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8 mars 2012 4 08 /03 /mars /2012 12:56
La chute du gouvernement syrien favoriserait une attaque contre l’Iran
Des troupes britanniques et qataries préparent une incursion militaire par la Turquie
http://www.planetenonviolence.org/photo/art/default/3773668-5619827.jpg?v=1328381902

Sud-Caucase
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par Mondialisation.ca

 

http://www.planetenonviolence.org/photo/art/default/3773668-5619827.jpg?v=1328381902
Le 7 mars 2012

 

Selon Aviation Week, « les nouvelles installations syriennes perfectionnées servant à la collecte de renseignements et à la surveillance à distance » représentent un obstacle à une attaque israélienne contre l’Iran.

Soulignant la coopération entre la Syrie et l’Iran, l’article explique :

La chute du gouvernement du président Bachar Al-Assad pourrait créer un chaos qui protégerait une attaque des États-Unis ou d’Israël contre l’Iran. Autrement, la Syrie pourrait fournir à l’Iran une alerte rapide. (David Fulghum, Syria Key To Iranian Defenses Against West, 6 mars 2012.)

Cette information appuie l’argument avancé par plusieurs médias indépendants voulant que « la route vers Téhéran passe par Damas ». Selon de nombreux reportages, l’insurrection armée en Syrie, appuyée par l’étranger, est une opération clandestine visant à renverser le gouvernement syrien, le seul allié de l’Iran dans la région. Les médias dominants occidentaux continuent de présenter l’insurrection comme un mouvement de contestation pacifique, même si la secrétaire d’État des États-Unis, Hillary Clinton a admis qu’Al-Qaïda en faisait partie.

L’article d’Aviation Week mentionne que la chute de Bachar Al-Assad affaiblirait l’Iran et faciliterait une attaque des États-Unis et d’Israël.

On ajoute qu’une attaque contre l’Iran par Israël se ferait « par l’espace aérien de la Syrie, de la Turquie, de la Jordanie ou de l’Arabie Saoudite ».

Toutefois, les systèmes de renseignement perfectionnés de la Syrie permettent dorénavant la surveillance électronique « d’Israël, de la Jordanie et du nord de l’Arabie Saoudite », ainsi qu’une station radar installée sur le Mont Sannine, « dominant le plateau du Golan, occupé par Israël, ainsi que la plaine de Bekaa, contrôlée par le Hezbollah et la Syrie ».

Les améliorations apportées par les Russes aux systèmes syriens serviront par ailleurs à « suivre les trajectoires navales et aériennes des États-Unis et d’Israël dans l’est de la Méditerranée, y compris en Grèce et à Chypre (où les États-Unis possèdent leur propres installations vouées au renseignement) ».

D'autres reportages affirment que des troupes britanniques et qataries établies à Homs « sont en train d’ouvrir la voie à une incursion militaire clandestine [de la Syrie] par la Turquie ». (British and Qatari troops already waging secret war in Syria?- 13 undercover French army officers seized in Syria, Lanka Newspapers, 6 mars 2012.)


Julie Lévesque
a collaboré à ce reportage.

 

http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=29640

 

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Changements stratégiques géopolitiques
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Guerre Contre La Syrie Et L’Iran : Une Menace Directe Contre Le Flanc Sud De La Russie
Attaquer militairement la Syrie et l’Iran Déstabiliserait Le Sud Caucase ouvrant une brèche sur le flanc Sud de la Russie. Moscou --qui a mis en garde contre un possible élargissement du conflit dans la région - organise début 2012 des exercices militaires «Kavkaz-2012» sans précédent de par leur ampleur dans le Nord et le Sud Caucase conjointement avec l’Arménie et la République d’Abkazie renforçant aussi sa présence militaire dans cette région.

 

Le post ici,

 

http://www.planetenonviolence.org/Guerre-Contre-La-Syrie-Et-L-Iran-Une-Menace-Directe-Contre-Le-Flanc-Sud-De-La-Russie_a2553.html

 

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7 mars 2012 3 07 /03 /mars /2012 20:47

 


Quirra - Italie
Par Gilles Héluin le mardi 11 janvier 2011

Le polygone de Salto di Quirra est situé près de la ville de Perdasdefogu au sud-est de la Sardaigne, dans une zone montagneuse. Il s'agit d'un polygone interarmées, placé actuellement sous l'autorité de l'Etat Major de l'Aéronautique italienne.
Ici le secret militaire est doublé du secret industriel. Seul polygone italien dédié aux essais aéronautiques et missilistiques de l'OTAN, il est utilisé par l'Aèronautique, l'Armée et la Marine militaire, et par l'Industrie pour les essais de nouvelles armes.

La question sanitaire est au centre de la contestation, à cause des pathologies anormales qui frappent militaires et civils de la région, dénoncées déjà en 2001 par le médecin local. A Escalapano - 2.600 habitant-e-s - huit enfants nés avec des malformations génétiques en 1988: à Quirra - 150 habitant-e-s - douze morts de leucémie en 2002... des données incomplètes, mais alarmantes. "Pourquoi ici et maintenant? Est-ce dû à l'uranium appauvri ou à d'autres composants d'armes testées dans la base ?"

Le polygone militaire Salto di Quirra - Sardaigne - Italie
Une enquête conduite par les vétérinaires des Asl (Azienda sanitaria locale) de Cagliari et Lanusei, pour contrôler l'impact sur l'environnement et sur la santé dans la zone voisine du polygone a été publiée le 4 janvier dans "L'unione Sarda". Son résultat est atterrant !
40 civils et 23 militaires. Diagnostic: leucémie.

Uranium appauvri, tumeurs, agneaux difformes. 65% des bergers qui vivent aux alentours de l'installation militaire ont le cancer.

Dans presque toutes les bergeries, écrit Paolo Carta sur "L'unione Sarda", naissent des agneaux atteints de malformations et les bergers souffrent de tumeur. Les enquêtes des vétérinaires des Asl de Cagliari, sur demande du Comité d'adresse territoriale qui suit le contrôle environnemental du polygone, sont arrivés à un résultat choquant. Les données recueillies à coté de la zone militaire sont absolument hors normes. Selon la vérification des vétérinaires Giorgio Melis et Sandro Lorrai, il existe tout simplement une liaison entre les déformations congénitales génétiques des agneaux et les tumeurs qui ont frappé les bergers.
Une alarme qui devient horreur: l'enquête des vétérinaires qui ont parcouru la campagne de Quirra finit par créer une équation meurtrière entre les tumeurs des éleveurs et les difformités des troupeaux: agneaux nés avec deux têtes ou six pattes ou carrément éventrés.
Tout cela a un nom : le "syndrome de Quirra".

Mon avis
Une véritable horreur trop peu connue !

Source:
Le "syndrome de Quirra" un drame écologique et sanitaire en Italie
 
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7 mars 2012 3 07 /03 /mars /2012 06:39

 

Syrie: Moscou met en garde contre l'armement de l'opposition
21:26 02/03/2012

 

Moscou entend demander aux instances antiterroristes de l'Onu d'évaluer l'intention des officiels qui prônent l'armement des commandos de l'opposition syrienne liée à la nébuleuse terroriste Al-Qaïda, a déclaré vendredi Alexandre Loukachevitch, porte-parole de la diplomatie russe.

"La Russie entend demander aux instances antiterroristes de l'Onu de faire toute la lumière sur l'intention des officiels qui préconisent l'armement des commandos de l'opposition syrienne, et de leur donner une évaluation juridique appropriée sur la base des résolutions du Conseil de sécurité de l'Onu interdisant le soutien aux activités d'Al-Qaïda et des groupes affiliés", lit-on sur le site du ministère russe des Affaires étrangères.

Le Qatar et l'Arabie Saoudite militent pour l'envoi d'armes pour aider les insurgés à résister à la répression menée par l'armée de Bachar el-Assad. Mais les Etats-Unis et d'autres pays craignent que de telles livraisons n'atterrissent dans de mauvaises mains.

"Nous ne savons vraiment pas qui pourrait être armé", a expliqué dimanche Hillary Clinton dans un entretien à la chaîne CBS News.

Depuis la mi-mars 2011, la Syrie est secouée par un mouvement de contestation du régime en place. Selon l'Onu, la répression de la révolte y aurait déjà fait plus de 7.500 morts. En outre, près de 2.000 policiers et militaires syriens ont été tués par des insurgés.

 

http://fr.rian.ru/world/20120302/193626253.html

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7 mars 2012 3 07 /03 /mars /2012 00:50

 

L'auteur m'a contactée. J'ai accepté de propulser son ouvrage... Le sujet m'intéressait ! Note d'eva

 

 

Mon fils s'en va-t-en guerre

Sanchez Giselle
Mon fils s'en va-t-en guerre

18,00 €


 

http://www.maxmilo.com/product_info.php?products_id=250

 

  1. www.maxmilo.com/product_info.php?products_id=250
    Nombre de pages : 256. ISBN : 978-2-315-00306-8. Giselle Sanchez préface d'Hervé Guesquière. Vous paniquez parce que votre adolescent veut être ...
  2. www.maxmilo.com/product_info.php?products_i... - Traduire cette page
    This book is not a political speach, but a moving testimony of a mother who, during six months, has feared for her son's life who was fighting in Afghanistan.

 

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7 mars 2012 3 07 /03 /mars /2012 00:24
Fascisme Juif Sioniste

Bombarder L’Iran : Netanyahou Veut Rayer L’Histoire Juive Perse De La Carte…
Massacrer la deuxième plus grande communauté juive au Moyen Orient par voie de conséquence suicider la première celle d’« Israël ». Si ce n’est pas de l’antisémitisme génocidaire et suicidaire -Haine du Juif de Soi - alors c’est quoi ? Quel dirigeant politique sensé peut soutenir en son âme et conscience activement ou passivement - qui ne dit mot consent- une attaque israélienne contre l'Iran sans garder à l'esprit les conséquences inimaginables, HUMAINEMENT INACCEPTABLES qu'elle entraînerait et dont il devrait répondre...s'il y survit ?


Bombarder L’Iran : Netanyahou Veut Rayer L’Histoire Juive Perse De La Carte…

Une nouvelle fois le premier ministre israélien Benjamin Netanyahou manipule le génocide de Juifs par les Nazis (l’Holocauste) pour justifier une attaque militaire contre l’Iran cherchant à soutirer par ce chantage un feu vert occidental surtout de son Parrain américain sans lequel il ne pourra pas de toute façon mener à bien ses massacres.

Non content de survivre sur les cadavres de ces Juifs assassinés par Hitler en jouant de la culpabilisation de l’Europe et des Etats Unis Netanyahou veut également préempter une nouvelle culpabilisation agitant cette fois un «Holocauste » imaginaire né dans des esprits malades - le sien et celui de son père - pour justifier l’injustifiable : une attaque contre l’Iran et sa population de 74 millions d’habitants dont 30 000 Iraniens juifs regroupés pour la plupart à Téhéran.

Suggérer -de façon symbolique en manipulant des clichés éculés et une victimologie juive désormais sans fondement - comme le fait Netanyahou que l’Iran c’est l’Allemagne nazie d’Hitler témoigne de l’irrationalité du dirigeant sioniste et de sa dangerosité.

La menace qui pèse actuellement sur le Monde ne vient pas de l’Iran - qui n’a attaqué aucun pays mais au contraire a été attaqué dans les années 80 avec le feu vert US/Sioniste/UE par l’Irak de Saddam Hussein - mais de Netanyahou dirigeant hystérique d’un régime aux abois qui peut à tout instant déclencher une guerre nucléaire(Israël a fabriqué plus de 200 bombes atomiques) sans se soucier des conséquences mondiales ni des centaines de milliers de victimes peut être plus dont de nombreux Juifs que sa décision et le passage à l’acte provoqueraient.

Netanyahou considère comme « son droit souverain » de défendre ses concitoyens juifs sionistes …. En allant bombarder à 2000Km un pays souverain en l’occurrence l’Iran après avoir fait à ce pays et ses dirigeants un procès d’intention : L’Iran selon Netanyahou veut « rayer Israël de la carte » reprenant une phrase attribuée au président iranien Ahmadinejad que celui-ci n’a jamais prononcée. Ce dernier a simplement dit qu’Israël disparaitrait des pages de l’Histoire.

Effectivement le régime juif sioniste disparaîtra des pages de l’Histoire et plus particulièrement de l’histoire juive car son idéologie politique mortifère militaro nationaliste raciste n’y a pas sa place.

Netanyahou s’apprête donc à ordonner le suicide collectif des Juifs installés en Palestine - passage à l’acte de ce que l’on appelle le «complexe de Massada» - car une attaque lancée contre l’Iran sera immédiatement suivie de bombardements de représailles contre les installations et industries militaires israéliennes qui se trouvent majoritairement situées prés d’agglomérations urbaines en "Israël."

Mais auparavant il aura donné un autre ordre démentiel : massacrer la communauté juive d'Iran rayer l’histoire juive perse de la carte.

En Iran on trouve de nombreuses traces d’un riche passé juif perse mais aussi l’existence bien actuelle d’une communauté juive d’environ 30 000 personnes ce qui en fait la deuxième plus importante au Moyen Orient après celle d’ »Israël ». Les Juifs qui vivent en Iran sont très fiers de leur héritage à la fois juif et perse remontant aux temps bibliques (VI AJC).

Les dirigeants juifs perses disent que leur communauté a des racines bien plus fortes en Iran que les autres communautés juives du Moyen Orient qui ont pratiquement toutes disparues lors d’un vaste mouvement d’immigration dans les années 40 et 50 en «Israël». Ces Juifs ont été pour la plupart manipulés mentalement pour venir coloniser la Palestine par la propagande politique sioniste se présentant comme une « assurance vie » juive contre l’assimilation et… l’antisémitisme qu’elle n’a fait que renforcer avant même le génocide des Juifs en Europe par les Nazis.

La présence juive en Iran est tout aussi vivante que par le passé. Téhéran a 11 synagogues toutes en service et la plupart d’entre elles disposent d’écoles hébraïques. Il y a deux restaurants casher un hôpital juif une maison de retraite juive et un cimetière juif. Il existe aussi une librairie juive avec 20 000 titres. De plus la communauté juive d’Iran a pour la représenter politiquement un député qui siège au parlement iranien tout comme les autres minorités vivant en Iran d’ailleurs.

En 1979 après la Révolution islamique certains Juifs iraniens ont préféré s’exiler aux Etats Unis ou en Israël mais la majorité des Juifs perses sont restés. Le dirigeant spirituel de la Révolution Islamique Khomeini dés son retour de Paris a rencontré les dirigeants de la communauté juive et publié une « fatwa » ordonnant que les Juifs soient protégés. D’autres « fatwa » identiques l’ont été aussi pour les Chrétiens et les autres communautés religieuses.

Cette « fatwa » protégeant les Juifs d’Iran est toujours en vigueur et l’Iran est exempt de tout antisémitisme inclus dans ses hautes sphères politiques dirigeantes la preuve toutes se revendiquant de l’héritage de Khomeini.

Les dirigeants politiques iraniens dont le président actuel,Mahmoud Ahmadinejad, diabolisé par Netanyahou et consorts font à juste titre la différence entre le Judaïsme comme religion et les Juifs qui la pratiquent et le Sionisme une idéologie politique nationaliste raciste s’inspirant des idées colonialistes européennes du XIXème siècle et les Juifs sionistes qui l’idôlatrent qu'ils qualifient de "corrompus" parce que s'étant détournés de leur foi.

Plusieurs vaines tentatives pour faire « monter » la communauté juive d’Iran en Israël ont été entreprises par les Juifs sionistes de Tel Aviv et leurs agents d’influence à l’étranger. Ainsi en Mai 2006 ils ont monté une campagne médiatique de propagande affirmant que le parlement iranien avait voté une loi obligeant les minorités religieuses dont la communauté juive à porter un habit de couleur différente suivant leur affiliation religieuse et différente également de la majorité musulmane du pays. Ceci bien sûr renvoie à la symbolique de l’étoile jaune imposée aux Juifs par Hitler que les Juifs sionistes utilisent pour manipuler des opinions publiques mondiales.

A l’origine de cette propagande éhontée un journal canadien The National Post qui une fois son mensonge révélé c’est excusé. Le député parlementaire iranien juif, Moris Motamed, a sévèrement critiqué cette propagande en disant

« Malheureusement ce sont de fausses informations qui ont été publiées dans le journal canadien. J’ai considéré ces informations comme étant une énorme insulte faite aux minorités religieuses en Iran. J’ai réfuté catégoriquement cette histoire au point que la source de ces informations et le gouvernement canadien se sont excusés officiellement auprès du gouvernement iranien. »

On peut s’attendre à d’autres tentatives sionistes pour pousser les Juifs iraniens à « monter » en « Israël » si Netanyahou décide d’attaquer l’Iran. Certaines pourraient être meurtrières comme ce fut le cas pour faire "monter" les Juifs d’Irak traumatisés par des attentats organisés par le Mossad.

Moris Motamed ne cède pas à l’hystérie collective juive sioniste concernant le nucléaire iranien comme le font les dirigeants du régime sioniste de Tel Aviv Netanyahou en tête et leurs lobbies dont AIPAC aux USA devant qui l’actuel président américain Barack Obama est venu se prosterner pour bénéficier de dons de riches juifs sionistes américains pour sa campagne de réélection.

Moris Motamed a déclaré :

« Comme Juif iranien je considère que la société iranienne à évidemment le droit à l’enrichissement comme technologie nucléaire pacifique. »

Le programme nucléaire iranien est actuellement le plus surveillé mondialement par l’AIEA. Le programme nucléaire israélien ne fait l'objet d'aucune surveillance puisqu’Israël n’est pas signataire du TNP. Pourtant il a contrairement à celui de l’Iran des visées militaires déjà concrétisées par la fabrication de plus de 200 bombes atomiques.

Apparemment le dirigeant juif sioniste Netanyahou est prés à sacrifier ces 30 000 vies juives vivant en Iran pour sauver son entreprise coloniale en Palestine vouée à disparaître tel un horrible cauchemar de l’histoire juive moyen orientale et mondiale.

Benjamin Netanyahou a affirmé à Washington qu’ »Israël » serait «maître de son destin» quant aux moyens employés contre l’Iran.

NOUS PEUPLES DU MONDE QUI CONSIDERONT QU’ISRAEL REPRESENTE LE PLUS GRAND DANGER POUR LA PLANETE NOUS FERONT TOUT POUR RESTER MAITRE DE NOS DESTINS POUR SAUVER L’HUMANITE TOUTE L’HUMANITE

Nous appelons à renforcer mondialement la campagne BDS

Nous appelons à faire pression sur les dirigeants politiques notamment ceux qui veulent être élus ou réélus pour qu’ils se déclarent publiquement contre une attaque israélienne contre l’Iran

Nous appelons à un embargo sur les livraisons d’armes à Israël

Nous appelons à la suspension de toute coopération militaire scientifique avec le régime sioniste

Nous appelons par tous les moyens légaux à disposition à traquer les criminels de guerre juifs sionistes pour qu’ils soient arrêtés et jugés inclus Netanyahou Peres Barak et leurs complices .



Mardi 6 Mars 2012
http://www.voltairenet.org/achat-en-ligne/129-thickbox/la-parabole-d-esther-anatomie-du-peuple-elu.jpg
Communiqué des Editions Demi-Lune :
Parution du livre La Parabole d'Esther 
Anatomie du Peuple Elu
Mardi 6 mars 2012 15h59
contact@ujfp.org

L'identité juive est associée à certaines des questions les plus complexes et conflictuelles de notre époque. Ce livre a pour propos d'ouvrir au débat un grand nombre de ces problématiques ; il étudie la politique identitaire et l'idéologie juives contemporaines en partant à la fois de la culture populaire et de textes théoriques.


Dès lors qu'Israël se définit ouvertement comme 'l'État juif', nous devons nous poser la question de savoir ce que signifient au juste les notions de judaïsme, de judéité, de culture et d'idéologie juives.

 

Gilad ATZMON analyse ici le discours politico-culturel juif laïc tant sioniste qu'antisioniste. Il étudie notamment la posture politique juive en matière d'Histoire et de temps, le rôle joué par l'Holocauste, les idéologies juives anti-goyim, les groupes de pression et les réseaux d'influence pro-israéliens.

 

La situation mondiale actuelle montre l'urgence d'un changement dans nos attitudes vis-à-vis de la politique, de la politique identitaire et de l'Histoire.


À l'heure où se profile de nouveau, plus menaçante que jamais, la perspective d'un conflit entre Israël et l'Iran, il est essentiel de comprendre d'où provient la peur fantasmatique du "judéocide nucléaire" qu'entretiennent les dirigeants israéliens chez leurs concitoyens... Cette étude vous y aidera.

L'AUTEUR


Gilad ATZMON est un saxophoniste de jazz et un compositeur apprécié dans le monde entier. Il fait partie du groupe The Blockheads et dirige The Orient House Ensemble. Musicien internationalement renommé, ses deux romans (A Guide to the Perplexed et My One and Only Love), ainsi que ses nombreux essais politiques et culturels publiés dans plusieurs langues, ont établi sa réputation d’écrivain. Né en Israël en 1963, il vit à Londres. 

 Son blog (en anglais) : www.gilad.co.uk

COURAGEUX & DÉRANGEANT

Qu’est-ce que l’identité juive, et quels en sont les fondements ? À travers cette question, dérangeante, ATZMON nous entraîne dans une réflexion sur les concepts légitimes de judaïsme et de judéité, mais également sur les déviances qui leur sont aujourd’hui associées.

 

Dans la lignée des études menées par Shlomo SAND et les nouveaux historiens, cet ouvrage apporte une analyse critique et rigoureuse de la radicalisation de l’identité juive, amorcée au début du XIXe siècle et ayant pour seul fondement l’idéologie anti-goyim.

(autrement dit contre tout ce qui n'est pas Juif, voir Talmud, leur Livre, appelant à exterminer les Goys - les non Juifs - comme des animaux,  ou à les réduire en esclavage ! C'est le livre le plus antisémite de l'humanité ! Note d'eva)

 

 Ce livre n’est pas une simple critique acérée du sionisme de plus : l’auteur y dénonce le discours martelés par les politiques israéliennes face à l’Histoire et à ses « vérités », ainsi que l’utilisation du drame de l’Holocauste, relayé par des groupes de pression et un lobbying puissants, dans un but unique : légitimer l’existence d’un État et son héritage tribal.

 

 Ayant grandi en Israël dans un milieu ultra-sioniste, Gilad ATZMON dénonce aujourd’hui la négation, par la société dont il est issu, de l’existence de ce pays où il est né : la Palestine.

Voir aussi :
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http://fr.altermedia.info/images/3%C3%A8me-guerre-mondiale.jpg
http://fr.altermedia.info/images/3%C3%A8me-guerre-mondiale.jpg
Arrêtons une troisième guerre mondiale !
5 mars 2012 

Ce tract est diffusé dans le contexte d’une mobilisation internationale initiée par Helga Zepp-LaRouche. Des actions ont eu lieu, le samedi 3 mars, à travers trois continents.


Au moment où nous écrivons ces lignes, la guerre rôde à l’échelle du monde. Nos principaux candidats à l’élection présidentielle, nos principaux médias, n’en parlent pas du tout, en raison sans doute de ce que Michel Rocard décrit comme le climat « d’imbécillité politique collective » qui règne dans ces élections présidentielles où les sujets essentiels ne sont pas traités. Pourtant il suffit de tourner son attention vers le Proche Orient pour se rendre compte qu’une nouvelle guerre se prépare, et que, par la nature des choses, cette guerre menacerait d’atteindre le seuil d’échanges thermonucléaires.


Dans la foulée de la guerre contre la Libye, dans la foulée des révolutions arabes récupérées par les pouvoirs occidentaux qui y ont mis au pouvoir les Frères musulmans, voici les Occidentaux partis pour « dégommer » Bachar el Assad en Syrie, et éliminer le programme d’enrichissement nucléaire iranien via des frappes aériennes menées par Israël avec le soutien tacite des Etats-Unis.

Cependant la véritable raison de cette menace ne se trouve nullement dans le programme de développement d’armes atomiques par l’Iran, puisque tous les services de renseignements américains réunis au sein du Directoire de Renseignement National (NID) se sont accordés pour dire dans leur rapport officiel d’évaluation des dangers, le NIE, que ce danger n’existe plus depuis 2003. Les véritables raisons ne sont pas celles-là puisqu’en Israël, la plupart de responsables militaires et des services de renseignements se sont prononcés contre la guerre, ainsi qu’aux États-Unis, où le Général Dempsey, chef d’état major des forces interarmées américaines, vient de faire scandale en déclarant que pour lui, l’Iran est « un acteur rationnel », avec qui on peut négocier politiquement.


Quelles sont donc les véritables raisons de cette guerre et qui en est à l’origine ? La véritable raison se trouve dans le fait que le système financier de la zone transatlantique est irrémédiablement en faillite et que cette faillite pourrait remettre en question l’hégémonie millénaire de cette zone sur le monde, face à des centres de pouvoir économique qui se sont développés dans l’Asie Pacifique – la Russie, la Chine, l’Inde – qui ont certes de difficultés, mais dont la vigueur de développement n’a pas encore été atteinte par la crise.


Derrière cette guerre il y a ceux qui depuis la fin du communisme en 1989 règnent en maîtres du monde, c’est-à-dire, la puissance financière combinée de la City de Londres et de Wall Street. C’est ce système financier que nous appelons l’Empire britannique qui est à l’origine du changement de paradigme des derniers 40 à 45 ans, où l’on s’est éloigné de la production de biens physiques, de l’économie réelle, pour s’orienter de plus en plus vers la spéculation, avec l’idée de gains financiers monstrueux.

Pourtant, lors de la fin du système communiste, l’occasion s’est présentée d’établir un nouvel ordre de paix pour le XXIe siècle. Il n’y avait plus d’ennemi et l’on aurait pu utiliser les ressources économiques et scientifiques mondiales pour s’attaquer aux grands défis communs de l’humanité, à savoir vaincre la faim, développer le tiers-monde, accomplir les percées scientifiques conjointes, notamment l’exploration spatiale ou la maîtrise de la physique nucléaire, permettant de passer au stade suivant du développement humain.


Dans le monde transatlantique, cependant, cette occasion n’a pas été saisie. Londres et Washington, ont choisi, au contraire, d’étendre les politiques d’Empire : plus un seul État-nation ne devait subsister, pouvant lutter contre la toute puissance de la finance folle, contre la toute puissance politique et militaire de cet Empire. Aux États-Unis, les néoconservateurs de l’administration de George Bush senior ont adopté la doctrine d’un « Nouveau siècle américain », pour s’ériger en un nouvel empire s’appuyant sur la « relation spéciale anglo-américaine », et cette politique a été pleinement reprise par George Bush junior et par Obama actuellement.


C’est cette politique qu’on tente désormais d’imposer, de façon accélérée en profitant de cette crise, à l’ensemble du monde. Au nom de ces doctrines, on a mené la guerre contre l’Irak sous le prétexte mensonger des « armes de destruction massive », et on donne désormais l’assaut contre tous les pays d’Afrique et du Proche Orient qui échappaient encore au contrôle : la Libye, la Syrie et l’Iran.

 

L’assaut n’est pas cependant limité à ces pays. La déstabilisation intérieure a été lancée contre la Russie et la Chine, et l’OTAN s’apprête à déployer des systèmes anti-missiles en Europe dont l’objectif est d’annuler les missiles nucléaires russes et d’encercler ce pays.


Le but de l’agitation guerrière actuelle au Proche Orient, contre des pays alliés à la Russie et à la Chine, est en réalité de faire plier ces deux dernières puissances. Le message est clair : soit vous vous soumettez à notre volonté d’Empire, soit vous risquez la guerre mondiale ! Et dans cette région, en raison de l’entente entre des pays lourdement armés, en raison du fait de l’enchaînement mortel qui s’y est crée – l’Iran ne pouvant reculer face à des attaques israéliennes, la Syrie ne pouvant ne pas aider l’Iran, le Liban ne pouvant pas ne pas aider ses deux alliés, la Russie et la Chine ne pouvant plus tolérer la fuite en avant des Occidentaux — les conditions sont réunies pour une troisième guerre mondiale !


Il faut arrêter la machine infernale ! Contre cette escalade, Solidarité & Progrès appelle a changer totalement la donne. Face à la crise, pas question de céder aux puissances financières. Nous devons séparer totalement les banques de dépôt et de crédit des banques d’affaires. Ces dernières ont spéculé et ont perdu ; une banqueroute contrôlée doit être organisée pour celles qui sont de fait en faillite. Nous devons ensuite reprendre le contrôle de l’émission monétaire, via des banques nationales sous contrôle public, et faire du crédit productif public pour reconstruire nos économies et le plein emploi grâce à des investissements dans les grands projets d’équipement de l’homme et de la nature. Une grande alliance des nations, depuis l’Atlantique jusqu’à la mer de Chine, doit alors nous permettre de nous attaquer aux défis du futur sur la base de grands projets conjuguant les objectifs communs de l’humanité.


http://www.solidariteetprogres.org/Arretons-une-troisieme-guerre-mondiale_08649

 

 

À lire ou voir aussi...

 

 

Lire aussi :

Israël veut faire payer 300 milliards de dollars aux pays arabes

 

http://oumma.com/11622/israel-veut-faire-payer-300-milliards-de-dollars-aux-p?utm_source=Oumma+Media&utm_campaign=93861026d4-RSS_EMAIL_CAMPAIGN&utm_medium=email

 

Israël veut faire payer ses guerres par les Arabes, ses futures victimes !!! Eva

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6 mars 2012 2 06 /03 /mars /2012 05:31

 

 

" Si les négociations restent secrètes, la France devra payer en sous-main des indemnités de guerre particulièrement lourdes, soit en numéraire, soit sous forme de privilèges économiques. Si elles deviennent publiques, la France peut espérer des indemnités moins onéreuses, mais Nicolas Sarkozy et Alain Juppé devront s’expliquer devant leurs concitoyens. Leur camp hypothéquerait alors ses chances de gagner l’élection présidentielle, le président risquant même d’être traduit devant la Haute Cour (articles 35 et 68 de la Constitution)."

 

 

Réseau Voltaire | 26 février 2012

29351-copie-2.jpg

Le 13 février 2012, Thierry Meyssan révélait sur la première chaîne de télévision russe que la Syrie avait fait prisonniers une douzaine de militaires français. Le Réseau Voltaire est en mesure de confirmer qu’au 26 février, le nombre de prisonniers français s’élève à 18 (dix-huit).

Si Paris admet qu’ils ont agi en mission, ils bénéficieront du statut des prisonniers de guerre et seront protégés par la Convention de Genève, mais si Paris dénie les avoir envoyés, ils seront considérés comme des civils étrangers, ils seront jugés en Syrie pour leurs crimes et encourent la peine de mort.

La France a ouvert trois canaux de négociation via la Fédération de Russie, les Émirats arabes unis et le Sultanat d’Oman.
L’ambassadeur de France, Éric Chevallier, est reparti le 23 février d’urgence à Damas.
Kofi Annan a été appelé comme médiateur par l’ONU et la Ligue arabe.

Conscient de l’usage qu’il peut faire de ces prises en période électorale française, Damas a demandé aux médias publics syriens de ne pas aborder cette affaire pour le moment. Il se réserve ainsi la possibilité de la traiter en secret si cette option est plus avantageuse. Tout en admettant le caractère exceptionnel de cette situation, les journalistes syriens, qui se sont rapidement habitués à la liberté d’expression garantie par la nouvelle loi sur la presse, déplorent que des limites soient à nouveau posées pour des motifs de sécurité nationale.

Si les négociations restent secrètes, la France devra payer en sous-main des indemnités de guerre particulièrement lourdes, soit en numéraire, soit sous forme de privilèges économiques. Si elles deviennent publiques, la France peut espérer des indemnités moins onéreuses, mais Nicolas Sarkozy et Alain Juppé devront s’expliquer devant leurs concitoyens. Leur camp hypothéquerait alors ses chances de gagner l’élection présidentielle, le président risquant même d’être traduit devant la Haute Cour (articles 35 et 68 de la Constitution).

Dans l’affaire du Rainbow Warrior (1985), où il y avait eu un bateau coulé et une personne tuée, la France avait présenté des excuses officielles, puis avait payé des indemnités de 7 millions de dollars à la Nouvelle-Zélande et de 8,16 millions de dollars à Greenpeace. Surtout, Paris avait dû autoriser l’importation d’ovins néo-zélandais détruisant en partie sa propre filière ovine. En échange, les deux agents français prisonniers avaient été libérés. Ironie de l’Histoire, Laurent Fabius, le Premier ministre dont le gouvernement avait ordonné l’attaque du Rainbow Warrior est pressenti comme ministre des Affaires étrangères de François Hollande, en cas d’élection du candidat socialiste à la présidence de la République. Ce dernier est l’ex-beau-frère du lieutenant-colonel Gérard Royal, le commandant de cette opération.

Dans la guerre secrète contre la Syrie, la France et ses alliés sont responsables d’un conflit ayant entraîné la mort d’au moins 3 000 soldats syriens et 1 500 civils, auxquelles s’ajoutent des pertes économiques et des sabotages d’infrastructures estimés à au moins 3 milliards de dollars.

http://www.voltairenet.org/La-France-ouvre-des-negociations

 

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Sur cet excellent blog,

 

 

Vladimir Poutine explique sa politique étrangère (1ère partie)
La Russie et l’évolution du monde
La Russie et l’évolution du monde

Le Réseau Voltaire reproduit l’article que le candidat Poutine à consacré à sa future politique étrangère dans le quotidien Moskovskie Novosti. Dans cette 1ère partie, il observe l’érosion du droit international consécutif à la politique d’ingérence des Occidentaux, et livre l’interprétation russe du « printemps arabe » comme révolution colorée. Il revient sur la catastrophe humanitaire et morale consécutive à l’attaque de la Libye et s’interroge sur les origines du bellicisme occidental en Syrie. Enfin il passe en revue les défis pour la Russie notamment en Afghanistan et en Corée du Nord. Cinq années après son discours à la conférence de Munich, il reste fidèle aux même principes. La Fédération de Russie se pose en garante de la stabilité mondiale et du dialogue des civilisations, sur la base du respect du droit international.

 

ici,

Le bog du réseau Voltaire: http://www.voltairenet.org/La-Russie-et-l-evolution-du-monde

 

 

 

 

Frédéric Pons pointe aujourd'hui les "terribles erreurs" des Américains en Irak, et s'inquiète de les voir reproduites en Syrie, après avoir appuyé le principe d'une intervention militaire dans ce pays : implacable logique des super-cerveaux néo-conservateurs ! 

 

A lire ici :

 

Lundi 5 mars 2012

Les doutes soudains – et de type américain – de Frédéric Pons.

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Par Louis Denghien,


               Le 21 février dernier, France Culture consacrait un quart d"heure de son temps d'antenne à la Syrie dans le cadre de son émission L'Invité des Matins. l'animateur, Marc Voichet, commençait par présenter la situation dans les termes les plus politiquement corrects : "répression", "enlisement", "guerre civile", imputant implicitement, comme ça se fait généralement sur le ondes françaises, la responsabilité de tous ces maux à Bachar al-Assad et à son régime. Et puis il passait la parole à ses deux invités [...]

 

Le général Desportes : pas vraiment une "grande muette"...

 

Yves Chaliand :

Le Qatar et l'Arabie Séoudite attisent la guerre civile en Syrie

 

 

Le 21 février dernier, France Culture consacrait un quart d »heure de son temps d’antenne à la Syrie dans le cadre de son émission L’Invité des Matins. l’animateur, Marc Voichet, commençait par présenter la situation dans les termes les plus politiquement corrects : « répression« , « enlisement« , « guerre civile« , imputant implicitement, comme ça se fait généralement sur le ondes françaises, la responsabilité de tous ces maux à Bachar al-Assad et à son régime. Et puis il passait la parole à ses deux invités : Gérard Chaliand, un de ces geostratèges versés dans l’étude et l’analyse de relations et situations internationale, et tout spécialement des conflits « irréguliers », qui enseigna aussi à l’ENA et à l’Ecole de Guerre ; et le général de division Vincent Desportes, entre autres titres maître de conférences à Sciences-Po Paris et enseignant à HEC, et auteur récent du livre « Le piège américain : pourquoi les Etats-unis peuvent perdre les guerres d’aujourd’hui« (1). Ajoutons que le général Chaliand a défrayé la chronique politique en juillet 2010 en s’attirant les foudres d’Hervé Morin, alors ministre de la Défense, pour avoir critiqué dans Le Monde la stratégie américaine – et donc française – en Afghanistan.

Pour en finir avec la vision bisounours

C’est Gérard Chaliand qui ouvre le bal : précisant d’emblée qu’il ne « prend pas parti » dans le conflit syrien et qu’il se limite à un « état des lieux« , il estime que le pays va tout droit vers la guerre civile, une guerre civile qui « était programmée depuis le début« . En effet, explique Chaliand, dès le début des « révolutions arabes », il y a eu une « entreprise de déstabilisation » du régime syrien menée par des puissances extérieures au premier rang desquelles le Qatar qui « rame » pour les sunnites et les Etats-Unis. Autre ingérent notable, l’Arabie Séoudite, en guère contre le messianisme politique chiite depuis la révolution iranienne de 1979. Et note Chaliand, le grand public français ne prend pas la mesure du règlement de comptes géopolitiques entre Etats sunnites et chiites, qui se fait aujourd’hui sur le dos de la Syrie. « Toute l’affaire » syrienne vise à l’affaiblissement indirect de l’Iran explique Chaliand. Et donc, contrairement à ce qui s’est passé pour les révoltes tunisienne et égyptienne, « tout le monde est dans le coup » en Syrie, c’est un « gros bras de fer international qui va déboucher sur une guerre civile extrêmement coûteuse« .

Marc Voichet interroge ensuite le général Desportes sur l’ASL, s’étonnant des difficultés qu’elle a à « libérer le pays« . Le général, après avoir précisé qu’il était d’accord avec l’analyse de Gérard Chaliand, notamment sur la dimension internationale et confessionnelle de la crise, laisse de côté l’épiphénomène ASL – après tout c’est un expert militaire qui doit savoir ce que vaut ce leurre médiatique – parle de « logique de montée aux extrêmes » avec un accroissement de la violence aux quatre coins du pays. La seule chose qui peut limiter le niveau de violence, dit-il, c’est l’accord des grandes puissances, américaines, russe, chinoise pour ne pas envenimer la situation par une implication trop directe.

Ce qui provoque une question du meneur de débat : le général veut-il dire que les rebelles syriens sont manipulés par l’étranger ? Vincent Desportes répond que tant que les rebelles syriens ne sont pas aidés par l’Occident comme ont été aidés les rebelles libyens, « les affaires seront cantonnées » à l’intérieur des frontières du pays. Et s’appuyant sur les récentes déclarations du général Dempsey, chef d’état-major de l’armée américaine, il constate, pour s’en féliciter, que les Américains ne souhaitent pas intervenir, directement ou indirectement, aux côtés des insurgés. Le général Desportes insiste sur les doutes de Dempsey quant à l’identité réelle des opposants armés à Bachar, que nous avions mis en exergue (voir notre article « Avec ou sans drones, les Américains sont impuissants », mis en ligne le 20 février). Il y a, rappelle Desportes, l’exemple libyen pour faire réfléchir sur le danger d’armer généreusement n’importe qui.

Revenant aux fondamentaux de la presse française sur le sujet, Marc Voichet demande à Chaliand si les « méchants » ne sont pas, tout de même, dans cette affaire du côté du régime de Damas. Chaliand répond en technicien de la géopolitique : « Dans une répression, les méchants sont  ceux qui sont forts« . Et il fait remarquer que les ex-rebelles libyens, présentés du temps de leur lutte contre Kadhafi comme des défenseurs du principe de liberté, torturent leurs opposants à présent qu’ils sont au pouvoir. « Dans cette zone-là, on torture celui qui est vaincu« .

Et puis rompant là avec les considérations soi disant morales suscitées par le conflit, Gérard Chaliand s’efforce de dégager une vision de l’avenir syrien : il n’est donc pas question d’une intervention extérieure des Grands. En revanche, il y a déjà, sur place, une aide dispensée  par les Qataris et Séoudiens aux rebelles. Des rebelles que Chaliand décrit comme « divisés, sans visage, certainement avec des antagonismes intérieurs » mais qui sont désormais soutenus durablement par les monarchies du Golfe, et donc, dit Chaliand, « on va continuer à pousser cette guerre civile » et « ceux qui se sont émus sur les 2 000 victimes du début du conflit vont s’apercevoir qu’on va passer à 10 000, 15 et peut-être 20 000 et au cas où les alaouites perdraient, on va avoir droit à des règlements de compte dont on n’a pas idée« . Et Chaliand voit, du fait de l’accroissement du conflit interne, la Turquie jouer un rôle : notre spécialiste revient sur le projet de « couloir humanitaire » agité conjointement depuis des mois par Ankara et Paris, et destiné dans les faits à offrir une base à l’ASL, et qui pourrait rcevoir à la faveur d’une montée de la guerre civile une concrétisation avec une intervention turque. Et Gérard Chaliand ne croit pas à l’ »enlisement » évoqué au début de l’émission, mais plutôt à un « conflit de plus en plus aigu« . Quant au général Desportes, il voit des similarités entre la Syrie de 2012 et la Bosnie des années 90, où l’OTAN a attendu que la violence devienne un vrai conflit pour intervenir, en 1999.

Dernière question de Marc Voichet sur le soutien interne à Bachar : Chaliand répond que du fait de la propagande (occidentale) qui est faite « nous oublions parfois de dire qu’une partie non négligeable de la population craint la prise de pouvoir des sunnites » notamment les plus radicaux d’entre eux. Donc il est faux de dire, conclut-il, que l’ensemble de la population qui veut la chute du régime.

On peut ne pas partager la conclusion pessimiste des invités de France Culture : l’armée syrienne peut détruire le gros des groupes rebelles, elle semble y parvenir dans leur principal abcès de fixation de Homs.. Mais par rapport au catéchisme bien pensant et falsificateur qu’on entend à longueur de temps sur la plupart de nos médias, les deux invités de Marc Voichet ont le mérite d’appeler un chat un chat, et d’assimiler l’information française sur la Syrie à de la propagande, et les groupes armés à des instruments de l’étranger.


(1) Paru en mars 2011 aux Editions Economica,

Ci-dessous le lien vers l’émission :


http://www.franceculture.fr/emission-l-invite-des-matins-gerard-chaliand-et-vincent-deportes-2012-02-21



 Article repris sur le blog, Infosyrie:

 

http://www.infosyrie.fr/re-information/quand-france-culture-re-informe-par-invites-interposes/

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Syrie : nouvelle donne ?
Ahmed Halfaoui


Le « printemps » syrien va probablement se faire entre Syriens. Le chef de l’armée des Etats-Unis, le général Martin Dempsey, nous en bouche un coin. Il dit qu’il est « prématuré de prendre la décision d’armer l’opposition en Syrie » et « met au défi quiconque d’identifier clairement ce qu’est le mouvement d’opposition en Syrie actuellement ». De toute évidence, le monsieur n’est pas en phase et se fiche de l’être avec les « amis de la Syrie » et avec les médias qui, eux, savent ce qui se passe et qui est le mouvement d’opposition. Il faut deviner que le général dont l’implication est autrement plus risquée et coûteuse que celle des propagandistes, s’informe ailleurs que chez le gars de l’OSDH planqué à Londres et ne s’amuse pas. Pour être plus explicite, il s’épanche : « Il y a des informations selon lesquelles Al-Qaïda est impliqué et qu’ils cherchent à soutenir l’opposition. Je veux dire qu’il y a plusieurs intervenants et que chacun essaye de jouer sa partition propre pour renforcer sa position ». Il en rajoute une couche : « La Syrie est une arène en ce moment où tous les divers intérêts essaient d’intervenir ». Dommage qu’il n’en dise pas plus que ce qu’il sait réellement, mais à la bonne heure !

On apprend de source sûre que la situation est loin d’être aussi nette que l’on veut nous faire accroire. Notons qu’à aucun moment il n’a fait allusion à un bombardement dont seraient victimes des populations civiles. Ainsi, on comprend pourquoi les bruits de botte se sont particulièrement faits discrets et pourquoi le Tunisien chargé de parler au nom de la « communauté internationale » répète à qui veut l’entendre qu’il est contre une intervention militaire. Pathétiquement, il dit qu’il ne veut pas d’un scénario à l’irakienne. Il aurait pu tout autant se référer au cas des voisins Libyens, propulsés dans une effroyable situation de non-droit.

Dans la foulée, il est intéressant de constater les effets de l’euphorie va-t-en guerre sur les journalistes des médias engagés dans l’affaire. Un éditorial d’un quotidien algérien en plein dans la verve « printanière » a fait une fleur à Hitler, en le déclassant dans le palmarès des criminels de guerre et en plaçant devant lui Bachar El Assad. L’argument de l’auteur se veut convaincant : Hitler n’a pas tué des Allemands, il a tué « des juifs, des tziganes et d’autres peuples », Bachar a tué des Syriens. C’est pour dire qu’on ne sort jamais indemne si on ne fait pas attention à ne pas se laisser porter allègrement par les vents dominants. Le plus sûr est de ne pas devancer l’appel. Quand on est dans ce type de disposition, il faut marcher au pas et rester à l’écoute des décideurs, surtout qu’ils sont autant imprévisibles que la Bourse qui dicte leurs politiques. Le mieux, toutefois, serait bien évidemment de se méfier de toute opération qui enthousiasme ceux dont on sait les sentiments à l’égard des indigènes, se voudraient-ils « démocrates », comme il sied pour entrer dans leurs bonnes grâces et se donner l’illusion de s’être émancipé à leur regard.

Les Syriens quant à eux vont élire leur premier Parlement qu’ils souhaitent représentatif. Ils nous diront peut-être s’il valait mieux cela qu’un CNT largué par l’OTAN. Pour les Libyens nous connaissons la réponse, y compris de la bouche des « révolutionnaires ».

Ahmed Halfaoui

http://www.lesdebats.com/editions/220212/les%20debats.htm#H

 

 

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syrie.png Le 24 février s'est tenue à Tunis la conférence des "Amis de la Syrie" réunissant 70 pays, y compris l'Inde, qui a décidé d'y assister après avoir reçu une aide pétrolière de Riyad, mais en l'absence de la Russie et de la Chine. Le groupe a reconnu le Conseil national syrien (CNS) comme "un représentant légitime des Syriens qui cherchent un changement démocratique pacifique". Il s'est engagé à fournir "un soutien effectif" à l'opposition, sans plus de précisions et prôné l'instauration de couloirs humanitaire vers Homs pilonnée par l'armée syrienne.

 

Parallèlement à cette réunion, selon le Canard enchaîné du 29 février des représentants des services de renseignements américains, britanniques, français, turcs, saoudiens et qataris ont participé à  une réunion secrète pour préparer un coup d'Etat à Damas pour lequel un budget serait prévu, avec une forte mobilisation des services français, sans garantie toutefois de pouvoir rallier des hauts gradés syriens à ce projet.  

 

De leur côté, les partisans du régime syrien affichent leur optimisme. Le 14 février un article de la  Komsmolskaia Pravda égrainait une série de nouvelles triomphalistes : "Le 7 février, une importante délégation russe, incluant les plus hauts responsables du renseignement extérieur, est arrivée à Damas où elle a été accueillie par une foule en liesse (...)Une série d’accords a été conclue pour le retour à la paix. La Syrie a restitué 49 instructeurs militaires faits prisonniers par l’armée syrienne. La Turquie est intervenue pour faire libérer les ingénieurs et les pèlerins iraniens enlevés, y compris ceux qui étaient détenus par les Français (au passage, le lieutenant Tlass qui les séquestrait pour le compte de la DGSE a été liquidé). La Turquie a cessé tout soutien à l’ « Armée syrienne libre », a fermé ses installations (hormis celle située sur la base de l’OTAN à Incirlik), et a livré son chef, le colonel Riad el-Assad. La Russie, qui s’est portée garante des accords, a été autorisée à réactiver l’ancienne base soviétique d’interception du mont Qassioum." Puis "les armées nationales non seulement de la Syrie, mais aussi du Liban, ont donné l’assaut des bases de la Légion wahhabite. Au Nord du Liban, un gigantesque arsenal a été saisi à Tripoli et quatre officiers occidentaux ont été faits prisonniers dans le Akkar dans une école désaffectée de l’UNRWA transformée en QG militaire. En Syrie, le général Assef Chawkat en personne a commandé les opérations. Au moins 1 500 combattants ont été faits prisonniers, dont un colonel français du service technique de communication de la DGSE, et plus d’un millier de personnes ont été tuées."

 

Ces informations ne sont pas toutes fiables. Ainsi par exemple celle selon laquelle le colonel Riad El-Assad a été livré par la Turquie est directement démentie par la dépêche publiée par  Le Point quinze jours plus tard qui interviewe ledit colonel... Toutefois l'embarras des Occidentaux et leurs hésitations à suivre les wahabites saoudiens et qatariens dans leurs projets d'intervention en Syrie sont sensibles depuis la réunion de Tunis. Il ne semble pas y avoir de stratégie de rechange sérieuse après la position ferme adoptée par les Russes et les Chinois.

 

Par ailleurs, divers éléments confirment que le soutien militaire des pétromonarchies et des Occidentaux à l'opposition syrienne armée ne fait pas l'unanimité au Proche-Orient y compris même parmi les alliés potentiels des opposants à Bachar El-Assad. Ainsi dans l'Ouest de l'Irak, alors qu'Al Qaida a appelé au Djihad en Syrie, les chefs tribaux sunnites hostiles au gouvernement de Damas sont beaucoup plus modérés. Al Arabiya aujourd'hui cite les cheikhs Khaled Khalifa, Hnein, et Ali Ayed qui tous soulignent que l'aide à la guérilla nuira au peuple syrien et que les pétromonarchies devraient plutôt exercer des pressions politiques sur le régime syrien. Au Liban, le Quotidien  L'Orient-le-Jour cite aujourd'hui les propos du chef de l'église maronnite Mgr Béchara Raï. Celui-ci, qui se défend de soutenir le régime syrien, mais condamne le soutien à la rébellion armée. « La Syrie, comme d’autres pays, a besoin des réformes que le peuple réclame et que même son président, Bachar el-Assad, avait annoncées depuis mars dernier », estime-t-il. « Il est vrai que le régime du Baas est une dictature, mais il en existe plusieurs sur son modèle dans le monde arabe », a-t-il poursuivi en enchaînant : « Dans tous les pays arabes, la religion de l’État est l’islam, sauf en Syrie où l’on indique seulement que le président doit être musulman sans considérer l’État comme étant islamique. » « La Syrie est la plus proche d’une démocratie » ajoute-t-il en faisant référence à la liberté religieuse qui y règne. Faisant état de « plans destructeurs établis dans le cadre des politiques internationales », Mgr Raï estime que ce sont « des États et non pas les peuples qui soutiennent financièrement, militairement et politiquement les mouvements intégristes ». Le patriarche maronite libanais est certes accusé par certains sites de dépendre de Damas mais sa position, comme celle du général Aoun, traduit pour le moins une division des chrétiens libanais sur le dossier syrien (alors que ceux-ci sont traditionnellement proches des positions occidentales).

 

Pendant ce temps les combats contre les déserteurs de l'Armée de Libération syrienne se poursuivent à Homs et Rastane.

 

Pour mieux comprendre la situation syrienne, on peut se reporter au rapport d'une mission organisée par le Centre international de recherche et d’études sur le terrorisme et d’aide aux victimes du terrorisme (CIRET-AVT) et le Centre Français de Recherche sur le Renseignement (CF2R) présenté lors d'une conférence de presse à Paris le 10 février dernier (devant des médias arabes notamment, mais L'Humanité était le seul médias français à y assister). Ce rapport, tout en étant sans concession à l'égard du régime répressif syrien, montre clairement les enjeux géopolitiques extérieurs qui se sont greffés sur le cas syrien (notamment l'ingérence des Occidentaux et des pétromonarchie), venant compromettre sciemment les chances d'une démocratisation pacifique du pays. Il est en ligne ici.

 

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Europe, Syrie: appeler un chat un chat et un fripon un fripon

Chat et... fripons ?
(Suite à : Abstention ? Non : BOYCOTT !)


Deux phrases de notre déclaration "Abstention ? Non : BOYCOTT !" ont provoqué de multiples protestations : "Passant outre le vote du peuple de France, la "classe politique" a imposé le Traité constitutionnel européen (Traité de Lisbonne). Sauf erreur, non seulement ce coup d’État —il faut appeler un chat, un chat— n’a été dénoncé par aucun des candidats et partis politiques présents au prochain scrutin, mais la plupart d’entre eux osent encore nous vendre "l’Europe sociale"." Selon les protestations, qui manquent hélas de précision, nous ferions erreur.


Notons d'abord que personne ne conteste que la plupart des candidats osent encore nous vendre l'"Europe sociale".

Ce qui frappe, c'est l'incapacité des protestataires à appeler un chat un chat : quel candidat, quel parti politique a-t-il appelé "coup d'État" —"coup d'État"—, le viol de la souveraineté du peuple de France ? Qui, quand, où ? Parce que les mots ont un sens : selon la Constitution de la République française, la destitution du président peut-être demandée s'il commet un coup d'État...

Que celles et ceux qui pourraient regretter cette occasion perdue de renvoyer Sarkozy se rassurent et se réjouissent : depuis quelques jours, il existe une nouvelle opportunité de demander la destitution du président pour manquement à son devoir constitutionnel. Les candidats, les partis qui les soutiennent, et qui n'ont pas encore saisi cette aubaine, vont enfin pouvoir le faire.

Voici le fait : 19 militaires français ont été faits prisonniers en Syrie (*), prouvant incontestablement que la France est entrée en guerre contre ce pays. L'article 35 de la Constitution indique : "La déclaration de guerre est autorisée par le Parlement. Le Gouvernement informe le Parlement de sa décision de faire intervenir les forces armées à l’étranger, au plus tard trois jours après le début de l’intervention." De 2 choses l'une :
— ou le gouvernement a informé le parlement ; auquel cas il faut que les partis, les candidats, les médias nous expliquent pourquoi ils l'ont caché au peuple de France ;
— ou le gouvernement n'a pas informé le parlement ; dans ce cas, tous les candidats et les partis qui veulent en finir avec le "sarkozysme" vont se saisir de ce viol de la Constitution pour demander la destitution !

Le pied du mur n'a-t-il pas été inventé pour qu'on y voie le maçon ?


4 mars 2012

Jean-François Autier, ajusteur mécanicien retraité, communiste
Michel Peyret, instituteur retraité, ancien député de Gironde, communiste


 

 (*) Mediapart rapporte diverses sources faisant elles état de 120 prisonniers dont 13 officiers. A suivre. Aucune garantie de véracité ne saurait pour l'instant être donnée quand à cette information [NDLR]

 (2e publication)

 

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6 mars 2012 2 06 /03 /mars /2012 05:26

 

Guerres impérialistes et le leurre total de la “démocratie” made in USA
La Syrie a un gouvernement séculier tout comme l’Irak avant l’invasion américaine. Les gouvernements séculiers sont importants dans les pays arabes où il y a une division entre les sunnites et les chi’tes. Les gouvernements séculiers empêchent la population divisée de s’entre-tuer.
 


Dr. Paul Craig Roberts
Dimanche 4 Mars 2012
Guerres impérialistes et le leurre total de la “démocratie” made in USA
Lorsque l’invasion américaine, un crime de guerre en accord avec les standards établis en ce domaine au procès de Nüremberg par les Etats-Unis à la fin de la seconde guerre mondiale, renversa le gouvernement séculier de Saddam Hussein, les Irakiens sunnite et chi’ites se combattirent. La guerre civile entre irakien sauva l’invasion américaine. Quoi qu’il en soit, suffisamment de sunnites trouvèrent le temps de combattre l’occupation américaine, tant et si bien que les Etats-Unis ne furent jamais en mesure d’occuper totalement Baghdad, sans parler de l’Irak, quelle que fut l’intensité de la force employée par les troupes américaines.

La conséquence de l’invasion américaine de l’Irak ne fut pas la démocratie ou les droits de femmes, encore moins la destruction des armes de destruction massive qui n’existaient pas comme les inspecteurs l’avaient clairement dit auparavant. La conséquence fut le transfert du pouvoir politique des sunnites aux chi’ites. La version chi’ite de l’islam est la version de l’Iran. Ainsi, l’invasion de Washington a transféré le pouvoir en Irak d’un gouvernement séculier vers un gouvernement chi’ite, allié de l’Iran.

Maintenant Washington à l’intention de répéter cette folie en Syrie. D’après la ministre des affaires étrangères Hillary Clinton, Washington est même préparé à s’allier à Al Qaïda afin de renverser le gouvernement Al-Assad. Maintenant que Washington a des connexions avec Al Qaïda, le gouvernement de Washington sera t’il arrêté sous le coup des lois anti-terrorisme ?

L’hostilité de Washington à l’égard d’Al-Assad est totalement hypocrite. Le 26 février, le gouvernement syrien a tenu un referendum pour une nouvelle constitution en Syrie qui limite les termes des futurs présidents et retire au parti Ba’ath le monopole politique dont il a jouit depuis le départ.

Le taux de participation au referendum fut de l’ordre de 57,4%, ce qui représente environ le même pourcentage que celui de l’élection d’Obama en 2008. Ce fut un taux de participation plus élevé (et ce malgré la rébellion armée soutenue par l’occident), que durant les neuf élections présidentielles aux Etats-Unis de 1972 à 2004. La nouvelle constitution syrienne fut approuvée par 89,4% des participants.

Mais Washington a dénoncé le referendum démocratique et clame que le gouvernement syrien doit être renversé afin d’amener la démocratie en Syrie.

Les alliés de Washington dans la région, les monarchies du pétrole, non élues, comme l’Arabie Saoudite et le Qatar, ont publié des déclarations disant qu’ils étaient prêts à fournir des armes aux rebelles islamistes afin d’amener la démocratie en Syrie, chose qu’ils ne tolèrent pas eux-même chez eux.

Pour Washington “la démocratie” est une arme de destruction massive. Quand Washington apporte la “démocratie” dans un pays, cela veut dire sa destruction, comme en Libye ou en Irak. Cela ne veut en aucun cas dire démocratie. La Libye est en plein chaos, un cauchemar pour les droits de l’Homme, qui n’a plus de gouvernement effectif.

Washington a installé Nouri al-Maliki comme président en Irak. Il a perdu une élection, mais s’est maintenu au pouvoir. Il a déclaré son vice-président être un terroriste et ordonné son arrestation; il utilise son état policier pour arrêter les politiciens sunnites. Assad de Syrie est plus démocratique que Maliki d’Irak.

Depuis plus d’une décennie, Washington a leurré le monde sur la finalité de ses guerres d’agression, comme étant “l’importation de la démocratie et des droits de l’homme au Moyen-Orient”. Alors que Washington amenait la démocratie au Moyen-Orient, Washington détruisait la démocratie aux Etats-Unis même. Washington a ramené d’outre-tombe les donjons médiévaux de la torture et l’auto-accusation. Washington a détruit le processus légal du Habeas Corpus. Sur la requête d’Obama, le congrès a voté sans coup férir une loi qui permet aux citoyens américains d’être emprisonnés indéfiniment, sans jugement ou sans même la présentation de preuves. Les perquisitions sans mandats et l’espionnage, qui étaient illégaux et inconstitutionnels au début du siècle, sont maintenant des actes routiniers.

Obama s’est même réservé le droit, pour lequel il n’y a aucune loi écrite, de faire assassiner tout citoyen américain n’importe où dans le monde si la branche exécutive du pouvoir le décide et ce sans même présenter quelque preuve que ce soit, simplement sur le fait que la personne représente une menace pour le gouvernement américain. Tout citoyen américain où que ce soit dans le monde, peut être assassiné sur une opinion purement subjective de quelqu’un dans la branche de l’exécutif américain., qui de plus en plus représente à elle seule le gouvernement des Etats-Unis. Les autres soi-disant branches “égales” du pouvoir ont fondu comme neige au soleil sous les coups de la “guerre contre la terreur”.

Pourquoi Washington est-elle si déterminée à amener la “démocratie” au Moyen-Orient (à l’exception de l’Arabie Saoudite, du Bahrein, du Qatar et des Emirats Arabes Unis), à l’Afrique, à l’Iran, à l’Afghanistan, à la Russie et à la Chine, mais est hostile aux droits constitutionnels en Amérique ?

Les droits que les Américains ont gagné de la révolution contre le roi George III au XVIIIème siècle ont tous été éliminés par les régimes Bush/Obama au XXIème siècle. D’aucun penserait que ceci serait sujet à articles de presse, mais il n’en est rien.

N’attendez pas de commentaires à ce sujet en provenance du ministère de la vérité.

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

http://resistance71.wordpress.com/2012/03/04/guerres-imperialistes-et-le-leurre-totale-de-la-democratie-made-in-usa-devenus-pays-du-goulag-levant/ http://resistance71.wordpress.com/2012/03/04/guerres-imperialistes-et-le-leurre-totale-de-la-democratie-made-in-usa-devenus-pays-du-goulag-levant/

 

http://www.alterinfo.net/Guerres-imperialistes-et-le-leurre-total-de-la-democratie-made-in-USA_a72461.html

 

 

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5 mars 2012 1 05 /03 /mars /2012 08:36

 

La guerre secrète de la France contre le peuple syrien
par Réseau Voltaire
Mondialisation.ca, Le 22 février 2012

Lors de la prise du bastion insurgé dans le quartier de Bab Amr, à Homs, l’armée syrienne a fait plus de 1 500 prisonniers, dont une majorité d’étrangers. Parmi ceux-ci, une douzaine de Français ont requis le statut de prisonnier de guerre en déclinant leur identité, leur grade et leur unité d’affectation. L’un d’entre eux est colonel du service de transmission de la DGSE.

En armant la Légion wahhabite et en lui fournissant des renseignements satellitaires, la France a conduit une guerre secrète contre l’armée syrienne, qui a fait plus de 3 000 morts dans les rangs, et plus de 1 500 morts parmi les civils, en dix mois de combats.

Ces informations ont été partiellement dévoilées par Thierry Meyssan lors d’une intervention sur la première chaîne de télévision russe, le lundi 13 février 2012 ; puis dans un article publié le mardi 14 par Komsomolskaïa Pravda ; enfin dans une vidéo de Voltaire Network TV.

La France a sollicité l’aide de la Fédération de Russie pour négocier avec la Syrie la libération des prisonniers de guerre.

Le Réseau Voltaire n’a pas trouvé d’éléments permettant de confirmer les imputations selon lesquelles 120 Français auraient été faits prisonniers à Zabadani. Cette rumeur semble être une exagération de nos informations et paraît sans fondement.

Par ailleurs, le Réseau Voltaire s’interroge sur les articles d’envoyés spéciaux à Homs parus ces derniers jours dans des quotidiens français : une semaine après la reprise en main du quartier insurgé, et alors que ne subsistent que des combats urbains de faible intensité, ces reporters persistent à décrire une fiction de révolution, masquant la vérité à leurs lecteurs, laissant ainsi à Alain Juppé la possibilité de négocier en secret la restitution des prisonniers de guerre.

Le 17 février, Nicolas Sarkozy et David Cameron signaient une déclaration commune. On peut y lire : « La France et le Royaume-Uni soulignent que les personnes responsables des violences dans toute la Syrie ne doivent pas douter que le jour viendra où elles devront répondre de leurs actes. La France et le Royaume-Uni réaffirment leur détermination à faire en sorte que des éléments de preuve concernant les crimes soient dûment recueillis afin que les personnes qui ont ordonné ou commis des atrocités puissent rendre des comptes. »

En l’absence d’obligation par des traités pertinents, la guerre secrète conduite par le président Sarkozy et son gouvernement est un acte sans précédent sous la Ve République. Elle viole l’article 35 de la Constitution et constitue un crime passible de la Haute Cour (article 68).


 Articles de Réseau Voltaire publiés par Mondialisation.ca


http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=29443

 

 

Lire aussi :

 

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http://www.alterinfo.net/photo/art/default/3358922-4824420.jpg?v=1318850981

 

Syrie :

 

Les Médias nous parlent toujours de HOMS, "ville martyr"...

J'ai décidé, moi, de parler de Syrte attaqué par l'OTAN en Libye, dont les Médias n'ont rien dit sauf un journaliste à chaud (il n'y a que là, chaque fois, qu'on a un peu d'information digne de ce nom, l'émotion aidant - et la censure n'étant pas passée encore...), note d'eva 

 

Enfer de Homs - de Syrte, de Jénine, d'Irak, de la désinformation ? (eva)

 

 

 

 

Voir aussi :

 

 

 

 

 

LE CALVAIRE DU PEUPLE SYRIEN : Un espoir pour une sortie du tunnel ?

lire suite

 

 

Homs libérée : Nouvelles révélations sur le terrain à Baba Amr

lire suite

 

Syrie : désinformation massive

lire suite

 

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Europe, Syrie: appeler un chat un chat et un fripon un fripon


Chat et... fripons ?(Suite à : Abstention ? Non : BOYCOTT !) Deux phrases de notre déclaration "Abstention ? Non : BOYCOTT !" ont provoqué de multiples protestations : "Passant outre le vote du peuple de France, la "classe politique" a imposé le Traité [...]


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5 mars 2012 1 05 /03 /mars /2012 08:30

 

http://fr.altermedia.info/images/ObamaAIPAC-300x175.jpg

http://fr.altermedia.info/images/ObamaAIPAC-300x175.jpg

 

 

Obama devant l'AIPAC, le lobby américain pro-Israël

 

 

Barack Obama s'est redit prêt dimanche à "utiliser la force" pour empêcher l'Iran de se doter d'une arme nucléaire. Mais le président américain a rappelé qu'il n'était pas un va-t-en-guerre, en se prononçant pour une solution diplomatique, et en adressant un message à Israël. "On parle trop de guerre", a t-il en effet expliqué dans un discours prononcé devant le principal lobby pro-Israël américain, l'Aipac, faisant référence aux menaces voilées de l'Etat hébreu d'attaquer unilatéralement l'Iran.

Refroidir les ardeurs israéliennes...

A la veille d'une rencontre très attendue avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, Barack Obama a appelé Téhéran à faire le choix de la voie diplomatique pour résoudre cette crise, soulignant que l'Iran était "soumis à une pression plus forte que jamais" en raison des sanctions adoptées par les Etats-Unis et leurs alliés.

"Au cours des dernières semaines, de telles discussions n'ont servi que le régime iranien, en faisant grimper le prix du pétrole, dont il dépend pour financer son programme nucléaire", a analysé le président américain.
  
"Je crois fermement qu'il y a encore la place pour la diplomatie - accompagnée d'une certaine pression - pour résoudre cette crise. Les Etats-Unis et Israël affirment ensemble que l'Iran n'a pas encore d'arme nucléaire, et nous sommes très vigilants dans la surveillance de leur programme", a-t-il poursuivi.
 
...sans exclure la force

Mais le président américain a rappelé très clairement que "toutes les options restaient sur la table" pour empêcher l'Iran de se doter de l'arme nucléaire, y compris "une action militaire".
  
"Les dirigeants de l'Iran doivent savoir que je ne mène pas une politique d'endiguement. Je mène une politique qui consiste à empêcher l'Iran de se doter d'une arme nucléaire. Et comme je l'ai déjà dit très clairement au cours de mon mandat, je n'hésiterai pas à utiliser la force pour protéger les Etats-Unis et leurs intérêts", a assuré le président américain.

Régulièrement critiqué par ses adversaires républicains pour une position que ces derniers ne jugent pas assez marquée en faveur d'Israël, le président américain s'est par ailleurs attaché à assurer qu'il "souten(ait) Israël dans les moments cruciaux".

"Au cours des trois dernières années, en tant que président des Etats-Unis, j'ai tenu mes engagements en faveur de l'Etat d'Israël. A chaque moment crucial, à chaque embranchement sur la route, nous avons été présents pour Israël", a-t-il assuré.

 

http://www.rtl.fr/actualites/international/article/les-etats-unis-prets-a-utiliser-la-force-contre-l-iran-7744896535

 

 

Note d'eva : Sur France24, j'ai assisté à tout son discours. Oscillant sans cesse entre la paix et la guerre ! Chaque fois qu'Obama parlait de diplomatie, aucun applaudissement des Sionistes présents, par contre chaque fois qu'il assurait qu'il serait prêt à utiliser la force en cas de nécessité, l'assistance applaudissait.

 

Il m'a semblé, en toute objectivité, qu'Obama (tout en rappelant son rôle dans plusieurs guerres, et peut-être pour cela - les guerres sont coûteuses et les généraux US ne sont pas chauds pour attaquer l'Iran), était plus soucieux, pour le moment, de paix que de guerre contre l'Iran, et bien sûr comparativement à ses rivaux républicains souvent poussés par leur électoral très évangélique à défendre Israël à n'importe quel prix !!! Une phrase m'a semblé particulièrement révélatrice : "je n'hésiterai pas à utiliser la force pour protéger les Etats-Unis et leurs intérêts". L'assistane attendait sans doute un "protéger Israël et ses intérêts !". C'est ainsi, n'attendons pas de l'Etat militariste Israël de défendre la paix. Et dans le contexte actuel, c'est pure folie que de prôner l'attaque de l'Iran ! Je l'ai toujours dit et répété : L'Iran n'a pas l'intention d'attaquer Israël, il n'a jamais dit qu'il voulait rayer Israël de la carte (les propos ont été déformés pour des raisons géopolitiques, parce que, aussi, les Hébreux veulent toujours se faire passer pour des victimes alors qu'ils ne cessent partout de meurtrir la planète), et c'est lui qui sera attaqué et détruit par les soi-disant vertueux Israéliens !!! Tout est inversé, c'est abominable !

 

Lorsque je participais à des forums sur le site Juif.org, j'ai été frappée, et choquée, par le bellicisme de tous les participants. Haro sur l'Iran ! Et tant pis pour les conséquences ! Parce que je prêchais pour la paix, d'une part en rappelant que l'Iran n'avais jamais attaqué personne et qu'il n'était pas assez fou pour attaquer Israël, d'autre part parce que j'attirais l'attention sur les conséquences incalculables et sans doute irrémédiables d'une guerre contre l'Iran pour le monde entier, je me suis fait exclure du forum. On ne prêche pas impunément la paix à des va-t-en guerre !

 

Personnellement, je pense que l'Entité sioniste étant dirigée par des extrémistes fascistes acoquinés aux Colons sans foi ni loi, elle finira par entraîner le monde à sa perte ! J'arrête, parce que la femme de paix que je suis est très très mal disposée envers ces fauteurs de désordres, de conflits, d'assassinats extra-territoriaux, de guerres - d'autant qu'ils vont par leur inconséquence, leur arrogance, leur cupidité, déclencher la guerre qui emportera la civilisation et... l'humanité ! Qu'attend-on pour mettre ces fanatiques hors d'état de nuire à la planète entière au lieu de s'aplatir devant eux (comme chaque année au dîner de cons du CRIF) parce qu'ils servent, plus que jamais, le Veau d'Or ? Les idoles de notre temps sont décidément bien laides...  Eva R-sistons

 

obama-aipac2011

http://www.terredisrael.com/infos/?p=35496

 

 

 

ISRAEL A KIDNAPPE 380 PALESTINIENS EN FEVRIER.
Plan judaïque pour transformer le Musée islamique à Jérusalem en 'une synagogue juive'

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A lire, étonnant :

Wikileaks: La Russie a donné les codes du système de défense iranien à Israël

 

Sur Juif.org, le bellicisme du Prix Nobel de la Paix (Peres) :


"Les Etats-Unis n'hésiteront pas à employer la force contre l'Iran" - © Juif.org
Les Etats-Unis et l'Israël Biblique Depuis le temps, la plupart des Américains ont compris  que la « solution à deux états » n'est  en...  
Arabie Saoudite/Israel : partenaire pour une frappe contre...  Est ce que l'Arabie saoudite soutiendra une attaque israélienne contre l'Iran en Juin ? L'ennemi de...  Article à lire absolument  
Donc ça n'aura pas lieu en juin puisqu'annoncé ??? (note d'eva)
L'actualité sur un site Musulman, Oumma.com :

 

3 mars 2012

Un four crématoire fait évidemment penser au génocide nazi. En reprenant ces termes, Fourest sait qu’elle facilite l’équation : régime iranien = régime nazi, ce qui est le discours de tous ceux qui préparent une intervention militaire contre « le nouvel Hitler ».

La question du racisme anti-noir dans les pays musulmans n'est pas nouvelle même si elle resurgit là en une douloureuse actualité. Curieusement, elle semble produire un malaise dans la oumma qui par son silence odieux ne donne que plus d'écho à ces cris de rage ethnique.

 

Jacob Cohen en conférence à Genève le 17 mars 2012

Invité le 17 mars prochain à notre conférence Survivre au Nouvel ordre mondial – en compagnie de Pierre Hillard, Piero San Giorgio et Adrien Abauzit – Jacob Cohen nous livre ici un texte inédit qui introduit habilement le sujet qu’il viendra présenter.

Survivre au Nouvel ordre mondial : la périphérie arabe

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4 mars 2012 7 04 /03 /mars /2012 07:10
Tout ce que les Médias menteus ne vous diront pas sur HOMS
Homs libérée: Nouvelles révélations sur le terrain à Baba Amr


Al Manar
Samedi 3 Mars 2012

 

Homs libérée: Nouvelles révélations sur le terrain à Baba Amr

Ça y est. L’armée syrienne a pénétré Baba Amr et en a chassé les groupes armés. Une occasion qui a permis aux caméras de presse de révéler toute la vérité sur ce qui s’est déroulé pendant les trois dernières semaines dans ce quartier de Homs.
A première vue, les images diffusées montrent une région fantomatique complètement dévastée. Plus rien n’y bouge. Des immeubles et unités résidentielles ont été transformés en ruine, laissant constater la dureté des combats auxquels se sont livrées les forces syriennes contre des groupes, sans aucun doute, armés jusqu’aux dents.


Près de 700 hommes armés, arabes et étrangers à la fois, ont mis bas les armes à Baba Amr, le bombardement des tunnels leur en ont coupé tout approvisionnement. Les gangs et leurs munitions se trouvent actuellement aux mains des forces sécuritaires syriennes, et personne ne peut dorénavant démentir les vérités suivantes suite aux aveux des insurgés qui viennent de capituler:

 


hommes armés à Baba Amr
- Les hommes armés arrêtés par les forces syriennes sont originaires des pays du Golfe, de l’Irak, et du Liban. Des membres de renseignements qataris, des combattants afghans, turcs, et des Européens, notamment des Français, ont eu aussi « l’honneur » de combattre côte à côte l’armée nationale syrienne. C’est ce qu’a révélé l’expert syrien des affaires stratégiques Salim Harba, dans une interview au site d’information d’alManar.

 

- Des armes israéliennes, européennes et américaines ont été confisquées à Baba Amr. Ces armes sont tellement sophistiquées qu’elles n’ont pas encore été testées dans les pays producteurs, ajoute l’expert, qui promet la révélation prochaine par les autorités syriennes de nombreuses informations à ce sujet, tenues secrètes jusque là.
armes confisquées à Baba Amr- Des obus israéliens, des jumelles nocturnes, des roquettes, des systèmes de vision nocturne, des systèmes de télécommunications très sophistiqués ont été également saisis par l’armée syrienne.

 

- Des stations de communications ont été mises en place sur le territoire libanais afin de superviser les opérations militaires à Baba Amr, et d’assurer le contact entre les commandants sur le terrain et un bureau de coordination dirigé par des membres de renseignements dans la capitale qatarie Doha.

 

- Ces stations de communications ont été commandées à partir du Liban par des personnalités libanaises, dont des députés du Courant du Futur, révèle aussi l’expert syrien dans son interview. « C’est ainsi que la région de Wadi Khaled a constitué la profondeur stratégique de Baba Amr pendant les combats», a-t-il affirmé.


Le Mossad et Blackwater supervisent depuis Qatar les opérations à Homs


De même source on confirme qu’un bureau de coordination a été mis en place au Qatar, sous le parrainage des Etats-Unis et des pays du Golfe. Ce bureau regroupe des agents de renseignements américains, français, qataris et saoudiens, ainsi que des membres de l’agence de renseignement américaine, la CIA, du Mossad israélien, de la compagnie Black Water, et certes des figures éminentes du « conseil transitoire syrien».

 

Le Qatar a en effet finalisé une transaction avec des compagnies d’armement israélo-américaines pour armer les gangs armés, et les pays du Golfe ont financé l’accord.
Et Harba d’ajouter que les autorités syriennes possèdent des documents et des aveux qui bouleverseront la situation contre tous les pays ayant participé à ce complot. « Même les pays voisins connaitront un changement sécuritaire et politique après ces révélations », a-t-il dit.

Les journalistes européens exfiltrés au Liban via des tunnels
Arrivés à leurs pays après neuf jours passés à Homs, les journalistes français Edith Bouvier et William Daniels, n’ont pas oublié de rendre hommage aux rebelles qui les ont exfiltrés. Il suffit de lire leur compte rendu publié dans Le Figaro de samedi pour faire taire toutes les allégations sur l’absence de tunnels de contrebande entre le Liban et la Syrie.
« Une première tentative à travers un tunnel a échoué sous les bombardements syriens, dans la nuit du 26 au 27 février, seuls Paul Conroy et Javier Espinosa parvenant à être exfiltrés par l'ASL (armée syrienne libre) et à gagner le Liban…L'ASL a alors décidé de sortir les deux journalistes par un véhicule, le long d'un itinéraire secret. Edith Bouvier et William Daniels sont allés de cachette en cachette… Leur itinéraire était ouvert par des éclaireurs qui reconnaissent les routes et les chemins détournés.
En changeant plusieurs fois de véhicule (pick-up, camion), sur des chemins de montagne, les deux journalistes ont atteint la frontière libanaise jeudi soir avant d'être rapatriés par avion vendredi en France », racontent les deux journalistes.
Preuve à l'appui, l’ASL usait bel et bien de tunnels qui liaient Baba Amr au territoire libanais, des tunnels servant à l’acheminement d’armes et de combattants, et non comme le prétendait le Telegraph sur la présence de tunnels pour abriter les civils.
 
Source: site AlManar, AFP, Le Figaro.

 

http://www.alterinfo.net/Homs-liberee-Nouvelles-revelations-sur-le-terrain-a-Baba-Amr_a72381.html

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