Depuis le début de la guerre au Mali, Monsieur Laurent Fabius s’est efforcé de présenter l’intervention française et les frappes aériennes, destinées, dit-on, à bloquer les « terroristes » maliens, comme un succès. Et de rajouter que l’engagement militaire français était une « question de semaines ». Pourquoi les dirigeants se sentent-ils toujours obligés de minimiser la durée estimée d’un conflit ? On se souvient des poilus qui, en Août 1914, partaient la fleur au fusil, persuadés de rentrer à la maison pour les fêtes de fin d’année. Avant chaque conflit, le même discours se répète. Vœux pieux ? Naïveté ? Mensonges délibérés ? Mensonges, évidemment. Si l’on se réfère aux guerres modernes (disons depuis 1 siècle), on constate qu’elles se déroulent toujours en deux phases. Il faut d’abord faire accepter la guerre à son opinion, et, ensuite seulement mettre à exécution la partie militaire. La première phase, est en fait un véritable combat, avec ses stratégies, ses tactiques et de très gros moyens. Ses protagonistes sont, d’un côté les gouvernants, et, de l’autre, le peuple. Pour les premiers, il s’agit d’amener la population à accepter toutes leurs décisions en vue de déclencher la phase militaire. La stratégie pour y parvenir est bien rodée, avec quelques règles simples qui suivent au plus près l’inconscient culturel des gens. Aujourd’hui, le schéma qui marche est on ne peut plus simple : le bon contre le méchant (merci Hollywood). Le travail consistera d’abord à accentuer, au maximum, les traits concernant chacun de ces deux pôles. Ainsi, il faudra glorifier les sentiments humains et humanistes de la population, son éternel désir de fraternité entre les Hommes, sa soif inextinguible de justice pour tous, et mettre au-dessus de tout sa tendance à compatir à tous les malheurs des déshérités. Ces malheurs, bien entendu, n’ont qu’une et unique cause : le méchant. Il faudra que tout ce qui sera dit sur ce dernier tende à le déshumaniser et à lui donner une figure de monstre ne respectant rien. Pour cela on fera appel à toutes les belles plumes de renom, aux photographes et vidéastes qui auront pour tâche de montrer toutes les exactions de l’ennemi, et on encouragera tout ce petit monde à rivaliser d’imagination pour mener à bien cette mission. Comme dans tout bon film hollywoodien, l’ennemi devra avoir un visage. Le casting ne devrait pas être compliqué. Le personnage devra être très laid, regard méchant, armé jusqu’aux dents, posant devant un drapeau noir avec des inscriptions que personne ne comprend. Une barbe serait aussi la bienvenue. Une fois le personnage du méchant bien campé, il sera nécessaire de revenir sur le bon pour bien peaufiner ses caractéristiques et exalter ses qualités. En même temps la lutte contre les sceptiques, les défaitistes, les pacifistes et les indifférents peut commencer. Il faudra culpabiliser ceux-là à chaque fois que cela sera possible, les montrer du doigt et tenter de les marginaliser. S’ils refusent de s’indigner devant un « massacre », ce seront des monstres sans cœur. Si la destruction d’un monument (préciser : protégé par l’UNESCO) ne les émeut pas, ce seront des ignares incultes. S’ils n’éprouvent aucune peur que ces barbares débarquent un jour avec leurs programmes de destruction, alors ce seront des inconscients, donc irresponsables. Et si tout cela ne suffit pas, on les désignera comme sympathisants de l’ennemi, pour les faire apparaitre comme des traitres. S’il y a un Jaurès parmi eux, c’est-à-dire un pacifiste de renom qui pourrait être écouté, il se trouvera toujours un illuminé sortant d’on ne sait où pour le réduire au silence. Tout ceci doit se passer dans une atmosphère spéciale. Les niveaux d’alerte doivent donc être rehaussés afin de maintenir un minimum de sentiment d’insécurité favorisant la réceptivité aux messages. La visibilité des forces de l’ordre ou de l’armée aura également un effet intimidant sur les réfractaires cités plus haut. Au terme de cette phase initiale, les dirigeants auront réussi à faire en sorte que la Nation soit identifiée à eux. Elle parlera et agira désormais à travers eux. L’expression : « L’Etat c’est moi » prendra alors tout son sens. Toute remise en cause des discours officiels équivaudra à une trahison. Pour qui aime le pouvoir, que peut-il espérer de mieux ? Le pouvoir absolu. Le rêve de tout dictateur. On comprend mieux pourquoi chaque nouveau président veut sa guerre et pourquoi il se précipite pour la faire dès qu’il en obtient le feu vert.
Cela fait plusieurs années que j'ai le projet d'écrire un article sur cette zone, mais j'ai accumulé tant de documents que je ne l'ai pas mis à exécution. Or, je publie au moins cet article reçu à l'instant - en précisant que l'Arctique va devenir un point stratégique du globe (exploitation des ressources - au détriment de l'écosystème, d'ailleurs), et surtout un point très chaud, convoité par plusieurs puissances : Russe, canadienne, américaine, norvégienne etc, pour autant que je me souvienne. Attention ! Comme pour la Crimée (Alertes:Guerre Crimée Ukraine-Russie,Allemagne et casse sociale UE), voici là un secteur stratégique pour, notamment, la paix dans le monde, car en sous-mains âprement disputé par de grands Etats. Encore et toujours le pétrole est au coeur des problèmes; Nous pourrions disposer d'une énergie "libre", non polluante, économique (les Japonais allaient la développer, les USA ot répondu par le chaos dans l'île en utilisant leur arme climatique Haarp), mais les intérêts pétroliers sont en jeu : Trop de profits (pour une minorité d'ailleurs), et tant pis si les guerres pour le pétrole dévastent la planète, ruinent des pays entiers et tuent les populations (Eva R-sistons)
Il y a moins d'un mois, Shell a subi un revers important dans son programme de forage en Arctique.
Le Kulluck, un de ses navires de forage, d'une capacité de 28 000 tonnes, s'est échoué sur une des îles Kodiak, en Alaska, après avoir rompu l'amarre d'un de ses remorqueurs en pleine tempête. Les gardes-côtes américains avaient auparavant évacué les 18 membres d'équipage.
Selon le porte-parole des gardes-côtes, les vents atteignaient alors 115 kilomètres/heure et les vagues 12 mètres de haut dans le golfe d'Alaska.
En septembre et en octobre 2012, Shell avait utilisé le Kulluck pour forer des puits dans la mer de Beaufort, au nord de l'Alaska. Shell était en train de remorquer le Kulluck vers Seattle pour des opérations de maintenance lorsqu'une série de problèmes météorologiques et mécaniques ont débuté : l'amarre d'un remorqueur a rompu alors qu'au même moment, pure coïncidence, le moteur de l'un des remorqueurs perdait de sa puissance du fait d'une détérioration du carburant. Après cela, la série noire n'a cessé de s'assombrir..
Un porte-parole de Shell a fait remarquer que l'échouement du Kulluck est un accident maritime. C'est-à-dire qu'il n'implique pas des opérations de forage. Point positif, le Kulluck est équipé d'une technologie spécialement conçue pour l'Arctique : ses citernes sont confinées au centre du navire, enchâssées dans une coque en acier.
A ce jour, Shell a dépensé près de 4,5 milliards de dollars pour son programme de forageoffshore en Alaska (dont 292 millions de dollars pour équiper le Kulluck.)
L'Arctique pourrait receler des dizaines de milliards de barils de pétrole dans une nouvelle et immense région pétrolifère encore inexplorée. Si vous avez manqué les échanges qui ont eu lieu sur le sujet en 2012, cela représente un énorme marché pour l'industrie offshore américaine.
Par conséquent, le personnel de Shell est mobilisé pour mettre fin à cet échouement. Le navire ne montre aucun signe de fuite de pétrole (vraiment ? Note d'eva). Shell et ses sous-traitants inspecteront minutieusement la plate-forme Kulluck dans un port d'Alaska, sous la surveillance des agents fédéraux et d'Etat. Ensuite, direction le chantier naval pour une révision complète.
Malgré l'échouement du Kulluck, le titre Shell a légèrement augmenté, à plus de 71 $. Le dividende en est toujours à un solide 5,3%.
En réaction à l'échouement de la plate-forme de Shell, le ministère de l'Intérieur américain a annoncé qu'il conduira une autre "enquête" sur le projet d'opérations de forage offshore dans la région arctique. L'enquête couvrira les opérations de Shell, ainsi que les activités offshores prévues par d'autres compagnies qui souhaitent travailler dans le Grand Nord.
Outre le ministère de l'Intérieur américain, cet échec a également attiré l'attention d'autres groupes.
Les opposants aux forages remarquent que les eaux de la région arctique abritent un vaste écosystème extrêmement fragile. Des températures de l'eau glaciales, tout au long de l'année, rendent impossible la biodégradation de pétrole qui s'y déverserait. En effet, selon Lois Epstein, directrice du programme arctique de la Wilderness Society, "Shell et ses sous-traitants ne sont pas à la hauteur des conditions météorologiques et maritimes extrêmes de l'Alaska, pour les opérations de forage comme de transport". Voyons un peu cela...
Les premiers pas de la technologie arctique
Alors que je réunissais des informations à propos de l'accident du navire de Shell, j'ai noté le commentaire acerbe d'une personne que je ne nommerai pas -- cela pourrait être n'importe qui, n'importe où : "voilà ce qu'on obtient lorsqu'on utilise la technologie du golfe du Mexique en Arctique, contrairement aux Russes qui, eux, sont en train de mettre au point une technologie spécifique pour l'Arctique".
Je ne dirai pas qui est ce monsieur-je-sais-tout mais je me propose de lui répondre. D'abord, je reconnais que les Russes possèdent une excellente technologie dans le domaine maritime, pour beaucoup de secteurs d'activités. En fait, lorsque je travaillais dans la Marine, j'avais pour mission de poursuivre les sous-marins soviétiques à bord d'un Lockheed S-3 Viking. Je peux donc affirmer que je sais de quoi je parle s'agissant de la compétence russe en termes de construction de navires performants pour répondre à des besoins spécifiques.
Cependant, les sous-marins et les plates-formes de forages sont deux choses différentes. Certes, les Russes peuvent construire de bons sous-marins. Mais nous n'avons pas encore vu ce que la "technologie conçue spécifiquement pour l'Arctique" donne réellement, en particulier sur les aspects qualité et performance -- sans oublier la sécurité qui va avec.
Il s'avère aussi que je connais un peu la technologie de développement énergétique occidentale offshore moderne. Il est injuste -- et certainement faux -- d'affirmer que Shell utilise la "technologie du golfe du Mexique" pour forer dans les eaux de l'Alaska. Il y a beaucoup de technologies "spécifiquement conçues" pour cette région, déjà mises au point, pour forer en offshore dans des environnements extrêmes.
S'agissant du développement du forage offshore en Alaska, nous en sommes aux prémices. Eh oui, nous en sommes à peine aux premiers tours d'échauffement de la partie. Il y a encore beaucoup à apprendre et beaucoup de nouvelles technologies à développer. Mais la capacité et le potentiel sont là.
[NDLR : Pour en savoir plus sur le potentiel du pétrole et des matières premières -- en Arctique et partout dans le monde -- continuez votre lecture...
Comme l’Occident est bloqué par la Russie et la Chine au Conseil de sécurité de l’ONU pour mettre en œuvre la politique du Grand remodelage du Moyen-Orient au service des sionistes et d’une partie des oligarchies américaines, il soutient les terroristes et mercenaires les plus fanatiques. Cette politique est aussi celle qui fut engagée dans l’attaque du régime de M. Kadhafi. Et après l’on s’étonne de ce qui se passe au Mali où nos soldats se font tuer.
LE DRAME MALIEN
Comme l’écrivait A. Jules il y a quelques mois : « Le Mali s’est embrasé. La France crie au scandale et dit craindre l’islamisme dans le nord malien. Or, c’est la France qui est à l’origine de la force des Touareg aujourd’hui, et d’Aqmi d’ailleurs ». Dans un billet écrit au printemps 2011, A. Jules écrivait : « L’arrivée massive d’armes, notamment le parachutage abscons par la France, et en violation de la résolution 1973, d’armes lourdes dans le Djebel Nafoussa, le retour de près d’un million de travailleurs migrants, auront transformé ce conflit mené par des gens sans vision, en un massacre qui se poursuivra. »
Le sieur Nicolas Sarkozy a agi comme il le fallait pour transformer le Sahel en une poudrière et ce sont les soldats français que le pouvoir expose afin de satisfaire des intérêts MAFIEUX.
Depuis quelques décennies, les dirigeants français sont devenus les mercenaires d’une Alliance dont les troupes servent avant tout les politiques mondialistes des multinationales contrôlées par les factions dominantes du cartel bancaire. Les soldats nationaux de l’Occident sont ainsi de la « chair à canon » et quand ils sont victimes d’accidents sur les théâtres d’opération, ces mêmes politiques jouent une pièce de théâtre consternante visant à amadouer les familles des victimes sur le rôle magnifique joué par ces mêmes soldats pour la patrie ! Par contre, ce même pouvoir n’a que faire d’un logiciel Louvois qui contraint de très nombreuses familles de militaires à vivre très difficilement parce que les salaires ne sont pas versés depuis parfois des mois.
Quand on voit ce monde, la lâcheté de ses princes et leur bouffonneries à l’égard des puissants, les questions posées sont graves et les réponses… effrayantes.
Pour le Mali, voici la conclusion de notre confrère B. Lugan :
« Au Mali, l’alternative est simple :
« Soit nous laissons le cours de la longue histoire reprendre son déroulé et nous admettons la réalité qui est que le Mali n’a jamais existé et que les Touaregs ne veulent plus être soumis aux Noirs du Sud. Dans ce cas, nous entérinons le fait accompli séparatiste et nous veillons à ce que les Touaregs qui auront obtenu ce qu’ils demandaient deviennent nos alliés dans le combat contre Aqmi.
« Soit, de concert avec les Etats de l’Ouest africain, nous intervenons militairement contre les Touaregs pour reconstituer une fiction d’Etat malien et nous jetons ces derniers dans les bras d’Aqmi avec tous les risques de contagion qu’une telle politique implique. »
SYRIE : Attitude de la Russie
De son côté, la Russie en reste à un soutien à la mission de paix de M. Brahimi et à la poursuite de pourparlers trilatéraux… même si le pays arme la Syrie comme les autres membres du clan occidental d’ailleurs. Donc sur ce point, les déclarations de certains sénateurs américains ulcérés de ce fait, sont de la pure hypocrisie, mais il est vrai que les politiciens du Congrès américains sont pour certains assez forts sur ce point.
Cherchant à montrer que la diplomatie russe est équilibrée, le ministère russe des Affaires étrangères a relevé que M. Bogdanov avait rencontré à Genève une délégation syrienne dirigée par Michel Kilo, un important militant anti-régime en Syrie, opposé à toute intervention étrangère. L’un et l’autre ont partagé l’avis que la tâche prioritaire est de parvenir à la cessation des violences et d’engager un « dialogue national en conformité avec le communiqué de Genève ».
Pendant combien de temps, les Occidentaux vont-ils se satisfaire de négociations si elles s’éternisent ? On a a déjà vu comment s’était malheureusement achevé la négociation engagée il y a quelques mois par Kofi Annan…
En pleine bataille de Syrie, à trois mois des élections présidentielles américaines, en septembre 2012, Israël a même envisagé de lancer contre l’Iran une impulsion électromagnétique (IEM), afin de paralyser l’ensemble des réseaux de transport et de communications, en vue de briser le développement de son programme nucléaire.
Ancien responsable du monde arabo-musulman au service diplomatique de l’Agence France Presse, ancien conseiller du Directeur Général de RMC/Moyen orient, chargé de l’information.
Rene Naba est l’auteur des ouvrages suivants :
Depuis la venue au pouvoir du Premier ministre israélien ultra- droitier, Benyamin Netanyahu, il y a cinq ans, Israël a lancé trois attaques virus visant le champ informatique iranien en vue de neutraliser, sinon retarder le programme nucléaire de la République islamique.
Doublée d’une campagne d’assassinats de savants iraniens, la triple campagne virale, Stuxnet, Duqu et Flame, a visé tout autant le système nucléaire iranien que le système bancaire libanais, supposé servir de plateforme de blanchiment au trésor de guerre du régime syrien et du Hezbollah libanais.
En pleine bataille de Syrie, à trois mois des élections présidentielles américaines, en septembre 2012, Israël a même envisagé de lancer contre l’Iran une impulsion électromagnétique (IEM), afin de paralyser l’ensemble des réseaux de transport et de communications, en vue de briser le développement de son programme nucléaire.
L’impulsion électromagnétique (IEM)
L’impulsion devait prendre la forme d’une explosion nucléaire en haute altitude destinée à perturber le parc informatique du pays. L’explosion ne devait produire ni souffle, ni radiation au sol, mais provoquer une paralysie des communications et un tarissement du ravitaillement alimentaire, selon des indications fournies le 29 Août 2012 par Bill Gertz sur sa chronique vidéo sur le site conservateur américain «The Washington Beacon». Onde de choc puissante créée par l’interaction entre l’explosion et le champ magnétique terrestre, le potentiel destructeur des IEM est ravageur. Il est d’ailleurs possible de le produire à partir d’un générateur de micro-ondes.
Le virus Stuxnet et Le drone RQ-170
Auparavant, Israël avait lancé, en 2009, une offensive électronique contre le système informatique iranien via le virus Stuxnet, parallèlement à une campagne d’assassinat de savants iraniens. Près de trente mille ordinateurs auraient été infectés par ce virus malicieux qui recherchait dans les ordinateurs le système de supervision de la firme allemande Siemens Win-CC, en charge du contrôle des oléoducs, des plateformes pétrolières et des centrales électriques.
En contrepoint l’Iran a réussi a détourné, en décembre 2011, un drone ultrasophistiqué américain qui surveillait les sites nucléaires iraniens, via le Béloutchistan, atténuant quelque peu les contre-performances iraniennes. Drone furtif et secret, le RQ-170 se présente comme un butin inestimable en ce qu’il a démontré la capacité iranienne à prendre le contrôle du plus sophistiqué des drones d’observation américain, apportant la démonstration de la capacité d’électroniciens hors pairs de ses savants. En disposant désormais d’un prototype pour reproduire l’arme secrète, l’Iran parait avoir réussi à se prémunir des attaques de ce genre d’engins, se propulsant au 2eme rang mondial dans ce secteur d’armement.
Dispositifs et Cibles des protagonistes
Le dispositif israélien (2): Israël est crédité d’un arsenal nucléaire, l’un des plus importants hors du monde occidental, de l’ordre de 150 à 200 ogives nucléaires et d’une puissante aviation de guerre: 710 avions de combat avions, notamment des chasseurs bombardiers F-15 et F-16, 181 hélicoptères de combat, ainsi que de nombreux drones (avions sans pilote) d’attaque et de reconnaissance. Sous l’administration démocrate de Barack Obama, les Etats-Unis auraient fourni à Israël une dizaine d’avions ravitailleurs pour lui permettre des raids à long rayon d’action.
Au-delà de la force de frappe nucléaire, le dispositif israélien repose sur le système balistique de la famille américaine des GBU, plus communément désignés de «Bunkers Busters», littéralement des «imploseurs de fortifications». Le GBU 27, d’une longueur 4,2 mètres, pour un poids 900 kg, a une force de pénétration de 2,4 mètres de béton. Le GBU 28 d’une longueur 5,5 mètres, pour un poids 2,268 kg, a une force de pénétration de six mètres de béton. L’onde de choc dégagée détruirait toute construction, jusqu’à cent mètres sous terre.
A la balistique de fabrication américaine, se superpose le dispositif balistique de fabrication israélienne: Popeye-3, missile air-sol d’une portée de 350 km, les missiles de la famille Jéricho 1 Jéricho 2 et probablement Jéricho 3 qui peut en théorie atteindre Téhéran. La marine israélienne a testé avec succès, le 26 juillet 2009, un système amélioré de son missile antimissile «Barak». Tiré à partir d’une vedette Saar-5, le nouveau missile «Barak» a été développé conjointement par des experts de l’armée et de la marine israéliennes, l’Institut Rafael pour le développement des armements et le Centre pour la recherche spatiale d’Israël. Ce système de défense est développé en complément du «Dôme d’acier», voué à l’interception de roquettes d’une portée allant de 4 à 70 km.
Une technologie de pointe produite par l’industrie militaire israélienne lui assure une grande opérabilité tout terrain notamment avec le premier robot soldat produit par la firme «Elbit Systems». Transportable dans le sac à dos d’un soldat, ce robot soldat, le «VIPeR», est opérationnel tout terrain. Armé d’un fusil mitrailleur UZI, télécommandé, il est capable de lancer des grenades et de tirer à la mitraillette. Israël détient le record mondial en matière de dépenses d’armement par habitant, de l’ordre de 1.429 dollars par an par habitant (chiffres 2006). Sa période de circonscription est parmi les plus longues du monde: trois ans pour les hommes et deux ans pour les femmes avec une période de réserve d’un mois par an.
Dans la perspective d’une épreuve de force, les Etats-Unis ont parachevé un nouveau système radar au Qatar en complément de ceux déjà installés en Israël et en Turquie pour former un vaste arc régional de défense antimissile.
La défense balistique iranienne
Le commandement autonome de l’armée de l’air repose sur un double réseau de missiles: Un système de défense et d’interception et un système de riposte représenté par la gamme des missiles balistiques de type Scud
-Le système de défense et d’interception Matérialisé principalement par sept batteries anti-aériennes de basse et moyenne altitude, de quatre lanceurs Tor-M1/SA-15 Gumblet fournis par les conglomérats russes Koupol et Almaz Anteny, et, selon des informations persistantes de la presse, par un dispositif articulé autour du missile russe S-300, l’équivalent du Patriot Pac-3, le missile américain déployé dans le désert du Néguev pour la protection des sites israéliens. Missile de haute altitude, long de 7 mètres, d’une portée de 150 km, portant une charge de 143 kg, le S-300 peut suivre 24 cibles et tirer quatre missiles en même temps. L’Iran disposerait de deux batteries de ces missiles qui peuvent être titrées d’une plateforme mobile (camion).
-Un système de riposte représenté par la gamme des missiles balistiques de type Scud, de la famille Shahab, développée avec le concours de la Corée du Nord et couvrant une distance de 300 à 1.500 kms. Shahab 1 a une portée de 300 km, Shahab 2 de 500 km. Le missile de troisième génération, Sahab 3, est une variante du missile nord-coréen No Dong I. D’une longueur de 16 mètres, pesant 16.000 kg, propulsé par un carburant liquide, Sahab 3 dispose d’une portée de 1500 km, qui le met en mesure d’atteindre Tel Aviv, Karachi, Riyad ou Ankara.
En outre l’Iran assure détenir une «bombe intelligente» baptisée «Ghassed» (messager) de 900 kg. Version améliorée du KAB-500 kr, Ghassed est une bombe planeuse d’origine russe à guidage TV, armée d’une ogive de perforation d’armure ou de bunker. La bombe peut être lancée à partir d’un chasseur-bombardier de conception iranienne «Saegheh» (éclair), produit à partir d’une synthèse de la technologie, russe, chinoise et nord-coréenne. Ce dispositif est complété par une aviation militaire comptant près de cinquante chasseurs-bombardiers peu performants face aux nouveaux appareils de supériorité aérienne du parc occidental, mais que l’Iran s’est appliquée à moderniser par un investissement de l’ordre de huit cent millions de dollars, en particulier la flotte de fabrication soviétique, les Sukhoï et les Mig.
Au plan naval, l’Iran peut aligner une flotte de sous-marins de fabrication iranienne ou russe, une flotte d’aéroglisseurs, l’une des plus importantes du monde, de ROV (véhicules actionnés à distance), de navires de surface de différentes tailles, d’unités aéroportées comprenant plusieurs escadrons d’hélicoptères, des dragueurs de mines et un important arsenal de missiles antinavires. La flotte sous-marine iranienne comprend également des «sous-marins de poche» de fabrication iranienne.
Le brouillage médiatique le plus complet règne quant à la possession par l’Iran du missile russe S-300 d’une portée de 150 km. La presse israélienne a fait état, à deux reprises, de visites secrètes à Moscou des dirigeants israéliens –le président Shimon Pères et le premier ministre Benyamin Netanyahu- en vue d’inciter les dirigeants russes à renoncer à renforcer la défense balistique iranienne. Missile de haute altitude, long de 7 mètres, d’une portée de 150 km, portant une charge de 143 kg, le S-300 peut suivre 24 cibles et tirer quatre missiles en même temps. L’Iran disposerait de deux batteries de ces missiles qui peuvent être titrées d’une plateforme mobile (camion).
Des informations de la presse occidentale ont fait état de la livraison par la Russie de ce missile de haute altitude à l’Iran, sans que toutefois cette information n’ait été confirmée ou infirmée tant du côté russe que du côté iranien. De missiles identiques ont été livrés à la Syrie pour dissuader toute attaque occidentale contre ce pays allié de l’Iran.
Selon ces informations, l’Iran disposerait de deux batteries de ces missiles d’une portée de 150 km, portant une charge de 143 kg et long de 7 mètres. Le S-300 peut suivre 24 cibles et tirer quatre missiles en même temps à partir d’une plateforme mobile (camion). Au-delà du S-300, la défense balistique iranienne repose sur un double réseau de missiles, un système de défense et d’interception et un système de riposte.
-Le drone Ayoub: Une spectaculaire démonstration de leur capacité technologique à forte portée psychologique
Au-delà des supputations, l’Iran et son allié libanais ont apporté la preuve de leur capacité à percer la défense anti aérienne israélienne. Le lancement le 2 octobre 2012 d’un avion sans pilote du Hezbollah en direction d’Israël a constitué la première incursion aérienne réussie de l’aviation arabe depuis la guerre d’octobre 1973, il y a 40 ans. Son survol du site nucléaire de Dimona, dans le Néguev, a démontré l’étanchéité du «dôme d’acier» israélien, édifié avec de couteux moyens avec l’aide américaine en vue d’immuniser le ciel israélien de toute attaque hostile.
Cet exploit militaire du Hezbollah, et par voie de conséquence de l’Iran, est apparu comme une spectaculaire démonstration de leur capacité technologique à forte portée psychologique tant à l’égard d’Israël et des Etats-Unis, qu’à l’encontre du groupement des pays sunnites gravitant dans l’orbite atlantiste.
Le drone produit par l’Iran, sans doute un clonage du RQ-170, a été monté par le Hezbollah sur le sol libanais. Son nom de code «Ayoub» fait référence à l’un des combattants du Hezbollah, Hussein Ayoub, premier artisan de cette formation tué lors d’une attaque. Par extension au personnage biblique de Job et à sa légendaire patience, comme pour signifier que cette qualité anime aussi les contestataires à l’ordre hégémonique israélo-américain dans la sphère arabo musulmane.
Les cibles potentielles des raids israéliens
Dix sites nucléaires iraniens ont vocation à faire l’objet de cibles potentielles du raid israélien:
Cinq sites majeurs, principalement situés dans le sud du pays: Arak, sud de Téhéran, chargé de la production de l’eau lourde, Natanz, sud-est de Téhéran, chargé de l’enrichissement de l’uranium, Ispahan, dans le sud du pays, qui abrite un centre de recherche, Gachine, à proximité de Banda Abbas, le port iranien sur le golfe, qui recèle une mine d’uranium, enfin Bouchehr, important centre de production électrique. Et cinq sites mineurs: trois sites situés au nord de Téhéran (Karaj, Lavizan-Shiam et Parchine), un neuvième Sakhand à la hauteur d’Ispahan, dans le sud du pays, enfin Fordo, dans la région de la ville sainte de Qom.
Au vu dispositif israélien et de sa supériorité manifeste, l’Iran ne parait pas devoir se contenter d’opérations de harcèlement, mais pourrait privilégier le «tir de saturation tous azimuts» afin de neutraliser le bouclier balistique installé tant en Israël que dans les pétromonarchies du Golf. Puis moduler sa riposte en fonction de la frappe adverse en comptant sur son propre hinterland stratégique d’une densité démographique sans pareille pour des opérations «derrière les lignes ennemies».
Avec le concours de ses alliés régionaux, notamment le Hezbollah Libanais, limitrophe de l’Etat Hébreu, la plus importante formation paramilitaire du tiers-monde, ainsi que l’importante communauté chiite du Monde arabe implantée à Bahreïn, en Arabie saoudite, dans la région pétrolifère de l’est du Royaume, dans la zone pétrolière du Nord du Koweït ainsi qu’en Irak et au Liban, dans la zone limitrophe d’Israël.
Tirant les enseignements des trois dernières guerres du Golfe (1979-1989), 1990-1991 et 2003), l’Iran a considérablement renforcé sa flotte militaire au cours de la dernière décennie, présentant ses nouvelles réalisations au cours de grandes manœuvres navales. Lors de ces exercices, en avril et en août 2006, l’Iran a présenté les derniers-nés de sa flotte, notamment le dernier torpilleur de patrouille, petit bâtiment efficace dans l’attaque de grands navires de guerre. Tout porte à croire que l’Iran pratiquera la guérilla navale à coup d’opérations commandos, comme tend à le démontrer le dernier coup de main contre une unité britannique au printemps 2007 où Téhéran avait réussi à capturer quinze marins anglais. L’Iran ne parait pas devoir, non plus, se contenter d’opérations de harcèlement,
Doté d’une technologie de pointe sans doute parmi les plus avancées du monde notamment en ce qui concerne les équipements électroniques, pouvant atteindre une vitesse de pointe de 45 nœuds, le Joshan de même que son frère jumeau, le Peykan, disposent d’une redoutable puissance de feu. Patrouilleur lance-missiles, armé en supplément d’un canon sous-marin de 76 mm, à usage variable, le plus moderne du monde, appelé Fajr, il peut atteindre des cibles sous-marines et aériennes distantes de 19 km.
L’Iran a également développé sa coopération avec l’Erythrée et disposerait depuis décembre 2008 de facilités navales au port d‘Assab, sur la côte orientale de l’Afrique. L’Iran y aurait déployé des bâtiments de guerre, y compris des sous-marins. Elle se place en mesure de neutraliser la navigation dans le Golfe et le détroit d’Ormuz, en cas d’attaque israélienne. Djibouti, en guerre larvée contre l’Erythrée, abrite une base militaire permanente française, ainsi qu’une base des forces spéciales américaines et de l’Etat-major américain pour l’Afrique (Africom), le camp Lemonnier, visant à «sécuriser» le détroit de Bâb el Manded, à la jonction du Golfe et de la mer Rouge.
Contrairement à la Corée du Nord, l’autre puissance rebelle nucléaire, adossée physiquement à la Chine sur 1.416 km de frontières, l’Iran est entourée de cinq puissances nucléaires (Russie, Ukraine, Inde, Pakistan et Israël). Son accession au seuil nucléaire répond donc à des considérations légitimes en ce qu’il lui permet de se prémunir contre un environnement hostile de surcroît nucléarisé. Et de lui épargner un sort comparable à son voisin irakien.
Mais en instaurant un «équilibre de la terreur» au Moyen orient, au Liban comme à Gaza, la bombe iranienne risquerait de modifier radicalement le rapport des forces au niveau régional et provoquer un bouleversement stratégique majeur de la zone. Dans cette perspective, la neutralisation de l’Iran ne répondrait pas exclusivement à des considérations de formalisme juridique, le respect de la légalité internationale, tant bafouée par ailleurs par les États occidentaux eux-mêmes, voire même au souci de la non-prolifération atomique.
Elle relèverait d’impératifs militaires sous-jacents: Le maintien d’une supériorité stratégique d’Israël sur l‘ensemble des pays du Moyen-Orient réunis, et, au-delà, la persistance de la mainmise occidentale sur les réserves énergétiques de l’Asie occidentale et le contrôle des nouveaux oléoducs stratégiques en construction depuis l’Asie centrale, une des motivations latentes de l’intervention américaine en Afghanistan, en Irak et en Syrie. La dernière transaction militaire américaine à destination du Moyen-Orient tendrait à accréditer la thèse du primat israélien qui trouve sa justification la plus récente dans le comportement de la précédente administration républicaine à l’égard de ses amis et alliés au Moyen-Orient.
Le président George Bush a en effet promis à Israël, en août 2007, des fournitures d’armes de l’ordre de trente milliards de dollars sur dix ans, à titre gracieux, en contrepartie de la vente d’équipements militaires d’une valeur équivalente à quatre pays arabes représentant une population de cent millions d’habitants. Pays frontalier de l’Irak et de l’Afghanistan, les deux plus importants abcès de fixation de l’armée américaine de l’époque contemporaine, bordant tout aussi bien le golfe arabo-persique que l’Océan indien, l’Iran représente la plus forte concentration industrielle de la zone intermédiaire qui va du sud de l’Europe aux confins de l’Inde.
La réussite de sa stratégie valoriserait sa politique d’autosuffisance technologie et militaire, de la même manière qu’un succès politique ou militaire du Hezbollah chiite libanais ou du Hamas sunnite palestinien réhabiliterait l’esprit de résistance face à la finlandisation des esprits en cours dans le monde arabe, à l’effet de réhabiliterait la guérilla criminalisée sous l’ère Bush au prétexte de la «guerre contre le terrorisme».
Le succès iranien ferait en outre perdre à Israël son statut de relais stratégique majeur de l’Occident dans la zone et frapperait de caducité l’option arabe de vassalisation à l’ordre israélo américain, déterminant du coup la nouvelle hiérarchie des puissances dans l’ordre régional. Tel est le véritable enjeu, sans doute le plus important par sa force d’attraction symbolique, de la confrontation irano israélienne.
Et encore une guerre pour améliorer les sondages… une !
Voilà donc un président de la France qui, se trouvant au plus bas dans les sondages de popularité, décide de déclencher une nouvelle guerre loin, hors de nos frontières et de nos intérêts nationaux !
Après le chaos que nous avons installé en Lybie, après la Syrie où l’échec se profile (il semblerait que des agents spéciaux français, envoyés en mission pour abattre le régime en place y seraient détenus prisonniers !) et après l’Afghanistan où l’échec est avéré (il fallait libérer les femmes afghanes… le sont-elles ? dans un éditorial récent, Le Monde constate un échec militaire et une « fuite » des occidentaux) – je ne parle pas de l’Irak, nos gouvernements successifs courent vers une nouvelle aventure, vers nouvel échec pour faire oublier les précédents.
Désormais voilà que l’armée française est basée à Bamako.
Cela coûte de l’argent, des vies humaines… Laissons la propagande de côté et répondons à la question : à quelle fin précisément ?
Rappelons quelques points importants :
1 / La colonisation a dessiné une carte de l’Afrique à grands coups de lignes droites, au plus près des intérêts coloniaux.
A la sortie de la Seconde Guerre Mondiale, les frontières des pays africains ont été reconduites pour répondre aux besoins impérialistes, très loin des intérêts des peuples concernés.
Il est donc logique que, tôt ou tard, des ajustements voient le jour malgré la décision de l’OUA et de l’ONU de figer les frontières pour ne pas entrer dans un grand chamboulement continental.
D’ailleurs, ces ajustements post-coloniaux ont été imposés par l’Occident à certains États – toujours en fonction des intérêts des métropoles colonialistes et impérialistes : la confiscation de la Palestine aux peuple palestinien, la partition de l’Inde et le Cachemire retiré au Pakistan, l’Indonésie séparée de la partie chrétienne (Timor Oriental). En pleine guerre froide, l’Éthiopie de gauche a été délestée de l’Érythrée, l’État somalien fut défait.
Plus récemment, la Yougoslavie a été démantelée et le Soudan a été coupé en deux parce que ce pays préférait commercer avec les Chinois.
Sous nos yeux la Lybie, la Syrie sont menacées de partition à la suite d’interventions impérialistes.
Par contre, sont combattus les ajustements, la réorganisation des États en place ayant pour initiative des acteurs locaux comme au Mali ou en Egypte.
2/ La France se serait donnée pour mission de combattre l’« Islam radical ». Cette expression est un nuage de fumée pour enraciner la France dans l’impérialisme Otanien et notamment pour renforcer au Moyen-Orient la légitimité de l’existence de la chimère de droit international, Israël.
« Combattre l’Islam radical », c’est en réalité combattre les ennemis d’Israël… en transformant la France en ennemi des peuples qui aident le peuple palestinien à recouvrir TOUS ses droits.
Est-ce l’intérêt de la France de soutenir de facto un État artificiel, ouvertement colonial, raciste et religieux ?
Il ne faut pas oublier que l’attaque des Tours Jumelles à New York a été justifiée par ses auteurs comme une sanction contre l’appui bien réel et inconditionnel des USA à Israël.
Oui, la France d’aujourd’hui permet à l’armée israélienne de collecter des fonds en France.
Les Français qui achètent des produits cacher paient une dîme dont une partie est destinée à l’État d’Israël.
Les jeunes Français sionistes sont autorisés d’aller tuer du Palestinien, « tuer de l’Arabe » comme naguère notre armée « cassait du Fellaga » en Algérie.
Mais si un Français démocrate veut soutenir financièrement et modestement une famille palestinienne nécessiteuse ou s’il veut s’engager aux côtés des Palestiniens qui combattent l’occupation illégale, il devient un terroriste, un islamiste fanatique, un antisémite, un futur condamné par la justice française.
Dans le même temps, l’Islam rétrograde de l’Arabie Saoudite ou du Qatar ou de Bahreïn, si loin de nos valeurs républicaines, sont acceptés tels quels et leur influence sur les publics français est favorisée par des abandons de souveraineté de la France sur son propre territoire : je dispose de documents précis établissant ce fait.
De fait, la France promeut exclusivement l’Islam rétrograde des dirigeants étrangers qui n’agissent pas dans l’intérêt de leur pays, mais qui sont des marionnettes, des démagogues maintenus en place pour matraquer leur population et pour lui faire accepter de se soumettre aux intérêts étrangers et capitalistes… mal compris.
3/ Il ressort de cet interventionnisme militaire compulsif que la France ne fait pas d’effort pour remporter des marchés commerciaux en Afrique autrement qu’à travers des relations de domination militaire.
L’éducation des millions de jeunes défavorisés est négligée ; la recherche scientifique a des budgets squelettiques ; les budgets de santé sont de plus en plus contraints : on est loin des investissements volontaires de l’époque gaulliste.
Cette attitude, ces choix de dépenses (plus d’un milliard d’euros par an consacrés aux interventions extérieures !) continueront de plomber notre potentiel d’innovation technologique, notre offre commerciale et affaiblissent la cohésion nationale.
Le président a déclaré que « l’intervention militaire de la France au Mali ne vise aucun intérêt particulier », mais alors pourquoi y aller ?
C’était une intervention platonique, tout cet argent gaspillé, ces vies innocentes perdues ? Depuis quand « les relations amicales » déterminent-elles les relations internationales ?
4/ Dans un autre passage de son intervention, Monsieur Hollande précise qu’il agit dans le cadre de la lutte contre le terrorisme qui menacerait la France si un État terroriste s’installait au Mali :
- A qui veut-on faire croire qu’un État installé au Mali, un pays parmi les plus pauvres de la planète, pourrait dans un jour prévisible menacer la sécurité de l’État français, doté de l’arme nucléaire et membre permanent du Conseil Sécurité ? La France est un grand pays moderne ; il lui suffit pour sa sécurité de contrôler ses frontières et les visiteurs étrangers.
- Il faut dire la vérité, à savoir que l’armée française s’est rendue au Mali pour tuer les ennemis de nos valets locaux afin que ces derniers puissent rester au pouvoir et continuer à nous céder leurs richesses nationales à vil prix.
Des Maliens vivant en France depuis des décennies et qui contribuent à notre économie espèrent une amélioration de leur sort ; des Français vivent des jours difficiles dans cette crise qui durera encore longtemps ; n’y avait-il pas un meilleur usage national des sommes engagées pour l’intervention militaire au Mali ?
5/ De plus, cette intervention est illégale au regard du droit international :
- La résolution du Conseil de sécurité n°2085 ne la prévoyait pas ;
- Nous n’avons pas de convention d’assistance militaire avec le Mali et surtout pas pour intervenir dans un conflit intérieur.
- Le président provisoire qui a demandé l’intervention de Monsieur Hollande n’a aucune légitimité pour le faire : il n’a pas été élu, mais désigné à titre provisoire.
Alors que l’on soutient des tas de dictateurs ou de regimes pas trés democretique, lorsque l’on veut intervenir dans un pays pour des motifs pas toujours avouables, la machine médiatique se met en route et travaille à insérer dans notre esprit l’image négative de l’adversaire que l’on veut abattre. La première victime est la Vérité.
Les US ont planifié pour 2013 l’installation de leurs troupes dans 35 pays africains dont le Mali
Sous pretexte de « guerre contre le terrorisme » et pour soit disant entraîner les troupes africaines contre les « terroristes » islamistes/Al Qaeda « Made in CIA » et les services de renseignements alliés.
L’objectif impérialiste colonial US c’est de s’accaparer les ressources de ces pays africains et d’en chasser la Chine et la Russie qui y ont développé des projets d’aides économiques.
HOLLANDE ENVOIE DES TROUPES AU MALI :
- une décision prise SEUL sans aucune légitimité internationale un précédent extrêmement dangereux - au Mali des troupes françaises aéroportées nettoyer le terrain espérant ramasser les miettes (pétrole or ect...) et la « gloire » que Sarkozy se vantait d’avoir récolté avec sa guerre en Libye mais aussi faire oublier sa politique intérieure désastreuse pour les Français. Hollande
- qu’il a décidé sans accord du Parlement mais avec le feu vert de Washington d’engager la France dans une guerre au Mali- gaspille le budget de la défense dans une guerre visant à préparer le terrain pour l’installation de troupes américaines dans 35 pays africains dont le Mali. Cette décision prise SEUL constitue un dangereux précédent car Hollande peut à tout instant décider d’engager la France et son armée en Syrie par exemple ou contre l’Iran avec les conséquences inimaginables qui s’en suivraient.
Le Mali a été le théatre d’un putsch militaire début 2012 chassant le président Amandou Toumani Touré qui depuis est revenu et occupe le poste par intérim en attendant d’improbables élections. Les militaires putschistes ont été incapables de lutter contre l’avancée des islamistes/Al Qaeda - bien armés et entraînés par CIA et consorts français notamment - dont certains venaient de la Libye voisine où l’OTAN Sarkozy en tête les ont aidés en les armant et les entraînant à renverser et lyncher Kadhafi.
Obama qui n’a pas encore prété serment est dans une position inconfortable pour engager des troupes au Mali au côté des militaires putschistes - aider ceux qui ont renversé un dirigeant démocratiquement élu serait une violation flagrante des lois américaines.
Par contre Hollande lui n’a eu aucun scrupule à le faire. Piétinant ce qui reste de démocratie en France Il a engagé la nation dans une guerre d’aventure dans les sables mouvants d’une région qu’il connaît mal tout cela pour préparer le terrain à l’installation de troupes américaines au Mali.
Ces opérations aériennes françaises visent le bombardement des positions équipements et mouvements de la nébuleuse armée islamiste installée au Sahel tantôt vue comme partenaire pour renverser un régime qui déplaît comme c’était le cas dans la Libye de Kadhafi et maintenant en Syrie tantôt comme l’ennemi à éliminer dans le cadre de la « guerre contre le terrorisme ».
Cette stratégie des néocons américains dite de « guerre contre le terrorisme » (empruntée au régime colonial juif sioniste) permet des « changements de régime » et des occupations militaires dans des pays riches en ressources énergétiques et ou qui constituent des points stratégiques militaro énergétiques.
Hollande - et tous ceux qui ont apporté leur soutien lamentable à cette déclaration de guerre dictatoriale de Hollande - dictatoriale parce que décidée par lui SEUL comme si la France son territoire et sa population étaient confrontés à un danger d’invasion imminente - a donc adopté la position des néocons développée il y a 10 ans par Bush Junior pour partir en guerre contre l’Afghanistan et ensuite l’Irak de Saddam Hussein avec les conséquences désastreuses que l’on connait pour ces deux pays et leurs populations mais aussi les libertés individuelles des Américains vivant désormais dans une dictature militaire.
Hollande met à disposition des USA des troupes et équipements lourds ( avions et hélicoptères de combat missiles etc...) de l’armée française et ce sont bien sûr les contribuables français qui paieront la note et certainement pas le Mali l’un des pays les plus pauvres d’Afrique bien que 3ème producteur d’or et bientôt producteur de pétrole justement au Nord de son territoire.
Selon une dépêche AP publiée en Décembre dernier l’armée US a planifié le déploiement de troupes dans 35 pays africains dont le Mali, mais aussi la Libye, le Sudan, l’Algerie, le Niger, le Kenya, la Somalie. Des soldats basés à Fort Riley,la 2ème brigade et la 1ere division d’infanterie du Kansas commenceront à s’entraîner en Mars 2013 pour concrétiser un projet du Pentagone d’envoyer des troupes dans ces 35 pays africains.
L’objectif officiel de ces déploiements militaires américains à l’étranger c’est de former des troupes des pays africains « hôtes » - plus ou moins consentants - à lutter dans le cadre de la « guerre contre le terrorisme » et leur apprendre également l’utilisation d’équipements militaires « Made in USA ». Mais si le besoin s’en fait sentir sur place le Pentagone pourra décider d’engager des troupes américaines dans des combats locaux ou régionaux sans passer par un vote au Congrès US normalement nécessaire pour toute entrée en guerre de troupes US. Pour contourner cette obligation légale le Pentagone pourra invoquer comme vient de le faire Hollande la demande d’un gouvernement africain allié d’aide militaire.
Selon l’AP qui cite des sources militaires anonymes du Pentagone, ce dernier a déjà préparé plus de 100 programmes d’entraînement à mener avec des troupes africaines pendant 2013.
LES MENSONGES d’HOLLANDE :
Hollande dans son discours du 11 Janvier 2013 se targue d’agir dans « le cadre de la légalité internationale »
UN MENSONGE.*
Rien ni dans la Résolution 2071 adoptée en Octobre 2012 par le CSONU sur le Mali ni celle 2085 adoptée le 21 Décembre 2012 n’autorise Hollande à engager la France dans cette guerre au Mali.
*Selon une dépêche de l’AFP reprise par l’Express le 21/12/2012 :
Dans la Résolution 2085, le Conseil de sécurité de l’ONU :
- engage les autorités maliennes à établir "un plan de route pour la transition, à rétablir pleinement l’ordre constitutionnel et l’unité nationale, notamment en tenant des élections présidentielles et législatives crédibles et sans exclusive (...) d’ici avril 2013 ou, à défaut, dès que possible techniquement« .
- »exige que les groupes rebelles maliens rompent tout lien avec des organisations terroristes, en particulier avec Al-Qaida au Maghreb islamique".
- "demande aux autorités de transition maliennes de mettre en place rapidement un cadre de référence crédible pour les négociations avec toutes les parties se trouvant dans le nord du pays et ayant rompu tout lien avec une organisation terroriste". Formation des forces maliennes
Le Conseil de sécurité de l’ONU demande également "aux Etats membres et aux organisations régionales et internationales de fournir aux Forces maliennes un soutien coordonné sous forme d’aide, de compétences spécialisées, de formation et de renforcement des capacités (...) afin de rétablir l’autorité de l’Etat malien sur la totalité du territoire national".
Déploiement de la Mission internationale de soutien au Mali sous conduite africaine
- Le Conseil "décide d’autoriser le déploiement au Mali, pour une durée initiale d’une année, de la Mission internationale de soutien au Mali sous conduite africaine (MISMA)".
Cette force devra aider à reconstituer la capacité des Forces maliennes et aider les autorités à reprendre les zones du nord de son territoire qui sont contrôlées par des groupes armés terroristes et extrémistes, tout en préservant la population civile.
La résolution ne fixe pas pour autant de calendrier précis pour le déclenchement d’une offensive dans cette région.
Hollande a donc engagé illégalement la France dans une guerre au Mali.
Notez que des que vous critiquez l’Occident (qui englobe les states et Israël) vous êtes taxés assez rapidement d’antisémite... quel rapport ???
Idem si vous pensez que la version de l’histoire qu’on nous assène comme vérité historique ressemble plus à un conte pour enfants décerébrés et que tous les Pb du monde actuel viennent en grande partie des accords faussés d’après 1945 ... reconstruction et débur de mise en place d’une Europe à la solde des states !!! la vous serez taxés de révisionnistes !!!
Enfin si vous pensez que l’État n’a rien à faire dans la sexualité, que c’est du domaine de l’individu et du privé, et que des lois ne peuvent être qu’une escroquerie de façade visant à long terme des buts beaucoup moins honnêtes et très opaques... la vous êtes homophobes !!!
Quand est ce que les citoyens de ce pays arreterons de se faire manipuler par les truands de la com de la pensée unique, les memes européanistes et mondialistes qui légifèrent pour nous interdire de nous exprimer librement, et d’échanger, sauf si on passe par les outils officiels mis à disposition pour nous pister et nous fliquer par un système de moins en moins démocratique et toujours plus pro américain...
Le probleme c’est que ceux qui soutiennent ces guerres sont les premiers a pester sur les prix à la pompe moi je leur dis qu’est ce que ça changerait pour eux si le pétrole était acheté à qui de droit ? absolument rien au contraire ils l’auraient surement moins cher,l’uranium coule à flot pourquoi ne pas l’acheter à qui de droit sans passer par Areva ,eux échangent bien les travailleurs français contre des moins chers en Europe de l’est ou ailleurs
c’est quoi le Problème Sauvez des multinationales qui ne reversent pas un centime d’impôt à la France ,La peur d’être sous la coupe des fournisseurs ?? et eux qu’est ce qu’ils en pensent de ce qu’on est sensé leur reprocher alors que cette mentalité a été inventé par nous pourquoi aller l’imaginer chez les autres
l’extrémisme prend ses racines dans la confiscations ,dans la misère dans l’exploitation
je sais que la secte qui contrôle la France tente de déshumaniser les musulmans
pour servir ses desseins de rackets ,de vol et de marchand d’armes
mais un autre chemin est possible ,qui profiterait au peuple mais pas à ces multinationales qui en plus de massacrer les peuples du sud empoisonnent les gens du nord avec les pesticides ,les produits alimentaires et j’en passe des vaccins
demain ils nous enverrons mourrir pour une seule cause la Capitalisme outrancier pas pour des valeurs ,les valeurs qu’on nous a confisqué étaient sensés faire un monde plus juste et un peu plus meilleurs regardons nous dans le miroir même nous nous sommes tous des esclaves ,celui qui s’habitue aux chaines des autres et tout prêt à les porter un jour
Eva ne fait que dire la vérité les dominos tombent les uns après les autres ,enfin certain parce que la Syrie a quand même déjoué les plans de l’oligarchie franc maçonne atlanto sioniste ,quand j’écris sur d’autres postes que la France en larguant des armes dans le sud de la Libye a mis en place les conditions de la constitutions de ces groupuscules pour déstabiliser le sahel j’ai des moins mais que les lecteurs remontent à 2011 et suivent les analyses de géopoliticiens ils l’ont écris très justement ,ce qui arrive au Mali c’est du néocolonialisme,Les pompiers pyromanes sont de retour et ils ont l’ambition en disséminant ces groupuscules plus vers le Nord de les faire échouer en Algérie pour déstabiliser le Sahara algérien ,Que fera l’Algérie nul ne le sait mais l’Algérie est un os qui peut très bien réserver quelques surprises,ils ont l’experience de ces groupuscule
Sisyphe ou la crétinerie de base ,je n’ai jamais lu autant de inepties ,ces gens là parlent du Mali et ils ne savent même pas pourquoi Hollande a enfermé tous ceux qui ont pris les armes dans l’amalgame contre le pouvoir fantoche du terrorisme ,
les touareg ne veulent plus que Areva pollue leur cadre de vie l’eau, les ressources
allez voir au Niger comment les gens sont contaminés ,malades et pauvres
en plus d’en avoir marre d’être des variables d’ajustement de l’impérialisme venu d’ailleurs
et le respect ça ne vous tente pas ,les Touaregs ne sont pas des terroristes mais des gens qui sont en conflits avec le pouvoir central depuis des décennies
ils veulent que les matières premières reviennent au peuples au lieu d’enrichir les multinationales comme Areva Total qui ne versent pas un centime d’impôt en France en passant
Hollande est un menteur ,les Touaregs maliens n’ont pas de rapports directes avec Aqmi dans le sahel ,à part qu’ils partagent la même religion Hollande comme en Syrie a créé un ennemi terroriste pour aller recoloniser la zone ,pour l’uranium ,le cuivre le pétrole ,le silicium l’or ,le diamant et bien d’autres ,de plus n’oubliez pas que ces mêmes touaregs ont combattu la coalition salafiste de Bhl en Libye et financé par le Qatar ,je crois qu’il faut remettre les choses à leur juste place
vous nous ferez pas gober que les méchants c’est eux et nous on est dirigé par des gens qui font le bien l’Axe du bien contre l’Axe du mal
certes il y a des djiadistes d’Aqmi mais Aqmi mali et Aqmi Syrie sont le même groupe financé par le Qatar
Par Christoff_M * On nous vend dans nos medias aux ordres l'intervention contre les « islamistes » resultat ds de nombreux pays un blanc est considéré comme un million sur deux pattes (reportage Arte diffusé il y a peu sur la Somalie) impossible de sortir des grandes villes et certains etats sont enlisés dans des guerres de clans depuis des décennies...
Avec un detail qui tue, un ancien opposant était devenu gradé et dirigeait une milice pro pouvoir en place, après avoir combattu contre le meme pouvoir pendant des années !! en amenant les armes et l'argent jamais distribué au bon endroit, nous amenons toutes les dérives et la corruption de notre système occidental... les vraies démocraties africaines se passent tres bien de nous, quand on fait appel à nous c'est toujours pour de mauvaises raisons, défendre un pantin comme Kharzai qui maintient son pays au moyen age et qui laisse les sociétés occidentales se servir à bas prix, on peut multiplier les exemples de régimes de pacotille (pas démocratiques) maintenu par l'Europe de l'Ouest ou le States pour de mauvaises raisons... et toujours notre vision nombriliste occidentale !!!,soutenu par Sarkozy en Libye Hollande en Syrie et maintenant enemi au mali ,A quoi joue le Qatar ? pour le compte de la Doxa occidentale ? sans Aqmi pas de possibilité d’inventé un ennemi pour pouvoir intervenir pour tout sauf surtout le bonheur des population locales parce que allez voir l’état des villes syriennes rien n’est épargné
* La petite clique white anglo saxonne et juive qui mène le monde s'évertue à ranimer des conflits voir des tensions locales entre ethnies ou groupes de différentes confession, pour en tirer profit !!
Le Pb c'est qu'avant nous avions bcp d'« amis » ou de contacts localement... mais la France est envoyée la bas par les truands de l'OTAN pour faire le sale boulot et peut etre avec son fort chômage pour susciter des recrutements de gens dans le besoin... relancer aussi nos ventes d'armes avec certaines forces locales.... mais cela ne sent pas bon, avec le Beni oui oui Hollande qui suit l'Europe et l'OTAN, nous sommes en train de perdre toute crédibilité face à de nombreuses ethnies africaines avec qui nous avions des contacts sous CHIRAC !!!
L'ère Sarkozy Khadafi fut une catastrophe pour l'image de la France dans les pays arabes... mais ici nous retombons dans les erreurs de l'interventionnisme armé alors que nous avions toutes chance de donner une autre image aux africains locaux la plupart ont moins de trente ans donc s'en foutent totalement des « colonies »... or nous montrons que nous faisons toujours la force pour maintenir un homme de paille au pouvoir sans réelle élections...
A croire que ceci est fait pour masquer bien des lacunes, quelle étrange silence de nos médias occidentaux sur les suites du printemps arabe, des régimes bidons installé à la va vite... et surtout éviter les elections en Syrie comme ce fut le cas en Lybie et ailleurs, il ne faut surtout pas voir, comme en Afghanistan, en Irak , au Liban, que ces conflits sont organisés en sous main par des services secrets occidentaux, et que les mouvements de libération sont financés en sous main par les states et Israel.... ceci dure depuis l'Algérie et De Gaulle...
En attendant les nomades qui étaient tolérés sous Khadafi vont se retrouver traités comme des parias et des terroristes, encore une fois l'Occident et ici Hollande prouvent leur manque de culture arabe et leur meconnaissance avec une vision biaisée et des intervention militaires qui nous rappellent l'intervention de certain sen ex yougoslavie, avec les conséquences actuelles des pays bidons entretenus a coup de subventions et des hommes de paille au pouvoir !
Enfin pour finir je m’inquiète de ce que l’Occident fait de l’Afrique, nous sommes toujours ds une sorte de guerre froide, entre occidentaux pro américains, et Russe et Chinois de l’autre coté !!
Nous foutons des régimes en l’air nous ruinons des régions ou des pays, ( 400 000 rfugiés ds le plus grand camp du Darfour, avec des populations déboussolées reduites à la mendicité, et plus aucun media pour en parler)....
Nous nous vantons d’une victoire locale tout en mettant au pouvoir le cousin de l’ancien président, vaste fumisterie et com douteuse et plus crédible pour la population française en 2013, sans compter le coup d’aller jouer au petit soldat avec nos avions et nos vehicules de transports de troupe !!! si ce petit conflit malien n’est pas la pour justifier un budget militaire de 37milliards pour la France en 2013, une hote alors que l’education, l’emploi et la formation ont tellement besoin de moyens, pas d’apprentissage ss machines récentes, pas de formation sans ordis récents au minimum....
Et bien non nous critiquions Sarkozy, et nous avons Hollande qui nous déclenche un conflit dans une zone poudrière ( l’Algérie se sent visée)... Au moins pendant ce temps la nos medias ne nous parlent ni de l’emploi, ni des retraites, ni des voisins d’Israel qui a carte blanche en ce moment, l’autorité palestinienne étant muselée comme jamais !!!!
Mais vous avez raison je suis sans doute pro arabe et antisémite suivant les critères de la pensée unique édictés pour les dindons ou les perroquets, le comble ayant été de faire voter une loi contre le racisme par un communiste benet et obscur, permettant interdisant en fait d’emettre toute critique sur le régime dictatorial sioniste, idem pour les states sauveurs bible à la main depuis la guerre du Golfe mis en scène par Hollywood, vous n’avez droit qu’à dire amen, meme si une poignée de manipulateurs au pouvoir ( haissant la France et les français) nous font passer pour des salopards en Afrique, tout en faisant mine de se retirer et de ne pas intervenir pour faire porter le chapeau aux autorités françaises dans les complications qui ne vont pas tarder à venir ( les hommes du « désert » risquant bien d’avoir des renforts venus des pays mitoyens)...
Finalement nous sommes en train de raviver une guerre de type Balkans en Afrique de l Ouest, après la Somalie et la Libye livrées à des bandes de mercenaires armés ( Irak idem) bravo on peut de feliciter de l’action de la France et du grand chapeau que portera dindon Hollande, qui est totalement inculte sur l’Afrique...
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Et à l'instant, ces voeux d'une personne qui, comme tant d'autres, ne votera plus pour ne pas cautionner ces politiques de Droite comme de Gauche caviar, eva
Chère Éva,
C'est avec un peu de retard que je viens vous offrir tous mes vœux pour une nouvelle année 2013 qui vous comblera dans vos aspirations à un monde fraternel qui partage.
Je me conforme dorénavant selon les grands axes de la Résolution Pacifique ce qui veut dire que je ne voterai plus jamais, ayant définitivement brûlé ma carte d'électeur, j'EXIGE selon la RP la fin de règne de tout politique (polie-tique) tous parasites et assistés de la pire espèce, ceci au profit d'un CONSEIL DE SAGES où tous les postulants BÉNÉVOLES élus au tirage au sort pour une durée limitée et sans reconduction possible, devront être d'une totale intégrité et équité et impérativement être sans aucune appartenance ou lien avec le système financier, militaire et ou industriel.
Dominique de Villepin contre l'intervention au Mali
Le Monde.fr avec AFP | 13.01.2013 à 09h32 • Mis à jour le 14.01.2013 à 08h04
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Dominique de Villepin, l'ancien premier ministre de Jacques Chirac estime dans une tribune au Journal du dimanche qu'"aucune des conditions de la réussite n'est réunie" au Mali, où la France intervient militairement depuis vendredi contre des groupes islamistes armés.
Dans ce texte intitulé "Non, la guerre ce n'est pas la France", où jamais il ne cite le nom du président François Hollande, M. de Villepin s'interroge : "Comment le virus néoconservateur a-t-il pu gagner ainsi tous les esprits ?""L'unanimisme des va-t-en-guerre, la précipitation apparente, le déjà-vu des arguments de la "guerre contre le terrorisme" m'inquiètent", écrit l'ancien ministre des affaires étrangères, qui avait porté en février 2003 à l'ONU le "non" de la France à la guerre en Irak.
Pour lui, "au Mali, aucune des conditions de la réussite n'est réunie". "Nous nous battrons à l'aveuglette, faute de but de guerre. Arrêter la progression des djihadistes vers le sud, reconquérir le nord du pays, éradiquer les bases d'AQMI (Al-Qaïda au Maghreb islamique) sont autant de guerres différentes", ajoute-t-il.
"Nous nous battrons seuls faute de partenaire malien solide",
Article complet ici : http://www.lemonde.fr/afrique/article/2013/01/13/dominique-de-villepin-s-interroge-sur-l-intervention-au-mali_1816303_3212.html
Ci dessous ce que pense Noël Mamère de la Guerre de Hollande au Mali l'un des rares avec de Villepin Mélanchon Besancenot et LO ( la gauche de la gauche a enfin compris -pas trop tôt- ce qu'impliquait à terme ces interventions militaires qui ne sont ni plus ni moins que des guerres coloniales).
Noël Mamère cité dans le Monde]url:http://www.lemonde.fr/politique/article/2013/01/15/noel-mamere-qualifie-de-propagande-les-raisons-de-l-intervention-au-mali_1817379_823448.html
Autres réactions contre cette guerre coloniale au Mali
L'intervention d'un impérialisme en Afrique ou partout dans le monde n'est jamais une initiative positive.
C'est au peuple malien et rien qu'à lui de forger son destin et d'imposer sa souveraineté contre l'action de groupes fondamentalistes qui se sont armés grâce à l'intervention de Sarkozy en Libye. Si Hollande voulait réellement aider le Mali, il commencerait par mettre fin au pillage du Mali par les monopoles capitalistes français.
Dans un rapport des forces désastreux, le gouvernement malien a lui-même requis « l’aide » de la France. Mais rien de bon pour un peuple ne peut sortir à moyen ou à long terme de l'intervention militaire des impérialismes, ni au Mali, ni en Syrie, ni en Iran. Au demeurant, comment Hollande et la fausse gauche peuvent-ils à la fois intervenir contre les affreux djihadistes au Mali alors qu’en Syrie, il faudrait se réjouir des avancées sur le terrain des troupes liées à Al Qaida et soutenues militairement par la France officielle ? Que l’on commence donc par ne pas déstabiliser les peuples souverains au lieu de leur « venir en aide » une fois qu’on a créé la panique chez eux ! En l’occurrence, l'impérialisme français est un pompier pyromane !
Comme Irak ou ailleurs ces guerres n'apportent aucune solution et ne font qu'ajouter du malheur aux pays concernés.
Que dirions nous si un pays, mécontent du pouvoir français ou anglais ou si des troubles éclataient dans notre pays, intervenait militairement chez nous, même s’il est appelé par le gouvernement légal – ce gouvernement légal que les impérialistes ont tout fait pour déstabiliser à Damas ou à Kaboul à l’époque où, très légalement, le pouvoir populaire avait requis l’aide de l’URSS en prenant appui sur des traités internationaux parfaitement valides ? En fait c'est un rapport de forces favorable aux impérialistes qui autorise ces interventions dont le seul but est la préservation des intérêts des grandes sociétés capitalistes.
Les groupes terroristes que le gouvernement de François Hollande prétend combattre sont le résultat de l'intervention en Libye et les mêmes groupes que les pouvoirs UMP et PS, avec le soutien du FN qui montre sa nature impérialiste, soutiennent en Syrie contre l'indépendance de ce pays.
Répétons-le ce sont les peuples qui doivent régler leurs problèmes SANS intervention militaire étrangère.
Comme le disait Karl Liebknecht "l'ennemi principal est dans ton propre pays!".
COMMISSION INTERNATIONALE DU PRCF (Pôle de Renaissance Communiste en France)
L'ancien président de la République, Valéry Giscard d'Estaing,interrogé par Le Monde sur le dossier malien, lance un clair avertissement à François Hollande, à propos de l'intervention malienne.
Il explique même qu'il pourrait s'agir d'une évolution de l'action de la France au Mali, "qui serait de type néo-colonialiste".
Il énonce ainsi un principe :
La France doit s'en tenir strictement à son soutien logistique aux forces africaines.
Avant de détailler, agitant même le spectre de l'Afghanistan :
Des frappes aériennes dans le nord et l'est du pays atteindraient des populations civiles, et reproduiraient les destructions inutiles de la guerre en Afghanistan.
Elles auraient sans doute les mêmes résultats politiques.
Dominique de Villepin contre l'intervention au Mali
Le Monde.fr avec AFP | 13.01.2013 à 09h32 • Mis à jour le 14.01.2013 à 08h04
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Dominique de Villepin, l'ancien premier ministre de Jacques Chirac estime dans une tribune au Journal du dimanche qu'"aucune des conditions de la réussite n'est réunie" au Mali, où la France intervient militairement depuis vendredi contre des groupes islamistes armés.
Dans ce texte intitulé "Non, la guerre ce n'est pas la France", où jamais il ne cite le nom du président François Hollande, M. de Villepin s'interroge : "Comment le virus néoconservateur a-t-il pu gagner ainsi tous les esprits ?""L'unanimisme des va-t-en-guerre, la précipitation apparente, le déjà-vu des arguments de la "guerre contre le terrorisme" m'inquiètent", écrit l'ancien ministre des affaires étrangères, qui avait porté en février 2003 à l'ONU le "non" de la France à la guerre en Irak.
Pour lui, "au Mali, aucune des conditions de la réussite n'est réunie". "Nous nous battrons à l'aveuglette, faute de but de guerre. Arrêter la progression des djihadistes vers le sud, reconquérir le nord du pays, éradiquer les bases d'AQMI (Al-Qaïda au Maghreb islamique) sont autant de guerres différentes", ajoute-t-il.
"Nous nous battrons seuls faute de partenaire malien solide",
(..) Du côté des voix critiques vendredi, le député écologiste Noël Mamère a dit "s'étonner que le président de la République reproduise les mêmes méthodes que son prédécesseur en ne saisissant le Parlement qu'une fois les opérations lancées". Pour le co-président du Parti de gauche, Jean-Luc Mélenchon, "l'intérêt d'une intervention militaire extérieure pour régler le problème posé au nord du Mali est discutable" et "en décider seul, sans en saisir préalablement ni le gouvernement ni le Parlement, est condamnable".
Article complet ici : http://www.lemonde.fr/afrique/article/2013/01/13/dominique-de-villepin-s-interroge-sur-l-intervention-au-mali_1816303_3212.html
L'intervention d'un impérialisme en Afrique ou partout dans le monde n'est jamais une initiative positive.
C'est au peuple malien et rien qu'à lui de forger son destin et d'imposer sa souveraineté contre l'action de groupes fondamentalistes qui se sont armés grâce à l'intervention de Sarkozy en Libye. Si Hollande voulait réellement aider le Mali, il commencerait par mettre fin au pillage du Mali par les monopoles capitalistes français.
Dans un rapport des forces désastreux, le gouvernement malien a lui-même requis « l’aide » de la France. Mais rien de bon pour un peuple ne peut sortir à moyen ou à long terme de l'intervention militaire des impérialismes, ni au Mali, ni en Syrie, ni en Iran. Au demeurant, comment Hollande et la fausse gauche peuvent-ils à la fois intervenir contre les affreux djihadistes au Mali alors qu’en Syrie, il faudrait se réjouir des avancées sur le terrain des troupes liées à Al Qaida et soutenues militairement par la France officielle ? Que l’on commence donc par ne pas déstabiliser les peuples souverains au lieu de leur « venir en aide » une fois qu’on a créé la panique chez eux ! En l’occurrence, l'impérialisme français est un pompier pyromane !
Comme Irak ou ailleurs ces guerres n'apportent aucune solution et ne font qu'ajouter du malheur aux pays concernés.
Que dirions nous si un pays, mécontent du pouvoir français ou anglais ou si des troubles éclataient dans notre pays, intervenait militairement chez nous, même s’il est appelé par le gouvernement légal – ce gouvernement légal que les impérialistes ont tout fait pour déstabiliser à Damas ou à Kaboul à l’époque où, très légalement, le pouvoir populaire avait requis l’aide de l’URSS en prenant appui sur des traités internationaux parfaitement valides ? En fait c'est un rapport de forces favorable aux impérialistes qui autorise ces interventions dont le seul but est la préservation des intérêts des grandes sociétés capitalistes.
Les groupes terroristes que le gouvernement de François Hollande prétend combattre sont le résultat de l'intervention en Libye et les mêmes groupes que les pouvoirs UMP et PS, avec le soutien du FN qui montre sa nature impérialiste, soutiennent en Syrie contre l'indépendance de ce pays.
Répétons-le ce sont les peuples qui doivent régler leurs problèmes SANS intervention militaire étrangère.
Comme le disait Karl Liebknecht "l'ennemi principal est dans ton propre pays!".
COMMISSION INTERNATIONALE DU PRCF (Pôle de Renaissance Communiste en France)
Pour Areva, et pour toutes les raisons que j'ai données ici (1), nos grands menteurs Fabius-Hollande (+ BHL en coulisses) ont entrepris une très sale guerre au Sahel sous couleur de chasse aux terroristes.... qu'ils arment contre la Syrie libre... Quelle hypocrisie ! Avec aux Affaires Etrangères un sayan comme Fabius (2), comment s'en étonner ? (3). En tous cas, après nous avoir montré tous les avantages de cette guerre, en matière de sécurité et de défense des droits humains ou du Président malien en place (ne riez pas !), le silence va sans doute s'installer. Nous ne saurons pas grand-chose. L'horreur (massacres Touaregs et populations, destructions structures existantes, etc) se déroulera à huis-clos (journalistes interdits).
Le pays sera détruit comme en Irak ou en Libye, bientôt en Syrie, et les populations seront dressées les unes contre les autres. C'est le diviser pour (Areva etc) régner. Du temps de Chirac, nous nous sommes opposés à la guerre contre l'Irak, avec nos sayanims Sarkozy-Hollande-Kouchner-Fabius, nous prenons la tête des croisades pour le "Bien", comme Bush il y a peu. Notre pays squatté par les Usraéliens devient une vomissure, il devient la patrie de la trahison des électeurs, du terrorisme d'Etat, des guerres illégitimes et atroces.J'ai honte d'être Française !
Silence ! On tue.... La France, après avoir initié l'horreur en Côte d'Ivoire et en Libye, la poursuit en Syrie et au Mali. Pour commencer !
Alors, je compte sur vous pour relayer la vérité, pour vous, pour vos enfants. Sinon, les sieurs Valls et Fabius continueront à être les préférés des Français, d'après les "sondages".
Les Médias sont les vecteurs du mensonge. Libérns-nous du conditionnement permanent !
Info pour les nouveaux Lecteurs : C'est mon article (d'ailleurs plébiscité, merci !), à lire absolument, tout y est, + Afrique en danger. Article à relayer partout pour que la vérité se propage !
Les soldats français vont-ils risquer leur vie au Mali pour « la France » ? Pour empêcher « l’islamisation » de la région ? Pour défendre la « conditions des femmes et de la liberté d’expression », comme l’indiquait Bernard Kouchner sur BFMTV ce samedi, ou pour qu’Areva puisse obtenir les droits d’exploitation d’une mine d’uranium de 5’000 tonnes dans le sud-ouest du pays qu’elle convoite depuis de nombreuses années ?
Au Mali, ce n’est pas la France qui va aider les Africains, mais bien l’Europe… « On ne peut pas laisser s’installer un sanctuaire terroriste majeur à nos portes. » Voilà qui est clair : LA SÉCURITÉ DE L’EUROPE EST EN JEU AU MALI. Ceci pour plusieurs raisons. Mais comme Jean-Yves Le Drian ne mentionne pas ces raisons, nous allons le faire à sa place :
1- La sécurité de l’Europe est en jeu au Mali parce que toute la région Sahélo-Saharienne est en reconfiguration. L’idée étant de morceler davantage l’espace pour mieux le contrôler et maîtriser ses ressources : en 2011, on a eu la naissance du Sud Soudan sous l’instigation du trio Israël, USA et Europe, avec l’acceptation de la Chine qui a réussi à sauver sa part d’approvisionnement en pétrole, en s’accrochant au Soudan de Béchir. En 2012, on est allé dans le même sens au Mali avec le squelettique Azawad. En toile de fond, l’or et bien d’autres ressources.
2- La sécurité de l’Europe est en jeu au Mali parce que pas loin de là, l’Europe (l’Allemagne en tête) réalise actuellement un énorme projet d’installation de panneaux solaires géants appelé DESERTEC. Ce parc solaire fournira de l’électricité à l’Europe gratuitement. Donc, il faut faire en sorte que cet espace soit sécurisé.
3- La sécurité de l’Europe est en jeu au Mali parce que, des orpailleurs français appelés des chercheurs avaient découvert en début de cette année 2012, de gigantesques réserves d’eau dans le Sahara. La guerre de l’eau qui se déroule actuellement sous nos yeux dans le monde et qui va s’accentuer eu égard à la rareté vers laquelle on se dirige pousse l’Europe à parler de sa sécurité au Mali.
4- La sécurité de l’Europe est en jeu au Mali parce que la France qui n’a pas d’uranium sur son sol est quand même le premier exportateur de l’énergie nucléaire au monde. Pourquoi ? Tout simplement parce que la France dispose sur sa préfecture du NIGER des mines gigantesques d’uranium qu’elle exploite depuis 60 ans bientôt gratuitement. Une mine énorme est découverte à Imouraren au Niger. Ce qui a poussé AREVA à investir actuellement au moins 1,5 milliards d’euros en vue de racler proprement cette mine. Des centaines de français et d’européens affluent actuellement dans le coin où ils sont en train de construire une sorte de ville minière. Les prises d’otage et autres révoltes armées peuvent gêner un peu la chose. La Chine n’est pas loin non plus de là. Donc, l’Europe a ici aussi sa sécurité en jeu.
5- La sécurité de l’Europe est en jeu au Mali parce qu’il faut que l’Europe démontre à ses ressortissants qui aiment le tourisme exotique que leur sécurité est et sera garantie un peu partout, notamment dans cette région.
6- La sécurité de l’Europe est en jeu au Mali parce qu’après avoir armé et utilisé ces islamistes pour détruire la Libye, la France surtout espérait qu’avec ce « geste d’amitié », ces gars libéreraient ses ressortissants. Il n’en est rien. Les gars disent que ce ne sont pas eux qui détiennent les français, mieux qu’ils ne savent pas où ils sont exactement. Parfois, ils disent « on va vous aider à les libérer » puis, c’est « Jacques où es-tu ? » La patience a ses limites. Même si les otages risquent la mort, eh bien, mieux vaut une fin effroyable qu’un jeu de nerfs sans fin, surtout que l’Europe sait ce qu’elle gagne par rapport à la vie de 3 ou 5 otages.
Voilà quelques-unes des raisons pour lesquelles les bruits de bottes résonnent là. Qu’on détruise des mausolées ou qu’on coupe des mains, des pieds aux Nègres, ou qu’on viole les filles africaines sous l’autel d’un islamisme poussiéreux là-bas, ça n’est pas le problème de l’Occident. Au demeurant, comme ces faits criminels émeuvent la masse, eh bien, les stratèges les mettent devant pour mieux atteindre, avec le consentement tacite ou exprès des spectateurs que nous sommes, leurs buts. En parlant uniquement de la sécurité de l’Europe avec la mise en avant du TERRORISME qui serait aux portes de l’Europe, le ministre français de la défense nous montre l’arbrisseau qui cache mal la forêt.
Quelques semaines seulement d’accalmie, sur le front militaire, ont suffi pour que les Congolais se mettent à oublier le risque de balkanisation que le Rwanda et l’Ouganda continuent d’entretenir dans l'Est du pays sous la bannière du M23. La menace étant bien réelle, les négociations de Kampala devraient inquiéter au plus haut point. En effet, face au péril qui se profile, les Congolais risquent de ne point pardonner à leurs dirigeants d’être partis négocier, en Ouganda, avec le M23. Une milice aux ordres de Kampala et Kigali qui a été mondialement décriée, comme en témoignent les dénonciations et les rapports émanant de l’ONU, l’intervention du Président Obama auprès de Paul Kagamé, la tribune publiée dans Le Monde par l’ancien Président français Jacques Chirac et un groupe de personnalités, le message du roi des Belges Albert II, les rapports d’ONG, …
Non ce n’est pas la France qui fait la guerre au Mali.
C’est l’armée française présente en Afrique de l’Ouest depuis les indépendances formelles dans cette région de l’Afrique qui intervient pour le compte des intérêts de transnationales d’origine française qui ne paient aucun impôt au Trésor français. Jusqu’à il y a peu, la vassalité ou l’appartenance se définissait par le paiement d’un tribut. Quand par exemple Total Elf Fina utilise les structures de la nation française, armée y compris, sans rien reverser de ses immenses bénéfices, cette entité perd ipso facto sa nationalité. Le Mali est un pays clé pour les ressources minières exploitées par des firmes transnationales dans son sous-sol propre (or en particulier) ou à partir de pays voisins. Areva se trouve menacée dans son exploitation de l’uranium au Niger grâce auquel elle contamine de grands territoires devenus inhabitables pour des centaines de milliers de Nigériens si des firmes brésiliennes ou chinoises prenaient pied plus avantageusement au Mali.
Non, l’armée française qui a des bases au Tchad, en Somalie, en Côte d’Ivoire, au Cameroun, au Sénégal, au Togo et en République Centrafricaine n’intervient pas au Mali de façon impromptue.
Elle s’y prépare depuis de nombreux mois, assistée par des drones de surveillance américains. Elle y a envoyé depuis septembre 2012 une centaine d’officiers ‘formateurs’ pour entraîner une armée malienne quasi-inexistante Le Sahel et les pays riverains sont le nouveau lieu de rivalité entre puissances émergentes et les vieilles puissances impériales qui prétendent ne pas se laisser disputer leurs zones d’influence. La destitution de Laurent Gbagbo en Côte d’Ivoire et son remplacement par un agent du FMI au terme d’une guerre qui n’a rien eu de civil puisque ayant eu lieu entre une armée légitime et des groupes armés par la France en est une illustration. Certes, les grandes compagnies pétrolières françaises et étasuniennes n’ont plus l’assise financière pour exploiter en off shore les gisements découverts au large de la Côte d’Ivoire. La réserve attendra des jours meilleurs et les règles de l’OMC et du libre-échange sont court-circuitées grâce aux guerres commises par l’OTAN. Les groupes, chargés des armes prises dans des arsenaux libyens, descendus depuis la destruction de la Libye et l’assassinat de Mouammar Gadhafi sont observés dans des sites du Texas et de la France et le moindre de leurs mouvements analysé quand il n’est pas encouragé en sous-main. Les chefs d’Ansar Eddine sont d’anciens diplomates maliens en Arabie aux mains des Séoud. Le parti pris d’une occupation militaire du Mali est arrêté au moins depuis la décision de l’ancienne métropole de faire bloquer dans les ports de Conakry et de Dakar des blindés et de petits avions de reconnaissance achetés par l’ancien Président Amadou Toumani Traoré maintenant en fuite et muré dans un silence honteux au Sénégal pour équiper une armée nationale dont les soldats ne disposent même pas de tenue vestimentaire adéquate. Les discussions autour d’une solution politique négociée entreprises avec l’Algérie en particulier n’ont jamais été engagées pour aboutir.
Non, la France ne se bat pas contre le terrorisme dit islamiste.
Elle entretient les meilleurs rapports avec les États qui le financent, le Qatar encore plus que l’Arabie des Séoud. Le premier a une puissance de frappe financière grâce à ses fonds souverains dont ne disposent pas les Séoud, préoccupés qu’ils sont à endetter leur pays pour acheter du matériel militaire à des firmes étasuniennes dans les conseils d’administration desquelles ils siègent pour en être des détenteurs d’actions non négligeables. La France a soutenu cette mouvance lors de la destruction de la Libye sous le règne de Sarkozy - BH Lévy - Juppé. Elle soutient encore diplomatiquement et logistiquement la même nébuleuse en Syrie dans une même entreprise de destruction des infrastructures et des liens sociaux jusqu’à extinction de l’entité politique nationale et sa réduction à une poussière de micro-États. C’est le sens du mouvement amorcé en Irak.
Non, le gouvernement français actuel ne fait montre d’aucun changement par rapport aux précédents.
En politique intérieure, l’austérité qui consiste à faire régresser les droits sociaux au profit du capital débridé est poursuivie et aggravée. En politique étrangère, le maintien de la France dans l’OTAN est son mode de participation dans le conflit avec le BRICS qui entend s’organiser politiquement et bientôt militairement comme contrepoids aux menées impériales dans l’Orient arabe, l’extrême Orient et l’Afrique.
Non de cet engagement, le peuple de France ne retire ni sécurité ni prospérité.
Le ridicule plan Vigie Pirate ne le protégera pas d’éventuelles rétorsions sur le territoire de la France dans ses rues, métros et magasins de groupes déterminés qui risquent de répondre par l’arme du pauvre, les attentats aveugles. Les bénéfices des multinationales dites françaises pour lesquelles un déploiement si coûteux pour le budget de l’État est réalisé sont en toute légalité exportés dans des paradis fiscaux. Ils ne génèrent aucun emploi, aucune contribution fiscale. Ils augmentent la masse monétaire qui alimente la spirale spéculative qui est en train de détruire l’humanité.
Non, le gouvernement français actuel n’a pas de réelle vision stratégique.
La France endettée et en récession n’a plus les moyens d’une politique impériale. Il n’est pas suffisant d’étiqueter d’islamistes des bandits de grand chemin coupeurs de route pour justifier cette occupation militaire qui vient gêner certes les ambitions étasuniennes sur le continent africain. Le Mali n’a pas, comme la Libye de Gadhafi des milliards de dollars dans les banques occidentales perdus à jamais dans leurs bilans négatifs pour les peuples spoliés, mais des étendues de terre cultivable convoitées par les pétromonarchies désertiques et les transnationales de l’agro-alimentaire. Servir Boloré, donner un exercice qui ne se limite plus au virtuel aux troupes françaises en Afrique, divertir d’une diversion ratée, le mariage pour tous en instruisant un nouvel épisode islamophobe, gagner une victoire facile en se projetant dans une colonie sans armée alors que la diplomatie belliciste en Syrie est confrontée à une nation qui peut se défendre, l’agression française au Mali se résume à presque cela. Il ne faut pas omettre le projet de diviser l’Afrique en deux selon la coulée du Sahel pour intégrer sa partie Nord à l’OTAN. Faire la guerre sans objectif, c’est se vouer à la perdre.
Badia Benjelloun Pour Convergence des Causes Le dimanche 13 janvier
Le Comité Valmy est tout naturellement, impliqué dans la création de cette "Coordination" pour la solidarité avec la Syrie et son peuple agressés. Le combat pour la souveraineté de la Syrie et celui pour celle de la France nous paraissent aujourd’hui d’autant plus indissociables que ceux des dirigeants de la France vassalisée euro atlantique, qui projettent de détruire la nation syrienne ont déjà démoli la France républicaine, rejetée son indépendance nationale et la souveraineté de son peuple. Les dirigeants de la France officielle se distinguent comme étant contre le peuple syrien, avec le Qatar et l’Arabie Saoudite, parmi les principaux fauteurs de guerre. Soutenir la Syrie souveraine c’est agir pour le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes mais aussi, pour rétablir la France Républicaine dans ses principes, ses droits et dans l’Histoire.
Coordination pour la souveraineté de la Syrie et contre l’ingérence étrangère
Depuis près de deux ans, la Syrie souveraine, est l’objet d’une agression extérieure. Cette guerre pour le contrôle du pétrole et du gaz ainsi que pour des objectifs géopolitiques, est initiée par l’impérialisme, les gouvernements des Etats-Unis et Israël avec leurs auxiliaires occidentaux, alliés aux forces les plus rétrogrades de l’Islam, takfiriste et wahhabiste, s’appuyant sur les factions dominantes des Etats esclavagistes du Qatar et de l’Arabie saoudite. Ceux-ci financent et soutiennent les mercenaires terroristes qu’ils introduisent notamment depuis la Turquie et par dizaines de milliers en Syrie, pour semer mort et désolation.
Dans cette coalition qui entend susciter une guerre civile de nature interconfessionnelle, la France officielle joue un rôle particulièrement belliciste, symbolisé par les déclarations provocatrices de Laurent Fabius, ministre des affaires étrangères de notre pays.
Dans le contexte contradictoire du « Printemps arabe » dont les aspirations légitimes ont été dévoyées par la manipulation occidentale, un mouvement populaire est apparu en Syrie développant des revendications pour plus de libertés démocratiques et dénonçant même l’essor de l’influence néolibérale du FMI qui entravait toujours plus, le progrès économique et social. Les revendications démocratiques ont été depuis largement acceptées sous l’impulsion du Président Assad, y compris l’abolition de l’état d’urgence.
Très vite ce mouvement pacifique a été supplanté par la violence armée au service de l’étranger. La crise est essentiellement devenue militaire. Elle a été prise en main par les pays de l’OTAN, du Qatar et de l’Arabie saoudite qui ont financé des mercenaires qui ont massivement entrepris d’envahir la Syrie. L’intervention étrangère présente dès le début de la crise en est devenu l’élément dominant.
L’ingérence étrangère systématique crée un risque d’extension et de généralisation régionale du conflit pouvant conduire à une guerre contre l’Iran, et une généralisation du conflit avec la Russie et la Chine visées à travers l’aventure syrienne.
Cette politique est en contradiction fondamentale avec la stratégie équilibrée que représentait la politique arabe de la France conçue par le Général de Gaulle. Les dirigeants occidentaux, dont ceux de France, fournissent des aides multiples aux mercenaires étrangers, notamment des armes qui tombent nécessairement aux mains des forces d’Al Qaïda .
Elle est en outre contraire à tous les usages diplomatiques qui veulent qu’on ne prononce pas de jugement irrévocable sur une situation et qu’on respecte les positions des autres puissances même si on ne les partage pas. Les déclarations bassement injurieuses sur les dirigeants syriens et russes sont indignes et entachent le renom de la France dans le monde.
Une solution négociée de la crise paraît aujourd’hui possible grâce à la médiation russe et aux pressions de certaines forces réalistes étasuniennes. Dans ce cas, notre diplomatie se sera mise d’elle-même même dans une impasse qui l’empêchera de peser sur le règlement.
Au lieu de prendre part, avec ou sans réticences, à des aventures qui peuvent conduire au pire, une France digne de ses valeurs républicaines devrait donner l’exemple d’une politique de détente, d’entente et de coopération et fournir à toute l’Asie du Sud-Ouest les moyens d’une paix par le développement mutuel, qui constitue l’alternative à la guerre de tous contre tous.
Les Français sont l’objet d’une politique de désinformation systématique, massive et généralisée afin de neutraliser leurs réactions et faciliter les manœuvres bellicistes du gouvernement. La conséquence de cette véritable guerre idéologique relayée de façon contre nature, par des forces politiques et syndicales inattendues, se traduit par un développement insuffisant de la solidarité militante envers l’État –nation et le peuple de la Syrie souveraine.
La question de savoir qui gouverne en Syrie revient au peuple syrien et à lui seul. Résidant en France, nous n’avons pas à prendre partie sur les questions intérieures à la société syrienne, mais nous nous opposons fondamentalement aux interventions extérieures.
C’est pourquoi un groupe d’associations et de militants venus d’horizons divers ont pris l’initiative de créer une structure liaison et de coordination républicaine pour la solidarité avec la Syrie souveraine qui prend le nom de : Coordination pour la souveraineté de la Syrie et contre l’ingérence étrangère. Cette Coordination soutient le droit inaliénable du peuple syrien à donner lui-même une solution nationale et souveraine à la crise.
L’objectif de cette coordination est de promouvoir des initiatives diverses dans cette perspective.
Moscou hausse le ton et met en garde contre le mensonge et, surtout menace. Le ministre russe des Affaires étrangères et homme de l’année en Russie Sergueï Lavrov, a déclaré, hier, 13 janvier 2013, que : « L’absence du président Assad dans le règlement politique du conflit syrien par le dialogue est une option impossible. » Comment en serait-il autrement ? Imaginons n seul instant que la France ou les Etats-Unis soient victimes de bandes armées et/ou terroristes, s’il y a négociation, peut-on de facto exclure Barack Obama ou François Hollande ? Non, évidement.
Dans une discussion à bâtons rompus avec un homme politique français, ce dernier m’a dit de comparer les choses comparables, arguant que Bachar al-Assad n’a pas été élu. Mais, lorsque je lui ai demandé de me donner le nom d’un politique syrien qui a été élu en lieu et place de Bachar al-Assad, il s’est tu. L’exclure est le principe même des dictatures les plus rétrogrades. S’il y a une élection en Syrie, Bachar al-Assad ne peut perdre. Les ennemis de la Syrie ont donc peur de lui et veulent l’éjecter du pouvoir. »Jamais sans mon président Bachar al-Assad ! » est le mot d’ordre de la majorité des Syriens, le leitmotiv.
Surprise du jour: Le Qatar, ce petit pays terroriste ne parle plus du départ de Bachar al-Assad mais demande qu’une force arabe intervienne en Syrie si la diplomatie n’aboutie pas. Tiens donc ! Dans sa prose, le Premier ministre, le Cheikh Hamad bin Jassim Al-Thani, a précisé: «Ce n’est pas une question d’intervention en Syrie en faveur d’une partie contre l’autre, mais plutôt une force d’interposition pour préserver la sécurité ». Hum…! Comme par hasard, le financier des wahhabo-salafo-terroristes prône maintenant la paix. Très drôle, non ?
..
SYRIE – GILLES JACQUIER. Envoyé Spécial bidouille (encore) ce dossier
Paris – Depuis la venue au pouvoir du premier ministre israélien ultra droitier, Benyamin Netanyahu, il y a cinq ans, Israël a lancé trois attaques virus visant le champ informatique iranien en vue de neutraliser, sinon retarder le programme nucléaire de la République islamique.
Doublée d’une campagne d’assassinats de savants iraniens, la triple campagne virale, Stuxnet, Duqu et Flame, a visé tout autant le système nucléaire iranien que le système bancaire libanais, supposé servir de plateforme de blanchiment au trésor de guerre du régime syrien et du Hezbollah libanais.
En pleine bataille de Syrie, à trois mois des élections présidentielles américaines, en septembre 2012, Israël a même envisagé de lancer contre l’Iran une impulsion électromagnétique (IEM), afin de paralyser l’ensemble des réseaux de transport et de communications, en vue de briser le développement de son programme nucléaire
L’impulsion électromagnétique (IEM)
L’impulsion devait prendre la forme d’une explosion nucléaire en haute altitude destinée à perturber le parc informatique du pays. L’explosion ne devait produire ni souffle, ni radiation au sol, mais provoquer une paralysie des communications et un tarissement du ravitaillement alimentaire, selon des indications fournies le 29 Août 2012 par Bill Gertz sur sa chronique vidéo sur le site conservateur américain « The Washington Beacon ».
Onde de choc puissante créée par l’interaction entre l’explosion et le champ magnétique terrestre, le potentiel destructeur des IEM est ravageur. Il est d’ailleurs possible de le produire à partir d’un générateur de micro-ondes.
Le virus Stuxnet et Le drone RQ-170
Auparavant, Israël avait lancé, en 2009, une offensive électronique contre le système informatique iranien via le virus Stuxnet, parallèlement à une campagne d’assassinat de savants iraniens. Près de trente mille ordinateurs auraient été infectés par ce virus malicieux qui recherchait dans les ordinateurs le système de supervision de la firme allemande Siemens Win-CC, en charge du contrôle des oléoducs, des plateformes pétrolières et des centrales électriques.
En contrepoint l’Iran a réussi a détourné, en décembre 2011, un drone ultrasophistiqué américain qui surveillait les sites nucléaires iraniens, via le Béloutchistan, atténuant quelque peu les contre-performances iraniennes. Drone furtif et secret, le RQ-170 se présente comme un butin inestimable en ce qu’il a démontré la capacité iranienne à prendre le contrôle du plus sophistiqué des drones d’observation américain, apportant la démonstration de la capacité d’électroniciens hors pairs de ses savants. En disposant désormais d’un prototype pour reproduire l’arme secrète, l’Iran parait avoir réussi à se prémunir des attaques de ce genre d’engins, se propulsant au 2eme rang mondial dans ce secteur d’armement.
Dispositifs et Cibles des protagonistes
Le dispositif israélien (2) : Israël est crédité d’un arsenal nucléaire, l’un des plus importants hors du monde occidental, de l’ordre de 150 à 200 ogives nucléaires et d’une puissante aviation de guerre : 710 avions de combat avions, notamment des chasseurs bombardiers F-15 et F-16, 181 hélicoptères de combat, ainsi que de nombreux drones (avions sans pilote) d’attaque et de reconnaissance. Sous l’administration démocrate de Barack Obama, les Etats-Unis auraient fourni à Israël une dizaine d’avions ravitailleurs pour lui permettre des raids à long rayon d’action Au-delà de la force de frappe nucléaire, le dispositif israélien repose sur le système balistique de la famille américaine des GBU, plus communément désignés de « Bunkers Busters », littéralement des « imploseurs de fortifications ». Le GBU 27, d’une longueur 4,2 mètres, pour un poids 900 kg, a une force de pénétration de 2,4 mètres de béton. Le GBU 28 d’une longueur 5,5 mètres, pour un poids 2,268 kg, a une force de pénétration de six mètres de béton. L’onde de choc dégagée détruirait toute construction, jusqu’à cent mètres sous terre.
A la balistique de fabrication américaine, se superpose le dispositif balistique de fabrication israélienne : Popeye-3, missile air-sol d’une portée de 350 km, les missiles de la famille Jéricho 1 Jéricho 2 et probablement Jéricho 3 qui peut en théorie atteindre Téhéran. La marine israélienne a testé avec succès, le 26 juillet 2009, un système amélioré de son missile antimissile « Barak ». Tiré à partir d’une vedette Saar-5, le nouveau missile « Barak » a été développé conjointement par des experts de l’armée et de la marine israéliennes, l’Institut Rafael pour le développement des armements et le Centre pour la recherche spatiale d’Israël. Ce système de défense est développé en complément du « Dôme d’acier », voué à l’interception de roquettes d’une portée allant de 4 à 70 km.
Une technologie de pointe produite par l’industrie militaire israélienne lui assure une grande opérabilité tout terrain notamment avec le premier robot soldat produit par la firme « Elbit Systems ». Transportable dans le sac à dos d’un soldat, ce robot soldat, le « VIPeR », est opérationnel tout terrain. Armé d’un fusil mitrailleur UZI, télécommandé, il est capable de lancer des grenades et de tirer à la mitraillette. Israël détient le record mondial en matière de dépenses d’armement par habitant, de l’ordre de 1.429 dollars par an par habitant (chiffres 2006). Sa période de circonscription est parmi les plus longues du monde : trois ans pour les hommes et deux ans pour les femmes avec une période de réserve d’un mois par an. Dans la perspective d’une épreuve de force, les Etats-Unis ont parachevé un nouveau système radar au Qatar en complément de ceux déjà installés en Israël et en Turquie pour former un vaste arc régional de défense antimissile.
La défense balistique iranienne
Le commandement autonome de l’armée de l’air repose sur un double réseau de missiles : Un système de défense et d’interception et un système de riposte représenté par la gamme des missiles balistiques de type Scud
-Le système de défense et d’interception Matérialisé principalement par sept batteries anti-aériennes de basse et moyenne altitude, de quatre lanceurs Tor-M1/SA-15 Gumblet fournis par les conglomérats russes Koupol et Almaz Anteny, et, selon des informations persistantes de la presse, par un dispositif articulé autour du missile russe S-300, l’équivalent du Patriot Pac-3, le missile américain déployé dans le désert du Néguev pour la protection des sites israéliens. Missile de haute altitude, long de 7 mètres, d’une portée de 150 km, portant une charge de 143 kg, le S-300 peut suivre 24 cibles et tirer quatre missiles en même temps. L’Iran disposerait de deux batteries de ces missiles qui peuvent être titrées d’une plateforme mobile (camion).
-Un système de riposte représenté par la gamme des missiles balistiques de type Scud, de la famille Shahab, développée avec le concours de la Corée du Nord et couvrant une distance de 300 à 1.500 kms. Shahab 1 a une portée de 300 km, Shahab 2 de 500 km. Le missile de troisième génération, Sahab 3, est une variante du missile nord-coréen No Dong I. D’une longueur de 16 mètres, pesant 16.000 kg, propulsé par un carburant liquide, Sahab 3 dispose d’une portée de 1500 km, qui le met en mesure d’atteindre Tel Aviv, Karachi, Riyad ou Ankara.
En outre l’Iran assure détenir une « bombe intelligente » baptisée « Ghassed » (messager) de 900 kg. Version améliorée du KAB-500 kr, Ghassed est une bombe planeuse d’origine russe à guidage TV, armée d’une ogive de perforation d’armure ou de bunker. La bombe peut être lancée à partir d’un chasseur-bombardier de conception iranienne « Saegheh » (éclair), produit à partir d’une synthèse de la technologie, russe, chinoise et nord-coréenne. Ce dispositif est complété par une aviation militaire comptant près de cinquante chasseurs-bombardiers peu performants face aux nouveaux appareils de supériorité aérienne du parc occidental, mais que l’Iran s’est appliquée à moderniser par un investissement de l’ordre de huit cent millions de dollars, en particulier la flotte de fabrication soviétique, les Sukhoï et les Mig.
Au plan naval, l’Iran peut aligner une flotte de sous-marins de fabrication iranienne ou russe, une flotte d’aéroglisseurs, l’une des plus importantes du monde, de ROV (véhicules actionnés à distance), de navires de surface de différentes tailles, d’unités aéroportées comprenant plusieurs escadrons d’hélicoptères, des dragueurs de mines et un important arsenal de missiles antinavires. La flotte sous-marine iranienne comprend également des « sous-marins de poche » de fabrication iranienne.
Des informations de la presse occidentale ont fait état de la livraison par la Russie de ce missile de haute altitude à l’Iran, sans que toutefois cette information n’ait été confirmée ou infirmée tant du côté russe que du côté iranien. De missiles identiques ont été livrés à la Syrie pour dissuader toute attaque occidentale contre ce pays allié de l’Iran.
Selon ces informations, l’Iran disposerait de deux batteries de ces missiles d’une portée de 150 km, portant une charge de 143 kg et long de 7 mètres. Le S-300 peut suivre 24 cibles et tirer quatre missiles en même temps à partir d’une plateforme mobile (camion). Au-delà du S-300, la défense balistique iranienne repose sur un double réseau de missiles, un système de défense et d’interception et un système de riposte.
-Le drone Ayoub : Une spectaculaire démonstration de leur capacité technologique à forte portée psychologique
Au-delà des supputations, l’Iran et son allié libanais ont apporté la preuve de leur capacité à percer la défense anti aérienne israélienne. Le lancement le 2 octobre 2012 d’un avion sans pilote du Hezbollah en direction d’Israël a constitué la première incursion aérienne réussie de l’aviation arabe depuis la guerre d’octobre 1973, il y a 40 ans. Son survol du site nucléaire de Dimona, dans le Néguev, a démontré l’étanchéité du « dôme d’acier » israélien, édifié avec de couteux moyens avec l’aide américaine en vue d’immuniser le ciel israélien de toute attaque hostile.
Cet exploit militaire du Hezbollah, et par voie de conséquence de l’Iran, est apparu comme une spectaculaire démonstration de leur capacité technologique à forte portée psychologique tant à l’égard d’Israël et des Etats-Unis, qu’à l’encontre du groupement des pays sunnites gravitant dans l’orbite atlantiste.
Le drone produit par l’Iran, sans doute un clonage du RQ-170, a été monté par le Hezbollah sur le sol libanais. Son nom de code « Ayoub » fait référence à l’un des combattants du Hezbollah, Hussein Ayoub, premier artisan de cette formation tué lors d’une attaque. Par extension au personnage biblique de Job et à sa légendaire patience, comme pour signifier que cette qualité anime aussi les contestataires à l’ordre hégémonique israélo-américain dans la sphère arabo musulmane.
Les cibles potentielles des raids israéliens
Dix sites nucléaires iraniens ont vocation à faire l’objet de cibles potentielles du raid israélien :
Cinq sites majeurs, principalement situés dans le sud du pays : Arak, sud de Téhéran, chargé de la production de l’eau lourde, Natanz, sud-est de Téhéran, chargé de l’enrichissement de l’uranium, Ispahan, dans le sud du pays, qui abrite un centre de recherche, Gachine, à proximité de Banda Abbas, le port iranien sur le golfe, qui recèle une mine d’uranium, enfin Bouchehr, important centre de production électrique. Et cinq sites mineurs : trois sites situés au nord de Téhéran (Karaj, Lavizan-Shiam et Parchine), un neuvième Sakhand à la hauteur d’Ispahan, dans le sud du pays, enfin Fordo, dans la région de la ville sainte de Qom.
Au vu dispositif israélien et de sa supériorité manifeste, l’Iran ne parait pas devoir se contenter d’opérations de harcèlement, mais pourrait privilégier le « tir de saturation tous azimuts » afin de neutraliser le bouclier balistique installé tant en Israël que dans les pétromonarchies du Golf. Puis moduler sa riposte en fonction de la frappe adverse en comptant sur son propre hinterland stratégique d’une densité démographique sans pareille pour des opérations « derrière les lignes ennemies ».
Avec le concours de ses alliés régionaux, notamment le Hezbollah Libanais, limitrophe de l’Etat Hébreu, la plus importante formation paramilitaire du tiers-monde, ainsi que l’importante communauté chiite du Monde arabe implantée à Bahreïn, en Arabie saoudite, dans la région pétrolifère de l’est du Royaume, dans la zone pétrolière du Nord du Koweït ainsi qu’en Irak et au Liban, dans la zone limitrophe d’Israël.
Tirant les enseignements des trois dernières guerres du Golfe (1979-1989), 1990-1991 et 2003), l’Iran a considérablement renforcé sa flotte militaire au cours de la dernière décennie, présentant ses nouvelles réalisations au cours de grandes manœuvres navales. Lors de ces exercices, en avril et en août 2006, l’Iran a présenté les derniers-nés de sa flotte, notamment le dernier torpilleur de patrouille, petit bâtiment efficace dans l’attaque de grands navires de guerre. Tout porte à croire que l’Iran pratiquera la guérilla navale à coup d’opérations commandos, comme tend à le démontrer le dernier coup de main contre une unité britannique au printemps 2007 où Téhéran avait réussi à capturer quinze marins anglais. L’Iran ne parait pas devoir, non plus, se contenter d’opérations de harcèlement,
Doté d’une technologie de pointe sans doute parmi les plus avancées du monde notamment en ce qui concerne les équipements électroniques, pouvant atteindre une vitesse de pointe de 45 nœuds, le Joshan de même que son frère jumeau, le Peykan, disposent d’une redoutable puissance de feu. Patrouilleur lance-missiles, armé en supplément d’un canon sous-marin de 76 mm, à usage variable, le plus moderne du monde, appelé Fajr, il peut atteindre des cibles sous-marines et aériennes distantes de 19 km.
L’Iran a également développé sa coopération avec l’Erythrée et disposerait depuis décembre 2008 de facilités navales au port d‘Assab, sur la côte orientale de l’Afrique. L’Iran y aurait déployé des bâtiments de guerre, y compris des sous-marins. Elle se place en mesure de neutraliser la navigation dans le Golfe et le détroit d’Ormuz, en cas d’attaque israélienne. Djibouti, en guerre larvée contre l’Erythrée, abrite une base militaire permanente française, ainsi qu’une base des forces spéciales américaines et de l’Etat-major américain pour l’Afrique (Africom), le camp Lemonnier, visant à « sécuriser » le détroit de Bâb el Manded, à la jonction du Golfe et de la mer Rouge.
Contrairement à la Corée du Nord, l’autre puissance rebelle nucléaire, adossée physiquement à la Chine sur 1.416 km de frontières, l’Iran est entourée de cinq puissances nucléaires (Russie, Ukraine, Inde, Pakistan et Israël). Son accession au seuil nucléaire répond donc à des considérations légitimes en ce qu’il lui permet de se prémunir contre un environnement hostile de surcroît nucléarisé. Et de lui épargner un sort comparable à son voisin irakien.
Mais en instaurant un « équilibre de la terreur » au Moyen orient, au Liban comme à Gaza, la bombe iranienne risquerait de modifier radicalement le rapport des forces au niveau régional et provoquer un bouleversement stratégique majeur de la zone. Dans cette perspective, la neutralisation de l’Iran ne répondrait pas exclusivement à des considérations de formalisme juridique, le respect de la légalité internationale, tant bafouée par ailleurs par les États occidentaux eux-mêmes, voire même au souci de la non-prolifération atomique.
Elle relèverait d’impératifs militaires sous-jacents : Le maintien d’une supériorité stratégique d’Israël sur l‘ensemble des pays du Moyen-Orient réunis, et, au-delà, la persistance de la mainmise occidentale sur les réserves énergétiques de l’Asie occidentale et le contrôle des nouveaux oléoducs stratégiques en construction depuis l’Asie centrale, une des motivations latentes de l’intervention américaine en Afghanistan, en Irak et en Syrie. La dernière transaction militaire américaine à destination du Moyen-Orient tendrait à accréditer la thèse du primat israélien qui trouve sa justification la plus récente dans le comportement de la précédente administration républicaine à l’égard de ses amis et alliés au Moyen-Orient.
Le président George Bush a en effet promis à Israël, en août 2007, des fournitures d’armes de l’ordre de trente milliards de dollars sur dix ans, à titre gracieux, en contrepartie de la vente d’équipements militaires d’une valeur équivalente à quatre pays arabes représentant une population de cent millions d’habitants. Pays frontalier de l’Irak et de l’Afghanistan, les deux plus importants abcès de fixation de l’armée américaine de l’époque contemporaine, bordant tout aussi bien le golfe arabo-persique que l’Océan indien, l’Iran représente la plus forte concentration industrielle de la zone intermédiaire qui va du sud de l’Europe aux confins de l’Inde.
La réussite de sa stratégie valoriserait sa politique d’autosuffisance technologie et militaire, de la même manière qu’un succès politique ou militaire du Hezbollah chiite libanais ou du Hamas sunnite palestinien réhabiliterait l’esprit de résistance face à la finlandisation des esprits en cours dans le monde arabe, à l’effet de réhabiliterait la guérilla criminalisée sous l’ère Bush au prétexte de la « guerre contre le terrorisme ».
Le succès iranien ferait en outre perdre à Israël son statut de relais stratégique majeur de l’Occident dans la zone et frapperait de caducité l’option arabe de vassalisation à l’ordre israélo américain, déterminant du coup la nouvelle hiérarchie des puissances dans l’ordre régional. Tel est le véritable enjeu, sans doute le plus important par sa force d’attraction symbolique, de la confrontation irano israélienne.
Suivra…
Références
1-Média et Démocratie, la captation de l’imaginaire, un enjeu du XXI me siècle » par René Naba -Golias – Automne 2012 2-« Les scénarios possibles » d’une confrontation entre Israël et l’Iran, Cf. Le journal Le Monde 20 juillet 2009-
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Une nouvelle sale guerre - Quels sont les vrais motifs ? - La Chine et Israël - Propagande de guerre - L'intervention française
La France de Hollande en guerre. Comme celle de Sarkozy. Où est le changement ? Dans la forme, certes. Mais sur le fond, c'est exactement la même politique. Que veut la France ? Voici la réponse des autorités. "Le chef d'Etat est chef des Armées, explique Fabius. Il a répondu positivement à la demande du gouvernement malien et de la communauté internationale (sic), et sa décision s'inscrit dans un cadre légaliste international. Il faut casser la percée des terroristes". Et Ayrault n'est pas en reste : "Il faut stopper le terrorisme menaçant le Mali, l'Afrique, la France, l'Europe". On croirait entendre Bush ! La France a pris la relève de la lutte contre le terrorisme chère aux néoconservateurs. Est-ce sa vocation ? Et comment tous les Elus de Droite comme de Gauche peuvent-ils se prêter à cette mascarade, alors même que notre pays soutient activement les terroristes attaquant un état souverain, la Syrie ?
Propagande de guerre
Et là, nos médias perroquets jurent que le Président Hollande veut seulement aider le Mali (quel altruisme, soudain ! Et Gaza ? Et le Bahrein ? Etc etc) et lutter contre le terrorisme. Terrorisme ? Celui des "Salafistes" que l'on arme contre Bachar-el-Assad ? Celui des "lapideurs" ?Dans une émission (soi-disant citoyenne en réalité de propagande) comme les Observateurs sur France24, on nous montre à l'instant même des séquences "barbares" complaisamment mises en scène (par qui ?) sur des Islamistes amputant la main d'un voleur, propagande de guerre oblige, sous-entendu : Voyez, "bons" Français, à quoi vous échappez ? A la "barbarie" des islamistes, avec à la clef, sous-jacent, un amalgame avec les Musulmans pourtant bien intégrés et citoyens respectables.A signaler aussi que sur Fr2, la diabolisation de l'Islam bat son plein, comme d'habitude : Pour les Islamistes, statuettes considérées comme des idoles, interdiction de l'alcool, pas de relations hors mariage ni de superstitions (sur tout cela, les chrétiens évangéliques pensent la même chose. Qui en parle ?), amputation de la main des voleurs... Et chez nous, en Occident, les gros voleurs des peuples ont tous les droits, tous les honneurs, tous les tapis rouges devant eux ! Bref, choc de civilisations, la civilisation judéo-chrétienne par rapport à la "barbarie" des Islamistes - donc des Musulmans. On est en pleine propagande de guerre et de préparation des esprits aux futures Nuits de Cristal et ensuite, au choc de civilisations qui sera juteux pour les multinationales.
Gauthier Rybinski, le spécialiste de la politique internationale sur France24, le plus sioniste (avec Arte, FR2, 1TELE) des médias, explique ce que nous devons savoir sur le terrorisme islamiste, mais à sa façon, et en donnant l'éclairage de l'Occident sur les événements, partisan, de propagande. Et revoilà l'épouvantail Al Quaïda, créature de la CIA pour servir les intérêts américains et israéliens,fort de peut-être 2000 vrais militants disséminés un peu partout (cellules dormantes...) et désormais grossis d'éléments fanatiques et fanatisés depuis par l'Occident pour servir ses intérêts. Rappelons qu'à Gaza, Tel-Aviv a favorisé les opposants radicaux - le Hamas - pour diaboliser les Palestiniens, pour justifier l'impossibilité de signer la paix, et pendant ce temps coloniser toutes les terres de façon à ce qu'aucune paix ne soit possible C'est le Grand Israël qui se met en place sans que personne n'élève sa voix pour protester ! En tous cas, comme Ben Laden est enfin définitivement mort, nous a-t-on dit, il faut absolument continuer d'une façon ou d'une autre à terroriser la population. Alors, une séquence sur la lapidation, comme aux "Observateurs", fera l'affaire. On utilise ce que l'on a sous la main.
Ecouter les Médias est jouissif quand on s'amuse de la désinformation. Et en temps de guerre, eh bien on a de la propagande de guerre en plus de la propagande habituelle. Et ce sont de grands amis de la paix qui défilent pour commenter, ainsi sur BFMTV,Kouchner (le mari de la directrice de France24, le monde est parfois tout petit) le faux humanitaire et le vrai spécialiste de l'ingérence soi-disant humanitaire, en réalité pour le compte de l'"état" de son coeur, israël. Et que dit-il, le bon Dr Kouchner and Mr Hyde ?"C'est une opération parfaite ! Pas une ombre, on a rempli notre rôle de Patrie des Droits de l'Homme" ! Bigre ! Et ailleurs, voici sur 1TELE notreancien Ministre de la Défense issu des rangs de la Droite la plus extrême, le sieur Gérard Longuet qui se pâme à l'idée de voir à nouveau la France entrer en guerre, etc ; et je suis sûre que l'on va faire appel au plus zélé des supporters des guerres impériales, l'affreux philosophe BHL. Quel que soit le plateau télé, les journalistes sont tous de fervents sionistes, donc JUGES ET PARTIES. Vous avez dit neutralité ? Ou plutôt conflits d'intérêts ? En semaine on a Pujadas, et ailleurs, aujourd'hui, Mikael Darmon, sur 1Télé, ou sur France24, les commentateurs et les reporters estampillés comme il faut. Et sur place, les correspondants savent ce qu'ils ont à dire : Tout, sauf la vérité. Morceaux choisis :
" La France ne pouvait pas laisser faire". "La décision s'inscrit dans le cade de la légalité internationale". "La communauté internationale approuve : La GB, l'Allemagne, les Etats-Unis" (c'est ça, la communauté internationale ?). "Il faut casser la percée des terroristes qui menacent l'Afrique toute entière, et sinon, l'Europe sera menacée" ! (Ah, nous n'avons plus les meilleurs Services de Renseignement du monde ?). "Ils veulent descendre dans le Sud pour continuer leur sinistre besogne"."Nous sommes engagés dans une guerre contre le terrorisme islamique, contre la barbarie islamique, pour la civilisation". "Sur le plan du Droit international, tout s'est bien passé". "Hollande a convaincu tous ses partenaires" (Ah, il y en a ? Lesquels ? Ou songe-t-on déjà à l'Europe ?). "Le terrorisme peut frapper en France, et pas seulement les intérêts français en Afrique". "Dans le cadre de l'ONU, la France intervient face à l'action des terroristes qui menacent TOUTE l'Afrique de l'Ouest". Et notre Ministre de la Défense (sur FR2 habituée à inviter les Ministres de Sarkozy pour justifier l'injustifiable, pas ceux de Hollande sauf pour expliquer la guerre), celui-là même qui, en coulisses, intervient contre le chef d'Etat de la Syrie, déclare sans rire que le Mali doit retrouver sa souveraineté territoriale, que l'objectif de la France est de l'aider. De qui se moque-t-on ? Quelle cohérence ? Soutenir la souveraineté du Mali, empêcher celle de la Syrie ? Et les gogos doivent croire tout ça ?
Et tenez-vous bien, le Directeur de "Afrique Magazine", celui-là même qu'on interviewe toujours au sujet de ce continent, est Ziyad Limam... pourquoi, à votre avis ? Parce qu'il a lui aussi été placé là pour servir les intérêts de Tel-Aviv, encore et toujours ! Et comme la re-colonisation de l'Algérie se profile à l'horizon, il vient de publier dans son journal un article tendancieux sur ce pays qui pour défendre sa souveraineté, a du interdire le numéro sur son territoire ; Et ce numéro est là pour semer la zizanie dans l'armée algérienne : Quelle ingérence abominable ! Après la Libye, le Mali, et ensuite l'Algérie... si riche en ressources que les multinationales rêvent de piller ! Lorsque la Presse est détournée de sa mission d'information pour servir des intérêts étrangers, c'est une bombe ! Et les peuples sont toujours les premières victimes.
Donc, tout est fait, dit, montré, pour que les crédules impénitents acceptent cette nouvelle sale guerre. Mais est-ce vraiment pour défendre la souveraineté du Mali, et pour lutter contre le terrorisme, que les Français envoient leurs troupes se battre ? En tous cas, on polarise notre attention sur les Islamistes en vue du Choc de civilisations programmé à terme par les puissants sionistes talmudistes(ils tiennent le monde à travers la Haute Finance, les grandes banques comme Goldman Sachs, les Médias, les marionnettes au pouvoir, etc), leurs alliés anglo-saxons et les toutous européens.
Les vrais enjeux et buts ne sont pas ceux annoncés par la France.
L'armée française, moderne, face à quelques milliers (tout au plus) de combattants, voilà une victoire facile pour Hollande qui redorera un blason bien terni, et qui le fera peut-être remonter dans les sondages. D'ailleurs, notre cher Président est présenté par les Médias désormais au travail 24 h sur 24. Allez, cocorico, on sera bientôt fiers d'être Gaulois ! Au fait, le bonhomme cherche-t-il à dissuader de venir manifester contre le mariage pour tous ? : "Vous voyez, je sers la civilisation chrétienne contre la barbarie islamiste" (comprenez "musulmane", car c'est ce que nous DEVONS comprendre pour les gens comme Hollande, amalgamant tout).
Et Hollande, en lançant notre pays dans la guerre, cherche-t-il à détourner l'attention des échecs de sa politique intérieure (soumise aux diktats de Bruxelles elle-même aux ordres de la Haute finance des Goldmans Sachs et Co et de l'OTAN pour la participation aux guerres impériales), et de sa grande trahison des Electeurs ? A l'instant, sur BFMTV, le commentateur salue la décision de l'Elysée : "Et là, nous avons besoin de la solidarité internationale, de l'Union de tous les Français", l'union sacrée en somme... la veille de la grande manifestation de la moitié des Français contre les décisions du Gouvernement Hollande ! Pas vraiment fortuit, non ? Et ne s'agit-il pas aussi de détourner l'attention des Français de la capitulation des Syndicats devant les exigences du Grand Patronat souhaitant faire toujours plus de profit sur le dos de ceux qui ont toujours moins - nous tous ?
D'ailleurs, les guerres se déclarent souvent juste pour cimenter l'union nationale autour d'un dirigeant discrédité, ou pour qu'un dictateur se maintienne au pouvoir coûte que coûte.
S'agit-il de servir les intérêts de Tel-Aviv ? Par ailleurs, le Conseil de Défense se tient entre le Pt Hollande (sayanim), Fabius (archi sayanim), Valls ("lié éternellement à Israël", selon ses propos le gênant désormais), et le Ministre de la Défense très lié aux Etats-Unis. Est-il difficile de prévoir la suite ? Elle porte le sceau que nous ne connaissons que trop, celui de Tel-Aviv qui dicte ses décisions à ses représentants en France, tous au sommet des centres... de décision. Comme je l'explique depuis 4 ans (analyse saluée aussi bien par des journalistes comme Michel Collon que par le grand essayiste belge Jean Bricmont ou par le GEAB, organe international d'analyse géopolitique), notre pays n'est plus libre, mais occupé depuis que les Médias nous ont conditionné pour accepter Sarkozy contre notre gré (car il incarnait le libéralisme dont nous ne voulions pas, celui de Madelin crédité de 5% d'approbation) : Il ne fallait plus que le successeur de Chirac - ou celui qui devait être son dauphin, D. de Villepin, discrédité pour ne pas remplir ce rôle - gêne les plans du Nouvel Ordre Mondial (comme en Irak).
Les Français sont volontiers frondeurs - et très attachés à leur souveraineté, peu enclins à se voir dicter leur conduite. On (Le gouvernement de Tel-Aviv et donc aussi ses allés anglo-saxons) leur a donc envoyé Cohn-Bendit en mai 68 pour tuer politiquement le Gl de Gaulle, puis "européiser" les Verts devenus sous son emprise "Europe Ecologie". Ensuite, Sarkozy, pour "nettoyer" le Quai d'Orsay de ses éléments souverainistes ou gaulliens, pour verrouiller tous les Médias, pour imposer l'Europe dont les Européens ne voulaient pas, et pour poursuivre la politique de Bush si décriée... en Europe, et d'abord en France. Et donc, tous nos dirigeants suivent désormais les directives de Tel-Aviv, proches de celles des néoconservateurs américains. Et l'agenda mondialiste doit aller vite, toujours plus vite, car les peuples s'éveillent à grande vitesse notamment via le Net (et par ex, sur Arte il est dit que les Européens ne se reconnaissent plus dans l'Europe qu'on leur impose. Les peuples sont de plus en plus méfiants..). A noter d'ailleurs que sur cet agenda figurent plusieurs pays comme l'Irak, l'Afghanistan, la Libye (et donc le Mali proche où se sont réfugiés les touaregs fidèles à Kadhafi), la Syrie, l'Iran, le Liban, le Soudan - où l'otage français a été tué ce jour. Et puis, il y a l'Algérie, aussi, proche du Mali, si proche... et qu'il faudra "recoloniser" pour remplacer un dirigeant non-aligné par une marionnette favorable au Nouvel Ordre Mondial.
Cet agenda impose l'ingérence à la mode Kouchner, à visée soi-disant humanitaire et en réalité à but de colonisation des Etats insoumis comme la Syrie. Cette notion d'ingérence est chère à Bush (Irak..), mais avec Hollande, elle est accommodée non à la sauce divine (pour Dieu, pour le Bien), mais à la sauce "démocratique". Par ailleurs, il ne faut pas oublier que François Hollande rencontre très discrètement le triste sire BHL, apôtre de toutes les guerres pour le compte des Usraéliens (et rêvant de devenir un jour Président du pays de son coeur et pour lequel il travaille - en liaison, pour le coup, avec les islamistes les plus fanatiques servant ses plans !), et qu'il a placé à ses côtés deux grands amis d'Israël : le spécialiste du sang contaminé, Fabius, et l'homme du club des mondialistes de Bilderberg, Manuel Valls. Ainsi, le rondouillard Hollande se transforme en redoutable chef de guerres pour le compte des Usraéliens, des USA et d'Israël. Car si les Américains ne sont pas entrés en guerre (ils font désormais faire leurs guerres par procuration, ils les sous-traitent auprès des Français colonisés et désormais aux ordres), en coulisses ils agissent notamment en fournissant les drones-tueurs. A suivre !
En tous cas, la France de Sarkozy puis de Hollande (le changement, ce n'est pas maintenant, nous avons été floués) poursuivent le rêve des néoconservateurs bushistes, d'autant plus que le Mali, en l'occurrence, a dans son sous-sol d'immenses richesses, dont l'uranium intéressant Areva comme au Niger.Car ainsi que je l'ai dit plus haut, notre pays n'est plus indépendant, libre, mais aux ordres. Et Sarkozy comme Hollande remplacent le sinistre Bush dans son rôle de gendarme au moins en Afrique, bien que notre très doucereux et surtout très hypocrite Président ait promis un nouveau type de relations dans l'ancien pré-carré français, plus transparent et plus respectueux. Souriez, nous sommes roulés ! Et les Africains, surtout.
A ce propos, j'aimerais signaler dans cet article les bribes d'entretien que j'ai saisies le 9.1.13 sur France24, la télé de l'épouse de l'humanitaire va-t-en guerres Kouchner. Je dis bribes, car j'ai écouté d'une oreille pendant l'écriture d'un article, et je n'ai pas eu l'occasion d'écouter à nouveau cet entretien avec Christine Lagarde. La Française au service de la mondialisation usraéluenne parlait, justement, de l'Afrique, des plans pour l'Afrique, comme si ce continent avait besoin d'ingérence extérieure ! Le socialiste Kadhafi, combattant pour la libération des peuples, est mort en tentant de libérer l'Afrique du joug des impérialistes, de l'esclavage moderne, du pillage des ressources, de l'endettement du continent au bénéfice de la Haute Finance, etc. Rappelons en effet que la Libye possédait d'énormes réserves d'or, et qu'aujourd'hui, aux mains des marionnettes islamistes de l'Occident (trahissant les préceptes du Coran contre l'usure), elle va à son tour connaître l'endettement broyeuse de vies humaines.
Donc, il faut savoir que le Mali était justement l'Etat qui soutenait le plus Kadhafi, et que de nombreux partisans du Colonel et de son Etat souverain se sont réfugiés dans ce pays pour échapper aux tortionnaires de l'Occident qui sévissent aujourd'hui en Libye, égorgeant tous les amis de Kadhafi et les immigrés noirs l'ayant soutenu (la moitié de la main-d'oeuvre était africaine) après les avoir traqués, torturés. Pendant ce temps, l'Occident pille les réserves d'or et de pétrole de l'Etat libyen ruiné et dépecé.
Bref, il fallait mater cet Etat allié et refuge, pouvant permettre aux rescapés du Régime libyen de continuer le combat et de tenter de reprendre un jour le pouvoir à l'Occident et à ses marionnettes fanatiques.En tous cas, nous assistons depuis un certain temps à l'émergence de nouvelles formes d'action : Des interventions dans les affaires des Etats indépendants au nom de l'"humanitaire" !
Or donc, Christine Lagarde (la femme du FMI qui sous couleur d'aider les peuples, les asservit, les appauvrit) annonce que désormais, en Afrique, de profondes réformes structurelles vont être entreprises (comprenez : imposées aux peuples), avec notamment l'aide d'Alexandre Ouattara... l'homme du FMI imposé aux habitants de Côte d'Ivoire à la place de M. Gbagbo réellement élu, et l'ami personnel, à Neuilly, de Sarkozy. Ainsi, tout se tient : Le sayanim Sarkozy impose son ami Ouattara du FMI qui asservit les peuples, et les résistants à la (re) colonisation de l'Afrique comme Kadhafi sont liquidés. La route est dégagée ! Place nette à la politique du FMI, donc des multinationales : Les ressources d'un continent si riche seront pillées, les peuples seront condamnés au non-développement, et les Chinois seront privés de leurs nouveaux débouchés. Le Nouvel Ordre Mondial doit être usraélien, et pas multipolaire !
Choc de civilisations, guerre économique contre la Chine, c'est le Nouvel Ordre Mondial, la domination du monde ; et les non-alignés, qu'ils soient chinois, musulmans, russes, latino-américains.. sont priés de dégager ou de se soumettre.
La 3e guerre mondiale a commencé en Yougoslavie (en privant la Russie de son allié serbe et de ses débouchés maritimes), elle se poursuit en Afrique, sournoisement, afin d'empêcher les Chinois en quête de ressources vitales (leurs terres sont moins riches qu'en Russie) de coloniser le continent. Car il faut savoir que les Chinois ont remarqué, bien avant les Occidentaux, le potentiel de cette partie du monde, et depuis des années ils ont pris pied en Afrique où Israël commençait, justement, à s'implanter, très discrètement comme toujours : Mais eux sans bombarder les nations comme les Occidentaux, au contraire en construisant routes, écoles et dispensaires. De quoi irriter Tel-Aviv, ses amis américains, et les laquais européens. Voici une des raisons de cette nouvelle guerre, dont nos médias prostitués ne parleront jamais. Et de surcroît, le Mali héberge les amis touaregs de Kadhafi !
Et pour nous préparer aux interventions de l'Occident contre les Etats africains insoumis, les Médiasnous annoncent déjà que la guerre sera longue, car les "terroristes" se déplacent du Nord du continent au Sud. Le journaleux de France24 dit clairement : "Est-ce une erreur stratégique ? Non, car les terroristes progressent dans le Sud !". Et ailleurs, on nous dit que les frontières héritées de la colonisation sont artificielles... Conclusion, on n'en a pas fini avec les guerres Sarkozy-Hollande ! Ils n'ont pourtant pas été élus pour les entreprendre... Et on ose encore parler de démocratie ? Nous n'en voulons pas, de ces guerres ! Et si les sondeurs prétendent le contraire, c'est que les questions auront été biaisées, ou incorrectes, ou que les citoyens aurot été manipulés au préalable - car un mensonge répété cent fois par les médias collabos, finit par devenir une vérité ! En tous cas, la France admirée du temps des Chirac-de Villepin, est aujourd'hui discréditée dans une grande partie du monde. Et tôt ou tard, elle subira le contre-coup de ses folles décisions. On pourra remercier les inspirateurs de ces politiques diaboliques !
Et les otages français ? Notre gouvernement s'en moque ! Car les intérêts humains sont désormais gommés au profit des intérêts géopolitiques et financiers. Dans le Talmud (voir ici :Le Talmud est le vrai bréviaire de l'intolérance, de la haine et du racisme), il est d'ailleurs dit partout que la vie humaine n'a aucune importance (sauf celle des "Elus"), alors ce mépris colore désormais nos politiques. Les ressortissants Français à l'étranger doivent le savoir : Leur vie ne sera plus protégée; ils n'ont rien à attendre de leur gouvernement ! Et l'intervention au Mali signera sans doute l'arrêt de mort de nos otages...
L'intervention française
Voici ce qui sert les intérêts des Israéliens souhaitant se substituer aux Chinois pour coloniser l'Afrique : La France des Sarkozy-Kouchner-Hollande-Fabius est bien implantée en Afrique, elle connaît par coeur tous les despotes locaux et sait comment les amadouer, elle a des bases militaires permanentes comme à Djibouti ou au Gabon, elle a des soldats un peu partout comme au Tchad, et elle est docile, désormais, et très zélée. Elle va donc être utilisée pour servir... les intérêts usraéliens, puisque la souveraineté française, la défense de ses intérêts, sont du passé. Et comme le néoconservateur Bush, le néoconservateur Hollande va brandir la menace terroriste pour effrayer le bon peuple français, même dans notre pays. Et Vigipirate sera porté au crédit de Manuel Valls en vue de sa candidature à la Présidentielle.
Mais si nous sommes menacés, aujourd'hui, c'est en réalité à cause de nos croisades belliqueuses, meurtrières, sauvages, un peu partout, et parce que les peuples ne sont pas dupes : La France, admirée et respectée, du NON à l'Irak, dit aujourd'hui OUI partout aux guerres impériales et impérialistes, et elle va même plus loin, en prenant la tête de ces nouvelles croisades, quand elle ne les provoque pas elle-même, comme avec Sarkozy, pour liquider l'homme qui en savait trop sur l'argent de sa campagne électorale : Kadhafi ! Oui, nous sommes en danger, par la faute des sayanims, des valets du désordre établi !
Et désormais, voici une nouvelle formule d'ingérence : Après l'intervention à deux en Libye (France-GB, qui ont scellé leur Défense. Le Gl de Gaulle doit se retourner dans sa tombe !), la France part seule au combat, pour dessiner le monde à sa guise ! Ou plutôt, selon les ordres d'Israël, une entité hors-la-loi. Et on envoie nos conseillers, nos militaires, nos marchands d'armes, au Mali, sans vote à l'ONU, sans accord préalable des députés, et sans avoir dit que depuis un moment, les forces spéciales françaises sont déjà sur place ! De qui se moque-t-on ? De la démocratie, ou de ce qu'il en reste, pour commencer ! Et tout cela est signé : Comme ses mentors, Hollande n'annonce jamais la couleur. Il promet le mariage pour tous (sauf pour lui, sic !), et ce sont finalement les fondements millénaires de la société française qui seront tous peu à peu pervertis (genre humain indifférencié, naissance, mariage, mort). Il promet de changer la politique françafricaine dans le sens du non-interventionnisme dans les affaires du continent, il promet qu'il n'y aura pas d'intervention au sol au Mali, et il déclenche la guerre en la proposant ensuite aux Européens - contact pris avec Barroso - comme pour la Syrie, avec en arrière-plan (cela, je l'ai entendu à la télévision) le souhait de prendre la tête de l'Europe, à terme ! Et Fabius n'est pas en reste : Il annonce à qui veut l'entendre, que "la France intervient car la Communaté internationale le demande". Si on entend par Communauté internationale, TOUTE la Communauté, il ment. Et s'il ne ment pas, c'est que la Communauté internationale se réduit comme désormais à l'axe Tel-Aviv-Washington-Londres, et que notre pays exécute les ordres donnés. Pourquoi ? Pour qui ? Et quelle place pour la souveraineté ? ! .
Et puis, il fallait agir vite. Avant que le Parlement français ne soit réuni et ne discute de la décision des sayanims Hollande-Fabius. Et si Hollande déclare situer sa guerre dans le cadre de l'ONU, en réalité elle ne l'a pas votée ; on se passe désormais de l'avis de l'ONU, pour ne pas refaire le coup de la Syrie, où Russie et Chine bloquent cette guerre illégitime. Donc, il s'est contenté de la Résolution 2085 adoptée le 20 décembre 2012 "autorisant le déploiement d'une force internationale au Mali", la MISMA. Démocratie, toujours ? Elle n'est plus que dans les mots !
Voilà, en quelques mots, ce que l'on ne vous dira pas sur cette nouvelle très sale guerre. Elle sera suivie de bien d'autres, aussi illégitimes, illégales et impunies. L'Occident, et particulièrement la nouvelle France, gangrènent le monde ...
: Je suis un citoyen ordinaire préoccupé par l’injustice. Je refuse l'ultralibéralisme et j'essaie de combattre la pensée unique. Je veux une société plus solidaire où les valeurs humanistes remplaceraient la concurrence et la guerre de tous contre tous Je suis enseignant et je suis choqué de voir s’installer l’école néolibérale en lieu et place de l’école républicaine. Notre modèle social est attaqué avec violence et mon but est de le défendre
Article trouvé le lundi 14 janvier 2013, qui confirme tout ce que j'ai écrit. En bleu, du nouveau (eva R-sistons)
Pour quelles raisons la France fait-elle la guerre au Mali ?
La raison tactique initiale de la France, c'est-à-dire de ses dirigeants, est qu'après la guerre contre la Libye, les Touaregs, qui avaient pris parti pour Kadhafi, ayant reçu de sa part autant d'armes qu'ils le souhaitaient, ont reconquis l'Azawad, c'est-à-dire ce que les colonialistes appellent le nord du Mali. Lire à ce sujet l'article ci-dessous :
Une autre raison, plus stratégique celle-là, c'est la guerre secrète contre la Chine, qui, parce qu'elle est plus gentille que l'Occident avec les Noirs, est en train de conquérir petit à petit toute l'Afrique noire, comme on conquiert une fiancée ; et non par la guerre, contrairement à l'Occident :
Or, l'impérialisme occidental éprouve le besoin de se nourrir de divers minéraux qui, justement, sont présents dans le Sahel, notamment au Mali. En particulier l'uranium :
Après ça, qu'on ne nous fasse plus croire que le capitalisme est devenu écologique. Ils veulent de l'uranium pour quoi faire, à votre avis ?
Mali - Somalie - La France mégalo se prend pour Jacques Mesrine : J'ai bien rigolé, hier, samedi 12 janvier 2013, quand j'ai entendu à France-info que la France, profitant que l'attention était tournée et donc détournée vers le Mali, avait décidé de faire une opération militaire en Somalie et s'est plantée en beauté !
Ça m'a rappelé Jacques Mesrine qui, quand il venait de faire un casse de banque dans un coin de Paris, se précipitait aussitôt à l'autre bout de la ville pour en faire immédiatement un autre, profitant du fait que toute la police s'étant rendue à son premier casse, la voie était libre. Lire à tout prix son livre « L'instinct de mort » !
Mais, si l'action de la France en Somalie, pendant qu'elle croyait toute l'attention du monde portée sur son opération au Mali, rappelle le Grand Jacques, tout le monde ne s'appelle pas Mesrine. Et surtout pas la France !
Il me paraît indispensable de constater d'une part que la France (c'est-à-dire ses dirigeants) prétend combattre les islamistes au Mali ; mais, d'autre part, se sert d'eux en guise de mercenaires venus du monde entier pour faire sa guerre contre la Syrie ! Voici les preuves :
Il faut remarquer aussi que, depuis que les sionistes ont pris le pouvoir avec Sarkozy en 2007, puis s'y sont maintenus avec Hollande en 2012, la France fait la guerre partout : en Afghanistan, en côte d'Ivoire, en Libye, en Syrie, au Mali, etc. Il n'y a aucune différence entre Sarko et Hollande. C'est Sarkonazi I et Sarkonazi II ! La marionnette a changé, mais pas le marionnettiste :
Hollande, au plus bas dans les sondages, comme Bush en 2001, réactive le spectacle de terrorisme, et justifie sa guerre en la présentant comme "une guerre contre le terrorisme". C'est-à-dire qu'Hollande, comme Bush, nous fait le chantage suivant : « Soit avec nous, soit avec les terroristes ! ».
Le seul problème, c'est que la direction d'AQMI appartient aux services secrets français, et que, par conséquent, tout ce que fait AQMI est commandité par la France. Les preuves sont au lien ci-dessous :
Hollande est au plus bas dans les sondages, disais-je, et la révolte gronde : Grèves et manifs ouvrières, point de fixation de Notre-Dame des landes qui rappelle le Larzac, etc.
On a eu beau casser la classe ouvrière française par le biais des délocalisations dans les années 1980, parce que plus qu'aucune autre au monde elle avait l'expérience de la lutte de classe, les mutins refont entendre leurs voix. Certes, seulement un chuchotement pour le moment, mais qui fait peur au pouvoir. La guerre au Mali est essentiellement là pour qu'on les remarque le moins possible.
Et la réactivation de Vigipirate, qui n'est rien d'autre qu'un coup d'État, servira non seulement à augmenter le pouvoir des flics, mais aussi à faire peur, par exemple pour que les gens n'osent pas aller aux AG de grève ou aux manifs par peur des bombes. D'une façon générale, la peur, loin de pousser à la révolte, invite à se terrer chez soi. La peur paralyse
RIEN DE TEL QUE LE SON DU CANON POUR COUVRIR LE CHUCHOTEMENT DES MUTINS !
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Tout sur la crise financière, économique, sanitaire, sociale, morale etc. Infos et analyses d'actualité. Et conseils, tuyaux, pour s'adapter à la crise, éventuellement au chaos, et même survivre en cas de guerre le cas échéant. Et des pistes, des alternatives au Système, pas forcément utopiques. A défaut de le changer !
Un blog d'utilité publique.