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15 juillet 2011 5 15 /07 /juillet /2011 05:40

 

 

Le système économique capitaliste occidental est arrivé à un point de non-retour

 

 

 

Ouvert depuis juin 2010, le blog de Michael Debreda Rocha, vous informe de l’actualité de la crise financière sous toutes ses coutures. Vous y trouverez aujourd’hui son cri d’alarme pour que chacun puisse comprendre qu’il est temps de prendre les mesures adéquates, afin de se protéger de ce tsunami financier qui s’approche irrémédiablement.


Grèce, Irlande, Portugal, Espagne, Italie… Amérique… France…. La vague financière n’épargnera personne. Aurez-vous de quoi survivre à l’immersion ?


 

VIDEO  AGIR  TOUT  DE SUITE :

 

 

 

 

http://www.argentmetal.com/2011/07/12/michael-debreda-rocha-le-systeme-economique-capitaliste-occidental-est-arrive-a-un-point-de-non-retour/

 

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Derniers SOS avant effondrement de la zone euro





Mercredi, 13 Juillet 2011

Mondialement les avertissements de l'effondrement de la zone euro fusent. Le sujet est enfin ouvertement traité dans les médias de masse. Il devient de plus en plus clair que les plans de sauvetage ne sont qu'une illusion. Ils sont mathématiquement impossibles. - Le canot de sauvetage n'a qu'une capacité limitée. Si un trop grand nombre de personnes se noyant veulent y monter, le naufrage  complet est assuré. L'Euro coulera-t-il? Et avec l'euro tout le système financier mondial?



Michaela Heine pour news 26

Pas vraiment surprenant mais très tardivement, le sujet de "l'effondrement de l'Euro" trouve désormais sa place dans les médias grand public de multiples pays européens, excepté en France! Ce que news 26 évoque depuis plus d'un an est traité aujourdhui dans le journal mainstream allemand "Die Welt" sous le titre: ''Les investisseurs se préparent à l'effondrement de l'Euro-zone." Après de profondes recherches, aucun article dans ce sens est publié dans les médias français. Comme d'habitude on essaie de ne pas effrayer la population en lui cachant la vérité et on la privant de la possibilité de se préparer au pire...

En revanche, parler de l'effondrement de la zone euro n'est désormais plus un tabou dans les autres pays. Les analystes conseillent à leurs clients de se préparer à un scénario d'horreur. Certains investisseurs misent apparemment déjà sur l'effondrement de la zone euro."Le déclencheur est l'Italie", écrit Credit Suisse à ses clients. En outre, la maison japonaise Mitsubishi UFJ Securities a conseillé à ses clients de se préparer à cette éventualité.  Le tabou de ne pas devoir en parler est en train de s'effriter.

 L'illusion du sauvetage

Les plans d'aide et les tentatives de sauvetage sont mathématiquement tout simplement impossibles, car les candidats à la faillite de la zone Euro sont endettés à un point si élevé qu'ils ne peuvent pas être sauvés par le reste de la communauté. Si 75% de l'Eurogroupe sont en faillite, ils ne peuvent être sauvés par le «reste sain». Tout canot de sauvetage, et c'est bien connu, ne peut embarquer qu'un certain nombre  de naufragés, sa capacité est limitée. Si un trop grand nombre de personnes se noyant tentent de sauter dessus,  le canot coule tout entier. C'est ce même sort qui menace les pays de l'Euro.

Le sort de l'Italie montre que les problèmes peuvent frapper d'une minute à l'autre. Lorsque les taux d'intérêt explosent, rien ne peut les arrêter. L'impression donnée par les politiques que l'Italie pourrait se glisser également sous le 'parapluie de sauvetage' est un conte de fée. La réalité est que si l'Italie n'est plus capable d'emprunter sur les marchés ou si les taux d'intérêt montent trop haut, il n'y aura plus de sauvetage pour quiconque.

Tous les mécanismes de secours ne sont que des maquillages. En fin de compte, même les plus grand pays de la zone euro - et, enfin, même la France - se retireront  de l'FESF (Fonds Européen de Stabilité Financière), etc., tout simplement parce qu'ils ne pourront plus se sauver eux-mêmes, mais devront lancer leur propre SOS. Il restera seulement une poignée d'Etats qui devront se porter garants et payer pour les autres. Celui qui sait aditionner 1+1, se rend vite compte que cela est une impossibilité.

Banqueroute, presque en faillite ou bientôt en faillite

La Grèce

L'Irlande

Le Portugal

La Belgique

L'Espagne

L'Italie

La France

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Dette totale: 8.000.000.000.000 (8 Billions d'Euros)


Pays restants

Le Luxembourg

La Finlande

LesPays-Bas

L'Autriche

L'Allemagne


 

Si on ignore le Luxembourg et la Finlande, parce qu'ils sont si petits qu'ils ne contribueront guère à un sauvetage, seuls restent les Pays-Bas, l'Autriche et l'Allemagne, qui devraient sauver les autres.

On pourrait bien sûr faire encore quelques calculs, le PIB, etc. , dans quelles circonstances cela peut-il être théoriquement encore possible?  Mais c'est inutile. Même si les Allemands mettaient à disposition l'épargne de la population entière qui se chiffre à environ 5 billions, ce ne serait pas suffisant. - Outre le fait qu'une telle mesure conduirait sans doute à une guerre civile si les épargnants des pays du Nord devaient sacrifier leur argent pour le reste de l'Europe.

Mais l'amère vérité est la suivante: l'épargne sera déjà partie. Si les pays du Sud font faillite, il est pratiquement impossible que le Nord conserve son argent. Comme on le sait, l'argent = dette. Et les dettes se trouvent dans les pays du Sud. Si le Sud éclate et ne rembourse plus ses dettes, alors le Nord suivra.
 
Inversement, certaines discussions proposent de laisser les pays du Sud aller vers la banqueroute. Les banques des pays du Nord recapitaliseraient ainsi leurs banques (ce qui couterait uniquement pour l'Allemagne 1 billion d'euros)  et tout irait bien. C'est évidemment un calcul de dupe. Premièrement, il est pratiquement impossible de retirer 25% de leur épargne aux citoyens des pays du Nord pour recapitaliser les banques. Deuxièmement, ces pays se trouvant dans un Euroland «mort» couleraient également. Troisièmement, la faillite de la périphérie conduirait à une tourmente mondiale avec un effondrement complet du système financier.

L’économiste Martin Wolf décrit une situation inquiétante dans le Financial Times du 5 juin 2011 : « La zone euro, telle qu’elle a été conçue, a échoué. » Quant à Paul Krugman, prix Nobel d'économie en 2008, il utilise la métaphore d’un cœur de centrale nucléaire : « Selon moi, le niveau d’eau a tellement baissé que les barres de combustible sont à sec. Nous sommes entrés dans une zone de fusion. »

Cette fusion semble inévitable dans tous les cas. Le dilemme: le sauvetage n'est plus possible. Il s'agit d'une situation typique d'un système monétaire en phase terminale. L'argent = la dette - et à un certain point, c'est fini. Petite consolation: ceci est arrivé à plusieurs reprises dans l'histoire de l'humanité. Peut-être un jour trouverons-nous un meilleur système.

 

http://panier-de-crabes.over-blog.com/article-derniers-sos-avant-l-effondrement-de-la-zone-euro-79373126.html

 

Derniers SOS avant l'effondrement de la zone Euro

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Jovanovic : « On est en train de vivre les derniers instants »

Pierre Jovanovic sur l'argent métal

Pierre Jovanovic est de retour, comme chaque semaine, avec sa revue de Presse.  Le 22 juin 2011, il revient, entre autres, sur la crise grecque, l’euro, l’or et sur la manipulation de l’argent métal.


La revue de presse complète en vidéo est disponible plus bas. En voici quelques extraits :


« La demande d’or et de pièces d’argent en Grèce, va retomber sur les pays voisins. Les Grecs vont aspirer l’or vers la Grèce, du coup il y aura un trou d’air dans les autres pays, ça va continuer de faire monter l’or dans les autre pays. [...] Le cours de l’or va partir dans une course vertigineuse ( ndlr: entrainant l’argent ). [...] Là on est parti dans un maelstrom, c’est la fin. On est en train de vivre les derniers instants. La Grèce sera, je pense, le pays qui mettra le feu au poudre. [...] On va vers le chaos [...] ceux qui pensent que nous sommes à l’abri, mais ils se trompent ! [...] On nous prend pour des crétins [...] La désinformation des médias est absolument épouvantable. [...] C’est la panique totale ! [...] Le système est mort ! »


« Les gens vont se rendre compte que le papier monnaie ne va plus valoir grand chose [...] tous vont se précipiter sur l’or et l’argent. [...] On vous dit à longeur de temps que la crise est terminée [...] La raison pour laquelle, maintenant, les Grecs se sont précipités sur les pièces, c’est qu’ils n’ont pas les moyens de changer leurs euro en francs suisses. [...] Le fait que les grecs se précipitent sur les pièces d’or, va entraîner en juillet/août, une absence de pièces d’or sur le reste de l’europe. ( Ndlr:

 

Les plus pauvres eux se dirigeront sur les pièces d’argent ) [...] On va partir dans une inflation tellement folle que de toute manière, les gens n’auront pas d’autres solutions, et tous, sur le coup, que de se précipiter sur l’or et l’argent, ce qui de facto va entrainer une hausse. »


« Jim Sinclair [...] Ne vendez pas votre or, la situation est tellement explosive [...] Le pire est possible de se passer cet été. Surtout ne vendez pas votre or ( ndlr: et votre argent ! ). [...] L’inflation est un vol organisé par les gourvenements. [...] Seul l’or et l’argent peuvent vous protéger.


« La manipulation continue [...] La JP Morgan et la HSBC ont rajouté 10 millions de dollars de positions à la baisse dans la balance, histoire d’empêcher l’argent de bouger. [...] Ca vous montre à quel point l’argent est manipulé. A quel point Il faut interdire la hausse de l’argent. »


« Le père technique de l’euro à déclarer dans Forbes et sur Bloomberg [...] que le retour au standard or est inévitable [...] Pour le Professeur Robert Mendel [...] de toute façon on y va [...] tous ceux qui auront des pièces d’or et d’argent enterrées dans leur jardin, quand le retour du standard or sera là, auront sauvé leurs meubles. [...] C’est pas rien [...] C’est le penseur de l’euro [...] La messe est dite !


Bonne revue de presse !

Cliquez ici ou sur l’image ci-dessous.

 

Vidéo à écouter

 

 

http://www.argentmetal.com/2011/06/24/pierre-jovanovic-on-est-en-train-de-vivre-les-derniers-instants/

 

 

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Le « message » de Jacques Attali pour l’après Juillet 2011

Les analyses de Trader Noé laissent entrevoir que nous sommes, en ce qui concerne les bancaires européennes, sur des niveaux excessivement critiques. D’ailleurs, son billet, publié dernièrement a vu certaines valeurs bancaires approcher dangereusement du point de non-retour, juste avant que des « problèmes techniques » permettent aux manitous de la manipulation des marchés financiers d’intervenir pour éviter une suspension des cours sur plusieurs jours. Dans quelques heures, Trader Noé nous livrera sa prochaine analyse. « La juste lecture des graphiques donne une vision des événements économiques et géopolitiques de demain ».

En attendant, voici le dernier message transmis par l’un des porte-parole du cartel bancaire. Il recoupe étonnament nos derniers avertissements, tandis que le plus grand nombre pense dormir tranquillement avec 600 milliards d’euros sur des livrets de pacotille. Jacques Attali, l’ancienne éminence grise de F. Mitterrand exprime lisiblement ce que nous savons par de mutliples informations et qu’il nous est impossible de publier du fait de certaines « pressions », sans compter quelques rares lecteurs de ce blog qui, lobotomisés par les écoles actuelles, se permettent de lancer des accusations à la hauteur de leur misère intellectuelle. Cela dit, voici ce que dit Jacques Attali. C’est très riche d’enseignement… [Nous mettons en gras les passages les plus "initiatiques".]

« Mais il faut savoir regarder un peu en dehors des salles de théâtre et des cours de châteaux. Et la présence digne de mendiants, de plus en plus nombreux, au voisinage des entrées des festivals, nous dit aussi la misère de ceux qui n’y auront jamais accès ; et, plus largement, elle nous rappelle la pauvreté de la moitié des Français qui ne pourront pas , cette année, prendre des vacances.
La sérénité des festivals ne doit pas non plus nous faire oublier que, pendant ce temps, le chômage ne se réduit pas, nos dettes s’accumulent, notre commerce extérieur plonge et l’insécurité continue de gagner du terrain.
Savourons donc ce mois de avant que ne commence une année essentielle pour l’avenir du pays. Elle sera peut etre nauséabonde, comme le laissent craindre les ragots et les faits divers dont se repaissent les uns et les autres. Elle sera sûrement intense et commencera dès le mois d’août : au plus tard avec les universités d’été des partis politiques ; au plus tôt avec une nouvelle dégradation de la situation financière mondiale, plus fragile que jamais.
De ce qui s’y passera après cette rentrée politique dépendra le fait de savoir si Juillet 2011 restera comme un ultime moment de bonheur, dont nous aurons longtemps la nostalgie, ou si au contraire nous saurons faire en sorte que Juillet 2012 soit plus heureux encore…
D’ici là, profitons de chaque instant. » (Source)

 

 

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Trader Noé – Des niveaux à surveiller de très près…

Air France
Le titre Air France flirte avec les 9.2 euros. Sous ce niveau, une accélération amplifierait probablement la correction du titre vers 6 euros dans un premier temps. Il faudra surveiller de très près l’activité volcanique ainsi que les cours du pétrole.

BNP et Crédit Agricole
Les titres bancaires BNP et crédit agricole nous cachent quelque chose.
Et si cela venait de la Grèce ?
L’évolution de BNP se fait à 46 euros et 8.7 pour Crédit Agricole.
Ces seuils sont très importants et une évolution en dessous favoriserait une nouvelle correction.
Sous ces niveaux, surveillez donc 28.7-24.4 (BNP) et 8.2-6 euros  (Crédit agricole)

Argent métal et Or
L’argent métal progresse cependant une barrière très importante se situe à 44.5.
Pour l’or, tout va bien, faites vos jeux les jeux sont faits !
Aucune barrière à l’horizon.

Enfin si une seule, les achats anonymes seront prochainement très très limités à 500 euros et peut être moins.

 

 

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Rappel :

Tic Tac… 02 août 2011

Le président de la banque centrale américaine (Fed), Ben Bernanke, a averti à Washington qu’un défaut de paiement des Etats-Unis créerait des « problèmes énormes » pour le pays et une « crise majeure » à l’échelle mondiale.  Si les Etats-Unis venaient à manquer à leurs obligations vis-à-vis de leurs créanciers, « cela serait une crise majeure », cela « enverrait des ondes de chocs à travers l’ensemble du système financier mondial », a déclaré M. Bernanke devant la Commission des services financiers de la Chambre des représentants.

Le président de la Fed faisait là référence au fait que les obligations du Trésor américain sont largement considérées dans le monde entier comme un placement extrêmement sûr, aussi sûr que l’or.

M. Bernanke a averti qu’un défaut de paiement du Trésor américain aurait aussi des conséquences dramatiques pour l’économie américaine. Cela créerait des « problèmes énormes », a-t-il dit: « les taux d’intérêt  commenceraient à monter » à mesure que les créanciers remettraient en question la capacité du pays à rembourser ses dettes, ce qui « affaiblirait notre économie et alourdirait encore notre déficit ».

Le Trésor américain estime qu’il ne pourra pas éviter de se retrouver en défaut de paiement si le plafond légal de la dette publique du pays n’est pas relevé d’ici au 2 août 2011.

 
4 Comments

Publié par le 14 juillet 2011 in Non classé

 

Quand tout est liquéfaction ! La moralité de certains conseillers politiques…

suite ici, à lire absolument  :

 

 

 

Liesi : Faillite USA ? Mort des Etats-Nations pour faire accepter le NWO...

 

 

A savoir :

 

Nos banques françaises sont l'esclave de la FED

 

 

Relire :
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Lire aussi :

 

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Ne pas vouloir vous rendre votre argent à votre guise, ce n'est pas sain!

 

Prends ton oseille et tire-toi!

 

 

A qui est votre argent qui est à la banque?

A vous ou à la banque?

 

 

Paiement-par-Cartes-Bancaires.gif  

 

 

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USA : La chute d’un empire prévue pour le 2 août 2011

Suivez la fin d’un empire « guerrier » tranquillement de votre salon

 

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Une photo de « baboune » Obama qui en dit long… :lol:
Tout un suspense!!! pensez-vous vraiment qu’ils vont faire défaut de paiement le 2 Aout??? je pense, sans trop me tromper, que plusieurs ici le souhaiterait pour accélérer la chute de cet empire maudit et de ce système d’esclavage pourri, mais j’ai bien peur qu’on soit déçu encore une fois…je n’y crois pas trop à cette mise en scène. Ça ne sera que partie remise.
Jo ^^

http://leveil2011.syl20jonathan.net/?p=160


 

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Chronique Agora

 

Le zéro absolu
Bill Bonner


▪ Que se passe-t-il ? Nous n'en savons rien. Mais nous voyons beaucoup de peaux de banane sur les trottoirs financiers en ce moment. Soyez prudent, cher lecteur ;

soyez très prudent.

Un journal nous dit que le plan français de sauvetage grec a été abandonné. Un autre nous annonce qu'un nouveau plan de sauvetage est à l'étude. Un autre encore contredit les deux premiers.

L'Allemagne ne veut pas d'une Europe où l'argent est transféré à des fourmis vers les cigales ; elle ne veut pas que les Grecs et les Portugais utilisent la carte de crédit des Teutons. La France ne veut pas d'une Europe dans laquelle on laisse les banques faire faillite simplement parce qu'elles sont incompétentes. Et l'Italie ne veut pas d'une Europe sans bunga-bunga.

Dans le monde actuel, une personne douée de réflexion ne peut qu'être embarrassée par son propre gouvernement, où qu'elle se trouve -- mais l'Italie est quand même un cas à part. Le pays est le troisième débiteur de la planète,

avec une dette équivalente à 120% du PIB.

(..) Etant donné la situation, les Italiens ne peuvent laisser aucun doute quant à leur capacité à gouverner leur pays de manière responsable et rembourser leurs dettes. Pourtant, le Premier ministre, Silvio Berlusconi, a viré la seule personne en Italie en laquelle les investisseurs avaient confiance, son ministre des Finances.


"Il n'a pas l'esprit d'équipe", a déclaré M. Berlusconi. "Il pense qu'il est un génie, et que tous les autres sont des crétins".

Parallèlement, le Telegraph rapporte que M. Tremonti vit dans une maison -- sans payer de loyer -- appartenant à un allié politique qui vient d'être arrêté pour corruption.

"Le gouvernement a cessé d'exister il y a des mois", selon un commentaire éditorial de La Repubblica. "Nous avons une bande de poltrons dansant sous le volcan, et le volcan est sur le point d'entrer en éruption".

Les lecteurs de la Chronique Agora observent le panache de fumée grimper depuis des mois -- et pas uniquement depuis le Vésuve en Italie. Nous voyons de la fumée s'élever depuis le Krakatoa en Asie, et Mt Saint Helens en Amérique du Nord également.

Il ne fait aucun doute que l'Europe a des problèmes. George Soros est d'avis qu'il lui faut "un plan B".

Mais de la manière dont nous voyons les choses, le monde entier a besoin d'un plan B. Peut-être même d'un plan C.

En Europe, les gouvernements sont ruinés. Ils ont trop emprunté. Ils ne peuvent rembourser leurs dettes que si les taux d'intérêt restent bas... ou s'ils obtiennent un renflouage. Pour l'instant, les autorités centrales sont venues en aide aux états de la périphérie. La Grèce, par exemple, est tellement insignifiante que les autorités européennes peuvent se permettre d'aggraver ses problèmes. C'est-à-dire qu'elles peuvent lui donner de plus en plus de crédit pour qu'elle puisse faire semblant d'être solvable.

Mais les prêteurs ont récemment commencé à se dire que les plus grands débiteurs -- notamment l'Espagne et l'Italie -- ne vont pas tarder à avoir eux aussi des problèmes.

▪ Comparez les deux pays aux Etats-Unis, toutefois, et vous vous rendrez compte qu'ils ne vont pas si mal. L'Italie, par exemple, a un déficit inférieur de moitié à celui des Etats-Unis. Quant à la dette, elle est à peu près au même niveau que celle des Etats-Unis, selon la manière dont on la calcule. Mais tandis que le ratio dette/PIB du gouvernement italien ne s'est dégradé que de 11% au cours des 10 dernières années, le ratio dette/PIB des Etats-Unis a empiré de pas moins de 45%.

Les investisseurs jugent pourtant que les Etats-Unis présentent un bon risque de crédit. Ils achètent encore des notes US à 10 ans avec un rendement d'à peine 2,9%. En ce qui concerne les Italiens, les investisseurs ont plus de doutes. Leur credit default spread a grimpé de 92% depuis début mai, ce qui porte le coût de l'emprunt à près de 6%, augmentant de manière substantielle le risque de défaut de paiement. A 7% environ, on sonne la fin de partie.

L'Italie est confrontée à un défi de refinancement considérable. Entre début août et la fin 2013, elle doit emprunter 500 milliards de dollars environ pour continuer à fonctionner.

"L'Italie doit elle-même envoyer un signal important en acceptant un budget répondant au besoin de frugalité et de consolidation", a déclaré Angela Merkel. "J'ai pleine confiance dans le fait que le gouvernement italien passera exactement ce genre de budget".

D'où vient cette confiance ?

Selon nous, elle est mal placée. Les Italiens s'avéreront aussi incapables de contrôler leurs dépenses que les Grecs... et les Américains ; les gouvernements n'acceptent pas l'austérité à moins d'y être forcés. Nous nous concentrons sur l'ensemble du tableau. Nous ne voyons pas un problème italien, ni un problème grec, ni un problème américain.

▪ Selon nous, toute la structure des Etats-Providence démocratiques, modernes et développés est prête à s'effondrer. Pas uniquement à cause de la dernière crise financière. Celle qui a commencé en 2007 n'est qu'un point de rupture... faisant simplement partie d'un gigantesque changement qui se déroule depuis des années.

Devinez de combien l'économie italienne s'est développée depuis 10 ans ?

Zéro.

Devinez de combien les salaires moyens nets en France ont grimpé depuis 1975 ?

Zéro.

Devinez combien de nouveaux employés, toujours net, les Japonais ont ajouté à la main-d'oeuvre ces 20 dernières années ?

Zéro.

Devinez combien de nouveaux emplois l'économie américaine a créé ces 10 dernières années ?

Zéro.

Devinez de combien le salaire horaire moyen a grimpé aux Etats-Unis depuis 1975 ?

Zéro.

Devinez de combien l'économie réelle du secteur privé américain s'est développée au cours de la dernière décennie ?

Zéro.

Devinez de combien l'immobilier US -- et la richesse des ménages -- s'est développé depuis le début de XXIe siècle ?

Zéro.

Cela semble presque incroyable, parce que ça contredit tout ce que nous pensions savoir. L'Italie est peut-être mal gérée. La Grèce est peut-être un cas incurable, mais les Etats-Unis étaient censés être l'économie la plus dynamique, adaptable, capitaliste, progressiste, technologique, orientée vers la croissance que le monde ait jamais vue. Comment a-t-elle pu stagner pendant plus d'une décennie ? Comment le labeur d'un Américain n'a-t-il pas vu sa valeur augmenter alors que l'économie devient plus efficace et plus productive ?

A suivre...


 


Qui sortira gagnant de la crise actuelle ?
Eric Fry


▪ Les marchés financiers européens sont en train de se casser la figure plus vite encore que la campagne présidentielle de Donald Trump. La plupart des places boursières du Vieux Continent ont chuté de 2 à 3% avec l'explosion des rendements obligataires. La baisse de 151 points du Dow Jones n'est rien du tout, en comparaison.

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15 juillet 2011 5 15 /07 /juillet /2011 00:55

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Pour l'abandon de la dette et la nationalisation des banques

Comment la dette publique s'est-elle creusée ?

http://www.petitions24.net/pour_labandon_de_la_dette_et_la_nationalisation_des_banques

 

 

Nous voyons bien que ce problème de la dette des Etats empoisonne l'Europe, (et bien évidemment les pays de voie de développement) nous voyons bien qu'aujourd'hui nombre de pays sont au bord de l'implosion ou menacés de l'être : Grèce, Irlande, Portugal, Espagne, pour ne parler que de ceux sous le feu de la rampe. Cela provoque des mouvements sociaux dont on ne parle peut-être pas assez, et qui commencent à apparaître en France, qui est sur la liste des pays risquant de se retrouver en banqueroute.

Jusqu'en 1973, notre pays, ainsi que d'autres en Europe, a connu une période de développement sans précédent, appelée les "trente glorieuses". Les Etats avaient alors la possibilité de gérer leurs budgets de façon autonome, en demandant à sa banque centrale de le financer, en battant monnaie, lorsque cela devenait nécessaire.

C'est à ce moment que le président Pompidou a proposé...et obtenu...que les pays européens ne puissent plus se financer qu'en empruntant aux banques privées.

http://www.notre-ecole.net/la-loi-pompidou-giscard-du-3-janvier-1973/

En effet, "c’est à Valéry Giscard d’Estaing, alors ministre des finances, que nous devons la loi du 3 janvier 1973 dont l’article 25 précisait "Le trésor public ne peut être présentateur de ses propres effets à l’escompte de la Banque de France", interdisant donc le financement direct de l’État par la Banque de France. Cette loi a été confirmée par l’article 104 du Traité de Maastricht - devenu 123 du Traité de Lisbonne. Cette interdiction, n’est, dans aucune autre zone monétaire, gravée ainsi dans le marbre d’un Traité. En clair les pays de la zone euro sont obligés d’emprunter sur les marchés financiers, en payant des intérêts, les besoins monétaires qu’elle ne peut couvrir par des recettes budgétaires. Pourtant, des pays tels les USA, la Grande Bretagne ou le Japon, n’hésitent pas à se servir de la possibilité de monétisation directe par leur Banque Centrale lorsque les besoins de leur économie le nécessitent. Chez nous, les banques peuvent emprunter à 1% à la BCE et prêter aux États à 3, 5 ou 7% et parfois plus.(André-Jacques Holbecq).


Cest précisément à partir de cette décision que tout a basculé. Puisque des intérêts beaucoup plus importants  sont venus s'ajouter à la dette elle-même, les états n'ont plus été en mesure de rembourser la totalité de ces sommes dans un délai qui aurait permis d'éviter que d'autres intérêts ne viennent s'ajouter aux premiers aggravant encore la situation, et ceci dans un cercle infernal généré par ce que l'on appelle les intérêts composés. D'autre emprunts devant être souscrits pour rembourser ces intérêts devenus gigantesques, le processus d'endettement ne pouvait que se renforcer.
Pour prendre l'exemple de la France, en s'en tenant à fin 2009 (la dette a cfontinué à enfler depuis) : "L’augmentation annuelle de cette dette publique de 1980 à fin 2009 correspond, bon an mal an, aux intérêts de la dette, dans un effet boule de neige. En euros constants la dette est passée de 239 milliards d’euros (21% du PIB) fin 1979 à 1489 milliards d’euros (78% du PIB) fin 2009, soit une augmentation de 1250 milliards d’euros. Sur la même période, nous avons payé environ 1340 milliards d’euros d’intérêts aux différents prêteurs privés (banques et établissements de crédits, fonds de pension, assurances-vie…)." (André-Jacques Holbecq).

On a tenté de nous faire croire que ce basculement d'états prospères vers des états endettés était le résultat de la « crise » pétrolière de 1974 qui n'était rien d'autre qu'un rééquilibrage, demandé par les pays producteurs de pétrole. Demande pourtant bien légitime puisque jusqu'alors nous avions pu bénéficier de cette source d'énergie à un prix dérisoire.

Mais il fallait bien trouver des boucs émissaires pour masquer les résultats désastreux d'une décision prise en faveur des banquiers et demandée par un ami de ces même banquiers. Ces banques qui ont provoqué la crise financière de 2007, et qui ont été secourues par les Etats qui ont emprunté en accroissant donc leur endettement. La boucle est bouclée.

Et les plans de rigueur s'enchaînent, conduisant à des privatisations et au démantelement des services publics.
De plus on essaie aujourd'hui de rendre les citoyens responsables de l'accroissement des déficits publics en les stigmatisant d'autant plus qu'ils sont dans une situation difficile, comme par exemple les bénéficiaires du RSA.

La récente crise a mis en évidence le manque de scrupules du monde financier qui même au plus fort de la tourmente, a continué de spéculer sur la misère du monde, et notamment sur les matières premières alimentaires accroissant par ces agissements criminels, le nombre de victimes de la faim puisque les pays les plus pauvres se sont ainsi vus privés du minimum nécessaire à leur survie.

Pour ces pays les plus pauvres tellement malmenés, demandons réparation par l'abandon de la dette, qu'elle soit vis a vis des banques ou vis à vis d'autres états.

Oui aujourd'hui nous devons dire non à tant d'injustice puisque c'est à nous citoyens du monde, que l'on demande de payer le prix des erreurs commises par d'autres.


Les banques privées doivent renoncer à ces dettes qui leur auront permis de bien vivre pendant tout ce temps, mais maintenant, il faut que cela cesse sous peine de voir nos pays tomber comme des châteaux de cartes, cartes pipées depuis le début qui ne nous laissaient aucune chance d'échapper à leurs griffes.

Deux analyses bien argumentées :

http://www.michelcollon.info/La-dette-une-manne-pour-les.html

http://www.youtube.com/watch?v=FxzQrPmTClg

 

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Lili Dubset Guidez

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14 juillet 2011 4 14 /07 /juillet /2011 16:25
Le FESF, l’UE et la « BANQUE-MES » : le coup final de l´esclavage des peuples, par l’endettement

par E. Guyot

Diffusez et faites diffuser aux citoyens, juristes et experts « intègres », d´urgence les informations, explications et documents ci-dessous, ne serait-ce que pour exiger un accès adéquat en langue française à ces documents afférents à la « BANQUE-MES ». Merci !

« Ils » – (en l’occurrence, TOUS les politiques) - veulent à tout prix finaliser, mettre en œuvre, et ceci sans retour possible, ce projet scélérat dans les prochains jours et semaines, sous prétexte d’urgence, et avant que la résistance des peuples enfin informés ne devienne trop importante.  

Vous trouverez ci-dessous des explications, dans les grandes lignes, rédigés de manière synthétique, et des conclusions de personnalités, référentes en la matière, dans les documents joints, dont TOUS les politiques nationaux, – quel que soit leur parti – ainsi que ceux de l’UE, disposent depuis au moins MAI 2011…, et auxquels ils ont déjà donné leur accord !

Pour le lecteur « pressé »…. – veuillez s.v.p. au moins lire la dernière partie de ce long article : les informations et explications du passage « Contrat et Banque-MES »

Étapes des « coups d’État » expliqués ci-dessous [2a – 2d,5]

1. 07/06/2010 : installation du FESF, « Fonds Européen de Stabilité Financière »

2. 25/03/2011 : les États membres de la zone euro mettent en place le Mécanisme Européen de Stabilité (MES) après signature de l’accord modifiant l’article 136 du Traité sur le fonctionnement de l’Union européenne, afin de contourner, sans avoir notamment à passer par un referendum, l´article 125 du traité UE, interdisant explicitement l´aide financière d´un pays à l´autre ( clause de « non-renflouement ») 

3. 24/06/2011 : signature de l’accord « Contrat BANQUE-MES » sur la création et installation d’une Institution que nous appellerons ici, n’ ayant pas accès à une version française du contrat , et pour éviter la confusion avec des termes déjà existants, la « BANQUE-MES ». 

Fonds Européen de Stabilité Financière (FESF) [1]

Comme la « BANQUE-MES » est un élargissement du FESF, et que le FESF doit être intégré en 2013 dans la « BANQUE-MES » , nous devons tout d’abord présenter le FESF dans ses grandes lignes :

Supposez, pour mieux comprendre ce qui suit, que votre pays, A, est comme une maison, dont vous, le peuple, assurez l’entretien, - et sur la valeur de laquelle une banque peut accorder un crédit, par inscription d’hypothèque (la valeur de la maison est donc la garante d’ une dette ).
Surtout ne pas confondre montant d’un crédit, et montant garanti  : la banque accorde/met à disposition par exemple 100 € de crédit, mais elle exigera, d´après ses propres estimations de la valeur de votre maison, l´inscription d´une hypothèque = garantie, qui régulièrement dépasse le montant du crédit accordé en contrepartie, ici par exemple 500 € de garantie, pour le crédit de 100 €.

EN 06/2010

1. Les pays A (le vôtre…), B, C , D, (etc) créent une Société Anonyme (SA) luxembourgeoise - le Fonds Européen de Stabilité Financière (FESF, une Société Privée, qui possède la personnalité juridique d’après le droit luxembourgeois), et s’engagent par contrat envers elle. Chaque pays devient par ce contrat un actionnaire, en fournissant à la SA des engagements de garantie inconditionnelle et irrévocable (une inscription d’hypothèque sur votre maison), à hauteur du taux de participation à la SA qu’ils ont acceptée

2. La mission du FESF (en tant qu´intermédiaire/fournisseur de crédit entre pays et banques), est limitée dans le temps, et prend fin à l’échéance au 30/06/2013.
Jusqu´à cette date, le FESF doit veiller à ce qu’à tout moment un volume de disponibilités financières (contractuellement, des crédits jusqu´à globalement un plafond de 440 milliards d’euros – montant maximal global plafonné) puisse être mobilisé, au cas où votre pays A, et/ou le pays B, C , D, soi(en)t diagnostiqué(s) comme « en difficultés économiques » par les marchés financiers privés (banques, agences de notation etc) : dans ce cas, le FESF organisera un « Plan d’Austérité  » pour ce pays, et lui accordera ensuite, après son acceptation de ce Plan d’Austérité, un crédit « très avantageux », obtenu avec l’ « aide » et auprès d’organismes de capitaux privés ( Banques, Assurances, Industrie, Fonds divers, etc - nommés ci-après génériquement « Banques »).

3. Or, ce sont précisément ces Banques qui décident AUSSI à quelle hauteur doit se situer la garantie (l´inscription d’hypothèque sur votre maison) à laquelle s’engagent, inconditionnellement et irrévocablement, les pays ABCD,
 
a) pour sécuriser le crédit accordé au pays en « difficulté »

b) ainsi que pour le restant des disponibilités mobilisables du FESF (soit 440 milliards d’euros, moins la somme de(s) credit(s) déjà accordé(s) au(x) pays en difficulté). En conséquence, le montant de l’hypothèque grevant les « maisons » ABCD croît (théoriquement jusqu´à un montant illimité) en permanence, sans pour autant que le plafond de crédit, limité à 440 milliards d’euros, s’élève. (pensez ici aux fameuses mises en scène, et lancements d´alertes des banques , agences de notation, etc - toujours au « bon moment » - et vérifiez les diverses interventions, et augmentations des garanties, depuis juin 2010). Par suite, les propres notations « de fiabilité économique » (la valeur de la maison) des pays ABCD sont, en tout état de cause, affaiblies, ce qui fait donc aussi évoluer à la hausse le coût de leurs propres crédits ( dettes publiques ) dejà existants.

4. Garantir de manière inconditionnelle et irrévocablement :

a) inconditionnellement signifie que les pays ABCD, en cas d’insolvabilité d’un pays débiteur, devront payer (selon leurs taux de participation au FEFS) la dette de celui-ci auprès des Banques, sans pouvoir à aucun moment s’en défendre juridiquement.
 
b) irrévocablement : Les pays ABCD doivent supporter cette charge des garanties d’emprunts, jusqu’à l’apurement total de la dette du pays débiteur –

lequel apurement n´est bien sûr pas du tout souhaïté par les banques , bien au contraire. Donc, au bas mot, ce sont NOS hypothèques éternelles…

Ce sont donc toujours les banques, qui établissent le « Diagnostic » de faiblesse économique , et qui fournissent les « Remèdes », dont ils sont les seuls profiteurs !
Les Nations et les Peuples concernés sont ainsi, avec l’aide active de leurs dirigeants et représentants, dépossédés de tout pouvoir de décision et de gestion pour leur propre pays.

Le peuple Grec l´a bien compris en disant : « Nous ne voulons pas de votre argent !  »

Et, puisque ce premier coup bas fonctionne comme prévu, et qu’entre temps les peuples s’occupent, comme voulu, à s’entre-déchirer, la prochaine étape du plan devrait passer relativement inaperçue :

==> le FESF, à DURÉE LIMITEE d’existence de par son contrat fondateur, à relative visibilité de fonctionnement, et avec un MONTANT de dette « relativement » LIMITÉ,

sera remplacé par

==> la création et installation PERMANENTE d´une organisation supranationale, dont le capital et les garanties, inconditionnels et irrévocables, supportés par les peuples , seront à HAUTEUR ILLIMITEE ==> la « BANQUE-MES »

UE

Cela ne marche pas, selon vous ? C’est anticonstitutionnel ?..... Eh bien, voilà longtemps que les dirigeants et représentants des peuples ABCD – quelle que soit leur couleur politique, et avec participation active de chacun - ont abdiqué de la souveraineté de ceux-ci, petit à petit, au profit d’une entité nommée Union Européenne.

Aujourd´hui, plus de 80 % des lois et règlements qui s’imposent à nous, dans tous les domaines, (social dont retraite !, énergie, affaires étrangères, sécurité, santé, alimentation, éducation, etc etc), sont décidés au niveau de l’Union Européenne (UE), et sachez que
 
==> le Droit de l’UE s’impose au Droit National !

L´organigramme de L´UE n´ est rien d´autre que celui d´une grande Multinationale, et votre pays n´en est qu´une filiale – une dépendance de la maison de Maitre !
Nos « représentants » élus ne sont TOUS que des chefs de division - des exécutants d’ordres venus d’ailleurs, ils n’ont aucun pouvoir réel de décision.

(Pensez donc une seconde à la Belgique – qui perdure sans gouvernement ! – prenant ses ordres de l’UE directement, et finit même, sans autorité supérieure propre……par « décider » d’entrer en guerre….)

Le 25/03/2010, l’UE a communiqué aux représentations gouvernementales des pays membres les projets de contrat et statuts de création de la « BANQUE-MES », et de modification du contrat FESF, avec pour instructions d’en bricoler des textes susceptibles d’être signés avant fin juin 2011 (fin du « semestre européen ») , ce qui s’est effectivement produit le 24/06/2011 !

Toujours le 25/03/2011, les traîtres aux peuples des pays de la zone euro se sont engagés à l’ínscription d´un « frein à l´endettement » (réduction des déficits, et interdiction de toute dette supplémentaire destinée à subventionner des besoins sociaux) dans chacune des Constitutions Nationales actuelles,– tous processus à exécuter à une vitesse record, et, dans la mesure du possible, sans que les Peuples – nous – s’en aperçoivent. [3a+3b]

Et nous en arrivons là au Contrat de création de la « BANQUE-MES », - signé le 24/06/2011 conformément aux instructions de l’UE, - et auquel nous, les peuples, n’avons officiellement à ce jour toujours pas accès.

Le « Contrat BANQUE-MES  » et la « BANQUE-MES » [4]

Les développements qui suivent reposent sur un document au périmètre très large, que nous nommerons « Contrat BANQUE-MES », document disponible uniquement en langues allemande et anglaise, qui a été publié sur internet depuis quelques semaines seulement.

Nous n’évoquerons ici , - afin que cette note reste lisible, mais également afin que vous, le peuple, puissiez réagir le plus rapidement possible - que quelques points non-exhaustifs des processus : « ENTRÉE EN VIGUEUR » , « ESCLAVAGE POUR DETTE » et « FORME INSTITUTIONNELLE ».

ENTRÉE EN VIGUEUR

L´entrée en vigueur de ce contrat ne dépend PAS du nombre de pays qui ratifient OU approuvent OU intègrent celui-ci .
Il suffit théoriquement qu´un seul partenaire contractant signataire ait souscrit au 31/12/2012, pour rendre possible l`installation de la « BANQUE MES ».

La diabolique construction du texte ouvre non seulement une mise en œuvre anticipée (et non pas tributaire de la date-butoir du 31/12/2012 ainsi que l’apparence en est donnée) mais PREVOIT la possibilite d´un RÉAJUSTEMENT des critères et seuils de participation, afin que l’entrée en vigueur du texte se fasse bien dans l’espace-temps qu’ils ont prévu [notamment voir Art.42+43]

Ne restez par conséquent pas sans réagir, dans l’espoir de blocage du processus, du fait qu´un ou quelques Etats refuse(nt) de l’intégrer, ou que des dirigeants traîtres à leur Nation ne parviennent pas à l’imposer – c´est ainsi que nous avons perdu notre souveraineté au profit de l’UE ! Chaque nation doit faire acte de résistance – tant que nous sommes encore des nations différenciées !

L´ESCLAVAGE POUR DETTE

1. La « BANQUE-MES » est créée sous clause de DUREE ILLIMITEE – et un Etat signataire n’a aucune possibilité de sortir du processus ! – votre « maison » appartient à jamais aux Banques, les peuples sont à jamais, inconditionnellement et irrévocablement, les garants et cautions des dettes auprès des banques – lesquelles ont un intérêt majeur à ce que cet endettement ne prenne jamais fin.

2. La « BANQUE-MES » est explicitement destinée à augmenter en permanence et de manière illimitée sa capacité de prêt, fixée prévisionnellement à 500 milliards d’euros !

3. Le montant de départ des garanties exigées des pays membres est à hauteur de 700 milliards d’euros (voir ci-dessus les explications sur les garanties, qui en théorie peuvent croître de manière illimitée).

4. La « BANQUE-MES » annonce qu’elle a pour mission de « garantir la stabilité financière de l’ensemble de l’Eurozone » ET que son but est d’ « obtenir et maintenir la plus haute notation des Agences, pour les principaux organismes bancaires  ». Le besoin en capitaux sera donc énoncé….par les banques !

5. Les Etats doivent ensemble verser (et devront donc pour ce faire contracter des dettes supplémentaires envers les banques) à cette « Architecture Financière », à partir de 2013, un montant de départ de liquidités de 80 milliards d’euros - qui devra être en permanence réabondé en cas d’utilisation. La « BANQUE-MES » doit explicitement engager ces fonds sur les marchés financiers, afin de faire croître « avec discernement » notre argent ainsi risqué….

6. La « BANQUE-MES » a tout pouvoir pour réquisitionner AUTOMATIQUEMENT et selon sa propre appréciation, auprès de chacun des Etats membres, le montant des capitaux qu’elle décrètera nécessaires pour éviter qu´un accident de paiement ( catégorie à laquelle appartiennent aussi les échéances de versement d’intérêts d’emprunts ! ) ne porte préjudice…aux banquiers créanciers, ce qui signifie que la « BANQUE-MES » a le contrôle sur tous les budgets des Etats membres, budgets constitués de l’argent des peuples, et de leurs impôts.

+++++

Comprenez-vous maintenant ce que signifie l’exigence d’inscription d’un « Frein a l´Endettement », et d’une « Maîtrise des Déficits et des Dettes Souveraines », dans les législations supérieures des Etats membres : Les peuples devront, de par la Loi, « épargner »…. au meilleur service des banques… !

Et comme toutes ces belles personnes savent très exactement quels ravages ils commettent envers les peuples, ils se construisent, avec la « BANQUE-MES », un espace de non-droit, un petit Etat en soi (Nota : les textes créateurs sont de même architecture que ceux de la Banque de Règlements Internationale, et ceux du FMI) :

FORME INSTITUTIONNELLE [ notamment voir art.26-33]

1. Le siège de la « BANQUE-MES », une Organisation Internationale, est situé au Luxembourg, et dans son périmètre physique ne sera en vigueur que le corpus de Droit de la « BANQUE-MES » , et non pas celui d’autres pays, non plus, expressément, que celui des Etats membres de la « BANQUE-MES ».

2. La « BANQUE-MES » détient la personnalité et la capacité juridiques, peut donc contractualiser, transiger, etc.

3. Toutes les propriétés matérielles – où que ce soit dans le monde – de la « BANQUE-MES », bénéficient d’immunité et d’inviolabilité (par exemple, un immeuble appartenant à la « BANQUE-MES » ne peut être saisi, on ne peut y pénétrer sans consentement, ni le perquisitionner, même pour des recherches ordonnées par une décision judiciaire – et aucun document ou dossier appartenant à la « BANQUE-MES » ne peut être communiqué sous contrainte).

4. La « BANQUE-MES » est libre de toute imposition et taxation, - droits de douane et TVA éventuellement acquittés doivent leur être « restitués »….

5. Les collaborateurs de la « BANQUE-MES » n’acquittent pas d’impôt sur le revenu dans leur pays d’origine, sur leurs salaires et indemnités - financés par les peuples ! - versés par la « BANQUE-MES » en tant qu´ employeur.

6. Tous les collaborateurs de la « BANQUE-MES » sont assignés à vie à la confidentialité sur leurs missions. Ils jouissent d’une immunité juridique, ainsi qu’EXPLICITEMENT LES REPRÉSENTANTS des Etats membres (Ministres des Finances , etc) qui travaillent avec la « BANQUE-MES », ou sont missionnés auprès d’elle….

Concrètement, cela signifie que, lorsque le peuple aura enfin compris qu’il a été pillé et vendu, et qu’il voudra faire payer leur ardoise aux traîtres à la nation, ceux-ci pourront se réfugier dans les propriétés de la « BANQUE-MES », acquises avec l’argent du peuple, et sous la protection de forces de sécurité, payées par le même peuple…

+++++

Tout au long de l'histoire de l'humanité, la création de dissensions et rivalités entre les peuples a été un ingrédient indispensable pour gagner ce « jeu », dont le but ultime est qu’au bout du compte, les banques possèdent TOUT, que ce TOUT soit « grec », « allemand », « français »….

.

- DIVIDE ET IMPERA -


Cet article a été publié sur le site d'Agora Vox, le 12 juillet 2011.

 

(note pour EG : merci !... )

 

[1] FESF - anglais

[2a] Décision du Conseil Européen du 25 mars 2011 modifiant l’article 136 du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne du25mars2011

[2b] Traité sur le fonctionnement de l'Union européenne – Wikipédia

[2c] Traité sur l'Union européenne - « Traité de Maastricht » – Wikipédia

[2d] Aide de l'UE : Quel est l'obstacle de l'article 125 ? – article juridique en francais+allemand du 12/03/2010 

[3a] Conclusions des chefs d´État ou de gouvernement de la zone Euro du 11/03/2011 ( MES, pacte pour l´euro etc )

[3b] p. 13-20 pacte pour l´euros plus / p.21-34 Modalités de fonctionnement du MES

[4] Projet de « Contrat BANQUE-MES » - anglais

[4] Projet de « Contrat BANQUE-MES » - allemand


[5] article en francais du 06/07/2011 : RFA - Le procès devant la Cour constitutionnelle fédérale : Les plans d'aide européens sont-ils illégaux ?

 

http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=25610

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11 juillet 2011 1 11 /07 /juillet /2011 06:09

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"Le monde financier

suit la logique de la mafia"

.

"Ce qu’on a fait est un déni d’existence  pour des sociétés entières.

Mais il demeure impuni"


Un des acteurs majeurs de la lutte anti-fraude

parle des coupables de la crise financière

et de leurs soutiens politiques

Entretien dans "Die Welt"

 

09/06/2011 à 14:30

traduction Timiota
9 juin 2011 à 00:43
Un des acteurs majeurs de la lutte anti-fraude parle des coupables de la crise financière et de leurs soutiens politiques



Peu de personnes en savent autant sur la criminalité organisée que Wolfgang Hetzer, chef du Département du renseignement, de l’évaluation stratégique et de l’analyse « à l’Office européen de lutte antifraude (OLAF) à Bruxelles. Avec die Welt, il a confié ses impressions sur les machinations des gestionnaires financiers et les politiciens, qui ont conduit à la Grande Dépression et la crise de la dette européenne.

Die Welt: M. Hetzer, pourquoi ce sujet de la crise financière [lié à la corruption]?

Wolfgang Hetzer: Lorsque Premier ministre grec Giorgos Papandreou était en Allemagne, il a déclaré que son pays est dans cette difficile situation parce que la corruption est largement répandue en Grèce. Je précise toutefois que mon livre « la mafia financière » n’est lié en aucune façon avec mes fonctions officielles. J’exprime des opinions personnelles qui ne sont endossées par la Commission Européenne en aucune façon.

Die Welt: Vous avez dit que la crise financière internationale n’a pas été une fatalité.

Wolfgang Hetzer: Cette crise n’est certainement pas une catastrophe naturelle. Ce n’est pas une sanction divine. Ce n’est pas une malédiction satanique, mais elle a ses racines dans des conduites et des défaillances humaines. A ces conduites appartient, généralement parlant, la liberté des paris sur les produits financiers hautement spéculatifs tels que les dérivés. Et côté défaillance, parmi beaucoup d’autres, le contrôle défectueux des activités ou encore l’incapacité d’établir une structure efficace de surveillance.

Die Welt: A qui jetez vous la pierre, plus exactement ?

Wolfgang Hetzer: Il y a les coupables dans l’industrie financière, afin de continuer à conclure des paris. Et il y a leurs soutiens dans la politique qui leur ont permis ces paris et les ont laissés ne prendre aucune mesure affectant le périmètre accessible aux banquiers d’investissement. La liste des transgressions de la politique est longue.

Di Welt: Nommez en donc quelques unes

Wolfgang Hetzer: La politique a permis aux entreprises financières de ne pas inscrire toutes leurs opérations dans le bilan, et de les cacher. Elle a admis que les banques ne disposent pas de suffisamment de fonds propres en face des risques qu’elles avaient pris. Il n’y a pas eu de limite quant aux opérations sur compte propre des institutions financières avec leurs produits financiers alors que cela aurait été nécessaire. Les politiciens ont admis que les risques de crédit soient transférés jusqu’à 100 pour cent. Et assez souvent ils laissent letravail législatif aux mains des institutions financières elles-mêmes.

Die Welt: Vous voulez dire que les politiciens se font conseillés/influencés ?

Wolfgang Hetzer: Et bien plus que ça. Pensez à la Loi sur la modernisation des investissements [instruments financiers], à la Loi sur la stabilisation des marchés financiers et à la Loi d’accompagnement qui lui est relative [?]. Il s’est fait là une forme particulièrement piquante de privatisation. Parce que évidemment plus l’expertise nécessaire dans la bureaucratie gouvernementale est absente, plus le gouvernement laisse diriger ce projet de loi par les avocats de l’industrie financière. C’est que la politique délègue son cœur de métier principal, à savoir l’expertise dans l’élaboration de la législation. Et il faut pour cela faire payer les contribuables aussi.

Die Welt: La politique serait ainsi le soutien docile des spéculateurs?

Wolfgang Hetzer: Encore pire. La politique s’est laissée balader sur la scène mondiale par l’industrie financière comme si on la tirait par un anneau dans le nez.L’industrie financière a placé ses intérêts par paquets de milliards dans la politique. C’est bien à cette conclusion qu’est parvenue la Commission du Congrès américain quand elle a tenté d’établir les circonstances qui ont mené à la crise financière.

Die Welt: Dans votre livre «mafia financière » Vous vous plaignez d’une « culture dominante de la corruption ». Que voulez-vous dire?

Wolfgang Hetzer: J’entends par là que les pratiques de corruption dans la sphère [?] économique et dans la politique semblent de plus en plus présentes. La rationalité économique a abdiqué. les contre-pouvoirs [Fachzwänge ?] ont été suspendus. Au lieu de cela, une politique d’intérêt à sens unique a été établie.

Le Monde: Comment doit-on se représenter cela?

Wolfgang Hetzer: Le monde financier suit la logique de la mafia, qui est de suivre le maximum de profit avec le minimum de risques. Cela signifie que tous les moyens sont utilisés, dans un but [promesse?] d’efficacité , comme à travers des contacts dans les entreprises, le gouvernement et la politique. L’idée que la mafia vraiment dangereuse est celle caractérisée par la violence, est naïve. Leur menace majeure est leur influence, leur pouvoir par les liens qu’ils construisent, la façon qu’ils ont ainsi de corrompre lois économiques à leur propre avantage, de les faire dysfonctionner ou ne pas entrer en vigueur [quand ça les gênerait]. Telle est la logique de la mafia.

Di Welte: Qui compose ces mafia financières?

Wolfgang Hetzer: ce sont des gens qui appartiennent à toutes les institutions financières, toutes les banques d’investissement dans la mesure où elles œuvrent exclusivement pour leur propre bénéfice à vendre des produits [structurés] et aux limites de la trahison des parties[(clients ?] – alors qu’elles parient en même temps sur leur baisse -. Pourquoi pensez-vous que le procureur général de New York s’en prend à la Deutsche Bank ? Parce qu’ils n’ont pas agi sur le marché immobilier comme aurait du le faire une Banque honorable.

Die Zelt: Quel rôle ont joué des gens comme le chef de la direction de la DB Josef Ackermann lors de la crise financière?

Wolfgang Hetzer: Ackermann a le pouvoir plutôt deux fois qu’une. Et une grande puissance que vous pouvez percevoir en lisant le bilan de sa banque. Et parce que c’est le cas, son rôle pourrait être quelque peu comparé à celui de l’ex-président de la Fed Alan Greenspan. Que Greenspan sourie, et c’était, selon les besoins, interprété de toute façon. Peut-être qu’il ne savait pas pourquoi il sourit. Et si Ackerman dit quelque chose sur la Grèce ou l’euro, alors tous l’écoutent attentivement. Il est puissant en vertu de sa fonction.

Le Monde: Quelles sont les motivations au sein de la mafia financière?

Wolfgang Hetzer: C’est l’avidité qui les anime. La cupidité et l’auto-privilège. Par cette auto-privilège [prise d'intérêt] et avec des « bonnes volontés » en réalité achetées, se créé un milieu dans lequel la participation réussie à des orgies d’enrichissement devient le seul but de l’action. Qui n’a apporte pas à ce moulin un ego correspondant ne s’élève pas dans les cadres du monde financier. Ce sont des gens qui veulent comparer en continu et qui ont une notion pervertie du succès, sinon il y a certaines choses qu’ils n’auraient pas faites.

Die Welt: Un malade, il a besoin d’aide …

Wolfgang Hetzer: Ces gens ne sont probablement plus sensibles à rien. Avec la mondialisation, ils sont capables de manœuvrer autant de grands gouvernails [barre Räder] qu’ils peuvent se prendre pour le bon Dieu. PDG de Goldman Sachs, Lloyd Blankfein, a dit littéralement: «Nous faisons le travail de Dieu. » Malheureusement, ils n’ont pas une seule pensée pour tout ce qu’on pourrait faire de sensé avec tout cet argent.

Die Welt: Comment est-on parvenu à un tel état?

Wolfgang Hetzer: Parce que nul ne s’oppose à ces personnes. Parce que la politique volontairement se livre à leur emprise, l’électeur, de son coté, fait ses adieux à la politique. Nous nous retirons dans la sphère privée, nous nous résignons et nous lamentons que «ceux d’en haut » de toute façon, font ce qu’ils veulent. C’est une attitude qui a toujours fréquemment conduit à des catastrophes auparavant.

Die Welt: Mais encore?

Wolfgang Hetzer: La situation s’aggrave. Que se passerait-il si la Grèce ne paie pas la fin de Juin ses fonctionnaires? Quelles sont les alternatives entre la faillite de l’Etat et la poursuite des programmes d’aide? En Grèce, et en Espagne le mécontentement grandit. On ne croit plus les politiciens. Les gens voient parmi les élites le règne d’une culture kleptocratique. Ils se sentent trahis par des cliques menteuses [versager?] en politique et en économie.

Di Welt: L’état est-il vraiment victime ou complice?

Wolfgang Hetzer: Norbert Bluem a déclaré que l’Etat est maintenant comme un guetteur[Schmierensteher?] de joueur de casino. Et maintenant, ce guetteur doit faciliter, lubrifier les activités du joueur. Il est le garant de milliards de pertes. Il obtient les factures présentées. Et les banques allemandes et françaises ne craignent rien de plus que la faillite nationale des Grecs , parce qu’ils seraient obligé de mettre une croix sur de grosses créances et d’encaisser de lourdes pertes. Ainsi, les recettes fiscales qui sont encore bonnes en Allemagne seront utilisées pour renflouer ceux-là même qui sont responsables de la situation dans laquelle ils nous ont coincés.

Die Welt: Nous allons donc sauver les banques encore une fois ?

Wolfgang Hetzer: Tout à fait. Tout l’argent dont nous avons besoin pour des besoins sociaux urgents, est maintenant utilisé pour payer les intérêts dus aux banques. Mais de cela on ne parle évidemment pas avec la clarté qui conviendrait.

Le Monde: Pourquoi n’y a-t-il pas de débat politique sur la responsabilité?

Wolfgang Hetzer: Sur ce point, je n’ai pas d’explication. Au contraire, on laisse filer les machinations de la mafia financière, qui pour moi ont leur propre obscénité, haussant loin [achselzuckend hinweg, et cela porte loin ?] . Ainsi des millions de gens voient leurs chances dans la vie trahies, leur avenir trompé. Ce qu’on a fait est un déni d’existence [existenzvernichtend] pour des sociétés entières. Mais il demeure impuni.

 

http://www.boursorama.com/forum-options-et-warrants-entretien-ds-die-welt-409313242-1

 


Les lois anti-corruption RICO aux États-Unis
http://en.wikipedia.org/wiki/Racketeer_Influenced_and_Corrupt_Organizations_Act

 

 

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.http://fonzibrain.files.wordpress.com/2010/01/pieuvre.gif

 

http://fonzibrain.files.wordpress.com/2010/01/pieuvre.gif

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10 juillet 2011 7 10 /07 /juillet /2011 04:41

L’euro poursuit son plongeon et la « vitrine américaine » se fissure

L’euro s’est encore nettement replié en fin de semaine contre le dollar. Hier, la chute de la devise européenne était liée à la publication de chiffres très décevants sur le chômage aux Etats-Unis, ainsi que de nouvelles inquiétudes en zone euro, concentrées cette fois sur l’Italie.

L’économie américaine a créé 18.000 emplois en juin, une progression bien maigre au vu des 80.000 embauches nettes espérées par les analystes. Le taux de chômage a continué sa remontée entamée en avril, pour s’établir à 9,2%, son plus haut niveau depuis le début de l’année.   »C’est une journée difficile pour tout le monde. La faiblesse des chiffres de l’emploi a entraîné une correction importante de l’appétit des investisseurs pour le risque », a constaté Ray Attrill, de BNP Paribas. La déception est d’autant plus forte que, la veille, le cabinet en conseils ADP avait estimé dans son étude mensuelle que les embauches s’étaient accélérées dans le secteur privé. Ces chiffres « sont extrêmement négatifs pour les perspectives de croissance aux Etats-Unis et dans le monde. (De telles mauvaises nouvelles) ont tendance à provoquer un retour des capitaux américains vers les Etats-Unis. C’est un mouvement de recherche de sécurité de la part des investisseurs basés en zone dollar, qui reviennent vers le dollar », a-t-il ajouté. D’autant que « le marché reste réticent à acheter des euros vu la potentielle actualité négative que pourraient constituer des déclarations de dirigeants de la zone euro ou des agences de notation », a relevé l’analyste.

Malgré le déblocage de la crise grecque, les pays européens peinent à mettre sur pied un nouveau plan d’aide à Athènes, et le Portugal semble s’enfoncer dans la crise depuis que l’agence Moody’s a relégué la note de sa dette dans la catégorie « spéculative ».

Les inquiétudes des investisseurs se sont concentrées sur l’Italie, autre pays très endetté, où le ministre des Finances, Giulio Tremonti, a été critiqué par le chef du gouvernement Silvio Berlusconi et se trouve désormais au cœur d’un début de scandale politico-judiciaire. M. Tremonti est considéré « comme celui qui a permis à l’Italie d’échapper à la crise de la dette malgré un déficit colossal », a relevé Kathleen Brooks, analyste chez Forex.com. « La dernière chose dont le pays a besoin, c’est d’une crise politique qui pousserait les investisseurs à lâcher les obligations italiennes, comme ils l’ont déjà fait avec la Grèce, l’Irlande et le Portugal », a-t-elle averti. Les taux de la dette italienne à 10 ans ont atteint des niveaux records hier, à plus de 5%, signe de la méfiance des investisseurs.

L’indice vedette de la Bourse de Milan, le FTSE Mib, a clôturé vendredi sur une chute de 3,47% à 19.049 points sous l’effet d’une chute des valeurs bancaires en raison des craintes de contagion de la crise de la dette à l’Italie. Plus forte baisse de l’indice, UniCredit, la première banque du pays, s’est effondrée de 7,85% à 1,232 euro.

« Alors qu’un plan de sauvetage était économiquement gérable pour la Grèce, l’Irlande et le Portugal, ce n’est pas le cas pour l’Italie. Ces difficultés vont être bien plus compliquées à gérer dans les grands marchés de la zone euro », a prévenu Jens Nordvig, de Nomura.

Il apparaît donc clairement que la guerre monétaire est en phase « accélérée ». Nous ne pouvons que réitérer notre conseil d’être liquide et d’investir avec célérité dans des métaux précieux en physique et EN DEHORS des banques. Il se peut en effet qu’à un moment ou un autre, sans voir la tempête, un week-end survienne et qu’à sa sortie, l’on apprenne qu’une forte dévaluation de la devise européenne soit arrivée ! Les avoirs en banque seraient égratignés très sérieusement. Inutile d’évoquer les assurances-vie dont les obligations d’Etat ne sont plus des investissements « père de famille » mais source de grande ruine. Nous réitérons nos mises en garde tout en signalant que les informations données sur ce blog avaient très bien anticipé les événements monétaires de ces dernières semaines. LIESI accueillera de nouveau très prochainement TRADER NOE dont les analyses, très lucides, ont aidé des milliers de lecteurs à anticiper les mouvements récents…

Ce blog demande beaucoup de temps et de travail « bénévole ». D’où des défauts. Nous le maintiendrons tant que la « pression » sera gérable, mais il faut être bien conscient que nous sommes en sursis.

 
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Publié par le 9 juillet 2011 in Non classé

 

Le fonds pétrolier norvégien investit 702 M EUR dans l’immobilier à Paris

Le fonds pétrolier de la Norvège a annoncé qu’il rachetait au géant français des assurances Axa 50% des parts de sept grandes propriétés immobilières à Paris et en proche banlieue pour 702,5 millions d’euros, son premier investissement dans la pierre en France. Jusque là détenues à 100% par Axa, les sept propriétés, principalement des immeubles de bureaux, représentent un total de 156.000 mètres carrés à des adresses prestigieuses près des Champs-Elysées, des Grands Boulevards et du quartier d’affaires de la Défense, indique le fonds public dans un communiqué. Il s’agit du deuxième investissement dans l’immobilier du fonds et le premier en France, indique la banque centrale norvégienne dans un communiqué. Au terme de la transaction parisienne prévue pour le troisième trimestre, Axa conservera l’autre moitié des bâtiments et assurera la gestion quotidienne des propriétés, indique la Banque de Norvège.
Les adresses concernées sont dans le 8e arrondissement (12-14 Rond Point des Champs-Elysées, 16 avenue Matignon), dans le 9e arrondissement (1-3 et 2 rue des Italiens, 24-26 rue Le Peletier), ainsi que dans l’Ouest parisien (l’OPUS 12 dans le quartier d’affaires de La Défense, le Meudon Campus et le 31-33 rue de Verdun à Suresnes). Le prix payé valorise le mètre carré moyen à 9.000 euros, selon un calcul de l’AFP.

Le premier investissement immobilier du fonds norvégien avait été fait en avril à Londres, lorsque le fonds avait pris 25% du portefeuille de la Crown Estate Regent Street. « L’investissement est lié à notre stratégie qui est d’investir sur les principaux marchés européens, avant d’étudier d’autres parties du monde », déclare dans le communiqué Karsten Kallevig, directeur des investissements immobiliers de la société d’investissements du fonds, NBIM.

Premier investisseur sur les Bourses européennes, le fonds de pension norvégien dispute le titre de principal fonds souverain à celui d’Abou Dhabi, qu’il devance désormais selon un récent rapport du cabinet américain Monitor Group. Alimenté par les revenus pétroliers de l’Etat norvégien et investi en actions et obligations internationales ainsi que -modestement- dans l’immobilier, le fonds pesait fin mars 3.102 milliards de couronnes (395,7 milliards d’euros), son niveau le plus élevé jamais atteint.

L’immobilier ne représente pour l’heure que 0,1% de la valeur du fonds, contre 61,3% d’actions et 38,6% d’obligations, selon la Norges Bank. Ce chiffre (très faible) est rassurant car l’investissement de l’immobilier parisien est certainement la plus mauvaise idée du moment.

 
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Publié par le 9 juillet 2011 in Non classé

 

La Chancelière A. Merkel s’implique dans les relations entre Washington et l’Arabie saoudite

Dans le prochain numéro de LIESI nous verrons entre autres, à travers l’affaire DSK et la Grèce, que l’Allemagne a été mise sous pression par le tandem Washington/Paris. Dans la période actuelle où des fissures apparaissent et deviendront béantes au plus fort de la tempête, bien des pays sont en rupture d’alliance. L’Allemagne est de ceux-là, comme l’Arabie saoudite !

La presse allemande s’est fait l’écho depuis le week-end dernier de la vente imminente de 200 chars de combat Leopard 2 à Ryad, sans que l’information ne soit confirmée côté allemand.  Ces informations ont déclenché une polémique menée par l’opposition mais aussi par certains membres du parti conservateur de la chancelière, qui y voient une violation de la politique habituelle de l’Allemagne qui ne vent pas d’armes lourdes à des dictatures, et encore moins dans cette région du Golfe déjà instable. Mme Merkel a contré ce dernier argument en assurant que son gouvernement apportait évidemment sa contribution pour continuer à soutenir le développement de la démocratie en Afrique du nord et au Proche-Orient. La chancelière allemande Angela Merkel a défendu le silence de Berlin sur la possible vente de chars à l’Arabie saoudite, estimant qu’il y avait de bonnes raisons de garder le secret sur ce type de transactions. Les débats et les décisions du Conseil fédéral de sécurité (qui doit donner son aval à la vente d’armes lourdes à l’étranger) sont confidentiels pour de bonnes raisons, affirme la chancelière dans un entretien au quotidien bavarois Mittelbayerische Zeitung. Mme Merkel estime en outre que le Parlement est suffisamment informé avec le rapport annuel sur les exportations d’armes allemandes qui détaille les ventes d’armes et de munitions.

Au sein de la coalition gouvernementale, on s’inquiète également de la polémique grandissante, notamment chez les alliés libéraux (FDP) de la chancelière. Le responsable parlementaire FDP des Affaires étrangères, Rainer Stinner, a ainsi estimé que cela (nuisait) au gouvernement et cela (nuisait) à l’Allemagne quand seules des voix critiques sont audibles. Au-delà de ces critiques, l’attitude de la chancelière est significative d’un monde qui change. L’Arabie saoudite est en train de s’adapter au retournement d’alliance d’avec les Etats-Unis.

 
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Publié par le 9 juillet 2011 in Non classé

 

Flash – Y aura t-il une attaque contre les banques européennes pour descendre l’euro ?

La colère des établissements européens vis à vis des tests de résistance monte, selon le Financia Times. Les banques dont les résultats des tests seront publiés la semaine prochaine estiment que la procédure est trop stricte. Ils déplorent en particulier les changements de dernière minute sur les hypothèses de départ.

La volonté américaine de liquider l’euro est de plus en plus aveuglante. Précisons que les oligarques de Wall Street bénéficient de complicités dans plusieurs gourvernements européens

 
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Publié par le 8 juillet 2011 in Non classé

 

Agences de notation : un poids / deux mesures

Comme nous l’évoquions sur ce blog il y a seulement quelques heures, le président de la Banque centrale européenne Jean-Claude Trichet a infligé, hier, un nouveau camouflet aux agences américaines de notation en annonçant que l’institution de Francfort continuerait à accepter des titres de dette portugaise dans ses échanges avec les banques du pays, malgré la dégradation de quatre crans de la note portugaise décidée par Moody’s. Aujourd’hui, les trois grandes agences de notation financière encaissent sans broncher les critiques à leur évaluation des Etats, activité qui leur sert de vitrine sans rapporter grand chose. Les américaines Moody’s et Standard and Poor’s, sollicitées par l’AFP pour réagir aux réactions indignées venues d’Europe, n’ont pas souhaité faire de commentaire. L’anglo-américaine Fitch n’a pas commenté non plus, renvoyant à une page de son site internet intitulée « Comprendre les notes de crédit: limites et utilisations ».

« Le fait de déléguer à ces agences de notation privées le jugement sur ce qui constitue un investissement sûr est sans précédent dans notre histoire et complètement injustifié au vu de leurs performances passées », écrivait l’Association des banquiers du Missouri en 1936. Plus près de nous, dans une étude publiée en septembre, le Fonds monétaire international reprochait aux agences de manquer de transparence dans la notation des Etats. En fait, les agences de notation ne sont que des instruments de pouvoir exercés par des oligarchies financières. Il suffit de comparer l’insouciance des notes des agences américaines à l’égard de la dette américaine par rapport au dernier exemple donnée avec la dette portugaise.

 
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Publié par le 8 juillet 2011 in Non classé

 

Dette américaine : les désaccords sont encore nombreux – Echéance fatale : 02.08.2011

La dette brute de l’Etat fédéral, de quelque 14.300 milliards de dollars, a atteint à la mi-mai le plafond autorisé par le Congrès et le déficit budgétaire doit atteindre 1.600 milliards cette année. Les instances financières internationales ont mis en garde contre les conséquences mondiales d’un défaut de paiement des Etats-Unis. C’est pourquoi, il y a quelques jours, la présidence américaine avançait qu’une solution serait trouvée afin d’éviter une situation très désagréable dans l’hypothèse ou au terme du 2 août, les Etats-Unis soient en situation de défaut de paiement. Mais hier, après une rencontre avec les principaux responsables des partis du Congrès, le président Barack Obama a reconnu  que les désaccords persistaient avec les républicains sur le budget et la dette. Read the rest of this entry »

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8 juillet 2011 5 08 /07 /juillet /2011 03:38

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Grèce : la faillite positive
Simone Wapler 

• Sinon, préparez-vous à la réquisition de votre épargne

 

Madame Lagarde vient d'être intronisée au FMI.

Je l'aime bien. Les étrangers la trouvent bien habillée, chic. C'est important pour une Française. Elle parle très bien l'anglais, ça nous change des vieux crabes franchouillards qui se promènent avec leur interprète en laisse lors des grands sommets internationaux. Elle manie aussi très bien le français avec des superbes expressions que je lui envie.

Ainsi, lorsque l'économie française déclinait, c'est-à-dire que le PIB baissait, elle a parlé de "croissance négative".

C'est beau, presque sublime. Jalouse, j'ai repris à mon compte cette superbe expression. Si pour parler de vos dettes, vous dites "richesse négative", ça en jette, non ?


Le premier dossier de madame Lagarde sera la Grèce. Un pays qui devrait être déclaré en "faillite positive".


Regardons les chiffres en face :


- Grèce mai 2010 : prêt de 110 milliards d'euros, taux d'environ 5%, remboursable sur 3 ans ;
- Grèce mars 2011 : prêt de 110 milliards d'euros, taux d'environ 4%, remboursable sur 7,5 ans ;
- 4 juillet 2011 : prêt de 110 milliards d'euros, avec 101 milliards d'euros d'intérêts payables sur 30 ans, si la croissance est supérieure à 2,5% par an...


Mmmmmmm, une durée de prêt qui s'allonge, avec un intérêt qui diminue cela s'appelle un défaut de paiement. Bref, une faillite. Mais dans le monde de l'économie de crédit et des brasseurs d'argent cela ne se dit pas. C'est un gros mot.


J'ai mis "environ" pour les taux car la Grèce emprunte (théoriquement) à taux variable. Il s'agit de l'Euribor (taux interbancaire ou taux auquel se prêtent les banques entre elles) majoré. On connaît les dégâts des emprunts à taux variables en période de taux bas. Pour les amnésiques, c'est l'origine même de la crise du crédit subprime.

Aujourd'hui, la pseudo-solution accouchée le 4 juillet ne va déjà plus. Elle avait pourtant l'avantage d'être à taux fixe (101 milliards d'euros d'intérêts). Mais les agences de notation n'avalent pas la couleuvre. Les Allemands font dans la légèreté et rouvrent le débat deux jours plus tard : il faudrait rajouter 90 milliards d'euros aux 110 milliards précédents selon le Wall Street Journal du 7 juillet.

"Les banques commencent à étudier d'autres scénarios pour la Grèce", nous précisent Les Echos, aujourd'hui 7 juillet. Toujours le même souci : le réaménagement ne doit pas pouvoir être qualifié de "défaut" par les agences de notation afin de ne pas actionner les assurances défauts, ces produits dérivés qui traînent un peu partout. Car serait alors déclenchée une cascade de faillites dans les banques.


Vous voulez un petit frisson supplémentaire ? Selon l'agence Moody's, les stress tests concluront que 26 banques (au lieu de 7 l'année dernière) sont en difficulté. Les scénarios n'envisagent PAS de faillite d'un Etat qui provoquerait pourtant un choc sur les marchés actions comparable à celui de Lehman Brothers en 2008.


On en reste à la finance Bisounours. On ne veut pas avouer que la crise du crédit souverain subprime est une crise de solvabilité des Etats. Tout comme en 2008, même après la faillite de Lehman Brothers, on ne voulait pas avouer que la crise du crédit subprime était une crise de solvabilité bancaire.


Maintenant, je vous garde le grand frisson pour la fin. Nous empruntons l'argent censé sauver des pays qui ne nous rembourseront jamais. Si jamais les prêteurs veulent des intérêts plus élevés, nous-mêmes ne pourront plus payer nos intérêts.


Les autorités auraient alors un recours ultime : réquisitionner votre épargne, celle qui est gentiment blottie dans vos contrats d'assurance-vie. On vous expliquera que c'est pour le bien de l'euro, de l'Europe, de la paix sociale, de la solidarité des peuples, de la civilisation, de l'humanité et de toutes ces choses qui font que vous n'êtes pas un bipède abject, avide, égoïste.


Cette théorie ne m'appartient pas. C'est celle du professeur Henri Regnault, de l'université de Pau dans son dernier Journal de Crise, et dont voici le sommaire.


LA CRISE, N°16, Juin 2011
Lettre plus ou moins trimestrielle, gratuite et sans abonnement !
Tous argentins : bienvenue au corralito !

 
Résumé : la dette souveraine n'est plus gérable en mode "marché", elle va passer en mode "administré". Cela ne sera pas sans conséquence pour votre épargne, mais s'il n'y avait que ça... ce ne serait pas si grave !


1. Plan vigidette : alerte écarlate p.4
2. Changer les règles du jeu pour éviter l'effondrement systémique p.6
3. Et mes sous dans tout ça : tous argentins, bienvenue au corralito ! p.8
4. Le coin de l'intello : de la détermination en dernière instance p.10.

Bienvenue, Madame Lagarde, dans la Crise 2, celle du crédit souverain subprime. Celle où il vous faut sauver les sauveteurs. Mais les sauvés (les banques) n'ont plus les moyens de porter secours à leurs anciens sauveteurs (les Etats surendettés).


Je vous l'accorde, c'est bien embêtant et ça décoiffe un peu. Mais vous avez promis aux pays émergents de ne pas être partiale avec notre charmante vieille Europe un peu ravagée.


Alors, madame Lagarde, que diriez-vous d'une petite "faillite positive" ? Juste pour assainir tout ça et ne pas augmenter notre "richesse négative"...

 

Pour aller plus loin : une valeur à abandonner très vite et le cybercrime :

 
- Les titres bancaires se sont brièvement repris après l'annonce des dernières mesures d'austérités votées par la Grèce. Notre recommandation, surveillez les rebonds du secteur pour vous débarrasser des valeurs bancaires qui vous restent. Dans le dernier MoneyWeek, Denis Sarget vous conseille de vendre un bancassureur très exposé aux maillons faibles de l'Europe.

- Le cybercrime... si vous avez fait des achats sur Internet ou si tout simplement vous avez un mail, vous savez que les pirates informatiques multiplient leurs attaques ces derniers temps.

Et les victimes ne sont pas que des particuliers : Sony, Google, le FMI, la CIA et Bercy ont été victimes de pirates du Net...


Heureusement, la lutte contre la cybercriminalité s'organise. Une bonne occasion pour vous de mettre en portefeuille deux pépites d'un marché en très forte expansion. A découvrir dans le dernier MoneyWeek.

 

 

Retrouvez-nous en ligne sur :
http://www.publications-agora.fr
http://www.la-chronique-agora.com

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8 juillet 2011 5 08 /07 /juillet /2011 02:08

Incertitude sur l’évolution des cours du pétrole à court terme

Les investisseurs s’inquiètent de voir la crise de la dette en zone euro affecter l’économie du continent, et sa consommation de brut. Alors qu’un compromis avait été trouvé la semaine dernière pour venir en aide financièrement à la Grèce, les craintes de contagion à d’autres pays ont été ravivées par l’abaissement de la note du Portugal, relégué dans la catégorie des investissements spéculatifs par l’agence de notation Moody’s.

En Chine, moteur de la demande en énergie, la banque centrale a annoncé hier son troisième relèvement des taux d’intérêt de l’année, alors que la lutte contre l’inflation reste la priorité du gouvernement, faisant craindre un ralentissement de la croissance du pays.

Enfin aux Etats-Unis, l’indice ISM sur l’activité dans les services s’est révélé décevant, avec un ralentissement de l’activité en juin.

« Hier, on achetait du pétrole pour se protéger contre les incertitudes, aujourd’hui on vend du pétrole par crainte d’estimations revues en baisse pour la demande », a noté Phil Flynn, de PFG Best Research. Entre crise de la dette en Europe et hausse des taux en Chine, la perception du marché est qu’« il sera difficile pour la demande de croître dans ces conditions », a rapporté de son côté Mike Fitzpatrick, de Kilduff Report.

 
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Publié par le 7 juillet 2011 in Non classé

 

110 MILLIARDS de DOLLARS de Dérivés Silver ont disparu

Par Menthalo – A GENOUX MES FRERES    Un miracle s’est produit dans la Haute Phynance !

Sans tambours, ni trompettes, 110 Milliards de dollars de dérivés OTC Silver se sont envolés, disparus par enchantement. Read the rest of this entry »

 

Réaction rapide de la BCE à l’establishment de Wall Street

La BCE a infligé un camouflet à Moody’s, décidant de continuer à accepter des titres de dette portugaise dans ses échanges avec les banques du pays et ignorant de facto la mise en garde de l’agence d’évaluation financière sur la solvabilité du Portugal. « La fermeté de la BCE marginalise les agences de notation », a souligné Meir Benamram, vendeur d’actions chez Aurel. « C’est une bonne nouvelle qui pourrait permettre aux marchés de se focaliser de nouveau sur les indicateurs américains », relégués au second plan depuis plusieurs mois par la crise de la dette en zone euro, a-t-il estimé.

L’institut de Francfort a également relevé son taux directeur à 1,50% contre 1,25% précédemment, mais ce deuxième resserrement de l’année était largement anticipé par les marchés. Son président, Jean-Claude Trichet a en revanche rassuré les investisseurs, signalant une pause dans le durcissement de la politique monétaire de la banque.

 

Réaction européenne aux attaques de l’establishment US

Le commissaire européen au Marché intérieur, Michel Barnier, vient de lancer un nouvel avertissement aux agences de notation, les invitant à être « extrêmement vigilantes » à respecter les règles européennes.
La nouvelle Autorité européenne des marchés financiers (AEMF) a désormais la possibilité de révoquer la licence d’une agence de notation en cas de manquement aux règles. « J’invite les agences, sous le contrôle des superviseurs, à être extrêmement vigilantes au plein respect des règles en vigueur et à évaluer avec objectivité et lucidité la situation des pays qu’elles notent », a dit Michel Barnier dans une déclaration écrite.
« Je l’ai dit : elles se sont lourdement trompées dans un passé récent, elles ont suivi le marché au lieu de diagnostiquer les problèmes », a-t-il ajouté. Il a par ailleurs indiqué qu’il était légitime de s’interroger sur l’opportunité de suspendre la notation d’un pays bénéficiant d’un plan d’aide international et que cet aspect serait traité dans une nouvelle régulation européenne du secteur qui sera présentée à l’automne.

Plus tôt dans la journée, le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, avait quant à lui prévenu que la question de rendre les agences responsables de leurs décisions devant les juridictions civiles se posait. (Source: extrait Dépêche Figaro)

 
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Publié par le 7 juillet 2011 in Non classé

 

C. Lagarde, le FMI et ses patrons : les oligarques de Wall Street

La nouvelle directrice générale du Fonds monétaire international Christine Lagarde doit entrer dans le vif du sujet dès son arrivée à Washington, avec la Grèce à son ordre du jour très rapidement. « Un programme de travail chargé attend la nouvelle directrice générale du FMI », affirme le journal interne de l’institution. « L’économie mondiale est toujours secouée par les incertitudes en Europe, les soulèvements au Moyen-Orient, les signes de surchauffe dans certaines économies de marché émergents en croissance rapide et par la hausse des prix des produits de base », observe encore l’institution qui promet à Mme Lagarde « de difficiles décisions stratégiques [...] pour promouvoir la reprise mondiale et régler la crise de la zone euro ». Ce sera un moyen de « tester » la nouvelle venue sur les sujets qui tiennent à cœur les oligarques de Wall Street qui ont cautionné sa nomination. Read the rest of this entry »

 
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Publié par le 7 juillet 2011 in Non classé

 

Un franc suisse fort ronge les marges de trois quarts des PME suisses

Selon le dernier indicateur de l’Osec et de Credit Suisse, la majorité des PME suisses restent préoccupées par la persistance de la force du franc suisse. Le phénomène rogne les marges bénéficiaires de plus des trois quarts des 200 sociétés interrogées. Les petites et moyennes entreprises tablent toujours sur une hausse de leurs exportations au troisième trimestre. Mais les deux tiers prévoient un rythme moins soutenu, ont indiqué l’organe de promotion économique à l’étranger de la Confédération et la banque.

Les branches les plus pessimistes sont l’industrie de précision, la métallurgie et la chimie-pharmacie. A noter que 22% des PME ne redoutent pas de pressions sur les marges : elles augmentent leurs prix et se prémunissent contre les fluctuations des taux de change. Au final, le baromètre des exportations de Credit Suisse s’affiche à 65,6 points contre 69,7 points il y a trois mois.

 

 
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Publié par le 7 juillet 2011 in Non classé

 

 

 

Et sur ce site, le Liesi :

 

Le magma terrestre monte en puissance

Des géologues islandais ont fait savoir que le volcan Hekla, un des plus redoutables et actifs d’Islande, est prêt à entrer en éruption. On met essentiellement en avant qu’un nouveau nuage de cendres pourrait bouleverser le trafic aérien en Europe, en pleines vacances d’été, mais cet enchaînement de volcans qui ont terminé une longue sieste pourrait se solder par de plus graves conséquences au niveau des récoltes. Read the rest of this entry »

 

 

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Egypte: feu vert des autorités à la création d’un nouveau parti politique

Les autorités égyptiennes ont donné leur feu vert à la participation aux législatives de septembre, les premières de l’ère post-Moubarak, d’un nouveau parti politique, le Parti des Egyptiens libres, ont annoncé les médias officiels. Cette formation créé par le magnat égyptien des télécoms Naguib Sawiris, a été autorisée mercredi. Chrétien copte se revendiquant politiquement laïc, il entretient des relations difficiles avec les islamistes.

 

suite post sur le site,

 

Egypte: feu vert des autorités à la création d’un nouveau parti politique

 

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7 juillet 2011 4 07 /07 /juillet /2011 04:57
Les agences de notation ne sont que des instruments de pouvoir
06 juil

« L’impact de la dégradation de Moody’s est évident à la Bourse de Lisbonne, où certaines valeurs issues du secteur bancaire perdent jusqu’à 6% », note un trader. « Cela montre bien à quel point le rôle des agences de notations va être crucial dans l’éventuelle résolution de la crise de la dette dans la zone euro ».

A cela s’ajoute une autre mauvaise nouvelle : les marchés souffrent aussi d’un nouveau tour de vis monétaire en Chine, où la banque centrale a décidé de relever de 25 points de base ses taux d’intérêt dans le but du juguler l’inflation. 

Voici une réponse à la question : qui contrôle les agences de notation ?

— Moody’s Corporation : l’actionnaire principal de Moody’s s’appelle Berkshire Hathaway qui appartient au méga-spéculateur « démocrate » Warren Buffet, membre du Club des milliardaires qui promeut la réduction de la population mondiale. Bill Gates, un autre malthusien, siège également à la direction de Berkshire Hathaway.

— Fitch Rating Agency : Fitch appartient entièrement à la société française Fimalac (Financière Marc Ladreit de Lacharrière). Dans le conseil de Fimalac : Philippe Lagayette de JP Morgan, David Dautresme, senior advisor de Lazard Frères ou encore Henri Lachmann du groupe Schneider Electric.

— Standards & Poor’s : la plus ancienne des agences, est une filiale du cartel médiatique (édition, télévision, etc.) McGraw-Hill Companies de New York. Le Président de S&P est Deven Sharma, un manager débarqué du bureau de consultants Allan-Booz & Hamilton en 2002. Cependant, l’homme fort chez McGraw-Hill semble être son vice président, le britannique David Murphy, ancien patron international des ressources humaines de Ford Motor Company.

Source: Nouvelle Solidarité.

A partir des noms cités, il n’est pas difficile de remonter la toile jusqu’à l’araignée: quelques familles emblématiques du cartel bancaire.

 
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Publié par le 6 juillet 2011 in Non classé

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Lire aussi :

 

06/07/2011 - Les agences de notations sont vraiment méchantes.

Non, vraiment je vous assure, il faut RE-GU-LER les agences de notation.
Au moment ou j'écris ces lignes elles viennent encore de sévir en dégradant le Portugal. Cette situation ne peut plus durer, des pays entiers ne peuvent plus être soumis au Diktat des agences de notation, fussent-ils mauvais.
LIRE LA SUITE...

 

 

Et sur ce site,

 

Réunion de la BCE : y aura t-il une nouvelle hausse des taux ?

« Depuis des années, banques et Etats se tiennent par la barbichette, car avec l’argent injecté, les banques achètent des bons du trésor et la dette des Etats, y compris de ceux qui sont au bord de la faillite, en particulier la Grèce, l’Irlande ou encore l’Espagne. Coincée entre le marteau et l’enclume, la BCE, qui craint l’arrivée de l’hyperinflation, projette donc de fermer les robinets. Cependant, en faisant ainsi, elle précipitera la faillite des Etats et transformera la zone euro en un vaste Dubaï ». Read the rest of this entry »

 
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Publié par le 6 juillet 2011 in Non classé

 

Un moment d’émotion

Le 12 mars dernier, Silvio Berlusconi a dû faire face à la réalité.
L’Italie fêtait le 150ème anniversaire de sa création et à cette occasion fut donnée, à l’opéra de Rome, une représentation de l’opéra le plus symbolique de cette unification : Nabucco de Giuseppe Verdi, dirigé par Riccardo Muti. Read the rest of this entry »

 
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Publié par le 6 juillet 2011 in Non classé

 

 

France : les taux des crédits immobiliers continuent leur progression

Les taux d’intérêt des crédits immobiliers se sont établis en moyenne à 3,86% en juin contre 3,82% en mai et 3,67% en mars, poursuivant leur remontée après un plus bas depuis 1945 atteint en novembre 2010, selon une étude de l’Observatoire Crédit Logement/CSA. Les taux des prêts remontent à un rythme moyen de 10 points de base par mois depuis novembre 2010 (3,22%) mais au cours du deuxième trimestre, le rythme de hausse s’est ralenti pour s’établir à 5 points de base par mois, souligne Crédit Logement.

Les taux sont donc désormais revenus au niveau de septembre 2009, ou bien encore à celui de l’été 2006, lorsque le marché était en pleine expansion, souligne Crédit Logement, l’organe central de garantie des prêts pour le logement. En revanche, la demande ne semble pas avoir réagi à la remontée des taux et l’activité des marchés immobiliers reste soutenue, affirme Crédit Logement. Pour combien de temps alors que les banques ferment le robinet du crédit ?

 
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Publié par le 6 juillet 2011 in Non classé

 

Russie et Afrique du Sud s’opposent à l’Otan

A l’issue d’une réunion du conseil Russie-Otan (à laquelle a participé le président sud-africain, partisan, comme Moscou, d’une solution pacifique), la Russie et l’Otan ne sont pas parvenues à régler leurs différends sur les bombardements de l’Otan en Libye. « Pour le moment, nous n’avons pas la même vision que l’Otan sur la manière de mettre en œuvre cette résolution », a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, lors d’une conférence de presse, en évoquant la résolution 1973 qui a autorisé le recours à la force en Libye. M. Lavrov et le président russe Dmitri Medvedev ont participé à Sotchi, sur les bords de la mer Noire, à une réunion du Conseil Russie-Otan au niveau des représentants permanents, avec le secrétaire général de l’Alliance Anders Fogh Rasmussen et les ambassadeurs des 28 Etats membres de l’organisation. Read the rest of this entry »

 

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6 juillet 2011 3 06 /07 /juillet /2011 01:51

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Mais dans quelle Europe vit-on pour que ce soit la voix du gouverneur de la Banque d’Angleterre, Mervyn King, qui ose dire la vérité sur le renflouement de l’euro ? Voici ce qu’il a dit le 23 juin :

« Depuis le début de cette crise (...),beaucoup ont voulu croire que c’était une crise de liquidités. Ca ne l’était pas et ¸a ne l’est toujours pas. Tant que nous n’accepterons pas ce fait, nous ne trouverons jamais de réponse. Il s’agit d’une crise de solvabilité, (...) tout d’abord dans les institutions financières et maintenant au niveau des Etats. (...) Fournir des liquidités ne peut servir qu’à acheter du temps. Croire en "Allez, un dernier petit prêt !" ne sera jamais la réponse à un problème qui porte essentiellement sur la solvabilité. »

Et le cas grec n’est que le détonateur pour une explosion de tout le système bancaire transatlantique. Alors que les principaux détenteurs des obligations grecques sont les banques fran¸aises, allemandes et britanniques, le renflouement servant avant tout à les refinancer, ces mêmes obligations sont assurées par des fonds britanniques et américains. Un défaut de la Grèce déclencherait donc une réaction en chaîne de type Lehman Brothers.

Selon Erik Britton, ancien économiste de la Banque d’Angleterre, il est probable que ces fonds n’honoreront pas cette assurance en cas de défaut :

« Si les banques ont souscrit leur assurance auprès de fonds spéculatifs, peuvent-elles être sûres qu’ils couvriront les pertes en cas de défaut ? Il y a une chance qu’elles aient pris des couvertures sans valeur. Les banques pourraient ainsi devoir faire face à une perte [d’un côté de leur bilan] dont elles ne pourront réclamer l’assurance [de l’autre côté du bilan]. »

Le Frankfurter Allgemeine Zeitung reconnaît de son côté que « les sauveurs de l’Europe comme la chancelière Merkel et son ministre des Finances Schaüble se font mener par le bout du nez à travers les marchés de capitaux. Ils font ce que leur dictent les banques, les compagnies d’assurances et la Banque centrale européenne. » Le 21 juin, Der Spiegel titrait même « Soudaine et attendue : Nécrologie d’une monnaie commune » pour présenter un dossier spécial sur la mort de l’euro.

Mentionnons aussi la contribution d’Andrew Graham, maître du Balliol College à l’Université d’Oxford, sous forme d’une lettre de lecteur parue dans le Financial Times du 24 juin sous le titre « La BCE préfère le fétichisme de la dette à une bonne macroéconomie ». « Je suis scandalisé, écrit-il, et même terrifié, par le manque de compréhension de la macroéconomie dont font preuve la BCE et le gouvernement allemand. »Le premier renflouement et ses conditions ont réduit la capacité de la Grèce à rembourser sa dette « et maintenant, la BCE veut une seconde livre de chair. Ce n’est pas de la macroéconomie, c’est une punition, qui plus est une punition stupide. Elle risque d’entraîner un Etat failli en Grèce, le non-paiement de toutes les dettes grecques et l’effondrement de l’ensemble du système bancaire. »


Aucune restructuration de la dette ne pourra fonctionner sans une « restructuration » du système bancaire selon les critères de la loi Glass-Steagall : protéger les dettes productives en liquidant la bulle des dettes purement financières.


Les Indignés espagnols exigent la séparation
entre banques « utiles » et « improductives »

28 juin 2011 (Nouveau Solidarité) – Le mouvement de protestation espagnol contre la politique d’austérité et le sauvetage des banques exige à son tour la séparation entre banques d’affaires et banques de dépôt, même si aucune référence n’est faite à la politique Glass-Steagall de mise en faillite des spéculateurs menée par Franklin Roosevelt en 1933. Le 15 juin, les indignés madrilènes du mouvement du 15 mai (M-15) ont publié un document de 31 pages intitulé : « Propositions ouvertes du groupe de travail économique ». Extraits :

  • « Contrôle démocratique et transparence des activités des banques publiques et privées. Soumission de la puissance financière à la puissance démocratique ; transparence et contrôle démocratique des activités des banques publiques et privées.

  • « Séparation des activités de spéculation et d’investissement.

  • « Obligation des participants financiers au marché, des agences de notation et des institutions comme la Banque d’Espagne, la Banque Centrale Européenne et le Fonds Monétaire International d’être assujettis au droit civil et pénal. »

Dans un autre paragraphe, le point 3) dispose :

« La Constitution de 1978 garantit dans son Préambule l’existence d’un ordre social et économique juste », puis déclare :

« Nous voulons donc, comme le prescrit la Constitution, reprendre le contrôle démocratique sur les puissances citées ci-dessus. Ce contrôle prend la forme de la séparation des activités des banques commerciales de celles des banques d’investissement et d’assurances. Les banques commerciales prennent en charge les dépôts des épargnants et les font travailler pour réinjecter le profit dans la société, ce que nous tenons donc pour utile et nécessaire. Au contraire de cela, les banques d’investissement et d’assurance reposent sur la création de capitaux, dont le principe même est improductif pour l’ensemble (la société), et sur des spéculations avec les dépôts des épargnants pour l’enrichissement d’individus par des opérations sur le marché financier. Cette mesure signifie donc la protection des économies des populations contre les risques des marchés. »

Par ailleurs, le document exige que soit déclaré un audit des dettes étrangères de l’Espagne ainsi qu’un moratoire sur les dettes espagnoles, de fermer les paradis fiscaux, de taxer les transactions financières et de n’entreprendre aucune action de sauvetage du pacte de stabilité de l’euro.


L’exemple de l’Argentine : casser les règles du jeu

 

29 juin 2011 (Nouvelle Solidarité) – Dans les années 1990, l’Argentine jouait selon les règles du jeu. Elle appliqua toutes les mesures néolibérales en vogue à l’époque, pour finir dans une crise économique profonde, étouffée par des milliards de dollars de dettes impayables. En 2003, un mouvement populaire de masse similaire à celui des Indignados d’aujourd’hui en Espagne ou en Grèce, porta à la présidence Nestor Kirchner, qui cassa immédiatement les règles. Exer¸ant les pouvoirs d’un Etat souverain, il for¸a les créanciers à manger leurs pertes, refusa de mettre en place les mesures d’austérité exigées par le FMI et remit peu à peu l’économie sur pied.

En 2007, son épouse Cristina Fernandez de Kirchner lui succéda, et elle vient d’annoncer, ce 23 juin, sa candidature à la réélection en octobre. Dans le cadre de la politique appliquée par les Kirchner, l’économie argentine a atteint une croissance économique de 8% par an depuis 2003.

Comme feu son mari, la présidente Fernandez ne respecte pas la règle du jeu. A la suite d’une récente déclaration du Premier ministre britannique David Cameron, selon laquelle les îles Malouines « devraient rester un territoire souverain britannique – point final », elle a répliqué : « Au XXIème siècle, [la Grande-Bretagne] demeure une grossière puissance coloniale en déclin. » Pour elle, M. Cameron est « arrogant » et ses remarques sont une expression de « médiocrité et de stupidité ».

Cristina Fernandez a fait part de sa vision du futur le 10 juin, à l’occasion du lancement du satellite SAC-D Aquarius, fabriqué en Argentine, depuis la base Vandenberg en Californie. Très fière de ce satellite, qui mesurera les fluctuations de salinité des océans du monde, elle a déclaré : « Je pense que ces exploits reflètent la vraie nation, le pays que [nos ennemis] ne veulent pas voir se révéler. (…) C’est cette Argentine que nous devons mettre en avant chaque jour – ces enfants avec leurs netbooks et les instruments pour leur apprendre les activités spatiales et former de nouveaux scientifiques. »


Cristina Kirchner avec les jeunes chercheurs en chimie biologique de l’Instituto Lenoir de Buenos Aires.

« Je suis passionnée par mon pays, par la science et l’art. Pour moi, c’est la même chose. Ils apparaissent comme différents, mais je dis que la passion et la créativité dont un artiste fait preuve en sculptant, en peignant ou en concevant, est la même passion, ingéniosité et créativité que manifestent un ingénieur, un médecin ou un biologiste en regardant dans son microscope. »

Elle souleva aussi, non sans humour, un sujet important : « Il faut faire en sorte que nos enfants n’étudient pas autant le droit – et c’est une avocate qui vous parle – et ces comptables, nous en avons trop ! Savez-vous combien de comptables nous avons en Argentine ? Et de psychologues ? (…) Un jour, il faudrait découvrir d’où provient cette compulsion à devenir avocat, comptable ou psychologue. (…) Moi, je voudrais voir plus d’ingénieurs, de biologistes et de médecins, parce que c’est là que réside l’avenir, et c’est la solution à l’emploi de nos enfants (…). »

Cristina Fernandez de Kirchner fit remarquer que son mari avait inversé la politique des précédents gouvernements pro-FMI et commencé à augmenter les fonds alloués à la recherche scientifique et au développement après son arrivée au pouvoir. « Nous disposons de ressources humaines, mais les ressources humaines sans ressources financières ne peuvent rien faire. (…) L’Etat, dans un pays souverain, peut le faire. »

Forte de la lutte qu’elle a menée contre le FMI et les intérêts britanniques qui ont pillé l’économie argentine, la présidente Cristina Kirchner a déclaréle 24 février : « nous devons en finir avec le mythe du libre-marché » . Une leçon fondamentale pour l’Egypte et la Tunisie qui, sous le joug du FMI depuis 30 ans, ont sacrifié leur secteur productif et leur populationpour quelques dollars étrangers. La présidente argentine a prononcé ces mots visant à défendre le droit de son pays à l’industrialisationface à la dépendance des marchés internationaux, affirmant que l’Argentine a le droit de protéger son industrie et les travailleurs qui y participent.

Présentant des objectifs ambitieux pour 2020 – atteindre un taux de croissance annuel moyen de 5%, doubler les exportations industrielles, accroître la part de la production dans le PIB à 80%, etc. – Cristina Kirchner a brisé le mythe selon lequel l’Argentine devait beaucoup au Libre-échange.

Depuis 2003, lorsque son mari feu Nestor Kirchner rejetta le diktat du FMI, 5 millions d’emplois industriels ont été créés ainsi que 140 000 entreprises, alors que sous le règne du Libre-échange dans les années 1990, 50 000 établissements industriels avaient dû fermer. Son plan 2020 concerne essentiellement le secteur agro-alimentaire, le textile, les chaussures, le bois, les matériaux de construction, les machines agricoles, les pièces automobiles, les produits pharmaceutiques, la chimie et l’industrie pétrochimique.

Le mois dernier, au nom de la nécessité de protéger les industries nationales de la compétition internationale injuste, la liste des importations qui ne reçoivent plus de licence systématique pour être vendues dans le pays, portant leur total à 600. Cette nouvelle mesure concerne essentiellementles produits métallurgiques, électroniques, textiles et le secteur automobile.Depuis 2003, l’Argentine applique un protectionnisme progressif permettant d’assurer aux nouveaux secteurs industriels un marché intérieur fiable avec des prix justes. Ainsi – ça peut paraître révolutionnaire ici mais quoi de plus normal –l’Argentine a fabriqué l’an dernier 105 millions de paires de chaussures, un million de réfrigérateurs et 60% des jouets qu’elle consomme !

Cela ne plaît pas à la City de Londres et aux cartels industriels internationaux ? Dommage, leur répond-t-elle ! « Il y en a encore qui, lorsque le gouvernement prend des mesures pour protéger le travail et la production nationale, nous accusent de recourir à des pratiques quasiment illégales (…) Mais nous savons que le libre-marché ça n’existe pas, ni ici, ni ailleurs dans le monde. Le libre-marché que l’on nous enseigne ici et que les puissances étrangères nous recommandent, n’existe pas. »

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5 juillet 2011 2 05 /07 /juillet /2011 08:16
Crise systémique : la finance jusqu'au bout !
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« Mais, Reine Rouge, c'est étrange, nous courons vite et le paysage autour de nous ne change pas ? » Et la reine répondit : « Nous courons pour rester à la même place. »

Ce court extrait d'Alice au pays des merveilles nous éclaire sur le processus dynamique tendant au chaos qu'est l'homme, une idée mise en avant par le biologiste Leigh van Valen qui postule que dans un groupe d'organismes soumis à la concurrence, l'effort d'adaptation est sans cesse renouvelé ce qui conduit inéluctablement à un processus incessant de constuction/destruction des civilisations, le mythe de Sisyphe revisité.
 
Karl Marx avait ainsi raison et pourtant, il s'est trompé sur son analyse de la fin du capitalisme.
Ce n'est pas la baisse tendancielle du taux de profit, une idée qui n'est pas de lui mais d'Adam Smith, qui provoquera la fin du capitalisme mais plutôt l'hyper concentration du taux de profit, le terrible "Moi" du névrosé pathologiquement dilaté.
L'essentiel des intérêts (loi de Pareto) sont donc perçus in fine par un petit nombre de personnes qui finissent par s'emparer du système. Je nomme cela l'effet Monopoly (célèbre jeu dans lequel ne subsiste qu'un seul vainqueur ayant ruiné les autres).
Alors que tout le monde parle de danger systémique, prend conscience que le poids disproportionné de certains organismes financiers représente le risque d'explosion du système, on continue dans une fuite en avant des exponentielles de profits.


En effet, le dernier rapport sur les produits dérivés de l'Office of the comptroller of the Currency nous apprend dans son introduction que "the Trading revenues in the first quarter of 2011 were 113% higher than in the fourth quarter of 2010."
113% d'augmentation, un chiffre qui a du mal à coller à la réalité économique !
Source : http://www.occ.treas.gov/topics/capital-markets/financial-markets/trading/derivatives/dq111.pdf

243 991 milliards de dollars de produits dérivés détenus par 4 banques aux USA (des métastases) sont ainsi à comparer avec les 65 000 milliards du PIB de la planète.
Pire encore, ils ont augmenté de 12 810 milliards de dollars au premier trimestre 2011. Ubuesque !
Tout système, aussi lumineux soit-il, possède son ombre et contient dans son essence un processus de putréfaction, l'entropie, l'évolution inéluctable vers le désordre. La finalité du capitalisme sera donc le chaos et par voie de conséquence l'ordo, la dictature, à moins que...

 .

 

http://gillesbonafi.skyrock.com/3012390945-Crise-systemique-la-finance-jusqu-au-bout.h

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