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13 novembre 2010 6 13 /11 /novembre /2010 05:40
Editorial du Jeudi 11 novembre 2010 - H. Fouquereau
terre rare
http://www.chine-informations.com/tag/terre+rare.html
Les terres rares sont des minerais essentiels pour les produits de haute technologie, dont la Chine fournissait 97% de la consommation mondiale. Suite à l’arraisonnement d’un chalutier chinois par la marine japonaise, juste au large d’un ilot, dont la propriété est un motif de conflit entre les deux pays, la Chine a réduit de plus de 70% ses exportations de terres rares, créant ainsi l’affolement dans les économies de la Planète. Il est possible que cet arraisonnement est simplement servi de pretexte à la Chine, ses réserves de terres rares ne couvrant plus qu’une espèrance de vie de 10 à 20 ans selon les éléments. Il se pourrait que la Chine réduise encore ses exportations de 30% l’année prochaine, ce qui ne laisserait que trés peu de terres rares pour les autres pays, qui dépendent pour la majorité d’entre eux à 100% des exportations chinoises.

De toute façon la pénurie était programmée bien avant l’arraisonnement du chalutier chinois, sans que personne ne s’en soit vraiment préoccupé, preuve que nous vivons bien dans un monde que ne voit pas plus loin que le bout de son nez.

17 métaux sont issus de ces terres rares, ils servent à réduire les émissions de carbone, à la construction des éloliennes, des voitures électriques, des ampoules basse consommation, ils sont indispensables à la fabrication d’écrans à cristaux, de cellules photovoltaïques et de semi-conducteurs. Certains élements sont utilisés dans les technologies électroniques médicales ou militaires, c’est dire leur importance depuis 20 à 30 ans.

La Chine ayant semé à tous les vents ses produits et à prix bas, tous les pays se sont défaits de leurs stocks. La France qui possèdait un stock constitué en 79, l’a épuisé sans le renouveller - Résultat : Tous les pays sont à sec. L’industrie de haute technologie est en danger, sauf en Chine, pays qui possède désormais un énorme avantage.

Consommation mondiale de terres rares 115 000 tonnes / l’an (185 000 tonnes étaient prévues pour 2012).

L’affaire est extrêmement grave, la possession de certaines matières premières entraînent des guerres, une d’entre elles vient de faire 5 millions de morts au Congo, cette situation ne peut qu’empirer, le manque de terres rares, va obligatoirement détruire des milliers d’entreprises dans le monde dont les productions étaient à haute valeur ajoutée.

De nouvelles sources d’approvisionnement sont actuellement envisagées : retraitement des déchets, culture de plantes qui absorbent certains métaux et les éjectent ensuite -Oui mais ceci demande énormément de temps, d’argent et le résultat ne couvrira pas les besoins car la demande explose = Rhodium plus de 300 fois - Gallium 600 fois Indium 10 fois.

Alors pourquoi parler de la France en traitant de terres rares ? Parce que ces métaux devenus aussi précieux que rares, existent au fond des mers et des Océans et que la France est devenue la seconde puissance maritime du monde.

Il suffit donc d’investir dans cette recherche, afin, une fois n’est pas coûtume, de possèder une matière première recherchée, payée à bon prix et que nous pourrons .


  • 1) utiliser dans nos industries nationales,
  • 2) exporter en faisant rentrer quelques devises dont le pays a le plus grand besoin.

Voilà à quoi sert le Forum Pour la France, aider à ce que le pays soit définitivement une grande puissance maritime mondiale et ensuite, si on nous écoute et pourquoi ne le ferait-on pas, une puissance exportatrice de matières premières.

Espèrons que le BRGM a conservé tout son savoir faire, si c’est le cas, les travaux pourront bientôt commencer,

Henri Fouquereau, Secrétaire Général du Forum Pour la France.

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http://www.forumpourlafrance.org/spip/

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13 novembre 2010 6 13 /11 /novembre /2010 01:57
La poussée d’une droite dite populiste à diverses élections, des Pays-Bas à la Suède, en Europe a ravivé le spectre du fascisme et de la seconde guerre mondiale. Ces parallèles sont toujours problématiques, notamment parce que la perspective de l’installation d’un pouvoir « de type nazi » dans un pays important d’Europe est largement fantasmatique. Néanmoins, des parallèles peuvent être dressés avec la situation en Europe des années 1930 : une crise économique et sociale profonde qui ébranle les fondements du système ; une peur croissante à l’égard de l’immigration, qui mettrait en danger l’identité européenne. Avec une différence notable : désormais, les immigrés menaçants ne sont plus juifs mais musulmans.

On peut, bien évidemment, minimiser le danger, affirmer que ces tendances restent très minoritaires. Ce serait oublier à quel point leurs thèses pénètrent la pensée dominante, sont reprises par les partis de droite comme de gauche. Le succès du livre écrit par Thilo Sarazin de la Banque centrale allemande et membre du Parti social-démocrate, (L’Allemagne s’autodétruit), (dont les critiques de l’islam et des musulmans sont approuvées par 60 % des Allemands), n’est qu’un témoignage parmi d’autres.

 

Sur ce thème, et les rapports qu’il entretient avec la perception du conflit israélo-palestinien, voici un extrait de mon ouvrage, De quoi la Palestine est-elle le nom ? (Les Liens qui libèrent, septembre 2010).

 

Alors qu’au début du XXe siècle les juifs étaient perçus comme une menace pour la civilisation européenne, à l’aube du XXIe siècle ce sont les musulmans qui les ont remplacés à cette place peu enviable de « boucs émissaires ». Et, depuis le 11 septembre 2001, la Palestine est souvent perçue comme étant l’un des champs de bataille du choc des civilisations qui opposerait le monde occidental à l’islamisme, au terrorisme islamique, voire à l’islam. Dans cette configuration, Israël retrouve la place, dont avait rêvé le fondateur du sionisme Theodor Herzl, celui de poste avancé de l’Occident contre les « barbares ».

 

La nouvelle droite radicale européenne, de Gert Wilders aux Pays-Bas à Oscar Freysinger en Suisse, ne s’y trompe pas, elle qui a relégué l’antisémitisme au magasin des accessoires désuets. Freysinger, l’homme à l’origine de la « votation » sur l’interdiction de la construction de minarets en novembre 2009, s’explique : « Notre parti a toujours défendu Israël parce que nous sommes bien conscients que, si Israël disparaissait, nous perdrions notre avant-garde. (…) Aussi longtemps que les musulmans sont concentrés sur Israël, le combat n’est pas dur pour nous. Mais aussitôt qu’Israël aura disparu, ils viendront s’emparer de l’Occident. [1 »

 

Le philosémitisme déborde le cadre étroit de la droite radicale pour devenir l’opinion la plus répandue parmi les intellectuels européens, y compris de gauche. Ce phénomène a été analysé de manière roborative par deux Israéliens, l’un laïque, Yitzhak Laor, l’autre religieux, Ivan Segré [2]. Le philosémitisme, remarque Segré, est la pièce maîtresse d’« une opération idéologique d’envergure visant à imposer le mot d’ordre d’une “défense de l’Occident” », un terme qui, pourtant, avait été disqualifié à la suite de son usage par Hitler, puis par les militants de quelques groupes musclés en Europe, qui écumaient fièrement le Quartier latin dans les années 1960 et dont l’un s’intitulait précisément « Occident ». A l’heure même où la condamnation du nazisme semble unanime, le concept de « défense de l’Occident » retrouve une virginité inattendue.

 

Cette « opération idéologique » suppose d’abord d’identifier les juifs à l’Europe et de proclamer, comme une évidence, l’existence immémoriale d’une « civilisation judéo-chrétienne ». L’entreprise ne manque pas de piquant si l’on se rappelle que cette expression est née dans les années 1930, précisément pour contrer le discours hitlérien de défense de l’Occident et de la civilisation chrétienne contre les juifs. Le philosophe français catholique Jacques Maritain écrivit ainsi en 1942 que la tradition « judéo-chrétienne » était la source des valeurs occidentales. Cette idée fondée sur de louables intentions continua à être utilisée, notamment aux Etats-Unis, pour affirmer les valeurs du « monde libre » contre l’Union soviétique athée. Pourtant, dès les années 1960, elle tomba en désuétude, les guerres de libération anticoloniales mettant à bas l’idée d’une lutte de civilisation dans laquelle le Nord représenterait le Bien [3]. Paradoxalement, c’est avec la chute du mur de Berlin que la notion de « civilisation judéo-chrétienne » a connu une nouvelle jeunesse avec une acception inédite : l’inclusion des juifs dans un Occident ressuscité au détriment des nouveaux parias, les musulmans.

 

Nul mieux que l’écrivain israélien Amos Oz n’a exprimé, à son corps défendant, cette posture a-historique d’identification du judaïsme à l’Europe. Dans un discours sur les années 1930 prononcé à Francfort en 2005, il expliquait :

« A l’époque, les trois quarts de l’Europe n’aspiraient qu’à se débarrasser définitivement de tous ces paneuropéens fervents, polyglottes, férus de poésie, convaincus de la supériorité morale de l’Europe, amateurs de danse et d’opéra, amoureux du patrimoine paneuropéen, rêvant d’une unité européenne post-nationale, prisant la courtoisie, les toilettes et les modes européennes, admirateurs inconditionnels d’une Europe que depuis des années (…) ils s’étaient évertués à amadouer, à enrichir dans tous les domaines et par tous les moyens, s’efforçant de s’intégrer, de l’attendrir en lui faisant une cour effrénée, de se faire aimer, accepter, de la satisfaire, d’en faire partie, d’être aimé. »

 

A cette invraisemblable distorsion des faits, Yitzhak Laor rétorque :

« Les Juifs assassinés en Europe n’étaient pas une nation d’“europhiles”. (…) Ils n’étaient pas “polyglottes, férus de poésie, convaincus de la supériorité morale de l’Europe, amateurs de danse et d’opéra”, etc. Un tel propos est une offense aux victimes du génocide, dont la majorité n’allait jamais à l’opéra ni ne lisait de poésie européenne. »

 

Amos Oz nie tout simplement l’altérité des victimes juives, qui ressemblaient bien plus aux travailleurs immigrés d’aujourd’hui qu’à des Européens « bien élevés », comme le révèlent les photos des ghettos est-européens, mais aussi les mesures de restrictions à l’immigration juive imposées par les gouvernements européens et celui des Etats-Unis dans le premier tiers du XXe siècle.

 

Ce rejet de l’idée d’une « civilisation judéo-chrétienne » remontant à des millénaires n’émane pas exclusivement de milieux laïques, mais aussi d’intellectuels religieux, et ce dès les années 1930. Plus tard, le grand philosophe Yeshayahou Leibowitz les rejoignit dans un texte célèbre publié en 1968 par le quotidien Haaretz, « Sur le prétendu “héritage judéo-chrétien commun” ». Plus récemment, analysant le discours de nombre d’intellectuels médiatiques français, de Bernard-Henri Lévy à Alexandre Adler, de Pierre-André Taguieff à Alain Finkielkraut, Ivan Segré dénonce la dissolution du judaïsme et de sa singularité dans le christianisme et l’Occident.

 

Car pour Segré, cette dissolution constitue le deuxième acte de l’« opération idéologique d’envergure » visant à imposer le mot d’ordre de « défense de l’Occident ». Alain Finkielkraut y apporte sa contribution : le philosophe prétend ainsi que l’Amérique représente « l’image inversée d’Auschwitz » et que « le souvenir d’Auschwitz » est devenu la loi morale de la conscience démocratique. S’opposer à la politique des Etats-Unis revient ainsi à faire preuve d’un antisémitisme plus ou moins honteux.

 

Parallèlement, on assiste à une relégation du génocide « loin de l’Europe ». Shlomo Sand, un historien israélien rendu célèbre par son essai Comment le peuple juif fut inventé (Fayard, 2008), avait publié auparavant un intéressant ouvrage, Le XXe siècle à l’écran [4] (Seuil, 2004), dans lequel il revenait sur Shoah (1985), le film de Claude Lanzmann. Outre que ce documentaire fut financé par le gouvernement israélien à travers une société écran, Sand note :

« Il posait une coupure totale entre le monde de la haute culture et la “solution finale”. Shoah repousse, en effet, le meurtre de masse dans les franges incultes de l’Europe. Tous les lieux physiques en relation avec l’Holocauste sont des bourgades polonaises, et les ruines des camps se situent également en Pologne », le film escamotant ainsi totalement le fait que « les décisions, l’organisation et la logistique de cette entreprise de mort émanèrent bien des centres de la haute culture allemande […] »

 

Une partie de la généalogie occidentale du génocide est ainsi délibérément occultée. Ni les massacres coloniaux, ni l’eugénisme, ni la brutalisation de la vie européenne avec la Première Guerre mondiale ne sont rappelés, car ils obligeraient à essayer de comprendre pourquoi la civilisation occidentale et sa « haute culture » ont engendré le nazisme – même s’il n’y avait aucune prédestination faisant du génocide des juifs « la vérité » de l’Occident.

Notes :

[1] Cité par Olivier Moss in Patrick Haenni et Stéphane Lathion (dir.), Les Minarets de la discorde, Infolio, coll. « Religioscope », Paris 2009.
[2] Yitzhak Laor, Le Nouveau Philosémitisme européen, La Fabrique, 2007, et Ivan Segré, La Réaction philosémite, Lignes, 2009.
[3] Pour tout ce paragraphe, on lira la passionnante analyse de Mark Silk, « Notes on the Judeo-Christian Tradition in America », American Quarterly, Vol. 36, n° 1, printemps 1984.
[4] Shlomo Sand, Comment le peuple juif fut inventé, Fayard, Paris 2008, et Le XXe siècle à l’écran, Seuil, Paris, 2004.
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http://www.michelcollon.info/De-l-antisemitisme-au-peril.html
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Une campagne de boycottage des produits israéliens a été lancée en France comme dans d’autres pays européens par des associations de solidarité avec la Palestine. Des organismes pro-israéliens ont déposé une plainte pour incitation à la haine raciale contre des personnalités soutenant cette campagne, dont la sénatrice écologiste Alima BoumedieneThiery et l’ambassadeur Stéphane Hessel, ancien résistant et déporté en Allemagne et qui fut l’un des rédacteurs de la Déclaration universelle des droits de l’homme.



Le tribunal les a relaxés pour vice de forme, mais le dépôt de la plainte a créé un vif émoi en France, puisqu’il assimilait la campagne de boycottage des produits israéliens à une forme d’antisémitisme. Cette campagne n’est pas un danger économique pour Israël, ayant peu d’impact sur son commerce extérieur. C’est par contre une menace politique et symbolique. Tout d’abord parce qu’elle concerne des citoyens qui se mobilisent et dont l’action a un impact sur l’opinion publique. Mais surtout parce qu’elle implique une comparaison avec le boycottage des produits sud-africains au temps de l’apartheid.


Brandir l’accusation d’antisémitisme contre ceux qui critiquent le gouvernement israélien est une méthode ancienne et répandue. Elle a été très efficace, car l’accusation d’antisémitisme est infamante, surtout en Europe occidentale où le sentiment de culpabilité par rapport aux multiples massacres antisémites du passé, notamment le génocide nazi, est très fort.


Tous les sondages le confirment, les formes les plus vives de racisme concernent aujourd’hui les musulmans. Mais, disent certains, l’antisémitisme se réfugie désormais derrière la critique d’Israël. Il y a une assimilation faite entre antisémitisme, antisionisme et critique de la politique du gouvernement israélien. Ce sont pourtant des notions tout à fait différentes. La confusion qui est opérée à leur égard n’est pas innocente, elle vise à protéger le gouvernement israélien.


Il ne viendrait à personne l’idée d’accuser de racisme quelqu’un qui critiquerait le gouvernement américain, russe, chinois ou autre. S’élever contre la politique étrangère de George Bush par exemple en condamnant la guerre d’Irak, s’inquiéter de la situation des droits de l’homme en Chine ou du sort des Tchétchènes en Russie ne conduit pas à être accusé de racisme antiaméricain, antichinois ou antirusse. Si quelqu’un vient à critiquer l’action de Nicolas Sarkozy, on ne lui reprochera pas immédiatement de verser dans la francophobie. Il y a bien une spécificité israélienne en la matière. On confond très souvent à dessein l’opposition à la politique d’un gouvernement, la critique légitime qui peut en être faite, et une opposition à l’existence même de l’État ou une haine raciale contre son peuple.


Si critiquer l’action du gouvernement d’Israël est assimilable à de l’antisémitisme, alors il faut en conclure que de nombreux opposants israéliens et la plupart des organisations de défense de droits de l’homme de ce pays qui le font au quotidien sont antisémites et antisionistes. Ce n’est bien sûr pas le cas et c’est d’ailleurs très souvent au nom de l’idée même qu’ils se font du sionisme que ces organisations critiquent leur gouvernement.


De même, antisémitisme et antisionisme ne sont pas assimilables. L’antisionisme est l’opposition à l’existence de l’État d’Israël. Certes, il peut y avoir des antisémites qui sont également antisionistes, leur haine des juifs les conduit à refuser qu’ils puissent disposer d’un État. Mais il peut également y avoir des juifs qui sont antisionistes, soit parce qu’ils sont très à gauche (tradition du Bund) et estiment que les juifs doivent mener un combat politique dans leur pays d’origine, soit au contraire parce qu’ils sont très religieux et pensent que c’est offenser Dieu que de vouloir donner un État aux juifs. Ils refusent l’idée de l’État d’Israël au nom de la Torah.


Brandir l’accusation d’antisémitisme dès qu’on critique le gouvernement israélien est une stratégie pour garantir une impunité à ce dernier. Confondre volontairement antisémitisme, antisionisme et critique de l’action du gouvernement israélien est malhonnête intellectuellement et conduit à privilégier la défense de ce dernier au détriment de la lutte contre l’antisémitisme.



Pascal Boniface est directeur de l’Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS)

Source : IRIS

http://www.michelcollon.info/Antisemitisme-et-critique-du.html

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12 novembre 2010 5 12 /11 /novembre /2010 00:57


 

 

* Si vous ne deviez écouter que quelques-unes de ces vidéos, je vous invite à sélectionner particulièrement les 5 dernières parties.  Elles sont suffisantes pour saisir le message...

 

Voici une série de vidéos concernant des évènements récents et révélateurs d'une apocalypse annoncée !  Vous serez exposés à des phénomènes actuels qui se manifestent sur toutes les parties de la terre et qui sont d'une ampleur jamais vue auparavant.

 

Les 5 premières parties font la démonstration exhautive des catastrophes qui se sont déroulées dans les derniers mois: le constat est troublant... 

 

Il est manifeste que des anomalies causent une augmentation des catastrophes et des phénomènes climatiques, tant en nombre qu'en intensité.

 

Les 5 dernières parties exposent des variables célestes et intra-terrestres qui semblent être la cause des instabilités observées et ce, en conformité avec certains modèles scientifiques.  La thèse développée dans le film "2012", réchauffement de la croûte terrestre, pourrait s'avérer véritable...

 

Un cours de physique cosmique 101 qui vous permettra de comprendre l'ampleur des catastrophes climatiques actuelles et ce, dans un langage vulgarisé.

 

Je salue le travail incroyable de Richard St-Laurent, qui destine toutes ces recherches à la connaissance et à la vigilance pour que tous, NOUS SOYONS SUR NOS GARDES!

 

http://www.youtube.com/watch?v=CzFWK1u_oCg (pt1)

http://www.youtube.com/watch?v=HtgjnlFFgX8 (pt2)

http://www.youtube.com/watch?v=O-DGLSzxBgQ (pt3)

http://www.youtube.com/watch?v=vWRFijVKKco (pt4)

http://www.youtube.com/watch?v=s5OKVaGic3E (pt5)

http://www.youtube.com/watch?v=Ul_3FY_wpeA (pt6)

http://www.youtube.com/watch?v=KM5_fPm2Zqs (pt7)
http://www.youtube.com/watch?v=BrD2rfaeT2w (pt8)

 

 

"Et les sept anges qui avaient les sept trompettes se préparèrent pour sonner de la trompette.


Et le premier sonna de la trompette: et il y eut de la grêle et du feu, mêlés de sang, et ils furent jetés sur la terre; et le tiers de la terre fut brûlé; et le tiers des arbres fut brûlé, et toute herbe verte fut brûlée.

 

Et le second ange sonna de la trompette: et comme une grande montagne toute en feu fut jetée dans la mer; et le tiers de la mer devint du sang, et le tiers des créatures qui étaient dans la mer et qui avaient vie mourut, et le tiers des navires fut détruit.


Et le troisième ange sonna de la trompette: et il tomba du ciel une grande étoile, brûlant comme un flambeau; et elle tomba sur le tiers des fleuves et sur les fontaines des eaux.


Et le nom de l'étoile est Absinthe; et le tiers des eaux devint absinthe, et beaucoup d'hommes moururent par les eaux, parce qu'elles avaient été rendues amères.


Et le quatrième ange sonna de la trompette: et le tiers du soleil fut frappé, et le tiers de la lune, et le tiers des étoiles, afin que le tiers de ces astres fût obscurci, et que le jour ne parût pas pour tiers de sa durée, et de même pour la nuit.


Et je vis: et j'entendis un aigle qui volait par le milieu du ciel, disant à haute voix: Malheur, malheur, malheur, à ceux qui habitent sur la terre, à cause des autres voix de la trompette des trois anges qui vont sonner de la trompette!"

 

Apocalypse 8

 

http://consciencedupeuple2007.blog.mongenie.com/index.php?idblogp=968161

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10 novembre 2010 3 10 /11 /novembre /2010 20:15

 

Alec Castonguay

Climat : l'armée canadienne se prépare à intervenir
Les effets du réchauffement climatique pourraient donner lieu à des «combats intensifs», dit l'armée

 

Le rapport complet


Les Forces canadiennes se préparent à intervenir aux quatre coins du globe en raison du réchauffement de la planète, qui provoquera une course aux ressources naturelles, des guerres régionales violentes et des catastrophes en cascade, révèle un document inédit.

La lutte contre les changements climatiques n'est pas une priorité du gouvernement Harper, qui a souvent été accusé de nuire aux négociations internationales sur le sujet. Or, l'armée canadienne prend le phénomène très au sérieux. Elle s'attend au pire.

Ces révélations sont contenues dans un document de 176 pages, obtenu par Le Devoir, qui a été approuvé en janvier 2009 par l'état-major du quartier général de la Défense, à Ottawa. Intitulé «L'environnement de la sécurité future 2008-2030», le rapport est un résumé des menaces à venir et des possibles interventions militaires dans les prochaines années.

Dans son avant-propos, le chef du développement des Forces, le major général S.A. Beare, écrit qu'il s'agit d'un «document de référence» qui vise à «fournir à l'institution de la défense une analyse faisant autorité sur les tendances géopolitiques, socio-économiques, environnementales, technologiques et militaires actuelles et émergentes qui ont une incidence sur l'environnement de sécurité». Le rapport «s'appuie sur une recherche approfondie» qui permettra «de travailler à la planification et au développement des forces de l'avenir», peut-on lire. Le rapport complet est en ligne sur notre site Internet.

Parmi les nombreux facteurs de déstabilisation de la planète des 20 prochaines années, les changements climatiques occupent un chapitre complet du document. «Les phénomènes météorologiques de plus en plus violents occasionnés par les changements climatiques un peu partout dans le monde exigeront de fréquentes interventions militaires allant des missions de secours aux victimes de catastrophes naturelles à des opérations de stabilisation à grande échelle», écrivent les spécialistes, qui ont aussi eu recours à l'aide de plusieurs universitaires pour valider leurs conclusions.

Les pays fragiles en difficultés


Dans un graphique révélateur du document (voir ci-dessus), on constate que les points chauds actuels de la planète, mais aussi ceux à venir, se regroupent de part et d'autre de l'équateur. «À mesure que les impacts négatifs de ces phénomènes affecteront les pays en développement, déjà aux prises avec des difficultés économiques et des troubles sociaux, les tensions et les facteurs d'instabilité déjà existants s'accentueront», affirme le rapport.

Les Forces canadiennes estiment que la bagarre pour le «contrôle des ressources», comme l'eau et la nourriture, se fera essentiellement par la voie diplomatique entre États. Sauf dans certains cas: «Il est fort possible que certains d'entre eux agissent de manière agressive et irrationnelle pour défendre leurs intérêts égoïstes», peut-on lire.

Des conflits pour le contrôle des ressources à l'intérieur des États fragiles, notamment avec des guérillas, sont à prévoir. «Il sera probablement nécessaire de mener des missions humanitaires pour secourir les populations privées de tout à la suite d'une catastrophe, et éventuellement des missions de stabilisation ou de reconstruction si des troubles civils et l'instabilité entraînent des conflits entre des peuples», écrivent les stratèges militaires.

D'ici 2030, les problèmes environnementaux, ainsi que la pénurie d'eau et de nourriture, risquent de déstabiliser des régions entières, estiment encore ceux-ci. «Il se pourrait que les pressions causées par les migrations et les afflux de réfugiés ou de personnes déplacées entraînent une recrudescence de tensions ethniques, religieuses ou territoriales, de l'instabilité et peut-être l'effondrement d'États. Ces effets se manifesteront davantage dans les régions côtières (où habite 75 % de la population mondiale), surtout parmi les groupes de personnes, les secteurs de l'économie et les localités qui sont déjà sensibles économiquement ou écologiquement aux variations climatiques.»

Des effets catastrophiques

C'est que les effets des changements climatiques seront sévères, affirment les analystes militaires. «Ceux-ci auront des conséquences catastrophiques, notamment la fonte des calottes polaires, la hausse du niveau des mers, une désertification accrue et une diminution du rendement des cultures dans certaines régions (en particulier l'Afrique), la transformation des habitats, l'extinction de nombreuses espèces et une propagation accrue des maladies tropicales dans les zones tempérées. La montée du niveau des mers et la fonte des glaciers viendront sans doute augmenter la superficie des terres perdues, tandis que les infiltrations salines et la contamination réduiront l'accès aux ressources en eau potable.»

Par exemple, on prévoit que la productivité agricole en Afrique «dégringolera». «La perte de terres arables due à la désertification entraînera une diminution de 50 % des récoltes.» De plus, «les glaciers de l'Himalaya disparaîtront sans doute d'ici 2035, ce qui privera d'une source majeure d'eau potable 750 millions d'habitants de la région Himalaya-Hindi-Kush et en Chine», peut-on lire. En Europe, «on pourrait assister au contraire à un refroidissement».

Des émeutes de la faim, comme au printemps 2008 en Égypte, au Cameroun, en Éthiopie et en Côte d'Ivoire pourraient se multiplier. «Ces émeutes de la faim [...] donnent un avant-goût des effets déstabilisateurs de l'insuffisance des ressources alimentaires et des crises humanitaires à venir, qui obligeront les pays occidentaux à intervenir pour empêcher une dégradation de la situation.» Les analystes militaires concluent que les futures opérations pourraient donner lieu à des «combats intensifs».

Des opérations qui deviendront d'ailleurs de plus en plus difficiles à réaliser à mesure que le pétrole se fera rare. «La diminution prévue des ressources en carburants fossiles et la montée simultanée des prix du pétrole obligeront le ministère de la Défense à trouver d'autres sources d'énergie pour les équipements militaires. La hausse des prix du carburant rendra prohibitifs les coûts d'entraînement, sans compter les coûts des opérations au pays même ou à l'étranger, ce qui grèvera un budget déjà serré. Il faudra en priorité effectuer des travaux de recherche et développement pour trouver des formes de carburants alternatifs.»

Alec Castonguay est un collaborateur régulier de Mondialisation.ca.  Articles de Alec Castonguay publiés par Mondialisation.ca
 

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10 novembre 2010 3 10 /11 /novembre /2010 19:13

A Pôle, on ploie

Pôle emploi crée de nouveaux chômeurs, le titre est de Capital : « Pôle emploi a officialisé hier la suppression de 1 800 postes d’ici fin 2011. Cette mesure provoque la colère des syndicats, qui dénoncent la surcharge de travail des agents dans un contexte de chômage de masse, annonce l’introduction de l’article. A l’heure où le taux de chômage dépasse 9% en France, Pôle emploi… taille dans ses effectifs. L’organisme né de la fusion de l’ANPE et des Assedic va supprimer 300 CDI, via des départs non remplacés, et ne pas reconduire 1 500 CDD d’ici la fin 2011, ont annoncé les syndicats. Une coupe justifiée par la nécessité d’adapter le budget de Pôle emploi au projet de loi de finances 2011, a expliqué un porte-parole à l’AFP. Le gouvernement a décidé de ne pas reconduire certaines mesures exceptionnelles prises pendant la crise pour faire face à l’explosion du nombre de chômeurs. » Une fois de plus, les bras nous en tombent. La « crise » est-elle terminée, les « mesures exceptionnelles » ne sont-elles pas plus que jamais nécessaires, « l’explosion du nombre de chômeurs » a-t-elle été endiguée ? La décision du gouvernement est d’autant plus irresponsable que le chômage est en réalité beaucoup plus élevé que ne l’affichent les statistiques officielles, que Pôle Emploi fait baisser artificiellement en multipliant les radiations arbitraires, comme nous le dénoncions dans un billet de mars 2010 (40 000 chômeurs radiés chaque mois !). Nous avons donc un organisme Symbole de la faillite des « réformes » sarkozystes (relire notre article de juin 2009), parfaitement incapable de gérer l’afflux massif de chômeurs et… le gouvernement y supprime des postes !

Fureur chez les salariés : « Pour les syndicats FO, SNAP, CGT, Unsa, CGC, CFDT, CFTC, Sud et SNU, « la situation explosive vécue par les salariés – et par ricochet sur les services rendus aux usagers – et la situation économique ancrée entraînant la hausse du chômage exigent au contraire une augmentation des effectifs », rapporte l’AFP. « Cette annonce inacceptable » de 1 800 suppressions de postes « est vécue comme une véritable agression à l’égard des salariés ». D’où grève et manifestation : « La pluie qui tombe à Paris depuis quatre jours est un bon test de mobilisation… Remporté avec brio aujourd’hui par les salariés de Pôle Emploi, descendus en masse avec leurs k-way et parapluies, raconte Libération. Ils étaient entre 1500 et 3000, excédés par leurs conditions de travail et la dégradation du service rendu aux usagers. «Ah non mais le coup des 1800 nouvelles suppressions d’emploi annoncées il y a trois jours, c’est de la provoc’ pure et simple», s’étrangle presque Franck, 18 ans de métier, brassard FSU. (…) Comme les autres, il voit la pile de dossiers sur son bureau s’allonger toujours plus, avec à la clef des délais de réponse aux usagers qui s’allongent. «Trois semaines d’attente en moyenne à Caen pour informer seulement un nouveau chômeur de ses droits et du montant de l’indemnisation.» Alors bien sûr, enchaîne-t-il, «faut pas s’étonner de la montée de l’agressivité, entre agents et de la part des usagers. L’autre jour, une collègue a évité de peu un coup de poing en pleine face.» Sono syndicale à plein tube, on réchauffe le moral des troupes à coup de «Y en a assez, assez de ce Pôle emploi, de ses missions bradées, qui jette ses CDD, maltraite ses salariés, maltraite ses usagers». «Nous on veut des moyens pour bosser.» Un camion syndical plus loin, c’est : «Il était un service public (bis)/ Qui brutalise ses salariés/ Ohé ohé ! Ohé ohé Pôle emploi !» (…) Alex est venue de Toulouse, (…) criant à tue-tête contre «cette machine à radiation» qu’est devenu le Pôle emploi, «cette pompe à fric qui broie le personnel et les usagers». Dans son agence, elle constate tous les jours la dégradation du service rendu depuis la fusion ANPE-Assedic fin 2008. «Je me retrouve avec 210 demandeurs d’emploi à charge que je suis censée recevoir une fois par mois. C’est impossible, rien que de répondre à toutes les demandes par téléphone, on ne s’en sort pas. »

Alex et ses 210 chômeurs à tenter d’accompagner incarne un cas limite, la moyenne étant tout de même – bien qu’inacceptable – plus basse : « Les portefeuilles des conseillers de Pôle Emploi sont surchargés, résume un autre article de Capital. Fin août, chaque employé avait à sa charge 103,1 dossiers, une hausse de 12% en un an selon Les Echos. Pire, un agent sur huit est censé accompagner de façon personnalisée plus de 130 chômeurs dans leur recherche d’emploi. Autant dire, une mission impossible. Pourtant, le gouvernement avait promis que la fusion entre l’Anpe et l’Unedic début 2009 réduirait à 60 le nombre de demandeurs d’emploi géré par conseiller. [Ne jamais croire les promesses de l'UMP, NdA] Même les contrats de sous-traitance, signés ces deux dernières années avec des agences d’intérim et des cabinets de recrutement, n’ont pas suffi à absorber l’explosion du chômage. » Parlons-en justement : « Confronté à une explosion du chômage qu’on tente tant bien que mal de camoufler et à la faillite totale d’un Pôle emploi complètement débordé, le gouvernement a décidé un recours massif au privé : confier jusqu’à 250 000 chômeurs par an à des Opérateurs privés de placement (OPP), selon le chiffre avancé par Laurent Wauquiez, secrétaire d’Etat à l’Emploi, dans une interview au Parisien, écrivions-nous en août 2009. Evidemment, on songe tout de suite qu’il serait tout de même préférable que les agents de Pôle emploi soient plus nombreux – et mieux formés -, et puis on se souvient être en Sarkozie. La logique de ce régime-là n’est certes pas d’embaucher des agents publics mais de dégraisser sauvagement, quitte à se dire ensuite : « Oh ben zut alors, maintenant qu’on a viré tout le monde, on n’y arrive plus ! » Remède miracle, donc le privé. Et qu’est-ce que ça donne, en coût et en efficacité, un chômeur pris en charge par le privé ? » A l’époque de notre article, les résultats définitifs de l’évaluation n’étaient pas encore connus. Le rapport a finalement été publié en octobre 2009. Il compare l’incidence, par rapport à un accompagnement standard du chômeur, d’un suivi personnalisé public (Cap vers l’entreprise, CVE) ou assuré par un OPP : « Le programme CVE a un effet rapide et élevé sur le taux de sortie vers l’emploi pour les demandeurs d’emploi récemment inscrits : à l’horizon de 6 mois, la hausse du taux de sortie des listes vers l’emploi est de +9,1 et +7,6 points, selon que les demandeurs d’emploi sont ou non indemnisables. L’accompagnement par les OPP a un impact plus tardif et plus modéré sur la sortie vers l’emploi. La hausse du taux de sortie vers l’emploi ne devient statistiquement significative qu’à l’horizon de 6 mois où elle s’élève alors à +4,2 points. »

C’est chiffré : le privé obtient de moins bons résultats. La conclusion du rapport avance une explication : « les 11 OPP sélectionnés par l’Unédic pour prendre en charge les parcours d’accompagnement renforcé étaient hétérogènes, tant en terme de taille et d’expérience que d’ancrage territorial. Aux côtés d’opérateurs expérimentés dans les démarches de reclassement des salariés, se trouvaient également des organismes récemment positionnés sur ce marché, n’ayant pas (encore) ces atouts. Les OPP se sont donc appuyés sur des compétences et ressources assez hétérogènes, ce qui a pu jouer dans le sens d’un abaissement global des performances en termes de retour à l’emploi. » Donc en gros, on a embauché n’importe qui ! Le rapport n’aborde pas les coûts respectifs des deux programmes et il nous faut donc retourner à notre billet d’août 2009 : « Et en mrtermes de coûts ? Ne cherchez pas, c’est beaucoup plus cher ! « On n’attend pas la fin des expérimentations menées pour lancer l’opération à grande échelle », s’indignait déjà Maurad Rabhi, représentant CGT à Pôle emploi, dans La Tribune du 29 avril dernier. Il réclamait alors un « véritable débat (avec les pouvoirs publics) sur le recours aux opérateurs privés, dont le coût pour le reclassement d’un demandeur d’emploi est estimé entre 3 500 et 7 000 euros, contre 800 euros par an pour Pôle emploi. » Vous avez entendu parler d’un tel débat, vous ? Mais à quoi bon demander leur avis aux gens ? Le dogme de l’incomparable plus-value du secteur privé ne se discute pas. « Ça fait partie aussi d’un Etat moderne de piloter des réformes et d’externaliser, quand c’est nécessaire, quand il y a une surcharge ponctuelle d’activité, une partie des tâches », déclare Luc Chatel, le porte-parole du gouvernement, la bouche en coeur (repris sur Impôts utiles). Ce que ça peut être horripilant, cette manie de se draper dans la soi-disant modernité ! « Il n’y a pas de mal à sous-traiter à des professionnels, des spécialistes du sujet [sic, au vu du rapport ! NdA], (ce que) d’ailleurs l’administration fait dans de nombreux domaines ». Et s’ils font le travail moins bien pour beaucoup plus cher ? Ah pardon, ce doit être ça, « l’Etat moderne ». Avec le nouveau plan de 1800 suppressions de postes, le gouvernement donne le coup de grâce à Pôle emploi. Et il ne serait pas surprenant qu’on nous annonce un nouveau recours massif au privé, qui annulera in fine les économies réalisées par les suppressions de poste pour obtenir des résultats beaucoup moins bons. Quant aux chômeurs, qu’ils se débrouillent ! Voilà comment gouverne l’UMP, et cette critique déborde largement le cadre de l’anti-sarkozysme. François Fillon, promis à conserver son poste de Premier ministre à l’issue d’un remaniement dont on se fiche comme d’une guigne – parce qu’il ne changera rien à rien -, s’il a meilleure image que le psychopathe de l’Elysée, est lui aussi un ardent promoteur de la Révision générale des politiques publiques (RGPP), qui n’est ni plus ni moins qu’un saccage systématique du service public. Qui sauvera la France de ces prédateurs ?

http://www.plumedepresse.net/a-pole-on-ploie/

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10 novembre 2010 3 10 /11 /novembre /2010 18:37

9 novembre 2010 par admin Pas de commentaires »

Arte a diffusé l’été dernier un reportage extrêmement intéressant sur les procédés de fabrication en vigueur dans les pays asiatiques, dans les secteurs du textile et du cuir. Intéressant, mais surtout édifiant et effrayant !


Les produits toxiques utilisés dans l’agriculture étaient déjà pointés du doigt. Voici maintenant les produits toxiques dans nos vêtements et accessoires.


Tout commence en Europe, où l’industrie chimique fabrique des produits toxiques divers et variés, plus ou moins nocifs pour l’homme et l’environnement, qu’elle exporte ensuite dans les pays « low cost ». Ces produits y seront utilisés pour fabriquer les jeans, tee-shirts, sous-vêtements, chaussures, jouets… que nous retrouverons ensuite dans nos boutiques, puis dans nos maisons.

Au passage, les produits toxiques manipulés sans aucune protection dans des pays tels que l’Inde ou le Bangladesh auront empoisonné les ouvriers et leurs familles. Les plus grandes marques de mode sont notamment concernées, et citées sans ménagement dans ce reportage : H&M, C&A, Esprit, Zara… (tiens, tiens, j’ai déjà vu ces noms quelque part…).

Le DMFu

DMFuAu rayon des poisons couramment employés, il y a tout d’abord le diméthylfumarate (DMFu), que l’on retrouve dans les petits sachets mis dans les boîtes de chaussures par exemple. Il se présente à température ambiante sous forme de cristaux blancs presque inodores, et présente des propriétés antifongiques (anti-moisissures), c’est-à-dire qu’il détruit et évite le développement de champignons. Il est principalement utilisé pour favoriser la conservation de semences, de textiles, d’articles en cuir et de mobilier, principalement lors des opérations de stockage et de transport. En théorie, l’utilisation du DMFu à des fins antifongiques est interdite en Europe, dans le cadre de la directive 98/8/CE, appelée communément directive « biocides ». Mais le fait est que ce produit continue d’être utilisé dans la plupart des articles fabriqués en Asie tels que chaussures, canapés, sièges, articles de maroquinerie… Les contrôles effectués sur ces marchandises sont assez rares, et surtout ils ne servent quasiment à rien, puisqu’il n’y a ni obligation de retirer les produits incriminés, ni sanction pour l’entreprise qui les importe. En France, ce sont ainsi plusieurs centaines de cas d’irritation, parfois très importante, suite à l’exposition au DMFu qui sont répertoriés chaque année.

Le tannage du cuir

CuirDepuis quelques temps, la Chine n’arrive plus à satisfaire la demande mondiale en cuir. C’est donc le Bangladesh qui est devenu l’un des plus importants exportateurs de cuir. On y trouve du cuir de vachette en abondance, et la main d’œuvre y est la moins chère du monde. Mais surtout, les réglementations en matière de protection environnementale et des ouvriers sont quasi inexistantes. Alors que les tanneries européennes, encadrées par des réglementations communautaires sévères en la matière, supportent des coûts élevés pour le traitement de leurs rejets et pour la protection de leurs ouvriers.  Autant de bonnes raisons donc, pour les marques occidentales, d’aller se fournir en cuir bon marché dans un tel pays.

EauxuseesLa liste des produits chimiques potentiellement dangereux pour l’homme et l’environnement utilisés pour le tannage du cuir est longue. On y trouve des sels de chrome, dont le chrome hexavalent (chrome VI) cancérigène par inhalation et allergène par contact, des substances organiques chlorées qui s’attaquent aux voies respiratoires, de l’oxyde d’éthylène qui s’en prend au patrimoine génétique, des métaux lourds divers et variés (aluminium, nickel, plomb, mercure…), des produits à base de cyanure… Totalement ignorants quant à la toxicité de ces produits, les ouvriers bangladais les manipulent donc sans aucune protection, souvent pieds et mains nus, sans masque de protection. Et les eaux usées, chargées en produits toxiques, sont déversées dans les rues sans aucun traitement, polluant peu à peu les villes et également les terres agricoles alentours.

Enfermés dans des containers, les cuirs empoisonnés débarquent ensuite dans les ports européens. D’après la médecine du travail du Port de Hambourg, un container sur deux en provenance d’Asie est ainsi contaminé par des substances chlorées. Pour ne pas avoir à les ouvrir et à respirer les gaz qui s’en échapperaient, les contrôles sont effectués à l’aide d’une sonde introduite dans le container fermé ! Mais la Douane ne procède qu’à des contrôles aléatoires, et aucune disposition juridique ne permet de mettre hors circuit les containers contaminés, qui pourront ainsi traverser l’Europe librement.  Ce sont donc les employés chargés d’ouvrir ces containers et de stocker les marchandises qui seront exposés à ces gaz toxiques.

L’industrie textile

Outre le cuir, le textile est également un secteur fortement consommateur de produits chimiques potentiellement dangereux. Ainsi, dans l’entrepôt central de la marque H&M, sur le Port de Hambourg, 70% des employés se plaignent de douleurs pouvant résulter d’un empoisonnement lié aux produits qu’ils manipulent. Ou cette employée de la marque Esprit, dont le travail consistait à repasser les jeans tout juste sortis des containers, qui souffre aujourd’hui de graves problèmes respiratoires, vraisemblablement liés au dichlorométhane (l’un des solvants les plus irritants qui soit), présent dans ces jeans fabriqués en Asie.

Quand la mode tue ! C’est effectivement parce que les jeans délavés, usés, voire troués sont à la mode que des centaines d’ouvriers turcs sont morts. La technique utilisée pour rendre ces pantalons « tendance » était en effet le sablage (projection de particules de sable sur les jeans pour les user), effectué bien entendu sans les protections adaptées pour les ouvriers. Aujourd’hui interdite en Turquie, cette technique ne l’est pas au Bangladesh où certains ouvriers travaillent avec pour toute protection des bouts de tissus sur le nez. Ce qui ne peut empêcher les minuscules particules de quartz de s’incruster dans leurs poumons, et de finir par les asphyxier totalement.

TeintureAutre activité à forte teneur en produits toxiques, la teinture. Pour les modèles en coton, c’est en Inde que cela se passe. Tirupur, dans le sud du pays, est en effet le nouvel « eldorado textile », avec près de 10 000 usines qui fabriquent en continu des vêtements pour les marques occidentales. La teinture est une activité très consommatrice de produits dangereux pour l’homme et l’environnement. On utilise en effet des colorants azoïques, interdits en Europe, des colorants chlorés, des métaux lourds (pour la brillance)… Et plus la couleur est foncée, plus la concentration en produits toxiques est importante (les sous-vêtements noirs, si prisés pour leur côté chic et sexy, sont de véritables concentrés de poisons…). Les ouvriers indiens ne sont bien sûr pas informés de la dangerosité ni de la toxicité des produits qu’ils manipulent sans aucune protection ni précaution. On ne compte plus les explosions, incendies… dans les usines de Tirupur. Et les ouvriers pataugent, pieds nus, dans les eaux de Blanchissementteinture ou de blanchiment, dans lesquelles ils déversent, souvent sans gants ni masque, des tombereaux de produits toxiques. Des eaux usées dont on se débarrasse comme on peut, en les filtrant et en créant des champs de boues hautement toxiques qui seront évacuées dans de simples sacs, remplis à la pelle. Des sacs jetés sur les montagnes de résidus toxiques qui envahissent Tirupur, dont l’eau et les terres ont ainsi été totalement contaminées en seulement une vingtaine d’années. Les médecins de Tirupur tirent la sonnette d’alarme. En 10 ans, le nombre de cancers a été multiplié par deux dans la région, au point que des cliniques spécialisées en oncologie se sont établies à Tirupur. Mais il n’est bien sûr pas question que les autorités fassent des recherches sur les liens possibles entre cancer et industrie textile…

Tirupur ne compte pas que des usines textile. Il y a aussi de très beaux hôtels, dans lesquels séjournent les acheteurs occidentaux venus s’approvisionner en textile bon marché. Ces hôtels sont tellement confortables qu’ils ne les quittent pas, ce sont les responsables des entreprises indiennes qui viennent à leur rencontre. Pour leur éviter de voir les conditions de travail des ouvriers, et leur éviter également peut-être de respirer quelques vapeurs toxiques…

Face à ce triste constat, certains se tournent vers le coton bio, sur lequel mise beaucoup l’enseigne H&M par exemple. Mais en Inde, coton bio et coton ordinaire se côtoient dans les champs, et on peut se demander ce qu’il reste de bio quand la parcelle adjacente a été inondé de pesticides. Et dans les entreprises textile, coton bio et ordinaire sont juste répartis en deux tas, une petite pancarte indiquant lequel est bio ! Ce qui fait d’ailleurs bien rire le directeur de l’entreprise interviewée. Sans compter que les colorants pour le coton bio sont exactement les mêmes que ceux utilisés pour les tee-shirts à deux euros ! Pas étonnant donc que quelques petits malins, cherchant à surfer sur cette tendance, nous proposent des tee-shirts bio de toutes les couleurs à des prix défiant toute concurrence. D’autant plus, que selon les spécialistes, il se vend aujourd’hui plus de coton bio qu’il ne s’en cultive ! Cherchez l’erreur… Les marques proposant de véritables textiles bio sont donc très peu nombreuses.

Dernière petite précision, ne cherchez pas mention des produits utilisés lors de leur fabrication sur vos chaussures, tee-shirts ou sous-vêtements Made in India, China ou Bangladesh, personne n’a jamais osé le faire ! Chantelle préfère mettre « Designed in France » sur ces soutiens-gorge noirs, gorgés justement de produits toxiques ! C’est tellement plus chic.

——————————————————————–

La vidéo de ce reportage n’étant plus disponible sur Arte, la voici en 3 épisodes :

 

 

Pour aller plus loin,

3 vidéos ici :

 

http://www.hexaconso.fr/blog/?p=585

 

http://www.hexaconso.fr/blog/

 

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10 novembre 2010 3 10 /11 /novembre /2010 07:33

 

Pour évaluer la dangerosité d'un OGM destiné à l'alimentation humaine, l'Agence européenne de sécurité des aliments (EFSA) se contente d'une étude de 42 jours effectuée sur des poulets. Une étude limitée à la qualité nutritionnelle des produits ! Sans gêne...


Maïs OGM SmartStax

SmartStax. C'est le joyeux sobriquet attribué par Monsanto et Dow AgroSciences à leur nouveau maïs OGM. Cette herbe à pop corn possède une particularité unique en son genre : elle combine huit gènes modifiés (2 herbicides et 6 insecticides). Excusez du peu.

Cette chimère est déjà autorisée aux Etats-Unis et au Canada. D'ailleurs, on avait bien rigolé, l'année dernière, lorsque la ministre canadienne de la Santé, Leona Aglagguk, répondant aux questions des associations, déclarait le plus sérieusement du monde que l'autorité sanitaire du pays, "Santé Canada [,] s'attend à ce que les semenciers conduisent des études complètes de leurs variétés pour s'assurer qu'il n'existe aucun effet inattendu". Ainsi soit-il... Et le peuple n'a plus qu'à prier pour que ce soit vrai, car aucun début de commencement d'une justification scientifique ne leur a jamais été demandé, aux semenciers.

Le maïs de la discorde

Ce précepte révolutionnaire a visiblement fait des émules. Selon TestBiotech, un Institut munichois indépendant, spécialisé dans les biotechnologies, l'EFSA (dont la patronne nous avait caché être concomitamment membre du conseil d'administration d'un des plus gros lobbies de l'industrie agroalimentaire) a récemment donné un avis favorable pour la mise sur le marché du SmartStax, autant pour l'alimentation humaine qu'animale. Problème : pour ce faire, l'Agence n'a réclamé aucune étude scientifique aux producteurs. Tout juste s'est-elle contentée d'accuser réception d'une étude de 42 jours menée sur des poulets, permettant d'évaluer la qualité nutritionnelle du maïs, mais en aucun cas les risques pour la santé !

Comme le Canada, l'Europe se contente donc de vieux essais menés sur des lignées de maïs utilisées pour produire le SmartStax. En clair, l'EFSA avance que les gènes ont déjà été testés, indépendamment, sur d'autres variétés ne présentant qu'une seule altération génétique. Un peu comme si l'on vous disait qu'une voiture est sans danger parce que tous ses composants (siège, moteur, freins, vitres, allume-cigare) ont été testés indépendamment les uns des autres, avant montage. Testbiotech exhorte la Commission européenne et les Etats membres à rejeter l'avis de l'EFSA et à mener leur propre évaluation des risques.

En avril dernier, Testbiotech avait déjà accusé l'EFSA de "graves lacunes" dans son évaluation du "maïs 1507", une des lignées utilisées pour produire le SmartStax. L'EFSA n'a toujours pas réussi à se justifier... Mais, finalement, on s'en fout ?

 

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http://www.lesmotsontunsens.com/smartstax-l-europe-veut-autoriser-un-ogm-sans-aucune-evaluation-scientifique-8315

(Article publié sur le site "Les mots ont un sens")

A lire également :

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10 novembre 2010 3 10 /11 /novembre /2010 07:25

   

 

inv

Paul Villach

 Peut-on parler d’« un ennemi intérieur » mondialiste contre la Sécurité sociale française ?

inv
On souhaite se tromper et on demande d’avance pardon de poser cette question existentielle à la fois prétentieuse, emphatique et terriblement banale : où va le monde ? Elle en entraîne deux autres qui trahissent une angoisse : où va l’Europe ? Où va la France ?


Le commerce, un moteur de paix ?


On imagine bien qu’on n’est pas le seul à se les poser et qu’à voir le bel entrain qu’ils affichent, les dirigeants politiques et économiques paraissent le savoir, certains que le meilleur des mondes possibles est à venir. Qu’est-ce qui a été célébré en grande pompe lors de la récente visite du président chinois en France ? La signature de fabuleux contrats commerciaux, avec, s’empressera-t-on d’ajouter, les emplois qu’ils garantissent !


C’est vrai ! Le commerce n’est-il pas, en outre, un bon moyen de pacifier les relations entre les hommes : « Le commerce guérit des préjugés destructeurs, écrit Montesquieu dans « De l’Esprit des Lois » (1) : et c’est presque une règle générale que, partout où il y a des mœurs douces, il y a du commerce ; et que partout où il y a du commerce, il y a des mœurs douces. » « L’effet naturel du commerce, assure-t-il encore, est de porter à la paix. Deux nations qui négocient ensemble se rendent réciproquement dépendantes : si l’une a intérêt d’acheter, l’autre a intérêt de vendre ; et toutes les unions sont fondées sur des besoins mutuels. ». Comme on voudrait encore le croire !


Raréfaction des ressources et demande accrue


Est-ce bien ce qui s’annonce à plus ou moins brève échéance ? Dans un contexte de mondialisation où toutes les économies nationales, tous crocs dehors, sont mises en concurrence, la montée en puissance de deux pays, la Chine et l’Inde, représentant à eux seuls plus du tiers de la population mondiale, redistribue nécessairement les cartes. Si Chinois et Indiens prétendent légitimement connaître un niveau de vie comparable à celui de l’Europe ou des États-Unis dont la population ne représente qu’un tiers de la Chine et de l’Inde réunies, les ressources connues de la planète ne peuvent y suffire.


Dans l’attente, sous la pression de la demande croissante chinoise, le marché des matières premières et en particulier celui des métaux flambent. Et il n’y a aucune raison que la tendance s’inverse, bien au contraire elle ne peut que se renforcer. Déjà le marché des minerais dits « terres rares », si essentiels aux produits des hautes technologies, est dominé par la Chine. Quant au pétrole dont l’épuisement certain est attendu sans qu’on en connaisse la date précise, sa raréfaction progressive prochaine ne peut qu’être source de vives tensions internationales, tant qu’à cette énergie fossile et à ses dérivés qui ont assuré le confort de la vie quotidienne occidentale depuis cent ans, on n’aura pas trouvé de substituts. Il est vrai, cependant, que tout espoir n’est pas perdu : nul ne peut savoir ce que sera le monde dans trente ans. Qui, en 1950, aurait, en effet, imaginé celui d’aujourd’hui métamorphosé par les révolutions informatique et numérique ?


Paupérisation de la majorité nationale


N’empêche, on a tout lieu de penser qu’on vit sur un volcan dont tous les sismographes de surveillance signalent la montée du magma et son éruption imminente. Or politiques et entrepreneurs paraissent s’en soucier comme d’une guigne et ne se préoccuper que de continuer à faire des affaires, en commençant par tenter de prendre leurs parts de marchés dans les pays dits émergents, où l’absence de protection sociale et des salaires de misère permettent une fabrication de produits à des prix défiant toute concurrence en Europe de l’Ouest et en France en particulier, en raison même d’une haute protection sociale développée progressivement depuis plus d’un siècle.


Sans doute, répète-t-on, la solution est-elle dans l’innovation pour maintenir une avance technologique par rapport à ces pays émergents. Mais pour combien de temps ? En attendant, c’est la délocalisation des entreprises dans ces pays à la main-d’œuvre misérable, et pour prétendre faire face à cette concurrence déloyale, le démantèlement méthodique de la protection sociale en France, pierre par pierre : l’accroissement du chômage, la stagnation des salaires depuis quasiment 25 ans qui abaisse le pouvoir d’achat du marché intérieur et oriente forcément l’économie vers l’étranger, les déremboursements des soins médicaux couverts par la sécurité Sociale et actuellement la démolition du système de retraite par répartition pour le rendre si peu suffisant qu’un système par capitalisation devienne indispensable et fournisse une masse de capitaux à des groupes banquiers impatients d’aller la jouer aux casinos de la finance. Pour procéder à cette démolition en règle, délocalisations à l’extérieur et immigration clandestine encouragée à l’intérieur ont été deux leviers particulièrement activés.


Enrichissement d’une minorité mondialiste


Les heureux bénéficiaires de cette stratégie, eux, n’ont aucun souci à se faire : jamais leurs actions n’ont été tant rétribuées ni les grands patrons tant payés ; leurs actifs sont à l’abri dans des paradis fiscaux. Mais à terme, pour la grande majorité des Européens et donc des Français c’est bien une paupérisation qui est programmée, avec moins l’espoir de voir les Chinois s’aligner sur le système social français que les Français sur celui des Chinois, en attendant que la rareté des ressources et la concurrence pour en disposer conduise à une probable et terrible confrontation. Il devient de plus en plus clair que la mondialisation de ces échanges inégaux et déloyaux enrichit au-delà de toute raison une infime minorité en France, et que, dans ce contexte de concurrence sauvage, la Sécurité sociale française, construite en particulier depuis 1945 pour protéger ceux qui n’ont que leur travail pour toute richesse, et ne pouvant être mondiale mais seulement nationale, doit être détruite si l’on veut que la fête mondialiste continue : concurrence oblige !


Seulement, pour peu qu’on soit attaché à cette Sécurité sociale emblématique d’un mode de vie français, malgré cette guerre économique qui fait rage à travers le monde, peut-on continuer à qualifier de compatriotes les bénéficiaires de ce désastre programmé qui prennent soin de mettre leurs biens en sécurité hors du pays ? Que deviennent donc des individus organisés en clans qui jouent leur propre profit immédiat contre la Sécurité sociale nationale de la majorité de ceux qui civilement sont leurs concitoyens ? N’est ce pas une définition de « l’ennemi intérieur » ?
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10 novembre 2010 3 10 /11 /novembre /2010 07:22
Notes sur oeuvres - Philosophie
virilio

Jadis, rappelle Virilio, grandir, c’était dépasser ses peurs. A cette aune, on peut se demander, continue-t-il, si nos contemporains ne sont pas infantiles. L’angoisse chimérique est, apparemment, à la mode. Pire, elle fait figure de propédeutique : passe pour sage celui qui a peur, et l’avoue. La peur, principe heuristique, méthode pour penser le monde à l’heure où l’Homme détient le pouvoir de se détruire entièrement ? Virilio, en attendant, fait observer que cette progression de la peur traduit, concrètement, un affaiblissement de la confiance en la perfectibilité du genre humain.

D’où vient cet affaiblissement ? – Voilà sa question. Comment y remédier ? – Voilà son projet.

 

*

La peur, nous dit en substance Virilio, est l’un des deux grands modes d’administration des citoyens par l’Etat (l’autre est la promesse, la rétribution). La peur permet, en particulier, à des Etats qui n’ont plus grand-chose à promettre (fin des Trente Glorieuses) de continuer à justifier leur existence : si les citoyens ont peur, ils cherchent une protection ; et cette protection, c’est l’Etat qui peut l’offrir.

Or, l’Etat contemporain est, justement, un bon administrateur de peur – en ce sens qu’il dispose de moyens formidables pour instiller l’angoisse, propager la crainte, généraliser la méfiance. Le facteur décisif en la matière, c’est la vitesse : vitesse de transmission de l’information, qui permet de saturer le destinataire, de l’entretenir dans l’angoisse parce qu’il ne peut plus traiter l’information transmise ; mais aussi vitesse des évolutions potentielles, si rapides, si soudaines, qu’on ne peut plus les anticiper. La discontinuité engendre la peur : si tout est possible, alors le pire est possible.

Virilio prend ensuite l’exemple de l’équilibre de la terreur, tel qu’il s’est maintenu pendant toute la guerre froide. C’est pour lui l’image parfaite du processus qui fait de l’Etat moderne un grand administrateur de peur : une catastrophe est en surplomb, elle tétanise les peuples ; mais l’Etat apporte la contre-force qui permet de suspendre indéfiniment cette catastrophe, de la maintenir en surplomb, comme une épée de Damoclès. Il est logique que les complexes militaro-industriels, un peu partout, aient fini par prendre tout ou partie du pouvoir : ils sont le pouvoir, l’incarnation du pouvoir contemporain. Le pouvoir de suspendre indéfiniment un mouvement dont la vitesse est telle qu’elle terrorise.

Le terrorisme contemporain, inséré dans cette grille de lecture, prend un sens bien précis : il est l’instrument d’un déséquilibre de la terreur menaçant constamment de rompre l’équilibre par suspension du mouvement. En ce sens, il constitue la figure aboutie du pouvoir contemporain : je ne sers plus à rien, dit le pouvoir, mais si vous me supprimez, qui sait ce qui arriverait ? L’impossibilité de répondre à cette question du « qui sait ? » fonde la nouvelle légitimité du pouvoir : le pouvoir de ne rien faire, le pouvoir de faire en sorte que rien ne se passe.

Pour Virilio, ce pouvoir d’un type nouveau s’incarnera, demain, commence même déjà à s’incarner, dans l’intériorité des individus. Le seul moyen de faire face à la vitesse toujours croissante induite par la technique, c’est de se techniciser soi-même ; seul un homme transformé en automate peut suivre le rythme des robots.

Plutôt que l’extinction du réel et le simulacre, les concepts de Baudrillard, Virilio propose donc la dissolution de l’espace, de tous les espaces, y compris le corps humain, comme clef de lecture de notre temps. L’avantage est, évidemment, que cette clef de lecture souligne davantage le caractère automatique des implications de l’univers technicisé à outrance ; c’est aussi l’inconvénient : on perd de vue la stratégie autonome du pouvoir, ici, il s’agit de se représenter l’évolution de la structure sociale comme une dynamique favorisant le pouvoir, mais qu’il n’enclenche pas.

Virilio le sait, et c’est pourquoi il souligne que, plus que le progrès en lui-même, c’est la propagande du progrès qui engendre la panique. Il veut dire par là que l’Etat, le pouvoir au sens large, ne crée certes  pas cet univers de la vitesse, porteur de toutes les peurs, mais qu’il entretient délibérément, par contre, les individus et les groupements intermédiaires dans l’illusion qu’il n’est pas possible d’anticiper collectivement, de construire une intelligence humaine partagée qui permettrait, précisément, de penser ensemble à la vitesse du progrès.

D’où son projet : construire une dissuasion civile.

Il entend par là, en substance, la constitution d’une société des individus postmodernes. Il s’agit d’inventer une manière d’être collective qui permet, justement par le collectif, de rendre à nouveau le monde prévisible, non en réduisant la vitesse (qu’on ne maîtrise plus), mais en augmentant la vision latérale de chacun, par le partage des visions. En effet, si la vision latérale augmente, le risque de surgissement d’un objet inattendu dans le champ de vision central diminue.

En somme, pour Virilio, c’est donc par la construction d’une intelligence collective, capable de penser un monde imprévisible, que le pouvoir sera contrebattu : si mon voisin partage sa vision latérale avec moi, alors il n’est plus un corps étranger qui participe, par son mouvement trop rapide, à l’incertitude angoissante de mon habitat ; il devient au contraire un partenaire de mon habitat, contre l’incertitude d’un monde trop rapide.

Il s’agit, fondamentalement, de refaire des lieux. Virilio ne refuse pas le localisme ; sa définition de l’impérialisme contemporain, c’est l’abolition de la géographie. Sa définition de la lutte anti-impérialiste, c’est la défense de la géographie : il doit exister des lieux, où des hommes mettent en commun leur destin, et pour cette raison, « partagent leur vision latérale ». Refaire du sens, en somme, pour bâtir cette dissuasion civile, indépendante du pouvoir, c’est, d’abord, recréer des sujets collectifs.

Cette conclusion n’est évidemment pas originale. Mais Virilio a le mérite, au moins, de proposer une grille de lecture stimulante, de mettre en perspective ce projet. Quand on le lit sur les raves, dans lesquelles il voit une simulation d’intelligence collective enfin adaptée au règne de la vitesse, on se dit qu’il y a quelque chose à tirer de sa perception.

 

 

http://www.scriptoblog.com/index.php?option=com_content&view=article&id=600:ladministration-de-la-peur-p-virilio&catid=52:philosophie&Itemid=55

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10 novembre 2010 3 10 /11 /novembre /2010 01:42


1,2 million de saisies en 2010

http://www.lavieimmo.com/prix-immobilier/usa-la-maison-blanche-opposee-a-un-gel-des-saisies-8862.html

 

 

 

FAUX JUGE, FAUX POLICIERS, FAUX TRIBUNAL, FAUSSES SOCIETES POUR SAISIR LES GENS
du 8 au 11 novembre 2010 :
Génial: UNICREDIT America, collecteur de dettes ici leur site, a convoqué des gens dans un faux tribunal, avec du faux personnel pour saisir les maisons, voitures. C'est DINGUE !! AU SECOURS !!! Tout est faux, y compris le mobilier, sauf les gens convoqués, et tout a été vendu ensuite aux hedge funds, banques étrangères, etc. Je ne sais pas si vous imaginez où ils en sont arrivés... A FABRIQUER DES FAUX TRIBUNAUX... Lisez ici Pittsburgh Channel et voyez la video de la télé régionale... Là on dépasse le cadre de tout ce qui a été vu, c'est l'information LA PLUS FOLLE, LA PLUS EXPLOSIVE EN 3 ANNEES DE REVUE DE PRESSE. Les banques ont détourné les lois, les politiciens, la vie elle même... Il y a même un faux sheriff au tribunal qui a pris les clés et papiers des voitures des gens... ENVOYEZ CET ARTICLE A TOUS VOS MAILS, JE VOUS LE DEMANDE, la démocratie est volée en ce moment sous nos yeux par les banques et leurs sbires, les collecteurs de dettes. Ici le lien sur l'affaire du ministère de la justice de l'Etat de Pennsylvanie. POSTEZ, COLLEZ, AFFICHEZ, DIFFUSEZ AU MAXIMUM. 

 
 
CA Y EST: LE RETOUR AU STANDARD OR EST DEMANDE PAR LA BANQUE MONDIALE!!!
du 8 au 11 novembre 2010 :
Ouf. Heureusement que j'ai des réflexes. Regardez bien: le patron de la Banque Mondiale demande le retour au standard or vu la guerre des devises actuelle. Donc: vous comprenez pourquoi depuis 3 ans on voit partout des sociétés vous demander de leur vendre votre or inutilisé. Mon sentiment est que c'est une opération coordonnée depuis longtemps. "World Bank chief Robert Zoellick on Monday urged the world's leading economies to consider returning to a modified gold standard as fears of an upcoming currency war mount. The bank boss promoted a system that is "likely to need to involve the dollar, the euro, the yen, the pound and a renminbi that moves towards internationalisation," in a letter published in the Financial Times. "The system should also consider employing gold as an international reference point of market expectations about inflation, deflation and future currency values," the letter continued". Lire ici. 

 
 
LA MONTEE FOLLE DE L'ARGENT METAL
du 8 au 11 novembre 2010 :
Depuis longtemps je vous le dis, achetez de l'argent. Eh bien celui-ci a pris 46% et là, les positions baissières de la JP Morgan vont lui coûter une fortune, par exemple la journée du 4 novembre la banque sera obligée de payer environ3 milliards de dollars... 

 
 
L'OR A 1397 DOLLARS L'ONCE
du 8 au 11 novembre 2010 :
Effets de la planche à billet, les investisseurs se sont rués sur l'or pour protéger leurs économies... et l'or a pulvérisé encore un record, 1397 dollars. Courage fuyons comme on dit.

 
 
LE MIRACLE DE SAINT BERNANKE: L'AIR QUI SE TRANSFORME EN BILLETS
du 8 au 11 novembre 2010 :
Vous avez noté que l'annonce des 600 milliards de planches à billets a eu lieu le lendemain des élections? Vous avez aussi noté que les bombes dans les avions ont été découvertes la veille des élections américaines? Que l'alerte maximale terroriste a eu lieu en France au cours de la semaine des grèves...

On vit une époque étrange où les gens au pouvoir se servent maintenant du hochet média terroriste pour amener le peuple à faire ce qu'ils veulent. Leur faire peur, en permanence. Cela me rappelle les années 30, du moins ce que j'ai pu en lire dans tous ces les livres, celles juste après le crash de 1929, des années noires qui ont vu monter les extrêmes. Oncle Ben et sa planche à billets, 600 milliards, est lancée UNIQUEMENT pour sauver Wall Street, conférence de presse de hier, lire ici "Bernanke Confirms That The Key Goal Of The Fed, And QE2, Is To Boost Stock Prices". Vous êtes fixés.

Le message est clair. Le DOW JONES va être monté au crick une nouvelle fois par les photocopieuses de la Fed! L'élite politique n'a plus rien a faire des gens, leur seule mission se résume désormais à sauver la Bête Argent qui donne le tempo au reste du monde. "Les valeurs à suivre ce matin sur le CAC 40" comme vous le disent France2, iTele, BFM, etc. "Wall Street en léger repli.."... Un repli? Ou rempli de faux billets ?

C'est la 2e transfusion de sang géante en l'espace de deux ans !

Plus de 600 milliards pour sauver un mort qui va pouvoir acheter à bon compte les entreprises françaises, asiatiques et européennes. Magnifique. On est dans United States of Weimar. L'année 2010 a été celle où la démocratie a été volée aux gens, là-bas et ici, voyez maintenant comment l'Elysée espionne les journalistes presque ouvertement. Imaginez aussi: même le patron de Pimco a qualifié la politique de Ben Bernanke de "Ponzi", ajoutant que les gens perdront 20% de la valeur de leurs économies, une fois le PQ2 terminé! Je crois qu'il va falloir se serrer les coudes comme on dit. Tiens, j'ai même envie de porter un toast à Karl Marx! Après tout, il était journaliste. Et il doit nous observer avec beaucoup d'attention en ce moment. 
 
 
http://www.jovanovic.com/blog.htm

 

 

Rappel:

 

USA : La Maison Blanche opposée à un gel des saisies

 

En dépit du risque croissant de « Foreclosure Gate » (scandale des saisies immobilières), l’administration reste opposée à un moratoire sur les saisies immobilières aux Etats-Unis. Barack Obama continue à penser que le gel total « ferait plus de mal que de bien au marché immobilier ».

(LaVieImmo.com) - C’est aujourd’hui que débute une gigantesque « action collective » des procureurs généraux sur les saisies immobilières frauduleuses au Etats-Unis. Si d’aucuns soutiennent un gel des procédures des saisies, Washington reste opposé « à un moratoire généralisé sur les saisies immobilières à l’échelle nationale qui, selon les économistes, pourrait sérieusement compromettre la reprise économique en provoquant un nouvel effondrement du marché immobilier », révèlent Les Echos.

Un coût de 700 milliards de dollars

Les grandes banques ont pourtant opéré d’elles mêmes un coup d’arrêt sur les procédures, à l’instar de Bank of America, qui a gelé temporairement les saisies dans 50 Etats, et J.P. Morgan et GMAC Mortgage, qui les ont arrêtées dans 23 Etats. Ces derniers établissements ont été les premiers à avoir été pointés du doigt, car entérinant trop facilement les procédures de saisies. Selon le quotidien, si la pratique de « class actions » (actions en justice groupées) devait se généraliser, « le coût potentiel pour les banques pourrait excéder 700 milliards de dollars ». Mais l’administration, qui soutient les procureurs généraux, estime que le gel total « ferait plus de mal que de bien au marché immobilier », encore très affaibli par la crise. Washington s’attend à 1,2 million de saisies immobilières sur l’année 2010.

 

http://www.lavieimmo.com/prix-immobilier/usa-la-maison-blanche-opposee-a-un-gel-des-saisies-8862.html

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