Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
21 novembre 2012 3 21 /11 /novembre /2012 15:17

 

UMP : le camp Fillon revendique à nouveau la victoire, les voix de trois DOM-TOM oubliées
Publié le 21/11/2012 | 14:51 , mis à jour le 21/11/2012 | 15:16
Copé pourrait offrir une vice-présidence à fillon © Reuters François Fillon

PRESIDENCE DE L'UMP – Enième coup de théâtre dans la course à la présidence de l'UMP ! Le camp de François Fillon revendique officiellement la victoire de l'ancien Premier ministre face à Jean-François Copé, mercredi 21 novembre. Les trois lieutenants de François Fillon, Eric Ciotti, Valérie Pécresse et Laurent Wauquiez, demandent à la commission électorale de l'UMP (COCOE) de revenir sur les résultats proclamés lundi soir, et qui donnaient 98 voix d'avance au député-maire de Meaux.


Selon eux, 1 304 voix ont été oubliées. Il s'agit de celles de Nouvelle-Calédonie, Wallis-et-Futuna et Mayotte, qui n'auraient pas été prises en compte dans le décompte final. D'après leur décompte, François Fillon l'aurait finalement emporté avec 26 petites voix d'avance. Ce dernier a donc demandé à Alain Juppé, le président fondateur de l'UMP, "d'assurer de façon transitoire" la direction du parti "afin de trouver les voies et moyens de sortir de l'impasse".

"Le temps électoral est terminé. (...) Les résultats ont été proclamés. Tant qu'il n'y a pas une autre décision, le président reste le président", a répondu Jean-François Copé mercredi après-midi, opposant une fin de non-recevoir au clan Fillon.


Selon les informations du service politique de France 2, le président de la commission électorale de l'UMP, Patrice Gélard, a toutefois reconnu avoir effectivement oublié de compter les voix des trois territoires d'outre-mer.


Suivez l'évolution de la situation en direct :

 

http://www.francetvinfo.fr/le-camp-fillon-conteste-l-election-de-cope-a-la-tete-de-l-ump-et-demande-a-la-cocoe-de-recompter-les-voix_173691.html

Partager cet article
Repost0
21 novembre 2012 3 21 /11 /novembre /2012 15:16

 

 

..

 

 

Les guerres de Sarkozy-Fabius

sont celles de Sarkozy-Kouchner-Juppé

par eva R-sistons


 

 

Nicolas Sarkozy était un agent de la CIA, choisi par les Maîtres du Monde (qui décident des politiques lors des réunions du Club Bilderberg) pour gouverner la France au profit des intérêts américains et israéliens (comme Copé ou Manuel Valls le seront demain). Et les Médias aux ordres nous l'ont imposé. 

 

L'ancien Président a entrepris de détruire la France pour satisfaire ses Maîtres au sommet : Endettement plus que doublé, balance commerciale très déficitaire, désindustrialisation (on voit maintenant seulement les effets de cette politique en termes de fermetures d'usines), faillite de notre pays (aujourd'hui mal noté par les Agences de notation conséquence de SA politique),  chômage record,  communautarisme exacerbé et antagonismes, démantèlement du Service public et du modèle social français, déremboursement des médicaments, Presse aux ordres, privatisations dans tous les secteurs, guerres ruineuses au profit des multinationales de mort (Armement, Pétrole, Chimie, Nucléaire..), perte de notre souveraineté et d'une partie de notre patrimoine comme de nos réserves d'or, imposition du Traité européen contre notre volonté, retour dans le giron de l'OTAN, etc, etc. Avec Nicolas Sarkozy, la France a appliqué les décisions de Washington et de Tel-Aviv pour notre pays. A leur avantage, et à notre détriment !

 

Que veulent les Américains ? Dominer le monde et ses ressources, imposer partout leur modèle ultra-libéral, obtenir que les autres pays fassent leurs guerres par procuration, comme la France en Libye.

 

Que veut le gouvernement de Tel-Aviv ? Le Grand-Israël. Ainsi, la guerre contre l'Irak (aujourd'hui ruiné, divisé, pillé par les Compagnies pétrolières de l'Occident et colonisé au Nord, déjà, par les Hébreux) a d'abord été faite pour lui.

 

Pour empêcher l'opposition d'un nouveau Chirac aux guerres décidées par Washington et Tel-Aviv, pour soumettre notre pays, il fallait mettre à sa tête un Nicolas Sarkozy dont la première décision militaire a été de faire rentrer notre pays dans l'OTAN.  Au mépris de la politique initiée par le Général de Gaulle ! En clair, aujourd'hui nous entreprenons pour le compte des Américains et des Israéliens les guerres décidées par eux et à leur profit, et demain nous serons impliqués par l'article 5 de l'OTAN dans les guerres impériales qui ne sont pas les nôtres, et même dans la guerre mondiale qui comme en 40, ne profitera qu'à Washington.  Bref, nous agirons contre les intérêts de notre pays et de ses habitants.

 

Nicolas Sarkozy, pour le compte de ses amis de l'Etranger, a d'abord remplacé en Côte d'Ivoire Gbabgo démocratiquement élu par l'homme du FMI Alexandre Ouattara (d'ailleurs son ami personnel), puis il a bombardé la Libye et fait assassiner sauvagement Kadhafi, ouvrant ainsi à nouveau la porte de l'Afrique à la recolonisation : D'où aujourd'hui les guerres plus ou moins officielles contre le Mali et le Congo si riches en ressources.

 

Poursuivre la lecture ici :

La stratégie du chaos dans le monde - et en Afrique (qui pleure Kadhafi)

 

Que fait François Hollande, qui pourtant a promis le changement ? Il poursuit la politique de Nicolas Sarkozy. Pourquoi ? Car NOS dirigeants, aujourd'hui, contrairement aux apparences,  sont imposés par les Médias et par les sondages manipulateurs aux ordres du CRIF.  Notre pays, volontiers rebelle et frondeur (voir de Gaulle en 40 et Chirac en Irak), est attaché à son indépendance. Pour nous soumettre, des hommes comme Sarkozy (politique brutale et clivante), et Hollande (politique plus douce et apaisante) nous sont proposés via le conditionnement quotidien des Médias. A la tête du Ministère des Affaires Etrangères, le rusé Laurent Fabius - sous une apparence suave et conciliante - est aujourd'hui le représentant parfait des intérêts de Washington et de Tel-Aviv.

 

Car si nous pensons être libres de choisir nos dirigeants, en réalité ils nous sont imposés par le CRIF, les Médias aux ordres et les Sondeurs : Au profit des intérêts des multinationales et de la Haute Finance "usraéliens" (USA et Israël). Ainsi, à la tête de la France nous avons hier ou aujourd'hui, à Droite, des Sarkozy-Copé-Jacob-Kouchner, à Gauche des DSK-Hollande-Valls-Fabius-Désir-Delanoë-Hidalgo-Huchon, tous des Sayanims, c'est-à-dire des agents de Tel-Aviv (et donc aussi de Washington, car les 2 capitales sont intimement liées).  

 

Et ainsi, la politique étrangère, diplomatique et militaire, de la France, est directement inspirée par Washington et par Tel-Aviv, à leur profit et au détriment de notre souveraineté comme de nos intérêts réels. Ce qui est scandaleux !

 

Concrètement, à peine sortis du ruineux bourbier afghan, nous voici à la tête de la croisade contre le Mali et le Congo, et surtout, contre la Syrie souveraine. Bachar-el-Assad est désormais soutenu par 80 % de la population, afin d'éviter au pays l'horreur de l'Irak et de la Libye : Ruinés, détruits, divisés, éclatés, en proie au terrorisme et au fanatisme des Salafistes radicaux intégristes soutenus par l'Occident ! 

 

Naturellement, les Français sont contre ces guerres impériales et impérialistes injustes au profit des seuls intérêts américains et israéliens, et au détriment de l'image de notre pays - et de notre sécurité, car nous serons visés par les terroristes et entraînés dans la guerre mondiale lorsqu'à son tour, l'Iran convoité par Tel-Aviv pour son "Grand Israël", sera attaqué et, naturellement, se défendra : Avec le risque d'extension dans le monde entier de cette abominable guerre (via l'implication notamment de la Russie et de la Chine). 

 

Ainsi, le changement promis par Hollande n'est pas au rendez-vous. Si à l'Intérieur, les mesures proposées sont plus justes (il sera demandé plus...  aux plus riches), à l'Extérieur la politique poursuit celle de Sarkozy sous la bannière de l'OTAN.  Et nous sommes toujours aussi soumis à Bruxelles et donc aux Grandes Banques imposant, afin d'augmenter leurs profits, des politiques d'austérité aux Européens , ce qui est un désastre.

 

Eva R-sistons

 

 

 

..

http://gauche-unitaire.fr/2012/05/30/francois-hollande-et-latlantisme-normal/

 

Partager cet article
Repost0
21 novembre 2012 3 21 /11 /novembre /2012 15:07

 

Alexandre Latsa
09:15 21/11/2012
"Un autre regard sur la Russie" par Alexandre Latsa

Un ami m’a récemment confié sa déception face au renvoi de Nicole Bricq par le nouveau président François Hollande. Celui-ci, m’a-t-il dit, aurait à ses yeux cédé aux pressions du lobby économique et énergétique.

Cet ami en tirait la conclusion que le monde politique français n’a finalement plus les moyens de résister, face à l’influence d’un lobby économique.

Cette discussion a eu lieu il y a quelques semaines et récemment, un débat très intéressant a eu lieu dans l’émission ce soir ou jamais de Frédéric Taddei m’a rappelé cette discussion que j’avais eue dans un petit café près de la place Troubnaia.

L’une des invitées de l’émission en question était Marie France Garaud, gaulliste historique. Elle a expliqué à sa manière la brève histoire politique française de l’après guerre. Son explication avait sans doute de quoi étonner les jeunes générations. D’après elle les notions modernes de droite et gauche actuelles n’existent que depuis peu de temps. Avant, il y avait d’une part le parti du président (l’union de tous les français qui faisaient confiance au général De Gaulle), et d’autre part un certain nombre de nostalgiques des petits partis de la 4° république.

Plus tard, la scène politique s’est scindée entre partisans et adversaires de l’économie marxiste sous Pompidou notamment puis encore sous Giscard. Le patriotisme gaulliste s’est lentement estompé, au fur et à mesure de la construction de l’Union Européenne. C’est en 1981 avec l’élection de François Mitterrand que l’idée d’un rassemblement des gauches marxistes et post marxistes est apparue, le parti communiste ayant entre temps renié l’héritage soviétique lors du congrès de 1972 et fortement baissé électoralement. L’émergence d’un bloc de gauche va en conséquence directe entraîner l’ancrage d’un bloc de droite, rassemblé autour du rassemblement pour la République, le RPR, qui deviendra en 2002 l’union pour la majorité présidentielle, ou UMP.

Le bipartisme droite / gauche qui est apparu va dès le début se fonder sur une simplification quasi unique: la gauche serait ouvrière et populaire tandis que la droite serait bourgeoise et conservatrice. Pourtant dès 1999, l’évidente trahison de l’héritage Gaulliste via le bradage de la souveraineté française notamment par l’intégration dans l’Europe, va entraîner des premiers couacs. Une nouvelle ligne de fracture est apparue, et elle fractionne la droite aussi bien que la gauche. Dans chacun des deux blocs, il existe un courant européiste majoritaire, et un courant souverainiste minoritaire qui cohabitent chaotiquement.

Les souverainistes, de droite comme de gauche, s’expriment en gros de la même manière: Un bipartisme institutionnel de convenance, permettant une alternance totalement factice (les leaders des principaux partis de droite et de gauche étant d’accord sur presque tout) s’est mis en place pendant que les transferts de souveraineté de l’état français, se sont accentués en direction des instances communautaires, que ce soit sur un plan politique, économique, financier ou encore de contrôle des frontières. Tout cela a contribué à ce que la France d’aujourd’hui ne puisse finalement plus être considérée comme une nation, tant elle est désormais totalement dépourvue de souveraineté, et ce alors que la souveraineté est l’attribut le plus essentiel de l’état. Peut-on imaginer une nation souveraine sans état souverain?

La France de De Gaulle avait pourtant parfaitement traduit la parfaite et réalisable alchimie entre le maintien de la souveraineté nationale et la constitution d’une Europe forte: l’Europe des nations et des états. Le Général souhaitait une Europe des patries centrée sur le couple franco-allemand et tournée vers la Russie et non pas vers le binôme Anglo-saxon, Amérique / Angleterre. L’idée de De Gaulle était simple : l’Europe devait se baser sur la coopération et sans organe supranational et reposer sur la totale souveraineté des états, en clair l’opposé absolu du processus fédéral d’intégration en cours via l’Union Européenne.

La plupart des droits souverains des états sont en voie de totale disparition en Europe. Lesquels? Tant celui de contrôler ses frontières, de battre monnaie, de rendre justice ou de décider de faire ou non la guerre. Malheureusement pour les peuples européens, leurs élites politiques se sont volontairement engagées dans un système politique où elles n’ont même plus la maîtrise de leurs budgets. On pourrait longuement discuter du pourquoi et comment en est-on arrivé la. De Gaulle avait pourtant résumé la situation, alors qu’à la fin de sa carrière ce bipartisme impuissant se profilait déjà. Il avait dit: "le drame de la France c’est que la gauche n’est plus populaire, et que la droite n’est plus nationale".

Alors que l’intégration européenne s’est faite en dissolvant la souveraineté des états, la Russie depuis le début de ce siècle semble pour l’instant suivre une autre voix. On a beaucoup parlé dans les médias étrangers de la "méthode forte à la Russe", du non respect des droits de l’homme et aussi de la violence avec laquelle l’état a fait la guerre en Tchétchénie. Mais on a peu parlé du fait que cette guerre était avant un conflit interne et régional de restauration de la souveraineté fédérale pour écraser le risque séparatiste. Un risque séparatiste qui guette nombre d’états européens aujourd’hui. On parle également trop peu de la politique économique russe avec son refus obsessionnel de l’endettement extérieur, pourtant nul ne doute que les générations futures en Russie sauront remercier leurs élus politiques d’aujourd’hui, au moins à ce sujet.

Quand aux hommes d’affaires emprisonnés pour des détournements (certains des fameux oligarques), ils illustrent un message assez clair: en Russie aujourd’hui, malgré tous les travers que cela peut engendrer, c’est le politique qui prime sur l’économie et non l’inverse. A ce titre, la leçon de Pikalevo de 2009 pourrait faire office de Jurisprudence. Les gigantesques plans de restructuration de l’armée ou le fait que les deux plus grosses compagnies énergétiques de la planète soient nationalisées traduisent du reste bien le fait que l’état russe souhaite rester entièrement souverain face aux capitalistes russes mais aussi face aux compagnies multinationales. Quand au "multipartisme à la russe", qui se traduit par la gouvernance d’une seule structure politique, trans-courants, mais que l’on pourrait appeler le parti de la majorité, on pourrait le comparer au parti Gaulliste en France, au moment de la fondation de la 5° république.

Une comparaison qui n’est pas nouvelle, car le visionnaire Emmanuel Todd envisageait dès 2002 cette perspective d’un gaullisme à la russe dans son ouvrage Après l'empire: "A l’heure du débat sur la globalisation et l’interdépendance universelle, la Russie pourrait émerger, selon un scénario intégrant toutes les hypothèses les plus favorables, comme une démocratie immense, équilibrant ses comptes extérieurs et pourvue d’une autonomie énergétique, bref, dans un monde dominé par les États-Unis, l’incarnation d’un rêve gaulliste".

L’opinion exprimee dans cet article ne coïncide pas forcement avec la position de la redaction, l'auteur étant extérieur à RIA Novosti.

Alexandre Latsa est un journaliste français qui vit en Russie et anime le site DISSONANCE, destiné à donner un "autre regard sur la Russie".

"Un autre regard sur la Russie": La guerre totale contre la corruption a-t-elle commencé?

"Un autre regard sur la Russie": Une déclaration de guerre contre la Russie?

"Un autre regard sur la Russie": Quel bilan tirer des dernières élections en Fédération de Russie?

 

"Un autre regard sur la Russie": La faillite des révolutions colorées

"Un autre regard sur la Russie": Pourquoi Vladimir Poutine?

"Un autre regard sur la Russie": Une petite histoire de l’administration russe…

"Un autre regard sur la Russie": L’Union eurasiatique entre deux mondes

"Un autre regard sur la Russie": L’outrage aux croyants

"Un autre regard sur la Russie": Vers la Pax euro-asiatica?

"Un autre regard sur la Russie": Chypre - vers une base russe en Méditerranée?

Partager cet article
Repost0
21 novembre 2012 3 21 /11 /novembre /2012 14:24

 

Le professionnalisme, c'est ce qui aura manqué à François Fillon. Reste une inconnue: qui est le vrai Jean-François Copé?

Jean-François Copé, le 20 novembre 2012 à l'Assemblée nationale. REUTERS/Charles Platiau

- Jean-François Copé, le 20 novembre 2012 à l'Assemblée nationale. REUTERS/Charles Platiau -

 

 

Que retenir de cette invraisemblable feuilleton qui a vu Jean François Copé l'emporter sur le fil? La réponse était dans l'après-midi de mardi à l'Assemblée nationale: le nouveau président, par ailleurs député de Seine-et-Marne, s'est levé pour poser une question au Premier ministre en forme, bien sûr, de réquisitoire contre François Hollande et Jean-Marc Ayrault.


Mais l'important n'était ni dans le formulé de la question, ni dans la réponse du Premier ministre, qui a bien entendu ironisé. L'important était, plus simplement, de créer l'occasion d'être ovationné par les députés de l'UMP, en présence des caméras de télévision, de façon à parfaire sa victoire. Façon élémentaire de donner le change car, lorsque l'on siège à droite, on ne peut qu'applaudir un orateur qui attaque le gouvernement. 


Cela s'appelle du professionnalisme.


C'est précisément ce qui a manqué à François Fillon dans la surveillance de l'organisation du scrutin. Exemple: samedi, veille du vote, si vous alliez sur le site de Jean-François Copé, vous pouviez obtenir un numéro de téléphone portable afin de transmettre votre procuration. 


Sur le site de François Fillon, pour la même démarche, on vous conseillait... d'écrire à l'adresse du QG de l'ancien Premier ministre! J'ai dit procuration? Mais tout responsable politique sait que la procuration dans un parti est l'arme absolue de la fraude. Il eut donc fallu batailler pour les proscrire au lieu de laisser filer sans être à même, soi-même, d'alimenter le courant de ces procurations. Et ce n'est là, encore une fois, qu'un exemple.


Deux chocs


Il est vrai que Jean-François Copé était déjà le chef du parti, quand François Fillon n'avait été «que» le chef du gouvernement: ce sont là deux cultures différentes.

 

Note d'eva :
"Quand on tient l'appareil, commente Ségolène Royal, il est plus facile de manipuler les résultats". Curieuse victoire de Copé, en effet ! Alors que Fillon est le politicien le plus populaire en France !


Que retenir donc? Que l'UMP a subi deux chocs. Un premier avec sa propre histoire. Car les statuts du parti ont été en fait rédigés pour le triomphe d'un seul. Telle est la culture héritée du RPR: le parti est là pour ordonner des bataillons autour d'un seul chef. Et Nicolas Sarkozy avait été élu, fort logiquement, avec plus de 80% des voix.


Pour passer à une culture plus démocratique, il eut fallu, comme l'avait demandé en vain Henri Guaino, l'ancien conseiller spécial de Nicolas Sarkozy, admettre la pluralité des candidatures sans imposer un seuil de parrainages, qui a limité la bataille au duel Copé/Fillon. Sinon la fraude, du moins la maîtrise de l'appareil, aurait été plus difficile à obtenir avec une bataille plus large.


Le second choc est celui qui conduit à l'opposition de l'électorat de la droite, aux deux tiers acquis à François Fillon, dont il faut peut-être rappeler qu'il est aujourd'hui, en France, l'homme politique le plus populaire, et l'appareil du parti, manifestement tenté par une ligne politique différente de celle que proposait François Fillon.


C'est un schéma classique que les socialistes connaissent bien, eux qui gagnent leur congrès à gauche, pour ensuite tenter de gouverner au centre gauche. Néanmoins, rarement le fossé a paru aussi large. Après la bataille, et avant de recoller les pots cassés, qui cela peut-il servir?


De l'oxygène pour le gouvernement


Si l'on se place du point de vue du gouvernement, la situation est contrastée. Côtés positifs: l'accalmie, le fait que l'opposition ait dû baisser d'un ton. A dire vrai, le mouvement de recul des vociférations et admonestations en tous genres avait été amorcé par l'annonce du pacte de compétitivité, suivi par la conférence de presse réussie du président de la République. Le désordre et la bataille rangée à l'UMP ont donc ajouté un vrai ballon d'oxygène.


A preuve, la relative banalisation de la perte du triple A de la France, décrétée par l'agence Moody's. Côté positif également: l'effet repoussoir, vis-à-vis du centre et des centristes fidèles à François Bayrou, qu'a eu inévitablement l'élection de Jean-François Copé.


A l'inverse, si François Fillon l'avait remporté, il est fort à parier que François Bayrou et les siens auraient fait mouvement vers l'ancien Premier ministre. Le discours de Jean-François Copé a donc libéré un espace au centre. C'est ce qu'a aussi compris Jean-Louis Borloo, en proclamant que l'opposition a désormais deux leaders: Jean-François Copé et lui-même.


Côtés négatifs: ce sont les conséquences possibles de la victoire de Jean-François Copé. Car ce dernier incarne une ligne radicale, jusqu'au-boutiste: d'entrée de jeu, sa préoccupation était de casser le climat d'apaisement que François Hollande avait souhaité installer. Ce que Jean-François Copé a théorisé en parlant de «résistance». Ce qui veut dire: faire flèche de tout bois, ne rien concéder, ne rien accepter avec, pour objectif et avantage tout aussi évidents, le fait de masquer le bilan du quinquennat de Nicolas Sarkozy et son cortège de records négatifs.


Exemple: après le pacte de compétitivité, doit suivre, selon le calendrier défini par François Hollande, la réforme du marché du travail. Dossier essentiel qui peut, s'il aboutit, donner tout son sens au pacte de compétitivité. Discussions difficiles mais vitales dans un domaine où la France, y compris celle de Nicolas Sarkozy, a toujours été conservatrice.


La stratégie de l'échec


Il y a précisément deux écoles au sein du Medef: l'une qui souhaite aboutir au nom de la sauvegarde de l'industrie française; l'autre, copéiste, qui souhaite au contraire l'échec, en conformité avec une stratégie censée préparer la première étape de la reconquête, c'est-à-dire les élections locales de 2014. A ce stade, il est difficile de savoir qui l'emportera au sein du Medef. Mais chacun avait bien compris que l'élection de François Fillon signifiait, pour tous ces patrons de PME que le Medef représente aussi, une incitation à conclure et non à s'opposer.


Les commentaires qui ont accompagné cette élection ont consisté, pour l'essentiel, à dire que désormais Jean-François Copé serait obligé de concéder à la ligne Fillon et de faire un pas vers la modération. Mais qui peut le savoir, tant Jean-François Copé a pu en déconcerter plus d'un?


Qui est le vrai Copé? Celui qui, pendant deux ans, ici même sur Slate.fr, a chaque semaine traité d'un dossier de la société française dans la perspective de ce que pourrait être une politique réformiste, disons de droite éclairée? Ou celui, pendant la campagne interne à l'UMP, qui a non seulement acheté la feuille de route écrite pour Nicolas Sarkozy par Patrick Buisson – au choix: un décalque pur et simple de la ligne Romney aux Etats-Unis, une thématique flirtant avec les idées du Front national – mais qui, aussi, s'est transformé presque physiquement en clone de Nicolas Sarkozy: même gestuelle, même scansion dans le phrasé, mêmes mots, comme s'il avait décidé que «je est un autre»...


Un clone de Sarkozy


Son problème principal est désormais le suivant: tout chef de parti est, en France, impopulaire. Et croire que, de cette position, on peut mécaniquement s'attribuer la candidature à l'élection présidentielle est une vue de l'esprit. Martine Aubry l'a d’ailleurs expérimenté à ses dépens.


On touche là le seul avantage pour François Fillon de sa défaite: le voilà à l'abri de la vie partisane, parfaitement libre de cultiver sa popularité, de la faire grandir dans l'électorat de la droite et au-delà et d'organiser ses réseaux et sa future campagne. A la condition d'être un peu plus professionnel...


Reste Nicolas Sarkozy, qui suit méticuleusement toutes ces opérations. Il ne se découvrira guère avant 2014. Et sans doute a-t-il pu penser que son retour aurait été plus difficile si l'appareil de l'UMP avait voté conformément aux souhaits de l'électorat de la droite et avait choisi François Fillon.


Ce dernier est en effet résolument dans l'après-Sarkozy. Mais il ne faut pas prendre au pied de la lettre le sarkozysme de néophite dont a fait preuve Jean-François Copé: ayant marqué un point contre François Fillon, il lui reste, en vue de 2017, à trouver le moyen d'écarter Nicolas Sarkozy...


Jean-Marie Colombani

 

ancien Directeur du journal Le Monde

 

 

  http://www.slate.fr/story/65191/cope-fillon-et-perspectives

 

 

Copé

 

Jean François Coppé  dans la piscine du marchand d’arme franco-libanais Zad Takieddine

 

 

.


Pourquoi Sarkozy gouvernera avec l’extrême droite
 

 

Patrick Buisson dans sa jeunesse,

lorsqu'il travaillait au Journal Minute
 
Les années Minute de Patrick Buisson, conseiller de Sarkozy- Rue-89 : "
Celui qui vante au Président la chasse aux voix FN est un ex-journaliste de l'hebdo d'extrême-droite. Nous avons relu ses articles." voir UMP et les mouvements racistes - citizenkhane, face au racisme : virons les lois scélérates et ceux qui l'imposent

Partager cet article
Repost0
21 novembre 2012 3 21 /11 /novembre /2012 01:37
CIA-logo-w-two-people-walking-away-from-it

 

 

L’affaire Petraeus et le passé criminel de la CIA
Global Research, novembre 17, 2012



L’affaire Petraeus a démontré une fois de plus comment un scandale sexuel peut alimenter les médias étasuniens à la fois dans le but de contribuer à un « assassinat politique » et faire figure d’arbre cachant la forêt. Bien que ce qui se cache derrière l’écran de fumée salace fasse toujours l’objet de spéculations, la plupart d’entre elles sont bien plus crédibles qu’une simple affaire extraconjugale.

L’une des explications possibles du départ du directeur de la CIA, David Petraeus, est sa position à l’égard d’Israël, qu’il voyait comme un handicap pour les intérêts des États-Unis au Moyen-Orient :

« Les hostilités constantes entre Israël et certains de ses voisins posent des défis spécifiques à la progression de nos intérêts dans l’AOR [zone d’opération]. Les tensions israélo-palestiniennes donnent souvent lieu à des flambées de violence et des confrontations armées de grande envergure. Ce conflit fomente un sentiment anti-étasunien puisque l’on perçoit un favoritisme des États-Unis envers Israël. La colère arabe à propos de la question palestinienne limite la force et la solidité des partenariats des États-Unis avec les gouvernements et les populations de la zone d’opération et affaiblit la légitimité des régimes modérés dans le monde arabe. Entre-temps Al-Qaïda et d’autres groupes militants exploitent cette colère afin de mobiliser des appuis. Le conflit permet également à l’Iran d’influencer le monde arabe par le biais de ses clients, le Hezbollah libanais et le Hamas. » (Ali Abunimah, When Former CIA Chief David Petraeus Enraged the Israel Lobby, Electronic Intifada, 12 novembre 2012.)

Comme le fait remarquer Stephen Lendman, les scandales sexuels ne mènent pas nécessairement à des démissions, sauf si des secrets d’État sont en jeu :

Oubliez le non-sens d’une démission en raison de rapports extraconjugaux, à moins que des secrets d’État n’aient été compromis. Bien des élus et représentants officiels à Washington ont eu des aventures. Ils sont probablement nombreux à en avoir en ce moment. En général, les démissions ne s’ensuivent pas. Newt Gingrich a survécu à des scandales d’ordres éthique et sexuel. Il a démissionné de son poste de président de la Chambre des représentants à la suite de la mauvaise intégration des républicains durant l’année présidentielle sans élections de 1998 [...]

On ferme les yeux sur les opérations secrètes de la CIA à Benghazi. Elles impliquent l’envoi d’armes lourdes à des combattants syriens de l’opposition. Petraeus est parti peu de jours avant son témoignage prévu au Congrès [...] L’opération de Benghazi est appelée à tort un consulat étasunien. Il s’agit d’un « lieu de réunion pour coordonner l’aide aux insurrections menées par les rebelles au Moyen-Orient ».

Les tâches comprennent « la collaboration avec des pays arabes pour le recrutement de combattants – incluant des djihadistes – visant le régime de Bachar Al-Assad en Syrie ». L’appellation « consulat » sert de couverture et Barack Obama et Hillary Clinton appellent ce poste une « mission étasunienne ». Le département d’État n’a pas inscrit Benghazi sur sa liste de consulats. (Stephen Lendman, Petraeus: Resignation or Sacking?, Global Research, 12 novembre 2012.)

Lorsque l’on connaît l’histoire ténébreuse de la CIA, l’explication la plus plausible du départ de Petraeus semble être le camouflage d’une opération secrète appuyant des terroristes servant de guerriers par procuration et utilisés pour renverser un gouvernement étranger. Washington’s Blog explique:

Peu importe l’ampleur de l’opération de la CIA à Benghazi et peu importe les véritables raisons de sa démission de la direction de la CIA, la clé réside dans notre politique étrangère d’hier et d’aujourd’hui.

Depuis des décennies, les États-Unis appuient des terroristes à des fins géopolitiques.

Le gouvernement étasunien a planifié à maintes reprises depuis 20 ans un changement de régime en Syrie et en Libye et rêve depuis 50 ans au changement de régime, en employant le terrorisme sous faux pavillon.

Obama présente simplement la « guerre au terrorisme » de Bush et des néoconservateurs sous un nouveau jour, comme une série de guerres humanitaires.

Les États-Unis et leurs alliés feront tout pour faire tomber l’Iran [...] et tentent systématiquement de s’en prendre aux alliés de l’Iran dans le but de l’isoler et de l’affaiblir. (Why Did CIA Director Petraeus Resign? Why Was the U.S. Ambassador to Libya Murdered?, Washington’s Blog, 10 novembre 2012.)

Le changement de régime par le biais du terrorisme n’est pas la seule vocation de la CIA. Au fil des ans l’Agence s’est révélée très efficace dans le blanchiment d’argent, le trafic d’armes et de drogue. Le commerce de la drogue et des armes appelé l’« Entreprise » au coeur de l’affaire Iran-Contra était-il un méfait isolé ? Plusieurs témoignages d’anciens représentants de la CIA, de la Drug Enforcement Agency (DEA, Agence de lutte antidrogue) et de policiers, sans compter les nombreux livres, articles et documentaires sur la CIA indiquent qu’il s’agissait simplement d’une habitude, business as usual.

Lors d’une assemblée publique le 15 novembre 1996, l’ancien détective de la section des stupéfiants du Los Angeles Police Department (LAPD) Michael Ruppert a dit sans ménagement à John Deutch, alors directeur de la CIA : « Je vais vous dire directeur Deutch qu’en tant qu’ancien détective de la section des stupéfiants du Los Angeles Police Department que l’Agence fait du trafic de drogue dans ce pays depuis longtemps. » Cela mis la foule en liesse. Une épidémie de crack ravageait les quartiers défavorisés de L.A. depuis le début des années 1980 et avait eu des effets dévastateurs sur la communauté noire. (Voir la vidéo en anglais : Former LA Police Officer Mike Ruppert Confronts CIA Director John Deutch on Drug Trafficking)

Michael Ruppert a été recruté pour protéger les opérations de drogue de l’Agence aux États-Unis. Il avait les preuves pour le démontrer. Cela lui a valu d’être la cible de tirs et le LAPD l’a remercié.

Plus tôt la même année, le journaliste Gary Webb du San Jose Mercury News a publié une série d’articles sur l’explosion de crack à L.A. intitulée : The Dark Alliance. The story behind the crack explosion (L’alliance des ténèbres: Les origines de l’explosion de crack)

Durant près d’une décennie un réseau de trafiquants de drogue de la région de San Francisco a vendu des tonnes de cocaïne aux gangs de rue de Los Angeles, les Crips et les Bloods, et a acheminé des millions de dollars de profits tirés de ce trafic à une guérilla latino-américaine dirigée par la Central Intelligence Agency des États-Unis. C’est ce qu’a conclu une nouvelle enquête du Mercury News. Ce réseau de trafiquants a ouvert la première voie reliant les cartels colombiens de la cocaïne et les quartiers noirs de Los Angeles, une ville maintenant reconnue comme la capitale mondiale du crack. (The Dark Alliance. The story behind the crack explosion, San Jose Mercury News.)

Alors qu’il travaillait pour la Drug Enforcement Agency (DEA), Michael Levine a été témoin de la façon dont la CIA ET le département d’État protégeaient le commerce de la drogue :

L’usine de Chang Mai que la CIA m’a empêchée de détruire était à l’origine de quantités massives d’héroïne introduites clandestinement aux États-Unis dans les corps et les housses mortuaires de soldats tués au Vietnam. (p. 165) 

Mon unité, le Hard Narcotics Smuggling Squad, était chargée d’enquêter sur toute la contrebande d’héroïne et de cocaïne passant par le port de New York. Nous avons fini par être impliqués dans l’enquête de toutes les grandes opérations de contrebande connues de la police. Nous n’avons pas pu ignorer le fait que la CIA protégeait d’importants trafiquants de drogue. Pas une seule source importante en Asie du Sud-Est n’a été accusée par les forces de l’ordre des États-Unis. Ce n’était pas accidentel. Les affaires étaient neutralisées l’une après l’autre par des interventions de la CIA et du département d’État et l’on ne pouvait absolument rien y faire. Des compagnies aériennes comme Air America appartenant à la CIA étaient utilisées pour transporter de la drogue à travers l’Asie du Sud-Est, supposément pour appuyer nos « alliés », et les opérations bancaires de la CIA étaient employées pour blanchir de l’argent. (pp. 165, 166) (Michael Levine, America’s “War on Drugs”: CIA- Recruited Mercenaries and Drug-Traffickers, wanttoknow.info, 13 janvier 2011.)

Le Shower Posse jamaïcain est une autre organisation criminelle ayant prospéré à l’aide de la CIA et du gouvernement des États-Unis :

En raison de la récente flambée de violence en Jamaïque et de la controverse entourant le présumé baron de la drogue Christopher “Dudus” Coke, bien des gens parlent du tristement célèbre Shower Posse jamaïcain et du quartier de Tivoli Gardens d’où ils mènent leurs opérations. Les médias ignorent largement le rôle tenu par le gouvernement étasunien et la CIA dans l’entraînement, l’armement et le pouvoir donné au Shower Posse.

Il est intéressant de voir que les États-Unis accusent Christopher “Dudus” Coke, l’actuel chef du Shower Posse, de trafic d’armes et de drogue, puisque la CIA a elle-même été accusée d’avoir fait de la contrebande d’armes et du trafic de drogue en Jamaïque et d’avoir facilité le commerce de la cocaïne entre la Jamaïque et les États-Unis dans les années 1970 et 1980. À maints égards, Dudus ne faisait que perpétuer une tradition de violence, de corruption politique, de trafic de drogue et d’armes mise en place avec l’aide de la CIA [...].

L’ancien agent de la CIA, Philip Agee, a dit que « la CIA se servait du JLP [Jamaican Labor Party] comme instrument dans la campagne contre le gouvernement de Michael Manley. Je dirais que la violence provenait en grande partie du JPL et la CIA était derrière eux, leur fournissant des armes et de l’argent ». (Casey Gane-McCalla, Jamaica’s Shower Posse: How The CIA Created “The Most Notorious Criminal Organization” Newsone, 3 juin 2010.)

En 1995, Philip Agee avait également prévenu :

En ce qui a trait à la communauté du renseignement, d’autres cibles qui font l’objet de discussions sont les États voyous, les soi-disant États voyous : l’Irak, la Libye, l’Iran, la Corée du Nord et, pour certains, la Syrie. (Vidéo: Philip Agee – Inside the CIA (the Intelligence Community)(1995)(1-9)(MODERN GOVERNMENT series))

On a réglé le cas de l’Irak et de la Libye. La Syrie est l’actuelle victime et l’Iran et la Corée du Nord sont régulièrement menacés par les États-Unis. Oubliez les armes de destruction massive et le printemps arabe, ce ne sont que des écrans de fumée et de la poudre aux yeux, tout comme l’affaire Petraeus.

Et surtout, oubliez la « guerre au terrorisme » et la « guerre de la drogue ».

Pratiquement éradiquée sous les talibans, la production d’opium en Afghanistan est florissante depuis le début de l’occupation des États-Unis et les troupes étasuniennes ont admis qu’elles protégeaient les champs de pavot. (Washington’s Blog, Are American Troops Protecting Afghan Opium?, 28 octobre 2012.)

La CIA, l’armée étasunienne et d’autres agences gouvernementales seraient par ailleurs liées à la guerre de la drogue au Mexique et leur but serait loin de celui affiché:

[Jesus Vicente Zambada-Niebla], un agent haut placé d’un cartel mexicain de la drogue actuellement détenu aux États-Unis, a fait d’étonnantes allégations voulant que « Fast and Furious », l’opération fédérale ratée [qui consistait à introduire des armes au Mexique], ne soit pas ce que l’on croit.

Il ne s’agissait pas de suivre la trace d’armes, mais de les fournir, tout cela faisant partie d’un accord élaboré entre le gouvernement étasunien et le puissant cartel mexicain Sinaloa visant à démanteler des cartels rivaux [...]

Zambada-Niebla affirme qu’en vertu d’une stratégie « diviser pour régner », les États-Unis ont aidé à financer et armer le cartel de Sinaloa par l’opération Fast and Furious en échange d’informations permettant à la DEA, à l’Immigration and Customs Enforcement (ICE, immigration et douanes) et à d’autres agences fédérales d’éliminer des cartels rivaux. Le cartel de Sinaloa aurait eu la permission de faire passer clandestinement des quantités massives de drogue aux États-Unis de 2004 à 2009 – à la fois durant Fast and Furious et les opérations de trafic d’armes de l’ère Bush – tant qu’il donnait des renseignements en retour. (Jason Howerton, Mexican Drug Cartel was working alongside the US Government, The Blaze 9 août 2012.)

Comparée à tous ces crimes, une affaire extraconjugale est complètement insignifiante.

Julie Lévesque

Mondialisation.ca offre à ses lecteurs une sélection d’articles sur la résignation de David Petraeus et les crimes graves commis par la CIA au fil des ans, lesquels méritent davantage d’attention de la part des médias.

Mondialisation.ca dépend entièrement de son lectorat pour financer ses opérations et ne se livre pas à des activités illicites telles que le trafic d’armes ou de drogue. Votre appui est essentiel et grandement apprécié. Faites un don ou devenez membre de Mondialisation.ca !

Article initialement publié en anglais : The Petraeus Affair vs. the CIA’s Long Criminal History

____________________________________________________________________________________________

 

 

SELECTION D’ARTICLES


En français :

A Benghazi, l’annexe de la CIA était une prison secrète pour islamistes anti-américains, Gilles Munier

La CIA dotée d’une prison secrète au Maroc, Le Temps d’Algérie

La seule victoire en Afghanistan est celle de l’opium, Michel Chossudovsky

L’opium, la CIA et l’administration Karzai, Peter Dale Scott

La CIA n’a jamais cessé de contrôler les groupes terroristes de Miami, Jean-Guy Allard

« La CIA a recruté et formé les djihadistes », entrevue avec le journaliste allemand Jürgen Elsässer, Silvia Cattori

La CIA, le 11-Septembre, l’Afghanistan et l’Asie centrale, Le lancement de la guerre de terreur des États-Unis (1/3), Peter Dale Scott

Des services secrets parallèles, Le lancement de la guerre de terreur des États-Unis (2/3), Peter Dale Scott

Les trucages du renseignement par l’État profond, Le lancement de la guerre de terreur des États-Unis (3/3), Peter Dale Scott

Le soutien de la CIA à l’opposition syrienne pour les massacres de civils, Kurt Nimmo

SYRIE: Les Forces spéciales britanniques, la CIA et le MI6 appuient l’insurrection armée., Michel Chossudovsky

La CIA envoie des cargaisons d’armes aux « rebelles » syriens, Bill Van Auken

Quand le juge Felice Casson a dévoilé le Gladio..., Les armées secrètes de l’OTAN (I), Daniele Ganser

Quand le Gladio fut découvert dans les États européens..., Les armées secrètes de l’OTAN (II), Daniele Ganser

Gladio : Pourquoi l’OTAN, la CIA et le MI6 continuent de nier, Les armées secrètes de l’OTAN (III), Daniele Ganser

 


Partager cet article
Repost0
21 novembre 2012 3 21 /11 /novembre /2012 01:26

 

 

Mardi 20 novembre 2012

Leïla ShahidLa déléguée générale de l'Autorité palestinienne auprès de l'Union européenne a accordé un entretien poignant à la RTBF. Leïla Shahid estime que le conflit qui se ravive à Gaza sert les intérêts électoraux de Benjamin Netanyahou et pointe la responsabilité de la communauté internationale. Surtout, elle constate l'échec de la stratégie de la négociation avec Israël. « Nous avons commencé à négocier à Madrid en 1990, (...) on a arrêté la lutte armée, (...) et Israël nous a donné une claque », constate-t-elle. « Dites-moi à quoi ont servi les négociations pendant 20 ans ? ».

 

Leïla Shahid, l’armée israélienne a mobilisé 75.000 réservistes. Les blindés se déploient petit à petit. Vous craignez un conflit terrestre ?

 

Oui, je pense que cette situation absolument tragique, parce que c’est la répétition de ce que la population de Gaza a vécu il y a à peine quatre ans, c'est une guerre annoncée. C’est presque indécent de prétendre qu’on est surpris que ça recommence puisque, depuis l’offensive de 2008-2009, rien n’a changé à Gaza et qu’une population occupée depuis 45 ans ne peut pas continuer à vivre humiliée comme elle l’est et qu’il était évident que la communauté internationale aussi est responsable parce qu’elle n’a rien fait de tout ce qu’elle a promis, Union européenne incluse.

 

Et je pense que l’arrière-pensée de monsieur Netanyahou dans cette nouvelle guerre qu’il prépare est vraiment beaucoup plus électorale qu’autre chose. Il n’a pas le scrupule d’en faire payer le prix ni à la population civile israélienne, qui est bien sûr incessamment terrorisée par les missiles et les obus que les Palestiniens tirent de Gaza, ni à une population palestinienne encore plus terrorisée…

 

Donc, pour vous, on est dans un contexte électoral ?

 

Mais bien sûr ! Le 22 janvier, le Premier ministre israélien a décidé qu’il voulait faire des élections anticipées. Il a pris comme partenaire dans sa coalition, monsieur Lieberman, l’actuel ministre des Affaires étrangères israélien, qui est un homme qui ne cache pas ses positions très radicales. monsieur Netanyahou a essayé de convaincre le Président Obama de partir en guerre contre l’Iran, il n’a pas réussi. Donc, il choisit de faire la guerre contre l’ennemi le plus faible, le moins équipé sur le plan militaire, qui est la population civile de Gaza. Vous n’allez pas me dire que le Hamas, avec les quelques obus qu’ils fabriquent dans les petits ateliers locaux, va tenir tête à une armée nucléaire et aussi puissante que l’armée israélienne. Et ça va être un nouveau massacre.

 

Alors, justement, le gouvernement israélien dit défendre sa population. Les Occidentaux pointent, eux aussi, la responsabilité du Hamas dans cette affaire, dans le déclenchement de ce conflit. Quelle est la position de l’Autorité palestinienne sur cette question justement ?

 

Écoutez, nous, nous avons décidé, il y a 19 ans, d’arrêter toute la lutte militaire pour décider de négocier la solution de deux États. Mais soyons honnêtes, nous avons échoué. La solution préconisée par le Président Mahmoud Abbas, par le Premier ministre, par Yasser Arafat avant son décès, ça fait 20 ans que nous négocions soi-disant une solution de l’occupation militaire de nos territoires depuis 45 ans. Et qu’est-ce que nous avons fait ? Nous n’avons même pas réussi à faire retirer l’armée israélienne ni de Gaza ni de Cisjordanie, ni de Jérusalem-Est. Donc regardons la réalité en face : la communauté internationale est responsable aussi de notre propre échec, parce qu’il est évident que nous avons un déséquilibre de forces total en faveur d’Israël.

 

Et le Hamas, lui, il est responsable ? Le Hamas en lui-même ?

 

Oui, mais le Hamas, qui n’est pas le parti que je représente, représente une population. D’ailleurs, je vais vous dire : ce n’est pas le Hamas qui tire, ce n’est pas vrai que c’est le Hamas. C’est le Jihad islamique et les autres organisations. Le Hamas, ça fait cinq ans, pour des raisons tout à fait évidentes d’opportunisme, a fait respecter un cessez-le-feu intégral, il n’y a plus eu de tirs. Le Hamas a vraiment imposé un cessez-le-feu. Les tirs, ils ont sûrement un peu à voir avec la situation régionale. Mais ils sont possibles parce que la population est excédée que rien n’ait changé dans sa vie.

 

La tragédie de la Palestine, c’est que la communauté internationale est de mauvaise foi, d’un côté, y compris d’ailleurs l’Union européenne et les Américains, ou incapable de se mettre d’accord sur une vraie politique. Israël est traité comme l’État le plus démocratique, le plus gentil, il a les meilleures relations. L’Union européenne vient de lui accorder tous les privilèges au niveau des accords d’association. Et la population palestinienne a le droit aussi de se défendre comme elle pense qu’elle peut le faire. Nous, autorité, nous pensons qu’on peut le faire sur le plan politique, mais on n’a pas vraiment acquis beaucoup de crédibilité, à vous dire vrai, depuis 20 ans, puisque nous avons échoué. Les organisations comme le Hamas et le Jihad islamique, eux, préconisent qu’il faut revenir à une lutte armée.

 

Ce point de vue du Hamas, ça vous inquiète ?

 

Ça ne me surprend pas mais ça m’inquiète. Je vais vous dire pourquoi ça m’inquiète : ça m’inquiète parce que la disproportion du rapport de force est telle que c’est encore une fois la population civile de Gaza qui va payer le prix. Qui est mort il y a quatre ans ? 1.400 femmes, enfants, et vieillards qui ont été bombardés. Qui est en train de mourir depuis maintenant trois jours ? Ce sont trente civils palestiniens, ce ne sont pas les combattants qui meurent. Lorsque Israël tire avec des avions F16, ce n’est pas le Hamas ni le Jihad islamique qu’on punit, c’est la population de Gaza qui ne peut même pas fuir parce que toutes les frontières de Gaza sont fermées par Israël.

 

On a assisté, avant-hier, à des scènes assez rares en Cisjordanie. On avait certaines personnes qui brandissaient sur le territoire de la Cisjordanie des drapeaux en signe de ralliement au Hamas.

 

Mais c’est normal parce que je vous dis que moi, je suis l’ambassadeur de Palestine, et je vous dis que, malheureusement, la stratégie de ma direction, la mienne, celle que je défends maintenant depuis 45 ans, elle a échoué. Dites-moi à quoi ont servi les négociations pendant 20 ans ? Nous avons commencé à négocier à Madrid en 1990. On a continué en 1993, on a arrêté la lutte armée, on a voulu montrer qu’on était respectueux du droit international, et Israël nous a donné une claque.

 

Nous avons des résolutions qui obligent Israël depuis maintenant 45 ans, c’est-à-dire la résolution 242, à quitter les territoires occupés parce que l’occupation de territoires par la force armée est illégale. Qui a fait appliquer ça dans les territoires palestiniens ? Personne. Donc ne donnez pas de leçon de morale à une population qui est excédée. Et nous devons, nous, faire une autocritique de dire que, malheureusement, nous n’avons pas réussi à mettre fin à l’occupation par des moyens non-violents, donc nous allons voir encore plus que monsieur Netanyahou utilise cela pour son agenda électoral. Il va se mettre comme candidat, lui et monsieur Lieberman, dans un mois comme le héros, je dirais, de l’unité nationale israélienne contre soi-disant les ennemis. Et il revient vers la guerre des civilisations et il reprend le discours de monsieur Bush d’" axe du bien contre le mal ", et bien sûr il diabolise le Hamas et tout ce qui est islamique pour se faire lui le chantre de la liberté.

 

Et d’après vous, quel rôle peut jouer l’Egypte ?

 

Tout front militaire, à côté de la frontière de l’Egypte et de Gaza, va déstabiliser aussi le président Morsi. C’est pour ça qu’il a été très vite mobilisé et, bien sûr, il a une relation, en tant que parti politique, avec le Hamas. Mais je vous dis, le Hamas a pratiquement respecté intégralement le cessez-le-feu pendant cinq ans. Pourquoi aujourd’hui ça reprend ? Je pense que c’est aussi le contexte national israélien et les élections. Et Morsi va voir, et il a déjà appelé deux fois le président Obama pour essayer aussi de dire aux puissances internationales qu’il faut qu’elles l’aident à calmer les visées de monsieur Netanyahou qui ne mettent pas seulement en danger les Palestiniens, mais aussi toute la région.

 

Propos recueillis par Pierre-Yves Meugens

 

 

Sur ce site,

 

 

 

 

_________________________________________________________________

 

 

 

Hystérie sanguinaire à Tel-Aviv

 

Cette scène a été tournée à Tel-Aviv le 15 novembre 2012, lors d’une manifestation, à l’occasion de l’agression militaire d’Israel sur la bande de Gaza.

 

 

..
.
http://www.egaliteetreconciliation.fr/Hysterie-sanguinaire-a-Tel-Aviv-15004.html
.
.
Non au terrorisme de l’Etat d’Israël

lundi 21 mai 2012, par La Rédaction

 

Monsieur le Secrétaire général des Nation-Unies Messieurs les Chefs d’États membres du Conseil de sécurité,


Je condamne le terrorisme, y compris sa forme d’État. Non au terrorisme de l’État d’Israël contre le peuple palestinien.
Le terrorisme doit être condamné et combattu sous toutes ses formes, particulièrement sa forme d’État, qui est la plus conséquente vus les moyens mis en oeuvre. Aucun terrorisme n’est justifié. Tous les conflits doivent pouvoir être résolus dans le respect des droits de chaque individu, groupe d’individus ou peuple. A ce titre, il revient exclusivement aux Nations-Unies de mener la politique d’éradication du terrorisme dont les principales causes sont les injustices sociales, économiques et politiques.
Nul ne doit pouvoir s’ériger en gendarme du monde et prétendre faire justice à lui tout seul. Il y va de la sécurité de tous les peuples et de leur droit fondamental à vivre en Paix.
Aussi, je suis profondément inquiet de la situation en Palestine où, sous prétexte de sécurité et de lutte contre le terrorisme, l’État d’Israël met en oeuvre des moyens d’État au service d’une politique terroriste d’occupation des plus meurtrières contre le peuple palestinien, de ses biens, de ses moyens d’existence et de développement, visant à l’anéantissement de la mémoire et des structures de la société palestinienne elle-même.
Aussi, je réclame qu’au même titre que les individus ou groupes d’individus, l’État d’Israël soit mis sur la liste noire du terrorisme. Qu’à ce titre, Israël soit privé de tout soutien ou aide financière et économique tant qu’il ne mettra pas fin à sa politique terroriste contre le peuple palestinien et tant qu’il ne respectera pas les résolutions prises par les Nations-Unies et son Conseil de sécurité.
Bien respectueusement.

.
http://www.assawra.info/spip.php?article10
.

Manifestation de soutien à Israël à Paris

mardi 20 novembre 2012, par La Rédaction

 

Quelques centaines de personnes ont manifesté mardi soir à Paris près de l’Ambassade d’Israël en soutien à l’Etat hébreu qui a déclenché depuis sept jours une opération militaire contre Gaza.
Le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), la Confédération des juifs de France et les amis d’Israël ont appelé à un rassemblement unitaire de toutes les organisations de la communauté juive et de "tous ceux qui aiment l’Etat d’Israël et le soutiennent".
Dans la foule, une multitude de drapeaux israéliens étaient agités par des manifestants, qui scandaient notamment "Hamas assassins" et "Israël vivra, Israël vaincra" et entonnaient des chants en hébreu.
Le grand rabbin de France, Gilles Bernheim, qui participait à la manifestation a déclaré sa "profonde et totale solidarité avec l’Etat d’Israël" au nom de la communauté juive de France "en ces temps d’épreuves et de douleurs".
Pour le Crif, "on ne peut pas faire une équivalence entre le gouvernement israélien qui réagit par légitime défense pour assurer la sécurité de ses citoyens et le Hamas qui avait lancé sans provocation contre eux des centaines de roquettes les jours précédents".
A la tribune, le président du Crif Richard Prasquier a lu une lettre destinée au Premier ministre Benjamin Netanyahu remise à l’ambassadeur d’Israël pour "dire son soutien et son amour pour Israël au nom de tous les juifs de France".
"Nous espérons que la paix existera un jour mais nous savons qu’il ne faut pas se faire d’illusions sur la situation actuelle", a-t-il ajouté.
De son côté, l’ambassadeur d’Israël en France a rappelé que "Gaza est un bastion terroriste" et que "la bataille dans laquelle nous sommes engagés est celle de la terreur".

(20 Novembre 2012 - Avec les agences de presse)

Mobilisation Gaza Solidarité :
http://www.assawra.info/spip.php?ar...

 

.

 

Mardi 20 novembre 2012

Jean-Jacques Candelier Jean-Jacques Candelier, député communiste du Nord, a interpellé Laurent Fabius, ministre des Affaires Etrangères, le mardi 20 novembre 2012 :

« Des sanctions contre Israël doivent être prises d’urgence pour lever le blocus illégal de Gaza, stopper la colonisation, détruire le mur de l'apartheid, arrêter les crimes de masse et les « attentats ciblés » à Gaza et faire appliquer le droit international et les résolutions de l'ONU pour le peuple palestinien.

Seules des sanctions diplomatiques et économiques, avec notamment la suspension immédiate de l’accord Union européenne/Israël de 2002, permettraient de mettre fin à l’impunité israélienne et de réduire les tensions. »

  .

 

Mardi 20 novembre 2012

Résistant palestinienLa Palestine a le droit de se défendre.  Parce que c’est elle qui est agressée, occupée, dépecée depuis 60 ans, et non l’inverse ! Israël tue délibérément, détruit les infrastructures du gouvernement, et, comme le font tous ceux qui ont tant de choses à cacher, détruit les bâtiments où se trouvent les médias. Et Israël promet de faire pire dans les heures qui viennent.

Mais pourquoi cette agression contre Gaza, et pourquoi maintenant ?

Il semble bien qu’Israël estime la période favorable pour forcer la main à son soutien étasunien et mette à profit la mini carence de pouvoir de la nouvelle administration étasunienne : Hillary Clinton est démissionnaire, et son successeur n’est pas encore désigné. Ce n’est pas la première fois qu’Israël agit ainsi. En 2008, Obama avait été élu le 4 novembre 2008 et l’agression contre Gaza avait débuté le 27 décembre ; la secrétaire d’État, Hillary Clinton, n’avait quant à elle été nommée que le 20 janvier 2009. On peut donc voir là une méthode ordinaire pour Israël de mettre son grand financeur devant le fait accompli en se passant de son avis.

Mais il y a aussi la situation locale. Sans doute Israël veut-il mettre au défi l’Égypte des Frères Musulmans. Le Caire va-t-il poser, ou non, un acte concret de soutien au Hamas, branche palestinienne des Frères Musulmans ? Si c’est non, et c’est bien possible, Israël pourra se flatter de s’être fait un nouvel ami.

Mais, de plus, c’est peut-être aussi un défi au Hezbollah. Pour l’instant, il n’est pas intervenu en Syrie, gardant ainsi sa position d’organisation de la résistance au Liban. Ouvrira-t-il un second front à la frontière libanaise ? C’est peu probable s’il n’est pas directement agressé.

Et puis, Israël doit être fort déçu de voir les Étasuniens se désengager de Syrie. Le coup a foiré, les « contras » qu’ils ont financés se font détruire en masse, les Chinois et les Russes ont tenu bon, Bachar El Assad est solide au poste, et il est possible qu’une force d’interposition vienne mettre prochainement fin aux combats. La paix ne convient pas à Israël. Poursuivre le chaos est son espérance !

Et entre deux assassinats, Israël se plaint que les Palestiniens ne veulent pas négocier ! Négocier un État palestinien qui ferait la paix, un État pourrit par les colonies, sans frontières, sans armée, sans diplomatie, sans capitale, juste gentiment soumis ! Si cette solution dite « à deux États » pouvait fonctionner, c’était il y a très longtemps !

D.R.

 

.

Partager cet article
Repost0
21 novembre 2012 3 21 /11 /novembre /2012 01:21

 

 

 

 

L’Europe sécuritaire

 

 

Enregistrée à Lyon le 15 juin 2012.

 

Une conférence inédite de François Asselineau

au sujet des dérives sécuritaires de l’union européenne

et leur origine américaine.

 

Partager cet article
Repost0
21 novembre 2012 3 21 /11 /novembre /2012 00:51

 

http://www.centpapiers.com/une-guerre-de-medias-canada-quebec/36119


Avaaz: un écran de fumée occultant les bombes libératrices à uranium appauvri

Dominique Guillet

http://www.liberterre.fr/liberterres/meta-mafia/avaaz.html


Peu de temps après l’opération psychologique spéciale dénommée 9/11, le Général Wesley Clark, ancien général en chef de l’OTAN (Organisation Terroriste de l’Atlantique Nord) rencontre, au Pentagone, un officier d’état-major qui le convie à consulter un document confidentiel émanant du Ministère de la Défense US et stipulant que, dans les 5 années suivantes, sept pays seront envahis (“libérés” dans le langage Orwellien) par les USA : l’Irak, la Syrie, le Liban, la Libye, la Somalie, le Soudan et l’Iran. Le Général Wesley Clark, en retraite, s’est exprimé publiquement plusieurs fois à ce sujet: «C’était une déclaration stupéfiante : l’armée servirait à déclencher des guerres et à faire tomber des gouvernements et non pas à empêcher les conflits. Nous allons envahir des pays. Mes pensées se bousculaient. J’ai mis ça de côté, c’était comme une pépite que vous conservez. Un groupe de gens a pris le contrôle du pays avec un coup d’État politique, Wolfowitz, Cheney, Rumsfeld… je pourrais nommer une demi-douzaine d’autres collaborateurs du Projet pour un Nouveau Siècle Américain (PNAC). Ils voulaient que le Moyen-Orient soit déstabilisé, qu’il soit chamboulé et placé sous notre contrôle». (1)
Est-ce donc une coïncidence si l’organisation dénommée Avaaz a soutenu les interventions militaires en Libye (19 / 20 / 21) et en Syrie (25 / 26 / 27 / 28)? Est-ce donc une coïncidence si Avaaz se mêle des affaires internes de la Somalie (2 / 3 / 4)? Est-ce donc une coïncidence si Avaaz se mêle des affaires internes du Soudan (5) en accusant, par ailleurs, le très diabolisé Iran de livrer des armes (7 / 8)? Est-ce donc une coïncidence si Avaaz se mêle des affaires internes de l’Iran (9 / 10)?
Qui sont donc ces “activistes Avaaz” impliqués très concrètement, en 2012, dans des opérations de déstabilisation de la Syrie (11)?
L’organisation Avaaz n’est-elle pas tout simplement une tête de pont de la CIA, un gigantesque écran de fumée occultant les bombes libératrices à uranium appauvri de l’Impérialisme Occidental?
A l’automne 2009, en rédigeant mes quatre articles sur l’arnaque du réchauffement climatique anthropique (13), je découvris que cette organisation sollicitait les activistes pour récolter des fonds, en l’espace de quelques jours, à hauteur de 150 000 dollars afin de créer un blog durant le Sommet de Stockholm. «Il ne nous reste plus que quelques jours. Si d’ici lundi, nous pouvions collecter 150 000 dollars, Avaaz pourrait engager les grands moyens sur ce projet: construire une carte du monde et un blog dans le style de Twitter permettant de relier tous les événements organisés pour le climat le 21 septembre; mettre en place une base de données téléphoniques mondiale pour permettre à des milliers d’entre nous d’inonder nos dirigeants de coups de téléphone; et enfin engager une équipe de professionnels pour faire la différence sur le terrain médiatique, face aux puissants lobbys industriels et pétroliers».
150 000 dollars financés par des militants naïfs pour créer un blog!! On croit rêver. A l’époque, je pensais qu’Avaaz n’était qu’une ONG frauduleuse, une de plus, une Organisation pour Niaiser les Gogos, dont l’objectif unique est de soutirer beaucoup d’argent aux activistes et dont l’outil principal est fondé sur des pathologies modernes, la pétitionnite aiguë et la conjugaison débridée du verbe “cliquer”. Et il est clair qu’Avaaz excelle en tant que gigantesque machinerie à cliquer/glaner des dollars/euros. Il n’est que de consulter, sur internet, l’une de ses campagnes, en 2009, pour lever des fonds, à grands renforts de petits montants:
«C’est un moment d’une importance cruciale pour l’Iran et pour le monde. Nous pouvons aider à faire connaître la vérité en organisant de toute urgence un sondage post-électoral rigoureux auprès des citoyens iraniens, en leur téléphonant pour leur demander pour qui ils ont voté et en publiant les résultats dans les médias.  Plus d’un tiers des votes sont en jeu - et notre sondage pourra ainsi prouver qui dit la vérité . Si nous arrivons à recueillir 119 000 € dans les prochaines 24 heures, nous pourrons publier les résultats avant que le Conseil des gardiens de la Constitution ne rende publics les résultats de son propre recomptage des voix. Si nous arrivons à recueillir plus d’argent, nous pourrons étendre la portée de cette campagne. Nous avons un besoin urgent que 10 000 d’entre vous donnent un petit montant. Aidez à financer le sondage dès maintenant en utilisant le formulaire sécurisé fourni ci-dessous.» (10)
On se demande d’ailleurs ce qui est sécurisé chez Avaaz car la phrase suivante apparaît en rouge gras: «$228,449 ont fait un don pour aider financer un sondage pour la vérité en Iran». Où apparaît-elle? Sur le site d’Avaaz France car aujourd’hui, en novembre 2012, il est toujours possible d’appuyer sur le bouton Paypal pour contribuer financièrement à ce sondage, pour le moins,  très “post-électoral”. Après vérification de la même campagne sur son site US, il s’avère que la maison mère s’est répandue en plates excuses, en 2009, à propos de l’impossibilité d’effectuer le dit sondage à cause de la corruption en Iran. A l’époque, Avaaz proposa aux ponctionnés, en toute sincérité bien entendu, de récupérer leur dû - en envoyant un mail -  ou de le mettre à disposition d’une autre campagne qu’ils venaient juste de lancer pour sécuriser un internet libre en Iran!! (12)... et pour sécuriser la cagnotte chez Paypal.
Car Avaaz a besoin d’argent, de beaucoup d’argent, pour organiser ses pétitions virtuelles à partir de quelques ordinateurs, et surtout pour les rémunérations de ses cadres. Car affirmons-le, haut et fort, les cadres chez Avaaz ne sont pas rémunérés avec des cacahuètes virtuelles: le fondateur et directeur exécutif, Ricken Patel, a ainsi touché, en 2010, la modeste somme salariale de 183 264 dollars (15 200 dollars par mois) - en légère augmentation par rapport à ses salaires de 120 000 dollars des années précédentes -  tandis que le directeur de campagne, Ben Wikler, a touché 111 384 dollars de salaire. Cette même année 2010, Avaaz a déclaré sur sa feuille de revenu (form 990): 921 592 dollars de “frais de campagnes et de consultance”, 182 196 dollars de “frais de voyages”, 262 954 dollars de “frais de publicité”, 404 889 dollars de “frais de technologie d’information”, etc, etc. Tout cela pue l’arnaque financière et le copinage archi-dollarisé. Parmi ses quelques frais de gestion, Avaaz a payé Milena Berry (et son mari Paul), pour un travail de consultance IT (technologie d’information), la bagatelle de 245 182 dollars en 2009 et de 294 000 dollars en 2010. Malgré la très haute rémunération de Milena Berry, qui se présente comme la technicienne en chef de la gestion informatique de l’organisation,  Avaaz a fait appel à la générosité des dons, afin de renforcer son système informatique, suite à une prétendue cyber-attaque en mai 2012. Sans commentaires.
L’organisation Avaaz ne semble d’ailleurs pas très pressée de publier sa déclaration de revenus pour 2011, ce que l’on comprend fort bien de par la pléthore d’articles, émergeant sur internet, afin de dénoncer cette organisation frauduleuse. A la mi-novembre 2012, la “form 990” est toujours absente de son site alors que l’audit du rapport financier a été délivré par son cabinet comptable de New-York (Lederer, Levine et Associates), le 19 juin 2012.
Avaaz a été créé en 2006 par MoveOn.org et Res Publica. “Avaaz”, dans différents langages de l’Asie et de l’Europe de l’est signifie “la voix”.  La voix silencieuse, derrière Avaaz et Res Publica, est celle de trois individus: Tom Perriello, un ancien membre du Congrès US, Ricken Patel, consultant chez de nombreuses entités contrôlées par les psychopathes prédateurs, et Tom Pravda, un ancien diplomate d’Angleterre consultant pour le Ministère de l’Intérieur US.
Parmi les autres fondateurs d’Avaaz se trouvent Eli Pariser (le directeur exécutif de MoveOn), Andrea Woodhouse (consultant pour la Banque Mondiale), Jeremy Heimans (le co-fondateur de GetUp! et de Purpose), et l’entrepreneur Australien David Madden (le co-fondateur de GetUp! et de Purpose).
MoveOn, le co-fondateur d’Avaaz, a distribué, en 2002, par le biais de son Comité d’Action Politique, 3 millions et demis de dollars à 36 candidats politiques au Congrès US. En novembre 2003, MoveOn reçut 5 millions de dollars du spéculateur milliardaire George Soros. Ricken Patel a, d’ailleurs, déclaré publiquement que l’Open Society Institute de George Soros (renommé Open Society Foundation en 2011) était l’un des membres fondateurs d’Avaaz.
Qui est George Soros? L’un des prédateurs psychopathes à la direction du CFR (Council for Foreign Relations) et l’un des membres du Groupe Bilderberg. Le CFR et le Groupe Bilderberg sont deux des pseudopodes de la baudruche dénommée “Nouvel Ordre Mondial”. Le CFR et le Groupe Bilderberg ont été créés par les Rockefellers, la famille responsable de nombreux maux qui sévissent sur la planète.  Pour mémoire, la Fondation Rockefeller a promu les lois eugénistes aux USA dès le début du siècle passé; elle a financé le Nazisme avant et durant la seconde guerre mondiale; elle a financé les recherches génétiques, dès 1945, et donc tout le secteur des chimères génétiques; elle a lancé la dévastatrice Révolution Verte...
Avaaz fut, en juin 2009, l’un des partenaires dans la campagne Tcktcktck lancée par Havas, aux côtés d’EDF, de la Loyds Bank... et de 350.org, une organisation financée par la Fondation Ford, la Fondation Rockefeller, le Rockefeller Brothers Fund et le milliardaire George Soros.
George Soros est le financeur incontournable de toute cette mouvance d’ONGs aux objectifs occultes. Durant l’été 2009, l’Open Society Institute (de Soros) donna une subvention de 150 000 dollars à Avaaz. En sus de cette subvention, Avaaz reçut de Res Publica (financée par Soros) 225 000 dollars en 2006, 950 000 dollars en 2007 et 500 000 dollars en 2008. La Foundation to Promote Open Society (de Soros) donna à Avaaz, en 2008/2009, 300 000 dollars de soutien général et 300 000 dollars pour la campagne (sur l’arnaque) climatique durant laquelle Avaaz a particulièrement brillé dans son expertise pour susciter de l’argent non virtuel afin de combattre un réchauffement climatique virtuel avec des pétitions tout aussi virtuelles. Ricken Patel ne précise d’ailleurs, nulle part, dans sa croisade contre le réchauffement climatique anthropique, comment il effectue la rédemption de “l’empreinte carbone” générée par les émoluments grandioses de ses bons amis au sein d’Avaaz (une redistribution des libéralités généreuses de la clique de Soros alors qu’Avaaz prétend effrontément que l’organisation ne reçoit de l’argent que de dons individuels!!!) et de “l’empreinte carbone” générée par ses très hauts salaires chez Avaaz! Il s’agit vraisemblablement d’une rédemption virtuelle.
Et, qui plus est, nous ne sommes pas allés vérifier si les multiples casquettes de Ricken Patel généraient de multiples “empreintes carbone” liées à de multiples salaires. En effet, il est le co-fondateur et co-directeur de Faith in Public Life (une grosse organisation chrétienne); il est consultant pour International Crisis Group, pour la Fondation Rockefeller, pour la Fondation Bill Gates, pour l’ONU, pour l’Université Harvard, pour CARE International, pour International Center for Transitional Justice; il est le co-fondateur et co-directeur de DarfurGenocide.org; il est le co-fondateur et directeur de Res Publica. Etc, etc, ad nauseam.
Dans la clique des fondateurs d’Avaaz - dont l’idéologie est fondée sur la pratique du clic-clic et le syndrome du petit montant - Patel n’est pas le seul à arborer de multiples casquettes. On retrouve Tom Perriello dans la consultance ou la direction chez: National Council of Churches of Christ, Catholics United, Catholics in Alliance for the Common Good, Faithful America, Faith in Public Life, Center for a Sustainable Economy, Center for American Progress Action Fund, Youth and Environmental Campaigns, E-Mediat Jordan, International Center for Transitional Justice, Res Publica, The Century Foundation, l’ONU, Open Society Institute, etc, etc. Il oeuvra avec le Reverend Dr. James Forbes sur des concepts de “justice prophétique”. Tom Perriello soutient l’opération psychologique spéciale dénommée “guerre à la terreur” qui fut lancée par Bush et prolongée par Obama. Sa vision d’Israël participe du conte de fée: il considère ce pays comme l’une des «créations les plus spectaculaires et excitantes de la communauté internationale» au 20 ème siècle et est convaincu qu’il «existe une relation stratégique et morale permanente entre les USA et Israël». Etc, etc, ad nauseam.
Le grand amour que Tom Perriello éprouve pour Israël n’empêche nullement Avaaz de lancer une pétition pour soutenir les malheureux Palestiniens persécutés par l’Etat Sioniste! Et c’est là que réside le grand génie stratégique d’Avaaz pour enfumer les militants et activistes sincères: Avaaz promeut, de temps en temps, de “nobles” causes: les abeilles, les Palestiniens... et même Kokopelli. Avaaz a même lancé une pétition pour mettre les banquiers en prison, ces mêmes banquiers qui ont promu avec Avaaz la législation “cap and trade” (JP Morgan Chase, Bank of America... ) ou avec lesquels les fondateurs d’Avaaz collaborent dans l’International Crisis Group (Morgan Stanley, Deutsche Bank Group...).
Avaaz atteint des sommets de grand guignolesque lorsque l’organisation lance une campagne pour stopper la “guerre contre les drogues”. Le 3 juin 2011, la marionnette Ban Ki-moon reçoit des mains de Ricken Patel - accompagné de Richard Branson, le fondateur de Virgin - une pétition de 600 267 personnes: “End the War on Drugs”.  De quoi parle-t-on ici? D’une campagne de dépénalisation du cannabis, de l’ayahuasca, des champignons psilocybes et du peyotl? Ou bien d’une campagne pour stopper la guerre contre la gangrène sociale que constitue la commercialisation tout azimut de l’héroïne et de la cocaïne? Gageons qu’il s’agit bien de la seconde alternative. L’héroïne et la cocaïne constituent les deux sources les plus généreuses des caisses noires de la mafia des psychopathes prédateurs tout autant que des liquidités des grandes banques internationales. La présence de l’Alliance Occidentale en Afghanistan s’explique, entre autres, par le contrôle de l’opium dont 95 % de la production mondiale est concentrée dans ce pays. Quels sont les journalistes, dignes de ce qualificatif, qui ont informé le public quant au scandale gigantesque du blanchiment de centaines de milliards de dollars de l’argent de l’héroïne et de la cocaïne par les grandes banques internationales (23 / 24): HSBC, Wells Fargo, Bank of America....?
Toutes ces campagnes ne constituent qu’un gigantesque écran de fumée pour occulter toutes les finalités odieuses qu’Avaaz soutient au service de l’Impérialisme Occidental: la destruction de la Libye, la déstabilisation de la Syrie, la déstabilisation de l’Iran, la déstabilisation de la Bolivie d’Evo Morales..
Toutes ces opérations de destruction et de déstabilisation de pays souverains sont promues par Tom Perriello dont les visions bellicistes (“pro-war”) ne sont un secret pour personne.
Dans une vidéo (14), Tom Perriello, est présenté comme l’honorable directeur de E-Mediat Jordan, une organisation localisée en Jordanie, un pays limitrophe de l’Irak et de la Syrie. Il s’adresse aux jeunes de cette organisation (“un centre d’entraînement, de technologies et d’outils”) qui sont prêts, déclare-t-il, «à se sacrifier pour leur pays», à savoir à servir de chair à canon pour l’avancement de l’Impérialisme Occidental.
En mai 2009, alors que 60 membres du Congrès US votèrent contre l’attribution de 97 milliards de dollars supplémentaires dans les guerres d’Irak et d’Afghanistan, Tom Perriello vota pour.
En mars 2010, une réception fut organisée par deux organisations de coloration pseudo-verte “League of Conservation Voters” et “Environmental Defense Action Fund” pour lever des fonds pour la réélection de Tom Perriello au Congrès US. MoveOn.org, le co-fondateur d’Avaaz, lui attribua 100 000 dollars pour sa campagne de réélection.
En mars 2010, alors que 60 membres du Congrès US votèrent contre la prolongation de la guerre en Afghanistan, Tom Perriello vota pour.
Le 27 juillet 2010, Tom Perriello vota contre le retrait des troupes US du Pakistan.
Le 27 juillet 2010, alors que 115 membres du Congrès US votèrent contre l’attribution de 33 milliards de dollars supplémentaires dans la guerre d’Irak, Tom Perriello vota pour.
Le 30 juillet 2010, Tom Perriello vota contre les régulations (HR 3534) visant à encadrer les forages de pétrole en haute mer et vota en faveur de la suspension d’un moratoire imposant des gardes-fous sur les dits forages en haute mer.
Le 15 décembre 2011, Tom Perriello devint le directeur de CAP Action, l’une des branches du Center for American Progress. Dans la revue Democracy Journal, après avoir vanté le “succès” de l’intervention militaire en Libye, il déclara:
«Aujourd’hui, Kadhafi est mort et le peuple Libyen peut, pour la première fois depuis des décennies, jouir de l’opportunité d’une gouvernance responsable et démocratique... Il n’y a pas eu de décès dans les troupes Américaines. Les combattants insurgés et la vaste majorité de la population ont célébré la victoire comme une libération et les Syriens courageux, qui quotidiennement risquent la mort en s’opposant à leur propre régime répressif, se sont réjouis de la chute de Kadhafi. Tous ces accomplissements ne sont pas de petits exploits pour ceux qui se soucient de la dignité, de la démocratie et de la stabilité...»
Ce sont effectivement de grands exploits qui caractérisent la “libération” de la Libye qui fut le pays le plus riche de l’Afrique: un chaos social généralisé, des attentats quotidiens, des luttes intestines continuelles, sans oublier les 50 à 100 000 civils Libyens libérés à jamais de “l’oppression” de Kadhafi en mourant sous les bombes à uranium appauvri de l’Occident.
Que ce soit au travers des conceptions bellicistes de ses fondateurs ou de ses propres campagnes de déstabilisation et d’invasion militaire de pays souverains, Avaaz est clairement une organisation complice de crimes de guerre.
Je n’ai ni le temps ni l’envie de sonder plus avant les profondeurs d’immoralité de cette organisation crapuleuse. Je renvoie les lecteurs et lectrices à de nombreux articles et témoignages qui commencent à poindre sur internet (29 / 30 / 31 / 32) et, en particulier, aux quatre excellents rapports d’investigation rédigés au Canada par Cory Morningstar. (15 / 16 / 17 / 18).
Ce dont je suis convaincu, c’est que l’énorme rideau de fumée mis en place par Avaaz par le biais de campagnes “humanistes” en faveur des Palestiniens, des abeilles, de la forêt Amazonienne ou de Kokopelli... est en train de s’estomper rapidement. Avaaz est la “voix” occulte du complexe militaro-industriel qui cherche à semer le chaos de la guerre sur toute la planète.
Avaaz, bas les masques!
Dominique Guillet. Le 14 novembre 2012

http://www.liberterre.fr/liberterres/meta-mafia/avaaz.html

 

 


 

.

Partager cet article
Repost0
21 novembre 2012 3 21 /11 /novembre /2012 00:33

 

Des membres de la nouvelle Coalition nationale syrienne,... (PHOTO MOHAMMED DABBOUS, ARCHIVES REUTERS)

Agrandir

Des membres de la nouvelle Coalition nationale syrienne, regroupant différentes forces de l'opposition et de la rébellion, réunis à Doha, au Qatar, le 11 novembre.

PHOTO MOHAMMED DABBOUS, ARCHIVES REUTERS

 

Au lendemain de sa formation, la France a reconnu la Coalition comme «seule représentante du peuple syrien et donc comme le futur gouvernement provisoire de la Syrie démocratique».

Les États-Unis, eux, ont affirmé qu'elle était «une représentante légitime du peuple syrien», se gardant d'évoquer un éventuel exécutif provisoire avant que la Coalition ne «fasse la démonstration de sa capacité à représenter les Syriens à l'intérieur de la Syrie».

Réagissant pour la première fois depuis la formation de la Coalition lors d'une réunion à Doha la semaine dernière, le vice-ministre syrien des Affaires étrangères Fayçal Mekdad a dénoncé une position «immorale» de la France.

Dénonçant une «position arrogante» dictée, selon lui, par «le passé colonialiste de la France», il a estimé que «cette ingérence flagrante dans les affaires intérieures syriennes viole la charte des Nations unies».


Déclaration de guerre


Voyant dans la réunion de Doha une «déclaration de guerre», M. Mekdad a en outre accusé l'opposition de ne pas vouloir «résoudre pacifiquement la crise» en refusant «tout dialogue avec le gouvernement».

«Nous sommes prêts à discuter avec l'opposition syrienne qui a sa direction en Syrie et pas avec celle qui a été fabriquée ou dirigée ailleurs», a-t-il poursuivi, alors que Damas et ses alliés ont multiplié les appels aux négociations, rejetés par l'opposition qui exige avant toute chose le départ de M. Assad.

Allié de Damas, le premier ministre russe Dmitri Medvedev, qui a affirmé ne soutenir «personne» dans le conflit syrien «contrairement à ce que pensent généralement les gens», a critiqué les positions «partiales» des pays soutenant l'opposition.

M. Mekdad a en outre accusé la France, pour qui la question de l'armement des rebelles sera «nécessairement reposée», d'être «responsable de la mort de milliers de Syriens» en apportant «un soutien financier et technique aux terroristes», auxquels Damas assimile les insurgés. Il a encore jugé «inacceptable» un éventuel armement des rebelles par Paris.

Le chef fraîchement élu de l'opposition, Ahmad Moaz al-Khatib, a réclamé à l'étranger des «armes appropriées» pour lutter contre le régime, alors que le conflit a fait plus de 37 000 morts selon une ONG.

Si plusieurs États du Golfe, notamment le Qatar, appellent à armer la rébellion, des pays Occidentaux, États-Unis en tête, refusent cette option, redoutant qu'elles ne tombent aux mains d'extrémistes.

 

http://www.lapresse.ca/international/dossiers/crise-dans-le-monde-arabe/syrie/201211/14/01-4593779-la-coalition-syrienne-une-declaration-de-guerre-selon-damas.php

 

L'Union européenne considère que la Coalition de l'opposition au régime de Bachar el-Assad est le "représentant légitime des aspirations du peuple syrien". "L'UE considère (la Coalition) comme le représentant légitime des aspirations du peuple syrien", ont affirmé les ministres européens des Affaires étrangères à l'issue d'une réunion aujourd'hui à Bruxelles.

 

AFP Mis à jour le 19/11/2012

 

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2012/11/19/97001-20121119FILWWW00679-syrie-l-ue-reconnait-la-coalition-syrienne.php

 

 

.

 

L’Union des Patriotes Syriens
Défense du droit fondamental d’expression du peuple syrien
20 novembre 2012 | .

Communiqué de l’Union des Patriotes Syriens
Non à l’agression contre La Syrie – Non à l’agression contre Gaza
20 novembre 2012 | Les patriotes syriens qui s’opposent à toute ingérence, et aux manœuvres de la France, sont déterminés à faire triompher la vérité et à préserver la Souveraineté, et l’indépendance de la Syrie et à défendre tous les droits de notre peuple en particulier son droit à décider de ses représentants et qui le dirige.

Une analyse de Ghaleb Kandil
Gaza conforte la dissuasion et confirme la justesse du choix de la Résistance
19 novembre 2012 | La confrontation actuelle dans la bande de Gaza entre la Résistance palestinienne et l’armée d’occupation israélienne a mis en relief une série de données qui pèseront lourd dans le cours de la guerre et dans la redéfinition des équations et des nouveaux rapports de forces dans la région.

Un article de Maxime Vivas
Rue89, Article 11, LGS et les autres : conférence sur les médias alternatifs
18 novembre 2012 | Les médias électroniques ne sont pas, de facto, des médias plus honnêtes, plus libres, plus informatifs que les autres. Du 1er au 4 novembre s’est tenu à La Baume-lès-Aix (13), l’Université d’automne du M’PEP (Mouvement Politique d’éducation Populaire). http://www.m-pep.org/ 43 séances, 42 intervenants, 35 organisations, sur le thème « Restaurer la souveraineté nationale pour construire un nouvel internationalisme - Vers un socialisme du XXIe siècle ». Le Grand Soir était une des organisations invitées.

 

.

.

Partager cet article
Repost0
21 novembre 2012 3 21 /11 /novembre /2012 00:29

 

 

Pour plusieurs gourous de la bourse, une guerre se prépare
  • 19 nov. 2012
  • par Audrey Duperron

 

« Des milliers de milliards de dollars de dettes seront restructurés et des millions d’épargnants prudents vont perdre des pourcentages importants de leur pouvoir d’achat réel exactement au pire moment de leur vie. Cette fois-ci encore, ce ne sera pas la fin du monde, mais le tissu social des nations dépensières sera étiré et dans certains cas il se déchirera. Il est triste de constater que bien trop souvent dans l’histoire économique, la guerre a toujours été la conclusion logique de la dynamique du chaos économique. Nous pensons que la guerre est une conséquence inévitable de la situation économique mondiale actuelle », écrit Kyle Bass, un investisseur américain qui parie sur l’effondrement des pays d’Europe, cité par le blog financier américain Zero Hedge.


Dans un email adressé aux adhérents de ses bulletins d’avis boursiers, Larry Edelson, un gourou de la bourse américaine, prophétise lui aussi la guerre. Il y explique qu’il a étudié depuis une trentaine d’années les « cycles de guerre », c'est-à-dire, les cycles qui prédisposent les sociétés à entrer dans le chaos et la haine, qui aboutissent à des guerres civiles et des guerres internationales. « Je ne suis probablement pas le premier à examiner ces modèles très distinctifs dans l’histoire. Il y en a eu d’autres avant moi, Raymond Wheeler en particulier, qui a publié la chronique qui fait le plus autorité en matière de guerre, et qui couvre une période de 2.600 années de données. Toutefois, très peu de personnes sont disposées à discuter de ce problème de nos jours. Et si je me base sur ce que je vois, les implications pourraient être absolument énormes pour 2013 ».


Charles Nenner, un analyste de Goldman Sachs réputé pour la justesse de certaines de ses prévisions, prédit quant à lui une « guerre majeure qui devrait débuter à la fin de 2012 jusqu’en 2013 ».


Quant à Jim Rogers, un autre investisseur américain influent, pense aussi qu’il pourrait y avoir une guerre. « Une poursuite des plans de sauvetage en Europe pourrait aboutir à déclencher une autre guerre mondiale », a-t-il affirmé. « Ajoutez de la dette, la situation empire, puis c’est l’effondrement. A ce moment-là, tout le monde recherchera un bouc émissaire. Les politiciens accusent les étrangers, et nous revoilà dans la seconde guerre mondiale, ou une guerre mondiale de toute façon », explique-t-il.


Marc Faber, un analyste en investissement suisse, estime qu’une guerre serait plus le fait des Américains. Selon lui, ils pourraient la provoquer pour détourner l’attention des électeurs de la mauvaise situation économique du pays. Il croit que le pétrole du Moyen-Orient pourrait fournir le prétexte d’un conflit pour les Etats Unis, la Chine, mais aussi la Russie. 

 

http://www.express.be/business/fr/economy/pour-plusieurs-gourous-de-la-bourse-une-guerre-se-prepare/181219.htm

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blog d' Eva, R-sistons à la crise
  • : Tout sur la crise financière, économique, sanitaire, sociale, morale etc. Infos et analyses d'actualité. Et conseils, tuyaux, pour s'adapter à la crise, éventuellement au chaos, et même survivre en cas de guerre le cas échéant. Et des pistes, des alternatives au Système, pas forcément utopiques. A défaut de le changer ! Un blog d'utilité publique.
  • Contact

Recherche