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21 mai 2011 6 21 /05 /mai /2011 04:21

 

 

http://www.comores-web.com/wp-content/uploads/images/comores-blog-guerre-entre-la-france-et-la-libye-les-comori_4d8543a02224d.jpg

 

Le principe d'ingérence humanitaire ne doit jamais nous faire oublier que faire la guerre est toujours illégitime si notre patrie n'est pas directement en danger.

 

 

La même oligarchie qui aujourd'hui, sous couvert d'apporter la liberté et la démocratie à certains "peuples opprimés" dans le fracas des bombes, qui fait couler le sang d'innocents, envisageait lors de l'étrange défaite de 1940 une collaboration avec les nazis sans se poser d'autres questions.

 

 

C'est peut-être une question de génération et les nécessaires préparations psychologiques sont bien évidemment une arme redoutable. Faire avaler des sornettes à l'opinion médusée, toujours sensible au côté émotionnel, est une priorité dans la préparation d'une intervention armée. Il faut se parer de vertu et faire croire que la croisade du bien contre l'axe du mal que nous menons de plus en plus souvent est indispensable.

 

 

La théorie du "choc des civilisations", chère aux idéologues néo conservateurs américains s'est manifestée particulièrement sous la présidence de G.W. Bush. Leur caniche préféré de l'époque n'étant plus aux commandes en Angleterre, le locataire actuel de l'Elysée essaie de se montrer à la hauteur de cette noble tâche.

 

 

Un acte fort pour "le président qui aimait les riches", consiste à offrir sur un plateau d'argent les deniers des contribuables aux marchands d'armes qui se trouvent être également les principaux patrons de presse.

 

 

La France est peut être ruinée pour sauver les services publics, la retraite par répartition, etc..., mais qu’importe, la priorité absolue reste bien entendu de plaire et de servir les insatiables prédateurs que sont les ultra-riches.

 

     

Dans le lien ci-dessous vous trouverez une analyse accablante de la part de la correspondante d'Amnesty International à Benghazi.

 

Dans un second lien, un article paru dans "Marianne2" concernant les opérations rentables pour les armées privées.

 

 

A propos de la Côte D’Ivoire, le matraquage médiatique constant a pu nous faire croire que nous agissions pour la liberté et dans l'intérêt du peuple opprimé. Je vous conseille de lire l'article du « Canard Enchaîné » du mercredi 18 mai 2011 consacré à ce sujet. Il ne fait pas hélas la une des journaux, surtout en ce moment. Il s'agit de "Ouattarra juge de paix précaire " en page 8 du journal.

 

 

Vous trouverez dans un troisième lien une autre réaction d'un ivoirien (Site Michel Colon).

 

 

En pièces jointes je vous transmets une analyse d'un Ivoirien dégoûté par l'intervention française pour imposer la démocratie en Côte-D'Ivoire, un texte personnel sur ce sujet, une citation de Martin Niëmöller et un poème de Jacques Prévert "Barbara. Quelle connerie la guerre"

 

 

Cordialement

 

 

Lucien PONS.

 

 

I ) Libye : dans l'est on éxécute sommairement les partisans (ou non) du régime de Kadhafi.

 

 

 

 

Dans l’est de la Libye,

 

des exécutions sommaires

 

à l’encontre des fidèles de Khadafi

 

en guise de représailles

 

Par Donatella Rovera,

 

chercheuse d’Amnesty International à Benghazi

 

A Benghazi et dans l’est de la Libye, la répression à l’encontre des fidèles de Khadafi et attribuée à des milices fait rage.

 

S’apparentant à des représailles, elle reste tout aussi silencieuse que sanglante. De nombreux migrants d’origine africaine auraient aussi été visés.

 

 

 

http://canempechepasnicolas.over-blog.com/article-libye-dans-l-est-on-execute-sommairement-les-partisans-ou-non-du-regime-de-kadhafi-74112318.html

 

 

 

Article dans "Marianne2"

 

 

 

http://www.marianne2.fr/Les-societes-militaires-privees-a-l-affut-du-business-libyen_a206320.html

 

 

 

    

 

II ) La Côte D'Ivoire.

 

 

 

http://www.michelcollon.info/Abidjan-bombardee-la-chose-est-de.html

 

 

 

 

 

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Libye : le mépris et la mauvaise foi

 

La guerre de Libye n’est pas la guerre d’Espagne. Et les insurgés, barbus et armés de mitrailleurs, de lance-roquettes et de mortiers montés sur pick-up, ne sont pas des idéalistes rêvant de Liberté et de Démocratie. Ces concepts, qu’ils invoquent [...]

 

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18 mai 2011 3 18 /05 /mai /2011 04:40

Document ultra-confidentiel : l'accord conclu entre le Conseil National de Transition libyen et Israël.Document ultra-confidentiel : l'accord conclu entre le Conseil National de Transition libyen et Israël.

Une base militaire israélienne bientôt aux frontières de l'Algérie !


Les services secrets ukrainiens ont obtenu un document ultra-confidentiel, avant même sa diffusion sur la chaîne de télévision officielle libyenne Al Jamahiriya et sa publication par le journal israélien Yediot Aharonot. Ce document révèle la signature d’un accord conclu entre le Conseil National de Transition libyen (CNT) et Israël, pour l’installation d’une base militaire israélienne aux Monts Verts en Libye, au cas où les insurgés arriveraient au pouvoir. Le document en question, portant l’entête « Israel Defense Forces », note qu’en contrepartie Israël s’engage à obtenir la multiplication des frappes aériennes de l’OTAN contre les forces gouvernementales libyennes, et l’adhésion de pays arabes à la cause du CNT libyen.

La révélation inquiète de nombreux observateurs quant à une éventuelle installation d’une base militaire israélienne dans la région. L’Algérie serait le premier pays inquiet si cette perspective devait aboutir. Le pays, qui a près de 1000 kilomètres de frontières avec la Libye, pourrait être confronté à une situation inquiétante pour sa sécurité. Le CNT a obtenu la satisfaction à sa partie du contrat avec la position favorable de certains pays arabes, et la multiplication des frappes aériennes de l’OTAN, souvent d'ailleurs contre des zones urbaines faisant alors de nombreuses victimes civiles (seize imams et hommes de religion ont ainsi récemment été tués dans un raid selon la chaîne Al Jamahiriya). La situation en Libye s’est aggravée avec l’intensification des frappes aériennes et les affrontements armés entre le gouvernement et les insurgés libyens, éloignant la seule solution possible, celle politique et pacifique à laquelle appellent l’Algérie et l’Union africaine.

Tout laisse à penser que cette information est crédible. Elle fait suite à l’alerte donnée par le Parti Anti Sioniste dans son article « Algérie : prochaine cible dans le remodelage du Sahara ? ». L’Algérie est incontournable dans ce dessein néfaste. Si l’entité sioniste parvient à ses fins, elle aura alors un pouvoir tel que toutes les décisions maghrébines ou africaines seront prises à Tel Aviv !

Nous lançons un appel aux peuples libyen et algérien, ainsi qu’à leurs dirigeants, pour qu’ils transforment leurs contradictions internes en unité nationale. Il est urgent de combattre notre réel ennemi et éradiquer le sionisme, afin de gagner dignement notre liberté et faire triompher la justice.


Yahia Gouasmi
Président du Parti Anti Sioniste

 

 

http://www.partiantisioniste.com/communications/une-base-militaire-israelienne-bientot-aux-frontieres-de-l-algerie-0719.html

 

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Benyamin Netanyahu, Premier ministre de l'entité sioniste, et Hamad Ben Jassim, Premier ministre du Qatar.Benyamin Netanyahu, Premier ministre de l'entité sioniste, et Hamad Ben Jassim, Premier ministre du Qatar.

 

Paris : Rencontre secrète entre les Premiers ministres israélien et qatari !

 


http://www.partiantisioniste.com/communications/paris-rencontre-secrete-entre-les-premiers-ministres-israelien-et-qatari-0718.html

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17 mai 2011 2 17 /05 /mai /2011 14:40

http://storage.canalblog.com/97/26/794390/62969619_p.jpg

http://faitesmoirire.canalblog.com/archives/2011/03/21/20684826.html

 

 

Libye
Sarkozy précipite le monde dans l'inconnu
Par Y.Mérabet

 



« Le colonel Kadhafi est un homme hautement respecté dans son pays et en Afrique. Ce respect n’est pas lié, comme aiment à le clamer les langues chagrines, aux pétrodollars, mais à ses actions. Il a été de tous les combats de libération des peuples » Calixthe Beyala


Les journalistes arabes, d'Al-Jaazira et de l'Arabya

Sans l'aval de la majorité française, Sarkozy, déclare donc que « Kadhafi doit partir immédiatement. Nous appelons tous ses partisans à le quitter avant qu’il ne soit trop tard. Nous appelons tous les Libyens qui estiment que Kadhafi mène la Libye à la catastrophe à se mobiliser dès à présent pour forger un processus de transition ». Voilà ce que l’on appelle de l’ingérence pure et simple ; ce qui est en contradiction avec la charte de l’ONU ! Au nom de qui parle t-il ? Du peuple libyen ? Des dizaines de milliers de manifestants battant le drapeau vert de la liberté soutiennent Kadhafi ? Des centaines de personnes qui accourent pour occuper les places et endroits jugés importants pour servir de boucliers humains afin d’empêcher leurs bombardements ? Il ne connait rien de ce peuple!
Kadhafi n’est pas un dictateur, comme le disent les croisés, c'est bien Sarkozy qui l'est, au sens où on veut nous le faire croire. Son pays est riche, son peuple vit correctement et le chômage est négligeable. C'est un pays plus transparent et plus démocratique que le reste du monde arabe, nous avons vu à la télévision comment ces journalistes arabes, se sont fait embobinés par ces traitres d'Émirs du golf, Ils ont été payés pour déformer l'image de la Libye et de son Guide, Ils saluent les bombardements par des avions Qataries sur la population civile libyenne, ces mécréants de l'islam tuent nos frères et nos enfants. De quel coté sont-ils? Du coté des croisés qui veulent exterminer la « Oumma muslima ». Sont-ils drogués, pour commettre ce crime? Veulent-ils prendre sur la conscience la mort de leur confrères arabes? Autant de questions,sans réponse pour cette tragédie arabe...
Les journalistes arabes d'Al-Djaazira et d'Al-Arabya, à la solde des émir arabes et des croisés, ont détruit l'entité arabe, il ne reste plus rien. Ces mercenaires-journalistes, une fois revenus à la raison, ne serviront à rien, ils seront rejetés par la 'Oumma Islamia'. Leur forfait est immoral?

Les efforts consenties par le Guide libyen pour le développement de son pays, sont énormes, le peuple libyen devait normalement s'en réjouir : La Libye est classée par rapport aux normes du PNUD en bonne position. Son IDH (indice de développement humain) en 2007 est de 0,847, ce qui la place au 56ème [Norvège : 0,971 (1er ); Arabie Saoudite : 0,843 (59ème ) ; Tunisie 98ème ; Algérie 104ème ; Egypte 123ème ; Maroc 130ème ]. Il est élevé et en augmentation. l'Indice « santé » passe de 0,496 en 1970 à 0,863 en 2010
Sachez, bien qu'en 1951, la Libye, longtemps appelée « royaume du vide », accède à l’indépendance dans le plus complet dénuement. Elle est le fruit de l’union anachronique entre un impérialisme britannique déclinant et une confrérie musulmane saharienne, les Senousis (dont le roi est issu). Sa seule exportation ? La ferraille ramassée sur les champs de bataille de la seconde guerre mondiale.
Sans doute Muamar Kadhafi est un pétrolier, comme ces grands américains qui gouvernent la planète, aura-t-il fait montre d’un esprit plus rationnel dans la conduite des affaires du secteur que dans ses autres initiatives politiques, intérieures ou extérieures — peut-être parce qu’il s’en est moins mêlé. Sans doute, aussi, les pétroliers du monde entier ont-ils appris à vivre — et à gagner de l’argent, beaucoup d’argent — dans l’environnement libyen, particulièrement instable sinon hostile. Ses rares partenaires le tenaient pour imprévisible, incohérent et capricieux. En 1986, le président américain Ronald Reagan l’avait avait envoyer la VIe flotte bombarder la Libye et de lui imposer un embargo pétrolier sévère. L’homme faisait alors figure de paria... Pourtant, le colonel Muamar Kadhafi a réussi, vingt ans après, à ramener son pays dans le peloton de tête des exportateurs de pétrole. Comment une telle prouesse a-t-elle été possible ?
La Libye est le 4ième pays producteur de pétrole d’Afrique, derrière le Nigeria, l’Algérie et l’Angola. Surtout, elle dispose des plus importantes réserves prouvées du continent africain. Son brut est de la meilleure qualité, la Libye est en face de l'Europe en quête d'énergie, très pauvre en ressources, perpétuellement en crise, un avantage pour ses approvisionnements pétroliers. Enfin, compte tenu de sa faible population, et de son développement industrielle faible, la Libye restera longtemps un exportateur de premier plan.

Une seule chose intéresse les pays occidentaux : « piller, piller sans arrêt.. les richesses arabes et africaines ». Une accusation qu'aucun ne renie et des échos dans la rue arabe et ailleurs, dans la presse africaine et jusqu’au Venezuela, où le président Chavez présente les Occidentaux comme des « seigneurs de la guerre » qui veulent « s’emparer du pétrole des libyens ». De fait, les pétroliers occidentaux, et tout particulièrement les groupes Français et Italiens, auront pas mal à perdre, et peut-être beaucoup plus encore à gagner, à l’issue du gambit dans lequel la rébellion libyenne les force à s’engager. L’Italien ENI est présent en Libye depuis la fin des années 50, et n’a jamais menacé de quitter le pays, pas même dans les années 80 et 90, lorsque Muamar Kadhafi lutter contre le néo colonialisme occidental et les croisés.
Pour les pétroliers français, se seront les plus grands perdants. Les activités de Total en Libye sont beaucoup plus modestes que celles d’ENI, avec une production de seulement 55 000 barils par jour. Mais au cours de la dernière décennie, le groupe français a découvert plusieurs nouveaux gisements, et dispose de contrats qui le lient potentiellement à la Libye jusqu’en 2032, en plus tout un éventail de contrats la vente d'armement, de centrales nucléaires et d'industries divers.Bien que la compagnie pétrolière nationale libyenne contrôle la majorité de la production du pays, Tripoli ouvrait jusqu’ici un large accès aux compagnies étrangères à travers des joints ventures, pour bénéficier de l’expertise et des capitaux nécessaires afin de maintenir la production nationale. Comme l’expliquait le directeur de la stratégie de Total quelques jours avant que la révolte libyenne ne prenne toute son ampleur, « le régime en place a absolument besoin des compagnies pétrolières internationales » pour « améliorer le potentiel du pays (…) où l’on trouve des champs matures, et où il reste de grandes marges pour l’exploration et le développement ».

La France viole la souveraineté de l'État libyen

Qu’est-ce qui prend la France, de s'ingérer, dans les problèmes internes de la Libye? Pour la liberté et les droits de l’homme? Un faux prétexte ! La France est connue par la population de l'Afrique du Nord, comme un État hypocrite et mesquin, l'histoire d'Algérie est là pour témoigner, Bugeaud n'a t-il pas trahi le traité de la Tafna, signé avec l'Emir Abdel-Kader? Sarkozy, lui aussi a trahi son ami Muamar Kadhafi , en lui lançant des bombes dessus la tète
Selon sa rencontre avec des membres de ce «Conseil Libyen», un ramassis de sans papiers que Sarkozy a déniché dans les vieux hôtels de Barbes en fait d'eux une légion, en présence de Bernard-Henri Levy, il a été discuté de la reconnaissance de cette légion comme opposition au Guide libyen, sans consulter les pays africains et plus particulièrement les pays amis et voisins de la Libye, nous trouvons ça insolent, de la part de la France? Il a aussi été discuté, de la possibilité de brouiller les transmissions militaires de l’armée de Kadhafi, de détruire son ‘bunker’, de neutraliser les trois aéroports et d’imposer une zone d’exclusion de vols en plus du blocage des avoirs Libyens. En clair, détruire le régime libyen !
L'Union européenne s'en sort d'une manière encore plus pitoyable. En effet, si le premier objectif de Sarkozy était de démontrer l'incohérence et la faiblesse de la politique étrangère européenne, il n'aurait pas pu faire mieux. Le «ministre des Affaires Étrangères» européennes , Catherine Ashton, a été évincée de Libye. Les institutions européennes n'y ont joué aucun rôle. Comme l'a parfaitement dit une tribune du Monde: le dossier libyen «démontre l'immaturité de la politique européenne de sécurité et de défense: indigence du débat politique et inadaptation des cadres de planification et d'intervention». Personne n'imagine l'Europe sortir renforcée de ce dossier, même si le président français y arrive.
Kadhafi combat le terrorisme contrairement à Sarkozy qui le finance en payant des rançons. Malgré ce qui parait élucubrations, il est plus au fait des manigances occidentales et plus clairvoyant que ceux qui affirment diagnostiquer en lui un «tyran», un « autocrate » et tutti-quanti qui justifierait une guerre « humanitaire » alors qu’il est question de pétrole et de gaz et rien que de pétrole et de gaz ! En effet, avec des réserves prouvées de plus de 46 milliards de barils soit 3,5% des réserves mondiales, le double des EU, la Libye est bien la convoitise prioritaire qui la place ‘objectif’ dans le programme militaire pour le contrôle et l’appropriation des 60% prévus des réserves mondiales.
Les guerriers-philosophes français disent ; la « chance est la qualité la plus importante d'un général » et Sarkozy sera peut-être en veine en Libye. De son avis personnel, les rebelles pourraient gagner peut-être, et... Il pourrait restaurer sa popularité en faire un cadeau aux juifs d'israel dont, il fait partie. L'aventure comme à l'aventure, rien à perdre, rien à gagner: c'est un non-français de souche, un trimbaleur de valise, quitte ou double, il finira par rentrer au bercail chez ses pairs Tsiganes de Hongrie.
Le président français, Nicolas Sarkozy, a perdu de sa popularité à cause de la corruption de son gouvernement, parce que l'économie française est plus faible qu'elle ne devrait l'être, parce qu'il a, avec son ex-ministre des affaires Étrangères, choisi le mauvais camp en Tunisie, et parce qu’il est versatile et imprévisible. Il n'y a pas non plus de fausse guerre. La zone d'exclusion aérienne en Libye est bien réelle, tout comme le sont les bombardements censés aider les rebelles libyens. Trois Français sur quatre ne font pas confiance à Sarkozy. Près de trois Français sur quatre (74 %) ne font pas confiance à Nicolas Sarkozy et deux tiers (66 %) n’ont pas non plus confiance dans François Fillon, selon un baromètre Harris Interactive publié dans le Parisien/Aujourd’hui du lundi 11 avril 2011. La cote de confiance du chef de l’Etat s’établit à 20 %, en baisse de deux points par rapport au baromètre de mars. Celle du Premier ministre, à 26 %, est en recul de trois points.
Il n'y pas non plus de consultant sournois tapis en coulisses. Au contraire. L'homme qui a présenté Sarkozy aux rebelles de Benghazi n'est autre que Bernard-Henri Lévy, un pop, d'origine juive, si français qu'on n'arrive pas à trouver d'équivalent américain. Nous n'avons tout simplement pas de philosophes aux chemises constamment déboutonnées, mariés à de blondes actrices, et qui s'engagent, avec enthousiasme, pour des guerres, que ce soit au Bangladesh, en Angola, au Rwanda, en Bosnie, et au-delà; à l'origine de plusieurs massacres en Afrique, Tutsis, Ivoiriens, Tchadien, Libyens etc. Et encore ce sanguinaire de Sarkozy continu à plaider pour une intervention humanitaire en Libye. Sarkozy espère clairement que le massacre libyen le rendra populaire en France et briguera un deuxième mandat présidentiel. Certains éléments de cette histoire sont familiers. La France envie depuis longtemps non seulement le leadership américain dans le monde, mais son statut de démocratie en chef: les Français considèrent être autant liés que nous à l'invention de la liberté, de l'égalité et de la fraternité*, et ils veulent, aussi, s'en voir attribuer les mérites.Mais l'obstination de ce président à prendre des risques pour jouer un rôle – n'importe quel rôle, quel qu’en soit le prix – pour la gloire de la France, et la sienne propre, est sans précédent. Charles de Gaulle avait tenu tête à l'Otan à une époque où la France était protégée par le parapluie nucléaire américain. L'enthousiasme de Sarkozy pour une guerre dont il ne peut prévoir les conséquences arrive à un moment où l'Otan est divisé, et ou l'Union européenne – depuis sa création la pièce maîtresse de la politique étrangère de la France – n'a jamais été aussi faible. Dans l’intérêt de ce qui reste de solidarité au sein de la coalition, aucun membre de l'Otan n'a opposé son veto à l'opération en Libye, sous l'impulsion du Président Obama. Mais l'Allemagne et la Turquie – deux piliers historiques de la coalition – l'ont combattue publiquement, et avec véhémence. D'autres fulminent en silence. Selon une source de première main, Sarkozy, en personne, n'a accepté de mettre ces opérations sous commandement de l'Otan que parce que la Maison Blanche a menacé de s'en désinvestir totalement. Il aurait apparemment pensé que l'armée américaine allait continuer à soutenir une intervention qu'il commandait. Raids aériens; villes conquises puis reperdues; l’Otan et le groupe de contact; la CIA et Al-Qaeda; les Américains et Sarkozy; la situation en Libye peut paraître complexe, depuis le 7 mars 2011, début des opérations de la coalition.
Bernard-Henry Levy, ce missionnaire des néoconservateurs américano-sionistes qui s’incruste toujours là où cela sert les intérêts d’Israël, apparait dans cette affaire l’architecte chargé de faire sous-traiter « l’opération Libye » par la France.
Il est rapporté par la presse occidentale, en particulier par ‘Libero’ (Italie) citant des documents de renseignement français, que la «révolte populaire» contre Kadhafi a été orchestrée par Paris depuis le mois d’octobre 2010 après la trahison de l’homme de confiance de Kadhafi, Mesmari, qui a trouvé refuge à Paris. À la mi-janvier, le plan pour le renversement de Kadhafi était près et les meneurs en place à Benghazi. Certaines fuites se sont parvenus à certains pays amis de la Libye, et Kadhafi fut averti en fin aout 2010, le temps de se préparer militairement surtout. Kadhafi a ses puissants services de renseignement dont il ne fait pas entièrement confiance, il sous-traite le renseignement avec d'autres services étrangers.
Bernard Henry Levi, a rencontré Mostafa Abdeljalil, une personne qui avait ses comptes personnels à régler avec Kadhafi, après une minutieuse enquête des services de renseignements français, cet intrus fut présenté fut invité au 'Souk de l'Elysée' pour étre nommé à la téte de la rébélion libyenne, le titre de Président du Conseil Libyen lui fut attribué par Sarkozy. Par simple discision personnelle de l'individu Sarkozy, le Président de la Jamahiria Al-Arabia élu par son peuple, fut destué et remplacé par un comité de rebelles? Depuis quand la France, gère les Etats souverains? Alors que fait Ban Ki-moon à l'ONU, que font les ambassadeurs arabes dans cette institution?
C'est Sarkozy, qui a inventé sa rébellion en Libye et a installé des rebelles à sa tête. Une rébellion que dirigent 04 principaux opposants connus pour leurs liens avec la NED/CIA qui vivent aux USA et en Angleterre depuis plus de 35 ans (03 ont des passeports Américains et un anglais) et deux autres sont des dissidents de dernière minute (Mostefa Abdeljalil ex ministre de la justice que les libyens ne cessent de dénoncer les frasques et avidités ainsi qu’un officier supérieur connu pour ses déboires et ses félonies au Tchad . Ils apparaissent à tour de rôle dans les 04 chaines Aljazeera, Alarabia, Alhurra et la BBC.
Reconnaitre une telle entité vague composée de rebelles ne maîtrisant pas les buts et l’évolution de leurs actions, qui se déclarent « révolutionnaires » – en adoptant et exhibant le drapeau de l’ex monarchies – comme «représentant légitime» d’un peuple qui dispose déjà d’un État souverain, reconnu et membre de l’ONU, en le menaçant de frappes aériennes pour accélérer la chute du pouvoir légal, est la pire stupidité politique.
Cette monarchie Idrissienne, vassale de la Couronne d’Angleterre, que Kadhafi a fait abdiquer un certain 1er septembre 1969. Des « révolutionnaires » qui sollicitent des frappes destructrices de ce qu’ils disent être leur pays et qui ne s’offusquent pas de voir des centaines de civils tués, des milliers de bléssés, y compris des enfants, par les bombardements de l’aviation de la coalition Américano-Anglo-Franco-Qataro-Emirati ? Quelle déchéance !

Al-Qaeda et Sarkozy derrières la rébellion

Les multiples références de Kadhafi aux «jeunes drogués par Al-Qaida» lors de ses discours hallucinés avaient discrédité l’hypothèse d’une présence importante de terroristes sur le territoire libyen. De plus en plus, cette question revient sur le devant de la scène. Elle inquiète notamment les conservateurs américains, qui ne veulent pas prendre le risque d’aider, voire d’armer indirectement des terroristes que les États-Unis combattent sur d’autres fronts. Selon le patron militaire de l'Otan, l’Américain James Stavridis, des «signes de présence» d’Al-Qaida ont été ainsi détectés parmi les rebelles. Sans établir forcément de liens avec cette organisation, lors de ses reportages, Christophe Ayad, envoyé spécial de Libération, a pu toutefois noter que certains rebelles étaient plus habiles que d’autres: «Certains d’entre eux manient le lance-roquettes avec une familiarité déconcertante. Quand on leur demande où ils ont appris, ils se contentent de sourire. La plupart viennent du djebel al-akhdar, la Montagne verte, dans la région de Derna et d’Al-Bayda, où un maquis islamiste a tenu tête à Kadhafi au milieu des années 90.»
Pour Seth Jones, ancien conseiller du Pentagone pour les opérations spéciales, interviewé par l’AFP, il faut au contraire «partir du principe» qu'une partie des armes risque de tomber dans les mains d'Al-Qaida.
Selon plusieurs médias américains dont le New York Times, de «petits groupes» d'agents de la CIA sont déployés sur le terrain pour prendre contact avec la rébellion et guider les frappes de la coalition. Barack Obama aurait donné l'autorisation d'aider secrètement les rebelles. De plus, selon la chaîne ABC, «des dizaines de membres des forces spéciales britanniques et d'agents du service d'espionnage MI6 travaillent» également en Libye. En particulier pour recueillir des renseignements sur les positions des forces loyalistes. Il est plus que probable qu’il y ait aussi des forces spéciales françaises. L’envoi de troupes militaires officielles, comme en Afghanistan et en Irak, est pour le moment formellement écartée
Depuis le début des interventions le 19 mars, Barack Obama est critiqué par une partie de sa base, et par les conservateurs. Les premiers lui reprochent de s’engager dans un nouveau conflit onéreux. Les seconds d’avoir tergiversé et donné l’impression qu’il avait été presque forcé par Sarkozy de partir en guerre. Le lobby juif américain très proche de Nicolas Sarkozy qui lui aussi juif a fait pression sur Obama pour engager l'armée américaine dans le conflit, cet engagement sert les intérêts politiques internes du président français. l'heure actuelle, malgré un discours récurrent autour de l'idée que les États-Unis ne sont qu'en soutien, l'armée américaine a pour le moment assuré la majorité des opérations.
Un effet anecdotique, mais symbolique sur le terrain. De nombreux rebelles arborent plutôt le drapeau français, remerciement sans doute à l'activisme diplomatique de la France.On ne voit pas de drapeaux américains sur les photos des agences de presse. Les trois difficultés qu'éprouvent les rebelles pour combattre les forces loyales du Guide libyen : Les rebelles ne sont pas des soldats. Malgré toute leur bonne volonté, ils n'ont aucune expérience de la guerre. Ils font penser à Fabrice del Dongo, le héros de la Chartreuse de Parme de Stendhal, qui se rend à Waterloo persuadé que la guerre est une chose magnifique et qui est finalement complètement impuissant et balloté d'un endroit à un autre. L'impétuosité de la jeunesse ne suffit pas face à l'armée de Kadhafi qui reste encore organisée malgré les bombardements.
•Lors d'opérations de guérillas, en territoires accidentés ou dans une ville, l'inexpérience peut être compensée par un terrain favorable. Ce n'est malheureusement pas le cas en Libye. Toute la guerre se déroule le long d'une unique route côtière, qui traverse quelques villes. Ils est donc très facile d'avance rapidement et de reculer tout aussi rapidement. Des dizaines de voitures équipés de mitrailleuses font une interminable va et vient sur une route goudronnée neuve, préparée à l'avance pour tourner le film.
•Troisième point, l'esprit de guerre, on a l'impression de voir et de suivre un jeu vidéo, ou des enfants à peine la quinzaine d'année exhibent des tires en l'air de mitrailleuses, fixent leurs mitrailleuses sur une cible imaginaire et tirent de longues rafales, puis lève ses deux doigts en l'air et crie ' Allah Akbar..Allah Akbar'. .
L’idée est de plus en plus évoquée, mais elle est polémique. La résolution de l’ONU le permettrait, selon la coalition, ou au contraire non, selon plusieurs pays hostiles depuis le départ à l'intervention, comme la Russie.Selon Michael O'Hanlon, expert à l'Institution Brookings, interviewé par l’AFP, «si des livraisons devaient avoir lieu, elles concerneraient sans doute des lance-roquettes antichars, des systèmes de communications et des médicaments», c'est aussi une façon d'affaiblir les forces libyennes pour que les rebelles et Al-Qaida prennent le dessus, sur qui? Sur Kadhafi et la majorité écrasante de civiles qui manifestent le maintient du pouvoir Kadhafi . Les rebelles réclament régulièrement une telle aide. «Nous voulons deux choses: que les avions bombardent les chars et l'artillerie lourde de Kadhafi et qu'on nous donne des armes pour qu'on puisse se battre», Peut-on localiser exactement l'endroit ou se trouve Kadhafi et le bombarder sans faire tuer des civiles pro-Kadhafi ? c'est vraiment absurde? Cette idée d'armer les rebelles vient d'Al-Qaida , qui après avoir raflé tout l'armement des casernes libyennes, voudrait d'autres armes plus sophistiquées pour combattre plus tard les chrétiens, puisqu'il s'agit d'une croisade franco-anglaise contre un pays musulman. Hugo Chavez, opposant acharné des américains, selon lui, Kadhafi «fait ce qu'il a à faire: résister à une agression impériale. Même si le président d'un pays est le pire des despotes, il n'est pas justifié qu'un groupe de pays le bombarde et commence à tuer des innocents au nom de la paix».
Par de l'argent taché de sang, la France veut sauver son industrie militaire en faillite
L'industrie militaire française, qui emploie plus de 100 000 ouvriers souffre de la mévente de sa production et risque de fermer ses portes, il a fallu un juif-français qui face ça,ce sale boulot, ré-ouvrir le marché de la mort, tuer et vendre en même temps sa ferraille aux arabes qui ne savent utiliser leur fortune. Certains commentateurs ont souligné que l'intervention française constitue une opportunité pour les marchands d'armes de l'Hexagone. Dassault doit effectivement se féliciter de la publicité qui est ainsi faite pour ses Rafale, qu'il n'a toujours pas réussi à vendre en dehors de l'armée française.
La population libyenne est en train de payer cette publicité par les destructions, les morts et les blessés qu'elle provoque en son sein, et pas seulement parmi les soutiens de Kadhafi. Mais elle va également coûter cher aux contribuables français. Ainsi, l'heure de vol d'un Rafale est évaluée à 40 000 euros, à quoi il convient d'ajouter le prix des missiles et autres munitions utilisées. Pour les autres avions, les tarifs varient de 15 à 30 000 euros. Quand on sait qu'en trois jours les Rafale et autres Mirage ont effectué un total de 400 heures de vol, la facture promet d'être salée. D'autant que la marine est également partie prenante, avec notamment le porte-avions Charles-de-Gaulle avec ses 2000 marins, dont les ronds dans l'eau reviennent à 50 000 euros de l'heure. Sans compter le coût des navires affectés à sa protection et son ravitaillement. D'émir de Qatar s'est engagé à déposer un chèque de 11 milliards de dollars si Sarkozy fait tomber Kadhafi, question de L'intervention française en Libye : Une facture salée pour les contribuables Français. Certains commentateurs ont souligné que l'intervention française constitue une opportunité pour les marchands d'armes de l'Hexagone. Dassault doit effectivement se féliciter de la publicité qui est ainsi faite pour ses Rafale, qu'il n'a toujours pas réussi à vendre en dehors de l'armée française.Certains commentateurs ont souligné que l'intervention française constitue une opportunité pour les marchands d'armes de l'Hexagone. Dassault doit effectivement se féliciter de la publicité qui est ainsi faite pour ses Rafale, qu'il n'a toujours pas réussi à vendre en dehors de l'armée française.La population libyenne est en train de payer cette publicité par les destructions, les morts et les blessés qu'elle provoque en son sein, et pas seulement parmi les soutiens de Kadhafi. Mais elle va également coûter cher aux contribuables français Ainsi, l'heure de vol d'un Rafale est évaluée à 40 000 euros, à quoi il convient d'ajouter le prix des missiles et autres munitions utilisées. Pour les autres avions, les tarifs varient de 15 à 30 000 euros. D'autant que la marine est également partie prenante, avec notamment le porte-avions Charles-de-Gaulle, dont les ronds dans l'eau reviennent à 50 000 euros de l'heure. Sans compter le coût des navires affectés à sa protection et son ravitaillement.
Quand on sait que jusqu'à présence avec les bombardement français sur la population libyenne ont couté 7,3 milliards de dollars. Il faudrait compter jusqu'au 3 mai 2010 que la colère de l'Émir passe pour et que la somme du chèque soit consommée, pour la France cesse de tuer des civiles libyens, et juste le temps qu'un émir d'Al-Qaida sera installé en Libye pour prendre la relève du Guide libyen.

Cet empressement et activisme de la France à vouloir chasser « Kadhafi et sa clique » n’a pas eu l’approbation de toute l’Europe; en particulier de l’Allemagne. Pour avoir plus de légitimité, Sarkozy et ses maîtres cherchent alors une caution surtout arabe pour mener «sa guerre» qu’il trouve chez le méprisable Amr Moussa l’inamovible Secrétaire Général de cette perverse et putréfiée Ligue dite « arabe » que domine les pétrodollars du Golfe. Le silence des États-membres de la Ligue arabe , laisse encore aller plus loin, le chef de la Ligue Arabe, Amr Moussa, qui a déclaré dimanche 11 avril 2011 que son organisation allait demander au conseil de sécurité des Nations Unies d’imposer une zone d’exclusion aérienne au-dessus de Gaza, comme c’est le cas au-dessus de la Libye. Une zone d’exclusion aérienne qui sera difficile à faire appliquer aux quelques 170 roquettes et obus de mortier tirés ces dernières 48 heures sur Israël, répliquent tout de suite Israël.
Dans cette ambiance de l’outrage contre la Libye et de la formidable campagne de désinformation, de propagande subversive et de diversion, le Guide Libyen a lancé un pavé sur Sarkozy suscitant un sérieux doute sur le financement de sa campagne pour les présidentielles de 2007. Un autre scandale pointe si la politique étrangère de Sarkozy se vérifie obéir à des injonctions extérieures aux institutions au point ou le site français Rue 89 titre un article «Juppé remanié par BHL, la France seule contre Kadhafi ».
La Tunisie et l’Egypte étant, pour le moment, sortis de leur mainmise tout en persistant dans les combines pour les maintenir dans leur giron, il fallait profiter dans la foulée de ces « révolutions » populaires pacifiques pour régler son compte à ce Kadhafi ; cette impénitente personnalité anti-sioniste et anti-impérialiste, imprévisible et principal verrou qui entrave le projet mondialiste du « Grand Moyen-Orient » rebaptisé « Nouveau Moyen-Orient ».
La «révolte libyenne», ne revendique rien de social, car les libyens à l'aise leur pays que n'importe qui , la distribution de la richesse pétrolière est équitable pour les 6,5 millions de libyens. Cette révolte fermentée par les services de renseignements français en collaboration d'opposants libyens vivants à Paris à Londres. Tout a commencé par des manifestations clairsemées de groupes armés encadrés par des éléments d'Al-Qaida, demandant directement, la chute du pouvoir suscitant, ainsi, de sérieux doutes quant à leurs caractères spontanés, populaires et pacifique.
Il y beaucoup de doute et pas de réponse légale à donner à ceux qui ont pris les armes pour tuer et attaquer les dépôts d’armements? Cela est à prouver, si ce n’est pas l’armée qui ai reçu l’ordre d’abandonner ses positions et de ne pas tirer, pour que les rebelles puissent s'accaparer des armes,
se sont accaparés les armes y compris lourdes. Plus tard Kadhafi dans cents ans son discours il dit. « J'ai ouvert les arsenaux pour que peuple fasse sa révolte».
Si c'était le cas en occident on les aurait exterminé en toute justice, ces terroristes! Les conspirateurs occidentaux n’ont pas hésité à les désigner « révolutionnaires » qui ont besoin d'une protection humanitaire. Cette poignée de rebelles exige que Kadhafi est sa famille quitte la Libye, pour laisser la place aux émirs d'Al-Qaida, la France les considère comme des civiles armés victimes de la répression de Kadhafi. Écoutons ce que Poutine a dit: «C’est maintenant au tour de la Libye, sous le prétexte de protéger la population civile. Où sont la logique et la conscience? Il n’y a ni l’une ni l’autre».
Croyant alors à une faiblesse et à une chute imminente du régime, la réaction immédiate était l’exigence du «départ immédiat » du Guide. Ils lancent alors une formidable propagande – que mènent les chaines arabes souillées Al-Jazira (Qatarie) et Al-Arabya (saoudite) – et une aide logistique aux insurgés que finance principalement le Qatar.

Kadhafi, l'enfant prodige de l'Afrique

Il avait été déployée la même machine de propagande contre Ceausescu le dictateur « Dracula communiste » avec ses « charniers » et « femmes enceintes éventrées », contre Saddam Hussein « le tyran irakien » avec ses « armes de destructions massives », contre l’indomptable Iran et son « projet de fabrication d’armes nucléaires », contre l’Afghanistan et ses terroristes d’Al Qaida, contre le Hezbollah du Liban cette « organisation terroriste » qui a mis fin au mythe de l’invincibilité d’Israël, contre les palestiniens et ses « islamistes terroristes » du Hamas.
Les revoilà – dans le sillage des soulèvements des peuples arabes contre l’archaïsme de leurs systèmes et de leurs dirigeants – saisir cette opportunité pour déchoir Kadhafi en ayant recours à un système de propagande intensif, avec cette fois des sous-traitants/relais musulmans, pour diaboliser un farouche réfractaire à l’ordre impérialiste et colonialiste pour le rendre celui qui « bombarde avec l’aviation son peuple », qui « massacre son peuple qui manifeste les mains nues avec ses ‘brigades’ » (pour désigner l’armée libyenne), le « fou de Tripoli », le « criminelle et psychopathe », qui provoque « 6000 morts en quelques jours » etc.
Ces « révolutionnaires » de pacotilles comptent parmi eux des alliés d’Al-Qaida – cela est confirmé par certaines infos occidentales, les études des spécialistes de l’académie militaire US de West Point, par la déclaration/vidéo du libyen N°3 de cette organisation et dernièrement encore par les État-major – que l’on a vu assassiner, par dizaines, des personnes civiles ou militaires (de peau noires) par l’égorgement à l’épée puis pendus aux pieds ou brulés sous la désinformation qu’ils étaient «mercenaires» au services de Kadhafi alors qu’ils sont libyens (1/3 des libyens sont noirs de peau).
La propagande occidentale immorale ne montre pas ces images terribles. Elle le fera sûrement, pour se donner faussement bonne conscience, et en user contre l’associé de circonstance ; mais une fois la mission accomplie car, Al-Qaida comme dit un analyste « c’est seulement où et quand ça arrange les États Unis ». Cette propagande n’admet aussi qu’un seul ‘son de cloche’- que mène des médias à grande diffusion devenus des instruments au service d’une oligarchie ploutocratique que finance principalement le Qatar – qui fait qu’elle se permet de gros mensonges à savoir des bombardements des villes par l’aviation de Kadhafi, des défections /assassinats /kamikaze d’officiers qui apparaissent à la télé pour démentir, des massacres de « milliers » de civils.
Aucun des journalistes étrangers en Libye ne confirment, à ce jour, les accusations affirmées ou présumées.
Réitérons ces questions. Qui soutient qui dans cette histoire? Qui souhaite la chute de Kadhafi contrairement à Ben Ali et Moubarek que l’on a soutenu jusqu’à la fin? Observons ! Ne s’agit-il pas de la mise à exécution du projet ‘Nouveau Moyen-Orient’ devant fondre le monde musulman – d’essence spirituelle réfractaire à l’ordre occidental temporel – dans les fondements euro-atlantistes et mondialistes en l’obligeant à adopter leurs principes politico-philosophiques ? Pour se faire, il leur faut recomposer ce monde musulman sur la base des travaux de penseurs et stratèges tels Bernard Lewis, Ralph Peters et Zbigniew Brzezinski. Cela consiste en un nouveau tracé géographique, qui bouleverse leurs frontières actuelles, qui doit reposer sur le principe «diviser pour régner » en créant des mini États pétroliers et ethniques et ce, pour mieux contrôler et s’assurer cette richesse.
Cet objectif ne peut aboutir qu’en agitant les peuples, en suscitant des conflits entre arabes et persans, entre sunnites et chiites, entre musulmans et chrétiens pour ensuite manipuler et recomposer dans le sens souhaité.
Mais le monde musulman connait, subitement et de façon inattendue, des révoltes de masses qui remettent en cause tous les fondements et structures politiques archaïques – qui arrangent d’ailleurs l’Occident – de leur État/nation exigeant les mêmes principes humains sur lesquels reposes les sociétés occidentales à savoir la démocratie, les libertés individuelles et collectives et non ce « chaos constructif » espéré qui devait les diviser pour les ‘intégrer’ dans leur doctrine.
La Tunisie et l’Égypte semblent leur échapper, il fallait se rattraper vite sur la Libye, un maillon fondamental, en accélérant le désordre.
Mais les choses ont pris une autre tournure! Les forces armées libyennes ont avancé en contrôlant la majorité du territoire avec une rapidité déroutante selon les journalistes sur place. Dans chaque ville délivrée on a observé des milliers de manifestants en fête qui crient leurs joies et leur soulagement.
Dans une pertinente conclusion d’un article du Figaro, intitulé « La débandade des insurgés face à l’armée libyenne » signé par Adrien Jaulmes : « Le problème des termes militaires dans la situation actuelle est qu’ils décrivent des événements qui n’ont pas vraiment lieu. Il n’y a ni ligne de front ni réelles batailles. Tout se joue ou presque dans les esprits. Là où il y a quinze jours tout le monde se joignait à une révolte qui semblait devoir renverser Kadhafi, on se met à réfléchir et à penser à la suite. Et les mêmes mécanismes collectifs qui ont donné son élan à la rébellion ont commencé ces derniers jours à jouer en sens inverse. » Tout est donc construit sur du faux ! L’échec du complot ne peut être qu’inexorable même si les ennemis /amis de Kadhafi réussissent à en finir avec lui en l’assassinant ; éventualité qu’il déclare accepter en martyr.

Ce qui fait dire à James Clapper, le directeur des services de renseignements américains que «le régime de Muamar Kadhafi peut l’emporter…». On concocte en urgence deux résolutions (la 1970 et 1973) même si elles sont en contradictions flagrantes avec la Charte des Nations Unis. Le passage par le conseil de sécurité n’était qu’un moyen pour prêter main forte aux rebelles en déroute afin d’éviter que sonne le glas de cette révolution « commandée » et prévenir l’échec de leur stratégie. Le monde constate une filouterie dans l’application même des résolutions de l’ONU qui déborde carrément sur une agression au point où Vladimir Poutine déclare penser « à l’appel aux croisades à l’époque du Moyen-âge quand on appelait les gens à partir quelque part pour libérer cet endroit ».
Le ministre de l’intérieur français Claude Guéant connu pour ses réactions « désobligeantes » a déclaré «Le monde entier s’apprêtait à contempler à la télévision des massacres commis par le colonel Kadhafi, heureusement, le président a pris la tête de la croisade pour mobiliser le Conseil de sécurité des Nations unies et puis la Ligue arabe et l’Union africaine ». D’autres politiciens, analystes et stratèges du monde critiquent de façon virulente cette agression contre la Libye. Il n’y a que les dirigeants arabes qui restent amorphes, muets et abrutis bien qu’ils soient tous visés par cette stratégie de domination qui dépasse le cadre du droit international.
Dans le cas tunisien Sarkozy avait mal jugé, mais en se précipitant pour se rattraper sur cet autre cas Libyen – pensant être le 1er à avoir la bonne idée – il va certainement entrainer les choses vers l’« inconnu » selon des observateurs. Le stratège représentant la Russie à l’OTAN a déjà prédit l’issue : c’est-à-dire une guerre contre des combattants réputés farouches, contre un peuple imprévisible qui s’unira vite face à cette coalition qui tue en fait des civils qu’elle prétend défendre, qui détruit les infrastructures, les maisons de citoyens, des hôpitaux et qui s’emploie à diviser la Libye. Une guerre que les peuples arabes et musulmans surtout d’Afrique ne laisseront pas sans répercussions jusque sur le sol des agresseurs !



Journaliste indépendant

Algérian Society For International Relations
119,Rue Didouche Mourad Alger-centre

 

http://embassy-finder.com/fr/libya_in_manama_bahrain

 

 

 

La source la plus précise pour des informations sur des ambassades
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17 mai 2011 2 17 /05 /mai /2011 14:23
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Ibrahima Koutou

17 mai 2011

 

Le nouveau monde
Israël dans le giron
du nouveau monde moyen-oriental
Par Y.Mérabet


Le Mossad, l’organisation des renseignements israéliens la plus secrète de l’État d’Israël, devient de-facto le porte-parole officiel du gouvernement. Meir Dagan, son ancien responsable jusqu’en décembre 2010, s’exprime de manière régulière face aux médias et son devoir de réserve implique que les dirigeants israéliens cautionnent certainement ses propos. En dépendant directement du premier ministre, il occupait un rang de super ministre, en faisant de lui le deuxième personnage du gouvernement. Sa position à l’égard de l’Iran n’a jamais été figée et elle a évolué en fonction des circonstances politiques du moment et des faits probants portés à la connaissance de l’opinion internationale.
En janvier 2006, il avait exposé, devant la commission de la défense de la Knesset, ses prévisions apocalyptiques sur le Proche-Orient. Il avait alors soulevé le problème du réarmement à outrance de la Syrie par l’Iran et avait qualifié la situation avec le Liban de « danger pour Israël » en raison des multiples transferts d’armes syriennes vers le Hezbollah.

Il caractérisait alors la situation d’explosive et Tsahal, n'a pas hésité de tenir au sérieux ses propos pour mener à la guerre du Liban de juillet 2006. Les résultats attendus par cette expédition ne furent à l'avantage des troupes du Hezbollah. Pour la première la première fois dans l'histoire des arabes, une milice ultra-religieuse infligea une défaite à Israël. Tsahal fut humilié et réduit à une petite armée,le mythe invincible est levé. Meir Dagan vise l'Iran cette fois-ci, il pousse les États-Unis et la communauté e européenne à contre-carré le programme nucléaire par mesure de rétorsion et se prépare même à bombarder les sites avec l'aide de l'Arabie Saoudite et l'Égypte.
Meir Dagan s’était à nouveau exprimé devant la commission en juin 2009 en évoquant le programme nucléaire iranien : « Si le projet ne rencontre pas d’obstacle technologique, les iraniens auront une bombe prête à l’emploi en 2014 ». Ils aspiraient selon lui à mettre en route plus de dix mille centrifugeuses d’ici 2012 et il prônait une action d’envergure avant la fin 2009 pour stopper le programme. Le gouvernement n’avait alors apporté aucun démenti à cette analyse mais les journalistes avaient interprété ces propos comme préfigurant une attaque militaire sans se douter qu’elle prendrait en fait une autre forme plus insidieuse.
Le chef du Mossad, Meir Dagan, était déjà convaincu que l’option militaire, souvent avancée , contre l’Iran n’était pas la meilleure solution pour empêcher la mise au point d’une arme nucléaire iranienne.
Israël ne pouvait pas envisager une action semblable à celle de septembre 2007 qui avait entrainé la destruction par l’aviation israélienne de l’usine nucléaire syrienne dans un site près de Dayr a-Zwar. Avec l’accord des américains, les israéliens avaient alors cherché à envoyer un message de menace à l’Iran qui l’a complètement ignoré. Cette éradication d’un site unique entrait dans les compétences militaires israéliennes mais les iraniens, qui avaient appris la leçon syrienne, ont disséminé leurs installations à travers tout le pays tout en créant, par diversion, des usines nucléaires civiles soumises au contrôle occidental.
Les israéliens ont effectivement hésité à frapper les sites de peur que ces derniers sont chargés en plutonium et des risques encourus par la sécurité de la région, ou la prolifération nucléaire atteindra des proportions plus dangereuses que celle de Fukushima. De toute façon, depuis que le réacteur nucléaire de Busher est en charge, d'éventuelles frappes israélites deviennent incertaines sinon impossibles.
D'autre par les répercussions d’une telle attaque sur l’action du Hezbollah et de tous autres groupes activistes de la région auraient réagi de manière brutalement et simultanément par une pluie de missiles sur Israël. Encore, ils étaient convaincu que l'Iran avec toutes ses raisons à riposter violamment avec des armes très avancées pour réduire la petite Israël en poussière.
Les silences de la Maison Blanche accréditaient l’idée qu’elle refusait à s’engager dans une aventure militaire et qu’Israël se verrait contraint d’agir seul . Des anciens du Mossad prévoyaient la guerre et des fuites bien orchestrées faisaient état de vols d’entrainement au dessus de Gibraltar pour préparer l’attaque. En prévision d'une attaque israélite sur l'Iran et l'embrassement infernale du bassin méditerranéen ou sont basés les 80% de la flotte des forces occidentales (OTAN et NATO), il devient impératif de libérer le contrôle des deux portes d'accès maritimes; le golfe d'Aden et le détroit de Gilbraltar (coté marocain).
Mais la plupart des analystes occidentaux et israéliens estimaient que l’attaque de l’Iran passait d’abord par la mise au pas de la Syrie et du Hezbollah. En fait, le Mossad avait bien pris la décision d’attaquer l’Iran mais le combat allait prendre une tournure moins militaire. Il décida d’utiliser des sous-traitants parmi l’opposition iranienne , bien implantée en Iran, pour organiser des opérations clandestines traduites par l’assassinat dans des attentats ciblés de plusieurs scientifiques impliqués dans les activités nucléaires. Il a aussi commandité les mystérieuses explosions qui ont eu lieu sur une base de missiles de Khorramabad le 16 octobre 2010.

La première attaque d’Israël sur l'Iran a bien eu lieu en septembre 2009 mais sous forme cybernétique à l’aide du virus Stuxnet qui a rendu inutilisables près de 20% des centrifugeuses iraniennes. C'est encore une leçon apprise par l'Iran pour prévoir une protection efficace ses installations nucléaires, 50% du contrôle informatique fut remplacé par le manuel.

Il se pourrait que le code qui a été introduit dans les ordinateurs iraniens est encore actif et, grâce à des fonctions dormantes, ses effets néfastes lui permettent d’évoluer et de commettre d’autres attaques. Cette désorganisation des moyens de contrôle des centrifugeuses à poussé les russes à demander le report de la mise en service de l’usine de Bushehr qui vient de reprendre ses activités dans la deuxième quinzaine du mois mai 2011, une fois que les réserves iraniennes fussent levées .

Israël, convaincu de la réalité du nucléaire iranien, se rétracte

Meir Dagan avait ouvertement estimé en janvier 2011 que le sabotage des installations iraniennes avait porté ses fruits et sous estimer la vigilance des iraniens. Il avait assuré, devant la commission de la défense de la Knesset, que le programme nucléaire de Téhéran avait pris un retard de « plusieurs années ». Il est encore sorti de sa réserve le 6 mai 2011, à l’Université hébraïque de Jérusalem, en évoquant l’éventualité d’une frappe militaire contre les installations nucléaires iraniennes. Il a radicalement repoussé une telle éventualité comme étant « la chose la plus stupide que j’ai jamais entendue »
Il a ainsi confirmé les difficultés de distinguer les infrastructures nucléaires civiles des usines militaires. Par ailleurs, venant d’un officier qui a été à la tête d’une officine qui a souvent commandité des actions réprouvées par le droit, il a usé d’une argumentation juridique pour étayer son propos : « L’AIEA contrôle les installations civiles pas les secrètes. Une frappe sur ces installations serait manifestement illégale au regard du droit international ».

Juste quelques jours avant le déclenchement de la "révolte arabe", le chef du Mossad, Meïr Dagan, a effectué une visite secrète en Arabie Saoudite. “Dagan a eu des entretiens en Arabie saoudite sur l’Iran, et son programme nucléaire, sans pour autant dévoilé les noms des responsables saoudiens qu’il a rencontrés”. Les mêmes sources évoquent des rapports faisant état “d’une coopération secrète croissante entre Israël et l’Arabie Saoudite, dont une coordination défensive, en prévision d’une éventuelle opération militaire contre les installations nucléaires iraniennes”.
JSSNews, a rapporté il y a deux mois, que le système saoudien de défense aérienne, a été suspendu pendant de nombreuses heures, lors de manœuvres militaires saoudiennes, pour simuler un scénario où les avions militaires israéliens transiteraient par l’espace aérien saoudien pour attaquer l’Iran. Par la suite, des hélicoptères et des avions militaires israéliens ont atterri en Arabie saoudite pour y installer des équipements, chose que le Royaume cacherait à son peuple.
L'Arabie Saoudite, a été sérieusement dopée par Israël pour l'ériger en ennemie contre l'Iran : “Que l’Iran ne nous mette pas au défi !”
disait son Altesse Royale le Prince Sultan Bin Abdulaziz Al SAOUD, Ministre de la Défense et de l’Aviation et Inspecteur Général.

Vers un rapprochement (Israël-Egypte-Iran)

Ankara, médiateur de l’Iran

Elle a également voté contre la résolution du Conseil de sécurité de l’ONU du 9 juin, renforçant les sanctions économiques internationales contre l’Iran. Peu avant, elle avait présenté avec le Brésil, une proposition d’échange de combustible nucléaire entre l’Iran et les grandes puissances, visant à faciliter un compromis sur le dossier nucléaire, mais qui a été rejetée par les autres pays. Le rapprochement de la Turquie et de l’Iran, qui représentent à eux deux plus de 150 millions d’habitants, s’est également accompagné d’un renforcement des relations économiques et commerciales qui ont atteint 10 milliards de dollars, selon les chiffres officiels, avec pour objectif commun de les faire passer à 30 milliards de dollars entre 2013 et 2015.

L'Iran veut renforcer ses relations commerciales avec la Turquie pour réduire la place des Émirats arabes unis dans son commerce extérieur, après les restrictions bancaires imposées par les Émirats à la suite des sanctions économiques internationales. L’Iran, qui exporte déjà quotidiennement entre 15 et 18 millions de m3 de gaz vers la Turquie, a signé en juillet un contrat d’un milliard d’euros avec une compagnie turque pour la construction d’un gazoduc de 660 km qui permettra d’exporter, chaque jour, 60 millions de m3 de gaz d’ici trois ans vers la Turquie et l’Europe. Enfin, M. Erdogan, lui-même sunnite, a participé pour la première fois à Istanbul à la première fois aux cérémonies chiites d’Achoura, en présence d’Ali Akbar Velayati, principal conseiller pour les affaires internationales du guide suprême iranien l’ayatollah Ali Khamenei. Une première dans un pays sunnite à laquelle les médias iraniens ont donné un large écho.
La Turquie est un pays puissant, avec une position stratégique et des points communs idéologiques et culturels avec l’Iran”, a déclaré M. Salehi soulignant que le renforcement des relations avec la Turquie était une “priorité”. Longtemps considéré comme l’allié stratégique et même militaire d’Israël dans la région, la Turquie s’est rapprochée des pays arabes et de l’Iran, en particulier après l’offensive d’Israël contre la bande de Gaza en décembre 2008, puis l’attaque de la marine israélienne contre une flottille d’aide humanitaire en route vers Gaza, au cours duquel neuf Turcs ont été tués. Ce qui a provoqué une vive colère de la Turquie contre Israël. Signe du changement intervenu, Ankara a retiré en août l’Iran de la liste des pays constituant une menace pour elle, selon le document définissant la sécurité nationale du pays.
L’Iran et la Turquie n’ont cessé de se rapprocher ces dernières années sur le plan politique, mais aussi économique, la Turquie devenant un allié de poids pour les Iraniens dans leurs délicates négociations nucléaires.
Le ministre iranien des Affaires étrangères Ali-Akbar Salehi a déclaré à Téhéran que l'Iran et l'Égypte étaient résolument décidés à renouer leurs relations bilatérales, a rapporté l'agence de presse officielle IRNA le 08 mai 2011.
Faisant référence aux grands potentiels dont regorgent les deux pays, M. Salehi a souligné que ces ressources potentielles avaient permis de préparer le terrain pour la reprise des relations bilatérales dans les domaines politique, économique et culturel. A propos de sa prochaine visite en Indonésie pour participer à la réunion ministérielle du Mouvement des Non-alignés (MNA), Ali-Akbar Salehi a noté qu'il allait rencontrer son homologue égyptien en marge de la réunion, a rapporté l'agence IRNA.
L'Iran et l'Égypte sont deux pays importants de la région et leur coopération doit profiter à tous les pays islamiques, voire à toute la région, a-t-il ajouté.L'Iran avait rompu ses relations avec l'Égypte après que le Caire eut signé les accords de Camp David de 1978 avec le régime israélien et qu'il eut accordé l'asile au monarque déchu de l'Iran, Mohammad-Reza Pahlav

Les figures politiques politiques égyptiennes, enhardis par la 'révolte arabe', gardent un œil vigilant sur les prochaines élections, et convergent leurs politiques conformément aux échos de l'opinion publique. Ils cherchent dans cette procédure, à régénérer l’influence sur toute la région, influence, rudement affaiblie durant les années où leur pays se comportait en allié prévisible de Washington et d’Israël, depuis le traité de paix de 1979 avec Israël.
La première grande démonstration de cette nouvelle tactique a été l'entente négociée par l’Égypte visant la réconciliation des partis laïques palestiniens du Fatah avec ceux de leur rival, le Hamas. "Nous ouvrons une nouvelle page," a déclaré l'Ambassadeur Menha Bakhoum, porte-parole du ministère des Affaires étrangères égyptiennes. L'Égypte reprend le rôle qui lui a été une fois, confisqué."
Les manœuvres de l’Égypte sont susceptibles de modifier l'équilibre du pouvoir dans la région, permettant à l'Iran, adversaire implacable à effacer le conflit religieux, vieux de 15 siècles, handicapant le rapprochement des musulmans chiites aux sunnites et exploité par l'occident et Israël. Cet équilibre donnera un accès nouveau pour ce pays, créant une distance entre l’Égypte et Israël, qui entre-temps, supervise les événements avec anxiété.
"Nous sommes préoccupés par certaines activités récentes provenant de l'Égypte," a déclaré un haut fonctionnaire israélien, citant "Le rapprochement entre l'Iran et l'Égypte" ainsi que "l'amélioration des relations entre l'Égypte et le Hamas."

Conclusion
La dissuasion nucléaire, reste le moyen le plus fort pour se protéger contre les convoitise occidentales et le banditisme européen.

Journaliste indépendant
Algérian Sociéty For International Relations
Ibrahima
Fri, 22 Apr 2011 18:29 EDT
http://embassy-finder.com/fr/libya_in_manama_bahrain

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17 mai 2011 2 17 /05 /mai /2011 00:47

Libye: Un envoyé de l'ONU informé de l’ampleur des violations commises par l’OTAN  16/05/2011

http://laradiodelsur.com/wp-content/uploads/2011/04/Libia4-300x225.jpg
http://laradiodelsur.com
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Tripoli, Libye - Le secrétaire du comité populaire général libyen des Relations extérieurs et de la Coopération internationale, Abdelati Labidi, a informé dimanche matin à Tripoli, Abdel Ilah Al-Khatib,envoyé du secrétaire général de l’ONU et la délégation l’accompagnant qui ont entamé ce jour une visite en Libye de 'l’ampleur des déviations et des violations commises par l’OTAN en Libye'. 'L’OTAN prend pour cible des objectifs civils dans des zones surpeuplées dans les différentes villes du pays, ce qui a conduit à la mort de plusieurs victimes et des blessés parmi les civils dont regorge les hôpitaux libyens', a affirmé M. Labidi. Il a signalé, à ce propos, la tentative d’assassinat du leader libyen Mouammar Kadhafi à travers le bombardement de sa résidence située dans un quartier résidentiel de la ville de Tripoli et qui a provoqué la mort de son fils Seif Al-Arab et de trois de ses petits enfants.

M. Labidi a également évoqué, au cours de cette réunion, les frappes de l’OTAN menées jeudi dernier contre la ville de Brega (750 km à l'est de Tripoli) ayant fait des dizaines de tués et de blessés dont plusieurs cheikhs, imams et érudits du Coran.

Le responsable libyen a également informé l’envoyé du secrétaire général de l’ONU de l’initiative des chefs et dignitaires des tribus libyennes à travers leur forum tenu à Tripoli les 5 et 6 mai courant et leurs efforts en vue d’éviter les querelles entre les Libyens et de favoriser les conditions adéquates pour surmonter la crise que connaît le pays sans ingérences étrangères.

M. Labidi a, d’un autre côté, passé en revue, 'la tendance agressive' adoptée par l’OTAN dans la mise en œuvre de la résolution du Conseil de sécurité en imposant à la Libye un embargo maritime et en empêchant l’approvisionnement des Libyens en hydrocarbures, médicaments, produits alimentaires, en plus du gel des avoirs du pays et l’interdiction de l’accès aux lignes de crédit.

'L’OTAN œuvre à affamer le peuple libyen', a-t-il dit, indiquant, toutefois, que les Libyens n’abdiqueront pas et ne se plieront pas au blocus.

Le responsable libyen a vigoureusement condamné les transgressions de l’OTAN et souligné la nécessité de la tenue d’une session du Conseil de sécurité pour examiner ces violations.

L’envoyé spécial du secrétaire général de l’ONU a, de son côté, affirmé son engagement à transmettre tout ce qu’il a entendu à propos de ces violations au secrétaire général des Nations unies et à l’organisation onusienne.

http://www.afriquejet.com/afrique-du-nord/mauritanie/libye:-un-envoye-de-l%27onu-informe-de-l%E2%80%99ampleur-des-violations-commises-par-l%E2%80%99otan-2011051611998.html http://www.afriquejet.com/afrique-du-nord/mauritanie/libye:-un-envoye-de-l%27onu-informe-de-l%E2%80%99ampleur-des-violations-commises-par-l%E2%80%99otan-2011051611998.html

 

http://www.alterinfo.net/notes/Libye-Un-envoye-de-l-ONU-informe-de-l-ampleur-des-violations-commises-par-l-OTAN_b2982267.html

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16 mai 2011 1 16 /05 /mai /2011 23:17
Lundi 16 mai 2011 1 16 /05 /Mai /2011 08:21

...Contre les citoyens américains

traduct google

 

 

Atomic Mushroom Cloud Associated With World War 3

 

 

Le Congrès américain doit se prononcer sur une législation qui autorise l'ouverture officielle de la troisième Guerre mondiale .

La loi autorise le Président des États-Unis à prendre une action militaire unilatérale contre toutes les nations, les organisations et les personnes, tant au pays qu'à l'étranger, qui sont soupçonnés d'être actuellement ou qui ont soutenu dans le passé ou engagées dans des hostilités ou qui ont fourni une aide à l'appui des hostilités contre les États-Unis ou l'un de ses alliés de la coalition.

Le projet de loi supprime l'exigence de l'approbation du Congrès pour l'utilisation de la force militaire et donne lieu au Président l'autorité totalitaire dictatorial de s'engager dans toute action militaire pour une période de temps indéfinie.

Il donne même le président l'autorité pour lancer des attaques contre des citoyens américains à l'intérieur des États-Unis sans que ce soit le contrôle du Congrès.

Pour résumer, parce que c'était une bouchée:

  • Endless War - La guerre se poursuivra jusqu'à ce que toutes les hostilités sont terminées, ce qui n'arrivera jamais.
  • No Borders - Le président aura la pleine autorité pour lancer des frappes militaires contre un pays, organisation ou personne, y compris contre des citoyens américains sur le sol américain.
  • Action militaire unilatérale - les pleins pouvoirs pour envahir toute la nation à tout moment, sans l'approbation du Congrès nécessaire.
  • Aucun ennemi clairement défini - Les Etats-Unis peut déclarer ou allèguent personne un terroriste ou allèguent qu'ils sont ou ont été l'appui des «hostilités» contre les États-Unis et l'attaque à volonté.
  • Autorisation d'envahir des pays Plusieurs - Le président aurait toute autorité pour envahir l'Iran, la Syrie, la Corée du Nord, ainsi que plusieurs autres pays en Afrique et au Moyen-Orient et même la Russie et la Chine en vertu de la législation qui sont tous des "savoir" d'avoir soutenu et les hostilités aidé contre les États-Unis.

Lire la suite ICI

 



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14 mai 2011 6 14 /05 /mai /2011 08:02

 

http://i69.servimg.com/u/f69/12/59/24/45/det-mm10.jpg

 

ostdudauphin.forumperso.com

 

 

Sommaire:

 

- Les jolies guerres de l'Occident, par eva R-sistons

- L'Europe, c'est la guerre ! Par François Asselineau

 

 

 

 

Introduction:

 

J'étais en train de vous préparer un "Esclavage d'hier et d'aujourd'hui", et j'ai interrompu cette préparation pour publier un post que je viens d'envoyer sur mon blog senior infos, concernant l'Europe et la guerre; je le précède d'une introduction sur les guerres. Et je joins un article que je viens aussi de publier sur mon blog destiné aux seniors, concernant cette fois le discours sécuritaire, agrémenté d'un petit post que j'ai fait sur le FN et d'une introduction sur les fameux débats dont on n'entend plus parler d'ailleurs, car aussi stupides que le parrainage (par des petits s'ouvrant à la vie !) d'un enfant juif décédé lors de l'holocauste ou encore dernièrement, que la prime de mille euros destinée à nous berner mais qui, dans les faits, n'apparaîtra sans doute que devant... caméras ou projecteurs !    eva

 

 

a-guerre.jpg

 

 

Les jolies guerres de l'Occident

par eva R-sistons

 

 

La Der de Der ! Emouvant hommage rendu au dernier poilu français - Lazare Ponticelli, d'origine italienne d'ailleurs...  Vous vous souvenez ? Moi oui, mais peut-être parce que je vomis par-dessus tout les guerres, et que j'ai été émue par le cri pathétique de cet homme qui les avait vécues : "Plus jamais ça !"

 

Mais sait-il, notre Lazare, que les guerres sont décidées par ceux qui ne les font pas, et qui sont les personnes les plus puissantes de la planète ? Croit-il qu'on meurt pour "sa patrie", comme nous le dit la Marie Drucker afin de nous envoyer allégrement défendre l'Occident cher à son coeur, un Occident terriblement anglo-saxon et si israélien ? Pas du tout, on meurt pour les multinationales apatrides. Et si les femmes cessaient, à l'arrière, de fournir l'effort de guerre qui tuera leurs hommes, mari, père, frère, ami, fils, les guerres s'arrêteraient !

 

Or donc, je publie un post de M. Asselineau sur "l'Europe c'est la guerre". Il a raison ! Mais il oublie pas mal de choses. Aussi, je poursuis ici-même son article, à ma façon.

 

--- De tous temps, l'homme a éprouvé le besoin de manifester sa force, de dominer l'autre, de le supplanter, et de lui piquer ses biens. C'est devenu plein de choses : Le colonialisme, l'impérialisme, les guerres d'hégémonie... Passons. Certes, au début il s'agissait de guerres de survie.

 

--- Au début ? Tiens donc ! Plus que jamais, ce sont des guerres de survie. L'homme est fou, ou si vous préférez, il est déraisonnable. Donc, il sur-consomme, il gaspille, au lieu de gérer la planète terre avec sagesse, avec parcimonie, oserais-je le mot, aussi ? Avec tendresse. Comme les Amérindiens, en songeant que le terre appartient à tous, qu'il faut la chérir, et... la partager. La partager ? Glup ! Se l'approprier, plutôt ! Et la presser comme un citron. Résultat, la terre est exsangue. Après moi le déluge ! Nos distingués décideurs n'ont pour horizon que le court terme. Et tant pis pour les générations futures...

 

Or donc, les ressources se raréfient. Qu'à cela ne tienne ! Les plus forts vont s'approprier ce qui ne leur appartient pas. Et comme ces plus forts sont malins et qu'ils ont à leur service la caisse de résonance des médias, ils viennent au secours "des populations civiles", comme en Libye, ou de "la démocratie", comme en Tunisie, ou "des femmes", comme en Afghanistan, ou pour éviter "la prolifération d'armes de destruction massive".... et ils détruisent tout, en bombardant même avec des armes interdites, provoquant des dommages collatéraux effroyables, comme au Vietnam ou en Irak ou en Libye ou en Palestine occupée. Vous avez dit uranium appauvri ? Un uranium, en tous cas, qui enrichit considérablement les statistiques, le nombre de malades et de malformés. Et tout ça pourquoi ? Pour organiser un racket planétaire sur toutes les ressources encore disponibles (et j'épargnerai à tous ces belligérants de l'Occident une discussion sur le désir de maintenir un niveau de vie insolent qu'on refuse aux autres). Bref, guerres pour le pétrole (Libye, Irak, etc), pour le cuivre, l'uranium, les diamants, ou même le sucre, le cacao, etc, qu'il ne faut surtout pas abandonner aux populations locales (c'est la raison du déclenchement des guerres sur le continent africain, pour, via le valet français des Anglo-Saxons et des Israéliens, implanter bases militaires et multinationales).

 

Saddam Hussein..

un empêcheur de piller en rond !

 

Figurez-vous que je viens de regarder un reportage sur Saddam Hussein (TV5 europe, 21 mars 2003. J'ai une vidéothèque chez moi, des archives monumentales. Pour les exploiter, il me faudrait un elixir de vie éternelle). Et que disait-il ? Car à cette époque encore, on pouvait voir des documents neutres, fouillés, honnêtes, et donnant à réfléchir.. Eh bien, il disait que S. Hussein, au pouvoir, avait pris pour modèle Nasser, l'idole des Arabes. Il détestait les Anglais, qui justement détenaient le monopole de l'exploitation et de la vente du pétrole, au détriment des Irakiens. Imaginez: 47 % pour les Anglais de Sa Majesté (oui, vous savez, parce que vous me lisez, que je les adore !), 24 % pour les Français (tiens, déjà là ?), et 24 % pour les Amerloques. Et les Irakiens, dans tout ça ? Un petit 5 % ! 

 

Or donc, le vilain, vilain S. Hussein nationalisa la Company. Et comme il était malin, le bougre, et qu'il ne voulait pas finir comme Nasser ni voir son pays envahi par les Occidentaux qui par l'odeur du pétrole alléchés... - bref, vous avez compris, je fais allusion à Lafontaine - donc, S Hussein fit un voyage en URSS, en pleine guerre froide, et il ramena dans sa valise des conseillers soviétiques. C'était sa barrière de protection à lui. Bref, il rendit aux Irakiens ce qui leur appartenait. Et savez-vous ce qu'il fit ? Comme Kadhafi, justement, l'autre bête noire des Occidentaux (qui lui aussi se piqua de nationaliser le pétrole de son pays), il fit de l'Irak un pays phare, comme Kadhafi avec la Libye. Il modernisa l'agriculture, relia les villes entre elles, bâtit des écoles et des hôpitaux, et il fit profiter son peuple de la manne pétrolière. Promotion d'une élite moderne, promotion des femmes, Etat laïc...  mais nationalisations. La suite, vous la connaissez. S. Hussein, comme Kadhafi ou Gbagbo aujourd'hui, dérangea les intérêts des multinationales de l'Occident. Au final, un pays détruit, plus d'un million de morts, trois millions de réfugiés, des hordes de blessés, d'handicapés, d'orphelins... et un pays ruiné, divisé, en proie aux conflits inter-ethniques. Alors, il est pas beau l'Occident démocrate ? 

 

--- L'Occident a besoin de guerres. Pas seulement pour voler les ressources qui ne lui appartiennent pas, les piller en toute impunité (la Cour Pénale Internationale étant là pour réprimer les péchés véniels des non-alignés, et faire miséricorde aux criminels tout puissants de l'Occident), mais aussi pour faire du profit. L'industrie de l'armement est celle qui rapporte le plus, sans elle les Etats-Unis se seraient déjà effondrés. Et puis rien ne vaut une bonne guerre de destruction pour ensuite tout reconstruire et proposer des Plans Marshall juteux pour les grandes banques. Dieu reconnaîtra les siens, Bush a promis que les guerres de l'occident seraient pour le "Bien", le bonheur des peuples (Obama préfère parler de"démocratie", c'est moins ridicule).

 

--- Les guerres sont l'étape ultime du capitalisme. Une "bonne" crise débouche toujours sur une "bonne" guerre. Quand les auto-proclamés bienfaiteurs de l'humanité auront retiré aux peuples tous leurs avantages sociaux ou leurs services publics, quand tout sera privatisé, et qu'il n'y aura plus rien à soutirer, alors il restera les guerres pour faire re-démarrer l'économie, et pour remplir à nouveau les coffre-forts des industriels de mort, des banquiers et des patrons de grands médias friands d'adrénaline.

 

--- Or donc, cher M. Asselineau, je vois aussi d'autres raisons pour faire de l'Europe le prochain terrain des guerres les plus meurtrières - à nouveau. Nos bons zamis américains ont mis des bases militaires partout, profitant de la crédulité des pays de l'Est et des marionnettes au pouvoir, ou suite à la guerre de Yougoslavie déclenchée afin d'étouffer un peu plus la Russie. C'est la stratégie du "containment". L'objectif principal des Amerloques (avides de dominer la terre entière), des British (soucieux de ne pas perdre leurs prérogatives) et du toutou français, est d'attaquer la Russie et la Chine, pour enfin soumettre la planète entière, après avoir écrasé au préalable les pays dissidents comme la Libye, la Syrie, le Vénézuela, l'Iran... Le Japon, qui manifestait des velléités d'indépendance, a été, lui, réduit à néant via, sans doute, les techniques de manipulation climatiques les plus sophistiquées. Là aussi, Dieu reconnaîtra les siens. Car comme chacun sait, les Américains sont de

fervents chrétiens.

 

Et dans ce contexte, via l'OTAN, qui va être le supplétif des guerres américaines sur le continent ? La bonne vieille Europe, voyons !  D'abord en s'enrôlant dans des chocs de civilisation sans fin après avoir été conditionnée par les Médias contre Arabes et Musulmans, ensuite en subissant, aux premières loges, les dégâts collatéraux des ambitions impériales: Actes "terroristes", attentats agrémentés d'armes bactériologiques ou chimiques, nuages radio-actifs qui cette fois ne seront pas arrêtés par les douaniers, représailles des Chinois et des Russes malmenés, etc etc, les surprises ne manqueront pas. La fiesta sera complète, et sur les champs de ruines, les zamis américains arriveront comme d'habitude en sauveurs pour récolter les lauriers - et les contrats. Alors, elle est pas belle, la vie, hein Leymergie et autres Pujadas ? Qu'est-ce qu'ils vont nous raconter comme salades, ces deux-là, et tous les autres, en pleine guerre ? Je veux voir ça.  Drucker (l'autre, l'oncle) va continuer à nous distraire ? Et Delahousse va nous balancer ses sourires soporifiques ? Et J.P. Pernaud va nous chanter la France bienheureuse ? Ah ils vont avoir bonne mine, tous ces oiseaux de bon augure, quand ils ne pourront plus présenter leur Journal au milieu des ruines ! 

 

Voilà, M. Asselineau. D'accord sur le pronostic des chocs de civilisation, mais je vais plus loin. L'Europe sera le principal théâtre d'opérations des guerres impériales contre la Russie et la Chine outragées. L'Angleterre s'isolera dans son superbe... isolement, et les nuages radio-actifs continueront de faire le tour de la terre en narguant les frontières.

 

La Der de Der ? En tous cas, pas pour l'Europe !

 

Allez, il ne reste plus qu'à plier bagage et à planter notre tente dans ce qui reste des forêts encore vierges, en Amazonie, et à jouer les Tarzan.

 

En ayant la sagesse de prévoir un aller sans retour...

 

Eva R-sistons

 

http://r-sistons.over-blog.com.

 

TAGS : Occident, Russie, Chine, Iran, Syrie, Vénézuela, Libye, Tunisie, Arabes, Musulmans, Afrique,  Etats-Unis, France, Angleterre, nucléaire, guerre, Forêt vierge, Tarzan, Leymergie, Pujada, Marie Drucker, Michel Drucker, JP Pernaud, Delahousse, OTAN, Yougoslavie, Japon, radio-actifs, Bush, Obama, Plan Marsh all, Cour Pénale Internationale, Gbagbo, Kadhafi, S. Hussein, Palestine, Afghanistan, Nasser, Vietnam, Asselineau, pétrole, multinationale, Israël, Lazare Pontelli, Der de Der, médias, choc de civilisations, Amérindiens, URSS, Lafontaine, Afghanistan, TV5 Europe

 

 

 

L'Europe vers la guerre ?
L’Europe c’est la paix ?
Non, l’Europe c’est la guerre !

par François Asselineau*
.
"L'Europe, c'est la paix", un credo toujours martelé comme une évidence, mais jamais démontré. La simple chronologie historique révèle pourtant autre chose : si la paix a prévalu jusqu'aux années 1960, ce n'est pas grâce à "l'Europe" communautaire : elle n'existait pas ! C'est hélas l'équilibre de la terreur pendant des décennies, qui a assuré la paix en Europe et évidemment pas les montagnes de paperasses des technocrates de la Commission de Bruxelles visant à harmoniser l’éclairage des voitures ou le pourcentage de matières grasses dans le beurre de cacao. Aujourd'hui, si la guerre classique d’État à État tend à s’éteindre dans l’ensemble des pays développés, c’est essentiellement sous l'effet de la hausse des niveaux de vie, de l’éducation et l'information permanente qui contribuent à une sorte de conscience universelle. Désormais, les guerres entre pays développés sont beaucoup plus sournoises. Elles se font de façon invisible pour l’homme de la rue. Les guerres du XXIe siècle usent d’autres moyens, beaucoup plus perfides et sophistiqués. Tragique ruse de l’Histoire, le principe même de la construction européenne consiste précisément à repousser les pays du Maghreb et d’Afrique à l’extérieur du périmètre de prospérité européen, la candidature du Maroc à l’entrée dans l’Union européenne ayant d’ailleurs été officiellement rejetée. La définition purement conventionnelle de ce que sont des continents ne devrait pas primer sur une réflexion sage sur ce qu’il convient de faire pour préserver la paix des futures générations des deux côtés de la Méditerranée. En réalité, le raisonnement cynique et dur des européistes prouve en quoi l’Europe, loin de nous assurer la paix, est au contraire en train de nous amener la guerre.


L’affirmation selon laquelle la construction européenne aurait installé la paix sur le continent européen doit être étudiée avec beaucoup de précision car il s’agit de l’un des arguments les plus efficaces de la propagande européiste.


Tirant parti de ce qu’il n’y a pas eu de conflit armé, en effet, entre la France et l’Allemagne depuis 1945, la propagande européiste nous assure que cette situation heureuse découle indubitablement de la construction européenne et que celle-ci ne saurait donc être remise en question, sauf par de dangereux va-t-en guerre.


Pour beaucoup de Français, cet argument selon lequel « l’Europe, c’est la Paix » est d’autant plus intimidant qu’il semble incontestable. Il joue même un rôle décisif pour les Français qui ont personnellement des souvenirs d’enfance de la Seconde Guerre mondiale. Comme l’ont révélé les sondages post-électoraux effectués par tranche d’âge après le référendum de 2005, l’argument de la paix explique principalement pourquoi ce sont les électeurs de plus de 60 ans – et davantage encore ceux âgés de plus de 70 ans – qui ont été les seuls à voter majoritairement en faveur de la Constitution européenne.


Pourtant, cet argument selon lequel « l’Europe, c’est la Paix » est à la fois faux et très dangereux. Et l’UPR tient non seulement à ne pas le passer sous silence mais elle tient par-dessus tout à en expliquer la fausseté. Car, comme bien souvent dans l’histoire des hommes, une construction politique prétendument porteuse de paix est en train de nous conduire à la guerre. Examinons pourquoi.

 
1) La construction européenne
n’a été pour rien dans le maintien de la paix
en Europe depuis 1945


Contrairement à ce qu’assène la propagande, la construction européenne n’a été pour rien dans le maintien de la paix sur le continent européen depuis 1945 (plus exactement dans sa partie occidentale, car le continent a connu plusieurs conflits très meurtriers dans l’ancienne Yougoslavie).

Qu’est-ce qui permet de l’affirmer ?
Tout d’abord la simple chronologie des faits.

En effet, si la fameuse Déclaration Schuman date du 9 mai 1950, le Traité de Rome n’a été signé quant à lui que le 25 mars 1957 et les institutions communautaires ne se sont mises en place que très progressivement ensuite. Ce simple rappel des dates a une conséquence logique immédiate : si la paix a prévalu entre 1945 et, disons, le début des années 1960, il est tout simplement impossible d’en attribuer le bénéfice à quelque chose qui n’existait pas.

Ainsi, ce n’est pas grâce à la CECA balbutiante ou au Traité de Rome, puisqu’il n’existait pas, que le blocus de Berlin de 1953 ou que l’insurrection hongroise de 1956 n’ont pas dégénéré en conflit mondial. Si la France et l’Allemagne ne sont pas entrées en guerre l’une contre l’autre pendant les années 50, c’est parce que ce n’était tout simplement pas le sujet du moment, loin s’en faut. La guerre qui menaçait d’ensanglanter l’Europe ne risquait pas d’opposer les deux rives du Rhin mais le camp occidental sous influence américaine et le camp socialiste sous influence soviétique.

Or, ce qui a préservé la paix porte un nom : l’équilibre de la terreur. C’est-à-dire la perspective d’une « destruction mutuelle assurée » – c’était le nom même du concept stratégique (« MAD » pour « Mutual Assured Destruction » en anglais) entre les troupes de l’OTAN et celles du Pacte de Varsovie -, à l’issue d’une apocalypse nucléaire qui aurait anéanti le continent et sans doute même la planète entière.

Ainsi donc, et l’on se sent presque gêné de devoir le rappeler tant la propagande européiste a occulté la réalité des faits, si la paix a prévalu entre 1945 et la chute du Mur de Berlin en 1991, c’est parce que l’Europe était, de part et d’autre du rideau de fer, armée jusqu’aux dents. C’est une triste réalité mais elle est indéniable : ce sont les bombes thermonucléaires, les sous-marins lanceurs d’engins, les forces aériennes stratégiques et les missiles balistiques ou de croisière, qui ont assuré la paix en Europe. Ce ne sont pas les montagnes de paperasses des technocrates de la Commission de Bruxelles visant à harmoniser l’éclairage des voitures ou le pourcentage de matières grasses dans le beurre de cacao…

D’accord. Mais maintenant ? Eh bien maintenant, il faut regarder le monde tel qu’il est en 2010 et non pas le monde tel qu’il était il y a cinquante ou cent ans.


2) Les trois évolutions majeures
de l’Occident depuis 1945

Trois évolutions structurelles extrêmement puissantes se sont imposées en Europe occidentale depuis la fin du second conflit mondial.


2.1. – Première évolution majeure : la fin des guerres classiques entre pays développés


La première de ces évolutions concerne la fin des guerres classiques entre pays développés.
L’histoire européenne a été marquée, depuis la Renaissance, et surtout depuis la Guerre de Trente Ans et le Traité de Westphalie de 1648, jusqu’en 1945, par la guerre classique, c’est-à-dire des conflits opposant les armées d’État à État (armées de mercenaires d’abord, régulières ensuite).

Or ce type de conflits classiques tend désormais à disparaître, sinon de toute la surface de la planète, du moins de tous les pays très développés.
Pourquoi ? Pas du tout sous l’effet des institutions communautaires. D’ailleurs, les Français envisagent-ils davantage de faire la guerre à la Norvège qu’à la Finlande parce que la première n’est pas dans l’Union alors que la seconde l’est ? Evidemment non.

Autre exemple : un coup de chasse-mouche du dey d’Alger contre l’envoyé de Charles X avait été un motif jugé suffisant pour que la France intervienne militairement en Algérie en 1830. Mais, un siècle et demi après, le gouvernement français n’a jamais même simplement envisagé d’envoyer des soldats français en Algérie pour empêcher qu’un nombre significatif de nos compatriotes s’y fassent assassiner pendant les années 1980 et 1990. L’Algérie n’étant pas dans l’Union européenne, ce refus français d’entrer en guerre, si exactement contraire à ce que fut l’attitude française en 1830, tient donc à des causes qui n’ont rien à voir avec la construction européenne.


                                                                       Quelles sont ces causes ?


Si la guerre classique d’État à État tend à s’éteindre dans l’ensemble des pays développés, c’est essentiellement sous le double effet :
* – d’une part d’un profond changement des mœurs, découlant de la hausse des niveaux de vie et de la généralisation de l’éducation,
* – d’autre part de la généralisation des moyens de communication visuels et instantanés : la télévision, puissamment relayée désormais par Internet.
Les Etats-Unis ont perdu la Guerre du Vietnam en 1975, d’abord et avant tout parce que le peuple américain ne supportait plus de voir les appelés du contingent mourir en direct sur le petit écran jour après jour, et que la conscience universelle n’aurait pas toléré que Washington usât de l’arme nucléaire dans ce cas.
C’est l’instantanéité et l’omniprésence de l’information qui rend la guerre classique de plus en plus inacceptable aux yeux des opinions publiques des pays développés, et nullement les institutions bureaucratiques de Bruxelles.
                           Cet état de fait entraîne deux conséquences majeures :


a) l’apparition de guerres nouvelles et d’un type inconnu entre les pays développés


La première conséquence, c’est que les États développés ne peuvent plus réellement se faire de guerre classique entre eux. Cela ne signifie hélas pas qu’ils ne se font plus la guerre du tout ! Cela signifie seulement que les guerres qu’ils se livrent sont d’une toute autre nature que les guerres classiques.
Désormais, les guerres entre pays développés sont beaucoup plus sournoises. Elles se font de façon invisible pour l’homme de la rue : il n’y a plus de déclarations de guerre, les armements classiques n’apparaissent plus, les destructions matérielles et humaines sont devenues très faibles.

Les guerres du XXIe siècle usent d’autres moyens, beaucoup plus perfides et sophistiqués :
- leurs armes sont les médias, les campagnes de propagande, les opérations de désinformation, les manipulations psychologiques, les actes terroristes à la paternité douteuse ;
- leurs cibles sont les cerveaux de chaque individu, leur mise en conditionnement pour accepter des évolutions et des prises de contrôle souvent bien plus totales que ce à quoi parvenaient les guerres classiques d’autrefois.
C’est en pensant à ce nouveau type de « guerre inconnue », de guerre du XXIe siècle, que François Mitterrand a livré, dans le testament politique qu’il a confié au journaliste George Marc Benamou quelques semaines avant sa mort, ces terribles phrases que j’évoque dans certaines de mes conférences : « La France ne le sait pas, mais nous sommes en guerre avec l’Amérique. Oui, une guerre permanente, une guerre vitale, une guerre économique, une guerre sans mort…apparemment. Oui, ils sont très durs les Américains, ils sont voraces, ils veulent un pouvoir sans partage sur le monde… C’est une guerre inconnue, une guerre permanente, sans mort apparemment et pourtant une guerre à mort ! » (Source : Le dernier Mitterrand de Georges-Marc Benamou – Date de publication : 27/1/1997 – Editeur : Plon – Omnibus).


b) – la relégation des guerres classiques dans des zones périphériques et hors du champ des médias


La seconde conséquence, c’est que lorsque les pays très développés ont encore recours à des interventions militaires, ils ne le font désormais que dans des zones périphériques du monde, éloignées et difficiles d’accès pour les médias, et sous des contraintes très fortes : en n’utilisant plus de conscrits mais une armée de métier, en ayant pour objectif le « zéro mort » pour leurs propres soldats, donc en privilégiant les bombardements aériens aux opérations terrestres, en visant à ce que le conflit soit le plus bref possible, et enfin en verrouillant le plus possible la couverture de presse.
C’est ce type de guerre qui se déroule dans plusieurs régions du monde, et notamment en Afghanistan ou en Irak, où les armées des pays membres de l’Union européenne sont d’ailleurs très largement engagés, sous couvert d’opérations de l’OTAN.


2.2. – Deuxième évolution majeure : le déclin du taux de natalité dans les pays d’Europe


La deuxième évolution structurelle concerne le déclin du taux de natalité dans les pays d’Europe, qui entraîne depuis des années un vieillissement accéléré des populations.
Cette évolution est tout spécialement spectaculaire en Allemagne puisque l’un des scénarios démographiques probables envisage que l’Allemagne perde 13,7 millions d’habitants d’ici à 2050, et cela malgré l’immigration annuelle massive de 100 000 personnes. En 2050, les personnes de plus de 60 ans représenteraient plus de 40 % de la population allemande et seraient presque trois fois plus nombreuses que les moins de 20 ans. (source : article « Démographie de l’Allemagne » dans Wikipédia).

Ces données démographiques sont capitales car tous les historiens savent que les guerres naissent très généralement entre des zones pauvres enregistrant une forte croissance de leur population et des zones riches de faible pression démographique. De ce point de vue, quel historien ou spécialiste des conflits peut sérieusement croire que la guerre est plausible entre les pays de l’ouest européen, alors que ceux-ci sont menacés de dénatalité et que les personnes âgées y sont d’année en année plus nombreuses ?


2.3. – Troisième évolution majeure : la démographie des pays du sud de la Méditerranée (Maghreb et Afrique)


Enfin, la troisième évolution structurelle concerne justement la démographie des pays du sud de la Méditerranée (Maghreb et Afrique), ainsi que, de façon plus éloignée géographiquement, celle du sous-continent indien.

Pour les raisons que l’on vient de rappeler, tout spécialiste sérieux ne peut pas ignorer que la disparité des situations démographiques et économiques entre les deux rives de la Méditerranée constitue le principal risque de guerre pour l’Europe dans les décennies qui viennent.
Or, et c’est là la tragique ruse de l’Histoire, le principe même de la construction européenne consiste précisément à repousser les pays du Maghreb et d’Afrique à l’extérieur du périmètre de prospérité européen (la candidature du Maroc à l’entrée dans l’Union européenne ayant d’ailleurs été officiellement rejetée).
Les européistes peuvent évidemment rétorquer que les pays du Maghreb ou d’Afrique n’ont pas leur place dans une « construction européenne », comme si la définition purement conventionnelle de ce que sont des continents devait primer sur une réflexion sage sur ce qu’il convient de faire pour préserver la paix des futures générations des deux côtés de la Méditerranée.
 
En réalité, ce raisonnement cynique et dur des européistes prouve en quoi l’Europe, loin de nous assurer la paix, est au contraire en train de nous amener la guerre. Si les européistes croyaient sincèrement que ce sont les dizaines de milliers de pages de directives d’harmonisation émanant de la Commission de Bruxelles qui ont empêché une nouvelle guerre en Europe depuis un demi-siècle, alors ils devraient logiquement proposer d’intégrer au plus vite les pays du sud dans cette construction politique censée garantir la paix.
En rejetant au contraire ces pays, ils font la preuve de leur terrible inconséquence et ils révèlent à leur corps défendant que la construction européenne n’est bien qu’une opération conçue depuis des années à Washington pour faire de l’Europe un glacis géostratégique américain.


Cet asservissement politique nous conduit tout droit au Choc des Civilisations théorisé précisément par Washington.



*Président de l'Union populaire républicaine (UPR) : site


Samedi 30 Avril 2011
L'Observatoire De l'Europe
L'Europe vers la guerre ? 

 

 

attali.jpg

Jacques Attali et Sarkozy :

 

http://sarkopitheque.wordpress.com/2008/01/24/attali-sauve-la-france-de-la-ruine/

 

 

.

 

Voir aussi ici :

 

Jacques Attali parle

des guerres passées et à venir,

2 vidéos

 

Attali nous prépare à accepter le chaos et l'horreur du NOM (textes + vidéos) 

. 

 

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Articles écrits par eva R-sistons

Introduction au blog

 

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(Ces 4 articles avaient été publiés

sur le site mondialisation.ca,

puis retirés et placés sur ce blog contre les guerres)


Officiellement, la guerre n'existe plus. Les médias l'ont tuée !
Vers la 3e guerre mondiale ? Complicité des médias
L'OTAN pourra-t-il compter sur la Turquie ?
Yemen, nouvelle guerre impériale qui ne dit pas son nom

 

 

J'attire votre attention sur :


Officiellement, la guerre n'existe plus. Les médias l'ont tuée !

 

 

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13 mai 2011 5 13 /05 /mai /2011 06:04

L'Union européenne, étage régional du pouvoir mondial

(Je suis bien d'accord - voici environ un an, j'ai écrit un post "L'U.E. est le tremplin du Nouvel Ordre Mondial" - eva)

 


Décryptant l'idéologie et l'organisation du "nouveau gouvernement du monde" - un réseau complexe d'institutions publiques et privées, ONG, sociétés et banques multinationales composant la "gouvernance" qui impose peu à peu sa souveraineté au monde (et donc aux Etats) -, l'économiste Georges Corm s'arrête un moment sur 'l’énorme bureaucratie de l’Union européenne, modèle parfait d’un unanimisme néolibéral sans faille que ne pratiquent dans la réalité ni les Etats-Unis, ni le Royaume-Uni, les deux parrains de la libéralisation intégrale des marchés". Laboratoire expérimental de la gouvernance mondiale, modèle institutionnel du marché, l'Union est aussi (comme l'OMC, le FMI, la Banque mondiale etc) agente active de l'extension dudit marché au reste du monde : "Toutes les relations de l’Union européenne avec les autres Etats ont un but unique, les convertir au libre-échange et conditionner ses aides et assistance à l’adoption de mesures concrètes de libéralisation" analyse-t-il. Extrait.

 



L'Union européenne, étage régional du pouvoir mondial

Economiste et historien, consultant auprès de divers organismes internationaux,  professeur d’université, Georges Corm fut ministre des finances du Liban (1998-2000) et a publié de nombreux essais sur le développement du monde arabe, l’Europe et l’économie mondiale. Il a publié en octobre dernier (éditions La découverte) un remarquable ouvrage intitulé « Le nouveau gouvernement du monde, idéologies, structures, contre-pouvoirs » dans lequel il plonge aux sources de la dogmatique « simpliste » néolibérale qui entend transformer scientifiquement l’humanité et explore le paysage complexe du pouvoir mondialisé actuel. Comme on le devine et l’annonce la quatrième de couverture, Corm plaide pour une « « démondialisation » raisonnée des esprits et des systèmes économiques dans un monde ouvert, pour une économie solidaire et humaine par le rétablissement des cohérences spatiales, la fin des dogmatismes et la réhabilitation des valeurs d’éthique et d’équité dans l’enseignement de l’économie. » Laboratoire régional de la gouvernance mondiale, l’Union européenne est emblématique de la bureaucratie d’affaire au service de l’unification marchande du monde.



Extrait p.184-186


« La duplication concurrentielle des fonctions des bureaucraties internationales et régionales



Les diverses composantes de cette formidable bureaucratie, productrice régulière de documents qui polarisent l’attention des milieux politiques, économiques, académiques et médiatiques, se font d’ailleurs concurrence entre elles. Tous ces organismes, en effet, se veulent préoccupés du bien-être de l’humanité – lutte contre la faim, les pandémies, la pauvreté et le sida, programmes pour l’environnement, la démocratie, les droits de la femme et les droits de l’homme, l’accès de tous au développement, aux nouvelles techniques de l’information et de la communication, etc. – et s’intéressent donc tous aux mêmes sujets. L’intensité de leurs publications varie en fonction des agendas que se donnent sur ces thèmes les dirigeants des grands Etats lors de leurs multiples sommets mondiaux. D’où d’inévitables doublons dans les activités de ces organismes. Cette toile d’araignée institutionnelle, instrument majeur du pouvoir mondialisé, ne cesse de se développer, car elle tisse et retisse sans cesse des écrits, dissémine des statistiques dont on ne sait jamais si elles sont élaborées avec sérieux et que crédit leur accorder, développe des sites web pour les rendre accessibles à tous. Chaque organisme dispose d’un service de communication toujours bien équipé en journalistes compétents.



Cette bureaucratie centralisée inspire les travaux et actions des bureaucraties des organismes économiques et financiers privés qui se targuent tous – nous l’avons vu – d’être partisans de la « soutenabilité », de la protection de l’environnement, de la transparence, etc. Mais elle inspire de même les institutions régionales de développement, ainsi que les administrations nationales de coopération et d’aide avec les pays en développement, de même que le monde de la recherche académique, à qui elle impose son agenda et ses vocabulaires. On pense d’abord, dans ce domaine, à l’énorme bureaucratie de l’Union européenne, modèle parfait d’un unanimisme néolibéral sans faille que ne pratiquent dans la réalité ni les Etats-Unis, ni le Royaume-Uni, les deux parrains de la libéralisation intégrale des marchés. Plusieurs dizaines de milliers de fonctionnaires siègent à Bruxelles, mais aussi dans les délégations de la Commission européenne dans nombre de pays, comme auprès des grands organismes des Nations unies. Toutes les relations de l’Union européenne avec les autres Etats ont un but unique, les convertir au libre-échange et conditionner ses aides et assistance à l’adoption de mesures concrètes de libéralisation et, suivant le vocabulaire abstrait de la Commission européenne, de « mise à niveau institutionnelle » des économies qu’elle assiste ou avec lesquelles elle entretient des relations commerciales, d’investissement ou de financement.



En 1995, elle a ainsi lancé l’ambitieux projet d’une zone de libre-échange euroméditerranéenne, destinée à devenir, sur la base de la Charte signée à Barcelone cette année-là, une zone de partenariat entre les pays industrialisés de la rive nord de la Méditerranée et ceux de la rive sud, encore très loin du niveau de vie européen (sauf le cas spécifique d’Israël). Le partenariat de Barcelone était censé promouvoir une mise à niveau institutionnelle visant à favoriser la libéralisation des économies du Sud, mais aussi la promotion de la démocratie, de l’Etat de droit et des libertés individuelles. Dans l’optique néolibérale, cette initiative devait permettre une convergence des niveaux de vie entre les deux rives, grâce à la libéralisation des marchés. Quinze ans plus tard, l’échec est patent, en dépit des efforts de renouvellement de la politique méditerranéenne de l’Union par la politique dite de « voisinage » - qui a ajouté aux pays tiers méditerranéens l’Ukraine, la Moldavie et la Biélorussie -, ou, plus récemment, par la création en 2008 de l’Union pour la Méditerranée à l’initiative du président français Nicolas Sarkozy.



En revanche, l’Union européenne a eu plus de succès avec les anciens pays « socialistes » d’Europe centrale. Elle a réussi, en effet, à les inclure dans le réseau de la mondialisation par leur intégration institutionnelle dans ses rouages politiques, économiques et bureaucratiques. Pour cela, les aides considérables ont été accordées à ces pays, conditionnées par leur transition rapide à l’économie de marché, à la démocratie et au retrait de l’Etat de la vie économique – ce qui a considérablement accaparé l’attention des dirigeants de l’Union et de sa bureaucratie depuis le début des années 1990. Si l’expérience a réussi pour les pays qui avaient connu autrefois une industrialisation de type libéral, comme la Pologne, la République tchèque et la Slovaquie, ou dans une moindre mesure la Hongrie, il n’en a pas été de même pour la Roumanie, la Bulgarie ou les Pays Baltes. Mais même dans la première catégorie de pays, les différences de niveaux de vie avec ceux des pays d’Europe de l’Ouest restent encore considérables aujourd’hui. (…)»



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http://www.observatoiredeleurope.com/L-Union-europeenne-etage-regional-du-pouvoir-mondial_a1492.html?preaction=nl&id=12794777&idnl=89472&#last_comment

 

 

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L'Europe vers la guerre ?


"L'Europe, c'est la paix", un credo toujours martelé comme une évidence, mais jamais démontré. La simple chronologie historique révèle pourtant autre chose : si la paix a prévalu jusqu'aux années 1960, ce n'est pas grâce à "l'Europe" communautaire : elle n'existait pas ! C'est hélas l'équilibre de la terreur pendant des décennies, qui a assuré la paix en Europe et évidemment pas les montagnes de paperasses des technocrates de la Commission de Bruxelles visant à harmoniser l’éclairage des voitures ou le pourcentage de matières grasses dans le beurre de cacao. Aujourd'hui, si la guerre classique d’État à État tend à s’éteindre dans l’ensemble des pays développés, c’est essentiellement sous l'effet de la hausse des niveaux de vie, de l’éducation et l'information permanente qui contribuent à une sorte de conscience universelle. Désormais, les guerres entre pays développés sont beaucoup plus sournoises. Elles se font de façon invisible pour l’homme de la rue. Les guerres du XXIe siècle usent d’autres moyens, beaucoup plus perfides et sophistiqués. Tragique ruse de l’Histoire, le principe même de la construction européenne consiste précisément à repousser les pays du Maghreb et d’Afrique à l’extérieur du périmètre de prospérité européen, la candidature du Maroc à l’entrée dans l’Union européenne ayant d’ailleurs été officiellement rejetée. La définition purement conventionnelle de ce que sont des continents ne devrait pas primer sur une réflexion sage sur ce qu’il convient de faire pour préserver la paix des futures générations des deux côtés de la Méditerranée. En réalité, le raisonnement cynique et dur des européistes prouve en quoi l’Europe, loin de nous assurer la paix, est au contraire en train de nous amener la guerre.


L’Europe c’est la paix ? Non, l’Europe c’est la guerre !
L'Europe vers la guerre ?

par François Asselineau*


L’affirmation selon laquelle la construction européenne aurait installé la paix sur le continent européen doit être étudiée avec beaucoup de précision car il s’agit de l’un des arguments les plus efficaces de la propagande européiste.


Tirant parti de ce qu’il n’y a pas eu de conflit armé, en effet, entre la France et l’Allemagne depuis 1945, la propagande européiste nous assure que cette situation heureuse découle indubitablement de la construction européenne et que celle-ci ne saurait donc être remise en question, sauf par de dangereux va-t-en guerre.


Pour beaucoup de Français, cet argument selon lequel « l’Europe, c’est la Paix » est d’autant plus intimidant qu’il semble incontestable. Il joue même un rôle décisif pour les Français qui ont personnellement des souvenirs d’enfance de la Seconde Guerre mondiale. Comme l’ont révélé les sondages post-électoraux effectués par tranche d’âge après le référendum de 2005, l’argument de la paix explique principalement pourquoi ce sont les électeurs de plus de 60 ans – et davantage encore ceux âgés de plus de 70 ans – qui ont été les seuls à voter majoritairement en faveur de la Constitution européenne.


Pourtant, cet argument selon lequel « l’Europe, c’est la Paix » est à la fois faux et très dangereux. Et l’UPR tient non seulement à ne pas le passer sous silence mais elle tient par-dessus tout à en expliquer la fausseté. Car, comme bien souvent dans l’histoire des hommes, une construction politique prétendument porteuse de paix est en train de nous conduire à la guerre.


Examinons pourquoi.


1) La construction européenne n’a été pour rien dans le maintien de la paix en Europe depuis 1945


Contrairement à ce qu’assène la propagande, la construction européenne n’a été pour rien dans le maintien de la paix sur le continent européen depuis 1945 (plus exactement dans sa partie occidentale, car le continent a connu plusieurs conflits très meurtriers dans l’ancienne Yougoslavie).
Qu’est-ce qui permet de l’affirmer ?
Tout d’abord la simple chronologie des faits.
En effet, si la fameuse Déclaration Schuman date du 9 mai 1950, le Traité de Rome n’a été signé quant à lui que le 25 mars 1957 et les institutions communautaires ne se sont mises en place que très progressivement ensuite. Ce simple rappel des dates a une conséquence logique immédiate : si la paix a prévalu entre 1945 et, disons, le début des années 1960, il est tout simplement impossible d’en attribuer le bénéfice à quelque chose qui n’existait pas.
Ainsi, ce n’est pas grâce à la CECA balbutiante ou au Traité de Rome, puisqu’il n’existait pas, que le blocus de Berlin de 1953 ou que l’insurrection hongroise de 1956 n’ont pas dégénéré en conflit mondial. Si la France et l’Allemagne ne sont pas entrées en guerre l’une contre l’autre pendant les années 50, c’est parce que ce n’était tout simplement pas le sujet du moment, loin s’en faut. La guerre qui menaçait d’ensanglanter l’Europe ne risquait pas d’opposer les deux rives du Rhin mais le camp occidental sous influence américaine et le camp socialiste sous influence soviétique.
Or, ce qui a préservé la paix porte un nom : l’équilibre de la terreur. C’est-à-dire la perspective d’une « destruction mutuelle assurée » – c’était le nom même du concept stratégique (« MAD » pour « Mutual Assured Destruction » en anglais) entre les troupes de l’OTAN et celles du Pacte de Varsovie -, à l’issue d’une apocalypse nucléaire qui aurait anéanti le continent et sans doute même la planète entière.
Ainsi donc, et l’on se sent presque gêné de devoir le rappeler tant la propagande européiste a occulté la réalité des faits, si la paix a prévalu entre 1945 et la chute du Mur de Berlin en 1991, c’est parce que l’Europe était, de part et d’autre du rideau de fer, armée jusqu’aux dents. C’est une triste réalité mais elle est indéniable : ce sont les bombes thermonucléaires, les sous-marins lanceurs d’engins, les forces aériennes stratégiques et les missiles balistiques ou de croisière, qui ont assuré la paix en Europe. Ce ne sont pas les montagnes de paperasses des technocrates de la Commission de Bruxelles visant à harmoniser l’éclairage des voitures ou le pourcentage de matières grasses dans le beurre de cacao…
D’accord. Mais maintenant ? Eh bien maintenant, il faut regarder le monde tel qu’il est en 2010 et non pas le monde tel qu’il était il y a cinquante ou cent ans.


2) Les trois évolutions majeures de l’Occident depuis 1945


Trois évolutions structurelles extrêmement puissantes se sont imposées en Europe occidentale depuis la fin du second conflit mondial.


2.1. – Première évolution majeure : la fin des guerres classiques entre pays développés


La première de ces évolutions concerne la fin des guerres classiques entre pays développés.
L’histoire européenne a été marquée, depuis la Renaissance, et surtout depuis la Guerre de Trente Ans et le Traité de Westphalie de 1648, jusqu’en 1945, par la guerre classique, c’est-à-dire des conflits opposant les armées d’État à État (armées de mercenaires d’abord, régulières ensuite).
Or ce type de conflits classiques tend désormais à disparaître, sinon de toute la surface de la planète, du moins de tous les pays très développés.
Pourquoi ? Pas du tout sous l’effet des institutions communautaires. D’ailleurs, les Français envisagent-ils davantage de faire la guerre à la Norvège qu’à la Finlande parce que la première n’est pas dans l’Union alors que la seconde l’est ? Evidemment non.
Autre exemple : un coup de chasse-mouche du dey d’Alger contre l’envoyé de Charles X avait été un motif jugé suffisant pour que la France intervienne militairement en Algérie en 1830. Mais, un siècle et demi après, le gouvernement français n’a jamais même simplement envisagé d’envoyer des soldats français en Algérie pour empêcher qu’un nombre significatif de nos compatriotes s’y fassent assassiner pendant les années 1980 et 1990. L’Algérie n’étant pas dans l’Union européenne, ce refus français d’entrer en guerre, si exactement contraire à ce que fut l’attitude française en 1830, tient donc à des causes qui n’ont rien à voir avec la construction européenne.


Quelles sont ces causes ?


Si la guerre classique d’État à État tend à s’éteindre dans l’ensemble des pays développés, c’est essentiellement sous le double effet :
* – d’une part d’un profond changement des mœurs, découlant de la hausse des niveaux de vie et de la généralisation de l’éducation,
* – d’autre part de la généralisation des moyens de communication visuels et instantanés : la télévision, puissamment relayée désormais par Internet.
Les Etats-Unis ont perdu la Guerre du Vietnam en 1975, d’abord et avant tout parce que le peuple américain ne supportait plus de voir les appelés du contingent mourir en direct sur le petit écran jour après jour, et que la conscience universelle n’aurait pas toléré que Washington usât de l’arme nucléaire dans ce cas.
C’est l’instantanéité et l’omniprésence de l’information qui rend la guerre classique de plus en plus inacceptable aux yeux des opinions publiques des pays développés, et nullement les institutions bureaucratiques de Bruxelles.
Cet état de fait entraîne deux conséquences majeures :


a) l’apparition de guerres nouvelles et d’un type inconnu entre les pays développés


La première conséquence, c’est que les États développés ne peuvent plus réellement se faire de guerre classique entre eux. Cela ne signifie hélas pas qu’ils ne se font plus la guerre du tout ! Cela signifie seulement que les guerres qu’ils se livrent sont d’une toute autre nature que les guerres classiques.
Désormais, les guerres entre pays développés sont beaucoup plus sournoises. Elles se font de façon invisible pour l’homme de la rue : il n’y a plus de déclarations de guerre, les armements classiques n’apparaissent plus, les destructions matérielles et humaines sont devenues très faibles.
Les guerres du XXIe siècle usent d’autres moyens, beaucoup plus perfides et sophistiqués :
- leurs armes sont les médias, les campagnes de propagande, les opérations de désinformation, les manipulations psychologiques, les actes terroristes à la paternité douteuse ;
- leurs cibles sont les cerveaux de chaque individu, leur mise en conditionnement pour accepter des évolutions et des prises de contrôle souvent bien plus totales que ce à quoi parvenaient les guerres classiques d’autrefois.
C’est en pensant à ce nouveau type de « guerre inconnue », de guerre du XXIe siècle, que François Mitterrand a livré, dans le testament politique qu’il a confié au journaliste George Marc Benamou quelques semaines avant sa mort, ces terribles phrases que j’évoque dans certaines de mes conférences : « La France ne le sait pas, mais nous sommes en guerre avec l’Amérique. Oui, une guerre permanente, une guerre vitale, une guerre économique, une guerre sans mort…apparemment. Oui, ils sont très durs les Américains, ils sont voraces, ils veulent un pouvoir sans partage sur le monde… C’est une guerre inconnue, une guerre permanente, sans mort apparemment et pourtant une guerre à mort ! » (Source : Le dernier Mitterrand de Georges-Marc Benamou – Date de publication : 27/1/1997 – Editeur : Plon – Omnibus).


b) – la relégation des guerres classiques dans des zones périphériques et hors du champ des médias


La seconde conséquence, c’est que lorsque les pays très développés ont encore recours à des interventions militaires, ils ne le font désormais que dans des zones périphériques du monde, éloignées et difficiles d’accès pour les médias, et sous des contraintes très fortes : en n’utilisant plus de conscrits mais une armée de métier, en ayant pour objectif le « zéro mort » pour leurs propres soldats, donc en privilégiant les bombardements aériens aux opérations terrestres, en visant à ce que le conflit soit le plus bref possible, et enfin en verrouillant le plus possible la couverture de presse.
C’est ce type de guerre qui se déroule dans plusieurs régions du monde, et notamment en Afghanistan ou en Irak, où les armées des pays membres de l’Union européenne sont d’ailleurs très largement engagés, sous couvert d’opérations de l’OTAN.


2.2. – Deuxième évolution majeure : le déclin du taux de natalité dans les pays d’Europe


La deuxième évolution structurelle concerne le déclin du taux de natalité dans les pays d’Europe, qui entraîne depuis des années un vieillissement accéléré des populations.
Cette évolution est tout spécialement spectaculaire en Allemagne puisque l’un des scénarios démographiques probables envisage que l’Allemagne perde 13,7 millions d’habitants d’ici à 2050, et cela malgré l’immigration annuelle massive de 100 000 personnes. En 2050, les personnes de plus de 60 ans représenteraient plus de 40 % de la population allemande et seraient presque trois fois plus nombreuses que les moins de 20 ans. (source : article « Démographie de l’Allemagne » dans Wikipédia).
Ces données démographiques sont capitales car tous les historiens savent que les guerres naissent très généralement entre des zones pauvres enregistrant une forte croissance de leur population et des zones riches de faible pression démographique. De ce point de vue, quel historien ou spécialiste des conflits peut sérieusement croire que la guerre est plausible entre les pays de l’ouest européen, alors que ceux-ci sont menacés de dénatalité et que les personnes âgées y sont d’année en année plus nombreuses ?


2.3. – Troisième évolution majeure : la démographie des pays du sud de la Méditerranée (Maghreb et Afrique)


Enfin, la troisième évolution structurelle concerne justement la démographie des pays du sud de la Méditerranée (Maghreb et Afrique), ainsi que, de façon plus éloignée géographiquement, celle du sous-continent indien.
Pour les raisons que l’on vient de rappeler, tout spécialiste sérieux ne peut pas ignorer que la disparité des situations démographiques et économiques entre les deux rives de la Méditerranée constitue le principal risque de guerre pour l’Europe dans les décennies qui viennent.
Or, et c’est là la tragique ruse de l’Histoire, le principe même de la construction européenne consiste précisément à repousser les pays du Maghreb et d’Afrique à l’extérieur du périmètre de prospérité européen (la candidature du Maroc à l’entrée dans l’Union européenne ayant d’ailleurs été officiellement rejetée).
Les européistes peuvent évidemment rétorquer que les pays du Maghreb ou d’Afrique n’ont pas leur place dans une « construction européenne », comme si la définition purement conventionnelle de ce que sont des continents devait primer sur une réflexion sage sur ce qu’il convient de faire pour préserver la paix des futures générations des deux côtés de la Méditerranée.
En réalité, ce raisonnement cynique et dur des européistes prouve en quoi l’Europe, loin de nous assurer la paix, est au contraire en train de nous amener la guerre. Si les européistes croyaient sincèrement que ce sont les dizaines de milliers de pages de directives d’harmonisation émanant de la Commission de Bruxelles qui ont empêché une nouvelle guerre en Europe depuis un demi-siècle, alors ils devraient logiquement proposer d’intégrer au plus vite les pays du sud dans cette construction politique censée garantir la paix.
En rejetant au contraire ces pays, ils font la preuve de leur terrible inconséquence et ils révèlent à leur corps défendant que la construction européenne n’est bien qu’une opération conçue depuis des années à Washington pour faire de l’Europe un glacis géostratégique américain.


Cet asservissement politique nous conduit tout droit au Choc des Civilisations théorisé précisément par Washington.



*Président de l'Union populaire républicaine (UPR) : site

Samedi 30 Avril 2011
L'Observatoire De l'Europe
L'Europe vers la guerre ? 

 

 

Analyse
Faut-il craindre le nationalisme européen ?
Document
« La démondialisation », pour penser le monde autrement
Analyse
La disgrâce de la Constitution de Costa à Lisbonne (2/2)
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13 mai 2011 5 13 /05 /mai /2011 05:44

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rue89.com

Que regardait Barack Obama à la télé la nuit de l’attaque des Seals ? Le match des Dallas Cowboys
En « Cartoonia » étasunienne, après Ben Laden il est urgent et essentiel de trouver un autre ennemi pour Captain America

par Lucio Manisco

Le 11 mai 2011

9 mai 2011, Rome

Les « knee jerking liberals », littéralement « libéraux aux genoux branlants » (les gauchistes fébriles ? NdT ), dans la terre des libres et dans la patrie des courageux ont exprimé leur effroi à propos de l’éditorial du Washington Post du 4 mai qui ne se bornait pas à exulter pour l’assassinat de Ossama Ben Laden et de son fils Khalid, mais exhortait l’Administration Obama à adopter la même méthode pour tuer Muammar Kadhafi et ses fils (l’éditorialiste ignorait apparemment que l’Administration l’avait déjà tenté quelques jours auparavant en tuant un seul de ses fils et trois de ses petits-enfants).

D’autres commentateurs de la gauche critique - oui, il y en a encore dans quelque caverne des Montagnes Rocheuses et parmi les bloggers d’Internet- sont allés plus loin : Ray McGovern, de Counterpunch, a écrit qu’on veut transformer l’armée des Etats-Unis en une bande d’assassins qui tourne de par le monde, véritable « Murder Inc. » mondiale équipée d’armes létales de haute technologie et d’une liste de personnes « à capturer ou à tuer ». « Nous sommes devenus -a conclu McGovern- une nation d’assassins ».

L’influence de ces survivants sur l’opinion publique est égale à zéro. On ne peut pas en dire autant de Maureen Dowd  qui le 2 mai sur la « op-page » du New York Times avait ironisé sur l’ordre donné par Obama aux Seals : « Laissez l’hélicoptère, emportez le cadavre ». « Plus qu’à un grand président -avait-elle écrit- il ressemble à Michael Corleone dans « Le parrain » : « Laissez les pistolets, emportez les cannoli » .




Maureen Dowd

Sept jours après, submergée de critiques à cause de sa satire désacralisante sur le Chef de l’Exécutif, elle a fait précipitamment marche arrière en justifiant, entre autres, les manifestations de jubilation du peuple américain (étasunien, NdT) à l’annonce qu’un homme désarmé -fût-il défini comme le pire terroriste du monde- avait été tué par les soldats étasuniens sous les yeux, et dans les bras, de sa femme et de ses enfants.

 « Justice est faite » a pourtant dit Barack Obama après avoir suivi en direct à la télévision, avec Gates, Clinton, Panetta & co, le «petit carnage » (« ammazzatina », terme mafieux sicilien, NdT) des Seals à Abbottabad. Panetta a révélé ensuite que la liaison avec les microcaméras sur les casques des membres de l’incursion s’était interrompue peu avant l’atterrissage des hélicoptères. Question : que regardaient les participants, en affichant des mines dramatiques, dans la salle opérative de la Maison Blanche ? Un but marqué par surprise par les Dallas Cowboys dans un des plus célèbres superbowls de ces dernières années ? Pas mal pour le candidat Barack Obama qui s’était solennellement engagé à restituer transparence et « honneur éthique » à la présidence des Etats-Unis. Ceux qui ne sont pas affectés d’obamisme (ndr : avec un b et un m et pas avec deux n) savent que la continuité et la cohérence de la politique extérieure, économique, militaire et intérieure du Grand Empire d’Occident sont des axiomes fondamentaux et inattaquables quels que soient les présidents, leurs capacités, leurs défauts caractériels, leurs carences ou leur culture.

D’accord, après la guerre du Vietnam, la gouvernabilité du peuple étasunien qui vit désormais au royaume de Cartoonia a augmenté : après Ben Laden, il est maintenant absolument nécessaire de trouver un autre ennemi pour Captain America, un autre Joker pour Batman. On le trouvera et il sera pendu ou assassiné par les commandos spéciaux étoilés dans l’allégresse des sujets sur l’une et l’autre rive de l’Atlantique.

L’auteur de ces lignes a travaillé comme journaliste pendant trente-huit ans à Washington et New York, a suivi de près les directives de huit présidents -de trop près celles de John Fitzgerald Kennedy, ce qui a entravé l’objectivité de ses correspondances pour un quotidien de la province de Rome- il présume en tous cas avoir acquis une modeste connaissance des institutions, des sommets du pouvoir réel, des involutions des habitudes, des comédies démocratiques et des souffrances du peuple dans la grande république étoilée. Il a appris qu’il y a plus de vérité dans les « Federalist papers » que dans l’aulique « We the people… » ou dans le « Bill of rights ».

La parenthèse kennedyiste -savamment gérée par l’ami Pierre Salinger- dépassée, l’auteur a fait sienne la constatation de Nicolas Lemann sur l’Atlantic Monthly de mars 1985 : « Aujourd’hui notre politique -fondée sur une vision du monde nous et les autres- est d’appuyer essentiellement toutes les révolutions contre les gouvernements socialistes ou qui nous sont hostiles, et tous les gouvernements non socialistes, autoritaires et qui nous sont subordonnés contre toute révolution ».

C’est ce qui est en train de se passer et continuera à se passer avec quelque exception de brève durée. Dans la rigueur de cette logique les Etats-Unis devraient envahir le Pakistan parce qu’il a accueilli Ben Laden, comme ils ont envahi et dévasté l’Afghanistan il y a dix ans, pour la même raison. La différence tient au fait que le Pakistan est une petite puissance nucléaire…

 

Publié lundi 9 mai 2011 sur www.luciomanisco.com

Traduit de l’italien par Marie-Ange Patrizio

 

http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=24719

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13 mai 2011 5 13 /05 /mai /2011 04:23
http://fr.euronews.net/images_old/11/W300px_USA-CHINA-trade-business.jpg
http://fr.euronews.net
La Chine est le nouveau Ben Laden, Orwell a écrit le script

par Paul Craig Roberts

Le 12 mai 2011

Georges Orwell, le nom de plume de l’écrivain Eric Blair, avait le don de la prophécie, ou il était sacrément chanceux. En 1949, dans son roman “1984”, il décrivit l’Amérique d’aujourd’hui et j’en ai bien peur, également sa Grande-Bretagne natale, qui n’est plus grande depuis un moment et suit Washington, lui léchant les bottes et se soumettant a son hégémonie sur l’Angleterre et l’Europe et s’épuisant fnancièrement et moralement afin de supporter l’hégémonie américaine sur le reste du monde.

 

Dans la prophétie d’Orwell, le gouvernement du Grand Frère gouverne sur des sujets qui ne posent pas de questions, incapables de pensées indépendantes et qu’on espionne en permanence. En 1949, il n’y avait pas d’internet, de facebook, de twitter, de GPS etc. L’espionage de Big Brother se faisait par le moyen de caméras, de microphones dans les endroits publics, comme en Angleterre aujourd’hui, et par le truchement de télévisions qui étaient équipées de matériel de surveillance pour surveiller les gens à la maison. Comme tout le monde pensait ce que le gouvernement voulait qu’il pense, c’était facile d’identifier le peu de gens qui avaient des doutes sur le système.


La peur et la guerre étaient utilisées pour maintenir tout le monde dans la ligne de conduite, mais même pas Orwell n’avait imaginé un département de la sécurité intérieure (Homeland Security) qui ferait palper les organes génitaux des passagers aériens et des clients de supermarchés. Tous les jours de la vie des gens, venaient les deux minutes de haine quotidienne à la télévision. Une image d’Emmanuel Goldstein, une création propagandiste du Ministère de la Vérité, qui est désigné comme l’ennemi numéro 1 d’Océanie et apparaissait sur les écrans. Goldstein était le non-existant ennemi de l’état, dont l’organisation inexistante “la Fraternité » (NdT: Orwell rendait ainsi hommage aux Anarchistes qu’il admirait et avait côtoyé durant la révolution espagnole durant laquelle il combattit aux côtés des POUM) était l’ennemi terroriste d’Océanie. La menace de Goldstein justifiait la “sécurité intérieure” qui violait tous les droits connus des Anglais et maintenait Océanie “sécure”.


Depuis le 11 Septembre 2001, mis à part quelques diversions venant de sheikh Mohammed et de Mohamed Atta, les deux “rivaux principaux” de Ben Laden pour être les “cerveaux du 11 septembre”. Oussama Ben Laden a joué le rôle du Emmanuel Goldstein du XXIème siècle. Maintenant que le régime Obama a annoncé la mort du Goldstein moderne, un nouveau démon doit être inventé avant que les guerres d’Océanie ne se tarissent en justifications.


Hillary Clinton, l’abrutie de bas-étage qui sert de secrétaire d’état est très occupée à faire de la Chine le nouvel ennemi d’Océanie. La Chine est le plus gros créditeur de l’Amérike (NdT: dans cet article, le Dr Roberts écrit tout au long “Amerika” vraisemblablement pour “fasciser” le nom…), mais ceci n’a pas empêché cette semaine, l’idiote Hillary de dénoncer la Chine “pour cause de violations des droits de l’Homme” et pour l’absence de démocratie , ce devant un parterre de hauts-dignitaires chinois.


Pendant qu’Hillary éructait et faisait preuve d’une inommable hypocrisie bien amérikaine (NdT: faute volontaire pour respecter l’esprit de l’auteur dans ce pamphlet), la sécurité intérieure avait organisé la police locale et les forces du shériff d’une petite ville qui abrite l’université de l’Illinois de l’Ouest et dont les étudiants faisaient leur fête annuelle dans les rues de la ville. Il n’y a eu aucune violence ou émeute, aucun dégât à la propriété, mais la police anti-émeute et les brigades d’intervention de la sécurité intérieurs sont intervenues avec des canons à ultra-sons, ont gazé les étudiants et les ont matraqués.


http://www.youtube.com/watch?v=ufKv-5t0t4E

 

En fait, si d’aucun se soucie de ce qu’il se passe en Amérike aujourd’hui, il constatera qu’une police militarisée et la sécurité intérieure sont en train de détruire les droits constitutionnels du droit au rassemblement pacifique, à la manifestation et à la libre-parole.


Pour des raisons pratiques, la constitution états-unienne n’existe plus. La police peut à tout moment frapper, taser, mollester, et arrêter de manière abusive des citoyens américains et n’en subir aucune conséquence néfaste.


La branche exécutive du gouvernement fédéral, que nous avions l’habitude de solliciter pour nous protéger des abus de l’état et des pouvoirs locaux, a acquis le droit sous le régime Bush d’à la fois ignorer la loi amérikaine et la loi internationale, ainsi que d’ignorer la constitution des Etats-Unis et les pouvoirs constitutionnels du congrès et de la branche judiciaire. Aussi loin qu’il y a un “état de guerre” comme celui que représente la “guerre contre le terrorisme” qui n’a pas de fin visible, la branche exécutrice du pouvoir est au dessus des lois et ne peut pas être rendue responsable devant la loi.

 

L’Amérike n’est pas une démocratie mais un pays dirigé par un exécutif césarien.

Hillary, bien sûr, tout comme le reste du gouvernement US est effrayée par le récent rapport du FMI qui dit que la Chine va devenir le leader économique mondial dans cinq ans.


De la même manière que le complexe militaro-industriel et de la sécurité fit pression sur le président Kennedy pour commencer une guerre contre l’URSS en prenant pour prétexte la crise des missiles cubains alors que les Etats-Unis avaient toujours l’avantage nucléaire, Hillary est maintenant en train de transformer la Chine en Emmanuel Goldstein. La haine doit être mobilisée avant que Washington ne puisse bouger la masse de patriotes ignorants vers la guerre.


Comment Océanie peut-elle continuer si l’ennemi déclaré, Oussama Ben Laden, est mort. Le Grand Frère doit immédiatement inventer un”nouvel ennemi du peuple”.


Mais Hillary étant une imbécile parfaite, a choisi un pays qui a bien plus que des armes militaires. Alors que l’amérike supporte les “dissidents” en Chine, qui sont suffisamment idiots pour croire que la démocratie existe en Amérike, le gouvernement chinois insulté, lui, est assis sur 2000 milliards de dollars en fonds US, qui peuvent être passés au tout à l’égoût, détruisant ainsi la veleur marchande du dollar et le dollar comme monnaie de réserve, la source principale de la puissance amérikaine.


Hillary, dans un acte hypocrite sans précédent, a dénoncé la Chine pour “des violations des droits de l’Homme”. Ceci venant d’un pays, qui a violé les droits humains de millions de victimes de manière contemporaine en Irak, en Adfghanistan, au Pakistan, au Yémen, en Libye, en Somalie, en ajoutant Guantanamo, Abu Ghraïb, les prisons secrètes de la CIA localisés aux quatre coins de la planète, dans les cours de justice amérikaine, et dans l’arrestation et la saisie de documents des activistes anti-guerre. Il n’y a pas pire violeur de droits de l’Homme sur cette planète que le gouvernement amérikain, et le monde le sait parfaitement.


La fierté mal placée et l’arrogance des idéologues états-uniens ainsi que les mensonges qu’ils inculquent au public américain est en train d’exposer Washington à la guerre avec le pays le plus peuplé de la planète, un pays qui a une alliance militaire avec la Russie, qui a suffisamment d’armes nucléaires pour éradiquer toute vie sur terre. Les abrutis peureux de Washington se désespèrent de remplacer Ben Laden par la Chine, le nouveau visage des deux minutes de haine à chaque heure d’information télévisée, afin que la seule super-puissance au monde puisse éliminer les Chinois avant qu’ils ne dépassent les Etats-Unis au rang de numéro un.


Aucun pays au monde n’a un gouvernement aussi irresponsable et aussi intouchable que le gouvernement qu’ont le Américains. Mais quoi qu’il en soit, les Américains défendront leur propre oppression et celle du monde, jusqu’au bout du bout du banc.


Article original en anglais : http://www.globalresearch.ca/index.php?context=va&aid=24715

 

 

http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=24740

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