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30 mai 2011 1 30 /05 /mai /2011 05:23

Les USA se sont servis des intégristres d'al kaida pour détruire et envahir les pays où l'intégrisme était combattu ( Afghanistan soviétisé, Irak baassiste, Lybie, Egypte, Syrie baassiste..) puis les intégristes se sont retournés contre ceux qui les avaient armés et soutenus, une fois leur pouvoir acquis et conforté grace aux canons US.
Aujourd'hui, les USA n'ont d'autre choix que de continuer à soutenir al Kaïda, une fois les dictateurs  anti-intégristes écartés, s'ils veulent éviter une déroute comme celle qu'ils sont connue au Viêt Nàm, c'est le cas en Tunisie, en Lybie , en Syrie et en Egypte..
"Plutôt Hitler que le Front populaire" lisait-on dans le Figaro des années 38-39
"Plutôt l'intégrisme islamiste que des Républiques laïque, démocratiques et sociales" ont réaffirmé les USA quand ils entendaient les insurgés entonner "la Marseillaise"...

Moyen-Orient et Pakistan, quel avenir après Ben Laden (1) ?

Jean-Louis Denier - Tribune | Dimanche 29 Mai 2011

 

C'était il y a presque un mois, le peuple américain était en liesse devant la Maison Blanche. Jean-Louis Denier, dans une tribune pour Marianne2, revient sur cette disparition et envisage la suite au Pakistan et au Moyen-Orient. Faut-il se préparer à un futur 11 septembre atomique?



( Dessin Louison )
( Dessin Louison )
Avec un bel unanimisme, politiques et médias occidentaux ont salué la disparition, plus exactement  l’élimination d’Oussama Ben Laden par une petite équipe de Navy Seal américains. Le refrain de la réjouissance a été d’autant plus entonné qu’il accompagnait le couplet « Al-Qaeda c’est fini ! ». Fini parce que la majorité des commentaires s’est plu et complu à souligner le fait qu’à la mort du leader charismatique correspondait celle de l’organisation toute entière. Les propos n’ont pas manqué de préciser que cette mort semblait inéluctable tant Al-Qaeda avait, au final, échoué dans ses entreprises, notamment en s’avérant incapable de renverser les régimes arabes alliés des USA, les monarchies du Golfe en particulier.
 
Ce bel unanimisme tient autant de l’optimisme échevelé que d’une méthode Coué d’examen des faits et de l’histoire. Il est bon de lui opposer le rappel de quelques épisodes passés et présents. Ces derniers concernent tout autant Ben Laden et son organisation qu’un pays qui, pendant longtemps, leur a fourni, si ce n’est le couvert, au moins le gîte, ce pays étant le Pakistan.
 
Les épisodes retenus dans notre analyse – mais surtout leurs conséquences (géo)politiques et stratégiques - tendent à contredire totalement, pour ne pas dire battre en brèche, l’analyse unanimiste de l’échec d’Al-Qaeda. De la sorte, en retenant des évènements et circonstances où Al-Qaeda joua un rôle important – si ce n’est majeur – comme ce fut le cas pour le 11 septembre, la guerre insurrectionnelle d’Irak, celle actuellement en cours en Afghanistan, on peut arriver à la conclusion qu’Oussama Ben Laden n’a pas échoué mais, tout au contraire, réussi ; réussi à contrecarrer l’action et les ambitions de la politique extérieure américaine, l’insuccès irakien en apportant la meilleure démonstration. L’on peut même, en poussant le raisonnement jusqu’au bout et considération faite de la présente situation du Pakistan, particulièrement celle de son appareil politique et militaire infiltré et infesté par les intégristes, estimer qu’Oussama Ben Laden y a remporté une victoire posthume ; victoire dans la mesure où tout indique que le Pakistan est vraisemblablement passé du stade de République Islamique à celui d’Etat Islamiste. Or … le Pakistan est « nucléaire » et certaines estimations le voient arriver au rang de quatrième puissance atomique dés 2020.

Un bilan d’Al-Qaeda : 11 septembre, échec américain en Irak, échec à venir en Afghanistan et mainmise partielle sur l’Etat pakistanais
Oussama Ben Laden n’aura pas été qu’un adversaire redoutable pour les USA, il les aura mis en difficulté et, sans doute, leur aura porté des coups remettant en cause – si ce n’est de suite mais à moyen terme - leur leadership mondial.
 
Ceci est d’autant plus spectaculaire qu’il faut rappeler qu’Al-Qaeda est un « agent non étatique », c’est à dire une structure ne possédant, ni les moyens, ni la puissance d’un Etat, a fortiori d’un Etat tel que les USA. Et c’est bien là le facteur le plus caractéristique du succès stratégique du chef d’Al-Qaeda : en misant et investissant beaucoup moins, le leader intégriste aura obtenu beaucoup plus que son ennemi, le forçant à engager et dépenser toujours plus pour, lui, gagner toujours moins.

Les succès « militaires » d’Al-Qaeda
Peut-on évoquer la notion de succès à caractère « militaire » quand on parle d’Al-Qaeda ?
 
La réponse est oui et pour trois raisons :
 
1.     Al-Qaeda a frappé les Etats-Unis à domicile, ce qui constitua une « première » historique.
2.    Al-Qaeda a remporté la campagne d’Irak.
3.    Al-Qaeda (alliée aux Talibans et à des affidés divers) est en train de gagner la (seconde) guerre d’Afghanistan.
 
Pour ce qui a trait au 11 septembre, rappelons ce que fut cet évènement.
 
Pour la première fois, le territoire métropolitain américain fut directement frappé et en « live » encore, avec retransmission et distillation de l’émotion et de la terreur en worlwide. Cette première fois - et l’on écarte le conflit de 1812 avec le Royaume-Uni pour cause de moindre portée politique, médiatique et mémorielle – démontra que quelques individus seulement, mais suffisamment motivés et décidés, pouvaient, et à eux seuls et avec peu de moyens, surprendre et mettre en échec la première puissance mondiale ainsi que l’ensemble de ses ramifications, attributs et modalités d’expression de sa puissance … NSA et CIA incluses.
 
Quant à l’Irak … à quoi mesure-t-on l’échec militaire des USA lors de la seconde guerre ?
 
Au fait que cette campagne fut une campagne de « contre-insurrection » et que la victoire en la matière se mesure au degré de réussite : 1°. de l’éradication définitive des forces insurgées. 2°. de la stabilisation du pays où intervient la force armée. Or, pour les USA et à chaque niveau, l’échec est patent et présent et se mesure encore dans l’Irak d’aujourd’hui. Ce pays fait toujours face à une insurrection latente, les attaques et attentats divers y font toujours l’actualité et elle est sanglante puisque, à chaque fois, les morts se compte par dizaines. Par ailleurs, ce pays n’est pas véritablement stabilisé, ni politiquement, ni économiquement, ni socialement. Quant à la situation médico-sanitaire de la majorité de ses habitants, elle est aujourd’hui pire que sous le régime de Saddam Hussein, lesquels habitants, d’ailleurs, ont payé plus qu’un tribut durant l’intervention américaine, les chiffres de leurs pertes variant entre 150.000 (estimation basse) et 500.000 (estimation haute). De ce point de vue, Al-Qaeda a donc véritablement empêché les Etats-Unis de prendre le contrôle  complet et permanent de l’Irak et, surtout, de façonner, pacifier et américaniser l’Irak de l’après Saddam.
 
Le raisonnement ci-dessus – très iconoclaste car bien peu rassurant pour le confort moral de certaines « élites » politiques et militaires occidentales – s’applique également à ce qui se passe en Afghanistan depuis maintenant une décennie.
 
Le scénario qui s’y déroule est de type irakien : la guerre contre-insurrectionnelle menée par les USA (et leurs alliés de la coalition) est tout simplement en train d’échouer. Les insurgés - ce mélange de « Qaedistes », Talibans et affidés divers - ne sont pas en voie d’éradication, bien au contraire puisqu’ils harcèlent toujours les forces coalisées sans que, ni le taux  de leurs attaques, ni celui de la gravité des troubles et dommages qu’ils causent ne soient en baisse, indice objectif de la faillite de l’action coalisée. Mais cette faillite n’est rien à côté de celle l’action sur la population. Logiquement, l’objectif de toute force engagée dans une campagne contre-insurrectionnelle est de se « gagner les cœurs et les esprits » des habitants. En Afghanistan, la population est, au mieux, indifférente, au pire, et dans une large proportion, opposée aux forces américano-coalisées. Comme en Irak, donc, l’insurrection à laquelle Al-Qaeda participe est en train de placer l’armée américaine en situation d’échec.
 
On ne peut, enfin, porter une réflexion complète sur le cours d’une guerre sans envisager ses aspects financiers. De ce côté-là, le caractère stratégique des avantages obtenus par Al-Qaeda apparaît de la façon la plus évidente. Du fait de l’action insurrectionnelle de cette organisation, et pour ne finalement arriver à rien, les USA ont dépensé 1000 milliards de dollars en Irak selon une estimation officielle -   donc forcément « sage et raisonnable » - de B. Obama. En cherchant à obtenir le même résultat en Afghanistan (!), les USA ont déjà dépensé 386 milliards de dollars pour des opérations qui, actuellement, se chiffrent à deux milliards par semaine … .
 
Ce problème des dépenses, crucial si on le rapporte à ces dettes et déficits publics qui font peser plus qu’une épée de Damoclès au-dessus des USA, on le retrouve (hasard ?) quand on aborde et étudie la situation du Pakistan.

Le Pakistan : République Islamique ou Etat « Islamiste » financé par Washington ?
Chaque année, le contribuable américain paye de sa poche prés d’1,5 milliard de dollars pour « aider » un pays « ami » des USA : le Pakistan.
 
Suivant le même tempo, il recommence la même opération – mais cette fois en compagnie d’autres contribuables, ceux des pays finançant les institutions internationales – puisque ledit Pakistan reçoit annuellement plusieurs millions de dollars d’aide technique versés par l’AIEA afin de permettre la « sécurisation » de ses installations atomiques, sans qu’aucun suivi ni compte-rendu comptables de l’utilisation desdites sommes ne soit jamais ni effectué … ni demandé.
Or … quel est ce pays ami, quel est ce Pakistan si largement aidé ?
 
C’est un Etat confessionnel. Il a été pensé et conçu pour les Musulmans par M. Jinnah dés 1940 puis lors de l’indépendance de l’Inde, confirmation opérée par la constitution de 1956 faisant du Pakistan une « République Islamique ».
 
Etre un Etat islamique selon les vœux de la majorité d’un peuple de confession musulmane, ceci ne souffre d’aucune contestation si l’on respecte le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes.
 
Par contre, et là où le bat blesse, c’est quand la nature de l’Etat évolue et que la République cesse de l’être pour se muer en dictature. C’est précisément ce qui s’est passé au Pakistan dés la fin des années 1970. Le pays est devenu une dictature militaire. Pour ne rien arranger, à la nature du (nouveau) régime s’est ajouté un ciment de radicalisme religieux. L’application de la « Charia » a été rendue obligatoire. Mais, surtout, l’appareil d’Etat, dans ses branches politiques et militaires, services secrets inclus, a fait l’objet d’entrisme, d’abord, d’infiltration, ensuite, de mainmise, enfin, de la part d’extrémistes islamistes. Ces radicaux, le temps passant, ne se sont pas contentés d’accaparer certains leviers de l’Etat pakistanais et … d’attendre ; bien au contraire, ils ont décidé de s’en servir activement et de s’en servir conformément à leur idéologie et à ses buts, ce qui les a amené à constituer un véritable Etat dans l’Etat. Tous ces radicaux ne sont pas membres d’Al-Qaeda mais Al-Qaeda compte un grand nombre de membres actifs et sympathisants parmi eux.
 
Et, s’il fallait une démonstration de la réalité de ce processus, le long, très long séjour d’Oussama Ben Laden au Pakistan la fournit. Il la fournit d’autant plus que Ben Laden résida dans des zones sous contrôle militaire et même contrôle militaire renforcé dans la mesure où le chef suprême d’Al-Qaeda coula de nombreux jours heureux à proximité d’un site de missiles de la force de frappe pakistanaise.
 
Aujourd’hui, l’évolution précitée connait une nouvelle étape : celle de la multiplication des attaques et attentats talibans. Ces alliés d’Al-Qaeda multiplient les actions spectaculaires, non seulement afin de venger la mort d’Oussama Ben Laden, mais dans le but de faire définitivement basculer - le chaos aidant - le pays du côté de l’intégrisme afin de changer définitivement la nature de l’Etat pakistanais.
 
La phase actuelle doit être suivie avec la plus grande attention. En effet, ce projet « quaediste » - car n’en doutons pas, il doit beaucoup à l’influence de Ben Laden – peut réussir notamment parce que le peuple pakistanais, dans sa majorité, soutient cette idéologie et manifeste une hostilité très prononcée vis-à-vis des USA.
 
L’attention à laquelle nous faisons allusion nous amène à envisager l’aspect et les effets géopolitiques de l’activisme « qaediste ».

Les conséquences géopolitiques des succès et manœuvres d’influence d’Al-Qaeda
Les succès, entreprises et manœuvres d’Al-Qaeda ont provoqué (et provoquent encore) des conséquences et effets géopolitiques de grande ampleur. Pour cette raison, peu (voire « pas ») d’analyses officielles occidentales – civiles ou militaires – ne s’en font écho et certainement pas aux USA. Rien d’étonnant à cela : les Etats-Unis sont les premières et principales victimes de l’organisation d’Oussama Ben Laden.
 
Trois faits principaux doivent être particulièrement soulignés :
 
-         l’échec du plan américain (d’origine « néocon ») de vaste reconfiguration politique du Moyen-Orient à partir de l’Irak,
-         la véritable saignée financière, aux allures d’hémorragie, infligée aux USA,
-         la mainmise progressive sur le Pakistan.
 
L’Irak : un cimetière des ambitions géographiques et pétrolières américaines
 
On ne le répétera jamais assez, ça n’est pas le seul contrôle du sous-sol (et de ses richesses) qui a motivé l’invasion américaine de l’Irak. L’objectif véritable était de « conquérir » un espace afin de le maîtriser et ceci pour en faire, et un modèle d’Etat démocratique comme un Etat modèle parce qu’américanisé, et une gigantesque base militaire.
 
Sous G.W. Bush jr, les USA ont donc tenté de prendre le contrôle de l’Irak pour ensuite, et à partir de là, tenter de prendre le contrôle de tout le Moyen-Orient. Compte-tenu de sa position géographique et de ses frontières, l’Irak satellisé aurait permis : 1°. D’intervenir (de toutes les façons) en Syrie et en Iran afin que soit opéré un changement de régime dans les deux cas. 2°. De rappeler à une Arabie Saoudite, moins sûre et moins docile qu’autrefois, comme à d’autres pays du Golfe, qu’il fallait continuer à compter sérieusement avec l’Oncle Sam, notamment en matière de pétrole et notamment en matière de priorité de livraison et approvisionnements par rapport à la Chine.
 
Mais … patatras ! L’insurrection menée et organisée par Al-Qaeda fit s’écrouler ce plan - et son commencement de réalisation – comme un château de cartes. Pire ! Aujourd’hui, tout ou partie du territoire irakien et de ce qui tient lieu de gouvernement et de système politique sont sous influence, directe ou indirecte, de la République Islamique d’Iran !
 
Pour ces raisons, on peut affirmer, et sans exagération aucune, que l’Irak a été un véritable cimetière pour les ambitions américaines au Moyen-Orient et que ce qui devait amener à une progressive mais véritable vassalisation d’une contrée riche en pétrole, gaz, raffineries et terminaux pétroliers a été mis totalement en échec par Al-Qaeda et les miliciens insurgés qui se sont inspirés de son exemple.
 
Irak + Afghanistan = prés de 1.500 milliards de dollars dépensés en vain ! 
 
Au bas mot, les dépenses cumulées des guerres d’Irak et d’Afghanistan ont déjà coûté prés de 1.500 milliards de dollars aux contribuables américains, étant entendu que le système fiscal US éprouve surtout les classes moyennes ou plutôt ce qui en reste … . Et encore s’agit-il là d’une estimation reprenant les sources gouvernementales. Si l’on en croit d’autres approches – notamment celle de J. Stieglitz -  le montant cumulé de la facture serait purement et simplement doublé.
 
En rapprochant ces montants de celui de la dette publique US, à savoir 20.000 milliards de dollars, on constate alors que les conflits où les USA ont dû faire face à Al-Qaeda, seule et/ou avec ses alliés, ont représenté - et représentent encore et de façon exponentielle si l’armée américaine continue à déployer en Afghanistan un corps expéditionnaire aussi important – entre 7,5 et 15% du total du déficit fédéral US.
 
Ces montants sont plus que considérables, ils sont d’une ampleur historique car menaçant - plus encore que la fin du rattachement de la monnaie US à l’étalon or - directement et radicalement la souveraineté monétaire que le dollar exerce sur le monde depuis les accords de Bretton Wood. 
 
Là encore, ceci est dû, en tout ou partie, à l’action d’Al-Qaeda.
 
Un Pakistan devenu antagoniste
 
Le discours officiel du Département d’Etat est de considérer le Pakistan comme un pays ami des Etats-Unis.
 
Drôle de pays ami que celui :
-       qui a abrité – et protégé – pendant de longs mois l’ennemi public n°1 des USA,
-       dont les services secrets (l’ISI) ont collaboré et collaborent encore activement avec Al-Qaeda,
-       qui sert de base arrière aux insurgés afghans à tel point qu’émerge le concept d’« AfPak » (Afghanistan + Pakistan) dans les opérations menées actuellement en Afghanistan contre les Talibans et leurs alliés dont Al-Qaeda.
 
Notons, par ailleurs, que quelques jours après la mort de Ben Laden, le nom du responsable américain de l’antenne CIA du Pakistan a été volontairement rendu public par l’ISI, façon de signifier que la rupture d’anonymat (qui peut valoir une mort violente à celui qui en est privé) valait notification de « mécontentement » après l’exécution du chef d’Al-Qaeda.
 
La conclusion qui s’impose est donc la suivante : aujourd’hui, le Pakistan n’est plus un pays ami des USA, mais un Etat envoie de mutation intégriste, et ce, au plus grand bénéfice d’Al-Qaeda et de tous ceux qui, de prés ou de loin, s’en réclament et, paradoxe teinté d’ironie, ceci s’opère le pus tranquillement et aux frais du contribuable américain qui paye des impôts pour armer et renforcer ses ennemis et, qui sait, les doter de moyens nucléaires.
Article paru sur le site :
http://www.marianne2.fr/Moyen-Orient-et-Pakistan-quel-avenir-apres-Ben-Laden-1_a206619.html
http://lebloglaicdechamps.over-blog.com/article-moyen-orient-et-pakistan-quel-avenir-apres-ben-laden-1-75087471.html
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30 mai 2011 1 30 /05 /mai /2011 05:01

http://www.delitdimages.org/wp-content/uploads/2011/05/time-affaire-dsk.jpg

delitdimages.org

 

 

Affaire DSK: Poutine, lui non plus, ne peut pas croire à la version officielle
inv

Les Français, qui sont 57 % à penser que Dominique Strauss-Kahn a été victime d'un complot ou est tombé dans un piège, dans l'affaire de viol pour laquelle il est poursuivi, sont-ils paranos ? L'enquête et le procès qui visent l'ancien patron du FMI le diront peut-être. En attendant, un responsable politique étranger s'est rangé, pour la première fois, du côté des "incroyants".


Le premier ministre russe, Vladimir Poutine, a émis des doutes vendredi sur la version officielle de l'affaire de tentative de viol visant l'ex-patron du FMI, Dominique Strauss-Kahn. "Je ne peux pas croire que tout soit comme cela en a l'air, comme cela a été présenté dès le départ", a-t-il déclaré à des journalistes russes qui l'interrogeaient sur les accusations de tentative de viol visant le haut responsable français, rapporte l'agence russe Interfax.


"J'ai du mal à évaluer les dessous politiques [de l'affaire] et je ne veux surtout pas me pencher sur ce thème", a ajouté cet ancien membre du KGB, les anciens services secrets russes.


"DESSOUS POLITIQUES"


L'homme fort de la Russie n'a pas précisé ce qu'il entendait par "dessous politiques", alors que Dominique Strauss-Kahn était considéré comme le favori de la gauche française pour l'élection présidentielle du printemps 2012.


Vladimir Poutine est la première personnalité étrangère à émettre publiquement des doutes sur l'affaire DSK.

___________________________________________________

 

 

 

Dès le 17 mai, notre camarade Michel Schneider, qui a eu une certaine expérience des "coups tordus", à différents niveaux, avait livré son sentiment sur TSS.


Les amis de Sarkozy ont tendu un piège, Strauss-Kahn est naturellement tombé dedans, comme un chef!


Ce mardi 17 mai au soir, on peut dire qu'il y a eu effectivement un piège tendu à DSK au Sofitel de New-York. DSK n'était pas obligé d'y tomber, mais sa nature bien connue d'obsédé sexuel devait naturellement l'y conduire.
Bernard Debré, informé par son assistant, lui-même alimenté par une amie sur place des frasques sexuelles régulières de DSK à l'hôtel Sofitel de Times Square, s'est répandue auprès de ses amis de l'UMP. Cette "information" est naturellement "remontée" au "cabinet noir" de l'Elysée, qui en a fait l'usage que l'on sait.


Inutile de s'appesantir sur les twitters Pinet et Dassier qui ont réagi avec une rapidité suspecte, pour "faire les beaux". Sans doute une grave erreur! Debré, Pinet et Dassier, ce sont les amateurs de l'affaire. Les "professionnels" sont intervenus à partir des informations de Debré, de son assistant, et de l'amie de celui-ci dans la place.


La soubrette, dinde de la farce, a été judicieusement mutée à l'étage ad hoc, un mois avant le prochain retour de DSK, étage où se trouvait la suite "imposée" à DSK (proposée à 500€ au lieu de 3000€).
Cette soubrette, dont le véritable nom importe peu dans l'immédiat, parle parfaitement le français, et ne pouvait pas ne pas connaître Strauss Kahn dont les "aventures" précédentes étaient naturellement connues de tout le personnel, féminin en particulier, du Sofitel.


DSK a compris trop tard qu'il était tombé dans un piège, comme il s'y attendait d'ailleurs (mais de ce point de vue, il a été aussi con que de Villepin avec les listings Clearstream). Son appel à sa femme, sur le chemin de l'aéroport, évoquant un "très grave problème" en atteste.
Les "initiés" savaient qu'en toute hypothèse, DSK aurait été plombé avant les présidentielles. Le but réel de la présente manipulation, au demeurant hasardeuse, était d'écarter très vite Strauss Kahn du FMI, peut-être avec l'aide de certains Américains...


Strauss Kahn était avant tout "l'homme d'Israël", Lagarde, dont on avance aujourd'hui, sans tarder, le nom pour lui succéder, est "la femme des Américains". Le "bon peuple" n'en a hélas pas conscience, étant consciencieusement désinformé en permanence.


On peut donc penser que l'avocat Benjamin Brafman , bien connu pour ses liens avec l'Etat sioniste, va bénéficier de millions de $, et de l'aide discrète du Mossad, pour mener sa contre-enquête, et démonter le piège mortel tendu par les hommes (et femmes) de main de Sarkozy. D'autant que tous les sionistes attendent de Sarkozy qu'il ne reconnaisse pas l'Etat palestinien...Un chantage en perspective? On a pas fini de rire!
Il va d'abord s'attaquer au maillon faible du dispositif, constitué de la petite soubrette et du personnel "coopératif" du Sofitel de Times Square...

http://www.toutsaufsarkozy.com/cc/article02/EFpVyZpyuycWtuXKMT.shtml

 

http://www.toutsaufsarkozy.com/cc/article02/EFpyVkZVZFDLZwbZDF.shtml

 

 

http://2.bp.blogspot.com/-TNW_1-fA-Iw/Tdk0yCZ3rnI/AAAAAAAAAc0/RhrxLOvbcfs/s1600/affaire+DSK.JPG

politiquemoderee.blogspot.com

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30 mai 2011 1 30 /05 /mai /2011 04:51
http://www.debout-la-republique.fr/IMG/jpg/l-euro-tue-2.jpg
http://www.debout-la-republique.fr/IMG/jpg/l-euro-tue-2.jpg




NDA et DLR ont  raison de vouloir revenir à la monnaie nationale pour assumer
la souveraineté monétaire et de prôner le protectionnisme contre les pays à
monnaie et salaires trop faibles.
Ce n'est qu'à ce prix que nous parviendrons à rétablir l'emploi et les
équilibres sociaux et régaliens









Pour une sortie ordonnée de l'euro:
« Face à la concurrence des nations émergentes, les politiques doivent tenir
compte de l'évolution de la spécialisation internationale, du rôle des taux
de change, ainsi que des formes déloyales de compétition ».
« La grande erreur des pays occidentaux a été de considérer qu'un tel schéma
était immuable »
« Les entreprises transnationales ont évidemment joué un rôle très actif
dans ce processus, en assurant le nécessaire transfert de technologie »
« . afin d'obtenir des contrats, elles ont accepté de transférer leurs
technologies les plus en pointe ».
« Le néocapitalisme a ainsi révélé le même comportement que celui qui avait
été décrit autrefois par Lénine pour les anciens capitalistes : ceux-ci
étaient assez cupides pour vendre les cordes qui allaient permettre de les
pendre ! »
«Dans les échanges internationaux, la compétitivité des économies dépend de
leurs taux de change respectifs.. »
« Les monnaies bon marché sont celles où le niveau moyen des prix est
relativement bas : c'est le cas pour la Chine par rapport au reste du monde,
en raison de la politique pratiquée ; c'est aussi la situation la plus
fréquente pour les États-Unis vis-à-vis de l'Europe, à cause de l'insuffisance
chronique de l'épargne. Les monnaies chères sont celles où le niveau moyen
des prix est relativement élevé : ce fut à certains moments la position du
Japon, de façon involontaire ; c'est le cas le plus fréquent pour l'Allemagne,
puis maintenant pour la zone euro, en raison d'une politique délibérée. »
« De tels taux de change réels ont de profondes implications sur le
comportement des économies dans l'espace mondial »
« Une monnaie chère permet de ralentir la hausse des prix intérieurs, mais
elle rend ces prix, et par conséquent les salaires, trop élevés vis-à-vis de
l'extérieur. »
« une monnaie bon marché peut créer des tensions inflationnistes si elle n'est
pas maîtrisée, mais elle attire l'investissement productif et stimule la
croissance économique ; lorsqu'elle est excessive, elle en vient même à
engendrer un dumping monétaire » C'est le cas de la Chine.
« À la sous-évaluation systématique de certaines monnaies s'ajoute souvent
un dumping social et environnemental ». C(est aussi le cas de la Chine.
« De bénéfique autrefois, la compétition internationale est ainsi devenue
déloyale »
« Pour faire face à la concurrence des nations émergentes, trois politiques
complémentaires sont désormais nécessaires : gérer convenablement notre
propre taux de change, nous protéger contre toutes les formes de dumping,
innover massivement dans la recherche et le développement ».
« La politique de change doit être révisée profondément dans les nations
européennes, entravées depuis plus de trente ans par une monnaie chère. La
politique commerciale vise, quant à elle, à rendre la compétition équitable
en luttant contre le dumping. Le plus simple est ici de s'inspirer de la
méthode préconisée naguère par Maurice Lauré, en appliquant des montants
compensatoires antidumping. Vis-à-vis d'un pays fautif, on opère ainsi un
prélèvement à l'importation, tandis que l'on opère une restitution du même
taux à l'exportation, afin d'abaisser symétriquement le prix de vente »
«La lutte contre la concurrence des nations émergentes ne doit cependant pas
s'en tenir à des politiques défensives ». Effort de recherche ; achats
opérés par la puissance publique (Small Business Act); budget militaire,
qualité de l'enseignement.

SO URCE : Gérard LAFAY Economiste. Professeur des Universités.
http://www.gaullisme.fr/2011/05/25/...

NDA et DLR ont raison de vouloir revenir à la monnaie nationale pour assumer
la souveraineté monétaire et de prôner le protectionnisme contre les pays à
monnaie et salaires trop faibles.
Ce n'est qu'à ce prix que nous parviendrons à rétablir l'emploi et les
équilibres sociaux et régaliens
http://blog.nicolasdupontaignan.fr/post/Sortie-ordonn%C3%A9e-de-l%E2%80%99euro-%3A-la-derni%C3%A8re-chance-a-sonn%C3%A9-%21#pr
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29 mai 2011 7 29 /05 /mai /2011 00:30

 

« A Beastly Century », un surnom, utilisé par la romancière britannique Margaret Drabble, qui sonne parfaitement à l’oreille pour décrire le XXe siècle. Il y a eu environ 231 millions de morts en 100 ans de guerres et conflits, selon l’étude de Milton Leitenberg de l’institut néerlandais de relations internationales Clingendael Institute. Une étude consacrée au nombre de morts provoquées par les guerres et les conflits durant le XXe siècle. [1]

 

Vers un nouveau siècle bestial ?
« En cette époque décadente de marchandisation du monde où même la virginité d'une femme est monnayée sur Internet, la guerre est un marché bien trop juteux pour que le lobby des armes se remémore « A Beastly Century ». »

Un chiffre qui n’est pas incroyable, qui n’est pas mirobolant, qui n’est pas terrifiant non plus car, selon moi, aucun qualificatif ne permettrait de le définir. Toutefois, ce chiffre noir écrit en rouge sang devrait en toute logique interpeller les instances internationales. Ce chiffre devrait brûler les lèvres de tout militant du mouvement anti-guerre. Ce chiffre ne représente qu’un grain de poussière comparé à la somme de toutes les dépenses astronomiques dépensées par les États dans la course à l’armement, ajouté aux gains des marchands de mort et trafiquants d’armes.

Environ 231 millions d’êtres humains ont été tués à la suite d’une décision d’origine humaine. 4 millions de morts au Congo belge entre 1900 et 1908. Entre 13 et 15 millions de morts pour la Première Guerre Mondiale. La guerre civile en Russie de 1918 à 1922 a fait plus de 12,5 millions de victimes. La révolution mexicaine de 1909 à 1916 en a fait 1 million. Le génocide arménien de 1915 à 1916 a coûté la vie à 1,2 millions d’individus. La guerre civile en Espagne de 1936 à 1939 a fauché 600 000 âmes et la Seconde Guerre Mondiale a causé à elle seule entre 65 et 75 millions de morts.

Malgré toutes ces macabres tragédies provoquées, souvent calculées, par des hommes de pouvoir et à jamais gravées dans la mémoire de l’humanité, l’ensemble des guerres et des conflits qui ont éclaté après Hiroshima & Nagasaki, après ces jours les plus sombres de l’histoire des hommes, les 6 et 9 août 1945, ont encore entraîné le décès de plusieurs dizaines de millions d’êtres humains à travers le monde, et cela malgré la création de l’Organisation des Nations Unies. Un million de combattants communistes vietnamiens et 4 millions de civils ont été tués durant la guerre du Vietnam de 1959 à 1975. 46,5 millions de morts dans les différentes campagnes sous la dictature communiste chinoise de Mao Zedong entre 1949 et 1976. Un chiffre qui ne se résume pas à des guerres et des conflits sous Mao mais aussi à des choix politiques ayant provoqué la famine et une mauvaise gestion des soins de santé. 2 millions de morts dans la guerre civile du Nigéria-Biafra de 1969 à 1970. 1,5 millions pour l’indépendance du Bangladesh en 1971. Entre 1,5 et 2,5 millions de Cambodgiens ont été exterminés par les Khmers Rouges de Pol Pot entre 1975 et 1979. Entre 500 000 et 1,2 millions pendant la guerre Iran-Irak de 1980 à 1988. 2 millions de morts au Soudan entre 1983 et 2000. 800 000 au Rwanda et 350 000 en Somalie parmi les 4 millions de personnes qui ont été tuées durant les seules guerres des années 1990. 80 % de ces 4 millions étaient des femmes et des enfants. La famine causée par les choix politiques de la Corée du Nord, pour la seconde moitié des années 1990, a fait entre 600 000 et 2,65 millions de morts. Entre 1970 et 2000, ce sont 400 000 Nord-coréens qui ont perdu la vie dans les goulags.

En observant comment la guerre contre le terrorisme a débuté suite aux attentats du 11 septembre 2001, il n’est pas impossible que le XXIe siècle soit tout aussi meurtrier que le précédent, si ce n’est pire. Il est impératif de mentionner et de constamment rappeler ces terribles chiffres afin de permettre aux gens de prendre pleinement conscience de l’aberration des guerres modernes. Demandez-vous quel est le rôle et l’influence de l’industrie de l’armement dans toutes ces guerres. En 1994, le président Bill Clinton reconnaissait que le trafic d’armes est un instrument essentiel des guerres proxy, ou guerres menées par des intermédiaires, comme un outil essentiel de la politique étrangère des États-Unis. [2]

En octobre 2006, selon une étude de la revue médicale britannique The Lancet, il a été estimé que les invasion et occupation américaines de l’Irak ont causé la mort de 655 000 irakiens, soit une moyenne de 448 décès par jour, près de 22 fois plus important que le nombre de 30 000 « plus ou moins » donné par le président George W. Bush lors d’une conférence une année plus tôt. [3] L’article établit que l’intervention américaine a tué plus de deux fois plus d’Irakiens en trois ans et demi que le régime de Saddam Hussein en 24 ans au pouvoir en se basant sur les estimations de Human Rights Watch dévoilant qu’entre 250 000 et 290 000 personnes sont décédées sous le gouvernement baasiste. Au mois de décembre 2006, 2978 soldats américains avaient perdu la vie depuis le début de la guerre d’Irak. Un chiffre officiel qui représente une moyenne de 2 soldats tués par jour. Un chiffre officiel qui a dépassé le nombre de victimes des attentats du 11 septembre 2001. Aujourd’hui, selon les chiffres du Projet Censuré [4], le bain de sang irakien, pour ne pas utiliser le terme complexe de génocide, estimé entre 1,2 et 1,3 millions de morts semble prédire que le XXIe siècle ne soit guère différent du précédent. Dans la guerre à l’énergie entre la Chine et les États-Unis, la guerre civile du Darfour, au Soudan, aurait fait 300 000 morts selon les estimations de l’ONU, 10 000 selon Khartoum, et plus de 2,7 millions de déplacés.

Marc Herold, professeur d’économie américain à l’Université du New Hampshire, pour dénombrer les premières victimes civiles de la guerre d’Afghanistan, s’est basé sur les rapports corroborés par des agences de secours, l’ONU, les témoignages, les chaînes de TV, les journaux et les agences de presse du monde entier et estime qu’il y a eu au moins 3767 civils tués par les bombes américaines rien qu’entre le 7 octobre 2001 et le 10 décembre 2001. Ce qui revient à 62 innocents tués par jour pendant deux mois [5]. Un chiffre non-officiel qui a également dépassé le nombre de victimes des attentats du 11 septembre 2001.

« Les journalistes ergotent sur le nombre de morts dues aux bombardements américains : « je suis sceptique » dit un journaliste de BBC World (25 octobre 2001) parlant de 15 morts civils afghans, « les Taliban ont tendance à embellir (sic) la réalité et on ne nous a pas montré les corps« . La même méfiance prévaut à TFI (infos de 20 heures du 6 novembre 2001), mais pour une raison diamétralement opposée : les Taliban « exhibent complaisamment » des cadavres d’enfants. Par contraste, on n’a pas contesté les chiffres des victimes des « Twin Towers » : on nous dit 5000, on répète 5000; on nous dit 6000, va pour 6000; on recompte, il y en a moins, qu’importe; et personne ne crie à l’intoxication ou à la désinformation. On n’a pas demandé à voir les corps. On n’a reproché aux Américains ni de les montrer, ni de ne pas les montrer. La différence tient en cette phrase répétée : « On ne peut pas faire confiance aux Taliban« , qui implique qu’on peut faire confiance aux Américains. Ce « double standard » dans le reportage, s’ajoutant au « double standard » dans la conduite de cette guerre, passe peut-être inaperçu ici, mais pas hors d’Europe et des USA, là où habitent la majorité des habitants de la planète. » Christine Delphy et Maya Surduts.

En 2002, 173 conflits politiques ont été identifiés d’après les analystes allemands du Heidelberger Institut für Internationale Konfliktforschung(HIIK). Des conflits politiques classés en fonction de leur intensité : 13 guerres (Angola, Burundi, Congo, Côte d’Ivoire, Libéria, Ouganda, Soudan, Colombie, Népal, Tchétchénie, Afghanistan (2) et Israël-Palestine) et 29 crises sévères donnant un total de 42 conflits ayant entrainé des morts. 42 crises légères ont présenté une violence occasionnelle et 131 avec un caractère non-violent divisés entre 52 manifestations conflictuelles et 79 conflits latents. Le nombre de coups d’État, réussis et ratés, était de 4 : Guinée-Bissau, Côte d’Ivoire, Haïti et Vénézuela. [6]

Le Stockholm International Peace Research Institute (SIPRI), un autre préstigieux institut d’études stratégiques publiant diverses informations sur le développement de l’armement, les dépenses militaires, la production et le marché de l’armement, le désarmement, les conflits, la prévention des conflits et la sécurité, a révèlé que le total des dépenses militaires mondiales, pour l’année 2002, s’est élevé à 794 milliards de dollars, soit 2,5% du PIB mondial et 128 dollars par habitant sur Terre. La Chine, l’Inde et le Pakistan étaient respectivement les premier, deuxième et troisième importateurs d’armes. [7]

En 2003, 218 conflits politiques ont été observés par le HIIK : 14 guerres (Afrique Centrale, Burundi, Congo (2) Côte d’Ivoire, Libéria, Ouganda, Colombie (3), Indonésie et Irak (3)) et 21 crises sévères donnant un total de 35 conflits où l’usage des armes a été massivement employé. Il y a eu 45 crises légères avec une violence sporadique et 138 conflits non-violents divisés entre 63 manifestations conflictuelles et 75 conflits latents. Le nombre de coups d’État, réussis et ratés, était de 7 : les Commores, Afrique Centrale, Mauritanie, Sao Tomé-et-Principe, Guinée-Bissau, Bolivie et Géorgie. [8]

Le rapport du SIPRI pour l’année 2003 a indiqué que le total des dépenses militaires mondiales s’est élevé à 956 milliards, soit une hausse assez spectaculaire de 11 % par rapport à l’année 2002, en raison notamment du déclenchement de la guerre d’Irak et des interventions militaires en Afghanistan, toutes deux dans le cadre de la guerre contre le terrorisme. Un montant équivalant à 152 dollars par habitant sur terre, alors qu’à cette époque on approchait déjà du milliard de personnes menacées par la famine. Les dépenses militaires au Moyen-Orient ont augmenté d’au moins 10 %. En raison des frontières communes avec l’Irak agressé par la coalition américano-britannique, l’Iran et le Koweït ont augmenté leurs dépenses militaires respectivement de 25 % et 36 %. Pour la troisième année consécutive, la Russie était le principal exportateur d’armes devant les États-Unis. Pour la période 1999-2003, les cinq principaux importateurs étaient la Chine, la Grèce, l’Inde, la Turquie et le Royaume-Uni. [9]

En 2004, 230 conflits politiques ont été enregistrés par le HIIK : 3 guerres (Congo, Soudan et Irak) et 33 crises sévères faisant un total de 36 conflits ayant causé la mort de plusieurs personnes. 51 crises légères où l’usage de la force a été occasionel, et 143 conflits non-violents divisés entre 66 manifestations conflictuelles et 77 conflits latents. Le nombre de coups d’État, réussis et ratés, était de 10 : Guinée, Guinée Equatoriale, Congo (2), Soudan (2), Nigeria, Ghana, Mauritanie (2). [10]

Pour la même année, le SIPRI a rapporté que le total des dépenses militaires mondiales s’était élevé à 1035 milliards de dollars, 2,6 % du PIB mondial, soit une nouvelle hausse de 8 % par rapport à l’année 2003. Entre 1995 et 2004, les dépenses militaires mondiales ont progressé de 23 %. Un montant équivalant à 162 dollars par habitant sur terre. Depuis 2000, la Russie était le principal exportateur d’armes devant les États-Unis, la France, l’Allemagne et le Royaume-Uni. La Chine et l’Inde étaient à nouveau les deux principaux importateurs d’armes conventionnelles. [11]


Vers un nouveau siècle bestial ?

 

 

Vers un nouveau siècle bestial ?
En 2005, 249 conflits politiques ont été analysés par le HIIK : 2 guerres (Soudan et Irak) et 22 crises sévères faisant un total de 24 conflits où il y a eu des violences massives. 74 conflits avec des violences sporadiques et 151 conflits non-violents divisés entre 86 manifestations hostiles et 65 conflits latents. Le nombre de coups d’État, réussis et ratés, était de 3 : Mauritanie, Népal et Kyrgyzstan. La France faisait l’objet de deux analyses consacrées aux violences en Corse et dans les banlieues. [12]

Le SIPRI nous a appris que le total des dépenses militaires mondiales en 2005 s’est élevé à 1118 milliards de dollars, soit une nouvelle hausse de 3,4 % par rapport à l’année 2004. 48 % de ces dépenses ne concernait que les États-Unis, soit près de 1800 dollars par citoyen américain ou 172 dollars par habitant sur terre.[13]

En 2006, 278 conflits politiques ont été examinés par le HIIK : 6 guerres (Somalie, Soudan, Sri Lanka, Afghanistan, Irak et Israël-Liban) et 29 crises sévères donnant un total de 35 conflits avec une intense violence massive et de nombreuses pertes humaines, 83 conflits dans lesquels la violence a été utilisée de façon occasionnelle, et 160 conflits divisés entre 100 manifestations conflictuelles et 60 conflits latents. Le nombre de coups d’État était de 2 : Thaïlande et les îles Fidji. [14]

En 2006, le rapport du SIPRI révèlait que le total des dépenses militaires mondiales s’est élevé à 1204 milliards de dollars, 2,5 % du PIB mondial, soit une nouvelle hausse de 3,5 % par rapport à l’année 2005. Depuis 1997, les dépenses militaires mondiales ont augmenté de 37 % ! À eux seuls, les États-Unis ont déboursé 528,7 milliards, soit 46 % des dépenses militaires de la planète, précisément 1756 dollars par citoyen américain. Les dépenses militaires en Europe orientale ont augmenté de 12 % en un an, la plus grande augmentation toutes régions confondues. Alors que les livraisons d’armes vers l’Iran, en provenance principalement de la Russie, ont énormément attiré l’attention des médias spécialisés, les livraisons des États-Unis vers Israël, l’Arabie Saoudite et les Émirats Arabes Unis étaient largement supérieures. Dépassant enfin la Russie, les États-Unis étaient le premier exportateur d’armes puis venaient l’Allemagne en troisième position, suivie de la France, le Royaume-Uni, les Pays-Bas, l’Italie, la Chine, la Suède et Israël. La Chine, l’Inde, la Grèce, les Emirats Arabes Unis, la Corée du Sud, l’Australie, Israël, l’Egypte, la Turquie et l’Iran étaient les dix principaux importateurs d’armes. [15]

En 2007, 344 conflits politiques ont été constatés par le HIIK : 6 guerres (Somalie, Soudan, Pakistan, Sri Lanka, Afghanistan et Irak) et 26 crises sévères faisant un total de 32 conflits très violents ayant causé des pertes humaines et militaires, 107 crises légères avec usage occasionnel de la violence et 198 conflits considérés non-violents divisés entre 126 manifestations conflictuelles et 79 conflits latents. Il n’y a eu qu’un seul coup d’État, aux Philippines. [16]

Le rapport du SIPRI nous révèle que le total des dépenses militaires mondiales en 2007 s’est élevé à 1339 milliards de dollars, soit une nouvelle hausse importante de 6 % par rapport à l’année 2006. Un montant équivalant à environ 202 dollars par habitant sur Terre. Un chiffre qui a atteint un niveau supérieur à celui connu lors de la Seconde Guerre Mondiale. Sur la période 1998-2007, les dépenses militaires de l’Amérique du Nord ont progressé de 65 %, du Moyen-Orient de 62 %, de l’Asie du Sud de 57 %, alors que l’Afrique et l’Asie du Sud-Est atteignent chacune 51 %. C’est en Europe occidentale où l’évolution des dépenses militaires a été la plus faible avec seulement 6 % alors que, sur la même période 1998-2007, les dépenses d’Europe orientale ont massivement augmenté de plus de 162 % ! L’Asie, l’Europe et le Moyen-Orient restent les principales régions destinataires pour la période 2003-2007. Les principaux exportateurs d’armes étaient, comme d’habitude, les États-Unis suivis de la Russie, l’Allemagne, la France et le Royaume-Uni. [17]

En 2008, 345 conflits politiques ont eu lieu selon le HIIK : 9 guerres (Géorgie, Somalie, Soudan, Tchad, Sri Lanka, Pakistan, Afghanistan, Irak et Turquie) et 30 crises sévères donnant un total de 39 conflits avec usage massive de la violence, 95 crises légères avec une faible intensité de la violence et 221 conflits non-violents divisés entre 129 manifestations conflictuelles et 82 conflits latents. Le nombre de coups d’État, réussis et ratés, était de 3 : Mauritanie, Guinée-Bissau et Turquie. [18]

Le rapport du SIPRI de 2008 a établi que le total des dépenses militaires mondiales s’est élevé à 1464 milliards de dollars, 2,4 % du PIB mondial, soit une nouvelle hausse plus légère de 4 % par rapport à l’année 2007. Un montant équivalant à 217 dollars par terrien. 41,5 % de ce montant rien pour les États-Unis, soit plus que les 14 autres principaux pays réunis ! Toujours aux Etats-Unis, le budget à la défense a augmenté de 67 % depuis 1999. Par région sur la période 1999-2008, les dépenses ont augmenté partout sur le globe, en Afrique du Nord de 94 %, en Afrique subsaharienne de 19 %, en Amérique du Nord de 66 %, en Amérique centrale de 21 %, en Amérique du Sud de 50 %, en Asie méridionale de 41 %, en Asie orientale de 56 %, en Océanie de 36 %, au Moyen-Orient de 56 %, en Europe occidentale d’un petit 5 % et enfin, en Europe orientale de 174 % ! [19]

En 2009, 365 conflits politiques ont été mentionnés dans le dernier baromètre annuel des conflits publié par le HIIK : 7 guerres (Afghanistan, Pakistan, Israël-Palestine, Yémen, Sri Lanka et Somalie) et 24 crises sévères donnant un total de 31 conflits hyper-violents entrainant la mort de civils et militaires. 121 crises légères avec des incidents violents et 222 conflits non-violents divisés entre 114 manifestations conflictuelles et 108 conflits latents. Le nombre de coups d’État, réussis et ratés, était de 6 : Guinée, Guinée-Bissau, Madagascar, Togo, Ethiopie et Bolivie. Malgré le caractère des événements, le coup d’État au Honduras n’a pas été pris en compte par les analystes allemands. [20]

Dans son dernier rapport également, le SIPRI révèle que le total des dépenses militaires mondiales pour l’année 2009 s’est élevé à 1531 milliards de dollars, soit une nouvelle hausse de 5,9 % par rapport à l’année 2008 et une augmentation significative de 49 % depuis 2000. Les Etats-Unis, avec une augmentation de 47 milliards de dollars par rapport au budget de 2008, ont représenté 54 % de l’augmentation des dépenses militaires mondiales. Ne disposant pas de chiffres officiels pour la Chine, le SIPRI avance une estimation de 100 milliards de dollars. Quant à la France, elle se positionne troisième de ce classement avec 63,9 milliards de dollars. [21]

Au total, de 2002 à 2009, ce sont 9541 milliards de dollars qui ont été dépensés dans le course à la mort et la destruction. Un montant qui ne tient évidemment pas compte des caisses noires « officiellement inexistantes », et qui ne concerne pas non plus les armes biologiques, chimiques et nucléaires mais uniquement les armes conventionnelles.

En 2002, le SIPRI annonçait déjà une hausse jusqu’à 2009, la guerre contre le terrorisme expliquant entre autre cette tendance à la hausse. Tout comme les conflits ont augmenté dans le monde depuis 2002, les dépenses mondiales ont explosé depuis 2002. Cependant, il importe de préciser que l’augmentation des conflits n’est pas une conséquence directe de la hausse des dépenses militaires, et vice versa. Il est très difficile de retracer l’origine des armes utilisées dans certaines zones de conflit, comme en Afrique. Toutefois, personne n’ignore quels sont les pays d’origine de ces armes qui se retrouvent un jour ou l’autre sur le marché noir. De même qu’il faut signaler que les marchands d’armes n’équipent pas que des nations embourbées dans des guerres mais de nombreux pays tels que le Brésil, la Chine, l’Inde et le Vénézuela équipent ou modernisent leurs forces armées en prévention à la sécurité de leurs ressources naturelles pouvant attiser la convoitise des puissances en mal de matières premières.

Selon le rapport d’étude « Guerre et paix au XXIe siècle » menée par le professeur Andrew Mack du Human Security Center et financée par le Canada, le Royaume-Uni, la Suède, la Norvège et la Suisse, le nombre de conflits armés a diminué de 40 % depuis 1992. Malgré le massacre de Srébenica en Bosnie et le génocide du Rwanda, le nombre de génocides et autres massacres d’ampleur a chuté de 80 % entre 1988 et 2001. En 1950, une guerre faisait en moyenne 38 000 morts, contre 600 morts en 2002. Le correspondant Philippe Bolopion du journal Le Monde écrivait en octobre 2005, « cette tendance forte, décrite en préambule du rapport par l’archevêque Desmond Tutu comme un « rare message d’espoir », renverse un demi-siècle d’augmentation du nombre des conflits armés et de leur cortège de violence, dans le sillage de la Seconde Guerre Mondiale. »

En effet, les guerres modernes sont pour la majorité des cas devenues des guerres asymétriques. C’est à dire que la guerre confronte l’armée d’un État à des combattants dotés d’une capacité matérielle réduite, privilégiant des formes de combat insurrectionnelles et utilisant les points faibles de l’adversaire pour atteindre leur but. Ceci est une raison qui explique la diminution du nombre de morts. « Nous ne sommes plus dans le cas d’énormes guerres avec d’énormes armées, d’importants engagements et des armes conventionnelles lourdes », a déclaré Andrew Mack. « Les guerres d’aujourd’hui sont des combats de faible intensité à l’arme légère, de petites armes dans des pays très pauvres. Ils sont souvent extrêmement brutaux mais ils ne tuent pas beaucoup de gens », a rajouté le professeur lors d’une conférence de presse en 2005.

Bien que le nombre de morts dans un conflit armé à fortement baissé, les armes font de nombreux morts dans les zones hors-conflits comme le milieu urbain. Aux Etats-Unis, il y a 30 000 morts par arme à feu chaque année, soit presque autant que le nombre moyen de morts d’un conflit armée dans les années 1950. Pour l’année 2003, les Etats-Unis ont recensé 30 242 victimes, soit 83 par jour, répartis comme suit : 17 108 suicides, 11 829 homicides et 762 tirs non-intentionnels ou accidentels. Il y a douze fois plus d’homicides par arme à feu aux Etats-Unis qu’en Europe. En 2002 par exemple, aux Etats-Unis il y a eu 10 801 homicides pour 275 millions d’habitants tandis que l’Union européenne a compté 1260 homicides pour 376 millions d’habitants.

S’il y a bien deux industries qui ne connaîtront jamais la crise, ce sont ceux de l’armement et des pompes funèbres. En cette époque décadente de marchandisation du monde où même la virginité d’une femme est monnayée sur Internet, la guerre est un marché bien trop juteux pour que le lobby des armes se remémore « A Beastly Century ». Aux chiottes l’ethique ! Après tout, la valeur d’une vie humaine n’est qu’une statistique. Tous ces chiffres mentionnés sont affolants. Politiquement très sensibles pour des raisons évidentes, quoi de plus normal que de ne pas voir de compteur de morts placé dans un lieu publique comme il existe un compteur de la dette publique états-unienne installé au 1133 Sixth Avenue, près de Times Square à New-York. L’argent d’abord.

Saïd Ahmiri


Notes

[1] : http://www.clingendael.nl/publications/2006/20060800_cdsp...

[2] : http://pedagogie.ac-montpellier.fr/hist_geo/defense/pdf/c...

[3] : http://www.wsws.org/francais/News/2006/octobre06/131006_i...

[4] : http://www.voltairenet.org/article163975.html

[5] : http://www.rawa.org/civilian_fr.htm

[6] : Conflict Barometer 2002 http://hiik.de/en/konfliktbarometer/pdf/ConflictBarometer...

[7] : SIPRI Yearbook 2003 http://www.sipri.org/yearbook/2003/files/SIPRIYB03miniFR....

[8] : Conflict Barometer 2003 http://hiik.de/en/konfliktbarometer/pdf/ConflictBarometer...

[9] : SIPRI Yearbook 2004 http://www.sipri.org/yearbook/2004/files/SIPRIYB04miniFR....

[10] : Conflict Barometer 2004 http://hiik.de/en/konfliktbarometer/pdf/ConflictBarometer...

[11] : SIPRI Yearbook 2005 http://www.sipri.org/yearbook/2005/files/mini/SIPRIYB05mi...

[12] : Conflict Barometer 2005 http://hiik.de/en/konfliktbarometer/pdf/ConflictBarometer...

[13] : SIPRI Yearbook 2006 http://www.sipri.org/yearbook/2006/files/mini/yb06minifr....

[14] : Conflict Barometer 2006 http://hiik.de/en/konfliktbarometer/pdf/ConflictBarometer...

[15] : SIPRI Yearbook 2007 http://www.sipri.org/yearbook/2007/files/mini/yb07minifr....

[16] : Conflict Barometer 2007 http://hiik.de/en/konfliktbarometer/pdf/ConflictBarometer...

[17] : SIPRI Yearbook 2008 http://www.sipri.org/yearbook/2008/files/SIPRIYB08summary...

[18] : Conflict Barometer 2008 http://hiik.de/en/konfliktbarometer/pdf/ConflictBarometer...

[19] : SIPRI Yearbook 2009 http://www.iris-france.org/docs/kfm_docs/docs/2010-03-sip...

[20] : Conflict Barometer 2009 http://hiik.de/en/konfliktbarometer/pdf/ConflictBarometer...

[21] : http://www.sipri.org/media/pressreleases/pressreleasetran...


http://polymedia.skynetblogs.be/ http://polymedia.skynetblogs.be/

 

http://www.alterinfo.net/Vers-un-nouveau-siecle-bestial_a59261.html

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28 mai 2011 6 28 /05 /mai /2011 23:28

 

Je pose cet article qui date de 2010 car il y a beaucoup de choses intéressantes. Vous verrez qu'au paragraphe "Espagne", il est question d'une "énorme catastrophe "climatique" qui pourrait survenir contre Lisbonne (Portugal), en plein désordre monétaire..." or, d'après les derniers évènements, elle est survenue en Espagne lors du fameux séisme. Peu après, il y a eu la Révolution Espagnole et la débacle du gouvernement socialiste.

 

Nous sommes en train d'assister à un effet domino... on peut y prendre aussi en compte les Révoltes Arabes car elles font partie du processus de déstabilisation de ce Système qui va finir par s'effondrer. Car finalement, ce qui pousse les Peuples à la Rébellion, c'est la Pauvreté et la Misère fabriqués par les grands argentiers qui nous saignent comme des "cochons". Je suis triviale, dans l'expression, parce que c'est ainsi qu'ils nous voient dans leur inhumanité. Mais ceci dit, pour NOUS LE PEUPLE SOUVERAIN, les Porcs, c'est eux. Et ce, dans tous les domaines. Car faut-il en être pour respecter aussi peu l'Humanité et, non contents, de vivre à ses crochets, en plus, l'étrangler comme ils le font. De surcroît, les chefs d'Etats comme Sarkozy et Obama sont leurs complices. Ne l'oublions pas. 

 

Vous verrez dans le dernier paragraphe consacré à Obama qu'il est question d'une chose dont je vous ai déjà parlé, à savoir la Loi Martiale que le président Américain n'aura aucune honte à appliquer dès que "son Peuple" va vraiment commencer à se mettre en colère. Ce qui, pour moi, ne saurait tarder. Le chômage serait, en réalité, de plus de 25 % pour les ouvriers et d'au moins 50 % pour les plus défavorisés. Je ne sais pas si vous imaginez. Au cas où... le gouvernement Obama a tout prévu et surtout l'entrée en scène de l'armée pour mâter la rébellion. Posons-nous aussi la question pourquoi il y a autant de catastrophes naturelles, là-bas... comme je vous l'ai déjà expliqué, cela freine la future "Révolution"... les satanés qui tiennent le monde sous leur coupe préfèrent tout détruire plutôt que de nous rendre ce qu'ils nous ont volé et continuent de nous prendre.

 

Heureusement pour nous, bientôt, ils vont comprendre leur douleur. Dans le Cosmos, il se prépare des choses stupéfiantes qui vont bientôt mettre notre planète sans dessus dessous. Là, il n'y aura plus de Wall Street, ni de Cac 40, mais un rétablissement de la balance : les premiers seront les derniers et les derniers seront les premiers. Voilà pourquoi il ne sert à rien de s'accrocher désespérément à quoique ce soit de matériel, c'est peine perdue.

 

  

 

 

L'effondrement des Etats

 

 

Des dettes bancaires aux dettes « souveraines »

 

  

  

Les jours comptés de l’Etat-nation et d’une « hypothétique » réforme monétaire internationale

 

Dans une étude transmise à ses clients privilégiés, la Société générale recommande de se tenir prêt face au risque d’« effondrement de l’économie mondiale » au cours des deux prochaines années. Une manière de dire : « Vous voilà bien prévenu ! » Les auteurs de cette étude fondent leur conclusion sur des données concises, sans préciser bien sûr que la crise actuelle résulte avant tout de la révolution des techniques financières spéculatives des banquiers. Techniques financières qui ont permis, depuis la fin des années 70, l’émergence, malheureusement durable, d’une économie virtuelle aux dépens de l’économie réelle. Une économie virtuelle qui a désormais besoin, pour survivre, d’écraser la véritable économie, seule source de richesses et d’emplois durables.


Finalement, notre monde s’est laissé séduire par les balivernes de Mammon, ce démon séducteur, ce génie de la Finance dont les familles oligarchiques ne sont que les laquais dociles, tremblantes comme des feuilles quand il s’agit de lui rendre compte dans des cénacles que les scénaristes d’Hollywood se gardent bien d’évoquer, si ce n’est un Roman Polanski, dans de rares films à clés, parce qu’il n’a pas accepté l’assassinat de son épouse, Sharon Tate, dans des conditions horribles. La Secte n’a d’ailleurs pas fini de régler ses comptes avec lui, comme en témoigne l’actualité récente.


Cela dit, les Occidentaux furent séduits par la dialectique des experts de la propagande de l’Est ; ils sont tombés dans le piège qui se referme sur eux, selon un scénario à tiroirs, la crise des subprimes précipitant l’étape finale. Tandis que la déconfiture prend forme, que le matérialisme s’effondre et que le cartel bancaire aspire les richesses des contribuables des Etats-nations, les démons menteurs laissent tranquillement la place aux démons tueurs ! Les alliances stratégiques se nouent entre les grandes puissances, tandis que les services secrets russes, cœur du Pouvoir occulte de l’Est, poursuivent leur travail de désinformation. Il faut par exemple savoir qu’il existe encore aujourd’hui un budget russe pour la propagande à l’étranger, dont le montant pour 2010 atteint la bagatelle de 1,4 milliard de dollars ! Pour apprécier à sa juste valeur les priorités du Kremlin, sachez que ce budget est supérieur à celui de l’aide aux chômeurs.


Pendant ce temps, les événements se déroulent exactement selon le plan dévoilé par Lénine à Bakou, en 1919.

 

L’effondrement de l’Ouest se poursuit et va s’amplifier

 

Les politiques engagées par les Etats pour résoudre l’implosion de la bulle immobilière et des « produits toxiques » créés par les banques, ont tout simplement eu pour effet de transférer du passif privé vers les finances publiques, créant de nouvelles bulles. Les conseillers des politiciens occidentaux – issus pour la majorité des grandes banques contrôlées par les familles oligarchiques –, ont imposé une « solution à la crise » ; elle doit aboutir à offrir les Etats à la BANQUE sur un plateau d’or et d’argent… Dans les deux prochaines années, la dette publique devrait atteindre des niveaux impressionnants : 105 % du PIB au Royaume-Uni, 125 % aux Etats-Unis5 et dans la zone Euro, et 270 % au Japon. La dette mondiale des Etats grimperait ainsi à 45 000 milliards de dollars, multipliée par deux et demi en dix ans !


Finalement, les banquiers de la Société générale fournissent à leurs clients suffisamment de données pour que ces derniers concluent par eux-mêmes : les méthodes employées par les gouvernements ne mèneront qu’à un plus grand désastre et il faut s’y préparer. Pour information, les Etats-Unis empruntent la bagatelle de 4 milliards de dollars par jour. Les Etats-Unis, la Chine, l’Union européenne et le Japon, ont emprunté plus de 1 800 milliards de dollars en 2009 pour leurs plans de relance, soit 2,7 % du PIB mondial. Observons encore qu’à l’échelle planétaire, la dette publique augmente d’un million de dollars toutes les six secondes.


Pratiquement au même moment où les clients « privilégiés » de la Société générale recevaient cette alerte rouge, Simon Johnson, l’ancien économiste en chef du Fonds monétaire international, livrait son analyse de la crise économique et financière à la chaîne CNBC. « Notre système financier est entièrement basé sur la dénégation de la morale. Des choses folles peuvent désormais arriver ». « Nous sommes en train de créer les conditions d’une énorme catastrophe. Nous sommes au tout début de la crise » et nous allons vers « une énorme catastrophe ».


Et que dire de la note communiquée en décembre dernier par la banque Morgan Stanley à ses clients, avertissant que « le Royaume-Uni risquait d’être la première grande économie à vivre une fuite de capitaux et une crise du crédit de grande ampleur. Il faut craindre que le gouvernement britannique soit incapable de « restaurer une crédibilité fiscale ». Si une agence de notation du cartel bancaire dégradait la note de la dette publique de l’Angleterre, nous assisterions à une répétition du scénario grec, mais à un niveau beaucoup plus calamiteux. Dans une telle configuration, la rédaction conseille de relire attentivement les propos exprimés par Nathanaël de Rothschild au sujet de l’Angleterre dans les dernières BREVES DE LIESI.


Finalement, le plan du cartel bancaire consistant à piéger les Etats-nations a parfaitement fonctionné : rien qu’entre 2001 et 2007, l’explosion de la dette s’est accompagnée d’un transfert de la charge de cette dette à des tiers : les entreprises aux banques, les banques à l’Etat, l’Etat aux contribuables. Avec un tel mécanisme, l’on a rendu IMPOSSIBLE l’assainissement de l’économie par la liquidation des créances toxiques. Le piège s’est refermé ! Les peuples des Etats-nations se sont fait avoir par des gens sans scrupule.

 

Que va t-il se passer ?

 

Tout ce montage n’a pas été réalisé pour le bon plaisir des groupes mafieux qui ont accaparé les leviers de l’architecture financière mondiale. La dette, il va falloir la payer, comme cela fut le cas des Etats-nations après la Première et la Seconde Guerre mondiale. Les banquiers de Wall Street avaient alors exigé leur « livre de chair ». Aujourd’hui, cette dette pourrait être soldée : 1) soit par l’inflation, entraînant la destruction d’une partie de l’épargne liquide et la régression du pouvoir d’achat ; 2) soit par la hausse des impôts et la récession. Sans oublier la déconfiture possible des Etats, la hausse des taux d’intérêt, les dévaluations, les krachs obligataires.


La source qui avait averti LIESI du krach des subprimes quelques semaines avant que ce sujet ne fasse les grands titres de la presse internationale, nous l’a clairement dit : « Pour le proche avenir, attendez-vous à des réajustements systémiques. Les marchés financiers plongeront de plus de 50 % et les gens perdront ce qu’ils ont placé en papier… ». Cela n’étonnera pas notre lecteur de « long terme » qui a déjà pris ses dispositions.


En tout cas, ce que nous écrivions récemment au sujet des agences de notation américaines se confirme avec la Grèce. Le 24 février 2009, alors que le pays était paralysé par une grève générale, l’agence de notation Fitch a déclassé les quatre premières banques grecques, jugeant que la politique d’austérité que tente de suivre le gouvernement grec affectera l’économie dans son ensemble et donc la demande de crédit. Dans la foulée, l’agence de notation américaine Standard & Poor’s a indiqué que la note souveraine de la Grèce pourrait être à nouveau abaissée d’ici un mois ! Or juste avant, « les hedge funds et les banques d’affaires ont réalisé des ventes à découvert massives. En une semaine à Chicago, 40 000 contrats de vente à découvert sur la Grèce ont été achetés pour des positions d’un montant total d’environ 8 milliards de dollars », explique Michel Aglietta. Bien sûr, c’est la loi du marché et il n’existe aucun complot.


En attendant, la vente à découvert des emprunts d’Etat entraîne une montée des taux obligataires qui rend le coût de la dette plus important dans une dynamique de boule de neige, et contraint les autorités à rançonner la population pour le bien-être des banksters, lesquels financent les campagnes des marionnettes qu’ils contrôlent au gouvernement.

 

La liquidation de l’Etat grec : un test en vue de déboulonner l’Etat-nation

 

On aborde maintenant une étape cruciale menant à la mise au pas de l’Etat grec (de son gouvernement comme de sa population) par la Commission européenne, paravent du Pouvoir occulte qu’est l’establishment bancaire. Objectif : introduire l’idée que le gouvernement européen bruxellois doit supplanter les gouvernements nationaux, du moins pour les grandes lignes. Une source bruxelloise confie : « La Commission européenne, la Banque centrale européenne et le FMI exercent une surveillance budgétaire d’ampleur inédite ».


La crise de l’euro est, veut-on faire comprendre, la conséquence d’une dérive des déficits publics. Ce, malgré des principes fondamentaux érigés par les fondateurs de l’Union européenne, et surtout les Allemands. La Grèce est montrée du doigt comme l’exemple d’une faillite conséquente d’une montée de déficit d’un pays laxiste. Le message que l’establishment envoie à Washington est d’autant plus clair que les Etats-Unis et la Grèce ont un taux de déficit comparable ! Pour le moment, les autorités européennes ne disposent d’aucun moyen de contrainte réelle pour obliger la Grèce à rééquilibrer ses comptes, et il sera très difficile pour le gouvernement grec de faire accepter par son peuple les programmes d’austérité, de plus en plus draconiens, voulus par Bruxelles. Comment feront les autorités grecques pour trouver les 53 milliards d’euros dont ils ont besoin pour rembourser la dette du pays en 2010, sans parler des quelques 30 milliards d’euros supplémentaires pour financer le nouveau déficit résultant de l’estimation de son prochain déficit budgétaire ?


D’aucuns diront : les autres pays de l’Union européenne lui viendront en aide. Fort bien, mais dans cette hypothèse, ceux qui veulent faire sauter ce verrou qu’est l’Etat-nation s’attaqueront à d’autres Etats faibles, comme l’Espagne, le Portugal et l’Italie. « Ils agiront ainsi jusqu’à ce qu’ils obtiennent gain de cause », nous explique notre source, introduite auprès d’acteurs majeurs du cartel bancaire. Ceux qui ont fait rédiger l’article 125 du Traité de Maastricht, excluant explicitement tout sauvetage d’Etat européen par ceux de la zone Euro, savaient probablement ce qu’ils préparaient à long terme.


Finalement, la Grèce pourrait bien perdre sa souveraineté et l’Union européenne prendre toutes les décisions concernant le budget de l’Etat grec ; l’Union européenne agissant avec un complice : la Banque centrale européenne. Notre source a signalé (pour « notre compréhension du bon déroulement des événements ») que c’est la Banque centrale européenne elle-même qui a déclenché la crise grecque en avertissant qu’elle risquait de ne plus admettre de refinancer les titres de la dette grecque en cas de dégradation de la note du pays, faisant de la Grèce une proie facile pour les vautours de la Haute finance internationale ! Ce fait, au-delà de prouver la complicité entre les dirigeants de la BCE11 et les familles oligarchiques désireuses de faire sauter ce « verrou » qu’est l’Etat-nation, atteste qu’il y a un plan où, contrairement à ce que nous pensions initialement, l’establishment américain est certes en première ligne, MAIS il a aussi le soutien d’une partie de l’establishment européen.

 

… et l’Espagne ?

 

Nous venons d’évoquer une attaque des fonds spéculatifs du cartel bancaire contre l’Espagne. A ce jour, l’on nous « suggère » de ne pas négliger une énorme catastrophe « climatique » contre Lisbonne, pouvant survenir en plein désordre monétaire. Quarante-huit heures après avoir été informé de cette « probabilité », le 9 mars 2010, l’agence de notation Fitch « s’inquiétait de la gestion par le Portugal » (dont la capitale est Lisbonne) « de son déficit budgétaire, n’excluant pas une dégradation de la note de crédit du pays ».


Quelques semaines avant, le Wall Street Journal signalait une réunion discrète, organisée le 8 février dernier à New York, par G. Soros13 avec des dirigeants de fonds spéculatifs américains ; objectif : s’attaquer agressivement aux obligations d’Etat européennes pour couler l’euro et parvenir à la parité avec le dollar (soit 1 euro pour 1 dollar).

 


Aujourd’hui, la rédaction de LIESI a obtenu confirmation que la France est désormais dans la lunette de tir des vautours de la Finance internationale. Ils veulent la contraindre à payer plus cher l’argent qu’elle emprunte.


Si l’Espagne est également dans le collimateur, il s’agit là d’un cas bien particulier. En effet, la Haute finance américaine n’attaquera l’Espagne que dans la mesure où il sera admis que la City est définitivement perdue. Plusieurs éléments confirment cette impression.


Il ne faut pas pour autant conclure que les Etats-Unis s’en sortiront mieux. En effet, dans le Financial Time du 12 février 2010, Niall Ferguson, spécialiste d’histoire financière internationale, estime que la crise ne tardera pas à s’étendre aux Etats-Unis. Les « fondamentaux » américains ne sont pas meilleurs que ceux de n’importe quel Etat européen. Le New York Times du même jour fait état d’un rapport d’un groupe d’experts sur le déclin de la Silicon Valley. Après le test sur la Grèce – et s’il réussit –, « le printemps pourrait être frileux à Wall Street ! »

 

De l’Espagne à l’Angleterre

 

Le 9 mars 2010, l’agence de notation Fitch mettait en garde le Royaume-Uni, la France et l’Espagne sur la gestion de leurs finances publiques et les appelaient à prendre des mesures de réduction des déficits « plus crédibles », au risque de voir leurs notes (AAA) remises en cause. Dans le même temps, l’agence Moody’s évoquait la possibilité de voir la note de certaines banques britanniques abaissées avec la fin de l’aide publique qui leur a été accordée. Les analystes sont unanimes : un tel scénario a toutes les chances de se vérifier à l’issue du résultat des prochaines élections législatives en Grande-Bretagne, prévues pour le 6 mai 2010. Dans une note récente, le groupe bancaire italo-allemand UniCredit a alerté ses clients en leur signalant que le marché obligataire britannique et la livre sterling présentaient une situation plus inquiétante que la Grèce, dont on parle beaucoup. Les dirigeants de ce groupe bancaire expriment leur vive inquiétude quant à un rétablissement des finances publiques au Royaume-Uni. « Après les élections, les conditions imposées aux Britanniques seront très douloureuses : il faudra consentir à des réductions de salaires », avertissent les rédacteurs de cette note. « Dans les prochains mois, la situation grecque sera enviable par rapport à celle de la Grande-Bretagne », est-il précisé. « Depuis le début de la crise grecque, la demande d’information des investisseurs sur les fondamentaux de la dette d’Etat britannique et sur la livre est constante », explique un analyste de la banque Schroders. « Vendez toutes les livres que vous avez : c’est terminé », affirmait tout simplement Jim Rogers, un des cofondateurs du Quantum Fund avec George Soros (avec lequel il s’est disputé depuis). Pour sa part, Bill Gross, le responsable des investissements du fonds de pension californien PIMCO, un des plus grands investisseurs du monde dans les dettes d’Etat, recommande d’éviter le Royaume-Uni, « ses bons du Trésor reposant sur un lit de nitroglycérine ».


Mais le plus inquiétant pour l’Angleterre, c’est le devenir de l’Espagne. Le jour où les meutes du cartel s’en prendront à l’Espagne, il faudra conclure que le cartel bancaire a réellement décidé d’abandonner la City, signe que nous entrerions alors dans un schéma très dangereux où LIESI estime qu’une attaque contre l’Iran deviendrait de nouveau envisageable. Expliquons-nous.


Premièrement, la crise espagnole n’a rien à voir avec la Grèce. Sur les 541 milliards d’euros d’exposition que les banques allemandes ont sur la zone Euro, la part de la Grèce se limite à 8 %. Le plus gros, 44 %, c’est-à-dire 244 milliards d’euros, se trouve en Espagne. Les banques françaises dont l’exposition en Grèce est presque le double de celles de l’Allemagne, sont exposées à hauteur de 191 milliards d’euros en Espagne. Secondement, comme chacun le sait, la bulle espagnole est essentiellement immobilière, ce qui place Banco Santander au centre de la tempête. Les activités de Banco Santander se confondent avec celles de la Royal Bank of Scotland (RBS), récemment nationalisée. Aussi, une attaque monétaire contre l’Espagne et, par ricochet, contre Banco Santander, affecterait nécessairement de grosses opérations de la City de Londres… Plus, cela porterait un coup frontal aux finances de la famille royale britannique ! Pour information, il y a moins d’un mois, la direction financière d’Union des Banques Suisses (UBS) émettait la recommandation « vendre » à sa clientèle sur les actions Santander

 

De l’Espagne… au Brésil

 

Si l’Espagne subit une attaque comme la Grèce, non seulement les difficultés de la Banco Santander rejailliraient sur l’Angleterre, mais également sur l’Amérique latine. En effet, selon Strategic Alert : « Santander est aussi le plus grand groupe bancaire d’Amérique latine. En octobre 2007, suite à des négociations complexes, elle s’est imposée comme une des plus grandes banques du Brésil, le plus grand pays d’Amérique du sud, aussi bien géographiquement que par son poids économique. Santander et son « partenaire stratégique » avaient mis en échec Barclays pour acquérir le géant hollandais ABN Amro. Comme résultat de cette acquisition, Santander a pris le contrôle de Banco Real, une filiale d’ABN Amro, devenant la troisième banque commerciale du pays en gérant 11 % des avoirs bancaires du Brésil ». Voilà sans doute pourquoi, évoquant la contribution d’un million de dollars de Santander à la campagne présidentielle de Lula da Silva, en 2002, l’agence Bloomberg titrait : « Construire la République de Santander dans le pays de Lula ».

 

Obama poursuit le projet de loi martiale des néo-conservateurs

 

Comme le sujet de la dette des Etats devait être traité d’une manière approfondie dans la perspective d’une faillite organisée des Etats-nations, certaines informations n’ont pas été développées. Pour terminer ce numéro, évoquons une décision importante prise par l’administration Obama. Une mesure qui confirme le fait que l’exécutif de Washington est conscient de l’ampleur de la crise à venir. Barack Obama et ses proches savent en effet que le chômage réel aux Etats-Unis a maintenant dépassé les 25 % et qu’il atteint le chiffre de 50 % pour les classes défavorisées ! De ce fait, Obama est désormais pressé d’achever la militarisation du pays. Le 11 janvier 2010, Obama a signé un décret présidentiel établissant un Conseil des Gouverneurs. Constitué de dix gouverneurs choisis par Washington, ce Conseil des Gouverneurs est sous la coupe du secrétaire d’Etat à la Défense, ainsi que du Secrétaire à la Sécurité Intérieure, de l’Assistant de la présidence pour la Sécurité Intérieure et le Contre-terrorisme, de l’Assistant au président pour les Affaires Intergouvernementales et l’Engagement Public, du Secrétaire Adjoint à la Défense pour la Sécurité intérieure et aux Affaires de sécurité de l’Amérique, du responsable américain du Centre de Commandement Nord, du Directeur des gardes-côtes, ainsi que du Chef du Bureau de la Garde nationale.


Ces préparatifs s’inscrivent dans la continuité de ce qu’avait mis en œuvre l’administration Bush. Avant de partir, le président Bush avait décidé qu’à compter du 1er octobre 2008, des soldats américains, de retour de mission en Irak, pourraient exécuter des patrouilles aux Etats-Unis. Cette information, rapportée par le site Web Army Times, précise que la première Brigade des équipes de combat de la troisième division d’infanterie « sera sous le contrôle quotidien de l’armée américaine du Nord (U.S. Army North). Une composante du NORTHCOM (Northern Command ou Commandement Nord) est à même de répondre à un appel fédéral pour des urgences et désastres naturels, voire des attentats terroristes ». L’armée doit être en mesure d’intervenir « dans le cadre de troubles civils » survenus dans un contexte d’effondrement économique total.


Ces soldats de la première Brigade des équipes de combat de la troisième division d’infanterie devaient subir un entraînement à Fort Stewart et à la Peterson Air Force Base, située à Colorado Springs. Il était prévu que ces soldats regagnent un théâtre extérieur (Irak ou Afghanistan) au début de l’année 2010. Durant ce laps de temps, les militaires américains furent entraînés par le colonel Roger Cloutier à l’emploi d’armes non létales, conçues pour maîtriser les individus indisciplinés ou dangereux, mais sans les tuer.


Les documents militaires publics se livrent à de longs commentaires sur cette information. Il est donc évident que Washington s’attend à un ensemble d’événements gravissimes aux Etats-Unis. L’expression « contrôle des foules » est ainsi définie : « […] des foules hostiles à la suite d’une dépression économique massive, jusqu’à des émeutes alimentaires et raciales… »


La question d’une crise économique de grande ampleur était déjà l’objet des inquiétudes de l’administration Bush. On se souvient, par exemple, que le 17 octobre 2006, le président Bush avait modifié la loi en y insérant : « Le Président peut employer les forces armées pour rétablir l’ordre public dans tout Etat des Etats-Unis ». Peu de temps avant les élections présidentielles américaines, d’aucuns s’interrogeaient : l’administration Bush et le NORTHCOM attendent-ils un tel scénario d’une manière imminente, une série d’événements dépassant totalement les autorités d’Etat, obligeant l’exécutif à libérer la puissance de l’armée américaine contre le peuple américain ?


Les événements de la Louisiane avaient montré les limites de l’exécutif sous un gouverneur soucieux de respecter les libertés des citoyens. Désormais, la décision prise par B. Obama le 11 janvier 2010 évitera ce genre de difficulté.


Obama instaure un régime où les militaires américains prennent une place dominante sur la sphère politique. Les services secrets russes, inquiets de cette décision d’Obama, signalent que sa décision est calquée sur la stratégie du Parti national socialiste du siècle dernier en Allemagne. En effet, après avoir fomenté l’incendie du Reichstag en 1933, Adolf Hitler fut élu Chancelier et il s’employa à ordonner un certain nombre de lois « de secours » limitant sévèrement les libertés civiques des Allemands, ainsi que des droits relatifs à la vie privée, voire la liberté de voyager.


Les Américains ont élu B. Obama en pensant que les choses changeraient radicalement par rapport aux actions entreprises par l’administration Bush dans les domaines que nous évoquions. Ils sont en train de déchanter et cela n’est pas fini puisqu’Obama est en passe de réaliser ce que G. Bush n’avait pas eu le temps d’accomplir.

 

Sources DENISSTOEU

 

http://nom666.over-blog.com/article-l-effondrement-des-etats-74977830.html

 

 

Posté par Adriana Evangelizt

 

L'effondrement des Etats

 

 

 

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Article de mars 2009, mais explicite :

 

Alors que la France oriente ou plutôt « occidente » de plus en plus sa politique étrangère et sa politique tout court d’ailleurs, l’horizon funeste d’un gouvernement mondial sous l’égide des Etats-Unis pointe.


Cette occidentalisation ou américanisation de la France se fait à tous les niveaux, et pas seulement politique. En économie, ce n’est pas nouveau, nous nous alignons jour après jour sur les standards US. Mais cela est vrai aussi dans le domaine culturel, spirituel et social. La France disparaît au profit d’un magma informe, prélude à la masse que deviendront les futurs « occidentaux », citoyen du « Gouvernement mondial », entendez américano-centré. Une masse déculturée, consumériste invétérée, sans passé ni us et coutume propre.

 

Apocalypse.jpg

 

Il est vraisemblable que l’OTAN - dont la France vient de réinvestir le commandement militaire intégré - sera un des instruments opérationnels privilégiés de ce gouvernement mondial ; en effet, il est fort à parier que cette organisation otanienne va développer son rôle politique à courte échéance (5 ans maximum), et va s’adjoindre de plus en plus de prérogatives politiques, d’ordre organisationnel, digne d’un traité constitutionnel (de l’acabit de celui qui fut rejeté par le peuple français et mais voté à une large majorité par nos députés).


Par ailleurs, il est presque certain que le premier « couplage » avec les Etats-Unis se fera conjointement par le biais des instances européennes (comme la très "démocratique" Commission européenne), lesquelles vont un jour prochain décider qu’il faut franchir le pas et modifier le traité constitutionnel pour mettre en lien juridique l’UE et les USA – mettre l’un en subordination à l’autre.

La crise engagée et à venir va bien sûr servir de prétexte à cet alignement politico-constitutionnel, à cette mise sous tutelle américaine de l’Europe, de la France.


Néanmoins, deux espoirs :
1) la crise semble telle, qu’un effondrement des Etats-Unis, avec une chute vertigineuse du dollar, est envisageable d’ici fin 2009.
2) si les Etats-Unis sont la Rome d'aujourd'hui, ce couplage politique (UE-USA) sera l'équivalent de l'édit de Caracalla de 212, la fin de l'hégémon.


Bientôt le rendez-vous... l'heure de vérité !

 

http://giovanni.drogo.over-blog.com/article-29096157.html

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28 mai 2011 6 28 /05 /mai /2011 23:23

http://www.lavoixdunord.fr/stories

http://www.lavoixdunord.fr/stories/image250x00/mediastore/VDN/A2011/M05/A_Athenes_les_Indignes_grecs_montent_leur_camp.jpg.jpg

COLERE A SYNDAGMA

par Bernard

 

 

 http://www.fr.news.yahoo.com/quinze-mille-grecs-r%C3%A9pondent-%C3%A0-lappel-des-indign%C3%A9s-201959423.html

Quinze mille grecs répondent à l’appel des « indignés » d’Espagne

  ATHENES (Reuters) - Quinze mille Grecs inspirés par les "indignés" d'Espagne se sont rassemblés mercredi devant le siège du Parlement, à Athènes, pour protester contre les mesures d'austérité aux cris de "voleurs!".


  "Dehors, la junte du FMI!", clamait l'une des banderoles brandies lors de cette première manifestation apolitique depuis le début de la crise liée à la dette publique.


  Le rassemblement répondait à un slogan des manifestants espagnols, invitant les Grecs à "se réveiller".


  "Nous sommes réveillés! Quelle heure est-il ? L'heure qu'ils s'en aillent!", leur ont-ils répondu par banderole interposée, évoquant leurs dirigeants.


  "Ça me met en colère que les Espagnols disent que nous sommes endormis. C'est le moment de se réveiller. On ne peut pas continuer comme ça", s'est indignée Elsa Karanikola, une femme au foyer de 45 ans qui a pris part à la manifestation d'Athènes, place Syndagma, où toutes les catégories d'âge étaient représentées.


  En quelques jours, le groupe  "Colère à Syndagma" a rassemblé trente mille membres. D'autres manifestations ont eu lieu à Thessalonique, dans le Nord, et à Patras, dans l'Ouest.


  Le gouvernement grec a annoncé lundi une série de privatisations et a promis de nouvelles mesures d'austérité pour assainir les comptes publics.


http://canempechepasnicolas.over-blog.com/

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28 mai 2011 6 28 /05 /mai /2011 23:08
La guerre secrète de l’alliance israélo-saoudienne

par Mahdi Darius Nazemroaya

Le 28 mai 2011

 

Comme le dit un vieux proverbe chinois, une crise peut –être utilisée comme une opportunité par certains.

 Tel Aviv, Wasghington et l’OTAN prennent avantage du tumulte dans le monde arabe. Non seulement ils luttent contre les aspirations des peuples arabes, mais encore ils manipulent le paysage géopolitique arabe comme partie de leur stratégie de contrôle de l’Eurasie.

Conflits sectaires en Egypte: moyens d’affaiblir l’état égyptien

L’Egypte est dirigée par une junte militaire contre-révolutionnaire. Malgré la reprise de confiance en soi du peuple égyptien, le vieux régime est toujours en place. Toutefois, ses fondations sont de plus en plus fébriles à mesure que le peuple égyptien devient plus radical dans des exigences. Tout comme dans l’ère Moubarak, le régime militaire du Caire autorise également le sectarisme à se développer à travers le pays dans un effort de créer une division dans la société égyptienne. Au début 2011, quand le peuple égyptien a pris d’assaut les bâtiments gouvernementaux, des document secrets furent découverts qui montra que le régime était derrière les attaques contre le communauté chrétienne d’Egypte.

Récemment, de soi-disant extrêmiste salafistes ont attaqué des minorités égyptiennes incluant des chrétiens, mais aussi des musulmans chi’ites. Les chefs et activistes égyptiens des communautés Copte et Chi’ite montrent du doigt la junte militiaire du Caire, Israël et l’Arabie Saoudite. La junte militiare égyptienne, Tel Aviv et la maison des Saouds sont tous parties prenantes d’une alliance inquiétante. Ce groupe est la colonne vertébrale de la structure impérialiste américaine dans le monde arabe. Ils sont dépendant de Washington. Ils ne prévalent que dans la mesure où les Etats-Unis demeurent dominants dans l’Asie du Sud-Ouest et en Afrique du Nord.

Les Al-Saouds œuvrent maintenant avec Washington en Egypte pour établir un gouvernement islamique supposé. Ceci s’opère à travers le financement et l’aide apportés par la maison des Saouds à des partis politiques. Les nouveaux mouvements soi-disant salafistes sont des exemples primordiaux de ceci. Il apparaît également que la confrérie des Frères Musulmans ou du moins quelques branches de celle-ci aient été soudoyées.

L’alliance israélo-saoudienne  et les politiques de la division


Les liens de la maison des Saouds et Tel Aviv sont devenus de plus en plus visibles et envahissants depuis ces récentes années. Cette alliance israélo-saoudienne existe au sein d’un contexte d’une alliance Khaliji-Israël plus vaste. L’alliance avec Israël est formée à travers une coopération stratégique entre les familles régnantes saoudiennes et les royautés arabes du golfe persique. Ensemble, Israël et les familles dirigeantes Khaliji forment une ligne de front pour Washington et l’OTAN contre l’Iran et ses alliés régionaux. L’alliance agit également pour Washington à déstabiliser la région. Les racines du chaos en Asie du sud-ouest et en Afrique du Nord sont avec cette alliance Khaliji-Israël.

En accord aves les Etats-Unis et l’Union Européenne, c’est cette alliance formée par Israël et les chefs Khaliji qui a œuvrée à créer des divisions ethniques entre les Arabes et les Iraniens, des divisions religieuses entre les musulmans et les chrétiens et des divisions confessionnelles entre les sunnites et les chi’ites. C’est la politique de division ou “fitna” qui a aussi servie a maintenir les familles régnantes Khaliji au pouvoir et Israël à sa place. Israël et les familles régnantes Khaliji ne pourraient pas survivre sans la fitna régionale.

La maison des Saouds et Tel Aviv sont les auteurs de la division Hamas-Fatah et de la rupture de Gaza avec West Bank, Ils ont œuvré ensemble en 2006 durant la guerre contre le Liban avec un objectif, celui d’écraser le Hezbollah et ses alliés politiques. L’Arabie Saoudite et Israël ont également coopéré à la propagation du sectarisme et de sa violence induite au Liban, en Irak, dans le golfe persique, en Iran et maintenant en Egypte.

Israël et les monarchies Khaliji servent Washington et son projet ultime de neutraliser à terme l’Iran et ses alliés, ainsi que toute forme de résistance contre les Etats-Unis en Asie du sud-ouest et en Afrique du Nord. C’est pourquoi le pentagone a armé lourdement Tel Aviv et les royautés Khaliji. Washington a aussi élaboré un bouclier de missiles pointé sur l’Iran et la Syrie en Israël et dans les nations arabes du golfe.





Iranophobie

L’alliance entre les familles Khaliji et Israël a été instrumentale pour créer une vague d’iranophobie dans le monde arabe. L’objectif ultime de cette iranophobie est de transformer l’Iran aux yeux de l’opinion publique arabe en un ennemi des peuples arabes, en cela distrayant l’attention des vrais ennemis du monde arabe, à savoir les puissances néo-coloniales qui occupent et contrôlent les territoires arabes.

L’iranophobie est une opération psychologique (psyop), un instrument de propagande. L’objectif stratégique est d’isoler l’Iran et de redessiner le paysage géopolitique de l’Asie du sud-ouest et de l’Afrique du nord. De plus, l’iranophobie a été utilisée par les familles Khaliji, des Emirats Arabes Unis à l’Arabie Saoudite au Bahreïn, comme un prétexte à la répression de leurs propres peuples qui demandent des libertés fondamentales et des droits démocratiques dans ces royautés.

L’alliance du 14 Mars au Liban, qui est un ramassis de clients américano-Khaliji et d’alliés d’Israël, a aussi utilisé l’iranophobie et la “politique de la division” pour essayer d’attaquer le Hezbollah et ses alliés politiques au Liban. Là encore l’objectif est d’affaiblir de de minimiser les liens libano-iranien et libano-syrien.

L’alliance du 14 Mars, spécifiquement le “Mouvement pour le futur” contrôlé par Hariri, a importé au Liban les combattants soi-disant salafistes du Fatah Al-Islam avec l’objectif de les voir attaquer et combattre le Hezbollah. Le mouvement pour le futur a aussi eu un rôle dans le projet israélo-américano-saoudien de déstabiliser la Syrie et ainsi de l’éliminer du bloc de la résistance.


Article original en anglais : The Secret Wars of the Saudi-Israeli Alliance

Traduction : Résistance 71


Mahdi Darius Nazemroaya est un spécialiste du Moyen-Orient et de l’Asie centrale. Il est un chercheur associé au Centre de Recherche sur la Mondialisation (Mondialisation.ca)

 

 

http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=25023

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28 mai 2011 6 28 /05 /mai /2011 22:59
http://www.bourse-des-voyages.com/com/images/cartes/carte-bielorussie.gif
http://www.bourse-des-voyages.com/com/images/cartes/carte-bielorussie.gif
Samedi 28 mai 2011
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Au moment même où au sommet du G8 à Deauville le président russe Medvedev se ralliait à la politique occidentale pour renverser le colonel Kadhafi en Libye, il poursuivait avec la Biélorussie un bras de fer en vue d'obtenir d'elle qu'elle brade ses entreprises d'Etat.

 

La Biélorussie traverse une tempête financière depuis quelques mois.

 

Dans son dernier rapport publié en janvier, le Fonds monétaire international (FMI) s'est alarmé du niveau du déficit courant du Bélarus, qui s'est élevé à 16% du Produit intérieur brut (PIB) en 2010 et est l'un des plus élevés au monde.

En mars, l'agence de notation financière Standard & Poor's (S&P) a abaissé d'un cran sa note d'endettement à long terme du Bélarus, de "B+" à "B", faisant craindre un défaut de paiement.

 

En avril le gouvernement biéorusse a dû laisser flotter sa monnaie puis s'est tourné vers Moscou pour obtenir un crédit de 3 milliards de dollars. Minsk a déjà dû solliciter à Moscou ce genre de crédit et a longtemps reproché à la Russie de ne pas créér la zone de libre-échange de la Communauté des Etats indépendants promise depuis longtemps grâce à laquelle les anciens membres de l'URSS dépendraient moins des politiques du FMI.

 

Moscou a conditionné son prêt à la privatisation partielle ou majoriatire des principaux fleurons de l'industrie biélorusse (pétrochimie, fertilisants, industrie automobile), tandis que l'Occident de son côté imposait des sanctions à l'encontre des transactions et les déplacements des officiels biélorusses à la suite des élections présidentielles de décembre dernier.

 

De plus en plus acculée par la Russie, la Biélorussie essaie d'autres formes de partenariat, avec le Vénézuela notamment. Le 5 mai dernier, elle organisait même une conférence à la bibliothèque nationale de Minsk sur les moyens d'une coopération avec l'Europe occidentale qui lui permettrait de conserver son modèle économique socialisant.

 

Outre les difficultés économiques, la Biélorussie affronte des difficultés politiques importantes. Le 11 avril dernier un attentat a coûté la vie à 13 personnes dans le métro de Minsk. Le 27 mai, le président biélorusse Alexandre Loukachenko a annoncé vendredi l'éventuelle mise à pied de certains médias étrangers dans le pays, et tout particulièrement russes, les accusant d'attiser les tensions au sein de la société et d'avoir entretenu la panique financière en avril. Parallèlement  le lundi 23 mai à Bruxelles, le Conseil des ministres des Affaires étrangères de l'Union européenne a décidé d'imposer une interdiction de visa et un gel des avoirs à l'encontre de 13 nouvelles personnes, dont des juges qui viennent de condamner à des peines de prison les opposants politiques accusés d'avoir saccagé le siège du gouvernement après les élections présidentielles le 19 décembre dernier.

 

La Biélorussie est le seul pays européen à faire partie du Mouvement des non alignés. Elle est aussi le seul à ne pas être membre du Conseil de l'Europe notamment du fait qu'elle n'a pas aboli la peine de mort.

 

VIDEO ici :

 

 

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28 mai 2011 6 28 /05 /mai /2011 22:35

http://www.demosophie.com/indexFR.htm

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VENDREDI 3 JUIN 2011
http://www.demosophie.com/indexFR.htm

 

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La démosophie lance la
"journée mondiale sans chemtrails"
 
 
Tout au long de l’année il y a des « journées mondiales » : celle de la femme, de l’enfance, journée contre le cancer, contre la faim, etc. (« Journées » dont l’utilité est plus que discutable).
 
Face à ces journées mondiales célébrées par les politiciens, la démosophie propose une « Journée mondiale sans chemtrails ».
 
Une multitude d’enfants nés au début de ce siècle n’ont encore jamais vu la vraie couleur du ciel, sinon seulement la brume blanche que laissent les produits de gazage des populations (chemtrails). La plupart n’ont jamais vu non plus un vrai ciel étoilé.
 
 
Au nom du droit de tous les enfants de la terre à connaître leur univers, la démosophie propose « une journée sans chemtrails ».
 
Les politiciens n’acceptent de donner satisfaction à leurs sujets que lorsque ceux-ci manifestent en masse leur désir, c’est pourquoi la date choisie, le 3 juin, tous ceux qui souhaitent participer à manifester ce désir pour leurs enfants, sont invités à sortir ce jour là munis d’un masque de protection, (genre masque chirurgical qu’on trouve dans toutes les pharmacies). Par ailleurs, s’il reste quelques personnes dans la complète ignorance de ce gazage, cela participera à une prise de conscience générale.

 
Vendredi 3 juin :
Journée mondiale sans chemtrails,
ne sortez pas sans un masque ! 

Un "truc": Au Japon et en Argentine, quelques personnes ont transmis ce message à leurs enfants qui les ont répercutés par leurs copains à tous les collèges. Les jeunes sont très doués pour mener ce genre d'action, et ils sont concernés au premier chef!
_____________________________________________________________

 

 

 

Ne vous laissez plus enfumer

sans rien dire!

 

Voici déjà des années qu'à maintes reprises L'Art de Vivre Sain dénonce les chemtrails, très mauvais pour la santé. Il est réjouissant de voir qu'il y a de plus en plus d'êtres humains courageux et lucides à le faire. A présent les choses avancent puisque, l'an dernier déjà, suite à la déclassification de documents confidentiels la presse anglaise a révélé, sans que le gouvernement puisse le nier, des épandages effectués sur la population depuis une trentaine d'années. La télévision américaine aussi en a parlé. A présent, c'est le président de l'Equateur qui s'oppose, militairement s'il le faut, à la fumigation de son peuple.

Un jour sans chemtrails

 

Par le Passeur.


Je suis toujours surpris de constater à quel point l’épandage massif de produits chimiques dans l’air est un phénomène méconnu des populations. Combien de fois n’ai-je entendu à propos des traînées laissées dans le ciel par les avions, qu’il ne s’agissait que de condensation. Seulement voilà, il ne s’agit pas que de condensation. Il y a aussi énormément d’épandages chimiques, des chemtrails selon le terme anglais mondialement retenu.


Bref, on en est encore à ce niveau zéro de la prise de conscience alors que, depuis plusieurs années, sous la pression et les révélations de plus en plus nombreuses, plusieurs pays, parmi lesquels récemment la Grande Bretagne, ont déjà reconnu pratiquer ces épandages.

 

Il y a quelques jours à peine, la compagnie aérienne américaine Evergreen International Aviation a officiellement admis elle aussi avoir passé contrat avec l’US Air Force pour l’épandage chimique et la modification climatique.


Dans le même élan, le président équatorien Rafael Correa a récemment déclaré dans une interview télévisée qu’il avait donné l’ordre d’arraisonner le prochain avion américain qui viendrait épandre des chemtrails sur son pays. (Le 7 avril dernier, les USA avaient expulsé l’ambassadeur équatorien après que l’Equateur ait lui-même expulsé l’ambassadrice américaine à Quito, suite à la diffusion par WikiLeaks d’une note embarrassante pour Washington).

 

Chacun devrait prendre connaissance du rapport scientifique Case Orange, (Télécharger Résumé Rapport Case Orange (fr)), présenté en Mai 2010 par une équipe d’experts qui estiment qu’il est temps de dévoiler au public les faits réels concernant les chemtrails. Ou encore à écouter un spécialiste de la géoingénierie climatique, Ken Caldeira, ne serait-ce que pour comprendre que cela existe.

 

Pour le moment, ne sont reconnus officiellement que les chemtrails à vocation de modification du climat. ce qui est déjà parfaitement interdit depuis 1976 par la convention ENMOD*, dont 74 pays sont actuellement parties ou signataires. Le sujet a pourtant été royalement méprisé par la presse institutionnelle et tourné en ridicule depuis toujours par les milieux directement concernés. Rien de bien nouveau sous le soleil, ces méthodes ont largement fait leurs preuves jusqu’à présent tant que les populations sont distraites et ne cherchent pas à en savoir plus.


Pourtant, directement ou indirectement, tous les gouvernements sont impliqués puisqu’ils sont au minimum en charge de la régulation du trafic aérien.

 

 

Plus grave encore, au-delà des modifications climatiques, nombreux sont ceux qui dénoncent l’épandage de métaux lourds et autres produits toxiques. Ceux qui découvrent à peine aujourd’hui le phénomène auront du mal à croire que ce soit une réalité. Pourtant ça l’est. Assez d’éléments ont été accumulés durant des années pour le démontrer. Je laisse à chacun l’appréciation des motivations de tels actes. Les théories à ce propos sont pour le moment encore des théories, mais les éléments récoltés et les mesures qui ont parfois pu être réalisées, devraient au moins contribuer à amener celui qui le souhaite à mieux comprendre le décalage entre le monde dans lequel il pense vivre et la réalité. Plus particulièrement, pour ne retenir que ce qui est officiellement reconnu à ce jour, la modification du climat, chacun est en mesure d’apprécier ce que devient justement le climat de la planète.

 

Petit panégérique des mesures effectuées (je n’ai hélas aucun moyen de les vérifier, mais pas plus que celles transmises par les organismes officiels):


Éthylène Dibromide (Dibrométhane):

Banni en 1984 par l’EPA, l’EDB (C2H4BR2) est un additif de pétrole cancérigène et un insecticide avec une odeur de chloroforme. On prétend qu’il est semblable à l’iodure d’argent employé pour l’ensemencement des nuages et la modification du climat. Quand on l’absorbe, l’EDB cause la dépression du système nerveux central et l’œdème pulmonaire.


Symptômes de l’œdème pulmonaire: essoufflement, anxiété, respiration avec un sifflement et toux. C’est un produit hautement irritable pour les muqueuses et les voies respiratoires.


Pseudomonas aeruginosa:

Bactérie très répandue et très résistante qui se trouve dans la poussière. Les souches naturelles ont été trouvées responsables de la contamination des hôpitaux et de l’eau potable. Lorsqu’inhalée par ceux qui souffrent d’une déficience du système immunitaire, tel que les victimes de la fibrose kystique, cette bactérie forme des amas de mucus appelés biofilms, qui sont de véritables barrières infranchissables empêchant les défenses immunitaires et les antibiotiques d’agir.


Enterobacteriaceae:

Ce produit comprend la E.Coli et la Salmonelle qui sont responsables des cas d’empoisonnement. Le plus intéressant dans la famille des entérobactériaceae est le Klebsiella genus dont l’espèce est responsable des infections causant la pneumonie.


Serratia marcescens:

Un dangereux pathogène qui peut causer la pneumonie. La documentation nous indique qu’une des plus grandes expériences militaires implique l’emploi du Serratia marcescens lors d’un épandage sur San Francisco.


Les militaires répandirent ce produit sur la population pour tester l’efficacité d’une attaque bio-terroriste. Il s’ensuivit une épidémie de pneumonies qui tua un homme et qui augmenta les infections pulmonaires de 5 à 10 fois.


Streptomyces:

Les streptomycetes sont employées pour produire la majorité des antibiotiques employés en médecine générale et en médecine vétérinaire ainsi qu’en agriculture en tant qu’agents anti-parasitaires, herbicides et métabolites pharmacologiquement actifs.


Un enzyme restrictif:

Employé en laboratoire de recherche pour blesser et fusionner l’ADN. Cette enzyme fend et ouvre l’ADN et permet d’y insérer les segments désirés avant d’être réorganisé.


Autres bactéries et moisissures toxiques capables de provoquer une maladie de cœur, l’encéphalite, la méningite, ainsi que des problèmes respiratoires et gastro-intestinaux aigus.

 

 

Je me joins donc à ceux qui attirent l’attention sur la première journée mondiale sans chemtrails voulue le 3 Juin prochain à l’initiative de Demosophie. Il y a bien, parmi d’autres thèmes importants, des journées mondiales de la foutaise dûment saluée par la presse traditionnelle et les politiques, je ne vois donc aucune objection à ce que l’on attire ainsi l’attention sur un sujet autrement conséquent et passé sous silence. Je passe donc l’information.

 

* ENMOD: Convention sur l’interdiction d’utiliser des techniques de modification de l’environnement à des fins militaires ou toutes autres fins hostiles, signée en 1976 à l’ONU, en vigueur depuis 1978.



Sources :


http://www.evergreenaviation.com/supertanker/mkts.html

http://www.icrc.org/dih.nsf/FULL/460?OpenDocument

http://vivredebout.over-blog.com/article-chemtrails-le-rapport-qui-ne-laisse-plus-aucun-doute-53612585.html

http://www.demosophie.com/indexFR.htm

http://noxmail.us/Syl20Jonathan/?p=22328


Le Passeur – 24 Mai 2011 – http://www.urantia-gaia.infoCet article est autorisé à la copie à la seule condition de respecter l’intégralité du texte et de citer la source.

 

 

 

Rappel :

 

 

 - L’aéroport de Denver

http://infoguerilla.fr/?p=8855

qui nous annonce l’apocalypse






On sait aussi que lorsqu’on parle de « microondes, signaux EMF et ELF », on pense de suite à HAARP, qui leur appartient également, ainsi qu'aux programmes de contrôle mental des populations par signaux EMF, ELF et microondes!

 
On sait aussi que depuis plusieurs mois, des organismes de petite taille se sont trouvés brutalement foudroyés sans cause apparente, et toujours dans des zones très localisées : ce sont des poissons, des oiseaux, etc.

De petite taille, ces animaux étaient donc déjà très « chargés » de ces nano robots, récepteurs des émissions HAARP.

Peut-on se demander QUAND aurons-nous atteint la charge suffisante ? ...


Pour se défendre :

Reprendre le pouvoir dans un pays afin de créer une zone sans épandage, me direz-vous. Bien sûr ! Ça, c’est le rôle de la démosophie, c’est donc votre responsabilité de diffuser ce mouvement si vous souhaitez vous débarrasser des politiciens du Nouvel Ordre Mondial!


Mais aussi à titre individuel :

- Acheter du papier tournesol et une échelle de couleur chez votre pharmacien, et contrôler fréquemment votre Ph pour le maintenir à 7,5

- Augmenter notablement la quantité d’eau quotidienne

- Faire régulièrement des cures de Chlorella, una algue microscopique qui a une forte capacité de désintoxication face aux métaux.

   - Eviter autant que possible d'ingérer encore plus de nano robots en achetant les produits de leurs multinationales. Là où il y en a le plus: Nestlé, Kellogs, Danone ...

Ne pas oublier qu’il reste beaucoup « d’innocents » qui n’ont pas vos informations sur les chemtrails, alors pour eux, rappelez-vous de porter un masque le vendredi 3 juin, c’est bientôt !
Un "truc" que je viens de tester: je me suis muni de petits papiers sur lesquels j'avais écrit: "journée mondiale sans chemtrails - demosophie", en sortant avec le masque sur la figure, toute la journée les gens que je connaissais, et d'autres que non, m'ont demandé "pourquoi ce masque", et, au lieu de répondre, je sortais un papier de ma poche et leur donnais. Le soir même (j'ai pu le vérifier) il y avait 6 nouvelles demandes d'enregistrement sur le site provenant de mon secteur. Si chacun de nous provoque l'éveil de seulement cinq personnes supplémentaires, qui à leur tour...

 
Ici les liens si vous voulez en envoyer dans d’autres langues :
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28 mai 2011 6 28 /05 /mai /2011 21:51
http://www.free-landz.fr/wp-content/uploads/2011/03/Tchernobyl-bis.jpg
http://www.free-landz.fr/wp-content/uploads/2011/03/Tchernobyl-bis.jpg
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TCHERNOBYL BIS REPETITA ?

La CRIIRAD publie ce jour la carte qui prouve que la France a été contaminée dès le 22 mars 2011 :

1/ les masses d’air contaminé par les rejets radioactifs de la centrale nucléaire de FUKUSHIMA DAIICHI sont arrivées 2 jours avant la date indiquée par l’Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN) ;

2/ elles ont affecté les trois quarts de la France (et non pas le seul sommet du Puy-de-Dôme) ;

3/ l’activité de l’iode 131 particulaire était plus de 20 fois supérieure à celle annoncée pour le 24 mars.

Ni l’IRSN, ni les grands exploitants du nucléaire, ne pouvaient l’ignorer. Omission involontaire (mais invraisemblable) ou délibérée… mais dans quel but ?

La CRIIRAD a saisi ce jour, le Premier ministre et le président de l’Autorité de Sûreté Nucléaire d’unedemande d’enquête sur la chronologie des faits et les différents niveaux de responsabilités.


Plus d’information dans le PDF en pièce jointe.
 

 
Vous pouvez diffuser largement cette information car il faut que nous soyons nombreux (associations, citoyens) à nous mobiliser pour demander au Premier Ministre et à l’Autorité de Sûreté Nucléaire l‘ouverture d’une enquête. Merci d’avance

Bien cordialement
 
Le Service Adhérents
Marie-Christine Pachoud
 
CRIIRAD

471 Avenue Victor Hugo
26000   VALENCE
Tel : 04 75 41 82 50 -
adresse messagerie : asso@criirad.org
Venez visiter notre site web : www.criirad.org
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