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17 juin 2011 5 17 /06 /juin /2011 05:39
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La justice autrichienne l’affirme: Les vaccinations en milieu scolaire ne sont PAS obligatoires et l’absence de consentement éclairé constitue une faute professionnelle

 

10.06.2011

 

Beaucoup de vaccins sont parfois dits “obligatoires” alors qu’en fait, il n’existe pas de loi obligeant les enfants à recevoir les injections. Les tribunaux peuvent clarifier cela et parfois ils le font en des termes très explicites, comme c’est arrivé l’année dernière, en Autriche.

 

Une décision de justice intéressante à Graz, en Autriche : les vaccinations scolaires appartiennent-elles au passé ?

 

Par le Dr. Johann Loibner – 28 octobre 2010

 

La décision de justice la plus récente pourrait signifier la fin des vaccinations scolaires. Avec le verdict de la Haute Cour régionale de Graz (6 5/10t R) du 19 mai 2010, c’est une procédure qui s’est terminée et il pourrait en être de même pour les vaccinations scolaires, du moins dans leur forme actuelle.

 

Que s’était-il passé ?

 

Un élève de deuxième année de l’école principale de Kühnsdorf avait été vacciné contre l’hépatite B par un médecin hygiéniste du district de Völkermarkt, dans le cadre d’un programme de vaccination scolaire, le 11/10/2004.

 

Pour mettre en œuvre les recommandations vaccinales du Conseil Supérieur de la Santé, il avait été demandé aux médecins dont cette doctoresse d’offrir de vacciner contre l’hépatite B. Cette vaccination était alors supposée être réalisée spécifiquement chez les enfants antérieurement non vaccinés, au cours de leur douzième année. En conséquence de cette vaccination, un élève a développé une inflammation du nerf optique (= névrite optique). Le résultat en fut une sévère dégradation des capacités visuelles causant une cécité quasi complète, avec une incapacité de travail potentielle de 90%. Le bureau du service fédéral de Bien Etre Social a reconnu que l’atrophie optique bilatérale (destruction du nerf optique) était imputable à la vaccination anti-hépatite B comme étant donc un dommage de celle-ci. Les parents ont alors saisi la Cour Régionale de Klagenfurt afin d’obtenir compensation du préjudice vaccinal subi par leur fils.

 

La doctoresse du service de santé (qui a pratiqué la vaccination) a été condamnée à payer les dommages entraînés par cette vaccination. La Cour a basé sa décision sur la faute professionnelle commise par cette praticienne, celle-ci n’ayant pas rempli son devoir d’information des élèves sur les risques que la vaccination pouvait entraîner. Cette manière de procéder à la vaccination en milieu scolaire est virtuellement la même dans toutes les écoles autrichiennes. Cette récente décision de justice implique que les vaccinations en milieu scolaire ne sont désormais plus permises dans leur forme actuelle.

 

Les vaccinations en milieu scolaire sont-elles légalement exigibles ?

 

Au cours de cette procédure, il est apparu évident qu’il y avait une ignorance incroyable au sujet de la situation légale en matière de vaccinations en milieu scolaire. Les médecins, les parents, autant que les autorités sont mal, voire pas du tout informés des bases légales de la vaccination réalisée en milieu scolaire.

 

Par exemple, l’opinion généralement admise était que « la vaccination en milieu scolaire est une procédure normale durant l’année scolaire » ou que « la vaccination contre l’hépatite B est une de ces vaccinations normales en milieu scolaire ». De telles affirmations donnent l’impression que les vaccinations réalisées en milieu scolaire sont de simples évènements/actes scolaires, en faisant ainsi oublier que les vaccinations constituent un acte médical à part entière qui a des conséquences sur la santé de ceux qui les reçoivent. Le personnel enseignant, les médecins et même une large proportion des avocats ne sont pas conscients du fait qu’il n’existe pas d’obligation vaccinale en Autriche, et qu’il n’y a dès lors aucune obligation vaccinale en milieu scolaire.

 

Ce fait a été connu, uniquement après un autre cas en justice, dans un contexte similaire. La Cour Suprême (10b271/06v) a précisé dans sa décision du 27 mars 2007, que les vaccinations réalisées en milieu scolaire ne sont pas un acte d’autorité publique. Ceci signifie qu’il n’y a pas d’obligation vaccinale en milieu scolaire. Depuis l’époque des vaccinations obligatoires contre la variole ou la tuberculose, beaucoup d’autorités ont ainsi toujours l’impression que les vaccinations tombent sous le coup de l’autorité gouvernementale et sont, par conséquents, obligatoires.

 

Ignorant la situation actuelle, l’argument qui était présenté était que “Cette vaccination est une vaccination officielle réalisée en milieu scolaire, qui est réalisée par un médecin (d’état) et notifiée dans le carnet de vaccination” et cela indique clairement que cette vaccination était assimilée à un acte d’autorité, à partir du moment ou « l’état » avait étendu les campagnes de vaccination habituelles, en milieu scolaire.

 

La Cour Suprême n’était pas d’accord avec cette vision. La vaccination en milieu scolaire est une affaire relevant de la sphère purement privée. Le fait qu’il s’agisse d’une vaccination en milieu scolaire n’est pas synonyme d’un acte d’autorité. Il n’existe aucune base légale pour exiger une vaccination et dès lors, il n’y a pas d’obligation vaccinale en milieu scolaire.

 

Exigence d’un consentement éclairé

 

Il a été établi que le consentement éclairé consistait, tout au plus, à faire remplir aux parents un questionnaire, quatre semaines avant la date de la vaccination. On demandait aux parents si leur enfant avait été en bonne santé endéans les quatre semaines précédentes, s’ils avaient connaissance d’éventuelles allergies ou déficiences immunitaires. Juste avant la vaccination, le médecin demandait donc à l’élève s’il se sentait bien et s’il était en bonne santé. Une telle conversation, même si elle est amicale, n’a cependant rien à voir avec un consentement éclairé, même si l’élève répondait aux questions par un OUI.

 

Qu’est-ce que le consentement éclairé au juste?

 

Le consentement éclairé couvre différents aspects en matière de vaccination.

Il est particulièrement inapproprié de parler uniquement des risques de la maladie.

L’information fournie doit aussi inclure une explication détaillée des dangers et des risques de la vaccination. Une telle information comprend différents points :

 

-         La vaccination à réaliser constitue-t-elle une intervention urgente?

-         Y a- t- il un danger réel et immédiat d’attraper la maladie en question ?

-         Cette vaccination est-elle une mesure d’urgence ?

-         L’élève est-il dans un groupe à risque?

-         Quelles sont la fréquence et la gravité de la maladie ? L’infection à prévenir peut-elle entraîner de graves dommages ?

-         Les risques et les dangers (effets secondaires) de la vaccination

-         Quels sont les risques de la vaccination ?

-         Existe-t-il des effets secondaires graves, même si ceux-ci sont rares?

 

Comment l’information doit-elle être fournie?

 

L’information donnée en vue d’assurer un consentement éclairé doit être fournie de façon personnifiée. Quand il s’agit de remplir des cases de formulaires avec juste OUI et NON, il n’y a pas d’explication.

 

La vaccination n’est pas un traitement médical mais une prophylaxie médicale. Ce n’est donc pas une mesure sanitaire urgente nécessitant une action immédiate. Particulièrement dans le cas de mesures médicales non urgentes, les droits du patient à l’autodétermination doivent être respectés. La personne à vacciner ou ses représentants légaux doivent d’abord être mis en capacité de jauger personnellement les risques de la maladie et ceux de la vaccination. Le but de l’information est de permettre au patient de mesurer le risque. On doit s’assurer que la personne à informer ou ses représentants légaux, sont capables de décider librement s’ils veulent la vaccination ou non. Cette décision de justice a considéré le droit des gens à l’autodétermination (libre arbitre) avec le respect qu’il mérite et doit être accueillie avec enthousiasme.

 

Résumé

 

Cette décision est lourde de conséquences

 

Il doit être clair aux yeux de toutes les autorités scolaires, les médecins scolaires et les professionnels médicaux qu’il n’y aucune vaccination légalement exigible dans les écoles. Le terme « vaccinations scolaires » est trompeur. Une vaccination réalisée sans consentement parental peut même aller jusqu’à des poursuites correctionnelles.

 

Les parents d’enfants scolarisés doivent être personnellement informés. L’information qu’ils reçoivent doit être compréhensible. L’information donnée doit permettre aux parents de comprendre les risques de la maladie, de même que les risques de la vaccination. C’est uniquement de cette façon, qu’ils peuvent choisir librement de faire vacciner leur enfant ou non.

A ce jour, toutes les informations, questionnaires, courtes questions posées à l’enfant, etc ont été inadéquats. Vacciner sans information préalable constitue une faute médicale professionnelle. Les médecins peuvent donc être poursuivis, avec succès, pour compensation des dommages subis par l’enfant  suite à une vaccination.

 

Aucune pression ne doit être faite par l’école sur les parents en matière de vaccination.

 

Dr. Johann Loibner

 

25 Octobre 2010

 

Traduit de l’allemand original par Erwin Alber alberfj@yahoo.com

 

http://www.laleva.org/eng/2011/06/austrian_court_affirms_school_vaccinations_not_obligatory_lack_of_informed_consent_is_malpractice.html

 

L’article original en allemand peut être trouvé ici:

 

Kommentare zu "Interessantes Gerichtsurteil aus Graz: Schulimpfungen passé?"

http://www.mysnip.de/forum-archiv/thema/26542/170234/Interessantes+Gerichtsurteil+aus+Graz_+Schulimpfungen+pass_.html

 

 

La justice autrichienne l’affirme: Les vaccinations en milieu scolaire ne sont PAS obligatoires

 

 

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17 juin 2011 5 17 /06 /juin /2011 05:16

G. Pompidou / La France appartient aux banques!

Endettement

 

 

 

 

Certains peuvent se demander pourquoi la France est aussi endettée, il faut dire merci à Pompidou! Aucun rapport avec Marilyn Monroe (Pompompidou…Piouuuu!), il s’agit d’un ancien président qui officieusement a trahi la France en la vendant aux banquiers! C’est en mettant en place la loi dite Pompidou-Rothschild en 1973 que bien sur aucun politicien censé n’a jugé bon de remettre en cause… Quelques vidéos à la clef pour tout comprendre donc sur le sujet.

  

 

 

 

G. Pompidou / La France appartient aux banques.

 

Georges Pompidou alors 1er ministre de De Gaulle prône l’ultra libéralisme à l’américaine dès 1967. On ne s’étonnera donc pas qu’en 1973, alors Président de la République il instaure la privatisation financière de l’État Français qui a conduit jusqu’à aujourd’hui notre pays à la ruine et à sa soumission à la politique dévastatrice américaine. (Bonzou)

Pompidou / 1953 : Entre à la banque Rothschild / 1954-1962 : Administrateur de nombreuses sociétés du groupe Rothschild (sauf interruption du 1er juin 1958 au 7 janvier 1959) notamment : Société anonyme de gérance et d’armement (54-62) / Compagnie du chemin de fer du Nord (55-62) / Société Rateau (57-62) / Compagnie Franco-Africaine de recherches pétrolières françaises. Source Jovanovic.

 

 

 

 

 

La dette publique de la France / Loi Pompidou 1973 / 1&2

 

 

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http://realinfos.wordpress.com/2011/06/10/g-pompidou-la-france-appartient-aux-banques/

 

 

Sur ce site,

 

Vidéo – Espagne : Menacés de licenciement ils enlèvent le bas… et se filment

A poil pour défendre leur entreprise ! Original !

 

La famine n’est pas la conséquence d’un manque de nourriture c’est en fait tout le contraire : les surplus alimentaires mondiaux sont utilisés pour déstabiliser la production agricole dans les pays en développement.

 

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17 juin 2011 5 17 /06 /juin /2011 05:11


Avenir Solidaire
14 juin 2011

Gérard PRIVAT candidat pour la Présidentielle de 2012

14 juin 2011

 


Publié le 14 juin 2011.

Image de prévisualisation YouTube

Gérard PRIVAT est désormais le candidat d’Avenir Solidaire pour l’élection présidentielle de 2012.
Tel est le choix du mouvement citoyen Avenir Solidaire.

(Voir les vidéos sur notre page spéciale « Présidentielle 2012″.)

Gérard PRIVAT présentera le programme d’Avenir Solidaire fondé sur une nouvelle conception de la politique, de la richesse et de l’économie pour construire une société plus humaine.

 

 

Il proposera des moyens simples, et la façon de les organiser facilement et de manière cohérente pour organiser une réelle démocratie citoyenne, particulièrement :


- Instaurer les conditions d’une paix sociale durable grâce à l’économie de justice sociale.

- Favoriser « l’harmonie sociale et l’épanouissement humain tout en préservant l’environnement ».

- Redonner un sens à la devise de la France : Liberté, Égalité, Fraternité.

- Montrer des perspectives humaines enthousiasmantes.

- Inviter les nombreuses personnes qui s’abstiennent lors des élections ou qui se détournent de la vie politique, à se ressaisir et, pourquoi pas, à s’impliquer pour mettre en œuvre le programme d’Avenir Solidaire.


Tous les membres d’Avenir Solidaire et, aussi, toutes les personnes qui veulent agir pour le changement voulu par Avenir Solidaire, sont invités à soutenir la campagne de Gérard Privat.

Vous pouvez nous aider pour organiser la campagne sur le terrain.

Toute aide financière sera également la bienvenue.


Pour l’équipe de campagne.

Patrice VINOUZE


Pour lire les textes fondamentaux, visitez le site d’Avenir Solidaire.
Pour partagez et échanger, visitez le blog « L’Esprit Citoyen ».
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17 juin 2011 5 17 /06 /juin /2011 05:02
Presse classique, sites Internet : qui propage les rumeurs ?
Sur un éditorial du Canard enchaîné.
Le Grand Soir

Sous le titre « Un pavé dans la vase », le Canard enchaîné du 8 juin 2011 épingle, dans un éditorial de première page, le traitement de la « rumeur de Marrakech » par les médias.

Les lecteurs du GS ne pourront que souscrire à cet article du Canard, d’autant plus que le genre de notre maison n’est pas de rechercher le buzz par la propagation de ragots, pas plus d’ailleurs que par toute autre méthode de racolage.



Il nous arrive de « retenir », en attente de publication, des propositions d’articles contenant des révélations politiques qu’il n’est pas possible de croiser avec plusieurs sources. Quand nos travaux de vérification sont vains, l’article est poubellisé. Donc, pas de recours au conditionnel, au « de source bien informée », de « paraît-il, semble-t-il, etc. ».

En cela, nous essayons d’avoir un fonctionnement analogue à celui du Canard et notre crédibilité est assise sur notre capacité à « sortir » des informations inédites mais vraies. La comparaison s’arrête là puisque LGS est un journal gratuit, qui fait (mollement) appel aux dons des lecteurs pour financer l’indispensable (l’hébergement sur la Toile). L’absence de trésorerie est notre talon d’Achille et notre force à la fois en cela qu’elle nous oblige à une extrême vigilance pour éviter les prétoires. Nous savons comment LGS, dont l’audience est croissante, peut d’un seul coup périr en une seule frappe chirurgicale. Notre manque d’infaillibilité nous a conduit à publier en 2008 un article paru dans un journal argentin, traduit par un ami, un journaliste français résident au Venezuela, circulant dans d’autres médias français (presse écrite hebdomadaire, radio nationale) et comportant deux mots qui servent de prétexte à un fâcheux, proche de Nicolas Sarkozy, pour nous traduire aujourd’hui en Justice (avec quelques autres) sans même demander un droit de réponse et sans nous laisser la possibilité d’un éventuel erratum.

Dans l’affaire des propos de Luc Ferry, relatifs à un « ministre français arrêté à Marrakech pour pédophilie, puis relâché », LGS n’a rien écrit. Sur Luc Ferry, le ministre de l’éducation nationale et vedette médiatique, sur son action politique, nous avons été plus diserts.

Marrakech, donc. La bombe accusatrice a été lancée sur le plateau du Grand Journal de canal +, le 30 mai 2011 où Luc Ferry a affirmé connaître l’identité d’un "ancien ministre qui s’était fait poisser à Marrakech dans une partouze avec des petits garçons ".

La presse (pas le Canard enchaîné, c’est entendu) a amplifié la nouvelle, la classe politique y est allée de ses déclarations et, par ces moyens-là, toute la population fut informée du scandale présumé et de celui (réel) de l’accusation lancée devant des millions de téléspectateurs.

Que l’information soit reprise, ENSUITE, par une partie d’Internet sur des blogs, quoi de moins surprenant ?

Mais la vérité objective toute nue est la suivante : ce sont les médias classiques, installés, ceux qui proclament sans cesse leur professionnalisme, qui ont émis et formidablement propagé la rumeur, comme ils avaient vu un charnier à Timisoara, comme ils ont compté 6000 morts en Lybie aux premiers jours de l’insurrection, comme ils ont su faire monter notre indignation pendant des mois contre « les pédophiles d’Outreau », comme ils nous ont montré les images satellite des usines de fabrication d’armes de destruction massive en Irak. A l’inverse, ils peuvent devenir timides jusqu’à gommer sur les photos les bourrelets de Nicolas Sarkozy et la bague de Rachida Dati, etc. A ces petits jeux, les médias traditionnels ont suscité la naissance de concurrents "alternatifs". Ils n’ont plus le monopole de l’information et c’est irréversible. Ils ont largement perdu aussi leur crédibilité.

Dans ces conditions, l’article du Canard enchaîné est entaché d’une faiblesse née de l’opposition dichotomique qu’il fait entre les médias classiques (les professionnels) et Internet (les affabulateurs en culotte courte). Comme si la nature du support importait plus que le contenu de l’information. Comme si les informations étaient a priori vraies quand elles sont vendues en kiosque ou affichées sur un écran de télévision, tandis que celles qui transitent par un écran d’ordinateur devaient d’emblée être suspectes, en tout cas à vérifier car diffusées par des rigolos, des amateurs, des bricoleurs du dimanche, tordus par un parti pris qui épargne la « grande presse ».

Certes, on trouve de tout sur Internet. Mais en kiosque aussi. Le Canard enchaîné ne cesse d’ailleurs de ricaner sur ses confrères dont il soupçonne le manque d’objectivité, parfois les accointances avec le Pouvoir et souvent même l’incompétence. Sa rubrique « A travers la presse déchaînée » nous offre chaque semaine un ramassis de perles d’où il ressort qu’il est possible d’écrire dans la presse classique en ayant une connaissance des choses du monde, de la grammaire et de l’orthographe sensiblement égale à celle d’un écolier du primaire.

Or, quels que soit leurs défauts et parfois leur subjectivité affichée, on peut déceler AUSSI sur nombre de sites Internet des informations fiables et souvent délaissées par les autres médias. Il suffit de se donner la peine d’y opérer un choix, comme on le fait ailleurs en ne confondant pas Gala et le Monde Diplomatique, France Culture et Rires et Chansons (radio assez faiblarde dans ses analyses de la pensée de Sartre et de ses rapports avec Raymond Aron). Faute de quoi, à tout mettre dans le même sac, on tombe dans un manichéisme semblable à celui qui résume la classe politique dans un radical et paresseux : "Tous pourris !"

Fiables ! Il y a belle lurette que les lecteurs assidus du GS ne vont plus vérifier si ce qu’ils lisent ici est vrai. Ils savent que ça l’est. Et ils savent aussi que si nous avons pêché par une erreur, une imprécision, une omission tendancieuse, ils peuvent nous le faire publiquement remarquer, en contributeurs du site.

Il existe sur la Toile des sites qui ont acquis leurs lettres de noblesse. LGS ? Oui et d’autres. Mais, bon, si nous parlons du GS, voyez combien d’auteurs nous avons donné à lire (plus de 900). Voyez qui ils sont. Voyez ce qu’ils écrivent et les débats qui peuvent s’ensuivre avec les lecteurs. Amateurisme ? Où ça ? Rumeurs et mensonges ? Qu’on trouve un exemple.

Par conséquent, la fable (défensive) distillée par les vieux médias sur la vérité et le professionnalisme d’un côté, le bobard et l’amateurisme de l’autre ne tient pas et le Canard est mal inspiré de la reprendre. En vérité, on peut trouver des deux de chaque côté.

C’est pourquoi l’éditorial du Canard enchaîné, pertinent pour l’essentiel en cela qu’il expose une éthique, est injuste dans son amalgame qui s’inscrit dans les combats d’arrière-garde de ses confrères piteux et dépassés par une autre forme de journalisme où la loi de l’argent ne s’applique pas et où la soif des honneurs fait sourire.

Lisons donc des extraits de l’éditorial du Canard (sur l’affaire de Fillon en Ferrari) : « Le phénomène s’est amplifié jusqu’à l’explosion avec la toute puissance du Net et de ses millions [sic] de blogs qui se répondent, se nourrissent les uns des autres, parfois dans un emballement affolant […] … la rumeur a été mise à égalité avec l’information. Les fadaises du Net avec les enquêtes des journalistes. Les blogs délirants avec les journaux sérieux. »

Ah, combien de « pans sur le bec » mérités pour ce « Les fadaises du Net » opposées aux « enquêtes des journalistes » et ce « Les blogs délirants » opposés aux « journaux sérieux. » !

Sur l’affaire Luc Ferry et sur les journaux qui ne diffusent pas les rumeurs : « Ou ils savaient et les voilà membres de cette confraternité des puissants qui se protègent les uns les autres. Ou ils ne savaient pas, et ils ne sont pas complices, mais tout simplement nuls, mauvais incompétents. Puisqu’il suffit d’aller sur le Net... »

Pour finir, le Canard concède : « Quelques journaux –et de rares sites Internet d’information- continuent de penser que publier une information sans enquête, sans preuve, sans recherche contradictoire n’est pas un scoop mais une faute, parfois même un délit. »

C’est exactement ce que pense LGS, en revendiquant à la fois son professionnalisme et son droit à l’erreur, lequel est assorti du devoir de la reconnaître et de la corriger.

Il insupporterait au Canard enchaîné qu’on le glisse subrepticement dans un tas des revues écornées, périmées et glacées étiquetées "Pour salles d’attente" où il prendrait rang avec Voici. Nous sommes pareillement chagrinés d’être domiciliés par le palmipède satirique dans une grande benne baptisée Net (et le tri sélectif, alors ?). Nous souhaitons longue vie à tous ces organes-là, ceux des salles d’attente et leurs pareils du Net, mais nous n’en voulons pas pour colocataires. Nous campons à part, à mitonner un journal où "Les faits sont sacrés et les commentaires libres", comme le clament insolemment ceux qui s’assoient en vérité sur cette devise de Beaumarchais, sans savoir que le lecteur confond de moins en moins les diseux et les faiseux.

 

Le Grand Soir.

Sur le sujet, voir aussi :

http://www.legrandsoir.info/Les-med...

http://www.legrandsoir.info/Les-med...

URL de cet article 13954
http://www.legrandsoir.info/sur-un-editorial-du-canard-enchaine.html
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17 juin 2011 5 17 /06 /juin /2011 04:54

Marinaleda, une utopie vers la paix
Le mardi 7 juin 2011


Pas de chômeurs, pas de promoteurs. Collectivisation des terres et des moyens de production. Et la démocratie, la vraie, la directe ! C’est tout ce dont nous parlons depuis fort longtemps. C’est ce dont parlent également les Indignés espagnols. Il y a un endroit où cela fonctionne depuis 1978. C’est le village de Marinaleda (Andalousie).
Un reportage avec Antoine Chao



Le site de Marinaleda. (En espagnol)
Et la chaine youtube de Marinaleda.

 

 

Voir aussi :

 

 

2009, sur sos-crise

2010, sur sos-crise, par eva R-sistons

 








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17 juin 2011 5 17 /06 /juin /2011 04:49

http://www.saint-vincent-baises.com/photos/paques_09_2.jpg

http://www.saint-vincent-baises.com/photos/paques_09_2.jpg

 

C'est un curé  qui monte en chaire un dimanche matin et dit à ses fidèles :  

 

- Mes chers paroissiens, le titre du sermon du dimanche prochain sera :  "FOURRER, PÉNÉTRER, DÉCHARGER et JOUIR".  - À dimanche prochain... '  

 

Le message s'est transmis durant la semaine, de bouche à oreille dans le village.  

 

Le dimanche suivant, l'église était bondée, il y avait jusqu'à 3 rangées debout en arrière.  

 

Arrive le sermon, M. le curé monte en chaire et dit :  - Mes très chers paroissiens, je vous remercie d'être venu en si grand nombre ce matin et, tel que promis la semaine dernière, le sujet spécial de ce matin est :  «  FOURREZ-VOUS bien dans la tête que pour PÉNÉTRER dans le royaume des cieux, il faut vous DÉCHARGER de vos péchés afin de JOUIR du paradis éternel. » « AMEN.»

 

Voilà un curé qui jouit du sens de l'humour ! (eva)

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17 juin 2011 5 17 /06 /juin /2011 03:58

Centrale nucléaire israélienne de Dimona, jamais inspectée (Israël refuse de signer le Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires).Centrale nucléaire israélienne de Dimona, jamais inspectée (Israël refuse de signer le Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires).

Israël, qui refuse toute inspection de son arsenal nucléaire, exige des inspections en Syrie !

http://www.partiantisioniste.com/communications/israel-qui-refuse-toute-inspection-de-son-arsenal-nucleaire-exige-des-inspections-en-syrie-0632.html

 

 

 

 

MOSCOU, 16 juin - RIA Novosti

Les pays arabes demanderont à l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) d'établir un contrôle sur les sites nucléaire israéliens, a annoncé le quotidien  électronique Elaf, se référant à une source diplomatique arabe à Vienne.


Les Etats arabes envisagent d'évoquer la question des sites israéliens lors de la conférence internationale de l'AIEA sur la sûreté nucléaire, qui s'ouvrira la semaine prochaine dans la capitale autrichienne. A l'heure actuelle, ces sites ne sont pas contrôlés par l'Agence, et leur état technique est inconnu. (..)

Le physicien israélien Mordechai Vanunu a passé 18 ans en prison pour avoir supposé dans la presse britannique que le réacteur de Dimona pouvait servir à la production d'armes nucléaires.

Les photos qu'il a publiées il y a 20 ans en Occident permettent d'affirmer que l'Etat hébreu arrive en sixième position au monde pour l'importance de ses stocks d'armes nucléaires. Israël, quant à lui, ne reconnaît ni ne nie l'existence de cet arsenal.

 

extraits de :


http://www.juif.org/go-news-153782.php

 

 

Sur le site juif.org,

 

Tsipi Livni s'en prend violemment à la politique du Premier ministre

16 Juin 2011 - Guysen - Politique
La chef de l'opposition, Tsipi Livni, a invectivé mercredi 15 juin le Premier ministre israélien pour sa "mauvaise gestion" des négociations avec les Palestiniens. Elle a notamment accusé Benyamin Netanyahou d'enterrer tout espoir de paix et de vie normale.

« Les médias israéliens ont failli »

16 Juin 2011 - Israel 7
Le Juge Tirkel qui a dirigé la Commission d'enquête sur les évènements de la Flotille pour Gaza de l'année 2010 : « les médias israéliens n'ont pas agi pour le bien d'Isral pour ce qui touche à la Flottille »

 

 

  Voir aussi : 

http://www.juif.org/go-news-153782.php
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17 juin 2011 5 17 /06 /juin /2011 03:50

 

 

http://www.premier.lic-lons.fr/images/abeille.gif

http://www.premier.lic-lons.fr/images/abeille.gif 

 

 

PARIS – L’Union nationale de l’Apiculture française (Unaf) a fait état jeudi de son dégoût après la décision du ministère de l’Agriculture d’étendre l’autorisation du pesticide Cruiser au colza, affirmant qu’il s’agit d’un nouveau coup porté à nos abeilles.


Le ministère de l’Agriculture a délivré mi-mai une nouvelle autorisation de mise sur le marché à Syngenta pour un nouveau Cruiser pour le traitement des semences de colza, écrit l’Unaf dans un communiqué de presse.


C’est un de nos apiculteurs qui nous a rapporté cette information qu’on a mis du temps à confirmer, parce qu’aucune information officielle n’avait filtré, a assuré à l’AFP le président de l’Unaf, Olivier Belval.


Interrogé par l’AFP, le ministère de l’Agriculture n’était pas en mesure de réagir immédiatement.

C’est un nouveau coup porté à nos abeilles. Nous constatons avec dégoût le désintérêt du ministère pour notre cause et nous redoutons un printemps silencieux dans les plaines du colza, a déclaré M. Belval, dans le communiqué.


Le colza restait une des rares cultures non traitées d’un attrait majeur pour nos colonies d’abeilles, écrit l’Unaf.

 

Le pesticide incriminé est le Cruiser OSR (..)

 

suite ici :

 

Dégoût des apiculteurs après autorisation du Cruiser sur le colza

Par ailleurs,

 

Jusqu’où les organisations environnementales sont-elles prêtes à se compromettre pour conclure des partenariats avec des grandes entreprises ?

Basta! a recueilli le témoignage accablant d’une ancienne salariée de la puissante ONG états-unienne Conservation International, Christine MacDonald, journaliste et auteur du livre Green. Inc. En échange de généreuses donations, cette organisation aide des multinationales comme Monsanto, BP, Total ou Walmart à « verdir » leur image. Ou conseille le vendeur d’armes Lockheed Martin pour recycler les éclats d’obus ramassés sur les champs de bataille.

 

 

 [Article complet : bastamag.net]

(Article référencé sur le site "Les mots ont un sens")

 

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17 juin 2011 5 17 /06 /juin /2011 03:43

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La fable du coup, du culot et de la mayonnaise

 

Revoilà fleurir depuis quelques jours les mêmes mots à propos de l’action de Ségolène Royal pour dénigrer et disqualifier.

Défendre des causes et faire des propositions ce n’est pas faire des « coups  ».

Avoir du courage, ça se réduit au « culot » et son action politique serait une « mayonnaise ».

Ainsi donc, « Ségolène Royal ferait  des coups ». Ségolène Royal aurait  du « culot ». Sans vouloir faire offense à certaines plumes, parfois éminentes,  il faut singulièrement manquer de vocabulaire ou d’objectivité pour s’en tenir à ces sempiternels clichés.


- Pourquoi parler de « coup », lorsque Ségolène Royal, Présidente de la Région Poitou-Charentes, participe à une table ronde en présence du Chef de l’Etat pour défendre les agriculteurs de sa région  et proposer des mesures concrètes comme le blocage du prix du fourrage, et la réquisition de l’exportation des céréales.


- Est-ce un coup que de vouloir dialoguer de façon républicaine avec le Président de la République, dans sa propre région ?


- Est-ce un coup d’avoir anticipé et débloqué une prime d’urgence de 1000 euros pour aider les agriculteurs à faire face à la sècheresse ?


- Est-ce un coup de faire face à ses responsabilités, de tenir sa place ? Pourquoi parler de « culot » alors qu’il fallait du courage , de la ténacité, de la persévérance  pour participer à un événement qui tenait plus d’un meeting de l’UMP que d’une table ronde ?

- Et que n’aurait-on dit si Ségolène Royal ne s’était pas déplacée ? Les mêmes se seraient faussement étonnés : « mais où est donc passée Ségolène Royal ? »  

- Pourquoi parler de « coup » pour qualifier  la rencontre avec José Bové, le 14 Juin à Poitiers alors que c’est la défense des faucheurs d’OGM, il y a plusieurs mois,  qui a sollicité le témoignage de Ségolène Royal. Pour quelles raisons? Parce ce que la région Poitou Charente a été dès 2004 la première région sans OGM à s’engager dans l’agriculture durable.

- Pourquoi parler de « coup » pour la venue de Jean-Pierre Chevènement à une Université Populaire? Jean-Pierre Chevènement a été l’un des plus fidèles alliés de Ségolène Royal en 2007. Ils partagent tous les deux des valeurs fortes : la République, l’idée de Nation , la volonté de transformer la mondialisation et non pas de se contenter de l’accompagner. Dix-huit Universités populaires ont eu lieu, ce ne sont pas des « coups » mais un travail considérable de Ségolène Royal.

- Est ce un « coup » ou bien la rencontre publique de deux personnalités politiques qui ont des idées à faire partager aux citoyens ?  

- Qu’est-ce que c’est qu’une candidate « jusqu’au-boutiste » ?  Une candidate, par définition dépose une candidature. Point.

- La « mayonnaise » qui prend ou pas ? Mais de quoi parle-t-on ? Cuisine ( la place des femmes) ou d’une élection présidentielle ( le temps des femmes).

- Pourquoi ces clichés ,  ce mépris , cette condescendance,  comme s’il fallait toujours réduire les actions de Ségolène Royal à des « improvisations » légères . En seraient-ils capables , tous  ces esprits si sûrs d’eux ?

Evidemment Ségolène Royal dérange comme tous ceux qui bougent, qui avancent, qui réforment, qui défendent ceux qui souffrent. Quand on ne fait rien, on ne dérange personne.  

Ce que les Français doivent savoir, c’est qu’avec Ségolène  Royal, ils seront écoutés, protégés, défendus,  et que son souci  n’est pas de se protéger elle, ni de vouloir le pouvoir pour le pouvoir, mais d’être là pour agir, avec eux et pour eux.

A la regarder, tous ceux qui la critiquent, s’habitueront.

 


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17 juin 2011 5 17 /06 /juin /2011 03:33

Publié le 10 mai 2011 à 06h45
Mis à jour le 10 mai 2011 à 07h56

"J’ai vécu l’enfer de Fukushima"

Le Français Philippe Nibelle refuse de quitter sa terre d’adoption.


Cet enseignant de 60 ans, marié à une Japonaise, vit à Aizu Wakamatsu, dans la préfecture de Fukushima, à 100 kilomètres de la centrale nucléaire
Cet enseignant de 60 ans, marié à une Japonaise, vit à Aizu Wakamatsu, dans la préfecture de Fukushima, à 100 kilomètres de la centrale nucléaire France Soir

Cet enseignant de 60 ans, marié à une Japonaise, vit à Aizu Wakamatsu, dans la préfecture de Fukushima, à 100 kilomètres de la centrale nucléaire. Il publie son Journal d’une apocalypse (*).

FRANCE-SOIR Où étiez-vous le 11 mars lors du tremblement de terre ?

PHILIPPE NIBELLE Chez moi, dans mon atelier. Cela fait seize ans que je vis au Japon, jamais je n’ai connu un tel tremblement de terre. Je suis traumatisé à vie. Tous les meubles à terre en un instant. Tout tanguait. Je me suis rué dehors. J’ai vu le macadam onduler comme un serpent. Voir la route qui se craquelle, les fissures qui s’ouvrent… c’est affolant. Il y avait une tempête de neige, on n’y voyait rien. Je suis rentré chez moi, je me suis recroquevillé. Je suis resté quatre heures prostré, les muscles tétanisés. Je n’ai pas honte de le dire, j’ai eu peur, j’ai pleuré. Quand ma femme est rentrée de son travail, j’étais muet. C’est elle qui m’a appris qu’il y avait eu un tsunami. Par chance, l’électricité n’a pas été coupée. On a allumé la télé et c’était encore plus affolant. J’ai vu une vidéo qui me hante encore. Elle montrait la vague qui se retirait en emportant des corps, des paquets de corps.

F.-S. A peine remis, vous apprenez qu’une explosion menace la centrale de Fukushima, à 100 km de chez vous…

P. N. J’ai pris la main de ma femme, Keiko, persuadé qu’on allait mourir. Le nucléaire, pour moi, c’était Hiroshima, Nagasaki. La vie était belle, et je me suis retrouvé face à la mort. Et puis l’explosion a eu lieu, et on était encore vivants. Cela m’a redonné de l’espoir ! Je ne connais rien au nucléaire, j’avais une trouille infinie, j’ai cherché des infos sur Internet.

F.-S. Et vous êtes devenu « le Français de Fukushima », correspondant pour de nombreux médias…

P. N. Partager mon quotidien et mes angoisses avec des millions de gens, en français, rendait le fardeau moins lourd. Mon deuxième exutoire a été l’écriture de ce livre. Cela m’a obligé à chercher des informations, à sortir voir des gens. Sinon, je n’avais qu’une envie, me terrer, ou partir.

F.-S. Faisiez-vous confiance aux autorités japonaises ?

P. N. On entendait : « On vous protège. » Mais les sites allemands ou anglais étaient alarmistes. Les Américains évacuaient leurs ressortissants dans un périmètre de 80 km, pas les Japonais. Comment déplacer 20.000 personnes, les loger, leur donner du travail ? Je suis devenu un peu paranoïaque. J’ai pensé qu’on ne nous disait pas la vérité. Ma femme, qui est japonaise, accepte ce que dit son gouvernement. J’ai mis trois semaines à lui faire comprendre qu’il faudrait peut-être, un jour, évacuer. L’ambassade de France nous a envoyé des pilules d’iode de potassium pour protéger la thyroïde. Cela nous donne 24 heures de répit en cas d’explosion pour tenter de nous éloigner.

F.-S. Un soir, de retour du travail, elle vous donne un billet d’avion pour la France…

P. N. Il n’y avait qu’une place, pour moi ! Ce geste d’amour m’a beaucoup déstabilisé. Mon épouse pensait que c’était à cause d’elle que j’étais au Japon. Elle refusait de quitter sa famille, son travail, les patients de la maison de retraite où elle est diététicienne. J’ai pensé à ma fille Chloé. J’ai contacté toute ma famille. Mais partir, c’était fuir. Et je ne voulais pas quitter Keiko.

F.-S. Comment vivez-vous, depuis ?

P. N. Il y a eu plus de 1.100 répliques depuis le 11 mars. Dès que la magnitude est supérieure à 4, vous recevez une alerte à la télé et sur votre mobile. La troisième semaine, il y en avait encore toutes les heures. Vous avez la trouille de prendre une douche, vous dormez à temps partiel, tout habillé, au cas où il faut cavaler dehors. En six semaines, j’ai perdu 7 kg. Aujourd’hui, je laisse une valise dans ma voiture, avec de l’eau, de la nourriture, un réchaud. Chaque matin, je regarde la dose de radioactivité annoncée par ma ville. Puis je constate, grâce à un appareil que m’a envoyé la Criirad (association indépendante d’information et de recherche sur la radioactivité, NDLR), le taux dans mon jardin. Puis je regarde la météo. Et comme je n’ai pas confiance, j’ai investi dans une girouette. Je guette le vent qui vient de la centrale nucléaire.

F.-S. Les autorités japonaises sous-estiment-elles le risque nucléaire ?

P. N. A mon sens, oui. Les habitants continuent à vivre, à travailler. Ils se moquent de moi avec mon gros masque sur le visage, au supermarché. J’ai surtout eu l’impression que Tepco, l’exploitant de la centrale, était dépassé. Il n’y a pas eu de recommandations officielles dans un rayon au-delà de 60 kilomètres autour de Fukushima. Pourtant, la radioactivité que j’ai mesurée chez moi est plus importante que ce que la ville indique. La Criirad a analysé un carré de mon gazon. Résultat : 0,6 mSv de radioactivité. Ils m’ont conseillé de ne pas marcher pieds nus sur ma pelouse pendant quelque temps…

F.-S. Frôler la mort vous a-t-il changé ?

P. N. Oui et non. Je ne veux pas faire d’examen de santé pour savoir si je suis irradié, car ma femme n’y aura pas droit. Je préfère qu’on soit tous les deux dans le même état. Je veux surtout m’impliquer avec la Criirad, car cela m’oblige à rester vigilant. Pour les miens, mais aussi pour les enfants de la région. Ces doses de radioactivité sont inquiétantes à long terme. J’ai distribué dix appareils Radex dans des écoles maternelles pour faire des mesures et envoyer les infos en France. Déjà plus personne ne parle de Fukushima.

F.-S. Jeudi, vous repartez au Japon. Dans quel état d’esprit ?

P. N. J’angoisse. La dernière fois que je suis venu à Paris, il y a deux ans, et que j’ai dit au revoir à ma fille, Chloé, je partais pour un pays normal et tranquille. Cette fois, je ne vais pas dans un paradis, plutôt vers l’enfer. La séparation sera rude. Tepco nous dit que ça va s’arranger, que d’ici neuf mois tout sera réglé. Mais si vendredi, il y a un tremblement de terre de magnitude 9, la centrale explosera. Aurais-je le temps de courir à ma voiture ?

Philippe Nibelle, Journal d’apocalypse, le Français de Fukushima, éd. Du Rocher.


C'est sur France Soir

 

http://www.francesoir.fr/actualite/international/j-ai-vecu-l-enfer-fukushima-99900.html

 

 

 

Lire aussi :

Accident nucléaire majeur : une certitude statistique

 

 

La colère d'Alex, un Français vivant au Japon : 

.
Un premier réacteur nucléaire mis à l’arrêt à cause de la sécheresse ? 
A l'attention du Ministre de l'environnement de l'industrie.
En février 2011, plusieurs Maires dont les communes sont situées dans le périmètre du permis de recherche de gaz de schiste de Villeneuve de Berg ont pris des arrêtés pour interdire l'exploration et l'exploitation du gaz de schiste sur leurs territoires.
La Préfecture n'a pas invalidé ces arrêtés.
Vous pouvez signer la pétition
http://www.mesopinions.com/Schuepbach-attaque-nos-Maires--Schuepbach-nous-attaque-tous-petition-petitions-68ec39af30e3454c8f50a72a4f0a7fd7.html

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