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21 janvier 2013 1 21 /01 /janvier /2013 02:30

 

Dimanche 20 janvier :
Première analyse sur la crise au Mali

CRISE DU MALI, Réalités géopolitiques : première partie


L’intervention du Mali, comme toutes les interventions occidentales depuis la fin de la Guerre froide (de l’Irak jusqu’à la Libye en passant par l’ingérence en Syrie) ne saurait être analysée de manière angélique, sous prétexte qu’elle serait une opération française. Inversement, elle ne saurait être assimilée à toutes les autres opérations parce qu’elle admet en effet ses propres déterminants.


La guerre au Mali est la confrontation d’une multiplicité d’acteurs :


1/ l’Etat central malien (Bamako)

2/ les Touaregs indépendantistes de l’Azawad

3/ Les groupes jihadistes

4/ L’Etat français et sa compagnie pétrolière Total (qui est certes une multinationale sur le plan capitalistique mais dont l’action politique reste coordonnée à celle de la France),

5/ l’Etat algérien avec d’une part son Etat profond (le puissant DRS, la sécurité militaire, coeur du régime) d’autre part sa société pétrolière étatique Sonatrach

6/ Les Etats-Unis d’Amérique et leur Etat profond (composé d’éléments de la CIA, du Pentagone, de l’armée)

7/ L’Etat qatarien et ses intérêts pétroliers et gaziers

8/ Deux Etats voisins, la Mauritanie et la Libye qui ont toujours joué un rôle crucial dans la question touareg.

 

Ce sont là les principaux protagonistes de l’affaire malienne. Au second plan, d’autres acteurs chargés d’apporter aux acteurs de premier plan une légitimité en terme de droit international : les autres Etats africains (la CEDEAO), l’Union européenne…

 

Voyons les intérêts et les motivations des premiers rôles qui s’affrontent sur la scène malienne, et pas forcément de manière visible.

 

Cette analyse étant longue, j’ai décidé de la découper en deux parties.

La première partie tentera d’y voir clair sur les motivations de l’Etat malien, des Touaregs indépendantistes et des groupes islamistes.


La seconde partie abordera la question complexe des enjeux pétroliers et gaziers dans la zone (avec notamment les intérêts pétroliers français, qataris et algériens).


Nous pourrons alors proposer une lecture de la crise qui s’articulera autour d’un bras de fer entre Paris, Alger et Doha pour l’essentiel, avec bien entendu aussi les Etats-unis en « embuscade » et qui montrera, une fois de plus, que le terrorisme islamiste est largement instrumentalisé pour consolider ou restaurer les intérêts des principaux acteurs.

 

1/ L’Etat malien


Afin de présenter l’Etat malien dans ses caractéristiques géopolitiques je m’appuie sur l’article « Mali » du Dictionnaire de géopolitique (Chauprade/ Thual) lequel date de 1999 dans sa deuxième édition. L’exercice consistant à revenir à ses anciens textes est peu pratiqué en France, et pour cause : s’il l’était, il abîmerait fortement la légitimité de la quasi-totalité de nos commentateurs médiatiques, surtout Olivier Roy, le  génial visionnaire de la « fin de l’islam politique » (titre de son essai de 1992) lequel fanfaronnait encore sur les plateaux au début des printemps arabes, en 2011, en expliquant que sa thèse de la disparition de l’islamisme était la bonne et que la masse arabe ne rêvait que de démocratie occidentale… Cela fait penser à Francis Fukuyama s’excusant que la Fin de l’Histoire soit autant retardée depuis 1990 et nous demandant de patienter encore un peu (pour avoir raison)…

La réalité, qu’elle nous plaise ou non, est qu’une partie importante des Arabes (mais pas forcément majoritaire) veut refonder la politique de leur pays sur les bases de l’islam politique tout simplement parce qu’elle refuse le mouvement global d’occidentalisation des valeurs; et que par ailleurs il convient, par simple honnêteté intellectuelle (et même si à titre personnel nous n’avons aucune sympathie particulière pour ce type de mouvance) de distinguer l’action terroriste jihadique et les partis politiques islamistes (type Frères musulmans). Si nous ne le faisons pas, nous ne comprendrons jamais pourquoi certains Etats peuvent avoir intérêt à créer des groupes ultra-radicaux se revendiquant de l’islam dans le seul but de décrédibiliser la masse d’un islam politique que je ne qualifierais pas de modéré (parce que cela ne veut rien dire) mais qui pour autant n’emploie pas forcément la violence terroriste comme moyen d’action politique.

Fermons la parenthèse.

Cet article « Mali » du Dictionnaire de géopolitique permet de rappeler deux idées essentielles :

- premièrement la trace de l’action coloniale au Mali : les soldats français de l’opération « Serval » disposent en effet comme référence des « grands anciens de la colonisation » et d’une littérature militaire coloniale de qualité.

- deuxièmement la coupure raciale qui caractérise le Mali.

« Le territoire du Mali correspond à l’ancien Soudan de l’Afrique occidentale française (A.O.F.). Ce territoire avait été conquis au XIXe siècle (Faidherbe puis Gallieni, 1880-1895) dans le cadre de la course au Niger menée par les autorités coloniales françaises (…). Sa base territoriale est formée par le bassin du Haut Niger et la boucle du fleuve Niger. Le territoire a subi de nombreuses mutations, à commencer par l’incorporation temporaire de la Haute-Volta (actuel Burkina-Faso) qui sera de nouveau détachée en 1919, puis la rétrocession à la Mauritanie de territoires du Nord-Ouest.

A l’indépendance en 1958, le Soudan devenu Mali (du nom d’un prestigieux empire mandingue au XIVe siècle) fusionna un temps avec le Sénégal.

Le Mali est formé d’une partie sahélienne et d’une partie saharienne qui s’articulent sur un bassin fluvial autour duquel irradient d’anciennes routes commerciales. Cette division géographique est aussi à l’origine de la division géopolitique du pays entre une masse de populations négro-africaines sédentarisées et une minorité de nomades qui vivent au Nord et qui occupent une grande superficie. Ces nomades, Touaregs ou Maures, sont entrés en rébellion dans les années 1990. Plusieurs mouvements se sont créés qui ont tous un but commun : la création de l’Azawad. En dépit des différentes tentatives de règlement, la césure sociale et ethnique demeure profonde. Elle s’insère dans les conflits qui secouent la bande sahélienne, de la Mauritanie au Tchad. Les différents mouvements en faveur de la libération de l’Azawad bénéficient du soutien discret de la Libye ou de la Mauritanie (…)

La parcellisation des mouvements de libération de l’Azawad ne doit pas masquer la profondeur de leur opposition au gouvernement central. La faiblesse de l’unité intérieure du Mali constitue sans doute la caractéristique géopolitique majeure de ce pays« .

13 ans après que ces lignes aient été écrites, et donc en janvier 2012, revenant de Libye après la chute de Kadhafi (avec lequel ils étaient alliés), les Touaregs du MNLA (Mouvement National de Libération de l’Azawad) défont l’armée malienne et proclament l’indépendance de l’Azawad. Mais la lutte séparatiste ancienne menée par le MNLA est très vite débordée par une autre lutte, celle du jihad (lutte qui, en Afrique occidentale, n’a rien de nouveau, bien au contraire : je renvoie à ce propos à mon ouvrage Géopolitique, Constantes et changements dans l’histoire, Ellipses, 2007, p314 à 325 : l’islamisation de l’Afrique noire).

Trois groupes principaux mènent ce jihad dans la région : Ansar Dine fondé par un leader historique du mouvement touareg, passé à la lutte islamiste ; le Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest – MUJAO- et enfin Al Qaïda au Maghreb islamique – AQMI groupe historiquement beaucoup plus algérien puisqu’il est l’héritier du GSPC lui-même héritier des GIA de la guerre civile algérienne.

Début avril 2012, le MNLA et ces groupes islamistes prennent le contrôle des capitales des 3 régions du Nord-Mali : Kidal, Gao et Tombouctou. Le 6 avril, le MNLA proclame l’indépendance de l’Azawad, ce qui était son but historique. Mais voilà que ce qui était prévisible se produit : l’islamisme submerge le nationalisme touareg, d’autant que le premier est susceptible de trouver bien davantage de soutiens extérieurs que le second. Fin juin 2012, le trio AQMI/MUJAO/Ansar Dine écrase le MNLA à Gao puis à Tombouctou. Commence la triste destruction de mausolées de saints musulmans à Tombouctou (représailles à la décision de l’Unesco de classer la ville patrimoine mondial en péril).

Mais revenons à Bamako. Le but premier de l’Etat malien est de reprendre le contrôle du Nord et de se venger des Touaregs en s’appuyant sur la puissance française. C’est évidemment un but politiquement dangereux pour la France. Pour Paris, chasser les groupes islamistes du Nord du Mali ne doit pas pour autant déboucher sur une épuration ethnique anti-Touareg. A mesure que l’armée française va s’approcher de ses objectifs (faire reculer son ennemi) elle va se rendre compte que l’armée malienne qu’elle traîne dans son sillage s’emploiera à se venger sur les populations touaregs et cela risque de devenir un vrai problème à gérer pour Paris.

Incapable militairement de résister face aux guerriers du désert, l’armée négro-africaine malienne, même aidée par d’autres troupes noires (CEDEAO) se trouve dans l’incapacité de restaurer l’unité du Mali (unité ô combien artificielle, comme nous l’avons vu auparavant) sans l’action militaire de la France.

 

2/ Les Touaregs indépendantistes du MNLA


Les Touaregs sont 1,5 millions de nomades du Sahara (origine berbère mais métissage avec des Noirs et des Arabes) vivant sur plus de 2 millions de km2 (Niger, Mali, Algérie, Libye, Burkina Faso), souvent en marge de leur Etat d’appartenance.

Au Mali, dans la région de l’Azawad, ils seraient environ 500 000 sur une population de malienne de 6 millions (au Niger les Touaregs sont 850 000 sur une population quasiment identique à celle du Mali soit 16 millions). Ce qui revient à souligner qu’une minorité d’un demi-million est en train d’écraser l’armée représentant la sécurité et les intérêts de 15,5 millions de citoyens maliens noirs ! Qui pourra contester à la France qu’elle se bat bien aux côtés de l’écrasante majorité de la population, laquelle, et c’est un fait établi et difficilement contestable, est attachée à son islam trempé de traditions africaines et refuse le modèle salafiste importé ? Affirmer cela ne signifie pas pour autant nier ou cacher le fait que la France a ses propres intérêts. Hollande dit que la France ne défend pas d’intérêt au Mali, c’est évidemment une plaisanterie (dictée par la sacro-saint principe d’hypocrisie droits-de-l’hommiste), plaisanterie sur laquelle nous reviendrons. Bien au contraire, je dirais serais tenté de dire, de manière un peu provocante, que cela fait bien longtemps que la France mène une guerre pour ses intérêts propres et non pour des profits américains. La France a le droit d’avoir ses intérêts, comme n’importe quel autre Etat, et de les défendre, du moment que la défense de ses intérêts reste compatible avec la volonté majoritaire des populations concernées et que nous ne sommes pas en train de tout détruire pour nous emparer du pétrole, comme les Américains l’ont fait en Irak en 2003 et comme nous tentons malheureusement de le faire en Syrie, aux côtés des Américains, des Anglais et des Qataris.

Dans le passé les Touaregs étaient loin d’avoir une position défavorable. Avant la colonisation française, ils étaient même les seuls, avec les Ethiopiens, à disposer de leur propre écriture et ils contrôlaient le commerce caravanier et d’immenses troupeaux. Avant la colonisation française – je renvoie encore à Géopolitique, constantes et changements dans l’Histoire ouvrage dans lequel j’analyse les mécanismes par lesquels la la colonisation a abouti à l’inversion des rapports de force entre les ethnies traditionnellement dominantes et celles qui étaient dominées-, ce sont les Touaregs qui razziaient les Noirs d’Afrique et les Maliens redécouvrent aujourd’hui cette vérité. La vérité est que la colonisation a souvent été un cadre pacificateur (on parlait d’ailleurs de pacification) et protecteur pour les ethnies dominées d’Afrique noire. Elle a en revanche été une catastrophe et une perte de puissance pour les ethnies anciennement dominantes. En refusant, par exemple, l’école française de la colonisation, les Touaregs ont créé eux-mêmes, au moment des indépendances, les conditions de leur marginalisation au profit des Noirs.

Lorsque s’effondre ce cadre de la Guerre froide qui avait gelé tant de conflits identitaires dans les Etats, les Touaregs relèvent la tête et entrent en rébellion au Niger et au Mali. Finalement en 2009, des accords de paix aboutissent théoriquement à un décentralisation des régions touaregs assortie d’une large autonomie de gestion. Comme ces accords ne sont pas appliqués, plusieurs ex-leaders touaregs qui avaient été intégrés dans l’armée maliennes désertent. Le problème est d’autant plus grave que les Américains (je reviendrai sur ce point capital), dans le cadre de leur coopération militaire anti-terroriste avec le Mali et avec de nombreux autres Etats de la zone (la Pan Sahel Initiative qui deviendra la TSCI), ont souvent choisi de s’appuyer sur des officiers touaregs – avaient-ils une idée machiavélienne derrière la tête ou agissaient-ils ainsi de manière pragmatique parce qu’ils constataient que les Touaregs sont les meilleurs combattants?

Dans cette affaire la chute de Kadhafi, voulue et provoquée, faut-il le rappeler, par la présidence de Nicolas Sarkozy en accord avec les Américains et les Anglais, est directement à l’origine de ce qui se passe aujourd’hui au Nord-Mali. Lorsque les forces kadhafistes s’effondrent, les centaines de Touaregs du MNLA qui combattaient à leurs côtés rentrent précipitamment au pays lourdement armés et rallument la flamme combattante du séparatisme. En janvier 2012, la rébellion touareg, dont la composante essentielle est le MNLA, demande explicitement l’indépendance du Nord-Mali et passe à l’offensive.

Depuis, le MNLA a été dépassé militairement par les trois groupes islamistes (Ansar Dine, Mujao et AQMI) mais il conserve pourtant le gros des effectifs car seule une petite fraction de ses membres a rallié Ansar Dine.

Aucune sortie durable de la crise n’est en réalité possible sans le MNLA. Une entente doit se faire entre Bamako/Paris d’un côté, le MNLA de l’autre, afin de régler la question islamiste dans la zone. Paris est en position de force car Bamako ne peut plus rien sans les troupes françaises et par conséquent les militaires français doivent s’allier avec le MNLA, composante séparatiste mais non jihadiste des Touaregs, pour chasser les islamistes de la zone. S’ils l’armée française ne sous-traite pas aux Touaregs le « nettoyage » de cet immense espace à la fois désertique et montagneux, elle entrera dans un tunnel sans fin et sans doute plus coûteux financièrement que meurtrier (car militairement l’opération restera beaucoup plus maîtrisable que l’Afghanistan). Ensuite, la France doit se placer en position de médiation entre le MNLA et Bamako. L’affaire est cependant plus complexe qu’il n’y paraît. Il n’existe pas un, mais trois Azawad : le Sud (Songhay et Peuls), le long du Niger, le Nord territoire des Touaregs et l’Ouest saharien arabe.

 

3/ Les groupes jihadistes


Il est rapporté que 3 groupes islamistes se trouvent impliqués dans l’affaire du Nord-Mali. Deux groupes qui présentent un caractère identitaire local : Ansar Dine, émanation islamiste radicale du MNLA, le mouvement historique de combat des Touaregs et dont la base originelle est Kidal ; le Mujao (base Gao) ; AQMI qui lui est un ensemble de groupe beaucoup plus algérien et qui s’inscrit dans la filiation GIA/GSPC.

 

Mon analyse sur l’islamisme radical et terroriste est bien connue. Pour chaque mouvement identifié et analysé il convient de se poser deux questions :

1/ Quelle est la part locale et la part globale (le lien avec une « internationale » islamiste)?

2/ Quelle est la part authentique (combattants authentiquement islamistes) et la part infiltrée/fabriquée (groupe infiltré par des services étatiques et dont les actions orientées obéissent à une stratégie de la tension de la part d’un ou plusieurs Etats)?

 

Nous n’avons pas le temps de refaire ici l’histoire du terrorisme islamiste et celle-ci a d’ailleurs été abondamment traitée. Pour dire les choses simplement, deux lectures s’opposent. Une première lecture, dominante, médiatique est celle qu’Al Qaïda, et plus globalement le « terrorisme international », sont des forces autonomes, obéissant à leur propre agenda, et qui mènent une guerre contre l’Occident. La deuxième lecture (qui est la mienne) considère le terrorisme islamiste comme la combinaison d’un combat authentique (des jihadistes mènent réellement une guerre terroriste contre « l’Occident impie ») et d’une instrumentalisation/manipulation de la part de services étatiques.

Or, on ne peut comprendre cette deuxième lecture si l’on occulte la dimension mafieuse du phénomène jihado-terroriste. Cette dimension mafieuse est admise dans les deux lectures. Les médias officiels ne manquent pas de souligner en effet qu’AQMI (Al Qaïda du Maghreb islamique) travaille main dans la main avec les cartels colombien et venezuelien pour faciliter l’acheminement par voie aérienne de cargaisons de drogue vers le désert saharien, laquelle drogue repartirait ensuite vers l’Europe. Ils parlent de « Mister Malboro » à propos du terroriste Mokhtar Ben Mokhtar ceci afin de bien souligner son implication dans des trafics de cigarettes. Mais trafics de drogue, cigarettes, et même immigrés clandestins, autant que prises otages sont les diverses facettes d’une économie du crime que contrôlent ces groupes sahariens, dans la droite ligne de la contrebande saharienne la plus ancienne. Rien de neuf sous le soleil saharien.

En insistant d’ailleurs tellement sur cette dimension mafieuse (laquelle, je le répète, n’est contestée par personne), les médias finissent par nous amener à nous demander ce qui compte le plus pour ces terroristes : l’argent (le trafic) ou le jihad? L’argent mafieux sert-il à financer le jihad ou bien le jihad n’est-il qu’un alibi pour couvrir le trafic? Difficile de répondre mais ce qui est certain est que la confusion entre argent sale et idéologie montre que ces groupes peuvent accueillir en leur sein (et même à leur tête) des infiltrés n’ayant d’autres but que de mettre l’action terroriste en conformité avec l’agenda du service d’Etat qu’ils servent.

Ce que je crois, c’est qu’Al Qaïda est un instrument de l’Etat profond américain qui justifie, depuis la fin de la Guerre froide, une bonne partie de la projection de puissance américaine, et qu’AQMI est le faux-nez maghrébin de cet instrument occulte, mais avec une différence notable avec les autres composantes régionales d’Al Qaïda (Afghanistan, Irak, Yémen…) : l’Etat profond américain ne contrôle pas directement AQMI. C’est en effet très probablement le DRS algérien, la sécurité militaire algérienne, qui contrôle AQMI. Là encore la démonstration serait longue à donner mais elle existe et elle a été donnée depuis longtemps par des auteurs suisses, britanniques ou allemands mais hélas pas français car en France tout le monde craint l’Algérie et ses coups tordus. J’en profite pour dire que sur ce sujet je suis ouvert au débat mais certainement pas avec les disciples de Glucksmann ou Lévy qui d’un côté ne cessent d’accuser Moscou de terrorisme occulte et de l’autre traitent de complotistes ceux qui ont compris que le premier de tous les « Etats profonds » était américain!

A propos du DRS, je renvoie ici notamment aux travaux du britannique Jeremy Keenan, ou bien à l’étude extrêmement pointue « Al Qaïda au Maghreb ou l’étrange histoire du GSPC algérien » par François Gèze et Sallima Mellah (Septembre 2007). Il ne fait aucun doute que les GIA ont été créés durant la guerre civile algérienne,  en tant qu’organisation contre-insurrectionnelle, dans le but premier de discréditer, par des crimes atroces perpétrés contre la population, le combat armé d’un Front Islamique du Salut (pour lequel, je tiens à le préciser, je n’ai aucune sympathie, bien au contraire) qui avait gagné les élections. Il ne fait guère de doutes non plus que ces GIA se sont transformés en GSPC après la guerre civile et sont montés en puissance après le 11 septembre 2001, lorsque l’Etat profond algérien a compris, non seulement que l’Etat profond américain était derrière Al-Qaïda, mais que si Alger ne voulait pas subir l’agenda américain dans le Sahara, il fallait devancer celui-ci. Le GSPC est né du « magnifique » esprit d’initiative algérien lequel a su offrir aux Américains l’ennemi qu’ils attendaient (jusqu’à prendre en 2007 le nom d’Al Qaïda du Maghreb islamique) pour justifier leur implantation dans le Sahara (implantation au service d’autres intérêts plus classiquement géostratégiques, pétroliers et gaziers, dont nous parlerons après). Au fond, les Abdelrrazak El Para et autres Mokhtar Ben Mokhtar, ces personnages qui ont dirigé actions terroristes et prises d’otages occidentaux, sans jamais se faire prendre et en laissant leurs acolytes se faire tuer à leur place, présentent le même profil qu’Oussama Ben Laden mystérieusement porté disparu en mer. Ils ont d’abord travaillé pour l’Etat profond de l’Etat qu’ils se sont mis ensuite officiellement à combattre. Ben Laden fut membre de la CIA et quasiment tous les chefs des katibas islamistes du GSPC puis d’AQMI sont d’anciens officiers de l’armée algérienne. Bien formés ces officiers, après avoir infiltré (peut-être créé dans certains cas) les cellules combattantes ont pu en prendre aisément le commandement.

Une réalité indicible dans nos médias, du fait de l’ampleur des intérêts économiques français en Algérie, de la collusion aussi des élites politiques françaises avec le régime algérien (il fallait voir encore récemment le ministre Valls louer l’efficacité des forces spéciales algériennes…)… mais une vérité pourtant depuis longtemps évidente en dehors de France: AQMI/Polisario, DRS algérien le trafic de drogue saharien sont une seule et même organisation du crime dont le but est double : l’enrichissement personnel des généraux algériens bien sûr lesquels supervisent le trafic de drogue réalisé par les chefs terroristes ; mais aussi la survie du régime (laquelle va de paire avec le premier but) en faisant de celui-ci l’incontournable rempart contre le fondamentalisme, un rempart que la vague de révolutions arabes ne saurait attendre, et qu’elle n’atteindra d’autant moins que les Occidentaux (en premier lieu Américains et Français comprendront qu’il n’y a d’autre alternative crédible que le maintien du régime algérien). Or ce régime est une calamité pour la jeunesse algérienne, privée d’avenir, au chômage à 40%, volée par son « élite » de ses richesses fabuleuses (rente gazière et pétrolière), et par voie de conséquence une calamité pour la rive nord de la Méditerranée (Europe) qui, inéluctablement, verra fondre sur elle des candidats à l’immigration de plus en plus nombreux. Une politique de courte vue de plus de la part des dirigeants européens!

Grâce au GSPC et à AQMI, l’Etat algérien a pu apparaître depuis 2001, aux yeux des Etats-Unis et de la France (pour le grand public du moins, car dans les structures de pouvoir personne n’est dupe) comme un rempart contre l’islamisme radical dans la région. Et la stratégie a fonctionné, jusqu’aux révolutions arabes qui ont emporté les uns après les autres (Tunisie, Egypte, Yémen) tous les régimes autoritaires « laïcisants » (terme à prendre avec extrême précaution s’agissant de pays musulmans), avant que l’Occident ne s’en prenne ensuite directement à ceux qui ne tombaient pas d’eux-mêmes (Libye, Syrie). Donc pour le DRS cela ne faisait pas l’ombre d’un doute, l’Algérie était la suivante sur la liste, à moins d’écarter l’Occident du sillage des islamistes politiques (ceux qui allaient devenir majoritaires dans de nombreux pays à la suite de l’écroulement des régimes forts) et de le ramener à la « grande époque » de la guerre contre le terrorisme international.

Parmi ces trois groupes islamistes agissant au Mali, si l’on me demandait « qui contrôle qui », je répondrais que le DRS contrôle d’abord AQMI tandis que le Qatar finance et a de l’influence sur les deux autres mouvements (MUJAO et Ansar Dine) avec des buts radicalement différents de l’Algérie comme nous le verrons dans la deuxième partie.

Un autre élément qui n’est pas souligné est qu’au moins deux de ces groupes (le MUJAO c’est certain, AQMI c’est probable) ont des contacts forts avec le POLISARIO, mouvement séparatiste sahraouï soutenu basé dans les camps de Tindouf (territoire algérien). Il est quasiment avéré en effet que le groupe de terroristes qui s’est emparé du site gazier d’In Amenas en Algérie venait des camps de Tindouf, autrement dit qu’il est bien parti du territoire algérien (et ceci bien que l’Algérie ait pointé du doigt la Libye). Là encore il s’agit d’une réalité sur laquelle je tente d’alerter au moins depuis 2005, à travers les différentes interventions que j’ai faites à la tribune de l’ONU, en tant qu’expert mandaté par la partie marocaine, rôle que j’assume pleinement tant je crois au bien fondé historique de la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental – mais une souveraineté « intelligente » dans un cadre d’autonomie élargie.

Le glissement progressif (comparable à celui du MNLA) du mouvement Polisario non seulement vers la criminalité (trafics en tous genres) mais aussi vers le fondamentalisme religieux devrait être une source de préoccupation pour les pays occidentaux. Nombreux sont les événéments, depuis 2005, dans cette sous-région du Sahara, qui montrent des liens entre certains éléments du Polisario et Aqmi/Mujao.  C’est le moment de rappeler d’ailleurs que les problèmes non résolus de séparatismes (Sahara occidental et Touaregs) finissent malheureusement par dégénérer en problèmes d’islamisme radical.

Seule une solution équilibrée consistant à défendre la souveraineté des Etats (Mali, Maroc, Niger…) mais en aménageant des autonomies réelles pour les minorités nomades pourra permettre de ramener la stabilité dans la région.

 

Pour comprendre les motivations des autres acteurs, il convient aussi de parler des enjeux de ressources (pétrole, gaz, uranium). Autant les Etats-Unis en effet, que la France, le Qatar ou l’Algérie ont des visées pétrolières et gazières importantes dans le Sahara. Chacun de ces Etats a intérêt à favoriser la situation géopolitique la plus à même de le placer en position de force dans les discussions relatives au partage des richesses.

 

Nous analyserons dans la deuxième partie ces enjeux pétroliers et gaziers et affinerons notre analyse des intérêts français, algériens, qataris, américains, mauritaniens et libyens dans la crise actuelle.

 

FIN DE LA PREMIERE PARTIE

Aymeric Chauprade

 

http://blog.realpolitik.tv/2013/01/dimanche-20-janvier-premiere-analyse-sur-la-crise-au-mali/

 

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.http://fr.altermedia.info/general/tract-de-soutien-a-aymeric-chauprade_20787.html

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21 janvier 2013 1 21 /01 /janvier /2013 00:09

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Commentaire sur un forum :

IMPORTANT
Il y a de l’eau dans le gaz dirait-on chez vos copains. Voilà t’y pas que le gars Barry Chamish, orthodoxe, pro-colon, se met à dénoncer les responsables des attentats du 11 septembre 2001 !
Conspirationiste marginal le Chamish ? Pourquoi alors Pipes en personne, dans la grande presse de propagande zunienne, avait tenu à répondre en s’adressant à la communauté étazunienne dans son ensemble, pour désamorcer ses propos ? 
Toute la fausse guerre contre la terreur (rien que le terme devrait provoquer à l’homme sérieux une crise de fou rire devant son absurdité !) a commencé avec cette escroquerie.
Maintenant Chamish concède qu’une partie de l’estabishment israéliens en est responsable !!

Que la France envoie des homme pour libérer les Palestiniens, les Israéliens, prisonniers de psychopathes criminels et criminogènes !
Par lionel (xxx.xxx.xxx.93) 20 janvier 09:03

 

 

Finally: Barry Chamish Concedes Israel’s Involvement in 9/11

Zionist Extremist Chamish Admits Bollyn is Right, Zionists did 9/11!!

————–

by Kevin Barrett

Barry Chamish admits the Zionist mob did 9/11: “But not MY right-wing Zionist mob! It was those other guys, those Labor Zionists! Really! Trust me!”

————– 

Barry Chamish is one of the most radical, out-of-control Zionists you’ll ever meet. Chamish is so extreme right-wing pro-settler, pro-Greater-Israel, pro-Jabotinsky, pro-Zio-terrorist, he makes Netanyahu look like a peace-loving statesman.

But one thing you can say about Chamish: He’s not stupid, he has guts, and he pretty much calls it the way he sees it. At the personal level, I actually like the guy.

So when Chamish recently wrote what he intended as a hostile review of Christopher Bollyn’s Solving 9/11, but couldn’t help admitting that Bollyn was basically right, that the big-money Zionist mob did 9/11 with the help of Mossad and its American assets…well, that’s about the highest praise Bollyn could ever get.

Chamish claims it was the “Labor Zionists” that did 9/11, and faults Bollyn for failing to exonerate the likes of Netanyahu. But the evidence shows that Bollyn is right, and Chamish is wrong: Netanyahu was obviously a key player in the 9/11 conspiracy.

Bollyn cites Netanyahu’s 1979 Jerusalem Conference on International Terrorism(JCIT) where the whole game-plan for the upcoming “war on terror,” i.e. the war on Israel’s enemies, was developed. Chamish fatuously writes: “In 1980, Netanyahu was selling furniture at the RIM company and not formulating plans for 9-11.” The seminal importance of Netanyahu’s JCIT in creating the “war on terror” out of whole cloth, and setting the stage for 9/11, is obvious to anyone who reads Netanyahu’s book that came out of JCIT. In that compilation, arch-Zionist Orientalist Bernard Lewis reveals his plan, supported by the pro-Israel wing of Western intelligence agencies, to create a modern version of the medieval assassins – namely, al-CIA-duh – and use it to smash the Middle East to pieces on behalf of Israel (the Oded Yinon plan). If that isn’t the game plan for 9/11, what is? (Bernard Lewis was the first person from outside the government to meet with George W. Bush in the immediate aftermath of 9/11; obviously he was there to quarterback 9/11 and its intended aftermath.)

If there are any doubts that Netanyahu is at the top of the list of 9/11 criminals, they should be dispelled by the reports informing us that Netanyahu and confessed insurance fraudster and 9/11 demolition criminal Larry Silverstein is such a close friend of Netanyahu’s that they speak on the phone every single week.

Chamish claims that Bollyn fails to see that Likud and Netanyahu are the good guys, and the Labor Zionists the bad guys, due to Bollyn’s supposedly anti-Zionist or anti-Jewish ideology. But it is actually Chamish who is letting his raving-extremist Likudnik ideology blind him to some of the simple, obvious facts of 9/11, including the involvement of his heroes Sharon and Netanyahu.

 

http://www.veteranstoday.com/2012/08/15/zionist-extremist-chamish-admits-bollyn-is-right-zionists-did-911/

 

 

Solving 9-11, a Review.
by Barry Chamish

I became acquainted with author Christopher Bollyn over a decade ago when he misused my research on the Ginossar scandal. If you recall, Yasir Arafat stole over 300 million dollars from his people and put it into Swiss bank accounts with the help of Israel's PLO liaison, Yossi Ginossar. By the time Bollyn had abused my research, Israel made Arafat steal the dough. When, livid, I confronted him about the exploitation, he replied to me, "How could Arafat use that kind of money from his hovel in Gaza?" Those are the kind of ethics that are in the back of my mind as I review his new book series, Solving 9-11.

Bollyn is a writer for deeply anti-Semitic journals like the now defunct Spotlight and its sucessor, the American Free Press. The opinions of his book, that Zionists were the force behind the 9-11 disaster, are becoming near gospel in the extreme Right community. You'd better not ignore them or risk facing a horrible future for Jews, because he is not completely wrong.

Yes, you heard me.

But he does the classic deadly spin, blaming all Zionists for the questionable behavior of one group: Labor Zionism. What he forgets is that their opposition, the Irgun, were expelled from the Zionist movement in the thirties and fought a civil war with the Labor Zionists until the late forties...or that barely 10% of today's Israelis support Labor Zionism or their values...or that Labor Zionism has declared a new war against the different Zionism of the religious Jews and has brutally expelled thousands from their homes. Nope, to Bollyn, all Zionists are cut from the same cloth, are lumped together in one murderous pile, and 9-11 was thus, a Jewish crime. And so, despite some serious research within, Solving 9-11, is classic hateful anti-Semitism and should be rewritten or seriously re-edited, lest it never be taken seriously.

And parts of it should be. Bollyn accuses all Zionists of fomenting a false flag event on 9-11 in order to get Arab terrorists to take the rap. That led immediately to American troops in Afghanistan, followed by a little delay, with an attack on Iraq. That, according to the author, was the Zionists' plan, to get America and its allies to fight its foes for Israel. To prove this is old Zionist tactics, Bollyn begins with the attack on the Liberty:

"I had also studied the Israeli attack on the USS Liberty and had seen how the US government had covered up the truth of the Israeli military attack on the unarmed Navy vessel off the coast of Egypt in 1967."

I had also studied the USS Liberty attack and reached a different conclusion:

During the attack the U.S.S. Liberty continually called the Sixth Fleet, which was nearby, begging for air support. Two groups of fighter aircraft were sent to defend the Liberty but unbelievably they were recalled by the White House. The Admiral-in-Command of the Sixth Fleet called Washington to confirm the recall order. Secretary of Defense (Robert) McNamara (CFR member) came on the line followed by the President himself who told the Admiral, "I want that ____ ____ ship going to the bottom!" Finally after three hours into the attack a Russian spy ship appeared so the Israelis withdrew because there were witnesses allowing the Liberty to limp home to safety. Here is what really took place. President Johnson had personal control over the ship, made a backroom deal with Israel to attack it with an order to kill everyone on board. Then the attack was to be blamed on Egypt and U.S. would enter the war and take over the entire Middle East beginning with the pro-Soviet Nasser.

To further prove Israel uses terror to get its way, Bollyn utilizes the Mossad chief Isser Harel's Operation Damocles of the 60s, which he writes was, "A terror bombing campaign to threaten German scientists and prevent them from helping Egypt develop its defense systems." No, Chris, it was an operation to stop Nazi scientists from developing a guided missile system aimed at Israel. It worked and was proven legitimate. But Bollyn uses it as a sequel to Harel's supposed planning of 9-11 way back in 1980:

On Sept. 30, 2001, Michael Evans, recounted his meeting with Harel in 1980. He asked him if terrorism will strike America and he answers in the affirmative. "It's likely they will strike the Empire State Building, a symbol of your power."

And from this bit of speculation, Bollyn builds a broad conspiracy. Harel gives the plot away in 1980, Netanyahu furthers the aims with his appeal to wage war against Israel's foes throughout the decade, while the plan comes to fruition throughout the '90s when all the players are gathered together to play their roles. Now Bollyn throws punches in all directions, meaning some will hit. Try to follow his logic as he names the highest level fellow conspirators:

"Shimon Peres has the credentials of a Zionist arch-terrorist. Furthermore, he has the record and worldview, and the capability to be an architectural level planner of 9-11."

"In March 2001, Ehud Barak came to America...His assignment was to oversee the preparation for the terror attacks of 9-11...Barak needed to arrange the production of an advanced form of super-thermite, an extremely powerful explosive produced using nanotechnology."

Now, I am in Bollyn's camp, but for reasons beyond his bigoted research. I say this as objectively as possible. I did the original research. It has never been disproved nor will it be, I stand by it and always will. Peres organized the murders of Rabin, Sharon, Eitan, Zeevi, all right-wing politicians who stood in his way of "peace." His "peace" center, as its first order of business in the 90s was to fund nanotechnology. Barak arrived in Washington to oversee the murder of John F. Kennedy, Jr., the publisher exposing the real Rabin murder to America. And Olmert's co-Treasurer of the Likud Party of the late 80s, Menachem Atzmon was too close to 9-11 for any degree of comfort. He apparently was rewarded for taking the rap for Olmert:

Menachem Atzmon
Menachem Atzmon

"Menachem Atzmon, convicted in Israel, went on to become the founder and head of International Consultants on Targeted Security [OTC:ICTSF], the parent company of Huntleigh USA, the airport security firm that ran passenger screening operations at the airports of Boston and Newark on 9/11.

Huntleigh USA is a wholly-owned subsidiary of an Israeli company called International Consultants on Targeted Security International, N.V.[OTC:ICTSF], a Netherlands-based aviation and transportation security firm headed by former [Israeli] military commanding officers and veterans of government intelligence and security agencies.

Menachem Atzmon, convicted in Israel in 1996 for campaign finance fraud, and his business partner Ezra Harel, took over management of security at the Boston and Newark airports when their company ICTS bought Huntleigh USA in 1999. United Air Lines (UAL) flight 175 and American Airlines flight 11, which allegedly struck the twin towers, both originated in Boston, while UAL flight 93, which purportedly crashed in Pennsylvania, departed from the Newark airport."

And I had further confirmation that the planes couldn't have brought down the World Trade Center (WTC) from one of its architects, Aaron Swirki, of Netanya, who wrote me:

"How could jet fuel have caused the collapse? We had a sprinkler system on the roof to douse a fire caused by a 707 crash. Besides, the fire was out for over an hour before the buildings collapsed."

Once collapsed, the cover-up began with Bollyn's all-purpose Zionists covering the legal and physical removal sides of the operation:

"Peter Goelz, managing director of the National Transportation Safety Board (NTSB), the federal agency that investigates air crashes... personally supervised the mysterious crash of the young JFK Jr.'s plane off the coast of Cape Cod."

"Maurice Greenberg, is head of the insurance giant, American International Group, Inc. [NYSE:AIG] The first plane that struck the World Trade Center flew straight into the secure computer room of Marsh, a company run by his son Jeffrey."

"To broker the scrap deal with the Asian mills, Hugo Neu had created a global trading division, headed by ferrous metal trader, (the presidentially pardoned) Marc Rich."

"From Michael Chertoff, the senior official responsible for investigating and prosecuting 9-11, to the Mossad-controlled traders and owners of the New Jersey junkyard that managed its destruction, the steel passed from one Zionist agent to another until it was completely destroyed in the furnaces of Asian steel mills."

And the conspirators' names keep rolling from Bollyn's book. Michael Goff was the marketing man who sold P-tech software to the Federal Aviation Administration (FAA) and rigged the planes to crash into buildings. It was through Jeremy Kroll that the Mossad gained control of security at the WTC. And Arnon Milchan arranged the advanced super-thermite used to bring down the buildings. Of Milchan, Bollyn writes:

"Israeli authors who are close to Milchan say that he and Shimon Peres are strategic partners and holders of some of Israel's most significant secrets."

I know 9-11 was an inside job. The most blatant clues are sheer giveaways. WTC leasee Larry Silverstein signed his takeover of the property in July 2001 with a double-indemnity clause that gave him seven billion dollars if the buildings were felled by terrorism…Lucky Larry. And when UAL flight 93 was felled in Pennsylvania, instead of crashing into Building Seven, and with fire marshals threatening to discover the explosives within, at 5:20 PM, in the smoldering shadows of Buildings One and Two, Larry "pulled" the 47 story Building Seven in a perfect controlled demolition. So how did he engineer that in an afternoon?

I could imagine tracing all the Protestants involved in the attack beginning with the President. But Bollyn is determined to blame only and all Zionists. He almost goes down an honest evidentiary path but back he comes accusing all Jews and Israelis for 9-11.

"The strategy was first articulated by the extreme right-wing politician Binyamin Netanyahu of the Likud Party in 1980."

Bollyn's ignorance reigns supreme. In 1980, Netanyahu was selling furniture at the RIM Company and not formulating plans for 9-11. Within two years, his political career would be thoroughly controlled by the American Council On Foreign Relations (CFR). Bollyn's all-encompassing conspiracy has to have the "right-wing" Likud at its head to fit his point of view. To this end he writes:

"The criminal audacity of Israel's leaders is not sustainable for the long term because their rampant criminality endangers the Zionist state and its citizens...My investigation has revealed a complex corporate and financial network in which high-level Zionists...have long operated in the United States. Within this network the connections of Zionists to both 9-11 and the current financial crisis can be seen."

During the last Depression, President Franklin D. Roosevelt (FDR) had a similar gang of LABOR Zionists with names like Brandeis, Schiff, Astor, and Oppenheimer, at work making sure the Jews of Europe were slaughtered without interference from America. At the same time, a genuine rebellion by the Irgun to save the Jews was quashed by the Labor Zionists. The religious Jews of Europe were all but wiped out so the Labor Zionists could rebuild Israel in their chosen image. They are the "peacemakers" of Israel today. And just like during the Forties, Israel being run by these crooks face annihilation.

Bollyn's whole book, beginning with its incredibly uninformed forward, to the quotes from Jewish turncoats like Avraham Burg, Chomsky, Ostrovsky, and Shahak, to the phony sympathy for the "oppressed" Arabs, to the constant references to his German identity, reads like it was written for the Nazis. He doesn't get it: the "peacemakers" of Labor Zionism bring mass deaths to innocents, but to no one as much as we "other" Jews. We want them out of our lives just as much as you do.

 

http://barrychamish.com/Newsletters2012/solving9-11-100.html

 

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La bouffonnerie du 11 septembre 2001 en 2 mn - R-sistons vidéo 13  
02:45

 

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21 janvier 2013 1 21 /01 /janvier /2013 00:08
Mardi 25 décembre 2012
Nationaliser des banques, pourquoi pas ?
Lundi 24 Décembre 2012 Jacques Julliard dans Marianne.

Dans une France qui prend conscience de son effondrement économique et diplomatique, il n'est plus temps de s'enfermer dans les querelles politiques. La seule priorité : agir pour le redressement industriel, social et moral du pays.

Societe Generale, agence parisienne MEIGNEUX/SIPA
Societe Generale, agence parisienne MEIGNEUX/SIPA
Et un homme à la mer, un ! Accoudés au bastingage, leurs bouées de sauvetage à la main, les sauveteurs discutent avec passion : quel est donc cet homme ? Est-il jeune ou vieux ? Noir ou blanc ? Rouge ou brun ? Vert, peut-être ? Pendant ce temps, le malheureux continue de se débattre. Mais les sauveteurs, absorbés par leur débat préalable, n'en ont cure et reprennent la question à la base : avant de sauver cet homme, il importe de savoir qui nous allons sauver. Et de quelle manière ? Il serait contraire à toutes les traditions de la marine à voile de le sauver n'importe comment. Cependant, le naufragé continue de boire la tasse.  

Ce naufragé, c'est la France. Depuis le printemps dernier, un fait politique domine tous les autres. Le changement à la tête de l'Etat ? Vous n'y êtes pas. Le fait politique majeur, c'est que tous ou presque, dans ce pays, admettent désormais qu'il y a quelqu'un à la mer ; c'est la prise de conscience brutale d'une tendance en cours depuis trente ans : l'effondrement économique et diplomatique de la France. Il y a peu encore, le discours «décliniste», façon Nicolas Baverez (La France qui tombe, 2003), suscitait le scepticisme, voire la moquerie. Aujourd'hui, ce pessimisme sur l'avenir du pays est le fond de sauce qui accompagne tous les plats que l'on nous sert. Il est vrai que les faits sont trop nombreux, trop flagrants, pour être niés en bloc.  

En une vingtaine d'années, l'emploi industriel a diminué d'un tiers. Il ne représente plus désormais que de 12 à 13 % de l'ensemble des salariés. Voilà une donnée proprement effrayante, que l'on a longtemps cherché à escamoter derrière des bavardages sans contenu réel sur la «société postindustrielle» qui était censée être désormais la nôtre. Trente ans pendant lesquels tous les gouvernements, qu'ils soient de droite ou de gauche, tous les présidents, qu'ils se nomment Mitterrand, Chirac ou Sarkozy, ont fait preuve de la même désinvolture, de la même insouciance. Sans y prendre garde, la France est devenue l'Angleterre, un pays qui a laissé filer son industrie, mais sans la City, c'est-à-dire un cache-misère bancaire à la désindustrialisation. Et lorsqu'un palmarès des personnages les plus puissants du monde, comme les Américains en raffolent en fin d'année, met Angela Merkel au deuxième rang derrière Barack Obama et rejette François Hollande à la 14e place, nous avons là l'expression symbolique de ce déclassement de la France, de cette perte du rang, de ce deuil de la grandeur, de ce naufrage de l'influence. Voilà pourquoi les Français n'ont plus tout à fait tort d'être encore plus pessimistes qu'ils ne le sont d'ordinaire, à un niveau qui n'a pas d'équivalent dans les pays industriels et qui ravale la France au niveau de l'Afghanistan.

A l'aune des licenciements et des fermetures d'entreprises qui tendent aujourd'hui à se multiplier, les Français réalisent que leur pays est en train de connaître un juin 40 étalé dans le temps, c'est-à-dire la débâcle de ce qui fut jadis une grande puissance industrielle. Et lorsqu'ils voient un Bernard Arnault et un Gérard Depardieu, le plus puissant de leurs hommes d'affaires et le plus célèbre de leurs comédiens, quitter le navire, ils comprennent qu'il ne s'agit pas seulement d'une «optimisation fiscale» : c'est l'exode s'ajoutant à la débâcle. Nous sommes entrés dans la France annoncée par Michel Houellebecq, celle d'un gigantesque parc d'attractions, vivotant de son tourisme et des oripeaux défraîchis de sa grandeur passée.

Pourquoi ces considérations ? Parce qu'on ne peut les formuler sans en tirer les conséquences. Pour moi, les choses sont claires. A la question : êtes-vous socialiste dur, social-démocrate ou social-libéral ?, je réponds que ce n'est pas aujourd'hui le problème ; je suis pour le redressement français, qui n'est pas qu'industriel, mais aussi social et moral. A la question : êtes-vous pour ou contre François Hollande ?, je réponds que je suis pour le redressement français. A la question : est-ce la faute à la gauche ou à la droite ?, je réponds que cela m'est bien égal : je suis pour le redressement français. A la question : êtes-vous pour l'écologie ou pour l'expansion ?, je réponds que je suis d'abord pour le redressement industriel. Or, je constate que si, dans leur grande majorité, mes compatriotes raisonnent comme moi, il n'en va pas de même de la classe politique tout entière, étendue aux journalistes et aux intellectuels, qui continuent de se livrer à leur sport favori : ils jouent à Fillon et Copé. Ou, si l'on préfère, à ce n'est pas moi, c'est lui.

Voyez ce qui s'est passé à propos d'ArcelorMittal. Face aux diverses issues possibles à cette crise, sauvegarde de l'emploi ou nationalisation temporaire, les intervenants ne se prononçaient jamais sur le coût et l'efficacité des solutions envisagées, mais toujours sur le positionnement idéologique de chacune d'entre elles. Pour s'affirmer de gauche, on se prononçait pour la nationalisation ; pour soutenir le gouvernement, on se «contentait» de la sauvegarde de l'emploi ; pour s'opposer à lui, on affirmait qu'en tout état de cause, c'était la faute de François Hollande. Le plus souvent, les arguments échangés ont atteint un niveau d'irresponsabilité et de puérilité qui fait douter de la capacité de la classe politique tout entière à mener à bien le redressement français. Nous sommes des nommeurs : nous estimons que nous avons assez contribué au débat national quand nous avons collé des étiquettes sur les différentes personnes et sur les différentes solutions. Ainsi, avoir choisi le seul maintien de l'emploi était pour beaucoup de citoyens de gauche la preuve irréfutable du caractère «social-libéral» du gouvernement Ayrault. CQFD.

Devant toute mesure économique, la question que posent les «augures» n'est pas de savoir si elle est efficace ou non, souhaitable ou non, la seule question qui vaille, en France, est de savoir si elle relève ou non de la «rigueur». Devant un site touristique, les gens ne se demanderont plus bientôt s'il est beau ou non, mais s'il est inscrit au patrimoine mondial de l'humanité. Depuis Louis XIV, l'étiquette désigne à la fois une appellation, un rituel et une préférence. Il est vain d'espérer que la France renoncera un jour à sa passion nationale : l'étiquetage. Qu'importe l'ivresse pourvu qu'on ait le flacon ! Et quel beau débat national, comme on les aime, que celui qui continuera d'opposer les tenants du social-libéralisme, de la social-démocratie et du social-socialisme quand il n'y aura plus d'industrie, plus d'usines et plus d'ouvriers en France !

Lorsque, il y a trois ans, le 18 janvier 2010, je publiai dans Libération «20 thèses pour repartir du pied gauche» qu'avait alors refusées le Nouvel Observateur, la question de la nationalisation se trouva au centre du débat que je soulevai. Elle suscita l'indignation ou l'ironie de la quasi-totalité de mes interlocuteurs de gauche, qui me taxèrent d'«archaïsme». Je me permets de me citer, ne serait-ce que pour mesurer le chemin parcouru.

«19. Le premier objectif du rassemblement populaire doit être la maîtrise du crédit, au moyen de la nationalisation, au moins partielle, du système bancaire, qui est à la source de la crise actuelle. Telles qu'elles fonctionnent actuellement, la plupart des banques ont déserté leur mission essentielle, à savoir la collecte des capitaux au service de l'expansion économique, au profit d'activités purement spéculatives et nuisibles. Le but de la nationalisation est de ramener le système bancaire à sa fonction productive.»

Cette position, qui est plus que jamais la mienne, me permet de répondre aux deux questions qui se sont posées en cette fin d'automne.

1. J'étais personnellement hostile à la nationalisation provisoire d'ArcelorMittal parce que la sidérurgie ne fait plus partie du secteur stratégique sur lequel l'Etat se doit de conserver un contrôle. Aurait-il fallu nationaliser la marine à voile au moment de l'apparition de la vapeur ? La nationalisation des secteurs archaïques est la négation même de la mission qui incombe aujourd'hui à l'Etat : réorienter et redynamiser le secteur industriel. La nationalisation d'ArcelorMittal risquait d'entraîner le gouvernement dans le cercle infernal de la reprise des entreprises en faillite et des secteurs en perte de vitesse. En dépit d'une invraisemblable cacophonie, des stratégies personnelles et des promesses de bonimenteur, il a eu raison de s'en tenir à la défense des emplois. Mais il doit s'y tenir !

2. Pour la même raison, je désapprouve formellement la timidité, que dis-je, la capitulation de ce même gouvernement à l'égard du secteur bancaire. Il est non seulement en grave recul par rapport à ses promesses, mais, en renonçant à s'en donner les moyens financiers, il paraît renoncer à tout rôle stratégique à venir. On ne saurait oublier que la prospérité de la période gaullienne (les années 60) est due au lancement de grands programmes industriels : l'espace, les télécoms, le TGV, le nucléaire, l'aéronautique, le Plan calcul *. Seul ce dernier a échoué.

On peut comprendre la volonté de François Hollande de subordonner la relance sociale à la relance économique. Mais de relance économique, pour le moment, on n'en voit guère. Et de contrôle public du crédit, on n'en voit pas non plus. C'est là pourtant, François Hollande, que nous vous attendons. Sans surenchère, mais sans faiblesse. Car c'est là que se joue notre avenir - et le vôtre.

*La femme qui résiste, d'Anne Lauvergeon, Plon, 237 p., 20,50 € ; et le commentaire de Bertrand Renouvin, dans Royaliste du 10 décembre 2012.
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21 janvier 2013 1 21 /01 /janvier /2013 00:04

 

10 bonnes raisons de faire à nouveau la Révolution

Dans la même rubrique:
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Samedi 19 Janvier 2013 - 09:32 La lutte des crasses
Jeudi 17 Janvier 2013 - 11:23 Le Béni et le Mali


Les causes de la Révolution de 1789 sont à nouveau réunies: injustices criantes et accaparement du pouvoir par une caste de privilégiés.

Voici donc 10 bonnes raisons de faire à nouveau la Révolution…
 


© syti.net
Dimanche 20 Janvier 2013

10 bonnes raisons de faire à nouveau la Révolution

1 La hausse des prix de 100% – La misère en travaillant

Depuis le passage à l’Euro, les prix des produits de base ont doublé, au bénéfice des entreprises de la grande distribution. Mais officiellement, l’inflation pendant cette période n’a été que de 2% par an.

Alors que les prix augmentent, les salaires n’ont pas augmenté depuis 20 ans, et les salariés ne bénéficient jamais de la « croissance » ni des fantastiques profits réalisées par les entreprises.

Aujourd’hui, le salaire d’une majorité de salariés est à peine suffisant pour assurer la survie quotidienne. Autrefois, les seuls pauvres étaient des chômeurs. Avec le « nouvel ordre économique », il est devenu normal d’être pauvre en travaillant.

2 Deux poids et deux mesures pour les salariés et les dirigeants d’entreprises

L’écart entre les salaires est devenu astronomique. Par ailleurs, lorsqu’un salarié commet la moindre faute, il est licencié sans pitié. Le plus souvent, il est même licencié sans avoir commis de faute.

Dans le même temps, les dirigeants qui ont ruiné leur entreprise conservent leur poste en bénéficiant même d’une augmentation de salaire de 20 ou 30% par an (parfois davantage), ou bien ils reçoivent des millions d’euros d’indemnités de départ (comme Michel Bon à France Telecom, ou Jean-Marie Messier à Vivendi Universal, parti avec 20 millions d’euros, soit 27.600 fois les indemnités de chômage du salarié de base).

En 2002, le salaire moyen des PDG des grandes entreprises françaises était de 2.070.000 euros par an. Pour gagner la même somme, un salarié de base devrait travailler pendant 172 ans. (*)

(*) entreprises du CAC 40, l’indice boursier des 40 plus grandes entreprises françaises
Pour la liste complète des salaires des patrons du CAC 40, voir l’article sur le « capitalisme vampire »

3 Deux poids et deux mesures pour la justice

Selon la constitution et la déclaration des droits de l’homme de 1789, la justice est la même pour tous. La réalité est devenue bien différente.

Alors qu’on accorde toujours plus de liberté aux entreprises, le citoyen ordinaire est soumis à une répression policière de plus en plus oppressante, et à des réglementations de plus en plus contraignantes. A la moindre faute de sa part, les sanctions sont impitoyables.

Récemment, un automobiliste a été condamné à 2 ans de prison ferme pour un excès de vitesse qui n’a pas causé d’accident. Une mère de famille peut être condamnée à 4 mois de prison ferme si ses enfants ne sont pas allés à l’école. Et José Bové a été condamné à 18 mois de prison ferme pour avoir arraché des plants de maïs transgéniques dans un champs.

Dans le même temps, et dans des affaires qui ont causé des préjudices beaucoup plus graves, les élites politiques et économiques bénéficient d’une impunité systématique. Ainsi, Jean-Claude Trichet (ancien président de la Banque de France et membre du Groupe de Bilderberg) a été « totalement blanchi » à propos des malversations financières du Crédit Lyonnais. De même, Roland Dumas a échappé à une condamnation dans l’affaire d’Elf-Aquitaine, des frégates de Taiwan et de leurs commissions occultes. Et dans l’affaire du « sang contaminé », le ministre de la santé Edmond Hervé a été condamné à quelques mois de prison ferme, mais a été « dispensé de peine » par le tribunal. Etc, etc…

4 Le décalage entre les impôts élevés et l’inefficience croissante des services de l’état

Malgré la médiocrité des services publics, les impôts demeurent à des niveaux très élevés. En additionnant l’impôt sur le revenu, les impôts locaux, l’impôt foncier, la TVA et les taxes sur l’essence, les prélèvements de l’état représentent plus de la moitié du revenu d’un salarié moyen.

Dans le même temps, la qualité de l’éducation se dégrade faute de professeurs en nombre suffisant, faute de locaux adaptés, et faute d’un matériel pédagogique moderne (ordinateurs, magnétoscopes, etc.).

Pire encore est le délabrement des services de santé. Dans les hôpitaux, il devient habituel que des blessés attendent pendant 24 heures sur un brancard dans les couloirs, faute de chambres et de personnel médical. Les opérations sont réalisées « à la chaîne » et les erreurs médicales se multiplient. A cause du manque d’hygiène dans les hôpitaux, les malades ont 1 chance sur 4 d’être contaminés par des maladies nosocomiales mortelles ou fortement invalidantes, causées par des bactéries devenues résistantes aux antibiotiques et qui abondent en milieu hospitalier (à cause de l’emploi abusif des antibiotiques par les médecins).

5 Le sabotage organisé des services publics pour justifier leur privatisation

Les gouvernements organisent le sabotage des services publics dont l’inefficience est ensuite utilisée comme prétexte pour justifier leur privatisation.

Voici ce que l’on peut lire à propos de l’éducation publique dans un document de l’OCDE, l’organisation des Maîtres du Monde qui est également à l’origine de l’AMI:

« Si l’on diminue les dépenses de fonctionnement, il faut veiller à ne pas diminuer la quantité de service, quitte à ce que la qualité baisse. On peut réduire, par exemple, les crédits de fonctionnement aux écoles et aux universités, mais il serait dangereux de restreindre le nombre d’élèves ou d’étudiants. Les familles réagiront violemment à un refus d’inscription de leurs enfants, mais non à une baisse graduelle de la qualité de l’enseignement.
Cela se fait au coup par coup, dans une école et non dans un établissement voisin, de telle sorte qu’on évite un mécontentement général de la population. » (extrait du « Cahier de politique économique » n°13 de l’OCDE)

6 La corruption à tous les niveaux de l’Etat

Le décalage entre les impôts élevés et la médiocrité des services de l’état est causé principalement par la corruption, présente à tous les niveaux de l’administration: commune, département, région, état.

Une autre cause de ce décalage est le train de vie somptuaire des ministres et des hauts fonctionnaires: luxueux appartements et voitures de fonction, déplacements en avion et en hélicoptère, voyages à l’étranger, nombreuses escortes de motards, gardes républicains mobilisés pour un protocole pompeux, repas avec les mets les plus raffinés, cocktails et réceptions dont le coût atteint couramment 100.000 euros pour une soirée… Tout ceci est une autre façon de détourner l’argent du contribuable.

7 Les subventions abusives distribuées par l’Etat aux entreprises

Si l’état manque d’argent pour l’éducation, la santé ou les retraites, c’est aussi à cause des subventions abusives versées à des grandes entreprises, sous prétexte qu’elles vont créer des emplois, et quelquefois sans prétexte du tout. Puis une fois les subventions empochées, l’entreprise délocalise ses usines dans un pays où la main d’oeuvre est encore moins chère, ou la fiscalité plus avantageuse.

8 La collusion entre les gouvernements et les multinationales »

Les gouvernements sont avant tout au service des multinationales et non de l’intérêt général. C’est à cause de cette collusion que le libéralisme est appliqué depuis 30 ans par les gouvernements de droite comme de gauche, malgré ses effets désastreux qui ne font que s’amplifier (misère croissante, envolée des prix, précarité généralisée, privatisation des biens publics, destruction de l’environnement, tiers-mondisation des pays occidentaux…).
De même, les seuils autorisés pour la pollution, les mises sur le marché des médicaments, ou encore les normes pour les produits alimentaires correspondent aux souhaits des industriels et non aux nécessités de la santé publique.

Il est temps d’exiger la « séparation de l’entreprise et de l’état », afin que les gouvernements soient à nouveau au service des citoyens, de leurs aspirations et de leur droit au bonheur.

9 Les accords multilatéraux négociés dans le dos des citoyens et qui vident la démocratie de son contenu

Depuis 10 ans, le pouvoir réel a été transféré progressivement et discrètement vers des organisations non-élues (OMC, FMI, OCDE, Commission Européenne…). Les accords multilatéraux (AMI, AGCS…) élaborés dans le secret et l’opacité par ces mêmes organisations ont vidé la démocratie de son contenu. Ces accords réduisent en effet considérablement le pouvoir et le droit des états à jouer leur rôle de régulation dans le domaine économique, social, et environnemental.

10 Le saccage de l’environnement par les entreprises, en toute impunité

Par la pollution, le CO2, la déforestation, la destruction des paysages sauvages et de la biodiversité, les « prédateurs » saccagent la nature en toute impunité. L’homme et l’environnement sont sacrifiés aux intérêts économiques des multinationales, et un avenir bien sombre se dessine pour les générations futures. Le point de non-retour écologique est sur le point d’être franchi. Pour les citoyens de cette planète, c’est maintenant qu’il faut agir.

« Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est pour le peuple, et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs. »

Article 35 de la constitution française de l’An 1 (24 juin 1793)

http://globalpresse.wordpress.com/2013/01/19/10-bonnes-raisons-de-faire-a-nouveau-la-revolution/#more-15965 http://globalpresse.wordpress.com/2013/01/19/10-bonnes-raisons-de-faire-a-nouveau-la-revolution/#more-15965

 

http://www.alterinfo.net/10-bonnes-raisons-de-faire-a-nouveau-la-Revolution_a85885.html

 

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Sur ce site,

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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MANIFEST OF DR. AISHA MUAMMAR ABU MENYAR GADDAFI

 

Appeal of Aïcha GADDAFI to Zintan tribe
on the trial of Saif al-Islam Gaddafi by a kangaroo “court”.
ELAC & ALAC COMMITTEES avec PCN-SPO / 2013 01 18 /

In the name of God the Merciful
Greetings to you, sons of Libya struggling
 
What, that we saw yesterday [In Zintan] was aimed at pleasing of occupants.
That did not comply with tribal traditions and yield to pressure of oppressive tyrant external forces.
 
[To Zintan tribe]
Do not make from Yourselves like Ethiopians Fascists who were mercenaries for Italy.
Who are serve Italy then was executed the hero Khalifa Bin Askar in 1922.
History does not have mercy and may Allah not consent Paris and Washington and that the road to heaven is not through the gate of Paris and Washington. Here is Libya for nearly two years after the Atlantic invasion turned into another Somalia. There, for their comfort, smelt death, misery, despair, hunger, ignorance and disease. Killings and tortures in secret prisons, rapes, demolition of scientific lighthouses, kidnapping and the list goes on.

We call the Zintan tribe not to be new Ethiopians and not to be dragged behind the foreign agendas. Seek to preserve what remains of Libya wounded. In addition, we do not recognize the existence of a justice not impartially, under the guardianship of Foreign powers, as the Vichy regime in France.

The Mujahid hero Saif al-Islam Muammar Gaddafi is tomorrow and hope and his charitable work, evidenced by the whole world is rich from the definition. Either position in defending the territory of Libya is a legitimate duty, patriotic and moral. He is the grandson of Mujahid Abdul Salam Abu Menyar [father of Muammar Gaddafi]. Have to keep the last thing stay to You and don’t listen to the horns demons around You...

In the name of God the Merciful
Glory to the people
 
Aisha Muammar Abu Menyar Gaddafi

http://www.facebook.com/notes/elac-committees/-manifest-of-dr-aisha-muammar-abu-menyar-gaddafi/254635801333016

 

http://www.alterinfo.net/MANIFEST-OF-DR-AISHA-MUAMMAR-ABU-MENYAR-GADDAFI_a85858.html

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20 janvier 2013 7 20 /01 /janvier /2013 23:12

Article de 2009 mais pertinent au moment où la recolonisation bat son plein ! Une recolonisation précédée donc, par celle.. de la dette, méconnue (eva)

.

Afrique: la recolonisation par la dette continue

Par Modibo FOFANA et Mame Diarra DIOP - 13/07/2009

Cinquante ans après l’accession à l’indépendance, la plupart des pays africains restent esclaves de la dette et sans réelle emprise sur leurs choix économiques et politiques.
© http://www.amis.monde-diplomatique.fr

A caude du mécanisme de la dette, le continent africain continue à être dominé et pillé par ses anciennes puissances colonisatrices et par le biais de politiques imposées par des institutions financières comme la banque mondiale et le fonds monétaire international FMI. C’est du moins ce qui ressort de la communication du forum des peuples de Bandiagara sur le thème 'la dette : peuples et droits humains'.

Une fois de plus Thomas Sankara a du se retourner dans sa tombe. l'ex président du Burkina Faso a tenu un discours en juillet 1987 à la 25e conférence du sommet des pays membres de l'organisation de l’unité Africaine (actuelle Union Africaine). Parlant à cette époque de la dette extérieure publique des pays africains, Thomas Sankara affirmait que « c’est (…) une reconquête savamment organisée pour que l’Afrique, sa croissance, son développement obéissent à des palliers, à des normes qui nous sont totalement étrangères, faisant en sorte que chacun de nous devienne des esclaves financiers. C’est à dire l’esclave de ceux qui ont eu l’opportunité, la ruse, la fourberie de placer des fonds chez nous avec l’obligation de rembourser ». Voila ce que l’homme a compris depuis 1987 , avant d'etre assassiné de façon odieuse au nom de ses idéaux pour sortir l’Afrique de l’ornière.

© leportailcitoyen.com

Le fardeau de la dette : Des années 50 à nos jours...

Le sujet a refait surface au forum des peuples tenu du 8 au 10 juillet dernie. Selon l’orateur Samir Abi, cette recolonisation de l’Afrique par la dette a été mise sur pied après la seconde guerre mondiale afin de faciliter la reconstruction des pays européens et de consolider la paix dans le monde en favorisant la stabilité économique. La banque mondiale et le fonds monétaire international sont vite devenuS des instruments au service des Etats-Unis et de l’Europe pour poursuivre leur politique impérialiste envers les pays du Sud qui accédaient alors à l’Indépendance.

La banque mondiale a alors entrepris une politique d’incitation à l’emprunt pour les pays en voie de développement. Le but officiel de ces prêts était de développer les pays du tiers monde en les modernisant. Histoire de caresser les esprits des africains pour leur imposer des chefs d’Etat devenus 'dinosaures' et qui ne songaient qu'a conserver leurs fauteuils. C’est pourquoi ils acceptaient toutes les décisions de la Banque mondiale et du FMI. Le FMI va ainsi prendre le contrôle de l’économie des pays du Sud en leur imposant des programmes d’ajustement structurel (PAS) pour veiller à ce qu’ils contrinuent à payer leur dette.

Le viol de l'imaginaire...

Les conséquences de ces programmes d’une part sont l’arrêt des subventions des Etats pour les produits de première nécessité, l’arrêt des investissements sociaux vers les pays du Sud dans les domaines de la santé et de l’éducation. D’autres parts, la privatisation de la plupart des entreprises publiques au profit des multinationales, le développement des produits agricoles de rentes au détriment des produits vivriers, l’ouverture totale des marchés par la suppression des barrières douanières, la dévaluation des monnaies locales. En bref les programmes de l’ajustement structurel vont favoriser la soumission des pays du tiers monde à la domination néolibérale. Et ils engendront une catastrophe humanitaire silencieuse ave des millions de victimes comme le décrit si bien Aminata Dramane Traoré, ancienne ministre de la culture malienne dans son ouvrage, Le Viol de l'imaginaire: « l’ajustement structurel est au corps social ce que le virus du Sida est au corps humains : il fragilise par des reformes économiques inopportunes, à tel point que les défaillances qu’ils auraient du être en mesure de gérer prennent des dimension dramatiques, d’autant plus que les solutions prônées sont externes.

A l'orée du troisieme millénaire, le fardeau de la dette s'alourdit sur les pays africains et faute de dirigeants clairvoyants pour dire NON à la politique de la main tendue, l'Afrique aura du mal à décoller économiquement. Et le président Obama l'a bien répété dans son discours d'Accra le 11 juillet dernier : ' Votre valeur ne se mesurera pas au montant des dollars que nous allons vous donner, mais à votre capacité à changer votre propre sort. L'avenir de l'Afrique appartient aux Africains d'abord !'

 

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http://www.journaldumali.com/article.php?aid=189

 

Les autres articles de la rubrique

 

Les pays pauvres menacés par la flambée du prix des céréales

Alertée par la sécheresse qui frappe les États-Unis, la Banque mondiale craint les conséquences de la hausse des prix des denrées alimentaires sur les pays pauvres.

 

Les intérêts économiques limités de la France au Mali

Les groupes énergétiques ne disposent pas d'activités stratégiques dans un pays encore largement inexploré.
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Le SOS du patronat pour le secteur privé malien

Affecté par les évènements sociopolitiques qui ont suivi le putsch du 22 mars 2012, la situation des entreprises maliennes est de plus en plus alarmante.
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20 janvier 2013 7 20 /01 /janvier /2013 23:08

 

 

  Sur cette parution,

le témoignage d'un Malien

 

afrique-guerre.jpg

 

 

Forum au sujet de mon article

Guerre Mali: Vrais enjeux et motifs - France gendarme - Afrique en danger

 

et notamment certains sur le coût de cette guerre impérialiste immonde privant l'Afrique de liberté, de développement (avec OUATTARA l'agent du FMI et de la France mafieuse des Sarkozy-Hollande-Fabius) et surtout sur le continent saigné par les colons de l'Occident. A lire au moins pour les témoignages sur l'Afrique aujourd'hui, privée d'autonomie et de développement, et pillée par les vautours de Paris (Areva, Total, les autochtones ne peuvent plus pêcher ou même boire leur eau), de Tel-Aviv, de Washington, de Londres.

 

Et en ce moment précis, j'écoute un nouveau reportage de propagande de France24 (le torchon de la sayan Christine Ockrent) sur l'Iran, destiné à nous préparer à la guerre contre ce pays millénaire, non-aligné, et qui débouchera sur la guerre mondiale d'extermination d'une grande partie de l'humanité selon les voeux des Talmudistes (1)

 

Chantal Dupille (pseudo eva R-sistons)

 

(1) Le Talmud est le vrai bréviaire de l'intolérance, de la haine et du racisme

 

TAGS : Afrique, colonialisme, impérialisme, Occident, France, Tel-Aviv, Washington, Londres, FR24, Christine Ockrent, Iran, Syrie, Sarkozy, Hollande, Fabius, FMI, BM, Mali, Ouattara, terroristes, Areva, Total, UPR...

 

afrique-diplo-images.jpg

 

 

 

http://boutique.monde-diplomatique.fr/extrait-robert

 

R-sistons

Par R-sistons (xxx.xxx.xxx.108) 20 janvier 14:14

 

Bonjour à tous

 

mêmes superbes interventions de certains, et l’arrivée ici de Lionel auquel on doit notamment le message plus haut à 8 h 01 (criant de vérité, on touche du doigt la réalité de l’Afrique), que je vais publier sur mon blog officiel http://chantaldupille.over-blog.com, entre autres. Merci aussi de souligner le rôle infernal des églises évangéliques (que j’ai connues de près, je les fuis maintenant. L’un de mes combats est contre les fondamentalismes, on ne parle QUE du musulman, mais le chrétien évangélique est hideux et celui des juifs talmudistes encore plus avec leur idéologie d’EXTERMINATION des goys, donc des non-juifs, imaginez pour une humaniste comme moi, défendant l’humain, tout l’humain, ce que cela signifie !).

 

C’est le PS, le parti « socialiste », hi hi, qui fait cette politique ! Extrait de mon post

La trahison du PS - De l'adhésion à l'opposition, par une ancienne militante

Ce PS qui devait changer les choses et redonner espoir aux citoyens dégoûtés de la politique, réussit l’exploit de trahir ses Electeurs, de consolider l’Europe malfaisante, de soumettre les Syndicats, de cliver davantage la France désormais coupée en deux, de diaboliser une partie des citoyens, d’entreprendre des guerres impérialistes monstrueuses comme en Syrie, de priver les peuples de leur développement et de leur liberté comme en Afrique, d’empêcher les nations souveraines de décider elles-mêmes de leur sort, de faire les guerres les plus sales jamais entreprises car cette fois, elles s’assortissent de véritables nettoyages ethniques (chrétiens, alaouites, etc, en Syrie), elles ciblent les civils même en plein examen universitaire, elles provoquent des attentats terroristes, elles attribuent aux victimes les crimes commis à leur encontre, etc... et ce PS, pour complaire à ses mentors talmudistes, sera prêt, demain, à attaquer l’Iran au risque d’allumer un incendie planétaire et nucléaire !


« La France est devenu une ploutocratie dirigée par des mafieux », eh oui Aliante,
"Et qu’on arrête de nous parler de dictateurs des qu’un profil est loin du modele de consommation et de pensée unique à l’américaine avec serment menteur sur la bible« , eh oui Christoff

 

La France occupée par ses ennemis atlantico-sionistes est nauséabonde, elle nous vaut par ex la palme d’or de la désinformation en Europe, le mépris de l’ensemble de la »Communauté internationale« (la vraie ! sans les vautours de Washington, de Londres, de Tel-Aviv, de Bruxelles)... et la HONTE aujourd’hui, d’être Français. Voyez comment, par ex, les Russes nous voient. Leur regard est aigu et juste. Oui, le Veau d’Or dessine notre politique au lieu de la »coopération entre les peuples" (comme disent Chavez et Castro diabolisés par ce même occident atlantico-talmudiste et ses relais dans les Médias collabos), et elle est à vomir... Libérons-nous de cette occupation, il y a urgence de retrouver notre indépendance ! ET comme dit LIONEL,, sortons de l’euro, de l’UE, de l’OTAN, et j'ajoute, des Institutions internationales assassines comme BM et FMI (c’est le programme de l’UPR de François Asselineau) eva-chantal

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L'Afrique saignée

Témoignage d'un Malien

 

 

 

http://www.journaldumali.com/article.php?aid=189

 

Par lionel (xxx.xxx.xxx.93) 20 janvier 08:01

 

Excellent article,

Effectivement, le psychopathe sionistophile Ouattara va travailler avec le responsable des AFD, Dov Zerat, Président du Consistoire israélite de Paris et toute leur coterie de sociopathe à « l’intégration sous régionale » déjà bien avancée au Ghana, au Burkina sous l’impulsion des zétazunis et de leurs églises évangéliques Sionistes qui n’ont rien a envier au pire Salafiste en terme de nocivité pour l’âme humaine. 
Au Burkina, ces hyènes des la spiritualité possède une chaine de télévision. Dans certaines région, comme celle de Pô où j’ai travaillé, les ONG sont liées aux soit disant chrétiens mais vrais suppot du démon sociopathe. L’électrification de l’Afrique est le cheval de Troie des zétazuniens, comme il l’a été en Russie au début du XXe siècle et pour ceux qui rêvent d’énergie renouvelables, d’alternatives, ne vous leurrez pas. Au Burkina, lorsque la mafia internationale (cosmique,) s’implante dans une zone, il est interdit de mettre des panneaux solaires, le monopole est légalement garanti. 
Remodelage de l’Afrique, destruction des identités, de la nature...
Les société privées vont acquérir toujours plus de terres fertiles, les villages seront démantelés et les populations rentreront « dans l’histoire » en devenant les esclaves du capitalisme. Je n’aime pas parler des projets sataniques de l’empire au futur, qui semble entériner leur emprise nocive sur nos vie...
Je terminerais par la conclusion donnée par un étazunien à une conversation que nous avions eu il y deux ans à Siby au Mali. Ce gars était un ingénieur, employé par l’officine de la CIA, le poison USAID au service de la propagande étazunienne destinée à séduir les coeurs et les esprits (ils n’y mettent pas trop de tune d’ailleurs). Après deux heures d’échange courtois mais pas politiquement correctes, il finit par avouer tristement : « Nos dirigeants ne dirigent plus que par le chaos »... Notre conversation avait finit par une dénonciation de l’occident, par l’évocation des philosophies de vie traditionnelles (son épouse était Native Américaine).
(..)  L’avenir de la France en tant que Nation de ses citoyens, passe avant tout par la sortie immédiate de l’UE, de l’Euro, de L’OTAN.
Par lionel (xxx.xxx.xxx.93) 20 janvier 10:32

Bonjour, 

Les maliens (ma famille, mes amis) ne se réjouissent pas de cette guerre. Ils espèrent que leur souffrances vont cesser !! 
Le pays est dans une crise économique totale (merci la France, la cédéao, l’uemoa, Ouatarra, le FMI, la Banque Mondiale, la dictature européiste et leurs maitres zussiens qui ont coupés les fonds depuis presque un an)
Il y a au moins 400000 réfugiés internes et à l’extérieur... Tant de familles à Bamako hébergent des parents du Nord dans la plus grande pauvreté !
Le système éducatif qui était déjà délabré à cause de la politique de privatisation est inopérant.
La situation alimentaire est alarmante depuis de longs mois. etc... etc...
Voilà la raison réelle de leur « joie » pathétique ! Sortir de l’enfer. Comme me l’a dit un jeune avant notre exil, « Lorsque tu es dans la misère, même le diable est bienvenu ! »
Soit vous le comprenez, soit vous êtes en dissonance cognitive. 
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Les commentaires sur la France, sur l'Afrique..
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Par aliante (xxx.xxx.xxx.76) 20 janvier 01:35
  • La France est devenue une ploutocratie dirigée par des mafieux qui mettent leurs intérêts et ceux des lobbys qui ont confisqué la parole souveraine du peuple avant toutes choses
  • Sarkozy l’a fait exprès pour déstabiliser le Sahel et pouvoir y revenir une fois que les bandes armées auront semé assez le trouble dans la région
  • Qui a dit l’Algerie dans un an l’Iran dans trois :Sarkozy )nous sommes en 2012 le calendrier est presque suivi des faits
  • Pourquoi se voiler la face ,la France est derrière ce stratagème ,et l’origine du probleme ne peut pas le résoudre c’est scientifique mais l’aggraver
  • aujourd’hui les gens désinformés soutiennent Hollande mais dans quelques temps quand ils verront leurs gosses revenir entre quatre planches ils seront moins campés sur leurs certitudes de croire que ce conflit est le notre ,ce conflit est au profit des américains et des multinationales qui ne veulent pas s’arrêter en si bon chemin en essayant de déstabiliser l’Algérie ,Si le Ps voulait du bien au Mali en été 2011 il avait l’occasion unique d’envoyer balader Sarkozy dans la poursuite de la guerre en Libye et négocier la paix comme l’avait demandé Berlusconi en ne lui donnant pas la confiance au parlement mais l’Umps est sur le même ligne atlantiste
  • ce sont les contradictions qui font le mensonge Rebelles en Syrie transformés en terroristes au Mali ,si vous n’avez de cesse d’avaler la couleuvre moi pas, ces djihadistes sont des serviteurs de l’occident et sont tellement flexibles qu’on les retrouve sur tous les terrains si besoin est , ;Là ou Alquaida passe Les usa s’installent !!
  • .

Par Christoff_M (xxx.xxx.xxx.170) 17 janvier 22:43


Et qu’on arrête de nous parler de dictateurs des qu’un profil est loin du modele de consommation et de pensée unique à l’américaine avec serment menteur sur la bible, la dictature qui a provoqué le plus de guerres sur la planète depuis la fin de la guerre 45 en se disant grande puissance et grand modèle démocratique c’est les USA et je n’entends aucun organisme international, ni organe de presse vendant la pensée unique remettre en cause les actions de la belle grande démocratie, depuis le mensonge organisé par les Bush en Irak pour declencher une guerre inutile, à part la spéculation sur l’énergie et le pétrole, et les ventes d’armes record depuis...

Comme on dit aux innocents les mains pleines, quand on a réélu un péquin menteur et roublard comme Bush pour faire une guerre basée sur le mensonge et la trahison, on ferme sa gueule après et on ne donne pas des grandes leçons de démocratie au reste de la planète, quand on a renversé partout des pouvoirs en place en finançant les pire truands pour « renverser » des « dictateurs »... on comprend pourquoi le grand père Bush étant banquier pour les nazis et que le fils était un grand ami en tant que pétrolier des Ben Laden !!!
Cherchez l’erreur comme exemple démocratique !!!

 

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Par Christoff_M (xxx.xxx.xxx.170) 17 janvier 22:31


Tout l’avenir de la France se joue dans les combats actuels et dans l’attitude de notre président, mais comment attendre un discours éclairé et du charisme d’un president de région, bien mal entouré de conseillers incompétents et sans contact avec le terrain en Afrique...

Nous sommes bien loin du discours lumineux de Villepinte ( autre culture oblige) et de son nom poli au diktat mondialiste de la sphère americano israelienne...

A suivre des boeufs belligérants et racistes, incultes ds leur immense majorité sur l’Afrique, ses clans, ses tribus, ses nomades et ses joutes pour le pouvoir, nous avons tout à perdre alors que nous pourrions construire une image autre, qui se démarque et qui nous permettrait de sortir des discours de vieux cons soi disant intellos français sur les colonies ( passéiste, la plupart des africains ont moins de trente ans dans les pays pauvres et moyenne de vie 53ans... donc il s’en foutent comme pas deux du passé de la France et veulent construire avec de nouveaux hommes responsables français, et pas des beni oui oui suiveurs de l’Otan et chargés de ramasser la merde ou les americains ne veulent pas aller, car pas de ressources locales exploitables par leurs compagnies à business !!!)...

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Par Christoff_M (xxx.xxx.xxx.170) 17 janvier 22:22


nous ne cessons de reproduire les meme erreurs depuis l’Algérie, et les states ont recréé leur conflit en Afghanistan, Algérie bis en entrainant depuis l’Irak et les mensonges tous les autres dans leurs conneries, leurs corruptions locales et leur travers...

Évidemment le béni oui oui Hollande suit le troupeau otanique au lieu de réfléchir à l’avenir de la France et aux possibilités de se poser en negociateur et mediateur ou nous avons tout à gagner, au lieu du suivisme des states, pour qui les européens et les africains ne sont que des « indigènes » ou des locaux lintains, qu’il « suffit » de convertir au système de consommation américain !!

 

 

Mali : L’intervention militaire coûte près de 400.000 euros par jour  14/01/2013 (Note d'eva : 40.000 euros de l'heure de vol d'un avion militaire)


Par aliante (xxx.xxx.xxx.76) 15 janvier 01:38
Mali : L’intervention militaire coûte près de 400.000 euros par jour

La France accroît son effort militaire au Mali. Le dispositif va passer de 550 à 2.500 hommes. Et plusieurs Rafale ont été déployés depuis dimanche 13 janvier depuis leur base de l’est de la France pour assurer des missions d’attaque au sol au Sahel, en plus des Mirage 2.000 déjà prépositionnés en Afrique.

Ce déploiement de force pose inévitablement la question de son coût. Pour 2013, le budget prévisionnel des opérations militaires extérieures, les Opex, est de 630 millions d’euros, en nette baisse par rapport aux années précédentes.

En 2011, avec l’opération en Libye, le surcoût des Opex avait atteint 1,2 milliard d’euros sur un budget total militaire de 37 milliards.

Pour 2012, avec le désengagement d’Afghanistan, il était descendu à 873 millions d’euros, même s’il ne s’agit que de prévisions, toujours inférieures à la réalité budgétaire constatée au final.

En Afghanistan, la présence militaire française a nécessité 1,4 million d’euros par jour. En Libye, l’opération Harmattan qui a impliqué l’envoi du groupe aéronaval de Toulon au large des côtes libyennes durant 7 mois est revenue à 1,7 million par jour. Il est vrai que 4 000 hommes ont été impliqués plus 31 avions de l’aéronaval et de l’armée de l’air.
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Par Jean-Michel Lemonnier (xxx.xxx.xxx.61) 14 janvier 14:12

Nous sommes dans le roman d’Orwell « 1984 »... Tous les personnages sont présents... Cela va bien au-delà de la politicaillerie nauséeuse que nous subissons jour après jour, et dépasse les clivages politiques fictifs que nous connaissons. 

Il y a Parsons le crédule, fidèle au parti, victime de calomnies et qui pourtant lui aussi incite à la délation, O’Brien le suiveur, parfaitement au courant des mensonges du « parti » mais qui les soutient et qui doit rééduquer Winston Smith (i.e. chacun de nous)... et Emmanuel Goldstein, le « faux opposant » mis en avant par le système, et pourtant constamment présent sur les « télécrans » et dans les journaux...

Nous vivons un cauchemar...certes, bien différent, sur la forme, de celui auquel sont soumis les protagonistes de « 1984 » mais le fond reste le même...

Vous avez aimé l’anticommunisme des années d’après-guerre, vous allez adorer l’anti-islamisme du post-communisme..
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   Par Jean-Michel Lemonnier (xxx.xxx.xxx.61) 14 janvier 19:33

L’armée française sous le « commandement » Hollande (de gauche) combat des djihadistes armés par le « commandement » Sarkozy (de droite) suite à l’intervention désastreuse de 2011 en Libye... ouvrant la voie à la domination des Ansar Al-Charia...

Vous avez dit « parti unique » et « guerre permanente » ?

Un lien rejoignant ce présent article :
http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/serbie-1999-de-la-dislocation-de-123729
"Il ne s’agit pas de savoir si la guerre est réelle ou non. La victoire n’est pas possible. Il ne s’agit pas de gagner la guerre mais de la prolonger indéfiniment. Une société hiérarchisée repose sur la pauvreté et l’ignorance. Leur version devient vérité historique. Et rien d’autre ne peut avoir existé. Le but de la guerre est de maintenir la société au bord de la famine. La guerre est menée par l’élite contre ses propres sujets. Son objectif n’est pas de vaincre en Eurasie, en Asie, mais de garder sa structure sociale intacte."
G. Orwell, 1984

 

 

Par lionel (xxx.xxx.xxx.93) 20 janvier 09:29

Stof Jusqu’où s’étend son dos ? Est-il encore un Etat Juif ? Sert-il les intérêts des Juifs ? etc... Dénoncer Israël, ce n’est pas dénoncer les Juifs, mais un architecture occidentale dont l’histoire démontre de toute évidence qu’elle n’est pas qu’un fait Juif et que ceux ci en sont peut être les premières victimes objectives. 

Par lionel (xxx.xxx.xxx.93) 20 janvier 09:46

Selon Barry Chamish, les Ashkénazes (ashke-Nazis dit on par chez vous, n’est-ce pas ?) ont empoisonnés les enfants Sépharades sous couvert de les protéger contre le small pox !!

Selon Lenny Brenner, les premiers dirigeants d’Israêl, les « sionistes révisionniste » étaient alliés aux dictatures fascistes ! ETC... Etc...
Y a encore de la quenelle de 275 dans nos bagages, grâce à Barry qui force l’admiration de toutes et tous, même si on n’est pas dans son camp. Le genre de personnes fidèle à sa cause mais aussi à sa conscience morale...
Par Christoff_M (xxx.xxx.xxx.170) 14 janvier 21:09

On comprend mal comment on ne peut pas neutraliser quelques milliers de péquin ds une zone désertique !!! ils sont bien armés mais avec une armée classique...

Je suppose qu’il n’y a pas de ressources vraiment intéressantes ici sinon les américains seraient déjà la, la ils soutraitent aux français tout en jouant les bons princes ds les médias...

Même problème en Somalie ou a part les grandes villes tout le reste du pays est tenu par des bandes et des milices !!! un français est appelé un million sur pattes !!!

Quelle intelligence d’avoir abattu lamentablement Khadafi qui assurait la sécurité vers le Nord ( sur la fin de son regne) et qui avec des accords avec l’Europe luttait contre ses bandes armées de mercenaires qui se balladent sur plusieurs pays... soi disant musulmans !!

On va se souvenir longtemps de l’intervention de Sarkozy pour de mauvaises raisons et de sombres motifs d’échanges de millions... Apres avoir trahi, nous ne vendons plus rien en Afrique du Nord tandis que les americains font des milliards de contrats !!

On peut se demander pour qui travaillaient vraiment des gens comme Woerth, Sarkozy et Lagarde, recompensée depuis par sa nomination a la tete du FMI !!!


 

Par Christoff_M (xxx.xxx.xxx.170) 14 janvier 21:18

Ce qui est drôle si on peut dire ds les médias occidentaux c’est que les « locaux » ont vite fait d’être traités de terroristes et de jihadistes, alors qu’on ne connait même pas clairement la composition des milices...

Mais on se demande si une zizanie régionale ( voir le parallèle avec l’Afghanistan)... n’arrange pas nos grandes puissances occidentales, une partie des combattants venant des mercenaires recrutés pour faire tomber Khadafi...

Étrange ressemblance avec les jihadistes de Ben Laden mouvement crée de toutes pièces au départ et « importé » et financé par la CIA pour déloger les soldats russes déjà usés la bas depuis des années par un conflit usant et n’ayant pas la connaissance du terrain...

 

 

 

Par rakosky (xxx.xxx.xxx.81) 16 janvier 13:36

Louisa Hanoune, secrétaire générale du Parti des travailleurs d’Algérie dénonce une intervention militaire qui menace l’Algérie

« un complot qui vise à provoquer l’implosion des pays de la région, en première ligne l’Algérie ». « Cette guerre est dangereuse et vise en premier lieu l’Algérie en manipulant la question du terrorisme et celle de l’identité dans la région du Sahel », lance-t-elle. Louisa Hanoune appelle ainsi à la prudence. « Cette intervention impérialiste française au Mali est une première réplique de l’attaque de l’OTAN en Libye. Tout a été orchestré pour en arriver à cela », affirme-t-elle, estimant que tous les acteurs (groupes terroristes, Etats de la Cédéao et autorités maliennes) sont à « la solde de la France ». « Les autorités maliennes qui ont appelé à cette intervention n’ont aucune légitimité. Le peuple malien refuse cette intervention, mais les vassaux de la France ont insisté pour servir un agenda impérialiste. Le revirement d’Ançar Eddine est orchestré aussi de l’étranger », soutient-elle. Appelant à l’ouverture d’un large débat national autour de cette question, la SG du PT estime que l’Algérie fait face en ce moment à une pression en vue de l’impliquer directement dans cette « sale guerre ».

La suite dans ELWATAN

 

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afrique-guerre.jpg

 

 

La tragédie d'un monde

convoité par l'Occident machiavélique

qui institutionnalise la stratégie du chaos

en soutenant dictateurs, terroristes,

et obscurantisme barbare.


Le génocide libyen.

L'Afrique en proie à la recolonisation

et orpheline de son héros, Kadhafi.

La nécessaire lutte de libération

du continent africain.

Par eva R-sistons et par l'ALAC-Afrique

 

Dimanche 18 novembre 2012

 

 

afrique-prison.jpg

 

 

A lire aussi :

 

Les génocides planifiés par les Etats-Unis, les escadrons de la mort

 

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20 janvier 2013 7 20 /01 /janvier /2013 22:54

Hollande a réussi à faire accepter par les Syndicats la politique voulue par Sarkozy !  Finalement, la "gauche" réussit mieux à faire passer les mesures impopulaires, celles qui sont contraires aux intérêts des travailleurs ! (eva)

 

FLEXIBILITE.png

NÉGOCIATION SUR L’EMPLOI: BEAUCOUP DE FLEXIBILITÉ ET PEU DE SÉCURITE http://www.fo-lmcu.fr/article-negociation-sur-l-emploi-beaucoup-de-flexibilite-et-peu-de-securite-114414162.html

 

Deux lignes syndicales pour et contre les accords de Wagram


 

Les 10 et 11 janvier 2013, ce qui est appelé « le marché du travail » était l’objet de la conclusion de trois mois de négociations entre les organisations représentant le patronat et les syndicats représentatifs dans les entreprises à statut commercial. La réunion avait lieu au siège de la principale organisation patronale, boulevard Wagram. Comme le gouvernement le souhaitait, un accord est intervenu entre les trois organisations patronales et trois des cinq organisations de salariés. Voir Vie publique, 16 janvier 2013 :

Négociations sur l'emploi : l'accord sur la « flexicurité »

 

Prévue par la conférence sociale de juillet 2012, la négociation sur la réforme du marché du travail s’est achevée le 11 janvier 2013. Au terme de trois mois de négociations, le patronat (Medef, CGPME, UPA) et trois syndicats (CFDT, CFTC, CFE-CGC) sont parvenus à un accord. Deux syndicats (CGT et FO) se sont clairement opposés au texte.

 

Cet accord national interprofessionnel (ANI), qui tente de concilier flexibilité pour les entreprises et sécurité pour les salariés, prévoit notamment la taxation de certains contrats de travail à durée déterminée (CDD). La cotisation patronale d’assurance chômage pour les CDD de moins d’un mois devrait passer à 7% (+3 points) et celle pour les CDD compris entre un et trois mois à 4,5% (+1,5 point). Les missions d’intérim et les CDD liés à des remplacements ou à des activités saisonnières ne seraient pas soumis à ces majorations. En contrepartie, le patronat a obtenu l’exonération, pendant trois mois, de la cotisation patronale d’assurance chômage pour les jeunes de moins de 26 ans embauchés en contrat à durée indéterminé (CDI).

 

Les salariés devraient bénéficier de droits nouveaux : la mise en place de droits rechargeables à l’assurance chômage (un chômeur qui retrouve un emploi ne perd pas les droits non utilisés), l’instauration d’un compte personnel de formation tout au long de la vie, la généralisation de la complémentaire santé cofinancée par les employeurs, ainsi que l’entrée de salariés "avec voix délibérative" dans les conseils d’administration des entreprises employant au moins 10 000 personnes dans le monde ou au moins 5 000 salariés en France.

 

La procédure de licenciement économique collectif ("Plan de sauvegarde de l’emploi", PSE) devrait être modifiée. Il s’agit de limiter les possibilités de contestation des plans sociaux devant les tribunaux. La négociation des accords de compétitivité-emploi (réduction des salaires ou/et du temps de travail en contrepartie du maintien des emplois) devrait être simplifiée. Les salariés refusant les nouvelles conditions de travail ainsi définies pourraient notamment être licenciés.

 

Une fois l’accord officiellement approuvé par les organisations patronales et trois syndicats sur cinq, le gouvernement devra préparer un projet de loi qui en traduira les dispositions. Ce texte devrait être présenté en Conseil des ministres le 6 ou 13 mars 2013. Il devrait ensuite être examiné en urgence au Parlement, en vue de sa promulgation à la fin du mois de mai.

 

Selon la loi, "la validité d'un accord interprofessionnel est subordonnée à l'absence d'opposition de la majorité des organisations syndicales de salariés représentatives". Cela signifie que trois confédérations représentatives sur cinq devraient s'y opposer pour qu'il ne soit pas valide, ce qui n’est pas le cas. Une loi réformant la représentativité syndicale, votée en 2008, ne produira pleinement ses effets que lorsque, avant l'été 2013, la liste des organisations syndicales représentatives aura été arrêtée. Voir, à ce sujet, l’article de Michel Noblecourt (éditorialiste, Le Monde), le 14 janvier 2013 : L'aile gauche du PS dénonce l'accord sur l'emploi. Ce quotidien, Le Monde, a accueilli cet accord avec enthousiasme.

Emploi : un accord (presque) historique (Le Monde, 12 janvier 2013)

Enfin une bonne nouvelle pour François Hollande : alors que le chômage et la précarité explosent, les partenaires sociaux, au terme de trois mois de négociations qui ont mis en relief les divisions syndicales et patronales, ont abouti, vendredi 11 janvier, à un accord pour "un nouveau modèle économique et social au service de la compétitivité des entreprises et de la sécuri sation de l'emploi ". "Un succès du dialogue social", s'est félicité M. Hollande, qui voit valider sa méthode sociale-démocrate fondée sur le compromis social.

L'accord qui devrait être signé par trois syndicats - CFDT, CFTC et CFE-CGC - et par les trois organisations patronales a l'imperfection de tous les compromis, mais il est équilibré, gagnant-gagnant. Aux entreprises, il apporte une meilleure sécurité juridique sur les procédures de licenciement et valide les "accords de maintien dans l'emploi" - prévoyant pour un maximum de deux ans baisses des salaires et du temps de travail en échange du maintien des effectifs - en cas de "graves difficultés conjoncturelles". Elles gagnent un surplus de flexibilité, mais celle-ci sera encadrée par des accords avec les syndicats.

Les salariés empochent des droits nouveaux : création d'une complémentaire santé, mise en place de "droits rechargeables à l'assurance-chômage" - un chômeur qui retrouve un emploi ne perd pas ses droits déjà acquis -, taxation d'une partie des contrats courts, encadrement du temps partiel, instauration d'un compte personnel de formation tout au long de la vie, entrée de salariés, "avec voix délibérative", dans les conseils d'administration des entreprises françaises de 5 000 salariés. Le compromis esquisse ainsi la sécurité sociale professionnelle réclamée par la CFDT et... la CGT.

M. Hollande n'a pas obtenu le "compromis historique" dont il rêvait il y a deux mois encore, la CGT et FO réfutant l'accord. Mais il s'agit tout de même d'un accord historique, une nouvelle étape dans les relations sociales. Dans un pays qui n'a pas une tradition de compromis et où le syndicalisme est faible, les signataires ont courageusement pris le risque de la forme au lieu de s'accrocher à un statu quo mortifère. Laurence Parisot, la présidente du Medef, n'a pas tort de saluer "l'avènement d'une culture du compromis après des décennies d'une philosophie de l'antagonisme social" (…).

 

La CGT et FO n’ont pas signé cet accord. Elles disent pourquoi dans des communiqués, publiés le 14 janvier 2013.

 

Une grave régression des droits sociaux (CGT)

 

Le Bureau confédéral de la CGT confirme l’avis négatif de la délégation CGT sur l’accord national interprofessionnel du 11 janvier 2013 qui modifierait profondément le Code du Travail.
Ce texte marque une grave régression des droits sociaux des salariés et va a contrario des objectifs fixés par la « Grande Conférence sociale » et celle de la « lutte contre la pauvreté ». Il contient de multiples dispositions pour faciliter les licenciements et accentuer la flexibilité.
Le chantage à l’emploi est généralisé par des accords permettant la baisse des salaires et l’augmentation du temps de travail, ce sont les accords de « compétitivité/emploi » voulus par Nicolas SARKOZY. La thèse du MEDEF est le principal fil conducteur de cet accord : « les licenciements d’aujourd’hui feront les emplois de demain ».
Il serait inconcevable que la majorité parlementaire et le Gouvernement, issus des élections de mai 2012, entérinent dans la loi les reculs sociaux dictés par le MEDEF.
Le Gouvernement, qui se dit attaché au Dialogue social, doit prendre en compte le rejet de cet accord par les syndicats représentant bien plus de salariés que les syndicats potentiellement signataires.
La CGT attend du gouvernement un projet de loi d’une toute autre nature, qui protège les salariés contre les licenciements et la précarité.
La CGT va amplifier sa campagne d’information par l’édition d’un journal tiré à deux millions d’exemplaires à destination des salariés pour favoriser leur mobilisation dans les semaines à venir.

Communiqué de FO sur l'accord interprofessionnel "compétitivité et sécurisation de l'emploi'

 

A l'unanimité le Bureau Confédéral de Force Ouvrière décide de ne pas signer l'accord interprofessionnel portant sur la compétitivité et la sécurisation de l'emploi. Alors que l'emploi et la lutte contre le chômage doit être la priorité n°1, Force Ouvrière souligne que cela doit prioritairement passer par une politique économique ambitieuse, source de croissance économique par la consommation, l'investissement public et privé, la stratégie industrielle.

Au nom du principe dangereux selon lequel il faut d'abord pouvoir licencier pour pouvoir embaucher, ce projet d'accord est profondément déséquilibré. Le projet d'accord inscrit le social comme variable d'ajustement d'une politique économique de rigueur tant au plan national qu'européen.

Pour le Bureau Confédéral ce projet se caractérise par: «la flexibilité, c'est maintenant, la sécurisation de l'emploi pour demain, peut-être». Nombre de dispositifs annoncés comme positifs pour les salariés sont partiels, aléatoires, d'application tardive ou pouvant déjà être contournés dans le cadre de ce projet.

Par contre en terme de flexibilité (accords dits de maintien de l'emploi avec la baisse des salaires – nouvelles procédures pour les PSE – mobilité interne forcée – CDI intérimaire – CDI intermittent…), le projet d'accord constitue une remise en cause importante des droits des salariés. Il en est de même pour la sécurisation judiciaire des employeurs au détriment des salariés.

Force Ouvrière décide d'informer largement les salariés du contenu de ce projet et entend intervenir auprès du Gouvernement et du Parlement pour faire valoir ses positions. Le dossier n'est pas clos.

Gérard Filoche, ancien inspecteur du travail, membre du Conseil national du PS, récapitule toutes les insuffisances de l’accord. Voir cet article publié le 12 janvier 2013 : Rien contre le chômage, le Medef a bloqué toute avancée pour les salariés.

Jacques Sapir émet des réserves à cet accord, le jugeant dangereux au niveau économique global. Voir son article sur son blog RussEurope | Carnet de Jacques Sapir sur la Russie et l'Europe

 

On parle beaucoup du « coût du travail », et il est évident que la compétitivité de la France, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de la zone Euro, s’est dégradée. Ceci a lancé un débat sur le coût du travail, et a abouti aux discussions sur l’accord signé entre le MEDEF et la CFDT vendredi 11 janvier (Accord de securisation de l’emploi). Le problème ici est que ce qui apparaît comme de bonne politique à l’échelle de l’entreprise (échelle microéconomique) peut s’avérer parfaitement désastreux à l’échelle de l’ensemble de l’économie (échelle macroéconomique). Ceci conduit à regarder de manière comparée les effets de la dévaluation interne (baisse des salaires) qui ne touche pas au niveau nominal mais espère provoquer par un effet d’entraînement une baisse réelle des prix, et la dévaluation externe qui modifie brutalement la totalité des prix nominaux mais sans toucher, du moins en apparence, au salaire réel.

 

http://mrc53.over-blog.com/article-flexibilite-et-securite-de-l-emploi-accord-entre-le-patronat-et-3-syndicats-114575906.html

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20 janvier 2013 7 20 /01 /janvier /2013 22:36

 

Monti refuse de remettre l'Italie "dans les mains des incapables"

 

Par: rédaction
20/01/13 - 14h51  Source: afp.com
© afp.

 

Le président du Conseil italien démissionnaire Mario Monti a expliqué dimanche sa décision d'entrer en politique par le désir de "ne pas remettre l'Italie dans les mains des incapables". (..)



Les deux motifs principaux qui ont poussé l'ancien commissaire européen à endosser les habits d'homme politique après avoir été un super-technicien, ont été la peur que les sacrifices consentis par les Italiens "soient balayés" ainsi que la division du pays.

(..)

La liste Monti est créditée dans les sondages de scores jusqu'à 15% aux élections du 24 et 25 février. Le scénario le plus probable est une alliance avec le Parti démocrate (PD) donné favori, dans un gouvernement dirigé par son secrétaire et candidat Pier Luigi Bersani. M. Monti devait présider dans la journée à Bergame (nord) le premier grand meeting électoral de sa liste.

http://www.7sur7.be/7s7/fr/1505/Monde/article/detail/1565383/2013/01/20/Monti-refuse-de-remettre-l-Italie-dans-les-mains-des-incapables.dhtml

 

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20 janvier 2013 7 20 /01 /janvier /2013 03:50

 

Voici une vidéo où enfin, un Député indépendant (belge) dit toute la vérité sur la sale guerre coloniale du Mali , eva

 

 

 

Le député indépendant belge Laurent LOUIS s'oppose, seul contre tous les autres parlementaires, à la participation de la Belgique à la guerre au Mali. Il dénonce la manipulation internationale, le mensonge de la lutte anti-terrorisme, le soutien des Occidentaux aux djihadistes en Libye, Tunisie et Syrie et dévoile les véritables raisons de cette opération militaire néo-colonialiste.

 

 

Laurent LOUIS
Samedi 19 janvier 2013

 

 

 

Clefs pour comprendre la guerre au Mali

Par eva R-sistons

 

 

Scandaleusement, le Gouvernement PS continue la politique militaire de l'UMP.

 

Alors qu'à l'unisson, tous les Médias aux ordres se sont lancés dans la propagande de guerre pour justifier l'intervention de la France, des journalistes d'investigation, des dirigeants politiques importants (1) et des blogueurs bien informés tentent comme ils peuvent de rétablir la vérité. 

 

Voici quelques jours,  j'ai écrit un article dont l'analyse a été très appréciée  (2), preuve de son sérieux. Mais il est destiné à ceux qui sont déjà très informés sur la réalité des politiques, loin des mensonges des médias au service des intérêts des Puissances de l'argent, des multinationales notamment de l'armement (en France, de grands organes de Presse appartiennent à des marchands d'armes).

 

Dans cet article, je vais livrer quelques clefs pour comprendre ce que l'on cache aux Français.

 

Les vrais buts de cette très sale guerre

 

1) La France est actuellement gouvernée par des agents, des représentants des Anglo-Saxons (USA et GB) et surtout d'Israël, depuis le refus de Jacques Chirac de lancer notre pays dans la guerre illégitime et illégale contre l'Irak (sous un faux prétexte, d'ailleurs, comme toujours, là les "Armes de destruction massive" n'existant pas) : Sarkozy-Kouchner (avec les conseils de B-H Lévy), et maintenant Hollande-Fabius (conseiller BHL, encore, mais plus discrètement, Hollande le rencontre en dehors des caméras). Et donc la Droite comme la Gauche françaises se lancent dans des guerres pour le compte de Tel-Aviv, Londres et Washington. D'ailleurs, les nouveaux dirigeants de notre pays (pour lesquels nous avons voté car les Médias nous ont conditionné pour cela) ont été choisis pour leur soumission aux vrais Décideurs, au sommet, et ils exécutent fidèlement les ordres donnés. Dominique de Villepin, le dauphin de Jacques Chirac, a été discrédité et écarté parce qu'il était indépendant comme son mentor. 

 

2) La GB et la France, depuis Sarkozy, ont scellé leur Défense, de quoi faire retourner dans sa tombe le Gl de Gaulle attaché à la souveraineté de la France et très méfiant vs-à-vis des Anglais. Quant aux Etats-Unis, ils n'ont plus les moyens de leurs guerres; Ils les sous-traitent aujourd'hui aux Français (coût pour nous, en pleine période d' "austérité" imposée : Ex, 40.000 euros l'heure de vol de nos militaires !). Et ils s'intéressent aux ressources de l'Afrique (sous-sol riche en matières premières, gaz, minerais, uranium etc). Enfin,  en toute discrétion Tel-Aviv tente de coloniser l'Afrique, très exactement de supplanter sur place les Chinois qui investissement massivement sur le continent. Mais au lieu de bombarder les pays convoités, comme l'Occident, pour leur richesse, la Chine finance (en échange des droits concédés) routes, écoles et dispensaires de santé.  L'enjeu est donc important pour les uns et pour les autres.

 

3) Même si cette guerre est d'abord faite par la France au service de ses donneurs d'ordre étrangers (alors qu'avant notre pays colonisait un pays pour en tirer profit lui-même), elle est aussi entreprise pour le compte du MEDEF et des grandes sociétés comme TOTAL, AREVA (extraction de l'uranium comme au Niger, au détriment des populations locales consommant de l'eau désormais malsaine, ne pouvant plus pêcher, etc), et bien sûr des industriels de l'Armement (donc de mort) si prospères chez nous. Il s'agit donc d'une guerre coloniale classique, impérialiste, masquée par de faux prétextes comme le soutien au dirigeant (intérimaire !) du Mali, la lutte pour la démocratie et contre le terrorisme. Démocratie ? Non, la France a entrepris de s'ingérer de façon illégale, injuste, dans les affaires intérieures d'Etats comme la Libye, la Syrie, le Mali, etc (ainsi la Somalie, l'Afghanistan..); C'est une atteinte à la souveraineté des Nations. Contre le terrorisme ? Pas du tout, notre pays le soutient, et même l'utilise, l'arme, le forme, le finance contre la Syrie, la Libye, la Tchétchénie...

 

 

Photo : Sans Commentaire ...

 

 

 

4) Accessoirement, les guerres se font pour des raisons politiques : Lorsqu'un despote souhaite se maintenir au pouvoir, par ex, via l'"Union sacrée" du peuple autour de cette cause ; ou comme dans le cas de François Hollande, afin de détourner l'attention des grandes mesures entreprises par le PS (contre le contrat de travail à durée indéterminée, contre le Droit du Travail, contre la famille traditionnelle, etc), pour remonter dans les sondages, pour créer l'Union sacrée autour de sa personne discréditée....

 

5) Les Touaregs ont été très proches du Régime Kadhafi (laïc, luttant contre les extrémistes qui l'ont d'ailleurs ensuite assassiné - et même, avant, sodomisé, torturé ... - pour le compte de la France attachée à éliminer celui qui pouvait prouver qu'il avait financé la campagne de Nicolas Sarkozy). Et des partisans de Kadhafi se sont réfugié parmi les Touaregs pour échapper aux tortures et aux massacres perpétrés par le nouveau pouvoir radical, terroriste, mis en place par la France et par la GB à la place du dirigeant libyen rêvant de débarrasser ce continent des puissances impérialistes pillant les ressources des Africains. 

 

Une guerre qui ne fait que commencer

 

Cette guerre est uniquement coloniale, au profit de l'Etranger et des multinationales, elle est illégitime, illégale, et elle va contribuer à déstabiliser tout le continent.  Les Médias ne sont pas autorisés à couvrir ce conflit, celui-ci se déroulera donc à huis-clos, et toute la région sera bombardée, ravagée, meurtrie (civils bombardés, morts innombrables, hordes de réfugiés...).

 

Loin de combattre le terrorisme, d'éviter qu'il ne soit exporté chez nous, le Gouvernement PS risque au contraire de provoquer son expansion sur notre territoire. Ce n'est pas sans raison que le Pan Vigipirate a été remis en place : La politique de la France d'aujourd'hui suscite partout dégoût, rancoeurs, frustrations... et notre pays risque de payer tôt ou tard le prix de nos guerres meurtrières, permanentes, illégales, illégitimes... scandaleusement abominables ! Puisqu'en Syrie, par ex, nous finançons ceux qui commettent des attentats, qui torturent, qui égorgent, ou qui méprisent les droits humains.

 

Et nous accréditons maintenant l'idée que Bachar-el-Assad utilise des armes chimiques contre le peuple qu'il défend, au mépris de la vérité (ce sont les terroristes de l'ASL qui les utilisent pour le compte de l'Occident afin de justifier son entrée en guerre pour éliminer le dirigeant non-aligné, Bachar-el-Assad, maintenant l'unité du pays alors que Tel-Aviv, Londres, Washington et Paris rêvent de morceler la Syrie pour l'affaiblir comme l'Irak et la Libye détruites, ruinées, avec des Communautés dressées les unes contre les autres).

 

Une remarque d'un journaliste ("Les terroristes descendent plus au sud") me laisse penser que cette guerre abominable va durer, s'étendre, avec un prétexte tout trouvé : Pour soi-disant traquer "les terroristes qui se déplaceraient vers le Sud". Autrement dit, pour s'implanter partout en Afrique : Avec un allié de poids, A. Ouattara, mis en place par la France en Côte d'Ivoire à la place (eh oui !) de M. Gbagbo réellement élu - Ouattara l'ami personnel de Nicolas Sarkozy (qui l'a marié à Neuilly), l'homme du FMI, et désormais l'agent des intérêts financiers et industriels de notre pays en Afrique.

 

En clair, l'Afrique, les Africains, seront sacrifiés aux intérêts des colons français, israéliens, américains, anglais, et cela de plus en plus et de plus en plus longtemps.

 

L'Algérie, elle aussi, est désormais visée, car son dirigeant est indépendant. La France a-t-elle commandité la prise d'otages pour déstabiliser le pays et le "recoloniser" (cette fois, juste en plaçant à sa tête "une marionnette" docile) ? Le doute est permis (3). D'autant que l'événement permet d'"internationaliser" le conflit (car les otages étaient de différentes nationalités).  Et pour sa part, la France s'appuie sur ces circonstances afin de demander à ne plus se battre seule, mais avec la participation de nombreux autres pays.


Et le continent africain, pour son malheur, devient la nouvelle cible de l'Occident prédateur et criminel. Alors que sous l'égide de Kadhafi, il aurait du s'autonomiser, se libérer de l'impérialisme ! Le colonel libyen a payé de sa vie son idéal d'émancipation...


La politique est sale, très sale, lorsqu'elle est conduite par des dirigeants cupides et sans scrupules comme les Bush-Obama, Blair-Cameron, Sarkozy-Hollande-Fabius... 

 

Eva R-sistons

 

TAGS : Afrique, Mali, impérialisme, colonialisme, Sarkozy, Hollande, Fabius, BHL, Ouattara, FMI, Gbagbo, Bachar-el-Assad, Kadhafi, Syrie, Libye, Irak, guerre, Médias, Occident, PS, Touaregs, FMI, MEDEF, Total, Areva, Gl de Gaulle, Chirac, UMP, USA, GB, France, Israël, Kouchner, Niger, Plan Vigipirate, Côte d'Ivoire, Bush, Obama, Cameron, Algérie, otages, Libye... 

 

 

(1) Comme D. de Villepin, Giscard d'Estaing, Melenchon, Pierre Laurent, Mamère Al-Qaïda au Maghreb appartient aux Services Secrets français - Islamistes et USA

 

(2) :  Notamment sur mes blogs, officiel, ou sous pseudo (sos-crise) :

Guerre Mali: Vrais enjeux et motifs - France gendarme - Afrique en danger

Guerre Mali: Vrais enjeux et motifs - France gendarme - Afrique en danger

 

(3)  Mali: Tous les mensonges. Islamistes pantins. Prise d'otage commanditée ?

 

 

afrique-prison.jpg

 

 

VOIR AUSSI, entre autres :

 

 

19 janvier 2013

Investig'Action - La France au Mali : repérer les médiamensonges En guerre contre le terrorisme, vraiment ? Pourquoi les médias ne parlent-ils pas des ressources naturelles convoitées, des multinationales françaises qui se construisent des fortunes dans cette région, de la misère dont elles sont responsables ? Pourquoi nous cache-t-on les véritables cibles : Mali, Niger, Algérie et l’Afrique en général ? Et le Qatar, allié de Paris, qui arme les islamistes maliens, qu’est-ce que cela cache ? Ou bien part-on en (...)

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20 janvier 2013 7 20 /01 /janvier /2013 03:46

 

desinformation.jpg

  http://molex.unblog.fr/2010/10/17/

(Conditionnement par les Médias)

 

 

15 janvier 2013

Investig'Action - Michel Collon : comment libérer l'info « La faute aux journalistes ? » « Comment fonctionne le système des médias ? » « Est-il quand même possible pour les citoyens de s’informer correctement ? » Dans cette interview audio, réalisée par le Cercle des Volontaires, Michel Collon répond aux questions les plus fréquentes sur les médias. Suivent deux exemples concrets : 1. Comment nous informe-t-on sur Israël ? 2. Que nous cache-t-on sur l’Afghanistan, la Chine et la bataille pour le contrôle de (...)

 

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15 janvier 2013

Investig'Action - Guerres, révolutions, médias... Pourquoi et comment lutter Michel Collon animait une conférence à Saint-Nazaire après la projection du film « Place Tahrir ». L’occasion de soulever quelques questions qui méritent réflexion. Jusqu’où ira la révolution égyptienne ? Quels intérêts motivent les interventions militaires dans le monde arabe et en Afrique ? Que vaut notre info sur ces événements ? Que pouvons-nous faire ? Extrait (...)

 

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14 janvier 2013

Investig'Action - A Paris et Ankara, terrorisme et antiterrorisme ne font qu'un Mercredi dernier, trois militantes kurdes ont été exécutées de plusieurs balles dans la tête dans les locaux du centre d’information du Kurdistan situé en plein cœur de Paris. Parmi les victimes se trouve Sakine Cansiz, 55 ans, l’une des fondatrices du PKK, rescapée du camp de torture de Diyarbakir durant la dictature du général Evren. Les deux autres militantes d’une vingtaine d’années plus jeunes ont grandi en Europe. L’assassinat odieux de ces trois (...)

 

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10 janvier 2013

Investig'Action - “Même si la vie te semble être un conte aujourd'hui, raconte-la” Le 18 octobre à Oslo, ont été inaugurées les négociations entre le gouvernement colombien et la guérilla des FARC. Quelques heures auparavant, l’organisation révolutionnaire avait rendue publique une vidéo musicale. Celle-ci débutait avec les paroles de son commandant en chef, Timoleon Jimenez, plus connu sous le nom de Timochenko : “Nous venons à la table des négociations sans rancœur ni arrogance.” Puis on a vu plusieurs jeunes sans armes ni tenue de (...)

 

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25 décembre 2012

Investig'Action - Appel de Michel Collon : Rejoignez les Amis d'Investig'Action ! Aujourd’hui, nous avons besoin de vous. Votre soutien est indispensable pour que continue à exister le site michelcollon.info. Avec l’ensemble de nos activités : newsletter, articles, livres, films, reportages, test-médias, conférences, formations… C’est pourquoi nous créons aujourd’hui Les Amis d’Investig’Action, et je vous appelle à les rejoindre.

 

 

19 janvier 2013

Investig'Action - La France au Mali : repérer les médiamensonges En guerre contre le terrorisme, vraiment ? Pourquoi les médias ne parlent-ils pas des ressources naturelles convoitées, des multinationales françaises qui se construisent des fortunes dans cette région, de la misère dont elles sont responsables ? Pourquoi nous cache-t-on les véritables cibles : Mali, Niger, Algérie et l’Afrique en général ? Et le Qatar, allié de Paris, qui arme les islamistes maliens, qu’est-ce que cela cache ? Ou bien part-on en (...)


 

Dimanche 20 janvier 2013

Michel Collon: Comment libérer l’info. Repérer les médiamensonges

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Ici,  une vidéo exceptionnelle de Michel Collon, journaliste INDÉPENDANT 
qui sait de quoi il parle. Il le fait  sans agressivité et explique très simplement !

Il a beaucoup  écrit sur la Libye et est allé sur les lieux
 ça n’est pas un reportage de guerre filmé dans les studios du Qatar !!!! Comme pour la Libye
Vidéo de 43mn   - La vérité sur TOUTES les guerres

Le 4 juillet 2012 " Guerres Et Mensonges des Médias "
http://www.youtube.com/watch?v=5RNXsZFDrKg

Une guerre par an et ça s’accélère ! – Histoire de l’Egypte…….

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Vidéo de10 mn - Michel Collon avec les Maliens de Bruxelles - 2/6/12
http://www.dailymotion.com/video/xrfimp_michel-collon-avec-les-maliens-de-bruxelles-2-6-12_news#.UPk_k-SQAsE

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Le Mali, nouvelle victime désignée d’actives ingérences néocoloniales françaises
Ici la France soutient des rebelles, là-bas elle fait la guerre pour les combattre. Allez comprendre ! 
Le rôle néfaste de la CEDEAO, efficace instrument français.
La CEDEAO, avec la France, organise activement l’impuissance de l’armée malienne pour mieux justifier l’envoi d’un corps expéditionnaire formé surtout d’un noyau ivoiro-burkinabé.
http://www.michelcollon.info/Le-Mali-nouvelle-victime-designee.html

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Libye
De Michel Collon, Libye Monsieur Sarkozy combien as-tu tué d'enfants cette
http://www.dailymotion.com/video/xjwgjy_michel-collon-libye-sarkozy-combien-as-tu-tue-d-enfants-cette-nuit_news#.UOmiNOSQAsE

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Israël attaque Gaza : Michel Collon teste un média
Représailles israéliennes, vraiment?
http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=2WxoPxZiNrk#!

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Vidéo de 2 heures : Les 7 péchés de Chavez
http://www.dailymotion.com/video/x9ee42_michel-collon-les-7-peches-de-chave_news#.UPlO7uSQAsE

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Son site
http://www.michelcollon.info/

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Livres :
La Stratégie Du Chaos - Impérialisme Et Islam Michel Collon
Les 7 Péchés D'hugo Chavez Michel Collon

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