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6 août 2011 6 06 /08 /août /2011 23:15

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Ingérence et impérialisme contre la Syrie: l’Organisation Terroristede l’Atlantique Nord prépare une opération militaire contre la Syrie puis l’Irand’après la diplomatie russe…


le août 6, 2011 par Résistance 71

L’OTAN planifie une campagne en Syrie et resserre le noeud coulant autour de l’Iran

  

Par l’agence RIA Novosti
 « RIA Novosti » –

Le 05 Août 2011

 

Url de l’article original:

http://en.rian.ru/world/20110805/165570384.html

  

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

 

 

MOSCOU –  L’OTAN planifie en ce moment une campagne militaire contre la Syrie afin d’aider à renverser le régime du président Bashar Al-Assad avec comme objectif a longue échéance de préparer une tête de pont dans la région pour l’attaque contre l’Iran, a dit l’envoyé de la Russie à l’OTAN Dimitri Rogozin.

Le conseil de sécurité de l’ONU a condamné Mercredi la violence récurrente en Syrie et a demandé vigoureusement aux autorités du pays d’arrêter d’utiliser la force contre des manifestants pacifiques, tout en disant que la situation dans le pays ne demande pas encore une interférence de l’OTAN.

“Cette déclaration veut dire que la planifiication de la campagne militaire est déjà bien avancée. Ceci pourrait être une conclusion logique des opérations de propagande et militaires, qui ont été perpétrées par certains pays occidentaux contre l’Afrique du Nord”, a dit Rogozin dans une interview avec le journal Izvestia publié Vendredi.

Le diplomate russe a signalé le fait que l’alliance vise à interférer seulement avec les régimes “dont les vues ne coïncides pas avec celles de l’occident”.

Rogozin renforça l’opinion exprimée par certain experts que la Syrie puis le Yémen pourraient bien être les deux dernières étapes de l’OTAN dans l’optique de lancer une attaque sur l’Iran.

“Le nœud coulant autour de l’Iran se resserre. Des préparations militaires contre l’Iran sont déjà en train de se faire. Nous sommes certainement concernés et préoccupés par l’escalade vers une guerre de grande importance dans cette grande région”, a dit Rogozin.

Après avoir appris de la leçon libyenne, la Russie “continuera à s’opposer à l’utilisation de la force en ce qui concerne la situation en Syrie”, a t’il déclaré, ajoutant que les conséquences d’un vaste conflit en Afrique du Nord seraient dévastatrices pour l’ensemble de monde.

 

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6 août 2011 6 06 /08 /août /2011 08:44
Le vrai bilan de l’Union européenne et de la mondialisation apparaît au grand jour

En ce 3 août 2011, deux informations importantes et opposées se sont télescopées.

D'une part, les marchés boursiers du monde occidental ont enregistré leur 8ème séance de baisse d'affilée. À Paris, l'indice CAC 40 a clôturé en repli de -2,08 %. Cela représente une chute constante et cumulée de -10,5% depuis l'annonce, hollywoodienne et mensongère, du prétendu "deuxième plan de sauvetage de la Grèce". La dégringolade étant comparable à Londres, Francfort, Milan et New York sur la même période de dix jours, ce n'est pas verser dans le sensationnalisme que d'estimer que nous assistons au début d'un nouveau krach boursier dont les conséquences pourraient être redoutables.  

D'autre part, et cette information a fait beaucoup moins de bruit, on a appris que l'économie chinoise venait de nouveau de surprendre tous les observateurs par la vigueur de sa croissance. Le PIB du 4ème trimestre 2010, publié ce matin, a en effet progressé de +9,8% (contre +9,2% anticipé), après +9,6% au 3ème trimestre. Sur l'ensemble de 2010, la croissance chinoise a ainsi atteint le résultat phénoménal de +10,3%, contre +9,2% de 2009.

La divergence de ces évolutions, entre un monde occidental qui accumule des problèmes de plus en plus graves et un monde chinois - et asiatique - en pleine ascension amène à se poser une question toute bête : comment en est-on arrivé là ?

 

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LES RÉSULTATS DE LA POLITIQUE DE "MONDIALISATION INÉVITABLE" IMPOSÉE PAR LES ÉTATS-UNIS ET LA COMMISSION EUROPÉENNE

 

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Contrairement à ce que la propagande a asséné aux Français depuis des années, la"mondialisation inévitable" était parfaitement "évitable". Il ne s'est pas agi d'un phénomène extra-terrestre sur lequel nul n'avait prise. Il s'est agi d'une série de décisions mûrement délibérées, qui ont été imposées conjointement par le gouvernement américain et la Commission européenne au tournant des années 1990-1994.

 

Le rôle décisif de la Commission européenne


En particulier, et bien que méconnu des Français, l'accord dit de "Blair House" signé à Washington le 20 novembre 1992 entre le négociateur américain M. Mickaël Kantor (US Trade Representative) et le Commissaire européen britannique chargé des négociations commerciales multilatérales, Sir Leon Brittan, a joué un rôle décisif en la matière. 

Outrepassant ses pouvoirs de négociations et mettant principalement le gouvernement français devant le fait accompli, le représentant de la Commission européenne céda des points cruciaux en matière agricole (en particulier sur les oléagineux et l'accès au marché), ce qui permit d'ouvrir ensuite la voie à la conclusion des accords de Marrakech créant l'Organisation Mondiale du Commerce.


Il s'agit ici d'un point capital, que nos concitoyens ignorent totalement : si l'Union européenne n'avait pas existé pour imposer l'ultra-libéralisme voulu par les Américains tout en empêchant les États d'Europe de défendre leurs intérêts nationaux, il n'y aurait pas eu de "mondialisation inévitable".


 

20 NOVEMBRE 1992 : LE PRÉ-ACCORD DE BLAIR HOUSE CONCLU ENTRE LE US TRADE REPRESENTATIVE ET LE COMMISSAIRE EUROPÉEN OUVRE LA VOIE À LA MONDIALISATION DITE "INÉVITABLE" ------ De gauche à droite : 1) Mickaël Kantor, Représentant américain au Commerce - 2) Blair House, résidence officielle des hôtes du président des États-Unis - 3) Leon Brittan (anobli depuis lors), Commissaire européen britannique en charge des négociations commerciales multilatérales - 4) Dix mois après, la couverture du journal Libération (N°3857 du 15-10-1993) revient sur la façon dont ce pré-accord a été conclu, tout spécialement au préjudice de la France.

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Cette politique, couronnée par les Accords de Marrakech du 15 avril 1994 et la création de l'OMC, a eu pour conséquence :

  • - de démanteler une grande partie des réglementations aux échanges de capitaux, de marchandises et de services qui protégeaient les économies américaine et européennes d'une concurrence frontale avec des pays à très bas coûts de salaires et de charges,
  • - d'autoriser toutes les entreprises occidentales (grandes et petites) de tous les secteurs (agriculture, industrie et services) à transférer des milliards de dollars ou d'euros vers des pays comme la Chine pour y construire des usines, des bureaux et des centres de recherche afin d'y délocaliser leurs activités,
  • - d'autoriser ces mêmes entreprises à réimporter dans les pays occidentaux toutes leurs productions ainsi réalisées à très bas coûts.

Cette politique de démantèlement a été totalement asymétrique puisque les pays à très bas coûts (Chine, Inde, Asie du sud-est) se sont bien gardés d'accepter une même déréglementation pour ce qui les concerne.

 


QUELS ONT ÉTÉ LES RÉSULTATS ?


  • 1- dans un premier temps (une quinzaine d'années), les détenteurs de capitaux occidentaux ont engrangé des profits de plus en plus colossaux grâce à ce transfert de production vers des pays pauvres ; les consommateurs occidentaux ont également profité de produits incroyablement bon marché dans certains domaines (vêtements, jouets, produits électroniques, électroménager, etc.).
  • 2- mais au même moment, ce que gagnait le consommateur occidental, le salarié (c'est-à-dire la même personne) le perdait : fermeture d'usines, montée continuelle de la précarité, pressions à la baisse sur les salaires, démantèlement progressif des acquis sociaux obtenus par nos aïeux entre, disons, 1860 et 1985.
  • 3- produisant de moins en moins de produits concrets, les économies occidentales (et les États-Unis au premier chef) sont devenues des économies de consommateurs. Les destructions d'emploi dans l'agriculture, l'industrie et les services n'ont pas été compensées, ni en nombre ni en qualité, par les créations d'emploi. Celles-ci se sont en effet concentrées dans les secteurs de la distribution (vente de produits en hypermarchés), des services (banques, informatique, restauration) et des loisirs (jeux vidéos, ..). C'est-à-dire, si l'on y réfléchit bien, dans des activités essentiellement virtuelles et périphériques aux productions tangibles.
  • 4- quitte à forcer le trait, l'ensemble du monde occidental s'est ainsi mis dans la position du rentier, du retraité, du vacancier ou du chômeur indemnisé, en faisant faire le travail par des gens sous-payés situés à l'autre bout du monde. Sous couvert de modernité et de "mondialisation heureuse", le gouvernement américain et la Commission européenne nous ont ainsi concocté une économie de type esclavagiste, pour le plus grand profit d'une infime classe de détenteurs de capitaux, mais aussi pour celui des rentiers et des retraités ayant placé leurs économies dans des fonds de pension.
  • 5- derrière tous les artifices de présentation, les économies occidentales - au premier rang desquelles l'économie américaine - sont devenues des économies parasites (c'est l'adjectif utilisé avant-hier par le Premier ministre russe Poutine à l'encontre des États-Unis), qui produisent de moins en moins de richesses RÉELLES.
  • 6- ce qui ne peut que résulter d'un tel système est clair : à terme, c'est un appauvrissement de la grande masse des peuples occidentaux qui se profile.
  • 7- pour masquer cet appauvrissement tendanciel, l'ensemble du système financier a poussé à une hausse exponentielle des crédits. Cela a été notamment le cas des crédits aux particuliers, tout spécialement aux États-Unis, afin de leur permettre de poursuivre pour quelque temps encore une insouciante "dolce vita", toute relative d'ailleurs. 

C'est cet endettement généralisé, conjugué à la baisse continuelle de l'activité économique RÉELLE - et non VIRTUELLE -, qui est en train de conduire les États-Unis et l'Europe vers la catastrophe.


 Car puisque l'on ne peut pas tabler sur une augmentation exponentielle et sans fin de l'endettement public et privé, il arrive fatalement un moment où tous les peuples vont enfin découvrir le pot-aux roses :

  • - les pays occidentaux ne produisent plus assez de richesses réelles pour maintenir le niveau de vie de leurs populations.
  • - les dirigeants américains et ceux de l'Union européenne, et tous ceux qui nous intimé l'ordre de leur faire confiance, ne sont pas des hommes d'État mais des Jérôme Kerviel de la politique. Leur dramatique irresponsabilité collective est en train d'éclater au grand jour.

LE BASCULEMENT DES POUVOIRS MONDIAUX

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Comme le dit un proverbe bouddhique chinois, "shan e daotou zhong you bao" = "Le bien et le mal finissent toujours par avoir leurs récompenses respectives".


Après une vingtaine d'années de cette stratégie proprement suicidaire, les États-Unis sont en train de s'effondrer industriellement, économiquement, financièrement, mais aussi mentalement et psychologiquement. C'est aussi, hélas, le cas de nombreux pays d'Europe, qui les ont imités servilement à cause du piège de la "construction européenne".

 

A contrario, après une vingtaine d'années de transferts gigantesques de toutes les usines et de tout le savoir faire occidental, et après autant d'années de labeur inouï et sous-payé du peuple chinois au profit de l'Occident, la Chine est en passe de devenir la première puissance de l'univers.

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SYMBOLE DU BASCULEMENT DES POUVOIRS PLANÉTAIRES : tandis que l'euro est au bord de l'explosion et que le dollar ne cesse de s'effondrer, la Chine se paye désormais le luxe d'envoyer elle-même des hommes dans l'espace grâce à sa fusée "Longue Marche".

 


Compte tenu de la masse de sa population (22% des êtres humains sont des Chinois), la Chine peut commencer désormais à se passer de l'Occident pour poursuivre son développement. Elle est entrée dans une phase de développement dit "endogène", c'est-à-dire que le nombre de consommateurs potentiels est désormais suffisamment colossal sur son marché intérieur pour que la chute de l'empire euro-atlantiste ne la trouble plus trop.

Le basculement phénoménal des pouvoirs planétaires qui est en cours est en train de ramener le monde plusieurs siècles en arrière.


Par exemple à la fin du XVIIIe siècle, lorsque la Chine dégageait un excédent commercial géant vis-à-vis de l'Europe des Lumières, avide de soieries, de thé, de porcelaines et de laques. L'empereur chinois Qian Long pouvait alors se permettre de renvoyer Lord MacCartney chez lui, sans une seule concession, cet ambassadeur extraordinaire que George III avait expédié en Chine pour y obtenir que l'Empire céleste s'ouvre aux produits britanniques afin de rétablir la balance commerciale.

Espérons que nous ne remonterons pas le temps davantage encore, pour en revenir au VIIe siècle. À cette époque lointaine, la Chine connut l'une des plus brillantes périodes de son histoire - aussi bien du point de vue économique que culturel. Ce fut le miracle de la Dynastie Tang, qui brillait de tous ses feux tandis que l'Occident vivait dans le Haut Moyen Âge le plus sombre. Pendant que la littérature, la poésie, la statuaire et la peinture chinoises atteignaient leur apogée, nos ancêtres subissaient les Mérovingiens et le roi Dagobert "mettait sa culotte à l'envers" (ce qui n'est historiquement pas tout à fait exact d'ailleurs)... 

 

CONCLUSION 

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Pour mettre un terme à ce déclin et chasser les Mérovingiens de notre époque, il n'y a pas de solution facile et nous risquons fort de rencontrer des années très difficiles.  

Il ne s'agit nullement d'avoir peur ou d'incriminer la Chine ou les pays d'Asie, comme nous y invitent maintenant les européistes acharnés, qui dévoilent d'un coup le visage hideux du racisme et de la xénophobie.


Non seulement la France n'a pas à avoir peur de la Chine, pas plus que d'aucun pays du monde, mais notre pays entretient d'excellentes relations avec la Chine, comme elle en entretient avec l'Inde, ou avec le Brésil, ou avec la Russie, ou avec tant d'autres pays. 


 

 

LE FLORISSANT PARTENARIAT FRANCE - CHINE. C'EST L'UNE DES INNOMBRABLES PREUVES QUE LA FRANCE NE SERA PAS DU TOUT "ISOLÉE" QUAND ELLE SERA SORTIE DE L'HORREUR EUROPÉISTE ; ELLE SE PORTERA AU CONTRAIRE BEAUCOUP MIEUX !

 

- Pendant que les européistes nous incitent à la haine des Autres et essaient de faire peur aux Français en agitant le péril jaune, les mêmes responsables concluent en sous-main des accords bilatéraux fructueux avec nos partenaires chinois. C'en est assez de ces mensonges : le document mis en ligne par le ministère des Affaires étrangères montre que les diplomates français tentent de sauver ce qui peut l'être de l'influence française grâce à des accords bilatéraux en dehors de l'UE : http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/IM...

 

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Ce dont il s'agit en revanche, c'est de garantir la paix du monde, de rendre à la France son influence et sa prospérité, et de permettre aux Français de retrouver leur démocratie tout en conservant leur niveau de vie. Pour tout cela, il n'y a pas d'autre solution que de reprendre en mains notre destin collectif. Comment pourrait-on en laisser encore la conduite à des chauffards européistes qui ne cessent d'avoir des accidents et qui nous ont entraînés maintenant dans le fossé ? 


Nous devons retirer en urgence le pouvoir à tous ces charlatans de l'européisme qui nous avaient promis que l'Union européenne, l'euro et la mondialisation "inévitable" nous apporteraient prospérité et plein emploi. Cela implique de dénoncer tous les traités européens et de sortir de l'euro et de l'Union européenne, sereinement mais résolument, en vertu de l'article 50 du traité sur l'Union européenne.


Plus que jamais, les analyses et les propositions de l'UPR s'imposent.

François Asselineau

 

http://www.agoravox.fr/actualites/politique/article/le-vrai-bilan-de-l-union-98588

 

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Auteur de l'article

François Asselineau

François Asselineau 53 ans, HEC, vice major de-l’ENA, Inspecteur général des finances, a été membre de cabinets ministériels (notamment auprès de Gérard Longuet, ministre de l’Industrie et du Commerce extérieur, et d’Hervé de Charette, ministre des affaires étrangères). Il a également été directeur de cabinet de Charles (...)

 

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6 août 2011 6 06 /08 /août /2011 07:12

 

 

 

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Le nouveau comité est un « coup d’Etat » par la classe dirigeante

Le directeur de Gun Owners of America Larry Pratt prévient que le nouveau « super Congrès » créé par l’accord sur la dette conduira l’Amérique à la dictature, qualifiant cet acte de « coup d’Etat » par la classe politique visant à transformer la structure entière du gouvernement aux États-Unis.
En comparant le super comité au conseil de Platon, Pratt a souligné qu’il faudrait seulement 34 votes au Sénat pour soutenir un projet de loi présenté par le groupe, notant qu’il a été mis en place spécifiquement pour empêcher les législateurs de se mettre en travers de son programme en nécessitant une super majorité pour renverser quoi que ce soit mis en place par le comité.
« Le premier acte du prochain Congrès, espérons-le, va être d’abroger cette pièce horrible de la législation, dit Pratt dans l’émission d’Alex Jones, ajoutant que le comité pourrait être utilisé pour cibler les propriétaires d’armes, les propriétaires fonciers, les contribuables, et les entreprises.
« Ceci est un changeur de jeu, ils ont décidé que nous n’avons pas besoin de la Chambre des Représentants pour les factures de revenus, nous aurons juste les « Supers 12″ pour faire ça, a déclaré Pratt, ajoutant que Barack Obama serait devenu de facto le 13e membre décideur.
 
La législation décidée par le super Congrès serait à l’abri des amendements et les législateurs ne seraient en mesure que d’enregistrer un vote pour ou contre, éliminant ainsi la possibilité de faire obstruction.
Pratt a prévenu que John Boehner et Mitch McConnell nommeraient des « mauviettes » au comité, un point souligné par des rapports qui indiquent que les législateurs qui ont voté contre la hausse des dettes seront interdit de sélection pour le super Congrès. Il y a deux semaines McConnell lui même a fait valoir que le pouvoir de la bourse, constitutionnellement attribué au Congrès, devrait être remis en gros à Barack Obama.
« Ils vont mettre des « gens raisonnables » – et ces gens raisonnables seront ceux qui continuent à nous conduire à la dictature« , a déclaré le directeur de Gun Owners, ajoutant que le mouvement représentait un coup d’Etat par la classe politique dirigeante, qui sont maintenant occupés à caractériser ceux qui s’opposent à leur agenda comme des « terroristes ».
Pratt a noté combien le projet de loi sur la dette a été adopté sur le dos de menaces similaires faites avant le vote de 2008 du renflouement qui mettaient en garde contre une apocalypse économique si un accord n’était pas atteint.
« Ils nous avaient tous coupé le souffle en disant que le pays, si nous ne faisions rien aujourd’hui, allait faire défaut. C’était un mensonge, et ils ont continué à l’utiliser même après que les membres du Congrès aient expliqué à plusieurs reprises, que non nous ne ferions pas défaut… . Ils ont semé la panique chez beaucoup de membres du Congrès à ce sujet« , a déclaré Pratt, ajoutant que les législateurs avaient au sens figuré un pistolet sur leur tête.
Le républicain David Vitter partage la préoccupation de Pratt sur ​​les intentions du dénommé super Congrès. Il a introduit un projet de loi qui va « exiger la divulgation en temps réel des contributions de campagne aux membres » du comité. Le projet de loi exige que les membres du super Congrès rapportent les contributions de campagne de plus de 1000 $ de dollars dans les 48 heures.
La loi vise à découvrir « quels sont les intérêts particuliers qui tentent d’influencer le comité« , selon Vitter.
« Nous parlons de billions de coupures, et il y a déjà des menaces d’augmenter les taxes sur de nombreux créateurs d’emplois. Nous avons besoin de voir la pleine transparence et responsabilité parce que ces membres du comité prendront des décisions énormes avec beaucoup en jeu« , a t-il ajouté.
L’ensemble du théâtre partisan derrière le débat sur ​​la dette semble avoir été largement « fabriqué », ainsi que le président Obama l’a lui-même étiqueté, comme un écran de fumée derrière lequel mettre en œuvre l’inconstitutionnel super Congrès. Les dénommées « coupures » inscrites dans l’accord de dette ne sont même pas des coupures.
Les points de discussion autour de la notion que la « Tea Party a gagné la bataille de la dette » constituent un abus de langage complet. Tout ce que le projet de loi fait c’est de mettre un plafonnement des dépenses sur des dépenses déjà prévues vers la fin d’une période de dix ans. Les « réductions de dépenses » sont quasiment inexistantes, et pourtant un autre paralysant $ 9,5 trillions sera ajouté à la dette au cours de la prochaine décennie.
Regardez l’interview avec Larry Pratt ci-dessous:

(voir plus haut)

 

http://www.alterinfo.net/Chef-du-GOA-Le-super-Congres-va-nous-conduire-a-la-dictature_a61984.html

 

 

L’empire se dote d’un comité dictatorial qui court-circuite le processus parlementaire... Le comité des 13
Nouvel Ordre Mondial: descente aux enfers par la face américaine…
La soi-disante crise du plafond de la dette n’a absolument rien à voir avec le gouvernement n’ayant plus d’argent. C’est à propos de la création d’un super comité, un conseil des treize, instauré pour contourner le congrès (NdT: le Congrés aux Etats-Unis est constitué de deux chambres: la chambre basse l’équivalent chez nous du parlement et le sénat) et ignorer toujours plus le peuple américain. L’élite gouvernante a un plan pour amener l’Amérique à sa ruine.
Son effondrement est planifié dans le temps et ce plan a été interrompu et retardé par le congrès. Malgré le fait que le Congrès fait généralement tout ce que les globalistes lui disent de faire, certains membres ont suspendu l’agenda en retardant les débats et en introduisant des résolutions allant de la réserve fédérale aux guerres impérialistes au Moyen-Orient, en Asie du Sud et maintenant en Afrique.

L’établissement du “super congrès” constitué de six menbres du Sénat, six membres de la chambre et du président des Etats Unis, formant un comité ou un gang des 13, va maintenant pousser l’agenda de l’élite à huis-clos et en violation directe de la constitution.

Comme le Soviet suprême de l’ex-URSS, le conseil des 13 va se substituer à la démocratie, car le comité fut proposé par des membres élus, en l’occurence le leader de la minorité sénatoriale Mitch McConnell et sa contrepartie de la majorité de la chambre basse le député Harry Reid avec l’assentiment du président de la chambre John Boehner; mais ce comité agira de manière dictatoriale. Si cela est permis de se produire, les Etats-Unis vont avoir leur propre comité central, exactement comme en ex-URSS.

La constitution permet à chaque chambre de Congrès d’établir ses propres règles. Au début, le débat et l’obstruction parlementaire furent ajoutés aux règles. Le comité des 13 va néanmoins priver le Congrès de son pouvoir d’obstruction parlementaire. Il va empêcher le président du parlement (chambre basse) de mettre un terme à un vote parlementaire. Ce comité va accélérer le passage de l’agenda des élites mondialistes, de la taxe carbone à la destruction totale du second amendement de la constitution (NdT: celui qui fait état de la garantie de possession légale d’armes pour le peuple). Il va arrêter le principe des amendements aux propositions de lois et ne permettra qu’un vote oui ou non, sans débat, aux législations. Il va définitivement transformer le Congrès en un tampon de validation plus qu’il ne l’est déjà à l’heure actuelle.

Dans leur sagesse, les fondateurs avaient envisionné la chambre comme étant un lieu de débats passionnés et le sénat comme un lieu où la réthorique se calmerait. Ceci a ses origines dans le concept inhérent à notre système politique que les droits de la minorité doivent être protégés de la force de la majorité. L’idée même et la mise en place de ce super Congrès, de ce comité des 13, termine cette tradition. Ce n’est qu’un rouleau compresseur totalitaire.

En votant pour cette soi-disant loi sur le plafond de la dette, les deux chambres du Congrès votent pour légitimiser un super comité dictatorial mondialiste des 13, du style de l’URSS et en version chef de rayons de supermarché. Ceci n’est qu’une autre étape pour l’élite de jeter la constitution sous le train en marche.

En première mesure, le gang des 13 va imposer une augmentation des impôts comme la solution à la dette astronomique placée sur les épaules du peuple américain par le cartel des banquiers internationaux qui possèdent la réserve fédérale. Un super comité sera nécessaire pour garder la dette et l’escroquerie de l’esclavage de la dette en lice maintenant qu’un nombre croissant de citoyens comprend que la réserve fédérale n’est en fait qu’une machine à imprimer de la monnaie afin de dévaluer la valeur de l’argent sous couvert de stimuler l’économie et la promesse perpétuelle jamais tenue de créer des emplois et la prospérité.

C’est le mépris de la Constitution et le laxisme intellectuel et spirituel de nos soi-disants représentants qui a permis cette chose atroce de se produire toujours sous l’excuse de confronter cette dette dont le peuple américain n’est en fait pas redevable.

Une action politique directe sera requise pour mettre fin à cette monstruosité. Sans cela, nous pouvons encore nous attendre à voir un nouveau poignard être planté dans le cœur de notre liberté alors que l’élite mondialiste continue de bâtir pas à pas sa structure de contrôle autoritaire faite pour transformer la Terre en un goulag et une plantation tirant son fruit du néo-esclavagisme.
 
Par Kurt Nimmo

Url de l’article original: http://www.infowars.com/the-committee-of-13/
~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

 

http://www.alterinfo.net/L-empire-se-dote-d-un-comite-dictatorial-qui-court-circuite-le-processus-parlementaire-Le-comite-des-13_a61981.html

 

 

Les autorités françaises se préparent à l’orage

Nicolas Sarkozy s’est entretenu avec le président de la BCE Jean-Claude Trichet de la situation dans la zone euro et doit prochainement téléphoner à la chancelière allemande Angela Merkel ainsi qu’au chef du gouvernement espagnol José Luis Rodriguez Zapatero. Officiellement, N. Sarkozy et le « président » Trichet doivent évoquer la « situation boursière ».
Hier, l’intervention du grand pontife de la BCE n’a pas réussi à apaiser les craintes d’une extension de la crise de la dette en zone euro. Ce sont l’Italie et l’Espagne qui sont de nouveau sous la pression des marchés, et leurs gouvernements se sont mobilisés pour endiguer la panique. Mais on a bien compris que tout cela n’était que du mauvais cinéma. Matraquer les populations sans empêcher les banques de spéculer sur la mort des Etats ne sert à rien. Comment alors ne pas conclure à complicité de fait entre les acteurs de ce mauvais film et les spéculateurs sans foi ni loi qui, n’oublions pas, rêvaient de cette « bonne crise majeure » (David Rockefeller, 1994)
Relire cet article. Les krachs financiers répondent à une logique oligarchique et… mondialiste

 

 

extrait de : 

Lire aussi :

 

 

 

 

 

 

 

Une nouvelle nuit du 4 aout contre la finance et le fascisme qui vient !

 

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6 août 2011 6 06 /08 /août /2011 07:07

Flash spécial – Le marché décroche violemment Alerte de Trader Noé

BATAILLE ENTRE LES BANQUES CENTRALES ET LA « MAIN ANONYME » ?

Malgré une envolée brutale à 14h30, les marchés ont violemment rechuté. Trader Noé nous envoie ce message:

 » Très important – Surveiller très attentivement le Standard & Poor. Si l’on casse en clôture le niveau des 1184, ce sera un signal très dangereux. On a l’impression qu’une main anonyme cherche à amplifier le désastre. Cette note est valable pour aujourd’hui et les prochains jours ».

Cette remarque nous incline à mettre un lien sur cet important article :

Preuve et témoignage de la manipulation des indices financiers américains

Trader Noé indique encore :

« Surveiller également le titre TOTAL. Si l’on a une clôture en dessous de 30 euros, on peut avoir comme prochains paliers 27 – 22 et 15 euros. Si ce scénario se réalise, il faudrait en tirer des conclusions du point de vue macro-économique ».

 
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Publié par le 5 août 2011 in Non classé

 

Trader Noé – Flash

Le CAC40 évolue dans une tendance baissière. Le prochain objectif majeur se situe à 2400 points.
Bien sûr, il existe des petits paliers intermédiaires mais avec Liesi nous pensons que les agences de notation feront prochainement pression sur la zone Euro.

Quelque chose de très important se prépare. « Il faut mettre en place de toute évidence une banque européenne ».
Nous restons très positifs sur l’or physique qui devrait battre de nouveaux records très prochainement.

Il ne manquerait plus que des météorites nous tombent sur la tête ! Enfin le ciel.

 
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Publié par le 5 août 2011 in Non classé

 

Les oligarques préparent « leurs lois »

Une proposition de loi visant à réglementer de façon très stricte le commerce de l’or et des métaux précieux, ainsi que sa publicité, a été déposée par la députée UMP des Bouches-du-Rhône Valérie Boyer.
Confrontée au nombre élevé d’agressions physiques qui ont lieu à Marseille, soit en moyenne 26 par jour, dont une large partie sont des arrachages de colliers sur la voie publique, la parlementaire veut encadrer très précisément ce commerce, trop souvent occulte selon elle, qui donne une place accrue aux voleurs et receleurs et encourage la délinquance. « Les publicités pour l’achat ou la vente d’or font aujourd’hui clairement la promotion du recel », assure-t-elle. (Cliquer pour lire la suite.) Read the rest of this entry »

 
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Publié par le 5 août 2011 in Non classé

 

Mais pourquoi les choses s’arrangeraient-elles ?

On ne parle plus beaucoup de la Grèce, même plus du tout. C’ets la même chose pour Fukushima. Rien n’a pourtant changé là-bas, les choses ont même tendance à prendre une ampleur apocalyptique. (Cliquer pour lire la suite.) Read the rest of this entry »

 
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Publié par le 5 août 2011 in Non classé

 

Trader Noé – Analyse générale

EURCHF se dirige très prochainement à parité, voire 0.97.

Le titre Lafarge évolue toujours dans une tendance baissière.
D’autre part, il est maintenant sous les 34.4 et les prochains supports se situent à 30 et 27.5 euros le plus bas du premier trimestre 2009, puis 24 euros. Sous ce niveau, le palier des 9.5 euros serait à surveiller.

L’indice SP 500 est arrivé sur le seuil psychologique des 1200 points. Si le cours ne parvient pas à remonter, alors les prochains supports seront 1155, 1000 et 800 points.

Le titre AXA est sur un support très important 11.3.
La tendance du secteur bancaire reste malheureusement baissière et dans une telle configuration le support principal se situe à 5.7 euros. Pour un tel scénario, il faut d’abord que le cours clôture sous les 11.3.

Le titre BNP évolue également malheureusement dans une configuration baissière et le prochain palier majeur est à 28.5 euros.

Air France se rapproche des 6.2 et 3 euros.

Crédit Agricole est très proche des 6 euros. Une clôture sous ce palier amplifierait la tendance baissière avec un prochain support 4 euros.

Société Générale est également orientée à la baisse et se rapproche du palier important des 17.9 euros. Une clôture sous ce niveau permettrait au titre de se rapprocher des 11 euros.

 
3 Comments

Publié par le 5 août 2011 in Non classé

 

Trader Noé – Point sur la parité EUR/USD

L’EUR/USD semble de plus en plus en consolidation.
Deux résistances sont très importantes à 1.465 et 1.49.
Cette parité ne veut plus monter et une correction pourrait avoir lieu. La rupture des 1.40 pourrait fragiliser l’euro et celui ci pourrait se rapprocher des 1.36 et 1.24.

Ce scénario est possible si les agences de notations abaissent la notation des pays de la zone euro et/ou si l’Allemagne décide de quitter la zone euro.
« Elle comprendra bientôt et ne voudra plus payer pour les autres ».

[Voir le numéro 235 de LIESI sur ce point.]

 
1 Comment

Publié par le 5 août 2011 in Non classé

 

Trader Noé avait annoncé hier… Une attaque sur les métaux

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Source: Agoravox.tv

http://stefouxxx.wordpress.com/2011/07/22/deux-interviews-de-pierre-jovanovic-l%E2%80%99or-des-fous-et-une-interview-par-le-site-%C2%AB-on-nous-cache-tout-%C2%BB/

 

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6 août 2011 6 06 /08 /août /2011 06:58

Extrême droite européenne, pro israélienne

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Extrême droite européenne, pro israélienne
http://www.alterinfo.net/Extreme-droite-europeenne-pro-israelienne_a61986.html
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6 août 2011 6 06 /08 /août /2011 06:47

 

http://www.dailymotion.com/video/xbql6r_un-jardin-sans-travail-du-sol-voir_webcam

   

 

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Mycelium Running: How Mushrooms Can Help Save the World

 

 

 

 

 

Un kit libre pour démarrer une civilisation !

 

Dans un récent billet intitulé Open Source Ecology ou la communauté Amish 2.0 nous nous faisions l’écho d’un projet assez extraordinaire consistant à placer sous licence libre les spécifications d’une cinquantaine de machines agricoles permettant théoriquement à un village d’accéder à l’autosuffisance.

Un projet qui méritait bien les honneurs d’une conférence TED que nous avons choisi de vous reproduire ci-dessous.

Soit dit en passant, les conférences Ted, au format court caractéristique et de plus en plus souvent sous-titrées en français, constituent avec le temps une véritable mine d’or pour tout internaute curieux de mieux comprendre et appréhender les enjeux d’aujourd’hui et de demain. Je suggère fortement à tout enseignant d’indiquer cette ressource à leurs étudiants et de leur en montrer quelques unes en classe (les interventions sont placées sous licence Creative Commons By-Nc-Nd).

Leur slogan est : « des idées qui méritent d’être diffusées ». Celle-ci, comme les autres, le mérite amplement.

PS : Une ressource signalée par l’excellente revue de presse hebdomadaire d’InternetActu.

 

 


http://www.framablog.org/index.php/post/2011/05/09/kit-pour-demarrer-civilisation

 

 

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6 août 2011 6 06 /08 /août /2011 05:57
Vendredi 5 Août 2011


« Ils » commencent à se poser des questions….
A l’époque de la télé par satellite et d’internet, il n’aura fallu finalement que 140 jours environ – soit 3 360 heures ou 201 600 minutes – pour que les grands médias francophones commencent à se poser la question de l’exactitude de leurs « infos » sur la Syrie : après – ou plutôt en même temps que - Le Monde.fr qui vient (voir notre article « Petit hommage du vice à notre vertu « , mis en ligne le 5 août) de reconnaître que la personnalité de Rami Abdel Rahmane et des chiffres qu’ils fournissait faisait – de plus en plus – débat, c’est la chaîne d’information continue France24 qui se pose gravement la question : « La contestation syrienne est-elle toujours pacifique ? »

Par Pierre Marulaz
Il y aurait là de quoi rire pour les lecteurs d’Infosyrie.fr et d’autres sites « dissidents », si ce n’était si grave sur le fond : les « professionnels » de France24 découvrent tout juste qu’il y a des groupes armés à l’oeuvre en Syrie, un mois et demi après les massacres de policiers de Jisr al-Choughour, trois semaines après les heurts inter-confessionnels – provoqués par des radicaux sunnites – de Homs. Mais France24 le dit elle-même sur son site : il a fallu la diffusion, « depuis quelques jours« , de certaines « vidéos amateur », vidéos « relayées par la télévision syrienne et les chaines Youtube proches du pouvoir« , pour que ses journalistes se posent des questions. Ou, plus pudiquement, disent que certains se posent des questions…. On portera au crédit de France24 de mettre en ligne, ce que n’a pas fait à notre connaissance le site du Monde, une vidéo d’un extrait d’un reportage diffusé par la télévision syrienne et montrant sans équivoque possible des émeutiers armés parader dans les rues de Hama en criant « Allah o Akbar ! » et faire le coup de feu contre les forces de l’ordre. Rien de très nouveau pour les lecteurs d’Infosyrie.fr, mais on ne peut que se réjouir que la diffusion de tels documents s’étende au lectorat de la « grande » presse.
Vent de nervosité dans l’opposition Facebook
L’effet de ces vidéos – au fait à quand la diffusion par nos confrères de la grande presse de celle montrant des cadavres ensanglantés jetés dans l’Oronte par des manifestants présumablement islamistes ? –  est en tout cas assez dévastateur pour que, selon France24, de nouvelles pages Facebook aient été créées « immédiatement » par des activistes invitant les opposants de Syrie « à maintenir le caractère pacifique des manifestations et à ne pas tomber dans ce qu’ils considèrent comme un piège tendu par le régime en prenant les armes. » On est sûr que les excités islamistes de Hama, Homs et d’ailleurs écouteront « religieusement » ce sage conseil !
Soyons sérieux : si piège il y a, les cyber-opposants se le sont tendu eux-mêmes, en suscitant la rébellion violente contre le régime, en appelant à le renverser par tous les moyens et d’abord ceux de la rue, sans vouloir voir que  les Frères musulmans étaient les mieux à même de récupérer et d’orienter le mouvement, de le faire dégénérer en guérilla urbaine. Ces apprenti-sorciers – nous parlons ici de ceux qui croyaient sincèrement à une démocratie pluraliste et apaisée, pas des islamistes ou agents américains déguisés – ont semé le vent de la contestation – sans aucun doute justifiée à maints égards – sans comprendre qu’il existait beaucoup de gens en et surtout hors de Syrie qui guettaient depuis longtemps cette occasion de déstabiliser un pays essentiel à l’équilibre du Proche-Orient. Un pays qui est comme un caillou dans la chaussure des tenants du Nouvel Ordre mondial, qu’ils soient américains, européens, israéliens ou même arabes. Ces cyber-opposants, enivrés par l’écho intéressé que leur renvoyait les gouvernements et médias d’Occident, se sont donc « enivrés » de radicalité, moquant les déclarations et gestes d’ouverture du régime, ignorant même superbement – ou calomniant – l’opposition modérée intérieure, celle qui accepte de dialoguer.
Les questions franchissent la frontière franco-belge
Dernière minute : la contagion du doute – ou au moins du débat – s’étend au-delà de nos frontières puisque le site de la RTBF belge - RTBF.be  - reprend en partie – ce vendredi 5 août – l’article du Monde.fr sur les chiffres contestables et contestés fournis par la rébellion syrienne. RTBF.info précise même que début juillet un journaliste belge, François Janne d’Othée, avait voyagé en Syrie pendant une semaine, « constatant peu de signes d’agitation et de répression sauf à Hama« . Notre confrère belge cite aussi le site de l’hebdo Jeune Afrique qui constate qu’ « en Syrie, les images de groupes armés postés sur les toits et tirant au hasard sur la foule et sur les forces de l’ordre sont diffusées par les télévisions nationales. Sur les chaînes occidentales et saoudiennes, les mêmes images sont reprises pour attribuer ces crimes au gouvernement de Damas. » A ce propos, on serait un journaliste occidental français, de France 2, d’I-Télé ou d’Arte, on serait un peu gêné d’avoir la même grille d’ « analyse » que la télé saoudienne !!!
Alors, à quand Laurence Ferrari ou Marie Drucker faisant état de « doutes », dans leur « 20 heures » respectif, sur la réalité de certains points de la vulgate anti-Bachar qui est remâchée depuis plus de 4 mois par leurs chaînes ?
On parle beaucoup – et avec beaucoup de trémolos – chez les opposants syriens et leurs puissants relais internationaux, de la « révolution » syrienne : mais seule la vérité est révolutionnaire, et elle n’est pas forcément du côté qu’on croit !

Petit hommage du vice a notre vertu
« Ils » commencent à se poser des questions….

Par Louis Denghien

« Vox clamantis in deserto » (des voix clamant dans le désert) : c’est un peu ce que nous ressentions ces derniers jours en constatant que malgré tout ce que nous pouvions écrire et montrer sur la Syrie, les médias français continuaient leur « couverture » en noir et blanc de la situation, niant ou relativisant le soutien populaire dont bénéficiait Bachar al-Assad, répercutant imperturbablement les chiffres et les analyses de l’opposition « virtuelle », et faisant le black-out sur les preuves, notamment visuelles, de l’existence d’opposants armés et agressifs et, a fortiori, sur leurs crimes, comme ceux illustrés par la vidéo du pont de Hama. On ressentait pleinement ce que pouvait être la « pensée unique », une pensée unique dont à vrai dire « notre » presse nationale est une habituée, et qui s’est déjà exercée, pour s’en tenir à la politique étrangère, sur l’Irak, la Serbie, l’Iran, le Soudan, la Russie, la Côte d’Ivoire (tendance Gbagbo) et aujourd’hui, avec la Syrie, la Libye. C’est-à-dire, vous l’aurez noté, tous les pays mal en cour avec Washington – et donc Bruxelles !

Eh bien il ne faut jamais désespérer ! Est-ce un – vague – remord déontologique, le souci de ménager l’avenir au cas où l’ensemble de la presse internationale ferait, un de ces jours, son mea culpa sur la façon dont elle a rendu compte des événements de Syrie – comme elle a bien été obligée de le faire, naguère, sur la Roumanie ou l’Irak ? Toujours est-il que dans son édition du jeudi 4 juillet le site du Monde met un ligne un article dont le titre est déjà un hommage à notre travail : « Faut-il douter des chiffres de la révolte syrienne ? »
Oh, attention, Le Monde ne doute pas des chiffres, il dit que des gens doutent, nuance. Et parmi ces gens il est bien obligé de citer « le très actif site Infosyrie.fr », qui « met notamment en doute les bilans chiffrés de l’OSDH » du désormais célèbre – sinon transparent – Rami Abdel Rahmane. Au risque de gravement déstabiliser ses dévots de lecteurs, Le Monde.fr explique qu’Infosyrie.fr « affirme ainsi que le 22 juillet, le nombre des manifestants recensés dépassait celui de la population totale des villes cités. »
Cet argument, ajoute Le Monde, est aussi celui avancé par un autre « hérétique », le professeur belge Pierre Piccinin, dont nous avons publié déjà un compte-rendu du voyage qu’il a effectué à travers la Syrie (« Un mouvement de contestation limité et tout à fait minoritaire « , mis en ligne le 21 juillet) et dans lequel il souligne, entre autres, la contradiction entre le chiffre – avancé par l’AFP qui le tient de l’OSDH – de 500 000 manifestants à Hama quand la ville n’en compterait que 370 000. A cela, Le Monde.fr réplique que, « selon les sources », la population de Hama oscille entre « 280 000 et 1,5 million d’habitants« . Dans ces conditions statistiques un peu floues – parle-t-on de la ville elle-même ou du gouvernorat dont elle est la capitale (et qui porte le même nom) ? – tout est permis c’est vrai, et notamment d’inventer des manifs d’un demi-million de personnes, chiens et chats compris ! Le Monde.fr s’en tire avec une pirouette du  »malicieux » Ignace Leverrier, ancien diplomate, qui rappelle « que les problèmes de comptage ne sont pas spécifiques à la Syrie. En France aussi, syndicats et polices se livrent à ce jeu. » C‘est vrai, sauf qu’en ce qui concerne la Syrie, Le Monde et consorts ne citent, ne martèlent qu’un seul son de cloche depuis le début de la crise.
Les demi-aveux du Monde
Plus sérieusement, pour rassurer son lectorat « captif », Le Monde convoque un journaliste de France24, Julien Pain, qui reconnaît que « les chiffres sont invérifiables, c’est vrai », que les manifestants « ont tout intérêt à gonfler les chiffres » et qu’ « entre eux et le régime se joue une vraie guerre de communication« . Ah oui ? On en apprend vraiment tous les jours, grâce au Monde !
On notera que, prudent sur les chiffres des manifestants, Le Monde.fr renouvelle sa confiance à Rami Abdel Rahmane – où qu’il se trouve, quoiqu’il dise – pour l’estimation du nombre des morts. Le quotidien en ligne cite l’entretien accordé au correspondant AFP de Nicosie – et non au Point – dans lequel le mystérieux patron de l’OSDH raconte le secret de sa réussite : un réseau de 200 Syriens écumant les registres des admission des hôpitaux de Lattaquié à Deir Ezzour, et « facebookant » ensuite les fruits de leurs enquêtes au « patron » établi à Londres. Le Monde convoque là encore Ignace Leverrier, animateur du blog « Un oeil sur la Syrie » sur le site du quotidien, qui délivre son certificat de « fiabilité » à l’OSDH, au moins ce qui concerne « le décompte des morts et personne disparues« .
Des spécialistes tout en nuances
Si M. Leverrier le dit, nous n’avons qu’à nous incliner ! Au fait, nous sommes quand même allés faire un petit tour sur le blog de cet ancien diplomate « arabisant » et qui fut  »en poste dans de nombreux pays arabes du Mahgreb et du Machreq ». Parmi les nombreux articles, nous citerons celui-ci, daté du 31 juillet dernier, et intitulé « Pour en finir en Syrie avec la théorie du complot » dont la première phrase donne tout le ton de la contribution de M. Leverrier à l’analyse de la crise syrienne :
« Alors que Bachar al-Assad s’attelle en ces jours à un défi de taille en cherchant à rivaliser en cruauté avec son père à Hama, comme dans le reste du pays… » Quelle finesse d’analyse, quelle objectivité, quelle mesure dans le propos ! Avec une telle approche du problème, M. Leverrier pourrait prétendre à intégrer un de ces think tanks néo-conservateurs américains qui ont conduit à la guerre contre l’Irak. On a vraiment les spécialistes qu’on mérite !
A la toute fin de son article, Le Monde.fr – par acquit de « conscience » ? – signale que la télévision gouvernementale syrienne « diffuse des images qui montreraient des manifestants armés et agressifs« . On savourera le conditionnel qui, mieux qu’un long discours, en dit beaucoup sur la façon de faire du grand quotidien « atlanto-socialiste », mais aussi sur la gêne qu’il commence à éprouver sur le dossier.
Au fait, à propos de violences conditionnelles d’opposants éventuellement agressifs, Le Monde.fr, semblable en cela à l’ensemble de ses confrères, continue de ne rien dire de la vidéo du pont de Hama. Sans doute attend-elle le commentaire qu’en fera bien un jour Rami Abdel Rahmane, ou la fine équipe qui se cache sous ce « nom collectif » !

http://www.infosyrie.fr/

 

http://www.alterinfo.net/Ils-commencent-a-se-poser-des-questions_a61980.html

 

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6 août 2011 6 06 /08 /août /2011 05:45

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De la crise financière à la 3ème guerre mondiale
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05/08/2011 - La Grèce se prépare à la guerre?

Un fossé antichar long de 120 kilomètres, large de 30 mètres et profond de 7 mètres sera creusé à la frontière entre la Grèce et la Turquie, a annoncé jeudi la version électronique de l'hebdomadaire grec To Vima.

"Au moment de la récession économique profonde et du découragement qui gagne la Grèce, cet immense projet défensif de la plus grande importance
 stratégique […] modifiera radicalement les éléments géographiques défavorables dans un secteur crucial du territoire grec", indique le journal.

Selon To Vima, le fossé remplira une double mission: d'une part, il éliminera la possibilité d'une attaque terrestre de la Turquie contre la Grèce et d'autre part, il barrera la voie aux milliers de migrants clandestins qui franchissent chaque année la frontière gréco-turque.

D'après le journal, les travaux financés par le ministère grec de la Défense et l'état-major général de l'Armée de terre ont débuté en décembre 2009. A l'heure actuelle, une tranchée longue de 14,5 kilomètres est déjà construite. Le coût total de l'ouvrage est gardé secret.

Novosti

 

http://minuit-1.blogspot.com/2011/01/de-la-crise-financiere-la-3eme-guerre.html#more

 

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La Grèce se séparera de la Turquie par une tranchée longue de 120 km

 

ATHENES, 4 août - RIA Novosti

 

Un fossé antichar long de 120 kilomètres, large de 30 mètres et profond de 7 mètres sera creusé à la frontière entre la Grèce et la Turquie, a annoncé jeudi la version électronique de l'hebdomadaire grec To Vima.

"Au moment de la récession économique profonde et du découragement qui gagne la Grèce, cet immense projet défensif de la plus grande importance stratégique […] modifiera radicalement les éléments géographiques défavorables dans un secteur crucial du territoire grec", indique le journal.

Selon To Vima, le fossé remplira une double mission: d'une part, il éliminera la possibilité d'une attaque terrestre de la Turquie contre la Grèce et d'autre part, il barrera la voie aux milliers de migrants clandestins qui franchissent chaque année la frontière gréco-turque.

D'après le journal, les travaux financés par le ministère grec de la Défense et l'état-major général de l'Armée de terre ont débuté en décembre 2009. A l'heure actuelle, une tranchée longue de 14,5 kilomètres est déjà construite. Le coût total de l'ouvrage est gardé secret.

 

http://fr.rian.ru/world/20110804/190367884.html

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6 août 2011 6 06 /08 /août /2011 05:39

fédéralisme économique pour l'ensemble de la zone euro


le yuan monnaie chinoise est depuis 2009 en concurrence avec le dollar et l'euro,avant ce n'était qu'avec le dollar vous constatez que ces deux monnaies connaissent un dégringolement ou est donc l'incitateur par ailleurs les chinois achètent la Grèce et le magrebh bientot les états unis,attention pour les retraites!

 fédéralisme économique pour l’ensemble de la zone euro
 

 fédéralisme économique pour l’ensemble de la zone euro

Les investisseurs digèrent les dernières annonces du sommet extraordinaire organisé à Bruxelles. Les marchés analysent les premiers éléments, dont l'allongement de la durée des prêts aux pays en difficulté et la réduction des taux d'intérêt demandés.
« Les solutions envisagées risquent toutefois de déboucher sur un défaut de paiement de la Grèce, brisant ainsi un tabou au sein de l'Union monétaire ».
Ce que nous percevons dans l'expression de la « force allemande », c'est l'amorce d'un fédéralisme économiquepour l'ensemble de la zone euro... l'aboutissement du projet de superstructure totalitaire pour l'Europe, point souvent évoqué par une source du Groupe Bilderberg à LIESI.
Cela fait plus d'un an maintenant que la Grèce est dans une situation financière difficile. Les aides de l'Union européenne et du FMI se révèlent aujourd'hui insuffisantes. Malgré l'aggravation de la crise, la contagion à l'Irlande et au Portugal, et les craintes d'extension à des pays plus importants (Espagne ?), les dirigeants européens semblent ne pas prendre encore l'exacte mesure des problèmes posés, réagissant avec un temps de retard structurel sur les marchés financiers.
 
L'Allemagne est sans doute l'exemple le plus frappant, à plus d'un titre. Sa stratégie en matière d'aide financière est assez constante : refuser ou sous-dimensionner son soutien avant de céder par peur des risques induits et face à la pression des pays partenaires. Cette approche est motivée largement par un agenda de politique intérieure. Pourtant, avec l'accumulation des défaites électorales, Angela Merkel et son gouvernement auraient pu depuis de nombreux mois se rendre compte que cette stratégie est inefficace.
 
La crise actuelle pose la question de la création d'une agence européenne de la dette qui émette pour l'ensemble des pays de la zone euro, et leur permette de se financer tous à des taux qui n'épuisent pas encore davantage l'économie des pays les plus faibles. De ce point de vue, le Mécanisme Européen de Stabilité Financière qui doit entrer en fonction en 2013 ne constitue qu'un pas dans la direction d'un fédéralisme sans doute nécessaire à la poursuite de la construction européenne.
 
Cette évolution implique une plus grande cohérence des fiscalités, une correction des déséquilibres macroéconomiques excessifs au sein de la zone euro (croissance trop basée sur la consommation dans certains pays et sur les exportations dans d'autres), une mobilité accrue des populations et des transferts de richesses des zones les plus riches vers les zones défavorisées. Le gouvernement Merkel, trop systématiquement à l'écoute de son électorat, n'a pas encore perçu que l'Allemagne a un rôle central à jouer pour permettre une sortie par le haut de la crise de la dette souveraine. Faire des propositions résolues dans ce domaine lui permettrait de passer d'un rôle de leader économique à un rôle politique et positionner Berlin comme la capitale d'une zone unie.
 
Si les trimestres à venir lui permettent d'identifier cette opportunité, notre zone pourra plus facilement s'affirmer sur la scène internationale comme un partenaire actif pour les Etats-Unis ou la Chine et les autres grands pays émergents.
 
Il sera alors plus aisé de traiter d'autres questions majeures : la redéfinition des missions et objectifs de la BCE, qui doit sortir de l'objectif d'inflation pour passer à un objectif de croissance nominale (impératif pour parvenir à l'objectif d'une réduction du ratio dette/PIB) et les moyens à mettre en œuvre pour éviter un dépeuplement du continent européen, synonyme d'extinction lente.


La crise grecque plaide pour plus de fédéralisme en Europe, s'accordent les économistes, qui appellent de leurs voeux la création d'euro-obligations ou d'un poste de ministre européen des Finances en prélude au nécessaire renforcement du budget fédéral. Au moment où la crise grecque s'est aggravée, un deuxième plan de sauvetage comprenant une participation des banques peine à être mis sur pied et les craintes d'une contagion à d'autres pays, comme l'Italie, ont refait surface.


Ce deuxième plan élaboré dans la douleur suffira-t-il à résoudre les maux de la zone euro ?
 
Les économistes réunis à Aix-en-Provence (sud de la France) de vendredi à dimanche, interrogés par l'AFP, en doutent.
 
Pour Jacques Attali, "ce n'est pas en réglant, ou en ne réglant pas, le problème grec ou portugais, qu'on va y arriver. Tout ça ne règle rien."
 
"Il faut faire des bons du Trésor européen et un budget fédéral qui fédéralise une partie de la dette", sans quoi "l'euro n'existera plus dans dix ans", estime-t-il. 
 


L'Allemagne opposée


L'idée n'est pas nouvelle, rappelle l'eurodéputée centriste (MoDem) Sylvie Goulard. "Le Parlement européen a été traité de fou" quand il l'a soumise en décembre dernier. Mais le sujet avance, malgré l'opposition de l'Allemagne, qui ne veut pas payer pour les pays les moins vertueux, assure-t-elle. Le commissaire aux Affaires économiques Olli Rehn s'est ainsi engagé fin juin à présenter un rapport sur la mise en place d'un "système d'émission commune d'obligations souveraines européennes".
Pour Élie Cohen, directeur de recherche au CNRS (Centre national de la recherche scientifique) en France, il faut remettre sur la table le projet de "mutualiser totalement au niveau européen la dette grecque" par le truchement du Fonds européen de stabilité financière (FESF), qui rachèterait les titres grecs pour les convertir ensuite en obligations européennes. "Dans ce scénario, les Européens, en dernier ressort, rembourseront de la dette grecque. Pour les Allemands, qui ont fait des sacrifices, qui ont accepté des réformes sociales très coûteuses, au moment où la Grèce augmentait ses salaires de 30 %, cela semble incompréhensible", reconnaît-il. Pourtant, cette option coûterait pourtant beaucoup moins cher qu'un "défaut (de paiement) sauvage" de la Grèce, estime Élie Cohen.


Règles strictes


Pour Laurence Boone, chef économiste pour l'Europe de Bank of America-Merrill Lynch, tant que la crise n'atteint pas l'Italie ou l'Espagne, la zone euro peut se contenter d'une "petite dose de fédéralisme et de règles plus strictes pour éviter des dérapages".
Mais si la crise de la dette s'étendait, la question des transferts de souveraineté, jusque-là limités à la politique monétaire sous la conduite de la Banque centrale européenne (BCE), ne manquerait pas de se poser, estime-t-elle. Plus de fédéralisme, cela signifierait "un socle minimal de politique commune, comme il y a aux États-Unis", et nécessiterait de modifier les traités.
L'émission d'euro-obligations serait un des outils de cette politique, et pourrait servir alternativement en cas de récession de la zone euro ou pour réaliser des investissements en commun, par exemple dans le domaine énergétique. Plus prudent, le président de la BCE, Jean-Claude Trichet, s'est prononcé, dimanche, en faveur d'une "confédération souple, qui resterait très différente des États-Unis et dans laquelle on aurait un ministre confédéral des Finances". "Cette évolution n'est pas pour demain, mais pour après-demain", a-t-il nuancé.
"Les dirigeants européens refusent d'aborder la seule vraie question: comment aller vers un véritable fédéralisme qu'impose depuis l'origine l'euro, notre monnaie fédérale, que réclament les marchés financiers et que la seule logique rend pertinente?", estime le président de la Fondation Schuman, Jean-Dominique Giuliani.
 
Dans les années 1990 avec le traité de Maastricht, les Européens ont fait un pari risqué: créer une monnaie commune - qui verra le jour en 1999 - mais sans politique budgétaire commune, chaque Etat gardant jalousement sa souveraineté dans ce domaine.
 
Au terme d'une décennie cahin-caha, l'exercice a atteint ses limites avec la crise financière et économique mondiale ayant plongé le Vieux continent dans la pire récession de l'après-guerre. Le Pacte de stabilité, censé faire office de corset commun pour limiter les déficits, a volé en éclats.
 
Grèce début 2010, Irlande fin 2010, Portugal en juin 2011, les crises à répétition se succèdent, et avec elles les colmatages négociés aux forceps. Mais à chaque fois l'Union monétaire donne le sentiment d'être à la traîne des événements.
 
"Les démarches aujourd'hui semblent un peu en retard", a tancé mercredi le Premier ministre polonais Donald Tusk, qui préside l'Union européenne, en appelant à "des idées de solutions concernant l'ensemble de la zone euro" dont il ne fait pas encore partie, "et pas uniquement la Grèce".
 
Sous la pression, l'Union a bien réalisé des avancées au cours de l'année écoulée, faisant sauter le verrou qui interdisait l'entraide financière entre Etats, imposant que les projets de budgets nationaux soient visés à Bruxelles avant leur adoption par les Parlements nationaux ou durcissant la discipline budgétaire commune.
 
Mais le remède paraît insuffisant. Les pro-européens voient le salut dans une fédéralisation accrue via la création notamment d'euro-obligations. Les pays de la zone euro mutualiseraient une partie de leurs emprunts sur les marchés, avec un taux d'intérêt moyen où les pays puissants protègeraient les plus fragiles.
 
Un premier pas, prudent, en ce sens a été accompli lors du sommet de l'Union monétaire à Bruxelles jeudi. Alors que l'Allemagne s'y opposait catégoriquement jusqu'ici, la zone euro compte à l'avenir racheter, via son Fonds de secours financier, de la dette publique de pays en difficulté détenue par les investisseurs sur les marchés.
 
Le président de la Banque centrale européenne, Jean-Claude Trichet, est allé plus loin en soutenant l'idée d'un ministre européen des Finances ayant la haute main sur les grandes orientations budgétaires et économiques de l'Union.
 
Dans le camp eurosceptique, les plus virulents, à gauche comme à droite, prônent au contraire un retour aux monnaies nationales.
 
Mais même chez certains des plus dubitatifs à l'égard de la monnaie unique, tel l'économiste américain Nouriel Roubini qui a prédit sa disparition à plusieurs reprises, l'option d'une gestion fédérale de l'euro paraît inéluctable.
 
"Soit la zone euro se dirige vers une plus grande intégration économique, fiscale et politique (...) soit elle connaîtra des défauts en pagaille, des crises bancaires et en fin de compte un éclatement", a-t-il prévenu cette semaine dans une tribune de presse.
 fédéralisme économique pour l’ensemble de la zone euro

Il est de plus en plus évident que les promoteurs de cette crise, CHIRURGICALEMENT ORCHESTREE, car LIESI n'a informé que par des sources de première main et non en lecture d'une boule de cristal, vont générer une grosse dévaluation.
 
Que chacun se prépare donc à cette éventualité.
 
On nous signale que la Poste avait encore un accident informatique national, empêchant ses clients de retirer quelques euros... C'est un peu comme les indices boursiers quand ils arrivent graphiquement près de certains points de « rupture ». Les humanistes appelleront cela le pur hasard... qui bégaie.
 
Rappel de ce que nous écrivions :
 
« Ils ne le diront jamais, mais sachez qu'il y a une volonté politique de couler la Grèce ».
 (Confidence d'un banquier international à LIESI)
Autre source  
Comment l'Europe gaspille le fric qu'on lui donne
 fédéralisme économique pour l’ensemble de la zone euro
Une petite brève, pour évoquer les millions dépensés par la commission européenne. Le Bureau of Investigative Journalism, qui a étudié de près lesystème européen de transparence financière, a mis le doigt sur quelques excès des commissaires avec l'argent des contribuables.Ou comment la gabegie continue pendant la pire crise économique depuis 80 ans.

  fédéralisme économique pour l’ensemble de la zone euro
Alors que l'Euope réclame une augmentation d'au moins 5% de son budget avant 2014 (ou 4,9% pour 2012), force est de constater que l'orgie bat son plein dans les instances bruxelloises. Plus de 1,1% du PIB européen serait ainsi gaspillé pour l'Europe... L'Europe, qui réclame aussi que la Belgique cesse d'indexer les salaires sur les prix, et rappelle la France à l'ordre car son salaire minimum est jugé trop élevé. Par contre, rien n'est trop cher pour les technocrates de Bruxelles.
On pourrait aussi rappeler qu'en mars, les députés européens se sont voté une augmentation de 1.500 euros par mois, soit 3,7% en plus des 7.956 euros mensuels et des 19.709 euros destinés à rémunérer leurs collaborateurs. C'est cette enveloppe qui a été augmentée, et passe donc à 21.209 euros.
A ce sujet, mentionnons un rapport d'audit du parlement européen daté de 2008, qui montrait que certains députés européensdétournaient une partie de leurs frais (à l'époque 165.000 euros par an et par député, 130 millions au total chaque année). Le plus souvent, cl'argent est versé à un prestataire qui rémunère les collaborateurs, mais le rapport explique que prafois, la somme a été versée à des entreprises fictives ou non enregistrées en Belgique.
Ils ont également trois bars qui leur sont réservés (ainsi qu'aux lobbyistes), où on voit arriver chaque semaine des palettes entières des meilleurs vins européens, évidemment à prix cassés. Des bouteilles à plusieurs dizaines d'euros ne sont en effet pas rares à la carte.
- Ainsi, plus de 7,5 millions d'euros seraient passés dans des jets privés entre 2006 et 2010.
- Le luxueux hôtel New Yorkais Péninsula a perçu plus de 28.000 euros pour quatre nuits passées là par Barroso et une délégation de huit personnes en septembre 2009. Soit 780 euros par nuit, bien au-delà de la limite fixée par l'Europe elle-même, qui est de 275 euros pour une nuit à New York.
- La commission (son service du protocole) a dépensé plus de 20.000 euros en cadeaux (boutons de manchettes et stylos plume Tiffany) pour divers intervenants entre 2008 et 2010.
- En 2009, plus de 300.000 euros ont été dépensés en 'cocktails', dont 75.000 euros en une seule fois, pour &une nuit pas comme les autres" où étaient présents des artistes performeurs, mais aussi des DJ célèbres...
- En 2009 encore, la commission a même financé les séjours de fonctionnaires ainsi que leurs familles dans une résidence 5 étoiles au Ghana et en Papouasie nouvelle Guinée.
- Et puis, on peut ajouter à cette liste les 5 millions d'euros qui vont être dépensés afin d'offrir à chacun des 736 députés européens un Ipad. Ca fait un an que la commission avait évoqué la chose, qui a suscité de vives réactions des européens, et voilà que la mesure va être appliquée.
Ajoutons également qu'en 2009, en pleine crise économique, les frais de représentation et de mission de Barroso nous ont coûté la modique somme de 730.230 euros. Les frais uniquement de représentation de barroso (qui couvrent les frais de réception, des invitations à déjeuner, les cadeaux, sous forme de chocolats, de fleurs ou de garnitures de stylos) sont de 32.000 en 2009, contre moins de 3.000 pour la vice présidente chargée de la communication! Pour les 27 membres de la commission européenne, la somme d'élève à près de 4 millions d'euros (3,9 très exactement).
L'association Contribuables associés a de son côté publié un rapport de 60 pages sobrement intitulé "L'Europe dilapide notre argent!". Quelques extraits:
Le budget du Parlement européen représente près de 1 % du budget de l'Union européenne, mais 20 % des dépenses administratives des institutions européennes. Budget 2011 : 1,686 milliard d'euros, dont 37 % sont affectés aux frais de personnel (essentiellement les salaires des 6 000 employés). [...] Les dépenses des parlementaires européens (salaires, frais de voyage, bureaux et rémunération des assistants) représentent environ 24 % du budget. Outre ses trois lieux de décision, Bruxelles, Strasbourg et Luxembourg, le Parlement européen dispose de bureaux d'information dans chacune des capitales des vingt-sept États membres et dans plusieurs grandes villes.
En outre, 10% du budget du parlement européen est gaspillé dans le transport entre le parlement de Strasbourg et celui de Bruxelles.
 
Salaires des fonctionnaires:
Un quart des fonctionnaires de la Commission européenne gagnent plus de 10 000 euros par mois, 214 gagnant entre 15 000 et 18 000 euros, soit autant qu'Angela Merkel, le chancelier allemand.
Concernant les 27 commissaires européens eux-mêmes, le montant de leurs frais de déplacement s'est monté à 3 908 391 euros, dont 355 338 euros de frais de représentation (frais de protocole, invitations de presse, restaurants...).
José-Manuel Barroso, le président de la Commission, est le recordman des dépenses avec 730 230 euros, dont 32 457 euros de frais de représentation.
Le tout, pour 66 déplacements, soit environ 11 000 euros par déplacement. [...] 17 anciens commissaires européens touchent encore des indemnités d'au moins 96 000 euros par an, bien qu'ils aient depuis longtemps un emploi de lobbyiste ou en politique.
Précisons que ces fonctionnaires ne paient pas d'impôts, et qu'ils sont payés par la Belgique!
 
La présidence de l'UE par la France: un brin!
La France a présidé le Conseil de l'Union européenne du 1er juillet au 31 décembre 2008. Cette présidence française a coûté 175 millions d'euros aux contribuables, selon le rapport de la Cour des comptes rendu public le 20 octobre 2009. [...] 175 millions, c'est trois fois plus que la précédente présidence assurée par Jacques Chirac en 2000 (56,9millions) et douze fois plus que celle de 1995 (14,1 millions).
Inclus dans ces 175 millions : 16,6 millions d'euros de l'Union pour la Méditerranée (13-14 juillet 2008 à Paris), 3 millions d'euros en maroquinerie, papeterie et gadgets ou encore 57 408 euros pour le logo de la présidence française, signé par le célèbre designer Philippe Starck.
Les limousines de Strasbourg:
Le Parlement européen a passé un contrat de 5,25 millions d'euros (sur quatre ans) avec la société française Biribin Limousines pour véhiculer les députés européens dans Strasbourg.
Les chauffeurs de l'entreprise sont détenteurs de la licence “Grande Remise” qui garantit leur “absolue discrétion” : le silence est d'or... [...]Pour la location de limousines et de minibus à Bruxelles, c'est la société TMS qui a remporté le contrat d'un montant de 2,5 millions d'euros en 2010. Cette même année, dix BMW ont été également achetées pour le pool des véhicules protocolaires à Bruxelles pour la somme de 378 293,40 euros.
La com':
Selon un “projet de rapport” de la commission du contrôle budgétaire du Parlement du 3 février 2011, la direction générale de la communication au Parlement européen comptait 722 postes au 31 décembre 2009 pour un coût de 80,9 millions d'euros.
Le rapporteur de la commission, l'eurodéputé finlandais Ville Itälä, s'interroge sur « la nécessité fondamentale de ces postes » et demande que leur nombre « soit réexaminé et que des explications détaillées soient fournies ».
Europarl TV, la chaîne du Parlement européen qui émet sur Internet depuis septembre 2008, coûte 9 millions d'euros par an mais ne compte que 900 téléspectateurs en moyenne par jour .[...]
Pour la commission du contrôle budgétaire du Parlement européen (projet de rapport du 3 février 2011), Europarl TV ne peut « être considéré comme un succès compte tenu de son nombre très limité d'utilisateurs directs [...] et ce malgré des crédits annuels considérables ».
 
Le couac inutile:
Le Parlement européen entend se doter en 2011 d'un centre de visiteurs de 6 000 mètres carrés sur trois niveaux dans ses locaux, où le grand public pourra se familiariser avec l'institution [...] : le “Parlamentarium”.
L'ouverture – initialement prévue pour les élections européennes de juin 2009 – est programmée pour octobre-novembre 2011. [...]. En fait, la joyeuse affaire dure depuis quatre ans et a déjà coûté la bagatelle de 23 millions d'euros entre 2007 et 2011. Le budget initial était de 15,3 millions.
Et...
Le Parlement européen a décidé en décembre 2008 de créer une Maison de l'Histoire de l'Europe.
Le musée devait ouvrir ses portes à Bruxelles en 2014. La rénovation et l'aménagement du bâtiment coûteront 52,4 millions d'euros, selon EurActiv.com. Le Daily Telegraph évalue à 13,5millions d'euros par an ses coûts de fonctionnement.
Avant même le début des travaux, les estimations du coût total du musée ont plus que doublé depuis le lancement du projet, pour atteindre les 156 millions d'euros.
 
Club privé:
En 2009, l'Union européenne a acheté le “Foyer européen” à Luxembourg pour 5,1 millions d'euros.
L'espace était précédemment loué. Le lieu abrite le “Cercle culturel des institutions européennes”, réservé aux employés de l'UE.
Au rez-de-chaussée, on trouve un restaurant où les employés de l'UE et leurs invités peuvent dîner, tandis que les étages supérieurs sont voués aux différents clubs et activités : un cercle de danse des Highlands, un club de dégustation de vins, de langues et cultures arabes, de céramique...
 
Cas concrets de dépense injustifiée: la piste de ski ouverte un seul jour ou le bordel subventionné

 
L'Observatoire des subventions a trouvé un cas ahurissant de dépense injustifiée de la commission européenne: un danois qui a voulu créer une piste de ski sur une petite île toute plate où il ne neige quasiment pas, a demandé en 2006 la somme de 100.000 euros au ministère Danois de l'agriculture, qui les lui a donnés en les prenant sur les fonds de l'Europe destinés au développement régional.
Avec les 100.000 euros, le danois a acheté un petit canon à neige, 80 paires de ski et une machine pour tracer la piste. En 2007, elle a pu ouvrir une seule journée, faute de neige. Commentaire du danois: "Je ne pensais pas qu'ils allaient soutenir quelque chose d'aussi fou. Mais comme l'argent était déblo­qué, il n'y avait pas de raison de ne pas réaliser ce projet".
Autre exemple, relevé par Open Europe: En Espagne, dans un villa­ge Andalous, un dénommé Ramon a obtenu une aide de 54.000 euros pour créer une école d'équitation. Seulement, ledit centre équestre s'appelle Le Septième Ciel et c'était en réalité une maison close!
La région calabraise, en Italie, décroche probablement le ponpon de la fraude: en 2006, sur 110 millions de subsides européens attribués à la Calabre, 80 auraient été détournés selon la police italienne. c'est encore dans cette région que le conseil régional a décidé de subventionner l'équipe nationale de foot pour la coupe du monde de 2010. Pour cela, 8 millions d'euros de crédits accordés par l'Union eu­ropéenne pour la région dans le cadre du programme 2007/2013 (afin d'at­teindre les objectifs de développement économique et l'intégration sociale) ont été détournés de leur but initial.
Les aides de ce type, appelées fonds structurels et destinés aux régions d'Europe, s'élèveront à 336,3 milliards d'euros entre 2007 et 2013. En 2007, le montant des fraudes a doublé, passant de 87 à 155 millions d'euros. Mais, ce ne sont que les fraudes avérées.
 
Décidément, les technocrates de Bruxelles ne vivent pas dans le même monde que les smicards français.
 
Donde Vamos
#Posté le jeudi 21 juillet 2011
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6 août 2011 6 06 /08 /août /2011 05:36

vendredi 5 août 2011

 

http://www.debout-la-republique.fr/IMG/gif/euro-fort.gif

http://www.debout-la-republique.fr/IMG/gif/euro-fort.gif

 

 

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SORTIR DE L’EURO ? Débat entre JACQUES NIKONOFF (Porte-parole du Mouvement politique d’éducation populaire (M’PEP) et DENIS DURAND (Membre du Conseil national du Parti communiste français (PCF), publié dans les colonnes de L’Humanité Dimanche, n° 270, du 13 au 20 juillet 2011 -.commenté et arbitré ici par Jean-Paul CRUSE (Le Monde Réel).

 

JACQUES NIKONOFF. Attention aux amalgames ! Il y a une sortie de gauche de l’euro et une de droite, comme il y avait un « non » de droite et un « non » de gauche lors du référendum de 1992 sur le traité de Maastricht et de 2005 sur le projet de traité constitutionnel européen. La sortie de gauche de l’euro est la suite logique de ces « non » de gauche de 1992 et de 2005 à ces traités qui visaient à sanctuariser les politiques libérales. Certains objectent un "effet désastreux d’une forte dévaluation sur le niveau de vie des travailleurs" en cas de sortie de l’euro. Il ne faut pas se laisser impressionner par la campagne d’affolement de la population menée par la droite, le patronat et le PS en reprenant leurs arguments ! Pourquoi faut-il sortir de l’euro et dévaluer le franc, la drachme, etc. ? Parce que, pour la plupart des pays de la zone euro – sauf l’Allemagne -, l’euro est surévalué. Cet euro « fort » signifie qu’actuellement 1 euro vaut 1,40 à 1,45 dollar alors que le taux d’équilibre est de 1 euro = 1,15 dollar. Cela entraîne une baisse des exportations, l’aggravation du déficit commercial, les délocalisations (automobile, aéronautique…), la pression sur les salaires. Inversement, les prix des marchandises venant des pays hors zone euro sont moins élevés à qualité égale que les mêmes produits fabriqués en zone euro. Les consommateurs préfèrent alors acheter les produits importés, moins chers. Donc, là aussi, encouragement aux délocalisations et au chômage. Si on veut mettre un terme à la surévaluation de l’euro, au chômage et à l’écrasement des salaires, il faut donc sortir de l’euro.

DENIS DURAND. Face à cette question, il y a trois positions. Celle qui est majoritaire, soutenue par les forces les plus proches du pouvoir, est favorable à la poursuite de l’euro tel qu’il est et a été conçu et mis en place depuis maintenant 20 ans. Le choix de la monnaie unique était destiné à instaurer des politiques destinées à satisfaire les marchés financiers. Elles ont eu pour résultats une faible croissance dans la zone euro depuis les années 1990, la montée du chômage et de la précarité, l’aggravation de l’emprise du capital allemand sur l’ensemble de la zone, et actuellement, une crise extrêmement aiguë des finances publiques dans la zone euro. Face à cela, une partie de la gauche socialiste propose de continuer et estime que si l’on a cette crise, c’est parce qu’on n’est pas allé assez loin dans le fédéralisme européen. C’est une fuite en avant pour mieux satisfaire les marchés financiers et qui passe par des politiques d’austérité. Première voie manifestement à rejeter. La deuxième voie, c’est celle de Jacques Nikonoff. La troisième, c’est celle du PCF, que je préconise. C’est considérer qu’il n’y a pas de formule magique pour sortir de la crise, et de la crise de l’euro en particulier. On ne peut surmonter la crise du capitalisme financiarisé dans lequel nous sommes sans lutter pour changer aussi l’Europe. La politique de l’euro cher a effectivement des aspects destructeurs sur l’industrie et l’emploi. Mais renverser cette politique exige une solidarité à l’échelle européenne face aux marchés financiers et face à l’hégémonie américaine. Ce sont les États-Unis qui ont délibérément provoqué une politique de création massive de dollars, pour faire baisser le dollar et répondre aux intérêts du capital américain. Le Japon, la Chine, les pays émergent ont réagi en refusant cette baisse du dollar : la hausse de l’euro a servi de variable d’ajustement. Pour en sortir, il faut changer l’euro et sa place dans le système monétaire international, et pour cela organiser une alliance entre l’Union européenne et les pays émergents afin d’imposer un autre système monétaire international, avec une monnaie commune mondiale qui ne soit pas au service d’une puissance dominante, comme l’est le dollar aujourd’hui. Si la solidarité entre Européens éclate au profit d’un repli sur une politique monétaire nationale, on perd un atout considérable dans cet affrontement avec l’hégémonie monétaire américaine. Il faut donc non seulement refuser l’euro tel qu’il est, mais se battre pour le changer.

JACQUES NIKONOFF. Je suis d’ accord sur le bilan mais j’en tire des conséquences différentes. Il existe des mesures connues et efficaces pour sortir de la crise. Les expliquer à la population permettra de dégager des perspectives de luttes. Pour la gauche et le PCF en particulier, il ya un problème d’articulation entre le court, le moyen et le long terme ; entre le niveau national, européen et international. Il faut mieux articuler tout cela. Agir dans un pays isolé serait-il une illusion ? Il est possible d’agir vite à l’échelle nationale, sans pour autant méconnaître le niveau européen. Il ne faut pas donner l’impression aux électeurs qu’on ne peut rien faire alors qu’ils ont voté pour nous. Ce serait alimenter le pessimisme. Il est évidemment souhaitable de parvenir à un nouveau système monétaire européen et international. Mais comment ? Il faudrait en effet mettre d’accord les 27 pays de l’UE sur une conception de gauche de la politique économique et monétaire. Ce n’est pas pour demain ! Est-il possible d’obtenir un accord politique de gauche sur les questions monétaires avec les gouvernements de droite ou sociaux-écolo-libéraux de Berlusconi, Merkel, Cameron et les faux socialistes méditerranéens ? La transformation de l’Union européenne, on peut continuer à y rêver et à lutter pour elle. Mais, encore une fois, pour changer le traité de Lisbonne, il faut l’unanimité des 27. Il ne peut pas y avoir de consensus droite-gauche au niveau européen. Cela voudrait dire qu’à l’échelle nationale on est prêts à gouverner avec la droite. Il faut articuler la perspective de transformer le traité de Lisbonne mais dans le long terme - avec des politiques unilatérales de court terme sur le plan national, comme la sortie de l’euro. La surévaluation de l’euro est structurelle, elle est inhérente à l’euro lui-même. L’euro est surévalué par construction, notamment parce qu’il a été conçu pour concurrencer le dollar comme monnaie de réserve. Et dans ce que j’entends, j’ai l’impression qu’il y aurait une sorte d’accord avec cet objectif initial. Mais moi, je ne suis pas d’accord avec cet objectif. Oui, il faut dédollariser l’économie mondiale, mais pas en concurrençant le dollar en faisant de l’euro un petit dollar Le but de l’euro était de favoriser l’attractivité des capitaux. Pour cela, la BCE a proposé des taux d’intérêt supérieurs à ceux de la zone dollar, ce qui a fait monter l’euro et a déprimé la croissance économique. D’autre part, le soubassement théorique qui a servi à la fondation de l’euro, c’est la théorie ultralibérale dite des « marchés efficients ». Pour elle, la liberté totale de circulation des capitaux devait permettre aux marchés de choisir les projets les plus rentables. On a vu le résultat ! L’euro a été le vecteur de cette stratégie. Il a été créé pour accompagner la dérégulation financière et faciliter la circulation des capitaux. La dernière raison de la surévaluation de l’euro est la politique des dirigeants allemands, qui ont besoin d’un euro fort. C’est Gerhard Schroeder qui a introduit une stratégie de confrontation, de guerre commerciale au sein même de l’Union européenne, contrairement à l’esprit supposé de la construction européenne. Il a dévalué les salaires des travailleurs allemands pour gagner en compétitivité et soutenir les exportations. Ces mêmes dirigeants ont délocalisé massivement dans les pays d’Europe centrale et orientale. D’où leur insistance pour l’élargissement de l’Union européenne. Le but était de se tailler une zone dans laquelle il y avait une main-d’œuvre qualifiée et une monnaie faible et dans laquelle il serait possible de faire produire à bas coût pour ensuite exporter dans la zone euro, à monnaie forte (43% des exportations allemandes !).

DENIS DURAND. La crise financière de 2007-2008 a révélé l’absolue nécessité de réorienter radicalement l’utilisation des moyens financiers. Mais comment y parvient-on ? En ayant d’autres objectifs que ceux de la rentabilité maximale, en privilégiant des objectifs sociaux qui peuvent se traduire par de nouveaux critères de gestion dans les entreprises et de nouveaux critères d’attribution des crédits. L’expérience historique a montré qu’il ne suffit pas d’intervenir au niveau gouvernemental. Il faut conquérir des pouvoirs à tous les niveaux. Et c’est là que l’on a une articulation. Les banques et les banques centrales ont ce pouvoir spécial, sans équivalent, de créer de la monnaie et de l’affecter aux financements des projets, des investissements qu’elles choisissent On peut s’attaquer à ce pouvoir dès le niveau local. Des milliers de PME et des entreprises plus grandes ont des projets et ne peuvent pas les réaliser parce que les banques leur refusent des crédits. On peut dans des centaines de bassins d’emploi développer des luttes avec les salariés, les élus, les habitants, avec des alliances entre différentes couches sociales, pour imposer la réalisation de ces projets qui se traduisent par le développement local, des territoires, de l’emploi, l’élévation des qualifications de la main-d’œuvre, la recherche, la protection de l’environnement. Il faut mettre en cause le comportement des banques par ces luttes. Puis, une fois que ce rapport de forces est créé, il faut le traduire dans les institutions. Par exemple, les régions peuvent décider aujourd’hui d’arrêter de distribuer des subventions aux entreprises, petites et grandes, et choisir de peser sur le comportement des banques, avec des techniques telles que la sélectivité dans l’attribution des garanties d’emprunt ou des bonifications d’emprunt. C’est ce que nous proposons avec la création de fonds régionaux pour l’emploi et la formation, qui seraient pilotés par les conseils régionaux avec la participation des syndicats, des élus locaux, et les acteurs économiques, publics et privés. Pour cela, on a besoin d’alliés dans le système bancaire : un pôle financier public avec des banques qui obéissent à d’autres critères que les banques privées. Un pôle financier public, c’est un réseau d’institutions financières qui utilisent leur pouvoir de création monétaire en fonction d’autres critères et en liaison avec les luttes des salariés. Ce pôle financier aurait pour but de peser sur le comportement de l’ensemble du système financier pour obtenir une réorientation des crédits à l’échelle nationale. Il faut créer une force composée de banques renationalisées, en liaison avec les puissantes banques mutualistes, avec la Caisse des dépôts, la Banque de France, Oseo, le Trésor public. Si on a un projet qui est soutenu au niveau local et au niveau national, on peut se tourner vers la Banque centrale européenne (BCE) pour lui dire : qu’est-ce que vous attendez pour favoriser ces projets-là et pour arrêter de refinancer les prêts que la Société générale ou Goldman Sachs font aux spéculateurs ? On construira ainsi petit à petit le rapport de forces qui fera que, dans l’ensemble de l’Europe, des majorités se constitueront dans les opinions pour exiger une modification des traités, une transformation du statut de la BCE, pour la mettre sous le contrôle des parlements nationaux, du Parlement européen, et faire en sorte qu’elle poursuive d’autres objectifs que ceux qui lui sont actuellement fixés par les traités.

JACQUES NIKONOFF. Je suis d’accord mais ce sont des vœux pieux. Car c’est incompatible avec le traité de Lisbonne et avec l’euro. Imaginons que d’autres pays ne souhaitent pas changer le statut de la BCE, ce qui est une hypothèse fondée et d’ailleurs la plus probable. Quel est le plan B ? On attend que tout le monde se mette d’accord ? Je crois que c’est la faille de la politique de la gauche de gauche. Elle n’articule pas les différents échelons et les différentes temporalités. Il est évident que les Allemands refuseront d’utiliser l’outil monétaire, parce que dans leur culture il y a un tabou. Dans ce cas-là, que fait-on ? On dit aux Français que l’on a essayé mais que les dirigeants allemands ne veulent pas ? C’est la raison pour laquelle il faut sortir de l’euro de manière unilatérale. Il n’y aura pas d’atteinte au niveau de vie des travailleurs si on prend trois mesures. Première mesure : rétablir l’échelle mobile des salaires et des prix. Deuxième mesure : faire entrer la France dans le SUCRE (Système unitaire de compensation régionale de paiement), la monnaie commune de l’Alliance bolivarienne pour les Amériques (ALBA). Il y a là une formule alternative à l’ordre néolibéral mondial très intéressante. La France pourrait diversifier ses sources d’approvisionnement, notamment en pétrole, ce qui la protégerait des conséquences de la dévaluation pour l’importation de matières premières. Et troisième mesure : mettre en œuvre de manière unilatérale la charte de La Havane de 1948. Il faut mettre un terme au libre-échange : c’est la guerre commerciale de tous contre tous, c’est la mise en concurrence des travailleurs à l’échelle planétaire. Pour mettre en place un autre système, on ne peut pas compter sur l’Organisation mondiale du commerce (OMC), qui est l’un des piliers de l’ordre néolibéral mondial, au même titre que l’OTAN, le FMI, la Banque mondiale et l’Union européenne. Il faut donc sortir de l’OMC. Un gouvernement vraiment de gauche devrait proposer à tous les autres pays des accords bilatéraux de coopération commerciale. Et construire ainsi, progressivement, à côté de l’OMC, une autre alliance avec les pays qui veulent coopérer et non pas se faire la guerre commerciale. La charte de La Havane repose sur la recherche de l’équilibre des échanges (balance des paiements). Des mesures protectionnistes n’interviendraient que pour rétablir l’équilibre. Beaucoup de pays accepteront. Il est probable que certains refuseront ces accords, les plus excédentaires comme la Chine et l’Allemagne. L’affrontement politique, idéologique et commercial semble inévitable avec ces pays, et il faudra instaurer des quotas et des droits de douane. C’est la condition pour réindustriaIiser, pour permettre de relocaliser en France, progressivement, un certain nombre d’industries : textile, ameublement, mécanique, machine-outil, chaussure...

DENIS DURAND. Je pense que c’est se tromper d’adversaire que de se placer dans la perspective d’un affrontement avec la Chine et d’autres pays émergents. Le système monétaire international et le système commercial international sont des systèmes hiérarchisés autour d’une puissance hégémonique, avec New York comme point d’impulsion majeur de l’ensemble des marchés financiers internationaux. Je ne crois pas que nos amis latino-américains attendent en priorité que la France adopte le SUCRE. Il faut coopérer avec eux, bien sûr. Et nous allier avec eux pour faire reculer la domination monétaire, commerciale, culturelle, politique, militaire des États-Unis. Ce que nous disent les Latino-Américains, c’est surtout ne faites pas éclater l’euro ! Cela nous a coûté trop cher d’être en ordre dispersé face aux États-Unis. Ne revenez pas à une situation de guerre commerciale et de guerre monétaire, avec des dévaluations compétitives. Il n’est pas utopique de dire qu’il faut développer des luttes sociales et politiques pour faire reculer le pouvoir des banques centrales et des marchés financiers. Je pense que cela ne ferait pas plaisir à ceux qui mènent ces luttes... Y compris dans le système financier lui-même. En 2003, par exemple, les salariés de la Banque de France avec les élus locaux ont mis en échec un projet de fermeture des succursales départementales. Jean-Claude Trichet, gouverneur à l’époque, a dû signer un contrat de service public avec le gouvernement. Quand la crise a frappé l’économie française, en particulier les PME, en2008-2009, on s’est rendu compte que les interventions pour éviter l’effondrement du tissu industriel dans les régions passaient par le médiateur du crédit, qui obligeait les banques à adoucir leurs critères de prêts aux PME, à travers l’intervention des succursales de la Banque de France. La crise, elle-même, a eu des effets sur la BCE. Elle a dû procéder à des achats massifs de titres de l’État grec et d’autres pays, alors qu’il y a encore 2 ou 3 ans, cela aurait semblé un sacrilège envers les traités européens.

JACQUES NIKONOFF. Je n’ai pas dit que nos amis de l’ALBA attendaient la France. C’est l’inverse ! La coopération avec l’ALBA, notamment avec le Venezuela pour le pétrole, est un moyen de diversifier les sources d’approvisionnement de la France, de manière à alimenter la dédollarisation, limiter l’augmentation des prix du pétrole, économiser des devises. Deuxièmement, il ne s’agit pas du tout d’opposer les peuples. L’UE, l’OMC, le FMI, la Banque mondiale, ce n’est pas l’union des peuples, c’est l’union des classes dirigeantes contre les peuples. Ce à quoi nous appelons, nous, au M’PEP, c’est à la solidarité des peuples contre leurs classes dirigeantes et contre l’ordre mondial néolibéral de domination et d’aliénation, incarné sur notre continent par l’Union européenne. Mais attention de ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier en matière revendicative en considérant que la seule chose possible est un changement des statuts de la BCE. Je crois qu’il faut émettre l’hypothèse que ça prendra du temps, et qu’en attendant il faut avancer. Il faut donc envisager des mesures nationales unilatérales. Sur quoi le PS a-t-il abdiqué en 1983 ? Sur la question monétaire, en refusant de sortir du Système monétaire européen, et sur le libre-échange en refusant de réfléchir à un système s’inspirant de la charte de La Havane, de coopération internationale. On en est au même point, 30 ans après. Si la gauche radicale ne bouge pas sur la question monétaire et sur la question du libre-échange, le résultat sera le même : l’échec. On l’a tous dit en 2005 : on ne peut pas mener de politique de gauche dans le cadre du traité de Lisbonne. Il faut en tirer toutes les conséquences : ça veut dire désobéir à l’Union européenne. Il faut donc sortir de l’euro et de l’Union européenne. La souveraineté sur la politique monétaire est primordiale. C’est pour cela que les classes dirigeantes ont toujours gardé la main sur cet instrument décisif. Il faut la restituer au peuple, par l’intermédiaire de ses représentants, le Parlement, et cela ne peut se faire qu’au niveau national.

DENIS DURAND. La gauche est traversée par deux courants. Une conception que je considère comme dépassée, qui consiste à faire essentiellement confiance à l’État pour déterminer les évolutions économiques et sociales. Et l’autre qui mesure à quel point il faut aller bien au-delà de l’étatisme, qui a eu ses vicissitudes au XXe siècle, pour développer une prise de pouvoir partout où se prennent des décisions importantes : dans les entreprises, dans les banques, dans les territoires. Et bien sur aux niveaux national, européen et mondial. Le pouvoir sur l’argent, sur la monnaie est effectivement déterminant pour pouvoir financer des projets et des investissements. Il faut le reconquérir. On ne le retrouvera pas avec un gouvernement européen, comme le proposent certains à gauche. Mais pas non plus en s’en tenant au niveau national. Il faut se battre dès le niveau local, régional, celui des bassins d’emploi et des entreprises, jusqu’au niveau mondial pour conquérir de nouveaux pouvoirs. Et en ayant en tête une cohérence d’objectifs sociaux, d’efficacité économique et écologique. Et je crois que c’est cette cohérence qui peut donner au Front de gauche la capacité d’être écouté par des citoyens en attente d’une alternative.

PROPOS RECUEILLIS PAR DOMINIQUE SICOT AVEC JEAN-PIERRE CHAMPlAT


LEXIQUE:

ALBA: Alliance bolivarienne pour les peuples de notre Amérique, lancée en avril 2005 par Cuba et le Venezuela pour contrer la zone de libre-échange des Amériques voulue par les États-Unis. S’y sont ensuite associés la Bolivie, le Nicaragua, la Dominique, le Honduras (sorti en 2010), Saint-Vincent-et-Les-Grenadines,Antigua-et-Barbuda et l’Équateur.

Banque centrale européenne (BCE): Créée en 1998, elle est la banque centrale de l’Union européenne. Indépendante des politiques, elle a pour principale mission de contenir l’inflation de la zone euro dans la limite de 2% par an.

Charte de La Havane: Elle prévoyait une Organisation internationale du commerce intégrée à l’Organisation des Nations unies (ONU). Signée le 24 mars 1948, elle n’a pas été ratifiée par les États-Unis. Fondée sur la coopération et non la concurrence, elle visait l’équilibre des balances de paiements entre pays, le plein-emploi et l’adoption de normes équitables.

Organisation mondiale du commerce (OMC): Née le 1 er janvier 1995, elle remplace le GATT (General Agreement on Tariffs and Trade) de 1947. Son objectif : la libéralisation du commerce mondial.

SUCRE: Abréviation de Système unitaire de compensation régionale. C’est la monnaie commune de l’ALBA adoptée en avril 2009.

Traité constitutionnel européen: Projet de constitution pour l’Europe. Il a été adopté le 19 juin 2004 par les chefs d’État et de gouvernement des 25 pays alors membres de l’Union européenne, mais il n’a pas été ratifié. En France, il a été rejeté par référendum le 29 mai 2005 (54,68 de « non »).

Traité de Lisbonne: Signé le 13 décembre 2007 par les 27 chefs d’État et de gouvernement de l’Union européenne. Il modifie les traités de Rome (1957) et de Maastricht (1992) et entérine l’essentiel des dispositions du projet de traité constitutionnel qui avait été rejeté par référendum en France et aux Pays-Bas.

Traité de Maastricht: Signé en 1992, il lançait notamment l’Union économique et monétaire qui devait aboutir à la création de la monnaie unique, l’euro. En France, la ratification a été autorisée après un référendum (51,04 de « oui »).


Le commentaire de JEAN-PAUL CRUSE:

Une urne n'interprète pas un vote. Il y a eu un OUI au traité de Maastricht, porté par les électeurs de droite de Jacques Chirac, Valéry Giscard d'Estaing, François Bayrou, ou ceux de gauche influencés par François Mitterrand, Jean-Luc Mélenchon, les syndicats CFDT, FO etc., et un NON à ce traité, qui a été avant tout le NON des électorats communiste et gaulliste (Pasqua-Séguin), avec l'appoint de voix ultra-nationalistes. En 2005, la victoire du NON n'a pas été non plus une victoire du seul "NON de gauche", mais a été portée dans les urnes par tous ceux qui préfèrent l'indépendance nationale à l'intégration européenne: une nette majorité de gens qui pensent que c'est la condition du maintien des acquis sociaux et/ou de la poursuite du progrès social, plus une fraction d'électorat nationaliste, elle-même divisée en deux: gaullistes et antigaullistes racistes et ultranationalistes. Les faits sont là. Sur ce terrain au moins, le clivage droite gauche a volé en éclats; il existe toujours à l'état résiduel mais tend à s'effacer au fil du temps, tandis que s'y substitue peu à peu un clivage entre partisans du progrès par le développement de la société française, en coopération avec les autres nations indépendantes et les autres peuples (à commencer par les "émergents"), et mondialistes, euromondialistes ou euro-intégristes résignés à l'idée que la souveraineté des peuples n'est plus possible, qu'il faut donc s'incliner devant le pouvoir des "marchés".. Qu'il s'exprime par souci tactique, légitime, ou par conviction, Nikonoff, qui a raison sur l'essentiel, à tort sur ce point là. Il dit vrai en revanche quand il constate que la sortie de l'euro et de l'Union Européenne, toutes deux mises à l'ordre du jour dans le "mouvement réel qui abolit l'état actuel", ne pourra se faire ni à 27, ni même, contrairement à ce que feint de croire Le Pen, à 5, 8, ou 12... Comme le reconnaît l'expert du PCF, la zone euro est aujourd'hui la zone de stagnation économique de la planète:il n'y a pas de hasard à cela, seul en profite un peu, à l'intérieur de cette zone, l'Allemagne... Hostiles, à ce jour toujours, du moins, au fédéralisme européen, à l'intégration européenne, les communistes français, porteurs, depuis Thorez et surtout la Résistance, de valeurs nationales historiques, patriotiques, porteurs du drapeau de Valmy et de 1793, ont du mal à intégrer l'idée que leurs principaux alliés sur la scène de la politique parlementaire, sur la scène électorale française (dont ils font, à tort, le centre de gravité de l'action politique...) sont, eux, des partisans résolus (quoique souvent hypocrites) de la dissolution de la nation française dans un magma cosmopolite euro-mondialiste, des euro maniaques, des eurolâtres. Sur ce point, Nikonoff et le petit M'PEP, le mouvement qu'il a créé après au moment de son départ de la direction du mouvement "alter-mondialiste", donc mondialiste ATTAC, constituent un vrai problème pour le PCF et le Front de Gauche. Denis Durand tente d'esquiver le débat en ranimant une possible controverse entre gauche étatique et gauche mouvementiste, il n'y parvient pas vraiment. Ce qu'il dit sur l'importance des luttes diverses, à la base, y compris à l'intérieur des institutions régionales, bancaires, européennes, est loin d'être faux. Mais ces luttes, insuffisemment mûres, insuffisamment puissantes, ne permettent pas de rendre crédible une quelconque alternative européenne, "une autre Europe" , "une autre monnaie commune", sinon "un autre euro". La crise n'attend pas, et dans la crise, (là, Durand a raison et Nikonoff tort!) les ennemis stratégiques d'un pays comme la France ne sont nullement la Chine et le front large des pays émergents qu'elle a constitué autour d'elle (bien au-delà, là aussi, de tout clivage droite-gauche), mais le système oligarchique euro-atlantiste corrompu dominant les institutions internationales du système capitaliste mondialisé, y compris en Europe.


Posté par Alaindependant à 20:57 - France - Commentaires [0] - Rétroliens [0] - Permalien [#]
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