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25 novembre 2012 7 25 /11 /novembre /2012 22:26
http://www.nouveau-monde.be/Docteur-Lacaze.html

Le Docteur Jacques Lacaze lors de sa conférence au week-end Sortons de la Marmite avril 2012

Docteur  Jacques  Lacaze

Médecin retraité

N° C.O. 62-2763

Identifiant RPPS : 10002267226 

Courriel : jacques.lacaze@gmail.com 


 

 

Madame Marisol Touraine,

Ministre de la santé.

 

 

Loos-en –Gohelle le 25 novembre 2012.

 

 

 

Madame la Ministre,


     Un groupe de personnes pour lesquelles le diagnostic de myofasciite à macrophages a été posé, entame  dès lundi une grève de la faim mettant ainsi leur vie en danger. Elles sont convaincues de la nocivité de l'aluminium vaccinal. Elles sont – comme moi – surprises que les travaux universitaires entrepris à l’Hôpital Henri Mondor par l’équipe du Pr. Romain Gherardi connaissent des difficultés tout à fait anormales et risquent d’être interrompues. La réalité de l’état dans lequel ces personnes se trouvent est indiscutable. La responsabilité de l’aluminium est plus que très probable. L’urgence de poursuivre les recherches et dans l’attente des résultats, la mise en place d’un moratoire concernant l’utilisation des vaccins contenant de l’aluminium en particulier, est nécessaire.

J’avais à l’époque (1986) au moment où le Professeur Douste-Blazy, qui était Ministre de la Santé, mettait en place une campagne de vaccination contre l’hépatite virale B sur la base – c’est démontré depuis – de mensonges, initié une campagne de signatures de médecins exigeant un moratoire de ces campagnes. Plus de 1500 médecins et universitaires avaient signé l’appel. Le successeur de Monsieur Douste-Blazy, Monsieur Bernard Kouchner avait arrêté cette campagne pour que des études, sur les éventuelles conséquences du vaccin, sur la réalité de l’incidence de l’hépatite B en France et sur les effets secondaires des vaccins soient mises en place. 

  Sang contaminé, hormones de croissance par le virus de l’hépatite C et du SIDA, amiante, Vioxx, Distilbène, Médiator, diffusion incontrôlée des OGM, dangerosité du virus H1N1 surestimée, etc…  la liste est déjà longue des scandales de santé publique.

Je rappelle à ce sujet en particulier dans les suites de l’affaire du sang contaminé, que le haut fonctionnaire qu’est Monsieur Didier Tabuteau a publié un petit livre, qu’il faudrait offrir à tous les décideurs de la santé publique et du soin quelles que soient leur activité : « La sécurité sanitaire ». Dans la préface à cet ouvrage, le Professeur Félix Reyes, qui était Doyen de la faculté de médecine de  Créteil écrivait : « La leçon du SIDA transfusionnel est là : que soient définis clairement les niveaux de responsabilité, proscrit le mélange des genres, dissociées  les fonctions d’expert, de décideur et de gestionnaire.L’efficacité d’une thérapeutique est une chose, les considérations tarifaires une autre ». Avec des médecins amis, nous avions désigné cette réalité : la politique des 3 casquettes. Il y a donc bientôt 20 ans, la nocivité pour la santé publique de cette politique était la leçon tirée du scandale du sang contaminé. Y a-t-il eu des changements depuis ? Aucun, strictement aucun, sauf quelques petits ripolinages par-ci par-là.  Le problème reste entier et repose désormais sur vos épaules.

Je tiens particulièrement à souligner combien le statut des vaccins dans notre pays est anormal voire scandaleux. Ils sont considérés comme des médicaments sans être soumis à la règle commune de tous les médicaments. Je n’ignore pas à ce sujet que le rôle de l’industrie pharmaceutique uniquement centré sur la recherche du profit maximum et à tout prix – voir les scandales du médiator et autres – est en matière de santé publique un problème crucial. Et ce problème c’est le contrôle strict de cette industrie par les pouvoirs publics et les usagers. Quand verrons-nous un gouvernement et un ministre de la santé prendre ce problème à bras le corps, sans se poser en préalable la question de l’économie et des exportations ? Quand cessera réellement la politique des 3 casquettes ?

Je rappelle par ailleurs que Monsieur François Hollande, actuel Président de la République, avait pendant sa campagne électorale, tenu des propos clairs sur le sujet précis des myofasciites à macrophages et plus globalement sur les principes actifs des médicaments et des vaccins. Dans ses propos il avait en particulier "ciblé" certaines molécules et, parmi elles, les hydroxydes d’aluminium. Ces propos l’engagent et vous engagent Madame la Ministre.

Je ne doute pas, Madame la Ministre, que vous ferez vôtre le principe de précaution et que vous vous empresserez de prendre ces mesures indispensables à la sécurité sanitaire de la population. Par la même occasion vous permettrez aux grévistes de la faim de ne pas poursuivre leur mouvement. Vous comprenez que cela nécessite des décisions urgentes.

J’ai participé en 1986 à un groupe de travail mis en place par Madame Georgina Dufoix à la demande expresse du Président de la République, Monsieur François Mitterrand, sur l’évaluation des médecines différentes. Ce groupe de travail était paritaire. Une large consultation publique avait pu être mise en place. Le rapport a été publié par la Documentation Française mais malheureusement aussitôt enterré et ce rapport n’est plus disponible.

En 1983, le Ministre de la santé, Monsieur Jack Ralite a organisé une large consultation sur le cancer. Les rapports se sont aussi perdus.

Ces deux séries d’évènements montrent que sous les gouvernements de vos amis politiques il avait été tenté de faire bouger les lignes en impliquant les usagers.  Je pense qu’il serait de votre responsabilité de courageusement organiser une vaste consultation publique sur ce problème de l’aluminium dans les vaccins et plus généralement sur la politique vaccinale.

 

En espérant que mon courriel retiendra votre attention, je vous prie d’agréer, Madame la Ministre, l’expression de ma respectueuse considération.

 

 

 

 

Docteur Jacques Lacaze

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25 novembre 2012 7 25 /11 /novembre /2012 21:57

 

Propagande médiatique, politique, idéologique
L'islamophobie est programmée et organisée par les services du sionisme international

 

Dimanche 25 Mai 2008

L'islamophobie est programmée et organisée par les services du sionisme international
Le projet du sionisme international et des forces de l'oppression tente, dans une troisième vague d'islamophobie, de développer chez les musulmans, un sentiment d'indifférence vis-à-vis des insultes aux valeurs de l'islam, ou de provoquer des réactions incontrôlées.

Le retirage des caricatures sur le Prophète de l'islam(SAWA) et les déclarations offensantes du prêtre Rud Parseli, d'une grande église américaine, qui est un partisan du candidat républicain John Mac Cain, sur la présentation de Dieu dans l'islam et les valeurs islamiques, reprises dans les programmes de Fax news, avec une présentation de l'islam comme le plus grand danger dans le monde, et le film de Geert Wilders qui présente les musulmans comme les responsables des explosions de Londres et de Madrid, font partie des manœuvres propagandistes de la troisième vague d'islamophobie.

La première vague d'islamophobie faisait partie des objectifs expliqués ou secrets des forces d'oppression, avec un anti islamisme et une islamophobie qui n'étaient pas des phénomènes nouveaux en Occident, mais s'enracinaient dans l'Histoire de l'Europe, principalement depuis l'époque des Croisades.

La nouvelle vague d'islamophobie est elle, un programme organisé par le sionisme international. Les premiers phénomènes apparaissent dans les années 80, après la victoire de la Révolution Islamique d'Iran et les profondes transformations qui suivirent dans le monde. Les répercussions de la Révolution Islamique ne touchèrent pas uniquement le monde de l'islam mais toute la communauté internationale.

Avant la Révolution Islamique la bipolarité du monde s'expliquait par les idéologies et le pouvoir du socialisme et du libéralisme. Or la Révolution Islamique fit entrer une nouvelle force dans les équations internationales, avec la renaissance d'une identité islamique et religieuse, et de l'idéologie islamique.

Le livre de Salman Rushdie "les versets sataniques" intervient à l'origine du développement de l'islamophobie, à l'époque de la dislocation de l'Union soviétique et du bloc communiste, au début des années 90. La phobie de l'étranger et de «l'invasion» en Occident, fut exploitée par les forces de l'oppression.

Dans ce cadre, les dirigeants reliés aux lobbies sionistes tentèrent de remplacer le danger du communisme par le danger de l'islam.

A cette nouvelle étape, ils sortirent l'islamophobie du domaine de la simple propagande pour en faire un phénomène scientifiquement et culturellement élaboré, avec les thèses de Samuel Hentington sur le conflit des civilisations, en 1992.

Dans la deuxième étape, ils lancèrent l'idée que les règles islamiques étaient contraires aux droits de l'homme, après le 11 septembre et les explosions de New York et de Washington.

Les médias dominés par les forces de l'oppression, tentèrent d'affaiblir les relations entre le monde islamique et l'Occident.

Cette deuxième vague d'islamophobie était orchestrée par les milieux de l'empire médiatique, de telle sorte que le premier ministre italien avait déclaré, avec un trop grand empressement, que la civilisation occidentale était supérieure à la civilisation islamique, et méprisé les musulmans pour leur pauvreté.

Fokoyama, un mois après les évènements du 11 septembre, avait quant à lui, dans une interview au Gardian, insisté sur le fait que l'islam était la seule idéologie qui menaçait la civilisation occidentale. William Kohen lui aussi, ancien ministre américain de la défense et théoricien politique, avait déclaré que le combat entre les États-Unis et leurs alliés, et l'islam était une quatrième guerre mondiale, et Bush fit même allusion à des deuxièmes croisades!

Les Occidentaux commencèrent à ressentir l'immigration musulmane dans leur pays, comme une menace pour leur bien-être social et leur sécurité d'emploi et de revenus. Ils tentèrent de freiner cette immigration et de développer une islamophobie latente qui encouragerait le retour de ces populations vers leur pays d'origine.

Les explosions du 7 juillet à Londres sont dans ce domaine très significatives, et ont concouru à l'émigration de 500 musulmans anglais.

Le développement démographique des musulmans d'un coté et de l'islam chez les Occidentaux, ainsi que la croissance démographique négative des pays européens, ont fait naître une grande inquiétude chez les dirigeants occidentaux. Les statistiques prévoient que dans quelques dizaines d'années, l'Europe deviendrait un continent islamique. L'islamophobie n'est donc qu'une tactique des dirigeants européens, comme celle des États-Unis dans leur lutte contre le communisme, pendant la guerre froide, qui avaient ainsi pu garder l'Europe à leurs cotés.

Avec la dislocation de l'Union soviétique et la disparition du danger du communisme, l'Europe commença à prendre ses distances vis-à-vis de la politique américaine. Les États-Unis furent donc contraints de reprendre leur politique, cette fois-ci avec l'islamophobie, pour garder leur place au niveau international et régler à leur manière, les problèmes qui s'annonçaient.

L'existence d'un danger latent était nécessaire pour garder l'Europe à leurs cotés et préserver leur position dominante au niveau international.

Un des buts de la propagande de l'Arrogance et du développement de l'islamophobie, était aussi de neutraliser la République Islamique. L'islamophobie était aux yeux de ses programmateurs, plutôt une iranophobie, et c'est pour cette raison que les autorités étasuniennes avaient à maintes reprises, présenté l'Iran comme l'axe du mal et comme le centre du terrorisme dans la région et dans le monde. L'islamophobie expliquait la présence continue des forces américaines et de leurs alliés dans les pays de la région, et légitimait l'occupation, pour permettre aux Etats-Unis de contrôler les richesses et s'assurer leurs besoins énergétiques. De plus, la poursuite de l'occupation était aussi une garantie pour la sécurité du régime sioniste.

Cependant les échecs américains en Irak et l'échec du plan du «grand moyen orient», furent une défaite pour les informaticiens de l'islamophobie. La victoire des partisans du dialogue et de l'islam en Iran, ces dernières années, entrainèrent une deuxième renaissance de l'islam dans la région.

Les victoires politiques des conservateurs musulmans dans de nombreux pays, et surtout la victoire du Hezbollah libanais pendant la guerre des trente trois jours contre le régime sioniste, obligèrent les forces de l'oppression à lancer leur troisième programme de phobie de l'islam, avec en 2005, la publication des caricatures sur le Prophète de l'islam(SAWA), au Danemark, grandement couverte par l'Agence médiatique Fax news, et le film, cette année, du député d'extrême droite néerlandais, Geert Wilders.

Cette troisième étape d'islamophobie qui a aussi des objectifs secrets, s'avère plus étendue et plus élaborée que les précédentes, grâce à des tactiques d'insinuation, de désinformation et de moqueries, et une critique des valeurs islamiques et des enseignements religieux et islamiques.

 

http://french.irib.ir http://french.irib.ir

 

http://www.alterinfo.net/L-islamophobie-est-programmee-et-organisee-par-les-services-du-sionisme-international_a20116.html

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25 novembre 2012 7 25 /11 /novembre /2012 21:28
Mort d'Arafat : la France ouvre une instruction pour assassinat
Photo
ci-dessus
Souha Arafat a déposé plainte contre X pour l'assassinat de son mari. Une instruction est ouverte par le parquet de Nanterre. 

 

Je vous invite tout d'abord à regarder une vidéo où Arafat entre debout dans l'hélicoptère qui l'amène se faire soigner en France, et en ressortir sur une civière ! Que s'est-il passé entre temps dans cet hélicoptère ?
 
Cette vidéo est la première au lien suivant :

C'est une drôle d'idée qu'a eu Yasser Arafat d'aller se faire soigner en France en 2004, puisque l'ultrasioniste Sarkozy y était ministre de la police ; mais, peut-être se souvenait-il que le Palestinien George Habache du FPLP s'était déjà fait soigner avec succès en France en 1992. Et après tout, en 2004, le président de la République Française était Jacques Chirac, qui avait osé refuser d'obéir à l'impérialisme américano-sioniste en refusant d'aller faire la guerre en Irak.

Mais, c'est une idée encore plus bizarre qu'a eu Souha Arafat, la femme de Yasser, que de porter plainte en France, pays complètement sous influence sioniste depuis 2007, sachant que rien n'a changé depuis que le sioniste Hollande a remplacé le sioniste Sarkozy ! :

http://mai68.org/spip/spip.php?article4215

D'ailleurs, dans la soirée du 24 novembre 2012, à la télé, on commençait déjà la propagande (*) en faisant dire à de prétendus "experts" (**) que ce n'était pas possible qu'Arafat ait été empoisonné au Polonium ! et, dans le même reportage, sans voir la contradiction, on nous disait qu'il aurait très bien pu être assassiné, non par Israël, mais par un rival palestinien voulant lui succéder à la tête du Fatah et de la Palestine. Comme si le pire ennemi d'Arafat n'était pas Ariel Sharon, qui, par ailleurs, avait déjà été pris en flagrant délit de tentative d'empoisonnement.

En effet, en août 1999, Khaled Mechaal, le chef du Hamas, avait été victime en Jordanie d'une tentative d'empoisonnement avec une substance indétectable, provoquant une crise cardiaque. Il avait senti une piqure lors d'une bousculade dans la rue. Les agents du Mossad avaient été arrêtés par la police jordanienne, et Ariel Sharon avait été contraint de fournir un antidote au poison injecté.

(**) Preuve que les experts sont des spécialistes du mensonge d'État (vidéos) : http://mai68.org/spip/spip.php?article4624

(*) Pour voir cette propagande destinée à sauver l'honneur d'Ariel sharon et d'Israël, regarder la seconde vidéo au lien suivant :

http://mai68.org/spip/spip.php?article4693


Histoire de détruire un peu plus la propagande télévisuelle ci-dessus présentée par Marie Drucker, remarquons l'emploi répété du mot "complot", très connoté depuis le 11 septembre 2001. Alors qu'il s'agit tout simplement d'un assassinat, pas d'un complot. Remarquons aussi l'emploi du mot "rumeur", lui aussi connoté négativement, pour parler de l'assassinat d'Arafat. Notons enfin que la conclusion parle d'une éventuelle "réécriture de l'histoire", autrement dit de "révisionnisme", termes chers aux sionistes, tout comme le mot "complot". Mais, qui donc cherche à réécrire l'histoire de la Palestine, sinon les sionistes eux-mêmes ?


   
   
http://mai68.org/spip

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25 novembre 2012 7 25 /11 /novembre /2012 21:02

 

 

 

Plus grave, nous dit-on : « L’attentat, et les roquettes qui ont touché Tel-Aviv et ses environs provoquent un sentiment de panique compréhensible, et le sentiment d’un environnement dangereux que représentent les pays arabes réfractaires et hostiles à l’encontre des Israéliens. Les services secrets de l’État hébreu ont d’ailleurs mis une semaine à découvrir l’arsenal colossal du Hamas fourni entre autres par l’Iran et la Libye, ce qui souligne leur mauvais fonctionnement. L’attentat visant un bus dans la capitale Tel-Aviv qui a fait 17 blessés mercredi 21 novembre n’est que le parachèvement du lancement de roquettes vers la ville ». Ah oui ? Vraiment ? Si l’on ose publier et faire publier ce genre de stupidités, c’est pour ne pas poser la question fondamentale : Qui t’as fait roi ?

A la fin du Xe siècle, le roi de France est un seigneur parmi tant d’autres. Il est même moins puissant et moins influent que la plupart de ses pairs. Mais à la différence des autres seigneurs qui l’ont élu, le nouveau roi a été sacré et personne ne doute qu’il ait été choisi par Dieu pour faire régner la paix dans le royaume. Le sacre de Hugues sera l’élément fondateur du royaume de France. Sa légitimité est cependant bien fragile. Lorsqu’il s’oppose à son vassal Adalbert de Périgord, refusant de lever le siège de Tours, Hugues lui demande : « Qui t’a fait comte ? », et le vassal répliqua « Qui t’a fait roi ? ».

L’Histoire a ceci d’intéressant, c’est que sans nous donner la réponse, elle nous invite à reconstituer les morceaux du puzzle.

La dialectique du vassal et du roi est une donnée permanente dans les relations internationales. L’accord parrainé par Morsi ( le mot parrain convient bien aux mafieux ) n’a été possible et pensable que par le grand roi des mafieux : Obama. Rendons-lui cette justice, quoiqu’en pensent certains israéliens et même quelques européens, un autre Président des USA aurait agi de même. Depuis la mort de Kennedy ( le dernier président qui osa se prendre au sérieux et tenter une politique indépendante de la mafia militaro-industrielle ) Obama, ses prédécesseurs et ses successeurs ont été, sont ou seront « élus » avec la bénédiction des petits barons de la planète. Ces traîtres à leur peuple et à leur prétendue cause sont, en réalité, de petits actionnaires, de petits porteurs qui adoubent un patron et touchent leur minable commission en échange d’une liberté totale dans la gestion « des affaires ». On peut donc entendre Morsi dire « l’opération israélienne est une agression flagrante contre l’humanité » ( rien que ça ) et Lieberman ( un homme , un vrai celui-là, ancien partisan de bombardements sur l’Égypte ) lui répondre quelques jours plus tard « Merci absolument au Président Morsi ». Tartuffes, la soupe est bonne. Restez donc au pouvoir, vous avez l’imposture en viatique.

Votre patron, le black sympa et sa cohorte de conseillers « juifs » vous ont donné votre feuille de route. On continue de s’enfoncer dans la mondialisation que certains s’obstinent à nommer « globalisation » pour faire oublier l’ignoble projet babélien qui allie tyrannie et misère épouvantable. Les 163 morts palestiniens et les 6 morts israéliens sont le prix à payer pour ne pas trop parler des sabotages économiques menés par les dirigeants corrompus de l’Europe. Obama a une mission primordiale : s’appuyer sur « les révolutions arabes » mises en place par la CIA pour contrôler et réduire définitivement les foucades de ses vassaux. On a viré les petits dictateurs arabes car ils finissaient par vouloir s’autonomiser et croyaient encore aux vieilles lunes de la guerre contre l’Amérique et le Sionisme. Exit les petits Kennedy capricieux, incapables de « tenir » leurs peuples. Avec des « islamistes » partout ça va beaucoup mieux. Des réalistes ces mecs là, la saveur d’un pouvoir tout neuf, la certitude de ne pas faire, un jour, de chantage aux matières premières … Et une police qui fait la chasse aux femmes « libres ». Le paradis pour ces puritains hypocrites de Yankee.

Alors Israël ? Alors le Sionisme ? Ils obéissent, ils se font petits, ils trompent les vivants. Alors pas de risque encore de « révolution juive ». Oncle Sam est satisfait. Il transforme les frappes de Tsahal en rugissement de lion castré.

La routine, oui la routine. On accepte un peu de faire dégorger le poireau du trop plein de testostérone, mais après , tout le monde à la niche.

On dit beaucoup que les juifs sont « puissants », on dit sans cesse qu’ils sont intelligents et détiennent des « secrets initiatiques ». On dit aussi qu’Israël peut se permettre n’importe quoi, que les israéliens ont une arme quasi-magique qui permettrait de détruire la planète en quelques heures … Vous savez quoi ? Même si c’est vrai, même si c’est techniquement probable, il y a autre chose de plus fort que tout ça : On a mis cet état et ce peuple, comme tous les autres, dans une salle d’opium. On les laisse dépressifs à rêver de leur puissance.

Alors ? La liberté des peuples ne s’accomplira qu’avec l’écrasement de ce que l’on nomme improprement les USA . Entre le prédateur et ses victimes point d’accord possible. La liberté de l’un détruit la liberté de l’autre. Appliquons aux USA et à ses laquais ces vers de Corneille :

«Assez et trop longtemps l’arrogance de Rome

A cru qu’être Romain c’était être plus qu’homme:

Abattons sa superbe avec sa liberté ;

Dans le sang de Pompée éteignons sa fierté. »

Je concède que nous risquons alors de sortir de la routine, je concède qu’un véritable désordre mondial puisse éclater, je concède que les civilisations risquent de s’entretuer et j’envisage même la possibilité d’une guerre mondiale. Mais en conscience, chacun ne doit-il pas choisir entre le cannabis et la varappe ? Entre l’opium et la vie ? Savons-nous encore que la vie comporte des risques ? Et que ceux-ci sont mortels ? Tout comme la drogue et la soumission du chien battu à mort. Nous avons le choix. Vivre libre et debout, pas longtemps, peut-être, ou se faire cracher à la gueule dans des couches de vieillard. (Autrement dit, note d'eva : Vivre dans la soumission, comme des esclaves soumis à leur Maitre, se contentant des miettes ? Ou vivre libre, debout ?)


Mais faisons tous ensemble l’effort de réfléchir quelques secondes. Si tous les peuples de ce monde se délivrent de leurs chaines et décident que leur destinée est un risque à courir, croyez-vous qu’ils choisiront nécessairement la « soumission » à la violence ? Et pourquoi pas la délivrance de la Paix ? Une révolution n’est-ce-pas ?

La routine, cette préface des révolutions !

 

Jean-Marc Desanti, pour Mecanopolis

Lire les autres texte de Jean-Marc Desanti sur Mecanopolis

http://www.mecanopolis.org/?p=26729

 

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25 novembre 2012 7 25 /11 /novembre /2012 20:50
Moyen Orient : Le plan américano-israelien
numidia-liberum.blogspot.fr

 » D’abord nous devons en finir avec les régimes terroristes, à commencer par les trois grands : Iran, Irak et Syrie. Puis nous nous occuperons de l’Arabie saoudite. … Nous ne voulons de stabilité ni en Irak, ni en Syrie, ni au Liban, ni en Iran ou en Arabie saoudite. Nous voulons que les choses changent. La question n’est pas de savoir s’il faut déstabiliser mais comment le faire. » The War against the Terror Masters (Guerre contre les maîtres de la terreur), Sept 2002, de Michael Ledeen, membre du groupe des néoconservateurs de Georges Bush.

1. Introduction. Au lendemain des attentats du 11 septembre à de New-York, les Etats-Unis et Israël, ayant désormais les coudées franches au nom de la lutte contre le terrorisme islamiste, entreprenaient, sur plusieurs années, un remodelage des pays arabo-musulmans, qui vont du Maghreb au Pakistan. Excipant divers prétextes pour convaincre la communauté internationale à les suivre – ou au moins à les laisser faire – cet « axe du Mal » allait utiliser la puissance militaire et les moyens subversifs pour réaliser cette recomposition au service de leurs intérêts géostratégiques bien compris. Dix jours après les attentats du 11 septembre, Donald Rumsfeld, le chef du Pentagone, présentait au général Wesley Clark (interview de celui-ci le 2 mars 2007) un mémo dans lequel il est précisé que sept pays arabo-musulmans devaient « passer à la casserole » : l’Afghanistan, l’Irak, la Libye, le Liban, la Syrie, le Soudan et l’Iran.

2. Diviser pour régner. L’idée maîtresse du plan, qui est de balkaniser le Monde Arabo-musulman « utile » est aujourd’hui ouvertement admise par des membres ou des conseillers importants des gouvernements américain et israélien. Cette politique du « diviser pour régner » nous rappelle une autre période noire de notre histoire : c’est l’époque des taïfas andalouses (1031 à 1492), qui annonçait l’élimination totale des arabo-berbères d’Andalousie. Une taïfa (mot arabe) est un petit royaume andalou. Durant les périodes d’instabilité politique et de décadence, l’Andalousie a été, sous les coups de boutoir des rois catholiques espagnols, morcelée en plusieurs taïfas, sortes de micros émirats. Le roitelet d’une taïfa est généralement faible et dépend de la protection d’un suzerain catholique. Il est aussi souvent concurrent, voire ennemi, de ses voisins musulmans. Les armées chrétiennes y effectuent périodiquement des razzias pour tirer butin, otages, esclaves ou encore, imposer aux taïfas de payer un paria (tribut).

3. Un objectif de domination mondiale. Dans son livre « Le Grand Échiquier » Zbigniew Brzezinski (politologue américain , conseiller à la sécurité nationale US de 1977 à 1981) divise le monde en « zones dures » ou « acteurs géostratégiques » tels que les États-Unis, l’Inde, la Chine, la Russie, etc., alors que les « zones molles » désignent soit « l’ensemble des nations non souveraines » à l’image des nations africaines ou latino-américaines, soit les puissances ou civilisations anciennes (européennes, islamiques, etc.). La nature « molle » de l’Europe de l’Ouest est vitale pour les États-Unis dans la mesure où elle empêche qu’un bloc anti-hégémonique continental européen ne se constitue autour de l’Allemagne ou de la Russie. Il s’agit donc pour les États-Unis d’imposer leur politique unipolaire en s’opposant à toute velléité d’expansion des autres « acteurs géostratégiques » tels que la Russie ou la Chine en les encerclant jusqu’à l’étouffement. L’Europe de l’Ouest, L’Europe centrale, les anciennes républiques socialistes, l’Afrique, le monde arabe, les Balkans eurasiens et jusqu’aux bordures de la Mer Caspienne, tout cet espace couvrant la production et la circulation des hydrocarbures est condamné à ne constituer qu’un vaste ensemble de « zones molles » sous la tutelle de l’Empire israélo-américain, dénommé simplement « l’Empire » dans ce qui suit.

Après la chute du bloc de l’Est, Brzezinski réactualise sa théorie en s’inspirant du principe de l’« arc de crise » (zone géopolitique allant de l’Egypte au Pakistan) de l’islamologue britannique juif et sioniste, Bernard Lewis. Il préconise une stratégie « islamiste » dans la zone d’influence russe allant de la Turquie à l’Afghanistan, proposant de « balkaniser » le Moyen-Orient musulman pour créer des mini Etats pétroliers plus faciles à contrôler que les Etats souverains à forte identité. De la même manière, établir des régimes islamistes en Afrique du Nord permettrait d’ériger un autre rempart entre l’Europe d’une part, et l’Afrique-Asie de l’autre. Cerise sur le gâteau, des régimes pro-terroristes aux flancs de l’Europe, de la Russie, de la Chine et de l’Inde ne peuvent qu’affaiblir ces grands concurrents des USA.

Au vu de cette théorie politique sous-jacente qui défend une sorte de nouvelle Guerre Froide, on comprend mieux les positions défendues par les Etats-Unis au Moyen-Orient et leurs véritables motivations à long terme dans la région. De ce point de vue, les récentes demandes de l’administration Obama rentrent parfaitement dans le cadre de la politique Brzezinski.

Cette politique rejoint celle de l’autre camp, les républicains, et qui a été définie par un autre politologue, Henry Kissinger, et appliquée par les présidents Bush, père et fils (voir plus loin).

Sur les ruines des états démantelés, arabes (Irak, Syrie, Arabie, Soudan, Libye, Algérie,…) et non arabes (Iran, Afghanistan, Pakistan, etc.), on installera des micro-califats islamistes et sous protection américaine, à l’instar des émirats du Golfe (Qatar, Koweït, EAU, Oman) ou des taïfas andalouses. On comprend pourquoi tous les islamistes travaillent de concert avec cette politique US : abrutissement systématique des populations, élimination des présences européennes au profit de l’Amérique et de ses agents arabes. Chaque chef islamiste se voit comme le calife de son bout de territoire que va lui concéder l’oncle Sam, à la condition qu’il soit aussi sage et avisé que les émirs et les rois du pétrole actuels.

4. Le plan israélien de remodelage du Proche Orient. Le plan Oded Yinon (analyste du ministère israélien des Affaires étrangères) préconisait, en 1982, le démantèlement pur et simple des Etats arabes. Le plan passe en revue dix-neuf Etats arabes en répertoriant leurs principaux facteurs centrifuges, annonciateurs de désintégration. Après une ultime recommandation qui invite Israël à « agir directement ou indirectement pour reprendre le Sinaï en tant que réserve stratégique, économique et énergétique », Yinon conclut : « La décomposition du Liban en cinq provinces préfigure le sort qui attend le monde arabe tout entier, y compris l’Egypte, la Syrie, l’Irak et toute la péninsule arabe. Au Liban, c’est déjà un fait accompli. La désintégration de la Syrie et de l’Iraq en provinces ethniquement ou religieusement homogènes, comme au Liban, est l’objectif prioritaire d’Israël sur son front Est. A court terme, l’objectif est la dissolution militaire de ces Etats. La Syrie va se diviser en plusieurs Etats, suivant les communautés ethniques, de telle sorte que la côte deviendra un Etat alaouite chiite ; la région d’Alep, un Etat sunnite ; à Damas, un autre Etat sunnite hostile à son voisin du nord verra le jour ; les Druzes constitueront leur propre Etat, qui s’étendra sur notre Golan, dans le Hourane et en Jordanie du Nord ».

D’autre part, Avi Dichter, ministre israélien, avait déclaré à Al-Ahram des 5 et 11 novembre 2009 : « La déstabilisation du Soudan est un objectif stratégique pour Israël, alors qu’un Soudan stable et fort renforcerait les Arabes et leur sécurité nationale…. Eliminer le rôle du Soudan pourrait être mené à bien par la continuation de la crise au Darfour, maintenant que la gestion du Sud a été réglée. »

On ne peut pas être plus explicite quant à l’implication des sionistes dans les guerres civiles qui déstabilisent les pays arabes. Après le démantèlement de la Syrie et des autres pays arabes, le plan israélien vise à construire le grand Israël ci-dessus.

5. Le Pentagone redessine le monde arabe. Michael Collins Piper, écrivain américain, abordait déjà la question de la déstabilisation et de la « destruction créatrice » du Moyen Orient dans son livre The high priests of war, paru en 2004. Il écrit : « La guerre contre l’Irak est menée à des fins beaucoup plus larges qu’un simple « changement de régime » ou une « élimination des armes de destruction massive » ; mais d’abord et avant tout dans le cadre d’un effort global pour établir les États-Unis comme l’unique superpuissance internationale, … ; ce n’est qu’une première étape d’un plan de longue durée et de grande envergure visant à déployer des frappes encore plus agressives contre l’ensemble du Moyen-Orient arabe, afin de « refaire le monde arabe » pour assurer la survie – et élargir la puissance – de l’état d’Israël ».

En juin 2006, une carte fort parlante du futur Moyen-Orient a été publiée par la prestigieuse revue militaire américaine AFJ (Armed Forces Journal), intitulée « Redrawing the Middle East Map », voir ci-dessous. Elle recompose le Moyen-Orient sur des critères ethniques et religieux. La carte inclut tout ce qui se trouve dans un triangle Turquie-Afghanistan-Yémen, tel que les stratèges américains le souhaitaient à l’époque, et dont l’objectif global reste d’actualité. En fait, ce document est un prototype susceptible de connaître des changements que certains appelleraient des variables d’ajustement. Ce document confirme ainsi que les instances militaires et politiques des Etats-Unis se sont résolument engagées dans ce domaine de charcutage du Monde Arabe, et qu’ils n’hésitent plus à l’officialiser. En même temps, il confirme que cette entreprise doit se faire en adéquation avec Israël. Nous en donnons les points essentiels.

- L’Arabie Saoudite sera démantelée dans un proche avenir. Deux grandes entités territoriales échappent à l’autorité de Riyad. Sur la côte Ouest, au Hedjaz, il s’agit de créer un « Etat sacré islamique » regroupent La Mecque et Médine. Ce super Vatican musulman sera dirigé par un Conseil représentatif des principales écoles de l’Islam, et dont le Gourou islamiste tunisien, Rached Ghannouchi (« qu’Allah en soit satisfait », car l’Université tunisienne de la Zeïtouna, aux mains des Salafistes, vient de le consacrer comme l’équivalent des Compagnons du Prophète), viserait le califat.

Une sorte d’Islam pro occidental, élaboré au cœur de cet Etat sacré islamique, permettrait de rayonner sur l’ensemble du monde musulman et de remodeler les esprits afin qu’ils épousent pleinement la philosophie impérialiste. Il est vrai que contrôler les esprits a toujours permis de contrôler les hommes. Sur la côte du Golfe persique, c’est la province de Hassa, dont la population est majoritairement chiite, qui est détachée de l’Arabie Saoudite et intégrée à un « Etat chiite arabe », vestige d’un Irak déjà démantelé. L’application de cette mesure entraînerait la mort économique du royaume car c’est à cet endroit que se concentre l’essentiel de l’extraction des hydrocarbures autour de la triade Dammam-Dharhan-Al-Khobar. Cet Etat chiite arabe inclurait aussi la région de Bassora (ex-Irak) et les provinces arabes d’Iran, riches en hydrocarbures jouxtant le Chatt-el-Arab (Arabes chiites du Khouzistan), et qui seraient détachées de Téhéran. De plus, Riyad perdrait ses provinces du Sud (Jizrane, Najran et l’Assir) au profit du Yémen, territoires acquis en 1934 lors du Traité de Taëf, et qui ont conservé leur identité yéménite. Enfin, la curée sera complète avec l’octroi d’une façade maritime à la Jordanie, état pro-occidental et ami d’Israël, en arrachant à l’Arabie Saoudite les provinces de Tabouk et une partie du Jouf.

- L’Etat irakien disparaît au profit de l’état chiite ci-dessus, d’un état kurde et d’un résidu d’Etat, appelé « Irak sunnite ». Ce dernier serait unifié avec une parcelle sunnite arrachée à la Syrie. LaSyrie aura perdu, entre-temps, sa façade maritime au profit de la zone chrétienne d’un Grand Liban. L’Etat kurde (Free Kurdistan), déjà construit sur le Nord de l’Irak, récupèrera le Sud Est de la Turquie, le Nord de la Syrie et l’Ouest de l’Iran. Il aboutirait à l’émergence d’un bloc kurde de plus de 30 millions d’habitants. Fort des installations pétrolières de Kirkouk, cet Etat kurde pro-américain et pro-israélien serait, avec l’Etat chiite arabe, le deuxième plus gros producteur d’hydrocarbures et de gaz du Moyen-Orient. L’importance de cet Etat kurde serait d’autant plus grande que l’oléoduc BTC qui évacue le pétrole de la Mer Caspienne à partir de Bakou (Azerbaïdjan), passe par Tbilissi (Géorgie) pour, ensuite, traverser tout le Sud Est de la Turquie et aboutir à Ceyhan en Méditerranée. Les Kurdes seraient donc les grands maîtres de ce corridor énergétique voulu par l’Empire. En plus du pétrole, il faut ajouter l’autre grande richesse, l’eau. Le « Grand projet anatolien » (GAP) poursuit l’objectif, grâce à 22 barrages, de dompter le Tigre et l’Euphrate qui prennent leurs sources dans les montagnes kurdes. L’achèvement imminent de ce projet, permettant l’irrigation de 1,7 million d’hectares et la production d’électricité, sera une arme redoutable aux mains de l’Etat kurde et pèsera lourdement sur la vie des habitants de tout le Moyen-Orient. Un énorme aqueduc souterrain fournira toute l’eau nécessaire au Grand Israël.

- L’Empire a ensuite fixé les yeux sur les immenses richesses de la Libye et du Soudan : pétrole, gaz, plomb, fer, etc. L’Empire a voulu la sécession du Sud du Soudan et la conquête de la Libye et il les a eues tous les eux ; avec un bonus : l’installation de bases militaires en Libye. De telles bases représentent une menace tangible pour l’Algérie, et accessoirement, pour la Tunisie. La Libye serait découpée en lamelles, selon des critères tribaux. L’annonce récente de l’autonomie du Fezzan, encouragée par le nabot qatari, en est une première preuve. Après avoir détaché le Sud, riche en terres, en eau et en pétrole, c’est maintenant l’Ouest du Soudan (Darfour) qui est dans le collimateur de l’Empire.

Seuls les Etats croupions, sortes de taïfas des temps modernes, (Oman, E.A.U., Bahreïn, Koweït, Qatar) échappent à ces modifications, pour des raisons évidentes : elles sont déjà sous le boisseau de l’Empire. Le Qatar, qui se démène comme un beau diable pour s’attirer les faveurs de l’Empire, espère récupérer un beau morceau du voisin saoudien, au grand dam de ce dernier, qui en est tout à fait conscient. En épousant la cause du Qatar dans le projet de démantèlement de la Syrie, qu’espère récolter le gouvernement provisoire tunisien ?

Quant aux pays non arabes, comme l’Iran, l’Afghanistan, la Turquie et le Pakistan nous n’allons pas détailler le charcutage qui les attend.

6. Des Etats détruits. Des révolutions confisquées. Ces plans israélo-américains sont en cours. Ils sont en train de mettre à feu et à sang les pays du Maghreb et du Moyen-Orient. Que constatons-nous ? L’Irak est détruit et démembré : trois régions autonomes se livrent une guerre par terrorisme interposé, faisant des dizaines de morts innocentes chaque jour. Le Soudan est démembré. Pour conserver leur pouvoir à Khartoum, les islamistes soudanais ont cédé la partie la plus riche de leur pays à l’ennemi. Sous d’autres cieux, ils auraient été condamnés pour haute trahison. Au Soudan, en Irak, en Libye, au Yémen, et en Somalie, l’Etat est en décomposition avancée. Le Liban ne se remet pas des coups de boutoir assénés par Israël. Sans le Hezbollah chiite, et sans les soutiens syrien et iranien, le Liban aurait été dépecé depuis longtemps. La Palestine est à l’agonie. La Syrie, comme l’Algérie il y a quelques années, lutte pour sa survie. L’Algérie a pu échapper à ce complot au prix de deux cent mille morts, grâce à la ténacité et au courage de son peuple.

Cependant, des responsables algériens, estiment que » l’Algérie est incluse dans la liste du plan américain dit Grand Moyen-Orient (GMO) « . Ils estiment que « les appels à la révolte, émis sur des sites Internet et sur le réseau social Facebook, sont soutenus par la CIA, Al Qaïda, et le Mossad, qui tentent de déstabiliser notre pays, comme c’était le cas en Lybie, en Syrie, au Yémen… » d’après Le Quotidien d’Oran. La création récente d’un état islamique au Mali, au flanc sud algérien, en est une première étape.

Après des révolutions prometteuses, la Tunisie et l’Egypte ont été vite remises dans le droit chemin par des islamistes dont les références mystico-idéologiques sont quelque part entre le Qatar et les Frères Musulmans. Les nouvelles autorités tunisiennes s’impliquent activement, aux côtés du frère qatari et de l’Empire, dans les plans de déstabilisation/démantèlement d’autres états arabes. En Egypte comme en Tunisie, l’Etat est affaibli, incapable d’assurer la sécurité et la tranquillité des citoyens. La société civile et le peuple sont désemparés, conscients d’avoir payé le prix du sang pour rien. Une nouvelle oligarchie islamiste succède à l’oligarchie précédente. Elle étend petit à petit ses tentacules un peu partout : les rouages de l’Etat, la rue, l’université, la mosquée. Elle attaque les syndicats et les journalistes, coupables de jouir encore de quelques espaces de liberté. Etc…

7. Si la barbe donnait la sagesse, toute chèvre serait doctoresse. En Tunisie, des groupes salafistes, cornaqués par le parti islamiste Ennahdha au pouvoir, sèment la terreur et l’insécurité, en s’attaquant en priorité aux femmes, aux universitaires, aux journalistes ; à ceux qui ont la capacité de penser du de créer et à ceux qui paraissent modernes, intelligents ou cultivés. Après les salafistes, en ce début de juillet 2012, des rafles anti jeunes sont organisées par la police dès 22 heures, dans les avenues de Tunis et d’autres grandes villes. Elles se traduisent par des coups et des insultes. Si le jeune est une jeune fille sans nikab, d’autres insultes plus adaptées pleuvent…

Les problèmes sociaux-économiques s’aggravent de jour en jour. Le gouvernement patauge. Il ne pense qu’à quémander un peu d’argent auprès de ses sponsors arabes (Qatar, Arabie) pour essayer de boucler ses fins de mois difficiles, mais ces derniers ne donnent rien pour rien. Alors on leur cède des pans entiers de la souveraineté et de l’économie nationales.

Lors des dernières inondations hivernales de 2011 / 2012, une scène ahurissante, mais hautement significative, m’a été rapportée. Des citoyens démunis se seraient plaints à l’envoyé spécial du gouvernement du manque de prévoyance et du peu d’assistance devant pareilles catastrophes. L’envoyé spécial aurait rétorqué que « ce qui arrive ne dépend que de la volonté de Dieu », autrement dit « Vous n’avez qu’à vous adresser à Lui, peut-être vous viendrait-il en aide ». Le Gouvernement n’y peut rien, puisque c’est Dieu qui décide de tout.

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Cela me rappelle l’anecdote suivante, racontée dans : Bush à Babylone, la recolonisation de l’Irak, par Tariq Ali, Editions La Fabrique, Paris, 2004. Quand le chef mongol Hulagu Khan attaqua Bagdad en 1248, ni le peuple de Bagdad ni l’armée n’ont voulu défendre le roi abbasside Al-Mustaasim Billah. Ce dernier ordonna donc à ses serviteurs de ramasser tous les objets de valeur dans le palais et de les offrir à Hulagu en espérant avoir la vie sauve. Après avoir reçu ces cadeaux, Hulagu les distribua à ses soldats. Puis il demanda à Al-Mustaasim pourquoi il ne s’est pas déplacé au-delà des ponts de Bagdad pour lui barrer la route. Al-Mustaasim lui expliqua que c’était la volonté de Dieu et qu’il n’y pouvait rien. Et Hulagu de répondre : puisque c’est la volonté de Dieu qui a fait que tu n’as pas voulu me résister, alors je vais ordonner de te décapiter par la volonté de Dieu. Et il le décapita devant sa cour. C’est le drapeau, ci-dessus, de ce « calife » félon et veule qui est l’emblème des salafistes.


http://numidia-liberum.blogspot.fr/2012/06/moyen-orient-le-p...

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http://www.legrandsoir.info/moyen-orient-le-plan-americano-israelien.html

 

 

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25 novembre 2012 7 25 /11 /novembre /2012 20:38

 

Crise et licenciementsL’usure internationale ne désarme pas, et c’est désormais au tour de la France, deuxième économie européenne, d’en faire les frais. L'agence privée étasunienne Standard & Poor's a ainsi confirmé la dégradation des notes à long terme AA+ et à court terme A-1+ de la France. Cette décision intervient quatre jours à peine après le déclassement opéré par Moddy’s, une autre agence de notation. « Après la stagnation de 2012, a déclaré Standard & Poor's, nous nous attendons à ce que la croissance de l'économie française ne dépasse pas 0,4% en 2013 ».
Après avoir durement frappé les économies de la Grèce, de l’Espagne, de l’Italie, de l’Irlande et du Portugal, les financiers britanniques et étasuniens s’en prennent aujourd’hui à la France. Et ce, dans la continuité de la une de l’hebdomadaire The Economist du samedi 17 novembre (sept baguettes de pain entourées d’un ruban tricolore, reliées à une mèche allumée telles des bâtons de dynamite), pour lequel « la France pourrait devenir le plus grand danger pour la monnaie unique européenne »… La « perfide Albion » aura pour le coup été parfaite dans son rôle de soutien à l’Oncle Sam, toujours ravi de voir les ennemis du dollar se prendre les pieds dans le tapis.
La première des conséquences de la parte du triple A, c’est l’augmentation du taux d’intérêt exigé par les créanciers. Dans le contexte actuel, la France sera ainsi obligée d’emprunter moyennant des taux d’intérêt encore plus élevés. Quand on sait qu’environ 70 % des créances sur les dettes publiques sont possédés par les 10 % les plus riches de la population (qui touchent de facto 70 % des intérêts), on comprend aisément que le système de la dette publique enrichit les plus riches au détriment des plus pauvres.
Par effet domino, la note des entreprises nationales, des banques et surtout des collectivités territoriales sera remise en cause. Les collectivités dépendant en grande partie des transferts financiers de l'État, elles ne peuvent pas bénéficier d'une meilleure note que lui. Or, une fois leur note dégradée, elles devraient faire face à des créanciers plus méfiants, qui leur réclameraient des taux d'intérêt plus élevés. Cela alourdirait le coût de leur dette et apporterait  fort opportunément de l’eau au moulin des thuriféraires du démantèlement des  politiques publiques.
Enfin, si les marchés continuent à imposer à la France des taux d'intérêt toujours plus élevés, alors des répercussions en chaîne sont à redouter, des finances de l'État jusqu'au porte-monnaie du consommateur.
Au moment où notre ministre de l’économie et des finances se transforme en VRP du pacte de compétitivité devant des chefs d’entreprises, il est probable qu’un nouveau tour de vis fiscal, voire une baisse sensible des dépenses de l’État, soit nécessaire afin de rassurer les marchés et les emprunteurs. 
Vous l’aurez compris, nous ne sommes pas prêts de voir le bout du tunnel. La crise semble totale et s’accompagne d’une exigence de destruction de tout ce qui entrave la concentration des richesses par les grands possédants. Ils appellent cela « déréglementation », « privatisation » ou « libéralisation ».
L’idée selon laquelle il pourrait y avoir sortie de crise sans sortie du système qui l’engendre est une hérésie. Autant vouloir soigner une grippe sans tuer son virus. Cette chimère ne vise, une nouvelle fois, qu’à berner le peuple en lui faisant croire que l’avenir sera meilleur s’il accepte de nouvelles mesures antisociales. Souvenons-nous toutefois que l’histoire a montré que les révolutions ne sont pas prévues dans les calendriers électoraux de la bourgeoisie.

 

Pas de sortie de crise sans sortie du Système, c'est clair. note d'eva

.

Capitaine Martin
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25 novembre 2012 7 25 /11 /novembre /2012 20:31

 

Israel missle-articleLarge
Bombardements aéronavals sur Gaza pour essayer les nouvelles armes israéliennes en vue de l’imminente guerre contre l’Iran
Global Research, novembre 24, 2012


« Pour Israël le conflit de Gaza est un test pour l’affrontement contre l‘Iran » (For Israel, Gaza Conflict Is Test for an Iran Confrontation). C’est le titre de l’enquête publiée aujourd’hui par le New-York Times sur les vraies motivations qui ont conduit Benjamin Netannyahou à déchaîner un ouragan de mort et de destruction sur un million et demi de Palestiniens (174 morts, 1.400 blessés) :

« Le conflit, qui s’est conclu, pour le moment, par le cessez-le-feu entre Hamas et Israël, a eu l’apparence de l’ultime épisode d’une épreuve de force périodique –écrivent David E. Sanger et Thom Shanker, auteurs de l’enquête- mais selon des fonctionnaires étasuniens et israéliens une seconde planification stratégique a été mise en évidence. L’affrontement a été quelque chose ressemblant à un préambule pratique de tout futur affrontement contre l’Iran dans lequel ont eu un rôle évident des roquettes potentialisées capables d’atteindre Jérusalem et de nouveaux systèmes anti-missiles pour les neutraliser ».

L’article du quotidien new-yorkais étend un voile pieux sur les fictions propagandistes de Jérusalem, partagées avec zèle par les mass media occidentaux, selon qui l’ultime tuerie de civils à Gaza aurait été provoquée par quelque roquette Qassam tombée sur les colonies juives dans les territoires occupés. « En réalité –lit-on dans l’enquête- le premier coup dans le conflit des huit jours entre Hamas et Israël a été décoché, dans une logique rigoureuse, un mois avant sur Khartoum, capitale du Soudan, avec une autre mystérieuse conflagration dans la guerre d’ombres contre l’Iran ». On souligne ainsi comment la dénonciation soudanaise -selon laquelle quatre chasseurs bombardiers israéliens auraient détruit un dépôt de missiles à moyenne portée Fajr de fabrication iranienne destinés au Hamas- a ensuite été validée par des sources officieuses étasuniennes et de Jérusalem. Sanger et Shanker citent ensuite une source au-dessus de tout soupçon, Michael B. Oren, historien militaire et ambassadeur d’Israël à Washington : « Dans la crise des missiles à Cuba –a déclaré avant-hier le diplomate à Washington- les Etats-Unis n’affrontèrent pas Cuba mais l’Union soviétique. Dans l’opération « Pilier de défense » (ou Colonne de nuée, NdT) Israël n’a pas affronté Gaza, mais l’Iran ».

Analogie impropre, lit-on sur le New-York Times, parce qu’à l’époque l’Union soviétique essayait de transférer à Cuba un arsenal nucléaire, tandis qu’à Gaza les roquettes et certains de leurs composants étaient conventionnels, et de ce fait imprécis comme l’ont révélé des sources israéliennes.

On déduit de l’enquête qu’Israël a délibérément provoqué le lancement de missiles à courte portée Qassam et à moyenne portée Fajr sur son propre territoire pour tester, sur un plan opérationnel de guerre, son système anti-missiles « Dôme d’acier » basé autour des centrales nucléaires de Dimona (avec environ 400 ogives atomiques et thermonucléaires et autant de vecteurs intercontinentaux et à moyenne portée) et autour de Tel Aviv et Jérusalem. Le système, composé de Patriot de nouvelle génération d’un coût de 275 millions de dollars, a été fourni à Israël par les Usa, faisant ainsi grimper à environ trois milliards et demi de dollars le financement annuel du contribuable étasunien pour la défense de son allié moyen-oriental. Selon des sources gouvernementales de Jérusalem, « Dôme d’Acier » aurait intercepté 350 roquettes lancées depuis Gaza, aucune n’étant dirigée sur des centres habités, avec une destruction de 88% des cibles (selon des sources officieuses de Washington le système de défense aurait fonctionné seulement à 30%, étant donnée aussi la trajectoire imprécise et imprévisible des missiles du Hamas).

L’enquête du New-York Times éclaire l’étroite collaboration entre Washington et Jérusalem dans les préparatifs de l’offensive contre Gaza, et dans celle à plus ample portée prévue dans de prochains mois contre l’Iran : y sont citées les manoeuvres aéronavales Usa /Israël d’octobre dernier avec l’approvisionnement en vol des avions à l’enseigne de l’étoile de David, et celles avec le concours des Emirats arabes unis et le Royaume Saoudien dans le Golf Persique.

Une fiction donc, l’ « énergique médiation » de la secrétaire d’état Hillary Clinton pour obtenir un cessez-le-feu. Et celle du président égyptien aussi prend une signification diverse s’il est vrai que les objectifs des dévastations et des massacres à Gaza ont été temporairement atteints, que l’analyse des résultats requiert un minimum de deux semaines, que la mobilisation de 75.000 réservistes israéliens et le déploiement de 200 chars sur les frontières méridionales ne prévoyaient pas l’invasion du territoire contrôlé par Hamas, mais faisaient partie des manoeuvres militaires en vue d’un vaste conflit moyen-oriental bien plus catastrophique. Le tout évidemment dans le droit de l’état juif à défendre ses citoyens de l’agression des terroristes de la Bande de Gaza : un droit exalté par la presse et les télévisions occidentales. Délirants à ce sujet les titres et articles du Corriere della Sera du 22 novembre : « Gaza, stop aux incursions et ouverture des passages », « La signature de l‘Egypte sur la paix d’Obama », « Etre père dans un pays (ndr : Israël) éternellement vulnérable », «... sang et terrorisme », « Israël est plus sûr. Hamas à la croisée des chemins » et puis page 40, insensée plus que toute autre même si elle était prévisible, l’intervention de Bernard-Henri Lévy qui s’en prend aux quatre chats qui critiquent Israël. Titre : « Hamas, une bande de héros pour les incontournables indignés d’Europe ».

 

Lucio Manisco

Reçu de l’auteur et traduit de l’italien par Marie-Ange Patrizio

Copyright © 2012 Global Research
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25 novembre 2012 7 25 /11 /novembre /2012 20:21

 

Dimanche 25 novembre 2012

Notre-Dame des Landes - VinciNous vivons dans un monde formidable : les caisses sont vides, il y plus un rond, nous dit-on, mais pour Vinci, c’est différent ! Pour eux, il y a tout l’argent qu’il faut, parce que eux, ils sont au CAC 40. Alors, ils vont construire un nouvel aéroport du côté de Nantes, (enfin, ils essayent !)

 

L’État a signé un contrat avec Vinci fin 2010. À l’époque, c’était donc Nicolas Sarkozy qui était président. Le changement, c’est pour maintenant, donc on continue pareil ! C’est simple : l’État lève l’impôt, et Vinci encaisse. L’aéroport ne sert à rien, pensez-vous ? Grave erreur, il est très utile, au contraire, pour enrichir Vinci !

 

Un syndicat mixte aéroportuaire a été créé pour l’occasion. Il est composé de 21 collectivités territoriales. Son président s’appelle Jacques Auxiette (PS), qui est aussi président du conseil régional des Pays de la Loire. Ce fut un honnête professeur de mathématique pour devenir, au fil de ses mandats successifs d’élu, pourvoyeur d’affaire du capital ! Belle carrière, camarade !

 

Donc, il faut payer. Le syndicat mixte a voté pour 2012 un budget de 14,5 millions d’euros. Mais comme ce n’est pas grand-chose, il y a tout de suite, toujours pour 2012, une rallonge de 10,7 millions d’euros, soit, pour le début, plus de 25 millions ! Mais en 2012, les travaux n’ont pas encore commencé ! Quand les travaux vont commencer ce sera plus cher, c’est sûr. Et Vinci, dans une jolie vidéo d’images de synthèse, explique que le plan va jusqu’en 2065 ! Ça, c’est du projet, du vrai, du lourd, du cher, du juteux !

 

Mais certainement que d’ici là, si Vinci a un petit creux dans son agenda, ils vont vouloir construire une ligne de TGV, ou une nouvelle autoroute, ou un port. C’est bien un port, non ?

Alors une question se pose : est-ce l’État qui contrôle Vinci, ou Vinci qui contrôle l’État ?

 

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25 novembre 2012 7 25 /11 /novembre /2012 16:58

 

Note d'eva : Je vous écrirai un post qui vous donnera

quelques clefs pour comprendre la tragi-comédie.

En attendant, cliquez sur ce lien du Parisien !

Rappel : La Commission Nationale de Recours est aux mains

du Clan Copé.  Donc, le clan Fillon n'en veut pas...


UMP-2345657_ump-craaac.jpg

 

 

http://www.leparisien.fr/politique/en-images-psychodrame-a-l-ump-quand-la-toile-en-rigole-22-11-2012-2345657.php?pic=1#infoBulles1


 

Et ailleurs,

 

juppé fillon copé ump.jpg

 

copé fillon sarkozy ump.jpg

 

copé fillon ump_0001.jpg

 

ump fillon copé.jpg

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25 novembre 2012 7 25 /11 /novembre /2012 16:54

 

 

Publié par le 20/11/2012

 

Louée pour les vacances, mise à disposition pour des tournages de films ou encore, échangée contre un autre bien immobilier, votre résidence…

Louée pour les vacances, mise à disposition pour des tournages de films ou encore, échangée contre un autre bien immobilier, votre résidence principale ou secondaire peut être une source de revenus.

La plus classique, la location saisonnière

Solution traditionnellement retenue par les propriétaires de résidence secondaire : la louer lorsqu’ils ne l’occupent pas. Il suffit souvent de quelques semaines de location dans l’année pour amortir les frais d’entretien et, éventuellement, se constituer une cagnotte pour de futurs travaux d’amélioration (réfection de la toiture, construction d’une piscine…). Afin d’engranger des revenus en un minimum de temps, ciblez les périodes les plus rentables : les vacances d’hiver à la montagne et les mois d’été à la mer ou à la campagne. Certes, vous ne profiterez pas de votre logement pendant ces périodes, mais vous optimiserez la location. Si vous louez en direct, pour éviter les frais d’agence et garder la main sur le choix du locataire, internet sera un précieux allié. De nombreux sites généralistes (Leboncoin, De Particulier à Particulier…) ou spécialisés dans les meublés touristiques (Abritel, Homelidays…), vous permettent de publier une annonce avec une grande visibilité. Mais au préalable, il vous faudra fixer avec soin le loyer. En effet, les tarifs font le grand écart en fonction de la taille du bien et de sa localisation : de 300 € la semaine pour un studio dans le Jura, à 7 000 € pour une villa à Deauville, voire beaucoup plus pour une propriété au bord de la Méditerranée.

Vous n’avez pas de résidence secondaire ? Rien ne vous empêche de louer votre appartement ou votre maison à des touristes… le temps de vos propres vacances. Une solution qui séduit de plus en plus de propriétaires de biens situés à Paris ou dans les grandes villes touristiques (Lyon, Marseille, Nice…).

Dans tous les cas, il faut déclarer les loyers perçus. S’ils sont inférieurs à 32 600 € par an, vous pouvez opter pour le régime des « micro-BIC » (bénéfices industriels et commerciaux) qui permet de ne soumettre à l’impôt sur le revenu que la moitié des loyers perçus.

Le plus rentable, la location pour des tournages

Si votre logement est vaste, situé dans un environnement peu bruyant (biens proches d’une caserne ou d’un hôpital, s’abstenir ! ), en Ile-de-France ou à proximité d’une métropole régionale, il est susceptible d’intéresser une société proposant des décors pour des tournages de films (007-productions, 20000 lieux…). Si vous faites partie des heureux élus, outre la fierté d’avoir Hugh Laurie ou Patrick Bruel dans votre salon, vous percevrez aussi une rémunération substantielle : de 500 à 2000 € par jour, en moyenne. Ces sommes, dès lors qu’elles n’excédent pas 15 000 € dans l’année, peuvent entrer dans le régime du « micro-foncier » qui ne soumet à l’impôt sur le revenu que 70 % des recettes locatives.

La plus conviviale, l’échange de logement

À défaut de vous rapporter de l’argent, votre logement peut vous en faire économiser. Un nombre croissant de propriétaires troquent, le temps des vacances, leur « home sweet home » contre celui d’une famille vivant à l’autre bout de la France… ou du monde. Des sites internet (Homelink, Bovilé…) facilitent les mises en relation. La notion de réciprocité de valeur marchande n’entrant pas en ligne, votre petit deux-pièces sur la Butte Montmartre peut aisément s’échanger contre une luxueuse villa avec piscine en Floride !

 

http://www.yahoo.monnaietime.fr/2012/11/20/location-tournage-echange-3-pistes-pour-rentabiliser-votre-logement/

 

Lire aussi :

» Combien coûte vraiment votre résidence secondaire

» Louez votre logement pendant les vacances

» Louer son logement pour un tournage

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