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29 avril 2011 5 29 /04 /avril /2011 16:40

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Dans 3 jours, une nouvelle directive européenne interdira une grande partie des remèdes à base de plantes, nous privant de traitements sains et gonflant les profits de l'industrie pharmaceutique. Lançons un appel gigantesque pour que la Commission Européenne revoie cette directive et que nos gouvernements refusent de la mettre en oeuvre. Allons jusqu'à 1 million de voix pour sauver les remèdes à base de plantes: 


Signez la pétition!

 

 

Dans 3 jours, l'Union Européenne va interdire une grande partie des remèdes à base de plantes, obligeant certains d'entre nous à prendre des médicaments chimiques qui gonflent les profits de l'industrie pharmaceutique.

La directive européenne érige des barrières d'accès importantes à tout remède à base de plantes qui n'aurait pas été sur le marché depuis 30 ans, ce qui inclut pratiquement tous les remèdes traditionnels chinois, ayurvédiques et africains. C'est un changement draconien qui donne un avantage aux grandes entreprises pharmaceutiques et ignore des milliers d'années de connaissances médicales.

Nous devons faire entendre un gigantesque appel contre ces mesures. Ensemble, nos voix peuvent faire pression sur la Commission Européenne pour qu'elle révise la directive et sur nos gouvernements pour qu'ils refusent de l'appliquer, tout en apportant une légitimité à un recours devant les tribunaux. Signez ci-dessous, faites suivre ce message à tous et allons jusqu'à un million de voix pour sauver les remèdes à base de plantes:

http://www.avaaz.org/fr/eu_herbal_medicine_ban_fr/?vl

C'est difficile à croire mais, si un enfant est malade et qu'il existe un remède à base de plantes sûr et naturel pour traiter cette maladie, il pourrait devenir impossible de trouver ce remède.

Le 1er mai, la directive va instaurer des barrières majeures pour les remèdes manufacturés à base de plantes, exigeant des coûts énormes, des années d'effort et des expertises sans fin pour que chaque produit soit approuvé individuellement. Les entreprises pharmaceutiques ont les ressources pour passer ces obstacles mais des centaines de petites et moyennes entreprises de phytopharmacie en Europe et dans le monde vont disparaître.

Nous pouvons empêcher cela. La "directive THMPD" a été adoptée dans l'ombre de la bureaucratie, mais ne résistera pas à la lumière de l'examen démocratique. La Commission Européenne peut retirer ou amender cette directive et un recours en justice est actuellement ouvert pour le faire. Si les citoyens de toute l'Europe agissent ensemble aujourd'hui, cela donnera de la légitimité à ce recours et augmentera la pression sur la Commission. Signez ci-dessous et faites suivre ce message à tous:

http://www.avaaz.org/fr/eu_herbal_medicine_ban_fr/?vl

Il existe des arguments pour une meilleure régulation de la médecine naturelle, mais cette directive draconienne met à mal la possibilité pour les Européens d'effectuer des choix sûrs et sains. Agissons pour notre santé et notre droit à choisir des médicaments à base de plantes sans danger.

Avec espoir et détermination,

Ricken, Iain, Giulia, Benjamin, Alex, Alice, Pascal, Luis et le reste de l'équipe d'Avaaz.

SOURCES:

Europe : mon plaidoyer pour les plantes médicinales
http://www.rue89.com/michele-rivasi/2010/12/14/europe-mon-plaidoyer-pour-les-plantes-medicinales-180673

Se soigner par les plantes sera-t-il bientôt interdit?
http://www.bastamag.net/article1490.html?id_mot=38

La Directive THMPD:
http://eur-lex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=CELEX:32004L0024:FR:HTML

Recours en justice contre la directive par l'association ANH (en anglais):
http://www.euractiv.com/en/health/eu-herbal-medicines-law-set-legal-challenge-news-503563


Soutenez le réseau Avaaz! Nous sommes entièrement financés par vos dons et nous ne recevons aucune subvention de la part de gouvernements ou d'entreprises. Notre équipe fait en sorte que le plus petit don soit le plus efficace possible. Donnez ici.

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29 avril 2011 5 29 /04 /avril /2011 16:38

 

Le président vénézuélien Hugo Chavez
10:51 26/04/2011
MOSCOU, 26 avril - RIA Novosti

 

Le président vénézuélien Hugo Chavez a annoncé une augmentation des salaires de 25% suite à l'augmentation des revenus pétroliers, annoncent les médias occidentaux.


Le prix du pétrole vénézuélien sur les marchés mondiaux a franchi la barre des 107 dollars ces derniers jours, ce qui apporte des revenus supplémentaires au budget. Le président Hugo Chavez a déjà promis de financer plusieurs programmes sociaux.


Ainsi, le 1er mai, les salaires seront augmentés de 15%, une augmentation suivante de 10% étant prévue pour septembre. Le salaire minimum subira une hausse de 360 dollars.

 

Avez-vous entendu l'info dans nos merdia ?

 

 

http://panier-de-crabes.over-blog.com/article-flambee-du-petrole-chavez-augmente-les-salaires-de-25-72603107.html

 

 

 

  http://www.izquierdahispanica.org/images/uploadedimages/venezuela.jpg

 

http://www.izquierdahispanica.org/images/uploadedimages/venezuela.jpg

 

 

 

 

 

 

JUAN REARDON, pour www.venezuelanalysis.com
30.04.2011. Venezuela. Le président augmente les salaires des universitaires et du secteur public de 40%.

vendredi 29 avril 2011

 


Aux États-Unis et en Europe ils baissent les salaires, les crédits, repoussent l’âge de la retraite, licencient des travailleurs, délocalisent les emplois, coupent dans les budgets octroyés à la santé, à l’éducation – c’est comme ça que marche le monde capitaliste” a rappelé Hugo Chavez au moment d’annoncer, après la décision d’augmenter le salaire minimum de 26.5%, de nouvelles hausses de 40% et 45% pour les enseignants et travailleurs du secteur universitaire et de l’administration publique respectivement. Cette hausse sera effective dès le 1er mai 2011. Le président Chavez a appelé les travailleurs à utiliser leurs revenus de manière responsable pour combattre la spéculation « car chaque fois que nous augmentons les salaires, les capitalistes augmentent leurs prix » et a demandé aux citoyens de « s’éloigner du consumérisme à tout crin auquel nous pousse le capitalisme.”
40% d’augmentation pour les travailleurs du secteur universitaire
« Nous parlons des professionnels universitaires ; les ouvriers, les employés et les professeurs, tous ceux qui ont passé trois ans sans augmentation de salaire. Hé bien nous allons augmenter leurs salaires de 40% dès le 1er mai 2011, ce qui est un montant considérable” a expliqué Chavez. “Un professeur à temps plein va bientôt gagner 7232 Bolivars Forts par mois [1682 DOLLARS US] alors qu’un professeur-instructeur va gagner 3,335 BsF [776 DOLLARS US]. Et cela va au-delà du simple salaire car à ce chiffre il faut ajouter les bénéfices des tickets alimentation, et les bonus. Tout cela confondu fait qu’un professeur à temps plein gagnera environ 10,000 Bolivars forts [2,326DOLLARS US]”.
Pour couvrir ces augmentations le gouvernement a dégagé 4.1 milliards de BsF [954 millions de DOLLARS US] tout en débloquant près de 2.8 milliards de BsF [651 millions de DOLLARS US] pour payer les dettes contractées envers les travailleurs du secteur universitaire en 2008 et en 2009.
En outre le président a signé l’octroi de 595.2 millions de BsF [138 millions de DOLLARS US] pour couvrir les manques budgétaires dans les secteurs suivants du fonctionnement universitaire : alimentation (309 millions de Bolivars Forts), transport (191 million BsF), bibliothèques et matériels éducatifs (54.5 millions de BsF), cours intensifs (30 millions de BsF) et finalement services médicaux (10.7 million BsF).
Le président Chavez a aussi débloqué 271 millions de Bs Forts [63 millions de DOLLARS US] pour doubler (de 200 à 400 Bolivars Forts) [47 à 93 DOLLARS US] la bourse mensuelle reçue par quelques 87500 étudiants de même qu’un crédit additionnel 60 millions de Bs Forts [14 millions de DOLLARS US] pour intégrer 12500 étudiants dans le groupe des vénézuéliens.
L’Administration publique, dont les infirmières : 45% d’augmentation
Avec la publication de la Gazette Officielle numéro 39.660, les travailleurs de l’administration publique bénéficient aussi de la décision d’augmenter les salaires. En moyenne tous les travailleurs du secteur public – dont ceux qui travaillent dans le système public de santé – verront leurs salaries augmenter de 45% le 1er mai 2011.
Selon les tableaux parus dans la « Gaceta Oficial”, les professionnels de Type 1 du Secteur Public – une catégorie qui comprend les infirmières récemment formées – verront leurs salaire intégral augmenter de l’actuel niveau de 3598 BsF à 4,779 BsF [de 837 à 1,111 DOLLARS US], plus les bénéfices des tickets d’alimentation. Les professionnels du secteur public des types 2 et 3 Public verront leur salaire intégral augmenter de 3,763 à 5,011 Bs F [875 à 1,165 DOLLARS US] par mois et de 3819 à 5017 Bs F [888 à 1,166 DOLLARS US], respectivement.
Les autres employés du secteur public bénéficient de tickets d’alimentation qui variant suivant le nombre de jours travaillés sur un mois donné. Pour les mois qui comptent 31 jours, les travailleurs obtiennent 27 tickets [pour une valeur de 1026 Bs F (239 DOLLARS US)] alors que pour les mois de 30 jours ou moins ils obtiennent 26 tickets [pour une valeur de 988 BsF (230 DOLLARS US)].
Ces tickets alimentation – communément appelés Cesta Tickets – peuvent être dépensés dans n’importe quel établissement public d’alimentation et chez les nombreux commerçants privés qui l’acceptent.
Comme résultat de l’augmentation générale de salaire, un groupe d’infirmières en grève de la faim depuis le mois dernier ont mis fin à leur mouvement de protestation. Leur exigence initiale d’un salaire mensuel minimum de 5000 Bs F [1163 DOLLARS US] n’a pas été satisfaite totalement, mais la responsable de la lutte Ana María Velasquez a célébré cette augmentation et a insisté sur le fait que leur “objectif a été atteint.”
Mesure du "panier alimentaire de base"
S’exprimant sur TeleSUR le mercredi soir, Elias El Juri, président de l’Institut National des Statistiques (INE), a replacé ces augmentations de salaire dans le contexte des achats d’aliments de base par la famille moyenne vénézuélienne : “Le panier alimentaire de base [nécessaire pour couvrir les besoins d’une famille] est actuellement estimé à 1589 BsF (370 DOLLARS US). Le salaire minimum est de 1548 BsF (360 DOLLARS US) mais l’addition à ce minimum légal des bénéfices [tickets d’alimentation, bonus, etc.] fait que le montant minimum actuel gagné par le travailleur atteint 2523 BsF (587 DOLLARS US) – ce qui est suffisant pour couvrir les besoins alimentaires de base et d’autres coûts”.
El Juri a expliqué que selon l’INE, une famille vénézuélienne “normale” gagnera au moins deux salaires minimum, soit à peu près 5000 BsF (1163 DOLLARS US) grâce aux augmentations prévues cette année.
En ce qui concerne les inquiétudes liées à la spéculation El Juri a déclaré “Nous avons besoin de politiques pour affronter un secteur commerçant qui, souvent, ne se satisfait pas de gains de 10 à 15% – mais veut par contre des marges de profit de 40 % … nous devons gagner le combat contre la spéculation”.
Protéger la hausse des salaires
Dans la ligne des commentaires de El Juri Chavez a demandé ce mercredi “une puissante campagne contre la spéculation, pour que l’augmentation de salaires ne finisse pas dans les mains des spéculateurs.
Pour sa part Augusto Montiel, Président de l’Institut de Défense des Droits des Consommateurs de Biens et Services (INDEPABIS) a mis en garde le secteur privé contre des hausses de prix liées à cette augmentation de salaires. Il a expliqué que 280 inspecteurs sont déployés sur tout le territoire et que des "comités contre la spéculation" ont été mis sur pied pour détecter les hausses de prix illégales. L’institut a mis en place une ligne directe (0800-reclama) pour que les consommateurs puissent reporter les délits de spéculation sur les prix.
Source : http://venezuelanalysis.com/news/6158
Traduction : Thierry Deronne


http://www.larevolucionvive.org.ve/spip.php?article1515&lang=fr

 

 

 


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29 avril 2011 5 29 /04 /avril /2011 15:52

 

 

Laurent Gbagbo, Président constitutionnellement élu en Côte d’Ivoire, investi le 4 décembre 2010, a été livré, le 11 avril 2011, par l’armée française, avec la complicité de l’ONU, à Alassane Ouattara, imposé à la Côte d’Ivoire sur la base de résultats frauduleux illégalement proclamés, mais reconnus par le représentant du secrétaire général de l’ONU, le Coréen Young-jin Choi. A l’écrasement militaire, rappelant les pires heures de sa politique coloniale en Afrique, la France a ajouté l’humiliation dont avait été victime le Congolais Patrice Lumumba avant d’être assassiné il y a un demi-siècle avec la complicité de l’ONU.
Laurent Gbagbo, opposant historique depuis la fin des années 1960 qui a incarné la lutte pour le multipartisme et la démocratie en Côte d’Ivoire, n’a jamais pris les armes et a été élu en 2000. Il a été remis par les éléments de la Force française Licorne à ceux-là même qui ont voulu le renverser par un coup d’Etat militaire en septembre 2002 précipitant la partition du pays et plongeant celui-ci dans une crise meurtrière pour le peuple ivoirien.
Nous, soussignés,
Pacôme Adjourouvi, Albert Bourgi, Guy Labertit, Christian Mensah, Calixthe Beyala, Olympe Bhëly Quenum, Marcel Amondji, Cheikh Oumar Diarrah, Amath Dansokho, Michel Galy, Gaston Kelman, Malick Ndiaye, Hermann Yaméogo,  Jean Marie Teno, Francis Kpatindé, Théophile Kouamouo, Léopold Gnininvi, Hervé Emmanuel Nkom...
DÉNONÇONS
  •  l’intervention de la France en Côte d’Ivoire qui outrepasse le mandat de l’ONU et viole le droit international ;
  • les mensonges d’Etat du gouvernement français et la complaisance de nombreux médias.
  • les exactions et les tueries perpétrées par les troupes d’Alassane Ouattara contre les partisans de Laurent Gbagbo depuis son arrestation illégale, dont la première victime a été l’ancien ministre de la Justice et de l’Intérieur Désiré Tagro

CONDAMNONS

la politique guerrière, illégitime et coûteuse, conduite par le Président Sarkozy, avec la complicité des Etats-Unis, de chefs d’Etat d’Afrique et de l’ONU ayant mis sous tutelle la diplomatie africaine.
DEMANDONS
La libération immédiate de Laurent Gbagbo car la réconciliation ne peut se faire en Côte d’Ivoire qu’avec Laurent Gbagbo vivant et libre.



Liste des signataires (fichier pdf régulièrement réactualisé où, pour des raisons de sécurité, ne figurent pas les noms des signataires)
 


Compteur : 11 011 signatures, le 28 avril 2011 - 07H00 GMT

 

 

http://chiron.over-blog.org/article-petition-pour-la-liberation-immediate-de-laurent-gbagbo-72757177.html

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29 avril 2011 5 29 /04 /avril /2011 15:48
Ségolène Royal fait des propositions concrètes pour lutter contre le surendettement

 

 


Deux informations aussi choquantes l’une que l’autre viennent d’être publiées et de s’entrechoquer pour démontrer le niveau d’injustice inacceptable dans lequel se trouve la société française  :


- Les patrons du CAC 40 ont gagné en moyenne 152 fois le Smic en 2010, soit 2,46 millions d'euros (fixe et variable, hors stock-options et actions gratuites), soit 208.300 euros par mois. Le total des rémunérations des dirigeants du CAC 40 a  ainsi atteint 98,3 millions d'euros, en hausse de 24% par rapport à 2009. A titre de comparaison, le salaire moyen d'un dirigeant de PME est de 50.000 euros par an et le SMIC est actuellement à 1365 euros bruts mensuels. Pour rappel, en 2008, après plusieurs scandales autour d'indemnités de grands patrons, le Medef avait adopté un code éthique, qualifié de "révolution" par la patronne des patrons Laurence Parisot…


- Un rapport récent de la Banque de France que vient de révéler la presse relève qu’en février 2011, le nombre de dossiers de surendettement est en augmentation de 17% par rapport à décembre 2010. 900 000 ménages sont concernés. La Banque de France pointe les principales raisons de cette explosion : stagnation des retraites et explosion des loyers, de l’énergie et des frais de santé.


S’exprimant ce matin, Ségolène Royal a fait trois propositions concrètes pour lutter contre le surendettement qui frappe de plus en plus de personnes :

- Supprimer les intérêts sur les découverts bancaires lorsque les comptes ont été en excédent une partie de l’année. Parce qu’il n’est pas juste que les banques ne rémunèrent pas un compte en excédent alors qu’elles frappent avec des taux d’intérêt très lourds les comptes à découvert.

- Interdire les publicités quasi-mensongères sur le crédit facile

- Lutter contre la hausse des prix, en gelant le prix de l’essence et de l’électricité, et en bloquant le prix de cinquante produits alimentaires et d’entretien de première nécessité.

Vous trouverez ici l’intégralité de l’intervention de Ségolène Royal sur BFM TV-RMC.


Amicalement


L’équipe de Ségolène Royal



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29 avril 2011 5 29 /04 /avril /2011 15:44

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28 avril 2011

 

par Pascal Roussel

 

 

 

Mr Soros, le célèbre milliardaire vient de déclarer, le 10 avril 2011, lors d’une conférence à Bretton Woods organisée par le «Institute for New Economic Thinking » : « l’évidence est qu’incontestablement, la première priorité des autorités est de prévenir l’effondrement du marché et tout autre chose doit venir en second lieu » (1). Ainsi le marché risquerait de s’effondrer ?

Dans un article publié dans le Japan Times en novembre 2009, le même G.Soros exposait sa vision d’un monde global et annonçait clairement qu’un nouveau Bretton Woods serait nécessaire et que les DTS du FMI devraient être utilisé plus largement.(2)

Ces quelques phrases pourraient suffire à perdre le profane face à des questions pourtant essentielles. Le but de cet article est précisément de tenter d’y voir clair. Je commencerai donc par définir ce qu’est une monnaie mondiale et quels seraient les avantages d’une telle monnaie. Ensuite j’expliquerai que c’est une idée déjà bien ancienne. Sa mise en place a fait l’objet de nombreuses analyses par les esprits financiers les plus brillants réunis dans de puissants « Think Tanks ». D’après ces influents lobbyistes, une monnaie mondiale doit être liée au Fonds Monétaire International et ses « Droits de Tirage Spéciaux DTS». J’expliquerai de quoi il s’agit.

Je rappellerai brièvement comment l’euro a été crée et surtout j’expliquerai que sa naissance a suivi le modèle développé pour l’apparition d’une monnaie mondiale: autrement dit je montrerai que l’euro est un fait un prototype de monnaie mondiale. Mais si sa naissance a permis de valider le concept du plan, j’exposerai que l’euro souffre d’une malformation congénital qui ne le rend pas plus viable que les autres monnaies.

Pour terminer, je parlerai des DTS comme base pour une monnaie mondiale en indiquant pourquoi cette monnaie ne souffrira pas des défauts de l’euro. Et finalement, je vous livrerai très brièvement mon opinion personnelle sur cette monnaie mondiale basée sur le DTS.




Définition et avantages d’une monnaie mondiale

Précisons d’emblée que monnaie unique mondiale ne signifie pas une monnaie qui va remplacer toutes les autres. Actuellement 70% des réserves monétaires sont en dollar américain ainsi le dollar fonctionne comme monnaie de réserve mondiale et il sert dans le commerce international, en particulier celui des matières premières. Mais le fait est qu’il appartient aux Etats-Unis et ne peut être utilisé comme moyen de paiement dans tous les pays. Pour les sphères financières, une monnaie unique mondiale serait émise par une banque centrale globale qui ne serait pas liée à un pays spécifique. Il est bien possible qu’à plus longue échéance, les monnaies traditionnelles disparaîtront mais dans l’immédiat une monnaie unique mondiale serait une devise de plus qui cohabiterait avec les monnaies existantes.

Pour les défenseurs de cette monnaie mondiale, les avantages sont nombreux et je voudrais en citer quelques uns. Comme l’a déclaré Paul Volcker, ancien patron de la banque centrale américaine , et ancien conseiller d’Obama : « une économie globale nécessite une monnaie globale » (3). L’existence d’une monnaie globale éviterait aux banques centrales des divers pays de devoir garder des réserves de devises pour protéger leur monnaie nationale. Une monnaie mondiale éliminerait les risques d’une crise monétaire qui survient lorsqu’une monnaie est désertée aux profits des autres. Cette devise universelle supprimerait les risques de dévaluation « compétitive », d’une monnaie nationale au détriment des autres. Elle favoriserait le commerce et réduirait les coûts des entreprises exportatrices qui ne seraient plus obligées de se couvrir contre les risques de taux de change. Contrairement aux monnaies actuelles, la valeur d’une monnaie globale serait fixée par un standard international et non pas par une loi d’offres et de demandes, sur le marché des devises. Une monnaie globale émise par une banque centrale mondiale éviterait de voir sa valeur dépendre de la politique du gouvernement d’un pays comme c’est actuellement le cas avec le dollar dont la valeur est menacée par les déficits qu’Obama ne cesse de creuser.

Sur le principe, une monnaie mondiale serait certainement une bonne chose. Encore faut-il voir laquelle…


Qui sont les décideurs ?

Avant de poursuivre il est important de comprendre que le monde de la finance est un monde global qui ne connait aucune frontière. A titre d’exemple, prenez le marché des devises. Chaque jour il s’échange entre les banques partout dans le monde pour l’équivalent de 4 000 mlds de dollars. Soit une pile de billets de 1 dollar tellement haute qu’elle toucherait littéralement la lune. Je dis bien quotidiennement et 99% de ces  échanges sont pour des raisons spéculatives. Les intérêts en jeux sont tels qu’il ne faut faire preuve d’aucune naïveté: dans le monde de la finance les décisions sont prises en famille bien loin des parlements et du monde politique et encore bien plus loin du simple citoyen. Il y a historiquement deux grandes associations qui servent de relais pour exposer les opinions des élites financières. Je vais très brièvement les introduire car elles reviendront souvent dans la suite. Elles sont actives dans divers domaines mais celui qui nous intéresse est bien évidement la finance. Je précise d’emblée que l’objectif n’est pas d’émettre une quelconque opinion mais simplement de permettre de mieux évaluer, la pertinence des recommandations que ces organisations publient.  :



Council on Foreign Relations (CFR) 


Je commencerai par le Council on Foreign Relations, le CFR qui est une organisation, fondée en 1921 sous le patronage de la banque Morgan et de la famille Rockefeller. Le CFR déclare vouloir aider à mieux comprendre le monde. Plus de 200 multinationales le financent à hauteur de plus de 7 millions de dollars par an. Il comprend 4200 membres et emploie 50 chercheurs. Les membres du CFR font partie de la plus haute élite. Parmi ceux qui ont été membres (ou le sont encore) notons par exemple, G. Bush (père), H. Kissinger,  Z. Brzezinski, Dick Cheney, le légendaire G. Soros, deux anciens présidents de la Fed, Volcker et  Greenspan, l’actuel président de la Banque Mondiale, R. Zoellick,…etc

Le CFR est intimement lié au « Peterson Institute for International Economics » qui est un institut privé dédié à l’étude des politiques économiques internationales. Il fut fondé en 1981 par C. Fred Bergsten, anciennement Secrétaire adjoint aux affaires internationales du Département du Trésor américain. Il est le directeur de l'institut depuis sa création. Parmi  les illustres membres du bureau des directeurs on notera, entre autres, Rockefeller et les deux anciens patrons de la FED, Volcker et Greenspan ainsi que l’actuel gouverneur de la BCE, Jean-Claude Trichet.


La Commission Trilatérale

Le deuxième groupe est la commission trilatérale. C’est en juillet 1973 que David Rockefeller, à l’époque président du CFR, fonde avec, Volcker et  Greenspan, deux anciens patrons de la banque centrale américaine, un groupe de réflexion, la Commission Trilatérale. Les membres sont à la hauteur de l’impressionnant carnet d’adresse de son fondateur. Regroupant 300 à 400 personnalités parmi les plus distinguées et influentes – hommes d’affaires, politiciens et décideurs intellectuels – de l’Europe occidentale, de l’Amérique du Nord et de l'Asie Pacifique, son but est de promouvoir et construire une coopération politique et économique entre ces trois zones clés du monde, pôles de la Triade.On notera par exemple parmi les personnalités qui sont ou ont été membres : H. Kissinger,  Z. Brzezinski, R. Barre, F. Bayrou, G. Bush (père), J. Carter, D. Cheney, B. Clinton, L. Fabius, …etc

Il s’agit là incontestablement de personnalités de premier plan et les publications financières de ces organisations méritent notre attention.



Une idée très ancienne

En 1988, le magazine « The Economist » publiait un article dans lequel l’auteur voyait une devise mondiale, appelée « Phoenix » et pleinement implémentée en 2018. En 2001, Mundell, lauréat d’un prix Nobel en économie proposait d’utiliser les Droits de Tirage Spéciaux (DTS) « émis » par le FMI comme monnaie mondiale, en les rebaptisant « Intor ».

On pourrait continuer comme cela bien longtemps car en réalité, la notion de monnaie mondiale est très ancienne. Lors des accords de Bretton Woods, la nécessité d’une monnaie mondiale était déjà apparue et l’économiste Keynes avait baptisé cette devise « Bancor ». Permettez moi de vous rappeler ce qu’était ces accords et le contexte de l’époque.



Bretton Woods

Le grand historien américain, Carroll Quigley, mentor de Bill Clinton, professeur d'histoire à l'université de Georgetown et, je le signale au passage,  membre du CFR a décrit en détail dans son livre « Tragedy and Hope » les objectifs du lobby financier qui ont menés aux accords de Bretton Woods. Il déclare notamment : « Les puissances du capitalisme financier ont eu un autre but de grande envergure, rien moins que de créer un système mondial de contrôle financier dans des mains privées capables de dominer le système politique et l'économie du monde dans son ensemble. Ce système devait être contrôlé d'une manière féodaliste par les banques centrales du monde agissant de concert, par des accords secrets, conclus lors de fréquentes réunions et conférences privées. L'apex du système devait être la Banque des Réglements Internationaux à Bâle, en Suisse, une banque privée possédée et contrôlée par les banques centrales de monde qui étaient elles-mêmes des corporations privées. La croissance du capitalisme financier a rendu possible une centralisation du contrôle  économique mondial et l'utilisation de cette puissance pour le bénéfice direct des financiers tout en causant un préjudice indirect pour  tous les autres groupes économiques ».

C’est en juillet 1944 que se tient la célèbre conférence de Bretton Woods et on sait maintenant que l’influence du CFR y a été prépondérante. Les deux architectes de cet accord étaient Harry Dexter White et John Maynard Keynes. Les accords de Bretton Woods vont instaurer un système de change fixe reposant sur le principe du Gold Exchange Standard. Les parités des monnaies sont fixées et ne peuvent varier que dans une fourchette de +/- 1 % par rapport à un étalon qui est l'or. Mais seul le dollar est convertible en or à taux fixe (35 USD/once). Les Banques Centrales ont l'obligation d'intervenir pour soutenir la parité de leur monnaie. Le dollar étant la seule monnaie convertible en or, il devient la monnaie de règlement des paiements internationaux. Cette convertibilité est garantie par le fait que les États-Unis détiennent en 1944 les trois quarts des réserves en or de la planète.

Dans les années 60, les dollars s’accumulent alors qu’une perte de confiance dans cette monnaie grandit en parallèle et pousse les détenteurs à exiger la conversion en or. Ainsi les réserves d’or des Etats-Unis diminuent progressivement. Le 15 août 1971, face à l'accélération de la diminution du stock d'or de la Réserve Fédérale américaine, le Président Nixon prend la décision de dénoncer la convertibilité-or du dollar, ce qui marque de facto la fin du système de Bretton Woods. Dés fin 1971, le dollar est dévalué une première fois, et il le sera de nouveau en 1973. Les Banques Centrales des principaux pays européens décident alors de ne plus soutenir le cours du dollar et le système monétaire international bascule dans un régime de changes flottants.

Mais le « hasard » fait bien les choses, la même année, David Rockefeller chiffre à 3000 milliards de USD (de l’époque) les besoins en investissement de l’industrie pétrolière pour les années à venir. On sait maintenant qu’à la veille du choc pétrolier les grandes compagnies pétrolières traversent de sérieuses difficultés suites à des investissements dans des projets dont les coûts ont dérapés. Le 19 octobre 1973, l’OPEP décide un embargo qui, officiellement, provoquera la première crise du pétrole.  37 ans plus tard, la réalité historique est tout autre: il n’y a jamais eu de pénurie et cette crise a été entièrement organisée par une entente entre les compagnies pétrolières et l’OPEP. Une première conséquence sera que ces investissements non rentables deviendront hautement profitables : en 1974, le prix du pétrole sera multiplié par quatre et les bénéfices des 30 premières compagnies pétrolières mondiales augmenteront de 71% alors que leurs ventes n’augmenteront que de 10%. Mais une deuxième conséquence, qui nous intéresse plus particulièrement ce soir, sera que le dollar pourra sauter de l’or jaune à l’or noir: à l’époque, le commerce du pétrole se fait uniquement en dollar et cette monnaie devient plus indispensable que jamais ! En plus la Fed n’a même pas besoin de garder du pétrole dans ses coffres.

Mais la fin de Bretton Woods marque le début d’une expérience nouvelle en finance : les monnaies ne sont plus adossées à l’or, elles sont purement adossées à des dettes publiques et privées. Dés cet instant le dollar a cessé d’être une promesse, à savoir celle de livrer de l’or. Ce système peut plus ou moins fonctionner aussi longtemps que la communauté croit que ces dettes restent solvables.

Actuellement lorsque le consommateur américain paye l’exportateur chinois avec des dollars, celui-ci l’échange auprès de la banque centrale chinoise pour obtenir des yuans afin de payer ses ouvriers chinois. La banque centrale chinoise crée ces yuans à partir de rien et avant 1971 elle aurait pu convertir ces dollars en or auprès du Trésor américain. Pour limiter l’exode de l’or, les banquiers centraux auraient fait remonter les taux pour rendre le dollar attractif et décourager les étrangers à l’échanger. La consommation en amérique aurait ralenti ce qui aurait réduit les déficits des comptes courants.

Mais avec la fin de Bretton Woods ce type de mécanisme régulateur a disparu.  Tous ces Yuans créés finissent par se retrouver dans l’économie chinoise sous forme de prêts et provoquent l’inflation des prix qui sévit actuellement en Chine.



Naissance du FMI

Inutile d’approfondir davantage car j’aimerais plutôt vous parler du Fond Monétaire International qui a lui aussi été imaginé lors de la conférence de Bretton Woods. A l’époque, Keynes propose que toutes les transactions internationales soient exprimées dans une monnaie mondiale unique, le bancor, adossé à 30 matières premières. Il propose également que chaque pays équilibre ses exports et imports ce que les Etats-Unis, gros exportateur à l’époque, vont rejeter. White comme représentant américain proposera l’instauration d’un fonds de réserves possédant  toutes les devises mondiales. Une nation ayant une monnaie affaiblie, du fait d’un fort déficit commercial pourrait emprunter auprès de ce fonds et ainsi soutenir sa devise nationale, le temps nécessaire pour diminuer ce déficit. C’est là une des missions du FMI, une autre est d’assurer la stabilité des monnaies.



Le droit de tirage spécial

Mais ce qui nous intéresse par rapport au FMI se sont les DTS. En 1969 la situation sur les marchés des changes est déjà très tendue. Pour maintenir les taux de changes, les banques centrales craignent de ne pas avoir assez de dollar disponible (ou d’or ce qui revient au même à l’époque). C’est dans ce contexte que le FMI crée une sorte d’embryon de monnaie nouvelle, le droit de tirage spécial (DTS) que l’on appellera aussi « l’or papier ». Un DTS vaudra 0.88 gr d’or. Mais qu’est-ce qu’un DTS ? Commençons par dire ce qu’un DTS n’est pas : ce n’est pas une créance sur le FMI !

Le FMI distribue, sans contre-prestation, à chacun de ses membres un certain nombre de DTS sur base de leurs quote-parts propres. Un Etat membre peut décider d’utiliser les DTS qu’il a reçu pour les vendre afin de soutenir sa monnaie. Imaginons par exemple, que suite à un déficit commercial, la monnaie d’un pays membre s’affaiblit, le gouvernement de ce pays ( ou sa banque centrale) peut acheter sa monnaie et payer en vendant ses DTS.  Dans ce cas le pays vendeur de DTS aurait un déficit de DTS tandis que le pays acheteur aurait un excédent. Le pays vendeur devrait alors payer des intérêts au pays ayant un excédent de DTS. Un DTS est donc un « droit d’emprunter à un prêteur consentant», une réserve bancaire sur laquelle un pays peut tirer. Comme toutes les monnaies actuelles, créées ex-nihilo, un DTS est adossé à la promesse d’un pays qu’il va honorer ses dettes. Si un pays n’utilise pas ses DTS, il ne paye ni ne reçoit d’intérêts. Le taux d'intérêt du DTS est fixé chaque semaine sur la base de la moyenne pondérée des taux d'intérêt représentatifs de certaines obligations à court terme émises sur le marché monétaire des pays dont la monnaie entre dans la composition du DTS.

Après l'effondrement du système de Bretton Woods, en 1973, la valeur du DTS a été déterminée par rapport à un panier de monnaies, qui comprend actuellement le dollar américain, l'euro, la livre sterling et le yen. Les taux de change et d’intérêt d’un DTS sont publiés quotidiennement sur le site du FMI. Actuellement, un Euro vaut 0.90681 DTS et le taux d’intérêt hebdomadaire est de 0.5 %.

Lorsque les monnaies ont été décrochées du lien avec l’or, la création monétaire a pu s’accélérer fortement. Ainsi un pays déficitaire a pu emprunter plus facilement sur les marchés. De plus les pays n’ont plus eu l’obligation de maintenir les taux de changes. Cette double évolution a réduit l’usage des DTS. Actuellement, le rôle du DTS se limite à celui d'un avoir de réserve parmi d'autres et il sert principalement d'unité de compte au FMI et à certains autres organismes internationaux. Signalons qu’en 2003, la Banque des Règlements Internationaux (BRI), à Bâle, évoquée précédemment et mieux connue sous le nom de banque centrale des banques centrales a décidé de ne plus utiliser le franc or comme une unité comptable mais bien les DTS.



Comment créer une nouvelle monnaie

La naissance de l’euro

Laissons quelques instants les DTS de côté pour nous tourner vers l’euro. Tentons de résumer très brièvement l’apparition de la monnaie unique européenne et de voir l’influence majeure de la BRI, la fameuse banque centrale des banques centrales !

C’est le traité de Maastricht de 1992 qui a prévu la naissance de l’euro le 1er janvier 1999. Mais les taux de change entre les anciennes monnaies et l’euro ne seront fixés qu’un jour auparavant, de manière à ce qu’un euro soit exactement égal à un ECU. Ainsi l’ECU est véritablement l’ancêtre de la monnaie unique européenne. Mais d’où vient l’ECU ?

En 1970, suite à une demande des Etas membres, le premier ministre luxembourgeois Pierre Werner élabore un plan en 7 étapes, étalées sur 10 ans, en vue de la création d’une « unité de compte européenne » qui serait substituée à la dernière étape, en une monnaie unique. Mais un an plus tard Bretton Woods s’effondre et ce plan ambitieux devra se réaliser sur une période beaucoup plus longue. La première étape vise à stabiliser les taux de changes des monnaies européennes. C’est le Serpent Monétaire Européen (1972-1978), dispositif économique qui comprend pour chaque monnaie un seuil d'intervention à la vente et un seuil d'intervention à l'achat. Ainsi, une monnaie ne peut fluctuer par rapport à une autre de plus ou moins 2,25% autour de sa parité bilatérale. Un fonds européen est crée, le FECOM, lointain ancêtre de la banque centrale européenne. Ce fonds est alimenté par les banques centrales européennes qui doivent y déposer une fraction de leur or et de leur dollar. Le FECOM sera directement géré …à Bâle par la BRI elle-même !

Mais début 1978, sous l’influence d’Helmut Schmidt et de Valéry Giscard d'Estaing, deux experts seront nommés pour continuer à développer discrètement le système et pour ensuite convaincre les capitales. Il s’agit du gouverneur de la Banque de France, Bernard Clappier et du directeur de cabinet du chancelier, Horst Schulmann. Ce dernier sera d’ailleurs co-auteur d’une publication de la Commission Trilatérale “International Financial Integration: The Policy Challenges (1989)”. Et c’est en mars 1979 que le Système Monétaire Européen (SME) voit le jour et avec lui l’ECU.

Son objectif est de stabiliser les monnaies européennes. Le SME prévoit que les banques centrales auront l'obligation d'intervenir dès que la marge de fluctuation d'une monnaie par rapport à chacune des autres monnaies sera dépassée, un peu comme dans le cadre du serpent monétaire européen, mais de plus l'évolution des marges de fluctuation de chacune des monnaies par rapport à l'ECU sera surveillée.

L’ECU était une pseudo monnaie adossée à un panier de monnaie européenne. La valeur de l'écu était mécaniquement plus stable que celle des monnaies qui le composaient. La faiblesse éventuelle d'une monnaie du panier étant compensée par la force des autres monnaies. C’est le FECOM qui créait des ECUS en contrepartie des réserves en or et USD reçues des banques centrales. Il y avait donc un lien entre l’ECU et l’or. C’est sans doute là, la plus grande différence avec les DTS. L'ECU a été utilisé comme unité de compte par les institutions européennes et les banques centrales des pays membres, ainsi que comme monnaie de placement et d'endettement sur les marchés financiers.

Dés 1994, les choses s’accélèrent, le FECOM se mute en l’Institut Monétaire Européen (IME). Le baron belge A. Lamfalussy démissionera de la présidence de la BRI pour diriger cet Institut Monétaire Européen qui deviendra finalement la Banque Centrale Européenne le 1er janvier 1999.

Signalons que ce même baron Lamfalussy sera, lui aussi, co-auteur d’une publication de la Commission Trilatérale « Major Payments Imbalances and International Financial Stability ».



Existe-t-il un mode d’emploi pour créer une nouvelle monnaie à partir d’anciennes ?

Il est vrai qu’une fois les accords de Bretton Woods conclus, les institutions financières ont évolué de manière certes moins passionnelle ou idéologique mais tout aussi importante. Force est de constater que ce sont toujours les mêmes grands groupes de lobby qui œuvrent pour réformer le système.

A peine constituée en 1973, profitant de la crise provoquée par l’effondrement de Bretton Woods, la Commission Trilatérale publie, le 22 octobre 1973, un rapport majeur: « Towards a Renovated World Monetary System ». La liste des personnalités ayant participé à sa rédaction est trop longue, citons juste Raymond Barre, Zbigniew Brzezinski et A.Lamfalussy etc

Ce document, disponible sur l’Internet (4), est très détaillé. Pour tenter de le résumer fortement, notons que le rapport commence par identifier deux problèmes centraux dans l’économie mondiale : l’inflation et l’impossibilité pour un gouvernement de mener une politique monétaire indépendante dans un monde globale. Les auteurs estiment que le système de Bretton Woods s’est effondré suite à une perte de confiance dans le dollar américain. Pour sortir de la crise, une réforme des institutions monétaires est indispensable. Nous sommes en 1973 et les auteurs proposent la création d’une monnaie mondiale de réserve à partir des DTS créés par le FMI. Ces DTS seraient rebaptisé « bancor ». Les banques centrales seraient chargées de maintenir le cours de leur devise propre dans une fourchette par rapport au bancor. Le FMI devrait ouvrir pour chaque pays des comptes de substitutions dans lesquels les gros détenteurs de devises pourraient les échanger contre des bancors. Les gouvernements devraient ensuite réguler leur balance des paiements uniquement en achetant ou vendant des bancors. Le FMI deviendrait une banque centrale mondiale et à plus long terme le bancor pourrait devenir … rien moins qu’une monnaie mondiale !



L’euro : première mise en pratique du mode d’emploi conçu par l’élite financière

Mais en 1973, les temps ne sont pas encore mûrs. Une expérience « à plus petite échelle » va d’abord être tentée : la création de l’euro en mettant en pratique les recommandations du rapport. On l’a vu, l’euro est, lui aussi, né d’une monnaie virtuelle, l’ECU, adossé à un panier de devises. Exactement comme préconisé par le rapport de la Commission Trilatérale, les banques centrales européennes sont intervenues sur les marchés des changes pour maintenir leur devise dans une certaine bande par rapport à l’ECU. Puis l’ECU s’est muté en EURO. L’ECU était géré par un fonds spécial qui s’est transformé en banque centrale. La monnaie unique européenne a donc été conçue et développée par les mêmes élites financières. L’euro a ensuite été avalisé par le monde politique pour finalement atterrir dans le portefeuille de  « l’homme de la rue ». Mais qui s’en rend compte ? D’ailleurs combien de personnes pourraient expliquer la naissance et la multiplication par les banques commerciales des euros que nous utilisons tous les jours ?



L’expérience est-elle concluante ?

L’apparition de l’euro a prouvé qu’il est possible de créer une nouvelle monnaie à partir d’une série de monnaies existantes à condition de suivre les recommandations des élites financières comme celles qui sont membres de la Commission Trilatérale. Mais, dés sa naissance, l’euro souffre d’une malformation qui ne fera sentir ses effets que bien des années plus tard. Cette déformation était connue des concepteurs dés l’origine. Mais peu leur importaient, et c’est mon avis personnel, car l’objectif ultime étant l’apparition d’une monnaie mondiale, il est pour cela indispensable que toutes les monnaies soient malades.

C’est maintenant en pleine crise financière que la faiblesse structurelle de l’euro apparaît clairement aux yeux de tous: il n’existe pas d’obligation émise par l’Europe, il n’y a que des dettes publiques nationales qui entraînent des tensions asymétriques sur l’euro. La Banque Centrale Européenne n’a comme seul mandat que celui de tenter de maintenir l’inflation des prix. Dés l’origine, il n’existe aucune institution pour empêcher l’Espagne ou l’Irlande de gonfler une bulle immobilière astronomique, profitant d’un euro très crédible et de taux relativement bas. Aucune autorité ne pouvait empêcher la Grèce de maquiller ses emprunts publics exagérés à des taux bien trop bas pour ce pays, profitant elle aussi de la réputation de l’euro et de la solidarité entre pays en cas de problème. La crédibilité de l’euro souffre du comportement irresponsable de certains pays.

L’Europe tente de réparer cette faiblesse en créant un fonds de stabilisation financière. Faut-il tirer une leçon du problème structurel de l’euro pour une monnaie mondiale ?

Je ne crois pas car on ne peut tirer de leçons de quelque chose connu et anticipé dés l’origine. Une monnaie mondiale émise par une banque centrale mondiale indépendante ne peut en aucun cas souffrir  du mal de l’euro. En effet, contrairement à l’euro, la crédibilité de cette monnaie est indépendante du comportement financier de l’un ou l’autre pays.

Pour le comprendre imaginons que cette monnaie émise par une banque centrale mondiale existe et appelons-là bancor. A titre d’exemple imaginons qu’un pays puissant comme les Etats-Unis agisse de manière irresponsable et se lance dans de nouvelles guerres de conquête impériale ou décide de renflouer toutes ses nombreuses banques moribondes.

Il y a deux cas possibles : soit le dollar cohabite toujours avec le bancor et dans ce cas la conséquence sera simplement un profond affaiblissement du dollar par rapport au bancor. Ou soit la seule monnaie existante sur terre est le bancor et dans ce cas les Etats-Unis seraient obligés d’emprunter du bancor sur le marché à des taux exorbitants. Mais dans les deux cas la crédibilité du bancor ne serait pas affectée.



Les DTS comme meilleurs candidats pour une nouvelle monnaie

Est-ce que la crise actuelle est propice à la naissance d’une monnaie mondiale ? Pour le savoir tournons-nous vers F. Bergsten le directeur de l’Institut Peterson qui gravite autour du CFR et de la Commission Trilatérale.

Ce dernier publie en décembre 2007, un intéressant article dans le Financial Time « How to solve the problem of the dollar ». Il propose d’instaurer des comptes de substitution au sein du FMI. L’idée n’est pas neuve, sa mise en place a déjà échoué en 1974 et avait pratiquement failli réussir en 1980 alors que Jacques de Larosière était le directeur du FMI. Mais F.Bergsten pense que cette fois le contexte est vraiment propice.

De quoi s’agit-il ? Rien d’autre que la mise en pratique du plan décrit dans le fameux rapport de la commission trilatérale de 1973. On part du même constat, il y a une crise de confiance grandissante dans la solidité du dollar et des autres grandes monnaies. Il n’y a aucune monnaie pour remplacer le dollar comme monnaie de réserve mondiale. Pourquoi ne pas en crée une nouvelle? Le FMI ouvrirait des comptes de substitutions permettant aux grands détenteurs de USD, tels les fonds souverains ou fonds de pension de les échanger contre des DTS tandis que le FMI utiliserait ces USD pour acheter des titres américains. Ces DTS pourraient être utilisés pour financer des balances de paiements déficitaires ou toutes autres transactions entre détenteurs de DTS. Ces DTS deviendraient rapidement liquide. Les gros détenteurs de USD qui souhaitent diversifier leur portefeuille monétaire, on pense par exemple à la Chine, pourraient le faire sans induire de pressions supplémentaires sur les grandes monnaies existantes. Les comptes de substitutions permettraient d’éviter une crise systémique. Pour le dire simplement, les DTS permettraient de recycler les monnaies actuelles et de les échanger contre une monnaie nouvelle et libre de toute influence politique partisane.

En 1980, l’idée a échoué de peu et Volcker la patron de la Fed a resserré les “prime rate” jusqu’à 21.5% pour “sauver” le USD.

Mais avec un crash de l’immobilier US, une crise bancaire sans précédent et une dette publique américaine abyssale, Bernanke n’est pas près d’utiliser un tel traitement de choc pour sauver le dollar. Ce qui fait dire à F.Bergsten que « L’architecture financière internationale serait grandement renforcée par un compte de substitution. A la veille des crises du dollar de l’après guerre, les membres du FMI ont adopté les DTS comme pièce centrale d’une stratégie pour construire un système monétaire international qui ne dépendrait plus d’une seule monnaie ». La fin d’un système financier centré sur une monnaie nationale (le USD) pour le remplacer par un système centré sur une monnaie mondiale gérée par une institution internationale, dans un monde global ? La solution pour « libérer » toutes les banques centrales dans le monde qui luttent pour maintenir leur devise face à une masse de USD qui a littéralement explosé ces 10 dernières années ?



Quels pourraient être les risques pour les participants d’un tel système ?

Essentiellement un risque de taux de change : celui qui échange des USD contre des DTS risque d’en recevoir moins en retour s’il décide d’échanger ses DTS contre des USD quelques temps plus tard. Mais le but premier des DTS n’est pas de les reconvertir en leur monnaie d’origine mais plutôt de les dépenser. Rappelons que le FMI est une des institutions financières qui possède théoriquement avec ses 3200 tonnes d’or la plus grande quantité de ce métal précieux dans ses coffres. On pourrait donc imaginer que cet or pourrait compenser le dépositaire, dans le cas hautement improbable, où celui-ci souhaiterait clôturer son compte de substitution et endurerait des pertes de change. Un deuxième risque serait un manque de liquidité des DTS mais là encore ce n’est pas un véritable risque car justement le cours du DTS ne dépend pas de sa liquidité et les détenteurs de DTS garderaient certainement toujours une bonne part en monnaie « classique ».

Force est donc de reconnaître que l’idée peut paraître séduisante pour certains mais sa mise en place nécessite une véritable perte de confiance dans le dollar ou dans les grandes monnaies. Bien entendu on n’en est pas encore là mais on y viendra …


Conclusion

Depuis maintenant plus de deux ans, des personnalités de premiers plans multiplient les déclarations sur les avantages de créer une monnaie mondiale à partir des DTS. Impossibles de les citer toutes mais la machine est lancée. Ceci étant j’imagine qu’il y en a qui doute fortement de cette possibilité comme il y en avait certains qui ne pouvaient croire que l’Allemagne lâcherait un jour son Deutsche Mark ou les français leur franc.  Et pourtant… il y a une forte volonté dans les plus hautes sphères financières de voir cette monnaie mondiale mais pour cela,  je le répète, il faudra d’abord attendre l’aggravation de la crise. Pour conclure je voudrais juste vous donner mon opinion personnelle sur ce bancor à partir des DTS. Un monde global devrait idéalement être dirigé selon des principes universels qui trouvent leur source en Dieu. Malheureusement, de mon point de vue personnel, le FMI actuel est bien loin de cette vision. De plus ce bancor adossé aux dettes sera en réalité l’aboutissement suprême d’un monde dirigé par la dette. Je suis conscient que ce que je vais affirmer mériterait tout un exposé mais les dettes sont à l’origine du monde que nous connaissons basé sur la compétition plutôt que l’entraide et sont absolument en opposition avec les principes universels que je viens d’évoquer. Donc un bancor basé sur des DTS et émis par un FMI tel qu’il est actuellement ne serait, de mon point de vue personnel, pas une bonne chose.


Notes/Références


[1] http://www.bloomberg.com/news/2011-04-11/soros-warns-moral-hazard-looms-larger-as-volcker-says-big-banks-can-fail.html

[2] http://search.japantimes.co.jp/cgi-bin/eo20091108a1.html

[3] http://www.wnd.com/news/article.asp?ARTICLE_ID=45085

[4] http://www.scribd.com/doc/20825852/Towards-a-Renovated-World-Monetary-System




Pascal Roussel
, auteur de « Divina Insidia, le Piège Divin », analyste au sein du Département des Risques Financiers de la Banque Européenne d’Investissement (BEI), le 13 avril 2011.

 

 

http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=24528

 


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29 avril 2011 5 29 /04 /avril /2011 15:37

 

 

Manifestation le 10 septembre 2011

RDV Saint-Fargeau à 11h

contre l'élevage de Mézilles,

le plus grand fournisseur

de chiens de laboratoire :

 

http://www.youtube.com/watch?v=0O1bLPlfjJo&feature=channel_video_title

 

 

 

Dimanche 10 avril 2011 7 10 /04 /Avr /2011 21:42

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29 avril 2011 5 29 /04 /avril /2011 15:26
  • Maladies héréditaires: êtes-vous à risque ?
  • EastWest Imaging - Fotolia.com

Votre mère a des varices, votre père est diabétique... ne croyez pas que vous suivrez forcément le même chemin. Mais pour faire reculer certains risques héréditaires, il faut avoir les bons réflexes santé. On vous dit lesquels.

1. Vous avez un parent en surpoids : limitez les excès

Pas difficile de savoir si on est celle de la famille qui sera obligée de surveiller son poids toute sa vie : dès qu'on fait des excès alimentaires, on prend des kilos et on a du mal à les perdre!

Si l'un de vos parents est obèse, vous avez 40 % de risque de le devenir. Toutefois, ces statistiques ne tiennent pas compte des mesures préventives qui peuvent être prises au cours de la vie. De même, il est possible de lutter contre la tendance familiale à s'enrober un peu trop.

Mais attention, vouloir une taille de guêpe si on a tendance à être un peu grassouillette est une source inépuisable de déconvenue. En revanche, maintenir un poids moyen est tout à fait possible, A condition de ne pas tomber dans la folie des régimes restrictifs à répétition, qui finissent par installer des kilos dont on a de plus en de mal à se débarrasser. « Le seul régime qui marche à long terme, c'est une alimentation équilibrée, associée à une activité physique régulière », rappelle le Dr Jean de La Tullaye, nutritionniste en région parisienne.

Une consigne simple mais pas si évidente à observer, tant les habitudes familiales sont parfois imprimées profondément en nous. « Si vous appartenez à une famille où l'on marchait dans les bois après le repas dominical, vous continuerez sans doute à sortir le dimanche après-midi sans que cela vous coûte », poursuit ce spécialiste. Mais si passer l'après-midi devant la télévision vous paraît normal, il faut lutter contre cette mauvaise habitude.

Côté repas, c'est pareil. Manger de tout, mais pas trop gras, en favorisant les fruits, les légumes et les féculents qui calent, pour ne pas avoir envie de produits sucrés entre les repas, ce sont des habitudes que l'on prend de bonne heure. Ou qu'il faut adopter. Sinon, gare au blues qui suit les prises de poids.

 

A découvrir aussi : la méthode du Dietcare pour rééquilibrer votre alimentation

 

 

Votre mère a des varices, votre père est diabétique... ne croyez pas que vous suivrez forcément le même chemin. Mais pour faire reculer certains risques héréditaires, il faut avoir les bons réflexes santé. On vous dit lesquels.

2. Cancers : pensez tôt au dépistage

Entre 5 et 10 % des cancers sont liés à une prédisposition génétique héréditaire. Une nouvelle toujours difficile à entendre, qui doit conduire à pratiquer des examens de dépistage particuliers.

Quand plusieurs membres d'une même famille développent un cancer, il est logique de se demander s'il n'existe pas un lien entre ces maladies. C'est d'ailleurs en étudiant de telles familles que les scientifiques ont pu mettre en évidence des gênes de prédisposition. Ils en ont identifié, pour l'instant, dans trois cancers : cancer du sein, cancer de l'ovaire et cancer du colon.

Et en suspectent dans d'autres, notamment dans certains cancers du poumon. Depuis dix ans, on sait qu'avoir dans son patrimoine génétique des gènes BRCA1 et BRCA2 anormaux augmente nettement le risque d'avoir un cancer du sein ou de l'ovaire. Ces cancers familiaux sont souvent différents de ceux qui surviennent dans la population générale : ils se manifestent plus tôt, sont composés de cellules tumorales plus prolifératives... Des caractéristiques qui aident à les reconnaître.

Il existe aujourd'hui une vingtaine de consultations spécialisées en oncogénétique. C'est là qu'on peut savoir si une anomalie commune explique ou non les cas survenus dans la famille et si on est soi-même porteuse de l'anomalie. Mais ces recherches (analyse de la tumeur chez les malades, prise de sang chez les personnes saines) ne sont entreprises que s'il existe un vrai risque d'histoire familiale. Une mère qui a eu un cancer du sein, cela ne suffit pas.

Les femmes porteuses des gènes anormaux peuvent être aidées sur le plan psychologique et font l'objet d'une surveillance particulière : palpation régulière des seins par un spécialiste, mammographies avant 40 ans, etc. Même précaution de surveillance, mais cette fois par coloscopie, pour les personnes qui appartiennent à des familles où existe une prédisposition pour le cancer colorectal. Un facteur génétique est en cause dans 3 % de ces cancers.

A découvrir aussi : Cancer: les bons aliments et ceux à éviter vraiment

 

 

 

Votre mère a des varices, votre père est diabétique... ne croyez pas que vous suivrez forcément le même chemin. Mais pour faire reculer certains risques héréditaires, il faut avoir les bons réflexes santé. On vous dit lesquels.

3. Votre maman a des varices : consultez dès 20 ans

L'hérédité joue un rôle important dans l'apparition des troubles veineux puisque si l'un de vos parents a des varices, vous risquez d'en souffrir aussi dans 60 % des cas. Mais seulement si vous ne faites rien...

En cas d'antécédents familiaux, les varices sont plus fréquentes et elles surviennent plus tôt. Un cadeau dont on se passerait bien car il ne pose pas que des problèmes esthétiques. La stagnation du sang dans les veines des jambes peut en effet favoriser la formation de caillot (phlébite) ou perturber l'oxygénation de la peau et alors provoquer des ulcères.

Pour ne pas en arriver là, il est nécessaire de prendre soin de ses jambes tout au long de sa vie. « Nous savons que notre environnement peut aussi favoriser la maladie veineuse, car les ethnies sans varices en développent lorsqu'elles migrent dans un pays développé », explique le Dr Nicole Casobon, angiologue à Paris.

Quels sont les facteurs de risque connus ?

La prise de poids qui entraîne une augmentation de la pression dans les veines. La sédentarité qui limite la circulation du sang. La chaleur qui dilate les vaisseaux. La prévention consiste donc à pratiquer une activité physique régulière, à choisir parmi celles qui ne provoquent pas d'à-coups : plutôt la natation, la marche ou le vélo que le jogging ou le tennis. Sans oublier de contrôler votre poids.

Il est aussi conseillé de consulter un médecin dès le début de votre vie adulte, pour connaître votre état veineux. En cas de doute, le médecin vous adressera à un angiologue pour pratiquer un écho-doppler qui peut déjà montrer un reflux sur les veines superficielles et donc la nécessité d'une surveillance. Enfin, traiter les premières varices permet d'éviter l'extension de la maladie.

Votre mère a des varices, votre père est diabétique... ne croyez pas que vous suivrez forcément le même chemin. Mais pour faire reculer certains risques héréditaires, il faut avoir les bons réflexes santé. On vous dit lesquels.

4. Des maladies cardio-vasculaires : surveillez votre tension

Si, dans votre famille, on a tendance à faire des infarctus ou des accidents vasculaires cérébraux de bonne heure, il existe une fragilité vasculaire. Vous devez absolument en tenir compte dans votre façon de vivre.

Des artères qui perdent leur souplesse, des graisses qui s'accumulent le long des vaisseaux, c'est une nature dont on hérite parfois. Et qui se manifeste par la survenue d'accidents vasculaires précoces. Méfiance, donc, si votre père a eu un infarctus avant 50 ans ou si un membre de votre famille a souffert d'attaque cérébrale avant 70 ans. Protégées par leurs hormones, les femmes sont en principe épargnées jusqu'à la ménopause. Mais une vie trépidante doit rendre vigilante vis-à-vis des autres facteurs de risque : montée de la tension artérielle qui fatigue le coeur, excès de cholestérol et de triglycérides qui bouche les artères, tabac qui participe aussi à l'encrassement des vaisseaux.

Que faire ?

Premier geste à faire: surveiller votre tension. « Entre 35 et 44 ans, seuls 57 % des gens connaissent leurs chiffres tensionnels », souligne le Pr Girerd, du Comité de lutte contre l'hypertention. Or la tension ne prévient pas quand elle monte ! Pourtant, la maintenir en dessous de 14/9 est indispensable. Un résultat obtenu en modifiant ses habitudes et, si cela ne suffit pas, en prenant des médicaments. Enrichir son alimentation en fruits, légumes et laitages allégés fait ainsi baisser la tension de 8 à 14 cmHg. Et permet aussi d'agir sur le cholestérol en excès. A condition là encore de le savoir.

Si vous prenez la pilule ou si vous avez plus de 50 ans, une analyse de sang est utile une fois par an. Mais surtout, faites du sport. Une nouvelle étude réalisée chez plus de 120 000 infirmières de Grande-Bretagne montre que le taux de mortalité par maladies cardio-vasculaires est plus faible parmi celles qui font trois heures et demi par semaine d'exercices soutenus : de la marche rapide, de la course, de la natation...

A découvrir aussi : AVC, quels sont les signes qui doivent alerter ?

 

 

 

Votre mère a des varices, votre père est diabétique... ne croyez pas que vous suivrez forcément le même chemin. Mais pour faire reculer certains risques héréditaires, il faut avoir les bons réflexes santé. On vous dit lesquels.

5. Vous avez un père diabétique : bougez-vous tous les jours

Si le diabète qui apparaît dans l'enfance ne peut être prévenu, il n'en est pas de même pour celui qui apparaît à la cinquantaine. Pour ce type de diabète, la prévention s'avère très efficace.

L'observation de certaines populations a beaucoup fait progresser la connaissance des facteurs de risque du diabète de type 2, celui qui apparaît à l'âge adulte. Alors que cette maladie était inconnue chez les Indiens Pima d'Amérique dans les années 1950, elle touche aujourd'hui 50 % d'entre eux. Et la même "épidémie" s'observe dans certains pays d'Afrique noire depuis que la population s'est sédentarisée.

Bouger est donc indispensable. « Pratiquer une activité d'endurance une demi-heure, trois fois par semaine et rester mince, cela suffit à éviter l'apparition du diabète chez les personnes prédisposées », explique le Dr Agnès Hurtier, diabétologue à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière (Paris). Des études ont même montré que cette hygiène de vie était efficace au début de la maladie, c'est-à-dire quand la glycémie commence à monter. D'après cette étude, deux ans de gymnastique (dans un club ou avec un coach) et une un rééquilibrage alimentaire font aussi bien que les médicaments.

Alors, qu'est-ce que vous attendez pour bouger votre corps, deux heures par semaine ?

A découvrir aussi : Les solutions douces anti-diabète de notre Encyclopédie de la santé au naturel

 

 

http://www.topsante.com/sante-au-quotidien/maux-du-quotidien

 

 


 

 

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28 avril 2011 4 28 /04 /avril /2011 21:42
28 avril 2011 16:17, Les mots ont un sens, par Napakatbra

"Stupéfaits" ! Les chercheurs américains n'en reviennent toujours pas. Selon leur étude, la plus vaste réalisée sur le sujet, plus la concentration sanguine d'omega 3 est importante, plus les risques de développer un cancer grave de la prostate sont élevés.

Omega-3 Cancer prostate

 

 

Après les antioxydants, c'est donc au mythe anti-cancer des Omega-3 de se prendre un vent. "Nous avons été stupéfaits de voir ces résultats et nous avons passé beaucoup de temps à nous assurer que nos analyses étaient correctes" a déclaré Theodore M. Brasky, du Centre de recherche sur le cancer Fred Hutchinson, à Seattle. Lui et ses collègues ont analysé les données récoltées sur plus de 3 400 hommes. Le résultat est tombé cette semaine, publié dans l'American Journal of Epidemiology.

 

 

2,5 fois plus de risques !


Les hommes qui affichent les plus hauts niveaux sanguins d'oméga-3 ont deux fois et demi plus de risques de développer des cancers de la prostate très violents. Au contraire, une concentration sanguine riche en omega-6 (les huiles bon marché) réduit ces risques de 50%. Le résultat inverse de celui auxquels s'attendaient les chercheurs ! Aucune corrélation n'a été trouvée pour les formes moins agressives de ce cancer.

 

"Stupéfaits" ?


En 2006, pourtant, des chercheurs avaient analysé les 38 plus grandes études conduites sur les effets des omega-3 sur plusieurs types de cancer. L'analyse n'avait décelé aucune corrélation évidente. Les conclusions des études étaient même jugées contradictoires. Pour le cancer du sein, par exemple, trois études montraient un effet bénéfique (-30%), une montrait un effet négatif (+47%) et sept autres ne montraient aucun effet.

 

Il n'en reste pas moins que ces Omega-3 sont bénéfiques pour les maladies cardiovasculaires. Au prix où est le poisson, c'est bien le moins qu'on puisse faire...


http://www.lesmotsontunsens.com/omega-3-cancer-de-la-prostate-ou-crise-cardiaque-il-faut-choisir-10337

(Article publié sur le site "Les mots ont un sens")

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28 avril 2011 4 28 /04 /avril /2011 21:03

http://img.over-blog.com/300x300/2/47/37/13/6---6.9.9/11-9.jpg

 

Investig'Action - michelcollon.info


Chomsky, Bricmont et Collon sur le 11/9 et le "complot"

 


 

Dès le départ, Investig'Action a choisi de ne pas travailler et de ne pas publier sur le 11 septembre. Pourquoi ? Parce que, pour se faire une opinion solide et valable sur tous les aspects de cette affaire, il faudrait travailler longtemps. Nos moyens étant limités, nous préférons consacrer ce temps à des questions qui nous semblent plus importantes.

Exceptionnellement, nous diffusons un article qui permet de comprendre notre décision. Noam Chomsky et Jean Bricmont expliquent pourquoi le mouvement anti-guerre devrait plutôt rassembler ses forces à dénoncer et éclairer des complots et des stratégies incontestables.

Bush, suivi par Obama, s'est servi du 11/9 pour attaquer l'Afghanistan et l'Irak. La prétendue « guerre contre le terrorisme » a servi à diaboliser les résistances en Palestine et dans le monde arabe, en Colombie et en Amérique latine ; elle a aussi servi à attaquer les droits démocratiques aux USA et en Europe. Pour les autorités, il est bon que les gens ne débattent pas sur ces manipulations, mais se limitent à discuter sans fin sur l'effondrement des tours de New York.

Le site michelcollon.info appelle tous ceux qui le peuvent à nous soutenir pour développer la contre-information sur les causes réelles des guerres et sur les médiamensonges qui les entourent.

Michel Collon et l'équipe
Investig'Action

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28 avril 2011 4 28 /04 /avril /2011 18:49

http://www.mairie9.paris.fr/mairie09/document?id=14828&id_attribute=43

http://www.mairie9.paris.fr/mairie09/document?id=14828&id_attribute=43

 

 

 

2012 approche , les luttes  et résistances s'engagent sur tous les fronts. Passerons-nous à une démocratie évolutive ?


Voici l'appel lancé pour une coopération durable

pour reprendre les termes bien actuels pour sortir de la crise durable

Vous trouverez à la suite la proposition envoyée au Mouvement Citoyen Pour un Autre Monde
http://lienenpaysdoc.com/index.php?option=com_content&view=article&id=116:avec-vous-un-autre-monde-est-possible-&catid=10:actualites&Itemid=58

   

Mon avis en ce qui concerne notre manière de travailler ensemble pour la communication auprès du public. ( envoyé au MCPAM)

Notre association Lien en Pays d'OC comme vous l'avez compris porte un projet en relation avec le Mouvement national d'Economie Sociale et solidaire ( dont ADEPES Midi-Pyrénées) ce sont les 50 propositions pour changer de cap

 

Ce développement d'ESS  doit trouver ses bases à partir du monde rural puisque l'espace rural est la garantie de notre maîtrise alimentaire

Le fait de travailler en réseau n'enlève en rien la liberté individuelle. Le projet de maîtrise alimentaire ne fait pas le jeu du pouvoir des grandes puissances industrielles, vous le savez bien, ni de nos élites de l'Elysée marionnettes dirigées par ce pouvoir, j'ai pu le vérifier depuis plus de trente ans puisque je suis cuisinier de profession .
 
Tous les gouvernements successifs ont continué de rouler pour les grandes puissances industrielles et le bio aujourd'hui dérive : quoi de plus normal quand les idées sont reprises sans l'âme .

Dès les années 80, en créant des magasins bio et confection de plats cuisinés j'ai participé à l'évolution de la résistance en ce que j'appelle aujourd'hui l'économie d'existence ou de survie pour nos concitoyens.

 

Cette économie est liée au développement local de l' alimentation , du logement, de l'énergie libre , du choix de sa médecine alternative , de la culture de notre temps pour passer de la guerre économique à l'économie sociale et solidaire et d'existence coopérative .


Cette économie depuis plus de trente années créent des outils coopératifs : banques alternatives, monnaies locales, elle propose un revenu de base inconditionnel, elle peut créer des outils adaptés à une autre façon de travailler la terre, moins gaspilleurs, d'autres façons de transporter les marchandises et puis a t-on besoin de consommer tous les gadgets que l'industrie gaspilleuse se plait à inventer pour rendre le consommateur esclave du système ?


J'ai adhéré à  l'association pour une constituante et impulsé l'idée  pour qu'un cercle de constituante local se constitue sur le 82 et départs voisins et  je vois en complémentarité cette action avec celle du  Mouvement Citoyen pour un Autre monde puisque nous avons en tant de guerre besoin de tous les résistants et combattants face à l'ennemi durable le temps qu'il apprenne à devenir plus coopératif.


Nous avons constitué un groupe porteur de projets , de moyens et d'outils pour développer et ouvrir ce noyau à de nouveaux réseaux qui seront capables de s'opposer au vieux  pouvoir dépassé par les évènements et pourtant encore bien accroché à ses privilèges , mais aussi capables  de mener avec nous une coopération durable de  l'économie Sociale et Solidaire pour une maîtrise alimentaire

- Nous appelons à un Forum alliant la rencontre réelle et la communication en réseau internet


- Nous appelons à ce que des blogs se constituent de manière à proposer et expliquer à nos citoyens les  réels moyens de sortir de la crise et d'abandonner ce vieux monde prêt à sombrer


Car si nous ne voulons plus ( ex les centrales nucléaires ) nous devons être capables ensemble de recenser ce que nous pouvons faire autrement, d'organiser des journées d'informations publiques pour expliquer comment un autre monde peut être géré autrement. 

Vous savez bien chers amis que l'inconnu fait peur et que nous gagnerons par la patience et l'organisation.

 
C'est en se sens que nous pourrons mieux faire adhérer la plupart de nos concitoyens, ceux-ci ne voient pas toujours comment se sortir d'un système nous apportant toujours  plus de problèmes que de solutions, et puis la propagande inverse manipule par le fatalisme .

 

Rien d'autre que ce système est possible il n'y a plus rien à voir - à les croire . Aussi je remercie les personnes d'entre vous qui souhaitent nous rejoindre pour piloter cette commission-information et qui veulent faire parvenir les blogs qu'ils ont déjà mis en place pour travailler sur telle ou ou telle commission de manière à donner des preuves du contraire.

Voir dans le cadre des rencontres pour un XXIème Siècle en recherche d'équité: Appel à un forum pour une coopération durable


http://lienenpaysdoc.com/index.php?option=com_content&view=article&id=100:rencontre-pour-un-xxi-eme-siecle-en-recherche-dequite-&catid=13:agenda&Itemid=59

Cordialement   René Chaboy

pour un cercle local de constituante et  une coopération durable de  l'économie Sociale et Solidaire pour une maîtrise alimentaire locale en milieu rural

 

 http://lienenpaysdoc.com 

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