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7 décembre 2012 5 07 /12 /décembre /2012 05:52
La grande Albanie :
Un projet américain
contre le monde orthodoxe ?

http://french.ruvr.ru/2012_12_06/La-grande-Albanie-un-projet-americain-contre-le-monde-orthodoxe/

6.12.2012, 14:10, heure de Moscou
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La grande Albanie : un projet américain contre le monde orthodoxe ?

Mercredi dernier, le Premier ministre albanais Sali Berisha a prôné l’octroi de la nationalité albanaise à tous les Albanais, où qu’ils résident. Cette déclaration a été faite lors d’une visite de la ville de Vlora où l’indépendance de l’Etat Albanais a été prononcée, il y a juste 100 ans. A l’époque l’Albanie venait tout juste de se libérer du joug ottoman.

Cette déclaration fait suite a une autre déclaration, commune cette fois, que Sali Berisha avait fait avec son homologue Kosovar Hashim Thaçi il y a quelques semaines, promettant l'union de tous les Albanais. L’endroit était, il faut le dire bien choisi, puisque l’immense majorité des habitants du Kosovo y est aujourd’hui d’origine albanaise, ce qui n’a pas toujours été le cas.

Lors de la guerre des Balkans en 1913, les serbes constituent encore la majorité de la population. En 1941, le Kosovo est rattaché à la Grande Albanie (déjà) sous protectorat fasciste italien. Après la guerre, le maréchal Tito interdira l’immigration albanaise car la Yougoslavie ne pouvait selon lui être forte qu’avec une Serbie la plus faible possible. En 1974, c’est du reste lui qui attribue au Kosovo le statut de province autonome, statut qui sera supprimé par Slobodan Milosevic en 1989, alors que les Serbes ne représentent déjà plus que 15 % de la population.

 

Lorsqu’en 2008 le Kosovo se déclare indépendant, prés d’une décennie après l’intervention militaire occidentale, peu de commentateurs mettent le doigt sur l’Albanité dominante de ce nouveau petit état. L’heure est au contraire à la fête pour ce peuple soi disant oppressé et qui accède enfin à la liberté. Au sein de la plupart des pays Occidentaux et de l’Union Européenne, la reconnaissance est instantanée, sans que ne se pose la question du traitement de la minorité serbe et de l’avenir qui lui était réservé, malgré le terrible précédent de 2004, lorsque les chrétiens avaient été victimes de pogroms, les églises brulées, et les droits humains les plus élémentaires bafoués. Il est vrai que l’Europe, pardon l’UE, avait à cette époque d’autres priorités : l’organisation essentielle d’une gaypride a Belgrade.


Il aura donc fallu seulement quatre ans pour que la farce de l’indépendance du Kosovo apparaisse enfin publiquement. Seulement quatre ans pour que le Premier ministre albanais donne raison aux nationalistes serbes qui ont eux toujours affirmé affronter non pas les Kosovars (les habitants de la région du Kosovo étant des serbes) mais bel et bien des Shqiptars, dans un nouvel épisode du conflit ancestral qui oppose depuis prés de 6 siècles dans les Balkans les Slaves orthodoxes aux fils de convertis de l’empire Ottoman.  
Le soutien occidental à la création du Kosovo et l’acharnement contre la Serbie peuvent sembler complètements inexplicables. Pourtant de 1991 à 2008, une seule et même logique a animé les stratèges américains: la destruction de la Serbie, afin que celle-ci soit la plus faible possible a l’avenir, au moment historique inévitable ou elle allait de nouveau se tourner vers la Russie. Bien sûr, il fallait dans le même temps une Russie également affaiblie au maximum. Si de 1991 à 2000 une guerre militaire et médiatique a été menée contre la Serbie de Milosevic en vue de son anéantissement, dans le même temps, c’est une guerre économique et morale qui était menée contre la Russie d’Eltsine. La croisade contre le monde communiste s’est transformée en croisade contre le monde orthodoxe, et contre son centre névralgique et politique le plus souverain : la Russie.
Le théoricien du containment russe en Eurasie, Zbigniew Brezinski, affirmait lui-même en 2007 que: « Le principal ennemi de l’Amérique était désormais l’église orthodoxe russe». La création de la grande Albanie peut sans doute être vue dans ce sens historique et géostratégique. Elle est une nouvelle allumette jetée, une allumette qui pourrait créer une étincelle et déclencher un nouvel incendie dans le brasier balkanique. Cet incendie aurait pour conséquence d’affaiblir un peu plus l’Europe, mais aussi de déstabiliser un peu plus le monde orthodoxe (Macédoine, Grèce, Monténégro, Serbie…) et de freiner son rapprochement avec la Russie.
Par ricochet, c’est donc l’influence russe en Europe de l’Est qui serait remise en cause, et donc son rapprochement avec l’Europe de l’Ouest. Ce faisant, l’Amérique aurait atteint une nouvelle fois son objectif essentiel : éviter un rapprochement continental et européen entre les mondes catholiques et orthodoxes.
http://french.ruvr.ru/2012_12_06/La-grande-Albanie-un-projet-americain-contre-le-monde-orthodoxe/
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7 décembre 2012 5 07 /12 /décembre /2012 05:09


Trente-six handicapés palestiniens dans les prisons israéliennes Le Centre des études des captifs de la Palestine a confirmé que les occupants sionistes détiennent dans leurs prisons trente-six invalides palestiniens. Ils souffrent de différents handicaps physiques ou psychologiques. Le problème, c’est qu’ils ne reçoivent aucun traitement adéquat à leurs cas. De plus, ils n’ont rien, ni des fauteuils roulants, ni des cannes, rien qui puisse les aider à bouger. Ces Palestiniens subissent la mort lente dans les prisons […]

 

Sur ce site,

 


Grèce: les réserves de gaz permettraient de rembourser la dette (Deutsche Bank) La Grèce dispose de réserves de gaz naturel qui lui suffiraient à régler non seulement ses problèmes énergétiques, mais aussi financiers, indique un rapport de la Deutsche Bank cité mercredi par le site d'informations économiques Capital.gr. Selon le rapport, les prospections géologiques montrent que les gisements sous-marins situés au sud de la Crète pourraient rapporter au pays 427 milliards d'euros de revenus, soit près de 214 milliards […]

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7 décembre 2012 5 07 /12 /décembre /2012 05:00
Le CRIF tente de censurer le meeting « Palestine vaincra » !.
Le CRIF tente de censurer
le meeting « Palestine vaincra » !

Communiqué du collectif anti-impérialiste Coup Pour Coup 31


Coup Pour Coup 31
Jeudi 6 Décembre 2012


Le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF), présidé par Richard Prasquier, fait actuellement pression pour empêcher la tenue de notre meeting « Palestine vaincra !» qui doit avoir lieu le samedi 8 décembre à l'Université Toulouse II Le Mirail en présence d'Abu Sami, représentant du Front Populaire pour la Libération de la Palestine.

Nous nous inquiétons de l'utilisation de telles méthodes qui visent à empêcher toutes formes de débats en soutien au peuple palestinien.

Ce n'est pas la première fois que le CRIF s'illustre avec de tels procédés. En 2011 et 2012, différentes conférences sur la question palestinienne avaient été interdites à l’École Normale Supérieure de Paris ainsi qu'à l'Université Paris 8 suite aux mêmes méthodes de pression. A Toulouse, le CRIF a lancé une campagne de calomnie sur la dernière chanson du groupe Zebda, « Une vie de moins », qui parce qu'elle évoque le quotidien de ce peuple est considéré par le CRIF comme un « risque de promouvoir la haine d'Israël ».

Leur méthode d'intimidation ne concerne donc nullement la présence du FPLP à Toulouse, organisation de gauche marxiste palestinienne, mais bien une volonté de faire taire toute forme de soutien à la Palestine.

Nous en sommes d'autant plus surpris que la ville de Toulouse a accueilli à bras ouverts le premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, à la veille de nouveaux massacres israéliens dans la bande de Gaza. Il y aurait à Toulouse deux poids deux mesures dans le traitement de ce conflit ?

Le collectif anti-impérialiste Coup Pour Coup 31 rappelle son attachement à la liberté d'expression et à la lutte contre toutes formes de racisme.

 

A Toulouse, le 4 décembre 2012.

 

Voir ci-dessous les différents courriers du CRIF :

 

Le mail

Chers amis,

Vous trouverez ci-joint un courrier demandant l’annulation d’une réunion politique à l’Université du Mirail.

La présence de représentants d’une organisation terroriste comme le FPLP ne peut que nuire aux valeurs démocratiques auxquelles nous sommes tous attachés.

Si cette manifestation n’est pas annulée, nous organiserons avec tous les démocrates une action s’opposant sur place à la tenue de discours extrémistes.

Du point de vue des valeurs démocratiques, ce qui compte lorsque l’on parle d’état de Palestine c’est de ne pas demander la disparition de l’état d’Israël comme l’exige le FPLP.

Ce qui compte quand on parle d’état de Palestine c’est aussi de s’interroger sur le type de régime politique qui y règnera.

Le CRIF Toulouse Midi-Pyrénées

CRIF TOULOUSE MIDI-PYRENEES 
2 PLACE RIQUET 
31000 TOULOUSE

 

Le courrier envoyé par le CRIF au président de l’université

 

Toulouse, le 28 novembre 2012

Monsieur le Président,

Je souhaitais attirer votre attention sur la tenue d’un meeting politique le 8 décembre 2012 organisé par « Coup pour Coup 31 » dans l’Amphi 9 de l’Université Toulouse-Le Mirail.

Tout d’abord, il me parait utile de préciser qu’une des formes modernes de l’antisémitisme s’ancre dans le refus de reconnaître au peuple juif son droit à l’autodétermination, et demande donc la disparition de l’état d’Israël, sous le prétexte fallacieux qu’il serait « dans son principe » raciste.

Étant donné la qualité des intervenants, représentants du FPLP, organisation « mère » de tous les mouvements terroristes depuis les années 1970, c’est de cela qu’il s’agit et non pas d’une discussion argumentée sur telle ou telle politique initiée par Israël.

Malheureusement, sur le campus de l’Université Toulouse-Le Mirail, lors d’un évènement en date du 25 avril qui aurait dû permettre simplement un débat, des manifestants ont hurlé le nom d’une bataille qui eut lieu en 628 à Khaybar à côté de Médine où l’armée de Mahomet a assassiné des Juifs. Le mot Khaybar est, par exemple, souvent gravé sur les missiles visant Israël lancés par le Hezbollah, le « parti de Dieu » libanais. 
Cela signifie en réalité « Mort aux Juifs » sans que cela tombe sous le coup de la loi.

Il y a quelques semaines Houria Bouteldja, du parti des Indigènes de la République, tenait une réunion à l’Université Toulouse-Le Mirail et elle ne fait pas, elle non plus, mystère de ses opinions sur les « sionistes » pour ne pas dire les Juifs, ce qui permet à nouveau de ne pas tomber sur le coup de la loi.

À Toulouse le 1er novembre, le Président de la République François Hollande déclarait : 
« (L’antisémitisme) sera pourfendu dans toutes ses manifestations, les actes mais aussi les mots. Il sera pourchassé partout, y compris derrière toutes les causes qui lui servent de prétexte ou de masques ».

L’Université de Toulouse-Le Mirail peut, à juste titre, s’enorgueillir de remarquables formations. La liberté d’expression est bien sûr un élément fondamental de toute démocratie. Mais la liberté d’expression ne peut être confondue avec l’exhibition de la haine, et, en l’occurrence, de la haine antisémite. 
Il semble regrettable pour l’ensemble des étudiants de Toulouse que l’on puisse caricaturer votre université en se référant à ces différents exemples.

Je suis à votre disposition pour discuter de l’éventuelle annulation de ce meeting ou d’autres sujets en relation avec ces évènements.

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’assurance de ma considération distinguée.

Nicole YARDENI 
Présidente

Copie : 
Monsieur Pierre COHEN – Maire de Toulouse. 
Madame Marie-France BARTHET – Présidente du PRES Université de Toulouse. 
Monsieur Henri-Michel COMET – Préfet de la Haute-Garonne. 
Monsieur Régis GUYOT – Délégué interministériel à la lutte contre le racisme et l’antisémitisme. 
Monsieur Guillaume HOUZEL – Conseiller auprès de la Ministre de la Recherche et de l’enseignement supérieur.

 

http://www.alterinfo.net/Le-CRIF-tente-de-censurer-le-meeting-Palestine-vaincra-_a84450.html
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Monstruosité !
Par Gilad Atzmon - Traduction E&R par Romain R.

Gilad Sharon (photo ci-contre), le fils d’Ariel Sharon, a écrit dans le Jerusalem Post qu’Israël devait « aplatir l’ensemble de la bande de Gaza ». « Il ne devrait pas y avoir pas d’électricité dans la bande de Gaza, pas d’essence ou de véhicules en mouvement, rien. Alors, ils demanderaient vraiment un cessez-le-feu », écrit-il. « Nous avons besoin d’aplatir des quartiers entiers de la bande de Gaza. (...)

 

 

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7 décembre 2012 5 07 /12 /décembre /2012 04:40

 

 32342,BHL

Je suis surpris et particulièrement blessé par le soutien inconditionnel que portent les organisations syndicales CGT, FSU et Solidaires aux thèses otanniennes. L’intervention militaire de la France et des autres pays de l’alliance atlantique se précise, et il faut absolument préparer l’opinion du bien fondé de cette guerre humanitaire. Le dernier exemple de ces guerres coloniales, le cas libyen, devrait nous laisser un goût amer.

 

Tout ce qui ne s'inscrit pas dans les plans de communication concoctés par les spins doctors de l'ordre atlantique, destinés à toutes les forces politiques, syndicales et associatives de l'hexagone, est dangereux. Des agences spécialisées contrôlent les parutions et les propos non conformes. Des associations destinées à discréditer les récalcitrants sont également à la manoeuvre, "Les Antifafs" en sont la caricature. Ces derniers ont empêché un débat sur la Syrie programmé à la fête de l'humanité cette année et animé par Jean Bricmont. Les qualificatifs  de "Rouge-brun" et "d'Antisémite" sont toujours des anathèmes lancés face à ceux qui sortent du cercle autorisé de la critique. Pourquoi les grandes manifestations pour la paix de 2003 ne sont plus organisées aujourd'hui ? Pourtant les guerres impérialistes sont toujours les mêmes, en Irak, en Libye et en Syrie.

  L'Empire dont la France n'est qu'un supplétif honteux veut à tout prix restructurer le Moyen Orient pour le plus grand bonheur de ses multinationales.

 Le droit international qui donne aux peuples " le droit de disposer d'eux mêmes" est à l'opposé du droit otannien inventé par Bernard Kouchner  " droit d'ingérence humanitaire" et prolongé depuis en "devoir d'ingérence humanitaire".

 Les différents états aux marches de l'Empire qui osent défier ce dernier s'exposent à des représailles sanglantes. C'était le cas de la Libye hier, livrée aujourd'hui au pillage généralisé et soumis aux barbares islamistes armés par la CIA et consorts. Je trouve surprenant que l'on veuille protéger une population en l'écrasant sous les bombes. Apporter la paix en faisant la guerre ne me semble pas conforme à l'idée que je me fais de l'humanisme.

C'est le cas aujourd'hui de la Syrie. Le choix pour ce pays est simple, soit se battre et se débarrasser de la vermine terroriste armée par le Qatar et l'Arabie Saoudite, soit sombrer dans le chaos et le pillage généralisé. Je ne prétends pas que tout soit parfait et que la Syrie soit le meilleur des mondes. Il est certain que leurs habitudes démocratiques ne sont pas semblables aux nôtres. Mais l'ingérence étrangère à des fins géopolitiques qui s'accommode si bien avec les salafistes et les takfiristes est tout à fait condamnable. Les exactions commises par ces barbares sont à proscrire énergiquement. Il me semble que la contestation légitime du début a été détournée vers des orientations peu louables.

Nos média, tous sous l'emprise de la pensée unique, nous livrent avec plus ou moins d'insistance la version officielle préparée par des agences de communication. L'impérialisme atlantique (Otan, marché transatlantique, extension de l'UE, ...) est dangereux et nous ne le percevons pas. L'impérialisme salafiste est également présent et c'est ce qui m'inquiète, en particulier par ses implications dans l'Europe actuelle (Largesses du Qatar dans les banlieux, mosquées financées par l'Arabie Saoudite, volonté des USA de fluidifier le dialogue dans les banlieux françaises, etc…).

 

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Article paru dans l’Humanité le 5 décembre 2012. 
La CGT, FSU et Solidaires aux côtés du peuple syrien

Les organisations syndicales françaises CGT, FSU et Solidaires condamnent avec force la guerre menée par le régime Assad contre le peuple syrien.

Elles dénoncent ce régime sanguinaire qui a causé depuis vingt et un mois plus de 40 000 morts, contraint plus de 440 000 Syriens à se réfugier dans les pays limitrophes et qui a enfoncé le pays dans une logique de guerre.

Elles appellent la communauté internationale à redoubler d’efforts et de détermination pour que soient enfin respectés les droits humains et que  cesse cette barbarie.

Face à cette tragédie, les Syriens ont besoin d’une aide humanitaire internationale.  Les trois organisations françaises demandent aux gouvernements et aux instances internationales de mettre en œuvre des plans d’actions afin d’aider les populations de façon directe, sans intervention militaire étrangère et hors de tout contrôle de l’actuel régime syrien et de ses alliés.

Les syndicats français réaffirment leur solidarité avec le peuple syrien qui aspire à un régime démocratique, au respect des droits et des libertés publiques.

Ils saluent son courage et demandent que les responsables de crime contre l’humanité commis en Syrie répondent de leurs actes devant la justice internationale.

Ils se déclarent déterminés à agir pour une meilleure information sur la situation en Syrie et solidaires des Syriens en lutte contre la dictature et pour la démocratie.

Ils s’engagent enfin à soutenir les mouvements syndicaux indépendants qui émergent en Syrie.

Montreuil, le 5 décembre 2012.

http://www.humanite.fr/fil-rouge/la-cgt-fsu-et-solidaires-aux-cotes-du-peuple-syrien-

 

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Sur ce site,

 

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Une analyse de Jean Bricmont
Réponse à la gauche anti-anti-guerre

 
5 décembre 2012 | Depuis les années 1990 et en particulier depuis la guerre du Kosovo en 1999, les adversaires des interventions occidentales et de l’OTAN ont dû faire face à ce qu’on pourrait appeler une gauche (et une extrême-gauche) anti-anti-guerre, qui regroupe la social-démocratie, les Verts, et le plus gros de la gauche « radicale » (le Nouveau Parti Anticapitaliste, divers groupes antifascistes etc.).

 

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VIDÉO. Syrie : Ban Ki-moon fait de l’ONU, un acteur partial sur le dossier syrien

 

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Ban Ki-moon, le Secrétaire général de l'ONU a déclaré aujourd'hui que si Bachar al-Assad utilise du gaz sarin contre la "rébellion", il doit être traduit en justice. Comme c'est amusant de l'entendre ce clown, incapable de dénoncer le terrorisme en Syrie, ne condamnant aucun attentat et, surtout, incapable d'avoir le même discours lors de l'opération [...]

Lire la suite

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7 décembre 2012 5 07 /12 /décembre /2012 04:28

 

http://chiron.over-blog.org/article-l-armee-francaise-se-prepare-t-elle-pour-la-guerre-civile-113178915.html

La hiérarchie militaire l’admet : les combats de demain ne seront plus ceux d’hier… L’armée apprend à manœuvrer en ville : « Mais, en ville, un combat est souvent source de pièges et d’enlisement. Il y est quasiment impossible d’y développer une manœuvre sans risque de perte importante en matériels et en personnels », souligne un des officiers supérieurs du camp militaire de Sissonne, situé dans l’Aisne. D’où la nécessité d’acquérir du matériel performant et de former convenablement le personnel armé.

C’est pourquoi l’armée se prépare actuellement aux nouvelles formes de combat : en présence du général Bertrand Ract-Madoux, chef d’état-major de l’armée de terre, de grandes manœuvres sont organisées dans une ville fantôme bâtie dans l’Aisne -équivalent d’une cité de 5 000 habitants – bâtie spécialement pour l’entraînement au combat urbain.

 

 

Lien : http://www.contre-info.com/larmee-francaise-se-prepare-a-combattre-dans-les-villes

 

 

  Sujet similaire : http://www.mecanopolis.org/?p=26816&utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=lallemagne-se-prepare-t-elle-a-combattre-ses-citoyens

 

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7 décembre 2012 5 07 /12 /décembre /2012 04:26

Alerte !

Syrie : Les rebelles préparent un False Flag à l'arme chimique pour justifier une intervention de l'OTAN (voir plus bas)

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Syrie: les événements s’accélèrent…
(mise à jour 21H40)

 

Les événements s’accélèrent en Syrie, et pas dans le bon sens, bien au contraire! La guerre est donc proche, et le risque est que d’ici Noël, le gouvernement syrien tombe! J’attends personnellement des confirmations et de quoi recouper les informations pour appuyer les articles qui suivent.

Le dernier pays de l’UE évacue ses diplomates de Damas

венгрия флаг венгрия

 © Flickr.com/Tracy Russo/cc-by-nc-sa 3.0

Le 5 décembre le gouvernement de Hongrie a annoncé l’évacuation totale du personnel de son ambassade à Damas, communique Reuters. La décision a été prise face à la « situation critique » dans la capitale syrienne.

La Hongrie demeurait l’unique pays de l’UE dont l’ambassade fonctionnait dans la capitale de Syrie.

Deux jours plus tôt, la mission locale de l’ONU avait décidé d’évacuer son personnel technique.
Ces dernières semaines la situation à Damas et dans les alentours s’est sensiblement détériorée : des opérations militaires sont menées presque quotidiennement par les rebelles et les forces gouvernementales ont du mal à contrôler le centre de la ville. 

La Russie déploie ses missiles « Iskandar », en Syrie !
La Russie déploie ses missiles "Iskandar", en Syrie !    IRIB- Pour Elyas Ebrahim, expert des questions régionales, la Russie a déployé les missiles « Iskandar » (Alexandre), en Syrie, pour contrer la menace des « Patriot » turcs.

« Les missiles « Eskandar » sont plus puissants que les « Patriot » et leur déploiement est une réaction à la décision de la Coalition de l’OTAN d’utiliser le sol turc, pour le déploiement de ses « Patriot »". « Ce sont des missiles sol-sol qui pourront être utilisés pour des cibles aériennes et leur ogive a une capacité destructrice plus prononcée que celle des « Patriot »". Selon cet expert, ces missiles ont été livrés à la Syrie, par des navires russes, accostés à Tartous.

Source: french.irib.ir

L’Allemagne prête à envoyer 400 soldats à la frontière turco-syrienne

Le gouvernement allemand a approuvé jeudi un projet de mandat pour le Parlement pour la mise en place de batteries de missiles Patriot de l’armée allemande en Turquie, le long de la frontière syrienne, qui prévoit également le déploiement de 400 soldats maximum

« L’Otan a décidé le 4 décembre de renforcer la défense aérienne intégrée de l’Alliance avec le stationnement de batterie de Patriot en Turquie. Dans ce cadre, jusqu’à 400 soldats et soldates de la Bundeswehr pourront être déployés », a annoncé le ministère de la Défense dans un communiqué.

Le conseil des ministre allemand a tenu une réunion exceptionnelle pour valider ce projet de mandat, courant jusqu’au 31 janvier 2014, et qui reste soumis l’approbation des députés de la chambre basse du Parlement allemand, le Bundestag.

En Allemagne, l’armée est sous contrôle du Parlement qui doit se prononcer sur tous ses engagements à l’étranger. En l’occurence, le gouvernement allemand espère un feu vert entre le 12 et le 14 décembre, selon le communiqué.

L’intervention allemande, dans le cadre de l’Otan, « n’a qu’un but exclusivement défensif » et de « dissuasion militaire pour éviter que le conflit interne en Syrie ne s’étende à la Turquie » voisine, a une nouvelle fois souligné le ministère dans son communiqué.

Des sources militaires à l’Otan avaient indiqué mardi à l’AFP, qu’un total 300 à 400 soldats pourraient être stationnés en Turquie afin de faire fonctionner les quatre à six batteries qui pourraient être déployées à Malatya, Diyarbakir et Sanliurfa, selon des sources militaires.

Les Patriot sont notamment capables en quelques secondes de détruire en vol d’éventuels missiles en provenance de la Syrie voisine.

Mais ils ne pourront « en aucun cas servir à l’instauration ou à la surveillance d’une zone d’exclusion aérienne au-dessus du territoire syrien ou à d’autres actions de type offensif », a souligné le ministère allemand de la Défense.

Selon une ONG syrienne, plus de 41.000 morts, en majorité des civils, ont été recensés depuis le début de la contestation contre le régime de Bachar el-Assad il y a plus de 20 mois.

Source: L’orient le jour

Suivant le gouvernement syrien, cette histoire d’armes chimiques ne serait qu’un prétexte pour mieux intervenir, on nous refait le coup des armes de destruction massive en somme…

Syrie: « l’arme chimique est un prétexte »

Le gouvernement syrien craint que les puissances occidentales ne tentent de justifier une intervention terrestre en Syrie en avançant l’argument d’une possible utilisation d’armes chimiques contre les opposants au président Bachar al Assad. Le vice-ministre syrien des Affaires étrangères, Faiçal Makdad, a estimé aujourd’hui, dans une interview à la chaîne de télévision libanaise Al Manar, que les informations citant des responsables du renseignement américains et européens sur un possible recours aux armes chimiques par l’armée syrienne étaient « du cinéma ».

Source: Le Figaro

Information confirmée par France24:

La violence a fait 104 morts mercredi en Syrie, dont 40 à Damas et sa périphérie, selon l’OSDH, qui s’appuie sur un réseau de militants et de médecins. Depuis plus de 20 mois, 41.000 personnes, en majorité des civils, ont perdu la vie.

A Bagdad, M. Ban a indiqué avoir « envoyé une lettre au président Assad il y a deux jours et j’ai prévenu que, quoi qu’il arrive, quiconque utilisera des armes chimiques devra être traduit en justice ».

Egalement en visite dans la capitale irakienne jeudi, James Miller, sous-secrétaire américain à la Défense, a qualifié de « ligne rouge » l’éventuelle utilisation de ces armes, reprenant la mise en garde du président Barack Obama à l’endroit de son homologue syrien.

Le vice-ministre syrien des Affaires étrangères Fayçal Moqdad a affirmé à la chaîne libanaise al-Manar que tout cela « était une mise en scène ».

« Durant les huit derniers mois, nous avons exprimé notre position et dit que, s’il y a des armes chimiques, elle ne seront pas utilisées contre notre peuple (…) Je crains qu’il s’agisse d’un complot occidental, mené de manière grossière à partir de Washington, afin de justifier une intervention militaire ».

A Dublin, la chef de la diplomatie américaine Hillary Clinton rencontrait son homologue russe Sergueï Lavrov, dont le pays est un allié du régime syrien, et l’émissaire international pour la Syrie Lakhdar Brahimi, a indiqué un haut responsable du département d’Etat.

Source: France24

Pour l’information sur les soldats allemands à la frontière, article confirmé par la RTBF:

Alors que les combats restent intenses dans la capitale, Damas, les mises en garde internationales se font de plus en plus précises vis-à-vis du régime syrien. L’Allemagne vient d’approuver l’envoi de missiles Patriot en Turquie, afin de protéger ce pays contre d’éventuels missiles syriens. Parallèlement, le secrétaire général des Nations-Unies, Ban Ki-Moon, hausse le ton.

Le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon a estimé jeudi depuis Bagdad que le président syrien Bachar al-Assad devrait être « traduit en justice » s’il utilisait des armes chimiques contre la rébellion. « Quiconque utilisera des armes chimiques devra être traduit en justice« , a dit M. Ban, en réponse à la question d’un journaliste lors d’une conférence de presse. « J’ai fait part de mon inquiétude au gouvernement syrien et j’ai envoyé une lettre au président Assad il y a deux jours« , pour le mettre en garde contre l’utilisation de ces armes, a-t-il ajouté.

Par ailleurs, le gouvernement allemand a approuvé jeudi l’envoi de deux batteries de missiles Patriot en Turquie, et prévoit de déployer jusqu’à 400 soldats de la Bundeswehr pour protéger ce pays d’éventuelles menaces syriennes. L’intervention, sous le commandement de l’Otan, devra encore recevoir l’aval des députés. Mais le vote, espéré entre le 12 et le 14 décembre prochain, ne devrait être qu’une formalité, le principal groupe d’opposition, les sociaux-démocrates du SPD, ayant déjà laissé entendre qu’ils voteraient « oui » avec la majorité de la chancelière Angela Merkel.

Les Patriots sont capables en quelques secondes de détruire en vol d’éventuels missiles en provenance de la Syrie voisine. Mais ils ne pourront « en aucun cas servir à l’instauration ou à la surveillance d’une zone d’exclusion aérienne au-dessus du territoire syrien ou à d’autres actions de type offensif« , a souligné le ministre allemand de la Défense.

Source et article complet: RTBF

Étrangement, l’article à disparu du Figaro mais il reste une trace sur Google, je surveille de ce côté si jamais l’info ressort sur un autre site. Au moins, on sait maintenant pour qui roule la France… Des militaires français auraient donc rencontré les rebelles syriens en vue de livrer des armes.

Un article publié sur le blog Realinfos justement va dans ce sens, article que je vous propose en partie ici:

La France se prépare à intervenir en Syrie contre « les armes de destruction massive »?!

Armée de l'Air française

Selon nos informations, tout est prêt pour que les forces spéciales mènent des opérations ciblées afin qu’officiellement ils se saisissent des stocks d’armes chimiques et officieusement, soutenir les rebelles syriens et renverser le président Bachar Al-Assad.

Discrètement, les Français se préparent à intervenir militairement en Syrie. Le schéma qui prévaut actuellement consisterait en une intervention française relativement modeste intégrée à celle d’une coalition multinationale, très certainement sous commandement de l’OTAN qui a autorisé le déploiement de missiles Patriot à la frontière turco-syrienne. Cette organisation se prépare sur le modèle de celle qui s’était mise en place lors de la guerre contre la Libye de Kadhafi.

Celle-ci compterait donc au moins les États-Unis, le Royaume-Uni et la France, entre autres membres de l’Otan, dont la Turquie sans doute, auxquels seraient associés la Jordanie et peut-être d’autres pays arabes, comme le Qatar et l’Arabie Saoudite. Il est question d’une intervention solidement appuyée par des avions et des hélicoptères, destinés à mettre la main sur le stock d’armes chimiques.

Dernièrement, c’est un contingent de plus de 1000 soldats de la Royal Marines britannique  qui attend le feu vert de la « communauté internationale » pour intervenir militairement en Syrie.

Une intervention préventive se profile

Ce qui se profile, c’est une intervention « préventive ». Dans cette hypothèse qui paraît aujourd’hui prendre de l’épaisseur, les forces spéciales des pays constituant une coalition « ad hoc », c’est-à-dire non soumise à l’Otan, lanceraient des raids à partir de la Jordanie et de la Turquie pour se saisir des armes potentielles là où elles se trouvent, avant que toute potentielle « tentation » de s’en servir ait connu un début de réalisation.

La préparation d’une opération préventive n’est pas un mystère et, pour ne citer qu’elles, les forces spéciales françaises ont été mises en place discrètement en Jordanie à cette fin. Aussi bien pour participer elles-mêmes à une telle intervention que pour aider leurs homologues jordaniennes.

Cette intervention frappera des cibles « L » (pour leadership) par des missiles de croisière, concomitantes à une prise de contrôle des stocks chimiques, avant leur sécurisation puis leur transfert.

Après avoir appelé à ce que le régime syrien soit abattu rapidement, le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius a une nouvelle fois menacé la Syrie, soutenant une intervention « massive et foudroyante » sans feu vert des Nations-Unies (ONU), dans le cas où des armes chimiques ou bactériologiques constitueraient une menace.

Israël avait aussi affirmé au mois de Juillet 2012 vouloir intervenir en Syrie face à la « menace » des armes de destruction massive.

 

 

 


Fabius : La réponse contre la Syrie sera… par Rudy-D

Source : Le Point / Le Journal du Siècle via Realinfos

 

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lesmoutonsenrages.fr/2012/12/06/syrie-les-evenements-saccelerent/

 

 

Fabius : « Le régime syrien doit être abattu, et rapidement »

 

Le chef de la diplomatie française Laurent Fabius, qui a visité jeudi un camp de réfugiés syriens à la frontière turque, a déclaré que « le régime syrien doit être abattu, et rapidement », dénonçant « les exactions » de Damas contre les populations civiles. 

« Après avoir entendu les témoignages bouleversants des personnes ici (…) quand on entend ça – et je suis conscient de la force de ce que je suis en train de dire : Bachar el-Assad ne mériterait pas d’être sur la terre », a-t-il dit aux journalistes. Laurent Fabius a rencontré des réfugiés du camp de conteneurs turcs qui abrite 12 000 personnes, expliquant que ceux-ci avaient demandé l’aide de la France pour mettre un terme à la répression du régime syrien et demandé notamment que l’on livre des armes aux rebelles. Il ne s’est pas engagé sur ce dernier point, bien que l’on sait désormais que la DGSE mène des opérations de formation et de soutien à l’ASL. Il a affirmé qu’« on ne pouvait pas accepter que Bachar, même s’il avait beaucoup reculé et perdu du terrain, continue ses exactions ».

Le ministre français, qui achève en Turquie une tournée régionale qui l’a mené au Liban et en Jordanie avant la Turquie et axée sur la crise syrienne et le flot de réfugiés qu’elle a engendré sur les pays limitrophes, a accusé le président syrien d’accomplir une « opération de destruction d’un peuple », sous-entendant une forme de génocide.

Source : Le Journal du Siècle / Le Point

 

http://lejournaldusiecle.com/2012/08/17/fabius-le-regime-syrien-doit-etre-abattu-et-rapidement/ 

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L'USS Eisenhower, un porte-avions américain muni de huit escadrons de chasseurs-bombardiers et de 8000 hommes, est arrivé sur la côte syrienne, le 5 décembre 2012, au milieu d'un violent orage, indiquant une préparation américaine pour une éventuelle intervention militaire au sol.


Article complet : http://mai68.org/spip/spip.php?article4751

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Voir aussi :


Un porte-avions US en Méditerranée: prélude à une intervention en Syrie?.

 

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Syrie : Les rebelles préparent un False Flag à l'arme chimique pour justifier une intervention de l'OTAN  06/12/2012

Syrie : Les rebelles préparent un False Flag à l'arme chimique pour justifier une intervention de l'OTAN



Maintenant que l'info circule, oseront ils passer à l'acte ?

Le déploiement pourrait se faire au moyen d'un générateur de fumée placé dans la zone cible, une explosion, peut-être un kamikaze en voiture, ou tout simplement en utilisant un humidificateur », rapporte la Tribune de Syrie.

Étant donné que la seule suggestion que le gouvernement d'Assad se prépare à utiliser des armes chimiques proviennent de rapports des médias occidentaux et des proclamations quelques peu hystériques de l'administration Obama, le poids de la preuve indique que ce sont les rebelles eux-mêmes, qui ont à plusieurs reprises été surpris à commettre des atrocités, qui sont plus susceptibles de recourir à de telles tactiques.

En outre, des rapports diffusés il y a 6 mois confirment que les combattants rebelles avaient reçu des masques à gaz et étaient prêts à organiser une attaque aux armes chimiques qui serait ensuite imputée au régime d'Assad et faciliter une intervention militaire de l'OTAN.

En Août, une source syrienne a déclaré à la chaîne d'infos Addounia qu'une société saoudienne avait monté sur 1400 véhicules des systèmes de filtrage anti-gaz et anti-chimique pour un coût unitaire de 97 000 $, afin de préparer une attaque à l'arme chimique menée par des rebelles de l'ASL à l'aide d'obus de mortier. 400 autres véhicules ont été préparés en tant que transport de troupes.

L'attaque serait imputée à l'armée syrienne et exploitée comme prétexte en vue d'un assaut militaire. En Mars 2012 la "Brookings Institution publie un rapport intitulé "Sauver la Syrie : évaluation des options pour un changement de régime" décrit ce scénario où une crise humanitaire fabriquée de toutes pièces serait invoquée pour justifier l'emploi de la force.

L'histoire des gouvernements occidentaux et des organisations de renseignement dans la fabrication de fausses menaces d' «armes de destruction massive" afin de justifier les guerres planifié des années à l'avance nous indique clairement que les affirmations selon lesquelles la Syrie est sur le point d'effectuer des bombardements chimiques sur sa propre population doivent être traitées avec la plus grande suspicion.

Avec l'USS Eisenhower et les autres navires de guerre embarquant des milliers de soldats et des dizaines d'avions de chasse qui font maintenant face à la Syrie, seuls les naïfs croiront que le battage des médias sur Assad utilisant des armes chimiques, généré sur le dos des affirmations non vérifiées par des responsables américains anonymes, serait une simple coïncidence.



http://leschroniquesderorschach.blogspot.fr/2012/12/syrie-les-rebelles-preparent-un-false.html http://leschroniquesderorschach.blogspot.fr/2012/12/syrie-les-rebelles-preparent-un-false.html

http://www.alterinfo.net/notes/Syrie-Les-rebelles-preparent-un-False-Flag-a-l-arme-chimique-pour-justifier-une-intervention-de-l-OTAN_b4999102.html

Sur France24, on apprend que la Syrie dénonce un complot étranger contre le pays. Eva R-sistons

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Intox au gaz toxique (suite)

http://www.infosyrie.fr/actualite/intox-au-gaz-toxique-suite/


Par Louis Denghien,


 

 

 

Plus à l’aise que jamais dans son rôle de Tartuffe diplomatique moderne, Ban Ki-moon continue de relayer la propagande américaine (aujourd’hui sur le gaz sarin) et à demander aux affiliés d’al-Qaïda de muer en hommes de paix et de dialogue

 

 

 

Il continue de flotter une forte odeur de gaz sarin dans les rédactions occidentales : cette fois c’est la chaîne américaine NBC qui affirme, sous couvert de « responsables américains » anonymes, que l’armée syrienne serait en train de charger des bombes avec le dit gaz. NBC précise toutefois que Bachar al-Assad n’a pas encore donné l’ordre d’utiliser ce type d’armes contre les rebelles. Le n°1 de l’ONU Ban Ki-moon a même pris la plume pour dire au président syrien que l’utilisation d’armes chimiques serait « un crime scandaleux aux conséquences désastreuses« .

Scoop : Bachar ne veut pas se suicider au gaz !

Aux conséquences désastreuses d’abord pour Bachar et son régime. Interrogé hier par le site néo-conservateur français Atlantico, l’universitaire et spécialiste es-géostratégie François Géré, entre autres choses chargé de mission auprès de l’Institut des Hautes Études de Défense nationale -et auteur, ça tombe bien, d’un récent Dictionnaire de la désinformation – l’écrit noir sur blanc : « L’usage de telles armes par M. Bachar al-Assad équivaudrait à un suicide politique. Il deviendrait un criminel politique. Par ailleurs il verrait immédiatement tous ses soutiens (Russie, Chine et Iran) se détourner de lui et le condamner« .

Or, Bachar al-Assad n’est ni suicidaire, ni idiot. Cette histoire de gaz sarin sent très fort l’intox américaine. Et, dans cette affaire comme hélas dans d’autres touchant à la Syrie, M. Ban Ki-moon se fait le relai de cette intox, criant au loup, alors qu’en l’occurrence, il n’y a pas, et il ne peut y avoir, de loup.

On a entendu sur les chaînes françaises des explications comme quoi le régime serait acculé à l’escalade et à la fuite en avant, et donc à l’utilisation des armes chimiques, par la dégradation rapide de sa situation militaire. D’une intox l’autre : les rebelles n’ont progressé ni à Alep, ni dans sa région. Ni à Damas où il semble bien qu’ils ont subi, depuis la contre-offensive déclenchée jeudi par l’armée dans la Goutha et le secteur de Daraya, des pertes très sérieuses. Et où ils ne sont de toute façon pas en mesure, avec quelques milliers de combattants sans armement lourd et éparpillés autour de Damas, de prendre une capitale de plus de deux millions d’habitants où sont concentrés les institutions et centres de commandement du pays et les forces chargées de les défendre.

Dans le même ordre d’idée (fausse), les mêmes « experts » ont avancé que la récente destruction, dans le secteur d’Alep, d’un appareil de combat syrien par un missile sol-air, peut-être de type Stinger, tiré par les rebelles, allait désormais paralyser l’aviation, principal atout selon eux du régime contre l’insurrection : outre que l’armée de terre et le soutien d’une majorité de la population sont d’autres puissants atouts pour le régime, il suffit de lire le dernier article mis en ligne (ce jeudi matin) par l’AFP. Qui commence par cette phrase : « L’artillerie et l’aviation syriennes ont bombardé mercredi la périphérie de Damas« . Et qui précise pus loin, sur la foi de l’OSDH, que la province de Raqqa (nord-est du pays) est « pilonnée par l’aviation« . C’est un fait que les désinformateurs n’ont pas de suite dans leurs mensonges !

Bref, même si la situation militaire demeure évidemment sérieuse et grave en Syrie, elle est stabilisée et le gouvernement n’a nul besoin d’utiliser du gaz sarin contre les rebelles.

Revenons au « bon » M. Ban Ki-moon. Qui a exhorté une énième fois toutes les parties à arrêter « immédiatement » les combats. On dira que le Secrétaire général est dans son rôle. Mais il est aussi dans son habituel registre du déni de réalité et de l’hypocrisie. Allez dire, M. le Secrétaire général, aux fanatiques islamistes d’al-Nosra, dont l’AFP vient de nous expliquer qu’ils ont pris le dessus sur l’ASL  à Alep et sa région (voir notre article « Désarroi (ou folie) révélateur : l’AFP lâche l’ASL pour les djihadistes ! », mis en ligne le 5 décembre 2012), qu’il faut se mettre  autour d’une table pour négocier avec le gouvernement syrien. L’ONU, comme les Occidentaux, sont pris à leur propre piège en Syrie : la diabolisation de l’actuel gouvernement les a conduit à ignorer, aussi longtemps que possible, quel monstre se développait en face ; elle les a mêmes conduits à aider, de façon plus ou moins directe, politiquement et diplomatiquement, ce monstre islamo-djihadiste. Ni Ban Ki-moon, ni Barack Obama, ni François Hollande ne pourront se sortir de cette contradiction tragique

Plus à l'aise que jamais dans son rôle de Tartuffe diplomatique moderne, Ban Ki-moon continue de relayer la propagande américaine (aujourd'hui sur le gaz sarin) et à demander aux affiliés d'al-Qaïda de se muer en hommes de paix et de dialogue Il continue de flotter une forte odeur de gaz sarin dans les rédactions occidentales : cette fois c'est la chaîne américaine NBC qui affirme, sous couvert de "responsables américains" anonymes, que l'armée syrienne serait en train de charger des bombes [...]
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Les Etats-Unis sont-ils sur le point d’intervenir militairement en Syrie ?
6 décembre 2012, par Spencer Delane (Genève)

L’arrivée du porte-avions américain Eisenhower en Méditerranée laisse supposer que les Etats-Unis préparent une intervention armée en Syrie. Une perspective accréditée par les affirmations de l’administration étasunienne à propos de prétendus préparatifs de l’armée syrienne quant à l’utilisation d’armes chimiques .

Plusieurs sources concordantes, dont le site Internet de la chaine de télévision Russian Today rapportent que l’USS Eisenhower, compte à son bord 70 chasseurs-bombardiers et 8.000 marines et membres d’équipage, aurait rejoint le porte-hélicoptères américain Iwo Jima, qui patrouillait déjà avec le long des côtes syriennes avec 2’500 marines à son bord.

Ce mouvement de la flotte militaire étasunienne intervient alors que la chaîne NBC, citant « des responsables américains » s’exprimant sous couvert d’anonymat, indique que l’armée syrienne aurait chargé avec du gaz sarin des bombes destinées à être larguées par avion.

Une information qualifiée de « mensongère » par le gouvernement syrien, qui craint que les puissances occidentales ne tentent de justifier une intervention terrestre en Syrie en avançant l’argument d’une possible utilisation d’armes chimiques contre les opposants au président Bachar al Assad.

Plus inquiétant, le site d’informations Voltairenet.org a divulgué hier une vidéo de l’ASL (Armée syrienne libre), que nous plaçons en fin d’article, dans laquelle un rebelle prétend détenir des armes chimiques et menace de les utiliser contre le pouvoir en place et ses partisans.

Cette vidéo confirme les craintes de Faisal Mikdad, vice-ministre syrien des Affaires étrangères qui indiquait aujourd’hui sur chaîne de télévision libanaise Al-Manar : « Nous redoutons un complot de la part des Etats-Unis et de certains pays européens, qui auraient pu transmettre une telle arme aux groupes terroristes en Syrie pour déclarer ensuite que le gouvernement syrien avait utilisé des armes chimiques. »

A l’heure ou les troupe du président Bachar al Assad sont sur le point de reconquérir l’ensemble des bastions de l’ASL à travers le pays, et cela en particulier dans la périphérie de Damas, il n’est en effet pas impossible qu’une manipulation soit orchestrée par l’administration étasunienne et ses subalternes de l’OTAN afin de permettre une opération militaire en Syrie sans avoir à passer par une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU.

Spencer Delane, pour Mecanopolis

Vidéo de l’ASL divulguée par le site d’informations Voltairnet.org :

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Voir aussi :

 

 

L'indignation face aux positions de miliants de gauche solidaires de l'OTAN

 

La France prête à intervenir en Syrie contre "les armes de destruction massive" ?

 

http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/la-pression-sur-damas-grandit-127094


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7 décembre 2012 5 07 /12 /décembre /2012 04:20

Qui gouverne la France ?

Manoir Industries indexLe Figaro – Fondeur spécialiste des pièces métalliques de haute performance, Manoir Industries a passé fin septembre un accord avec le chinois Taihai afin de lui vendre deux de ses trois branches, opérant dans les domaines de la défense, du nucléaire et du transport. Une telle vente doit obtenir des autorisations administratives, en raison des liens de certains de ses produits avec la défense nationale, comme des gouvernails de sous-marin, ou le nucléaire. «Les autorités compétentes ont donné leur accord après quelques négociations, confie une source proche du dossier. Le problème est venu du ministère des Transports, qui a peut-être fait du zèle.» Manoir Industrie fabrique, dans son usine d’Outreau, des «cœurs de voie», destinés aux réseaux ferrés à grande vitesse. Ce produit est jugé stratégique par les acteurs français du rail, qui se sont opposés à un passage sous pavillon chinois.

Le ministère du Redressement productif n’a pas la même lecture, jugeant positive l’entrée d’un chinois argenté dans une société industrielle française. Ses équipes se sont mobilisées ces derniers jours pour trouver une solution, car le groupe chinois n’a accès à des financements que jusqu’au 31 décembre. (Source)

Manoir Industrie, fondeur spécialiste des pièces métalliques de haute performance, opère dans les domaines de la défense, du nucléaire et du transport. Malgré l’opposition des Ministères des Transports (en raison de produits stratégiques destinés aux réseaux ferrés à grande vitesse), de la Défense Nationale (Gouvernails de sous-marin), de l’Industrie (pièces du Nucléaire gênant Aréva), le Premier Ministre à donné son accord. Voilà une façon simple et discrète, pour les Chinois, de se brancher sur de la Technologie qui, jusqu’à présent, leur était fermée…

 
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Publié par le 6 décembre 2012 dans Non classé

 

Sombre avenir pour Paris

Regard réaliste ou pessimiste que portent les médias russes sur la capitale française ?

Des vérités sont dites et elles traduisent une lâcheté évidente des autorités publiques car la violence diagnostiquée dans les banlieues et les mots d’ordre de la classe politique dirigeante à la police même sont un aveu criant du drame qui se prépare dans ces zones où les mafias criminels font la loi.

Les oligarchies financières vont répliquer le scénario grec en France et pour tous les pays du Nord. Ce qui se passe en Grèce est très préoccupant et rappelle certains événements d’un sombre passé.

 
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Publié par le 6 décembre 2012 dans Non classé

 

Menthalo – Dont Worry, Be Happy

Les marchés nagent dans l’absurdité.

Aujourd’hui, il n’y a pas un seul marché qui réponde à la loi de l’offre et de la demande. Ils sont tous manipulés par les interventions des Banques Centrales sur quelques titres, quelques points-clés, qui vont envoyés les marchés à la hausse ou au contraire, pour certaines matières premières, les envoyer à la baisse.

Les banques sont en faillite depuis 2008, mais les BC rachètent progressivement les valeurs qui pèsent dans leurs bilans, et devraient les envoyer au fond de l’océan. C’est le cas des MBS aux USA, rachetés d’abord par tranche de 40 B$/mois et désormais par 80B$, soit 1T$ par an. Début 2013, la Fed se lancera dans le rachat des Student’s loans pour un Trillions de $. Ces prêts étudiants délivrés avec la même largesse que les subprimes, puisque les étudiants n’ont pas de revenus et font très facilement défaut, ont permis de falsifier dans les grandes largeurs les statistiques du chômage aux Etats-Unis, puisqu’un chômeur suivant une formation complémentaire, est retiré de la liste des demandeurs d’emploi. Mais les banques ayant financé cette Manipulation de la Perception Economique pour le compte de la Fed et du gouvernement en place, doivent être refinancées. On va donc créer de la monnaie en très grande quantité pour effacer ces dettes… ou du moins, les effacer des bilans des banques.

En Europe, ce n’est guère mieux, juste un peu plus compliqué, puisque les Allemands n’acceptent pas la destruction monétaire inhérente à ces manipulations. L’Allemagne l’accepte d’autant moins, que la Réserve Fédérale ne veut pas lui rendre l’or national, théoriquement stocké aux Etats-Unis. Depuis une vingtaine d’année, l’or des BC a été loué aux Bullion Banks, qui en jouait sur les marchés, pour contenir le prix de l’or. Une grande partie de cet or a été perdu par les BB, qui auraient trouvé plus fort qu’eux à ce jeu, depuis que les Chinois ont droit d’acquérir de l’or et que la Chine appuie de tout son poids pour se constituer des réserves d’une part et pour forcer une réforme monétaire, d’autre part. Certains analystes considèrent que le nouveau système monétaire, prôné par la BoPC a été conçu en Allemagne.

Le cas échéant, on pourrait se demander… et ce n’est qu’une hypothèse… si l’Allemagne ne joue pas un double jeu. Je m’égare surement, mais intellectuellement, ce n’est pas sans intérêt. Les lecteurs de mon livre « Histoire de l’Argent » savent que Sergueï Aleynikov, l’analyste programmeur qui a conçu le programme de HFT de Goldman Sachs, avait livré une copie de ce programme à la Russie et à l’Allemagne. Ils savent par ailleurs que depuis plus de deux ans, de véritables raids ont été menés sur le LBMA, tant sur le marché que dans les entrepôts pour exiger livraison, par des acteurs multiples de nationalité inconnue. Ces acteurs semblaient « organisés et coordonnés avec une précision militaire », disait le « trader de Londres ». J’ai envie de rajouter… avec une rigueur toute teutonne. C’est là, où on pourrait entrevoir le double jeu allemand. D’un côté, ils achètent secrètement de l’or sur les marchés en prévision de la réforme monétaire, qu’ils ont conçu et que Chine et Russie vont chercher à imposer, d’autre part, ils exigent de la BoE et de la Fed une restitution de leurs réserves d’or, les poussant à la faute et créant les conditions d’une crise systémique.

Si l’Allemagne a conçu le prochain système monétaire et que l’argent y a un rôle, l’Allemagne pourrait discrètement se constituer des réserves de silver à l’instar de la Chine. Cela pourrait expliquer les quotas à l’exportation de l’Allemagne sur l’Argent et les autres métaux rares.

Pour revenir à l’absurdité des marchés, Jim Grant dans un excellente interview sur Bloomberg, justifiait la nomination d’un homme de GS à la tête de la Banque d’Angleterre, par le fait qu’aujourd’hui pour tenir ce rôle, il ne suffisait pas de savoir échanger de l’or contre des billets de banque ou inversement, les Anglais savent faire cela depuis 300 ans. Aujourd’hui il faJim-Grantut être à la fois un manipulateur de marché, un tuteur de l’ensemble du monde financier et un expert en propagande. Ce poste est donc devenu autrement plus complexe, d’où le choix de ce canadien formé chez Goldman Sachs.  Dans cette même interview, Jim Grant dit que tous les marchés sont manipulés à la hausse pour créer un climat heureux, une euphorie acheteuse malgré la dépression (cachée). Ceci explique la présence de Droopy sur ce graphe de l’euro… et le titre de l’article.

EURO-5-12-droopy

L’Euro est donc, selon moi, à quelques points de la cible attendu, qu’il pourrait atteindre dans les heures ou les jours à venir. Le Bear Menthalo privilégie une jambe de baisse, qui ramènerait les cours vers 1,28xx, mais il n’est pas exclu que les cours cassent la résistance, ce qui annoncerait une forte hausse, non seulement de l’Euro mais de l’ensemble des marchés. Je refuse d’y croire, malgré le traditionnel rallye de fin d’année.

La dégradation du MES et du FESF par Moody’s et/ou Standard & Poors, auxquelles viennent se greffer les rumeurs persistantes de dégradation de l’Allemagne, du Luxembourg et des Pays-Bas, qui ne sont que des moulinets de sabre d’une guerre médiatique,  amènerait plutôt à pencher vers une consolidation de l’Euro.

Le CAC à son plus haut de l’année a fumé la moquette et plane dans les vapeurs méphistophéliques de cet extraordinaire village Potemkine planétaire. Moins vous regardez ce monde d’illusion, mieux vous vous portez.

Et c’est là le vœu le plus cher : avoir des lecteurs en bonne santé et heureux.

PS – Pour Noël, une remise de 10% vous est offerte pour mon   »Histoire de l’Argent » dans sa version imprimée. Ne trainez pas pour passer la commande si vous voulez l’avoir pour Noël. La version électronique vous est proposée avec une remise exceptionnelle de 20% pour les fêtes. Alors profitez-en !

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7 décembre 2012 5 07 /12 /décembre /2012 03:42

 

Excellent site, à visiter !

Parmi les risques,

on peut ajouter celui de l'effondrement économique,

et celui d'une guerre mondiale.

eva R-sistons

 

Rappel :

http://sos-crise.over-blog.com/article-crise-il-est-temps-d-organiser-de-preparer-votre-survie-avec-eva-r-sistons-89763287.html

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Comprendre le survivalisme

(..)

 

Si certains pensent que le survivalisme n’est que la réponse animale basée sur les conséquences d’une catastrophe ou d’un cataclysme réduisant l’humanité toute entière à un univers hostile , d’autres adoptent une démarche plus altruiste ,réaliste et pragmatique …

 

Cependant, nous devons prendre conscience que des événements imprévisibles naturels ou technologiques , bien que moins apocalyptiques , peuvent nous amener , qu’on le veuille ou non, à faire face à certaines éventualités (incendie , inondation , coupure d’electricité , accident nucléaire , pénurie …)

Or , l’ensemble de la population tend à occulter ces éventualités par le seul argument que si il y a un problème, l’Etat le résoudra .
Mais « l’Etat-sauveur  » ne doit  pas être synonyme d’un manque de lucidité , de perspicacité et d’une absence totale  de responsabilité citoyenne et de solutions personnelles  en cas de crise ou d’événement grave.

N’a t’on pas vu à maintes reprises , des états pourtant riches et organisés , incapables de faire face à des situations dramatiques de grande envergure surtout quand le nombre de victimes ou l’intensité de l’événement dépasse les possibilités logistiques de l’Etat ?

Petits rappels
-
Fukushima au Japon

- Tsunami en Indonésie
- Tremblement de terre a Haiti
- Ouragan Katrina aux Etats Unis …

Admettre  que  l’Etat a ses limites, c’est promouvoir la responsabilité citoyenne, et proposer des solutions  individuelles, familiales , communautaires…

Le gouvernement Français reconnait quatre types d’incidents majeurs:

1- Les incidents liés a des risques naturels

Avalanches, mouvements de terrains, canicules, cyclones, éruptions volcaniques, feux de foret, grand froid , inondations, séismes, tempêtes…

2- Les incidents liés à des risques sanitaires

Menaces sur la santé publique , pandémie …

3- Les incidents liés à des risques technologiques

Accidents industriels,  accidents nucléaires, risques miniers,  rupture de barrage,  transports de matières dangereuses…

4- Les incidents liés à des menaces majeures

Menaces  visant la sécurité de la population, l’intégrité des institutions ou les activités économiques et sociales (menaces terroristes…)

Reconnaitre ces types d’incidents ne veut pas dire « être prêt et paré en cas de … » L’Etat peut ne pas avoir les solutions, les effectifs , la logistique pratique ( pas seulement  théorique ) ou les structures  requises pour résoudre le problème…

Alors , ne confiez pas votre sécurité et celle de votre famille à une entité externe , surtout à notre époque où  » confiance aux instances étatiques »  rime avec aberration !

La préparation,  l’anticipation et  la responsabilisation de chacun sont aujourd’hui des valeurs  encouragées par bon nombre de  gouvernements, prouvant que le survivalisme est avant tout une démarche vraie et pertinente s’appliquant  à la réalité dans sa nature la plus pragmatique .

A.Wakener

 

http://www.survie-et-survivalisme.com/comprendre-le-survivalisme/

 

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7 décembre 2012 5 07 /12 /décembre /2012 02:52

 

 

Recette pour neutraliser la colère des Français : la promesse de l'Autre Europe depuis un tiers de siècle
Publié le 9 octobre 2012 

LA RECETTE POUR NEUTRALISER LA COLÈRE DES FRANÇAIS DEPUIS UN TIERS DE SIÈCLE :
LEUR PROMETTRE UNE « AUTRE EUROPE » !

Depuis un tiers de siècle au bas mot, les Français sont conviés à prendre leur mal en patience devant les conséquences de plus en plus calamiteuses de la prétendue « construction européenne ».

Comment cela est-il rendu possible ? Par le fait que tous les partis politiques français – sauf l’UPR – ont recours à la même technique manipulatoire, fondée sur la même formule de rhétorique.


À savoir que TOUS les partis, sauf l’UPR, affirment :


- que l’Europe telle qu’elle existe – Communauté Économique Européenne (CEE) de 1957 à 1992, Union européenne (UE) depuis 1992 – fonctionne en effet de plus en plus mal et que ses résultats sont de plus en plus calamiteux ,

- mais que tout cela va se résoudre en « changeant d’Europe », ce qui permettra de déboucher sur le paradis tant attendu : une « Autre Europe ».

Le fonctionnement central de cette manipulation est de faire croire aux Français que l’Europe se résumerait en gros à la France, et que les choix concernant la prétendue « construction européenne » ne dépendraient en définitive que des Français.

De l’extrême droite à l’extrême gauche, en passant par tout le spectre politique des souverainistes, de l’UMP, du MODEM, de EELV, du PS, du MRC, et du FDG, aucun parti politique – à part l’UPR – ne parle jamais du fait, pourtant tout bête, que la France n’est plus qu’un pays sur 27 (3,7%) et que ce que peuvent vouloir les Français n’a plus guère d’importance dans cette Tour de Babel ingérable.

Cette manipulation date depuis au moins 1979, comme nous le révèle l’affiche conçue à l’époque par le dessinateur Folon, dont le slogan principal « L’Europe, c’est l’espoir » était assorti d’un deuxième slogan : « Choisissez votre Europe ! »


 

Depuis lors, les Français sont entretenus dans l’illusion que les objectifs, les politiques et le fonctionnement de l’Europe dépendent principalement d’eux.

Et qu’il ne dépendrait donc que d’un peu de bonne volonté de leur part pour qu’une « Autre Europe » soit possible.

Cette fumisterie intellectuelle a pour conséquence d’interdire du champ de la réflexion une autre idée, bien plus simple : celle qui consisterait tout bonnement à sortir de cette prétendue « construction européenne ». Cette idée, qui tombe pourtant sous le sens, a été rendue taboue depuis des décennies. C’est grâce à l’UPR et à notre notoriété grandissante qu’elle commence, les événements calamiteux aidant, à faire désormais son chemin.

Pour bien mesurer à quel point le débat a été verrouillé, il est instructif de parcourir ensemble une brève histoire de ce bobard plus que trentenaire qu’est l’idée de « l’Autre Europe ».

EN 1979, IL Y A 33 ANS, LE PARTI SOCIALISTE APPELAIT À VOTER PS AUX ÉLECTIONS EUROPÉENNES POUR « CHANGER L’EUROPE »


EN 1997, IL Y A 15 ANS, LE PS PROMETTAIT DE « CHANGER D’EUROPE »

« Il faut changer d’Europe et mettre en œuvre une politique économique et monétaire au service de la croissance et de l’emploi, pour une Europe plus démocratique, plus sociale, plus respectueuse de l’environnement ».

Déclaration politique du Parti Socialiste à l’Assemblée nationale, faite le 12 juin 1997 au moment de la formation du gouvernement de Lionel Jospin.


EN 2000, IL Y A 12 ANS, LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE JACQUES CHIRAC PROMETTAIT UNE « EUROPE PLUS EFFICACE, PLUS DÉMOCRATIQUE ET PLUS PROCHE DES CITOYENS »

« Nous voulons une Europe plus efficace, une Europe plus démocratique, une Europe plus proche des problèmes qui concernent l’ensemble des Européens, notamment ceux qui touchent au travail, c’est-à-dire à l’emploi, […. ] Il nous faut construire une Europe plus proche des citoyens. »

Jacques Chirac, Président de la République, présentant le programme de la Présidence française de l’Union européenne devant le Parlement européen.
Strasbourg le mardi 4 juillet 2000.

EN 2000, IL Y A 12 ANS, LE « COLLECTIF POUR UNE AUTRE EUROPE » PROPHÉTISAIT L’ARRIVÉE D’UNE « AUTRE EUROPE DANS UN AUTRE MONDE »

« Tandis que les gouvernements construisent sans les citoyens et contre eux une Europe dominée par la logique néolibérale, une autre Europe se dessine à travers les luttes des « sans » (sans domicile, sans travail, sans revenu, sans papiers, sans droits), les mobilisations citoyennes, les luttes des salarié(e) s, les luttes des femmes contre les violences et la pauvreté. [...] Il est possible de construire une autre Europe, dans un autre Monde. Cette Europe doit se faire entendre à Nice ».

Collectif pour une Autre Charte, pour une autre Europe, pour un autre Monde ! à l’occasion du sommet européen de Nice de décembre 2000 soutenu par les associations AC ! – agir contre le chômage, APEIS, ATTAC, CCCOMC, CDSL, Collectif national pour les droits des femmes-Marche mondiale des femmes, DAL – Droit au Logement, Droits Devants !, FASTI, FTCR, Marches Européennes, MNCP, Observatoire de la Mondialisation, RAJFIRE, « Souriez, vous êtes filmés ! » par les syndicats Confédération Paysanne, CGT-Correcteurs, FGTE-CFDT, FSU, Union syndicale-G10 Solidaires et par les organisations politiques Alternative Libertaire, les Alternatifs, Chiche !, JCR-Red, LCR, PCF, Socialisme par en bas, et Les Verts.

EN 2001, IL Y A 11 ANS, JEAN-PIERRE CHEVÈNEMENT RÉCLAMAIT UNE « AUTRE EUROPE »

« Il est temps, Monsieur le Premier ministre, d’organiser le retour de l’État républicain et de faire en sorte que la France pèse à Bruxelles pour qu’une réponse, si possible coordonnée, soit apportée à la crise qui vient. Nous avons besoin d’une autre Europe. ».

Jean-Pierre Chevènement, Discours à l’Assemblée Nationale, le 3 octobre 2001


EN 2003, IL Y A 9 ANS, FRANÇOIS BAYROU ANNONÇAIT : « IL FAUT CHANGER D’EUROPE »

« Tout le monde voit bien qu’il faut changer d’Europe et le sommet de Bruxelles vendredi montre à l’évidence qu’une certaine Europe c’est fini. Il faut en bâtir une autre enfin digne de ce nom, c’est-à-dire un jour capable, elle aussi, de faire preuve de la puissance dont les Américains font preuve sur le terrain ».

François BAYROU, Dépêche AFP du 15 mars 2003, 15h12 intitulée François Bayrou: “il faut changer d’Europe”

EN 2003, IL Y A 9 ANS, LE PCF AFFIRMAIT SA VOLONTÉ DE « CONSTRUIRE UNE AUTRE EUROPE »

« Les communistes ne veulent pas être pris pour des anti-européens, et ils affirment leur volonté de construire “une autre Europe”.

Nous ne devons pas céder à la facilité du rejet ou de l’abandon de l’Europe parce que nous rejetons sa construction actuelle.
La question d’une autre Europe est bien essentielle dans le projet communiste ».

Marie-George Buffet Secrétaire nationale du PCF – Dépêche AFP du 27/06/2003 17h44.

Le PCF dénonce les “bases libérales” du projet de Constitution européenne.


EN 2004, IL Y A 8 ANS, PHILIPPE DE VILLIERS APPELAIT À VOTER MPF AUX ÉLECTIONS EUROPÉENNES POUR « CHANGER D’EUROPE »

« Oui à l’Europe, Non à Bruxelles » : tel fut l’oxymore utilisé par Philippe de Villiers en 2004 :


EN 2005, IL Y A 7 ANS, LES VERTS APPELAIENT A VOTER OUI AU RÉFÉRENDUM SUR LA CONSTITUTION EUROPÉENNE « POUR QU’UNE AUTRE EUROPE SOIT POSSIBLE »

Affiche des Verts pour le référendum du 29 mai 2005

EN 2005, IL Y A 7 ANS, OLIVIER BESANCENOT APPELAIT À VOTER NON AU RÉFÉRENDUM SUR LA CONSTITUTION EUROPÉENNE « POUR QU’UNE AUTRE EUROPE SOIT POSSIBLE »

« C’est un encouragement formidable pour les forces, nombreuses, qui elles aussi pensent qu’une autre Europe est possible à condition de défaire cette Europe libérale et capitaliste. À nous qui venons de refuser cette Constitution de proposer des initiatives européennes dessinant une autre Europe. »

Olivier BESANCENOT, Article “Écrasante victoire du “non” avec 55 % en juin 2005″ sur le site de la LCR


EN 2005, IL Y A 7 ANS, NICOLAS SARKOZY APPELAIT À VOTER OUI AU RÉFÉRENDUM SUR LA CONSTITUTION EUROPÉENNE POUR « CHANGER D’EUROPE »

« Si vous votez “non”, ça ne vous fera même pas plaisir.Vous allez garder l’Europe telle qu’elle est, et vous allez continuer à mourir.
Alors votez “oui”. De toute façon, ça ne peut pas être pire qu’aujourd’hui…
Vous voulez changer d’Europe ? Votez “oui” ! »

Nicolas SARKOZY, repris par Thomas Lebègue dans Libération du 22 avril 2005


EN 2005, IL Y A 7 ANS, LE PCF APPELAIT À VOTER NON AU RÉFÉRENDUM SUR LA CONSTITUTION EUROPÉENNE POUR « UNE AUTRE EUROPE »

On remarquera que cette affiche reprend la grosse ficelle utilisée continuellement par les européistes – de gauche comme de droite – qui ravale systématiquement les problèmes européens à un simple problème franco-français. Ainsi, l’affiche du PCF pour le référendum de 2005 baptise la Constitution européenne du sobriquet de « Constitution Giscard ».

L’objectif est de faire croire aux électeurs du PCF que le problème de cette prétendue “Constitution” serait uniquement franco-français, et tiendrait uniquement à Valéry Giscard d’Estaing et à ses options politiques et économiques personnelles. Pas un seul mot, jamais, n’est dit de la divergence irréductible des intérêts nationaux des 26 autres États, ni de leur prise de position, ni de la nécessité de parvenir à une unanimité sur ce traité européen. En bref, le problème de fond de la prétendue « construction européenne » est tout bonnement caché aux électeurs.


EN 2005, IL Y A 8 ANS, L’EXTRÊME GAUCHE SE PRONONÇAIT « POUR UNE AUTRE EUROPE »

Cette idée originale faisait le gros titre en une du journal “La Voix du peuple” pendant la campagne référendaire de 2005 :


EN 2006, IL Y A 6 ANS, LE FRONT NATIONAL APPELAIT À RESTER DANS L’EURO MAIS A CHANGER D’EUROPE POUR BÂTIR UNE « EUROPE DES PATRIES »

« On m’accuse d’être contre l’Europe, c’est absurde !

La France est la plus vieille nation d’Europe mais je ne suis pas pour n’importe quelle Europe.
C’est l’Europe des patries que nous voulons ».

Jean-Marie LE PEN – Dépêche AFP du 16 juin 2006 – Le Front national cherche à nuancer son discours sur l’Europe

« Si Jean-Marie Le Pen est élu à la présidence de la République, il ne proposera pas la sortie de l’euro, mais il proposera en échange de récupérer des pouvoirs fondamentaux en matière fiscale ou en matière de frontières ».

Bruno GOLLNISCH – Dépêche AFP du 16 juin 2006 – Le Front national cherche à nuancer son discours sur l’Europe


EN 2006, IL Y A 6 ANS, FRANÇOIS HOLLANDE ET LE PS EXPRIMAIENT « LEURS SOUHAITS D’UNE AUTRE EUROPE »

« L’Europe est en panne. Une panne économique et sociale, chacun reconnaissant l’échec du bilan de la stratégie de Lisbonne à mi-parcours, mais aussi budgétaire. Passé ce constat commun à tous les participants, la salle s’est surtout attachée à exprimer ses souhaits d’une autre Europe et les façons de la relancer ».

François HOLLANDE – États généraux du PS tenus à Strasbourg le 3 juin 2006 : « l’Europe, un choix pour la France », animés par Benoît Hamon


EN 2008, IL Y A 5 ANS, L’EXTRÊME GAUCHE EXPLIQUAIT « UNE AUTRE EUROPE EST POSSIBLE »


EN 2009, IL Y A 4 ANS, NICOLAS SARKOZY APPELAIT À VOTER UMP AUX ÉLECTIONS EUROPÉENNES CAR « C’EST LE MOMENT DE CONSTRUIRE UNE AUTRE EUROPE »

La profession de foi électorale de l’UMP était formelle : « Le 7 juin [2009], c’est le moment de construire une autre Europe. [...] C’est le moment de transformer l’Europe pour qu’elle ne soit plus l’alibi de tous nos abandons mais l’expression d’une volonté commune. L’Europe doit changer. Une autre Europe est possible. »


EN 2009, IL Y A 4 ANS, NICOLAS DUPONT-AIGNAN APPELAIT À VOTER DLR AUX ÉLECTIONS EUROPÉENNES POUR « CHANGER D’EUROPE » ET POUR « CONSTRUIRE UNE AUTRE EUROPE »

L’affiche électorale de Nicolas Dupont-Aignan était claire :

Et dans ses entretiens dans les médias, il martelait la même idée :

Article de Valérie Sitnikow dans La Dépêche du Midi du 12 mai 2009


EN 2009, IL Y A 4 ANS, LE PARTI SOCIALISTE APPELAIT À VOTER PS AUX ÉLECTIONS EUROPÉENNES POUR « CHANGER D’EUROPE »

On remarquera que le slogan du PS pour les élections européennes de 2009 était donc un copié-collé du slogan du même PS pour les élections européennes de 1979. A 30 ans de distance, le PS est passé de « CHANGER L’EUROPE » à « CHANGER D’EUROPE.FR »


EN 2012, LE FRONT DE GAUCHE A ADOPTÉ POUR SLOGAN : « POUR CHANGER D’EUROPE »

CONCLUSION :

SEULE L’UPR DÉNONCE LES SEMPITERNELS PROJETS D’AUTRE EUROPE ET EXPLIQUE QUE TOUT PROJET DE CONSTRUCTION EUROPÉENNE EST, PAR NATURE, NON-VIABLE, DICTATORIAL ET BELLICISTE

Seule sur toute la scène politique française, l’UPR dénonce les projets d’Autre Europe pour ce qu’ils sont : une technique manipulatoire qui empêche les Français de reprendre leur destin en mains en les faisant rêver depuis un tiers de siècle à des projets fumeux qui ne peuvent pas voir le jour.

Seule sur toute la scène politique française, l’UPR analyse que si l’Europe est comme elle est, c’est parce qu’elle ne peut pas être autrement : elle est le résultat fatal du télescopage de 27 intérêts nationaux constamment divergents, dont la résultante ne peut déboucher que sur une aliénation à l’empire euro-atlantiste.

C’est pourquoi, seule sur toute la scène politique française, l’UPR explique que tout projet de « construction européenne » est, par nature, un projet chimérique, non-viable, nécessairement dictatorial et finalement belliciste, puisqu’il s’inscrit dans la théorie du Choc des Civilisations.

L’UPR dit et analyse cela constamment depuis sa création, puisque nous l’avons fait figurer dans notre Charte fondatrice adoptée le 25 mars 2007.

 

Depuis 5 ans et demi que cette Charte a été adoptée, – sans aucun changement depuis lors -, c’est peu dire qu’elle a été entièrement confirmée par les événements.

François ASSELINEAU

 

==== EXTRAIT DE NOTRE CHARTE FONDATRICE DU 25 MARS 2007 =====

Un formidable quiproquo est au cœur de la crise politique en France

En résumé, une propagande incessante interdit de faire un bilan critique de la construction européenne et rend a fortiori sacrilège toute idée de remise en cause, mais ses résultats de plus en plus désastreux dans tous les domaines empêchent décemment tout motif de satisfaction.

Ainsi s’est noué, au fil des décennies, un formidable quiproquo. De l’extrême-droite à l’extrême-gauche, il ne se trouve certes pas un seul responsable politique qui ose se déclarer contre le principe même de la construction européenne. Mais, sur tout l’éventail politique, il ne se trouve pas non plus un seul responsable politique qui se déclare favorable à l’Europe telle qu’elle existe. On a d’ailleurs pu le noter lors de la campagne pour le référendum de mai 2005 sur la Constitution européenne. Car, chose insuffisamment relevée par les observateurs, si les partisans du Non affichaient explicitement leur refus de l’Europe telle qu’elle existe, les partisans du Oui affichaient implicitement le même refus puisque l’argument qu’il avançaient était que cette Constitution apporterait enfin les changements nécessaires (« votez Oui pour une Europe qui marche », « Oui à l’Europe sociale », etc.).

En somme, tous les responsables politiques français se déclarent pour le principe de la construction européenne et contre la manière dont on constate qu’elle se déroule.

Pour tenter de résoudre cette contradiction, chacun se proclame invariablement pour une « autre Europe » et laisse miroiter, devant des électeurs de moins en moins crédules, que cette « autre Europe » serait en quelque sorte une France en plus grand.

Mais aucun ne précise que cette séduisante perspective n’est qu’un vœu pieux qui restera sans aucun effet. Car ce n’est ni par hasard ni par inadvertance que l’Europe est telle qu’elle est. C’est parce qu’elle est la résultante de 27 intérêts nationaux antagonistes et que la France, avec désormais un Commissaire sur 27 (soit 3,7%) n’est tout simplement plus en mesure de faire prévaloir son point de vue, ses valeurs et ses intérêts dans un cénacle où les pays alignés sur les États-Unis sont très majoritaires.

L’UPR estime que c’est justement dans cette schizophrénie politique généralisée que réside le principal point de blocage de la situation française. Parce qu’ils ne veulent pas, ou n’osent pas, aller jusqu’au bout du diagnostic et du nécessaire rejet en bloc de toute construction européenne, les partis politiques français dans leur ensemble ne peuvent donner à l’opinion publique et aux medias qu’une impression confuse et désastreuse pour la démocratie : celle de critiquer l’Europe, mais d’en approuver le principe, tout en n’ayant – pour rendre ses résultats plus attrayants pour les Français – aucune proposition qui puisse recueillir l’accord des 26 autres États-membres.

Du coup, l’ensemble de la politique française devient incohérente et perd toute puissance de mobilisation, laissant grande ouverte la voie libre à tous les extrémismes. Il est donc vital de clarifier la situation politique française en créant un parti dont le but essentiel est de dénouer le quiproquo.

[cf. http://www.u-p-r.fr/wp-content/uploads/2011/02/UPR-CHARTE-FONDATRICE-FR-2011.pdf]

Rejoignez-nous avant qu’il ne soit trop tard ! Pour une France souveraine et indépendante de l’empire euro-atlantiste, solidaire de l’outre-mer et fidèle à ses amitiés mondiales, patriotique et républicaine, refusant bien sûr tout extrémisme et tout racisme.

 

 

http://www.u-p-r.fr/dossiers-de-fond/autre-europe

 

 

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7 décembre 2012 5 07 /12 /décembre /2012 02:33
Santé au travail : « nous sommes face à une forme de crime organisé »

Du cynisme des industriels à l’inaction des pouvoirs publics, Annie Thébaud-Mony, directrice de recherches au CNRS, dresse un état des lieux sans concession de la santé au travail…


Du cynisme des industriels à l’inaction des pouvoirs publics, Annie Thébaud-Mony, directrice de recherches au CNRS, dresse un état des lieux sans concession de la santé au travail… Moyenâgeuse et cynique. C’est en ces termes qu’Annie Thébaud-Mony qualifie l’attitude de certains industriels vis-à-vis de la santé et de la sécurité des salariés. Attitude qui, selon elle, expliquerait que l’on déplore encore chaque jour en France deux morts par accidents du travail et plus de dix des suites d’une exposition à l’amiante.

Une situation archaïque que cette spécialiste des questions de sécurité au travail dénonce depuis près de 30 ans en parlant non pas de négligence mais d’une authentique forme de “crime organisé” de la part de certains dirigeants qui, depuis longtemps, ont appris à sous-traiter non seulement les risques qu’ils génèrent mais aussi les responsabilités qui les accompagnent.

Face à cette manifestation de “pur cynisme industriel” dont les pouvoirs publics n’ont jusqu’alors pas pris la mesure, Annie Thébaud-Mony entend opposer deux mesures : l’interdiction d’avoir recours à la sous-traitance sur tout site dangereux et l’introduction des notions de crime industriel et de désastre volontaire dans le droit pénal. Seuls moyens, selon elle, d’en finir avec une situation qui persiste à placer l’intérêt économique au-dessus de la préservation de la vie humaine. 

“Je viens de refuser la Légion d’honneur parce que ce n’est tout simplement pas le type de reconnaissance que j’attends au terme de toutes ces années d’engagement et de recherche scientifique sur les questions de santé au travail et de santé environnementale. Ce que j’attends, c’est que mon travail soit pris en compte et reconnu ; autrement dit, qu’il incite les pouvoirs publics à adopter un certain nombre de dispositions, ne serait-ce que pour faire respecter la loi.

Car pour l’heure, en ce qui concerne la santé et la sécurité, le code du travail n’est pas appliqué. Il pose un certain nombre de principes qui ne sont pas respectés, à commencer par le principal : l’obligation faite depuis plus d’un siècle aux employeurs de garantir la santé de leurs salariés. Cette obligation a pourtant été rappelée à l’occasion du drame de l’amiante en 2002, l’affaire ayant débouché sur une certaine prise de conscience en montrant qu’il existait un réel problème de prévention face à un risque qui, pourtant, était identifié depuis longtemps. En prenant la mesure de cette catastrophe sanitaire, la Cours de cassation a réactivé cette obligation des employeurs d’assurer la santé des salariés au quotidien.

Or je constate chaque jour que, sur ce plan, rien n’a changé. Que nous restons face à une situation d’urgence sanitaire qui n’est absolument pas prise en compte par les politiques. Voilà pourquoi j’ai refusé la décoration qui m’a été proposée. Parce qu’elle aurait dû intervenir au terme de mon travail ; en marquer l’aboutissement. Et comment parler d’aboutissement alors que perdure cette situation d’urgence, que l’on attend encore que des décisions soient prises et des mesures adoptées ? Tant qu’il en sera ainsi, je ne pourrai ni me reposer, ni recevoir une médaille.

Sécurité versus rentabilité
Non seulement il n’y a aucune amélioration mais l’on voit s’installer chez les entreprises un discours fataliste fondé sur l’argument de la crise économique et consistant à dire : vu la situation catastrophique, nous avons d’autres priorités que d’améliorer les conditions de travail. Ce raisonnement prouve que la sécurité des salariés est perçue comme une dépense, non comme un investissement et que, dans un contexte tendu, elle devient une sorte de luxe que les entreprises estiment ne pas avoir les moyens de s’offrir.

Pire, elle est perçue comme une option alors qu’encore une fois, il s’agit d’une obligation. Résultat, ceux qui, comme moi, militent pour une autre gestion des risques sont uniquement perçus comme cherchant à alourdir les charges de l’entreprise. Pourtant on oublie une chose essentielle : c’est que l’assurance maladie – et par conséquent le contribuable – finance la négligence des industriels. Il faut savoir que dans le domaine des pathologies lourdes liées à l’environnement de travail, certains médicaments valent 1 000 euros la dose. Ce qui explique que les maladies professionnelles représentent chaque année des dépenses de plusieurs milliards d’euros.

A défaut de parvenir à se faire entendre sur l’aspect humain de la situation, je n’hésiterai pas à avancer cet argument économique auprès des pouvoirs publics pour dénoncer l’attitude moyenâgeuse de certains industriels pour qui les gains escomptés de certaines réductions de coûts d’exploitation légitiment tout, y compris la mise en danger de la vie d’autrui.

Impunité
Cette situation est d’autant plus révoltante qu’elle s’est jusqu’à maintenant accompagnée d’une impunité totale. Celle-ci vient d’être remise en question il est vrai avec le jugement rendu contre AZF mais il aura fallu une catastrophe exceptionnelle et onze années d’un procès exceptionnel pour y parvenir, alors qu’on dénombre chaque jour en France deux morts par accident du travail, une dizaine des suites d’un cancer lié à l’amiante et, chaque année, des milliers d’autres décès liés au cocktail de cancérogènes et toxiques en tous genres que les travailleurs respirent et, au-delà, les riverains des usines, des centrales nucléaires, des lignes à haute tension, etc.

Pour illustrer la dangerosité de certains lieux de travail, il y a ce cas récent de deux salariés partageant un même bureau sur le site d’une centrale nucléaire et atteints tous deux d’une tumeur au cerveau. Ce type de concordance est fréquent et lorsque l’on commence à enquêter, il n’est pas rare que l’on découvre d’autres cas atteints de la même pathologie, ce qui rend le lien avec l’environnement de travail évident. Comme c’est le cas chez les dockers. Parmi les 130 dockers du port de Nantes – qui manipulent en continu et sans protection les caisses de bois traitées aux pesticides, les bananes traitées au chlore et la ferraille qui dégage de l’oxyde de fer – 35 cas de cancers du rein ont été dénombrés. Je ne vois pas comment, avec une telle proportion, on peut encore parler de hasard.

Travail de lobbying
Pour établir des liens entre environnement de travail et cancers, nous avons mené un travail dit de systématisation face à l’exposition, en nous appuyant sur des données chiffrées. C’est essentiel pour établir ce qu’on appelle des présomptions d’imputabilité permettant au salarié qui développe une pathologie correspondant à une exposition propre à l’entreprise dans laquelle il travaille de la voir instantanément reconnue comme maladie du travail. Notre retard dans ce domaine s’explique par le fait que, pour établir ce type de tableau des maladies professionnelles, il faut un accord entre patronat et syndicat, ce à quoi, en France, un conflit d’intérêts évident nous empêche de parvenir.

Et pour cause : les experts du patronat emploient toute leur énergie à nier l’évidence. Exemple : on n’a toujours pas pu faire inscrire le cancer du larynx dans le tableau des maladies professionnelles alors qu’on le sait directement lié à une exposition à l’amiante et qu’il a été reconnu comme tel par d’autres organisations sanitaires il y a dix ans déjà. Dans ce domaine, nous nous heurtons à un véritable travail de lobbying qui, pour moi, justifie de parler de crime organisé de la part des grands industriels et des experts, doublé d’une situation de non-assistance à personne en danger.

L’amiante
Le traitement de l’amiante, qui est le plus connu des cancérigènes, est révélateur de cet état de fait. Les premiers cas sont identifiés à la fin du XIXe siècle et, dès 1930, les industriels disposent de toutes les données scientifiques attestant de sa dangerosité. Trente ans plus tard, un chercheur américain rend ces données publiques et en 1971 les entreprises du secteur s’organisent pour entreprendre une véritable campagne de désinformation sur les effets sanitaires de l’amiante, le tabac devenant un formidable alibi invoqué pour expliquer les maladies contractées par les salariés et la notion d’“usage sécuritaire” de l’amiante étant avancée pour empêcher une réglementation sévère de son usage, ce qui n’est rien de plus qu’un slogan de propagande industrielle puisqu’il a été établi qu’une fois l’amiante extraite de la mine et réduite en poudre, il n’existait aucune possibilité de limiter sa dangerosité.

Et le déni continue. Pour preuve, cette véritable bataille judiciaire qui, de 1997 à 2012, a opposé mouvements associatifs et pouvoirs publics dans une affaire de déconstruction d’une ancienne usine de transformation d’amiante, à Aulnay-sous-Bois. Tout ce que demandaient les associations, c’était l’application stricte de la réglementation de 1993 sur l’enlèvement d’amiante, à savoir : le confinement total du site durant les travaux afin de limiter la poussière au maximum et donc, les risques de contamination. Pour obtenir qu’il en soit ainsi, autrement dit pour que la loi soit respectée et appliquée, il a fallu plusieurs procédures judiciaires et surtout, il a fallu que la société civile se mobilise. Sans cela, on aurait démonté l’usine sans aucune précaution, ce qui aurait mené à une contamination des populations environnantes.

La sous-traitance du risque
Les secteurs présentant le plus de risques pour la santé des salariés sont connus. Il s’agit de la chimie et du nucléaire, bien sûr, mais aussi du BTP, de la réparation automobile, du travail des métaux, de l’imprimerie et de toutes les formes de maintenance industrielle. Le point commun étant que, dans l’ensemble de ces secteurs, on sous-traite les risques. La situation est simple : les entreprises considèrent que, à partir du moment où une activité est sous-traitée, la gestion des risques qui y est liée ne relève plus de leur responsabilité mais de celle de l’entreprise sous-traitante.

Et c’est là que l’on se heurte à un vide juridique. Le travail étant prescrit aux employés d’une autre entreprise avec laquelle le donneur d’ordres entretient une relation client-fournisseur, cela modifie les relations de travail entre le dirigeant de la première entreprise et les salariés de la seconde et, de ce fait, déplace les responsabilités. A cette situation déjà pernicieuse s’ajoute le fait que, bien évidemment, le sous-traitant en charge de cette activité de maintenance aura obtenu le marché parce qu’il aura répondu à un appel d’offres qui, au final, privilégiera toujours l’entreprise pratiquant les tarifs les plus avantageux. Et où les entreprises qui pratiquent ces tarifs avantageux parviennent-elles à faire des économies pour réduire leurs coûts d’exploitation ? Toujours sur les mêmes postes : la prévention et la sécurité des salariés.

AZF
Le drame d’AZF est un parfait exemple des situations parfois hallucinantes que l’on peut rencontrer dans l’univers de la maintenance industrielle. Le site utilisait des dérivés chlorés après avoir eu recours, des années plus tôt, à des engrais. Or il existe une incompatibilité totale et bien connue entre les nitrates contenus dans les engrais et le chlore. Ces produits n’auraient donc jamais dû être en contact. Mais l’entreprise ayant sous-traité la gestion de ses déchets sans alerter les personnes en charge sur la nature des produits et résidus qu’elles manipulaient, nitrates et chlore ont fini par se retrouver dans un même hangar, ce qui a abouti à l’explosion dans les minutes qui ont suivi.

On sait que, au cours de l’enquête, Total a tout fait pour éviter que cette piste chimique soit retenue ; c’est pourquoi le fait que le procès ait finalement abouti à la condamnation de l’industriel pour ne pas avoir géré les risques liés à ses activités de maintenance – activités qu’il a sous-traitées sans donner aucune consigne de sécurité ni même aucune information – est essentiel.

Pour moi, cela fait d’AZF le premier procès de la sous-traitance qui, j’espère, servira d’avertissement à tous les industriels qui se montrent totalement irresponsables dès lors qu’il s’agit de gérer leurs déchets. Tant qu’on est dans la production, ils s’en tiennent à leurs obligations légales : ils protègent leurs salariés et leur outil de travail. Mais dès lors qu’il est question de déchets, ils ne veulent plus dépenser un euro en prévention et gestion du risque car pour eux, la gestion des déchets, c’est typiquement ce qui coûte et ne rapporte pas. Résultat : 80 % de la dose collective d’irradiation, en France, sont supportés par des salariés du secteur de la sous-traitance.

C’est pourquoi je m’apprête à présenter à Mme Duflot un cahier intitulé “Etat des lieux et propositions” dans lequel figure, entre autres, une demande de voir interdire le recours à la sous-traitance sur tout site dangereux, afin que le risque ne soit plus sous-traité mais géré en interne.

Stratégie de contournement
Chaque grande filière industrielle – la chimie, le nucléaire, la métallurgie… – a développé sur la gestion des risques une même stratégie de contournement par la sous-traitance, laquelle se traduit par une délégation du danger et de la responsabilité. Ceci, tout en incitant les entreprises de sous-traitance à réduire leurs coûts – et donc, à rogner sur la sécurité – afin de remporter leurs appels d’offres. Ce qui prouve que, pour l’heure, l’intérêt économique l’emporte sur la préservation de la vie humaine et confirme qu’en matière de santé et sécurité des salariés, nous sommes face à une forme de crime organisé.

Article complet: lenouveleconomiste.fr

 

 

 


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