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2 mars 2011 3 02 /03 /mars /2011 01:32
Mardi 1 mars 2011 2 01 /03 /Mars /2011 23:22

D'abord le lire, évidemment.  

Le Président des riches (Michel Pinçon Monique Pinçon-Charlot http://www.editions-zones.fr/, 14 €) n'est pas un pamphlet, mais bien un ouvrage scientifique. Et je dirais même un ouvrage clinique pour ceux qui considèrent que le sarkozysme est une pathologie.

 

Justement sous-titré "Enquête sur l’oligarchie dans la France de Nicolas Sarkozy", il offre quelques remèdes.

 

En voici quelques-uns choisis au hasard (bien entendu) de la conclusion de cet ouvrage. Conclusion opportunément intitulée QUE FAIRE ?

 

 

Respecter les résultats électoraux

Le référendum de mai 2005 sur l’adoption de la Constitution européenne est exemplaire de l’autonomisation de la classe politique par rapport à ses électeurs. Le « non » l’a emporté avec 55,67 % des suffrages exprimés. Or le « oui » à l’Europe libérale, que cette Constitution portait en germe, était soutenu, à l’époque, par tous ceux qui, au Parti socialiste, se verraient bien, aujourd’hui, candidats à l’élection présidentielle de 2012. À savoir Martine Aubry, François Hollande, Ségolène Royal, Dominique Strauss-Kahn. Manuel Valls, partisan du non, s’est incliné devant le vote interne au PS qui avait donné la majorité au oui. Les communistes, la gauche critique, l’extrême gauche, ainsi que le Front national et les partisans de Nicolas Dupont-Aignan ont fait campagne pour le non, dont le succès a largement dépassé le poids électoral de ces formations. L’analyse sociologique des résultats a révélé une confrontation de classes, entre les classes populaires qui ont massivement voté non, tandis que les classes supérieures ont dit oui à l’Europe du néolibéralisme.


Ce vote disait déjà bien le désarroi des classes populaires et moyennes face à la mondialisation financière et libérale. La majorité des élites politiques, de droite et de gauche, n’a pas tenu compte de ces voix majoritaires et, dès l’arrivée de Nicolas Sarkozy à l’Élysée, le traité de Lisbonne a été adopté. Le vote du peuple français a été considéré comme nul et non avenu. Or le non à ce référendum était largement sous-estimé du fait d’une campagne médiatique très déséquilibrée en faveur du oui, tous les grands partis de droite et de gauche y étant favorables.

 

METTRE FIN À L’OLIGARCHIE ÉCONOMIQUE ET FINANCIÈRE
 

Charles-Henri Filippi, banquier atypique, ne s’est certainement pas fait que des amis par ses propositions iconoclastes. « Face au déraillement du système [la crise financière de 2008], finalement dû à l’excessive privatisation de ce bien collectif qu’est l’argent, l’effective réappropriation publique de la monnaie, concertée, immédiate et transitoire, par le biais de la nationalisation du système bancaire occidental aurait dû être l’acte premier et inévitable de la riposte note. » Au lieu d’aider les banques sans contraintes réelles, en leur prêtant à un taux favorable des milliards d’euros, Nicolas Sarkozy aurait été beaucoup mieux inspiré de revenir, comme le soutient ce banquier, à une économie sociale de marché « qui mette sous tutelle l’argent prédateur tout en laissant s’exprimer l’argent de progrès note ».

Nationaliser les banques

La nationalisation des banques, y compris définitive, et seulement en France, si tel doit être le cas, leur permettrait, dans un premier temps, de retrouver leur raison d’être : prêter aux entreprises et aux particuliers. Avant de devenir une finalité existentielle, l’argent était un moyen, celui de l’échange entre producteurs. « Il nous faut remplacer, poursuit C.-H. Filippi, la logique de l’immédiat et de l’argent en soi par celle du long terme et de l’utilité collective. Reprenant à nouveau les termes de la Déclaration des droits de l’homme, il faut que cette forme incontournable et essentielle de distinction sociale qu’est l’argent ne puisse être véritablement fondée que sur l’utilité commune note. »

La nationalisation des banques permettrait de reconstruire un système de crédit public qui redonne la priorité aux financements des besoins de la population, contre la spéculation à court terme qui n’est accessible et enrichissante que pour quelques rares privilégiés. Mais on sait d’avance que la nationalisation va mettre en émoi l’oligarchie financière qui, en raison de sa haute conscience de l’intérêt général, essayera de mettre à l’abri, avec le civisme dont elle sait faire preuve, ses petites économies dans les paradis fiscaux.

Le chantage à la fuite des capitaux, à l’exil fiscal des plus nantis ne doit pas être un frein aux réformes nécessaires pour de meilleurs équilibres sociaux. Si Charles-Henri Filippi existe et a pu publier ce livre bienfaiteur sur l’« argent sans maître », c’est qu’il n’est pas seul à être inquiet des dérives spéculatives qui, dans leur concurrence à l’échelle de la planète, mettent en cause jusqu’à son devenir.

Affronter l’incivisme et la déraison cupide des oligarques ne résulte pas d’un choix, mais d’une nécessité : il est impératif de les neutraliser. Sinon, de nouvelles crises financières mondiales surviendront. Au mieux, elles seront une fois de plus à la charge de la majorité des Français, avec de nouveaux impôts, un gel des salaires, des retraites et des dépenses publiques. Au pire, ce sera le chaos. Il est impératif et urgent de casser le cycle infernal. « Pour tenter de prévenir les crises, écrit le journaliste Hervé Kempf, il faut […] collectivement décider de choix difficiles, sans quoi les désordres qui surviendront trouveront une réponse despotique. Il nous faut d’urgence revitaliser la démocratie, relégitimer le souci du bien commun, réexaminer l’idée du destin collectif note. »

À défaut de la nationalisation de l’ensemble des établissements bancaires, la mise en place d’un pôle financier public, constitué autour des Caisses d’épargne et des Banques populaires et de BNP Paribas, permettrait à l’État de lever les fonds nécessaires au financement d’une politique de long terme pour rétablir les services publics et sociaux mis à mal de manière systématique depuis l’arrivée de Nicolas Sarkozy à l’Élysée.

La séparation des banques de dépôt d’avec leurs activités de gestion et d’investissement permettrait de nationaliser la partie la moins spéculative de la finance. Ce qui serait une solution de rechange tout à fait saine. Ainsi, les salaires des ouvriers et des employés ne seraient plus mis en danger ni exploités par le secteur spéculatif, celui-ci n’y ayant plus accès. En cas de nouvelle crise financière, Nicolas Sarkozy ne pourrait plus arguer de la mise en danger des dépôts modestes pour inonder de prêts publics les banques en difficulté.

Supprimer la Bourse et limiter le cumul des mandats dans les conseils d’administration

Frédéric Lordon en a fait la proposition dans Le Monde diplomatique de février 2010. « La Bourse, écrit-il, est devenue une machine à fabriquer des fortunes. Et c’est tout. Bien sûr, pour ceux qui s’enrichissent, ce n’est pas négligeable. Mais pour tous les autres, ça commence à suffirenote. »

L’existence de la Bourse semble aller de soi. Pourtant, elle est relativement récente, n’apparaissant qu’au XVIIIe siècle. C’est une construction sociale destinée à soutenir la croissance économique en drainant une épargne disponible pour les besoins des entreprises. Les petites et moyennes entreprises, qui représentent beaucoup d’emplois, s’en passent très bien : elles ne sont tout simplement pas cotées.

L’objectif de la Bourse a été complètement perverti. Frédéric Lordon estime que « ce n’est plus la Bourse qui finance les entreprises, mais les entreprises qui financent la Bourse », par le prélèvement des dividendes sur les richesses produites et par le rachat des actions par l’entreprise elle-même pour en soutenir les cours. « Dorénavant, ce qui sort des entreprises vers les investisseurs l’emporte sur ce qui fait mouvement en sens inverse », conclut Frédéric Lordon. Ainsi, France Télécom, selon un communiqué du syndicat CFE-CGC-Unsa du 4 juin 2010, a non seulement versé des « dividendes, au titre de l’année 2009, supérieurs aux bénéfices de l’entreprise », mais celle-ci a en outre perdu « 250 millions sur le marché des changes liés à son obligation d’emprunter pour financer le paiement anticipé des dividendes ».

La fermeture de la Bourse ne présenterait donc pas d’inconvénient économique, bien au contraire : les exigences de plus en plus élevées de rentabilité sont un frein à l’innovation et à l’investissement d’une part des bénéfices dans le développement de l’entreprise.

Il y a plus : la Bourse joue un rôle néfaste dans les représentations de l’économie, en y faisant passer au second plan le travail productif. « La Bourse, écrit encore Frédéric Lordon, comme miroir à la fortune, aura été l’opérateur imaginaire aux effets bien réels, du déplacement des normes de la réussite monétaire, et il n’est pas un ambitieux dont le chemin ne passe pas par elle – pour les autres, il y a le Loto, et pour plus personne en tout cas, rapporté à cette norme, le travail. Aussi la Bourse a-t-elle cette remarquable propriété de concentrer en un lieu unique la nocivité économique et la nocivité symbolique, en quoi on devrait voir une raison suffisante d’envisager de lui porter quelques sérieux coups. »

Pour que les mesures d’assainissement de la planète finance puissent être réellement mises en application, il est impérieux de réduire l’omnipotence de l’oligarchie qui occupe les postes de pouvoir dans les conseils d’administration des grandes entreprises industrielles et bancaires. Limiter le cumul des mandats d’administrateur, voire les réduire à un seul mandat par personne, ne suffirait certainement pas à dissoudre l’oligarchie financière, mais rendrait son fonctionnement moins souple, moins réactif, les contacts étant moins fréquents et les prises de décision se faisant de manière plus éclatée.

Ces propositions ne sont pas celles d’intellectuels irresponsables, elles rejoignent les réflexions menées au sein du groupe « gauche démocratique et républicaine », auquel appartient Jean-Pierre Brard. Au cours de l’entretien qu’il nous a accordé, il souligne que l’État devrait « faire jouer la puissance actionnaire à son profit en siégeant activement dans les conseils d’administration des sociétés où il est présent », qu’il soit majoritaire ou non. Ces actions détenues par l’État, il serait souhaitable de les « rendre inaliénables par la loi ». Au lieu de vendre les bijoux de famille, il s’agit bien au contraire de protéger ces placements qui sont un moyen d’agir au sein des grandes entreprises. Au plus fort de la crise financière et bancaire de 2008, le groupe parlementaire a proposé une fermeture provisoire de la Bourse, afin de pouvoir réorganiser les marchés financiers, de façon à en assurer solidement la régulation. Pour ce qui est des agences de notation, Jean-Pierre Brard est partisan de les transformer en agences publiques.

Un impôt progressif, prélevé à la source, sur tous les revenus : activité et capital

Pour Nicolas Sarkozy, il existe un tabou en politique, un acte considéré comme sacrilège, impur, inenvisageable : augmenter les impôts des riches. Évidemment, taxer les amis, ça n’entretient pas l’amitié.

La complexité de la fiscalité française, l’empilement des mesures dérogatoires demanderaient une refonte globale. Deux principes pourraient inspirer cette réforme en profondeur. La retenue à la source devrait être systématique, que ce soit pour les impôts ou pour les contributions sociales et ce, quelle que soit l’origine de ces revenus et leur niveau. Tous feraient l’objet d’une seule imposition progressive avec une augmentation du nombre des tranches. Un taux de 90 % sur la dernière tranche rendrait très progressif l’échelonnement de cette imposition qui serait dissuasive pour les conduites addictives envers l’argent. La TVA, impôt indirect des plus injuste puisque acquitté par tous quel que soit le revenu, devrait être supprimé, chaque citoyen pouvant ainsi mieux apprécier sa contribution à la bonne marche de la société.

Ces mesures simples auraient l’avantage, en empêchant tout centime d’euro d’échapper à l’impôt et aux contributions sociales, de régler le problème récurrent des niches fiscales et des paradis fiscaux.

ÉPILOGUE : QUE FAIRE DES RICHES ?

La réponse tient en peu de mots : il faut faire des riches notre exemple. Leur puissance est due à leur solidarité. Elle est leur atout essentiel dans cette guerre des classes qu’ils sont en train de gagner. Une solidarité fondée sur la communauté des intérêts de ceux qui composent la classe, au-delà des concurrences marginales et des rivalités secondaires. Voilà de quoi inciter les vraies forces de gauche, multiples et divisées, à devenir unies et conquérantes. Autant d’inégalités et d’injustices ne peuvent être abattues sans créer une force homogène offensive.

Le collectivisme manifesté par les classes dominantes, la dispersion et les luttes internes des forces d’opposition, tel est le paradoxe de la France de Nicolas Sarkozy. L’individualisme positif des classes moyennes intellectuelles est au principe de cette mosaïque de partis, d’organisations, d’associations. Une force potentiellement considérable, mais éclatée, sans coordination ni dynamique d’ensemble. La guerre des petits chefs semble prendre le pas sur la guerre des classes. Un individualisme qui va de pair avec des revendications de liberté dans tous les domaines de la vie, mais en définitive beaucoup plus en homologie avec le système libéral et sa reproduction, dans la phase de folie financière qu’il traverse, qu’avec la contestation organisée de cette désorganisation sociale.

Un mouvement massif de désaffiliation est constaté en milieu populaire, après une période, celle des trente glorieuses, où les protections sociales et les formes collectives d’organisation (syndicats et partis) favorisaient le sens et la pratique des solidarités. Les masses populaires ne forment plus une classe consciente et unie, mais vivent un individualisme négatif où le chacun-pour-soi tend à dominer.

Ces individualismes, qu’ils soient positifs ou négatifs, sont en phase avec un capitalisme débridé, et comblent les attentes des classes dominantes qui ne demandent pas mieux que d’avoir affaire à des salariés désaffiliés, véritables électrons libres, taillables et corvéables à merci. Il est donc nécessaire et urgent de construire un front large, massif et solidaire pour contester l’oligarchie dont Nicolas Sarkozy est le représentant politique au sommet de l’État. Un front de propositions au service d’une société plus juste auquel nous avons tenté d’apporter notre contribution.

 

http://rupturetranquille.over-blog.com/article-que-faire-du-president-des-riches-68391234.html

 

wall-street avec Nicolas Sarkozy et DSK

http://cpolitic.wordpress.com/tag/carla-bruni/
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2 mars 2011 3 02 /03 /mars /2011 01:11

Centrale nucléaire israélienne de Dimona, jamais inspectée (Israël refuse de signer le Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires).Centrale nucléaire israélienne de Dimona, jamais inspectée (Israël refuse de signer le Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires).

Israël, qui refuse toute inspection de son arsenal nucléaire, exige des inspections en Syrie !


L’entité sioniste installée en Palestine sait fort bien que la révolte qui parcourt actuellement le monde arabo-musulman signifie forcément des changements dans la région. Malgré des manœuvres et des provocations qui ont déjà commencé, la situation ne sera jamais comme avant. Les musulmans n’acceptent plus leurs régimes corrompus au service d’Israël. Cette nouvelle donne est mortelle pour l’entité sioniste, et ses dirigeants savent très bien que le compte à rebours – commencé bien avant – est en train de s’accélérer. Cela explique sans doute la récente « découverte » d'un prétendu site nucléaire syrien à usage militaire…

Le 24 février dernier en effet, Ehud Barak, le ministre israélien de l’Agression (dit de la « Défense »), a saisi l’AIEA (Agence internationale de l’énergie atomique) afin de demander des inspections en Syrie. Le même jour, le journal allemand Süddeutsche Zeitung affirmait – sans preuve aucune – que la Syrie construisait un réacteur nucléaire. Et pour mieux impressionner l’opinion publique, il a été précisé que cette construction se faisait « avec l’aide de la Corée du Nord », cette dernière jouant le rôle d’épouvantail. Tout le monde sait que ladite Corée du Nord se situe à des milliers de kilomètres de la Syrie, et que le moindre mouvement aérien ou maritime de ce pays est surveillé de très près par les États-Unis !

On remarquera la concordance entre le journal allemand Süddeutsche Zeitung et la diplomatie israélienne. Encore une preuve de la collaboration entre les deux pays, comme on a pu le constater au Liban.  Le chef de la Commission d'enquête sur l’assassinat de l'ex-Premier ministre libanais, l'Allemand Detlev Mehlis, avait en effet écarté toutes les pistes menant à Israël, et ce afin de mieux accuser le Hezbollah (lire à ce sujet notre article du 07/02/11 : Cour Pénale Internationale et Tribunal Spécial pour le Liban au service du sionisme mondial !).

Il est par ailleurs surprenant qu’Israël exige des inspections, alors qu'il est la seule puissance nucléaire de la région en dehors de toute légalité internationale, et qu’il est interdit de l'inspecter !  Rappelons en effet qu'Israël a toujours refusé de signer le Traité de non-prolifération des armes nucléaires (TNP), mais ne se gêne jamais pour invoquer ce Traité dans ses accusations…

 

Après l’Iran, que l’on tente d’asphyxier par des sanctions frappant sa population civile, Tel Aviv veut étendre son offensive contre la Syrie, par AIEA interposée. Les lobbies sionistes se doivent de préserver le deux poids, deux mesures, toujours appliqué au bénéfice d’Israël.

L'accusation sioniste contre la Syrie ne se produit pas par hasard. Alors qu'une magnifique révolution ébranle tous les régimes pro-sionistes de la région, le vent de révolte n'a pas atteint la Syrie, en dépit des opérations de déstabilisation menées par l’USraël depuis plus de trente ans. Cette accusation a donc pour objectif de cibler l'un des maillons les plus importants du Front de la Résistance, d’entraîner éventuellement l’Europe dans une nouvelle croisade contre Damas, et enfin de maintenir un climat de guerre permanent avec les voisins d'Israël. Ce dernier point caractérise d'ailleurs le sionisme depuis son origine…

L’isolement d’Israël et l’incertitude qui plane sur la nouvelle donne régionale vont inciter Tel Aviv à provoquer une nouvelle guerre. Or il y a des coïncidences au sujet desquelles les Français devraient réfléchir. La première guerre mondiale aura permis la sinistre Déclaration Balfour (1917), légalisant la colonisation sioniste en Palestine. La deuxième guerre mondiale sera rapidement suivie de la transformation de cette colonisation sioniste en la création d'un « État » (1947). Les guerres semblent ainsi profitables au sionisme, surtout lorsqu'elles sont faites par d’autres…  Le sionisme a besoin de la guerre pour tenter de se survivre. Le sionisme, l’entité occupant la Palestine, et son réseau mondial de lobbies sont donc en guerre permanente contre des nations voulant rester libres.

 

La Syrie le sait très bien. Ses dirigeants, contrairement aux Ben Ali ou Moubarak (la liste n’est pas limitative), ont toujours préféré la dignité et le combat à la soumission honteuse. Et cette fois-ci encore, ils sauront faire face aux menaces qui s’annoncent. Comme de plus en plus de Français aujourd'hui, le Parti Anti Sioniste est à leurs côtés !


Parti Anti Sioniste

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1 mars 2011 2 01 /03 /mars /2011 18:59


http://images-eu.amazon.com/images/P/2020614138.08.LZZZZZZZ.jpg
 
http://www.amazon.fr/exec/obidos/A [...] 94-6280916
 
 
livre consacré à certains hommes politiques de l’U.M.P. qui ont débuté leur carrière politique dans le groupuscule "Occident", groupuscule extrême droite fanatique et violent". 

 

 

 Où l'on voit comment les gens d'extrême-droite de l'ancien groupe 
"occident" ont étés "recyclés" dans le circuit politique, grâce
notamment à l'aide active du patronat. Où l'on voit aussi à quoi ont pu
servir les fameuses caisses noires de l'UIMM...

http://bellaciao.org/fr/spip.php?article114226



(videos) De l’extrême droite à l’ultra droite : le reportage censuré de France 3


de : Anti-faf
lundi 28 février 2011 (

Souvenir souvenir... Dimanche, 31 Janvier 2010


Au moment de la pré-campagne pour la tête de liste UMP aux élections régionales du Centre, Serge Lepeltier, maire UMP de Bourges, s’attaque rageusement à son principal concurrent Hervé Novelli secrétaire d’Etat du Commerce et de l’artisanat, pour dénoncer ses dix ans de militantisme au sein de divers groupes ultra-violents d’extrême droite camouflés aujourd’hui derrière l’outrancière mais populaire de ultra droite sarkozyste.


Serge Lepeltier et sa garde rapprochée encouragent alors les journalistes à mener l’enquête et fournissent même quelques « billes ». Curieusement, Hervé Novelli ne dépose pas plainte contre la campagne de dénigrement menée par Serge Lepeltier.


En revanche, France 3, menacée par un procès, décide de censurer un reportage très bien documenté montrant le parcours nébuleux et l’univers nauséabond entre ratonnades et magouilles politico-financières dans lequel évolue Hervé Novelli.


On y apprend en fin de reportage qu’il a présenté Claude Armel ancien pro nazi et fondateur de l’ALEPS (Association pour la liberté économique et le progrès social), comme un « père spirituel ».

 

 

 

 

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Depuis cette polémique, tout est rentré dans l’ordre : Serge Lepeltier, par qui le scandale était arrivé a troqué sa liberté de pensée et son éthique personnelle contre une place de tête de liste départementale dans le Cher. Quant au seul quotidien Le Berry Républicain qui a toujours été très discret sur ce scandale, il s’est bien gardé de relever et d’interroger le maire de Bourges sur cet incroyable retournement de situation. La loi du silence est, dans le Berry à la mesure de la lâcheté de ceux qui ici, font la pluie et le beau temps.


http://rep-pendus.ouvaton.org/index.php?option=com_content&view=category&layout=blog&id=39&Itemid=68&limitstart=15

http://leweb2zero.tv/video/booly_534b9640ec7bb03

http://www.vsd.fr/contenu-editorial/l-actualite/les-indiscrets/1328-quand-france-3-evoque-le-passe-de-militant-d-extreme-droite-du-secretaire-detat-herve-novelli

 

 

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De : Anti-faf

lundi 28 février 2011


http://bellaciao.org/fr/spip.php?article114226


Commentaire :


L’extrême droite a pu trouver à se recycler dans les partis de droite, soit disant sous condition de renoncer aux idéaux extrémistes fascistes.


Recyclés de l’extrême droite, entre autre (de 1967 à 1971 environ) 


Gérard Longuet : aujourd’hui redevenu ministre. Un des fondateurs du groupe fasciste Occident
Madelin, un des leaders du groupe Occident (se fera alors casser le nez a coup de barre de fer).
Patrick Devedjian, Occident
Hervé Novelli...


Ainsi que du mouvement Ordre Nouveau...

Le patronat et la droite avait besoin de cadres...

Pour avoir un bon job la ratonnade était alors une voie royale pour entrer en politique.


Pleins d’infos dans le livre ’Histoire secrète du Patronat de 1945 à nos jours’ avec un index détaillé à la fin...

 

 

Bio-express de Gérard Longuet
http://www.lexpress.fr/actualite/politique/bio-express-de-gerard-longuet_854501.html

 

 

 Voir aussi ici :


C'est donc Gérard Longuet

qui a eu le Ministère de la Défense,


un très grand bourgeois coupé du peuple, né à Neuilly.

C'est un ancien d'Occident et du F.N., d'extrême-droite,

incarcéré pour complicité de violences avec armes,

inquiété pour le financement occulte du Parti Républicain

et pour la construction de sa villa,

il est mis en examen,

à son palmarès également, il est renvoyé devant le Tribunal Correctionnel

pour "recel d'abus de crédit", etc, bref un joli C.V..

C'est aussi un grand administrateur de sociétés.

Enfin, il a fait partie du catastrophique

Comité pour la réforme des Collectivités locales.

Surtout, c'est un homme d'une grande arrogance, méprisant le peuple.

Pauvres Français aux mains de tels hommes !

Avec lui, on peut être sûr qu'il... "défendra" l'Oligarchie qui écrase les peuples !

Neuilly au pouvoir, on est loin du terroir et de la France profonde (eva R-sistons

 

Lettre solennelle aux Officiers et aux Soldats de l'Armée française (eva R-sistons)

 


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1 mars 2011 2 01 /03 /mars /2011 07:52

fut-nucleaireLe 10 fév 2011, l’ASN (Autorité de sûreté nucléaire) a signalé qu’elle avait rappelé à l'ordre les producteurs de déchets nucléaires, dont l’EDF, qui contestent la compétence de l'Andra (Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs) dans le projet de stockage profond dans la Meuse.

« Les rôles sont parfaitement définis par la loi. La loi dit en particulier que c'est l'Andra qui est responsable de la gestion des déchets, de la création, de la gestion et de l'exploitation des stockages, et que tout ceci se fait sous le contrôle de l'ASN », a précisé André-Claude Lacoste, président de l'ASN, qui répondait à de récentes attaques lancées contre l'Andra par des industriels du nucléaire au cours d'une conférence de presse.

Tenus par la loi de financer la construction du centre de stockage géologique profond en vertu du principe « pollueur-payeurs », certains d'entre eux, particulièrement EDF et Areva, ont remis en cause la compétence technique de l'Andra.

« En ce qui nous concerne à l'ASN, nous avons clairement rappelé aux producteurs de déchets que la loi est la loi et qu'on l'appliquerait », a insisté M. Lacoste, regrettant ces « prises de parole à haute voix et de façon parfois virulente » des industriels.

Ces derniers s'inquiètent notamment de l'augmentation du coût du site de stockage profond dans la Meuse, évalué en 2002 à 15 milliards d'euros, mais qui pourrait atteindre 20 à 35 milliards d'euros selon les estimations. Le patron d'EDF, Henri Proglio, avait publiquement critiqué en octobre dernier « une dérive des coûts » à provisionner par son entreprise.

D'après la loi, EDF doit financer 80 % du centre de stockage profond destiné aux déchets les plus dangereux, contre 15 % pour le CEA (Commissariat à l'énergie Atomique), le reste se répartissant entre les autres producteurs de déchets nucléaires (Areva, etc.).

à ce sujet, André-Claude Lacoste a estimé que les « chiffres cités sont à prendre avec beaucoup de précaution ». « Ce sont des chiffres qui correspondent à la création et à l'exploitation pendant cent ans d'un ouvrage qui entrera en fonctionnement en 2025. Vous imaginez la difficulté d'en définir très précisément le coût », a-t-il dit, rappelant que c'est le gouvernement qui tranchera au bout du compte.

Les industriels du nucléaire, EDF en tête, avaient déjà essuyé récemment les vives critiques de l'OPECST (Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques), qui leur avait adressé un « rappel à la loi ».

Plus globalement, les députés ont estimé que la crédibilité et la sécurité des projets d'enfouissement et de réduction des déchets nucléaires risquaient d'être remises en cause par les industriels du secteur « au nom de la rentabilité à court terme ». 

 

http://www.sylviesimonrevelations.com/article-nucleaire-et-rentabilite-a-court-terme-68265119.html

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1 mars 2011 2 01 /03 /mars /2011 07:26
D’OÙ VIENT LA RÉVOLUTION BOLIVARIENNE ?

"Hommes en vert et rouge face à un arbre."

 

Une fois que chaque famille politique a repeint le Venezuela à ses couleurs, reste la question : d’où vient la révolution bolivarienne ?

Le président Guzman Blanco (1829-1899)), ce caudillo éclairé qui voulait calquer Caracas sur Paris, ne cachait pas son étonnement. “Le peuple ici est comme un morceau de cuir sec, disait-il, on l’écrase d’un côté, il se soulève de l’autre !”. Contrairement au Mexique ou au Pérou, Caracas ne fut jamais le siège d’un “Vice-royaume”. Les premières rébellions d’esclaves d’Amérique eurent lieu au Venezuela. De celle du Rey Miguel (1533) à celle de José Leonardo Chirino (1795) ces luttes pour l’émancipation (1) ont ouvert la voie à la guerre d’indépendance de Simón Bolivar (1783-1830) tout autant que les idées de la Révolution française. Au contact des jacobins noirs de la revolution haïtienne, qui donnèrent au continent sa première république libre, la population échangea ses gènes monarchiques pour des gènes républicains. Du haut des “cumbes” – communes fondées par les esclaves en fuite - les tambours appelaient à se révolter. Dans ces rythmes fous se cache le secret qui permit a Simon Bolívar de traverser les neiges des Andes avec son armée d’affranchis et de paysans sans terre pour libérer d’autres peuples.

Dès que Bolivar comprit qu’il ne gagnerait la guerre d’indépendance qu’en déclarant une guerre sociale, dès qu’il décréta la libération des esclaves et lança le concept explosif d’égalité politique, ses échecs se transformèrent en victoires, jusqu’à expulser l‘empire espagnol. Bien avant le sommet de Bandoeng (1955), Bolivar pensa sa politique extérieure comme la recherche de “l’équilibre du monde”, la recherche de l’égalité dans les relations entre Etats.

Lorsque Chavez explique que Bolivar et ses compagnons de lutte furent les premiers socialistes, il s’attire des sourires condescendants. L’inculture historique, l’idéologie des grands médias et des écoles de journalisme, ajoutées à la disparition du temps d’enquête, empêchent de comprendre ce qui se passe aujourd’hui au Venezuela.

Quand Bolivar et les siens débarquaient clandestinement sur la côte vénézuelienne les premières imprimeries libératrices, l’espace mental n’était pas le continent balkanisé par les oligarchies, mais l’”Amérique méridionale”. Cette idée de Francisco de Miranda (1750-1816), héros et penseur de l’indépendance dont on dit qu’il fut un penseur plus immense que Bolivar, forma la dimension originale de la conscience latinoaméricaine - du Texas, de la Californie et de l’Arizona encore mexicains à la pointe de la Patagonie - un état de conscience qu’Ernesto Guevara atteindra peu à peu en s’éloignant de sa classe moyenne argentine. (2)

Quand il ne cherchait pas à épater ses amis par un concours de nage les mains liées dans le dos, Simón Bolivar lisait ou écrivait, juché sur sa monture, emmenant sur les champs de bataille une file de mulets chargés de livres. C’est ainsi que Locke, Condillac, Buffon, D’Alambert, Helvetius, Montesquieu, Mably, Filangieri, Lalande, Rousseau, Voltaire, Rollin, Berthollet participèrent à leur manière aux batailles de l’indépendance.

Un peuple ignorant est l’instrument aveugle de sa propre destruction” : Bolivar comprit avant Marx qu’une idée devient force matérielle lorsqu’elle s’empare des masses et que ces ex-esclaves pouvaient être bien plus qu’une armée de libération : un peuple en marche vers une révolution dont le moteur serait l’information, la connaissance, la conscience. C’est à cette fin qu’il créa le journal “El Correo del Orinoco” et multiplia les assemblées populaires pour propager les idées nouvelles au cours de ses campagnes militaires.

Quelles “idées nouvelles” ? Contre ce qu’il appelait “l’odieuse division de classes et de couleurs”, Bolivar proposait “un gouvernement éminemment populaire, éminemment juste”, un "gouvernement républicain-populaire, choisi par l’intervention de la majorité politiquement apte”. Historiquement Bolívar fut le premier gouvernant à user du terme “sécurité sociale” ! Aux États-Unis le terme fut adopté comme "social security" après qu’Eleanor Roosevelt fit référence à Bolívar. Celui-ci avait eu de bons professeurs.

Á commencer par son tuteur principal, le pédagogue républicain, pétri d’idées socialistes, Simon Rodriguez (1769-1852). Sa vision dialectique de l’Histoire (“le nouveau ne peut être copie de l’ancien, il doit être autre chose, inventons ou errons”) lui faisait revendiquer l’originalité des nouvelles institutions de l’Amérique Latine et refuser toute copie servile de modèles étrangers.

Bien avant Marx Rodriguez observait que “la division du travail dans la production des biens, ne sert qu’à abrutir la main d’oeuvre. Si pour producir des ciseaux à ongles de qualité et bon marché, nous devons réduire les travailleurs à l’état de machines, il est préférable de nous couper les ongles avec les dents”.(3) Plus tard Karl Marx dénoncera la limitation du développement professionnel et sa soumission à la division du travail, en disant que “dans une société communiste, il n’y aura pas de peintres mais tout au plus des hommes qui entre autres choses s’occupent aussi de peindre”. (4)

C’est ce qui explique qu’un gouvernement bolivarien parle en 2011 de réduction du temps de travail pour dégager le temps de la vraie vie – celles des loisirs, études, création, liens familiaux et sociaux - là où la gauche du monde entier a oublié sa raison d’être et ne parle plus du travail que comme d’un “droit". Certains gérants du processus bolivarien freinent cette transformation des relations de production et reproduisent les vieux schémas de pouvoir ? Mais le Venezuela est un des rares pays où les nationalisations et les récupérations conjointes d’entreprises par les travailleurs et par l’État s’accompagnent d’efforts de conscientisation. “Si nous ne transformons pas les relations qui sont a la base de la société, notre socialisme restera un fantôme errant” explique Hugo Chavez.

Autre héros de l’indépendance aussi important que méconnu, le général-philosophe brésilien José Ignacio Abreu e Lima (1794-1869), venu de la révolution de Pernambouc pour faire la guerre aux côtés de Bolivar, rédacteur de journaux révolutionnaires et qui laissa un monumental ouvrage, “Le socialisme” (1855). A la fin de sa vie il décida de transformer sa maison en centre de santé populaire, préfigurant ainsi la Mission Barrio Adentro, ce programme initié au Venezuela avec l’aide de Cuba pour offrir une santé gratuite á la population pauvre.

Lorsqu’on évoque le rôle des militaires dans la révolution bolivarienne, on doit rappeler d’abord qu’il a toujours existé en Amérique Latine, envers et contre les zélés de la National Security, une veine de militaires humanistes et progressistes qui ont pour nom (entre autres) Arbenz (Guatémala), Prestes (Brésil) ou Velasco Alvarado (Pérou) (5). L’armée ne fut pas conçue par Bolivar pour asservir mais pour émanciper. Le concept actuel d’union civico-militaire a permis de renouer avec cette identité et de substituer une armée de robots anti-subversifs issus de la School of Americas par une armée consciente de sa citoyenneté. L’idée ne fut pas inventée par Chavez mais par le général Ezequiel Zamora (1859-1863). Celui qui lutta après Bolivar pour “des terres et des hommes libres” posait sur son chapeau de paysan un képi pour signifier sa double condition de citoyen-soldat (6). L’armée de Zamora était une école itinérante, où les travailleurs ruraux sans terre apprenaient a lire et s’imprégnaient des idées du socialisme utopique.

Hugo Chavez vient de cette école : “c’est vrai, je suis un homme du dix-neuvième siècle. Mais je crois que nos idées sont plus modernes que ce neo-libéralisme qui nous ramène à l’âge de pierre”. Le jeune militaire d’origine paysanne, métis, de grand-mère indigène, refusa de réprimer les paysans et se faufila par une fissure du système pour étudier les sciences politiques.

En 1989, alors qu’une foule en liesse ramasse les débris du mur de Berlin, le peuple vénézuélien est dans la rue pour dire non aux mesures d’austérité du FMI imposées par le social-démocrate Carlos Andrés Pérez. La répression fait 3000 morts. Au même moment l’armée nord-américaine envahit Panama et massacre des milliers de civils. Ces crimes contre l’humanité, impunis, occultés par les grands médias, indignent des militaires d’extraction populaire comme Chavez qui décident de ressusciter la maxime de Simón Bolívar : “Maudit soit le soldat qui tire sur son peuple”, rejetant toute forme de pinochetisme et dénonçant l’idéologie alors dominante de la “Fin de l’Histoire”.

C’est face à un arbre légendaire, le Samán de Guere, symbole de la résistance indigène, que les fondateurs du Mouvement Bolivarien Révolutionnaire-200 (MBR 200) prêtent serment. Là même oú accouchaient les femmes indigènes et oú Bolívar faisait camper ses troupes. Un arbre, deux siècles, trois racines : Ezequiel Zamora, Simón Rodriguez, Simón Bolívar. Ce sont ces hommes en vert et rouge méditant face à un arbre, et non les partis de gauche, qui sont les auteurs intellectuels et matériels d’une révolution qui a depuis "injecté des vitamines à la démocratie latinoaméricaine" (Eduardo Galeano). Depuis la première élection de Chavez (1998), le Venezuela est le pays qui a organisé le plus de scrutins en tout genre. Tous validés par les observateurs internationaux (UE, OEA, etc..), ce qui fait de Chavez, selon Lula, “le président le plus légitime d’Amérique Latine”.

Lorsqu’en 2011 celui-ci parle de radicaliser le processus, il ne s’agit pas de le “durcir” mais de revenir à cet arbre aux trois racines et aux multiples branches : le Bolivar écologiste qui prend des mesures pour éviter le massacre des vigognes, interdire la mise en coupe des forêts sans permis et préserver les sources d’eau en faveur de l’agriculture, le Bolivar indigéniste qui rend leurs terres aux peuples originaires et interdit leur mise au travail forcé, le Bolivar agrariste répartissant la terre aux membres de l’armée libératrice avec appui et formation pour qui la travaille, le Bolivar promoteur de l’éducation populaire, qui décrète en 1829 l’éducation primaire obligatoire (7) et crée l’université de Cuzco, le Bolivar anti-impérialiste qui prévoit que les États-Unis vont “couvrir l’Amérique de misère au nom de la liberté” et tente d’organiser sans eux le Congrès de Panama (1826), et par-dessus tout, le Bolivar républicain pour qui le salut public passe par l’assemblée citoyenne permanente, constituante, légiférante : “je crois plus dans la sagesse populaire que dans les conseils des sages”. Les agents nord-américains éparpillés sur le continent firent de ce crédo démocratique leur cible principale. Les campagnes de presse martelèrent l’image d’un “César assoiffé de pouvoir, d’un dictateur fou à abattre” en vue de l’isoler et d’éloigner les peuples de son projet d’Union des Républiques.

Deux siècles plus tard, les grands médias recyclent mot pour mot la même campagne. La révolution bolivarienne, elle, ne cesse de concrétiser son idéal démocratique par l’ajout constant de nouveaux droits, de nouveaux espaces permettant au peuple de façonner l’État. La loi du pouvoir communal, adoptée il y a peu par l’assemblée nationale, et qui a pour pièce centrale la commune organisée par les citoyens, s’inspire des idées de Bolivar. Et bien que la dictature médiatique soit encore vivante (80% des ondes de radio et télévision ainsi que la presse écrite, sont aux mains du privé et de l’opposition), la révolution a légiféré pour que sortent de la clandestinité des centaines de médias alternatifs, populaires, critiques, administrés par les citoyens eux-mêmes.

La démocratie est nécessairement révolutionnaire”. “Nécessairement” ? Parce qu’elle fait entrer en scène une majorite sociale trop consciente, trop intelligente pour qu’on la manipule comme autrefois, et avec elle de nouveaux besoins, de nouvelles critiques, de nouveaux centres d’intérêt, qui appellent a leur tour des changements sociaux, culturels, économiques, institutionnels, et ainsi de suite. La révolution bolivarienne parie sur l’intelligence et sur la participation des divers mouvements populaires.

Récemment le sociologue brésilien Emir Sader rappelait combien l’université latino-américaine reste en majorité repliée sur elle-même, coupée des peuples (8). Il y a quelques semaines le professeur chilien de journalisme Pedro Santander Molina se trouvait à Caracas pour un exposé de troisième cycle à l’Université Centrale. Il eut la curiosité de marcher jusqu’à la proche université bolivarienne. Il raconte le contraste immédiat avec l’UCV : “il y a plus de peau foncées, plus d’affiches, plus de bruit, plus de vie. La première chose qu’on m’apprend est une surprise : c’est une université publique, de création récente et gratuite ! (..) Impossible de ne pas comparer : au Chili, on ne crée plus d’université publique depuis 80 ans”, et de raconter la marchandisation effrénée de l’éducation supérieure dans son pays, puis son émotion de voir offerte au peuple vénézuélien une littérature nombreuse à bas prix et en tout genre, qui lui rappelle la politique des éditions Qimantu, créées dans le même but sous le gouvernement de Salvador Allende. (9)

Le professeur de Bolívar, Simón Rodríguez, traversa lui aussi le désert du Chili, puis le Pérou, créant partout des écoles où se mêlaient noirs, mulâtres, blancs, indigènes, avant que l’oligarchie ne les ferme. Deux siècles plus tard, le Venezuela les rouvre. Près de la moitié de la population étudie, et l’UNESCO vient de décerner au gouvernement bolivarien un Prix pour son effort de massification des nouvelles technologies de l’information en faveur des secteurs populaires. (10)

Iconographie.

Peinture 1 : “Apamates de mayo”, auteur : César Rengifo (Venezuela). Date : 1973. Source :http://www.correodelorinoco.gob.ve
Peinture 2 : “Juramento del Samán de Güere”, auteur : Aryssasi (Source :http://encontrarte.aporrea.org/crea...
Photographies de Joao Ripper (Brésil) : “rencontre de milices populaires” et “Metrocable”. Caracas, 2010.

 

 
P.S.

(1) “La Rebelión de JoséLeonardo Chirino”.
(2) “La “Primera independencia” de Nuestra América : algunas lecciones de la historia” de Luis Suárez Salazar (Cuba).
(3) Simón Rodríguez cité par Richard Gott, In the shadow of the Liberador, Verso, Londres 2000, p. 116.
(4) Carlos Marx, Federico Engels, Obras Escogidas en tres tomos (Editorial Progreso, Moscú, 1974), t. I.
(5) Même dans une armée de classe comme la chilienne, Jorge Magasich a montré qu’un nombre significatif de militaires ont refusé de participer au coup d’État de 1973, surtout dans la marine, et l’ont payé très cher. Voir : “Ceux qui ont dit « Non » Histoire du mouvement des marins chiliens opposés au coup d’État de 1973”. . Pour l’édition espagnole (Chili) :“Los que dijeron ‘No’”.
(6) Richard Gott, op. cit.
(7) Selon l’historien vénézuélien Augusto Mijares, le caractère obligatoire de l’éducation au Venezuela, précéda même son débat en France.
(8) Emir Sader, interview publiée par Agencia Venezolana de Noticias.
(9) Pedro Santander Molina, témoignage publié par Ciudad Caracas.

 

http://www.oulala.net/Portail/spip.php?article4927

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1 mars 2011 2 01 /03 /mars /2011 07:21

 

 

http://maliactu.net/?p=5134

 

 

Assurance maladie

Actes médicaux coûteux : relèvement à 120 euros du seuil d’application de la participation des assurés

Publié le 23.02.2011


Un décret publié au Journal officiel du mercredi 23 février 2011 relève de 91 à 120 euros le seuil d’application de la participation forfaitaire à la charge des assurés pour les actes médicaux coûteux.


De même, le décret précise que cette participation forfaitaire de 18 euros s’applique aux actes affectés d’un coefficient supérieur ou égal à 60 (contre 50 auparavant). Cette participation ne s’applique toutefois pas aux personnes atteintes d’une affection de longue durée, aux femmes enceintes, aux nouveau-nés hospitalisés, aux titulaires d’une rente pour accident du travail ou maladie professionnelle, aux titulaires d’une pension d’invalidité et aux bénéficiaires de la couverture maladie universelle complémentaire. A noter que ce forfait peut être pris en charge par les organismes complémentaires de santé (si la garantie le prévoit).


Les remboursements de la Sécurité sociale ne couvrent pas en totalité les frais médicaux, une partie des dépenses restant à la charge de l’assuré (ticket modérateur, participations forfaitaires, franchises médicales et forfait hospitalier).

http://www.service-public.fr/actualites/001963.html?xtor=EPR-140

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1 mars 2011 2 01 /03 /mars /2011 07:16

Témoignage d'une israélienne cousine de KADHAFI.

 

 

 

Kadhafi n'a pas fini de nous étonner !

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1 mars 2011 2 01 /03 /mars /2011 03:39
Mouammar Kadhafi lors de son allocution télévisée, le 22 février 2011.
Libye/Justice internationale
Comment la CPI compte enquêter sur les crimes commis en Libye

Après avoir été saisi par le Conseil de sécurité des Nations unies, le procureur de la Cour pénale internationale (CPI) a ouvert, lundi 28 février, une enquête préliminaire sur les crimes commis en Libye. L’Onu lui demande de poursuivre les responsables présumés de crimes contre l’humanité commis depuis le 15 février 2011, début de la révolte en cours contre le régime de Mouammar Kadhafi.

 

 

 

Tunisie

De nouvelles démissions en Tunisie au lendemain du remplacement du Premier ministre
Libye
Libye: Washington n'exclut pas une intervention militaire

 

Lundi, 28 Février 2011 20:38

Egypte : un sit-in, au cœur de la capitale IRIB - Aujourd’hui, aussi, les Egyptiens ont observé un sit-in dirigé contre le Premier ministre Ahmed Chafik.
Les manifestations prennent de l’ampleur à Oman IRNA - Les reportages, en provenance d’Oman, font part d’une escalade des agitations dans ce pays.
Poursuite des manifestations, au Yémen et à Bahreïn IRIB - Au Yémen, les protestataires ont annoncé qu’ils poursuivraient leurs manifestations, jusqu’à la chute du gouvernement d'Ali Abdallah Saleh.
Le martyre d’un Palestinien, dans la bande de Gaza IRIB - Un Palestinien est tombé en martyr sous les balles des militaires israéliens, au nord de la bande de Gaza.
Yémen: «Je résisterai jusqu'à la dernière goutte de mon sang» (Saleh) IRIB- Le Président yéménite, Ali-Abdallah Saleh, contesté dans la rue, a affirmé son intention de défendre le "régime républicain", jusqu'à la "dernière goutte de son sang", a rapporté l'AFP.
Lundi, 28 Février 2011 18:08
Oman : la révolte se poursuit IRIB- Des Omanais réclamant plus d'emplois et d'argent continuent de s'opposer au pouvoir, lundi, à Sohar, première ville industrielle du sultanat, au lendemain d'affrontements meurtriers avec la police.
Lundi, 28 Février 2011 18:07
Bahreïn: les protestations se poursuivent IRIB- Le principal bloc de l'opposition de Bahreïn, al-Wefaq, a annoncé, dimanche, son retrait du Parlement, pour faire pression sur la démission du gouvernement, a rapporté Xinhua.
Bahreïn : la fraction parlementaire Vefak démissionne IRIB- A Bahreïn, les 18 députés du Parti chiite, (opposition), Vefak, ont présenté leur démission, ce dimanche, pour protester contre la répression sanglante des manifestations de ces derniers jours.
Révoltes, dans le monde arabe : Oman, pris dans la tourmente IRIB- La révolte, dans les pays arabes, se répand. Pour la première fois, des appels à manifester ont été lancés, via internet, au Qatar et en Arabie saoudite.
Irak : un délai de 100 jours pour parer aux impérities du gouvernement IRIB- Le Premier ministre irakien, Nouri al-Maliki, a annoncé, dimanche, qu'il donnait 100 jours aux membres de son gouvernement, pour qu’ils «fassent mieux leur travail».
Irak : Maliki donne 100 jours aux membres de son gouvernement pour une amélioration de leurs performances IRIB- Le Premier ministre Nouri al-Maliki a annoncé, dimanche, qu'il donnait 100 jours aux membres de son gouvernement, pour améliorer leurs performances.
Oman : deux victimes, lors des manifestations, à Mascate IRIB-Deux manifestants omanais ont été tués, et cinq, blessés, dimanche, par des tirs de la police, lors de la dispersion d’une manifestation de chômeurs à Sohar, à 200 km au nord de Mascate, a indiqué une source, au sein des services de sécurité.
IRIB- Le Sultan Qabous, en réponse aux revendications du peuple, a remanié son cabinet, en destituant 6 de ses ministres.
Dimanche, 27 Février 2011 17:54
IRIB- Selon l’IRNA, câblant d’Ankara, Najmeddine Arbakane, qui, 3 mois auparavant, en revenant sur la scène politique, avait été chargé de diriger le Parti Saadat, est décédé, aujourd’hui, à l’âge de 85 ans.  
Egypte : le Conseil suprême des forces armées présente ses excuses IRIB- L'armée égyptienne a présenté ses excuses, hier, samedi, après les affrontements survenus, dans la nuit de vendredi, entre des militaires et des manifestants, sur la place Tahrir, au centre du Caire.
Cette Algérie de la honte dans le Printemps Arabe! Par Iskander DEBACHE. Paris le 26 Février 2011. Des sources bien informées ont révélé que le pouvoir Algérien a envoyé des agents du D.R.S.  qui travaillent en ce moment sur le territoire Tunisien de même qu’il a accueilli en Algérie un grand nombre d’agents du président Ben Ali et notamment de la garde Républicaine.  C’est le...

Boumerdès : Pagaille et bousculade devant le siège de la wilaya

Boumerdès : Pagaille et bousculade devant le siège de la wilaya
El Watan le 28.02.11 | 14h07 Des centaines de citoyens ont été empêchés d’accéder ce lundi 28 février au siège de la wilaya de Boumerdès. Un important dispositif de sécurité a été mis en place dès le début de la matinée pour filtrer les citoyens venus des quatre coins de la wilaya pour se faire délivrer les documents administratifs dont ils ont besoins. Certaines sources indiquent... 

Les étudiants maintiennent la pression sur le gouvernement

Les étudiants maintiennent la pression sur le gouvernement
El Watan le 28.02.11 | 13h37    La révolte des étudiants ne s’essouffle pas. Désormais, la coordination des huit écoles nationales et la délégation des universités qui regroupent une dizaines de centres universitaires répartis sur le territoire national comptent saisir ouvertement le Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, pour lui présenter les renvendications... 

Regard détaché sur une révolution inattendue

Regard détaché sur une révolution inattendue
Par Adel H. La fièvre qui s’était emparée de tout le monde au bureau depuis le 25 janvier vient à peine de tomber, après le départ de Moubârak. Alaa, mon collègue de travail égyptien, est plus détendu et tout fier de ce qu’ont accompli ses frères et sœurs de Maydân Ettahrir. Alors quand Mohammed, un pakistanais établi au Canada, vient m’annoncer, avec une inquiétude perceptible... 

La révolution libyenne: serait-elle une victoire à la pyrrhus?

La révolution libyenne: serait-elle une victoire à la pyrrhus?
Par Ait Benali Boubekeur   Des dernières révolutions arabes, la plus meurtrière est incontestablement celle du 17 février 2011 en Libye. En dépit de la couverture médiatique, le satrape de Tripoli n’hésite pas à soumettre la population libyenne à la pire répression qu’un dictateur puisse employer. En effet, selon des sources libyennes non officielles, il y aurait prés... 

Nouvelle victoire de la jeunesse tunisienne :Mohammed Ghannouchi démissionne

Nouvelle victoire de la jeunesse tunisienne :Mohammed Ghannouchi démissionne
Le Premier ministre Mohammed Ghannouchi démissionne Sous la pression de la rue qui l’accuse d’être trop proche de l’ancien régime et de « confisquer la révolution », le chef du gouvernement de transition, Mohammed Ghannouchi, a annoncé sa démission lors d’une allocution télévisée. Par Dépêche (texte) AFP - Le Premier ministre tunisien Mohammed... 

Entre les plans des uns et la liberté de tous

Entre les plans des uns et la liberté de tous
In Radio Kalima. Algérie Vendredi 25 février 2011 Par Yahia Bounouar La contestation à travers tout le pays se développe. Partout, dans les villes et villages, les algériens protestent, ferment des routes, occupent des APC, des Dairas, manifestent leurs mécontentement,  les grèves se multiplient dans divers secteur, les chômeurs s’organisent et réclament un travail et de la dignité. Face...

 

 

 

 

PAS L'Info ! : Édition spéciale (27/02/11)
http://www.partiantisioniste.com/
Égypte : Arrestation de trois anciens ministres Imprimer
Vendredi, 25 Février 2011 Section :  Actualités antisionistes
 

De gauche à droite : Zoheir Garranah (ex-ministre du tourisme), Ahmed Al-Maghrabi (ex-ministre du logement), et Habib Al-Adli (ex-ministre de l'Intérieur).De gauche à droite : Zoheir Garranah (ex-ministre du tourisme), Ahmed Al-Maghrabi (ex-ministre du logement), et Habib Al-Adli (ex-ministre de l'Intérieur).

Égypte : Arrestation de trois anciens ministres


Trois anciens ministres égyptiens ont été arrêtés et placés en détention provisoire, jeudi 17 février, sur ordre du Parquet général. L'ex-ministre du tourisme Zoheir Garranah et l'ex-ministre du logement Ahmed Al-Maghrabi sont accusés de détournement de fonds publics. L'ex-ministre de l'Intérieur Habib Al-Adli est quant à lui accusé de blanchiment d'argent. Les trois hommes, dont les comptes ont été gelés, sont interdits de sortie du territoire égyptien…


Source : Le Monde


http://www.partiantisioniste.com/actualites/egypten-arrestation-de-trois-anciens-ministres-0627.html

 


Le Bahreïn et Israël entretiennent des relations secrètes!Le Bahreïn et Israël entretiennent des relations secrètes !


Selon le quotidien israélien Haaretz, Israël et le Bahreïn ont entretenu ces dernières années des relations secrètes au plus haut niveau. Ainsi, les responsables des deux pays se sont réunis plusieurs fois en marge des réunions de l’Assemblée générale des Nations Unies. Par ailleurs, le roi du Bahreïn a nommé Hoda Nounou, une bahreïnienne juive, en tant qu’ambassadrice de son pays aux États-Unis.

Selon un câble diplomatique datant de 2007 et considéré par le journal Haaretz comme un indice de « modération » du Bahreïn, le ministre bahreïni des Affaires étrangères avait dit à la Commission juive américaine que « les réfugiés palestiniens devraient retourner en Palestine et non en Israël » !  Ce même journal a révélé que le ministre bahreïni des Affaires étrangères entretenait des liens solides avec la dirigeante du parti Kadima (parti politique israélien de centre gauche), Tzipi Livni, qui était au poste des Affaires étrangères de mai 2006 à mars 2009. Les câbles publiés par Wikileaks révèlent que le Bahreïn est décidé à poursuivre ses contacts, même avec le gouvernement de Netanyahu/Liberman.

Le 16 juillet 2009, le prince héritier Salman ben Hamad Al-Thani avait publié un article dans le quotidien Washington Post, sous le titre « Les Arabes doivent dialoguer avec les Israéliens », dans lequel il a appelé les dirigeants arabes à relancer l’initiative de « paix » arabe, accusant les Arabes  de ne pas faire assez pour s’adresser directement au public israélien, et lui expliquer les bénéfices de la paix avec les Palestiniens. Netanyahu avait fait l’éloge de cet article et avait espéré que de nombreux dirigeants arabes en feraient de même. De son côté, le secrétaire adjoint américain pour le Proche-Orient, George Mitchell, a rencontré, le 28 juillet dernier le prince héritier à Manama. Ce dernier lui avait dit qu’il était temps de sortir de l’impasse politique et de parvenir à la paix. Il avait ajouté qu’il fallait « mettre fin aux craintes du public israélien et lui parler directement, parce que ceci faciliterait la tâche à Netanyahu ».

En août 2009, le secrétaire d’État adjoint américain a rencontré le Conseiller du ministre bahreïni des Affaires étrangères, à Manama. Au cours de cette entrevue, le responsable bahreïni lui a dit que le prince héritier comptait faire une interview avec les médias israéliens, dans le cadre des réunions de l’Assemblée générale des Nations Unies à New York et qu’il était en contact avec au moins un journaliste du quotidien israélien Haaretz.


Source : Al-Manar


http://www.partiantisioniste.com/actualites/le-bahrein-et-israel-entretiennent-des-relations-secretes-0628.html

 

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Mardi 1 mars 2011 2 01 /03 /Mars /2011 02:04

L'écrivain britannique Ian McEwan, lors de la remise du "Prix de Jérusalem 2011" le 20 février 2011 à Jérusalem.L'écrivain britannique Ian McEwan, lors de la remise du "Prix de Jérusalem 2011" le 20 février 2011 à Jérusalem.

Prix Jérusalem 2011 : Ian McEwan, écrivain britannique, dénonce l’occupation israélienne

 

 

L’écrivain britannique Ian McEwan a reçu le 20 février 2011 à Jérusalem le « Prix de Jérusalem pour la liberté de l'individu dans la société ». Lors de la cérémonie, il a dénoncé la colonisation israélienne et a fustigé la « confiscation de terres et les expulsions [de Palestiniens] à Jérusalem-Est ». Le prix a été décerné en présence du président israélien Shimon Peres…



Source : Al-Manar

 

http://www.partiantisioniste.com/actualites/prix-jerusalem-2011-ian-mcewan-ecrivain-britannique-denonce-l-occupation-israelienne-0629.html

 

Mardi 1 mars 2011 2 01 /03 /Mars /2011 00:01

L’OTAN va-t-elle intervenir en Libye ?L’OTAN va-t-elle intervenir en Libye ?

L’OTAN va-t-elle intervenir en Libye ?


A l’heure où ces lignes sont écrites, le sort de Mouammar Kadhafi ne semble faire aucun doute chez les commentateurs politiques. Sa volonté de s’accrocher au pouvoir au prix d’un bain de sang indigne, parmi les dirigeants occidentaux, ceux qui la veille encore le recevaient avec tous les honneurs. Le dirigeant libyen rejoindra sans doute, après Ben Ali et Moubarak, le club des « dictateurs Kleenex » que l’Occident rejette après usage. Souhaitons que cela serve de leçon aux éventuels candidats à ces postes : les arrogants de l’USraël et de l’Union européenne ne font aucun sentiment lorsqu'on cesse de leur être utile !

Nous espérons que le peuple libyen reprenne rapidement ses destinées en main, mettant ainsi fin au bain de sang en cours. Encore faut-il que cette révolution ne soit pas confisquée, et surtout qu’elle ne serve pas de prétexte à une intervention militaire de l’OTAN (organisation politico-militaire rassemblant de nombreux pays occidentaux autour des États-Unis). Cette menace est de plus en plus à l’ordre du jour. Déjà, le 21 février dernier, Fidel Castro (le leader de la révolution cubaine) évoquait ouvertement la possibilité d’une intervention de l’OTAN en Libye. Ce risque a également été évoqué quelques jours plus tard par Dmitri Rogozine, ambassadeur de Russie auprès de l'OTAN. Selon ce diplomate, l’OTAN souhaiterait étendre son emprise en Afrique du Nord et au Moyen-Orient.

La Libye est un pays à faible densité humaine, dont le sous-sol regorge de matières premières en plus du pétrole. Sa structure politique, à dominante clanique et communautaire, fragilise d’autant plus ce pays. Sa situation géographique est exceptionnelle. La Libye fait en effet la jonction entre le Maghreb (via sa frontière avec la Tunisie) et le Moyen-Orient (via sa frontière avec l’Égypte). Elle possède par ailleurs une longue frontière avec trois pays africains riches eux aussi en matières premières : le Niger, le Tchad et le Soudan.

Rappelons que le Soudan a récemment été amputé d’un bon tiers de son territoire, riche en pétrole : le Darfour. Cette sécession s’est produite après une longue guerre menée par des séparatistes, soutenus par Israël, l’Union européenne et les États-Unis. En France, les principaux soutiens aux séparatistes du Darfour ont été Bernard Henry Levy, Bernard Kouchner, et tout le lobby sioniste installé à Paris. Comme le Kurdistan irakien, le Darfour grouille déjà de conseillers de toutes sortes, mais qui ont tous un point commun : ils sont majoritairement israéliens ou /et américains.

Tout cela indique qu’un redécoupage de la région est probablement à l’ordre du jour. Et dans ce contexte, la situation stratégique de la Libye n’a pas échappé à l’USraël. Profitant de l’impopularité des vieilles dictatures corrompues et de la légitime révolte des peuples arabo-musulmans, l’Occident cherche à la fois à préserver ses intérêts, et à affaiblir davantage les peuples de la région en encourageant les forces communautaires ou séparatistes (comme ce fut donc le cas au Soudan, mais pas au Liban où le Hezbollah a su éviter ce piège !).

Les heures et les jours à venir nous dirons si l’OTAN ose intervenir directement en Libye. En cas d’intervention de l’OTAN, et donc des États-Unis,  les patriotes libyens devront continuer leur révolution contre la nouvelle oppression. Le Liban, l’Afghanistan et l’Irak montrent amplement que la résistance est possible, et que l’ennemi risque ici aussi de s’embourber, avant de connaître la défaite. Voilà pourquoi une « transition en douceur », avec le soutien nord-américain, se prépare sous nos yeux. Les défections de nombreux responsables libyens, jusque-là piliers du régime, en sont le signe le plus apparent. Dans ce cas, l’OTAN interviendrait juste après, pour « aider » à consolider la jeune démocratie…

Dans tout le monde arabo-musulman, la Révolution est à la croisée des chemins. Les termes de l’alternative sont simples : mener le combat jusqu’à l’émancipation totale, ou se faire confisquer la révolution par les mêmes forces qui oppriment la région, à savoir l’américano-sionisme et son allié européen. Dans ce dernier cas, le combat ne pourra que se poursuivre : la prise de conscience des peuples et les sacrifices consentis ont été trop importants pour que la révolte s’arrête à mi-chemin.

Seuls l’extension et l’approfondissement de ces révolutions peuvent éviter qu’elles ne soient dévoyées. En ce domaine, l’Iran et le Liban ont su montrer le chemin. Aux peuples arabo-musulmans de s’en inspirer !


Yahia Gouasmi
Président du Parti Anti Sioniste

 

 

http://www.partiantisioniste.com/communications/l-otan-va-t-elle-intervenir-en-libye-0631.html

 


 

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1 mars 2011 2 01 /03 /mars /2011 00:56


 

15 février 2011

 

* Il serait prudent de faire vos courses, dès maintenant, de façon à acheter stratégiquement en vue de cette montée mondiale des prix.  D'acheter un léger surplus de nourriture non périssable à toutes les semaines permet de faire une réserve pour les "années de vache maigre"!  Pour les gens qui vivent déjà dans une situation précaire, vous pouvez vous diriger vers les banques alimentaires où vous pourrez certainement recueillir certains aliments en y allant à toutes les semaines.  Bientôt, même ces banques alimentaires seront vides et désertes...

 

Les dévastations de récoltes dûes à des températures extrêmes expliquent cette montée fulgurante des prix, particulièrement ceux des fruits et légumes, des céréales, du sucre, du lait, de la viande, du café, etc.  Le froid a détruit de très nombreuses récoltes au Mexique et aux États-Unis, sans compter les feux en Russie, les inondations en Australie, etc.  Des épiceries américaines, en quelques jours seulement, encaissent des augmentations des prix des fruits et des légumes comme jamais auparavant.  Certains aliments ont triplé comparativement aux prix habituels. 

 

Évidemment, cette situation ne semble pas pouvoir se résorber puisque les désastres produits par la météo sont de plus en plus fréquents et de plus en plus intenses, sans compter qu'ils font partie de l'agenda des changements climatiques annoncés par la communauté scientifique.

 

Certains analystes sont plutôt pessismistes et voient venir des famines dans plusieurs pays du monde et une difficulté primaire à s'approvisionner en nourriture pour les pays occidentaux.  Ils ont un ton alarmiste, certes, mais les chiffres semblent pourtant corroborer leurs prétentions...

 

Voici un reportage de la télé américaine où vous pourrez entendre un marchand et des clients d'un magasin d'alimentation qui ont vu dans les derniers jours une augmentation stupéfiante des prix des fruits et des légumes.  Les clients ne cachent leur inquiétude et le marchand dit être très préoccupé et désolé d'une telle situation où tous sont pris au dépourvu et laissés dans la plus totale impuissance.

 

Le reportage commence à 1:43.
http://www.youtube.com/watch?v=PIfm-ORCn08&feature=email

 

Autre reportage télévisé diffusé aujourd'hui:

http://www.youtube.com/watch?v=W8YcPQOF-rQ&feature=email

 

Blog Conscience du peuple

 

Ce qu'oublie de dire cet article, c'est que les financiers spéculent désormais sur l'alimentation de base, faisant scandaleusement monter les prix, au mépris des peuples ! (eva R-sistons)

 

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1 mars 2011 2 01 /03 /mars /2011 00:45


 


25 février 2011

 

Voici des vidéos qui nous instruisent sur comment purifier l'eau à partir d'un filtre végétal (branche et herbage) et à partir d'un récipient d'écorce servant à faire bouillir l'eau.  Le type s'exprime dans un anglais difficile à suivre, mais les images suffisent pour saisir le mode d'emploi.  Vraiment ingénieux!  Disons qu'avez un peu de pratique, on peut y arriver!

 

Vous pouvez consulter les autres youtube dans l'espace de droite pour avoir d'autres trucs de survie en forêt.

 

Filtre à eau végétal:

http://www.youtube.com/watch?v=LAXuIfnxvG4&feature=player_embedded#at=30

 

Concevoir un récipient végétal et faire bouillir l'eau avec de la roche:

http://www.youtube.com/watch?v=tWGoFS2BFtY&feature=relmfu

 

Allumer un feu avec une pile:

http://www.youtube.com/watch?v=Iha9vQvnWMU&feature=related

 

Blog Conscience du peuple

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  • : Le blog d' Eva, R-sistons à la crise
  • : Tout sur la crise financière, économique, sanitaire, sociale, morale etc. Infos et analyses d'actualité. Et conseils, tuyaux, pour s'adapter à la crise, éventuellement au chaos, et même survivre en cas de guerre le cas échéant. Et des pistes, des alternatives au Système, pas forcément utopiques. A défaut de le changer ! Un blog d'utilité publique.
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