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27 février 2014 4 27 /02 /février /2014 04:20

 

 

etats-unis-compkexe-militaro-industriel.jpg.

 

 

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L’Ukraine dérive-t-elle vers la guerre civile et une confrontation des grandes puissances?

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Ukraine,ce qu'on vous cache. Le rôle d'Israël, de Soros. Crimée et Ukrain

 

 

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Politiquement incorrecte : La Vérité avant tout !


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3 février 2014 1 03 /02 /février /2014 03:42

 

 

 

gender théorie29.9.13
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Nous ne pouvons pas tolérer l'intolérable.
Soyons vigilants.
 

 

 

NWO-unisexe-2-jpg.jpg

Voici un dossier sur la question,

Vidéos (témoignage prof..), Déclarations, Assemblée Nationale..
La colère d'un père, vidéo à relayer
Gender à l'école. On vous ment! Ce n'est pas une rumeur,mais une réalité

Et mon analyse,
Alerte ! L'école du Nouvel Ordre Mondial est en route. Elle est intolérable !
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eva R-sistons (Chantal Dupille)
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Alerte ! 

Littérature "enfantine" folle, satanique

 

 

creche-bourdarias

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= NWO-mode-unisexe-H.jpg

La fashion week 2014 laisse entrevoir le Gender à grande échelle.

Des hommes habillés de robe...(J.W. Anderson), crédit photo


Gender, réalité, ou conspration ?  http://www.facon2parler.com/#!gender--ralit-ou-conspiration-/c8y6

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8 avril 2013 1 08 /04 /avril /2013 02:12

Vive l'Alsace républicaine !

Beaucoup d'heureux ce dimanche soir, j'en cite au moins deux:

C'est le "non" qui l'a emporté aujourd'hui lors du référendum en Alsace, a contrario de toutes les prévisions et les attentes des promoteurs du "oui" à la fusion des départements du Haut-Rhin, du Bas-Rhin et du Conseil Régional.

Les Alsaciens ont refusé d'être les cobayes d'une expérimentation préfigurant le démembrement de la République.

Ils ont choisi de ne pas entrer dans l'espace du "Rhin Supérieur", tant vanté par ceux qui rêvaient déjà des charmes euro-régionaux, des droits du travail allemand.
Ils ont refusé les transferts massifs de compétences de l'État à la collectivité territoriale d'Alsace.

Ce projet initié par l'UMP avec les encouragements du gouvernement socialiste, était soutenu par les régionalistes et les écologistes qui œuvrent pour le fédéralisme européen, dédaignent la nation et méprisent la République.


Les Alsaciens viennent d'infliger un coup cinglant au patronat qui agit sans relâche pour briser les frontières afin de disposer de toujours plus de liberté d'exploiter le monde du travail.

Coup d'arrêt également à tous les européistes qui n'ont de cesse de diluer la France dans un espace de libre-échange toujours plus vaste et dérégulé !

Les Alsaciens viennent d'envoyer un signal fort à tous les autres Français pour qu'ils résistent aux sirènes identitaires régionales, aux habitants de Bretagne, de Savoie et de Haute-Savoie notamment, les suivants sur la liste des référendums de même nature.

Désormais, c'est à l'acte III de la décentralisation qu'il faut s'opposer.

Frontalement.

Sans chercher à améliorer, à amender les trois textes prévus par le gouvernement Hollande, car sur le fond il vise le même objectif : détruire la nation, livrer les Français aux appétits insatiables des néolibéraux, briser les résistances populaires.

Le M'PEP, qui a organisé des brigades républicaines, se félicite de cette victoire de la démocratie.

Il a mené campagne en faveur du "non" et continuera d'agir sans relâche pour que les citoyens de France se libèrent de la tutelle de l'Union européenne, en faveur de la souveraineté nationale, monétaire, budgétaire...

Pour que demain reviennent des jours heureux !

Pour accéder au dossier "Alsace", cliquez ci-dessous :
http://www.m-pep.org/spip.php?rubrique348

Référendum en Alsace : un échec cinglant infligé à « l’Europe des régions » ! Une victoire pour les Alsaciens et tous les Français !

avril 2013, par Parti Communiste Français Section de Saint-Martin d'Hères

Jamais 2 sans 3 ! Après les Corses en juillet 2003, les Guadeloupéens et Martiniquais en décembre 2003, les Alsaciens ont refusé, par référendum, ce 7 avril 2013 de valider le projet de « Collectivité unique ». Ils ont notamment rejeté la disparition des assemblées départementales, à terme, des départements eux-mêmes du Bas-Rhin et du Haut-Rhin.

Ce vote est d’une grande importance non seulement pour les Alsaciens mais pour tous les Français. Un nouveau cheval de Troie des forces décidées à démanteler les services publics nationaux, l’échelon démocratique national a été repoussé.

Une nouvelle tentative pour imposer l’Europe des régions, celle qui fait le jeu de l’UE du capital et des féodalités patronales locales, a été mise en échec.

Le désaveu frappe directement les forces politiques qui se sont regroupées derrière le Oui : UMP, PS, « verts », ces derniers se révélant plus que jamais, en Alsace en tout cas, être avant tout un lobby pro-UE bien plus que des « écologistes ».

Soutenu par Sarkozy, le projet emmené par le président UMP de la Région et ex-ministre Philippe Richert a reçu également la bénédiction de Hollande. Le changement dans la continuité !

Flairant le scepticisme de la population, certains maires UMP ou PS se sont prudemment désolidarisés du oui avant les municipales, de même que les leaders locaux du FN qui ont changé d’avis en cours de campagne…

Les promoteurs du oui ont choisi la discrétion, le profil bas pour faire passer à minima leur « réforme ». 25% des inscrits suffisaient après les lois Raffarin, mais même ça ils ne l’auront eu ni dans le Haut-Rhin où le NON l’emporte, ni dans le Bas-Rhin. Ils ont joué le passage en douce dans l’indifférence ; ils ont rencontré la défiance dans le NON et l’abstention !

Le projet est resté soigneusement flou, les dispositions les plus importantes ont été reportées à l’après-adoption. La fin de l’échelon départemental n’a pas été évoquée explicitement. La campagne du OUI est restée au niveau superficiel de la méthode Coué.

Maintenant, les partisans du oui vont expliquer que le scrutin a été parasité par des débats nationaux, que les électeurs du NON ont été trompés, qu’ils se sont trompés de vote, que ce sont les moins éduqués etc. On connaît la musique depuis Maastricht.

La vérité est tout autre.

La défaite du « OUI », c’est la défaite infligée au processus de mise en concurrence des territoires en France et en Europe au profit des capitalistes, notamment les multinationales allemandes et suisses, enclins à placer l’Alsace sous leur tutelle comme réservoir de main-d’œuvre qualifiée ou à la reléguer comme zone résidentielle.

C’est une défaite infligée aux démolisseurs du service public qui s’apprêtaient à liquider des centaines d’emplois dans les services départementaux, demain dans les sous-préfectures et préfectures, et à liquider les droits qu’ils servent.

C’est une défaite infligée aux lobbys patronaux, nationalistes, particularistes et à certains lobbys cléricaux qui se sont investis dans la campagne du oui.

Ils voulaient faire de l’Alsace le laboratoire de la casse du cadre national, cadre historique de l’expression, des luttes et des conquêtes démocratiques et sociales des travailleurs de notre pays.

Ils ont placé les Alsaciens à l’avant-garde des Français dans la résistance à « l’Europe des régions » et à l’Union européenne du capital.

Bravo à la campagne des communistes des fédérations du Bas-Rhin et du Haut-Rhin !

Réforme territoriale : l'appel des 200

Pendant que Des brigades républicaines sont en route pour l'Alsace , l'ANECR lance un Appel pour un renouveau de la démocratie territoriale dans une République unie et solidaire...reproduit ici tel

 

 

 

Grève du 9 avril : ce n'est qu'un début !

Tous en grève le 9 avril 2013 ! - RUPTURE TRANQUILLE oui, mais plus encore : La lutte contre « l’ANI » doit amorcer une riposte globale. Elle doit compléter le rejet du « CICE » (surtout ne pas l’entériner !) par le Parti Communiste Français Section...

Cliquez ici pour lire la suite

 

 

 

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L'UPR se félicite du rejet cinglant du projet de collectivité territoriale unique d'Alsace et appelle à renoncer définitivement au dépeçage de la République française

Le taux spectaculairement élevé d'abstention de l'ordre de 70% dans chacun des deux départements a montré que le projet de collectivité territoriale unique d’Alsace est un projet artificiel et de diversion qui ne correspond en aucun cas au souhait des Français.

En outre, et contrairement à toutes les prévisions, le "non" l'emporte largement dans le département du Haut-Rhin ce qui constitue un camouflet supplémentaire pour les instigateurs de ce projet.

L'UPR se réjouit d'autant plus de cet échec, que ses équipes militantes ont pris une part très importante dans la prise de conscience par les Alsaciens de ce qui se cachait réellement derrière ce projet, à savoir le démantèlement de la République française.

L'UPR demande qu'il soit mis un coup d’arrêt définitif au projet d'"’Europe des régions" inspiré par les forces qui veulent la destruction des États-nations pour assurer l'emprise d'une oligarchie financière dictatoriale dont les Chypriotes et les Grecs ont déjà pu voir les méfaits.

Pour toute demande d'entretien avec François Asselineau contacter :

François-Xavier Grison
francois-xavier.grison@u-p-r.fr
Tél. : + 33 (0)6 72 02 57 34

 

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VICTOIRE DE LA DÉMOCRATIE EN ALSACE !
 
Communiqué du Mouvement politique d'émancipation populaire (M'PEP).
 
Le 7 avril 2013.
 
C'est le "non" qui l'a emporté aujourd'hui lors du référendum en Alsace, a contrario de toutes les prévisions et les attentes des promoteurs du "oui" à la fusion des départements du Haut-Rhin, du Bas-Rhin et du Conseil Régional.
 
Les Alsaciens ont refusé d'être les cobayes d'une expérimentation préfigurant le démembrement de la République.
 
Ils ont choisi de ne pas entrer dans l'espace du "Rhin Supérieur", tant vanté par ceux qui rêvaient déjà des charmes euro-régionaux, des droits du travail allemand.
 
Ils ont refusé les transferts massifs de compétences de l'État à la collectivité territoriale d'Alsace.
 
Ce projet initié par l'UMP avec les encouragements du gouvernement socialiste, était soutenu par les régionalistes et les écologistes qui œuvrent pour le fédéralisme européen, dédaignent la nation et méprisent la République.
 
Les Alsaciens viennent d'infliger un coup cinglant au patronat qui agit sans relâche pour briser les frontières afin de disposer de toujours plus de liberté d'exploiter le monde du travail.
 
Coup d'arrêt également à tous les européistes qui n'ont de cesse de diluer la France dans un espace de libre-échange toujours plus vaste et dérégulé !
 
Les Alsaciens viennent d'envoyer un signal fort à tous les autres Français pour qu'ils résistent aux sirènes identitaires régionales, aux habitants de Bretagne, de Savoie et de Haute-Savoie notamment, les suivants sur la liste des référendums de même nature.
 
Désormais, c'est à l'acte III de la décentralisation qu'il faut s'opposer.
 
Frontalement.
 
Sans chercher à améliorer, à amender les trois textes prévus par le gouvernement Hollande, car sur le fond il vise le même objectif : détruire la nation, livrer les Français aux appétits insatiables des néolibéraux, briser les résistances populaires.
 
Le M'PEP, qui a organisé des brigades républicaines, se félicite de cette victoire de la démocratie.
 
Il a mené campagne en faveur du "non" et continuera d'agir sans relâche pour que les citoyens de France se libèrent de la tutelle de l'Union européenne, en faveur de la souveraineté nationale, monétaire, budgétaire...
 
Pour que demain reviennent des jours heureux !

 
Pour accéder au dossier "Alsace", cliquez ci-dessous :
http://www.m-pep.org/spip.php?rubrique348

 

 

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Alsace - Le département met KO la région : le bon sens prévaut sur les "bonnes idées des hauts fonctionnaires"
La nouvelle est tombée, bien que les résultats soient encore partiels.
par Gilbert Reilhac, Reuters
STRASBOURG (Reuters) - La fusion du conseil régional d'Alsace avec les deux conseils généraux du Haut-Rhin et du Bas-Rhin, soumise dimanche à référendum, n'aura pas lieu: le "non" l'emporte par 54,85% des voix dans le Haut-Rhin, selon des résultats encore partiels.
Les électeurs du Bas-Rhin y seraient en revanche favorables à 66,87%.
Pour que le projet passe, il fallait qu'il soit validé par plus de la moitié des suffrages exprimés et au moins 25% des électeurs inscrits dans chacun des départements.
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En fait, "les autorités" ne se sont pas posé du tout la bonne question. Plutôt que de supprimer communes et départements de fait, ne sont-ce pas les découpages administratifs récents qui sont une aberration ? Création autoritaire de "métropoles",  de "communautés de communes" : pourquoi ? Pour contrer les syndicats intercommunaux, fruits d'accords locaux mais pas contrôlés du haut ?  Création, il y a plus longtemps, de "régions" aux élus lointains et choisis sur listes : en quoi cela a-t-il le moindre soupçon de légitimité démocratique ? Bien entendu, cela était le fruit d'une idée "communautaire" (européenne, quoi, à la sauce financière) qui ne correspond en rien avec la réalité territoriale et démocratique française.
Il s'agit donc, au bout de plus de quarante ans, de déposer le bilan de ces idées qui ont montré l'état de leur échec de fait. Bien entendu, dans les hauts échelons loin du terrain, ce n'est probablement pas ainsi que les résultats sont vus, parce que ce ne sont pas les critères humains qui sont pris en compte, mais des chiffres bruts économico-financiers, froids et sans âme. Quand on voit aujourd'hui le carnage social et humain qu'est devenu notre pays, il est clair que ces options prises "là-haut" sont mauvaises.
Terminées, les "communautés de communes" et les "métropoles". Terminées, les régions et leurs niches de décideurs coupés du monde. Voilà ce qu'il faut mettre en application. Bruxelles ne sera pas content, car ces entités aberrantes étaient ses yeux et ses bras lointains. Et tout ce qui peut mécontenter Bruxelles est bon. Ne pas oublier que Bruxelles, ses lois et ses institutions, ce n'est en rien l'Europe que les peuples pourraient mettre en commun.
Et pendant qu'on y est, pourquoi ne pas diviser par deux ou trois à la fois le nombre de conseillers du président, et les émoluments qu'ils palpent ? Quant aux parlementaires de Strasbourg, eux aussi leurs budgets sont.... intéressants. Comme ceux du ministère des Finances, qui en a tellement honte qu'il refuse de divulguer les vrais chiffres.
Où sont les assistés ? Ne serait-ce pas, entre autres grands contribuables théoriques, ceux-là ? Mais il y en a bien d'autres, comme les gras fonctionnaires de Bruxelles, intouchables pour faire bonne mesure.
http://bab007-babelouest.blogspot.fr/2013/04/alsace-le-departement-met-ko-la-region.html

 

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7 avril 2013 7 07 /04 /avril /2013 05:17
Privatiser l’Europe
Privatiser l’Europe

 

   


Enfin une bouffée d’air pur. L’auteur de cet article a compris et sous-entend que la crise économique et financière actuelle est pilotée par les banquiers et les cartels industriels pour siphonner la richesse du bas vers le sommet de la pyramide. Ceci, comme nous l’avons dit ici sans relâche, n’est qu’une opération de torpillage des économies afin de réduire les peuples à l’état de zombies prêts à accepter les mesures toutes prêtes de « sortie de crise », non sans une bonne guerre au préalable en acceptant les diktats de la gouvernance mondiale et d’un état mondial fasciste supra-national géré par les cartels banquier et industriels, c’est à dire en accord avec la définition même du fascisme selon Mussolini: la fusion de l’état et de l’industrie sous la domination des cartels industriels et banquiers: la corporatocratie.

Solution ? Dire non en masse ! Reprendre le pouvoir, le diluer dans les peuples où il est particulièrement soluble, partout, et bâtir dans le même temps le contre-pouvoir autogestionnaire dans une société égalitaire, non-autoritaire, non-pyramidale et émancipée, Ceci représente le futur, futur dans lequel l’humanité sera enfin arrivée à maturité et cessera les enfantillages criminels dont l’étape étatique actuelle n’est que symptomatique de notre immaturité politique et sociale. Immaturité encouragée et entretenue par la caste des privilégiés qui fait perdurer le statu quo oligarchique mortifère à son seul profit.

Il est grand temps d’en sortir. Ya Basta !

– Résistance 71 –


Jérôme Bedeau
Dimanche 7 Avril 2013


Privatiser l’Europe
On oblige les États à brader le patrimoine des habitants du pays, et les actionnaires des grandes firmes raflent ce patrimoine à moitié prix.

L’Union européenne connaît actuellement la plus grande crise économique depuis sa fondation il y a vingt ans. La croissance économique s’effondre : l’économie de la zone euro s’est contractée de 0,6 % au quatrième trimestre 2012 et cette baisse va continuer. La crise de l’euro a été faussement attribuée aux dépenses publiques, et la mise en œuvre de réductions de dépenses et l’accroissement des emprunts ont entraîné une augmentation des dettes nationales et la montée du chômage. Les dettes publiques des pays en crise ont grimpé de façon prévisible : les taux les plus élevés de la dette par rapport au PIB pour le troisième trimestre de 2012 ont été enregistrés en Grèce (153 %), en Italie (127 %), au Portugal (120 %) et en Irlande (117 %).

Les États membres de l’Europe ont réagi en mettant en place des programmes d’austérité sévères, procédant à des coupes drastiques dans les services publics et dans la protection sociale. Ces mesures sont à l’image des politiques d’ajustement structurel si controversées qui ont été imposées aux pays en développement au cours des années 1980 et 1990, politiques qui ont discrédité le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale.

Les résultats des mesures mises en place en Europe, comme celles qui ont précédemment été imposées aux pays du « Sud », ont sanctionné durement les plus pauvres, alors que les Européens les plus riches – y compris l’élite bancaire qui a provoqué la crise financière – sont sortis indemnes ou même plus riches qu’avant. Au-delà des effets immoraux et désastreux des coupes inutiles, on constate que la Commission européenne et la Banque centrale (soutenues par le FMI) tentent systématiquement d’accroître la déréglementation de l’économie européenne et de privatiser les biens publics.

Enraciner le mal

L’ironie de l’histoire, c’est que la crise économique, que beaucoup ont désignée comme la « mort du néolibéralisme », a plutôt été utilisée pour enraciner le néolibéralisme. Cela a été particulièrement évident dans les pays en crise de l’Union européenne comme la Grèce et le Portugal, mais c’est vrai de tous les pays de l’UE.

On assiste en ce moment, à travers toute l’Europe, à une véritable liquidation des services publics et du patrimoine commun. Cette liquidation, accompagnée de mesures de dérégulation et d’austérité, est un désastre pour la population.

Ceux qui ont gagné, ce sont les grandes sociétés privées qui se sont approprié à bas prix le patrimoine qui appartenait à tous ; ceux qui ont gagné, ce sont les banques impliquées dans des prêts hasardeux et qui ont été renflouées par l’argent des citoyens… afin de pouvoir continuer à s’approprier le bien commun.

La crise de l’euro a ses racines dans la doctrine économique dite néolibérale, doctrine économique qui a été mise en œuvre et planifiée au cours des trois dernières décennies. Cette doctrine peut se résumer de deux manières : 1. C’est la reprise en main totale de l’économique et de la politique mondiales par les actionnaires des grandes sociétés, qui exigent un taux de rendement invraisemblable à deux chiffres. 2. C’est la tendance à considérer que tout ce qui existe sur la planète doit pouvoir être acheté.

Le néolibéralisme favorise la domination des grandes firmes sur la société à travers la privatisation du secteur public et la déréglementation des marchés financiers. En règle générale, il considère que les droits des travailleurs, les impôts, la protection de l’environnement et la protection sociale sont des obstacles qui interfèrent avec la réalisation de profits à court terme. Les pires chocs économiques provoqués par les forces déréglementées du marché avaient jusqu’alors lieu dans le Sud. Cette situation a changé en 2007-2008 lorsque la crise bancaire américaine a éclaté et s’est ensuite propagée à l’Europe, précipitant la crise de l’euro.

Des « crises » et des banques

La crise financière précédente qui a affecté les États-Unis fut la Grande Dépression, après quoi la loi Glass-Steagall fut adoptée en 1933 pour réglementer les banques et contrôler les capitaux. Cette loi plafonnait le taux de rémunération des dépôts bancaires à terme.

Au cours de l’ère Reagan, toutefois, les marchés financiers furent déréglementés et on assista à une augmentation du nombre de crises graves partout dans le monde. Les États-Unis ont ignoré toutes ces mises en garde et, sous la présidence de Clinton, la loi Glass-Steagall fut abrogée en 1999. Le système financier américain a connu une croissance rapide grâce aux acquisitions de masse et à la fusion des activités de banque de détail et d’investissement.

Les banques sont devenues « trop grandes pour faire faillite », selon la formule consacrée, ce qui leur permit d’effectuer des transactions à haut risque et d’emprunter des montants énormes de capitaux, tout en sachant que le contribuable serait là pour les renflouer si leurs activités provoquaient des turbulences financières. Des produits dérivés de plus en plus complexes et risqués ont été fournis aux citoyens sous la forme de prêts, qui ont connu une flambée des taux d’intérêt. La contagion s’est répandue presque immédiatement des États-Unis vers l’Europe, où les flux de capitaux et les secteurs financiers sont étroitement interconnectés.

Les pertes furent, comme prévu, socialisées et répercutées sur les contribuables, tandis que les banques ont été renflouées. Les niveaux d’endettement en Europe étaient faibles avant que la crise bancaire éclate et, même aujourd’hui, ils restent plus faibles qu’aux États-Unis en pourcentage du PIB.

Les pays périphériques de la zone euro ont perdu leur compétitivité tandis que la crise les frappait, et les emprunts qu’ils ont contractés en conséquence auprès de banques des pays clés ont conduit à un important endettement. Entre octobre 2008 et octobre 2011, la Commission européenne a approuvé 4 500 milliards d’euros de mesures d’aides d’État aux institutions financières, accablant les contribuables par la détérioration des finances publiques.

En Grande-Bretagne, le gouvernement a donné à ses banques 123,9 milliards de livres sous la forme de prêts ou d’achats d’actions en 2010-2011. Le coût total du plan de sauvetage des banques irlandaises a pour l’instant été de plus de 70 milliards d’euros.

Austérité ou réglementation bancaire

La déréglementation a provoqué la crise de l’euro et on pourrait s’attendre, par conséquent, que l’intervention de l’État et la réglementation soient mises en œuvre pour résoudre la crise. Pourtant, malgré les coûts écrasants des plans de sauvetage, aucune réforme bancaire significative n’a été mise sur pied. Certes, quelques mesures mineures ont été mises en place, visant à réduire les pratiques bancaires les plus risquées sur les marchés financiers, mais elles ne sont pas suffisantes pour prévenir une répétition de la crise. Et, au-delà du monde de la banque, il n’y a même pas eu une tentative de faire reculer la déréglementation. En fait, c’est le contraire qui s’est produit.

En juillet 2012, un rapport du FMI met en garde contre les mesures d’austérité qui pourraient être prises au cours d’une récession. Comme le déclarait à la BBC l’une de ses rédactrices, Nicoletta Batini : « Si vous suivez un régime quand vous êtes malade, il est fort probable que vous serez encore plus malade, alors ce n’est pas une bonne idée 1. »

En réalité, devant le micro de la BBC, Nicoletta Batini a quelque peu atténué sa véritable opinion parce que l’article qu’elle écrivit dans une publication du FMI développait en fait l’idée que des mesures d’austérité graduelles devaient être préférées à des mesures brutales 2.

Le prix Nobel d’économie Joseph Stiglitz a décrit les plans d’austérité actuels comme un piège qui place les pays dans un « cercle vicieux de réduction des dépenses et d’effondrement de la croissance ».

Le Département des affaires économiques et sociales des Nations unies confirma, déclarant qu’« il y a un accord général dans le monde entier sur le fait que l’austérité budgétaire menée par de nombreux gouvernements a été la principale cause de la récession économique prolongée ».

Cinq pays sont apparus comme l’épicentre de la crise de l’euro : l’Irlande, l’Italie, la Grèce, le Portugal et l’Espagne. Ces pays en crise ont été tenus de signer des accords avec la Commission européenne. Cependant, tous les États européens membres de l’Union ont été touchés par les mesures d’austérité. Même les gouvernements en dehors de la zone euro, comme la Grande-Bretagne, ont profité de la crise pour plaider en faveur de mesures similaires de compression et de déréglementation.

Pourquoi ce choix de l’UE ?

Dire que c’est « le néolibéralisme » qui est la cause de la « crise » est faux, et s’interroger sur les raisons pour lesquelles les décideurs ne prennent pas de mesures pour la résorber est très naïf. Paul Krugman, un autre lauréat du prix Nobel d’économie, écrivit dans le New York Times « qu’il n’a jamais été question de rétablir l’économie. La pression en faveur de l’austérité, c’était pour utiliser la crise. Pas la surmonter ». Il écrit encore dans le même article : « La pression en faveur de l’austérité en Grande-Bretagne n’est pas une question de dette et de déficits du tout ; il s’agit d’utiliser la panique à propos de l’austérité comme excuse pour démanteler les programmes sociaux. Et, naturellement, c’est exactement la même chose qui est arrivée aux États-Unis » (Paul Krugman, « The Austerity Agenda », The New York Times, 31 mai 2012).

Les élites des grandes firmes et de la politique, plutôt que de tirer les enseignements de la crise, l’utilisent comme prétexte pour renforcer les mesures néolibérales et éliminer tout ce qui fait obstacle à leur domination, à commencer par les droits des travailleurs et les acquis sociaux.

Lors de la rencontre des États européens du 14 au 14 mars 2013 à Bruxelles, Corporate Europe Observatory 3 a dévoilé la manière avec laquelle BusinessEurope, l’un des lobbies d’affaires les plus puissants en Europe, travaille la main dans la main avec la Commission européenne pour imposer des réformes néolibérales. Les lobbies patronaux ont des exigences en particulier concernant la « flexibilité de l’emploi », de manière à garder les coûts du travail le plus bas possible afin d’accroître les profits 4.

La Commission européenne donne la priorité à des politiques qui profitent surtout aux sociétés transnationales au lieu de soutenir les petites entreprises, les droits des travailleurs et le maintien de services publics essentiels.

La gouvernance économique néolibérale a déjà été inscrite dans le traité de Lisbonne, présenté pour ratification en 2005, et la crise de l’euro a été utilisée comme un prétexte pour introduire de nouveaux éléments dans la législation, comme le prétendu « Six-pack » 5, le semestre européen et le « Fiscal Compact » ou contrat fiscal 6.

Prêts en échange de privatisations

La « troïka », composée de la Commission européenne, de la Banque centrale européenne et du Fonds monétaire international (FMI), a accordé des prêts pour sauver les économies de certains pays. Toutefois, ces prêts sont le prétexte pour dicter quelles politiques économiques ces pays en crise doivent adopter : la Commission européenne a dicté des mesures d’austérité aux pays en crise en échange de prêts par l’intermédiaire d’accords qui exigent des réformes structurelles incluant des coupes dans les services sociaux et une amélioration de la « compétitivité », des baisses de salaires et la remise en cause des droits des travailleurs. Ainsi, le commissaire européen José Manuel Barroso a été très explicite sur le fait que les décisions prises à Bruxelles par des bureaucrates non élus prennent le pas sur la souveraineté nationale.

La chancelière allemande, Angela Merkel, a demandé aux pays de la zone euro d’abandonner à Bruxelles leur souveraineté nationale concernant certaines politiques économiques et budgétaires, y compris sur le marché du travail et la politique fiscale.

L’une des choses essentielles que la « troïka » exige des pays en crise est la privatisation des services publics comme garantie pour les prêts accordés. Ces garanties que les États doivent fournir sous forme de privatisations concernent la distribution de l’eau, les bâtiments publics, les banques nationales, l’énergie, l’infrastructure des transports, les services de santé, les services postaux. On peut toujours se dire que la légalité même de ces privatisations forcées est contestable : l’article 345 des traités de l’Union européenne requiert que la Commission soit neutre sur la question de la propriété privée ou publique des sociétés : « Les traités ne remettront en aucun cas en cause les règles des États membres concernant le système de propriété. »

La vente des biens publics est un leurre

On justifie les privatisations, en tant qu’éléments des programmes d’austérité, par l’affirmation qu’elles vont créer des revenus pour rembourser la dette. En Grèce, l’État le plus endetté de l’Europe des 27, les revenus issus des privatisations ont été plus bas que prévu : la Commission s’attend à ne recevoir que 25,6 milliards d’euros en recettes cumulées de la privatisation jusqu’en 2020 au lieu des 50 milliards prévus d’ici à 2015. En somme, on oblige les États à brader le patrimoine des habitants du pays, et les actionnaires des grandes firmes raflent ce patrimoine à moitié prix. C’est vraiment à se demander si cette « crise » n’est pas précisément organisée dans ce but.

Cependant, l’environnement politique instable, les résultats économiques décevants et l’opposition du public et des syndicats ont conduit dans certains cas à la non-application de ventes de biens publics. Ce fut le cas de la ligne aérienne portugaise TAP, du système de distribution d’eau Canal de Isabel II à Madrid. Même si cette dernière vente a été poursuivie, le bilan de la privatisation de l’eau montre que cette politique ne conduit pas aux économies de coûts auxquelles on s’attendait…

La vente de biens publics est un leurre. Il faut non pas les « renationaliser » mais se les réapproprier en les socialisant. Les actionnaires et les dirigeants des grandes firmes transnationales doivent rendre ce qu’ils nous ont volé. Les responsables politiques qui se sont faits les complices de ces vols, qui les ont même encouragés, doivent rendre des comptes devant la justice.


1. BBC Radio 4, Today, Interview with Nicoletta Batini on the main findings of the paper, 24 August 2012, cité par Joseph Zacune, « Using the Crisis to entrench Neoliberalism ».

2. Nicoletta Batini, Giovanni Callegari and Giovanni Melina, « Successful Austerity in the United States, Europe and Japan », IMF Working Paper, July 2012 www.imf.org/external/pubs/ft/wp/2012/wp12190.pdf

3. Corporate Europe Observatory est un groupe de travail et d’action qui travaille à exposer et à contester l’accès privilégié et l’influence dont bénéficient les grandes firmes et leurs lobbies dans les décisions concernant la politique européenne.

4. Voir « Corporate Europe Observatory, BusinessEurope and the European Commission : in league against labor rights ? », 11 March 2013

5. Il s’agit de cinq régulations et d’une directive entrées en vigueur le 13 décembre 2011 et chargées de la surveillance fiscale et macroéconomique.

6. Le « Fiscal Compact », ou « contrat fiscal », est la partie fiscale du Traité de stabilité, de coordination et de gouvernance. C’est un accord intergouvernemental, pas une loi européenne, signé par 25 membres de l’UE (pas la Grande-Bretagne, ni la République tchèque).


url de l’article:

http://www.monde-libertaire.fr/anticapitalisme/16324-privatiser-leurope

http://resistance71.wordpress.com/2013/04/06/crise-economique-manipulations-du-terrorisme-economique-detat-pour-assoir-plus-avant-le-neoliberalisme-fasciste-et-asservir-les-peuples/ http://resistance71.wordpress.com/2013/04/06/crise-economique-manipulations-du-terrorisme-economique-detat-pour-assoir-plus-avant-le-neoliberalisme-fasciste-et-asservir-les-peuples/

 

http://www.alterinfo.net/Privatiser-l-Europe_a88833.html

 

 

Voir  aussi :

 

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1 avril 2013 1 01 /04 /avril /2013 14:34
Faut-il renoncer à la démocratie ?
1.04.2013, 14:34, heure de Moscou
     

Faut-il renoncer à la démocratie ?

 
Photo: AFP

Je crois que certains lecteurs, en voyant ce titre, vont cliquer sur le lien tout en se demandant si Alexandre Latsa est brusquement devenu fou, ou en pensant que la suite va enfin dévoiler le fond de sa pensée. Mais non, pas d'inquiétude, l'idée n'est pas de moi.

« Faut-il supprimer la démocratie » est une citation du « sage et démocrate » Jacques Attali. Celui-ci a en effet le 18 mars dernier signé un article absolument incroyable où il pose la question de l’opportunité de songer à appuyer, aider et compléter les structures et institutions démocratiques afin de pérenniser leur efficacité.

Jacques Attali prend l’exemple de l’élection verticale et à vie du pape, puis de l'élection de la nouvelle présidence chinoise pour 10 ans, en remarquant que les deux fonctionnent selon le principe du parti unique, en portant au pouvoir quelqu'un du sérail sans consulter le peuple. Ensuite, il constate les échecs du système démocratique italien incapable de permettre l’émergence d’un gouvernement stable après les élections législatives du mois dernier. L’Italie serait d’après lui l’exemple type de l’échec du fonctionnement des systèmes démocratiques, le politique étant contraint de sacrifier l’avenir à long terme du pays (en aggravant la situation économique) pour assurer sa réélection.

Serait-il tombé sous le charme des partis uniques parce que la démocratie montre ses limites?

Pas du tout, il propose une troisième voie. Construire (en parallèle des institutions démocratiques) de nouvelles assemblées consultatives, composées de gens choisis, qui nommeraient des responsables à des niveaux plus élevés, ces derniers constitueraient une assemblée consultative nationale, en charge de conseiller les pouvoirs démocratiques. Ces assemblées seraient toujours selon lui destinées à équilibrer des pouvoirs politiques qui seraient mieux en mesure d’exécuter leur mission: la gestion de la « cité ».

Il ajoute qu'il y a urgence à ce que des gens (des « sages » n’en doutons pas NDLR) prennent le relai des politiques élus car les risques seraient réels puisque « les multiples fondamentalismes sont présents et ils rodent autour du lit de la démocratie ». Il conclut: « Si on veut sauver l’essentiel de la démocratie, c’est à de telles audaces qu’il faut commencer à réfléchir ».

Il faut peut-être lire entre les lignes et traduire: Nous (l’oligarchie) allons devoir un peu plus confisquer la démocratie et permettre à des gens mieux « choisis » de diriger nos pays.

Utopie? Usine à gaz avec de nouvelles assemblées commissions et comités divers salariés par les états démocratiques ? Il faut prendre très au sérieux les « audaces » proposées par Jacques Attali, parce qu'il existe déjà des comités qui pensent et décident à la place des élus du monde occidental.

Le 29 mars 2013, le président de Goldman Sachs a confirmé que le problème principal de l’UE était non pas Chypre (ou un pays comme la Grèce dans lequel le peuple est simplement en train de mourir NRDL) mais l’Italie d’aujourd’hui avec le facteur Grillo. Le troublant italien, sorte de Coluche politique, empêcherait en effet l’honnête establishment financier international d’achever sa prise de contrôle des états en faillite. Un processus qui comme on peut le voir ici est pourtant bien entamé et démontre, s’il le fallait, que c'est un comité d'anciens employés de la banque Goldman Sachs qui a pris les commandes des centres de décision du monde de la finance en Europe. Est-ce la meilleure des solutions pour l’Europe? Le pauvre Beppe Grillo avait même eu droit au début de ce mois à un billet corrosif à son égard sur le blog de notre « sage » dans lequel il était montré du doigt comme un danger pour l’avenir de l’Europe.

Etonnante similarité de point de vue, non?

Il y a pourtant, en dehors de la troisième voie proposée par Jacques Attali, une autre solution que la confiscation des élections par des « sages », au cœur de social démocraties dont les élites appartiennent à des corporations financières étrangères, et dont les politiciens sacrifient leurs peuples et leurs pays au nom de futiles réélections.

Dans des pays comme par exemple la Chine de Jintao et Jinping, la Russie de Poutine, la Turquie d’Erdogan ou le Venezuela de Chavez, des élites « d’un autre genre » jouissent majoritairement du soutien de leurs peuples pour accomplir la mission qui est la leur: faire de leurs pays des états puissants et souverains, capables de résister tant aux déstabilisations financières que militaires tout en poursuivant et assurant leur développement économique.

La solution en Europe n’est sans doute pas la confiscation d’une démocratie déjà en phase terminale, mais sans doute plutôt de procéder démocratiquement à un changement radical d’élites, afin de sortir d’un système d’exploitation qui ne fonctionne manifestement plus et de pouvoir enfin rendre aux peuples d’Europe ce qui leur a été confisqué : le pouvoir de décider de leur propre destin. T

 

http://french.ruvr.ru/2013_04_01/Faut-il-renoncer-a-la-democratie/

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31 mars 2013 7 31 /03 /mars /2013 00:07

 

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http://jeunescni.blogspot.fr/2011/09/campagne-militante-non-la-theorie-du.html

 

Dire qu'un homme et une femme c'est pareil ce n'est pas sain!

La vraie raison du "mariage pour tous": Imposer la "théorie du genre"! Vers un monde unisexe, sans hommes ni femmes..?


Pour lire la suite cliquez ici

 

http://artdevivresain.over-blog.com/article-dire-qu-un-homme-et-une-femme-c-est-pareil-ce-n-est-pas-sain-116676680.html

 

 

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31 mars 2013 7 31 /03 /mars /2013 00:02
Samedi 9 février 2013

L'OLIGARCHIE OU LA "SUPERCLASSE INVISIBLE" : LE SIECLE, LA TRILATERALE, BILDERBERG (Circus Politicus, 7/14).

la crise financière expliquée aux nuls-copie-1

 

CIRCUS POLITICUS

Christophe Deloire, Christophe Dubois
Albin Michel 2012.
Cette série d’articles visent à faire paraître les notes de lecture de cet ouvrage. Elle n’en dispense nullement de la lecture !
 
Sommaire :
7/ L’oligarchie ou la « superclasse invisible » : Le Siècle, la Trilatérale, Bilderberg

12/ Le « Swiftgate »

13/ Les politiciens français et l’Europe

14/ De l’usage des sondages dans le monde politique français

               

   

 

L’oligarchie ou la « superclasse invisible » : Le Siècle, la Trilatérale, Bilderberg.

 

« L’un des traits les plus originaux de la période dans le champ des structures sociales (…), aussi le plus troublant, est l’émergence d’un nouveau groupe dominant. Cette nouvelle aristocratie émerge d’une alliance implicite entre les grands dirigeants d’entreprises, des financiers, des cadres élevés de l’industrie et des services, certains hauts fonctionnaires de l’Etat et des privilégiés des médias ». Qui est-ce qui s’exprime ainsi ? Michael Moore ou un représentant d’Attac ? Non : Lionel Jospin[i][ii].

 

Parmi ses officines dans laquelle l’oligarchie aime à se retrouver se distingue le désormais relativement célèbre Le Siècle, cette association qui régulièrement regroupe le gratin français autour des tables de l’Automobile club de France en face de la Concorde. Parmi ses membres (ou anciens membres), on retrouve Nicolas Sarkozy, François Fillon, François Mitterrand, Laurent Fabius, Denis Kessler (ancien président du conseil d’administration de l’association), Nicole Notat (ancienne secrétaire générale de la CFDT et … actuelle présidente du conseil d’administration de l’association), Eric Woerth, Xavier Bertrand, Christian Jacob, Olivier Dassault, Hervé Gaymard, François Baroin, Alain Richard, Elisabeth Guigou, Hubert Haenel, Pierre Steinmetz, Pierre Joxe (ces trois derniers sont membres du Conseil constitutionnel), Marc Guillaume (le secrétaire général du Conseil constitutionnel), Rachida Dati, Jean-Marie Cavada, Pervenche Berès, Henri Weber, Fabien Raynaud, Jean-Pierre Jouyet, Jean-Dominique Giuliani, Serge July, Catherine Nay, Nicolas Bazire, Pierre Blayau, Alexandre Bompard, Olivier Debouzy, Philippe Auberger, Pascal Lamy, Jean-Claude Trichet, Etienne Davignon[iii](pages 123-128) …Théoriquement l’association est censée regrouper des personnalités de toute la société civile. Mais en pratique, les hauts fonctionnaires, les grands patrons et les avocats d’affaires sont largement majoritaires (pages 124-125). Aux dires des participants, on n’y mange pas très bien et on y parle de tout et surtout de rien. Mais alors quel est l’intérêt de ces réunions dont rien ne filtre ? Le simple plaisir de se retrouver entre puissants ?

 

Au niveau international, la conférence Bilderberg fait fantasmer les conspirationnistes[iv]. Pourtant, elle est bien réelle. Elle se réunit périodiquement dans un lieu qui n’est pas connu à l’avance, bien sûr les débats n’y sont pas publics et la liste des invités n’est communiquée qu’après coup (page 130). Parmi les habitués (on remarque une très forte présence de la technocratie européenne, un tiers des membres de la Commission participant à la Conférence (page 162) et … des banquiers) : Henry Kissinger, David Rockefeller, Herman Van Rompuy, Joaquime Almunia, Neelie Kroes (ces deux derniers sont vice-présidents de la Commission européenne), Pascal Lamy (encore lui !), Peter Mandelson (ancien commissaire au Commerce), Peter Sutherland (ancien commissaire à la Concurrence), Jean-Claude Trichet, Robert Zoellick (président de la Banque mondiale), Peter Orszag (Citigroup), Marcus Agius (Barclays), Douglas J. Flint (HSBC), Kenneth Jacobs (Lazard), Joseph Ackerman (Deutsche Bank), Eric Schmidt (Google), Jeff Bezos (Amazon), Craig Mundie (Microsoft), Chris Hughes (Facebook), Georges David (Coca-Cola), John Elkann (Fiat), Thomas Enders (Airbus), John Kerre (Royal Dutch Shell). Ici aussi, au final, il ne s’y passe pas grand-chose, mais, comme le relève Pascal Lamy : « Si on passe du temps dans un milieu, on finit par en adopter les codes et les croyances, qu’il s’agisse d’ouvriers ou de patrons » (page 133). Et force est de constater, comme pour Le Siècle, que tous ces membres sont de fervents adeptes de l’idéologie néolibérale. Et même si officiellement il ne s’y passe pas grand-chose, il semblerait tout de même que l’une des conférences Bilderberg ait été l’occasion de faire passer son grand Oral à Herman Van Rompuy avant qu’il ne soit intronisé président du Conseil Européen (pages 134-138). Et puis comment ne pas s’interroger sur de potentiels conflits d’intérêts lorsqu’à la conférence de Saint-Moritz, le commissaire européen à la concurrence rencontre le patron de Google, alors qu’une procédure d’enquête est en cours à l’encontre du géant américain (page 163) ? Comment ne pas s’étonner de la proximité du patron d’Amazon avec les commissaires européens alors même qu’il part en guerre contre les éditeurs européens (page 164) ?

Bilderberg a donc bien une existence réelle. Mais cela n’empêche pas certains « intellectuels » de nier son existence ou, tout simplement, d’affirmer qu’il n’y aucun intérêt à s’y intéresser comme ce fut le cas lors d’une émission de C dans l’air de Jacques Calvi avec Jean-François Kahn, Nicole Bacharan et Gérard Chaliand (pages 139-140). Pourtant, la conférence a même son site internet : http://www.bilderbergmeetings.org/index.php.

Les Français ne sont bien sûr pas exclus de la conférence. D’ailleurs, depuis 2011, le président du directoire n’est autre qu’Henri de Castries, le président d’AXA (page 146). L’une d’entre elle a même eu lieu à Versailles en 2003. On y retrouvait Alexandre Adler, Nicolas Beytout (Les Echos), Denis Ranque (Thales), Philippe Camus (EADS), Jean-Louis Gergorin (EADS), Valery Giscard d’Estaing, Jean-François Copé, Pierre Lellouche. Dominique de Villepin, en plein polémique sur la guerre américaine en Irak, y a fait une apparition remarquée qui aurait entrainé un belle passe d’armes et quelques éclats de voix avec les néoconservateurs (faits exceptionnels dans cette ambiance feutrée). En 2011, Bilderberg a retrouvé l’hexagone à Saint-Moritz. Les Français y étaient un peu moins nombreux, avec Nicolas Bazire (LVMH et proche de Nicolas Sarkozy), Nicolas Baverez (Le Point), Thierry de Montbrial (Ifri), Christine Lagarde. La gauche n’est pas en reste non plus : Lionel Jospin avait également participé à la conférence de Toronto en 1996, Laurent Fabius à Helsinki en 1994, Manuel Valls en 2008 en Virginie et Jean-Pierre Jouyet à plusieurs occasions (pages 143-146).

 

Crée en 1973 à l’initiative de David Rockefeller, Henry Kissinger et Zbigniew Brzezinski, la Trilatérale est un autre de ces organisations que regroupe le gotha mondial. Alors que Bilderberg est concentré sur la sphère occidentale, la Trilatérale, qui en est une émanation, a pour vocation de s’ouvrir sur l’Asie, et en particulier sur le Japon (page 181). Comme chez sa grande sœur, on y retrouve un joyeux mélange d’élites politiques, économiques et technocratiques : Madeleine Albright, Condoleeza Rice, Henry Kissinger, Mario Monti, Larry Summers, Paul Volcker, Gerard Schröder, Karl Carstens (ancien président du Bundestag), Martin Wolff (Financial Times), Kiichi Miyazawa (ancien premier ministre du Japon), les patrons de Bank of America, Lehman Brothers, Goldman Sachs, JP Morgan, Deutsche Bank, Coca-Cola, Fuji Bank, Hitachi, Sony, Fiat, Saint-Gobain, Pechiney (pages 182-185). Les Français ne sont pas en reste avec la présence (passée ou actuelle) d’Elisabeth Guigou (encore elle !), Jean-Louis Bourlanges, Jean-François Copé (il est partout !), Pierre Lellouche, Hubert Védrine, Laurent Fabius, François Bujon de l’Estang, Hervé de Carmoy, Michel David-Weill, Edmond Alphandéry, Georges Berthoin, Michel Tattu (Le Monde), Raymond Barre, Robert Marjolin ou encore François Bayrou (pages 194-196). Et comme pour Bilderberg, la technocratie européenne est omniprésente : Otto Lambsdorff, Peter Sunderland,  Jacques Santer, Lord Brittan of Spennithorne, Lord Kerr of Kinlochard, Lord Mandelson, Lord Patten of Bernes, Javier Solana, Carl Bildt, Jacques Delors (qui nie sa présence alors qu’une photo de l’organisation prouve le contraire).

Le père de la Trilatérale, David Rockefeller, n’hésite pas à clamer ses objectifs : « Ces dernières années, il y a eu une tendance vers la démocratie et l’économie de marché dans de nombreuses parties du monde. Cela a réduit le rôle des gouvernements, ce à quoi les hommes d’affaires sont favorables. Mais le revers de la médaille, c’est que quelqu’un doit prendre la place des gouvernements, et le business me semble l’entité logique pour le faire » (page 186). Rockefeller ne fait là que confirmer les craintes de Willy Brandt au moment de quitter le pouvoir : « L’Europe occidentale n’avait plus que 20 ou 30 ans de démocratie devant elle ; après ça, ça va glisser, sans moteur et sans gouvernail, sous la mer environnante de la dictature, et si le despotisme est celui d’un Politburo ou d’une junte, cela ne fait pas beaucoup de différence » (page 188). Le rapport commandé par la Trilatérale à Michel Crozier, Samuel Huntington et Joji Watanuki (The Crisis of Democracy) abonde dans le même sens en affirmant que la rationalité technocratique prendra le pas sur la démocratie et que « Les demandes d’expertise, d’ancienneté, d’expérience et de talents spéciaux pourraient l’emporter sur les demandes de la démocratie comme moyen de constituer l’autorité » (page 190).

Comme ses consœurs, la Trilatéral cultive le secret de ses réunions mais pousse l’hypocrisie encore plus loin : des conférences de presse sont organisées lors desquelles … les journalistes n’ont ni l’autorisation de poser de questions … ni le droit de citer ce qu’il s’y dit (page 203) !



[i] Lionel Jospin, Le Monde comme je le vois, Gallimard 2005.

[ii] Etonnante remarque, tout de même, pour celui qui lorsqu’il était premier ministre a grandement contribué à l’instauration du (dés)ordre néolibéral, notamment par le biais de privatisations massives et de dérégulation de la finance (avec Dominique Strauss-Kahn comme ministre de l’économie et des finances). Avec ses éclaires de lucidité à contretemps, serait-il frappé d’un éternel esprit de l’escalier ?

[iii] On remarquera que tous les membres cités sont de fervents défenseurs de l’idéologie libérale.

[iv] Sur le sujet, on pourra lire l’excellent article de Frédéric Lordon, Conspirationnisme, la paille et la poutre, Blog Le Monde diplomatique, 24 août 2012.

 

 

 

Lundi 25 juin 2012

l'oligarchie des incapables-copie-2Cet article est à insérer dans une série d’articles s’appuyant sur mes notes issue des la lecture de L’Oligarchie des incapables, de Sophie Coignard et Romain Gubert. Il ne dispense bien sûr en rien de la lecture de cet excellent ouvrage qui permet de bien comprendre comment une partie significative de notre « élite » a abandonné le service du bien commun.

 

 

LES POLITIQUES

 

René Teulade

Ce proche de François Hollande était un dirigeant de la Mutuelle de Retraite de la Fonction Publique (MRFP). Cette fonction est normalement bénévole, mais cela ne l’empêche pas, à ce titre, de jouir à titre gracieux d’un confortable 4 pièces rue de Solferino (loyer annuel de 150 000 francs par an dans les années 90), d’une Safrane de fonction, d’indemnités de sujétion, de représentation et de … présence estivale (!). Alors qu’il quitte la MRFP en 1994, il continue à profiter de sa voiture jusqu’en 1998 et de son appartement jusqu’en 1999.

Dans le même temps, le Cref (Complément de retraite des fonctionnaires), une complémentaire retraite gérée par le MRFP, subit de graves difficultés … au point d’amputer de 30% les pensions de ses adhérents, sans que cela émeuve le moins du monde François Hollande …. (pages 48-52).

Sur le sujet, lire Et si François Hollande nous parlait de René Teulade et de la MRFP.

 

Carla Bruni-Sarkozy

L’épouse de l’ancien Président a bien compris le fonctionnement de l’oligarchie. Ce qui, en fait, n’est pas vraiment une surprise. Ainsi, lorsque sa maison de disque (le label musical indépendant « Naïve ») connaît quelques difficultés financières, l’épargne des Livret A des Français, via la Caisse des Dépôts et Consignations se fait fort d’y investir 5 M€ (page 64).

Elle est aussi une dame de cœur. Surtout pour son fils Aurélien (issu d’une première union avec Raphaël Enthoven). Cet agrégé de philosophie bénéficie, depuis que sa Maman s’est installée à l’Elysée, d’une émission quotidienne sur France Culture. En outre, sur sa demande puis sur ordre du Président (subitement illuminé par Descartes et Kant ?), le ministre de l’éducation a du rajouté des heures d’enseignement de philosophie aux classes de première (page 65).

Carla Bruni est également fidèle en amitié : l’Elysée a ainsi su faire pression sur France Télévision pour que le média public finance le film de Karine Syla, une de ses proches (page 68).

Et l’ex-première dame se fait fort de ne pas oublier sa passion artiste : tout son entourage s’est ainsi liguée autour d’elle pour mettre fin, avec succès, à toute velléité de parlementaires UMP visant à mettre fin aux exorbitants privilèges fiscaux relatifs aux œuvres d’art (notamment les amendements Carrez et Le Fur sur les exemptions d’ISF et de plus-values sur les reventes d’œuvres d’art) (pages 70-71).

 

Jean-François Copé

Sa phrase est devenue célèbre. Alors qu’un député UMP l’entreprend pour lutter contre le cumul des mandats, il lui rétorque : « Tu comprends, si on n’a ici que des gens qui se contentent de 5 000 euros par mois, on aura que des minables ».[i] Le patron de l’UMP a également œuvré de 2007 à 2010 pour le cabinet Gide Loyrette Nouel, l’un des plus grands spécialistes du droit des affaires, qui conseillait les Caisses d’épargne pendant que son employé faisait adopté en juin 2009 la loi sur la fusion des Banques populaires avec … les caisses d’épargne (page 135). Si ça ce n’est pas du conflit d’intérêt !

Celui qui se voit bien défendre les couleurs de l’UMP aux présidentielles de 2017 traine de plus un ami devenu bien encombrant : le sulfureux Ziad Takieddine, dangereusement impliqué dans l’affaire Karachi. L’ancien ministre s’est en effet chargé du rapatriement du Libanais lorsqu’il est tombé dans le coma dans un hôpital de l’île Moustique. On retrouve également le patron de l’UMP barbotant dans la piscine d’une villa du Cap d’Antibes, appartenant à … Ziad Takeddine, tout comme on les retrouve ensemble visitant les ruines de Baalbeck en octobre 2003 puis en réception à l’ambassade de France à Beyrouth. Le couple Copé aurait également eu le plaisir de partir en voyages à Londres et à Venise aux frais de l’homme d’affaires (pages 169-170).

 

Philippe Marini

Ce sénateur UMP aime cumuler ses fonctions parlementaires avec celle d’avocat. Au plus fort de la crise de 2008, il n’avait pas hésité à proposer une réduction d’impôts pour les Français qui avaient connu des pertes en Bourse. Mais il faut dire qu’il y était probablement directement intéressé en tant que membre du conseil de surveillance de Guyenne et Gascogne, administrateur de Gimar ou encore administrateur de la Cofip. Il avait d’ailleurs souhaité ne pas s’arrêter là  en briguant, en 2010, la présidence du conseil de surveillance de la société foncière Inea spécialisée dans l’acquisition et la location de bureaux. Le Conseil Constitutionnel a tout de même fini par s’en émouvoir car quelques mois plus tôt Philippe Marini avait fait voter une série d’amendements fiscaux très favorables aux sociétés foncières (pages 303-304).

 

Philippe Dominati

Ce sénateur siège au conseil d’administration de Theolia (énergie éolienne) et de Téléperformance (centre d’appels). Est-ce un hasard si en tant que membre de la commision des Affaires économiques du Sénat, il est chargés des textes sur les énergies renouvelables, surtout lorsque, selon le site Médiapart, il a reçu un chèque de 80 000€ de Theolia pour une mission de lobbying auprès de l’AMF (page 324) ? Il est vrai que Theolia a tout intérêt à bien le rémunérer, car Philippe Dominati est aussi membre du Conseil supérieur de l’énergie, une instance chargée de conseiller le gouvernement sur la législation du secteur.

De même, est-ce un hasard si lorsque le gouvernement envisage de contraindre les téléopérateurs à signaler l’emplacement géographique de leurs centres d’appels, Philippe Dominati harcèle les ministres de l’Industrie, Patrick Devedjan puis Laurent Wauquiez, pour que l’arrêté ne soit jamais publié au journal officiel ? Et il obtient gain de cause.

 

Aymeri de Montesquiou

Ce sénateur est un passionné du Kazakhstan au point que Nicolas Sarkozy en a fait son représentant spécial pour l’Asie centrale. Il faut dire que les grandes entreprises de l’énergie (EDF, GDF-Suez, Schneider, Véolia), qui ont d’importants intérêts dans a région, sponsorisent volontiers ses (nombreux) déplacements à Astana ou à Bichkek.

 

Bernard Kouchner

L’ancien ministre des Affaires étrangères aime l’Afrique. C’est sans doute pour cela qu’il a accepté de rédiger un rapport sur le système de santé au Gabon. Ou peut-être parce que rapport lui a rapporté  plus de 2 millions d’euros. Car des années après sa rédaction, il n’y a toujours pas de sécurité sociale au Gabon (page 346).

 

Michèle Alliot-Marie

En 1995, alors ministre de la jeunesse et des sports, MAM crée la « Fondation du bénévolat », destinée à offrir un statut aux bénévoles. Les grands entreprises sponsorisent : EDF 2 millions de francs, Renault 1 million de francs et … le ministère de la Jeunesse et des sports y rajoute 2,5 millions de francs.  Quelques années plus tard, elle cède la présidence de sa fondation à son père, Bernard Marie, précédemment administrateur-directeur général de la fondation, fonction (rémunérée …) qui est récupérée par Jean-Pierre Olive, son gendre … Le projet de la Fondation est simple : fournir une assurance à chaque bénévole. Mais il met du temps à avancer : plus de dix ans ! En 2006, il ne reste plus que la plate-forme informatique à lancer. Le ministère de la Jeunesse et des Sports est alors de nouveau mis à contribution : 1 million d’euros. Bernard Marie se brouille alors avec son prestataire informatique, EAR, qui perd mystérieusement toute sa base de données par une intrusion qui serait venue du ministère de la Défense … alors dirigée par MAM. Le tribunal administratif estimera d’ailleurs en 2009 que le ministère a commis une faute susceptible d’engager la responsabilité de l’Etat sans toutefois reconnaître le préjudice subit par EAR. En 2008, le ministère de la Jeunesse et des Sports décide finalement d’arrêter les frais (page 348).

 

Retrouver l'intégralité des articles sur L'Oligarchie des incapables : cliquer ici.

[i] Un député touche 5246€ d’indemnités mensuelles, plus 6412€ d’indemnités de frais de mandat et 9138€ au titre de la rémunération de ses collaborateurs.


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23 mars 2013 6 23 /03 /mars /2013 17:09

 

 

Le projet de domination du monde par les Yankees ,

c'est ici en image http:// www.newamericancentury.org/


 

https://www.facebook.com/upr.francoisasselineau?sk=wall&filter=2

 

 








 

 

 

The Project for the New American Century is a non-profit educational organization dedicated to a few fundamental propositions: that American leadership is good both for America and for the world; and that such leadership requires military strength, diplomatic energy and commitment to moral principle.


The Project for the New American Century intends, through issue briefs, research papers, advocacy journalism, conferences, and seminars, to explain what American world leadership entails. It will also strive to rally support for a vigorous and principled policy of American international involvement and to stimulate useful public debate on foreign and defense policy and America's role in the world.

 

 

William Kristol, Chairman

 

 

http://www.newamericancentury.org/

Search the Project for the New American Century's publications:

 

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21 mars 2013 4 21 /03 /mars /2013 00:58
Recession-21
http://bruxelles.blogs.liberation.fr/coulisses/2009/05/lhorreur-%C3%A9conomique.html
Mercredi 20 mars 2013

Deux infos se collisionnent et définissent assez justement ce vers quoi entendent nous mener les partisans de l'Union européenne : un monde dual, opposant une fine élite à une masse paupérisée.

 

Côté masse paupérisée, c'est un colloque organisé par Toute l'Europe (lobby de propagande européenne financée avec votre argent) et Edenred (l'ex partie tickets restaurant de Accor).


On y apprend qu'en 2020, les services à la personne seront un secteur porteur - ça n'est pas un scoop. Ce qui l'est plus, c'est que ces petits boulots, souvent fort mal payés, seront demain présentés comme des planches de salut permettant l'inclusion des travailleurs dans "l'économie formelle".


Inclure les travailleurs dans l'économie formelle, c'est la préoccupation du FMI et de la Banque Mondiale dans les pays les moins avancés.


Voilà qui donne une idée des perspectives de l'Union : les boulots sous-payés comme planche de salut.

 

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21 mars 2013 4 21 /03 /mars /2013 00:08

Le dernier numéro du Spectacle du Monde, intitulé « La francophonie, bataille d’avenir», arrive tel un coup de tonnerre dans un ciel bleu. Il vient en effet nous rappeler que se déroule cette semaine, dans un mutisme mêlé d’indifférence, la Semaine de la langue française et de la francophonie. Une semaine, ça n’est pas de trop, à l‘heure où l’anglais envahit tout, submerge les dernières résistances, colonise nos imaginaires et offre l’occasion de se soumettre à ceux qui l’acceptent comme la dernière mode venue du grand large.


 L’anglais, vraiment ? A vrai dire, il est aussi menacé, sinon davantage, que le français : pas seulement parce que d’ici 2050 son nombre de locuteurs passera de 9% à 5% de la population mondiale quand celui des francophones devrait progresser de 3% à 8%. Menacé, car ce qui est nommé anglais n’est qu’un sabir inintelligible et indigent d’à peine huit cents mots (c’est Shakespeare qui se retourne dans sa tombe), derrière lequel se cache l’utopie mondialiste : réunir sous un même imperium l’humanité toute entière.


 Mais cette mise au pilori de l’anglais ne doit pas nous faire oublier que nous sommes également les propres fossoyeurs de notre langue (De te fabula narratur disait Horace). Et nos élites ont une part déterminante dans la responsabilité de cette débâcle. Le poisson pourri toujours par la tête, dit-on. Et le français regorge d’expressions pour désigner ces obscurs tâcherons de l’univers des «media», du «marketing», et des «think tank», ces professionnels de l’inculture, du dénigrement de soi, du reniement perpétuel de la France et de son passé.


Nos collabos, « humains par essence, Français par hasard », en sont encore à croire qu’une langue n’est qu’un moyen de communication, un vulgaire outil que l’on pourrait jeter aux orties par caprice. Il va sans dire qu’une langue est bien plus que cela : elle est l’expression d’un peuple, de son identité et de son génie particulier, elle est sa vision du monde, et c’est encore elle qui structure la pensée. Les conséquences du « global english » que les braves « Français doivent cesser de considérer comme une langue étrangère » (Claude Allègre) sont évidentes : nous sommes condamnés à devenir les moutons dociles du berger Sam, des consommateurs serviles dénués de conscience et d’intelligence, fort utiles à engraisser des multinationales bien heureuses de cette uniformisation générale synonyme d’augmentation des profits par la standardisation de la production, et à faire grimper les sacro-saints chiffres du PIB. Sainte Croissance, priez pour nous. L’aliénation consentante est un trait de notre époque, au même titre que son corolaire l’enseignement de l’ignorance.


La Semaine de la langue française est pour nous l’occasion unique de rappeler que la résistance est d’abord affaire de mots. Epurons notre langage de ce basic english dont Churchill promettait que « l’utilisation propagée serait un gain plus durable et plus profitable que l’annexion de grandes provinces » ; n’en gardons qu’un seul, pour symboliser le naufrage de nos élites: « snob ».


Inspirons nous de l’exemple québécois.  Depuis plusieurs siècles, la Belle Province fait montre d’un courage et d’une abnégation qui forcent l’admiration. Les Québécois ont saisi l’importance du combat linguistique, intimement lié à celui de la souveraineté.

Des serments de Strasbourg à l’enseignement obligatoire du français dans les écoles en passant par l’ordonnance de Villers-Cotterêts, la France, son histoire et sa langue ne font qu’un. Et ce n’est certainement pas un hasard si, des mousquetaires, contemporains de la création par Richelieu de l’Académie française, à Cyrano, le panache n’est pas étranger au beau parler. Alors que certains ont déposé les armes, avec Bernanos nous croyons que « l’avenir est quelque chose qui se surmonte. On ne subit pas l’avenir, on le fait ! »

 

Luc Bouchinet

 


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