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15 septembre 2012 6 15 /09 /septembre /2012 23:01

 

Intervenir par le récit de vie


dimanche 9 septembre 2012

Le récit de vie : entre la réalité et la fiction. Par Luc Collès

Depuis une vingtaine d’années, le récit de vie s’est taillé une place honorable dans le monde de l’édition. Ce qui d’emblée retient l’attention, on l’a assez relevé, c’est l’extraordinaire richesse du genre.

Ce genre recouvre des visées d’écriture qui vont de l’autobiographie traditionnelle à l’entreprise romanesque. Souvenirs d’enfance et d’adolescence d’écrivains, témoignages de personnes modestes, mémoires, chro­niques, journaux intimes, romans autobiographiques, autant de manières différentes de parler de sa vie ou de celle d’autrui.

Pour le lecteur également, le récit de vie apparaît comme un genre « ouvert » en lui offrant des perspectives des procédures de lecture très variées. Cette possibilité d’approches multiples n’est sûrement pas étrangère au succès de ce type de discours. Si celui-ci plaît tant aujourd’hui, c’est peut-être précisément en raison de sa nature métissée. L’« impureté » du genre tient aussi à l’inévitable ambiguïté du rapport qu’il entretient avec la réalité et avec les autres genres littéraires. C’est qu’en effet le travail de la mémoire à l’œuvre dans le récit de vie – le choix et l’agencement des événements narrés – peut être joué de manière fictive.

Ainsi plusieurs autobiographies et biographies mettent-elles en scène des héros imaginaires dans un cadre réel ou prêtent-elles à des personnages réels des actions et propos sortis de la seule imagination de l’auteur. Elles peuvent dès lors être considérées comme des romans historiques.

 

Le récit de vie hier et aujourd’hui

Popularisée au IIe siècle après J.C. grâce aux œuvres magistrales de Suétone (Vie des douze Césars) et de Plutarque (Vies parallèles des hommes illustres), la biographie est incontestablement la forme la plus ancienne du récit de vie en Occident. Daniel Madelénat observe que le genre a connu une remarquable stabilité depuis l’Antiquité gréco-latine jusqu’à l’aube du Romantisme. Ces biographies « classiques » se caractérisent « par un souci de rhétorique et d’esthétique qui prime l’exactitude et la vérité, par un intérêt médiocre pour l’existence et la vérité, par un intérêt médiocre pour l’existence intime et privée des personnages, par une finalité didactique ou morale affirmée »[1]. Mais les formes de cette littérature édifiante varient selon les époques.

Au Moyen-Âge, ce sont les vies de monarques (Vita Caroli Magni d’Eginhard; Vie de Saint Louis de Joinville) et les hagiographies (Vie de Saint Alexis) qui font l’objet d’une production foisonnante. À la Renaissance apparaissent les premières vies d’artistes, d’écrivains et de savants, ainsi que les « bio-bibliographies » qui seront vouées à la fois aux auteurs et à leurs livres. Enfin, si le XVIIe siècle voit s’épanouir les premiers « éloges » consacrés aux hommes célèbres, genre illustré surtout par Perrault (Les hommes illustres qui ont paru en France pendant ce siècle, avec leurs portraits en nature) et Fontenelle (Éloge des académiciens), le XVIIIe siècle sera l’époque des dictionnaires historiques et des premières histoires littéraires, où les vies d’auteurs tiennent une place importante.

Au XIXe siècle, le souci de singularité individuelle et de représentation exacte l’emporte désormais sur les stéréotypes rhétoriques. Aux formes de biographies existantes viennent se greffer des dictionnaires biographiques, d’abondantes monographies et surtout des récits de vie d’écrivains liés à la critique littéraire naissante, comme les fameux « Portraits » de Sainte-Beuve. Dans la deuxième moitié du XIXe siècle, les biographes se soumettront à une méthodologie de plus en plus stricte, recourant aux documents fiables et aux témoignages directs.

L’évolution constatée pour la biographie se retrouve également dans l’autobiographie. Celle-ci existe d’une manière diffuse dès le Moyen-Âge : les Confessions de Saint Augustin, les Vies de Guilbert de Nogent et de Pierre Abélard sont déjà des récits d’écrivains qui se penchent sur leur propre vie. Mais pour en arriver à écrire une autobiographie au sens moderne du mot, deux conditions préalables devront être remplies[2].

Il faut tout d’abord que l’individu ait une conscience suffisante de la singularité de son existence, ce qui suppose un certain degré d’individualisme. Il faut aussi que cette singularité lui paraisse suffisamment exemplaire pour être susceptible d’intéresser autrui. La voie de l’autobiographie s’ouvrira d’autant mieux que le rapport entretenu par l’homme ave lui-même aura la priorité sur le rapport à Dieu et au monde.

C’est autour des années 1760-1780 que la plupart des critiques situent l’émergence de l’autobiographie moderne. Cet individualisme est le résultat d’une longue évolution qui démarre avec l’humanisme renaissant et qui a été infléchie par des données chrétiennes comme la pratique de l’examen de conscience[3]. À la fin du XVIIIe siècle, une œuvre semble avoir joué un rôle prépondérant : les Confessions de Jean-Jacques Rousseau. Ce sont elles qui ont le plus contribué à la première prise de conscience collective de cette forme littéraire.

Au XXe siècle, les contenus des autobiographies seront sérieusement déterminés par la découverte de la psychanalyse. Dans les années 20, Freud commence à être lu dans l’entourage de Gide, à la NRF, et dans le groupe surréaliste autour d’André Breton. Aussitôt, on se met à lire les autobiographies autrement, avec une attention particulière au non-dit, aux failles, aux cicatrices, aux symptômes de l’inconscient. Peu à peu, les écrivains se sentent aussi autorisé à parler plus franchement de leur sexualité. Les récits de naissance font leur apparition : ce n’est plus seulement à l’enfance mais aussi à la naissance et même à la voie prénatale que l’autobiographie doit remonter s’il veut donner des racines à son histoire personnelle[4].

Un genre composite

Le récit de vie ne se réduit pas à la biographie et à l’autobiographie, même si ce dernier terme (forgé sur le premier vers 1800 en Angleterre et en Allemagne) recouvre déjà des réalités fort vastes. Il suffit de consulter les dictionnaires du XIXe siècle pour percevoir sa polysémie. Pour certains (Larousse, par exemple), l’autobiographie, « vie d’un individu écrite par lui-même »n est une variété intime des Mémoires. D’autres dictionnaires (comme le Dictionnaire universel des littératures de Vapereau, 1876) définissent l’autobiographie de manière beaucoup plus large : « Œuvre littéraire, roman, poème, traité philosophique, etc., dont l’auteur a eu l’intention, secrète ou avouée, de raconter sa vie, d’exposer ses pensées ou de peindre ses sentiments ».

Cette définition rejoint les théories modernes de la réception[5]. Dans ce cas, l’autobiographie n’est pas désignée par une forme, ni par un pacte[6], mais par une manière de lire, car si l’intention de l’auteur est secrète, c’est au lecteur qu’il incombe de la supposer. « Le succès du mot ‘autobiographie’, et surtout de l’adjectif ‘autobiographique’ tient à tension qu’ils organisent entre un sens étroit (engagement de quelqu’un qui écrit et un sens large (décision de celui qui lit), autour d’une nouvelle dominante : l’expression de soi »[7].

Le terme « récit de vie » est plus récent puisqu’il n’a qu’une trentaine d’années et es propre aux sciences humaines. Il désigne autant une pratique (le recueil et l’analyse des récits de vie) qu’un objet (les récits eux-mêmes). Mais il recouvre des méthodologies très diversifiées. Pour les ethnologues, sociologues, historiens et géographes, il s’agit d’une technique d’enquête ; pour les psychologues et les spécialistes d’éducation permanente, c’est autant une technique d’intervention qu’un instrument de recherche. Les récits recueillis ne sont destinés qu’à servir de base aux études de ces chercheurs, mais il arrive que certains soient publiés.

Susciter le récit de vie d’un autre pour en faire un livre,  cela s’est d’abord fait pour des écrivains et des personnes célèbres, puis la technique a été étendue aux petites gens (paysans, artisans, ouvrier) : Alain Prévost, Grenadou, paysan français ; Adélaïde Blasquez, Gaston Lucas, serrurier… Pour décrire l’ensemble de ces autobiographies en collaboration, Philippe Lejeune a proposé en 1980 d’adopter l’expression « récit de vie » qui a l’avantage de laisser dans l’indécision la désignation de l’auteur et du média[8].

Depuis lors, le terme a, au moins pour les littéraires, une extension beaucoup plus grande et s’applique aussi bien à une autobiographie filmée. Il relève d’une hypothèse de travail, identifiant une nouvelle dominante dans le champ culturel contemporain : toute information, toute action idéologique, peut être véhiculée par un message d’apparence personnelle qui prendra valeur de réalité.

Entre fiction et réalité

Si l’on regarde ce qui est édité aujourd’hui sous le label « autobiographie », on s’aperçoit que les critères de définition classiques y sont de plus en plus subvertis : les auteurs donnent à leur personnage-héros un nom proche mais différent du leur (le héros de Portrait du joueur de Philippe Sollers - dont le vrai nom est Philippe Joyaux – s’appelle Philippe Diamant) ou donnent leur nom à un personnage de fiction (le héros du roman de Serge Doubrovsky Fils s’appelle Serge Doubrovsky), ils entrelacent la reconstitution de souvenirs et les évocations de la vie présente, s’adressent à un destinataire précis…

Le même brouillage des codes se produit à l’endroit de la biographie. Les auteurs n’hésitent plus désormais à baptiser « biographies » des récits complètement imaginaires (par exemple Daniel Rondeau dans L’Âge-déraison), pou au contraire à consacrer des « romans » à la vie de personnages historiques : La colère de l’agneau de Guy Hocquenghem retrace la vie de Saint Jean l’Evangéliste, Bernard-Henry Lévy a raconté Les derniers jours de Charles Baudelaire, et La Statue du commandeur de Patrick Besson a pour sujet la vie de Pouchkine.

Mais par-delà le trouble jeté par ce jeu de subversion plus ou moins délibéré, on s’est aperçu depuis quelque temps qu’une définition stricte de l’autobiographie et de la biographie était de toute manière vouée à l’échec par l’impossibilité qu’il y a de tracer une frontière nette entre le vrai et le fictif, le réel et l’imaginaire. Il semble bien en particulier que tout discours, quelque fantaisiste qu’il se veuille, comporte une part plus ou moins forte d’autobiographie, qu’il soit impossible d’écrire sans faire référence de près ou de loin à ce qu’on a vécu.

Le besoin d’authenticité est surtout patent dans les récits de vie de gens du terroir. Lorsqu’un paysan ou un artisan raconte sa vie, c’est dans l’objectif avoué d’informer le public à propos d’une situation ou d’un mode de vie considéré comme archaïque ou pittoresque. Le public est d’ailleurs fort demandeur de ce type de récits qui lui semblent plus que les autres investis de valeurs mythiques du témoignage oral – seuil le langage oral serait vraiment à même d’exprimer la réalité d’une expérience vécue – en même temps qu’une fascination pour la chaleur du grain de la voix.

Il y a cependant lieu de s’interroger sur la valeur réelle du témoignage qui nous est donné par les autobiographies populaires. Les plus souvent, les récits de vie de petites sont de témoignages extorqués par des journalistes ou des ethnologues via une bande magnétique. On peut déplorer avec Michel Ragon[9] que les « auteurs » de ces récits ne soient nullement des gens qui ont choisi de prendre la plume pour se raconter, mais des individus sélectionnés et érigés au statut de vedettes pour répondre à une demande éditoriale. En outre, la transcription de l’interview défigure d’une manière ou d’une autre le propos originel[10].

Le paradoxe de ces récits est de prétendre être à la fois un discours véridique et une œuvre d’art. Ainsi peut-on lire sur la jaquette de la couverture d’Une Soupe aux herbes sauvages d’Emilie Carles ce que Cavanna en a dit dans Charlie Hebdo : « Son livre est formidable. Elle ne cherche pas à faire littéraire, et elle y est en plein, du premier coup »[11]. La conjugaison de ces deux exigences n’est pas toujours évidente. Certains de ces textes perdent en véracité ce qu’ils gagnent en séduction. Sous la plume di biographe, la vie de Mémé Santerre, par exemple, prend une tonalité romanesque que pas mal de lecteurs apprécieront. Mais est-ce encore Mme Santerre qu’ils écoutent[12] ?

Pour mesurer l’impact de la littérature sur le récit de vie, il faut bien voir la position que celui-ci occupe aujourd’hui dans l’ordre de la parole. Historiquement, le récit de vie s’est substitué ou s’est ajouté aux genres traditionnels : récits d’information (anciens récits de voyageurs, d’explorateurs, de missionnaires), d’édifica­tion (hagiographies, vies d’hommes célèbres) et d’identification (confessions). Dès lors, il en subissait aussi l’influence.

Aujourd’hui, d’autres modèles d’écriture investissent le discours du témoin et les formes du récit obéissent à une rhétorique implicite qui relève à la fois des modèles narratifs antérieurs, de schémas d’ordre (le formulaire de police ou d’état civil) et de conventions narratives (composition française, interview de radio ou de TV). Mais d’autres raisons encore amènent à considérer le travail de la mémoire, à l’œuvre dans un récit de vie, comme autant d’affabulation que de mémorisation.

Le travail de la mémoire

Le souci de cohérence narrative sélectionne et organise les informations, mais les souvenirs peuvent se précipiter dans le désordre et gêner la reformulation. Par ailleurs, des oublis peuvent être dus aux mécanismes physiques de la mémoire, ainsi qu’aux défenses personnelles et aux censures sociales.

L’événement rapporté peut aussi être l’héritage de stéréotypes socioculturels en rapport, notamment, avec l’enfance et l’adolescence. Les souvenirs sont alors imaginés d’après des récits appartenant à la mémoire collective et correspondant à l’attente des lecteurs : la naissance, les portraits de famille, la prime enfance, l’escapade, l’accident, la maladie, l’entrée en apprentissage, le premier amour, etc.

Enfin, et surtout, la réinterprétation manipule à sa guise le réel. Les conduites passées sont réévaluées en fonction du présent. Certaines se voient frappées de déchéance parce qu’incompatibles avec le nouvel ordre de valeurs de l’auteur. D’autres sont ressuscitées parce qu’en sympathie avec sa situation actuelle. Tout se passe donc comme si notre vie ne recevait un sens et une valeur ultimes qu’une fois achevé le récit de celle-ci.

Il n’en va pas autrement dans les autobiographes populaires où le projet narratif avoué oriente le choix des souvenirs. Ainsi, dans Grenadou, paysan français, tous les épisodes illustrent l’idée que Grenadou est « un homme et un paysan heureux » (Avant-propos). Dans le dernier chapitre, le narrateur déclare : « Nous voilà aujourd’hui. J’ai 69 ans et je cultive 170 ha (…). Ma vie, je la referais. Et comment, que j’ai eu de la chance ! »[13]

Comme dans le récit du patient en psychanalyse, on reconnaît un désir d’affirmer une cohérence personnelle et de justifier un passé. Mais la quête d’identité qui se manifeste dans le récit de vie s’explique aussi du fait que celui-ci se veut un portrait pour autrui. Cherchant à donner un sens global à son existence, le narrateur se met en scène pour attirer le regard d’autrui. Cela se fait (au prix de certains arrangements, de certains mensonges qui sont loin d’être toujours conscients : « Récit de vie : maquillage d’une mémoire à sa toilette, effaçant les rides, composant son visage »[14].

 

Il y a donc toujours une part de fantasmatisation à l’œuvre dans un récit de vie. De là à mimer le travail de la mémoire de façon fictive, il n’y a qu’un pas que d’aucuns franchiront allègrement. Ainsi le livre de la célèbre collection « Ecrivains de toujours » consacré à l’écrivain fictif Ronceraille vise à dénoncer, sur le mode du pastiche, les stéréotypes sur lesquels reposent tant de récits de vie.

Nous avons aussi déjà évoqué ces romans consacrés à la vie d’un personnage historique. Quelle qu’en soit la forme (autobiographie, mémoires, biographies…), ceux-ci relèvent du roman historique. C’est le cas des Mémoires d’Hadrien de Marguerite Yourcenar, œuvre exemplaire tant par la maîtrise du sujet que par l’ampleur des problèmes humains traités selon l’antique sagesse. C’est aussi le cas de Le Défi des ducs, titre générique sous lequel Serge Grafteaux a publié une série de biographies romancées sur la dynastie des ducs de Bourgogne qui, durant plus d’un siècle, défièrent les rois de France : Philippe le Hardi, Jean-Sans-Peur, Philippe le Bon, Charles le Téméraire.

De tels ouvrages révèlent combien il est possible de fantasmer à partir d’un héros dont on connaît la vie. Certes, le « je » qui se raconte est un autre, mais certains contours sont bien ceux de la personnalité de l’écrivain qui, dans un jeu de miroir, retrouve les traces de ce qui lui est propre. En définit ive, le récit de vie ne procède-t-il pas toujours d’un exercice de réécriture ? Qu’il s’agisse de la vie d’un personnage de l’Histoire ou de sa propre histoire, n’y a-t-il pas chaque fois, mais à des degrés divers, tentative de recréation ?

 

 

Luc Collès, CRIPEDIS
Université catholique de Louvain
Co-auteur avec Jean-Louis Dufays, de

Le récit de vie. Vade-Mecum du professeur de français,
dans la collection « Séquences », Didier Hatier, 1989.



[1] Madelénat D., « Biographie », in Dictionnaire des littératures de langue française, t. 1, Bordas, 1984, p. 227.

[2] Gusdorf G., « De l’autobiographie initiatique à l’autobiographie genre littéraire » in Revue d’Histoire littéraire de la France n°°6, nov.-déc. 1975, pp. °°957-994.

[3] Selon Philippe Lejeune (L’autobiographie en France, A. Colin, 1971), cinq traditions littéraires peuvent être considérées comme les « ancêtres » de l’autobiographie moderne : l’auto biographie religieuse, les textes « égotistes » de la Renaissance, les récits de vocation intellectuelle ou artistique, les chroniques de vie privée à accent personnel et les romans en forme de mémoires à la première personne.

[4] Lejeune Ph., « Récits de naissance » in Moi aussi, Seuil, 1986, pp. 310-337.

[5] Cf. J.-L. Dufays, « Les théories de la lecture. Essai de structuration d’un nouveau champ de recherche », in Le Langage et l’Homme, vol. XXVI, n° 2-3 (juin-septembre 1991).

[6] Lejeune, le spécialiste du genre, est lui-même revenu sur cette notion de pacte par laquelle il définissait l’autobiographie. Il s’agit du pacte par lequel l’auteur s’engage à respecter l’identité de son nom avec celle du nom du personnage-héros et du narrateur. Cf. Le Pacte autobiographique, Seuil, 1975, et « Le pacte autobiographique (bis) » in Moi aussi, op. cit.

[7] Lejeune Ph. « récit de vie, un nouveau genre ? », in Le Français Aujourd’hui, n° 79, Paris, septembre 1987, repris dans « L’autobiographie au collège, au lycée », in Les Cahiers du Français aujourd’hui, n° 1, janv. 90, p. 87.

[8] Lejeune Ph., 1980, Je est un autre, Seuil, p. 230.

[9] M. Ragon, « La Mémoire des petites gens », in Magazine littéraire, n° 150, 1980.

[10] Dans Je est un autre, Ph. Lejeune retient trois modes de transcription (pp. 290-300). Nous les résumons dans l’ouvrage que nous avons écrit en collaboration avec J.-L. Dufays, 1989, Le Récit de vie (vade-mecum du professeur de français), Didier Hatier, pp. 58-59.

[11] Cité dans l’édition « Livre de Poche », p. 4 de couverture.

[12] S. Grafteaux, 1982, Mémé Santerre, une vie, Verviers : Marabout, B.M. n° 800.

[13] E. Grenadou et A. Prévost, « Points », p. 245 et250.

[14] C. Abastado, « Raconte ! Raconte… Les récits de vie comme objet sémiotique », in Revue des sciences humaines, n° 191, Université de Lille, 1983, p. 15.


Sur l'autobiographie, voir ici l'article de Luc Collès "De l'écran à la classe". NDLR

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7 septembre 2012 5 07 /09 /septembre /2012 23:33

Le Président n'est heureusement pas décédé !  Je garde quand même ce post pour ce que j'ai souligné en jaune (eva)

ALERTE INFO – Le président algérien Abdelaziz Bouteflika serait décédé

Publié le7 Septembre 2012

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Abdelaziz Bouteflika

Abdelaziz Bouteflika

 

 

BRÈVE – Selon des sources médicales que nous venons de recevoir de Suisse, le président algérien, Abdelaziz Bouteflika, admis dans une clinique suissesse pour des soins intensifs, serait, à l’heure où nous bouclons cette brève, cliniquement mort. Les choses seraient entrain de s’organiser à Alger, avant une éventuelle annonce officielle.

Une nouvelle surprenante, alors qu’il vient de procéder à la nomination d’un nouveau premier ministre, en la personne Abdul Malek Sellal, qui a pris ses fonctions mardi en promettant de poursuivre les réformes quatre mois après les élections législatives, et qui a gardé les principaux ministres à leurs postes dans son nouveau cabinet.

Nous ne pouvons, pour l’instant, ni confirmer ni infirmer l’information.

 

.http://allainjules.com/2012/09/07/alerte-info-le-president-algerien-abdelaziz-bouteflika-serait-decede/

 

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Algérie : La mort annoncée d’Abdelaziz Bouteflika. La (Ma) vérité.

Publié le8 Septembre 2012

 

 

Abdelaziz Bouteflika

Abdelaziz Bouteflika

 

Vous avez été, selon le compteur de ce site,  plus de 150 000 visiteurs uniques/jour, hier, à suivre une brève de l’actualité algérienne, plus de 117 000 visiteurs uniques/jour, selon un autre compteur externe à ce blog (cliquez sur le lien). Mieux que plusieurs grands sites d’informations de la planète. Je vous en remercie. Depuis ce matin, vous êtes déjà plus de 50 000 à être passés. Mais, certains pourront croire que je m’en réjouis. Il n’en est rien. Néanmoins, on peut dire que l’Algérie me porte bonheur. Ce site avait déjà dépassé les 100 000 visiteurs uniques/jour, avec l’affaire Zahia et les Bleus. Jusqu’à 2h du matin, il y avait plus de 1000 personnes connectées simultanément. Depuis hier donc, certains sites parlent de moi comme étant…ancien chercheur en Histoire médiévale à la Sorbonne, me déniant au passage la fonction de journaliste. C’est leur droit et, je ne vais pas m’attarder dessus. La modératrice a par ailleurs été obligée, d’après ses dires, de supprimer certains messages très violents, qui l’ont amené aussi, à fermer les commentaires. 


Je voudrais rassurer mes amis Algériens. Dieu seul sait que j’en ai des tonnes, journalistes, collaborateurs et amis personnels. D’ailleurs, j’ai une belle-soeur originaire de ce pays. Et par conséquent, défenseur de la souveraineté des peuples et des Etats, comme chaque lecteur de ce site le sait, de la Libye à la Syrie etc, de voir l’Algérie ne pas être du côté des charognes  infâmes arabes qui oeuvrent pour la destruction du panarabisme, grâce à l’impulsion de cet homme, Abdelaziz Bouteflika, me fait honorer ce pays. Et que dire de son combat contre le terrorisme ?


Quand je titre: “ALERTE INFO – Le président algérien Abdelaziz Bouteflika serait décédé”, au conditionnel, il y a bien une raison. Je précise ensuite que je ne peux infirmer ou confirmer l’information. Hélas, celà n’a pas suffi, et un concert nauséabond s’est déclenché, avec un torrent d’invectives inconsidérées sur ma petite personne. Or, avec un petit brin d’intelligence -je comprends bien sûr la panique de certains-, il suffit de regarder en dessous de cet article tagué: Abdelaziz Bouteflika, Algérie, décès, info, intoxC’est amusant de voir ça, surtout que les mêmes boivent toutes les informations des “mainstream”, notamment sur la Syrie, même comme ces derniers disent toujours, “selon l’OSDH” (une escroquerie), ajoutant depuis quelques semaines, “mais nous n’avons pas la possibilité de vérifier.” Alors, les doutes levés sur l’amour que je porte à ce grand homme qu’est Abdelaziz Bouteflika et à l’Algérie, voici le récit de la journée d’hier, faits sur lesquels, je ne me suis pas attardé.

15h30: attablé dans une brasserie, où je sirotais un café l’air bienveillant, rue de la Boétie dans le 8e arrondissement de Paris, à 50 mètres des Champs-Elysées, j’étais insouciant.  En compagnie d’un journaliste (qui avait rendez-vous plus tard avec une haute autorité syrienne qui a fait défection), et d’un producteur audiovisuel pour discuter d’un projet d’émission, voilà que le téléphone sonna. Que disait-il ce coup de fil ? Voici son contenu : “Bonjour, mauvaise nouvelle. Le président algérien vient de mourir. Il a succombé à un cancer qui était en phase terminale ici en Suisse, dans une clinique.” Point. S’ensuit un choc, puis, le silence…

Une petite panique s’empare de nous, donc. Nous pensons que, si c’est vrai, compte tenu du charisme du personnage, l’Algérie, pays hautement riche et performant,  risque de devenir une cible facile pour les prédateurs occidentaux. Nous cherchons donc à vérifier l’information. De Paris à Genève, en passant par  Alger, personne ne semble être au courant. La décision de publier la brève intervient à 17h, soit 1h30 après avoir passé plus de 30 coups de fil. Cette décision émane bien sûr de moi, qui estime qu’il est incompréhensible, après avoir eu certaines autorités algériennes, qu’elles ne puissent nous renseigner sur leur président. La question était simple: Se trouve-t-il à Alger ou à l’extérieur du pays ? Le “nous ne savons pas” était à la fois troublant et inintelligible, d’où la brève au conditionnel. Maintenant, fallait-il publier ou non ? Ceci peut faire l’objet d’un débat…

En revanche, alors que certains m’accusent de vouloir buzzer de façon morbide, j’avoue en passant que je n’ai rien prémédité. Ils font eux, des démentis sur lesquels nous pouvons aussi disserter longuement et qui n’ont aucune valeur significative. Il est facile de dire “nous avons eu la présidence qui nous confirme que le président est en forme”. Là, eux, ils affirment, sans en apporter la preuve factuelle. Ici, nous n’affirmons rien, et attendons un démenti officiel et formel. Mon mail est public. Plusieurs journalistes des principales agences d’information, ex camarades de classe ou ayant cherché à vérifier une information par le passé ont mon numéro de téléphone portable, que je n’ai jamais changé depuis plus de 10 ans. C’est donc à Alger de démentir, à moins que, laisser courir la rumeur, vu la diffusion comme une traînée de poudre de la nouvelle, sert certains intérêts. Quant à nous, ce matin, nous allons continuer de fouiller, pour essayer de démêler le bon grain de l’ivraie…

 

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http://allainjules.com/2012/09/08/algerie-la-mort-annoncee-dabdelaziz-bouteflika-la-ma-verite/

 

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Affaire Bouteflika : Le Gouvernement algérien nous répondra le 11 septembre

by Allain Jules


Diantre ! Il ne reste plus qu'à attendre. Le Gouvernement algérien a fait une annonce stipulant que le 11 septembre, il répondra à nos allégations infondées. J'en suis heureux. Il n'y a plus que 3 jours d'attente. Trois jours qui semblent être une éternité. Trois jours où, les nuits seront forcément blanches. 72 heures d'attente. [...]

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ALGÉRIE : MEA CULPA AU PRÉSIDENT BOUTEFLIKA ET A SES COMPATRIOTES !

by Allain Jules

Toutes mes excuses ! Un mea-culpa sincère au président algérien Abdelaziz Bouteflika, à ses proches, ainsi qu'à tous les Algériens ! Mes excuses s'adressent aussi à mes lecteurs, qui ont été abusés par la déferlante de cette brève au conditionnel et dans laquelle je précisait: "Je ne peux, pour l'instant, ni confirmer ni infirmer l'information". [...]

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Algérie : J’ai écris au président algérien, Abdelaziz Bouteflika.

by Allain Jules

Compte tenu du fait que, je suis la principale source qui annonçait la mort du président algérien Abdelaziz Bouteflika, sans toute fois la confirmer ou l'infirmer, il fallait que je fasse un mea culpa officiel auprès du concerné, après mon "forfait". Je  vais donc adresser une petite missive au président de la République algérienne. Je [...]

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7 décembre 2011 3 07 /12 /décembre /2011 14:19

COMPTE-RENDU DE SESSION DU PARLEMENT EUROPÉEN (14 – 17 novembre 2011)

 

Hémicycle du Parlement européen à Strasbourg / Photo : Olivier Hansen

Le Parlement européen s’est réuni du 14 au 17 novembre à Strasbourg.

Voici les principaux éléments discutés et votés lors de cette session.

Espace ferroviaire européen unique : le Parlement encourage la libéralisation

Mercredi 16 novembre, la libéralisation du transport ferroviaire a connu un coup d’accélérateur avec la refonte en une seule directive des trois textes européens du premier « paquet » ferroviaire.

Le texte adopté vise à avancer plus rapidement dans l’ouverture des marchés nationaux, avec notamment la séparation entre la gestion des infrastructures et leur exploitation et la mise en place d’instances nationales uniques de contrôle du secteur ferroviaire puis, à terme, la création d’un régulateur européen.

La libéralisation des transports ferroviaires dans l’Union européenne est amorcée avec une directive en 1991. Trois « paquets » (blocs constitués de plusieurs textes autour de la thématique concernée) viennent ensuite préciser les activités couvertes par ce mouvement. C’est le premier  paquet (1998-2001) qui organise l’ouverture à la concurrence du transport ferroviaire de marchandises.

Malgré nos demandes répétées, celles des syndicats et d’associations d’usagers, la Commission n’a toujours pas effectué d’étude d’impact indépendante qui permettrait de dresser un constat impartial des effets de cette libéralisation. Force est de constater que les prix du ferroviaire ne cessent d’augmenter alors que le service se détériore dans son ensemble et que le chemin de fer a perdu du terrain, particulièrement dans le transport de marchandises (la part du fret ferroviaire a décru de près de 2% entre 1996 et 2008).

 L’une des questions posées par la libéralisation du transport ferroviaire est celle de la séparation entre le réseau (les voies de chemin de fer) et l’activité (faire rouler les trains). Les tenants de l’ouverture à la concurrence ont toujours fait valoir que les deux activités devaient être séparées juridiquement. Au fil des directives européennes, cette position a mené à un statut quo : les deux fonctions sont séparées en termes d’activité mais pas de propriété, on peut posséder les deux structures mais elles doivent être indépendantes. En France la séparation a été faite entre la SNCF et son réseau, désormais propriété de Réseau Ferré de France (RFF), mais ce n’est toujours pas le cas en Allemagne ou en Belgique par exemple.

Si le texte adopté demande une stricte séparation comptable, le Parlement n’a pas encore opté pour la séparation totale entre gestionnaires des infrastructures et opérateurs ferroviaires, mais il enjoint néanmoins la Commission à présenter avant fin 2012  « une proposition de directive contenant des dispositions relatives à la séparation des opérations de gestion de l’infrastructure et de transport, ainsi qu’une proposition visant à ouvrir le marché intérieur du transport ferroviaire de voyageurs ».

 Le rapport prévoit aussi de renforcer l’indépendance du gestionnaire de réseau en lui donnant les moyens de mener ses activités d’entretien. Même lorsque réseau et transport sont séparés comme en France, le gestionnaire est souvent dépendant de l’entreprise « historique », la SNCF, en matière de personnels qualifiés et de financements pour entretenir le réseau. C’est pour remédier à cette situation que le texte prévoit une stricte séparation des activités ainsi qu’une séparation comptable, afin d’éviter les flux financiers qui rendent le gestionnaire de réseau dépendant de l’opérateur historique. Ainsi c’est toute l’organisation de l’entretien du réseau avec les multiples valeurs ajoutées issues de décennies d’expérience et d’optimisation que l’on veut remettre à plat pour faciliter l’ouverture à la concurrence.

Au delà de la propriété et de l’indépendance totale ou non du gestionnaire de réseau, les directives organisent en parallèle l’ouverture du marché via des règles communes « d’interopérabilité » : formation de conducteurs, systèmes de signalisation, caractéristiques techniques des locomotives… Ces règles communes permettent à un cheminot, à un matériel, d’être opérationnel d’un pays à un autre.

Le texte s’attaque par ailleurs aux services ferroviaires (appelés aussi « services au dernier kilomètre ») : l’entretien et la maintenance des trains. Ces opérations sont souvent réalisées par l’opérateur historique pour deux raisons : ces installations ont été construites à sa demande pour répondre à ses besoins techniques (selon les pays ce ne sont pas les même marques de locomotives ou types de wagons qui roulent), et bien souvent c’est encore lui qui est propriétaire des installations. Depuis l’ouverture à la concurrence, l’opérateur historique français, la SNCF, fournit également ces services aux nouveaux entrants en échange d’une facturation. Mais les nouveaux entrants se plaignent d’une discrimination dans l’accès à ces services. Une réponse logique aurait été de permettre la réalisation des opérations de maintenance sur les trains de concurrents. Mais le rapport va plus loin en demandant que la prise de décision en matière de gestion des capacités des installations soit indépendante afin de faire de la place pour les nouveaux entrants.

Les Etats membres devront se doter d’un régulateur national indépendant, ou le renforcer s’il existe déjà. Cet organisme de contrôle national « doit être une autorité de régulation indépendante, dotée de pouvoirs d’autosaisine et d’enquête et capable de rendre aussi des avis et des décisions exécutoires, afin de garantir un marché ouvert et sans barrière, au sein duquel s’exerce une concurrence libre et non faussée », il sera habilité à « surveiller la concurrence » et « assortir ses décisions de sanctions appropriées, y compris d’amendes. Les décisions prises par l’organisme de contrôle sont contraignantes pour toutes les parties concernées et ne sont soumises au contrôle d’aucune autre instance administrative nationale ». Un organisme de contrôle européen devrait voir le jour d’ici deux ans, pour surveiller et arbitrer les problèmes de nature transfrontalière et internationale et exercer une fonction de recours vis-à-vis des décisions des organismes de contrôle nationaux.

On le voit, la logique d’ensemble du texte vise à créer les conditions pour que la concurrence s’exerce et se renforce, au détriment de l’organisation même du service ferroviaire et finalement de sa qualité. Unique élément positif de ce texte : le rejet de la proposition de la Commission d’introduire un « service minimum » menaçant l’action syndicale en attaquant le droit de grève.

Compte tenu des dangers qu’il fait peser sur le savoir-faire de nos compagnies ferroviaires et sur la qualité du service sans cesse remise en cause pour faciliter l’ouverture à la concurrence, notre groupe – Gauche Unitaire Européenne / Gauche Verte Nordique (GUE/NGL) – a voté contre ce texte qui a été adopté par 526 voix, avec 80 voix contre et 36 abstentions.

Voici l’intervention de Jacky Hénin (GUE/NGL) :

« Madame la Présidente, les résultats des paquets ferroviaires sont accablants. Le fret, de l’aveu même des rapporteurs, recule alors que le transport routier émettant des millions de tonnes de CO2 a, lui, encore progressé. Les infrastructures périclitent faute de financement. Dans une concurrence absurde contre l’avion, on privilégie la grande vitesse au détriment du cadencement local et de l’effet réseau régional.

L’ouverture se traduit par toujours moins de services aux usagers. Malgré de très timides affirmations de principe sur les conditions d’emploi, on nous propose, encore et toujours, d’aller plus loin dans la désintégration des entreprises ferroviaires. C’est contreproductif et très dangereux pour la sécurité ferroviaire. Cela fait fi, au nom du dogme libéral, de décennies de culture technique cheminote.

Au contraire, il faut reconstruire des entreprises ferroviaires nationales publiques intégrées allant des infrastructures jusqu’à la définition des matériels, en passant par les secteurs voyageurs et fret ainsi qu’à la recherche et développement. Puis, à partir de là ; nous pourrons construire un pôle public ferroviaire européen sous la forme d’un groupement d’intérêt économique.

Le financement des grandes infrastructures ferroviaires pourrait être assuré par la banque d’investissement européenne. La finalité de l’Europe ferroviaire ne doit pas être qu’un centre de profit financier pour quelques groupes, elle doit être de répondre aux besoins de mobilité des citoyens d’Europe et à la nécessité de transport de matières sûres et écologiques : les marchandises ».

L’idée d’un revenu minimum européen fait son chemin

En adoptant mardi 15 novembre le rapport du socialiste belge Frédéric Daerden, le Parlement a fait avancer l’idée d’un revenu minimum européen équivalent à 60 % du revenu médian de chaque Etat membre (niveau de revenu au-dessus et en dessous duquel vit la moitié de la population du pays concerné).

L’idée déjà proposée en octobre 2010 par Ilda Figueiredo (GUE/NGL) fait son chemin et est réaffirmée dans cette résolution sur la plateforme européenne contre la pauvreté et l’exclusion sociale. Parmi les autres suggestions de ce rapport que j’ai soutenu en commission Emploi et Affaires sociales :

  • une plus grande coordination et davantage d’échanges sur les politiques de lutte contre l’exclusion sociale et la pauvreté, une plus grande coopération avec les autorités locales ;
  • la création d’indicateurs européens sur la pauvreté, les Etats ayant souvent une méthodologie différente pour cacher une dure réalité ;
  • plus d’études d’impact social sur les textes proposés à la Commission ;
  • une étude sur l’accès effectif des plus pauvres à leurs droits et aux services fondamentaux ainsi que sur les discriminations subies ;
  • plus d’efforts pour les sans abris, les personnes âgées, les handicapés, les jeunes, les Roms, et les non citoyens de l’Union européenne qui vivent très souvent dans des situations précaires ;
  • la dénonciation du travail précaire, la demande de l’égalité de traitement, de droits et de protection sociale pour les travailleurs de l’Union, mais aussi pour ceux ressortissant de pays tiers.

Rappelons que 116 millions de personnes sont menacées de pauvreté au sein même  de l’Union européenne, et que 42 millions (8 % !) vivent dans un dénuement matériel extrême… Il y a urgence.

Débat sur la nouvelle directive sur les qualifications professionnelles

Mardi 15 novembre le Parlement a donné sa position sur un nouveau texte européen visant à reconnaitre les qualifications professionnelles.

La directive de 2005 sur les qualifications professionnelles fixe des règles pour près de 800 professions réglementées et garantit la reconnaissance automatique de sept professions dans l’Union européenne : médecins, dentistes, pharmaciens, personnel soignant, sages-femmes, vétérinaires et architectes. Une nouvelle directive doit être proposée à la fin de l’année, afin d’améliorer la mobilité transfrontalière de ces professionnels en simplifiant et en accélérant l’échange d’informations entre Etats membres.

Le Parlement européen s’est prononcé pour une reconnaissance plus rapide des qualifications professionnelles, notamment en clarifiant les exigences linguistiques, tout en l’accompagnant de garde-fous : création d’une carte professionnelle européenne volontaire et d’un mécanisme d’alerte européen interdisant aux personnes radiées d’exercer leur profession dans un autre Etat.

Ce texte que nous avons soutenu a été adopté par 463 voix pour, 163 contre et 17 abstentions.

Le Parlement adopte un règlement contre la spéculation sur les assurances de dette souveraines

Mardi 15 novembre, le Parlement a adopté le rapport de Pascal Canfin (groupe des Verts/Alliance libre européenne) qui limite désormais la spéculation sur certains produits financiers.

Le rapport adopté après négociation avec le Conseil vise l’utilisation spéculative de produits financiers créés à l’origine pour couvrir un non paiement de dette : les « Credit Default Swaps » (CDS). Un investisseur qui avait prêté de l’argent pouvait souscrire à ce type de produit d’assurance pour se couvrir d’un non remboursement, d’un défaut sur le titre de dette qu’il détenait.

Avec la crise de la dette des Etats et l’augmentation des risques de défaut de paiement, ces assurances se sont multipliées. Elles ont cependant été en partie détournées de leur mission première en devenant des produits purement spéculatifs que l’on s’échangeait en anticipant le non remboursement de sa dette par un Etat. Cette possibilité de défaut de paiement faisait alors s’envoler les cours des CDS censés couvrir les pertes. A tel point que ces titres d’assurances pouvaient être détenus par des investisseurs ne possédant même pas de titres de dettes couverts par ces assurances. En spéculant sur un défaut de paiement, ils pouvaient toucher la prime d’assurance sans avoir à essuyer les pertes d’une dette qu’ils ne détenaient pas.

C’est pour limiter la spéculation sur ces titres et donc la volatilité du « marché » de la dette des Etats, que le Parlement a adopté un texte visant à restreindre les possibilités de détention de ces assurances. Désormais il sera nécessaire de détenir les dettes qu’elles couvrent ou des actifs liés, comme des actions de banques des pays dont la dette est couverte par ces contrats d’assurances. Cette nouvelle réglementation limitera grandement la spéculation autour de ces titres d’assurances et les cantonnera à leur rôle initial.

Le texte limite également les ventes à découvert ou “à nu”, c’est à dire la possibilité de vendre des titres que l’on ne possède pas et de les acheter une fois le prix descendu pour satisfaire la vente et empocher la différence sur l’évolution des cours. Cette technique a pour particularité de renforcer les tendances sur les cours. Pour éviter ces mouvements « procycliques » le Parlement a également décidé de renforcer le rôle de l’autorité européenne des marchés (l’ESMA).

Si ce n’est pas encore une interdiction totale de ces pratiques, c’est toutefois déjà un progrès que notre groupe a logiquement soutenu. Thomas Händel (GUE/NGL) a cependant  rappelé : « Nous voulons une interdiction totale des ventes à découvert à nu et des CDS en raison surtout de la crise grecque. Beaucoup trop d’exceptions et de dérogations, de difficultés de contrôle et de longues phases d’intervention ont affaibli les efforts pour maîtriser ces instruments spéculatifs et extrêmement préjudiciables financièrement ».

Programme de travail 2012 de la Commission : Barroso pérore mais n’écoute pas

Mardi 15 novembre, lors de la présentation du programme de travail 2012 de la Commission, son Président José Manuel Barroso s’est de nouveau lancé dans un numéro d’autosatisfaction sur les actions menées par la Commission. Il l’a fait sans même daigner écouter les questions des députés et y répondre. Il a quitté la séance au bout de vingt minutes. C’est un mépris total des parlementaires, émanation du scrutin populaire.

Il y avait pourtant beaucoup de choses à redire de ses propos. A commencer par ce simple rappel : le Président de la Commission s’est félicité de l’annonce du maintien du programme d’aide alimentaire jusqu’en 2013. Dans cet éclair de modestie, il n’a pas jugé bon de préciser que l’après 2013 est quant à lui dores et déjà remis en question. La France et l’Allemagne se sont en effet engagées à ce que l’Europe ne finance plus ce programme après cette date, la question est donc loin d’être réglée.

Voici ce que je lui ai dit :

« M. Barroso, vous venez de présenter un programme pour l’année 2012 qui, à mon sens, ne tient aucun compte de l’extrême gravité de la crise qui enserre les pays de l’Union européenne, des pertes de souveraineté populaire auxquelles on assiste depuis quelques jours sous la dictée des marchés financiers, mais aussi du rejet grandissant par le peuple de l’idée européenne elle-même, parce que l’Europe n’est ni solidaire, ni sociale, ni écologique. Vous parlez sans cesse « de croissance et d’emploi » mais il n’y a devant nous que menaces de récession et chômage. Devant nous s’avance peu à peu un véritable champ de ruines si vous continuez ainsi avec l’hyper austérité et la destruction des droits sociaux.

Voilà pourquoi M. Barroso je vous propose d’étudier une autre logique. S’il y a une modification des traités européens à faire d’urgence, elle consisterait à changer les missions de la Banque centrale européenne pour lui permettre, par création monétaire, de prendre ou de garantir des dettes des Etats en difficulté et de promouvoir un nouveau crédit en opposition aux marchés financiers. Ce nouveau crédit serait utilisé pour une relance économique et sociale. En lien avec ceci, je vous propose d’étudier la création d’un nouveau fonds de développement humain, social et écologique alimenté par une taxe sur les transactions financières, la lutte contre l’évasion fiscale, une taxation européenne des revenus financiers des plus grandes entreprises, des banques et autres institutions financières et par un concours de la Banque centrale européenne. Ceci aurait pour objectif de relancer les grands services publics des transports, de l’éducation, de la culture, du logement, de la santé et inciterait à la mise en place d’une sécurité sociale du travail et de la formation, ainsi que des investissements et équipements indispensables, ceux-ci étant eux-mêmes créateurs d’emplois dans toute l’Europe.

Ces outils devraient pouvoir inciter partout au progrès social, à la lutte contre la pauvreté, au maintien et au développement des systèmes de protection sociale, avec notamment le projet que devrait porter la Commission européenne, comme notre Parlement, de la création d’un revenu minimum européen de solidarité et d’un salaire minimum afin de faire cesser la concurrence entre salariés au sein de l’Union européenne. Celle-ci est ravageuse. De même, il faut trouver les chemins d’une harmonisation des fiscalités, notamment la fiscalité sur le capital et les sociétés. C’est ainsi une autre cohérence que je vous propose M. le Président de la Commission. Je vous demande simplement, pour l’instant, de la faire étudier ».

 « Gouvernance économique européenne » l’autre expression pour camoufler l’autoritarisme

 Mercredi 16 novembre, le Président du Conseil européen, Herman Van Rompuy, le Président de la Commission, José-Manuel Barroso, et le président de l’Euro-groupe, M. Junker, ont présenté leur vision commune de ce qu’ils appellent « la gouvernance économique européenne ».

Cette « gouvernance économique européenne » regroupe l’ensemble de règles de l’Union européenne qui régissent la politique économique des Etats. Cette année de nouveaux instruments ont déjà été créés, comme le Semestre Européen et le Paquet gouvernance économique, qui permettent déjà à l’Union européenne de superviser les budgets des Etats et de sanctionner ceux qui n’iraient pas dans le sens souhaité. A peine ces instruments -que l’on a placés au dessus de la souveraineté des Parlements- étaient-ils adoptés que de nouveaux outils étaient en cours d’élaboration. Les interventions des présidents de la Commission et du Conseil ont réaffirmé cette ambition.

Herman Van Rompuy a ainsi déclaré qu’il fallait remédier aux « erreurs du passé » par plus de « discipline fiscale ». Pour mener à bien cette tâche, il a cité trois leviers de pression sur les Etats : la « pression institutionnelle », les « pressions des pairs », et… la « pression des marchés ». Concluant: « la combinaison des trois et déjà en train de produire des résultats ».

De son côté, José Manuel Barroso a mis en avant le « besoin d’augmenter la surveillance, notamment pour les Etats qui mettent en danger la stabilité financière des autres ». Pour cela « la Commission surveillera l’exécution du budget [des Etats] et si nécessaire suggérera des amendements dans le cours de l’année ». Il précise certes que le dernier mot reviendra au Parlements nationaux, « mais les Parlements nationaux doivent être rendus plus conscients des règles que leurs gouvernements -et eux mêmes- ont acceptées. »

Chacun son agenda de réformes au sein de son institution, mais avec le même objectif : un renforcement drastique de l’influence de l’Union européenne dans l’adoption des budgets nationaux. Jusque là son pourvoir se limitait à des orientations, des remarques. Avec les nouvelles règles adoptées et que j’ai dénoncées dès leur divulgation, l’Union européenne peut désormais sanctionner durement les Etats membres qu’elle considère comme de mauvais élèves. Non contente de ce saut « qualitatif », l’Union européenne souhaite désormais intervenir directement dans la procédure d’adoption avant le vote par le Parlement.

Afin de ne pas perdre de temps dans une réforme des Traités souhaitée mais qui prendra plusieurs années, les nouvelles règles seront basées sur le Traité déjà existant. H. Van Rompuy a précisé son calendrier : présentation à la fin de l’année de ses propositions et adoption « en mars ou en juin 2012 ». Celles-ci s’orienteront autour de trois axes : plus de compétitivité, plus de discipline budgétaire avec un pouvoir renforcé de sanction et d’intervention dans les procédures budgétaires nationales, et plus de coordination dans la politique économique. Sur ce dernier point il y a beaucoup à faire en matière d’harmonisation fiscale et sociale, mais il est à craindre que ce point vital pour stopper la concurrence entre Etats et travailleurs européens restera le parent pauvre des grands changements à venir.

La droite et les libéraux européens ont largement soutenu ces orientations alors que socialistes et verts se sont montrés plus critiques. De son côté, Lothar Bisky, président de notre groupe de la GUE/NGL, a demandé un changement radical d’approche.
S’exprimant au sujet des propositions annoncées par le président Barroso pour renforcer la coordination de la politique économique, il a demandé : « Avez-vous le courage et la capacité de vous opposer au secteur financier et d’empêcher de futures vagues de spéculation ? […]Les délibérations d’ECOFIN [le Conseil des Affaires Economiques et Financières ndlr] sur la taxe sur les transactions financières ont souligné le manque de volonté politique des États membres de faire ne serait-ce qu’un tout petit effort. Quelle taille doit atteindre la crise, combien de pays doivent être touchés et combien de sacrifices les populations doivent-elles faire avant qu’on comprenne quelles sont les mesures nécessaires à l’action ? ».

Une question semble avoir été totalement éludée. « Où trouver de nouvelles sources de financement pour les États ? Les revenus des Etats doivent être augmentés. Au jour d’aujourd’hui, les seules mesures proposées sont la réduction des prestations sociales, des salaires et des retraites ou l’augmentation de la TVA. Cela signifie l’étranglement de la consommation et l’accroissement du fossé entre les riches et les pauvres. Par ailleurs, il n’est toujours pas question d’augmenter les taxes des banques, des grandes entreprises ou des plus riches. […] Les citoyens ne se sentent pas responsables de la crise et ils ne le sont pas. Ils réclament l’équité, y compris l’équité dans la taxation – d’où les manifestations massives contre l’austérité, d’où l’instabilité politique dans les pays les plus touchés dans lesquels plusieurs gouvernements ont été évincés. Si l’on s’obstine à intensifier l’austérité, les protestations vont continuer à s’accroître – où cela nous mène-t-il ?[…] Il a été prouvé que le mantra néolibéral visant à réduire la taxation et la réglementation des marchés a conduit aux excès du système financier mondial. Il est impératif de changer de façon de penser et d’approche ! ».

Conférence sur le climat de Durban

Ce mercredi 16 novembre le Parlement a demandé à l’Union européenne de tenir son rôle de chef de file dans la lutte contre le changement climatique lors de la conférence de l’ONU à Durban en Afrique du Sud.

Dans une résolution adoptée à une large majorité (532 voix pour, 76 contre et 43 abstentions), le Parlement – qui sera représenté à la conférence par une délégation –  demande d’aller plus loin que l’objectif de 20% de réduction des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2020, de s’engager davantage financièrement dans la lutte contre le changement climatique, et d’inclure les transports aériens et maritimes dans le système de taxation du carbone.

Lors du débat, Bairbre de Brùn (GUE/NGL) qui fera partie de la délégation pour Durban avec deux autres élues de notre groupe (Sabine Wils et Marisa Matias), a précisé : « L’objectif est clairement une solution mondiale ambitieuse. L’Union européenne peut aider à atteindre ce but et doit faire preuve d’un esprit de leadership prospectif indépendamment de la position des autres. À Durban, nous devons combler le fossé gigantesque qui existe entre les niveaux d’ambition actuels et ceux requis pour maintenir l’augmentation de la température sous 2°C ».

Une conférence pour sensibiliser les députés au sort des prisonniers palestiniens

Mercredi 16 novembre, j’ai organisé au nom de notre groupe une conférence au Parlement européen sur le sort des prisonniers palestiniens.

Afin de sensibiliser les députés ainsi que les nombreux militants des Droits de l’Homme de Strasbourg qui ont répondu à notre invitation, des responsables palestiniens sont venus dresser un tableau sans concession des exactions de l’armée israélienne et de sa politique d’arrestations arbitraires validée par des tribunaux militaires.

Issa Shawqi, avocat et militant des Droits de l’Homme, et Ahmed Alissa, responsable du centre d’information Badil, ont ainsi pu témoigner très concrètement du sort réservé à ces prisonniers qui touche tant de familles palestiniennes qu’un ministère a même été créé afin de traiter de ce problème.

Une note d’espoir cependant : Ahmed Alissa nous a annoncé la formation imminente d’un gouvernement d’union nationale entre le Hamas et l’OLP avant la convocation de nouvelles élections qui mettront un terme à la division issue des élections de 2006.

Ce mardi nous avons également entendu le témoignage de Paul Murphy, jeune député de 27 ans de la GUE/NGL, arrêté sur un bateau qui tentait de briser le blocus de Gaza. Après avoir passé quasiment une semaine dans les geôles israéliennes dans des conditions très dures (isolement quasi complet, privation de sommeil et de repères spatio-temporels), il a finalement été libéré. Ce traitement infligé à un député européen est honteux, mais il nous donne également un aperçu terrible de celui réservé aux prisonniers palestiniens.

Le Parlement européen maintient le principe de la neutralité d’internet

Jeudi 17 novembre le Parlement a demandé à la Commission de veiller à la « neutralité du net » : l’accès à tous les contenus et pour tous, sans discriminations.

Le principe de neutralité d’internet affirmé par le Parlement, et de façon plus timide par la Commission, est actuellement remis en cause par les opérateurs. Sous le prétexte de la congestion des réseaux, ils souhaitent mettre en place un système d’accès différencié pour privilégier certains utilisateurs. Au nom de cette différenciation, un opérateur peut aussi limiter l’usage de programmes concurrents. Par exemple si un fournisseur internet propose aussi de la téléphonie, il pourrait être tenté de bloquer ou de réduire le débit de logiciels concurrents -comme Skype- qui passent par internet.

Dans la résolution adoptée ce jeudi à main levée, le Parlement demande à la Commission de « veiller à ce que les fournisseurs de services Internet ne puissent bloquer, défavoriser, affecter ou amoindrir la capacité de chacun à utiliser un service en vue d’accéder à tout contenu, application ou service mis à disposition via Internet, de l’utiliser, de le transmettre, de le poster, de le recevoir ou de le proposer, quelle qu’en soit la source ou la cible ».

En termes de suivi des mesures déjà adoptées et de stratégie de la Commission pour l’internet, c’est l’Organe des régulateurs européens des communications électroniques (ORECE) qui est compétent. Celui-ci doit réaliser une enquête, dont les résultats seront publiés fin 2011. La résolution du Parlement s’appuie sur celle-ci et demande à la Commission de sévir et prendre des mesures législatives complémentaires « dans un délai de six mois à compter de la publication des résultats de l’enquête de l’ORECE, si d’autres mesures sont nécessaires afin de garantir la liberté d’expression, le libre accès à l’information, la liberté de choix des consommateurs et le pluralisme des médias ainsi que la compétitivité et l’innovation ».

Les Roms en Europe toujours victimes d’intolérance, jusque dans les gouvernements européens

Le Parlement a tenu un débat mercredi 16 novembre sur la situation des Roms en Europe.

Après la divulgation en avril 2011 de la communication de la Commission pour l’intégration des Roms le constat est bien maigre. Les changements positifs sont rares, une faible part des fonds européens prévus pour des projets « d’inclusion » des Roms a été utilisée, mais surtout la situation s’aggrave dans plusieurs pays.

En France, malgré les remontrances de la Commission l’année dernière, les expulsions de Roms vers la Bulgarie et la Roumanie se sont intensifiées : elles se chiffrent à 4 714 rien que pour le premier quart de l’année 2011, alors que le total de 2010 était de 9 500. Les tensions entre populations locales et Roms en République Tchèque sont importantes et peuvent évoluer en violence ouverte comme ce fut le cas en septembre dernier. De même en Hongrie, où la loi elle-même instrumentalise désormais cette discrimination, ainsi une nouvelle loi requiert que les personnes bénéficiant d’aides sociales travaillent pour le « bien public » et est clairement orientée contre la population Rom.

Voici l’intervention de Marie-Christine Vergiat (GUE/NGL) lors de ce débat :

« Nous ne pouvons qu’être atterrés par l’anti-tsiganisme qui sévit avec un certain regain notamment en République Tchèque, en Hongrie, en Bulgarie, mais aussi sur les bancs de cet hémicycle malheureusement, alimenté par les propos xénophobes d’un certain nombre de responsables politiques. Je voudrais, une fois de plus, revenir sur le cas français.

 (Mme Reding) s’est félicitée il y a quelques semaines, d’avoir vu la France, je la cite, « avoir entièrement répondu aux préoccupations de la Commission et apporter les modifications législatives exigées » y compris « en ce qui concerne les garanties qui protègent les citoyens de l’UE contre les expulsions arbitraires et les traitements discriminatoires ».

Le Conseil de l’Europe vient de démentir de façon claire les propos de Mme Reding.

Je vous inviterai si ce n’est déjà fait à lire le rapport du Comité européen des droits sociaux. Certaines de mes collègues l’ont déjà cité. Ce rapport fait un état exhaustif des « violations aggravées des droits de l’Homme » auxquelles se sont livrées les autorités françaises durant l’été 2010 et qui se poursuivent aujourd’hui dans les mêmes conditions.

La Commission a été alertée. Les ONG l’ont saisie systématiquement de ces faits. On les retrouve intégralement dans le rapport et la Commission européenne s’est refusé à enclencher une procédure d’infraction en matière de discrimination, comme on l’avait envisagé à l’automne dernier.

La Commission va-t-elle attendre la condamnation par la Cour de justice de l’Union européenne ? La Charte des droits fondamentaux a désormais force juridique. La Commission est garante des Traités parait-il ? Que vaut la directive anti-discrimination dans un tel contexte ?

Comment la Commission espère-t-elle que des stratégies nationales peuvent se mettre en place dans de telles conditions ? En France, Mme la Commissaire, vos services n’arrivent même pas à identifier un interlocuteur et ils doivent rendre leur rapport pour la fin de l’année.

C’est un leurre, une façon de reporter le problème ».

 


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25 septembre 2011 7 25 /09 /septembre /2011 23:23

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Madame, Monsieur,
Chers amis,

Vous êtes nombreux à exprimer régulièrement votre intérêt tout particulier pour la culture et l’actualité sociale des peuples andins, et nous vous en remercions.

A présent, nous avons le plaisir de vous faire part d’une nouvelle initiative. En effet, nous vous proposons de découvrir la langue quechua en participant au module d’
«Initiation à la culture andine et la langue quechua ou Runasimi ».

La langue quechua est une des langues autochtones parlées par au moins dix millions de personnes tout au long de la Cordillère des Andes, et dont l’usage est appelé à se développer suite aux importantes transformations sociales dans le pays andins.

La séance d'inauguration aura lieu ce
samedi 1er octobre à 10h00 et se déroulera au numéro 12 de l’avenue de la Couronne à 1050 Bruxelles. Cette séance sera marqué par la présence de René Fernández Revollo, Ambassadeur de l’Etat Plurinational de Bolivie auprès du Royaume de Belgique et de l’Union Européenne; et Raúl Alfonso Rivera Maraví, Consul Général du Pérou en Belgique.

Pour en savoir plus sur cette initiative, nous vous invitons à visiter notre site Internet www.elandino.be

Au plaisir de vous retrouver toujours aussi nombreux !

Luis Barbaran
Association El Andino
(+32)0484.62.72.70
www.elandino.be
info@elandino.be

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23 mars 2011 3 23 /03 /mars /2011 22:07

Alertes à la bombe : de la Tour Eiffel à St Lazare, Paris a peur - Alertes à la bombe : la Tour Eiffel et St Lazare, Paris a peur

http://www.melty.fr/alertes-a-la-bombe-de-la-tour-eiffel-a-st-actu41942.html

 

Bonjour Eva

Surtout merci pour votre site.
J'ai lu à 17.31 sur le journal IL GIONALE de berlusconi qu'il y avait
une alerte bombe à Paris.
Curieux il est 18.00 et en France on ne sait rien.... on n'en parle pas
!?!?!?
C'est vraiment curieux on parle de Jeruslamen et d'Elisabeth Taylor....
Cordialement.


http://www.ilgiornale.
it/interni/libia_lintelligence_inglese_lancia_lallarme_terrorismo/intercettazioni-
sicurezza-servizi_segreti_britannici-terrorismo/23-03-2011/articolo-
id=513239-page=0-comments=1



http://www.ilgiornale.
it/interni/libia_lintelligence_inglese_lancia_lallarme_terrorismo/intercettazioni-
sicurezza-servizi_segreti_britannici-terrorismo/23-03-2011/articolo-
id=513239-page=0-comments=1


FRANCIA, ALLARME BOMBA
EVACUATA LA TOUR EIFFEL
Le forze dell'ordine francesi stanno evacuando i turist. Sul
monumento solo gli artificieriAccordo per fermare

mercoledì 23 marzo 2011, 17:31 FRANCIA, ALLARME BOMBA EVACUATA LA
TOUR EIFFEL
di Redazione
Vota1 2 3 4 5 Risultato
La polizia francese sta evacuando i turisti dalla Tour Eiffel in
seguito a un allarme bomba. Lo ha constatato una giornalista dell'ANSA
che si trova sul posto. Ancora non si hanno altre notizie a riguardo.
Intanto, in questi giorni alcune intercettazioni telefoniche
allarmano i servizi segreti: cittadini libici "insospettabili"
residenti nel Regno Unito hanno parlato di "azioni a sostegno di
Gheddafi", con una frase abbastanza eloquente: "Dove siamo facciamo".
L'informativa è stata inviata anche all'Italia  Strumenti utili   
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aiuto Parigi - La polizia francese sta evacuando i turisti dalla Tour
Eiffel in seguito a un allarme bomba. Lo ha constatato una giornalista
dell’ANSA sul posto. Dal monumento più frequentato dai turisti a
Parigi, sono stati ora fatti scendere -per le scale e non in ascensore,
secondo gli ordini della polizia- tutti i turisti presenti. Restano
sulla costruzione soltanto gli artificieri della polizia. I turisti,
dopo essere scesi, sono stati invitati ad allontanarsi dai piloni. La
polizia ha imposto un cordone di sicurezza attorno al monumento per un
raggio di un centinaio di metri.

Allarme terrorismo "I servizi segreti britannici hanno allertato gli
alleati su possibili pericoli legati ad atti di terrorismo". L’allarme
dell’MI5 (i servizi segreti britannici, ndr) sarebbe stato inviato
venerdì sera agli apparati di intelligence della Nato, prima dell’avvio
delle operazioni militari in Libia. Lo scrive oggi il Corriere della
Sera, che riferisce di intercettazioni di alcuni cittadini libici
residenti nel Regno Unito che hanno parlato di "azioni a sostegno di
Gheddafi", con una specificazione abbastanza eloquente: "Dove siamo
facciamo". Si tratterebbe dell’esito di un monitoraggio su libici di
ambienti definiti "insospettabili", inseriti nella realtà occidentale
ma con un forte legame con la terra d’origine.



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1 mars 2011 2 01 /03 /mars /2011 07:21

 

 

http://maliactu.net/?p=5134

 

 

Assurance maladie

Actes médicaux coûteux : relèvement à 120 euros du seuil d’application de la participation des assurés

Publié le 23.02.2011


Un décret publié au Journal officiel du mercredi 23 février 2011 relève de 91 à 120 euros le seuil d’application de la participation forfaitaire à la charge des assurés pour les actes médicaux coûteux.


De même, le décret précise que cette participation forfaitaire de 18 euros s’applique aux actes affectés d’un coefficient supérieur ou égal à 60 (contre 50 auparavant). Cette participation ne s’applique toutefois pas aux personnes atteintes d’une affection de longue durée, aux femmes enceintes, aux nouveau-nés hospitalisés, aux titulaires d’une rente pour accident du travail ou maladie professionnelle, aux titulaires d’une pension d’invalidité et aux bénéficiaires de la couverture maladie universelle complémentaire. A noter que ce forfait peut être pris en charge par les organismes complémentaires de santé (si la garantie le prévoit).


Les remboursements de la Sécurité sociale ne couvrent pas en totalité les frais médicaux, une partie des dépenses restant à la charge de l’assuré (ticket modérateur, participations forfaitaires, franchises médicales et forfait hospitalier).

http://www.service-public.fr/actualites/001963.html?xtor=EPR-140

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21 février 2011 1 21 /02 /février /2011 04:36





SCOOP ENORME : Conversion à l’Islam groupée de célébrités : Dieudonné, Soral, Nabe, Poumier, Blanrue, Meyssan, Covassi, Bastardi ! CONFIRME PAR DEUX SOURCES !


lundi 14 février 2011 , par QuébecOgres.Info

 

 

 

NOTE DU 16 FEVRIER

John Bastardi Daumont :
"je reconnais une spiritualité noble à l’Islam et m’y convertis".

source : http://www.john-bastardi-daumont.co...



D’un autre côté, LLP parle de simple rumeur et réclame d’Alain SORAL qu’il démente l’information de la conversion groupée ! Il s’appuit sur le fait que AS a publié cette information sur son Facebook.


Enfin, il est précisé que Covassi (Mecanopolis) est converti depuis des années déjà. C’est exact, et en réalité il est une sorte de parrain ou de caution pour l’opération collective. D’autre part, Paul-Eric Blanrue serait également converti depuis peu.

Ceci confirme la "rumeur"...

 


10.000 visiteurs en quelques heures... Tout le monde en parle.

15.000 visiteurs uniques en 36 heures ! Tous les journalistes sont au courant, et aucun ne moufte. L’information française islamophobe !


*NOTE DU 15 FEVRIER : ALAIN SORAL CONFIRME ET APPROUVE IMPLICITEMENT L’INFORMATION SUR SON FACEBOOK : "Alain Soral via Blanrue Black Box : Voltaire et l’Islam - islammedia.free.fr Le plus grand changement que lopinion ait produit sur notre globe fut létablissement de la religion de Mahomet....." SOURCE : ICI AS .
Pourtant il se murmure qu’il pourrait finalement se désister samedi où est prévue une conférence de presse d’annonce officielle qui devrait créer le scandale médiatique, ceci au moment où son livre caracole en tête des ventes, il trouverait inopportun d’avoir à argumenter en ce moment sur ces questions

 

http://quebecogres.info/article.php3?id_article=2129

 

 

 

Note d'eva :

 

A l'heure de l'islamophobie d'Etat (et donc des Médias) pour dresser les Français, et les peuples, contre l'Islam, les Musulmans (à des fins d'hégémonie, de domination, de prédation de l'Occident), c'est en effet une nouvelle d'importance.

 

Et moi la chrétienne évangélique qui ai lu le Coran, livre de paix,

de tolérance (il reconnaît les deux Religions monothéistes qui l'ont précédé),

et très poétique, très beau, très simple,

et moi, aussi, qui suis si sensible à l'éthique, à la solidarité,

et qui vomit Mâmon, je peux tout à fait comprendre

cet élan pour, en effet, cette noble religion.

 

 


http://ecolenouraniya.asso-web.com/

 

 

 

 

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3 décembre 2010 5 03 /12 /décembre /2010 03:27

Sarkozy Sarkozy

                                                  http://sarkozynews.canalblog.com/archives/2010/07/29/index.html

 

 

 

Le Canard Enchaîné vient de faire des révélations sur le couple présidentiel : la soirée annuelle du dîner d'AIDES aurait été des plus tendues entre Nicolas Sarkozy et Carla Bruni.


Le journal révèle en effet que le Président se serait impatienté au cours de la soirée tandis que Carla passait d'une personne à une autre avec une aisance incroyable, de "ses amis artistes" à un invité qui "à chaque pas lui réclame une photo".


A tel point qu'aux alentours de 23h, c'était quasiment la scène de ménage en public ! "La femme, belle et souriante, se laisse prendre en photo avec les invités au dîner. Le mari, plus petit, trépigne", écrit le Canard, satirique.


Une image bien loin de celle de l'amour parfait que cherche souvent à faire circuler Nicolas Sarkozy...

.

 

http://www.ladepeche.fr/article/2010/12/01/960587-Carla-et-Nicolas-dispute-conjugale-en-public.html

 

 

_______________________________________________________________

 

 

 

S'il ne s'entend ni avec sa femme ni avec les Français, qu'est-ce qu'on va tous déguster ! eva


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13 novembre 2010 6 13 /11 /novembre /2010 05:38
L’ALLEMAGNE PASSE AUX AVEUX
Angela lance un pavé dans la mare par le Dr Jack Petroussenko
La France est un pays ouvert à l’immigration
La France est un pays ouvert à l’immigration, avec pour principes fondamentaux la maîtrise de l’immigration, l’intégration des immigrés légaux, la lutte contre les clandestins qui restent les bases de sa politique traditionnelle. Du moins en théorie car aujourd’hui avec les traités européens, l’influence prépondérante de l’Allemagne, les choses ont changé. Le paysage de l’immigration a été profondément modifié, au point qu’un Allemand, un Espagnol en France, ne sont plus considérés (légalement) comme des immigrés. Pourtant ce sont des étrangers. L’inverse est aussi vrai pour un Français. La libre circulation dans l’Union n’est pas critiquable en soi, mais elle a ses dangers, et ses dérives. Elle peut donner lieu à des changements dans la composition d’une société, et la faire glisser d’une identité à une autre. C’est ce qu’on appelle pudiquement le multiculturalisme…

Voila qu’une déclaration fracassante d’Angéla Merkel vient de proclamer que l’intégration est un échec, que le multiculturalisme ne convient pas à l’Allemagne, pays judéo-chrétien, que la politique d’intégration allemande n’est pas bonne. Mme Merkel nous avoue que la société multiculturelle dans son pays a vécu, et qu’elle n’est pas faite pour l’Allemagne. Coup de tonnerre dans un ciel serein, mais pas si serein ! L’Allemagne avoue officiellement s’être trompée, après nous avoir entrainés sur un modèle de société qui n’était pas le notre. Nous le savions et le disions depuis longtemps, pas besoin de la Chancelière pour cela.

On sait depuis longtemps que c’est l’Union européenne (pour ne pas dire l’Allemagne) qui A cherché à imposer un modèle de société multiculturelle uniformisée dans toute l’Europe. L’état d’esprit des instances de l’Union, est porteur d’une politique de migrations dites de peuplement, inspirée du contestable rapport Lambert, tout en répétant qu’il s’agit de migrations de travail. Les migrations de peuplement qui sont pratiquées aux Etats-Unis et au Canada, donnent naissance à une société multiculturelle. Etait-ce cette arrière-pensée qui se cachait derrière la construction de l’Empire ? Mais soudain un des grands pays de l’union dit : «  basta ! » Cette phrase, si elle était sincère, constituerait le glas du multiculturalisme. Dire la vérité est un grand progrès, quand on veut changer la face des choses, sauf que cela sent la manipulation politique préélectorale. Mais passons cet aspect sous silence, ce qui est dit est dit.

On peut se demander en écho, pourquoi la politique de l’Union serait bonne pour la France ? Déjà le débat sur l’identité nationale nous avait montré quel abime profond il y avait entre les hommes politiques et les Français. Si l’absence de maitrise de l’immigration, et l’intégration inexistante ne datent pas d’hier, mais des théories de Giscard et de la doctrine laxiste de Mitterrand, depuis que les frontières nationales ont été supprimées, et la difficulté de contrôler celles des pays périphériques, l’Union nous a apporté le 13ème travail d’Hercule, celui de résister aux poussées croissantes des immigrés, et en conséquence de bâcler l’intégration, ce qui en réjouit beaucoup. Et la poussée du populisme extrémiste date d’aujourd’hui. Où parviendra-t-elle demain ? La lecture récente d’un grand quotidien national est édifiante. De même une page entière dans un hebdomadaire nous apprend l’échec de l’intégration dans les écoles pour les enfants d’étrangers, qui ne fait que révéler le contenu du rapport du Haut Commissariat à l’intégration remis au Président Sarkozy. On saura tout sur les résultats de cette politique quand les médias voudront bien eux aussi dire la vérité.

Dans le monde il y a 300.000.000 de migrants Les flux humains augmentent chaque jour, partout et à vitesse croissante. Mirage de la mondialisation heureuse, mais cauchemar du mondialisme dont tous les pays «  riches » subissent les conséquences, et surtout les pays pauvres, sans qu’on lui ait trouvé de réponse appropriée. Tandis que les Etats-Unis construisent un mur et font une traque militaire contre les clandestins « latinos », les Etats-membres de l’union européenne dépassés faute de frontières, durcissent leur législation, quand ils le peuvent, mais Bruxelles continue, promet des sanctions, et ne change rien à sa propre politique désastreuse d’inefficacité. Certains Etats membres de L’Union Européenne sont un Eldorado qui attire les immigrants du monde. Mais les peuples eux, en sont de plus en plus inquiets, réticents, et si le peuple allemand est rassuré par le discours de la Chancelière, le peuple français grogne d’une situation qui lui déplait et l’exaspère. L’union européenne n’est pas un état et veut gouverner sans les peuples, mais on ne gouverne pas sans ni contre les peuples, sinon ils se révoltent. Si bien qu’on assiste à une montée des partis populistes de l’extrême droite dans l’UE. Alors que fin avril-début mai 2002, au premier tour de l’élection présidentielle française Le Pen était opposé à Chirac, et Jospin éliminé, il y avait eu des manifestations contre l’extrême-droite à travers toute la France, et les Français au deuxième tour n’avaient pas hésité à voter massivement contre Le Pen. Pourquoi aujourd’hui ces manifestations auraient-elles lieu alors que dans l’Union européenne c’est un mouvement inverse qui se produit ?

En Suède, les Démocrates suédois ont obtenu 20 sièges au Parlement, et empêchent le gouvernement d’avoir la majorité absolue. En Hongrie au mois d’avril 2010 le parti Jobbik avec 16,8 % des voix, est entré au Parlement, en décrochant 46 sièges. Aux Pays-Bas, en juin 2010, le PVV de Geert Wilders s’est installé dans le paysage politique avec 24 sièges au Parlement, contre neuf auparavant. Un résultat qui a déclenché une crise politique, le gouvernement hollandais ne peut pas être constitué, les négociations ne sont pas encore terminées. Les exigences de l’extrême droite non plus. En Italie l’extrême-droite est entrée au gouvernement. En Autriche, 20% des électeurs ont voté pour elle. Au Danemark, l’alliance avec l’extrême droite existe depuis 2007. En Grande-Bretagne, jusque là inexistant, le British national party, s’est imposé dans le paysage politique. Dans tous les cas l’immigration a été l’un des grands thèmes de la campagne, centré sur l’échec de la société multiculturelle, l’absence d’intégration, la perte d’identité nationale, et la délinquance. Là où l’extrême-droite n’a pas progressé, le populisme parvient à imposer ses thèmes aux formations classiques.

En Suisse, en 2009, il a fait interdire par votation la construction de minarets. Ce n’est ni racisme, ni islamophobie, c’est la traduction de l’inquiétude des Suisses. Voila ce que le peuple pense, mais certains ont osé dire qu’il s’était trompé !

L’immigration est donc un des thèmes majeurs dans les états de l’Union européenne d’aujourd’hui. Aucun des problèmes que pose l’immigration n’a été résolu. Elle en pose en France comme ailleurs dans l’Union européenne. La responsabilité en incombe à cet Empire dont la France est prisonnière, qui ne lui permet pas d’avoir une politique digne d’elle. Bruxelles incapable d’endiguer les flux migratoires, les favoriserait plutôt, pour combler un déficit démographique (Allemagne Italie, Espagne) et laisse le soin aux nations de les arrêter sur leur territoire !

En France Les frontières intérieures n’existant plus, à cause des accords de Schengen, il n’y a plus de contrôles des entrées ni des sorties aux frontières mais seulement des contrôles de supposés clandestins sur le territoire. Or les effectifs de police étant réduits, parce que la politique de l’Union oblige sous peine de sanctions les Etats membres à réduire leurs dépenses, les contrôles restent modérés, et nombre de clandestins se promènent en toute liberté, avec de fausses attestations, et de faux papiers. Mais qui donc les a délivrés ? Il n’y a, à ce jour, aucun instrument pour mesurer des flux d’entrée, et encore moins de sortie et à plus forte raison un solde migratoire estimé largement positif. Fait aggravant le recensement classique qui avait lieu tous les 9-10 ans n’existe plus depuis 2002. Il a été remplacé en 2005 par une méthode d’échantillonnage probabiliste, que nous sommes les seuls à utiliser en Europe, tout juste utile aux pays du tiers-monde. Elle ne permet aucun dénombrement pertinent des immigrés légaux et à plus forte raison des illégaux.

En ce qui concerne ses frontières extérieures l’Union fait appel pour leur surveillance et leur protection aux nations situées à sa marge. L’agence européenne Frontex est affectée à cette surveillance, et censée les aider dans cette tâche, mais ne fait pas grand-chose. Les nations périphériques ont peu de moyens pour ce travail, et chaque Etat a un taux d’efficacité qui lui est propre. Frontex ne fait que des actions ponctuelles comme pour les «  boat people » venant des iles italiennes, qui se résument en actions humanitaires devant des situations tragiques. Les systèmes informatiques SIS I ET SIS II sont dépassés par le nombre et déjà obsolètes, incapables de gérer les entrées, encore moins les sorties. Les résultats ne sont pas encourageants. Passer en fraude est un jeu facile. Voila votre Europe messeigneurs !

La gestion des flux migratoires (comme dans d’autres domaines, pour ne pas dire tous) montre l’incapacité de l’Empire, et sa scandaleuse inefficacité. Elle a adopté le pacte de l’immigration proposé par la France. Est-il appliqué ? Non. La France a transcrit trois directives européennes. Les directives : «  retour » « carte bleue » et « sanctions » qui ont provoqué un certain remous. Ce qui n’empêche pas la commissaire Viviane Reding de faire des comparaisons hasardeuses à propos des expulsions de Rom’s, et de déclarer que «  les décisions ne se prennent pas à Deauville mais à Bruxelles et à l’unanimité ». Mais ses propos sont faux car en matière d’immigration, toutes les décisions ont, depuis longtemps, été prises et se prennent à la majorité qualifiée, à Bruxelles, alors qu’on pensait, jusqu’au traité de Lisbonne, qu’elles se prenaient à l’unanimité. A moins que Mme Reding ne le sache pas ?

En France les flux d’immigrés augmentent au point de se demander si on peut encore les accueillir, et les intégrer. Un ancien premier ministre l’avait dit « la France ne peut pas accueillir toute la misère du monde ». Mais la misère est là, il faut faire avec, ou plutôt avec tous ces malheureux. Car il y a beaucoup d’immigrés qui souffrent. Certes il y a ceux qu’on ne peut pas intégrer, ou qui ne veulent pas s’intégrer, mais dans tous les cas il s’agit d’hommes de femmes et d’enfants qu’on ne peut pas traiter n’importe comment, mais seulement en préservant leur dignité, celle de la terre d’accueil et de ses habitants, ce qui est aussi une forme de solidarité nationale. Toute autre attitude serait inhumaine, et intolérable pour un pays comme la France. Néanmoins à cause de telles différences entre les cultures et les religions, tenir compte des Français devient aussi une nécessité. On ne gouverne pas sans ou contre son peuple.

En France, les résultats d’une extrême droite fragmentée lors des régionales, sont de l’ordre des 10%, et sonnent comme une avancée des thèses nationalistes. Qu’en sera-t-il demain ? Est-ce que le problème ne serait pas d’avoir laissé le populisme s’emparer de ces idées, que le peuple comprend et accepte, le peuple qui les vit tous les jours ? Que s’est-il donc passé ? Le peuple a été trompé. Bon enfant et accueillant avec bon cœur, il a accepté ce qu’on lui présentait comme inévitable, vu la mondialisation, c’est-à-dire le mélange, un métissage. En fait c’était le mondialisme qui s’avançait masqué. Le peuple n’a pas imaginé un instant que ceux à qui il avait donné sa confiance ne disaient pas la vérité, et n’ont pas fait ce qu’ils auraient du faire en même temps. Il ne fallait accepter des étrangers que dans le souci de la maitrise et de l’intégration. Il n’y a pas d’autre politique possible que la bonne maitrise des flux, jointe à une intégration convenable. Ils ne l’ont pas fait, mais l’Europe les en a empêchés. Seulement ils ne l’ont pas dit, et c’est grave car il y a un malaise dont les immigrés ne sont pas les responsables mais seulement les révélateurs. On a laissé faire, sans aucune vérité et aujourd’hui ce ne sont pas eux qui s’adaptent à la France, c’est le peuple français qui doit s’accommoder et qui est prié de s’adapter. Il y a un grand malaise vis-à-vis de ceux qui nous gouvernent.

Or le peuple a aujourd’hui beaucoup d’autres soucis, et une certaine inquiétude de l’avenir. Constater qu’on change ses conditions de vie, souvent difficiles, qu’il n’est plus vraiment chez lui, n’est pas apprécié. D’où un nécessaire débat sur l’identité nationale, et le discours de Grenoble. Mais il faut avoir entendu le tollé des idéologues de gauche et d’extrême gauche, qui ont crié aux thèmes populistes pour comprendre ce que nous ont apporté leurs gouvernements, et les difficultés que la gauche suscite quand on veut pratiquer la politique traditionnelle de notre pays. Cette gauche bien française dépassée pour qui l’immigrant est le prolétaire du 21ème siècle, mais qui n’est plus celle de Jaurès ! Or il en est de même pour tous les pays européens. Parler ainsi ce n’est pas refuser l’immigration, ce que la France n’a jamais fait. Elle reste et restera un des grands pays d’asile, à condition de rester elle-même. Ce n’est pas non plus souhaiter que ses portes soient grandes ouvertes. Si les thèses nationalistes reprennent de la vigueur, c’est que ces deux solutions sont inapplicables ou mauvaises, car la France n’a plus de frontières, mais elle veut garder son identité. On en revient au fond du problème. La France ne peut plus réguler son immigration à cause des accords de Schengen. Retrouvons nos frontières, ce ne sera certainement pas pour les fermer, et nos douaniers.

La France pourrait alors mener une politique nationale, qui ne serait ni de gauche ni de droite mais celle des Français, de l’honneur et du rayonnement de notre pays. Si le monde change, il faut marteler que la France doit rester ce qu’elle est, s’autorisant seulement à s’adapter dans un monde instable. L’état est là (par définition) pour protéger ses citoyens. Dissiper le malaise vis-à-vis de sa classe politique, qui peut pousser vers une mauvaise cause. Qui va en souffrir ? La misère du monde, les immigrés eux-mêmes. Ce serait immoral et consternant. Parlons d’intégration. Celle-ci est en crise comme l’a souligné un rapport de la cour des comptes en 2004. Concentration d’une part importante de la population immigrée dans des zones où les difficultés socio-économiques s’accumulent. Situation économique et sociale dégradée d’un grand nombre d’immigrants et de leur famille. Maintien de pratiques discriminatoires (en matière de logement, travail, etc..). Nombre important d’étrangers en situation irrégulière, aux conditions de vie précaires génératrices de « désordres » divers (travail clandestin, délinquance) entretenant, dans une partie de la population, la suspicion vis à vis de l’ensemble des étrangers. Depuis cette date rien n’a évolué. Le constat est sans appel. Les modalités d’intégration diffèrent en fonction de la conception de chaque nation, de son histoire en particulier de l’histoire coloniale, de ses coutumes, sa culture, de la forme nationale, (ethnique ou projet national) de la laïcité, et des formes de la protection sociale.

Pourquoi tant d’étrangers, s’intègrent-ils aussi mal ? La réponse est simple : Leur prise en charge ne respecte aucun élément d’un « cahier des charges » sérieux Le contrat d’accueil et d’intégration, est une rigolade, à peine étendu à toute la France alors que sa création date de 2003. Le parcours d’intégration reste à imaginer. Chanter la Marseillaise est hautement symbolique, mais ne révèle pas l’état d’esprit de celui qui la chante. Encore faut-il pour l’étranger y croire. Y croit-il ? Est-ce qu’on peut appeler parcours une demi-journée d’information sur la France délivrée à un étranger qui ne parle pas le Français ? Peut-on croire qu’il promette ce qu’on lui demande, en toute connaissance de cause, avec un interprète qui traduit comme il peut ? Souhaite-t-il vraiment vivre en Français ? Tout le dispositif d’intégration est une imposture. Il faut faire un peu de tourisme dans l’administration pour le comprendre ! Le vrai parcours d’intégration est d’abord celui d’une volonté, d’un choix, puis dans ces cas d’un logement décent, des enfants à l’école, qui apprend à lire, parler, écrire, penser, à apprécier le pays, à devenir un peu français (puis français s’ils veulent) celui de l’emploi pour les adultes qui permet de faire vivre dignement une famille, de s’insérer dans la société, de la connaissance de la langue française qui permet de communiquer.

L’apprentissage du Français, même obligatoire depuis peu, est encore très insuffisant et bénévole. Les familles restées à la maison peuvent choisir de ne pas l’apprendre. Cet abominable fiasco est la faute des gouvernements successifs, qui ont en outre laissé s’installer un communautarisme qui règle les problèmes à sa façon, en enfermant les immigrés dans des communautés, des zones de non droit, des banlieues sensibles ou aucun travailleur social de l’intégration n’oserait mettre les pieds. Dans ces zones il y aurait d’ailleurs surtout des français à intégrer. Si l’intégration, simulacre qui se pratique aux frais des contribuables, avait été effective et efficace l’immigration serait passée inaperçue. Mais de même qu’on ne peut pas faire la classe à trop d’élèves à la fois, de même on ne peut pas traiter correctement tous les immigrés quand il y en a beaucoup en même temps. Depuis trente cinq ans le pouvoir n’a en pas fourni les moyens aux immigrés. Le logement ? Barré d’un coup de plume par J. Chirac entrainant la démission d’André Postel-Vinay secrétaire d’état à l’immigration.

La facilitation d’un emploi ? Laissée de coté, mais le chômage et la crise n’ont rien arrangé. La scolarité pour les enfants ? Négligée, laissée à des enseignements pas toujours républicains. Pourtant la France a toujours été un pays d’accueil, d’intégration et d’assimilation (ou de « Francisation ») traditionnel. Une bonne intégration dans la société entraîne l’assimilation en deux ou trois générations. Aujourd’hui ce n’est plus le cas. L’Europe attire les pauvres par ses avantages, mais la France particulièrement par ses avantages sociaux, l’AME, véritable scandale financier où la fraude les gaspillages prolifèrent, la CMU, les allocations… Cela ne va pas plus loin. « Ici manger, boire, dormir, argent » avait marqué sur un bout de papier le passeur d’un Roumain immigré en France ! (Libération 24 janvier 2008). Il faut aussi souligner le rôle des médias comme la télévision qui ne comprennent pas toujours leur responsabilité, mais tels des «  maîtres à penser » entrent dans les demeures, pérorent, désinforment, et influencent les esprits. Enfin le rôle de lois imbéciles (celles de la repentance entre autres) qui n’apprennent à personne à aimer la France, et surtout pas aux étrangers.

En Conclusion, il y a des questions à poser à la République. Veut-elle continuer à jouer un rôle dans le monde, en gardant son modèle de société où l’homme est au centre, ou devenir une société multiculturelle comme les Etats-Unis, puissance économique et militaire, société où l’Union l’entraine, et où l’homme est un consommateur, mais dont l’Allemagne se repent ? Les français ont ils besoin d’une immigration ? La réponse est non. Il n’y a pas de travail à donner. La France subit la crise mondiale, comme les autres, même si elle la supporte mieux que les autres. Par contre la pauvreté augmente et les flux de clandestins aussi risquant encore d’augmenter la précarité des conditions d’existence. La France a-t-elle besoin d’une immigration choisie ? Non plus ! Il y a suffisamment de gens hautement qualifiés en France, pour les emplois mais ils s’en vont ailleurs. L’Espagne réserve ses emplois saisonniers aux ressortissants du pays, et provoque le chômage dans la population immigrée. Est-ce cela qu’on souhaite ?

L’immigration choisie empêche t’elle une immigration subie ? En aucune façon ! L’immigration subie ce sont les immigrants illégaux en nombre considérable, qu’on expulse et dont les reconduites aux frontières auraient augmenté depuis Hortefeux et Besson. On ne peut pas se réjouir de ces expulsions, qui ne devraient pas exister avec une politique cohérente, par exemple une politique africaine digne de ce nom. Trop de liens nous unissent à ce continent, pour ne pas conclure des retours programmés pour la catégorie des travailleurs et une installation durable avec intégration pour les autres catégories. Les Français ont-ils envie d’une immigration ? Probablement non à cause de la crise mondiale et de la crise identitaire. Ils comprennent que si on ne fait rien la société française implosera dans trente ans.

Dans une société multiculturelle que deviennent nos principes républicains ? Liberté d’opinion de pensée et d’expression, liberté religieuse, le principe de laïcité et la loi de 1905, l’égalité de tous les citoyens devant la loi, l’égalité des femmes et des hommes, la fraternité et la solidarité entre tous les Français ? Est-ce que l’immigration peut «  régénérer » la France ? Non ! La France n’a pas besoin de vitamines. L’indice de fécondité à 2 (immigrés compris) est à peine plus bas que l’indice nécessaire au remplacement des générations à 2,1. Il est même le deuxième en Europe derrière l’Irlande. La France n’implosera pas demain, mais dans trente ans pour d’autres raisons. Question cruciale, faudrait-il se défaire du carcan européen, et revenir à l’indépendance des Etats ? Oui il le faudra, en dénonçant les traités, à commencer par les accords de Schengen et le traité de Lisbonne, qui ne nous laissent plus d’espace de liberté. L’Union européenne est ouverte aux mauvais vents du mondialisme, de l’ultralibéralisme, de la concurrence sans entraves, qui font de l’Homme un consommateur, nous entrainant sur la mauvaise pente.

La seule politique démocratique possible est une intégration convenable associée à la limitation des flux. Cette politique ne peut être que nationale, avec toute son histoire, tant les conceptions de l’immigration, de la régulation des flux, et de l’intégration sont différentes d’un pays à l’autre. Comme disait le général de Gaulle, «  l’Europe ne peut se faire que dans la coopération entre des pays exerçant leur pleine souveraineté ». En se référant à l’humanisme de Montaigne, si nous ne mettons pas l’homme au centre de nos préoccupations politiques, nous ne pourrons pas résoudre les problèmes posés par l’immigration, source certaine de conflits futurs. Il est alors à craindre que le pire des conflits soit devant nous.

J. Petroussenko, Membre du Conseil national du Forum Pour la France

5/11/2010

http://www.forumpourlafrance.org/spip/Angela-lance-un-pave-dans-la-mare-par-le-Dr-Jack-Petroussenko.html

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11 novembre 2010 4 11 /11 /novembre /2010 16:58

Les différents types de handicaps

 

 

N°205 - 10/11/2010

 
Edito Réseau handicap

Afficher la lettre d'information en cliquant ici (ou copier/coller le lien)

 

 

 

 

 

 

 

          http://www.tessolidaire.com/uploads/Newsletters/newsletter-HAND_205_1289382497.html

 

Emploi : une priorité pour les personnes handicapées,...

 Du 15 au 21 novembre 2010 se déroule la 14ème semaine pour l'emploi des personnes handicapées. Un site y est dédié, pour celles et ceux qui cherchent des informations sur les manifestations qui ont lieu durant ces quelques jours : voir ici http://www.semaine-emploi-handicap.com/   Que ce soit pour les personnes handicapées en recherche d'emploi, comme pour les entreprises en quête de «modèle», sont présentées sur ce site un certain nombre d'EOC...

>> en savoir plus...


 

Jean-Louis Fontaine, formateur et consultant en politiques du handicap, président de l'association Synergie et président du CDH

Actualités
Élèves handicapés et en difficulté - Comprendre l'inclusion dans le respect des droits

 Source : ledevoir.com

Comme on a pu le constater depuis la rentrée, la question de l'intégration des élèves à besoins particuliers dans les classes ordinaires continue de susciter d'importants débats dans le milieu de l'éducation au Québec

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Près de 200.000 travailleurs handicapés dans la fonction publique

 Source : lagazettedescommunes.com

39 % sont employés par la fonction publique de l'Etat, 30 % dans la FPT, 21 % par l'hospitalière et 8 % dans des organismes rattachés à la fonction publique de l'Etat (la Poste, organismes consulaires, etc.

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Loi de finances 2011

 Dans le cadre de la discussion, ces rapports importants :

Loi de finances 2011 (rapports spéciaux et avis budgétaires, texte des articles de la seconde partie, 1ère lecture)

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L'entreprise sociale : une alternative à l'ESS ?

 Source : associationmodeemploi.fr

Un nouvel interlocuteur, le mouvement des entrepreneurs sociaux vient bousculer les fondamentaux de l'économie sociale et solidaire mettant en avant la finalité de l'action plutôt que le type de structure qui la porte.

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Un décret précise le calendrier des évaluations des établissements et services

 Source : localtis.info

Un décret du 3 novembre 2010 fixe le calendrier des évaluations et les modalités de restitution des résultats des évaluations des établissements sociaux et médico-sociaux. Ce texte était très attendu par l'ensemble du secteur, dans la mesure où il donne enfin des repères sur la mise en œuvre des obligations d'évaluation posées par la loi du 2 janvier 2002 rénovant l'action sociale et médico-sociale

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BIEN VIVRE À DOMICILE >Un habitat adapté

  Accueil   Un habitat adapté

Cette section présente les principales caractéristiques d'un logement adapté et accessible à tous.

 

Chacune des préconisations formulées n'est bien entendu qu'une indication des améliorations possibles. Celles ci varieront en fonction de vos exigences ou de vos difficultés. Il est important de préciser que l'adaptation d'un logement ne doit pas, quoi qu'il en soit, aller à l'encontre de l'épanouissement et du confort de ses occupants.

 

En bas de page, retrouvez les fiches pratiques de l'ANAH pour adapter un logement à une personne âgée ou handicapée.

Bien vieillir chez soi, et par extension, bien vivre, c'est d'abord évoluer dans un lieu où l'on se sent bien. C'est aussi être en mesure de se déplacer et de conserver une vie sociale et culturelle riche.

Destinée à un public très large, cette rubrique pourra notamment intéresser toute personne :

 

  • Utilisant une aide à la marche ou se déplaçant avec difficulté (mobilité réduite)
  • Souhaitant profiter d'une qualité d'usage dans son logement
  • Souhaitant accueillir ponctuellement un parent plus âgé ou anticiper des difficultés futures
  • Recherchant tout simplement confort et sécurité à son domicile



Nous y présentons succinctement, depuis l'extérieur vers l'intérieur de l'habitat, les éléments à prendre en considération et à évaluer avant de réaménager son logement ou d'en choisir un nouveau.

 

Pour qu'à tout âge, chacun puisse profiter de son domicile et s'y épanouir

 

Plus d'un français sur quatre souffre d'une limitation d'activité ou d'un handicap. Naturellement, les conditions du "bien vivre à domicile" passent par une adaptation du logement aux contraintes d'une difficulté ou d'une fragilité.

Considérant que chaque handicap ou chaque situation est unique, il sera alors toujours plus opportun de parler de logement adaptable plutôt que de logement adapté.

 

Les différents types de handicaps

 

Avant d'emménager ou de procéder à des travaux, il est donc recommandé de s'attacher les services d'un professionnel (ergothérapeute, architecte, …) afin de considérer les spécificités liées à un handicap donné.

Nous porterons dans ces articles notre attention sur les contraintes liées aux difficultés motrices importantes nécessitant notamment l'utilisation d'un fauteuil roulant mais nous nous attacherons également à présenter les spécificités d'un logement adapté (adaptable) à d'autres types de handicap.

 

Note : il est entendu que les préceptes évoqués ici complètent avantageusement ceux exposés dans la rubrique "bien vieillir chez soi"

31 août 2009

Agence nationale de l'habitat

 

L'ANAH (Agence nationale de l'habitat), est un organisme public français créé en 1971, qui met en oeuvre la politique nationale de développement, de réhabilitation et d’amélioration du parc de logements privés existants.

Voici les guides pratiques publiés par l'Agence et entièrement dédiés au logement adapté (handicap, vieillissement, sécurité, confort).

08 octobre 2009

Muriel Boulmier, Directrice Générale du Groupe CILIOPÉE

 

Le rapport de Madame Muriel BOULMIER sur "l’adaptation de l’habitat à l’évolution démographique : Un chantier d’avenir" vient d’être remis au Secrétaire d’Etat au Logement et à l’Urbanisme, Monsieur Benoist Apparu.

32 propositions sont formulées pour améliorer l’habitat des personnes âgées.

28 octobre 2009

Le béguinage est un mode d'habitat groupé qui retrouve aujourd'hui ses lettres de noblesses pour proposer aux personnes âgées ou handicapées une alternative entre le maintien à domicile et l'entrée en institution.

 

Le béguinage de Bruges

 

21 avril 2010

Accessibilité, ergonomie, confort : votre logement est-il adapté ?

 

Votre logement est-il adapté à votre âge ou votre handicap ?

 

Notre association met en ligne au format A4, la liste des critères proposés par Immadea.net pour évaluer l'accessibilité et l'ergonomie d'une maison ou d'un appartement.

 

Télécharger

 

http://www.immadea.net/d+un-habitat-adapte-35.htm

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  • : Le blog d' Eva, R-sistons à la crise
  • : Tout sur la crise financière, économique, sanitaire, sociale, morale etc. Infos et analyses d'actualité. Et conseils, tuyaux, pour s'adapter à la crise, éventuellement au chaos, et même survivre en cas de guerre le cas échéant. Et des pistes, des alternatives au Système, pas forcément utopiques. A défaut de le changer ! Un blog d'utilité publique.
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