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19 mars 2011 6 19 /03 /mars /2011 06:51
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Nucl%25C3%25A9aire.jpg
La modernité - http://lavoixduveilleur.blogspot.com/

 

Eva et le nucléaire

par eva R-sistons

 

 

Le nucléaire ! Militante au PS, je m'étais la première saisie du dossier, dans ma Fédération. Je ne suis pas une scientifique, mais d'instinct, je sentais qu'il fallait se méfier de cette technique. Comme vous le savez, adolescente on m'avait baptisée "la force vitale de Bergson" tant j'avais, déjà, des forces de vie en moi, une vitalité extaordinaire. Or, pour moi, le nucléaire sentait la mort.

 

On m'avait donc confié au PS le soin de faire un long exposé sur le sujet, à partir de documents compilés. Il faut dire qu'à l'époque, cette technique avait suscité pas mal d'espoirs, et la même année je me suis présentée aux Municipales comme tête de liste PS en tandem avec un camarade du PC lui-même ingénieur... nucléaire. C'est donc devant un auditoire plus favorable que moi au nucléaire, que j'ai pris la parole. Et ce dont je me souviens, justement, c'est d'avoir dit : "Vous pouvez défendre cette technique, mais quand même, que se passera-t-il en cas de catastrophe climatique, ou de guerre, ou d'attentat ? Difficile de prévoir le pire, me semble-t-il... Quant au surgénérateur, c'est de la folie !"

 

Le temps a passé. Le seul fait de songer au stockage des déchets nucléaires  continuait à me donner des frayeurs. Et Mourmansk ? Etc, etc...

 

Deuxième flash, Tchernobyl. J'étais à l'époque journaliste à Strasbourg, et un chercheur du CNRS m'avait contactée pour me signaler un taux de radioactivité anormal. J'ai contacté le Rédacteur en Chef, qui n'a pas donné suite.  Comme chacun sait, le nuage pestilentiel s'est arrêté à la frontière franco-allemande. Et dire qu'on a supprimé les douaniers !

 

Par précaution, j'ai voulu me procurer des comprimés d'iode, en prévision de la guerre contre l'Iran, voici deux ans. Impossible ! Réservé aux femmes enceintes et aux enfants, sur ordonnance. J'ai fini par trouver une pharmacie complaisante, qui m'a vendu un stock de poudre, de quoi faire le bonheur de plusieurs centaines de personnes. Comment s'en servir ? C'est une autre affaire...

 

"Ils" nous empoisonnent, et on n'a pas le droit de se soigner.  Vous avez dit programme de dépopulation ?

 

Et je reviens à mon dada concernant le nucléaire : Le terrorisme. Vous savez, celui qu'on nous brandit quotidiennement. Islamique, bien sûr, surtout pas d'Etat ! En tous cas, compte tenu de la sagesse de notre Président, prêt à guerroyer partout, on peut s'attendre, un jour, à recevoir la monnaie de notre pièce ou plutôt de nos bombardements. Et là, fiesta ! Pour nous, en tous cas. Sarkozy trouvera bien une Arche de Noë quelque part...

 

Reste une menace qu'on n'aime pas évoquer : La privatisation progressive de notre industrie nucléaire. Economies garanties, même sur la sécurité, profit oblige... Si on échappe aux représailles des victimes que nous faisons un peu partout, soyons sûrs qu'un jour ou l'autre, nous subirons les conséquences de notre imprévoyance juteuse (pour les apprentis-sorciers et les profiteurs en tous genres).

 

Il faut impérativement arrêter les centrales les plus anciennes. Et les privatisations en cours. Pour commencer...

 

En sachant qu'il y aura toujours un fossé entre les paroles rassurantes et la réalité !

 

Eva R-sistons

 

http://r-sistons.over-blog.com 

 

 

 

 

 

Catastrophe nucléaire au Japon
Les communiqués de l'Observatoire du nucléaire


 17 mars 2011 :
Un document exceptionnel :

 La malbouffe radioactive


http://observ.nucleaire.free.fr/La%20malbouffe%20radioactive.pdf


"Comment on nous prépare à consommer des aliments contaminés en cas d'accident nucléaire en France"


Révélations - Nucléaire :


 

EDF a falsifié des données sismiques pour économiser sur la sûreté


Observatoire du nucléaire- Communiqué du mercredi 16 mars 2011

http://observ.nucleaire.free.fr/falsification.htm

  

A lire aussi sur www.next-up.org :
http://www.next-up.org/France/EDF.php#1

 


 

Les données sont accablantes pour 32 des 58 réacteurs français

   
Les documents : 

 
 

  • EDF a imposé ses vues à l'Autorité de sûreté par du lobbying :

  ICI : http://lobying-edf-risque-sismique-nucleaire.pdf/

  • EDF a ainsi économisé 1,9 milliards de remise à niveau de ses centrales :

 

ICI http://cout-travaux-centrales-seismes.jpg/



 

 L'Observatoire du nucléaire révèle un véritable scandale : en 2003 (la situation est restée la même depuis), EDF a falsifié des données sismiques afin de s’éviter des travaux onéreux… et pourtant indispensables pour la sûreté des centrales nucléaires.

 

 Il faut savoir que, si le risque sismique est moindre en France qu'au Japon, la résistance des centrales françaises est, elle aussi, moindre... donc le danger est le même. Chaque centrale est théoriquement dimensionnée par rapport au risque sismique qui la concerne. Nous disons bien "théoriquement"...


 

En effet, par un courrier du 17 juin 2003, diffusé aujourd'hui par l'Observatoire du nucléaire, l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a couvert EDF en lui donnant raison contre l’avis des experts de l'IRSN (Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire), tenus au silence.



   Les données sont accablantes et concernent 32

des 58 réacteurs français :

 


   - Chinon (Indre et Loire) : EDF a baissé d’office la valeur de l’intensité des séismes de référence. Il s’agit là d’une falsification aussi incroyable que grossière.


   - Belleville (Cher) : EDF s’est autorisée à prendre comme référence un séisme datant de 1079 pour lequel il existe très peu de données, écartant le séisme de référence (de 1933) qui impliquait des mesures plus contraignantes.

   - Blayais (Gironde) : les chiffres d’EDF sont trois fois moins contraignants que ceux de l’IRSN. Or André-Claude

Lacoste, directeur de l’Autorité de sûreté nucléaire donne raison à EDF sans se justifier. Idem pour Saint-Laurent des Eaux (Loir-et-Cher)


   - Plus généralement, EDF a redéfini à sa manière les zones sismiques afin de ne pas avoir à tenir compte de certains séismes.

 

   - Les centrales de Dampierre (Loiret), Bugey (Ain), Fessenheim (Haut-Rhin), Civaux (Vienne), Saint-Alban (Isère), Golfech (Tarn-et-Garonne), Nogent (Aube) et Chooz (Ardennes) également mises en cause.


    

Les documents que nous publions montrent que c'est par des actions de "lobbying" et de "contre-feux" ( http://lobying-edf-risque-sismique-nucleaire.pdf/ ) que EDF a pu contraindre l'ASN à lui donner raison au détriment des ingénieurs de l'IRSN.

   C'est ainsi que EDF a économisé 1,9 milliards d'euros de travaux (http://cout-travaux-centrales-seismes.jpg/ ) de remise à niveau de ses centrales nucléaires par rapport au risque sismique, travaux qui auraient été obligatoires si les chiffres de l'IRSN avaient été pris en compte.

   Ironie de l'Histoire, au moment où cette affaire a été étouffée par l'Autorité de sûreté française (en 2003), 15 réacteurs nucléaires japonais étaient

fermés administrativement

suite à la falsification par l'électricien TEPCO (propriétaire des réacteurs actuellement en perdition à Fukushima) de documents concernant la sûreté.


Il aurait fallu en faire de même, c'est à dire fermer au moins 32 réacteurs en France...

Il en est encore temps !

 


http://observ.nucleaire.free.fr/

 

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tchernobyl-nuage.gif

 

On sait enfin aujourd'hui

ce que l'on a ingurgité avec Tchernobyl ! 

C'est édifiant.

Voici la cartographie exacte heure par heure

 

 

 

Le lien ci-dessous vous permettra de vous faire une idée assez réaliste de ce qui nous est tombé dessus en ce printemps-là. Vous vous rappelez : le fameux nuage qui n'avait pas franchi nos frontière.   Très impressionnant

 

(cliquez sur le petit triangle blanc en bas a gauche du rectangle noir pour lancer l'animation)


 

 http://www.irsn.fr/FR/popup/Pages/tchernobyl_animation_nuage2.aspx

 

 

 

Pourquoi et comment on nous prépare à la catastrophe nucléaire
Pierre Péguin,
pour l'Observatoire du nucléaire - Décembre 2010

 

La centrale nucléaire de Tchernobyl après l'explosion de l'un des 4 réacteurs en 1986. Document Chernobyl.com.

Aspect alarmant des installations du réacteur N°.4 de la centrale nucléaire de Tchernobyl quelques semaines après l'explosion du 26 avril 1986. La photographie a été prise durant les interventions des liquidateurs. Document AP.

http://www.astrosurf.com/luxorion/tchernobyl.htm


La centrale nucléaire de Tchernobyl a connu en 1986 une catastrophe dont les conséquences, loin de s'estomper, s'aggravent au fil du temps...
 

Autrefois le nucléaire était « sûr ». Pourtant, dès 88, un responsable de la sécurité à EDF, Pierre Tanguy, avait pu dire en colloque qu'on ne pouvait exclure un accident nucléaire dans les 10 ou 20 ans.

Quant au réacteur dit de 3ème génération, l'EPR, qui a été présenté comme « plus sûr », l'actualité en a montré qu'il n'en était rien : conception remise en cause à l'étranger, secret défense concernant la vulnérabilité à la chute d'avion de ligne
(cf http://reacteur.epr.free.fr ).
Depuis quelques temps, le discours change et, visiblement, on cherche à nous préparer à l'éventualité d'une catastrophe nucléaire.
Avec le vieillissement des réacteurs et des centres nucléaires, avec le risque sismique et le risque terroriste, avec la précarité des travailleurs chargés de la maintenance et la réduction des budgets qui y sont affectés (rentabilité oblige), la probabilité que nous soyons un jour confronté à un grave accident nucléaire en France ou en Europe de l'ouest augmente.
 
Et pourquoi faut-il nous y préparer? Il ne s'agit pas, comme on pourrait l'espérer, de mieux protéger la population : pour cela le mieux est de s'engager vers une sortie au plus vite du nucléaire. Il s'agit en réalité de sauver à tout prix l'industrie nucléaire au nom de la raison d'Etat.
Les nucléocrates n'oublient pas que la catastrophe de Three Miles Island en 1979 a stoppé tous les projets nucléaires au U.S. jusqu'à maintenant ; et celle de Tchernobyl en 86 a porté un coup dur à l'extension du nucléaire civil partout dans le monde. Il faut aussi éviter d'avoir à assurer de grandes migrations de populations affolées, qu'on ne saurait pas de toutes façons accueillir ailleurs. On verra qu'il s'agit aussi de protéger l'agriculture industrielle dont les productions devront continuer à être consommées et exportées, même en étant contaminées.
 
Et comment nous y préparer, tout d'abord en faisant accepter ce risque par l'opinion.
Et c'est le bureau d'études Mutadis Consultant qui travaille activement pour le lobby depuis 91 qui a défini des stratégies pour cela.
- rendre le nucléaire indispensable : s'il nous est impossible de nous en passer, et bien on en accepte de fait le risque. Et pour qu'on ne puisse pas s'en passer, il faut qu'il n'y ait pas d'alternatives. Voilà pourquoi en France nous n'avons pas de politique réelle d'économie d'électricité, ni même d'énergie : on freine le développement du solaire et de l'éolien, soutenu en cela par des associations souvent menées par des anciens du nucléaire, et on développe de nouveaux débouchés pour l'électricité (chauffage électrique qui continue à équiper les ¾ des logements neufs, pompes à chaleur à « géothermie » ou pas, climatisations, voitures électriques etc.). Cette stratégie a réussi : la majorité de la population croit que, sans le nucléaire, nous reviendrions à la bougie et aux cavernes.
 
- imposer l'idée que vivre en zone contaminée est possible. Pour cela la France, soutenue par la Commission européenne, a lancé des études en zones contaminées par Tchernobyl, études dont l'objet officiel est d'améliorer les conditions de vie dans ces zones, études menées par Mutadis avec le soutien de ministères, de structures agricoles françaises, de l'université de Compiègne, avec un financement de l'état, de l'Europe. Le but est de montrer la possibilité de vivre en zone contaminée en "responsabilisant" les habitants, en prenant des "précautions" : ainsi la responsabilité n'est plus collective mais devient individuelle...

Cela  a été effectué par des programmes nommés « Ethos », « Core », « Sage », depuis 96, initiés par le lobby nucléaire français (CEPN, Centre d'études sur l'évaluation de la protection) et dont je passerai le détail, mais qu'on retrouve sur Internet et dans l'ouvrage de Stéphane Lhomme « L'insécurité nucléaire » (cf http://tchernobyl.en.france.free.fr ). Ils permettent de prétendre que sur une grande partie des territoires contaminés, on se trouve en-dessous des normes admissibles (normes qu'il suffit de relever), et que la vie y est possible.
L'un de ces programmes est étonnant : FARMING (food and agricultur restoration management), financé par la Commission Européenne, étudie en cas de catastrophe la gestion des produits alimentaires et le retour à la production agricole. On y retrouve les structures de l'agriculture industrielle, l'Institut national Agronomique de Paris-Grignon, et même Sopexa qui gère l'exportation des produits agricoles. Donc non seulement on nous prépare à consommer des produits contaminés, mais aussi à en exporter...
 
Ces études ignorent superbement les victimes de Tchernobyl, dont le nombre a été ramené à 58 décès, toutes les autres étant d'origine... psychosomatiques (c'est la peur du nucléaire qui en engendrerait des dégâts !). Elles nient que les faibles doses de radioactivité puissent avoir un impact sur la santé.  Or, si 120 000 personnes ont été évacuées dans un périmètre de 30 km autour de la centrale, près de 9 millions de personnes vivent toujours en zone contaminée, l'équivalent d'un tiers de la France, essentiellement en Biélorussie. Quant au sort des 500 000 « liquidateurs », dont beaucoup sont morts et la plupart des survivants invalides, il n'en est pas question...
 
Mais des études indépendantes sont gênantes pour le lobby nucléaire : celles de Youri Bandazhevski ont montré que les enfants qui présentent les anomalies les plus graves sont contaminés au Césium 137 provenant de la catastrophe de Tchernobyl. Nombre d'entre eux ont des maladies "de vieux" (la consommation de peptine pouvant néanmoins entraîner un soulagement). Pour mettre un terme à ce travail, l'état autocratique biélorusse, avec qui nos experts collaborent sans problèmes, et qui ne peut pas de toutes façons gérer une telle catastrophe, a incarcéré cette personnalité gênante pendant plusieurs années pour une supposée « corruption ».
Quant à Vassili Nesterenko, son institut Belrad, soutenu par des personnalités comme le Pr Fernex et Y. Lenoir, est asphyxié financièrement et sa survie ne dépend que de notre générosité. C'est le dernier rempart d'information indépendante sur les dégâts de Tchernobyl.
 
L'état militaire aussi se prépare au pire :
que se passera-t-il après une catastrophe nucléaire ? D'après l'arrêté du 24 juillet 2003 et le décret du 8 septembre 2003, la responsabilité de la gestion de la crise incombera à l'armée qui canalisera et bloquera les flux de population à qui on recommandera de rester à l'interne des bâtiments, de ne pas les quitter sans autorisation, et de même pas aller chercher les enfants à l'école.
L'armée aura à museler et  neutraliser les militants "alarmistes" à qui on ne fera pas croire que la distribution de pastilles d'iode nous protègera de la contamination. Qui peut croire que la Criirad pourra poursuivre son travail d'information aussi bien en direction de la population que des liquidateurs ?
Les textes prévoient que ceux-ci pourront recevoir 100 microsieverts de rayonnement (soit 500 morts probables sur 100000 personnes). Mais qui vérifiera que devant l'urgence et la panique on ne leur fera pas prendre bien plus ?

Si un slogan déjà ancien disait "Société nucléaire- société policière". On peut y ajouter "Société militaire".
Comment après toutes ces considérations ne pas vouloir stopper le nucléaire ?
 
Pierre Péguin, décembre 2010.

 

pectines
http://www.snv.jussieu.fr/bmedia/paroi/pectines.htm

 

Les pectines

 

 

Le Vitapect est une boisson à base de pomme déshydratée vitaminée. Le matériau brut est constitué de pulpes compressées et séchées, sous produit de l’extraction industrielle du jus de pomme. Il est constitué de poudre de pectine et d’un mélange de 7 vitamines et de 3 micro-éléments (K, Zn, Se)

  La particularité importante des préparations de pectine est de permettre l’élimination des radionucléides et des métaux lourds de l’organisme.

- En 1980 – 1981, le Comité d’experts pour les additifs alimentaires des Nations Unies a effectué des tests de pectines et a conclu (publication N° 16 datée de 1981) que les pectines ne sont pas toxiques, n’ont pas d’effets secondaires et peuvent être administrées tous les jours.


  L’essai en double aveugle de l’efficacité de la pectine (lorsque les enfants consomment des aliments non contaminés) effectué au sanatorium « Serebryanye Klyuchi » en 2001 a montré que la prise de Vitapect-2 pendant 21 jours à la dose de 2 fois 10g/jour permettait de réduire les taux internes de Césium 137 de 63,7 %, la prise de placebo de 13% seulement.

 

- De 2001 à 2003, dans le cadre d’un projet international *, des cycles de mesures ont été effectués  sur 1400 enfants dans 10 écoles (enfants de 13 villages) du district de Narovlya.

  Ils ont reçu du Vitapect-2 5 fois et on a mesuré leur taux de Césium 137 par comptage de la radioactivité du corps entier (WBC) avant et après la prise. Le taux de Césium a été réduit de 3 à 5 fois.

 

- En 2006, le Ministère de la Santé du Bélarus a donné l’autorisation de mise sur le marché du Vitapect sous forme de poudre et de tablettes.

- Au début de 2007, le résultat des tests du département des Brevets du Bélarus a permis le dépôt de 2 brevets pour le Vitapect sous forme de poudre et de tablettes au bénéfice de l’Institut « Belrad ».

 

- En 2005, l’Institut « Belrad », en collaboration avec l’Université Technologique du Bélarus, a fabriqué un moulin mélangeur (PKD-1) qui a été installé au rez-de-chaussée de la Maison de Belrad. (fig 1).. 

 

 

http://jpbachy.free.fr/Vitapect.htm

http://dictionnaire.sensagent.com/pectine/fr-fr/


Les pectines permettent l'élimination des métaux lourds radioactifs.

 

Notes et références

 

  1. Flavour release from pectin gels: Effects of texture, molecular interactions and aroma compounds diffusion (REGA Barbara ; GUICHARD Elisabeth ; VOILLEY Andrée, in Sciences des aliments,2002, vol. 22, no3, pp. 235-248, 14 p. ISSN 0240-8813, (anglais) Fiche Inist
  2. Directeur de l'institut indépendant de Radioprotection Belrad
  3. Article de Libération, du 8 mai 2004
  4. V.B. Nesterenko et al, Reducing the 137Cs-load in the organism of « Chernobyl » children with apple-pectin, Swiss Med wkly, 134 (2004) p. 24
  5. Bandazhevsky Y.I. Chronic Csl37 incorporation in children's organs, SMW 133: 488-490, 2004 www.SMW.ch / Bandajevsky Y.I. & Bandajevskaya G. revue de cardiologie française CARDINALE Tome XV, No 8 p 40-43, oct. 2003.
  6. Association pour le Contrôle de la Radioactivité de l'Ouest, Laboratoire indépendant d'analyse de la radioactivité
  7. Page de l'ACRO consacrée à la pectine(dec 2004)
  8. Fiche Inist ; Mise en évidence d'une évidence d'une activité pectine-lyase chez Bacillus subtilis (Pectin-lyase activity in Bacillus subtilis), Comptes rendus de l'Académie des sciences)
  9. Fiche Inist concernant une étude de l'université de Rouen
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18 mars 2011 5 18 /03 /mars /2011 02:20

Par Nolwenn Weiler (13 octobre 2010)

Dossier : le risque nucléaire

La menace d'une catastrophe de grande ampleur au Japon relance le débat sur l'avenir du nucléaire. Quelles sont les conséquences de nos choix énergétiques ? Conditions de travail désastreuses sur le chantier de la future centrale de Flamanville, contaminations radioactives des populations près des mines d'uranium au Niger, risques sanitaires pour les 25.000 sous-traitants du nucléaire en France, recyclage des déchets radioactifs dans les produits de grande consommation… Une sélection d'articles de Basta ! pour comprendre les enjeux, les risques, et construire des alternatives.

 

On compte 440 centrales nucléaires dans le monde, et 34 en construction. La Russie vient d'inaugurer la première centrale nucléaire flottante - et mobile. Annie Thébaud-Mony, directeur de recherche à l'Inserm, spécialiste des questions de santé au travail, revient sur la situation des travailleurs du nucléaire en France. Et s'interroge : « Si, ici, nous sommes confrontés un système qui parvient à masquer les cancers professionnels, que va-t-il se passer ailleurs ? »

Émissions radioactives

Par Sophie Chapelle (11 mars 2011)

La plus vieille centrale nucléaire française ne fermera pas. Le tribunal administratif de Strasbourg a rejeté le 9 mars la demande de fermeture de la centrale (...)

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Répression anti-syndicale

Par Nolwenn Weiler (11 octobre 2010)

Philippe Billard travaille au cœur des centrales nucléaires depuis plus de 20 ans. Syndicaliste CGT, il a été mis à pied et son salaire amputé. Son crime ? Vouloir briser le tabou sur les conditions de travail des 25.000 sous-traitants du nucléaire et les risques sanitaires liés à leur exposition à la radioactivité. Le syndicaliste passe au conseil des prud'hommes de Rouen le 14 octobre.

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Energies renouvelables

Par Sophie Chapelle, Ivan du Roy (29 avril 2010)

Le projet de loi dit « Grenelle 2 » sera examiné par les députés à partir du 4 mai. Il est censé préciser la mise en œuvre des engagements pris deux ans plus tôt, lors du Grenelle de l'environnement. Mais les députés UMP préfèrent suivre le nouvel adage présidentiel : l'environnement, « ça commence à bien faire ! ». Ils mènent la charge contre la filière éolienne tout en allégeant les autorisations encadrant le rejet de matières radioactives.

Marché des droits à polluer

Par Sophie Chapelle (1er décembre 2009)

Ce vote est presque passé inaperçu : le 25 novembre, les trois quarts des députés européens, dont – surprise ! – la plupart des écologistes, ont adopté une résolution lourde de conséquences : l'extension du marché carbone mis en place en Europe à l'ensemble de la planète. Le recours au marché pour acheter et vendre des « droits à polluer » est loin d'avoir rempli son objectif : réduire les émissions de gaz à effet de serre. Pire : plusieurs techniques polluantes pourraient demain être considérées comme relevant du « développement durable » : l'énergie nucléaire, la culture de certains OGM ou la captation et séquestration du CO2. Sans oublier les effets socialement néfastes de certains projets sur les populations locales. Explications.

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Energie

Par Nadia Djabali (2 décembre 2010)

Une nouvelle organisation du marché de l'électricité vient d'être adoptée par le Parlement. La révision des tarifs, au nom de l'ouverture à la concurrence, va se traduire par une augmentation du prix de l'électricité d'environ 10% dès 2011, et jusqu'à 25% d'ici à 2015. Collectivités locales, services publics et entreprises devront également payer plus cher leur électricité, ce qui aura des conséquences sur les impôts locaux et le prix de certaines prestations, comme les billets de trains.

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Choix de société

Par Ivan du Roy (10 avril 2006)

La civilisation pétrolière touche à sa fin. La civilisation nucléaire la remplacera-t-elle ? En l'absence de tout débat public, l'Etat français s'apprête à renouveler le parc nucléaire et à enfouir ses déchets radioactifs. Il est temps que les citoyens s'emparent de cette question et décide, en conscience, de la conduite à tenir. Au nom des générations futures.

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Le projet Basta !

Basta ! est un site d'informations sur les enjeux sociaux et environnementaux. Son comité de rédaction rassemble des journalistes, des vidéastes, des photographes, des militants associatifs ou des acteurs des mouvements sociaux. Basta ! est édité par l'association Alter-médias.

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Témoignages

Japon

D'heure en heure, la situation se détériore au Japon. Les réacteurs nucléaires de la centrale de Fukushima semblent hors contrôle. Pour Yoko Akimoto, membre d'Attac Japon, ce que redoutait ceux qui se sont battus, il y a 40 ans, contre la construction de ces centrales nucléaires, est en train de se produire. Témoignage.

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Chroniques

Publicité

Par Agnès Rousseaux, Sophie Chapelle

Pour fêter ses 10 ans, Areva, le géant français du nucléaire, a décidé de se faire plaisir. Et sans lésiner sur les moyens ! Depuis le 15 janvier, pas moins de 1.500 spots déferlent sur 30 chaînes de télé. Le contribuable français sera ravi d'apprendre qu'il participe à cet anniversaire. L'État, actionnaire à 90% d'Areva, met la main à la poche pour la diffusion de cette « nouvelle prise de parole publicitaire » (sic), qui a coûté la bagatelle de 15,5 millions d'euros.

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42.000 personnes travaillent dans le secteur du nucléaire en France. La (...)

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18 mars 2011 5 18 /03 /mars /2011 01:31
L’industrie nucléaire française procède à un véritable pillage au Niger

Par Sophie Chapelle (26 octobre 2009)

Depuis 40 ans, la multinationale Areva puise abondamment dans les ressources d’un des pays les plus pauvres de la planète. Le Niger pourrait demain devenir le deuxième producteur mondial d’uranium. Pourtant, le pays figure à la dernière place de l’indicateur de développement humain. C’est dans cette absence de partage des richesses et sur fond de crise institutionnelle, que se profile une catastrophe sociale, environnementale et économique. Produire ici de l’électricité d’origine nucléaire a pour corollaire, là-bas, contaminations radioactives et désertification.


    Photo : Areva ne fera pas la loi au Niger

    Areva, champion français de l’industrie nucléaire, le clame fièrement : sa nouvelle mine d’uranium d’Imouraren, au Niger, sera la plus importante d’Afrique et la deuxième au monde. Areva répète avoir « fait du développement durable la clé de voûte de sa stratégie industrielle avec la triple ambition d’une croissance rentable, socialement responsable et respectueuse de l’environnement ».

    Dans le cadre de cette stratégie, Areva a organisé le 16 mai dernier à Agadez, dans le nord du Niger, « une audience publique et un atelier de validation de l’étude d’impact environnemental d’Imouraren ». La multinationale de l’atome se serait-elle reconvertie à un soudain souci de transparence ? « Un écran de fumée », selon le collectif Areva ne fera pas la loi au Niger, au moment où - coïncidence ? - l’état d’exception est décrété sur la région d’Agadez. Dénonçant l’impossibilité de consulter le rapport provisoire, la mise à l’écart du comité Ad-hoc, la réduction du temps imparti à la consultation, le collectif associatif demande de disposer de cette étude d’impact et d’une contre-expertise scientifique indépendante. Il attend toujours.

    Areva, éco-responsable ?

    Derrière les grands discours socialement responsables et respectueux de l’environnement se cache une toute autre réalité. Des études indépendantes ont d’ores et déjà été menées. La Commission de recherche et d’information indépendantes sur la radioactivité (CRIIRAD) révèle que les eaux distribuées dans la ville minière d’Arlit, où opère Areva, ne sont pas aux normes de potabilité : d’après les prélèvements de 2004 et 2005, le taux de contamination de ces eaux dépasse de 7 à 110 fois les recommandations de l’Organisation mondiale de la santé ! Toujours selon la Criirad, des boues radioactives et d’énormes masses de déchets radioactifs, les « stériles », sont stockées à l’air libre. La société civile nigérienne, via l’association Aghir In Man ou le réseau Rotab, ont tenté d’alarmer Areva et les responsables politiques nigériens sur la question. En vain. A ce jour, rien n’a été fait pour revoir la gestion de ces sites uranifères, selon le collectif Areva ne fera pas la loi au Niger.

    Il n’y a pas que la contamination radioactive qui pose problème. Areva, et d’autres industries minières, contribuent à la désertification du pays. « L’économie pastorale est en train de disparaître dans le Nord du Niger, région où s’installent les miniers du monde entier. On va vers une catastrophe environnementale et économique », prévient l’hydrogéologue Alain Joseph. L’élevage extensif - principale source de revenus d’un des Etats les plus pauvres de la planète - mené par les Touaregs, les Peulhs et les tribus arabes Kounta dans l’immense plaine de l’Irhazer est fortement remis en cause par l’assèchement des nappes phréatiques d’Agadez (nord du Niger), seule ressource en eau de la région. La cause de leur épuisement ? L’octroi de concessions minières : 139 permis de recherche et d’exploitation ont été vendus en moins d’un an. L’eau des nappes est acheminée vers des mines de charbon qui alimente en électricité les installations d’Areva à Arlit.

    Un comportement prédateur

    A Akokan et Arlit, les sociétés Cominak et Somaïr, dont Areva est l’opérateur, ont déjà épuisé à 70% l’aquifère carbonifère au nord du Tarat, à raison de 22 000 m3/j depuis 38 ans. Ces deux sociétés envisagent d’utiliser un pipeline de 30 km et de déplacer leurs pompages vers l’ouest, dans la nappe des grès d’Agadez. « C’est significatif du comportement prédateur minier : on s’installe, on prend le maximum et après moi, le désert, s’insurge Alain Joseph. Non content d’avoir vidé l’aquifère du Tarat, Areva s’installe maintenant à Imouraren. Bien d’autres pays, la Chine, le Canada, l’Inde, l’Australie, se ruent sur les ressources du sous-sol nigérien. Nous allons assisté à un assèchement rapide de cette nappe. Comment vont vivre les pasteurs si les sources sont épuisées ? Comment vont-ils se déplacer dans un univers qui va être maintenant essentiellement minier ? »

    Côté face : L’uranium nigérien sert à alimenter les centrales nucléaires françaises

    Côté pile : Désertification et absence de partage des richesses au Niger (Crédit : Areva ne fera pas la loi au Niger)

    « Ce que nous voulons c’est l’arrêt de l’exploitation des mines d’uranium. Seul le régime en profite, le peuple nigérien lui ne profite que de la misère et des radiations ». Pour Aghali Mahiya, Touareg du Niger et ancien salarié de la Somaïr, filiale nigérienne d’Areva, la population ne bénéficie d’aucune retombée économique. Bien que l’exploitation d’Imouraren fasse du Niger le deuxième producteur mondial d’uranium, le pays est encore classé parmi les trois plus pauvres de la planète et figure à la dernière place de l’Indicateur de développement humain. De son côté, Areva a tiré du Niger près de 40 % de sa production d’uranium depuis 40 ans. Sans ce précieux combustible, jamais la multinationale n’aurait pu se développer ni le nucléaire français fonctionner. Pas question, pour autant, de favoriser le développement du pays.

    « Le peuple nigérien ne profite que de la misère et des radiations »

    Pour Myrtho, président d’une association au Nord-Niger, le partage des richesses n’existe pas. « J’ai rencontré Issouf ag Maha, le maire de Tchirozerine au Niger. Areva lui a demandé une liste de gens intéressés pour travailler pour Areva. M. le Maire a fait une liste de 800 personnes avec leur nom, leur adresse... mais à ce jour aucune de ces personnes n’a été embauchée par Areva. » La multinationale pèse plus de 13 milliards d’euros de chiffre d’affaire en 2008. L’Etat nigérien, lui, voit son produit intérieur brut plafonner à 2,7 milliards d’euros en 2007. Soit cinq fois moins que le groupe dirigé par Anne Lauvergeon (en photo). Comment rivaliser ? Surtout quand, derrière Areva, on trouve l’Etat français.

    La poursuite de l’exploitation d’uranium au Niger s’établit sur le fond d’ « une très grave crise institutionnelle », rappelle Olivier Thimonnier de l’association Survie. En mai dernier, le président Tandja annonce l’organisation d’un référendum en vue d’un changement constitutionnel afin de prolonger son mandat. S’ensuit la dissolution de la cour constitutionnelle et de l’Assemblée nationale qui jugent le projet de référendum inconstitutionnel. En juin, alors que Tandja s’arroge les pleins pouvoirs, le Quai d’Orsay se contente de rappeler « [l’importance que la France attache au cadre constitutionnel du Niger, à la préservation de l’acquis démocratique de ce pays et à sa stabilité. » Le référendum est organisé le 4 août, et malgré la forte opposition des syndicats, des partis et d’une partie de la société civile, le Niger finit par adopter une 6e Constitution. Dans l’indifférence presque totale des médias français [1].

    Areva, outil de la Françafrique ?

    Le 20 octobre, Tandja organise des élections législatives. Il est isolé sur la scène politique intérieure : l’ensemble de la société civile, des centrales syndicales et son propre parti, divisé, s’y sont opposés. Il est la cible de critiques internationales : gel partiel de la coopération de l’UE avec le Niger, suspension du Niger par la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest, mesures à venir de l’Union africaine. Seule la France reste silencieuse. « Le 10 août, le ministère des affaires étrangères déclare que la France est attentive à l’élection, qu’elle doit être transparente et démocratique. Ceci valide la réforme de la Constitution par le président Tandja, analyse Olivier Thimonnier. Cette position française est le résultat de la défense d’intérêts économiques clairement liés aux intérêts d’Areva au Niger. Elle s’inscrit dans le prolongement de la politique d’indépendance énergétique de la France lancée par le Général de Gaulle dans les années 60. »

    Une indépendance énergétique qualifiée de « parfaitement virtuelle » par Johnny Da Silva du Réseau Sortir du Nucléaire. « La France importe 100 % de son uranium pour 80 % de son électricité. C’est sans compter les transports de matières radioactives sur des milliers de kilomètres. » « Quand on nous explique que le nucléaire est une énergie propre, c’est un mensonge à plusieurs niveaux, poursuit le Député Vert Noël Mamère. Ce n’est ni une énergie renouvelable, ni une énergie propre mais bien une énergie sale dans sa contribution à soutenir les réseaux de la Françafrique et les régimes dictatoriaux. » Le Collectif Areva ne fera pas la loi au Niger demande à toutes les parties impliquées un moratoire sur l’extraction minière. En attendant l’hypothétique appui de ce moratoire par le gouvernement français, les choix énergétiques de ce dernier continuent d’avoir de désastreuses conséquences… loin de nos vertes campagnes.

    Sophie Chapelle

    Notes

    [1] Ce qui n’est pas le cas quand ce genre de référendum se passe en Amérique latine, en Bolivie ou au Venezuela par exemple. On peut s’interroger sur ce deux poids, deux mesures...

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    18 mars 2011 5 18 /03 /mars /2011 01:25
    http://www.tao-galerie.com/lng_FR_srub_20_iprod_187_pageid_8-PETITE-KOKESHI.html
    Chers Compatriotes,
    Ayant décidé comme quelques autres Français de rester coûte que coûte dans la capitale nippone afin de faire preuve de solidarité avec nos amis japonais qui traversent un moment très difficile, il me semble nécessaire de vous apporter quelques informations apaisantes.
    Tout d'abord, je souhaite souligner l'attitude absolument remarquable des Japonais qui vivent les catastrophes actuelles dans la sérénité, la discipline et la résignation. Quand on se promène dans les rues de Tokyo, on ne remarque rien: par de désordre, pas de pillages, pas de panique. Les linéaires des magasins qui ne proposaient plus dès vendredi dernier de lait ni de pain, reviennent même peu à peu à une situation normale (le lait notamment a refait son apparition et est parfois simplement limité à un litre par personne).
    Si un tel drame était connu dans n'importe quel autre pays, il y aurait incontestablement chaos et instauration de la loi martiale. 
    Les Japonais sont donc actuellement en train de donner à tous les peuples du monde une formidable leçon de courage, de dignité et donc de vie. 
    Afin de compléter ce petit tour d'horizon, je vous propose de lire le message ci-dessous de mon ami Dominique Berthier (architecte et entrepreneur) envoyé à la journaliste Sophie Verney-Caillat de Rue 89: 

     

    Je ne sais pas si ces quelques mots vous serviront de témoignage, mais c’est en tout cas ce qu’en tant que résident de longue date, je peux dire de la situation sur place.

    Les nombreux problèmes de la centrale nucléaire de Fukushima, sont graves et quelque peu angoissants mais à mon avis pas aussi dramatiques que le laisse supposer l'ensemble des nouvelles qui parcourent la planète via x modes médiatiques. J’ai même l’impression que nous avons vécu au moins aussi grave quand je regarde en arrière. D’abord aucune comparaison avec le drame de Tchernobyl. Et depuis les années 50, combien de tests d'explosions atomiques aux États Unis, en Sibérie, en Océanie, sans oublier le Sahara près duquel j’ai vécu dans ma jeunesse ? Une grande partie à l’air libre. En comparaison, les émanations de la centrale nucléaire de Fukushima seront certainement d’une échelle moindre. Et même si ça ne dure pas, les vents semblent jusqu’à présent avoir évité soigneusement la direction de la métropole. 

    En ce qui concerne le tsunami qui a ravagé les côtes nippones, si les pertes sont bien entendu trop nombreuses, à nouveau, comparées au tsunami de 2004 qui avait assombri nos cœurs et endeuillé plus d'un quart de la planète, les pertes humaines ne devraient être en comparaison que de l’ordre de 5%.

    Pour l’immense majorité d’entre nous, nous avons été épargnés, mais aussi nos familles, nos amis, nos partenaires et associés, leurs familles, leurs amis, etc. En bref, pour nous à Tokyo, les dégâts ont été mineurs en regard de la violence de la secousse qui s’est produite. Se faire plus de soucis qu'il n'en faut n'est pas, à mon avis, productif. Le choc passé, nous avons dorénavant le devoir de faire en sorte que l’économie n’en subisse pas les conséquences. C’est même un devoir vis à vis de ceux qui ont tout perdu et qui souffrent dans la région du Tohoku.

    Pendant ce temps, près des 2/3 de nos compatriotes – sans doute les champions parmi les "gaijins" (NDVAR: étrangers) - ont soit quitté le Japon, soit se sont éloignés de la zone "sensible". Les capitaines qui ont quitté le navire ne sont même pas rares… Comme la cause de cette panique ne provient pas de sources japonaises, il faut la rechercher dans les informations propagées par nos médias et nos responsables. Il est malheureusement à craindre que pour ces derniers, le principe de précaution, n'ait été l’occasion de dissimuler leur incompétence.

    Bien cordialement.

    Dominique Berthier"

    Vous remerciant de votre attention et espérant vous avoir apporté quelques informations utiles, je me joins aux "résistants" de Tokyo pour vous remercier par avance de vos prières.
    Karl Strepkoff
    Président de l'association VAR
    PS: message diffusé par l'association VAR (http://www.vigilanceetactionrepublicaines.info/) auprès de 12.838 adresses courrielles (parlementaires, grands élus, médias, associatifs et vigilants) afin de stimuler l'éveil des esprits et de participer ainsi à l'amélioration et à la progression de la condition humaine, à tout le moins en France.
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    18 mars 2011 5 18 /03 /mars /2011 01:16

    La Chine, la Russie, le Japon et la France se sont réunis secretement

    Le grand reporter Robert Fisk, correspondant de The Independent au Moyen Orient depuis de nombreuses années, fait état de réunions « secrètes » rassemblant les pays du Golfe, les BRIC, le Japon - mais aussi la France, selon lui - afin de définir un nouveau système de facturation pétrolière abandonnant le dollar comme monnaie de référence. Cet article a provoqué une certaine nervosité sur les marchés des changes et de l’or, bien que de nombreuses informations reprises ici soient déjà du domaine public. Si la date limite prévue pour la mise en œuvre de cette nouvelle règle du jeu pétrolière est encore éloignée de neuf ans - autant dire une éternité pour les marchés spéculatifs - ces informations viennent cependant renforcer un sentiment général largement partagé. Le mouvement de dédollarisation, que tous les pays frappés par la crise financière « Made in USA » considèrent désormais comme une protection indispensable, est bel et bien engagé. Et les USA vont voir se déliter peu à peu l’ « exorbitant privilège » qui leur permettait de régler leurs déficits sans autre contrepartie que du papier vert.

    Les pays Arabes du Golfe Persique planifient - avec la Chine, la Russie, le Japon et la France - de mettre fin à la facturation du pétrole en dollars, et vont utiliser à la place un panier de monnaies, dont le yen japonais et le yuan chinois, l’euro, l’or et la nouvelle devise commune que doivent adopter les nations appartenant au Conseil de Coopération du Golfe, incluant l’Arabie Saoudite, Abu Dhabi, le Koweït et le Qatar. C’est là un tournant majeur sur le plan financier pour le Moyen Orient.
    Des réunions secrètes ont déjà eu lieu, auxquelles participaient les ministres des Finances et les gouverneurs des banques centrales de Russie, de Chine, du Japon et du Brésil, afin d’élaborer ce projet qui aura pour conséquence que le cours du pétrole ne sera plus exprimé en dollars.

    Ces plans, confirmés à The Independent par des sources des milieux bancaires du Golfe et de Hong Kong, pourraient expliquer la hausse soudaine du cours de l’or, mais ils annoncent également une transformation en profondeur sur le marché du dollar dans les neuf ans à venir.

    Les Américains, qui savent que des réunions ont eu lieu - bien qu’ils n’aient pas encore appris les détails - vont sûrement lutter contre ces manoeuvres internationales auxquelles participent des alliés jusque-là fidèles comme le Japon et les pays Arabes du Golfe. Parallèlement à ces rencontres, Sun Bigan, l’ancien envoyé spécial chinois au Moyen-Orient, a mis en garde contre le risque d’aggraver les différends entre la Chine et les Etats-Unis dans leur lutte d’influence pour le pétrole du Moyen-Orient. Les « querelles bilatérales et les affrontements sont inévitables », a-t-il déclaré à la Asia and Africa Review. « Nous ne pouvons pas relâcher notre vigilance sur [l’apparition d’une] hostilité au Moyen-Orient au sujet des intérêts énergétiques et de la sécurité. »

    Cela sonne comme une dangereuse prédiction d’une guerre économique à venir opposant les USA et la Chine pour le pétrole du Moyen-Orient - qui une fois encore transformerait les conflits régionaux en une bataille pour la suprématie entre grandes puissances. La Chine utilise progressivement plus de pétrole que les États-Unis parce que sa croissance est moins économe en énergie. La devise de transition pouvant être utilisée durant cet abandon du dollar, selon des sources bancaires chinoises, pourrait être l’or. Une indication des montants énormes impliqués est fournie par le total des réserves détenues par Abou Dhabi, l’Arabie saoudite, le Koweït et le Qatar, estimées à 2 100 milliards de dollars.
    Le déclin de la puissance économique américaine résultant de la récession mondiale actuelle a été implicitement reconnu par le président de la Banque mondiale, Robert Zoellick. « L’un des héritages de cette crise pourrait être la prise de conscience que les relations de pouvoir économique ont changé », a-t-il déclaré à Istanbul, avant la tenue cette semaine des réunions du FMI et la Banque Mondiale. Mais c’est l’extraordinaire nouvelle puissance financière de la Chine - alliée au ressentiment des pays producteurs et consommateurs de pétrole contre la puissance d’intervention de l’Amérique dans le système financier international - qui a motivé ces dernières discussions impliquant les Etats du Golfe.

    Le Brésil a manifesté son intérêt pour participer à ces règlements de pétrole hors dollar, ainsi que l’Inde. De fait, la Chine semble être la plus enthousiaste parmi toutes les puissances financières impliquées, notamment en raison de ses énormes échanges avec le Moyen-Orient.

    La Chine importe 60 pour cent de son pétrole, dont une majeure partie en provenance du Moyen-Orient et de la Russie. Les Chinois ont des concessions de production pétrolière en Irak - qui sont bloquées par les États-Unis jusqu’à cette année - et depuis 2008 ont signé un accord de 8 milliards de dollars avec l’Iran pour développer les capacités de raffinage et les ressources gazières. La Chine a également conclu des accords pétroliers au Soudan (où elle s’est substituée à des intérêts américains) et a négocié des concessions pétrolières avec la Libye, où tous les contrats de ce type prennent la forme de coentreprises (joint-ventures).
    En outre, les exportations chinoises vers la région représentent désormais pas moins de 10 pour cent du total des importations des pays du Moyen-Orient. Elles concernent un large éventail de produits, allant des voitures aux systèmes d’armes, l’alimentation, les vêtements, et même des poupées. Confirmant la puissance financière croissante de la Chine, le président de la Banque centrale européenne, Jean-Claude Trichet, a demandé hier à Pékin de laisser le yuan s’apprécier par rapport à un dollar dont le cours est à la baisse - ce qui par voie de conséquence desserrerait la dépendance de la Chine envers la politique monétaire américaine - afin d’aider à rééquilibrer l’économie mondiale et d’alléger la pression à la hausse sur l’euro.
    Depuis les accords de Bretton Woods - qui furent signés après la Seconde Guerre mondiale et avaient défini l’architecture du système international financier moderne - les partenaires commerciaux de l’Amérique ont dû faire face aux conséquences de la prééminence de Washington et plus récemment à l’hégémonie acquise par le dollar, qui sert de principale monnaie de réserve mondiale.

    Les Chinois pensent que les Américains ont persuadé la Grande-Bretagne de rester en dehors de l’euro afin d’éviter un mouvement plus précoce de désaffection par rapport au dollar. Des sources chinoises du secteur bancaire indiquent que les discussions sont allées trop loin pour être désormais bloquées. « Les russes finiront par introduire le rouble dans ce panier de devises », nous a déclaré un important courtier de Hong Kong. « Les Britanniques sont coincés entre les deux, et ils entreront dans la zone euro. Ils n’ont pas le choix car il ne leur sera pas possible d’utiliser le dollar américain. »

    Nos sources chinoises dans la finance estiment que le président Barack Obama est trop mobilisé par le redressement de l’économie américaine pour pouvoir se préoccuper des conséquences considérables qu’aura l’abandon du dollar dans neuf ans. La date limite pour la transition entre les devises a été fixée à 2018.

    Les États-Unis ont brièvement abordé cette question au sommet du G20 à Pittsburgh. Le gouverneur de la Banque Centrale de Chine et d’autres officiels ont manifesté à voix haute leurs inquiétudes sur le dollar depuis des années. Leur problème est qu’une grande partie de leur richesse nationale est conservée sous forme d’avoirs libellés en dollars.
    « Ces plans vont changer la face des transactions financières internationales », déclare un banquier chinois. « L’Amérique et la Grande-Bretagne doivent être très inquiètes. Vous comprendrez à quel point ils sont préoccupés en entendant le tonnerre de dénégations que cette information va provoquer. »
    L’Iran a annoncé le mois dernier que ses réserves de devises étrangères seraient désormais conservées en euros plutôt qu’en dollars. A coup sûr, les banquiers se souviennent de ce qui est arrivé au dernier pays producteur de pétrole du Moyen-Orient qui ait décidé de vendre son pétrole en euros plutôt qu’en dollars. Quelques mois après que Saddam Hussein eut claironné sa décision, les Américains et les Britanniques ont envahi l’Irak.Certains lecteurs me demandent pourquoi le japon ,la réponse est peut être dans cette réunion ,cela marque t il le départ d'une guerre mondiale silencieuse ,je le pense il semble inévitable que pour survivre la chine doit s'opposer aux usa dans un premier temps économiquement et militairement ensuite,les américains le savent ils souhaitent déclencher un conflit en asie avec l'iranpour affaiblir et destabiliser le moyent orient car  ce serait une guerre suicidaire pour les usa la chine n'est pas l'irak....

    Publication originale The Independent,

    Jeudi 17 Mars 2011


    http://www.alterinfo.net/la-Chine-la-Russie-le-Japon-et-la-France-se-sont-reunis-secretement_a56324.html

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    18 mars 2011 5 18 /03 /mars /2011 01:06

    400px-Pacific_Ring_of_Fire.pngLe 15 mars 2011, Kerry Sheridan, de l’AFP de Washington, nous prévenait que l'ouest des états-Unis était, à son tour, menacé par un séisme majeur.

     

    La nouvelle a été reprise par Le Point.fr, France 24, Le Matin.ma, Cyberpress.ca et de nombreux journaux en ligne.

     

    Après le Japon, le Chili et la Nouvelle-Zélande, frappés par de forts tremblements de terre, l'ouest des états-Unis pourrait être le prochain sur la liste des régions riveraines du Pacifique menacées par un séisme majeur, selon des experts.

    Les récents soubresauts de la "Ceinture de feu" du Pacifique poussent certains sismologues à croire à l'imminence d'un violent séisme, depuis celui qui a frappé le Chili il y a un an. L'ouest des états-Unis, pris entre deux zones de forte activité géologique, est particulièrement exposé : la faille de San Andrea, qui passe près de San Francisco et Los Angeles, mais aussi celle de Cascadia, située au large de la côte ouest du Canada et des états-Unis. Un séisme de magnitude 9, comme celui de vendredi au Japon, au niveau de cette zone, pourrait dévaster les grandes villes de Vancouver, Portland et Seattle et déclencher un tsunami meurtrier.

    "Sur les 10 000 dernières années, nous avons dénombré, au niveau de Cascadia, 41 tremblements de terre, tous les 240 ans en moyenne. Le dernier  a eu lieu il y a 311 ans. Un nouveau séisme aurait déjà dû se produire", explique Wang Yumei, géologue au département de Géologie de l'état d'Oregon. "Les scientifiques ne peuvent pas prédire exactement la date d'un séisme, mais ils peuvent évaluer les dommages qu'il causerait", ajoute-t-elle.

    D'importants efforts pour moderniser les infrastructures ont été faits depuis des dizaines d'années par les états de l'ouest américain, mais dans les zones côtières, beaucoup d'infrastructures publiques sont toujours installées dans des bâtiments vétustes.

    centrale-nucleaireLes experts s'inquiètent aussi pour les personnes âgées et les malades hospitalisés près des côtes et qui seraient dans l'incapacité de gagner l'intérieur des terres en cas de vague géante. Des projets de construction de refuges surélevés ont bien été déposés par des ingénieurs mais n'ont jamais été finalisés. "Tous les préparatifs restent locaux et sont extrêmement variables le long de la côte", observe Tom Tobin, président de l'Institut américain de recherche de construction en zone sismique. Il affirme qu'en Californie une loi fédérale préconise la mise en conformité des hôpitaux pour parer aux risques sismiques. Mais "depuis 1971, un seul hôpital a été construit à San Francisco selon ces normes. Les autres établissements sont vieux, certains datent même du début du XXe siècle".

    "Nous ne sommes pas prêts", estime le sismologue Ivan Wong, vice-président d'URS, une société de conseil en environnement et en ingénierie. "On en n'est même pas au niveau de préparation du Japon qui, on l'a vu, a été dévasté". "Nous avons beaucoup de mal à convaincre les Américains qu'ils encourent un risque réel sur la côte nord-ouest du Pacifique", a-t-il expliqué.

    Même si les séismes se multiplient le long de la Ceinture de feu, d'autres scientifiques estiment cependant ne pas être en mesure d'établir une règle qui prouverait qu'un séisme au Japon expose davantage les états-Unis. "Autant qu'on sache, un tremblement de terre au Japon n'implique pas forcément un séisme dans une autre partie du monde, comme en Californie", nuance Jim Whitcomb, géophysicien à la Fondation nationale des sciences.

    Selon lui, le prochain séisme aux états-Unis pourrait être précédé, comme au Japon la semaine dernière, d'une première onde de magnitude 7,2... ou pas. "Chaque séisme est unique et suit son propre mode", relève-t-il.

     

    http://www.sylviesimonrevelations.com/article-l-ouest-des-etats-unis-menace-par-un-seisme-majeur-69542920.html

     


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    18 mars 2011 5 18 /03 /mars /2011 00:56

     


     

     
     
    Avant et après le tsunami 
     

     
    http://www.nytimes.com/interactive/2011/03/13/world/asia/satellite-photos-japan-before-and-after-tsunami.html?hp?src=ISMR_HP_LO_MST_FB

     

     

    Vous avez sur chaque photo une barre centrale qu' il faut faire glisser avec la souris

     

     

     

     

     

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    http://photos4u.bloguez.com/photos4u/1699019/tsunami-japon

     

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    18 mars 2011 5 18 /03 /mars /2011 00:26

      
       http://adem.gharsallaoui.free.fr/ma_these.html  

     

     

    L'effet d'un rayonnement ionisant entraînent l'apparition de radicaux libres, fortement réactifs.Ces radicaux libres provoquent des réactions chimiques anormales, qui dénaturent les protéines et autres constituants de la cellule, rompent les liaisons de l'édifice cellulaire et en perturbent le
    fonctionnement et la structure.

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Radiobiologie


    prendre des compléments alimentaires antioxydants.

     


    Les pectines permettent l'élimination des métaux lourds radioactifs.

     

    http://dictionnaire.sensagent.com/pectine/fr-fr/

    Intérêt médical


    La pectine a des propriétés entérosorbantes, c'est-à-dire qu'elle peut adsorber certains métaux lourds et radionucléides lors de son passage dans le tube digestif. Cette propriété pourrait être liée à sa capacité à échanger des ions.

    La pectine est selon des scientifiques de Bélarus capable d'aider l'organisme à ne pas absorber certains radionucléides, dont le Cesium 137 radioactif, et ceci, sans les effets secondaires des chélateurs chimiques, mais avec d'autres effets. Elle semble aussi pouvoir aider l'organisme à mieux ou plus rapidement se débarrasser du Césium qu'il contient.

    Son efficacité est discutée, mais la pectine est par exemple utilisée en complément alimentaire chez les enfants vivant dans les zones exposées aux retombées de Tchernobyl, qui sont victimes de pathologies liées à l'accumulation du césium ingéré avec la boisson ou la nourriture. Le Professeur Vassili Nesterenko[2]cite[3] une expérience ayant porté sur 64 enfants du district bélarus de Gomel, très contaminé par les retombées de Tchernobyl. Ces enfants ont passé un mois dans un sanatorium où ils n'ont consommé que de la nourriture non contaminée. Un groupe-témoin a pris de la pectine matin et soir ; l'autre, un placebo. Après un mois, les enfants du groupe pectine ont vu leur taux de césium-137 diminuer de 62,6 %. Dans l'autre groupe, le césium n'a baissé que de 13,9%[4].

    Le Prof. Nesterenko a comparé les comprimés effervescents ukrainiens de pectine de pomme à des algues connues pour leur capacité de fixer le césium (spiruline), ainsi qu'à une préparation développée à Minsk, tirée des résidus séchés de pomme, obtenus après l'extraction du jus. Les experts du Centre de Recherche de la Commission Européenne à Ispra ont analysé cette préparation et noté qu'elle contient 15 à 16% de pectine. Mélangée à de l'eau ou du lait, cette forme galénique est mieux acceptée et tolérée par les enfants et au moins aussi efficace que les tablettes effervescentes d'Ukraine, et beaucoup plus efficaces que la spiruline. Ces résultats ont justifié le développement par BELRAD de cette poudre enrichie de vitamines et d'oligoéléments, sous le nom de Vitapect®. Vitapect® a été enregistré en Biélorussie et donné aux enfants de villages fortement contaminés, pour des cures de 3 à 4 semaines. Environ 200 000 enfants de Biélorussie ont reçu cette préparation, avec un contrôle radiamétrique du Cs137 incorporé, avant et après la cure.

    Nesterenko a aussi démontré que 3 à 4 cures de 4 semaines de pectine par an, distribué aux enfants dans les écoles de villages hautement contaminés, parvenaient à maintenir la charge en Csl37 au-dessous du seuil de 50 becquerels par kilo de poids (Bq/kg), seuil à partir duquel Bandajevsky observe des lésions irréversibles au niveau du coeur, de l'oeil, du système immunitaire et endocrinien, ou d'autres organes. [5]

    L'ACRO[6] a également en France trouvé que des enfants ayant reçu de la pectine lors de leur séjour en France ont vu leur contamination au Césium 137 baisser de 31% en moyenne contre seulement 15% chez ceux qui n'en ont pas reçu hors la part naturellement présente dans l'alimentation. Toujours selon l'ACRO, la pectine augmente et accélère l'exportation du césium, mais moins rapidement que le disent ceux qui l'ont promu[7].

    Des ONG aident les familles à se fournir en « Vitapect », pour que leurs enfants puissent en faire des cures régulières (3 par an idéalement, selon les promoteurs de la pectine), tout en ayant conscience qu'une meilleure solution serait de reloger les familles dans des zones non contaminées

     


     


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    18 mars 2011 5 18 /03 /mars /2011 00:23

     

    http://soutien-palestine.blogspot.com/2009/12/les-soldats-israeliens-mettent-nue-les.html


     

     

    Avez-vous déjà imaginé une femme palestinienne

    accouchant en prison, les pieds et mains liés ?

     

    Salah Hamouri

    15 mars 2011

     

    Depuis les cellules de la prison, on peut entendre des voix parfois indignées qui parlent des droits de l’homme….Ces hommes politiques, ces gouvernements qui prétendent défendre les droits de l'homme et appliquer la justice savent-ils ce qui se passe dans les prisons de l'occupation israélienne ? Savent-ils que plus de 8000 prisonniers sont victimes de mort lente ?

     

    Parfois des voix s’élèvent lors de réunions au sommet, il arrive que quelqu'un parle des prisonniers politiques palestiniens mais on parle de nous comme des terroristes, des numéros sans visage alors que comme tous les êtres humains, nous sommes parfois faibles, parfois forts, nous aimons et nous détestons, nous rions, nous avons même des moments de joie ou nous pleurons aussi quand nous pensons à nos familles.

     

    Pour exprimer notre souffrance, il me faudrait écrire 100 livres mais même une encyclopédie ne ferait pas bouger vos consciences s’il vous en reste une après la course au pétrodollar de l’Oncle Sam qui occupe l’Irak en guise de démocratie.

     

    Vous soutenez la justice et les droits de l’homme dans certains endroits du monde mais ici, vous soutenez et légitimez l’occupation et nous en payons le prix dans nos cellules.

     

    Avez-vous déjà imaginé une femme palestinienne accouchant en prison, les pieds et mains liés ?

     

    Avez-vous déjà vu un enfant de 12 ans menotté a un check point et laissé des heures au soleil ou sous la pluie par la volonté d'un simple soldat ?

     

    Savez-vous qu’un grand nombre de mes camarades a déjà passé plus de 20 ans derrière les barreaux ? Beaucoup ont perdu leurs parents sans pouvoir leur dire "adieu".

     

    Les gouvernements occidentaux se doivent de réviser leurs positions concernant le Proche- orient avant qu’il ne soit trop tard.

     

    Depuis quelque temps, les révolutions de peuples arabes sont en train de mettre fin á des dictatures qui ont le plus souvent servi vos intérêts au lieu de défendre leurs peuples.

     

    Vive les révolutions arabes !
    Vive le pouvoir des peuples !
    Vive la liberté !

     

    Salah Hamouri
    Section 1
    Prison de Guilboa, le 20 février 2011

     

    Source : Salah Hamouri

     

    Salah Hamouri, né de mère française et de père palestinien, possédant un passeport français, était étudiant à l'université de Béethléem lorsqu'il a été abusivement arrêté par la justice israélienne en 2005. Il est à ce jour, toujours en prison et, malgré les appels de sa famille et de différents comités de soutien qui plaident la cause du jeune garçon, l'Etat français n'entrepend pas de démarches significatives pour libérer son ressortissant des geôles israéliennes.

     

    http://www.michelcollon.info/Avez-vous-deja-imagine-une-femme.html

     

     

    Investig'Action - michelcollon.info

    GUERRE HUMANITAIRE EN LIBYE ?
    Vers une nouvelle "guerre juste et humanitaire" pour s'emparer des richesses d'un peuple - Rodrigue K. Kpogli

    "L'Occident ne roule jamais pour les autres, ni pour des idées abstraites comme la liberté, la démocratie ou la justice"

    Lybie : Nous refait-on le coup du Kosovo ? - Diana Johnstone
    Propagande, diabolisation, prétexte humanitaire... L'Histoire se répète-t-elle?

    Chavez et Kadhafi : despotisme ou diplomatie ? - Guadalupe Saenz
    "Les évènements en Lybie vus depuis la fenêtre de chez moi...à Caracas "

    Ne pas hurler avec les loups - JPD
    Mission civilisatrice ou intervention humanitaire? L'impérialisme et ses synonymes conventionnels

    BURKINA FIASCO
    Comme un ras le bol social qui résonne dans toute l'Afrique : Blaise Compaoré, dégage ! - P. Imbach, Zinaba A. Rasmane
    Du fait divers à la révolte: pourquoi le Burkina Faso s'embrase-t-il?

    Burkina Faso : La France doit cesser de soutenir un dictateur face à la révolte de son peuple ! - Survie
    La théorie française de la stabilité, consistant à soutenir des dictateurs: une impasse stratégique et un crime politique

    CATASTROPHE AU JAPON
    Le Japon, le nucléaire et nous - Jean-Marie Matagne
    "Le nucléaire c'est sûr, Tchernobyl, c'est l'exception qui confirme la règle." Vraiment?

    Je suis un Français du Japon en colère - Madjid Ben Chikh
    Le plupart des ressortissants étrangers tentent de fuir le pays, lui reste. Pourquoi ?

    SERVILE COLOMBIE
    60% des syndicalistes assassinés dans le monde, le sont en Colombie - Azalea Robles
    La politique génocidaire menée par le gouvernement colombien contre les syndicats et les travailleurs sociaux

    Les révélations de Wikileaks montrent la servilité du gouvernement colombien devant les États-Unis - Jorge E. Botero
    "Nous avons toujours su que la Colombie était une colonie US. Ces câbles sont une terrible confirmation, très concrète."

    LIBERTE EN PALESTINE
    Avez-vous déjà imaginé une femme palestinienne accouchant en prison, les pieds et mains liés ? - Salah Hamouri
    Lettre de Salah Hamouri, ressortissant français emprisonné abusivement depuis six ans dans les geôles israéliennes

    Les révolutions arabes et la cause palestinienne - Ziad Medoukh
    « Résister à l'occupation, c'est être libre ! »

    AUTO-MOTO
    Les conseils indispensables de Christine Lagarde pour consommer moins d'essence - SuperNo
    L'idée fabuleuse de Christine-les-bons-tuyaux pour lutter contre l'inexorable épuisement du pétrole: gonfler ses pneus!

    Ernesto Guevara et Alberto Granado, une amitié plantée sur deux-roues - Cathy Ceïbe
    « L'Amérique latine qu'il a traversée et connue, a bien changé depuis. »

    BETISES BELGE ET FRANCAISE
    La dernière bêtise à faire - Nico Cué
    "Sachez qu'une oligarchie, cela se renverse"

    Halte au totalitarisme linguistique de M. Copé - George Gastaud
    Le français imposé dans les mosquées mais l'anglais managérial à toutes les sauces... Etonnant, isn't it?
     
    L'AUTRE HISTOIRE
    Louis Renault et « la fabrication de chars pour la Wehrmacht » - Annie Lacroix-Riz
    La réhabilitation du haut patronat français sous l'occupation est-elle justifiée?

    VIDEO
    Quelques-unes des contradictions de Laurent Gbagbo - Rodrigue Kpogli
    "La Françafrique de droite et la Françafrique de gauche s'affrontent en Côte d'Ivoire"

     

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    18 mars 2011 5 18 /03 /mars /2011 00:15
    17/03/2011 - Quand Juppé menace Sarkozy

    Chaque mercredi, Anna Cabana, grand reporter au "Point", livre une analyse politique pour le 6/7 de France Inter.

    Quand Juppé menace Sarkozy

    Par Anna Cabana

     

    Ce matin, vous voulez nous parler d'Alain Juppé...

    La catastrophe au Japon a légitimement relégué à l'arrière-plan les petits drames politiciens hexagonaux. N'empêche : Alain Juppé a failli démissionner du ministère des Affaires étrangères. Ça s'est passé il y a une semaine jour pour jour. Juppé était à Bruxelles quand Nicolas Sarkozy a reçu les émissaires libyens en compagnie de Bernard-Henri Lévy et les a autorisés à déclarer sur le perron de l'Élysée que la France reconnaissait la légitimité du Conseil libyen de transition. Cela sans même appeler Juppé pour le prévenir. Les commentateurs ont dit que ce vice de forme avait provoqué l'agacement de Juppé. C'est faux. Ce fut de la fureur. L'homme présenté depuis quinze jours comme le vice-Premier ministre et le sauveur de notre diplomatie s'est retrouvé court-circuité et ridiculisé par BHL, son ennemi historique chez les intellectuels. Pire qu'un affront : un soufflet, une humiliation, qui arrive au moment même où Juppé se sentait pousser des ailes. À se demander si Sarkozy n'est pas devenu mitterrandien...

     

    Vous voulez dire qu'il l'aurait fait exprès ?

    C'était facile de passer un coup de fil à son ministre. Ce n'est pas comme si Sarkozy n'appelait jamais Juppé. Il lui téléphone au moins une fois par jour pour le consulter à tout propos. Mais là, non. L'occasion était trop belle pour le président de rabattre son caquet au superhéros du moment. Et il a ciblé là où ça fait mal. Car ce qui avait conduit Juppé à refuser le Quai d'Orsay, en août, septembre et octobre dernier, c'est précisément la crainte de la diplomatie parallèle. Fin février, il a jugé que son poids politique le protégeait de ce risque. Eh bien, Sarkozy lui a offert un démenti cuisant. Mais attention, la réplique de Juppé n'a pas été moins cinglante : "C'est la première et la dernière fois, Nicolas. Si un autre incident de ce genre se produit, je m'en vais !" Juppé est le seul ministre à pouvoir menacer ainsi le président. Il est convaincu que Sarkozy ne peut pas se permettre de le voir claquer la porte du gouvernement.

     

    Entre les deux hommes, c'est un rapport de force permanent ?

    Pendant trente ans, ce fut carrément la guerre entre le fils préféré de Chirac et le rejeton rejeté. Juppé était programmé pour devenir président, et c'est l'autre qui l'est. Des mois avant l'élection de Sarkozy, il confiait : "Je ne serai ni son poignard ni son bouclier." Il n'a pas changé d'idée. Il n'a pas l'intention de se laisser "kouchnériser", surtout maintenant que les sondages, qui depuis quinze ans le vouent aux gémonies, commencent de lui sourire. Le baromètre Ipsos-Le Point publié aujourd'hui l'érige en personnalité la plus populaire du gouvernement. Il devance François Fillon, et le Premier ministre ne trouve pas ça drôle du tout. Il faut reconnaître à Sarkozy d'avoir su mettre les trois hommes forts de sa majorité - Juppé, Fillon et Copé - en situation de se détester et de se neutraliser... Le président a encore le sens de la triangulation.

     

    http://www.lepoint.fr/politique/la-politique-par-anna-cabana/17-03-2011-quand-juppe-menace-sarkozy-17-03-2011-1307492_232.php

     

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