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6 août 2011 6 06 /08 /août /2011 00:05

http://www.festivaldesplantes.be/uploads/images/kokopelli-P1050017.jpgComment défendre la biodiversité

Graines de vie : des paysans se défendent contre le brevetage des semences...
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Graines de vie et brevetage du vivant.

Peu de personnes ont connaissances de cette réalité... :

La semence mondiale est contrôlée à 85 % par une poignée de multinationales, ces semences ont subit une manipulation génétique afin qu’elles soient rendues stériles, elles ne sont plus reproductibles, ce sont les hybrides F1.Les variétés anciennes reproductibles quant à elles, c’est à dire les fruits et légumes de nos grands-parents et arrières grands-parents sont interdits de commercialisation. Les semences paysannes ou variétés anciennes sont celles que l’on ressème d’année en année, les adaptant progressivement aux méthodes de culture et aux terroirs. Elles ne sont ni des variétés " fixées ", ni des variétés " homogènes " ou " stables " comme celles inscrites dans le catalogue officiel des semences légales. Jargon juridique qui n’a aucun fondement, et dont le seul intérêt est de permettre aux multinationales de détruire 10 000 ans d’agriculture et ainsi assouvir leur pathologique soif de monopole et de pouvoir.


En conclusion les multinationales brevètent et privatisent le vivant !



Des paysans courageux et déterminés défendent en toute illégalité la biodiversité.

 

 

http://www.tree2share.org/article-1394-graines-de-vie-des-paysans-se-defendent-contre-le-brevetage-des-semences

 

 

 

 

 

_______________________________________________________

 

 

 

 

Comment récolter des graines de tomates

 

 

 



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5 août 2011 5 05 /08 /août /2011 04:16

http://sciencepourvousetmoi.blogs.sciencesetavenir.fr/archive/2011/08/03/fukushima-suite-41-la-grande-lecon-de-fukushima-pour-la-fran.html

 

http://www.cyberpresse.ca/images/bizphotos/435x290/201103/14/304537-centrale-fukushima-vue-airs.jpg

http://www.cyberpresse.ca/images/bizphotos/435x290/201103/14/304537-centrale-fukushima-vue-airs.jpg

03.08.2011

FUKUSHIMA (suite 41) "La grande leçon de Fukushima pour la France"

 

 

 

 

Mercredi 3 août. Cinq mois après les débuts de la catastrophe de Fukushima, et à l'heure où les centrales nucléaires de très nombreux pays - dont la France - sont soumises à de nouveaux examens de sûreté, j'ai demandé à deux physiciens bien connus du GSIEN (groupement de scientifiques pour l'information sur l'énergie nucléaire), Monique et Raymond Sené, de se joindre à moi sur ce blog pour essayer de tirer ce que nous avons voulu appeler "La grande leçon de Fukushima pour la France" (le titre de cette note).  

 

 

Par Monique Sené, physicienne, directrice de recherches honoraire au CNRS , membre du Haut comité à la transparence et présidente du GSIEN (groupement de scientifiques pour l’information sur l’énergie nucléaire)

Raymond Sené, physicien nucléaire, membre du GSIEN

Dominique Leglu, physicienne, directrice de la rédaction de Sciences et Avenir

 

Oui, Fukushima n’est pas Hiroshima. Des réacteurs ne peuvent pas exploser comme une bombe atomique. Il n’empêche, la catastrophe qui a eu lieu dans la centrale de Fukushima-Daiichi sur 4 de ses 6 unités est pire que Hiroshima et Nagasaki réunis, en termes de radioactivité relâchée. C’est mille fois plus (1), en ordre de grandeur.


Oui, l’impensable est arrivé. Après le séisme du 11 mars, suivi du tsunami, la centrale a perdu toutes ses sources électriques et ses moyens de refroidissement, qui ont conduit à une situation incontrôlable.

 

Quels enseignements en tirer ?


. Le séisme. A Fukushima, le séisme de niveau 9 a vraisemblablement commencé par endommager de nombreuses canalisations, indispensables aux arrivées d’eau permettant le refroidissement du cœur des réacteurs, ainsi que des piscines de combustible. De surcroît, il a stoppé l’arrivée externe d’électricité, reprise automatiquement par les systèmes de secours diesel et batteries. La centrale n’avait été dimensionnée que pour séisme de niveau 7.

 Que se passerait-il en France ? La centrale de Fessenheim, qui a démarré en 1977, avec les règles de sûreté de l’époque, a été dimensionnée en référence au séisme de Bâle (18 octobre 1356), alors évalué à 6,9 – équivalent au séisme d’Izmit (Turquie) en 2000. On sait qu’il a depuis été réévalué à la hausse, de l’ordre de 7,2. Augmentation qui peut paraître minime mais en fait correspond à une énergie dégagée 9 fois plus forte. On peut donc craindre, en cas de séisme, un endommagement de même type qu’à Fukushima : canalisations hors d’usage, capteurs (de niveau d’eau, de température, de pression…) hors service, parois et pompes ébranlées… Et rupture de l’alimentation externe en électricité.

 

. Le tsunami. A Fukushima, la vague a achevé le travail de destruction. Elle a noyé les diesels,  bouché et cassé les canalisations de prise d’eau (qui peuvent faire plus d’un mètre de diamètre). En France, pareille vague pourrait survenir de multiples manières. A Fessenheim, s’il y a rupture du (ou des) barrage(s) en amont de la centrale, située 15 m en-dessous du niveau du canal de prise d’eau, une vague pourrait provoquer des dégâts majeurs. En particulier, noyage de toutes les pompes et des diesels. Comment les opérateurs pourraient-ils alors réagir ?

De fait, pareil noyage des pompes à déjà eu lieu, à la centrale du Blayais lors de la tempête de fin décembre 1999. Heureusement, l’une d’elles a continué à fonctionner et les diesels aussi. Mais une situation aussi dangereuse peut être redoutée, notamment à Flamanville. M. Jacques Fos, vice-président de la Commission locale d’information (CLI) de cette centrale a ainsi fait remarquer que les diesels prévus pour l’EPR, actuellement en construction, pourraient être submergés par une vague qui dépasserait le niveau de la plate-forme prévue à 12m au-dessus du niveau de l’océan. Et il a suggéré de remonter ces diesels en haut de la falaise. Ceci sera-t-il accompli ?

Ce grave problème de vagues (sur les fleuves, rivières, canaux ou océan) qui déferleraient sur une centrale pourrait se poser dans bien d’autres endroits, notamment à Golfech sur la Garonne, à Gravelines dans la Manche, sans oublier les 14 réacteurs de la vallée du Rhône.

 

 

. L’explosion hydgogène. A Fukushima, le dénoyage du combustible dans les cœurs des réacteurs et dans les piscines, a conduit à l’émission d’hydrogène, avec les explosions ultérieures (réacteurs 1,3, 2) et les incendies (piscines 3 et 4) que l’on sait. Que se passerait-il en France ? Pourrait-il y avoir des explosions du même genre ? Les réacteurs à eau pressurisée français sont désormais équipés de « recombineurs passifs » -  appareillages destinés à piéger l’hydrogène, à condition que ce dernier ne s’accumule pas  dans certaines zones  fermées non équipées. Rappelons que les bâtiments réacteurs sont de gigantesques enceintes, d’un volume de plusieurs dizaines de milliers de m3 (de 46 000 m3 à Fessenheim à plus de 50 000 m3 dans des centrales plus récentes). L’explosion hydrogène reste également à redouter dans les bâtiments combustibles en cas d’endommagement des  piscines, conduisant à un  dénoyage rapide,  des combustibles en cours de refroidissement.  Notons également que sur nos 58 réacteurs les piscines ne sont pas bunkerisées.

 

. Le pilotage en situation accidentelle. A Fukushima, les opérateurs, dès le séisme – à cause de la mise en marche automatique des systèmes de secours (injection des barres de contrôle dans le cœur des réacteurs, démarrage des diesels…), ont constaté une baisse trop rapide de la température et de la pression. Les procédures leur enjoignaient alors d’arrêter ce refroidissement d’  « ultime secours ». Ce qu’ils firent. Malheureusement, après l’arrivée du tsunami (voir plus haut), ils n’ont jamais pu le redémarrer, faute d’électricité. A partir de ce moment-là, ils ont dû piloter à vue, avec des instruments déréglés ou hors service. Exemple désormais connu : les indicateurs de niveau d’eau dans les cuves de réacteurs sont restés bloqués au niveau qu’ils avaient au moment du séisme.

On constate ainsi que, lors d’une catastrophe, les opérateurs humains sont confrontés à des situations ingérables, aucune fiche de procédures ne correspondant de surcroît à la situation. Ils oeuvrent en aveugle et doivent improviser. On se souvient par ailleurs qu’à Three Mile Island, aux Etats-Unis, c’est un problème de signalisation erronée (2) qui a transformé l’accident en 1979, en catastrophe. Et plus récemment, en 2009 lors du crash del’Airbus RIO-Paris, les analyses actuelles semblent aussi montrer que l’application des procèdures liées à des indications erronées ont conduit à la catastrophe.

Ultérieurement, qualifier d’ « erreur humaine » les prises de décisions  de ces opérateurs revient à faire reposer sur eux une responsabilité bien plus globale. Responsabilité qui va de la conception de la centrale (ou des capteurs d’un avion) au management de l’ensemble du système.  

 

En France, il faut se rappeler  que dans un rapport 2006 de l’IRSN (3) il est écrit « dans le cas des centrales existantes, les accidents graves n’ont pas été considérés lors de leur conception » - leur probabilité était alors vue comme trop faible- peut-on alors parler de « sûreté nucléaire » ?

 Sachant aussi qu’à la clé, lors de la défaillance sévère d’une installation nucléaire, l’impact est dévastateur sur les travailleurs et la population ainsi que sur l’environnement (air, eau, faune, flore…). A Fukushima, on est aujourd’hui très loin de savoir le détail de cette contamination (nature, étendue, intensité…), même si des taux atteignant le milliard de becquerels par m2 ont été mesurés par endroits (4). On ne sait pas non plus ce qui va advenir de dizaines voire centaines de milliers de personnes ayant subi cette radioactivité (maladies, évacuation sans espoir de retour…). A Tchernobyl, malgré des années d’études, on ne sait toujours pas tout non plus et le saura-t-on un jour ? .

En France, que se passerait-il alors en cas d’accident ?

Une seule chose est sûre : il y a maintenant urgence à modifier tous les procédures post-accidentels envisagées jusqu’à présent par l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN). Et ce, qu’il y ait poursuite du nucléaire ou non. En effet, même si l’on se place dans la perspective de cette dernière hypothèse, il y aura encore pendant des décennies à gérer  plus d’une centaine d’installations..Ce sont  celles qui vont être soumises à l’audit de l’ASN (demandé par le pouvoir politique en réponse aux questionnement des populations), audit dont le premier rapport est prévu pour décembre 2011. Sera-t-on capable de tirer des leçons des résultats de cet audit, si tant est que le mode opératoire choisi lui donne un sens..

 

1)   La bombe, celle d’Hiroshima, a produit de l’ordre du kilo de produits de fission, alors que dans un réacteur nucléaire les produits de fission présents sont de l’ordre de la tonne. Rappelons une évidence : une bombe, par définition, est faite pour tuer (100 000 morts instantanément -voire plus selon la puissance-), ce que n’est pas la finalité de conception d’un réacteur. Pour les précisions techniques, consulter le livre « Les irradiés de Béryl », par Louis Bulidon, paru ce mois de juin, aux éditions Thaddée.

2)   La soupape du pressuriseur était restée ouverte alors que la signalisation visible par les opérateurs indiquait non la position réelle de la soupape mais simplement que l’ordre de fermeture avait bien été envoyé.

3)   Cité dans « L’Europe à l’épreuve de la sûreté nucléaire », Le Monde, p. 16. 25 mai.

 

4)   Source MEXT (ministère de l’éducation japonais).

 

 

 

 

 

 

23:47 Lien permanent | Commentaires (4) | Envoyer cette note | Tags : fukushima, bombe atomique, hiroshima, radioactivité, japon, tsunami, gsien, sûreté nucléaire | |  Facebook

Commentaires

 

"Sera-t-on capable de tirer des leçons des résultats de cet audit, si tant est que le mode opératoire choisi lui donne un sens..™"
*+*

Écrit par : yuyu | 04.08.2011

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Quelques leçons urgentes de Fukushima...

1) Ne pas risquer quelque chose qu'on ne peut pas perdre...
2. Les conflits d'intérêt sont mortels pour la sécurité
3. Les experts peuvent se tromper.
4. Des événements extrêmement rares arrivent.
5. Les coûts de l'énergie nucléaire sont bien plus élevés que ce qui est déclaré

Voir:

http://www.laurelzuckerman.com/2011/05/fukushima-des-le%C3%A7ons-urgentes-pour-la-france.html

Écrit par : LZ | 04.08.2011

Répondre à ce commentaire

 

Bonjour,

Citation :
"A Fukushima, on est aujourd’hui très loin de savoir le détail de cette contamination (nature, étendue, intensité…), même si des taux atteignant le milliard de becquerels par m2 ont été mesurés par endroits (4)."
-------
Apparemment, la contamination continue, de façon beaucoup moins importante mais chronique (1 milliards de becqurels par jour dans l'atmosphère, d'après le prudent "forum de RadioProtection Cirkus), principalement dans l'eau et les sols.

Fukushima nous montre que l'impossibilité, pour les autorités, de faire procéder à l'évacuation de vastes étendues contaminées, conduit forcément au plus terrible des mensonges, le mensonge par nécessité.

L'impossibilité de résoudre le devenir des coriums radioactifs, dont une partie est peut-être déjà dans la roche, conduit les protagonistes à présenter de faux documents aux médias, dont le plus étonnant est l'absence de regard critique :

Expliquez-moi comment, l'eau injectée en partie haute de la cuve dans le schéma "refroidissement maintenant en circuit fermé", peut être reprise dans la salle des machines devenue piscine radioactive, puisqu'on ne voit pas comment cette eau passe de la cuve au bâtiment dans lequel elle se trouve (cuve intègre) !

Amicalement,

Delphin, lecteur depuis toujours de cette grande oeuvre de démocratie (rendre accessible l'information dont la technicité permet souvent la désinformation) qu'est "La Gazette nucléaire" de Monique et Raymond Sené et des autres membres du GSIEN.

Écrit par : Delphin | 04.08.2011

Répondre à ce commentaire

De cette délicate entreprise résultera le pérennité de la société japonaise, et de la notre car en dépit de la distance qui nous sépare, notre sort ne peut rester indifférent à celui du « pays du soleil levant » : par la guerre des monnaies qu’il entretient et la révolution énergétique mondiale qu’il suscite, c’est l’ensemble de notre système que le Japon tend à remettre en question.

Écrit par : Beats by dre pas cher | 04.08.2011

 

.

 

Voir aussi (vidéo)

 

Les autorités japonaises face à la colère des habitants de Fukushima (vidéo)

 

19 juillet 2011 : Les autorités japonaises face à la colère des habitants de Fukushima

Une réunion entre les autorités et les habitants de Fukushima qui demandent l’évacuation urgente de la zone contaminée ainsi que l’analyse d’urine des enfants de Fukushima.

vidéo

 

http://videos.sortirdunucleaire.org/Les-autorites-japonaises-face-a-la

 

 


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4 août 2011 4 04 /08 /août /2011 21:24
 
19 juillet 2011 : Les autorités japonaises face à la colère des habitants de Fukushima

Une réunion entre les autorités et les habitants de Fukushima qui demandent l’évacuation urgente de la zone contaminée ainsi que l’analyse d’urine des enfants de Fukushima.

 

 

http://videos.sortirdunucleaire.org/Les-autorites-japonaises-face-a-la

 

 

 

 

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30 juillet 2011 6 30 /07 /juillet /2011 04:31

 

 

 

 

http://a.images.blip.tv/Villagealternactif-RASNuclaireRienSignaler567.jpg

 

Remise sur le devant de la scène depuis l'accident de Fukushima, la question de la sous-traitance dans le nucléaire est au centre du rapport d'étape des parlementaires de l'OPECST qui recommandent un encadrement de la sous–traitance en cascade.


Des demandes portées depuis des années par les syndicats comme la CGT mines-énergies et qui prennent toute leur importance à l'heure où le chantier de l'EPR fait l'objet d'enquêtes sur les conditions de travail des ouvriers.


 [Article complet : novethic.fr]

(Article référencé sur le site "Les mots ont un sens")

 

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27 juillet 2011 3 27 /07 /juillet /2011 02:59

http://a34.idata.over-blog.com/251x300/0/48/92/28/symboles-environnement/gaz-de-schistes/stop-au-gaz-de-schiste-07.jpg

http://a34.idata.over-blog.com/251x300/0/48/92/28/symboles-environnement/gaz-de-schistes/stop-au-gaz-de-schiste-07.jpg

.

 

.

S'il vous plaît, n'hésitez pas à retransmettre ce reportage à plus de monde possible, si vous avez la chance de correspondre avec l'Afrique, faites passer.
L'humanité acquière un  avant  dernier danger, stoppons le par le refus individuel des recherches. Propriétaires de terrains convoités, vous ne deviendrez jamais riches et heureux. Sachez que ne devient riche, que celui qui y est autorisé par le N.O.M
BL



Chers amis,


Quand une compagnie gazière a proposé 100.000 $ pour « louer » le terrain de John Fox, citoyen américain, et y placer des puits de forage, il ne s’est pas précipité comme tant d’autres qui s’en mordent à présent les doigts pour accepter cette « manne » . Il a préféré se renseigner et mener l’enquête qui a donné naissance au précieux reportage que nous avons la très bonne opportunité de regarder via les liens ci- dessous.

 

C’est , une fois de plus, désolant à regarder, cela vous retourne le cœur, mais si nous ne le faisons pas , nous ne saurons pas à quoi nous nous engageons lorsque la même proposition sera faite en Europe ou en Afrique , soit à nous-même, soit à nos voisins ou à nos amis. Si nous ne le faisons pas, nous livrerons une fois de plus, les yeux fermés, des humains à une vie et à une mort de misère , notre bonne eau potable à la disparition et notre planète à s’enfoncer plus avant dans la destruction, nous retrouvant à vivre dans de vastes régions dans un environnement totalement saccagé devenu « lunaire ».

 

« J’ignorais que la facture énergétique que DC avait fait voter au congrès dispensait les industries de respecter les lois sur la protection de l’eau potable, ainsi que sur l’air, sur l’eau, sur les fonds de réserve et sur une douzaine de réglementations de l’environnement… »

 

dit l’enquêteur au début de son reportage....

 

« Ce que la nature a mis des millions d’années à créer est détruit en quelques heures par les grosses machines ».

 

De l’eau (beaucoup!) est additionnée (d'après les recherches de John Fox) de 900 produits chimiques – dont 596 polluants difficiles à connaître (« secret industriel » !) et injectée de 2500 à 3500 mètres sous terre. La roche est fracturée pour récupérer le gaz. Seule la moitié de l’eau (et donc des produits toxiques) injectée remonte à la surface . Cette « eau industrielle » est déposée avant enlèvement par camions dans des bassins très souvent poreux qui en laissent encore échapper la moitié.

 

L’eau des habitants des alentours devient impropre à la consommation, beaucoup peuvent enflammer l’eau qui sort de leurs robinets en en approchant une allumette – comme vous pourrez le constater par vous-même dans ce reportage ! – Aux USA, les lois sur la santé publique sont bafouées , la santé tant des humains que des animaux est définitivement ruinée (maux de tête, étourdissements, acouphènes, asthme, désorientation, vertiges, lésions cérébrales, difficultés de marcher et de manger, pertes du goût et de l’odorat, douleurs insoutenables…) les cultures rendues impossibles et des pays autrefois magnifiques transformés en énormes décharges, les nappes phréatiques chargées de métaux lourds sont rendues inutilisables, l’air irrespirable, des centaines de milliers de sites sont déjà touchés aux Etats-Unis et beaucoup d’autres sont dans le collimateur. Peu de personnes ont les moyens de partir ailleurs et sont tenues au silence par la clause de confidentialité signée lorsqu’ils ont accepté l’argent de la « location ». Aux autres qui tentent d’aller en justice, il est répondu : « Prouvez le ! »

 

Alors qu’on nous avait présenté le gaz naturel comme une « énergie propre », avec le gaz de schiste obtenu par fracturation hydraulique on est en pleine tragédie !

 

Notre « mode de vie » est décidemment de plus en plus insoutenable. Et c’est aujourd’hui près de 7 milliards de personnes qui aspirent à vivre ainsi… Je vous laisse conclure !

 

 

Voir le reportage GAZLAND , traduit en français , en 7 parties d'environ 15' :

 

http://www.dailymotion.com/video/xg7g0q_danger-gaz-de-schiste-1-7-doc-choc_webcam

 

http://www.dailymotion.com/video/xg7gbi_danger-gaz-de-schiste-2-7-doc-choc_webcam

 

http://www.dailymotion.com/video/xg7glp_danger-gaz-de-schiste-3-7-doc-choc_webcam

 

http://www.dailymotion.com/video/xg7gv3_danger-gaz-de-schiste-4-7-doc-choc_webcam

 

http://www.dailymotion.com/video/xg7h5z_danger-gaz-de-schiste-5-7-doc-choc_webcam

 

http://www.dailymotion.com/video/xg7him_danger-gaz-de-schiste-6-7-doc-choc_webcam

 

http://www.dailymotion.com/video/xg7ht8_danger-gaz-de-schiste-7-7-doc-choc_webcam

 

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http://www.sciences-et-democratie.net/files/dossiers/gaz_de_schiste.jpg
http://www.sciences-et-democratie.net/files/dossiers/gaz_de_schiste.jpg
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26 juillet 2011 2 26 /07 /juillet /2011 05:17

http://a34.idata.over-blog.com/500x334/3/15/20/71/NANS-SOUS-STE-ANNE/Grotte-Sarrazine--36-.jpg

http://a34.idata.over-blog.com/500x334/3/15/20/71/NANS-SOUS-STE-ANNE/Grotte-Sarrazine--36-.jpg

 

 

Est-ce que le Japon va s’effondrer dans la mer comme Cayce l’a prédit?


Voir le lien

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

le sol est fissuré, enfoncé, mais il se déplace surtout sur lui-même comme s’il s’était « liquéfié ». Des images extrêmement préoccupantes

 

.

L'ÉVEIL 2011 Ce que l'on ne vous dit pas à la télé

 

http://reve4.forum2discussions.com/t11-l-eveil-2011-ce-que-l-on-ne-vous-dit-pas-a-la-tele

 

 

 

 

 

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Ces réfugiés du nucléaire qui ont lutté 18 ans contre Fukushima

| The Mainichi Daily News


 

[Google trad] NIIGATA - En 1992, Onoda Sanzo et ses compagnons plaignants ont perdu après 18 ans de bataille juridique contre la centrale nucléaire de Fukushima nucléaire. Lui et 400 autres avaient déposés initialement l'affaire contre la construction de la centrale nucléaire n ° 2 de Fukushima en 1975, soulignant les dangers d'une catastrophe en cas d'un séisme majeur ou d'un tsunami.

L'enseignant à la retraite , qui a continué de plaider en vain contre l'opérateur Tokyo Electric Power Co. (TEPCO) sur la sûreté côtière des réacteurs , même après que l'affaire ait été rejetée, il est aujourd'hui un réfugié de la crise nucléaire ici, à quelque 200 kilomètres de son domicile .

"Nous n'avons aucune idée de quand le prochain grand séisme va venir» dit Onoda, 73 ans. "Il est maintenant temps de nous débarrasser de notre dépendance à l'énergie nucléaire."
(...)
--
NB : "La décision du tribunal d'abord rendu en 1984 par la Cour de district de Fukushima, a conclu que les évaluations de sécurité du gouvernement ont été raisonnables, et a rejeté l'affaire." !!!

Source:
http://mdn.mainichi.jp/mdnnews/national/news/20110724p2a00m0na009000c.html

 

.

 

0

La situation à Fukushima ne s’améliore pas, bien au contraire, et la situation depuis longtemps déjà incontrôlable ne fait que s’empirer chaque jour. Bien sûr la société Tepco se veut rassurante, mais si un sarcophage est construit sur et autour des réacteurs, rien ne peut être fait pour les sous-sols.

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Notre très joli joli monde :

 

.

http://stefouxxx.wordpress.com/2011/07/26/relier-les-points-les-changements-terrestres-sont-la/

 


 

 

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23 juillet 2011 6 23 /07 /juillet /2011 04:59
Mercredi 20 juillet 2011

Voir le film ICI

 

 

 

Solutions locales pour un désordre global - DVD
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21 juillet 2011 4 21 /07 /juillet /2011 05:34

http://www.futura-sciences.com/fileadmin/Fichiers/images/Matiere/LHCBLACK.jpg
 

http://www.futura-sciences.com/fileadmin/Fichiers/images/Matiere/LHCBLACK.jpg

 

Voici l' étendue de la corruption du Bilderberg et associés.

Elle s'étend au CERN et à la CEE entièrement.

Voir aussi CFR et Kissinger  Kroll.

Ces organismes ne sont plus démocratiques

mais nazis et fascistes de manière entièrement opaque. .

 
Leurs statuts ont été modifiés en fraude des peuples

par les accords de secrétariat , les accords de secrétaires généraux

et les accords de présidents de groupe. ( Hors des assemblées générales ).

Voir aussi l' Otan modifié de la même manière. Voir l' OMS et l' ONU.

Ils établissent la dictature et la suppression des droits sociaux fondamentaux, 

tout en proclamant la démocratie et le liberté.

( Novlange,  éléments de langage fabriqués

par des officines de marketing , story telling ) Philippe Gilis

 

http://www.futura-sciences.com/fileadmin/Fichiers/images/Matiere/LHCBLACK.jpg

  

Dérèglement climatique : les scientifiques du CERN "bâillonnés"
  
20 juillet 2011 15:24, Les mots ont un sens, par Napakatbra


Du jamais vu. Le big boss du CERN a interdit à ses équipes de tirer des conclusions scientifiques d'une expérience chargée de déterminer le rôle des rayons cosmiques dans la formation des nuages, et donc... du réchauffement climatique. Au CERN, le climat se refroidit...


 

Expérience CLOUD CERN censure

Le CERN mène actuellement, depuis 2009, une expérience dénommée CLOUD ("Cosmics Leaving Outdoor Droplets"). Une étude chargée de déterminer le rôle des rayons cosmiques dans la formation des nuages. Une publication était (très) attendue pour cet été. Mais le taulier du CERN, Rolf-Dieter Heuer, a interdit à ses équipes de publier leurs conclusions. Ça jette un froid...
Global (scientific) warning


CLOUD se base sur les hypothèses du physicien danois Henrik Svensmark, qui soupçonne les rayons cosmiques de constituer des "germes" permettant la formation de gouttelettes en suspension, et donc, des nuages. Une petite modification de la surface nuageuse engendrant d'importantes variations du rayonnement solaire au sol, la température globale de la terre pourrait dès lors être affectée par les fluctuations de l'intensité de ces rayons cosmiques.


Pour simplifier à l'extrême la vision de Svensmark, les nuages ne seraient pas le résultat du climat terrestre, c'est le climat qui serait en réalité le résultat des variations de la couverture nuageuse, et donc de l'intensité des rayons cosmiques, qui dépend de la force des champs magnétiques solaire et terrestre. Rien à voir avec l'activité humaine, donc... Problème : cette hypothèse n'a jamais été prise en compte par la communauté scientifiques (Le GIEC notamment, qui fait la pluie et le beau temps sur les décisions internationales relatives au climat).


Des scientifiques la tête dans les nuages...


"Les résultats [de CLOUD] seront publiés d'ici peu. J'ai demandé à mes équipes de présenter les résultats de façon claire, mais de ne pas les interpréter. Ils seraient immédiatement jetés dans l'arène du débat hautement politique sur le changement climatique" a affirmé au Welt Online le Directeur Général du CERN. Ce qui amène plusieurs conclusions, évoquées par Nigel Calder, un journaliste scientifique renommé :
 

 

- Si le CERN a aussi peur de l'impact politique de ses résultats, c'est qu'ils vont certainement dans le sens de la théorie de Svensmark, ce qui ferait planer quelques nuages sur l'antienne scientifique du rôle de l'activité humaine dans le réchauffement climatique global.
 

 

- Le CERN a rejoint la longue liste d'instituts scientifiques "politiquement corrects" (faudrait-il plutôt dire "climatologiquement correct" ?). En clair, les scientifiques sont d'accord pour entrer dans l'"arène" politique... dès lors que leurs résultats vont dans le sens des théories dominantes. De fait, le CERN a cessé d'être un institut véritablement scientifique.
 

 

- Et, accessoirement, la publication attendue risque d'être assez... ennuyeuse.
 

 

Un petit graphe, pour la route, publié par The Register à partir des données de Svensmark : la première courbe représente les variations de température dans l'hémisphère nord (selon les différentes méthodes d'évaluation), la seconde retrace l'évolution de l'intensité des rayons cosmiques (selon les différentes méthodes d'évaluation). Le tout ramené à l'échelle du temps.

corrélation rayons cosmiques changement climatique

"Les politiciens, il y en a, pour briller en société, ils mangeraient du cirage", disait Coluche.


Et maintenant, ça marche aussi pour les scientifiques !
  
http://www.lesmotsontunsens.com/rechauffement-climatique-les-scientifiques-du-cern-baillonnes-10866
 

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21 juillet 2011 4 21 /07 /juillet /2011 03:57
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L’Angleterre choisit le nucléaire : fin de la psychose Fukushima ?


 

Le Parlement britannique a voté lundi en faveur du développement de l’énergie nucléaire. Une décision à contre-courant de la psychose post-Fukushima (qui a conduit l’Allemagne à sortir du nucléaire) et qui préfigure la construction de nouvelles centrales outre-manche.

 


« No panic ! » Le flegme britannique aura eu raison du vent de peurs anti-nucléaires qui s’était levé en Europe depuis l’annonce par la chancelière Merkel de l’abandon du nucléaire dans la première puissance européenne.


Flegme britannique et raisons structurelles


Si les militants écologistes et anti-nucléaires rêvaient à un « grand-soir de l’atome » après la catastrophe de Fukushima, la Grande Bretagne a non seulement confirmé son programme nucléaire (comme l’a à plusieurs reprises le gouvernement français), mais a fait un choix beaucoup plus radical.

Le National Policy Statement for Nuclear, voté lundi par le Parlement britannique prévoit la poursuite de l’exploitation des installations nucléaires en activité, mais annonce également la construction de nouvelles centrales nucléaires à travers le pays (sans en préciser le nombre).

De la fin du nucléaire civil à son retour en grâce, le retour de balancier aura été plus rapide qu’escompté, mais est finalement logique dans le contexte anglais au regard de données structurelles à long-terme.

Les réserves pétrolières de la mer du Nord n’étant pas éternelles (et montrant déjà des signes de faiblesse), le Royaume-Uni est (à l’image de la France) une puissance économique et industrielle pauvre en ressources naturelles pour alimenter son économie.

 

Angela Merkel : un choix politicien ?


Et comme l’économie anglaise est gloutonne en énergie, que les contraintes environnementales et de lutte contre le réchauffement climatique ne favorisent pas l’utilisation d’énergies fossiles pour produire de l’électricité… les alternatives ne sont pas légions.

Si le retrait allemand avait été un signal fort de l’évolution des mentalités outre-rhin et avaient fait pensé à une nouvelle donne nucléaire en Europe, le choix du développement fait par les Britanniques semble démontrer que les puissances européennes (et mondiales) se dirigent plutôt vers le statu-quo.

Au point de se demander quelles raisons ont poussé Angela Merkel a faire un choix aussi radical dans l’urgence et l’émotion d’une situation exceptionnelle. Le gouvernement allemand a-t-il obéi à des logiques politiques (ou politiciennes) en revenant sur le choix de l’atome sous la pression d’une opinion populaire

 

http://www.agoravox.fr/actualites/economie/article/l-angleterre-choisit-le-nucleaire-97816

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17 juillet 2011 7 17 /07 /juillet /2011 05:12


tsunamiRappel des faits. Le 11 mars 2011, un déplacement de plus d'un mètre de la plaque supportant le Japon, sur une largeur de 400 kilomètres, a provoqué à la fois le séisme le plus violent de l'histoire du Japon (au moins 9 de magnitude), et un très violent tsunami atteignant parfois 14 mètres de hauteur, et ravageant les terres du nord-est sur une profondeur de plusieurs dizaines de kilomètres.

Un autre séisme moins violent, le 9 mars, avait déjà fragilisé la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi. Le 11 mars les défenses automatiques ont très mal fonctionné, et envahies par l'eau de mer n'ont plus permis de refroidir les réacteurs 1 à 3. Dans ceux-ci, en raison de la rapide élévation de température les barres contenant les pastilles de carburant nucléaire se sont mises à fondre complètement, constituant un corium qui s'est accumulé au fond des cuves. On ne sait pas exactement quel est l'état de ce corium, ni combien de barrières il a réussi à traverser, ni ce qui advient du plutonium qu'il contient nécessairement.

Le plutonium est un sous-produit de la transmutation de l'uranium initial, quand il n'est pas comme dans le réacteur N°3 de Fukushima Daiichi un des constituants du carburant initial. Ce réacteur avait été chargé en MOX, mélange d'uranium pauvre pour 93% et de plutonium pour le reste. Ce mélange particulier est fabriqué en France, par le recyclage de barres usagées provenant du monde entier. Les autres réacteurs utilisent de l'uranium enrichi.

L'inconvénient du plutonium, outre sa toxicité énorme, est la faiblesse de sa masse critique. Cela signifie que, dans le corium encore chaud, si les diverses particules de plutonium réussissent à se constituer en une masse commune suffisante (six kilogrammes seulement, soit en raison de sa masse très élevée - pratiquement 20 Kg pour un litre - une petite motte), une réaction nucléaire se produira spontanément. On peut essayer d'en imaginer les conséquences.

Ce matin, la société TEPCO, opérateur de cette centrale, et le gouvernement japonais se sont félicités de maîtriser la situation : les trois réacteurs incriminés seraient enfin dans un état d'arrêt à froid. En revanche, sur les eaux de refroidissement et leur "nettoyage" des difficultés continuent à se faire jour, avec sans doute un risque de débordement de produits radioactifs dans la terre environnante.

Ce n'est pas tout. La piscine où sont entreposés les déchets du réacteur N°4 est-elle entièrement sécurisée ? Rappelons qu'en raison de l'hydrogène qui s'était accumulé au-dessus, provenant des autres réacteurs, son plafond avait volé en éclats, et les barres usagées avaient manqué d'eau puisque les pompes de refroidissement ne fonctionnaient plus, et que l'eau de la piscine s'était en partie évaporée à force de bouillir.

On notera que pendant tout ce travail des particules de césium, d'iode, et d'autres produits plus lourds ont été transportées par le vent un peu partout, en particulier jusqu'à Tokyo et au-delà. Les quantités n'étant pas très importantes, les effets ne se feront pas sentir tout de suite, mais dans plusieurs années. Déjà, les plantes, les animaux sont radioactifs : on l'a découvert pour le thé, jusqu'à 200 Km de la centrale. C'est aussi vrai pour les champignons, et pour plein d'autres légumes. Bien entendu, les animaux qui ont brouté l'herbe, ou le foin pas encore mis à l'abri, présentent eux aussi des signe de contamination. On ne parle pas des poissons et coquillages, puisque des quantités importantes d'eau très radioactive se sont déversées dans l'océan avant qu'on puisse maîtriser ce facteur.

Jusqu'à présent, n'a été abordé que le volet nucléaire du désastre (qui amène d'ailleurs les Japonais à manquer d'électricité pour cet été). C'est pourquoi le premier ministre a poussé à désormais diversifier la production, en se lançant dans les énergies renouvelables.



Pour ce qui est des dégâts matériels du Japon du nord-est, ils sont considérables. Le chiffre de 165 milliards d'euros a été avancé. Tout est à reprendre, infrastructures, routes, distribution électrique et d'eau potable, bâtiments publics et privés. La masse des gravats et détritus divers devra être évacuée d'une façon ou une autre. Sans compter qu'il faudra veiller à ce que les sols, déjà touchés par le sel apporté par la vague, ne soient pas aussi radioactifs. De plus, même les balises géodésiques sont à recaler une à une pour reconstituer les bornages des propriétés, puisque tout a été décalé de façon variable allant jusqu'à plusieurs mètres.

Comment la reconstruction pourra-t-elle se faire ? Très lentement sans doute, puisqu'il faut reprendre plus qu'à zéro, nettoyer, recadastrer, reconstituer des archives dont certaines sont forcément inutilisables en raison de l'envahissement par l'eau, définir les priorités, aider les habitants à reprendre espoir, à repartir sur de nouvelles bases. Il va falloir compter sans doute en dizaines d'années, mais rien ne sera plus comme avant. On compte plus de vingt-trois mille morts et disparus, cela va changer beaucoup de choses. Des familles entières sont manquantes.


Il y aura un Japon d'après le 11 mars, ce sera bien pire qu'un certain 11 septembre à New York. Grosse différence, il peut être considéré comme acquis que dans ce cas-là, une grossière propagande ne va pas transformer le pays en camp retranché, car c'est cela, et rien que cela, l'important du nine-eleven. Le Japon doit vivre, réussira-t-il à surmonter toutes ses difficultés ? Nos descendants le sauront sans doute. Ou pas, si notre monde s'écroule entre-temps sous les coups de boutoir de la grande finance et de ses fous furieux.

BO

sabre au clair

 

Auteur : babelouest

 

http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=24375

 

 

babelouest Modérateur  Hier 11H33 

Que nous, Européens, ne considérions pas cette affaire comme négligeable. La quantité de nucléides radioactifs divers qui s'est répandue dans l'atmosphère va essaimer sur le monde entier, de façon moins importante à court terme que Tchernobyl pour nous Européens, mais...

Mais les océans vont TOUS supporter un accroissement de radioactivité, plus ou moins stockée par le plancton, puis par les poissons... je vous laisse deviner la suite. Les prairies de partout seront plus radioactives... un peu, qui s'ajoutera à ce qui advient d'un Tchernobyl "qui s'est arrêté à nos frontières", ben voyons !

Les retraites, que nos chers UUPSistes ont sabrées, sous le prétexte de l'augmentation de "l'espérance de vie" des contribuables, vont baisser, alors que presque tout le monde sera touché par des cancers dont l'éradication précoce permettra la survie en attendant le suivant. Vous savez ce qu'est la chimio ? Ou la radiothérapie ? On va rire. oops

 

Voulez-vous que je vous dise ? L'humanité est foutue. tete_mort . Mais du moment que les accros au fric s'y retrouvent dans les secondes qui suivent leurs calculs, quelle importance
graffitix  Hier 11H53 
babelouest a écrit: Voulez-vous que je vous dise ? L'humanité est foutue. tete_mort .

L'humanité foutue, je ne crois pas. Rien n'est "joué". Enfin je l'espère.
Mais dans quel état sera-t-elle ?
Et pas seulement à cause du nucléaire : bien que, aux USA, et peut-être bientôt en franSSe ou ailleurs, on puisse encore avoir quelques soucis.
A voir ou revoir :

Il s'est dit qu'un certain nombre de centrales ici et là auraient profité de l'accident japonais et ses émissions, pour dégazer tranquillement sous couvert de...
Quelques centrales aux USA inspirent des craintes : il en est peu question.
En franSSe toujours rien sur Tricastin ?
Tout ce système, a atteint, avec sa vétusté (prévisible) un seuil de dangerosité critique.
Et il n'y a pas que les "séismes" qui peuvent faire des dégâts...

 

 

_____________________________________________________________________________________________

 

.

 

 

Et ce message perso reçu,

 

Coucou eva.

 

Tu sais, je crains que tout soit vain désormais. L'explication est simple, et tient en un mot : nucléaire ! Déjà, pour le Japon c'est déjà trop tard, et le sursis pour les autres pays , ce n'est qu'une vingtaine d'années de plus. La contamination est générale. Bientôt les centrales les plus anciennes devront fermer, et ne seront pas démantelées, parce que personne ne sait le faire. Les barres usagées vont pourrir sur place. Les taux de nucléides dans l'atmosphère, dans l'eau vont bondir. Déjà le nombre de cancers en France est en nette augmentation : que sera-ce dans vingt ou dans cinquante ans ?

As-tu lu mon petit papier d'hier  ? Je n'ai pas voulu en faire trop, c'est pourtant déjà peu rassurant. Et c'est mondial. Et les capitalistes veulent continuer : j'avais noté il y a un mois un conflit entre le ministre de l'industrie japonais, et le premier ministre. Le premier, sans doute poussé par les lobbies, voulait continuer à exploiter les centrales nucléaires (les trois quarts sont actuellement à l'arrêt déjà au Japon), alors que le second l'a remis en place en exigeant que l'on commence à utiliser les énergies renouvelables. Il est bien tard, à mon avis. L'air, l'eau, le sol de l'empire nippon sont déjà infectés partout ou presque.

Et des enfants continuent à naître. Que leur laissons-nous ? Des ruines en devenir. Faire machine arrière, reprendre dans une autre direction, je l'entends bien. N'est-ce pas déjà trop tard ? Et mon fils va continuer à aller travailler, à 50 Km de chez lui, en passant au pied d'une de ces centrales, dont l'un des deux réacteurs est à l'arrêt faute d'eau de refroidissement, et l'autre suivra sans doute bientôt. Avec deux réacteurs, cette centrale-là est déjà aussi puissante, donc potentiellement polluante, que les six réacteurs de Fukushima Daiichi.

Bonne journée, malgré tout ! Je t'embrasse

 

__________________________________________________________________________

 

.

 

Vendredi 15 juillet 2011

goupil.jpg

 

Un accident disent-ils une centrale ils ont perdu le contrôle

Les radiations sont partout et j'habite presque à côté

Le matin je vais à l'école comme tous les enfants

J'ai six ans papa m'a dit si le dosimètre monte plus haut que le trait tu t'éloignes

Tu me cherches

Le dosimètre a dépassé le niveau je ne vais pas à l'école je cherche papa

Je demande aux gens qui passent vous n'avez pas vu mon papa

Il travaille dans une banque

Non on ne l'a pas vu

Les gens regardent mon dosimètre

Ils ont peur

Peur

De me toucher

De me regarder

Peur

Que je les contamine

Peur

De me parler ils s'en vont très vite

Peur

Ils ont appelé des gens qui ressemblent à des cosmonautes

Avec leurs combinaisons blanches

Je ne vois même pas leurs yeux

J'ai peur

Ils m'emmènent

Me font monter dans un camion

Déshabiller

Doucher

Ils me passent un drôle d'appareil qui grésille

Tout autour de moi

Je suis nu

J'ai froid

Peur

Où sont papa et maman

Une autre douche

Encore l'appareil il grésille moins fort

J'ai le droit de ressortir

Pour cette fois ça va ils m'ont dit

Où sont tes parents

Je ne sais pas je les cherche

Comment tu t'appelles

Je dis mon nom

Où tu habites

Ils me ramènent chez moi

C'est long

J'ai peur

Ils m'ont donné un nouveau dosimètre

Ils donnent l'ancien à papa et maman

Tout va bien il est décontaminé

Papa et maman pleurent

Pourquoi vous pleurez

La ville est contaminée

Les radiations arrivent

La vie change on doit déménager

Ça fait trois fois

Et on a tous été irradiés

Cette fois on ne déménage pas on attend

C'est la fin

Des larmes

La douleur

Ils n'ont pas de dosimètre

Ils savent

 

Jérôme Goupil, 9 juillet 2011

 

source :

http://www.jeromegoupil.com/fr/News/Entr%C3%A9es/2011/7/11_Irradi%C3%A9s.html

 

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