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11 mars 2013 1 11 /03 /mars /2013 02:09

 

 

De la guerre économique à la guerre totale !



Afrique noire, Palestine, Yougoslavie, Irak, Afghanistan, pays du Caucase et du Maghreb, Iran… De François Mitterand à François Hollande, les dirigeants de l’État français pactisent en secret avec des organisations terroristes pour engager la France dans les guerres planifiées et commandées par Washington.

 

Dans cette enquête sans compromis sur les coulisses des guerres contre la Libye et la République arabe syrienne, riche en révélations surprenantes, en documents inédits et en témoignages accablants, Jean-Loup Izambert met à jour le puzzle de vingt années de complicités criminelles contre le monde arabo-perse, l’Eurasie et l’Afrique.


Crimes sans châtiment : un nouvel éclairage sur les guerres contemporaines…

Prix: 22 € (format papier) / 18€ (format CD) / 14€ (format numérique)

 

 

J'ai découvert cet ouvrage remarquable,

la vie de son auteur

(voir ici : http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Loup_Izamber)

et ses passionnantes enquêtes

(faites pour nous plaire

puisque nous rejetons les mensonges des médias),

grâce au mot que la Maison d'Edition m'a envoyé.

 

Vous devez absolument lire cet ouvrage

pour comprendre les ressorts des politiques actuelles !

 

Et notez précieusement l'adresse de cette Maison d'Edition.

Il faut saluer, et encourager, son travail engagé si nécessaire

 

Eva R-sistons

 

 

Bonjour,

 

Nous sommes une nouvelle maison d'édition indépendante : les Éditions 20 COEURS souhaitant redonner un véritable sens à la liberté d'expression. Les sujets que nous traitons ayant peu de chance de recevoir les faveurs des médias mainstream, nous espérons trouver des relais par le biais de sites tels que le vôtre.

 

Nous souhaiterions donc vous faire parvenir un exemplaire de notre 1ère publication à titre gracieux : « Crimes sans châtiment » du journaliste d'investigation indépendant Jean-Loup Izambert.

 

Ce livre traite, entre autres, des relations secrètes qu'entretiennent les plus hautes instances de notre pays avec des groupes terroristes pour créer des « insurrections » de par le monde.

 

Et il dénonce notamment les mensonges, les manipulations et les fausses informations que nous ont transmis les médias sur la guerre en Libye et sur les « insurgés » syriens.


 

Permettez-nous de vous féliciter pour votre travail d'information extrêmement utile et courageux.

 

Cordialement,

 

Les Éditions 20 COEURS

www.20coeurs.fr


 

Autre ouvrage :

  • extreme

    EXTREME PREJUDICE (livre)

    25 €

    L’histoire bouleversante d’une femme courageuse, Susan Lindauer, qui a osé défier les plus hautes sphères du gouvernement états-unien pour révéler la vérité sur le 11 septembre et la guerre contre l’Irak… Livre en pré-commande. Frais de port offerts jusqu’au jour de sa sortie officielle courant 2e trimestre 2013 !

 

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17 décembre 2012 1 17 /12 /décembre /2012 06:21

 

 

Ce qui est en jeu

avec la vie de Chavez

 

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Ce qui est en jeu avec la vie de Hugo Chávez
Par chance l’opération s’est bien passée mais je ne voudrais pas être à la place des médecins cubains qui ont assumé la responsabilité historique de lutter avec leur science et leur volonté, pour tenter de sauver la vie de Hugo Chavez.

 

Parce que d’eux dépend non seulement la vie d’un homme qui, à sa manière et avec ses limites, lutte vaillamment et inlassablement aux côtés de son peuple et pour son peuple afin d’assurer l’indépendance du Venezuela et l’unité latinoaméricaine face à l’impérialisme, pour l’élimination de la pauvreté et de l’injustice dans son pays et sur le continent et pour l’auto-organisation des opprimés. Mais aussi, parce que de ces médecins dépendent indirectement à court terme l’économie cubaine, la construction du Mercosur et de l’Unasur, la lutte des classes au Venezuela (note d'eva : le socialisme bolivarien) ainsi que les luttes entre les secteurs et les forces qui, dans le pays, retardent et bloquent le processus de construction du pouvoir populaire et ceux qui, au contraire, essaient de l’ impulser en combattant la bureaucratie et le paternalisme (..) 

 

suite ici :

 

Guillermo Almeyra
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Hugo Chavez

Hugo Chavez

 

CARACAS – Hier, au Vénézuela, se sont déroulées les élections des gouvernorats. La « grande dictature » selon l’Occident fait voter, même pour les Gouverneurs, comme aux Etats-Unis. Lors de cette élection qui a eu lieu hier, le bolivarisme et le chavisme ont remporté une brillante victoire, une semaine après l’hospitalisation de leur leader charismatique El Commandate Hugo Chavez.


Le mouvement d’inspiration socialiste révolutionnaire dit bolivarien a poursuivi dans son élan des dernières présidentielles. Celles-ci avaient vu la victoire du président Hugo Chavez face à son challenger, le Gouverneur Henrique Capriles Radonski. Ce dernier est la seule satisfaction de l’opposition puisqu’il remporte à nouveau le gouvernorat de Miranda.

 

Remportant 20 des 23 États du pays, le chavisme a de beaux jours devant lui, malgré l’analyse abracadabrantesque que fait une certaine presse occidentale arguant que les états-clés ont été remportés par l’opposition. Du déjà vu et entendu. Des voltiges mensongères toujours mises en avant pour minimiser le succès d’un adversaire ou d’un ennemi.

 

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VENEZUELA : Depuis Cuba, Hugo Chavez et le chavisme triomphent encore

http://allainjules.com/2012/12/17/venezuela-depuis-cuba-hugo-chavez-et-le-chavisme-triomphent-encore/

 

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26 octobre 2012 5 26 /10 /octobre /2012 21:20

 

24 octobre 2012

L’origine du génocide
des nations natives d’Amérique…

 


“Ma propre histoire personnelle ne peut pas être racontée, même dans sa forme actuelle abrégée, sans faire un retour en arrière longtemps avant ma naissance en 1944, en remontant à 1890 et 1876 et 1868 et 1851 et oui, jusqu’à toutes ces dates calamiteuses que furent les relations entre les hommes rouges et les hommes blancs, jusqu’à ce grave jour sombre, le plus sombre de toute l’histoire de l’humanité: le 12 Octobre 1492, le jour où notre grand malheur commença.”
 
“Voilà ce que l’American Indian Movement (AIM) fut et est toujours, ce n’est pas un complot subversif, pas une foule radicale, mais un collectif de leaders qui travaillent à l’unisson, utilisant des moyens matériels pour achever un but politique et spirituel: la survie de nos peuples… Il n’y a pas de suiveurs à l’AIM. Nous sommes tous des leaders. Nous sommes, chacun d’entre nous, une armée d’une personne, œuvrant pour la survie d’un peuple et d’une Terre, notre mère. Ce n’est pas réthorique. C’est une implication profonde. C’est ce que nous sommes.”
 
~ Leonard Peltier (activiste de l’AIM et prisonnier politique aux Etats-Unis depuis 36 ans, matricule # 89637-132. “Prison Writings, my Life is my Sun Dance”, 1999)
 
* * *
 
Pour comprendre ce qu’il se passe aujourd’hui, il faut comprendre ce qu’il s’est passé dans l’histoire. En cela, les livres d’histoire d’école et classiques ne sont que des aides à la compréhension chronologique de l’histoire, pas à sa compréhension socio-politique, puisque l’histoire officielle est cela: officielle. Elle est l’histoire que l’oligarchie veut que nous nous rappelions, sans faire de vagues, sans faire tanguer le bateau, l’histoire représentant la ligne du parti du consensus oligarchique. Lorsqu’on gratte le vernis historique et son décorum de préservation idéologique, on découvre la face hideuse de la bête immonde. Ce texte ci-dessous, écrit en 1542, soit 50 ans après la découverte de l’Amérique par Christophe Colomb, nous expose ce que fut la réalité historique de la conquête du nouveau monde, loin du mythe organisé et perpétré des « aventures du navigateur Colomb ». Chaque phase de l’histoire possède ses archives, la vérité est là, il suffit d’aller la chercher.

Ce texte est important pour comprendre ce qu’il se passe aujourd’hui ou dans un passé pas si lointain. L’impérialisme n’est pas nouveau ; ses crimes non plus. tant que l’occident par les yeux et l’entendement de ses peuples ne verra pas ce qui se cache derrière l’histoire de salon écrite par vainqueurs et nantis, jamais rien ne pourra changer. Pour changer la société, il faut comprendre, c’est par la compréhension que l’on change d’attitude. Une fois les attitudes changées… TOUT est possible ! TOUT ! Pour cela il faut cesser d’avoir peur et apprendre à regarder la réalité, notre réalité, notre culpabilité eut égard du monde et de l’humanité, en face. Ne plus se dérober et accepter l’évidence: l’occident est une machine génocidaire, il l’était historiquement avant-hier, hier et l’est toujours aujourd’hui, il suffit de regarder l’état du monde actuel. Faisons la paix avec le monde si nous ne le pouvons avec nous-même devant tant de culpabilité. De là viendra le changement et de nulle part ailleurs: La vérité libère !

– Résistance 71 –



Bref rapport de la destruction des Indes*

par Bartolemé de Las Casas (1542)



Version espagnole: “Brevisima relacciòn de la destrucciòn de las Indias”



*par “Indes” Las Casas veut bien sûr dire l’Amérique ou le “nouveau monde”, sachant que pendant longtemps on a cru que Colomb avait découvert les Indes par la “route ouest”.



~ Traduction Résistance 71 ~



Les Indes furent découvertes en l’an mille quatre cents quatre-vingt-douze. L’année suivante, beaucoup d’Espagnols y allèrent avec l’intention de coloniser la terre. Ainsi, quarante neuf années se sont écoulées depuis que les premiers colons s’établirent sur la nouvelle terre, la première de ces terres et la plus joyeuse fut appelée Hispaniola (NdT: aujourd’hui Haïti), île qui a six cents lieues de circonférence (NdT: Une lieue espagnole du XVIème siècle correspondait à 6,687km, un pourtour de 600 lieues correspond donc à un petit plus de 4000km). Autour d’elle dans toutes les directions, se trouvent une multitude d’autres îles, certaines petites, certaines très grandes et toutes comme nous l’avons vu de nos propres yeux, étaient densément peuplées avec des populations locales appelées Indiens. Cette grande île était peut-être l’île la plus densément peuplée au monde. Il doit y avoir bien plus de deux cents lieues de terres arables sur cette île et les régions côtières ont été explorées sur plus de dix milles lieues et chaque jour encore plus de terre est explorée. Jusqu’ici, chaque lieue de terre explorée est comme une ruche d’abeilles concernant les gens qui y habitent. C’est un peu comme si Dieu avait concentré la plus grande majorité de la population mondiale sur ces terres.

Et de tout cet univers d’humanité, ces gens sont les plus innocents, les plus dénués de méchanceté et de duplicité, les plus obéissants et les plus fidèles à leurs maîtres locaux et aux Espagnols qu’ils servent. Ils sont par nature, les plus patients, les plus humbles, les plus pacifiques qui soient. Ils ne tiennent aucune rancœur, ne connaissent pas la dispute, ne sont ni excitables ni querelleurs. Ces gens sont les plus dénués de rancœur, de haine ou de désir de vengence de toutes les populations du monde. C’est parce qu’ils sont si faibles et complaisants qu’ils sont moins enclins à subir les rigueurs du travail forcé et meurent souvent de maladies. Les fils des nobles parmi nous, élevés dans les raffinements extrêmes de la vie, ne sont pas plus délicats que ces Indiens même ceux parmi eux qui ont le rang de vils travailleurs. Ils sont aussi pauvres, car non seulement ils ne possèdent pas grand chose, mais ne désirent rien posséder. Pour cette raison, ils ne sont ni arrogants, ni jaloux, ni veûles. Leurs repas sont tels, que la nourriture des saint pères dans le désert ne pourrait-être plus parcominieuse, frugale et pauvre. Quant à leur coutume vestimentaire, ils sont généralement nus avec seulement leur “pudenda” (NdT: parties génitales) couvertes d’une manière ou d’une autre et quand ils couvrent leurs épaules, c’est avec un carré d’étoffe pas plus grand que deux varas (NdT: La Vara espagnole de cette époque était de 83,5cm). Ils n’ont pas de lit et dorment sur un genre de matelas ou dans un genre de filet suspendu appelé barnacas. Ils sont très propres de leur personne, ils sont alertes et intelligents, dociles et ouverts aux doctrines, très capables de recevoir notre sainte foi catholique et de se comporter de façon pieuse. Lorsqu’ils entendent la parole divine, ils sont si avides d’en savoir plus et de recevoir les saints sacrements de l’église et de pratiquer le culte divin que véritablement, les missionnaires œuvrant ici doivent être bénis de la plus grande des patience divine afin de pouvoir tempérer tant d’ardeur et de foi. Quelques Espagnols séculiers qui sont ici depuis longtemps disent que la bonté des Indiens est indéniable et que si ces gens pouvaient être amenés à ne voir qu’un seul Dieu véritable, alors ils seraient les peuples les plus fortunés du monde.

Et pourtant, dans cette bergerie, dans cette terre de naufragés spirituels, vinrent des Espagnols qui commencèrent de suite à se comporter comme des bêtes immondes, des loups, des tigres ou des lions qu’on avait affamé pendant des semaines. Et les Espagnols ne se sont pas comportés autrement durant ces quarante dernières années, jusqu’à cette heure, car ils se comportent comme des bêtes haineuses, tuant, terrorisant, affligeant, torturant et détruisant les natifs, faisant tout cela avec les méthodes de cruauté les plus variées, dont on n’avait jamais entendu parlé ou vu auparavant et ce à un tel degré que cette île d’Hispaniola qui fut si peuplée (avec une population estimée à environ 3 millions de natifs), a maintenant une population indigène de l’ordre de deux cents personnes. (NdT: Ce qui représente par un calcul simple environ 75 000 Indiens tués de différentes manière: torture, meurtre, travaux forcés, maladies, esclavage et déportation, par année sur une seule île, Las Casas ne parle pas d’ailleurs ! ).

L’île de Cuba est presque aussi longue que la distance entre Valladolid et Rome, l’île est maintenant presque complètement dépeuplée. San Juan (Puerto Rico) et la Jamaïque sont deux des îles les plus productives et attractives, elles sont toutes deux maintenant désertées et dévastées. Dans la partie au nord de Cuba et d’Hispaniola se trouve les îles Lucayos voisines, regroupant environ une soixantaine d’îles incluant Gigantes et bien d’autres, certaines petites, d’autres plus grandes. Les meilleures d’entr’elles étaient plus fertiles que les magnifiques jardins du roi de Séville. Elles étaient les terres les plus saines du monde où vivaient plus de cinq cents mille âmes, elles sont maintenant désertées, inhabitées par la moindre créature vivante. Tous les gens ont été massacrés ou ont péri en captivité, déportés sur Hispaniola où ils ont été vendus comme esclaves. Quand les Espagnols se rendaient compte que certains avaient fuit, ils envoyaient un navire à leur recherche. Celui-ci voyagea trois années parmi les île à la recherche de ceux qui avaient fuit pour les massacrer. Un bon chrétien les aidait à s’enfuir et prenant pitié d’eux, les avait aidé à devenir de bons chrétiens. J’ai vu de mes yeux onze de ces personnes.

Plus de trente autres îles dans le voisinage de San Juan sont dépeuplées pour les mêmes raisons et la terre est inoccupée. Sur ces terres, j’ai estimé qu’il y avait environ 2100 lieues (environ 14 000km) de terres qui ont été ruinées et dépeuplées, vidées de toute personne.

Quant à l’intérieur des terres, si vaste, que cela représente au moins dix fois l’Espagne en incluant l’Aragon et le Portugal, contenant plus de terres que la distance entre Séville et Jérusalem ou plus de deux mille lieues, nous sommes sûrs que les Espagnols ont dévasté ces terres de leur attitude abominable et cruelle et ont exterminé les peuples rationnels qui y habitaient. Nous pouvons estimer très certainement que ces quarante dernières années ont vu le massacre de plus de douze millions d’hommes, de femmes et d’enfants, par l’action infernale des chrétiens. En vérité, je pense sans me tromper que le nombre des gens massacrés est plus proche de quinze millions.

Les manières les plus communes employées par les Espagnols qui s’appellent eux-mêmes des chrétiens et qui sont venus pour extirper ces pauvres nations et les effacer de la surface de la terre, sont les guerres sanglantes et cruelles. Ainsi, après avoir massacré tous ceux qui se battaient pour défendre leur vie ou pour échapper aux tortures horribles qu’ils auraient dû endurer, c’est à dire lorsqu’ils avaient massacré tous les jeunes hommes et leurs leaders (les Espagnols généralement épargnaient les femmes et les enfants, qui étaient ensuite sujets à la pire des servitudes jamais souffert par l’humain ou l’animal), ils réduisaient en esclavage les survivants. Avec ces méthodes tyranniques infernales, ils réduisaient et affaiblissaient un nombre important de ces pauvres nations indiennes.

Leur raison de tuer et de détruire un tel nombre infini d’âmes est que les chrétiens ont un but ultime, celui d’obtenir l’or et de gonfler leurs richesses en un laps de temps très court et ainsi pouvoir se hisser à des hauteurs sociales complètement disproportionnées à leur mérite véritable. Nous devons garder présent à l’esprit que leur ambition et veûlerie sans bornes, la plus grande jamais vu dans l’histoire, est la cause de leur méchanceté et de leurs crimes. De plus, ces terres sont si riches et bénies et les natifs si passifs et patients, si faciles à subjuguer, que nos Espagnols n’ont pas plus de considération pour eux que pour des bêtes.

Je dis tout ceci par la connaissance de tout ce dont j’ai été le témoin. Mais je ne derais même pas dire “que des bêtes”, tant ils ont manifesté plus de pitié pour les animaux, je devrais plutôt dire comme des excréments sur une place publique. Ainsi ils ont enlevé aux Indiens leur vie et leur âme, et des millions comme je l’ai mentionné, sont morts sans la foi et sans les bénéfices des saints sacfements. Ceci est un fait connu et prouvé admis en soi par les gouverneurs tyrans, eux-mêmes les tueurs. Jamais les Indiens de toutes les Indes n’ont commis d’actes contre les chrétiens espagnols, tandis que ces chrétiens ont d’abord commis des actes cruels et des agressions inombrables contre eux ou les nations voisines. Au début, les Indiens regardaient les Espagnols comme des anges tombés des cieux. Ce ne fut que bien après que les Espagnols ne commencèrent à utiliser la violence contre eux, les tuant, les volant, les torturant, que les Indiens se rebellèrent contre eux…

L’île d’Hispaniola fut la première île où les Espagnols arrivèrent comme je l’ai déjà dit. C’est là que ces chrériens perpétrèrent leurs premiers ravages et leurs premières oppressions contre les peuples natifs. Ce fut la première terre du nouveau monde a être détruite et dépeuplée par les chrétiens et là commencèrent-ils leur subjection des femmes et des enfants, qu’ils emmenèrent loin des Indiens pour les utiliser et en abuser, mangeant la nourriture que ceux-ci produisaient de leur sueur et de leur labeur. Les Espagnols ne se contentèrent pas de ce que les Indiens leur donnaient de leur propre bonne volonté, et en accord avec leur capacité, qui était toujours trop petite pour l’insatiabilité des énormes appétits espagnols, car un chrétien mange et consomme en un jour ce qui suffirait à nourrir trois maisons habitées par dix Indiens pour un mois. Ils commirent également des actes de violences et d’oppression qui firent réaliser aux Indiens que ces gens n’étaient pas descendus du ciel. Certains Indiens cachèrent leur nourriture tandis que d’autres cachaient leur femme et leurs enfants, tandis que d’autres s’enfuirent dans les montagnes pour échapper aux terribles interactions avec les chrétiens.

Et les chrétiens les attaquèrent avec rage et force coups, jusqu’à ce que finalement ils prirent les nobles des villages. Ensuite ils se comportèrent avec une telle honte que le plus respecté des leaders de ces îles a dû voir son épouse se faire violer par un officier chrétien.

A partir de ce moment là. Les Indiens cherchèrent des moyens pour se débarrasser des chrétiens et les rejeter de leurs terres. Ils prirent les armes, mais celles-ci étaient très faibles et de peu d’utilité offensive, encore moins défensive (c’est du reste à cause de cela que les guerres entre Indiens quand elles ont lieu, ressemblent bien plus à des jeux d’enfants). Les chrétiens sur leurs chevaux, armés de leurs épées et de leurs lances, commencèrent à massacrer les Indiens et à perpétrer des actes des plus cruels. Ils attaquèrent les villes et n’épargnèrent ni les enfants, ni les vieillards, ni les femmes enceintes, ni les femmes au lit après avoir accouché, non seulement en les frappant de leurs épées, les démembrant, les coupant en morceaux, comme s’il s’agissait de mouton dans un abattoir. Ils pariaient aussi entr’eux pour savoir qui d’un coup d’épée ou de lance, pourrait couper un homme en deux, lui couper la tête ou l’éviscérer d’un seul coup de lance.

Ils prirent les nouveaux nés du sein de leurs mères, les prenant par les pieds et les fracassant tête première sur la roche ou les saisissant par les bras et les jetant dans les rivières, s’esclaffant de rire et disant alors que les bébés s’enfonçaient dans l’eau: “Brûlez en enfer, vous les enfants du diable”. Ils passèrent d’autres enfants au fil de l’épée avec leurs mères et quiconque se trouvait à proximité. Ils construisirent des échafauds bas sur lesquels les pieds des victimes qui pendaient touchaient presque le sols, celles-ci étaient attachées par lot de treize, rappelant ainsi notre sauveur et ses douze apôtres, puis ils mettaient le feu à du bois entreposé à leurs pieds et ainsi les brûlaient vifs. A d’autres, ils enroulaient leur corps dans de la paille et y mettaient le feu. Avec d’autres qu’ils voulaient garder vivants, ils leur coupaient les mains et les attachaient autour du cou des victimes en leur disant: “vas maintenant colporter le message”, ce qui voulait dire: portes la nouvelle aux Indiens qui ont fuis dans la montagne. Les Espagnols s’occupaient généralement des leaders indiens de la manière suivante: Ils construisaient une grille métallique qu’ils suspensaient sur quatre piques fourchues. Ils y attachaient les victimes et alllumaient dessous un petit feu, ainsi petit à petit, alors que les victimes hurlaient de désespoir et de tourment, leurs âmes s’échappaient…

Après que les guerres et les massacres furent terminés, lorsqu’il ne survivaient plus que quelques jeunes garçons, quelques femmes et quelques enfants, les survivants étaient distribuées parmi les chrétiens comme esclaves. Le repartimiento ou la distribution était faite selon le rang et l’importance du chrétien auquel les esclaves étaient accordés. Certains en recevaient trente, d’autres quarante, d’autres encore cinquante et d’autres cent ou deux cents. En plus de son rang, on prenanit aussi en considération la faveur dans laquelle le tenait le tyran local appelé gouverneur. Le prétexte était que ces Indiens survivants devaient être instruits des articles de la foi chrétienne, comme si ces chrétiens qui étaient de manière évidente idiots, cruels, veûles et vicieux, pouvaient prendre soins des âmes ! Ce qu’ils firent demandait l’envoi des jeunes hommes dans les mines d’or, ce qui représente un travail épouvantable et d’envoyer les femmes dans les champs des grands ranches pour trimer la terre, travail en fait seulement faisable par des hommes dans la force de l’âge. Ils ne leur donnaient pour toute nourriture que des herbes et des légumes, des choses de peu de substance. Le lait maternel des mères se tarît et en peu de temps les jeunes enfants périrent tous. Comme les hommes et les femmes étaient séparés, il ne pouvait y avoir de relations maritales. Les hommes mouraient dans les mines et les femmes mouraient dans les ranches des mêmes causes: épuisement et faim. C’est ainsi que fut décimée cette île autrefois si densément peuplée.

* * *

Bartolomé de Las Casas (Séville, 1471– Madrid, 1566), est un prêtredominicainespagnol, célèbre pour avoir dénoncé les pratiques des colons espagnols et avoir défendu les droits des Amérindiens.

Bartolomé de las Casas est peut-être né en 1474 à Séville, mais d’autres historiens l’y font naître vers 1484 ou 1485. Il est le fils de Pedro de las Casas, modeste marchand qui appartenait semble-t-il à une lignée de juifs convertis par la contrainte après 1492, appelés marranes. À 9 ans, il voit le retour de Christophe Colomb à Séville après son premier voyage. Son père et son oncle ont participé au deuxième voyage de Colomb qui part de Cadix, le 25 septembre 1493. Bartolomé de las Casas a gardé une relation intime avec les fils de Colomb. Au retour de son père, il côtoie un esclave indigène et, en 1502, il part pour le nouveau monde avec le nouveau gouverneur. Il a alors 18 ans.

Voir la suite sur Wikipédia:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Bartolomé_de_Las_Casas

Source
http://echelledejacob.blogspot.fr/2012/10/lorigine-du-genocide-des-nations.html
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31 août 2012 5 31 /08 /août /2012 01:33

 

BIOCARBURANTS ET CHANGEMENTS CLIMATIQUES, SPÉCULATION

Le développement durable de la famine
Par
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En juillet, les prix des produits alimentaires ont augmenté de 6%, selon la FAOEn juillet, les prix des produits alimentaires ont augmenté de 6%, selon la FAO

«Aujourd'hui Moise dit aux barons: Après les années de vaches grasses ce seront des années de vaches encore plus grasses! Et son directeur de la communication aux peuples: Dans ces années de vaches maigres, il va falloir vous serrer la ceinture 5 ans! Et après, crient les peuples!!!! Après, vous serez habitués!!!» Coluche

Ca y est! Nous avons dépassé «l'over shoot day», le jour du dépassement qui mesure l'empreinte écologique de l'activité humaine durant une année. En 2012 nous venons, le 22 août, de dépasser le patrimoine qu'a mis la nature à notre disposition pour une année! En clair à partir de cette date, nous vivons à crédit, c'est comme si nous avions 1,4 planète à notre disposition. Résultat. La Terre n'en pouvant plus, nous le fait savoir par ses colères.

L'insécurité alimentaire deviendra structurelle
Cette injustice dans l'utilisation des ressources se double naturellement d'une injustice climatique et les conséquences sont visibles dans l'insécurité alimentaire qui frappe d'abord les plus pauvres. Au coeur de la crise globale se profile le lourd risque d'une autre crise: celle de l'insécurité alimentaire et de la faim. Dans de multiples zones déjà, des millions de personnes sont dépourvues de nourriture et d'eau potable. Ceci risque d'aller en s'amplifiant avec la hausse brutale des prix des matières premières agricoles. Le pain comme la viande dépendent des prix des céréales et de l'augmentation de l'énergie qui flambent si rien n'est fait pour les contrecarrer.
Hausse du prix des céréales, du prix du cours du riz... Les aliments les plus consommés au monde n'en finissent plus de subir une inflation qui touche toutes les régions du monde et tous les secteurs. La sécurité alimentaire mondiale serait pire que la décennie précédente, en raison d'une inflation incessante et chronique. Cette année encore, la FAO souligne également une hausse généralisée pour le mois de juillet de l'indice des cours des produits alimentaires en 6%. La situation inquiète d'autant plus que plane l'ombre des émeutes de la faim de 2008 et 2011. Les pays occidentaux affichent la plus haute sécurité alimentaire. Les Etats-Unis, le Danemark et la France détiennent les meilleurs indices dans le «Global Food Security Index», la classification suivie par Economist Intelligence Unit. Les craintes sont plus du côté de l'Asie, l'Afrique affiche également un bilan critique, elle est le continent le plus sujet à une instabilité alimentaire. L'Afrique du Nord avec le Maroc, la Tunisie et surtout l'Algérie observent une insécurité alimentaire croissante, que liée à la volatilité des prix, une spécialité nord-africaine. Ces trois pays sont parmi ceux qui subissent le plus de fluctuations des prix des matières premières agricoles, car leur production n'est pas assez importante par rapport à la demande.(1)

Quelles sont les causes de l'insécurité alimentaire?
Pour Patrick Le Hyaric, les causes de cette augmentation sont connues. Il y a la vague de sécheresse qui touche le sud de l'Europe et surtout les États-Unis; l'imbécile et criminelle production de biocarburants alors qu'il faudrait réserver toutes les productions agricoles à l'alimentation et enfin une augmentation de la demande alimentaire mondiale. Celle-ci augmentera de 70% d'ici l'année 2050, selon la FAO. A cela s'ajoutent les modifications climatiques, l'accaparement des terres par des pays et des multinationales, mais aussi les destructions de terres par l'urbanisation et la dégradation climatique ou par l'érosion des sols.

Les mauvaises récoltes dues aux perturbations climatiques
La nature a bon dos... lit-on dans une contribution sur Agoravox, La sécheresse: phénomène récurrent, touche cette année sévèrement les USA, le Canada, l'Australie, la Russie, une partie du Brésil,... Conséquences: défaut de récoltes, flambée des prix, les pires difficultés alimentaires pour les pays pauvres, des menaces pour l'équilibre alimentaire mondial... On a vite fait de faire cette déduction assez simple. Le problème n'est plus simplement climatique, mais surtout économique et politique.
La première cause de la perturbation alimentaire est la sécheresse elle-même, conséquence des changements climatiques de plus en plus extrêmes et récurrents. On évoque grave sécheresse. Il manque 20 millions de tonnes de céréales, détruites ou non récoltées, soit exactement la quantité exportée chaque année par le pays. Si la Russie n'arrive plus à exporter ses produits dans le Continent noir, les pays les plus vulnérables -localisés notamment dans la Corne de l'Afrique et le Sahel- pourraient voir exploser des émeutes de la faim.(2)
L'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), a constaté une augmentation des prix des produits alimentaires de 6% en juillet 2012. Cause notamment de cette envolée, une forte détérioration des perspectives de récolte du maïs aux Etats-Unis, du fait de la sécheresse. Selon un rapport du département de l'Agriculture des Etats-Unis (l'Usda), premier exportateur mondial de maïs, les récoltes américaines ne devraient donner que 274 millions de tonnes de maïs, soit la plus faible récolte depuis six ans. Conséquence, le prix du maïs s'est envolé de 60% en deux mois. Au mois de juillet, les cours du blé ont augmenté de 19%
Pour Laurence Girard, la flambée actuelle des prix des céréales ravive le spectre d'une nouvelle crise alimentaire. Tout le monde a en tête la brutale envolée des cours du blé, puis de l'ensemble des céréales, dont le prix avait quasiment doublé sur la période... Toute hausse des prix alimentaires touche d'abord les pays les plus pauvres, dépendants des importations. Depuis mi-juin, la fièvre s'est emparée des Bourses des matières agricoles: le prix du maïs explose en raison de la sécheresse historique qui frappe les Etats-Unis, premier producteur et exportateur mondial de la céréale. Les progressions de plus de 50% des cours du blé et du maïs à la Bourse de Chicago depuis juin, tout comme les records battus par le soja, satisfont les investisseurs financiers qui misent sur les matières premières agricoles. (3)
Bruno Parmentier va plus loin, il se projette: «Cet hiver, que va-t-il se passer si le cours des céréales et du soja continuent à flamber? Trois conséquences sont prévisibles, puisque les céréales ont maintenant trois usages concurrents. Une bonne partie des 920 millions de mal-nourris, vont avoir encore plus faim. Mais une nouvelle cohorte va les rejoindre: 30, 50 ou 70 millions d'affamés supplémentaires. On va franchir de nouveau le cap symbolique du milliard d'affamés. Quand nous achetons une baguette, dans le prix le coût du blé ne représente en définitive qu'environ 5% du prix final! Ces crises à répétition ne vont-elles pas nous inciter à nous interroger sur la durabilité de notre système alimentaire, qui nous amène à manger en France chaque année 85 kg de viande et 90 kg de laitage? Et que dire des Etats-Unis (125 kg de viande), sans compter la Chine qui rejoint notre gabegie alimentaire? (...) Revoir nos habitudes alimentaires: moins d'obèses ici et moins de mal-nourris là-bas, tout le monde finirait par y gagner».(4)

La spéculation immorale sur la nourriture
En 2008, le rapporteur spécial de l'ONU sur le droit à l'alimentation disait:«Il n'y aurait pas eu de crise alimentaire sans spéculation. Ce n'était pas la seule cause de la crise, mais elle l'a accélérée et aggravée. L'agriculture a été sacrifiée sur l'autel du marché et les mêmes causes produisent les mêmes effets. La famine est un crime contre l'humanité, comme le souligne Jean Ziegler. Si la gabegie alimentaire ne cesse pas, le problème s'aggravera dans les années qui viennent: «... La moitié du blé mondial et les trois quarts du maïs et du soja ne servent pas à faire du pain, des pâtes, du couscous, des tortillas ou du tofu, mais du poulet, des oeufs, du porc, du lait et du boeuf! Est-ce bien raisonnable à l'échelle mondiale? Ces crises à répétition ne vont-elles pas nous inciter à nous interroger sur la durabilité de notre système alimentaire, qui nous amène à manger en France chaque année 85 kg de viande et 90 kg de laitage? Et que dire des Etats-Unis (125 kg de viande), sans compter la Chine qui rejoint notre gabegie alimentaire?»
De très gros investisseurs, JP Morgan en tête, avec Blyte Masters, semblent gagner des sommes colossales sur le marché des matières premières, totalement insensibles à la pénurie et aux famines. Pour Patrick Le Hyaric, l'une des causes grandissantes de la volatilité des prix est le développement d'une spéculation effrénée sur les matières premières agricoles qui servent de valeur refuge aux «fonds financiers» qui en tirent encore plus de profits que des actions en Bourse ou des obligations d'Etat. Ce que l'on appelle «les actifs agricoles» ne dépassaient pas dix milliards en 1990. Ces produits financiers, indexés sur l'agriculture, vont dépasser les 200 milliards cette année. Ces produits financiers, indexés sur les indices des matières premières agricoles, s'achètent et se vendent et font du blé, du maïs, du soja, du café, un placement financier comme l'or. Leurs pratiques sont aussi curieuses que scandaleuses. Ces gens achètent et revendent des produits agricoles sans jamais les voir. Ils achètent même des récoltes qui ne sont pas encore semées. Ces mécanismes qui représentaient à peu près 770 milliards de dollars l'année 2003, atteignent aujourd'hui plus de 7500 milliards de dollars. Autrement dit, cette minorité de spéculateurs et de rapaces fait du fric avec votre blé. Ces mécanismes inhérents au système capitaliste financier et mondialisé sont abjects. (...) L'agriculture et l'alimentation ne peuvent être laissées dans la grosse mâchoire des rapaces de la finance. (5)
Les nouvelles famines ne sont pas des catastrophes seulement naturelles...Les prix ne s'embrasent pas mécaniquement. Il n'y a pas de fatalité à la pénurie, à la hausse des prix agricoles, qui n'est pas seulement la conséquence d'un déséquilibre entre l'offre et la demande.. La spéculation joue un rôle important.(6)

Le rôle néfaste des bio-nécro-carburants
35% de l'énergie est dédié aux transports, 1,7 milliard de tonnes/an d'essence, soit 5,5 milliards de tonnes de CO2. On contribue à renforcer l'effet de serre (inondations, ouragans, sécheresse, stress hydrique et réfugiés climatiques et famines). Aux Etats-Unis c'est 250 millions de voitures pour 300 millions d'habitants Pour satisfaire cette boulimie en carburant, les pays développés ont mis au point des biocarburants, voire des nécro-carburants pour les écologistes subventionnés aux Etats-Unis mais aussi en Europe (PAC). C'est de fait l'organisation de famines durables par le détournement de la nourriture (maïs, blé soja). Il faut environ 225 kilos de maïs pour nourrir un Sahélien pendant une année pour faire soit 50 litres de carburant agroalimentaire. Les céréales cultivées pour produire du combustible aux États-Unis [en 2009] sont assez suffisantes pour nourrir 330 millions de personnes pendant un an (7).

Et l'Algérie?
On sait que 80% de notre alimentation provient de l'extérieur. Nous avons importé pour 8 milliards de dollars en 2011. Le ministre de l'Agriculture et du Développement rural, M.Rachid Benaïssa, a appelé mercredi les céréaliculteurs à généraliser l'irrigation d'appoint pour améliorer les rendements à l'hectare et sortir de la dépendance de la pluviométrie dont le déficit est le facteur principal de la baisse de la production l'année en cours. Une étude faite a montré la vulnérabilité de notre pays aux changements climatiques et aussi au stress hydrique. L'accroissement des températures et la fluctuation des régimes pluviométriques auront des conséquences directes sur l'agriculture du pays par l'approfondissement des déficits hydriques. L'Algérie est un pays essentiellement désertique dont les superficies agricoles n'occupent qu'un faible pourcentage de la superficie totale: la superficie agricole utile (SAU) est de l'ordre de 8,1 millions d'hectares Les conditions naturelles, très défavorables, la pluviométrie faible et irrégulière n'est pas compensée par une mobilisation suffisante des ressources en eau (...). Le modèle Magicc testé sur la région du Maghreb en général et sur l'Algérie en particulier, estime un réchauffement de l'ordre de 1°C entre l'année 2000 et l'année 2020 accompagné d'une fluctuation de la pluviométrie avec une tendance à la baisse, de l'ordre de 5 à 10% sur le court terme. Par contre sur le long terme, on peut envisager une diminution de la pluviométrie qui varie entre 10 à 30% d'ici 2050. Les projections des déficits en eaux superficielles s'élèvent entre 15 et 30% pour des scénarios de réchauffement de 0,5 et 1 °C (8).
Pour atténuer les changements climatiques, il n'y a pas à notre sens de stratégie, voire de recherche sur de nouvelles variétés de blé résistantes à la chaleur et au stress hydrique. A Dieu ne plaise! Les biocarburants, les changements climatiques, la spéculation sont les «cavaliers de l'Apocalypse» amenant au développement durable de la famine. Pourtant, il est hors de doute que la Terre peut nourrir d'ici 2050, 9 milliards d'individus si les hommes se donnaient la main pour conjurer les changements climatiques. De plus est-il bien raisonnable de continuer à... brûler une ressource aussi essentielle et dorénavant rare que les grains de céréales ou d'oléagineux, et de défricher à grande échelle la forêt vierge pour pouvoir alimenter les voitures? Il nous faut prendre conscience que l'agriculture représente dorénavant une question-clé pour la paix du monde. Revoir les habitudes alimentaires: moins d'obèses et moins de mal-nourris, tout le monde finirait par y gagner. Enfin, vouloir générer des profits sur les besoins vitaux est immoral. Il n y a pas de gros profits sans grosse misère. Jean Ziegler a qualifié de «crime contre l'humanité» le fait d'abandonner les cultures vivrières au profit des biocarburants. Gagner des sommes folles en spéculant sur des aliments comme le blé et le riz, tout en condamnant à mourir de faim des millions de femmes et d'enfants, est un crime contre l'Humanité. Il a mille fois raison.


1.http://www.algerie-focus. com/blog/ 2012/08/17/la-securite-alimentaire-mondiale-au-bordde-la-crise/#
2.h://www. francetv.fr/geopos/mauvaises-recoltes-en-russie-en-raison-de-la-secheresse-7668
3. Laurence Girard http://www.lemonde. fr/planete/article/2012/08/13/1a- secheresse-faitflamber-les-prix-alimentaires 1745555 3244.html
4.Bruno Parmentier. Il faut en finir avec la gabegie alimentaire Le Monde 20.08.2012
5.Patrick Le Hyarichttp://www.mleray. info/arfiele-1-agriculture-et-l-alimentation-ne-peuventeire-laissees-aux-rapaces-dr-la-finance-109299851.htmll http://www.mleray. info/article-l-agriculture-et-l-alimentation-ne-peuvent-etre-laissees-aux-rapaces-de-la-finance- 109299851.html 23 aoûût 2012
6. http://62.210.98.10/actualites/economie /article/prix-alimentaires-la-faute-a-qui-121539
7.C.E. Chitour. Manger ou conduire, il faut choisir.
8.H Lakhdari Ayad: Les conséquences du changement climatique en Algérie: 5e colloque: Changements climatiques et développement durable, Hammamet 15-17 juin 2009.

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http://www.lexpressiondz.com/chroniques/analyses_du_professeur_chitour/159143-le-developpement-durable-de-la-famine.html

 

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2 juillet 2012 1 02 /07 /juillet /2012 06:21

 

CONFÉRENCE - LES ENJEUX DE LA CRISE MONDIALE: Austérité, guerres, violence policière et mensonges
Montréal le 4 juillet, Michel Collon, Michel Chossudovsky
Mondialisation.ca, Le 4 juillet 2012

 

Le Centre de recherche sur la mondialisation (CRM)

vous invite à une

Conférence publique


LES ENJEUX DE LA CRISE MONDIALE

Austérité, violence policière, guerres et mensonges

 


Gouvernements corrompus, néolibéralisme, implosion sociale:
Comment confronter la classe politique et le pouvoir économique?


Michel Collon – journaliste belge, co-auteur de La stratégie du chaos, impérialisme et islam et fondateur du collectif indépendant Investig’Action

Michel Chossudovsky – professeur d’économie, auteur de Guerre et mondialisation et Towards a World War III Scenario, The Dangers of Nuclear War, directeur du Centre de recherche sur la mondialisation (CRM)


Débat et orientation pour un projet de société, une action citoyenne et un véritable mouvement antiguerre.

Conférence en français, période de questions en anglais et en français

Mercredi, le 4 juillet au Centre St-Pierre, 19 heures

1212 rue Panet, Montréal, QC  H2L 2Y7. Métro Beaudry

SVP faites circuler cet avis de Conférence sur listes courriel, facebook, etc.


Entrée 10$ ou 15$ incluant un livre au choix:
Towards a World War III Scenario (prix en librairie 16.95$) ou Guerre et mondialisation

Places limitées. Achetez votre (vos) billet(s) en ligne (options: 1 à 3 entrées):  

 svp imprimez votre reçu d'achat en ligne

 

http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=31307

 

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16 mai 2012 3 16 /05 /mai /2012 02:18

 

CE QUE FUT L’INVASION COLONIALE DE L’ALGÉRIE : Histoire d’une douleur

« Il y a de la grandeur dans la petitesse, dans les petites choses, dans la moindre chose. Il y a de la grandeur à condition qu’à l’horizon il y ait un but. »
Aimé Césaire : Discours et entretiens

Nous sommes à deux mois du cinquantième anniversaire de l’Algérie. Devant le vide sidéral actuel qui fait que les Algériennes et les Algériens se désintéressent de leur histoire partant de deux constats réalistes : il n’y a rien à attendre du côté de la puissance coloniale qui garde par-devers elle les documents et nos fragments de mémoire. Il n’y a rien à attendre aussi de la part de nos autorités qui, pendant cinquante ans, ont donné un récit laudateur qui, malheureusement, certaines fois est loin de la vérité, ce qui délégitime globalement le discours officiel. Certains se demandent s’il est possible d’écrire une histoire sereine du vivant de certains « acteurs » ou réputés tels de la guerre de Libération.

Nous allons dans les deux mois qui nous séparent résumer en huit épisodes le destin de cette Algérie dont on nous dit que la dénomination a été inventée par la France et ce faisant, devrait tout à cette France qui l’a faite jaillir du néant de l’occupation ottomane. Qu’il nous suffise de répondre que la Régence s’était portée au secours de la Révolution française en lui vendant du blé - alors que dans le même temps, les nations européennes, pour la plupart monarchiques, tournaient le dos au mieux et certaines fois la combattaient. Cette reconnaissance des révolutionnaires à l’endroit de la Régence, fut citée dans le journal de la Révolution « le Moniteur ». Elle fut d’ailleurs à la base du contentieux- les différents gouvernements ne voulant pas honorer leur dette - qui dura jusqu’en 1827, date de l’affaire de l’éventail qui devait donner prétexte à la royauté pour envahir l’Algérie.

Le projet échoua

Pour rappel, l’histoire de la créance impayée par la France pour des livraisons de blé pendant la Révolution, l’exaspération du Dey indigné par le comportement pour le moins incorrect, du consul Deval, a servi de prétexte à l’expédition. Cette dernière fut en fait, chaque fois reculée et ceci depuis le XIVe siècle (le premier bombardement d’Alger date de 1390). En fait, la plupart des nations européennes (Espagne, Angleterre, Italie) avaient, comme la France, un contentieux sans fondement, avec la Régence d’Alger. C’est le cas des Américains, qui, las de payer pendant des années un tribut à la Régence, pour garantir la libre circulation de leurs navires, vinrent faire le siège devant Alger en 1815, (Bombardement de Decatur). Les Anglais ne furent pas en reste, ils bombardèrent (flotte dirigée par lord Exmouth), Alger sans succès. Il en fut de même des Espagnols qui, après une période d’ « accalmie » de près de deux siècles, vinrent bombarder Alger (Expédition d’O’Reilly vers 1775). La créance que la France n’a pas voulu honorer, (interférence de deux commerçants juifs et d’un consul français véreux et surtout arrogant), amenèrent, comme nous l’avons écrit, le fameux incident du chasse-mouches : le prétexte à une juste réparation était enfin trouvé par la France.

Cependant, la France devait donner des gages à l’Angleterre et lui avait promis de s’en tenir à une occupation restreinte d’Alger. Cette dernière proposa d’ailleurs, de faire participer des contingents indiens musulmans (les Pakistanais !!), pour faciliter les contacts avec les Indigènes et procéder à une occupation sans histoires, puisque c’étaient des musulmans. Le projet échoua et la France parvint à faire cavalier seul, et mis à exécution un projet mûri depuis 1808, année où Napoléon 1er envoya à Alger l’espion Boutin pour faire des repérages,

La période française (1830-1962) peut à bien des égards être considérée comme la plus noire de l’histoire trois fois millénaire de l’Algérie. Pendant que le général de Bourmont, qui eut un comportement ambigu lors des guerres napoléoniennes, apposa sa signature au bas de l’engagement solennel de protéger les biens, les personnes, ainsi que le respect de leur religion, ses généraux pénétraient à la Casbah et la mettaient à sac. Le journal « le National » du 6 septembre 1830 rapporte qu’un général prit à partie un colonel et un lieutenant qui se disputaient un écrin contenant des diamants du Dey d’une valeur de trois millions. Le général faisant prévaloir son grade se l’appropria et éconduit le Dey qui le réclama par la suite. En effet, l’envahisseur a pris prétexte d’un motif anodin, l’insulte faite par le Dey à Deval, consul du Royaume de France.

Le motif réel est, le croyons-nous, fondamentalement différent. Il y a d’abord l’attrait de la rapine, en effet le trésor fabuleux du Dey était évalué selon certaines estimations à 200 millions de francs-or de l’époque. Ensuite la volonté délibérée de prosélytisme chrétien débridé présenté dès 1827 par le marquis de Clermont Tonnerre, ministre des Affaires étrangères de Louis XVIII. Enfin, une tentative de revanche sur l’histoire européenne de la France qui s’est terminée comme on le sait avec la défaite cuisante de Waterloo ne devait pas être étrangère à ces motifs qui permettaient, en définitive, de redorer un blason bien terni par la démesure napoléonienne et de donner un exutoire aux « ambitions impatientes » de la France.

L’Algérie avait tous les attributs d’un Etat au sens moderne du terme avec une monnaie, une armée, un drapeau et des frontières connues et reconnues par les puissances de l’époque. A titre d’exemple, Massinissa battait monnaie pendant que l’Europe n’avait pas encore émergé -exception faite de la Grèce et de l’Empire romain au temps historique. Il a fallu attendre, à titre d’exemple, le traité de 843 pour que l’on puisse parler pour la première fois du mot France. En effet, peu après la mort de Charlemagne, des événements majeurs marquent l’Empire carolingien : c’est en tant que dernier fils survivant de Charlemagne que Louis Ier le Pieux (ou le Débonnaire) obtient le titre d’empereur d’Occident en 814. En 840, Louis le Pieux meurt, laissant derrière lui une succession qui s’annonce délicate. Pépin d’Aquitaine, second fils de l’empereur, mourut en 838. A la mort de Louis le Débonnaire, l’Empire est donc partagé entre ses trois autres fils : Louis le Germanique, Lothaire et Charles le Chauve. En 843, le partage est finalement décidé à Verdun : Lothaire reçoit la Francie médiane, de la mer du Nord à l’Italie, il garde le titre d’empereur. Louis le Germanique reçoit la Francie orientale ou Germanie (la future Allemagne). Charles le Chauve reçoit la Francie occidentale (la future France). Comme tous les pays, la France s’est inventée des mythes fondateurs qui lui ont permis d’asseoir une identité historique

Il en est de même de l’Algérie qui eut aussi un parcours épique allant des premières lueurs de la civilisation au Maghreb après d’abord l’avènement de Mechta el Arbi, l’homme de Tifernine près de Mascara il y a 1,7 million d’années (cf, les fouilles d’Arembourg) ce fut la préhistoire riche à travers toute l’Algérie qui est elle-même un musée à ciel ouvert et que les Algériennes et Algériens ne connaissent pas ; il y eut ensuite l’avènement de la dynastie des royaumes berbères qui auraient débuté au Xe siècle avant Jésus Christ- Un roi berbère, Shshnaq ou Sheshonq, se serait installé sur le trône d’Egypte et aurait fondé la XXIIe dynastie. Ce qui explique la date du calendrier amazigh (2760). Ce fut ensuite la venue des Phéniciens et du judaïsme, des Romains avec, dit-on, aussi l’avènement d’une Eglise maghrébine apostolique avec mise en place de plusieurs centaines d’évêchés suite au donatisme qui s’est rebellé contre l’Eglise officielle représentée par saint Augustin ; ce fut enfin l’avènement des conquérants arabes véhiculant l’Islam. Qui permit durablement et après moult convulsions de conquérir les coeurs par le message divin.

Plusieurs dynasties virent le jour dans ce qui était alors le Maghreb. Les Mouahidines, les Mourabitines, les Hammadites, les Zianides les Hafisdes et les Mérinides du XIIIe au XVe siècle. La Reconquista espagnole amena le reflux des royaumes arabes d’Espagne vers le Maghreb, -Chute de Grenade le 6 janvier 1492- et aussi l’occupation de quelques villes algériennes à partir de 1509 (Oran) puis Alger, Béjaïa Djidjel. La venue d’Arroudj et Khair-Eddine Barberousse sauva le Royaume d’Alger, continuateur des dynasties précédentes du Maghreb central. Leur venue sauva aussi le Maghreb d’une christianisation effrénée mise en place par le cardinal Cisneros, ancien inquisiteur de la cour d’Espagne. C’est justement Khair Eddine Barberousse qui donna à l’Algérie - appelée alors Régence d’Alger- les frontières Est et Ouest actuelles.

Massinissa

Pendant toute la période historique, l’Algérie s’était fait signaler par ses hommes de lettres et ses hommes de religion qui furent à bien des égards des marqueurs identitaires. Il y avait une université il y a vingt siècles à Mdaourouch. (Madaure) Apulée y étudia et y enseigna. Il écrivit sa fameuse pièce - l’Ane d’or - qui dit-on est le prélude au théâtre universel. Béjaïa, Tlemcen Constantine, Miliana, étaient des centres de rayonnement. Ibn Khaldoun, le père de la sociologie universelle écrivit « La Moqquadima »à Takdempt (Tiaret), Al Ghobrini nous dit qu’il y avait cent savants à Béjaïa au XVe siècle - ounouane adhiraya an machaïkh Bejaïa » « Galerie des cent savants de Béjaïa. Pendant ce temps, l’Europe était encore en pleines ténèbres de la pensée. Nous voilà aux portes de 1830 ! Dans les prochains écrits et tout au long des semaines d’ici le 5 juillet, nous tenterons de décrire ce que fut réellement la colonisation. Nous ne serons pas ingrats envers ceux qui ont aidé l’Algérie, je veux notamment citer l’abnégation des instituteurs et des médecins qui ont bravé l’ordre colonial pour venir à nous et nous assister dans notre douleur.

Nous sommes, en tant qu’Algériens, conduits à penser que le pouvoir colonial a eu un comportement criminel en Algérie. Les sirènes qui nous demandent de passer l’éponge devraient lire l’histoire. Le moment est venu pour que la France reconnaisse les crimes perpétrés en son nom en Algérie qui ne peut effacer d’un trait de plume les atrocités endurées par son peuple humilié et brimé durant 132 ans. L’opinion française admet que l’on puisse rechercher des criminels nazis 70 ans après les faits, poursuivis par les juifs, le dernier en date, Victor Demanjuk, jugé grabataire à l’âge de 91 ans et qui vient de mourir.

Cette même opinion qui reconnaît la responsabilité de l’Etat français dans la déportation de 15 000 juifs nie au nom du droit du plus fort sa responsabilité dans la clochardisation-selon le mot de Germaine Tillon- de la société algérienne pendant 130 ans. Cette même opinion qui, à l’instar de Lionel Jospin-unanimisme gauche droite- a parlé d’un solde de tout compte avec l’indépendance. Aux oubliettes, les terreurs, les millions de morts dont un million durant la guerre de Libération ? Pour cette présentation, nous allons résumer les principaux chapitres. Après la description de l’invasion en insistant principalement dans le cadre de cette étude sur l’étouffement de la connaissance et l’attaque systématique de la religion, notamment en détruisant ou en convertissant des mosquées et en tarissant les financements par les habous et les fondations pieuses. Nous allons montrer dans cet essai le vrai visage de la colonisation en décrivant les méthodes des militaires des Saint Arnaud qui avait, comme l’écrit si bien Victor Hugo, « les états de service d’un chacal »

Nous parlerons de tous les tortionnaires qui, pendant 132 ans et jusqu’à la veille de l’Indépendance, ont torturé, avili et spolié le peuple algérien. Nous n’oublierons pas aussi de citer tous les intellectuels, voire les sommités qui ont cautionné sans état d’âme l’invasion et la mise en coupe réglée, notamment Tocqueville, Lamartine, tous les auteurs prestigieux pour qui le calvaire de l’Algérie était nécessaire s’il devait contribuer au rayonnement de la France ; nous citerons les positions humanistes de tous les Victor Hugo, les Flaubert, Dumas et tant d’autres notamment, Emile Zola pour qui le sort du capitaine Dreyfus méritait tous les engagements dans son célèbre « J’accuse ». Point d’accusation concernant les meurtres, la politique du fer et du sang des hordes de l’armée française.

Cependant, à côté des Rovigo, Bugeaud et autres Desmichels, il nous faut citer tous ceux qui ont tenté d’alléger le malheur des Algériens aussi bien dans le corps enseignant que dans le corps médical. Nous terminerons enfin par rendre hommage à tous ces Français anonymes qui ont combattu pour la cause de la liberté du peuple algérien... Ces Français, à l’image de Fanon, Janson, Curiel Timsit, Audin, Yveton, Chaulet, et tant d’autres qui ont bravé les interdits pour épouser la cause du peuple algérien. L’Algérie honore tous ceux qui lui ont permis de combattre la nuit coloniale. A travers ce plaidoyer, nous mettrons en exergue le livre noir de la colonisation en Algérie et tenterons de prouver honnêtement ce que fut l’oeuvre positive de la colonisation en Algérie.

Nous allons, enfin, tenter d’évaluer ce que furent les crimes de l’armée d’Afrique puis du pouvoir colonial puis enfin de l’armée française pendant 132 ans en faisant le décompte de tous les morts de cette tragédie qui a commencé un matin de 1830. Nous allons, en définitive, décrire le « Livre noir de la colonisation » en rapportant en honnêtes courtiers tous les méfaits mais aussi en témoignant de tous ceux, notamment parmi le corps enseignant, qui ont pris leur métier à coeur et n’ont pas fait de discrimination pour les rares indigènes à qui on avait permis l’école à doses homéopathiques.

Ce plaidoyer pour une histoire apaisée contribuera, nous l’espérons, à une meilleure perception de l’histoire et cet anniversaire sera pour nous un moment de ressourcement sans haine ni esprit de vengeance, c’est aussi, nous l’espérons, une main tendue à tous ceux de l’autre côté de la Méditerranée qui acceptent enfin de comprendre que la colonisation ne fut pas une oeuvre positive et qu’un chemin est possible pour un avenir fait d’amitié si une reconnaissance des faits était assumée et qu’Algériens et Français s’apprécient avec une égale dignité.

Professeur Chems eddine Chitour
Ecole Polytechnique enp-edu.dz

 

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15 mai 2012 2 15 /05 /mai /2012 04:39
La Gauche radicale grecque exclut une coalition avec la droite

ATHENES (Reuters) - La Coalition de la gauche radicale, arrivée deuxième des législatives de dimanche en Grèce, a exclu lundi de participer à une coalition avec les conservateurs de Nouvelle Démocratie (ND).

http://actualite.portail.free.fr/monde/07-05-2012/la-gauche-radicale-grecque-exclut-une-coalition-avec-la-droite/

 

Les trois gauches

Posted: 14 May 2012 02:56 PM PDT

 

Le retour à la présidence de la République de la gauche, après 17 ans, est l’occasion de se pencher sur le paysage politique de l’autre côté de l’hémisphère politique, malgré toutes les limites de ce clivage.
La gauche social-libérale
C’est celle qui a gagné le 6 mai, sans nulle doute possible, tant François Hollande en est le parfait héritier, en fils politique de Jacques Delors et Lionel Jospin, deux figures du Parti Socialiste bien éloignés du gauchisme. Cette gauche social-libérale a fait de l’Europe son graal, du fait de son internationalisme et de sa méfiance (pour ne pas dire plus) à l’égard de la nation et des frontières. C’est cette famille qui domine largement dans les grands médias classés à gauche.
Son rejet instinctif et viscéral des frontières lui a fait embrasser la liberté de circulation des capitaux, des biens et des personnes qui met aujourd’hui en danger l’État providence. Si elle reste attachée à la solidarité, son refus de remettre véritablement en cause la libéralisation économique par des frontières nationales lui fait proposer une régulation économique à l’échelle mondiale ou continentale qui est pourtant restée un vœu pieu dans les vingt dernières années.
Cette gauche est volontiers résignée face aux délocalisations qu’elle ne s’imagine pas capable de freiner, comme l’avait admis Lionel Jospin en 2002. En effet, son refus des frontières et son libertarisme ne lui permettent pas d’envisager les moyens de remettre en cause l’anarchie financière et monétaire, qu’elle a elle-même mise en place. Ce sont ces socialistes que le Général de Gaulle disait ne pas aimer « parce qu’ils ne sont pas socialistes ».
La gauche républicaine et populaire
 

En face de cette gauche sociale-démocrate, il existe une autre famille, plus dirigiste économiquement, mais également attachée à l’idée nationale, outil pour dompter l’anarchie économique. Cette famille est incarnée depuis trente ans par Jean-Pierre Chevènement. Cette famille est intimement liée au Parti Socialiste, qu’elle a contribué à créer et malgré les désaccords majeurs de fond, qui ont créé de multiples ruptures, elle finit toujours par rejoindre le PS jusqu’à présent.

Cette famille s’est trouvée une nouvelle figure en la personne d’Arnaud Montebourg lors des primaires socialistes. Elle connaît un grand mouvement intellectuel avec le collectif Gauche Populaire, qui veut réconcilier la gauche avec le peuple, à un moment où Terra Nova propose carrément au PS de l’oublier. Elle compte également plusieurs intellectuels comme Laurent Bouvet. Marianne est le média de choix de cette gauche moins dogmatique et plus ouverte.
La gauche radicale
La France a toujours conservé un fort vote d’extrême gauche avec un parti comme le Parti Communiste Lutte Ouvrière ou le NPA. Mais les élections du 22 avril ont confirmé l’émergence d’un courant de gauche radicale avec le succès de Mélenchon. Ce vote traduit bien sûr la déception à l’égard d’une gauche de gouvernement profondément social-démocrate et qui ne croit plus qu’à l’assistance pour essayer de compenser en partie les ravages de la mondialisation.
Mais il est aussi la conséquence du manque de réussite de la gauche républicaine à véritablement influencer le Parti Socialiste ou à émerger comme une force politique capable de peser sur le débat. Dès lors, l’insatisfaction à l’égard de cette mondialisation et de cette Europe peut se diriger vers le Front de Gauche, même si ce dernier n’est pas exempt de contradictions, du fait d’un internationalisme qui le pousse souvent à rejeter les solutions nationales.

Partout en Europe, à force d’accepter la libéralisation économique, les socio-libéraux tendent à perdre le contact avec le peuple. Du coup, faute d’une gauche républicaine forte et indépendante, il se tourne de plus en plus vers la gauche radicale.



De manière totalement exceptionnelle, j'ai modifié le texte publié ce matin en remplaçant le terme "sociale-démocrate" par "sociale libérale", qui reflète mieux ce que je pense. On peut considérer que la gauche sociale-libérale et la gauche républicaine sont des descendantes de la sociale-démocratie.

 

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6 mai 2012 7 06 /05 /mai /2012 03:13

 

Comment dire "Starve the Beast" (1) dans la langue de la zone euro
La vraie finalité des "Mesures d’Austérité" (Counterpunch)
Mike WHITNEY

La zone euro s’enfonce dans une récession qui aurait pu être évitée. Si les politiciens avaient accepté de soutenir fiscalement les pays en difficulté du sud de l’Europe et garanti leurs bons du trésor (comme le gouvernement des Etats-Unis le fait pour les bons du Trésor étasuniens) leur économie aurait continué à enregistrer de la croissance pendant que les réformes nécessaires étaient mises en place. Mais la Troïka (le FMI, la BCE et la Commission européenne) a décidé de ne les aider qu’à condition qu’ils mettent en place des mesures d’austérité drastiques qui ont obligé les leaders à faire des coupes sombres dans les effectifs de fonctionnaires et dans les budgets des services et des programmes sociaux. Le résultat était entièrement prévisible ; l’activité économique s’est mise à piétiner à mesure que les pays s’effondraient l’un après l’autre.

La récession a donc été essentiellement le résultat d’un choix, une blessure auto-infligée par les décideurs de Bruxelles et de Frankfort. N’importe qui pouvait prédire ce qui allait arriver parce que les politiques de contraction engendrent la contraction de l’économie. Si on mène des politiques dont le but est de resserrer l’économie, eh bien l’économie se resserrera.

Tout le mois dernier, l’attention s’est concentrée principalement sur l’Espagne et à juste titre. Le système bancaire espagnol s’écroule sous le poids de dizaines de milliards de créances douteuses générées par la gigantesque bulle immobilière qui continue de se dégonfler. Le chômage en Espagne est le plus haut d’Europe à 24% (Le chômage de la jeunesse atteint plus de 50%). Malgré tout, le premier ministre de droite espagnol, Mariano Rajoy, tente d’atteindre l’objectif de déficit exigé par la Troïka, ce qui aura pour conséquence de faire monter le chômage encore davantage tout en augmentant la récession.

Selon Der Speigel :

"Le premier ministre a récemment annoncé qu’il voulait réduire de 10 milliards les dépenses d’éducation et de santé du pays. ... Pour répondre à la demande du gouvernement central, les régions vont devoir supprimer 80 000 postes d’enseignants sur 500 000."

Comme on peut le constater, les mesures d’austérité et la consolidation de la dette ne font qu’aggraver les malheurs de l’Espagne. Finalement, après beaucoup de souffrances inutiles, l’Espagne demandera une aide financière bien que le président actuel de la BCE, Mario Draghi, assure qu’il n’en sera rien.

Mais les problèmes de l’Europe ne se limitent pas à l’Espagne ni aux pays de la périphérie. La production française à baissé pour le second mois consécutif et le déclin s’accélère. Le secteur des services montre aussi des signes de détresse à mesure que les mesures d’austérité se mettent en place et réduisent graduellement la demande agrégée. Le chômage augmente à mesure que la dépression s’accentue. Selon les données d’Eurostat, le taux de chômage désaisonnalisé a atteint 10% en avril, le plus haut taux depuis 12 ans. L’augmentation du chômage a accru la pauvreté qui affecte maintenant 13,5% de la population. Les mesures d’austérité ont entraîné la chute de la consommation, la perte de la confiance et une récession globale dans tous les secteurs. Pourtant les intraitables banquiers et bureaucrates de Bruxelles et de Francfort n’ont pas modifié leur course d’un iota. Ils restent arcboutés sur le dogme de l’austérité.

Ecoutez Draghi défendre l’austérité dans un interview pour le Wall Street Journal :

"Il n’y avait pas d’alternative à la consolidation fiscale et on ne peut pas nier que cela ait pour effet de contracter l’économie sur le court terme. Dans le futur, il y aura ce qu’on appelle le vecteur de confiance qui réactivera la croissance ; mais ce n’est pas quelque chose qui se produit tout de suite et c’est pourquoi les réformes structurelles sont de première importance parce que la contraction sur le court terme sera suivie d’une croissance soutenue sur le long terme si on met ces réformes en oeuvre." (“Q&A : ECB President Mario Draghi”, Wall Street Journal)

Notez bien que Draghi ne défend pas l’austérité en s’appuyant sur une théorie économique reconnue, ni en donnant des exemples de réussite d’une politique d’austérité (Y en a-t-il ?). Il ne nomme pas d’économistes distingués à l’appui de sa théorie. Il nous dit tout simplement "Faites-nous confiance, nous sommes des experts".... "L’expansion par la contraction marchera parce qu’on vous le dit", même si l’économie s’effondre, si le chômage et la misère atteignent des records, et si la zone euro se débat avec la pire récession de ces 80 dernières années. "Faites-nous confiance, nous savons ce que nous faisons."

Et voilà un échantillon de l’opinion de Draghi sur la taxation tirée du même interview :

"Une ’bonne’ consolidation est une consolidation où les impôts sont plus bas et la participation de l’état dans les infrastructures et autres investissement la plus faible possible." ... Une ’mauvaise’ consolidation est en fait la plus facile à obtenir... en augmentant les impôts et en diminuant la participation du capital."

Résumons-nous : Diminution des dépenses publiques et austérité : "Bien". Augmentation des impôts : "Mal". Est-ce que ce n’est pas les mêmes foutaises de droite que nous entendons depuis des années ?

"L’austérité" est une attaque contre le modèle social européen qui a pour but de détricoter les avancées progressistes du siècle dernier. Il y a un consensus presque total sur le fait que se serrer la ceinture n’améliore pas mais au contraire empire la situation. Réduire les déficits au coeur d’une récession est le meilleur moyen d’étrangler l’activité économique et de susciter l’agitation sociale. Et c’est ce qui est arrivé. En plus de transformer beaucoup de grandes villes européennes en zones de tir libre, l’austérité est en train de remodeler le paysage politique et d’engendrer des éléments radicaux à droite comme à gauche qui veulent sortir de l’union des 17 pays européens et rétablir la souveraineté nationale. (Hourra !).

Pourtant les politiciens semblent ne se soucier nullement de la tempête politique qu’ils ont déclenchée. Ils restent fixés, tels des rayons lasers, sur leur but initial, qui est de s’assurer que la plus grande partie de la richesse nationale monte tout en haut de l’échelle sociale. Pour cela ils utilisent de façon démagogique "la crise de la dette" pendant que leur laquais politiques et leurs "techniciens" diminuent les retraites, la sécurité sociale et les subventions pour protéger l’industrie ; coupent dans les budgets de l’état, réduisent les emplois fédéraux, écrasent les syndicats, suppriment les taxes douanières et les impôts sur le capital et privatisent toujours plus de biens et de services publics. Moins d’état signifie moins d’activité, une demande plus faible et plus de souffrances pour les travailleurs. En d’autres termes, l’austérité a atteint le résultat précis qu’elle poursuivait : des plus grands profits pour les 1% et que dalle pour les autres.

Voilà un extrait d’un article de Reuters :

"L’activité économique de la zone euro s’est effondrée beaucoup plus rapidement qu’on ne l’avait prévu en avril, ce qui laisse penser qu’il n’y aura pas de reprise économique avant la seconde moitié de l’année..."

"Les très mauvais chiffres actuels de l’indice PMI (2) pour la France montrent clairement que la situation de la zone euro est catastrophique"... L’industrie française a connu son pire mois depuis juin 2009. Les firmes disent que les commandes se sont réduites et que la chute de la demande les a forcées à licencier...

"Il n’y a aucun réel vecteur de croissance ici, ce qui laisse présager que, même si le rythme du déclin n’est pas encore très rapide, on peut s’attendre à le voir s’accélérer dans les mois à venir," a déclaré Chris Williamson, le chef économiste de la firme Markit qui établit l’indice PMI. ("La récession de la zone euro s’est accentuée brutalement en avril", Reuters)

La "consolidation de la dette" et les "réformes structurelles" de Draghi ont augmenté la pression déflationniste et accentué la récession. Elles ont été un échec complet et il ne fallait pas être grand clerc pour le pronostiquer.

Sommes-nous vraiment censés croire que le président de la BCE ne savait pas quels seraient les effets de sa politique, qu’il ne savait pas que des politiques de contraction feraient se replier l’économie ?

Bien sûr qu’il le savait. Draghi n’est pas un idiot ; c’est un économiste très compétent. Cela prouve simplement qu’il avait un autre motif et que cette politique a été définie pour servir les intérêts des ses amis de la finance au détriment des 99%. De fait, le vrai but de l’austérité n’est pas de réduire les déficits ni de générer de la croissance, c’est d’imposer aux états un carcan fiscal pour donner aux multinationales et à la haute finance une plus grande part du gâteau. Voilà le vrai but de toute l’entreprise, en doutez-vous encore ?

Il ne faut pas. L’austérité n’est que la version européenne de "starve the beast".

Mike WHITNEY

MIKE WHITNEY habite dans l’état de Washington. Il a contribué à l’ouvrage : Hopeless : Barack Obama and the Politics of Illusion (AK Press).

Pour consulter l’original : http://www.counterpunch.org/2012/04/27/the-meaning-of-auster...

Traduction : Dominique Muselet pour LGS

Notes :

1. Starve the beast (que l’on pourrait traduire en français par « affamer la bête »), ou choke the beast, est une expression politique et une théorie conservatrice américaine visant à créer volontairement un déficit public, au moyen d’allègements fiscaux et de politiques de réductions d’impôts, afin de forcer ensuite l’État à faire des coupes budgétaires, réduire ses engagements dans certains secteurs tels que l’assurance-santé, la sécurité sociale ou l’éducation (Wikipedia).

2. Indice PMI (US) : Le PMI, tiré de l’anglais " Purchasing Managers Index ", est l’indicateur de l’activité dans le secteur manufacturier aux Etats-Unis. Il est fondé sur une enquête mensuelle réalisée auprès de directeurs d’achat de l’industrie américaine et donne une image immédiate de la santé de l’activité manufacturière. Baromètre de l’état de santé de l’économie américaine, cet indice est très suivi par les institutions financières pour décider de l’évolution des taux d’intérêt outre-Atlantique. (Source : Lexique AOF)

 

URL de cet article 16553
http://www.legrandsoir.info/la-vraie-finalite-des-mesures-d-austerite-counterpunch.html
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Sur ce site,
Nouvelle loi du travail au Venezuela : un pas de plus vers la vraie vie.
Thierry DERONNE

La nouvelle Loi du Travail célébrée en grande pompe par les travailleurs vénézuéliens ce 1er mai 2012 est un vieux rêve devenu réalité au bout d’un débat citoyen qui a duré près de trois ans. Plus de 19000 propositions ont été remises par toutes sortes d’organisations de travailleurs, syndicats, coordinations, etc.. à la commission présidentielle chargée d’élaborer le projet. Avec la Constitution Bolivarienne, c’est le texte de loi qui a le plus bénéficié de la participation populaire.


Nous avions rendu compte de ce débat national il y a quelques semaines : “Le Venezuela ouvre le débat pour construire une nouvelle loi du travail“ Résultat : la loi signée le 30 avril 2012 par le président Chavez brise enfin le carcan néo-libéral où les gouvernements antérieurs avaient étouffé les droits sociaux. Depuis le 2 mai la loi (dont on peut lire ici le texte intégral en espagnol) circule gratuitement sur internet et de main en main, massivement, dans plusieurs journaux. Sauf dans ceux de l’opposition qui relaient les critiques patronales contre la loi, contre l’égalité homme/femme, contre l’augmentation des indemnités dues aux travailleurs, etc… Des réunions seront organisées partout dans les mois qui viennent, notamment par les syndicats, pour continuer à faire connaître la loi et pour qu’elle soit un levier de nouvelles transformations. Points forts : l’égalité entre hommes et femmes ; l’interdiction de la sous-traitance du travail ; les conseils de travailleurs. Ceux-ci ne substituent pas les (...)
Lire la suite »


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20 avril 2012 5 20 /04 /avril /2012 16:22

 

Pourquoi l'Europe et le FMI soutiennent le statu-quo en Grèce ...
  • 18 avr. 2012
  • par Mylène Vandecasteele
 

 

 

Les derniers sondages montrent que les Grecs ont de plus en plus l’intention de confier leurs votes aux partis d’extrême droite ou d’extrême gauche lors des prochaines élections législatives qui doivent se tenir le 6 mai prochain. Il faut probablement s’attendre au renforcement de l’influence des petits partis.


Mais ce n’est certainement pas ce qui est souhaité à Bruxelles, où les dirigeants européens doivent préférer le maintien des grands partis au pouvoir, affirme le journal Naftemporiki :


« Le 6 mai sera certainement une journée décisive. Tout le monde se demande si le paysage politique sera changé parce que 8 ou 9 partis seront représentés au parlement, ou si nous réaliserons que nous ne nous sommes toujours pas débarrassés de notre mauvaise habitude [de voter uniquement pour l’un des grands partis]. (…) Les Européens et le Fonds Monétaire International souhaitent certainement que des réformes drastiques soient adoptées en Grèce pour sortir le pays de la crise. (…) Mais ils ne veulent pas que le système politique actuel change, et de leur point de vue, il devrait être maintenu. Bien sûr, ce n’est pas parce qu’ils veulent que nous restions dans la zone euro, mais plutôt parce que nos créanciers ne veulent pas perdre leur argent. »



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4 avril 2012 3 04 /04 /avril /2012 13:53

 

http://francaisdefrance.wordpress.com/2010/07/23/loi-contre-loutrage-au-drapeau-le-patriotisme-a-deux-faces/

 

 

 

Trois raisons d’aimer la nation

Posted: 02 Apr 2012 11:55 PM PDT

Blog gaulliste libre


Depuis 1945 en Europe, beaucoup considèrent les nations avec méfiance, comme si cette structure de l’organisation humaine portait en elle la seule responsabilité des guerres qui ont déchiré le monde. Et si ce n’était pas le cas ? Et si les nations étaient là pour le bien de l’humanité ?

La nation, c’est une communauté culturelle
En effet, le point fondamental d’une nation est le fait qu’elle constitue une communauté pour les hommes. Avec la famille, il s’agit sans doute de la communauté la plus importante pour les individus, celle qui reste à vie, le point fixe de toute une existence, quand les amis, les entreprises ou les lieux d’habitation peuvent changer. Cette communauté est fondamentale pour déterminer l’identité de tous ses membres.
En outre, cette communauté est profondément culturelle. A chaque nation est attaché un système de valeurs distinctes et d’habitudes qui caractérisent la communauté nationale. Les Français ne sont pas des Etasuniens ni des Italiens ou des Allemands. L’identité nationale porte une part essentielle dans la constitution de l’identité de chaque individu.
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La nation, c’est la solidarité 
L’adjectif qui vient le plus souvent après le mot « solidarité » est « nationale ». En effet, c’est dans le cadre national qu’existe la plus forte solidarité entre membres d’une même communauté (après la famille bien sûr). C’est dans le cadre national, et donc grâce à la nation, que ceux qui travaillent paient les retraites de ceux qui ont travaillé. C’est dans le cadre national que les cotisations des biens portants servent à soigner les traitements des malades.
C’est dans le cadre national que la communauté toute entière contribue à l’avenir, de multiples façons. C’est la nation qui favorise le renouvellement démographique, c’est elle qui investit dans l’éducation de ses enfants. C’est elle qui, traditionnellement, investissait dans les infrastructures d’avenir (énergie, transports, télécommunications), ce qui a poussé à la création des services publics nationaux. Bref, la nationalité, c’est le lien le plus fort qui unie les êtres humains après la famille.

La nation, c’est le moyen d’agir sur son destin
Et si la nation est le lieu de la solidarité nationale, c’est parce que c’est la communauté la mieux à même de conjuguer à la fois une unité suffisamment forte avec une taille assez grande pour permettre aux hommes qui la composent d’agir sur leur destin. Les deux conditions sont essentielles. Il faut une grande unité, un vécu important et des valeurs communes pour que la minorité accepte sans broncher les choix de la majorité. La force du lien commun impose la taille de la nation.
C’est par les nations que les hommes ont pu se libérer des féodalités, devenir libres de leur destin tout en ayant la capacité d’agir sur leur destin collectif. Mais seule une unité très forte permet à une communauté nationale de tenir. Les exemples de l’URSS, de la Yougoslavie, de la Tchécoslovaquie et de la Belgique montrent que les constructions artificielles qui nient les réalités nationales ne peuvent pas durer très longtemps et finissent par se dissoudre.
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La nation n’est pas la cause des guerres
Bien sûr, ce sont souvent les nations qui ont porté des guerres sanglantes et volontiers inhumaines. Mais cela ne signifie pas forcément qu’elles en soient directement responsables. Les nations n’ont été que les véhicules des guerres que parce qu’elles sont la communauté d’action de références des êtres humains, le moyen pour eux d’agir sur leur destin, pour le bien, comme pour le mal… Les nations sont humaines et elles souffrent des mêmes travers que les hommes.
C’est pour cela que vouloir museler les nations n’est pas le moyen d’éviter les guerres, pour deux raisons. Tout d’abord, les structures supranationales seront tout aussi promptes à guerroyer que les nations car elles aussi sont humaines… Ce n’est pas parce que l’on passe à l’échelle européenne que les humains seront moins violents. Au contraire, la négation des réalités nationales peut provoquer des conflits sanglants, comme on le voit tout autour du monde.
Ce n’est pas en sautant sur notre chaise en disant « nation, nation, nation » ou « la France, la France, la France » que nous lutterons contre les clichés puissamment ancrés dans l’inconscient collectif. Nous devons expliquer méthodiquement l’apport fondamental de la nation à l’humanité.

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