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25 novembre 2012 7 25 /11 /novembre /2012 15:57

 

http://www.agoravox.fr/IMG/jpg/SarkallemandW.jpg

par Hub (son site)

 

http://www.agoravox.fr/culture-loisirs/dessin-du-jour/article/sarkozy-l-americain-devient-105505?debut_forums=0#forum3152586


 

Les Médias aux ordres du CRIF nous conditionnent

pour que nous souhaitions le retour de Sarkozy

le Sayanim § dans notre pays;

J'avais écrit voici quelques années et même début 2012

des articles sur Sarkozy, fossoyeur de la France. Prémonitoire !

Il y a quelques années, Chirac avait réuni autour de lui

tous les Français républicains contre l'Extrême-Droite.

Aujourd'hui, la Droite de Copé devient le clone du FN

(sauf en matière de mondialisation ultra-libérale)...

On préfère alors l'original à la copie !

Note d'eva

 

§ Agent de Tel-Aviv (et en France, du CRIF),

ultra sioniste,

donc politique ultra-libérale et communautariste,

abandon de notre souveraineté et de nos valeurs,

Europe des banksters tremplin du Nouvel Ordre Mondial,

Guerres pour le compte des Usraéliens (USA + israël)


 

http://archives.plumedepresse.net/local/cache-vignettes/L130xH122/sarko_usapng249d-b7898.png

http://archives.plumedepresse.net/local/cache-vignettes/L130xH122/sarko_usapng249d-b7898.png

 

 

Mensonge ! Sarkozy n'aime pas la France, il en est le fossoyeur ! Colère d'eva

 

§§§§

 

.

Lien communiqué par un Lecteur,

je n'ai pas lu moi-même (note d'eva)

 

 

Philippe Ploncard d'Assac 

Sarkozy

ou la mort programmée de la France


 

http://i40.servimg.com/u/f40/15/60/57/05/livre_12.jpg 

 

 

"La genèse, par ses origines et ses appuis, de la politique mondialiste et cosmopolite destructrice de la France, menée par Nicolas Sarkozy, «le candidat naturel des Juifs», selon la formule éclairante de Christian Estrosi". 

 

A télécharger…

 

 

Version Doc 

http://trinite.1.free.fr/vos_infos/mort_prog_de_la_france1.doc

 

Soit en…

Version PDF

https://hotfile.com/dl/180764223/96f0327/Phillipe_Ploncard_dAssac_-_Sarkozy_ou_la_mort_programme_de_la_france.pdf.html

 

 

.

   juifs-et-NS-FRance.jpg

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25 novembre 2012 7 25 /11 /novembre /2012 05:19

 

Le premier ministre britannique David Cameron lors d'une conférence de presse faisant suite au sommet européen à Bruxelles, lundi 2 juillet.

 

 


Les implications d’une sortie de l’UE de la Grande-Bretagne

Posted: 23 Nov 2012 10:55 PM PST

 

Le débat grandit outre-Manche sous la pression de UKIP et de l’aile eurosceptique des conservateurs, qui n’a pas hésité à défier David Cameron récemment. Sous leur influence, le Premier Ministre pourrait bien organiser un référendum sur la sortie de l’UE, dont l’issue est très incertaine.
Entre conflits et liens qui se distendent
La position de la Grande-Bretagne devient de plus en plus délicate au sein de l’Union Européenne. Londres a toujours eu une attitude ambivalente à l’égard du projet européen. En effet, dans la colonne des plus se trouve la libéralisation poussée par les traités européens, conforme à la tradition économique du pays. En outre,  Londres a réussi depuis le traité de Maastricht a se contruire une Europe à la carte, où elle parvient à ne pas rejoindre les politiques auxquelles elle est hostile (euro, Schengen). Mieux, Margaret Thatcher a obtenu une ristourne à la contribution du pays.
Mais la partie positive du bilan est entachée par plusieurs points très négatifs. La Grande-Bretagne est une île, très attachée à sa souveraineté et à ses particularismes, mais aussi à la responsabilité politique de ses dirigeants et par nature plutôt hostile à la bureaucratie. Du coup, le projet européen heurte de plein fouet sa sensibilité, que ce soit par la volonté d’harmonisation ou le fait de confier les pouvoirs à une bureaucratie peu transparente et irresponsable. La Banque Centrale britannique a une tradition de transparence à mille lieues de celle de la BCE, totalement opaque.
Du coup, les conflits ne cessent de s’accumuler. David Cameron a mis son véto au TSCG, la camisole budgétaire, qui n’a pas pu prendre la forme d’un traité de plein exercice comme prévu. Les négociations sur le budget sont extrêmement tendues puisque la Grande-Bretagne veut réduire l’enveloppe demandée par les instances européennes tout en conservant sa ristourne. La situation se tend de plus en plus et certains, dont The Economist, regrettent la marginalisation du pays en Europe.
Une sortie pour une nouvelle Europe ?

En fait, aujourd’hui, Londres a un pied dans l’UE et un pied dehors (notamment d’un point de vue monétaire, ce qui lui a permis de monétiser 375 milliards de livres de dettes publiques en quatre ans). La sortie du pays aurait un véritable impact sur la direction de la construction européenne puisque Londres est un aiguillon libéral, qui plaide pour toujours plus de libéralisation dans tous les domaines. Son départ permettrait sans doute un agenda un peu plus interventionniste, dans le cadre limité des traités.

On peut notamment penser au cas de la finance, où Londres est vent debout contre le projet de taxation des transactions financières, qui a fini par rassembler une dizaine de pays. Mais si Londres venait à quitter l’UE, les pays européens pourraient alors choisir de recloisonner les marchés financiers pour éviter que tous les capitaux partent à Londres, en Suisse ou au Luxembourg. La France, l’Allemagne, l’Italie et l’Espagne pourraient alors créer une Zone Européenne Financière coupée de la City, avec des règles beaucoup plus strictes contre la spéculation et une taxation plus élevée.
On peut également penser qu’il serait plus facile de développer des politiques industrielles sur le modèle d’Airbus, pratiques assez étrangères au pays d’Adam Smith, qui préfère la main invisible du marché. Néanmoins, il ne faut pas surestimer l’impact qu’aurait le départ de la Grande-Bretagne car il ne faut pas oublier que les traités européens ont un biais néolibéral extrêmement marqué dont il faudrait se débarrasser pour pouvoir mener des politiques différentes (protectionnisme ciblé, restrictions et taxation des mouvements de capitaux, politiques industrielles ambitieuses).

Il semble aujourd’hui de plus en plus possible que la Grande-Bretagne quitte l’Union Européenne. Mais si cela changerait les rapports de force idéologiques, sans nouveaux traités européens, l’évolution serait limitée par le cadre extrêmement contraignant mis en place depuis l’Acte Unique.

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25 novembre 2012 7 25 /11 /novembre /2012 04:51
Mohamed Merah voulait collaborer avec la police
Hicham Hamza
Samedi 24 Novembre 2012


Mohamed Merah voulait collaborer avec la police
Rebondissement. En annonçant avoir déposé plainte contre M6, Souad Merah a révélé de nouveaux éléments d’information à propos de son frère. Décryptage.

La cause est entendue : depuis les évènements de Toulouse-Montauban, l’homme présenté par la police et les médias comme le seul coupable de sept meurtres aurait cultivé une haine à l’encontre de la France. Ce récit a été consolidé par le documentaire controversé de Mohamed Sifaoui, récemment diffusé par M6 : selon le fils Abdelghani et le journaliste algérien, la famille Merah était viscéralement antisémite et hostile aux institutions policières et militaires du pays. Problème : un nouveau témoignage contredit cette version des faits.

S’estimant piégée par l’équipe de M6 qui l’a enregistré à son insu, Souad Merah vient de déposer plainte contre la chaîne du groupe allemand Bertelsmann, le coproducteur Mohamed Sifaoui et son frère Abdelghani. La « fierté » déclamée par Souad Merah faisait allusion, selon son avocat, à la « combativité » de Mohamed Merah lors de l’assaut du RAID -non aux crimes qui lui sont imputés.

Quoiqu’il en soit, Souad Merah a révélé incidemment, lors de ses entretiens avec I Télé et Le Point, une information inédite à propos de son frère défunt.

Mardi, la chaîne I Télé a diffusé son interview réalisée par l’agence Tony Comiti : à la fin de l’entretien, la sœur de Mohamed Merah affirme (à 2’25) que celui-ci était disposé à « travailler » avec les services de renseignement français. Dans la voiture qui le dépose à son rendez-vous, mi-novembre 2011, avec l’antenne locale de la DCRI, Merah, de retour du Pakistan, révèle à sa sœur qu’il est prêt à collaborer avec la police.

Mercredi, lors de son entretien avec Le Point, Souad Merah a également affirmé que leur frère Abdelkader, présenté désormais comme un antisémite forcené, avait tenté, dans le passé, de se convertir au judaïsme. Quant à la DCRI, la sœur confirme au journaliste le désir de Mohamed de travailler secrètement avec les fonctionnaires chargés, entre autres, d’infiltrer les réseaux djihadistes. En outre, la proximité « amicale » de celui-ci avec un officier de police lui aurait été révélée par son ex-épouse.

« Quelques jours après le retour de son second voyage au Pakistan, j'ai reçu un appel d'un un homme se présentant comme un officier de police et qui cherchait à joindre Mohamed. Je lui ai répondu qu'il était hospitalisé.

Plus tard, Mohamed l'a rappelé pour prendre rendez-vous avec lui. Quelques jours après cet appel, j'ai déposé mon frère qui était convoqué rue du Rempart-Saint-Étienne (le siège de la Direction régionale du renseignement intérieur, NDLR). Dans la voiture, il m'a dit : "S'ils me proposent de bosser pour eux, je bosse pour eux." Je lui ai dit : "Tu vas devenir une balance ?" Il ne m'a pas répondu. Mais à son retour de l'entretien, il m'a dit qu'on lui avait "seulement posé des questions sur ses voyages".

Après la mort de Mohamed, la jeune femme avec laquelle il s'était marié religieusement m'a raconté avoir surpris plusieurs conversations téléphoniques entre cet officier de police et mon frère. Le ton de leurs conversations était amical. »

A ce jour, la Direction centrale du renseignement intérieur -qui avait curieusement tenu ses agents locaux à l’écart lors de l’enquête sur les tueries- dément avoir recruté Mohamed Merah comme informateur. Pourtant, une note interne, rédigée le 21 février 2012 et dévoilée le 31 octobre par Libération, indique que Merah «pourrait présenter un intérêt pour notre thématique en raison de son profil voyageur ». En clair, le jeune homme était vu, selon le QG du Renseignement basé à Levallois-Perret, comme une recrue potentielle et susceptible d’être « immatriculé » pour infiltrer la mouvance intégriste. D’après une source judiciaire, un tel avis est stupéfiant de la part de la DCRI : « «Soit c’est de l’incompétence, soit il y avait autre chose derrière».

Une photo censurée

Autre élément intrigant : comme l’a révélé Libération le 8 novembre, la photo de vidéo-surveillance d’un homme « «grand, baraqué, au teint cuivré » aperçu avec Mohamed Merah avant son départ -en août 2011- au Pakistan ne figure pas dans le dossier fourni par la DCRI à la justice. Pourquoi cette rétention ? S’agit-il d’un membre présumé d’une cellule terroriste, d’un indicateur de la police ou de l’officier traitant de la DCRI?

En juillet, Oumma avait déjà souligné, lors de la mise en ligne de notre dossier spécial consacré à l’affaire Merah, que ce policier, dénommé ou surnommé Hassan Loubane, avait été décoré, contre toute attente, de la Légion d’honneur. Le 20 octobre, le quotidien toulousain La Dépêche indiquait, sans en donner l’explication, que cet «agent traitant a été muté sur un territoire d’outre-mer ». Une récompense prestigieuse suivie, en l’espace de six mois, d’une sanction : jamais policier n’aura connu publiquement une telle différence de traitement en un temps aussi court. Pourquoi l’Etat, dirigé alors par le clan sarkozyste, voudrait-il honorer le travail d’un fonctionnaire avant de l’éloigner, sitôt arrivée une nouvelle majorité au pouvoir, aux confins de son territoire ?

Selon des sources policières qui se sont entretenues avec l’AFP, le policier aurait été muté « pour des raisons de sécurité ». De quelle « sécurité » s’agit-il là ? Celle relative à son intégrité physique, menacée par d’obscurs djihadistes revanchards et proches de Mohamed Merah ? Ou bien celle désignant un quelconque secret d’Etat, faisant de l’affaire Merah une potentielle menace - à terme- pour les « intérêts fondamentaux de la Nation » ?

Ayant mené son enquête parallèle, Zahia Mokhtari, l’avocate algérienne du père de Mohamed Merah, affirme pour sa part, dans un entretien paru le 21 octobre, que l’officier traitant de Merah, qui s’appellerait en réalité « Hassan Ben Rahou », a été envoyé en « Calédonie sur une décision de la préfecture ».

Au-delà de la concordance de ces témoignages disparates, une seule chose est certaine à ce stade : l’homme de la DCRI en charge de Merah a été soudainement muté en outre-mer pour d’obscures raisons. Seule une enquête indépendante permettrait de lever une partie du voile à ce sujet.

« Crime parfait »

Et alors que la focalisation médiatique se concentre sur son rôle exact vis-à-vis de Mohamed Merah, une collègue de ce policier traitant est passée totalement inaperçue depuis le début de l’affaire : son nom est Magali Bouclier. Elle aussi a reçu la légion d’Honneur pour son travail en amont : cette policière d’encadrement, basée à Levallois-Perret, était l’une des deux personnes envoyées par le DCRI pour faire un « débriefing » de Mohamed Merah à son retour du Pakistan. C’est donc sous son autorité que la note interne faisant état d’un « intérêt » pour le jeune homme, jugé inoffensif, a été rédigée. Il est impossible de savoir, de source sûre, si Magali Bouclier a été également sanctionnée d’une quelconque manière par la nouvelle direction installée à la tête de la DCRI. Un élément d’information est pourtant intéressant à son sujet : en octobre 2009, la policière qui recommanda, par la suite et contre toute logique, d’abandonner la surveillance de Merah entretenait alors de curieuses ambitions littéraires. Sur le site de l’écrivain Martin Winckler, elle fit paraître un court texte intitulé « Crime parfait ». Particulièrement machiavélique, l’histoire, introduite comme un document administratif de la police, est rétrospectivement troublante : en résumé, il s’agit de faire endosser un crime à un innocent « manipulable » à la « personnalité fragile » et à « l’enfance malheureuse ». Deux ans après la publication de son récit, la fiction commence à prendre chair : Magali Bouclier rencontrera à Toulouse un jeune homme au profil similaire à celui de son coupable idéal et imaginaire.



Publié le 24 novembre 2012 avec l'aimable autorisation d'Oumma.com

http://www.palestine-solidarite.org/analyses.Hicham_Hamza.231112.htm http://www.palestine-solidarite.org/analyses.Hicham_Hamza.231112.htm

 

http://www.alterinfo.net/Mohamed-Merah-voulait-collaborer-avec-la-police_a84022.html

 

 

sur ce site,

 

 

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25 novembre 2012 7 25 /11 /novembre /2012 03:02
La « guerre mondiale à l’antisémitisme » à l’ère de l’islamophobie
Anti_semitism


Global Research, novembre 24, 2012


Oubliez l’islamophobie galopante et la diabolisation des Arabes. Haaretz rapporte que le Bureau of Democracy, Human Rights and Labor (Office de la démocratie des droits humains et du travail) du département d’État des États-Unis a « institutionnalisé la lutte contre l’antisémitisme mondial », même si depuis plus d’une décennie l’armée étasunienne et ses alliés détruisent des pays peuplés majoritairement de musulmans. Ou est-ce précisément pour appuyer la guerre contre l’islam et le monde arabe – connue également sous le nom de « guerre au terrorisme » — qu’est lancée la « guerre mondiale à l’antisémitisme »? (Leaving post, U.S. official reflects on a new definition of anti-Semitism, Haaretz, 17 octobre 2012.)

Le Bureau of Democracy, Human Rights and Labor, qui se présente comme « le leader des efforts étasuniens dans la promotion de la démocratie, la protection des droits humains et de la liberté de religion, et l’avancement des droits du travail dans le monde » exige maintenant que les représentants du département d’État suivent « une formation de 90 minutes sur l’antisémitisme au Foreign Service Institute, l’école des diplomates ». (Ibid.)

Pour les besoins de la cause, « une définition d’antisémitisme de 341 mots a été formulée, « laquelle comprend non seulement les formes traditionnelles, comme les accusations de meurtre rituel et les stéréotypes, mais aussi de nouvelles formes comme le déni et le relativisme de l’Holocauste », explique Hannah Rosenthal ancienne surveillante de l’antisémitisme au département d’État. (Ibid.)

Mme Rosenthal, qui a été à la tête du Jewish Council for Public Affairs et est maintenant PDG de la Milwaukee Jewish Federation, a par ailleurs indiqué que son équipe « a été en mesure d’inclure [dans la définition] à quel moment la critique légitime d’Israël devient de l’antisémitisme ». (Ibid.)

Cette initiative démontre encore une fois le « monopole juif de la victimisation ». Dans le monde post 11-Septembre, où les musulmans et les Arabes sont victimes de profilage racial et religieux dans les pays occidentaux, une telle décision est logiquement injustifiable. La chasse au « islamistes radicaux », présentés comme l’ultime menace par le département d’État étasunien, peu importe le parti au pouvoir, a fait de tous les Arabes et musulmans des suspects et des ennemis potentiels. La « guerre mondiale à l’antisémitisme » n’est rien d’autre qu’un instrument trompeur de la « guerre au terrorisme » des États-Unis dont Israël tire indubitablement profit.

Ce nouveau cours sur l’antisémitisme pour les représentants étasuniens est également une goutte d’eau dans l’océan que constitue l’« industrie de l’Holocauste ». Les lobbies projuifs et pro-israéliens sont déterminés à éradiquer toute critique légitime d’Israël. Mme Rosenthal a toutefois essayé de se faire rassurante en affirmant que « la critique d’Israël semblable à celle ciblant tout autre pays ne peut pas être qualifiée d’antisémite ».

Même si cette déclaration semble juste et équitable, elle ne l’est pas et elle n’est pas logique non plus. Non seulement il n’est pas possible de niveler les critiques entre les pays, mais en plus les États-Unis et Israël sont les champions de la critique injuste. Leurs critiques à l’endroit de l’Iran en est le meilleur exemple. Contrairement à Israël et aux États-Unis, l’Iran n’occupe pas d’autre pays à l’heure actuelle, n’utilise pas sa force militaire contre une autre nation et rien ne prouve qu’il possède des armes nucléaires. Malgré ces faits, on présente l’Iran comme la pire menace de la planète.

Nivellement de la critique et normalisation de l’islamophobie

Qu’elle ait été employée volontairement ou non, l’expression leveled against countries* traduit un désir de minimiser la critique envers Israël. Le « nivellement de la critique » joue un rôle important relativement à son occupation de la Palestine : justifier l’injustifiable, donner l’impression qu’Israël se protège d’un ennemi luttant avec des moyens égaux et mettant sa survie en péril. Cela sert à justifier une occupation décennale, la punition collective des Palestiniens, un crime de guerre en vertu des Principes de Nuremberg, élaborés dans la foulée des procès des nazis. Lorsqu’il est question d’Israël et de la Palestine, on ne peut pas logiquement critiquer les deux pays de manière égale : comment peut-on critiquer un pays occupé, sans armée, auquel on refuse l’autodétermination et des droits humains fondamentaux autant que son occupant brutal et lourdement armé?

Il existe une phrase creuse toute faite utilisée trop souvent par les commentateurs soi-disant neutres afin de « niveler la critique » : « Le conflit israélo-palestinien est complexe. » D’abord et avant tout, il ne s’agit pas d’un conflit, mais d’une guerre. Une guerre menée avec des moyens disproportionnés, où toute une population est punie et l’agresseur est transformé en victime. Ensuite, ce n’est pas complexe, mais très simple. Israël occupe un territoire et commet régulièrement des crimes de guerre alors que la « communauté internationale » ne fait rien soit parce qu’Israël est un allié ou par ce que leurs intérêts ne sont pas en jeu.

Ce nivellement de la critique fait partie d’un processus légendaire de légitimation de l’injustice et des crimes de guerre. Dans les années 1990, les accords d’Oslo ont banalisé l’occupation israélienne de la Palestine. Le joueur de football palestinien Mahmoud Sarsak est récemment devenu une icône de la lutte contre la normalisation. Il a été arrêté à un passage à la frontière, emprisonnée en Israël et libéré seulement après 96 jours de grève de la faim. Adie Mormech explique :

Le Dr Haidar Eid a appelé la lutte pour la libération de la Palestine au lieu de la normalisation avec Israël « la dés-Osloïsation de l’esprit palestinien [2] ». Il a qualifié l’attitude du joueur de football palestinien Mahmoud Sarsak contre la normalisation de lutte contre le « virus d’Oslo ». Ce dernier a refusé de se joindre à l’ancien soldat israélien Gilad Shalit pour animer un match du FC Barcelona.

Le « virus d’Oslo » fait référence à ce qu’il y avait derrière la série d’initiatives de normalisation entamées sérieusement en 1993, dans la foulée des accords d’Oslo, et de l’accord entre l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) et le gouvernement travailliste israélien de l’époque.

Edward Said, ayant vu immédiatement les périls de la normalisation sans justice, a écrit ceci en 1995 concernant la décision des dirigeants palestiniens d’appuyer les accords d’Oslo : « Pour la première fois au XXe siècle, un mouvement de libération anticolonial a non seulement abandonné des acquis considérables mais a également accepté de coopérer avec une occupation militaire avant que celle-ci n’ait pris fin. (Adie Mormech, De-Osloization and the fight against Normalisation, Scoop, 25 octobre 2012.)

Mahmoud Sarsak (Source: info-palestine.net)

Mahmoud Sarsak a expliqué sa décision comme suit :

Il y a une différence entre l’arrestation d’une personne armée, en uniforme militaire et à l’intérieur de son char d’assaut, et celle d’un athlète arrêté à un passage alors qu’il se rendait dans un club sportif professionnel en Cisjordanie. J’annonce que je suis prêt à rencontrer le club de Barcelone ou tout autre club, non pas dans le cadre d’une invitation conjointe avec Gilad Shalit, mais en tant qu’athlète palestinien, ayant vécu [...] la souffrance d’une grève de la faim pour la liberté et la dignité. (Mahmoud Sarsak cité dans Adie Mormech, Mahmoud Sarsak and the end of Oslo-era normalization, Mondoweiss, 26 octobre 2012.)

Le discours voulant que le « conflit » entre Israël et la Palestine soit complexe fait partie de la banalisation de l’occupation illégale et brutale de la Palestine. Par une absurde déformation de la réalité, on veut nous faire croire que les Israéliens sont les seules victimes de racisme et de discrimination

L’injustice a tellement été standardisée et minimisée que selon un récent sondage, une majorité d’Israéliens acceptent et admettent qu’il existe une forme d’apartheid dans leur pays et environ 50% de la population appuie la ségrégation et la discrimination envers les Arabes.

Un nouveau sondage révèle qu’une majorité d’Israéliens juifs croient que l’État hébreu pratique l’« apartheid » contre les Palestiniens et ils sont nombreux à appuyer des politiques discriminatoires contre les citoyens arabes du pays.

Un tiers des répondants croient que les citoyens arabes ne devraient pas avoir le droit de vote, alors que près de la moitié – 47 pourcentaimeraient qu’on leur enlève leurs droits civiques et qu’on les mette sous contrôle palestinien [...]

Le sondage, effectué par la firme Dialog, a montré que 59 pourcent des 503 personnes sondées aimeraient que les juifs soient favorisés dans les emplois du secteur public alors que la moitié d’entre eux aimeraient que les juifs soient mieux traités que les Arabes.

Un peu plus de 40 pourcent aimeraient que les juifs et les Arabes soient séparés dans les immeubles et les salles de classe. (Catrina Stewart, The new Israeli apartheid: Poll reveals widespread Jewish support for policy of discrimination against Arab minority, The Independent, 23 octobre 2012.)

Noam Sheizaf, un journaliste israélien a écrit que « les conclusions reflètent l’idée répandue qu’Israël, en tant qu’État juif, devrait être un État favorisant les juifs. Elles sont aussi le résultat de l’occupation [...] Après avoir dominé un autre peuple durant presqu’un demi siècle, il n’est pas surprenant que la plupart des Israéliens ne pensent pas que les Arabes méritent les mêmes droits. » (Ibid.)

Cette domination des Palestiniens par les Israéliens a été encouragée et maintenue par des pays prétendant défendre la liberté, les droits humains et la démocratie:

L’Autorité palestinienne (AP) a été créée dans le cadre d’Oslo en 1994 en tant qu’entité gouvernant la Palestine par intérim, avec des pouvoirs limités et une indépendance géographique d’Israël encore plus limitée. Elle devait durer seulement cinq ans selon l’échéancier au terme duquel on devait parvenir à des accords finaux.

D’ardents défenseurs d’Israël, comme les États-Unis et l’Union européenne, ont versé des dizaines de millions de dollars à l’AP et des investissements similaires se sont poursuivis dans des projets israélo-palestiniens conjoints plus petits lesquels n’ont pas non plus fait d’efforts pour changer le statu quo socioéconomique de la vie palestinienne sur le terrain.

Le discours dominant entourant ces nouveaux groupes tels One Voice et d’autres collaborations était que le « conflit » israélo-palestinien était un problème d’ignorance et de préjugés plutôt qu’une question d’injustice et de dépossession ainsi que d’assujettissement continuels d’un peuple par un autre. (http://www.maan-ctr.org/pdfs/Boycott.pdf)

La vague de collaborations après Oslo a tellement accru la légitimité mondiale d’Israël que les accords bilatéraux avec l’Union européenne et d’autres pays se sont multipliés, tout comme d’autres ententes, incluant des liens plus étroits avec l’OTAN et l’OCDE. Entre 1994 et 2000, les investissements étrangers directs en Israël ont été multipliés par six, passant de 686 millions à près de 3,6 milliards. (De-Osloization and the fight against Normalisation, op. cit.)

Yitzhak Rabin, Bill Clinton et Yasser Arafat durant les accords d’Oslo le 13 septembre 1993 (Source: Wikipedia)

Dans un sens, le « virus d’Oslo » a normalisé l’ostracisme envers tous les Arabes et les musulmans et le mauvais traitement des Palestiniens a servi de prélude à l’acceptation de l’islamophobie et de l’arabophobie actuelles. (Comme les Arabes sont également sémites, il s’agit aussi d’antisémitisme, mais il est pratiquement impossible d’utiliser ce terme relativement au sentiment anti-arabe en raison de sa forte connotation juive.)

Le monde occidental accepte que les États-Unis et Israël occupent des terres arabes et musulmanes afin de protéger des intérêts géostratégiques et financiers et la « guerre mondiale à l’antisémitisme » comme la « guerre mondiale au terrorisme » sont les prétextes de choix pour l’invasion militaire là où les « interventions humanitaires » sont inappropriées. Ceux qui résistent à l’occupation des États-Unis en Afghanistan ou à l’occupation israélienne en Palestine sont qualifiés de terroristes. Ceux qui tuent des civils, des représentants et des élus syriens sont présentés comme des combattants de la liberté. Résistez à l’occupation et vous serez bombardés. Luttez pour elle et l’on vous armera.

L’antisémitisme et l’islamophobie comme instruments de propagande étasunienne

Certains sont d’avis qu’Israël n’est qu’un bastion impérial étasunien. « Les États-Unis sont fondamentalement alignés à Israël car ils l’utilisent afin de projeter leur influence impériale dans la région riche en ressource. » (Michael Fiorentino Israel: An outpost of empire, SocialistWorker.org, 16 avril 2010.)

Dans ce contexte, on peut voir la « guerre mondiale à l’antisémitisme » comme un instrument de propagande impérial des États-Unis.

Dans L’Industrie de l’Holocauste, Norman Finkelstein écrit : « Les organisations juives dominantes au États-Unis on minimisé l’holocauste nazi durant les années suivant la Seconde Guerre mondiale afin de se conformer aux priorités de la guerre froide du gouvernement étasunien. L’attitude de ces organisations envers Israël a continué à suivre la politique des États-Unis. » Avec la guerre israélo-arabe de 1967, « l’Holocauste s’est arrimé à la vie juive étasunienne ». Finkelstein, Norman. The Holocaust Industry. New York: Verso, 2003, p. 16-17.)

Ce n’est un secret pour personne. Les États-Unis désirent étendre et maintenir leur hégémonie et le tristement célèbre Project for a New American Century (Projet pour un nouveau siècle étasunien) mentionne clairement ce qui doit être fait pour y arriver :

Le travail de l’armée durant la guerre froide consistait à empêcher l’expansion soviétique. Aujourd’hui, sa tâche est de sécuriser et d’étendre les « zones de paix démocratique » et de prévenir la montée d’une nouvelle puissance compétitrice, de défendre des régions clés de l’Europe, de l’Asie de l’Est et du Moyen-Orient, ainsi que de préserver la prééminence étasunienne par la transformation prochaine de la guerre, rendue possible grâce aux nouvelles technologies [...]

Le leadership mondial des États-Unis [..] repose sur la sécurité de la patrie étasunienne, la préservation d’un équilibre favorable en Europe, au Moyen-Orient et dans la région environnante productrice d’énergie, ainsi qu’en Asie de l’Est. (Rebuilding America’s Defenses, Project for a New American Century, septembre 2000.)

Que « zones de paix démocratique » soit le seul objectif entre guillemets est très révélateur puisque ces derniers indiquent généralement le sarcasme et l’ironie. Outre la « paix démocratique », les objectifs hégémoniques sont assez clairs et la nouvelle « guerre à l’antisémitisme » ne peut que favoriser l’accomplissement des desseins impériaux étasuniens dont Israël profite tout en servant d’instrument.

Lourdement armé par les États-Unis, la politique étrangère d’Israël est une extension de la politique étrangère étasunienne. Depuis la création d’Israël, on nous a habitués au mauvais traitement des Palestiniens : il a été « normalisé ». La punition collective infligée aux Palestiniens par Israël, un crime que les juifs ont subi sous le régime nazi, est acceptée et perpétuée par les États-Unis. Sans l’aide et la permission des États-Unis et l’acceptation de la soi-disant communauté internationale, les Palestiniens ne seraient pas persécutés.

Tout comme Israël utilise l’Holocauste pour justifier la punition collective des Palestiniens et attaquer ses voisins, les États-Unis utilisent le 11-Septembre pour justifier la punition collective des musulmans dans le monde entier et diverses invasions militaires. Longtemps avant les mémos de la torture de l’administration Bush sanctionnant la torture, Israël l’a officiellement autorisée dans le rapport Landau en 1987. L’islamophobie est sans aucun doute la forme de discrimination la plus acceptée de nos jours et dans ce contexte, l’institutionnalisation de la « lutte contre l’antisémitisme mondial » est visiblement une autre expression tordue de ce phénomène.

Dans The Islamophobia Industry: How the Right Manufactures Fear of Muslims (L’industrie de l’islamophobie : comment la droite fabrique la peur des musulmans), Nathan Lean « décrit l’évolution du sentiment islamophobe qui a explosé en Occident » et lequel est étroitement lié à l’« industrie de l’Holocauste » :

Il révèle la petite industrie multimillionnaire d’alarmistes et le réseau de bailleurs de fonds et d’organisations appuyant et perpétuant le sectarisme, la xénophobie, le racisme et qui produisent un climat de peur soutenant un cancer social menaçant [...]

Il s’agit d’une relation de gains mutuels, où les idéologies et les tendances politiques convergent afin de promouvoir le même programme [...]

Ils proviennent majoritairement de la droite sioniste et du christianisme évangélique et s’unissent pour former un front judéo-chrétien dans leur lutte contre l’Islam. Leurs bailleurs de fonds proviennent eux aussi de ces milieux, quoique les rangs de la droite sioniste aient alimenté la majorité des activistes antimusulmans [...]

C’est ce sionisme chrétien qui lie les évangéliques de droite à de puissants supporters de l’État hébreu. Selon Lean, on peut classer les sionistes qui propagent l’intolérance antimusulmane dans trois camps : le sionisme religieux (juif), le sionisme chrétien et le sionisme politique. « Pour les sionistes religieux, la prophétie est le principal moteur de leur ferveur islamophobe. Pour eux, les Palestiniens ne sont pas seulement des habitants importuns, ils ne sont pas seulement des Arabes sur une terre juive. Ils ne sont même pas que des musulmans. Ce sont des étrangers non-juifs, faits d’une autre étoffe, et les commandements de Dieu à leur égard sont très clairs », écrit-il. Il y a aussi le sionisme politique, propageant un langage religieux mais tout de même hostile envers les musulmans. Comme l’écrit Max Blumenthal, ces personnalités, dont certaines sont néoconservatrices, croient que « l’États hébreu [est] un Fort Apache du Moyen-Orient sur la ligne de front de la guerre mondiale au terrorisme. » (Alex Kane, Islamophobia: How Anti-Muslim bigotry was brought into the American mainstream, Mondoweiss, 29 octobre 2012.)

Les États-Unis utilisent Israël pour leurs guerres sales et Israël utilise les États-Unis en retour pour lutter contre ses voisins. Se sont des alliés indéfectibles, chacun gagnant en puissance et étendant son contrôle sur des territoires étrangers et leurs populations, et leurs alliés en profitent. Peu importe le prétexte employé, les raisons de faire la guerre demeurent les mêmes : le pouvoir et l’argent. Et ceux-ci s’acquièrent toujours en diabolisant quiconque représente un obstacle.

Julie Lévesque

Article initialement publié en anglais : “The War on Global Anti-Semitism” in the Age of Islamophobia, le 12 novembre 2012.

Notes

1. Dans l’expression leveled against other countries « ciblant d’autres pays », level signifie cibler, diriger contre. Cependant, une autre acception de level signifie « niveler » ou « égaliser » qui se prête très bien à l’intention de Mme Rosenthal, soit d’égaliser la critique d’Israël à celle d’autres pays, en d’autres termes, de la réduire.

2. « The de-Osloizing of the Palestinian mind »

Copyright © 2012 Global Research
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Il n’y aura pas d’État palestinien
23 novembre 2012 | Mahmoud Abbas, qui n’a plus aucune légitimité - son mandat présidentiel est échu en 2009 - continue d’occuper les journalistes avec sa demande d’accorder à la Palestine le statut d’observateur auprès de l’ONU. Tout cela n’est que mascarade. La Palestine n’existe plus ; Israël en a avalé la plus grande partie.

Les amis djihadistes de Laurent Fabius et François Hollande
22 novembre 2012 | Voici les hommes que Laurent Fabius et François Hollande légitiment et qualifient de "révolutionnaires" : des djihadistes venus en grande partie de Libye, d’Afghanistan, de Turquie, du Yémen, de Jordanie, d’Irak, du Koweït, du Liban, d’Algérie, du Tchad, du Pakistan, du Soudan, du Qatar, etc, qui combattent le gouvernement légal de Syrie - et massacrent les Syriens qui s’opposent à tout changement par la violence - aux cris d’ « Allah Akbar, Allah Akbar, Allah Akbar » !

Un article de Karim Zemerli
Tunisie : Rachid Ammar place l’armée tunisienne sous commandement qatari
23 novembre 2012 | Le général Rachid Ammar vient de signer avec le chef d’état-major des forces armées qataries deux accords stratégiques qui enrôlent l’armée nationale tunisienne dans la future coalition contre la Syrie, le Hezbollah, l’Iran et probablement l’Algérie. Était-ce pour cette raison que le bruit a couru à Tunis il y a quelques semaines sur la démission d’Abdelkrim Zbidi, le ministre de la Défense ?

Un article de John Mearsheimer
« Pilier de défense » : Un pilier construit sur du sable
22 novembre 2012 | En réaction à la recrudescence récente d’échanges de tirs entre Israël et les palestiniens de Gaza, Israël a décidé de jouer l’escalade de la violence en assassinant le chef militaire du Hamas, Ahmad Jabari. Le Hamas, qui n’avait joué qu’un rôle mineur dans ces échanges de tirs, et qui semblait même intéressé à travailler à un cessez-le-feu de longue durée, a réagi comme on pouvait s’y attendre en tirant des centaines de roquettes sur Israël, quelques unes tombant même près de Tel Aviv.

Un article de Bahar Kimyongür
Pierre Piccinin, négociant en sang syrien ?
21 novembre 2012 | Il y a quelques jours, Piccinin a réagi sur sa page Facebook à l’un de mes articles intitulé « Alep, mère de tous les malheurs » avec une mauvaise foi manifeste. N’étant moi-même pas membre de la communauté Facebook, Pierre Piccinin m’a de fait empêché de lui répondre publiquement, privant ses milliers de lecteurs et supporters de connaître la vérité sur sa rhétorique autocentrée.

 

Hollande doit lutter contre le racisme... sans favoriser la peste sioniste.
Christian DELARUE

La tendance n’est pas celle-là ! C’est même l’inverse !

Il y a la position du PS et puis celle d’Hollande Président. Le 14 juin dernier, le Bureau national a clairement défendu son souhait d’une reconnaissance par l’ONU de l’Etat de la Palestine, comme il le rappelait encore jeudi : "Le Parti socialiste réaffirme sa position, adoptée par le Bureau national du 14 juin 2011. Il appelle la France et l’Europe à reconnaître l’Etat palestinien pour avancer vers la paix et la réconciliation entre les peuples israéliens et palestiniens."

Détour par le contexte : « Pilier de défense »

L’insupportable "chanson" odieuse qui justifie et prolonge les massacres à Gaza.

Quand on ne veut pas agir, il suffit de dire que c’est la faute des deux "parties". Un grand classique très cynique qui se nomme "renvoi dos à dos". Le langage abstrait - volontiers juridique - écrase la très forte inégalité de situation . On a une "partie" (sic) avec, comparativement,des fléchettes et une autre avec des F16 mais rien n’y fait. On a une "partie" littéralement décimée et pas l’autre "protagoniste" (sic) mais tant pis. Le cynisme des puissances internationales est monstrueux.

Le 14 novembre 2012, les forces armées israéliennes ont lancé une nouvelle vague de bombardements aériens et maritimes sur l’étroite bande de Gaza. « Pilier de défense » (« Pillar of Defence »)probable copie de « Plomb durci » (« Cast Lead » ) de fin 2008-début 2009 qui avait fait 1 400 morts en trois semaines. Il s’agit donc bien de la poursuite de la destruction physique des habitants de Gaza. Cela va ressembler sous peu à un génocide de sionistes et de pro-sionistes.

Claude Sarah Katz explique très bien cela dans "Vivre sous les bombes à Gaza" : "Cela commence et finit par le renvoi dos à dos, au mieux, des « protagonistes ». A titre d’exemple, le secrétaire général des Nations unies, M. Ban Ki-moon, lequel exprime au premier ministre israélien Benjamin Netanyahou ses« préoccupations devant la détérioration de la situation dans le sud d’Israël et dans la bande de Gaza, ce qui inclut (which includes) l’escalade alarmante des tirs indiscriminés de missiles et les assassinats ciblés par Israël de responsables militaires du Hamas » [1].

Ainsi, d’un côté, les terroristes palestiniens lancent des roquettes sur des objectifs « indiscriminés » — donc la population civile —, et de l’autre Israël, qui tue « proprement » un important chef militaire du Hamas. Au regard de la réalité du terrain, des bombes qui explosent autour de nous, des images affreuses d’enfants brûlés, c’est simplement ignoble — mais inattaquable en droit, grâce à l’astucieux « qui inclut ».

Retour à F. Hollande, le monde et la Palestine.

F. Hollande est plus en retrait que B. Obama sur la question palestinienne. B. Obama souhaite la création d’un Etat palestinien. Souhaitait ? Hollande met désormais des conditions difficilement réalisable aujourd’hui : des négociations . "On sent un certain flottement " dit-on dans Le Point (1) . Certes, Obama tient (toujours ?) sa position en sachant comme le dit Jimmy Carter, ex président des USA, (dans "Métro") "que les leaders israéliens ont abandonné la solution des deux Etats. Leur politique est désormais de confisquer les Territoires palestiniens". Quand ce n’est pas l’anéantissement physique du peuple palestinien. On ne s’étonnera pas que les Palestiniens refusent de négocier dans une telle situation. L’Europe ne s’en mêle pas voire freine. L’ONU (Ban Ki-moon) fait ce qu’elle peut. Résultat, c’est l’impasse.

Le reste c’est plus conjoncturel et événementiel : "Netanyahou met Obama au pied du mur" peut-on lire sur le site alterinfo. De même que - plus surprenant - le CRIF organise un rassemblement . Et ce n’est pas vraiment pour arrêter le massacre !

Défense des droits ici et là-bas : Une nécessaire clarification contre la barbarie.

1) De la démocratie en Israel à l’assimilation sioniste/antisémite ! On ne recule devant rien !

F. Hollande a reçu le 25 janvier 2012, une délégation du CRIF conduite par son président Richard Prasquier. Selon le communiqué du CRIF daté du 30 janvier, « François Hollande a souligné que si Israël est l’objet de tant de critiques c’est qu’il constitue une grande démocratie » ! Israël une grande démocratie ! Il y a des élections certes mais le statut actuel de la citoyenneté, assez complexe (déconnecté de la nationalité) mais très inégal, n’en fait certainement pas une grande démocratie.

Mais le pire c’est le propos de Richard Prasquier : M. Hollande a promis d’être ferme « contre les actes antisémites et antisionistes ». Il aurait dit : « Je ne laisserai rien passer ». Il est dommage et déplorable pour la pédagogie et la lutte antiraciste qu’un élu qui occupe la plus haute fonction politique de l’Etat et de la Nation confonde antisémitisme et antisionisme. Le fait que de l’antisémitisme se cache dans l’antisionisme ne saurait être un motif sérieux de confusion. Il faut certes lutter contre l’antisémitisme (comme contre toutes les autres formes de racisme) mais aussi contre la peste sioniste qui est à la racine de ce que subissent les palestiniens.

Le terme "peste" signifie porteur de barbarie, de ce qui a de plus barbare dans les sociétés humaines : violences, atrocités (y compris sur les femmes et les enfants), inégalités, exclusions. C’est une peste équivalente à la peste intégriste de l’islam ou du christianisme. Il est du devoir des progressistes attachés à l’émancipation des individus et des peuples-classe de la réduire.

2) Deux cercles vicieux à briser

- Il faut aussi comprendre que l’antisémitisme contenu dans l’antisionisme, pour déplorable et sans excuse qu’il soit, provient souvent, s’agissant du monde arabe) du sionisme qui précisément confond (2) religion (juive), nation pour tous les juifs (nation mondiale juive), ethnie (peuple hébreu) pour les objectifs du sionisme dont le principal est le territoire israélien "à libérer" des palestiniens par tous les moyens.

- Pire que favoriser la peste sioniste, empêcher les capacités de riposte . On trouve ce genre de position chez tous ceux qui critiquent ou empêchent le boycott d’Israël. Il faut douter que F. Hollande puisse entendre ce message mis en titre de ce texte puisqu’il a signé, il y a deux ans, une tribune sur Le Monde "Le boycott, d’Israël est une arme indigne" (3) avec les Bruckner, Finkielkraut et autre BHL. D’autres pro-sionistes du PS - Cambadélis par exemple - défendent d’ailleurs le statut quo donc la domination d’Israël . Cela fait 60 ans que dure le martyre des Palestiniens.

Christian DELARUE

1) LE POINT Palestine à l’ONU : le rétropédalage de Hollande . http://www.lepoint.fr/monde/palestine-a-l-onu-le-retropedala...

2) Une défense du sionisme par Bar-Zvi et Franck

L’ouvrage défend un certain nombre de thèses qui provoquent peu à peu la critique. Le premier point avancé est que "la religion juive, le judaisme, est par essence, une religion nationale". En contrepoint il est dit que le judaisme n’a jamais présenté d’unité raciale. C’est par l’appartenance à une nation qui a conclu une alliance avec Dieu que la Terre d’Israel lui a été attribuée jusqu’à la fin des temps. En quelques lignes (p13) le décor pro-sioniste, très contesté de nos jours, est déjà planté.

Le second point avancé est que la Palestine occidentale était encore il y a une centaine d’années largement inhabitée. Les auteurs citent Chateaubriand en ce sens. Troisième point, complémentaire au second, la présence juive a perdurée malgré la dispersion des juifs. La Déclaration Balfour du 2 novembre 1917 entérine le fait que la Palestine appartient légitimement au peuple juif. On parlera alors de foyer national juif sous mandat britannique. Mais dans son Livre blanc de 19225, Winston Churchill conteste contre les représentants sionistes que : « la Palestine en entier devrait être convertie en un foyer national juif, mais qu’un tel foyer devrait être fondé en Palestine. »

in Le Sionisme de Michaël Bar-Zvi, Claude Franck

http://www.amazon.fr/Le-Sionisme-Michaël-Bar-Zvi/dp/2910490513

3) LE MONDE | 01.11.2010 Par Pascal Bruckner, Bertrand Delanoë, Frédéric Encel, Alain Finkielkraut, Patrick Klugman, François Hollande, Bernard-Henri Lévy...

http://www.lemonde.fr/idees/article/2010/11/01/le-boycott-d-...

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http://www.legrandsoir.info/hollande-doit-lutter-contre-le-racisme-sans-favoriser-la-peste-sioniste.html
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25 novembre 2012 7 25 /11 /novembre /2012 02:43

  

Publié sur mon blog officiel sous mon vrai nom

 

http://bruxelles.cafebabel.com/fr/post/2009/04/14/Agenda-du-13-au-17-avril

 

bal_des_vampires_m.jpg

 

 

Ce qui se passe en coulisses,

la déstabilisation des Etats

par un Empire maléfique.

Par Chantal Dupille

 

Suivi d'une sélection de vidéos non-alignées

et d'un article sur El-Assir

 

 

impérialisme occidental: l’invasion américaine de l’Afrique prend forme…

 

http://noliesradio.org/images/imperialism_usa.jpg

 

Le bal des Vampires.

Sus aux non-alignés !

Par Chantal Dupille


 

 

Le grand échiquier mondial. Voilà, ci-joint, un article comme je les aime (sur la vassalisation de l'Europe par les USA §), qui va au fond des choses, et qui, au lieu d'enfumer, de travestir la réalité, de manipuler, informe réellement, honnêtement. Ras-le-bol des journaleux, de la désinformation, du conditionnement des citoyens !  Et à propos de cet article, il est bien évident que l'Europe a tout à perdre à la botte des Atlantistes : La paix (via l'OTAN et ses guerres), la sécurité, ses valeurs, sa culture, son modèle social, ses services publics, ses traditions, son âme... Alors qu'avec la Russie, elle pourrait, comme le grand Général de Gaulle l'avait pressenti, être un contre-poids à la domination américaine (monde bi-polaire, à défaut de multi-polaire), et être un facteur de paix pour notre planète ! (§ Anglo-Saxons et reste du monde: Le grand échiquier. Trahison de l'UE ou ici : Anglo-Saxons et reste du monde: Le grand échiquier. Trahison de l'UE )

 

Les Etats-Unis mènent le bal (des vampires). Les financiers, les dirigeants de multinationales ont soif de profits et de conquêtes de nouveaux espaces vitaux à piller.  Pour cela, il faut que chaque pays ait à sa tête un pion. Gare aux francs-tireurs, aux dissidents, aux non-alignés, ou à ceux qui comme un Moubarak, s'approprient les richesses d'un pays ! Kadhafi a payé de sa vie sa résistance à l'Empire vorace, Bachar-el-Assad, avec l'appui d'une grande partie des Syriens, tente de soustraire son pays à l'Occident qui utilise contre lui des fanatiques, des obscurantistes, des terroristes barbares, des égorgeurs, des promoteurs d'attentats contre les civils. 

 

 

http://lacarmagnole.free.fr/DOC/Images/Syrte_Libre_HD.jpg

http://www.propagandeweb.com/?p=2922

Libye : Syrte libérée par l'Occident prédateur et assassin (C.D.)

 

 

Les guerres impérialistes, néo-coloniales, coûtent cher, et l'Empire n'en a plus les moyens. Alors, il déstabilise de l'intérieur les Etats convoités pour leur indépendance, pour leur position géo-stratégique, pour leurs richesses. Les fameuses Révolutions de couleurs ont la cote : Pour affaiblir les Etats non-alignés, puissants, rivaux par ex comme la Chine, là le Dalai-Lama est financé par la CIA (il s'agit de soustraire le Tibet à l'influence chinoise, donc de lui retirer un tiers de son territoire ! Quitte à utiliser des moines féodaux barbares). Ou une Aung San Suu Kyi  propulsée par les Médias comme icône du combat pour la démocratie, alors même que son mari profère des menaces racistes, et qu'il appelle à la lutte contre les Musulmans de Birmanie ! Gbagbo le rebelle à l'Empire a été remplacé par une marionnette du FMI (Ouattara l'ami personnel, à Neuilly, de Sarkozy), et sa femme, pourtant pieuse évangélique, est maintenant traînée devant le Tribunal fantoche de la Haye pour viol et assassinats ! Le monde, modelé par les Atlantistes et les Talmudistes, est anti-démocratique, dangereux, et criminel !

 

Pour un Etat, la meilleure garantie de sa souveraineté est l'arme atomique, dissuasive : Comme en Corée du Nord. L'Iran, pour ne pas finir ruiné, désintégré, détruit, comme l'Irak, la Libye, et bientôt la Syrie, doit impérativement disposer de l'arme nucléaire afin de protéger son état millénaire et paisible (il n'a jamais attaqué personne, voilà la vérité).


 

 

  Cliquer sur le nom des pays.

http://www.tlfq.ulaval.ca/axl/asie/asie-carte-clip.htm

 

 

Et tous les régimes non alignés, trop puissants, ou allergiques à l'Empire, sont tour à tour ciblés, comme aujourd'hui au Mali, au Congo, en Biélorussie, ou dans le Caucase qu'il s'agit de soustraire à l'influence russe. La Georgie a capitulé, l'Ukraine a retrouvé sa liberté - et elle le paie cher ! En Amérique Latine, les dirigeants non-alignés sont tous les uns après les autres atteints de cancer,


Pour Chavez, les États-Unis peuvent «inoculer le cancer»

 

ou, bien qu'élus démocratiquement, ils sont carrément destitués sous de fallacieux prétextes (Honduras, Paraguay). Vous avez dit démocratie ? Ou démoNcratie ? Et actuellement, dans la discrétion la plus absolue, une Révolution de couleurs se met en place en Argentine pour chasser du pouvoir la courageuse Cristina Kirchner qui ose déplaire à l'Empire, en particulier à israël. Et moins discrètement, propagande oblige, un fanatique obscurantiste (là, on ne pense plus aux femmes !), est cité en exemple par les médias sionistes partisans du grand israël : Le Cheikh Ahmad el-Assir, qui veut avec ses brigades fondamentalistes et fanatisées, soulever une partie du Liban (sunnite) contre l'autre (chiite, avec le puissant Hezbollah) et contre la Syrie ! Ainsi, israël, en s'appuyant sur les islamistes les plus radicaux, pourrait soumettre le Liban tout entier, comme la Libye et l'Irak hier (où il occupe le nord du pays), et demain la Syrie avant l'Iran. Qu'ils sont beaux, les alliés de l'Occident qui idolâtre le Veau d'Or ! 

 

Liban – Cheikh Ahmad el-Assir : La nouvelle star des islamistes (et de l'Occident cynique, note de c.d.)

http://mplbelgique.wordpress.com/2012/03/09/liban-cheikh-ahmad-el-assir-la-nouvelle-star-des-islamistes/

 

 

L'Europe a été créée par les Etats-Unis pour servir leurs intérêts, être une tête de pont des Yankees sur le continent, simple toutou exécutant servilement toutes les consignes en matière financière et sécuritaire, militaire même (Syrie, aujourd'hui, par ex, sous la direction des Sayanims Hollande-Fabius-BHL). Voyez les  formidables vidéos de François Asselineau § (en note).

 

 

TimeMagCover-copie-1.jpg

 

http://histoireetcivilisation.files.wordpress.com/2011/12/time-protester.jpg?w=500

http://histoireetcivilisation.files.wordpress.com/2011/12/time-protester.jpg?w=500

 

A lire sur mon blog : Le printemps arabe fut le printemps du terrorisme (entretenu par l'Occident)

 

 

Quant aux Révolutions arabes, elles sont le produit des stratèges usraéliens (USA et israël). Une preuve parmi d'autres: Elles sont saluées par des journaux américains comme le Time, et glorifiées par des Médias aux ordres comme Arte. Les "dictateurs" (comme en Tunisie ou en Egypte, osant détourner les richesses du pays pour leur compte au lieu de celui des multinationales) ont été chassés, et désormais, comme en Egypte, un nouveau Farouk (Morsli), mais cette fois soumis au FMI et à Mme Clinton (et notamment à israël via les militaires attachés à leurs prébendes), surgit pour s'arroger TOUS les pouvoirs, même constitutionnels, même juridiques. Avec l'appui... des "démocrates" de l'Occident !

 

Dans le même temps, silence absolu sur les premières rébellions contre les monarchies féodales obscurantistes (ou modernes comme en Jordanie), ainsi au Bahrein, ou au Koweit; Au contraire, l'Occident prétendument démocrate s'allie avec les sinistres Qatar et Arabie saoudite, afin de satisfaire l'insatiable voracité des vampires de la Finance !

 

Jusqu'à quand serons-nous dupes des Atlantistes et des Adorateurs du Veau d'Or ? Il n'y a plus de révolutions spontanées, plus de démocratie, plus d'Etats souverains, plus d'indépendance - les gendarmes du monde, à Washington, à Londres et à Tel-Aviv, veillent : Et ainsi les nouveaux dictateurs sont aux ordres de l'Empire, les terroristes épouvantails à l'Intérieur sont utilisés à l'extérieur contre les régimes non-alignés (Libye, Syrie, Mali, etc), les Révolutions sont fausses, et tout va pour le mieux, nous disent les Médias, dans le meilleur des mondes sous l'égide de l'Oncle Sam.

 

Vraiment ? Il suffit de voir les ruines, les blessés, les destructions, les morts, les souffrances... partout, pour se convaincre que le monde va mal, très mal.

 

Et que les potions des médecins atlantistes ou talmudistes tuent les peuples...

 

Chantal Dupille

 

http://chantaldupille.over-blog.com

 

Anglo-Saxons et reste du monde: Le grand échiquier. Trahison de l'UE


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§ Videos conseillées :

 

► 19:41► 19:41
 

Liban – Cheikh Ahmad el-Assir : La nouvelle star des islamistes

Publié par jeunempl le mars 9, 2012

Julien Abi-Ramia – L’Hebdo Magazine

Dimanche, sur la place des Martyrs, près de 2500 personnes, venues manifester contre le régime syrien, ont répondu à l’appel du cheikh Ahmad el-Assir. Comment, à 44 ans, cet imam d’une petite mosquée, de la banlieue de Saïda, est-il devenu la figure libanaise de l’islamisme triomphant des révolutions arabes? Enquête et reportage.

Le dispositif de sécurité est impressionnant. Sur les artères, qui mènent au centre-ville, sont postés des patrouilles de police et des chars de l’Armée. La circulation est détournée. La place des Martyrs, elle, est coupée par d’imposants barbelés de deux mètres de hauteur. Côté ville, la manifestation organisée par le parti Baas, côté mer, le rassemblement d’el-Assir. Entre les deux, une zone-tampon où circulent commandants, lieutenants et autres gradés. Les sections commandos avec leurs casques et leurs boucliers anti-émeutes sont immobiles, concentrés. Dispositif impressionnant mais totalement disproportionné. Les deux cortèges ont réuni moins de 4000 personnes au total. Côté Baas, les banderoles poussiéreuses et le drapeau syrien déployé sur la longueur de la rue Debbas sentaient l’improvisation. En appelant à une contre-manifestation, le secrétaire général du parti, Fayez Chokr, avait pour simple intention de montrer que leur voix existe, pour le symbole. C’est de l’autre côté qu’on avait tout à prouver.

Surfer sur la vague

Entre l’immeuble du journal An Nahar et la tombe de Rafic Hariri, devant laquelle l’estrade a été montée, ils sont plus nombreux et plus disciplinés. De vieux enturbannés sont installés près de la scène. Le public du cheikh Assir est majoritairement composé d’hommes de 20 à 30 ans à la barbe généreuse. Derrière eux, dans une aire réservée, des femmes, plutôt jeunes elles aussi, qui portent le niqab. Jeunes et échevelés comme les disciples du nouveau gourou. La couleur dominante, c’est le noir. Noir comme leurs vêtements, noir comme le drapeau du mouvement salafiste. Plus d’un millier de personnes viennent de  Saïda où prêche le cheikh. L’autre partie est partagée entre Tripoli et la Békaa. Ce sont les drapeaux syriens de la révolution qui flottent. Dessiné sur le modèle du drapeau actuel, il inverse le vert et rouge et compte une étoile de plus.

Lorsqu’Ahmad el-Assir monte sur la tribune, après le show de la pop-star Fadel Chaker, il est acclamé par des cris «Dieu est grand». En fond derrière lui, un montage photo. A gauche, la botte d’un soldat syrien sur la poitrine d’un opposant; à droite, la coupole de la mosquée Al-Aqsa de Jérusalem. Son discours se veut calme et ferme. Il harangue Bachar al-Assad, ses soutiens libanais, l’inaction de la communauté internationale et rassure les chrétiens. A chaque fin de paragraphe, le public scande des slogans qui oscillent entre Dieu et la Syrie. Les «nos vies sont à toi mon Dieu» répondent aux «Le peuple veut la mise à mort de Bachar». Dans leurs voix, il y a une profonde colère. «Ce sont nos frères que l’on tue à Homs», dit un manifestant.

L’absence du Courant du futur et les mouvements islamistes qui lui sont affiliés, le spectre de débordement et, de manière plus prosaïque, la pluie battante de la matinée de dimanche, auraient pu casser la mobilisation. Les organisateurs espéraient entre cinq et dix mille personnes, mais le contrat est rempli. Il faudra désormais compter avec Ahmad el-Assir. Qui est cet homme, plutôt petit de taille, lunettes vissées sur le nez, à la barbe noire descendant jusqu’à la poitrine, qui conduit la résurgence d’un salafisme soft au Liban?

L’imam devenu politique

Dans les ruelles de Saïda, de Tripoli et de l’Iqlim al-Kharroub, les mouvements salafistes sont très actifs depuis le début de la dernière décennie. Les attentats du 11 septembre, l’émergence d’al-Qaïda et l’invasion américaine de l’Irak, ont promu une certaine idéologie. Mais le mouvement autour d’Ahmed el-Assir est différent de ceux qui ont émergé en 2000 à Denniyé, en 2006 à Achrafié ou en 2007 dans le camp palestinien de Nahr al-Bared.

Né à Saïda, en 1968, d’un père originaire de la ville et d’une mère chiite de Tyr, Ahmed Mohammad Hilal el-Assir al-Husseini apprend le Coran dès l’âge de 7 ans. Il poursuit ses études islamiques à Dar al-Fatwa à Beyrouth. Descendant de l’un des plus grands oulémas du pays, Youssef el-Assir, il bâtit en 1997 à Abra, à l’est de Saïda, la mosquée Bilal Ben Rabah, du nom du premier muezzin de Mahomet. Pendant des années, il accomplira son sacerdoce dans la discrétion. Sa mosquée deviendra petit à petit un lieu de rencontre entre les déshérités de Saïda, les plus aisés, et les Palestiniens qui habitent la ville et les camps d’alentour.

Il ne parle de politique en public que depuis très peu de temps. Certains l’ont entendu saluer la victoire du Hezbollah lors du départ des troupes israéliennes du Sud-Liban, en 2000. Lorsqu’al-Qaïda a émergé, il expliquait dans ses prêches que le temps du jihad militaire n’était pas encore venu. El-Assir ne s’occupe alors que d’islam et de foi.

C’est autour de cette conception originelle de la religion qu’il rassemble des adeptes. Il fera beaucoup de social, tournera dans les villages avoisinants pour prêcher la bonne parole, donnera conseil à des fidèles qui s’interrogent sur l’articulation de leurs croyances avec la vie de tous les jours. Au milieu des années 2000, la mosquée Bilal devient trop petite pour accueillir les fidèles le vendredi. La foule déborde sur la route qui y mène. Ce sont souvent des croyants qui fuient les instances religieuses cornaquées par les partis politiques et l’obscurantisme des intégristes. Ni politique ni fondamentalisme, tel était, alors, le credo de cheikh el-Assir. Mais un événement l’obligera à changer de braquet, les affrontements du 7 mai 2008.

La troisième voie sunnite

L’escalade des tensions, notamment autour de Saïda, entre chiites et sunnites, va conduire ell-Assir sur un nouveau terrain. Son enseignement de la parole religieuse se transforme en une défense du sunnisme, en tant qu’idée et communauté. La ville de Saïda est, à ce titre, un laboratoire assez fidèle du sentiment sunnite depuis décembre 2011 et le prêche controversé, lors de la célébration de la Achoura, du cheikh Mohammad Yazbeck, représentant officiel du guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, auquel a d’ailleurs répondu ell-Assir, les tensions communautaires et sécuritaires sont à leur comble. Les condamnations politiques sont alors nombreuses: de Fouad Siniora à Bahia Hariri, les députés du Courant du futur dans la région, jusqu’à la Jamma Islamiya. Mais les discours communautaires ont aujourd’hui un écho très fort au sein de la communauté. Jusque-là, les sunnites n’avaient que deux choix, Hariri et leurs opposants. Existe désormais une troisième voie.
Les révolutions arabes, qui ont fait émerger sur la scène politique le salafisme de manière éclatante, donnent à Assir une tribune nouvelle. Existe désormais une troisième voie sunnite. Le Courant du futur, qui a progressivement délégué certaines compétences à des groupes intégristes à Tripoli et à Saïda, a vu le basculement de l’opinion sunnite. Le parti tout-puissant est débordé sur sa droite, il s’agit là d’un véritable phénomène politique. Les partisans de Saad Hariri, échaudés par la façon dont l’ancien Premier ministre s’est exilé, trouvent dans les prêches d’ell-Assir un discours galvanisant. En Syrie, ils voient leurs frères se faire tuer et leurs voix plus du tout représentées. C’est la conjonction de tous ces phénomènes qui permet aujourd’hui à Ahmad ell-Assir de prendre la tête d’une certaine idée du sunnisme politique (voir encadré).

Prêcheur depuis 1989, le cheikh draine aujourd’hui 2500 à 3500 fidèles durant les prières du vendredi. Il est le visage d’un salafisme actif que ses fidèles espèrent triomphateur. A l’instar des révolutions et mouvements de contestation du «Printemps arabe», la présence de ses partisans sur les réseaux sociaux a grandement contribué à sa notoriété et à la diffusion de ses prêches. Sur Facebook, un groupe créé par les admirateurs du cheikh à la fin du mois de décembre 2011, compte aujourd’hui près de 5000 membres. Depuis dimanche, le chiffre augmente constamment.

La bénédiction de Omar Bakri

Il fait partie des seuls prédicateurs sunnites à avoir appelé à participer à la manifestation de cheikh Assir. Lundi, cheikh Omar Bakri a estimé qu’«Ahmad ell-Assir est devenu le leader des sunnites au Liban». Il explique que ce dernier a «volé la vedette au Courant du Futur». «En très peu de temps, il a réussi à devenir le porte-voix de la communauté sunnite au Liban, offrant à la population libanaise une autre vision du salafisme. S’il constituait un parti politique, il aurait un grand rôle à jouer».

Mais Omar Bakri va plus loin et menace: «Nous allons vers l’établissement d’un califat islamique dans la région. Prisonniers, les islamistes sont devenus ministres et députés. Je pense que la révolution en Syrie va déborder sur le Liban et que ce sont les islamistes qui vont la mener. J’appelle l’Etat libanais à regarder ce qui se passe autour de lui et à cesser de maltraiter les islamistes. Sinon, il en subira les conséquences».

 

http://mplbelgique.wordpress.com/2012/03/09/liban-cheikh-ahmad-el-assir-la-nouvelle-star-des-islamistes/

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25 novembre 2012 7 25 /11 /novembre /2012 02:36

Les« États arabes », Otages de leur ‘Ligue’ : Entre l’immobilisme, la subordination et l’attrape-nigaud

Les« États arabes », Otages de leur ‘Ligue’ : Entre l’immobilisme, la subordination et l’attrape-nigaud

Depuis sa création en 1945 par sept pays arabes, dont la Syrie, la «Ligue des États arabes» a pour objectif d’unifier la «nation arabe», de défendre les intérêts des États membres, de faire face à toute ingérence des puissances dans la région. Elle se voulait aussi une force de proposition et d’impulsion. Mais les divergences sont telles que ses actions et initiatives, même de paix, restent au mieux à effets modestes. Les 22 États membres connaissent des divisions liées aux vicissitudes des relations dues à la nature de leurs systèmes politiques souvent antinomiques.

Deux visions politiques s’affrontent à ce jour. L’une ‘pro-occidentale’ que mène l’axe monarchique, l’autre plus indépendantiste que mène l’axe républicain. Sur la trentaine de sommets organisés entre 1946 et 2011, dont 12 sommets en urgence – où les  résolutions les plus importantes concernent la Palestine – on ne relève aucun qui eut un impact signification. Le semblant d’unité apparait plutôt dans l’hostilité à Israël; quoi que… car, le dossier palestinien n’a pas vraiment unis les membres même lors de l’agression israélienne contre Ghaza, le Qatar, pays hôte du sommet de 2009, avait tenté de mener un camp favorable au Hamas contre l’Autorité palestinienne, ou contre le Liban. Il y a aussi ce «lâchage» de la Syrie qui avait refusé, avec le Liban, d’adhérer à la convention sur le «terrorisme» qui ne distingue pas ceux qui  luttent pour la liberté et l’indépendance; allusion au Hezbollah. Ajoutons la partition du Soudan, le chaos de la Somalie, l’invasion de l’Irak, l’agression du Liban et de la Libye et maintenant les provocations et menaces sur la Syrie. La ligue arabe a été non seulement d’aucune utilité, mais a joué un rôle négatif contre certains de ses propres membres.

La géniale maxime anonyme, (elle n’est pas d’Ibn Khaldoun) qui dit que  «les arabes se sont entendus pour ne pas s’entendre» est d’une réalité affligeante qui va plus loin puisque c’est la première fois qu’ils «s’entendent», dans la même année, mais pour… autoriser l’agression par l’Otan de la Libye; suspendre, sanctionner et  menacer la Syrie. Une première dans l’art de se faire châtier par l’organisation censée protéger ses membres. Un grand progrès dans le…ridicule et l’abaissement!

Les peuples arabes savent que cette organisation a perdu son sens pour s’être laissée pervertir en un instrument au service du Grand Capital comme le sont toutes les organisations internationales, y compris  droits de l’homme, l’AIEA. La plupart dépendantes des multinationales, leurs donatrices. L’ONU et ses institutions ne servent plus qu’à produire des alibis contre les pays ciblés ; que les ONG et les ‘journalistes’ font dans l’espionnage ; que la CPI s’utilise pour criminaliser les dirigeants indociles ; que le FMI sert à ruiner et gager les pays ; que la presse dites «mainstream» se consacre à la manipulation, la tromperie et le contrôle de l’opinion ; que l’OTAN se réserve pour l’agression et dévastation.

La Ligue arabe ne peut échapper aux plans des lobbies militaro-financiers, de quadrillage du monde pour mieux se servir. Ce sont ces lobbies qui commanditent les guerres, déstabilisent et assassinent et qui, après l’Irak, l’Afghanistan, le Liban et la Libye, bousculent à une confrontation avec l’Iran via la déstabilisation de la Syrie. L’Afrique en paie le prix le plus cher avec l’assassinat de 21 présidents depuis 1960 : de Sylvanus Olympio en 1963 président du Togo à Kadhafi.

Quel autre moyen le plus sûr pour  déstabiliser États arabes – qui présentent un danger pour leurs intérêts et Israël ou seraient un mauvais exemple pour les monarchies vassales – que celui de le faire par les arabes eux-mêmes en leur faisant la guerre avec leurs propres citoyens! La Syrie reste le dernier «verrou» tenace pour sa résistance, dans la région. 

L’État le mieux indiqué pour mener la tâche de manipuler et de piéger, tel un cheval de Troie, la Ligue Arabe – après l’éviction par leur peuple des deux renégats Moubarak et Ben Ali – est bien le Qatar en la personne de son Émir -  ce vaguemestre des américano-sionistes, celui qui a renversé son père, – et ce, pour sa forte dépendance de l’Occident et ses prédispositions à la félonie. Ce Qatar qui offre aussi des possibilités d’actions militaires proches des zones convoitées. Il est assisté par la Turquie d’Erdogan, un nouveau ottoman, chargée de servir de base pour les actions armées et subversives.  

Le choix de la Libye, en priorité, est stratégique – car un carrefour entre le MO, l’Afrique et l’Occident et constituant de plus, une porte moins risquée pour l’Afrique – puis tactique car, pays riche, moins peuplé et moins puissante militairement, dont la chute donnerait d’une part, selon leur vision, un exemple aux autres africains et d’autre part plus d’ardeur pour faire abdiquer la Syrie; le point d’achoppement des velléités occidentales et sionistes. Cette indomptable Syrie qui fait le poids dans l’équilibre des forces entre l’Occident et l’Asie que représente en particulier la Russie et la Chine, dans ce que l’on appelle  l’Organisation de Coopération de Shanghai (OCS) créée à Shanghai en 2001 dont l’Iran est membre.

Ce complot de l’Occident que pilote les EU pour le contrôle des richesses du MO  – qui vise à neutraliser ces puissances adverses traditionnelles afin de les rendre plus dépendante et donc plus vulnérables -  semble trouver en la Ligue un allié de taille au moment où des États Arabes traversent une période d’incertitudes politiques que l’Occident n’arrive pas à décrypter. D’où ses ingérences pour récupérer ces «révoltes» incontrôlées – qui remettent en cause les fondements et structures politiques archaïques – dans le sens de leurs intérêts sinon en susciter d’autres ‘contrôlées’ pour ensuite intervenir et recomposer dans le sens souhaité en usant des fallacieux prétextes humanistes et nouvellement du grotesque «protection des populations civiles».

Ce masochisme de la Ligue arrange bien certains. Nietzsche disait bien que  «si la souffrance, si même la douleur a un sens, il faut bien qu’elle fasse plaisir à quelqu’un…». Ce sont bien les États-liges du Golfe – organisés dans le «Conseil de Coopération des États arabes du Golfe», qu’appui la Turquie d’Erdogan – qui sont chargés d’engager le bellicisme diplomatique en dictant à la Ligue ce qui doit et ne doit pas se faire. Ces monarchies ont le même rôle dans les institutions et organisations arabes que les sionistes dans les organisations et gouvernements Occidentaux; celui de déstabiliser tous ceux qui présentent un danger «idéologique» pour les monarchies ou «d’intérêts» pour le Grand Capital. D’où ce  ‘Conseil’ des «six pétromonarchies»  – qui se voulait un « bloc commercial » – mais qui travaille en fait pour des objectifs sournois ceux de servir les intérêts stratégiques de domination américaine et sioniste. Son influence est telle que ce CCG est surnommé le «bureau politique» de la Ligue puisque les résolutions sont décidées avant même que cette Ligue se réunisse. Avec le CCG, les valeurs sont inversées dans le sens où ce sont les monarchies qui gouvernent leurs contrées sans légitimité, que celle que leur fournit leurs protecteurs occidentaux, qui prennent le bâton de pèlerin pour imposer la démocratie et la liberté aux ‘ républiques’. Et la Turquie ? Les analyses soutiennent qu’Obama aurait répondu favorablement aux dirigeants d’Ankara pour  un « sous-impérialisme néo-ottoman » contrôlé par Washington après les inquiétudes de la Turquie de la domination exercée au M.O par Israël et les USA.

Par la Ligue, on se permet désormais d’exclure, de sanctionner et de menacer d’une intervention militaire étrangère, les États membres dont les politiques ne concordent pas avec les vues et objectifs de l’Occident sur la région, dont la prédominance d’Israël, conformément au projet du «Grand Moyen-Orient». Ce projet, devant dissoudre le monde musulman dans les fondements euro-atlantistes, consiste à agiter les peuples – en mettant en conflit les arabes musulmans et les chrétiens, les musulmans sunnites et chiites, les ethnies  – ensuite, recomposer dans le sens désiré. Le grand capital n’ayant pas de limite géographique ou morale considère le MO, d’un intérêt vital, région qu’il faut dominer par tous les moyens.

Il a été déployé un monstrueux dispositif d’endoctrinement et d’actions psychologiques que mènent des chaînes occidentales et les chaînes des pétromonarchies à savoir Aljazeera et Alarabia. Leur matraquage médiatique, a  dérouté les plus éveillés.  Beaucoup ont épousé leur cabale médiatique qu’a légitimé la Ligue du méprisant Amr Moussa et que semble aussi accepter l’autre nouveau égyptien Nabil Al-Arabi puisqu’il ne fait que lire ce qu’on lui présente sous l’œil du ministre Qatari des AE. Pour avoir encore plus de légitimité, on instrumentalise même la religion en obtenant la caution de Cheikhs réputés qui décrètent des ‘fatwas’ scélérates rendant licites ou illicites les mêmes choses et comportements en fonction des objectifs attendus du pays concerné, en s’appuyant sur des interprétations orientées et calculées de certains préceptes de l’Islam, allant jusqu’à rendre licite l’agression de la Libye par l’Otan ou bien appelant carrément à un bain de sang en Syrie comme le fait l’imam sunnite syrien al-Aroor, réfugié en Arabie Séoudite. Voilà encore le sinistre Cheikh Al-Qardawi, le protégé de l’Émir du Qatar, l’auteur de la ‘fatwa’ autorisant l’invasion de la Libye et l’assassinat de Kadhafi, qui appelle maintenant les libyens à se… «réconcilier» en même temps qu’il autorise les «opposants syriens» à faire appel à l’Otan. Cet «Islam» là, modulable au gré des intérêts des puissants du moment et de leurs chimères, est bien étrange !

Dans cette offensive, on remarque bien que ce sont les régimes «républicains» réfractaire et pas les monarchies, que l’on vise pour les rendre au moins obéissants en installant des gouvernements  composés souvent d’opposants, félons et renégats. Sinon des États dit «Islamiques» sous forme d’«Émirat» en soutenant les tendances rétrogrades, obscurantistes et violentes désignées par «terroristes islamistes», que l’occident dit combattre, mais qu’il instrumentalise, comme en Libye, selon ses désidératas.

Que constate-t-on en Libye ? Un CNT – installé par l’Otan «représentant légitime du peuple libyen» pour réinstaurer un État-lige – dans la panique et aux abois qui n’arrive pas à mettre en place un gouvernement représentatif et qui fait appel, à nouveau, à la «communauté internationale» pour l’aider à se débarrasser des mêmes rebelles qu’il a employés pour installer le chaos. Un CNT qui cherche à récupérer les cadres de l’ancien régime pour reconstituer un état et redémarrer car, impossible de le faire avec l’armée de miliciens ignorants que l’on a utilisé comme chair à canon pour détruire leur pays et qui sombrent dans le désœuvrement. Un CNT qui constate des Benghazi se retourner contre lui par des manifestants réclamant une “nouvelle révolution”. Des libyens, ayant vécu dans la Jamahiriya mieux que beaucoup d’européens par les facilités et les biens gratuits que permet le système, qui se retrouvent maintenant par leur perfidie et prétention, en abattant l’ «nourricier», avec rien; obligés de quémander la nourriture ou de s’adonner au pillage, au racket et au trafic d’armes. Un pays déstructuré et insécurisé aux mains de brigands et d’aventuriers qui ont tué des dizaines de milliers (entre 50 et 70 000 morts) de leurs compatriotes civils que l’Otan a aidés par les bombardements aux missiles. Un pays où le peuple, de tempérament vengeur et tribal, n’oubliera jamais le sang innocent versé et les viols commis. Un pays réduit à la mendicité et aux pénuries y compris d’argent après des dizaines d’années de vie dans l’aisance. Des milices au début ‘unies’ mais qui maintenant, divisées, se font la guerre. Des «révolutionnaires» – composés de prisonniers libérés, de frustrés, d’ignares, de paumés -  floués et livrés au pillage et à la rapine, qui deviennent une armée de chômeurs…en arme défiant la nouvelle autorité. Une autorité – composée en grande majorité d’opposants opportunistes et cupides, de tendances contradictoires sous tutelle de la NED/CIA et le MI6 ou de renégats -  qui n’arrive pas à s’installer sur le territoire libyen à cause de l’insécurité et des attentats. Un pays ou les libyens, habitués au bien-être et au confort, ne sauront jamais faire le travail réservé à la main-d’œuvre immigrée qui représentait plus de 50 % de la population active; oui comment demander à 2 millions de libyens de remplacer les 2 millions d’immigrés qui sont partis. Même les candidats à l’émigration ne s’y aventureront plus à cause de l’insécurité et des caisses vides. Un pays où l’on a cédé la place au désordre et où l’on a éveillé l’esprit de résistance avec la naissance d’un «Front de libération». L’État libyen, avec ses institutions, est bien cassé et pour longtemps ! «Mais que croyaient ces zozos du CNT ?» disait Allain Jules. Citons aussi Félix Houphouët-Boigny «on n’apprécie le vrai bonheur que lorsqu’on l’a perdu».

Dans le cas de la Libye, le sinistre Bernard-Henri Lévy «philosophe» du mal a été l’entremetteur chargé de faire  sous-traiter par la France de Sarkozy cette «opération Libye» et la Ligue arabe servir de caution. Avant même que la Libye ne tombe, ce manipulateur sioniste franco-israélien avait déclaré, à l’Université de Tel Aviv, en compagnie de Tzipi Livni, «si nous réussissons à faire tomber Kadhafi ce sera un message pour Assad». Par affront, il a déclaré aussi lors d’une réunion du CRIF « c’est en tant que juif que j’ai participé à cette aventure politique, que j’ai contribué à définir des fronts militants, que j’ai contribué à élaborer pour mon pays et pour un autre pays une stratégie et des tactiques ». Malgré les déclarations de Rasmussen, qui avait affirmé le mois d’octobre que l’alliance n’avait «… aucunement l’intention d’intervenir en Syrie… la seule façon d’avancer en Syrie … est de tenir compte des aspirations légitimes du peuple syrien…  nous avons pris la responsabilité de l’opération en Libye parce qu’il y avait un mandat clair des Nations unies, car nous avons eu un soutien fort et actif des pays de la région…aucune de ces conditions n’est remplie en Syrie », les choses ont évolué autrement.

Nous revoilà en Syrie avec les mêmes tactiques, mensonges et diversions avec l’usage des mêmes méthodes et procédés ! C’est-à-dire: 1/ Faire infiltrer les manifestations pacifiques et légitimes par des groupes chargés de détourner les revendications en révoltes contre le régime tout en chargeant d’autres embusqués de tirer sur les manifestants ; en même temps on active les cellules dormantes de passer à l’action armée 2/ Imputer les  exactions et crimes au «régime» en l’accusant de «tuer des civils qui manifestent pacifiquement». 3/ Tromper les opinions en leur faisant croire à un régime «dictatorial, répressif» pour le faire condamner par la «communauté internationale». 4/ Introduite auprès du CS des résolutions pour des sanctions économiques afin d’exacerber les choses et pousser le peuple à se révolter contre ses dirigeants. 5/ Faire admettre des «enquêteurs» et autres «journalistes» qui sont en fait des espions de guerre. 6/ Intervenir militairement sous des prétextes «humanitaire» en particulier «protéger les civils». 7/ Instaurer le chaos. 8/ Créer une entité, en lieu et place du gouvernement composée d’éléments à leur solde 9/ Traduire les responsables comme des criminels de guerre devant un Tribunal Spécial.  

Cependant, le monde a bien changé dans les relations politiques et économiques, dans les rapports de force avec la fin de la “guerre froide”, dans les alliances stratégiques à cause surtout des crises et des contradictions que génère le capitalisme actuel fait de spéculations et d’injustices suscitant des conflits d’intérêts voire d’existence. C’est donc sans compter, cette fois, sur le double véto russe et chinois qui ne veulent pas s’y faire prendre comme en Libye où l’Otan a bafoué toutes les règles. Le même scénario en Syrie a d’autres portées autrement plus stratégiques car, il vise à resserrer le ‘nœud coulant’ autour du puissant Iran en mettant en place, en Syrie, un «pont littoral» qui puisse servir à attaquer ce pays et par conséquent affaiblir irréversiblement la Russie et la Chine.

Il ne restait que «Ligue arabe» pour réaliser ce qu’ils n’ont pas pu faire passer par le C.S et faire, par cette pression, abdiquer ces deux puissances. L’objectif étant, par la Ligue, de mettre «au pas» tous les régimes présentant  des obstacles à la politique hégémonique des lobbies financiers et industriels que soutiennent, par vassalité, les monarchies arabes et par nature, Israël. La Syrie étant l’obstacle primordial, il s’agit, pour l’Otan, de prêter main forte, par la Turquie, à l’insurrection armée – intégrée préalablement par des islamistes ‘djihadistes’ et des mercenaires – en l’entrainant, l’armant puis en répandant de grandes quantités d’armes variées dans les régions en trouble, comme du temps de la guerre soviéto-afghane, plutôt que de réitérer la méthode désastreuse des frappes comme en Libye.  

Le coup d’envoi a été donné à Deraa pour s’étendre à Homs puis à d’autres villes. On tend des embuscades aux éléments de l’armée et des services de sécurité tuant plus de 1100 ; leur armement est acheminé depuis la Turquie et la frontière libanaise. On assassine des centaines citoyens, des responsables civils, des intellectuels, des médecins, des commerçants (on parle de 5000).  On viole les domiciles et kidnappe  des citoyens pour des rançons. On détruit, incendie et sabote les infrastructures économiques comme les gazoducs, les usines et les voies ferrées. On réserve des camps sur le territoire Turc pour accueillir des mercenaires, essentiellement des «rats» libyens, dont-on a plus quoi faire, puis ériger avec quelques apostats et révoltés une «armée syrienne libre». On ‘décrète’, avec menace, une grève générale qui a échoué. On lance un appel au boycottage des élections locales, issues des nouvelles réformes, qui a aussi échoué au regard de la participation. On s’acharne à en faire une «guerre civile» pour neutraliser ce pays et laisser faire les prédateurs. Le Qatar s’engage une nouvelle fois à tout financer. On requiert, via la Ligue, des sanctions économiques.

Des sanctions qui semblent n’avoir aucune chance de faire plier le gouvernement syrien. D’abord, parce que 95 % des avoirs ont été rapatriés et en plus, ce sont les États arabes de la région qui pâtiront d’un éventuel boycott des produits syriens dont-ils dépendent en grande partie, mais qui ne représentent qu’une modeste proportion des exportations de la Syrie. La grande part est absorbée par l’Irak, qui refuse les sanctions et la Turquie qui se retrouve en situation de «l’arroseur arrosé» puisque les Turcs grognent déjà contre leur gouvernement pour les effets néfastes qu’ils commencent à sentir mais, le verdict vient de l’Iran qui annonce un important accord de libre-échange et d’investissements avec la Syrie! Quant à l’embargo sur son pétrole, il a déjà trouvé preneur.    

Ils continueront jusqu’à à la dernière carte à accuser trompeusement le gouvernement syrien des pires atrocités que commettent en réalité des terroristes à leur solde  – selon les témoignages de journalistes indépendants, des délégations ayant visité la Syrie ou le reportage récent d’une agence américaine – contrairement aux soldats qui ripostent pour se protéger ou empêcher le chaos. Ils continueront avec leur ‘merdias’ à travestir la réalité, à fabriquer des faits made Aljazeera, Alarabia, BBC arabic et France 24. Cependant, au regard de l’évolution des choses et devant le haut niveau de conscience des syriens, la puissance et l’expérience de leur armée qui n’a pas encore utilisé ses moyens et capacités, la modestie et la persévérance de leur président, les manifestations de masses contre l’ingérence et les décisions de la Ligue, le complot semble en phase d’échec.

Malgré cela, le gouvernement Syriens, a pris plusieurs mesures pour reformer les institutions et le régime dans le sens d’une démocratisation effective avec projet d’une nouvelle constitution. Il s’emploie à s’ouvrir aux tendances par le dialogue, y compris avec «l’opposition à l’étranger», en leur proposant de régler pacifiquement la crise entre syriens «en Syrie» avec toutes les garanties, en acceptant même des médiateurs. Malheureusement, c’est sans compter sur les «décideurs/brigands», ceux qui jouent les grandes marionnettes, qui bloquent tout ce qui permet l’apaisement en incitant l’opposition à renoncer au dialogue  et en avisant les groupes armés de ne pas déposer les armes.  

Voilà que la Russie sonne le tocsin en mettant en garde contre toute velléité de déstabilisation ou de guerre contre la Syrie en même temps qu’elle annonce s’opposer à toute ingérence étrangère dans les affaires de ce pays. Elle y met les moyens en dépêchant son armada dissuasif  dans la région afin «d’empêcher une guerre aux conséquences graves». Lavrov met aussi en garde contre  le langage par «les avertissements et les menaces» à l’endroit de la Syrie après avoir dénoncé, devant le conseil de l’OSCE, l’utilisation des résolutions des Nations Unies visant à «mettre fin illégalement» à des conflits et cette pratique du «deux poids, deux mesures». La Chine prend le relais en annonçant s’opposer aux ingérences tout en déclarant soutenir toutes les initiatives qui permettent d’instaurer le calme et la stabilité. L’Inde fait de même à Moscou lors de la visite du PM Manmohan Singh. Mieux, selon Farsnews qui se réfère au bulletin du département d’État US (Europian Union Times), le président chinois aurait averti, devant son homologue russe et son premier ministre, que la seule voie permettant de  stopper une intervention militaire américaine contre l’Iran est une action armée. «On fera la guerre même si cela déclenche la troisième guerre mondiale» aurait prévenu Jin Tao. Cet aboutissement est déjà signalé, en novembre, par le chef d’État-major général russe Nikolaï Makarov, lors de son intervention devant la Chambre civile (Kremlin). L’agence ‘Novosti’ avait rapporté que ce général, en se référant à  l’expansion de l’Otan en Europe de l’Est avec le bouclier antimissiles et le contexte post-Libye de pression sur la Syrie et l’Iran, avait lancé un message sans équivoque  en affirmant qu’« il devient évident que le risque d’implication de la Russie dans des conflits locaux a augmenté… sous certaines conditions, les conflits régionaux risquent de dégénérer en conflits d’envergure avec un possible emploi d’armes nucléaires ». La messe donc est dite !

Tant que les Russes et les Chinois soutiendront la Syrie, les va-t-en-guerre n’auront aucune chance de réussir.

Au même moment les iraniens font atterrir, par une prouesse technologique hors-pair le drone-espion américain  furtif de type RQ170 le plus sophistiqué; sa destruction comme prévu en cas d’interception n’a pas réussi. Les USA, sonnés par ce revers, perdent ainsi un atout technologique majeur en le mettant ‘gratuitement’ à disposition de l’Iran. Ils échouent aussi dans cet essai débile de création d’une «ambassade virtuelle» au «service» des iraniens pour mieux, en fait, espionner et manipuler.  

Mais l’impérialisme n’est pas encore épuisé ses forces. Il essayera encore de réintroduire le dossier syrien auprès du CS via encore…la Ligue ‘arabe’ avec d’autres ruses comme nous le constatons avec la sortie ‘émouvante’ de l’ambassadeur de France à l’Onu, Gérard Araud – qui ressemble au ‘chant du cygne’ – qui ose qualifier la situation syrienne d’ «épouvantable et d’effroyable» pour les 5000 morts en majorité tués par les groupes armés que la France soutient ; oubliant que son pays a participé aux massacres par l’OTAN des   libyens et l’assassinat programmé de Kadhafi. Cette France suiviste sarkozienne divisée, stigmatisée qui redonne une image colonialiste par ses ingérences et actions de déstabilisation des États africain. Cette France qui sombre dans la récession ; qui paie des rançons aux terroristes.  On s’essaye, par revanche, à déstabiliser, cette fois, la… Russie, en sautant sur l’occasion des élections, pour exacerber les mécontentements dus à quelques cas de fraudes. C’est la Clinton qui donne le coup d’envoi avec son «aspirations du peuple russe à espérer un avenir meilleur» à propos des manifestations. Mais le ministre russe de l’Intérieur Nourgaliev averti qu’il mettrait fin à «toute tentative d’organiser un événement non autorisé ». Vladimir Poutine lance – à propos des ONG russes, en particulier ‘Golos’ que finance la NED et l’UE pour le recrutement de ses membres à travers les services Suédois – devant ses partisans « premièrement, Judas n’est pas le personnage biblique le plus respecté chez les Russes [en référence à la trahison],  deuxièmement, ils feraient mieux d’utiliser cet argent pour payer leur déficit public et d’arrêter de dépenser de l’argent pour des politiques étrangères coûteuses et inefficaces». La «Ligue arabes» osera-t-elle ce genre de réplique? Qu’avaient répondu les arabes lorsque  Martin Van Crevel, historien militaire israélien avait souhaité la «déportation collective » des palestiniens dans une interview? Qu’elle est la répondre leur «Ligue», à la récente ineptie de l’idiot «utile» Newt Gingrich ex “speaker” de la Chambre des représentants, qui brigue l’investiture républicaine, à la déclaration, sur la chaine “The Jewish Channel”, par une inversion accusatoire, que le peuple palestinien est une «invention» et que les palestiniens  «… faisaient partie de l’empire ottoman avant la création d’Israël» ? (Ce sot est  diplômé en… histoire). Aux dernières nouvelles, il y aurait divergence entre les membres de la Ligue sur les mécanismes appropriés pour régler cette crise syrienne. Le Qatar, l’Arabie Saoudite, les Émirat, le Bahreïn, le Koweït, la Tunisie et le CNT Libyen sont pour l’introduction du dossier auprès du CS alors que l’ Égypte, l’Algérie, le Liban, l’Irak, Oman et le Soudan sont pour le dialogue entre syriens.  

Enfin, l’Occident est bien au bord d’une crise majeure, conséquence de son capitalisme sauvage sans limites, qui martyrise les populations de la planète, où l’homme est une marchandise. On observe une tendance vers un effondrement spectaculaire de son économie sous les poids de ses défaites militaires et de ses crises économiques internes, mais aussi de son immoralité. Le monde de la finance se retrouvant agonisant, il se débat, telle une bête blessée, en voulant s’en sortie au détriment des autres États en piétinent toutes les règles internationales et morales. Il veut faire payer, comme toujours, aux peuples les crises qu’il engendre.

Ce qui se déroule dans le monde arabe a été planifié par les américano-sionistes, comme 1ère étape, pour trouver une sortie de crise. Pour eux, il n’y a de morale qui n’intervienne que pour l’exiger aux autres.  Ce sont des  criminels qui s’habillent d’oripeaux élogieux – droits de l’homme, liberté et démocratie – pour faire croire en une quelconque vertu afin de mieux tromper les consciences et spolier. Leurs prétentions  les aveugles au point où ils perdent la raison. «On passe sa vie à vouloir atteindre un objectif, à courir après des rêves, à croire qu’obtenir ce que l’on veut nous ouvrira les portes du bonheur. Mais ça ne se passe pas ainsi. C’est le chemin qui fait l’existence, pas l’aboutissement… dit Jorge Molist (Le Rubis des Templiers).

Pourtant, la déstabilisation d’une région entière, carrefour de trois continents, aurait des retombées catastrophiques sur tous les pays. Ce n’est rentable à personne ; ni aux pays de la région, ni aux EU, ni à l’Europe, ni à la Russie, ni à la Chine encore moins à Israël que l’on croit protéger. Un embrasement sera fatal aussi aux monarchies. Les islamistes salafistes ou les terroristes d’Al Qaida ou autres mercenaires que l’on croit dompter et instrumentaliser par l’argent, qu’appui des Cheikhs opportunistes, ne seront d’aucun secours dans le cas d’une guerre totale.

Faudra-t-il une autre guerre mondiale à cause de quelques trusts et cartels puissants qui s’évertuent  à vouloir dominer le monde par la force ? L’humanité ne donne pas d’exemple de réussite de cette nature.

Quand on sait que les monarchies du golfe, qui dirigent cette Ligue, sont déjà sous la protection des EU, de quelle autre mission est chargée alors cette Ligue si ce n’est de contrôler les faits et gestes des pays membres récalcitrants pour dominer cette région. Surprise de dernière minute, la Russie introduit un projet de résolution, qui s’apparente à un contre-pied aux occidentaux, condamnant les violences des «deux côtés» ainsi que les ingérences, exigeant l’apaisement et le dialogue entre et les syriens. Ce projet, qui ne demande pas l’éviction de Bachar,  a mis dans l’embarra les occidentaux qui veulent apporter des ‘modifications’ mais aussi la Ligue «arabe» qui a …reporté ses «décisions» certainement, par subordination,  pour voir vers où penche le rapport de force. 

À notre sens, certains pays arabes doivent en urgence se retirer de cette funeste «Ligue», qui devient plus un attrape-nigaud qu’un bouclier de protection. Il leur sera plus avantageux, à l’avenir, de se regrouper en pôles régionaux d’intérêts communs, sur des bases réelles c’est-à-dire économiques, culturelles et de défense que sur une base «identitaire» chimérique, contre-productive comme on le constate.

Il est certain qu’avec l’axe Russie-Chine-Iran-Syrie-Liban, qu’appuieront les autres États du «BRICS», les complots en cours ou en gestation seront un coup d’épée dans l’eau et qu’en lieu et place du «Grand Moyen Orient» planifié par les EU, c’est un «Nouveau Moyen Orient», à l’opposé de celui espéré, qui surgira pour un autre ordre mondial basé sur d’autres règles, d’autres principes!

 

Amar Djerrad

 

http://www.mondialisation.ca/les-tats-arabes-otages-de-leur-ligue-entre-l-immobilisme-la-subordination-et-l-attrape-nigaud/28600

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24 novembre 2012 6 24 /11 /novembre /2012 12:31

 

 

Les Anglais sortent aujourd'hui du projet Européen car ils ont terminé l'entreprise de destruction demandée par les USA...


 

 

Le grand échiquier, l’Amérique et le reste du monde de Zbigniew via

 

 

La grande trahison de l'UE :

Au service des intérêts anglo-saxons

et contre la Russie (eva)

 

Le grand échiquier, l'Amérique et le reste du monde, de Zbigniew Brzezinski

Paru en 1997, ce livre a très peu vieilli et se lit avec le plus grand intérêt. Brzezinski a été conseiller de Carter pour les relations internationales et définit, dans ce livre synthétique, ce que doit être la politique américaine sur l'échiquier mondial.

 

 Dans son inspiration, on retrouve un idéalisme très américain : les USA ont pour mission d'assurer la paix mondiale. Cet objectif n'est pas entièrement désintéressé et l'idéalisme se teint très vite d'un réalisme qui n'évite le cynisme que par la franchise avec laquelle il est avoué : la suprématie américaine ne peut pas durer éternellement et il s'agit de mettre en place les piliers d'un ordre mondial dans lequel les USA conserveraient une place centrale, malgré le fait que d'autres pays les rejoindraient comme grandes puissances (« Puisque la puissance sans précédent des Etats-Unis est vouée à décliner au fil des ans, la priorité géostratégique est donc de gérer l'émergence de nouvelles puissances mondiales de façon à ce qu'elles ne mettent pas en péril la suprématie américaine »).

Toutes ces puissances émergentes se trouvent, selon l'auteur, sur le « continent eurasien ». Cet espace géographique comprend tout les territoires compris entre Lisbonne et Tokyo, en passant par Berlin, Moscou, Tashkent, Pékin, New Dehli. C'est là que se jouent l'avenir du monde et la primauté des USA. Ce continent est découpé pour l'analyse en quatre zones : l'Europe de l'ouest, la Russie, les balkans asiatiques (les pays du Caucase, les républiques musulmanes détachées de l'ex-URSS, l'Ukraine), l'Asie (Chine, Japon, Inde).

Les relations et intérêts des USA sont donc passés en revue dans chacune de ces zones.

C'est extrêmement éclairant, car Brzezinski décrit très directement les intérêts américains, sans les déguiser – même s'il passe sous silence les moyens employés à leur service. Que cache en effet une phrase telle que « il est peu probable que l'Amérique, parce que c'est une démocratie, souhaite s'engager de manière permanente dans la tâche difficile, absorbante et coûteuse que représente le fait de gérer l'Eurasie par le biais de manipulations et de manoeuvres politiques constantes... »


Le programme américain est donc le suivant :

 

« si l'on souhaite élaborer les règles d'action géostratégiques de l'Amérique [...] deux étapes sont nécessaires pour ce faire :

  • en premier lieu identifier les Etats possédant une réelle dynamique géostratégique et capables de susciter un bouleversement imoprtant dans la distribution internationale du pouvoir. Dans le même mouvement, déchiffrer les priorités que se fixent, en matière de politique étrangère, les élites des pays concernés et envisager les conséquences qu'auraient leurs efforts pour atteindre ces objectifs ; identifier les Etats les plus sensibles du point de vue géopolitique, ceux qui, par leur situation géographique ou du simple fait de leur existence, peuvent avoir des effets catalyseurs sur des acteurs géostratégiques plus importants ou sur les conditions régionales.

  • En second lieu, formuler des politiques spécifiques pour contrebalancer les effets néfastes des politiques initiées par ces Etats ; définir les moyens de les associer ou de les contrôler, de façon à préserver et à promouvoir les intérêts vitaux des Etats-Unis ; élaborer une réflexion stratégique globale qui intègre et harmonise, à l'échelle planétaire, les diverses politiques régionales des Etats-Unis. »

 

Interlude comique : pendant ce temps, en France, le Conseil d'analyse stratégique, ex-Commissariat au Plan, s'est fixé comme objectif « d'appliquer la stratégie de Lisbonne »... Voilà ce qui définit la stratégie française.

Je reprends ma lecture...

L'Europe contrepoids aux Etats-Unis est un mythe qui ne ressort pas entier d'un examen attentif de la politique américaine. Comme l'écrit Brzezinski, « à l'ouest [de l'eurasie], l'Amérique exerce directement son pouvoir». On ne saurait être plus clair.

Le chapitre consacré à l'Europe de l'Ouest a pour thème « quel type d'unité européenne a les faveurs de l'Amérique et comment l'encourager ?».


La réponse vient très vite : « l'Europe deviendrait, à terme, un des piliers vitaux d'une grande structure de sécurité et de coopération, placée sous l'égide américaine et s'étendant à toute l'Eurasie. [...] Si l'Europe s'élargissait, cela accroîtrait automatiquement l'influence directe des Etats-Unis.  [...] l'Europe de l'Ouest reste dans une large mesure un protectorat américain et ses Etats rappellent ce qu'étaient jadis les vassaux et les tributaires des anciens empires


L'auteur reconnaît que la France a (avait !) un projet européen différent, qui vise à rendre l'Europe indépendante de l'Amérique. Il fait cependant confiance à l'Allemagne (et à ce chef d'oeuvre américain qu'a été l'élargissement intervenu depuis), pour replacer l'orbite européenne sous influence américaine : « pour favoriser la construction européenne, l'Allemagne, en gage de bonne volonté,a laissé s'exprimer la fierté française, mais, soucieuse de la sécurité européenne, elle s'est refusée à suivre les yeux fermés ses orientations. Elle a continué à défendre ses convictions propres et, donc, le rôle central des Etats-Unis dans la sécurité du continent ».

La politique actuelle d'Angela Merkel confirme, presque dix ans après, la validité de cette analyse.


A terme, Brzezinski est tout disposé à reconnaître que les vues françaises sont les seules réalistes : l'Europe si elle doit exister comme entité viable doit pouvoir être traitée à parité avec les Etats-Unis. Il reste que cet objectif concédé ne l'est qu'à terme, et que d'ici là la France devra avaler de nombreuses couleuvres, ou, plus surement, devenir telle que toute envie de parité lui soit finalement passée : l'élargissement continu de l'Union européenne fait tout pour que la voix française ssoit entendue chaque jour plus faiblement.


Les exhortations de Brzezinski à une parité Europe-Etats-Unis sonnent comme un aveu que la politique actuelle de l'Amérique à l'égard de l'Europe va exactement en sens inverse : « En aucun cas, l'Amérique ne devrait donner l'impression que sa préférence va à une association relativement lâche formée par le plus grand nombre possible d'Etats européens. En paroles comme en actes, il est important qu'elle rappelle sa volonté de traiter un jour d'égal à égal avec l'Union européenne, sur toutes les questions de politique et de sécurité internationale, et qu'elle ne la considère pas comme un marché commun régional, constitué de pays liés aux Etats-Unis par l'OTAN ».


De façon générale, les idées généreuses dans cet ouvrage sont pour plus tard, le cynisme est pour tout de suite. Une telle bonne volonté est assez rapidement démentie par des notations telles que celle-ci : « La France n'est assez forte ni pour faire obstacle aux objectifs géostratégiques fondamentaux de l'Amérique en Europe, ni pour construire une Europe à ses vues. De ce fait, ses particularismes et même ses emportements peuvent être tolérés. »


Voilà donc où nous ont menés soixante années de construction européenne : nous sommes admis à exprimer un rôle folklorique et gentillet pendant que l'Europe se vit à l'heure américaine !


Qu'est-ce que l'Europe à l'heure américaine ? L'objectif est double :

  • il faut d'abord neutraliser les querelles des pays de la zone dont aucun n'est assez fort pour s'imposer aux autres et qui, sans la tutelle américaine risqueraient de tomber dans des conflits incessants ;

  • l'Europe de l'ouest ainsi stabilisée et neutralisée a pour rôle, via l'Union européenne pour les aspects politico-économiques et via l'OTAN pour les aspects militaires, de bloquer la Russie dans ses frontières et de restreindre au maximum son influence, jusqu'en Ukraine et dans les pays proches. Les USA sont si certains de leur influence au sein de l'Union européenne que Brzezinski peut écrire que « tout état en position d'entreprendre des discussions avec l'Union européenne et invité à les poursuivre devrait être regardé comme bénéficiant d'une protection de facto de l'OTAN. »


De fait, de nombreuses pages sont consacrées à décrire le calendrier d'entrée de différents pays européens dans l'UE, puis dans l'OTAN, depuis les pays baltes (c'est fait depuis), jusqu'à l'Ukraine – les discussions existent à ce sujet. Et l'entrée de la Russie dans l'OTAN est explicitement rejetée car cela lui permettrait de regagner de l'influence par rapport à ses voisins, dont il importe au contraire de la couper. Pour la Turquie, ce n'est pas par rapport à la Russie que l'intégration à l'UE est jugée nécessaire, c'est parce que la Turquie doit servir de rempart à l'Iran islamiste et parce que cette intégration permettra d'obtenir l'accord de la Turquie nécessaire à l'extension de l'OTAN aux pays de l'Europe de l'est. Ainsi, « l'Amérique devrait-elle user de son influence en Europe pour soutenir l'admission éventuelle de la Turquie au sein de l'UE, et mettre un point d'honneur à la traiter comme un Etat européen. »

Voilà pourquoi, non pas votre fille est muette, mais pourquoi les contours de l'Union européenne sont tracés ailleurs, et depuis longtemps.


Comme en plusieurs endroits, les bonnes intentions ne valent qu'à terme, et ne sont que vaguement définies. A court terme, les intérêts américains sont explicitement et précisément déclarés, et ne vont pas dans le sens d'un partage du pouvoir. Ce qui compte est d'avoir une Europe vaste, faible et inféodée :


« l'élargissement de l'Europe et de l'OTAN serviront les objectifs aussi bien à court terme qu'à plus long terme de la politique américaine. Une Europe plus vaste permettrait d'accroître la portée de l'influence américaine – et, avec l'admission de nouveaux membres venus d'Europe centrale, multiplierait le nombre d'Etats pro-américains au sein des conseils européens – sans pour autant créer une Europe assez intégrée politiquement pour pouvoir concurrencer les Etats-Unis dans les régions importantes pour eux, comme le Moyen-Orient. »

L'actualité fournit un exemple criant de cet état de fait : les USA mettent le feu au Moyen-orient et nous sommes censés fournir les sparadraps ensuite.


Sur la Russie, comme précédemment, c'est une antiphrase qui définit le mieux le projet américain : « C'est le point de vue que partagent les Etats-Unis et l'Allemagne : le projet européen est soutenu par une dynamique historique et politique et ne comporte aucune arrière-pensée à l'égard de la Russie, ni animosité, ni peur, ni désir de l'isoler. »


Un très bon chapitre est consacré aux « balkans eurasiens », et permet de mieux comprendre les relations entre les pays peu connus que sont l'Ouzbékistan, le Tadjikistan, le Kazakhstan, l'Arménie, la Géorgie, le Kirghizistan, le Turkménistan, l'Azerbaïdjan, l'Afghanistan – tous sauf le dernier, anciennes républiques de l'URSS. Brezinski excelle à expliquer les intérêts turcs, iraniens, russes et américains dans la région – et dans une mesure moindre, ceux de la Chine.


Pour ce qui est de la partie est de l'Eurasie, un descriptif très complet est encore donné des relations extraordinairement complexes entre la Chine, le Japon, l'Inde, la Corée et d'autres Etats de la région.


Des idées intéressantes : on l'a vu, donner droit aux efforts français pour intégrer l'Afrique du nord dans les préoccupations européennes, intégrer la Chine dans les réunions du G7 (G8 depuis) pour lui éviter de chercher à jouer un rôle mondial par d'autres moyens, intégrer la Russie dans les mêmes réunions et pour des raisons simlilaires (c'est fait) ; à long terme, l'idée que les Etats-Unis doivent accepter un véritable partage des responsabilités, et non gérer des relations avec des Etats classés de façon binaire comme ennemis ou vassaux. A noter que sur ce dernier point, aucune mesure concrète n'est évoquée...


Toute l'ambiguité des politiques américaines se retrouve donc dans cet ouvrage. Ainsi, avec quelle légèreté l'auteur propose-t-il, comme avenir pour la Russie – qui vient déjà de perdre une part importante de son territoire et de ses populations, une partition en trois Etats : « une Russie européenne, une république de Sibérie et une république extrême-orientale ». On voit bien l'idée : la Russie européenne adhèrerait à l'Union européenne et serait ainsi neutralisée, tandis que la Sibérie et la république extrême orientale pourraient soit tomber sous influence américaine ou servir de monnaie d'échange dans des discussions avec la Chine ou l'Iran. Quelle légèreté ! Imagine-t-on un auteur européen écrire que pour résoudre le problème hispanique aux USA il conviendrait d'unir au Mexique, la Californie, le Texas et l'Arizona, dans une confédération des Etats de l'amérique nord-hispanique ?! La différence est que l'auteur européen serait bien en peine d'avoir une quelconque influence en ce sens, alors que les USA s'attellent tous les jours à appliquer ce programme (rappellons que Brzezinski était conseiller d'un président démocrate, n'attendons pas trop donc du départ possible de Bush dans deux ans. Et au passage un mauvais point à Emmanuel Todd qui a voté oui à la constitution européenne au motif que Bush était dangereux. Un président démocrate serait certainement moins nocif, n'en attendons pas trop cependant).


Dans l'ensemble un excellent livre. D'abord parce que sa très grande précision permet de balayer l'état des relations internationales tout autour de la planète de façon si brillante que, dix ans après, le tableau reste valable, ensuite parce qu'au passage les positions américaines y sont détaillées avec une certaine franchise, qui ne déguise pas vraiment le jeu des intérêts américains derrière les grands principes.


Il reste que, dix ans après, l'ouvrage devrait être actualisé sur certains points.


D'une part, les Etats-Unis n'ont pas du tout évolué vers un partage des responsabilités : l'invasion de l'Irak, le rejet du protocole de Kyoto sont autant de décisions unilatérales – ou presque -, qui ne vont pas dans le sens d'une cogestion des intérêts de la planète (mais si Brzezinski avait vraiment souhaité une telle cogestion sans doute aurait-il consacré quelques lignes à l'ONU, à peine mentionnée ici au détour d'une phrase).


Dans le même temps où les USA continuaient donc à adopter une politique impériale, deux acteurs majeurs se sont renforcés : la croissance chinoise ne s'est pas essouflée d'une part, comme le suppose Brzezinski en 1997, et d'autre part la Russie, forte de la hausse du prix des matières premières, recouvre les moyens de ses ambitions.


Il est grand temps, d'un point de vue américain, de revenir à des stratégies coopératrices avant que le décalage entre une politique impériale et une puissance déclinante sur le long terme – selon les termes même de Brzezinski – ne devienne intenable.


Quand à la France, il lui faudra réaliser le même exercice que celui que Brzezinski a réalisé dans son ouvrage : définir une politique internationale digne, et dégagée enfin du carcan par trop visible de l'Union européenne.


 

@UPR_Asselineau @edgarpoe Bonjour. Je publie. Merci de me prévenir quand articles comme ceux-là à relayer, evaresis@yahoo.fr, blogs dont sos-crise

 

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François Asselineau - les Etats-Unis contrôlent-ils l'Europe ?

François Asselineau - les Etats-Unis contrôlent-ils l'Europe ?

 Année: 2009

Durée: 2 H 14' 05''

Dans cette video, François Asselineau, énarque, inspecteur général des finances et ancien directeur de cabinet de plusieurs ministres français, dévoile le rôle occulte des Etats-Unis dans la construction européenne.

Dès le début du 19è siècle, certains responsables politiques américains affichent l'ambition de leur pays - qui compte alors 6 millions et demi d'habitants - d'égaler la puissance de la Rome antique. Ceci ne doit pas se faire par la force, mais par le commerce. François Asselineau expose de manière très claire la stratégie des Etats-Unis: il s'agit de favoriser l'intégration européenne de manière à en faire une entité ingouvernable par absence de consensus entre ses membres aux intérêts disparates. Dans cette situation, il est plus facile pour une puissance extérieure - américaine - de se poser en leader.

François Asselineau explique comment, en 1971, le Président Nixon supprime la convertibilité du dollar. A partir de ce moment, plus aucune entrave n'empêche les Etats-Unis de multiplier l'émission de dollars scripturaux, ce qui permet au peuple américain de vivre largement au-dessus de ses moyens. Afin que ce pouvoir d'achat puisse s'exercer sans contrainte, il s'agit d'éliminer les obstacles à l'appétit commercial des Etats-Unis en instaurant le libre-échange au niveau mondial. François Asselineau montre comment les Etats-Unis s'y prennent pour éliminer le débat sur les questions d'intégration européenne et de libéralisation des marchés, en s'accaparant les élites dirigeantes de l'Europe et en contrôlant les médias.

Monsieur Asselineau a son franc-parler. Il justifie ses propos en citant ses sources et des faits historiques. Sa démonstration est à recouper avec les contributions d'autres auteurs présents sur le site.

Lien Vers la video : http://www.dailymotion.com/video/xbqgrx_francois-asselineau-qui-gouverne-re_news

Source: Xiberia - Qui gouverne réellement la France ?

Ecouter également Les lignes de forces derrière l'intégration européenne, Europe et Nouvel Ordre Mondial, Les confessions d'un agent d'influence américain, Naomi Klein - la stratégie du choc

A voir: vidéo de 6' 58'' Nigel Farage sur l'état de l'UE, L'Argent Dette II : Promesses chimériques

 

http://archives-lepost.huffingtonpost.fr/article/2011/05/04/2485288_francois-asselineau-les-etats-unis-controlent-ils-l-europe.html

 

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24 novembre 2012 6 24 /11 /novembre /2012 12:07

 

On me demande de publier un article sur le sujet. J'avais répondu entre autres : "Mais je ne veux pas me lancer dans des infos que tout le monde donne (militants d'un côté, gouvernementaux de l'autre), je ne suis pas là pour traiter des sujets dont tous parlent pour dire la même chose sans avoir le temps de savoir ce qui se passe réellement". Mais bon, allez, j'envoie ces infos ! (eva)

 

 

GASPILLAGE : LES DIRIGEANTS PLANENT


En cette période où nombre de personnes sont contraintes à la précarité, le projet d’un nouvel aéroport à Notre-Dame-des-Landes illustre bien le décalage entre les dirigeants et le peuple. Au lieu de reloger des personnes sans toit dans des maisons inoccupées, le pouvoir expulse. Au lieu d’assurer l’autosuffisance alimentaire, le pouvoir veut détruire des terres agricoles. Les responsables politiques cherchent davantage à faire des coups médiatiques pour justifier leur action qu’à lutter contre les inégalités...

Au nom de l’impératif du développement, à un moment où les perspectives du transport aérien sur le long terme sont très mauvaises, c’est bien des centaines de millions d’euros qui seraient investis dans un projet utile… aux seuls actionnaires de AGO-VINCI.


 

LA DÉMOCRATIE VENDUE COMME DU SAVON À BARBE !


Conseillés par des experts qui imaginent et font la promotion de nos espaces de vie sans tenir compte de nos avis, ces politiques nous parlent de « démocratie » assaisonnée de termes aussi imprécis que « proximité », « participative », « citoyenne », en fait ils n’agissent qu’aux profits de quelques-uns. Qui aujourd’hui peut se permettre de prendre l’avion plusieurs fois par an ? Qui profite réellement du partenariat Public/Privé entre l’Etat et Vinci ?

Ces dirigeants se montrent bien incapables d’agir dans le sens de valeurs qu’ils prônaient jadis ; ils se voient contraints de rivaliser d’habileté, de rhétorique et de propagande pour faire passer la pilule. Quand ça ne suffit pas, ils usent de la force pour imposer leurs choix ! Toujours au nom de la légitimité conférée par les élections... Mais un président comme Hollande n’a rallié que 25 % des individus ayant le droit de voter !!! Les 75 % restants et les autres doivent-illes accepter tout et n’importe quoi sans réagir ?



METTONS LA PRESSION POUR PORTER UN COUP D’ARRÊT DÉCISIF A CE PROJET !


Habitant-e-s du Pays nantais, de la ville ou de ses banlieues, nous sommes concerné-e-s en premier lieu par ce projet insensé, qui devrait engloutir plus de 500 millions d’euros officiellement (plusieurs milliards toutes infrastructures comprises), 2000 hectares de terres agricoles et de bocage et les bouts de vie de centaines de personnes.

 

 

Suivre les événements par ex sur ce blog :

 

 

 


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24 novembre 2012 6 24 /11 /novembre /2012 02:19

 

En Espagne grandissent les humeurs séparatistes
Sergei Duz
Vendredi 23 Novembre 2012


En Espagne grandissent les humeurs séparatistes

Au début de novembre, la Catalogne a présenté à Bruxelles le plan de l'accession à l'indépendance, la séparation avec l'Espagne et l'entrée en l'Union Européenne. Le 25 novembre, les Catalans prendront part aux élections législatives régionales, où, le plus probablement, les séparatistes locaux remporteront la victoire. En demandant la souveraineté pour l'autonomie, ils intensifient, au dire des experts, la crise de l'intégration européenne.

Après la victoire aux élections régionales, les séparatistes veulent initier le référendum régional sur la séparation. Le chef du gouvernement de la province espagnole Arthur Mas, en se produisant devant les fonctionnaires de l’UE, a déclaré que la Catalogne n’était pas la seule région, souhaitant obtenir l'indépendance. À son avis, ces derniers temps, les chances de la sortie de la Catalogne de l'Espagne, de la Flandre – de la Belgique, de l'Ecosse – du Royaume Uni ont rudement augmenté. En même temps, la Catalogne souhaite rester dans l'Union Européenne.

Cependant, Bruxelles a refroidi un peu l'ardeur des Catalans. En cas de leur séparation avec l'Espagne et la demande de l'entrée en UE, il leur faut se mettre à la fin de la liste d’attente parmi les autres Etats souhaitant le faire et passer toutes les procédures prévues pour cela. Cependant, les Catalans sont stimulés par l'intérêt économique, trouve le chef du Centre des études économiques de l'Institut de la mondialisation et des mouvements sociaux Vassili Koltachov.

« Puisque l’UE impose de plus en plus aux pays la politique de l'austérité, à la population de certaines régions, il semble possible d’éviter ce cours impopulaire et pénible (mené de façon particulièrement active aujourd'hui en Espagne, en Grèce et au Portugal) tout simplement en sortant de ces pays. C’est ainsi qu’apparait le désir de la séparation. C’est la base du séparatisme moderne européen. Mais en même temps, j’ai de grosses craintes de voir ce référendum échouer. Parce que les gens redouteront sérieusement le pire ».

Et les Catalans ont le droit de demander une attitude particulière envers eux. Car à un certain sens, ils sont des sponsors pour toute l’Espagne. De nouveau, Vassili Koltachov prend la parole :

« Si la Catalogne se sépare avec l'Espagne, la première chose qu'elle va acquérir – c’est la libération de cette pression qui pèse sur toute l'économie espagnole. En même temps, la Catalogne reçoit la possibilité de renoncer à l’euro, à produire sa propre monnaie pour couvrir ainsi les problèmes budgétaires. Simplement parce que l'on pourra ne pas suivre la politique de l'austérité, qui est argumentée par la dette nationale immense ».

Sans doute, Madrid fera tout pour que les plans si ambitieux des Catalans ne se réalisent pas. En effet, dans le cas contraire, il subira des pertes - non seulement sa réputation, mais aussi ses finances souffriront.

french.ruvr.ru

 

http://www.alterinfo.net/En-Espagne-grandissent-les-humeurs-separatistes_a83968.html

 

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24 novembre 2012 6 24 /11 /novembre /2012 02:03

 

Une bonne crise en guise d’introduction à un Nouvel Ordre Mondial – Partie 3

En attendant ?

Le valet de service de Wall Street censé piloter la BCE va imprimer jusqu’au moment arrêté. Le pouvoir d’achat des Européens va donc continuer de s’étioler pendant le temps des prolongations ; les sommets vont se suivre ponctués d’accords et de mésententes.

La zone euro et les autres créanciers de la Grèce ne sont pas parvenus à un accord ouvrant la voie à un déblocage d’une aide financière pour Athènes. Une autre réunion des ministres des finances de la zone euro doit se tenir lundi pour tenter de sortir de l’impasse, a indiqué le ministre des finances allemand, Wolfgang Schäuble. [Commentaire du Monde hier matin]

La bourse va poursuivre entre les glissades et les sauts de cabris. Une chose ne va cependant pas changer : le racket des contribuables. Cela signifie la destruction de la richesse car il faut consommer pour obtenir de la croissance. L’aspiration des richesses vers des paradis fiscaux ne contribue guère à la croissance et l’injection de monnaies nouvelles sans création de richesses n’arrange rien non plus, bien au contraire.

La Réserve fédérale, pour sa part, a déjà injecté des milliards de dollars dans l’économie pour la stimuler tandis que la Maison Blanche a dépensé beaucoup de subterfuges pour alimenter la croissance. Cependant, le gouvernement ne sera pas capable d’agir sempiternellement de cette manière. Les emprunts arrivent ‘normalement’ à échéance un jour. Quand l’économie calera malgré les aides multiples, que feront les investisseurs ?

La fin est donc connue. Reste la gestion de l’effondrement du SYSTEME par les financiers et leurs marionnettes aux ordres : les politiciens.

« Je pense que, quelque part dans le futur, nous aurons une destruction massive de richesse. Cela se produit habituellement soit par une très forte inflation ou de troubles sociaux, soit par la guerre ou par le biais d’un effondrement du marché du crédit », a indiqué Faber sur CNBC


Une bonne crise en guise d’introduction à un Nouvel Ordre Mondial – Partie 2

Jim Rogers affirme qu’il faut laisser couler les banques les plus vulnérables. On pense aux multiples épisodes de la banque DEXIA dont le cours de bourse (0,10 €) reflète la situation d’une banqueroute avérée. Mais les gouvernements continuent de ponctionner les contribuables pour renflouer sans cesse. Si les choses continuent comme cela, c’est l’histoire du serpent qui se mange par la queue et s’étouffe, les meilleurs investissements seront ceux de la SURVIE dans un monde sans foi ni loi, en attendant une intervention divine.

Au fil des mois et des trimestres nous allons faire le constat suivant : les gouvernements ne s’entendent pas entre eux. La partie américaine du cartel bancaire vient, en dégradant la France, de donner un coup de pouce en faveur des Allemands dans les négociations pour une Europe fédérale. Le gouvernement allemand est complément prisonnier de Wall Street qui détient son or et sans lequel la chancelière Merkel ne peut RIEN FAIRE.

Par conséquent, nous allons logiquement assister à d’interminables prolongations jusqu’à (peut-être) ce que le clan des financiers de Wall Street joue une autre option. Mais de cela, nous aurons l’occasion de parler dans le futur.

Une bonne crise en guise d’introduction à un Nouvel Ordre Mondial – Partie 1

Source

La question des conséquences des politiques monétaires et des politiques d’austérité engagées par les princes machiavéliques au service de la Haute finance apatride et vagabonde n’est pas tranchée de manière définitive par les spécialistes du sujet. Mais l’on commence à entrevoir un accord sur la perspective finale de tout cela : un vaste conflit mondial. Des investisseurs chevronnés finissent par dire que lorsque des crises du genre de celle qui s’étend de par le monde entier risquent de ne plus être maîtrisées, la guerre finit par arranger tout le monde. Bien sûr, ces financiers ne disent pas ou ne savent pas ce que les lecteurs de LIESI ont compris parfois depuis bien longtemps : à savoir que cette crise n’est pas « naturelle », c’est bien celle dont parlait David Rockefeller en septembre 1994 quand il évoquait la nécessité d’une « bonne crise majeure » devant nous introduire dans le Nouvel Ordre Mondial.

Récemment, l’investisseur international Jim Rogers a commenté les plans successifs de renflouement au sein de la zone euro : cela pourrait finir par provoquer une guerre.

On crée de la dette pour payer les intérêts des dettes existantes, la croissance n’est plus au rendez-vous, les pays les plus vulnérables sombrent dans des crises sociales extrêmes, la classe politique finit par chercher des boucs émissaires, etc., et l’on ne change rien à un système dont les banques les plus pourries entraînent les plus saines dans le gouffre.

[A suivre]

 
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Publié par le 21 novembre 2012 dans Non classé

 

La Fed va assurer la progression des cours de l’or en 2013

Economie américaine : chaud et froid

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Avertissement du patron de ‘Pimco’

 

Dollar : il baissera mais quand ?

 

Pour le professeur d’économie Martin Feldstein (Université de Harvard), qui fut conseiller économique en chef du président Ronald Reagan, l’économie américaine pourrait sombrer dans une récession en 2013. Et ce, même si le Congrès et le président Barack Obama s’accordaient sur les négociations en cours au niveau de la « falaise fiscale ». L’économiste s’inscrit en faux contre les récentes déclarations de Ben Shalom Bernanke qui, lui, voit et annonce la vie en rose pour les citoyens américains.

Martin Feldstein a exhorté le Congrès à ne pas augmenter les taux d’imposition et de travailler au contraire sur les innovations en matière d’augmentation des revenus. Par contre, il s’accorde avec la présidence de la Fed pour dire que l’absence d’accord entre la Maison Blanche et le Congrès se solderait par une récession sévère.

Les banquiers proches de la Fed se veulent cependant rassurant : l’économie américaine a progressé à un taux annuel de 2 pour cent au troisième trimestre et l’on peut raisonnablement s’attendre à ce que ce chiffre soit plus proche de 3 après les révisions usuelles. Tel est l’avis partagé de Goldman Sachs Group Inc et Barclays Plc.

 

 

Les Banquiers cherchent à gagner du temps

Chute du domino France : poursuite de la logique des oligarchies

La semaine dernière, nous avions publié un article faisant référence à un article de The Economist annonçant que la France allait probablement tomber dans le cycle infernal des pays du sud. Ce journal est tenu par des personnages très impliqués dans les réunions du Groupe Bilderberg et ce depuis des décennies.

Une réunion de ce même Groupe Bilderberg s’est tenue la semaine dernière dans le pays du technocrate Mario Monti.

Aujourd’hui, la note de la dette long terme de la France est ENFIN dégradée… par l’agence de notation Moody’s, l’une des agences du cartel bancaire. Fini donc le suspens. La géopolitique se dégrade au Moyen Orient avec B. Netanyahu qui mène son propre pays à une ruine certaine.

Nous sommes de plus en plus dans la logique du Plan Pike.

Techniquement, la note long terme de la dette de la France a été abaissée d’un cran. Cette décision intervient près d’un an après la dégradation par S&P. Moody’s a attribué à la France la note AA1, assortie d’une perspective négative, ce qui signifie qu’elle pourrait à nouveau l’abaisser à moyen terme, selon un communiqué publié. Bien sûr, les explications d’un tel geste ne manquent pas ; il faut donner de la crédibilité au jeu de massacre et entraîner les gogos, qui ne voient pas dans la crise actuelle un scénario de complot contre l’Etat nation, à croire encore dans le hasard perpétuel des événements.

Quelles sont donc les explications des banquiers en ce qui concerne la France ? « Des perspectives économiques de long terme affectées de manière négative par de multiples défis structurels », dont « une perte de compétitivité graduelle mais continue » et « des rigidités des marchés du travail, des biens et des services ». L’agence cite aussi des « perspectives budgétaires incertaines en raison de la dégradation des perspectives économiques ». Moody’s relève « un fort engagement en faveur des réformes structurelles et de la consolidation budgétaire », mais estime que les mesures en faveur des entreprises annoncées début novembre « ne devraient pas, seules, avoir l’ampleur suffisante pour rétablir la compétitivité ».

La conséquence logique est l’envolée des taux d’intérêt auxquels la France emprunte de l’argent sur le Marché. Mais sans doute faudra t-il attendre une ou deux autres dégradations supplémentaires pour voir les choses bouger. Commentaire ponctuel des économistes d’Aurel BGC : « La réaction des marchés restera limitée comme après la dégradation de la France par l’agence Standard & Poor’s ».

Tout le monde connaît le scénario depuis le laboratoire grec où un génocide social est engagé par les oligarchies ou la ploutocratie anonyme et vagabonde… puis mis en mouvement par la classe politique européenne avec le soutien de l’entité supranationale qu’est le FMI.

Si les taux remontent pour la France, les intérêts des dettes à rembourser aux forces qui se cachent derrière le MARCHE vont également croître. Tout ce qui a été racketté aux Français par le gouvernement Ayrault, essentiellement constitué de maçons et de sionistes, ne suffira pas. Ce que nous avons écrit hier prend tout son sens : tous les signes visibles de PROPRIÉTÉ seront TAXÉS. C’est le communisme qui arrive en Europe. Probabilité de réalisation ? 100%.

 

Réaction du clan Hollande

« C’est une sanction de la gestion du passé qui nous incite à mettre en œuvre rapidement nos réformes », selon le ministre de l’Économie et des Finances, Pierre Moscovici. Socialistes et UMPistes n’étant plus soucieux de la défense du bien commun et de l’esprit de NATION peuvent toujours se renvoyer la balle l’un l’autre. Tout cela n’est qu’une réaction enfantine qui ne peut que satisfaire les gogos qui votent encore, en pensant que leur bulletin va changer la face du monde. Belle illusion. Même les référendums non favorables au dessein mondialiste sont ignorés, bafoués. Mais beaucoup ont encore des illusions… comme les électeurs de l’UMP qui vont encore devoir compter avec un ami de B. Netanyahu pour favoriser des intérêts diamétralement contraires à ceux de la France. M. Copé verra-t-il comme N. Sarkozy un timbre frappé en son honneur par les sionistes ?

Source

En tout cas, l’UMP n’a jamais été si proche des réseaux socialistes en matière de politique étrangère et du point de vue européiste. Une super coalition dans la diversité : tel est le miracle de la démonocratie.

 

Avenir et illusion

L’entrée de la crise de la zone euro dans une nouvelle phase, plus aiguë, devrait susciter de plus en plus de réactions de la part de politiciens britanniques hostiles au projet fédéral d’Union européenne, surtout chez les conservateurs. C’est par exemple le cas du député conservateur britannique Bill Cash. Lui au moins, comme N. Farage, n’hésite pas à parler de « faillite de l’Union européenne ». Âgé aujourd’hui de 72 ans, Bill Cash ne cesse de mettre en cause les dérives antidémocratiques des commissaires de Bruxelles et de sa direction dont on sait qu’elle est aux ordres de réseaux supranationaux dont l’objectif est la ruine des nations et la proposition d’un gouvernement mondial pour solutionner les problèmes.

Gestion des étapes de la future dictature européenne et recadrage par les mondialistes…

La semaine dernière, les journaux italiens ont évoqué une réunion d’urgence du Groupe Bilderberg où la télévision italienne montre la présence du technocrate italien Mario Monti. C’est assez rare mais cela témoigne de la nécessité d’harmoniser les politiques sociales au sein de la zone euro dans un contexte plutôt houleux. Ladite réunion fut organisée avec le festival du film international à l’hôtel De Russie. Le nom de l’hôtel est assez significatif à la lumière des commentaires de Poutine sur le devenir de la crise de la zone euro (Cf derniers numéros de LIESI).

Voici la liste de quelques participants non italiens : Tom Enders, CEO d’Eads, Marcus Agius de Barclays, Edmund Clark, président du groupe bancaire canadien TD, Kenneth Jacobs chef de de Lazard, Klaus Kleinfeld le président américain de d’Alcoa, Jorma Ollila de Shell. Deux gros poissons David Rockefeller et Jean-Claude Trichet ont abandonné la place, probablement par crainte pour leur sécurité dans le chaos connu de Rome a dit un journal italien.

Les socialistes veulent rassurer les patrons du Marché sur leurs engagements officieux

En réponse à la menace lancée la semaine dernière par The Economist, Najat Vallaud-Belkacem, porte-parole du gouvernement, a estimé que le gouvernement français était « crédible ». Le point intéressant est cette petite phrase très significative sur l’avenir de la classe moyenne : « Avec ce budget de Front populaire, nous avons sonné la fin de la politique de la tête baissée qu’avaient pratiquée nos prédécesseurs et montré que la solidarité fiscale renforce un pays plus qu’elle ne l’affaiblit. Le changement est en marche. Et nous réussirons », conclut Najat Vallaud-Belkacem.

La seule chose que ce gouvernement parviendra à réaliser n’est pas de nous en sortir, mais de nous faire plonger encore plus dans la paupérisation : l’allusion au Front populaire est très intéressante et peu rassurante pour l’avenir de l’immobilier en France. Les lecteurs pourront faire des recherches sur cette période. Cela nous rappelle aussi l’histoire d’un certain Poincaré qui après être parti dans des conditions peu enviables est revenu et… nous avons obtenu le (nouveau) Franc Poincaré. Pour la petite histoire, Poincaré était marié avec une italienne… L’UMP explose exactement comme l’avait annoncé N. Sarkozy à des proches.

 

La belle ‘union’ des membres de l’Union européenne

Forte contestation du responsable du gouvernement espagnol Mariano Rajoy face à la proposition de budget européen formulée par le pion du Groupe Bilderberg : Herman van Rompuy. On le comprend : cela se traduirait pour l’Espagne par une perte de près de 20 milliards d’euros en aides dans le prochain budget (-30% pour les régions et –17% pour l’agriculture).

Les autorités espagnoles devront avec d’autres pays européens faire front contre les Britanniques et les Suédois qui réclament des économies entre 150 et 200 milliards d’euros sur le prochain budget.

 

LIESI – Publication du numéro 266

Numéro 266                         15 novembre 2012       Les grandes manœuvres commencent en vue de 2013 – Eviter une crise géopolitique dans le contexte actuel – Scénario des initiés – Qui est LE MARCHÉ ? – Laisser du temps au temps – Quand les choses deviendront-elles difficiles ? – Le politique au service de son maître – Moyen-Orient : aveuglement des Occidentaux.

Source

Extraits -

François Hollande, le pantin de la Haute finance anonyme et vagabonde, parle de « fin de crise » : « La sortie de crise de la zone euro est tout près », affirmait-il le 17 octobre 2012 dans un entretien avec plusieurs journalistes européens. Dans le même temps, tandis que Mario Draghi travaille au projet européen d’union bancaire pour Goldman Sachs (une pièce du cartel), on constate que les dix plus grands fonds monétaires américains ont augmenté leur exposition aux banques de la zone euro. Selon l’agence Fitch, c’est le troisième mois consécutif que ces fonds (ils gèrent 646 milliards de dollars d’actifs) augmentent leur exposition aux banques de la zone euro. D’aucuns pourraient être troublé sur les raisons de ces investissements, mais la réponse est très probablement liée à l’histoire même de la finance américaine par rapport à l’euro.

Ces trois dernières années, les financiers américains n’ont eu de cesse de soutenir l’euro. Ils font tout pour éviter l’éclatement de l’euro… n’hésitant pas à menacer les Allemands. A. Merkel joue d’ailleurs un drôle de jeu dans cette affaire. C’est bien pourquoi depuis quelques mois des sommités allemandes de la finance ou de l’économie, voire de l’industrie, placées à des postes importants au sein des structures emblématiques de l’Union européenne, démissionnent depuis quelques mois ou contestent sérieusement les exigences de l’establishment de New York, parvenu à asseoir LEUR représentant à la tête de la BCE : Mario Draghi. Cet homme va mener des centaines de millions d’européens à la ruine et à la famine par sa politique monétaire criminelle. […] Le 31 octobre 2012, le quotidien allemand Bild (plus gros quotidien du pays) interroge : La France est-elle la nouvelle Grèce ? Le journaliste dresse ce constat : « Sans le tandem Allemagne-France, rien n’est possible en Europe, mais la France est sur le déclin avec de mauvais chiffres, une confiance en baisse et un François Hollande qui ne répond plus ». […]

[...] Le 25 octobre 2012, lors de la rencontre avec les membres du Club Valdaï, Poutine a dit : « La crise est en réalité bien plus profonde qu’une crise de la dette. Nous savons, par l’expérience, que l’accumulation d’une dette n’est qu’un symptôme. Les gouvernements et les institutions de la zone Euro ont commis une grave erreur en prenant la crise de l’Euro par la question de la dette. La crise de la zone Euro est bien plus grave et bien plus profonde que la crise de la dette. […] Quand la crise a éclaté, les réponses ont été inadaptées. On n’a traité que les symptômes de la crise, un pays après l’autre, et sans plan organisé. Cela ne peut que conduire à l’échec. […] Je ne vois aucune coordination réelle par le passé ni dans l’avenir, à bien lire les différents accords qui ont été signés. […] » [Cf. Hors série Russie d’octobre 2012.] […]

 

Message du MARCHE : « M. Hollande, vous n’avez que très peu de temps avant que la bombe n’explose au coeur de l’Europe »

La menace de l’effondrement de l’euro a diminué pour le moment, mais la contre-partie pour maintenir la situation actuelle est un ensemble de réformes, estiment plusieurs analystes économiques européens. Pour eux, cela passe par des « années de sacrifice ». Bien sûr, disent-ils, on voit que les populations ont du mal à accepter ces réformes, comme les manifestations monstres grecques, espagnoles, portugaises ou italiennes l’ont exprimé, mais cela ne changera rien aux exigences de la Haute finance. Une nouveauté dans l’analyse des experts économiques sortis des écoles du mouvement fabien: le problème le plus grave qui se profile désormais concerne la France.

Le pays a toujours été au cœur de l’euro, comme de l’Union européenne. Depuis le président François Mitterrand, tous ses successeurs ont plaidé pour la monnaie unique, expliquant que c’était notre seul avenir. On voit où tout cela nous a mené… L’Allemagne était à chaque fois montré comme un ogre qui nous engloutirait. Aussi une alliance avec les Allemands était considérée comme une question de survie. Tout cela ressemble peut-être à un énorme mensonge. Comme tout s’effondre, les politiques ont trouvé la parade avec leur experts économiques : si l’Europe n’était pas là avec l’euro, la situation serait autrement plus dramatique. Il faut les croire sur parole.

Si la France a de beaux atouts, la crise de la zone euro a mis en évidence les nombreuses faiblesses du système made in France. Comme nous nous sommes emprisonnés dans un système de monnaie unique et que nous n’avons rien changé pour nous adapter au nouveau monde de la globalisation (disent-ils), nous avons donné l’impression d’être fort : la consommation et la croissance furent gonflés par la dette. La croissance française, expliquent nos économistes, vient essentiellement de sa dette. Entre l’époque de Mitterrand et aujourd’hui, entre 1981 et 2012, la dette publique est passée de 22% du PIB à plus de 90%.

Le climat des affaires en France s’est dégradé, les entreprises françaises sont accablées par des règles extrêmement rigides, les impôts sont exceptionnellement élevés et les charges salariales énormes. Au fil des décennies, en France les PME PMI, moteur de la croissance et de l’emploi, sont bien moins nombreuses qu’en Allemagne ou en Angleterre. Plus de 25% des jeunes en France n’ont pas de travail. Bref, pour résumer, les experts affirment que nous vivons largement au-dessus de nos moyens.

Les financiers de la Tamise espèrent avec F. Hollande l’arrivée des mesures exigées par les marchés financiers, mais la marge de manœuvre est assurée comme réduite et les taux d’intérêt très avantageux qui sont ceux de la France actuellement peuvent connaître un changement de braquet radical selon l’humeur des cercles qui font le MARCHE. En attendant, on constate que les entrepreneurs quittent la France… car le gouvernement qui assure plaider pour les entreprises a commencé par le matraque sur tous les signes extérieurs de réussite.

Que F. Hollande et ses amis comprennent bien le « message » du Marché: « Vous n’avez plus beaucoup de temps pour désamorcer la bombe à retardement au cœur de l’Europe ». The Economist porte le message des serviteurs de Mammon : la crise pourrait frapper dès l’année prochaine et engloutir la France.

 

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