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24 mai 2012 4 24 /05 /mai /2012 17:44

 

Vladimir Poutine : une cible, un espoir

   Les évènements en cours et à venir de ce début de millénaire mettront en lumière divers personnages importants qui, quelque soit la qualité de leur action, rentreront dans l’Histoire. Dans le camp eurasien, outre Ahmadinejad, un homme suscite bien des interrogations et des controverses, surtout en Occident où l’empêcheur de tourner en rond subit régulièrement les foudres des mass médias. Il s’agit du président russe Vladimir Poutine. Depuis des décennies, la Russie est l’une des principales cibles des CFR, Bilderberg, Trilatérale, OTAN… du complexe militaro-industriel comme du cartel bancaire. Alors quand un homme se met en travers des plans de l’oligarchie mondialiste, il est intéressant d’analyser son parcours, ses actions, décisions et positions ou encore sa spiritualité.


 

 

Un parcours qui laisse dubitatif


   Avec Poutine, les Russes n’ont certes pas eu droit à une Monarchie de droit divin (trop souvent moquée) mais à un nationalisme sur fond de christianisme orthodoxe, ce qui, sur une courte période, peut s’avérer semblable et non sur la durée. Point important, ce fameux christianisme orthodoxe a repris son envol au-delà des espérances dans cette place forte du globe, objet de toutes les convoitises atlanto-européennes, de tous les tourments géostratégiques.


   Si, comme nous allons le voir ici, le cas Poutine pose de multiples questions, cela est dû en grande partie à son parcours assez atypique. L’actuel président russe sort en effet du KGB où il a occupé, depuis 1975, différents postes importants. Et ce toujours dans l’intérêt du renseignement russe et d’oligarques peu vertueux. Ainsi, Poutine a soutenu Eltsine avec fidélité et fit son ascension dans un registre proprement politique incitant à la méfiance plus qu’à l’optimisme.


   Les faits viendront contredire cette tendance. Car Poutine s’est construit une réputation, de quelque bord que ce soit, d’incorruptible. Bien dans sa tête et dans son corps, la pratique des arts martiaux aidant. Fervent chrétien orthodoxe, droit dans ses bottes malgré un parcours pour le moins étrange. Tel est son principal paradoxe. Son impopularité dans notre Occident sous influence sioniste fut grandissante au fur et à mesure de ses décisions. Ce qui est en soi un bon signe. La première fut l’arrestation du patron de la compagnie pétrolière russe Ioukos, Mikhaïl Khodorkovski, qui n’était autre que l’homme de main du financier Jacob Rothschild. Poutine cherchant à re-nationaliser les ressources énergétiques de son pays, ce dossier brûlant ne pouvait être galvaudé. Depuis ce jour, il est évident que la guerre était déclarée entre l’homme fort du Kremlin et les dirigeants du cartel bancaire. La confrontation russo-géorgienne ne fut que la conséquence de cette insoumission en règle.


Poutine et l’insoumission


   Plus récemment, il y eut son refus de se rendre au G8 de Camp David, laissant le soin à Medvedev d’y aller à sa place. Les médias alignés ont qualifié ceci d’ « inacceptable ». Ils oublient cependant de préciser que ces réunions accréditent purement et simplement la théorie du complot par leur caractère secret autant qu’illégitime. Ainsi, les apôtres de la démocratie devraient, s’ils étaient cohérents, saluer la décision du président russe. Mais il n’en est rien car on se doit d’obéir et non d’être juste ou de faire réfléchir dans les mass médias français alignés.


   Vladimir Poutine a évidemment raison d’agir ainsi car l’ignorance est le plus grand des mépris. Nous n’apprendrons rien à l’Iranien Ahmadinejad qui, lui, avait été auditionné par le Council on Foreign Relations en 2006. Dans ces mêmes médias, Vladimir Poutine est pour le moins chahuté et diabolisé. Pourquoi et par qui ? Les agents médiatiques du cartel bancaire, ceux dont la docilité fait ressortir la sobre virilité de leur bête noire. Car Poutine est un homme contrairement à eux. Ce qui entraîne cette fascination doublée de répulsion destructrice et par conséquent la persécution de ce lobby qui n’existe pas et que nous n’avons surtout pas le droit de nommer. Poutine est ce qu’ils aimeraient être en leur for intérieur mais qu’ils ne seront jamais vu leur trop grande lâcheté.


  

Comme chacun sait, l’Empire talmudo-maçonnique n’hésite pas à employer les grands moyens pour parvenir à ses fins. Rappelons que, selon William Engdahl, la NED tenta subtilement de le destituer en essayant d’influencer l’opinion publique sur le terrain. Le mouvement « orangiste » a terminé sa « croisade » en eau de boudin et les derniers manifestants à Saint-Pétersbourg s’enfoncent peu à peu dans le ridicule.

  

Poutine a aussi raison de prendre garde face aux ingérences extérieures. D’autres auraient dû s’en méfier par le passé et nous n’en serions pas là où nous en sommes aujourd’hui avec la République. Au Forum de Davos en 2009, Poutine avait déclaré dans son style direct : « La finance mondiale doit changer. [...] Un système basé sur plusieurs centres majeurs doit remplacer un monde unipolaire. » Des mots simples, tout à fait à son image, qui ont dû résonner dans les oreilles du cartel bancaire sous contrôle Rothschild. Et Des mots aux actes, il n’y a parfois qu’un pas. Nous ne répèterons jamais assez que le bloc eurasien créé par Poutine avec le Chinois Hu Jintao a vu le jour en réaction à l’agressive menace atlanto-sioniste. Cela a eu pour effet de renforcer leur relation diplomatique sur le plan militaire et énergétique. Concrètement, cette contre-hégémonie s’est manifestée par le véto russo-chinois opposé au Conseil de sécurité de l’ONU en Syrie. Un signal fort en direction des maîtres occultes de la gouvernance mondiale, complexe militaro-industriel et cartel bancaire compris.

 

(..)  Pour toutes ces raisons, Vladimir Poutine est une cible pour les uns, le cartel bancaire khazar talmudique en l’occurrence, mais aussi et surtout un espoir pour les autres : les peuples en souffrance. Avec de telles prises de positions, il n’est point étonnant de constater l’opposition marquée de la finance apatride -essentiellement juive- à son égard. La cause apparaît au grand public comme politique, dans le clivage nationalisme/internationalisme. Ce n’est certes pas faux. La cause profonde et cachée est d’ordre religieux. Elle réveille l’antagonisme éternel entre judaïsme talmudique et christianisme, même orthodoxe. Par ailleurs, le terme trop souvent répandu de « judéo-chrétien » n’a aucun sens tant il s’agit d’un oxymore. Il serait temps d’en prendre conscience et d’éliminer définitivement ce terme de notre vocabulaire.

   

(..) Une chose est certaine : la fin de la guerre et l’instauration de la paix dans le monde ne surviendront pas avec le mouvement révolutionnaire établi par la judéo-maçonnerie aussi appelée «  Synagogue de Satan ».


La consécration de la Russie très chrétienne arriverait-elle à point nommé (..) ? Le communisme a certes produit d’immenses ravages. Mais il n’a pu venir à bout du christianisme orthodoxe en Russie, lequel a su refleurir en ayant conservé ses fondements et traditions… contrairement au catholicisme romain.(..)


  

« Pour un peuple, il y a pire que la destruction de ses armées et de ses flottes, la banqueroute de ses finances et l’invasion de son territoire ; il y a l’abandon de ses traditions et la perte de son idéal. L’histoire de tous les peuples est là qui nous l’atteste. » Puisse le plus grand nombre en prendre conscience.


Johan Livernette le 24 mai 2012

 

http://johanlivernette.wordpress.com/2012/05/24/vladimir-poutine-une-cible-un-espoir/

 

 

 

Sur ce blog,

 

La troisième guerre mondiale se précise

Les signes de l’avènement d’une troisième guerre mondiale sont de plus en plus frappants au fil des alliances et intérêts divergents opposant les puissances de ce monde. Chacun a pu constater une accélération graduelle dans le processus du choc des civilisations et notamment récemment avec la fusillade toulousaine, prétexte idéal pour l’instauration d’un Patriot Act français. Un peu partout aux quatre coins du globe, les alliances se multiplient. L’imminence du conflit ne fait ainsi que se confirmer, le calendrier mondialiste ayant ses impératifs d’ordre mystique que nul ne doit ignorer.


  

Encerclée militairement, la Russie attire logiquement l’attention. D’autant que le verdict des élections présidentielles est tombé : succédant à Medvedev, Vladimir Poutine fut élu au premier tour avec une écrasante majorité (64%). Aucune surprise n’est venue des urnes. Mais nous allons voir que, comme pour la Syrie, l’Occident remettra probablement le couvert sur le sol russe pour d’occultes raisons.


Sur le plan médiatique, c’est le bal des hypocrites le plus total ; chacun cherche à rejeter la responsabilité de cette troisième grande guerre sur l’autre alors que tout le monde sait très bien que l’axe atlanto-sioniste se trouve à l’origine. Le prétexte des armes de destruction massive a déjà marché. L’exemple irakien vient nous le rappeler. Saddam Hussein en avait fait les frais. Depuis maintenant plusieurs années, le nucléaire iranien est au centre du débat et bien plus encore, puisqu’il pourrait être le point de départ du grand conflit à venir.


Washington recrute ses alliés en Asie


   Deux blocs se forment peu à peu au fil des intérêts énergétiques et financiers des protagonistes, l’axe eurasien évoluant en réaction de l’agression incessante qu’il subit. A titre d’exemple, le pétrole iranien est à présent commercialisé avec la Russie, l’Inde, la Chine et non avec les nations de l’Union Européenne.


   Tout au sud-est, habituellement discrète, l’Australie a clairement pris position.Un rapport démontre qu’un accord militaire a été trouvé entre le premier ministre Julia Gillard et le président Barack Obama. Ainsi, navires de guerre et avions américains pourront accéder aux bases navales et aériennes d’Australie.La coopération paraît dès lors évidente. Les Etats-Unis étant frontalement opposés à la Chine, notamment sur le plan monétaire, l’administration Obama ne souhaitait pas une diplomatie tiède mais un véritable allié. Nul doute que le cas australien viendra tôt ou tard sur le devant de la scène dans l’éventualité d’une attaque étasunienne en Asie. De plus, rappelons que dans sa pêche aux alliés, Washington a déjà enrôlé la Corée du Sud et le Japon, lesquels sont en nette opposition face la Chine.


   Outre ces alliances de circonstances, une question mérite d’être soulevée et c’est un bankster que l’on croyait définitivement hors du coup qui vint la poser : « Combien de temps la Chine et la Russie pourront-elles se contenter de regarder l’Amérique nettoyer ? » lança récemment Henry Kissinger avant de rappeler que l’Iran était la principale cible d’Israël puis de conclure sur une note impérialiste : « Nos équipes de jeunes, aux États-Unis et à l’Ouest, sont préparées parce qu’elles ont été programmées pour être de bons soldats, de la chair à canon. Quand elles seront commandées pour sortir dans les rues et lutter contre ces Chinois et Russes, elles obéiront à leurs ordres. N’oubliez pas ! Les Etats-Unis ont les meilleures armes. Nous avons des choses qu’aucune autre nation n’a. Et nous introduirons ces armes quand le moment sera venu. »


Poutine, le grain de sable de l’OTAN


   Venons-en maintenant à la Russie dont il est important de préciser qu’elle est militairement encerclée par l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord. Il est tout aussi utile de signaler que le continent russe s’est considérablement rechristianisé après avoir tourné la page communiste. L’Histoire jouant immuablement la même partition, cherchez les causes d’un problème et vous ne serez guère étonné de ses conséquences.


  

L’avancée des plans mondialistes devait initialement se produire sans le grain de sable nationaliste Poutine qui représente un obstacle à l’hégémonie atlanto-sioniste. Ainsi, Washington a pour objectif de l’effacer du champ politique russe. Par quel intermédiaire ? ONG pro-atlantiste par excellence, la NED se veut l’allié objectif de l’OTAN. Autrefois amenée à provoquer des révolutions colorées, cette discrète nébuleuse s’efforce d’influencer la presse soviétique, ce qui n’empêche pas la popularité de Poutine ni sa réélection. Sa substitution par Nemtsov -ou un autre pion mondialiste- devait initialement s’établir selon les vœux américains. Mais les manifestations « oranges » n’ont visiblement pas eu l’effet escompté et le peuple russe s’est montré fidèle au Kremlin.

  

Le remplacement de Poutine est ainsi reporté. Les réseaux occidentaux devront donc redoubler d’effort. Idem en Syrie où le véto russo-chinois a stoppé l’avancée belliciste américaine en s’opposant aux sanctions occidentales. Il s’agit d’un signal fort démontrant que la marche avant guerrière américaine n’est pas une fatalité. Sauf que, toujours sous couvert de liberté et de démocratie (on ne change pas une entourloupe qui fonctionne), l’OTAN se remettra vraisemblablement à l’ouvrage.

  

Les services de renseignements du MI6 et de la CIA s’étant rendus sur le terrain, l’armée syrienne ayant été au passage rencontrée, il y a fort à parier que la subversion s’empare de nouveau de la Syrie. Pour une rébellion dite « populaire » comme se plaisent à déclarer nos médias alignés -habitués à mentir- qui qualifient le régime d’Al-Assad de « répressif » face aux « opposants syriens », alors que cette insurrection est fabriquée de toute pièce depuis l’étranger.

  

De plus, la Syrie est un allié de la Russie. De même que l’Iran est le premier partenaire commercial de la Chine ; la nation perse fournissant abondamment la puissance communiste en pétrole. La coopération ne s’arrête pas là comme le précisa à Bruxelles le vice-premier ministre délégué pour les affaires militaires Dimitri Rogozin : “Toute attaque contre l’Iran serait considérée comme une menace directe à la sécurité de la Russie !” Une telle mise en garde s’emboîte parfaitement avec les plans des dirigeants du cartel bancaire.

 

L’Iran, une cible « privilégiée »


   La présence des troupes militaires anglo-américaines s’est renforcée dans le détroit d’Ormuz en ce début d’année 2012, notamment au sud où des bases navales et aériennes ont été massivement transférées. De ce lieu stratégique pourraient éclater diverses confrontations. Pour rappel, 100000 troupes US avaient rallié le Koweit avant l’invasion irakienne de 2003. Les mêmes mesures pourraient entraîner les mêmes effets… sans que cela n’émeuve le grand public occidental, les média-mensonges jouant alors un rôle majeur.


  

D’autres signes avant-coureurs ne laissent rien présager de fameux dans ce coin du globe ; comme cette déclaration du Secrétaire à la Défense Léon Panetta qui prédit, selon Russia Today, une attaque israélienne en Iran pour le printemps 2012. Mais ce fameux Iran d’Ahmadinejad n’est point décidé à se laisser agresser sans réagir. Jouant sur les mots, le président perse a récemment affirmé vouloir un « Nouvel Ordre Mondial basé sur la justice face à la décadence du capitalisme. » Une chose est sûre : le fief chiite se prépare militairement et financièrement à faire front (augmentation du budget militaire iranien de plus du double). Reste à savoir si le clergé perse de Khomeini souhaite depuis le début ce choc des civilisations qui paraît aujourd’hui inévitable. En d’autres termes, l’Iran se doterait-il volontairement de l’arme nucléaire pour attiser le conflit ? Il s’agit d’une autre question auquel il est difficile de répondre.

  

Les feux clignotants des médias alignés ont, depuis plusieurs années, annoncé cette confrontation d’envergure internationale. Sur RTL en septembre 2007, le sioniste Kouchner avait été un des premiers à nous mettre la puce à l’oreille alors que rien ne présageait un tel scénario. Ses propos avaient alors interloqué l’opinion. Aujourd’hui, ils sont devenus un lieu commun.

  

L’avènement de la troisième guerre mondiale se précise donc au fur et à mesure que les pions prennent place sur l’échiquier. Les oligarques sous contrôle s’apprêtent à déclencher le chaos voulu par les maîtres occultes de la gouvernance mondiale, afin d’asseoir leur suprématie autant financière qu’idéologique et d’établir sur les ruines des nations, leur plan de domination à long terme et grande échelle.

Johan Livernette le 24 mars 2012

 

http://johanlivernette.wordpress.com/2012/03/24/la-troisieme-guerre-mondiale-se-precise/


 

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22 mai 2012 2 22 /05 /mai /2012 05:29

 

 

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Illustration de l'article Le néo-impérialisme made in USA à lire

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Tentatives de déstabilisation de la Syrie,

déstabilisations réussies, l'OTAN, l'avenir de la Libye..

 

Mecanopolis avec Thierry Meyssan, 19.4.2012

 

 

En 10 ans, Thierry Meysan s’est imposé comme le chef de file naturel et incontestable du courant contre-mondialiste.  En ces temps pour le moins troublés – proche d’un basculement irréversible – ses analyses sur la situation au Moyen-Orient et l’impérialisme étasunien, d’une rigueur implacable, telle une dialectique agissante, sont appelées à donner un nouveau visage à l’avenir déjà, secrètement, en marche : un avenir débarrassé de l’ennemi ontologique, de ses agences de contrôle et de ses subalternes. Dans cet entretien, réalisé la nuit dernière, Thierry Meyssan nous livre son éclairage sur les tentatives de déstabilisation de la Syrie par l’OTAN et l’élection présidentielle en France.  Mecanopolis


Mecanopolis : Thierry Meyssan, vous observez la situation en Syrie depuis plusieurs mois pour le Réseau Voltaire. Que pouvez-vous nous dire des dernières évolutions sur le terrain ?


Thierry Meyssan : Durant un an, la Syrie a affronté une « guerre de basse intensité ». Des milliers de mercenaires, venant de toute la région et ayant une expérience du combat en Irak et en Libye, ont saboté les infrastructures énergétiques et de télécommunication. Puissamment armés par l’OTAN, disposant de renseignements satellitaires, encadrés par des instructeurs occidentaux, ils ont tenté de semer la terreur et le chaos en perpétrant des crimes d’une violence inouïe. Simultanément, les médias occidentaux ont inventé une histoire de révolution/répression que leurs lecteurs et spectateurs ont gobée par assimilation : le schéma tunisien se reproduirait dans tous les pays où les gens parlent arabe.


Il n’y a pas à ce jour de bilan clair des victimes. La seule source indépendante crédible à laquelle on peut se référer est la Mission d’observation de la Ligue arabe. Elle était majoritairement composée d’experts de haut niveau (officiers supérieurs et diplomates), de nationalités différentes, et a pu librement se déployer dans tout le pays. Selon elle, il n’y a jamais eu de manifestations de masse contre le régime et, partant de là, jamais de répression. Surtout, les groupes armés ont fait autant de victimes parmi les civils que parmi les forces de sécurité (armée et police). Ce constat, qui contredit les assertions des puissances occidentales et du Golfe, a été rejeté par elles, alors mêmes que ce sont elles qui avaient voulu et composé cette Mission d’observation.


La « guerre de basse intensité » a pris fin avec le retrait états-unien consécutif au double veto russo-chinois et au déploiement des armes anti-aériennes russes. L’OTAN, ayant été contrainte d’abandonner son projet de bombardement de la Syrie, n’avait plus de raison de poursuivre sa stratégie préparatoire au sol. Les derniers combattants se sont retranchés dans un quartier de Homs, où ils ont proclamé l’Emirat islamique de Baba Amr. Durant un mois, ils ont organisé un show télévisé mondial pour faire accroire que leur bastion était « pilloné » par les forces syriennes ; ce qui n’a jamais eu lieu et ne pouvait pas avoir lieu puisqu’un détachement syrien était lui-même prisonnier à l’intérieur de l’Emirat islamique. En définitive, à la suite d’un accord conclu entre Claude Guéant et le général Assef Chawkat, les instructeurs français ont quitté Baba Amr et la plupart des mercenaires se sont rendus.


Comme toujours lorsqu’une guerre est finie, il reste des individus et des groupuscules isolés, animés par un esprit de vengeance, qui causent encore des dommages à la population. Quoi qu’il en soit, progressivement tout revient à la normale. Dans quelques jours se tiendront des élections législatives pluralistes, les premières que le pays aura connues depuis un demi-siècle. Les nouveaux partis politiques découvrent la possibilité de s’exprimer à la télévision et d’animer des débats publics. En définitive, la Syrie sort de cette épreuve appauvrie, mais renforcée.


La Fédération de Russie a mis fin à la dominance aérienne des Etats-Unis et d’Israël au Proche-Orient.

Les efforts de l’OTAN pour faire tomber le régime de Bachar el-Assad ont jusqu’ici été mis en échec. Nous imaginons toutefois que cette coalition occidentale ne va pas abandonner ses projets. Quelles seront, selon vous, les prochaines actions de déstabilisation de la Syrie ?


En déployant en Syrie le système de défense anti-aérien le plus sophistiqué du monde, la Fédération de Russie a mis fin à la dominance aérienne des Etats-Unis et d’Israël au Proche-Orient. Or, la puissance des forces armées US repose principalement sur sa capacité de destruction aérienne, les forces au sol ayant montré leur incapacité à occuper un terrain. Washington n’a donc plus les moyens de sa politique.


La présence russe est massive. Il y a aujourd’hui plus de 100 000 ressortissants russes stationnés en Syrie et ce sont des militaires russes qui servent leur matériel de défense anti-aérienne.


L’équilibre stratégique s’est inversé en quelques années. Washington, qui n’avait pas réussi à entrer en guerre au Liban en 2005, y a livré une guerre par procuration en 2006, laquelle s’est soldée par la cuisante défaite d’Israël face au Hezbollah. Puis, le Pentagone a été contraint d’évacuer en 2011 les gigantesques bases militaires qu’il avait construites pour un siècle en Irak. L’OTAN vient de reculer en Syrie, et il n’est plus question d’attaquer l’Iran.

Bien plus que les Etats-Unis et Israël, ce sont les régimes arabes sionistes qui sont les grands perdants de cette nouvelle donne. Je pense particulièrement aux dictatures wahhabites d’Arabie saoudite et du Qatar. Je ne suis pas sûr qu’ils puissent survivre longtemps à leur défaite


L’OTAN n’a d’alliance défensive que le nom. En réalité, c’est une organisation de supplétifs des Etats-Unis, au service de leurs ambitions impériales.

Pouvez-vous nous expliquer en quelques mots quels sont les intérêts que servent l’OTAN dans la déstabilisation de la Syrie, et quel est leur but final ?


L’OTAN n’a d’alliance défensive que le nom. En réalité, c’est une organisation de supplétifs des Etats-Unis, au service de leurs ambitions impériales. La décision d’attaquer la Syrie a été prise lors d’une réunion au Camp David, le 15 septembre 2001, juste après les attentats de New York et Washington. Elle faisait partie d’une liste de 7 objectifs, après l’Afghanistan et l’Irak, il était prévu d’attaquer la Libye et la Syrie, puis la Somalie et le Soudan, et enfin l’Iran. Les préparatifs de la guerre contre la Syrie ont débuté après la chute de Bagdad, avec le vote du Syria Accountability Act, le 15 octobre 2003. Immédiatement, les premières sanctions ont été prises. Leur prétexte était que la Force de paix syrienne déployée au Liban pour mettre fin à la guerre civile s’y éternisait. Damas a retiré ses troupes, laissant le pays du cèdre à découvert face à l’ennemi israélien, mais les sanctions ont été maintenues.

 

Depuis, tout a été essayé pour provoquer le conflit. Souvenez-vous par exemple de la manière dont on a accusé, sur la base de faux témoignages aujourd’hui annués, le président Bachar el-Assad d’avoir commandité divers assassinats au Liban dont celui de l’ex-Premier ministre Rafic Hariri. Pour juger el-Assad, les Etats de l’OTAN et du CCG ont alors financé un tribunal d’exception, dont les règles violent les principes les plus élémentaires de la Justice et du Droit international. Et ainsi de suite.


Fondamentalement, la coalition anti-syrienne unit quatre composantes.


- Les Etats-Unis veulent poursuivre le remodelage du « Moyen-Orient élargi ». Il s’agit pour eux de casser les grands Etats historiques et de leur substituer de petits Etats ethniquement homogènes, plus faciles à manipuler. Ils entendent amputer le Nord-Est de la Syrie en vue de la création d’un Kurdistan avec des éléments irakiens, turcs, voire iraniens. Et amputer la côte syrienne pour déplacer le Liban vers le Nord et offrir une partie de son territoire actuel à Israël.


- De son côté la colonie juive de Palestine vise à briser « l’Axe de la Résistance ». Il lui faut changer le régime, renverser Bachar el-Assad, au profit d’un fantoche, Burhan Galioun, dont le seul programme politique est de rompre l’alliance syrienne avec le Hezbollah et l’Iran, ainsi qu’il l’a lui-même expliqué au Wall Street Journal.


- En ce qui les concerne, les dictatures religieuses du Golfe ont, pour survivre, un besoin vital d’éliminer le modèle laïque syrien. Celui-ci est très différents de ce que nous connaissons sous le même vocable en Europe, particulièrement en France. La laïcité syrienne n’est pas une cohabitation, une tolérance, entre communautés religieuse —et encore moins un cache-nez du racisme comme elle tend à le devenir en Europe , mais une véritable coopération entre croyants pour garantir la liberté de chacun de s’épanouir spirituellement en suivant la foi de ses ancêtres.


- Enfin, les multinationales de l’énergie convoitent le gaz de la région. On a découvert des réserves considérables en Méditerranée sous la croute de sel, et dans le continent. Ces gisements sont partagés entre l’Egypte, la Palestine occupée, le Liban, la Syrie, la Turquie et Chypre, mais leur centre se trouve à Qârâ, non loin de Homs. Nous venons en fait d’assister à la première grande guerre du gaz qui préfigure de nouvelles règles géopolitiques bien différentes de celles du pétrole. C’est aussi la raison pour laquelle, les grandes puissances du gaz sont si impliquées : la Russie, l’Iran et le Qatar.


En embarquant la France dans cette aventure, Nicolas Sarkozy et Alain Juppé ont cherché à satisfaire chacune des quatre composantes de la coalition ; Paris n’ayant aucun intérêt direct au conflit. La France a cru pouvoir jouer un rôle en tant qu’ancienne puissance mandataire, et monnayer ce rôle. Cependant, l’espoir de la victoire a laissé place à la réalité de la défaite et les Français vont être surpris de devoir payer la facture des crimes commis en leur nom.


Personne ne gouverne la Libye. Et personne ne pourra la gouverner avant longtemps.

Plusieurs mois après l’intervention de l’OTAN en Libye, pouvez-vous nous dire quelle est la situation dans ce pays, et qui le dirige ?


Personne ne gouverne la Libye. Et personne ne pourra la gouverner avant longtemps. J’avais expliqué lors de l’assassinat de Mouammar el-Khadafi, mort sous la torture un jour après l’attaque de son convoi par les Français, que la disparition du « Leader » marquait l’anéantissement de la notion d’autorité dans une société tribale. Le but recherché a été atteint : la société libyenne est détruite, comme on a détruit la société en Somalie et en Irak.

Les partisans du « remodelage » ont étendu leur stratégie à l’Afrique du Nord. La contagion gagne maintenant le Mali et menace l’Algérie.


Permettez-moi de répéter qu’il n’y a jamais eu de révolution anti-Kadhafi en Libye, qui était apprécié par son peuple et n’a jamais envisagé de le massacrer. Par contre, il y a eu une sécession de la Cyrénaïque à l’initiative de la France et du Royaume-Uni pour le compte des Etats-Unis et d’Israël. On se dirige maintenant vers une partition du pays : rétablissement de la monarchie Senussie en Cyrénaïque, installation des Frères musulmans en Tripolitaine, et repli des anti-impérialistes au Fezzam.


Le Front national a condamné les aventures militaires de Nicolas Sarkozy en Afghanistan, en Côte d’Ivoire, en Libye et en Syrie, mais il entretient un flou artistique à propos des Etats-Unis et d’Israël.

(..) Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon se sont auto désignés comme les candidats de l’antimondialiste. Pensez-vous qu’ils le soient réellement ?


Si nous abordons la question des programmes politiques, nous devons la penser en termes de partis, d’équipes, et pas de personnes. A l’inverse, si nous parlons des candidats, nous devons juger leur personnalité, leur compétence et leur vertu républicaine.


Je ne doute pas que Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon soient antimondialistes, mais l’important est de savoir si leurs équipes le sont. Les positions du Front national et du Front de gauche sont généralement anti-mondialistes, mais souvent ambiguës et parfois contradictoires. Seul des deux, le Front national a condamné les aventures militaires de Nicolas Sarkozy en Afghanistan, en Côte d’Ivoire, en Libye et en Syrie, mais il entretient un flou artistique à propos des Etats-Unis et d’Israël. Il est clair pour moi que le Front de gauche, malgré les efforts de son candidat, n’est pas anti-mondialiste. Je suis par contre dubitatif quant au Front national qui a soigneusement évité de clarifier en son sein cette question centrale.

Je pense comme Pierre Hillard, et certainement de très nombreux Français, que notre République n’est plus laïque, n’est plus démocratique et n’est plus sociale. Mais si nous appelons à délégitimer les institutions, nous ne pouvons en rester là. Nous devons aller jusqu’au bout : la Révolution ! Sommes-nous prêts ? (Thierry Meyssan)

 

(..)


Entretien réalisé par Mecanopolis, le 18 avril 2012

 

Article placé le 19 avr 2012, par Mecanopolis

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Thierry Meyssan sur les tentatives de déstabilisation de la Syrie et sur l’élection présidentielle française

 

http://etoilenoire.hautetfort.com/archive/2011/08/index.html

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Opprimés du monde entier, la bataille a commencé. Ne perdez pas espoir, l’aide est forte. Est-ce que vous réalisez que c’est la nuit du pouvoir? Qu’est-ce que la nuit du pouvoir? C’est celle qui vaut plus que des milliers d’autres nuits, c’est le destin qui s’accomplit, c’est quand les cieux s’ouvrent pour recevoir vos milliers de prières serrées.

 


Libye_revolution.jpgRegardez ce qui se passe en ce moment en Amérique. Les avons-nous frappés avec nos missiles ? Non, ils sont venus et nous ont bombardés,
64 missiles sur Bab Al-Aziziya, qui est maintenant en ruines, et j’ai finalement été obligé de quitter ma maison, où ils ont tué bien des innocents. Mais je ne quitterai pas la Libye et cette bataille sera celle de la victoire ou la mort.

Vous autres aux USA, je ne suis pas votre dirigeant. Vous appartenez à un Etat en faillite que vous devriez vous préparer à quitter. Allez au Vénézuela. Si vous restez, vous devez suivre les traces de mon représentant, le guide spirituel Louis Farrakhan. Ecoutez-le. Il vous dira tout ce que vous avez besoin de savoir sur ce qui se déroule.

Vous les Européens, vous devriez aussi vous préparer à vous trouver noyés sous les évènements et les calomnies. Vous n’êtes pas assez nombreux à avoir relevé la tête. Vous aller devoir en subir les conséquences. Les bons éléments parmi vous devraient viser l’Afrique. Allez en Afrique de l’ouest. L’Afrique du nord n’est pas sûre maintenant que la région est devenue un champ de bataille. En Afrique de l’ouest vous trouverez des logements et du travail.

Vous qui êtes en Serbie, vrais amis de la Libye, vous êtes avec moi. Ne perdez pas espoir, le drapeau des rats flotte au-dessus d’une maison sur un million. Vous pouvez tous préparer vos drapeaux verts, rectangles de 1 x 2, c’est votre drapeau, le drapeau du pouvoir populaire, de l’espoir, de la vérité, de l’avenir.

Vous tous de par le monde qui défendez la vérité, la liberté, la Jamahiriya, accrochez-le sur des millions de maisons, de voitures. Le drapeau vert est à vous, et il appartient aux masses du monde entier. Avec l’aube de l’autorité populaire et la fin des gouvernements, nous avons choisi le drapeau vert et avons choisi une couleur et des dimensions pratiques pour tous. Choisissez n’importe quel vert. Que la hauteur mesure la moitié de la longueur, exactement, et emportez-le partout avec vous.

Bientôt le drapeau vert claquera partout dans le monde, et les gouvernements s’effondreront, ils ont failli envers leurs peuples, et à moi seul, j’ai fait plus qu’eux tous. Ils ont servi différents maîtres. Ils n’ont pas essayé de servir le peuple, jamais. Ils sont la propriété d’autres puissances. Ils ne font rien pour vous. Ignorez-les et ils disparaissent. Préparez-vous à former des comités, ouvertement ou en secret, bâtissez vos propres « mathaba », vos « centres pour l’anti-impérialisme » pour vous rencontrer et partager. Tracez votre chemin. Le drapeau vert appartient à tout le monde.

L’avenir, c’est la jamhiriya, partout. Des sociétés où les masses s’auto-gouvernent. Les congrès de base populaires, et les comités du peuple. Les comités verts pour guider, défendre, exposer, appeler, montrer le chemin vers la prise du pouvoir par le peuple. Tout cela se trouve dans le Livre Vert, lisez-le, recopiez-le, partagez-le. Utilisez vos systèmes de communication, ne vous reposez pas sur l’ennemi. Faites votre propre communication. Reprenez en mains vos ressources, n’ayez pas peur du pouvoir, il faut vous emparer du pouvoir. C’est votre pouvoir, votre richesse, vos armes que les gouvernements, les banques et les militaires vous ont volés.

Vous ne pouvez pas demander à d’autres de vous représenter. Vous ne pouvez pas faire confiance à ceux qui pillent votre richesse. Vous ne pouvez pas demander à d’autres de se battre et de mourir pour vous, pour vous défendre. C’est votre responsabilité humaine, et quand vous ferez cela, le monde sera libre, organisé, le système jamhiri s’implantera, avec la liberté, le bonheur, l’abondance de richesses pour tous.

L’ère des gouvernements touche à sa fin et ils livrent leur dernière bataille, ils sont à bout. C’est la banqueroute pour eux, et pas seulement en matière de finances, mais aussi quant à la morale, la religion, l’éducation, l’intelligence, les idées, ils n’ont pas d’issue. Ils sont sur la pente de l’effondrement. Cet effondrement est une bonne chose pour les peuples du monde qui souffrent parce qu’ils ne sont pas libres.

Vous tous les bonnes gens du monde entier, sachez que l’islam n’est pas ce que les ignorants qui font un grand étalage de prières en public vous montrent, parce qu’en fait ils servent le diable. [...]

Plus de quarante armées se sont jetées sur moi, seulement parce que je dis la vérité, parce que je ne laisserais pas les voleurs me faire passer en Afrique. J’ai promis à l’Afrique que je ne vous trahirai pas. J’ai promis au monde, à vous, aux millions de gens qui me portent dans leur cœur, que je me battrai jusqu’au bout.

N’écoutez pas leurs trompettes. Celui qui les écoute se trompe. Vous avez votre propre mathaba pour vous renseigner, débattre et vous rencontrer. Ne leur accordez aucune attention. Cela devrait être clair pour vous, à présent. Le feu est l’eau, l’eau est le feu. Sachez que l’avenir vous appartient, les gouvernements sont finis, une nouvelle ère des masses s’annonce, comme cela est prédit dans le Livre Vert..

Je vous entends. Beaucoup de vos messages parviennent jusqu’à moi. Je ne peux pas vous répondre individuellement, mais je ressens votre douleur. Certains d’entre vous ont été tellement affectés par les mensonges de ces jours derniers que vous avez même envisagé le suicide. Non! Non, jamais, le suicide n’est jamais une option, lorsque nous sommes aux portes d’une grande victoire. Les coûts seront élevés, mais nous ne devons pas flancher.

Je vous vois, vous les Africains de par le monde, jusqu’en Australie, vos images me parviennent. Je vous vois collecter de l’argent pour secourir l’Afrique de l’est. Ce sont les blancs qui ont amené ces problèmes et qui nous empêchent d’aider nos frères et nos sœurs. Merci pour vos prières. Mais gardez votre argent. Utilisez-le plutôt pour combattre ces agresseurs.

Formez des comités verts autour de vous, réunissez-vous en secret ou bien ouvertement. Proclamez votre allégeance à la charte verte. Etudiez le Livre Vert. Annoncez vos conférences populaires, encouragez d’autres personnes dans le monde entier, préparez le futur congrès mondial sur les crimes contre l’humanité, vous avez six mois pour vous préparer.

La marche de l’année prochaine peut être le plus grand congrès du peuple, vous pouvez faire que cela le devienne. Préparez-vous sans attendre. Créez un site web, vous devez le faire, pour notifier tous les crimes. Tandis que nous nous battons pour défendre notre nation, vous vous battez sur le champ de bataille de la vérité, parce que la plume est plus puissante que l’épée.

Certains d’entre vous sont arrivés jusqu’à notre frontière occidentale, mais ont dû repartir. Vous avez des familles dont il faut prendre soin. Maintenant le chemin à suivre est clair, mais l’OTAN ne laissera pas la paix revenir. Ils ont peur de l’exemple de la grande Jamahiriya. Ils peuvent détruire vos réussites physiques, mais ils ne peuvent pas venir à bout de la vérité. Plus ils essayent, et plus nous serons victorieux, la victoire est avec le peuple, jamais avec les oppresseurs.

Des milliers d’entre vous attendent en plusieurs points. Je vous vois en Tanzanie, au Congo, au Ghana, au Nigéria, et en bien d’autres point de l’Afrique. Comment allez-vous pouvoir traverser les déserts jusqu’en Libye? Regroupez-vous plutôt là où vous êtes. Si la bataille n’est pas gagnée en Libye, elle se déplacera jusqu’à vous. Préparez-vous. Préparez des pièges pour les envahisseurs. Vous devez défendre vos bases.

Les gouvernements africains ne sont pas forts. Ils contrôlent à peine quelques centre-villes. Souvent, ils n’assurent pas de services, et les gens se débrouillent sans eux. Ils ne vont pas être à vos côtés le moment venu. Ils sont pauvres. Ils ont été pillés par les racistes, les colonialistes, les pillards blancs du nord. Affrontez-lez seulement s’ils vous affrontent. Soyez prêts. Défendez votre continent.

Ils ne peuvent attaquer qu’avec leurs bombes, alors que nous nous défendons avec la vérité. Ils ne peuvent jamais se battre au corps à corps. Ce ne sont que des lâches, des déments qui se cachent derrière des machines, ils ne peuvent jamais faire face aux Africains d’homme à homme. Les enfants africains peuvent mettre en déroute n’importe quel mercenaire blanc, voilà pourquoi ils se cachent et détruisent avec haine, mais de loin.

Ne les laissez pas vous utiliser. Soyez unis. Edifiez vos défenses parce qu’ils arrivent s’ils arrivent à passer sur la Libye. S’ils détruisent la Libye, alors attaquez-les par derrière.

Evitez le combat si vous le pouvez. L’ennemi souhaite que nous soyons tous subordonnés à leur champ de bataille, ce qu’ils veulent c’est nous plonger tous dans la guerre. L’Afghanistan est maintenant avec nous, l’Irak est avec nous, le Vénézuela est avec nous. Nous voulons la paix. Nous voulons la justice. Travaillez à des conférences sur les crimes contre l’humanité, utilisez vos réseaux anti-impérialistes mathaba, car ce sont les
Q G des comités verts. Allez de l’avant, la victoire est à nous.

 

http://etoilenoire.hautetfort.com/archive/2011/08/index.html

 

RESISTANCE !

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forum

 

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Elections, la grande duperie

 

 

Et sur Mecanopolis, Thierry Meyssan (comme d'ailleurs François Asselineau à l'UPR), démontre l'imposture des Partis tous plus ou moins inféodés à l'Oligarchie. Ici il étudie tout spécialement le FN, et au passage, il alerte sur le MES et sur le bloc euro-atlantique prévu pour 2015 (note d'eva)

 

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(..) Les différents courants politiques rivalisent de promesses et d’affirmations incendiaires pour attirer la sympathie du peuple prétendu souverain. A les entendre, les « Goldman Sachs », les « instances oligarchiques européennes », le FMI, la Banque mondiale, les « Agences de notation » et autres grands financiers de la planète peuvent trembler… ; le peuple arrive et va remettre de l’ordre grâce à l’action énergique de ses représentants issus de l’onction démocratique. Il est malheureux de voir des millions de Français se faire gentiment berner par ces pharisiens qui ne sont que les employés au service d’une oligarchie planétaire affichant avec de moins en moins de discrétion son autorité et sa toute puissance. Peut-on croire qu’au lendemain du 2è tour, l’employé appelé à occuper l’Elysée sera en mesure de sabrer l’armée oligarchique à l’origine des mesures néolibérales dévastant les classes moyennes et détruisant les traditions propres à la civilisation de chaque pays ?


Il serait trop long d’énumérer les soutiens oligarchiques apportés aux politiciens. Contentons-nous de citer l’appui apporté par l’oligarque canadien Paul Desmarais à Nicolas Sarkozy dans sa conquête du pouvoir en 2007. Ce dernier sut lui exprimer ses remerciements en lui accordant la plus haute distinction, la « grand’croix » de la légion d’honneur[1]. Nous invitons le lecteur à s’intéresser à la toute puissance et influence de Paul Desmarais faiseur de rois en liaison avec les très élitistes instituts « Trilatérale » ou « CFR » et bien d’autres.


Peut-on dire que le Front National représente une exception ?

Le parti socialiste et l’UMP, c’est-à-dire l’UMPS, se conduisent comme les frères jumeaux de l’idéologie néolibérale. Au Parlement européen, courroie de transmission des ordres oligarchiques, leurs représentants votent comme un seul homme, sauf exception, les mesures promouvant le néo-libéralisme. Le Mécanisme Européen de Stabilité (MES) entrant en vigueur en juillet 2012, véritable machine oligarchique à vampiriser les Etats européens et disposant d’une immunité totale, est une étape décisive permettant l’emprise des dirigeants occupant le sommet de la pyramide sur le malheureux vulgum pecus. Les partis d’extrême-gauche (NPA ou lutte ouvrière) combattent le mondialisme libérale pour le remplacer par un autre mondialisme ou « altermondialisme » conduisant tout droit à la gouvernance mondiale. Cette fameuse « Internationale » est reprise sans vergogne par David Rockefeller qui, dans ses Mémoires au titre du chapitre 27 », affirme avec force sa joie d’être « Internationaliste et fier de l’être ». Cette tradition « internationaliste », nous la retrouvons chez Jean-Luc Mélenchon à la tête du « Parti de gauche » prônant un brassage et une naturalisation tous azimuts des populations de toute origine permettant une babélisation complète de la France. Il est vrai que son appartenance à la franc-maçonnerie favorisant l’instauration d’une « République universelle » (sous-entendu d’une gouvernance mondiale) et d’une humanité indifférenciée est dans la suite logique des choses. Peut-on dire que le Front National représente une exception ?


Sous la direction de Marine Le Pen, force est de constater que le Front National favorise apparemment de nombreuses mesures en faveur de la défense de la France, du peuple français et de ses traditions. Cependant, comme pour toute chose, il est nécessaire de gratter l’enduit afin de voir si des vices cachés n’existent pas. La psychologie est nécessaire pour capter l’attention des masses. Quand on ne peut pas détruire une menace, on la canalise. Il est toujours bon de donner de l’espoir. La réalité dérange et notre fabuliste national, Jean de la Fontaine, affirmait déjà à son époque que « L’homme est de feu au mensonge, mais de glace à la vérité ». Ce sont toujours les minorités qui imposent leurs vues face à des opinions publiques toujours impulsives et irréfléchies. Il est vrai que le « péché contre l’esprit » n’est pas donné à tout le monde. D’ailleurs à la lecture de cette formule, peu de personnes sont en mesure de comprendre cette expression et ses implications. L’esprit classique propre à « l’honnête homme » est une denrée quasi-disparue. Cependant, essayons de nous plier au réel et à un minimum de logique.


Adrien Abauzit persiste et signe en  rappelant que certains amendements en faveur du marché transatlantique ont été votés par les représentants du FN dont Marine le Pen.

Dans sa réponse à Bruno Gollnisch, Adrien Abauzit[2] persiste et signe en  rappelant que certains amendements en faveur du marché transatlantique ont été votés par les représentants du FN dont Marine le Pen. Sauf manipulations de la part du site internet (nécessitant dans ce cas des poursuites judiciaires) présentant les amendements et les votes en faveur du marché transatlantique, force est de constater qu’il y a quelque chose qui cloche. Les défenseurs de la cause nationale devraient systématiquement voter contre ces amendements. Pourquoi n’entend-on nous pas à la télévision, à la radio ou dans les meetings les dirigeants du FN rappeler systématiquement ce point essentiel (bien plus important que la suppression des radars automatiques) que la finalité de la construction européenne est la mise en place théoriquement pour 2015 d’un bloc euro-atlantique politique, économique et militaire. C’est la clef de voûte du système lui-même s’intégrant dans une gouvernance mondiale. Cet élément essentiel déterminera l’avenir de tous les Européens et Nord-américains jusque dans leur vie de tous les jours … excusez du peu. Tout le programme du grand marché transatlantique est sur le site de la Commission européenne[3]. Alors, je demande aux lecteurs, pourquoi le FN s’abstient d’en parler dans tous les médias en dehors du fait d’évoquer dans son programme sa volonté de s’extirper « de la logique euro-atlantique »[4] ; expression bien fade ne révélant pas le programme politique de grande envergure engagé de part et d’autre de l’Atlantique pour réussir l’instauration d’un G2 (Europe/Amérique) pour reprendre l’expression de la Fondation Bertelsmann.


Le FN s’enfonce dans son erreur en évoquant dans son programme l’instauration d’une alliance trilatérale « Paris-Berlin-Moscou » dans le cadre d’une « union paneuropéenne ».

Qui plus est, le FN s’enfonce dans son erreur en évoquant dans son programme l’instauration d’une alliance trilatérale « Paris-Berlin[5]-Moscou » dans le cadre d’une « union paneuropéenne (d’Etats souverains) ». Depuis des années, nous nous évertuons à dénoncer l’institut « Union paneuropéenne » qui est une des branches du mondialisme. L’Union paneuropéenne créée en 1921 par Richard de Coudenhove-Kalergi et bénéficiant de l’appui financier de la banque juive germano-américaine des Warburg milite pour une Europe unifiée s’intégrant dans une gouvernance mondiale comme le rappelait dès 1925 son fondateur dans un rapport adressé à la Société des Nations (SDN)[6]. Son programme proclame son attachement à un « patriotisme européen couronnement des identités nationales », sa volonté d’une « Europe forte politiquement unie », à « l’auto-détermination des peuples » et le droit des groupes ethniques au « développement culturel, économique et politique ». Comme nous avons pu le prouver dans nos ouvrages « Minorités et régionalismes » et « La décomposition des nations européennes », les présidents de la Paneurope Allemagne (Siegbert Alber[7] et Alfons Goppel[8]) ont joué un rôle déterminant dans l’élaboration de la charte des langues régionales et de la Convention-cadre pour la protection des minorités. L’application de ces documents en France conduirait à la dislocation du pays. Ajoutons à cela que les principes paneuropéens prônent dans le texte un œcuménisme où se mêle christianisme, judaïsme et Islam pour l’Europe. C’est par définition l’objectif même du mondialisme de créer une purée spirituelle digne de Vatican II qui n’est autre que 1789 (autre étape décisive du mondialisme) dans l’Eglise.


Après la mort d’Otto de Habsbourg en juillet 2011, président de la Paneurope, la mémoire de celui-ci a été saluée par des hommages appuyés de la part du FN, ce dont on ne peut que s’affliger.

Quand Marine le Pen condamne avec raison la loi Giscard-Pompidou de 1973 obligeant la France à s’adresser à des acteurs privés pour se financer moyennant des taux d’intérêts prohibitifs, nous rappelons que l’employé Georges Pompidou à la Banque Rothschild était le trésorier de… la Paneurope France dans les années 1960[9]. Que cette même Paneurope organisait en 1966 son Xè Congrès appelant à la mise en place d’une monnaie unique avec comme participant Valéry Giscard d’Estaing[10]. Alors, pourquoi s’entêter à vouloir créer une Union paneuropéenne qui n’est qu’une autre branche du mondialisme au même titre que le luthéranisme et le calvinisme sont des branches distinctes reposant sur un socle commun : le protestantisme. C’est soit de l’ignorance soit de la bêtise. Après la mort d’Otto de Habsbourg en juillet 2011, président de la Paneurope, la mémoire de celui-ci a été saluée par des hommages appuyés de la part du FN ce dont on ne peut que s’affliger[11]. Un véritable défenseur de la culture européenne ne peut pas se référer aux principes véhiculés par la Paneurope qui sont d’esprit messianique.

 

 

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Qu’attendent les dirigeants du Front National pour dénoncer la Fondation franco-américaine financée par les oligarques du monde entier ?

Qu’attendent les dirigeants du Front National pour dénoncer la Fondation franco-américaine (FAF, French-American Foundation)[12] financée par les oligarques du monde entier[13]. Recrutant après sélection des « Young Leaders » appelés à occuper des postes élevés, on trouve dans la liste des heureux élus français[14] : François Hollande, Arnaud Montebourg ou encore le porte-parole du parti socialiste Pierre Moscovici au même titre qu’on trouve sa consoeur Young Leader, Nathalie Kosciusko-Morizet, porte-parole du candidat à la présidentielle Nicolas Sarkozy. Rappelons aussi la présence d’Emmanuelle Mignon au côté de Sarkozy membre de son équipe de campagne. Qu’attend le FN pour dénoncer l’UMPS où l’on retrouve ces atlantistes des deux côtés de la barrière ? Imaginez Marine le Pen dénonçant lors d’une émission de grande écoute la Fondation franco-américaine, ses buts (le grand marché transatlantique) et les personnes recrutées dans le cadre des Young Leaders. Cela serait une parfaite démonstration de la collusion entre ces deux partis et nous pouvons penser que des Français largement ignorants de ces faits commenceraient à se poser de légitimes questions. Pourquoi ne le fait-elle pas ?


Les dirigeants du Front National n’ont pas évoqué et condamné l’existence du parlement juif européen.

Le 16 février 2012, dans les locaux du Parlement européen, un grand événement a eu lieu : la création d’un Parlement juif européen[15]. A notre connaissance, les dirigeants du Front National n’ont pas évoqué et condamné l’existence de ce parlement[16]. Le FN toujours prompt à condamner le communautarisme musulman n’a rien dit au sujet du parlement juif européen qui est un magnifique exemple de communautarisme au profit d’une minorité de 3 millions de juifs européens. Comme le dit d’ailleurs avec clarté un des vice-présidents de ce parlement, Joël Rubinfeld, « Le Parlement juif européen a pour vocation de rassembler et coordonner les voix des communautés juives à travers le continent européen »[17]. Comme communautarisme, on ne fait pas mieux. Imaginez la création d’un Parlement musulman européen, nous aurions tous les dirigeants du FN à brailler avec raison leur indignation.


Dire que Marine le Pen est « la candidate la plus antimondialiste ou la moins mondialiste » n’a pas de sens. Au même titre qu’on a le Sida ou qu’on ne l’a pas, on est mondialiste ou on ne l’est pas.

Au vu de ces quelques exemples, on peut largement douter de la vocation du FN à défendre les intérêts nationaux et classiques de la France hérités du baptême de Clovis. Dire que Marine le Pen est « la candidate la plus antimondialiste ou la moins mondialiste » n’a pas de sens. Au même titre qu’on a le sida ou qu’on ne l’a pas, on est mondialiste ou on ne l’est pas. Le socle des références doit être sans taches. Qu’on soit obligé ensuite par habilité et/ou prudence de mesurer ses propos, cela se comprend. On appelle cela la tactique. Cependant, les référents de base doivent être du granit. Alors, face à la vacuité politique et aux mirages représentés par certaines personnalités, faisons la grève du vote afin de laisser tourner la machine électorale à vide. Le système qui se drape sous les faux oripeaux du peuple souverain, alors que le vrai pouvoir se situe au sein de l’oligarchie, se retrouverait nu incapable de se réfugier derrière le faux nez de la démocratie qu’il manipule sans vergogne. Pensons au film « Invasion à Los Angeles »[18] où le héros arrive à détraquer la machine imposée par le système. Il détruit l’appareil qui permettait de conserver les apparences humaines aux agents chargés de soumettre l’humanité. Sa destruction permet de voir la réalité et de distinguer les humains des monstres. Ne serait-il pas possible de détraquer le système en s’abstenant. Personne ne se présentant dans les isoloirs, l’artifice voulu par le système disparaîtrait et, dans ce cas, nous verrions le comportement de nos bourreaux obligés d’agir à découvert. Il va de soi qu’un peuple entier entrant en rébellion prêt à faire passer un très sale quart d’heure aux dirigeants suprêmes agirait véritablement au service de la salubrité publique.


Pierre Hillard, pour Mecanopolis


Pierre Hillard est docteur en science politique et essayiste français. Il a fait des études d’histoire, de sciences politiques et d’études stratégiques. Spécialiste du « mondialisme », il est notamment l’auteur de Minorités et régionalismes dans l’Europe fédérale des régions (2004), de La Décomposition des nations européennes : de l’union euro-atlantique à l’État mondial (2005), et de La Marche irrésistible du nouvel ordre mondial (2007).

 

 

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[1] http://www.rue89.com/rue-des-erables/sarkozy-decore-desmarais-son-riche-et-discret-ami-canadien

[2] http://www.mecanopolis.org/?p=25254

[3] http://eeas.europa.eu/us/index_fr.htm

[4] http://www.frontnational.com/le-projet-de-marine-le-pen/politique-etrangere/notre-politique-etrangere/

[5] Alliance dénoncée par l’Allemagne qui a conclu le 27 février 2004 « L’alliance germano-américaine pour le XXIè siècle : http://www.spiegel.de/politik/deutschland/0,1518,288388,00.html

[6] Voir l’excellent livre d’Anne-Marie Saint Gille « La Paneurope », Editions Presses de l’Université de Paris Sorbonne, 2003, page 128 et suivantes.

[7] http://www.mecanopolis.org/wp-content/uploads/2010/10/Discours-de-Siegber-Alber.pdf (voir aussi les autres pièces d’archives à partir de l’article publié sur Mecanopolis : http://www.mecanopolis.org/?tag=ethno-regionalisme

[8] http://de.paneuropa.org/index.php/pan/geschichte

[9] http://www.paneuropa.org/fr/intro.html

[10] La paneurope, op. cit, p. 366.

[11] http://www.nationspresse.info/?p=138044

[12] http://www.french-american.org/

[13] http://www.frenchamerican.org/current-supporters

[14] http://www.french-american.org/files/liste-yl-fr-81-10.pdf

[15] http://www.mecanopolis.org/?p=24996

[16] Si cela s’est fait … quelle discrétion.

[17] http://www.rubinfeld.be/publications/articles/269-cent-vingt-elus-au-premier-parlement-juif-europeen

[18] http://www.youtube.com/watch?v=ClyFbJmTwP8

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Article placé le 18 avr 2012, par Pierre Hillard (Paris)

Election présidentielle : la grande duperie

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Pour François Asselineau - et son parti l'UPR,

contre l'Oligarchie, les mondialistes, les Européistes, le Cartel bancaire,

(les Elus inféodés, aussi), donc contre l'euro, l'UE, l'OTAN,

les Organisations internationaules, c'est ici :

 

http://u-p-r.fr

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Capture-d%E2%80%99e%CC%81cran-2012-04-23

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Et sur Mecanopolis, je trouve cette évocation du Gl de Gaulle,

qui est une bonne conclusion,

avec l'article du philosophe M. de Dieguez,

sur la souveraineté des Etats (note d'eva, et montage de cette parution)

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de gaulle


 

L'article ici,

 

Le retour du Général de Gaulle

Par Manuel de Diéguez

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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19 mai 2012 6 19 /05 /mai /2012 02:40

 

Nouvel Ordre Mondial: l’Union Européenne, créature du Bilberberg, tremble sur ses bases…

 

http://www.alterinfo.net/Nouvel-Ordre-Mondial-l-Union-Europeenne-creature-du-Bilberberg-tremble-sur-ses-bases_a76366.html

 

 

Les mondialistes ont peur que la Grèce

puisse sortir de la monnaie unique

et procéder à une convalescence économique miraculeuse.

 

 

Paul Joseph Watson


 Le 15 Mai 2012,

url de l’article original:

http://www.infowars.com/bilderberg-scheme-to-save-the-euro/print/

~ Traduit de l’anglais par Résistance 71 ~

 

Le groupe Bilderberg * est terrifié que la sortie potentielle de la Grèce de la zone euro ne mène à une récupération dramatique de l’économie et donne ainsi un modèle pour les autres pays à suivre, menaçant ainsi de torpiller la monnaie unique européenne et la totalité de l’agenda pour un super-état fédéral européen.


 Une des discussions prioritaires de la réunion annuelle du groupe Bilderberg cette année à Chantilly, Virginie, USA, tournera autour du plan de l’élite pour résoudre  le problème qui menace de mettre leur agenda pour la gouvernance mondiale à la poubelle: le problème de la crise de l’Euro.

 La menace montante que la grèce n’abandonne sa promesse d’honorer les termes de son accord draconien de sauvetage avec Bruxelles et Berlin la nuit dernière a amené la chancelière allemande Angela Merkel à reconnaître pour la première fois que la Grèce pourrait bien sortir de la zone euro, une possibilité qui a fait couler la valeur de l’euro et des marchés ces derniers jours.

La crise de l’euro en est maintenant à son point le plus grave de son histoire, faisant oublier des points similaires de crise qui se sont passés de manière identique juste avant les réunions du groupe bilderberg en 2010 et 2011.

 En ces deux occasions, le consensus politique formé par les membres du groupe Bilderberg fut suffisant pour garder l’euro sous perfusion pour 12 mois de plus à chaque fois, et ces mêmes mondialistes vont essayer une fois de plus de marteler une stratégie à huis-clos, qui donnera une rédemption à leur projet chéri.

 En 2010, “le futur de l’euro” prît tout le devant de la scène en Espagne, alors que le premier ministre espagnol Luis Rodriguez Zapatero fut rejoint pas des poids lourds de la finance pour essayer de résoudre la crise tandis que des membres du groupe paniquaient à l’idée de l’effondrement possible de la monnaie unique.

Un an plus tard, en 2011, au meeting de St Moritz en Suisse,, la crise de l’euro était de nouveau au top de l’agenda des bilderbergers alors que les mondialistes exprimaient leurs craintes de la chute et de l’abandon de la monnaie unique, qui pourrait également torpiller les espoirs de créer des monnaies multi-régionales.

 Le groupe Bilderberg est terrifié non seulement par le fait que la Grèce pourrait quitter l’euro, mais quand le faisant, on assisterait à un rebond économique drastique et que cela deviendrait le modèle pour d’autres pays de la zone euro et que ceux-ci suivent le même chemin.

 Cette crainte est exemplifiée par un article paru aujourd’hui dans le journal contrôlé par le Bilderberg: le Financial Times titré: Greece’s exit may become the euro’s envy.

 Expulsée de la zone euro, la Grèce pourrait devenir bien plus dangereuse pour le système qu’elle ne le fut jamais à l’intérieur, en devenant un modèle de convalescence économique saine et efficace”, écrit Arvind Subramanian.

 Subramanian est un vétéran du Peter G. Peterson Insitute for International Economics, qui compte parmi ses directeurs un bon nombre de membres influents du groupe Bilderberg, incluant l’ancien directeur de la réserve fédérale américaine Paul Volcker, l’ancien ministre des finances américain Lawrence Summers, et le ponte du Bilderberg David Rockefeller.

 Supposons qu’à la mi-2013, l’économie grecque ait récupéré, alors que le reste de la zone euro demeure en récession. Les effets sur les pays adhérents à l’austérité comme l’Espagne, le Portugal et même l’Italie se feront sentir très fort. Les électeurs de ces pays ne manqueront pas de noter les meilleures conditions de leur voisin au préalable harassés. Ils commenceront à demander pourquoi leur gouvernement ne suit-il pas la voie grecque et feront savoir qu’ils sont favorables à la sortie de la zone euro, et plus spécifiquement si les conditions économiques restent ternes”, écrit Subramanian, ajoutant que la sortie potentielle de la Grèce “pourrait bien être contagieuse” et mener à l’abandon “de la zone euro et peut-être même du projet européen”.

 Le groupe Bilderberg est très désespéré de sauver l’euro parce qu’il représente les fondements de leur agenda fnancier global de créer des monnaies régionales et des fédérations bureaucratiques minutieusement organisées sur le même modèle que l’Union Européenne.

Si l’euro prouve être un échec, le projet de réaliser le but ultime d’une monnaie mondiale est mort pour au moins 100 ans.

De plus, le groupe Bilderberg chérit la monnaie unique parce que c’est son bébé.

 Le président du groupe Bilderberg, Etienne Davignon, s’est vanté que le groupe aida à créer l’euro en introduisant le premier agenda politique pour une monnaie unique au début des années 1990, qui fut ensuite formalisée dans le traité de Maastricht de 1992.

Quoi qu’il en soit, les toutes premières discussions au sujet de la création d’une monnaie unique remontent à quelques décennies auparavant et à la réunion du groupe  Bilderberg de 1955 à Garmirsh-Partenkirchen en Allemagne de l’Ouest.

Des documents fuités divulguent comment les élitistes du groupe Bilderberg discutèrent de la “nécessité d’amener le peuple allemand dans un marché commun européen le plus vite possible”, ajoutant que le futur était en danger sans une “Europe Unifiée”.

Cet agenda incluait “le besoin pour une monnaie unique” ainsi que de la création “d’une autorité politique centrale”.

 En considérant le fait que l’euro a pris environ 5 décennies à construire, ne nous attendons pas à ce que l’élite mondialiste abandonne le projet sans se battre.

La crise de l’euro va prendre le devant de la scène à cette réunion Bilderberg 2012 alors que ses membres essaient de manufacturer un consensus pour un effort concerté afin de sauver leur monnaie unique une fois de plus.

 

http://resistance71.wordpress.com/

 

* Pour en savoir plus sur le groupe de Bilderberg, lire l'article spécial

   de ce jour sur "canempechepasnicolas"

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14 mai 2012 1 14 /05 /mai /2012 04:11

Voici l’organigramme des véritables maitres du monde

(Rappel)

 

 

MMBlackOrganisations4.gif

 

 

Le gouvernement mondial


Au pouvoir déclinant des gouvernements des états-nations s'est substitué un nouveau pouvoir, planétaire, global, et échappant au contrôle de la démocratie. Les citoyens continuent d'élire des institutions nationales alors que le pouvoir réel a été déplacé vers de nouveaux centres.

La planète est aujourd'hui dirigée par une constellation d'organisations au rôle exécutif ou politique.

Les organisations exécutives se répartissent en 3 sphères de pouvoir:
- la sphère du pouvoir économique et financier
- la sphère du pouvoir militaire et policier
- la sphère du pouvoir scientifique

Le pouvoir politique du système est exercé par une quatrième catégorie d'organisations: les "clubs de réflexion", réseaux d'influence, ou réunions de "global leaders" comme le Groupe de Bilderberg ou le World Economic Forum de Davos.

Toutes ces organisations ne sont pas concurrentes mais étroitement liées et complémentaires.

Elles forment un ensemble dont la cohésion est assurée par l'appartenance simultanée de certaines personnalités à plusieurs organisations.

Ces personnes-clé peuvent être considérées comme les Maitres du Monde. Quelques uns sont des leaders politiques de premier plan, comme George Bush (le père) ou Henry Kissinger. Mais la plupart d'entre eux sont inconnus du grand public.

En observant le diagramme de ces organisations, ceux qui connaissent la cybernétique verront à quel point ce système a été ingénieusement conçu. Structurées en réseau, plusieurs organisations se partagent la même fonction, et les centres ainsi que les "circuits de commande" ont été doublés ou triplés, afin d'assurer plus de sécurité et de stabilité à l'ensemble.

Ainsi, au cas où une organisation ou un lien devient inopérant, le contrôle global n'est pas menacé. Exactement comme Internet: un système sans centre unique, dont les flux d'information peuvent "contourner" un centre local hors service.

Les instances exécutives

  


 L'OCDE , l'organisation initiatrice de l'AMI, conçoit les règles du commerce mondial et influence de très près la politique économique des pays occidentaux. Elle rassemble 30 pays développés qui "partagent les principes de l'économie de marché"

 Le Fond Monétaire International (FMI) et la Banque Mondiale dessinent l'économie et l'environnement de la planète par le biais des prêts accordés aux états du Tiers-Monde à condition qu'ils appliquent une politique économique d'inspiration ultra-libérale, au mépris des réalités humaines et écologiques.

 L'Organisation Mondiale du Commerce (OMC, ou WTO en anglais) fixe les règles du commerce mondial, en réduisant considérablement la marge de décision des états dans le domaine de l'économie ou de l'environnement.

 La Commission Européenne (ou "Commission de Bruxelles") est le gouvernement de l'Union Européenne. Ses membres ne sont pas élus, et le public n'est jamais informé de leurs décisions. Des parts croissantes du pouvoir des états sont transférés à cette Commission qui n'est soumise à aucun contrôle démocratique. (La législation européenne représente déjà 80% des lois appliquées par les états de l'Union.)

Ces transferts de souveraineté ont été réalisés par des politiciens de droite et de gauche, dans le but de faire échapper au débat public l'essentiel des décisions économiques, sociales, et environnementales.

De plus, la Commission Européenne est entièrement sous l'influence des lobbies industriels qui sont les grands inspirateurs de la réglementation européenne. La politique européenne est élaborée en étroite collaboration avec l'European Round Table qui rassemble les dirigeants des grandes multinationales européennes. L'European Round Table est associée à toutes les grandes décisions en matière économique, financière, sociale, ou environnementale. Enfin, beaucoup de Commissaires Européens sont très liés à des multinationales ou à des réseaux d'influences favorables au libéralisme et à la mondialisation.

Par ailleurs, de nombreux commissaires européens sont membres du très puissant "Groupe de Bilderberg":

- Jose Manuel Barroso (actuel président de la Commission Européenne, ancien premier ministre du portugais)
- Frits Bolkestein (le commissaire européen auteur de la "directive Bolkestein")
- Romano Prodi (ancien président de la Commission Européenne, premier ministre italien)
- Jacques Santer (ancien président de la Commission Européenne, ancien premier ministre du Luxembourg)
- Sir Leon Brittan (vice-président de la Commission, ardent promoteur des traites AMI et NTM, ancien négociateur européen pour le GATT)
- Pascal Lamy (fervent partisan de l'AMI, et responsable de la modification de l'article 133 du Traité d'Amsterdam afin que les états donnent définitivement les pleins pouvoirs à la Commission pour la négociation et la signature des traités économiques de type AMI)
- Edith Cresson (ancien membre de la Commission, ancien premier ministre français, ancien ministre du commerce, ancien membre de la direction de Schneider)
- Emma Bonino
- Mario Monti (ex Banca Commerciale Italiana)
- Hans Van Den Broeck
- Karel van Miert
- Erkki Liikanen
- Ritt Bjerregaard

A la BCE, la Banque Centrale Européenne, on retrouve encore d'autres participants au Groupe de Bilderberg:

- Jean-Claude Trichet (président de la BCE)
- Wim Duisenberg (ancien président du directoire la BCE, ancien président de la De Nederlandsche Bank)

- Otmar Issing (membre du directoire)
- Tommaso Padoa-Schioppa (membre du comité exécutif)

 

Les "clubs de réflexion"

 Le Word Economic Forum est une organisation qui rassemble les hommes les plus puissants et les plus riches de la planète. Le critère d'admission au sein de ce réseau est le niveau de pouvoir, de richesse, et d'influence du candidat, dans le domaine de l'économie, de la politique internationale, de la technologie, ou des médias. La principale réunion du World Economic Forum a lieu chaque année à Davos, en Suisse, à la fin du mois de Janvier. Tout au long de l'année, les membres les plus importants de cette organisation sont reliés par un super-réseau de vidéo-conférence, "Wellcom", qui leur permet de se concerter à tout moment sur les décisions mondiales importantes. Exactement comme dans le film "Rollerball", qui décrit un monde futur où les cartels économiques ont pris le pouvoir et où une élite planétaire prend ses décisions lors de vidéo-conférences similaires.  Site officiel

La Trilateral Commission est un organisme de réflexion international co-fondé en 1973 par David Rockefeller et Zbigniew Brzezinski (ancien conseiller du président Jimmy Carter). Il réunit des dirigeants des 3 zones économiques principales: Amérique du Nord, Europe de l'Ouest, Japon.  Site officiel

 Le CFR (Council on Foreign Relations) est une organisation américaine qui rassemble des leaders politiques ou économiques de haut niveau (comme George Bush père, Henry Kissinger, ou David Rockefeller, le président du CFR). Depuis le début du 20è siècle, presque tous les présidents américains sont des membres du CFR. Le Comité consultatif du CFR comprend des représentants étrangers, comme Michel Rocard (ancien premier ministre français), Otto Lamsdorf (ancien ministre des finances allemand), Brian Mulroney (ancien premier ministre canadien), ou Lord Conrad Black (président du groupe de presse Hollinger, et par ailleurs proche de l'administration Bush).  Site officiel

 Le Groupe de Bilderberg , fondé en 1954, est sans doute le plus puissant des réseaux d'influence. Il rassemble des personnalités de tous les pays, leaders de la politique, de l'économie, de la finance, des médias, ainsi que quelques scientifiques et universitaires. Pour ceux qui enquêtent sur les réseaux de pouvoir, le Groupe de Bilderberg est le véritable gouvernement mondial. Le président et co-fondateur du Bilderberg Group est David Rockefeller.
 

Voici les listes par pays des membres du Groupe de Bilderberg: USACanadaGrande Bretagne,FranceBelgiqueSuisseHollandeAllemagneAutricheItalieEspagnePortugalNorvège,SuèdeDanemarkFinlandeLuxembourgIrlandeautres pays

 

 Le Siècle est un club de reflexion qui rassemble les membres les plus puissants et influents de la classe dirigeante française: responsables politiques, présidents de grandes entreprises, et journalistes des médias qui "font l'opinion".
 

 

 La Fondation Saint-Simon est une organisation très similaire au Siècle. Elle s'est dissoute en 1999 après avoir beaucoup contribué à la conversion idéologique de la gauche française au libéralisme.
 

 

 L'IFRI (Institut Français des Relations Internationales) est une sorte de CFR à la française. On y retrouve des politiciens de droite et de gauche, des patrons de grandes entreprises, des journalistes, et quelques universitaires.
 

 Le Club de Rome est un "club de réflexion" de leaders politiques et économiques, principalement européens.

 

Les sociétés secrètes

 
 

 Le Bohemians Club
Une société secrète où les puissants de ce monde se retrouvent pour d'étranges cérémonies au parfum de satanisme.
 

 
 Les Illuminati sont une "élite dans l'élite" qui se réunit au sein d'une organisation secrète fondée sous sa forme actuelle au 17è siècle. Originellement, leur projet était de changer radicalement le monde, en anéantissant le pouvoir des régimes monarchiques qui, à cette époque, entravaient le progrès de la société et des idées. La Révolution Française et la fondation des Etats-Unis auraient été des résultats de leur stratégie. Pour les Illuminati, la démocratie politique était un moyen et non une fin en soi. Selon eux, le peuple est par nature ignorant, stupide, et potentiellement violent. Le monde doit donc être gouverné par une élite éclairée. Au fil du temps, les membres de ce groupe sont passés du statut de conspirateurs subversifs à celui de dominateurs implacables dont le but essentiel est de conserver leur pouvoir.

 

Le terme "Illuminati" signifie littéralement "les Illuminés" (du latin "illuminare": illuminer, connaître, savoir)

Leur symbole est présent sur les billets de 1 dollar: une pyramide dont le sommet (l'Elite) est éclairé par l'oeil de la conscience et domine une base aveugle, faite de briques identiques (la population).

Les deux mentions en latin sont très significatives. "NOVUS ORDO SECLORUM" signifie "nouvel ordre pour les siècles". En d'autres termes: nouvel ordre mondial. Et "ANNUIT CŒPTIS" signifie: "notre projet sera couronné de succès".

Un projet aujourd'hui proche de sa réalisation finale.

 
pour plus d'infos, voir la page Illuminati...

 

© Syti.net, 2001

Qui sont les Maitres du Monde?...

Voici quelques participants aux organisations des Maitres du Monde.

Sur leur visage se lisent des caractéristiques communes: grande intelligence, subtilité, cynisme, dureté, détermination, absence de scrupules ("la fin justifie les moyens"), sans oublier cet ineffable plaisir d'appartenir à une élite et pouvoir contempler le monde vu d'en-haut...

 

suite sur l'excellent site Syti.net

 

 

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13 mai 2012 7 13 /05 /mai /2012 01:45

9 mai 2012

Article en PDF : Enregistrer au format PDF

Sanctions. Le mot, et la chose, inondent une actualité internationale qui ne s’est nullement arrêtée pendant les présidentielles françaises. Ici l’on invoque la lutte anti-terroriste ; là, on suppute la prolifération nucléaire ; là-bas encore, on stigmatise la corruption ; et à peu près partout, les « droits de l’homme » fournissent un prétexte tout-terrain. La réalité, cependant, peine à être dissimulée : il s’agit de contraindre tel gouvernement à adopter telle politique, à renoncer à telle autre ; ou à changer d’alliances (la Birmanie/Myanmar vient ainsi d’être « récompensée », par un gel des restrictions, de s’éloigner de la Chine) ; voire, quasi-ouvertement, de provoquer un changement de régime. Comme en Libye hier, en Syrie aujourd’hui.

 
Ainsi donc, désormais, on punit les pays. L’Union européenne est à l’avant-garde de ces punitions collectives.

Certes, cette pratique n’est pas nouvelle : dès l’antiquité, les empires trouvaient naturel d’en user ainsi avec leurs vassaux, leurs obligés ou leurs proies. Au sortir de la seconde guerre mondiale cependant, l’« équilibre de la terreur » permit à de nombreux peuples, du Sud en particulier, d’espérer en finir avec la soumission. Un demi-siècle plus tard, la dislocation d’un des deux blocs ouvrit pour l’autre une voie royale, ou plutôt impériale, sans plus guère de limite. Il était alors inévitable que le rapport de force brutal, la menace, la contrainte et l’agression redevinssent l’alphabet ordinaire d’un monde renouant à bien des égards avec la barbarie.

En la matière encore plus qu’ailleurs règne le « deux poids, deux mesures ». La RPDC (Corée du Nord) vient ainsi d’être menacée de sanctions aggravées du fait du lancement (raté) d’une fusée civile au prétexte que l’engin pourrait transporter une charge nucléaire. Une semaine plus tard, l’Inde procédait à un tir (réussi) analogue, officiellement militaire ; c’est tout juste si Washington et Bruxelles n’exprimèrent pas leurs félicitations.

Quant aux conséquences sur les populations, elles sont omniprésentes. En Iran par exemple (comme en Biélorussie), les stratèges euratlantiques comptent qu’à force d’être étranglé dans sa vie quotidienne, le peuple veuille se retourner contre le pouvoir. Mais la référence la plus terrible reste l’Irak. L’embargo décrété par l’ONU en 1991 dura douze ans. Il provoqua la mort d’au moins un million de personnes, et des dégâts humains incommensurables pour des décennies. Il était censé contraindre Saddam Hussein à livrer des « armes de destruction massive » qui n’ont jamais existé. Comme souvent, mis en place au prétexte d’éviter la guerre, il lui prépara en fait le terrain.

Le principe des sanctions sape les trois piliers qui devraient fonder un ordre international digne de ce nom : la souveraineté, l’égalité, la paix. Tout d’abord, il constitue la quintessence de l’ingérence, puisque sa raison d’être est précisément d’imposer de l’extérieur des choix qui ne devraient relever que des peuples eux-mêmes. Ensuite, il repose sur un non-dit manifeste : ce sont toujours les puissants qui sanctionnent les plus faibles, évidemment jamais l’inverse. Qui s’auto-arroge (quelle que soit la couverture multilatérale) une légitimité (morale ?) pour menacer, classe d’emblée les pays en deux catégories – les maîtres et les élèves, les supérieurs et les subordonnés.

Le troisième élément n’est pas le moindre. Une telle dissymétrie est grosse d’ambitions et de frustrations, d’agressivité et de rancœurs, de tensions et d’explosions. Il ne peut y avoir de relations internationales durablement pacifiques fondées sur l’injustice, la hiérarchie, la tutelle.

La leçon ne vaut pas que pour des contrées lointaines. Jamais l’Union européenne n’aura autant brandi la menace de sanctions à l’encontre de ses propres membres. C’est même la raison d’être du projet de traité dit TSCG : des punitions automatiques pour qui ne respecterait pas les canons de la « discipline budgétaire ». Pour d’autres raisons, la Hongrie vient déjà d’être sanctionnée – on proclame ouvertement vouloir « faire plier » Budapest.

Quant à la Grèce, l’incroyable régression sociale qui lui est imposée tient du martyr pour l’exemple (le bientôt ex-président français affirmait ainsi que l’austérité éviterait à notre pays de « subir le sort » des Grecs). Pour Bruxelles comme pour Berlin, il s’agit de remettre coûte que coûte Athènes sur le droit chemin.

Celui de Damas ?
 
 

Vanessa Ikonomoff est rédactrice au mensuel Bastille-République-Nations, "mensuel progressiste radicalement eurocritique"

 
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6 mai 2012 7 06 /05 /mai /2012 20:42

 

 

Bilderberg 2012 chez Rockefeller ou chez Rothschild ?

Il n’est plus bien frais le David mais il est encore fortement nuisible.

 

Les infos contradictoires ont circulé concernant la tenue de ce rassemblement oligarchique mondialiste annuel qu’est Bilderberg. Un temps annoncé à Haïfa (Israël) dans l’hôtel Rothschild, il est annoncé dorénavant se tenant en Virginie (USA) état de naissance de Rockefeller! Nous ne savons plus à quel saint nous vouer! Si l’on est même pas sur du lieu de réunion du pouvoir mondialiste alors…


Voici la dernière vidéo d’Alex Jones sur le sujet:

 

 

 

 


Il faut dire que l’année dernière la réunion de St-Moritz en Suisse a fait du bruit et même des parlementaires européens étaient venus manifester contre la réunion anti-démocratique de l’élite mondiale. C’était la première fois que cette réunion ultrasecréte se trouvait confrontée à la révolte populaire. Une première historique!


Alors pourquoi cette incertitude concernant la tenue de cette réunion de l’élite mondialiste?


 

http://litinerantcitoyen.wordpress.com/2012/05/03/bilderberg-2012-chez-rockefeller-ou-chez-rothschild/

 

 

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4 mai 2012 5 04 /05 /mai /2012 08:39

 

EuroGendFor : l'armée privée de l'UE, prête au départ pour la Grèce

Traduction : Comité Valmy

Il y a des articles après lecture desquels le lecteur se dit : « Ce n'est pas possible, je m'informe régulièrement et je pense être au courant des actualités la plupart du temps, pourquoi je ne sais rien de cela ? »

Le présent article est un tel article. Ceux qui pensent qu'il s'agit dans le contexte d'Euro-Gend-For d'un terme lié à la notion anglaise « gender » ­ - définition artificielle et très à la mode du « genre », du « sexe social » - se trompent.

Le nom est un morceau de magnificence issu du pouvoir d'innovation intellectuelle des Français : au lieu d'une troupe de l'UE de malfrats violents à la Rambo, ou des Bodyguards à la paie de Goldman-Sachs selon le modèle Blackwater, est née une armée privée dénommée « Force de gendarmerie européenne » (FGE).

Les Allemands du camp d'Angela Merkel pourraient ainsi détourner sur les Français le « mécontentement » que l'Europe de l'euro, prétendument si amoureuse de la liberté, déclenche dans les pays où elle intervient. Mais cette mascarade se terminera au plus tard à l'arrivée en Grèce.

Les gouvernements européens savent exactement ce qui les attend. Pour ne pas devoir utiliser leurs propres armées contre les citoyens du pays, la troupe paramilitaire « Force de gendarmerie européenne » a été fondée en secret - ni vu, ni connu.

En théorie, on peut faire appel à la FGE partout où l'Union européenne voit une crise. C'est fixé ainsi dans le Traité de Velsen qui règle les interventions d'EuroGendFor. La devise dans les armoiries est la suivante : « Lex paciferat » - ce qui peut être traduit par : « Le droit apportera la paix ». Il souligne « le principe du rapport étroit entre l'imposition des principes de droit et le rétablissement d'alentours sûrs et protégés ».

Un « conseil de guerre », sous forme de comité interministériel composé des ministres de la Défense et de la Sécurité des pays membres de l'UE participants, décide de la stratégie d'intervention. La troupe peut être mise en marche soit sur demande, soit après décision de l'UE.

Dans l'article 4 du Traité constitutif concernant les missions et les engagements on peut lire : « On peut recourir aux FGE pour protéger les personnes et les biens et maintenir l'ordre en cas de troubles publics. »

Les soldats de cette unité paramilitaire de l'Union européenne doivent certes respecter le droit en vigueur de l'Etat dans lequel ils interviennent et où ils sont déployés, mais : tous les bâtiments et tous les terrains qui sont pris par les troupes sont exterritorialisés et ne sont plus accessibles mêmes pour les autorités de l'Etat dans lequel la troupe intervient. Le monstre de l'Union européenne abroge ainsi le droit national aussi en cas de lutte anti-émeute.

« EuroGendFor » est une troupe policière paramilitaire et des services secrets qui peut être rapidement mise en place. Elle unit tous les pouvoirs et moyens militaires, policiers et de services secrets qu'elle peut exercer en collaboration avec des troupes nationales de police et d'armée, après être mandatée par une cellule de crise interministériel dans chaque lieu pour la lutte contre des troubles, contre des révoltes et contre de grandes manifestations. Le ministère fédéral de la Défense fait l'éloge de l'EuroGendFor sur ses sites Internet en disant : « Police ou Armée : Une gendarmerie européenne promet la solution. »

L'EuroGendFor est encore presque complètement inconnue et dans l'ombre. Cela ne restera pas ainsi. Plus les gens sont poussés dans la misère par la politique de gestion désespérée et erronée de la crise, plus cette troupe nantie de pouvoirs illimités devra « régler » la situation. Les chefs d'Etats européens se rendront compte avec gratitude qu'ils ne seront pas dans l'obligation d'utiliser leurs propres corps de police et d'armée contre leurs citoyens.
Traité entre le Royaume d'Espagne, la République française, la République italienne, le Royaume des Pays-Bas et la République portugaise [ci-après dénommés parties contractuelles] établissant la European Gendarmerie Force « EuroGendFor », [Force de gendarmerie européenne]

Chapitre I

Dispositions générales


Article 1 Objet 1. L'objet du présent Traité est d'instaurer une force de gendarmerie européenne opérationnelle, pré-organisée, robuste et disponible immédiatement. Elle est exclusivement constituée d'éléments des forces de police des parties, dotées du statut militaire, destinées à des missions de police dans le cadre d'opérations de gestion de crise. [...]

Article 3 Définitions [...] b. QUARTIER GENERAL PERMANENT [désigne] le quartier général permanent multinational et modulaire basé à Vicence (Italie). Son rôle, sa structure et sa participation à des opérations doivent être approuvés par le CIMIN (cf. g.) [...] g. CIMIN signifie Comité interministériel de haut niveau. C'est l'organe décisionnel qui dirige les FGE. [...]

Chapitre II

Missions, engagements et déploiement


Article 4 Missions et tâches 1. Conformément au mandat de chaque opération et en opérant indépendamment ou conjointement avec d'autres troupes, l'EuroGendFor doit être en mesure d'effectuer tout l'éventail des missions de police en se substituant à elles ou en les renforçant durant toutes les phases d'une opération de gestion de crise. 2. Les FGE peuvent être subordonnées soit à des autorités civiles soit à un commandement militaire. 3. On peut recourir aux FGE : a) pour des missions de sécurité et d'ordre public ; b) pour surveiller, conseiller, encadrer et superviser les polices locales dans leur travail quotidien, notamment dans les enquêtes criminelles ; c) pour surveiller l'espace public, régler la circulation, contrôler les frontières et effectuer des missions générales de renseignement ; d) pour effectuer des enquêtes criminelles, notamment découvrir des délits, retrouver les délinquants et les livrer aux autorités judiciaires compétentes ; e) pour protéger les personnes et les biens et maintenir l'ordre en cas de troubles publics ; [...]

Chapitre III

Aspects institutionnels et juridiques


Article 7 CIMIN (Comité interministériel) [...] 3. Les missions du CIMIN sont les suivantes : [...] h) élaborer le cadre des opérations menées par les FGE ou à la demande de l'UE, de l'ONU, de l'OSCE, de l'OTAN, d'autres organisations internationales ou d'une coalition ad hoc ; [...]

Source : www.eurogendfor.eu (Traduction Horizons et débats)

Membres fondateurs

France (Gendarmerie nationale) Espagne (Guardia Civil) Portugal (Guarda Nacional Republicana) Italie (Carabinieri) Pays-Bas (Royal Marechaussee)

Autre membre :

Roumanie (Jandarmeria Romana)

Pays partenaires

Pologne (Military Gendarmerie) Lituanie (Viesojo Saugumo Tarnyba)

Statut d'observateur

Turquie (Jandarma)

http://fr.sott.net/articles/show/7867-EuroGendFor-l-armee-privee-de-l-UE-prete-au-depart-pour-la-Grece


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4 mai 2012 5 04 /05 /mai /2012 08:29

http://www.picardieweb.com/article-picardie-picardie-et-reforme-des-collectivites-locales-les-propositions-du-comite-balladur-1152.htm

 

29.09.2011

Collectivités locales et horreur financière

C’est un des cadeaux empoisonnés de la financiarisation imbécile de l’économie : plusieurs collectivités locales se retrouvent aujourd’hui étranglées par des emprunts toxiques vendus par des banques, du fait des variations monétaires récentes.


Quand la folie financière contamine les collectivités locales


Comme l’explique bien Emmanuel Lévy, c’est la banque Dexia qui est au cœur d’un immense scandale. En effet, de 1995 à 2009, plus de cinq mille collectivités locales et établissements publics ont souscrit à des emprunts toxiques. Le principe était assez simple : baisser les taux d’intérêt d’emprunt par des montages financiers complexes, avec des paris sur l’évolution des taux d’intérêt ou des parités monétaires. Mais ces montages sont devenus toxiques avec la crise.

En effet, si les collectivités locales ont dans un premier temps gagné de l’argent en empruntant à taux réduits, les variations extrêmement fortes des marchés financiers ont déclenché des surcotes extrêmement élevées pour certains emprunts, allant jusqu’à augmenter le coût de 30% pour certaines collectivités. C’est ainsi que la Seine Saint Denis se retrouve contrainte d’annuler la rénovation d’un collège du fait de l’augmentation de ses frais financiers.

L’augmentation du taux de change du franc suisse ou la baisse de la livre ont ainsi affecté le niveau des taux payés par les collectivités locales dans les montages complexes proposés par les cerveaux malades de Dexia aux dirigeants des collectivités locales ou d’établissements publics. Tout cela démontre une nouvelle fois les ravages de la financiarisation excessive de l’économie, dont les montages complexes servent surtout à empocher des primes juteuses en faisant prendre des risques à autrui.


Une responsabilité inégale


Bien sûr, les dirigeants publics portent une part de responsabilités : ce sont eux qui ont signé ces contrats dont le coût a explosé. Et après tout, quand on signe un contrat, on est responsable de ce que l’on signe et il leur revenait de s’assurer que les économies qu’ils réalisaient de la sorte n’étaient pas équilibrées par une prise de risque excessive, contenue dans les petits caractères que devaient comprendre des contrats. Ils auraient du se dire qu’on ne peut pas avoir le beurre et l’argent du beurre.

Néanmoins, comme pour les crédits subprimes, ainsi que l’explique brillamment Paul Jorion, il y avait sans doute une grande asymétrie d’informations entre les banques qui ont proposé de tels prêts et les organismes qui les ont souscrit. De même que les banques ont fait n’importe quoi en prêtant dans des conditions délirantes à des ménages qui n’en avaient pas les moyens, mais en se protégeant contre leurs défauts, Dexia porte une lourde part de responsabilité.

Car qui peut croire que les personnes chargées de prendre ces décisions avaient les compétences pour évaluer en toute objectivité les risques et opportunités de tels prêts ? De même, qui peut croire que la banque a suffisamment prévenu ses clients des dangers de tels montages et les a suffisamment sensibilisé aux conséquences potentielles ? On imagine plutôt qu’elles ont au mieux minimisé les risques, ou qu’elles les ont délibérément passé sous silence.

Cet épisode démontre une nouvelle fois la folie de la financiarisation de nos économies. Mais il est extrêmement malheureux que les leçons ne soient pas tirées de ces épisodes. Pourquoi n’interdisons-nous pas ce type de prêts pour les collectivités locales et les établissements publics ?

 

http://gaulliste-villepiniste.hautetfort.com/archive/2011/09/29/collectivites-locales-et-horreur-financiere.html

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29 avril 2012 7 29 /04 /avril /2012 16:33

 

La hiérarchie mondiale.
La France est la clé de voute du nouvel ordre mondial.

Les élections présidentielles sont toujours impatiemment attendues par les élites mondialistes car cela leur permet de tâter le pouls du peuple français réputé pour être frondeur et indépendant. Le marqueur est le vote protestataire certes, mais surtout anti-européen car l’union européenne est une émanation de la construction du nouvel ordre mondial. La France dans ce jeu de construction y joue un rôle fondamental.

 

La hiérarchie mondiale.

La construction judéo-maçonnique du nouvel ordre mondial

 

L'empire judéo-maçonnique.

On peut dater la volonté d’établir un nouvel ordre mondial appuyé sur la force bancaire pour contrôler les peuples, de la création de la franc-maçonnerie moderne en 1717. Depuis cette date le réseau franc-maçon d’origine anglo-saxon a essaimé largement dans les hautes sphères de la pyramide française pour aboutir avec la fin de la monarchie et du pouvoir clérical. Rentrer en maçonnerie c’était rentrer en résistance contre l’autorité temporel et spirituel pour faire triompher les milieux affairistes, la bourgeoisie, les banquiers. Ce combat va être définitivement gagné après la création des Illuminés de Bavière, en 1771, qui avaient le projet de créer ce nouvel ordre mondial à la solde du capitalisme triomphant. Pour cela il fallait renverser le pouvoir monarchique et donc faire la révolution bourgeoise. La France servira de champ expérimental en Europe notamment parce que les juifs étaient exclus du royaume depuis 1394. La révolution  de 1789 va les réhabiliter pleinement dans leurs droits citoyens, sera donc le point de départ de leur essor et expliquera pourquoi la communauté juive défend avec acharnement la république universelle droit de l’hommiste maçonnique. Cela a son importance dans la volonté occidentale de construire un nouvel ordre mondial.

Le nouvel ordre mondial se veut bâti sur les valeurs de la république universelle judéo-maçonnique qui fera la révolution aux USA, en 1776, et donc en France. Ces deux états seront donc sous contrôle et feront la politique exprimée dans les loges. La répartition des tâches se fera naturellement, l’empire anglais et l’empire français développeront leur colonialisme par la force de leur puissance militaire, et les loges seront chargés de former les dirigeants des pays conquis sur place via le réseau des jésuites qui est à l’église chrétienne ce qu’est la maçonnerie pour le pouvoir républicain. Ce réseau occulte crée par Ignace de Loyola travaille lui aussi à convertir les élites du monde à l’universalisme et au mondialisme. Partout où le colonialisme s’est exporté il a emmené dans ses bagages des comptoirs commerciaux, des banques et des loges. C’est ainsi que l’empire mondialiste s’est constitué jusqu’à aujourd’hui.

La France partie intégrante de l’empire anglo-saxon

Les trois couleurs de l'empire britannique et la devise maçonnique.

La conversion de nos élites capitalistes et bourgeoises à la maçonnerie anglo-saxonne s’est faite dans le but de développer leurs affaires, leurs commerces, leurs banques (sous le contrôle d’un Rothschild) et leur pouvoir politique. Ce sont elles qui ont crée les partis politiques, les journaux de presse, les médias, le marketing, la propagande…bref tout ce qui est susceptible de parler à notre intelligence. La philosophie des lumières en est un parfait exemple puisqu’elle était relayée par des franc-maçons, Voltaire, pour promouvoir l’idée d’un individu universel indépendant débarrassé des contraintes morales religieuses, et des contraintes sociales: ” Enrichissez-vous! Il n’y a pas de mal à se faire du bien! Faites-vous plaisir (sous-entendu sans regarder si cela peine autour de vous)”. La philosophie des lumières consistera à s’affranchir de la pesanteur des traditions issues du passé pour en créer de nouvelles destinées à amener le peuple à se reconnaître dans la république universelle et à y adhérer fusionnellement. C’est ainsi qu’on a crée la 14 juillet notamment pour donner au peuple l’illusion de la fierté d’avoir fait la révolution pour couper la tête du roi alors qu’il aura été manipulé de bout en bout…

A quel drapeau se vouer?

Notre drapeau français est le symbole de notre appartenance à cette république universaliste judéo-maçonnique anglo-saxon que nous appelons le nouvel ordre mondial. Les trois couleurs: bleu, blanc, rouge nous auront été apportés des Amériques par le franc-maçon Lafayette pour manifester la concordance de nos révolutions soumises à l’empire britannique.


Voir la vidéo de Pierre Dortiguier qui nous parle de la prééminence de la franc-maçonnerie sur les révolutions du monde qu’elle soit française, américaine, chinoise, russe, turque etc… Personne n’échappe à la franc-maçonnerie dans le monde lorsque l’on veut grimper au sommet de la pyramide:

L’union européenne construction judéo-maçonnique.

Le pouvoir occulte judéo-maçonnique contre la souveraineté des peuples.


Après la constitution des empires coloniaux ayant contribué à diffuser les loges dans le monde pour former les élites au nouvel ordre mondial, il s’agit d’avancer concrètement dans la mise en place d’un gouvernement mondial but ultime de cette élite mondialiste.

Après les guerres mondiales qui auront servies à créer le communisme, à détruire les forces vives de la France et de l’Allemagne, à détruire physiquement l’Allemagne pour mieux la reconstruire ( donc entièrement entre les mains des intérêts privés anglo-américains), à créer l’empire soviétique, à modeler le moyen-orient, à dissoudre l’empire ottoman après l’avoir créé, à créer la SDN puis l’ONU, à créer Israël,etc…on comprend bien quelle est la stratégie géopolitique pour la constitution d’un ordre mondial se dirigeant vers la dictature d’un gouvernement mondial. Il s’agit de créer des empires pour renforcer l’appartenance des peuples à une même zone géographique, culturelle, civilisationnelle, puis de les détruire une fois ce but atteint pour les soumettre à l’empire dominant: l’empire anglo-américain judéo-maçonnique. Nul empire ne doit pouvoir être assez fort pour résister à la puissance militaire anglo-américaine et donc aussi française.


La France fait donc partie intégrante de l’empire et il n’aura jamais été question une minute qu’elle se revendique indépendante comme l’a tenté de le revendiquer De Gaulle qui finira par être détruit par le mondialiste Cohen-Bandit après avoir échappé à de multiples attentats. La France c’est un pion essentiel pour la domination de l’empire en Europe en faisant contrepoids à la puissante Allemagne. Les deux nations sont le moteur européen. Tout se construit autour d’eux et toujours dans le même sens d’une intégration de plus en plus poussée. L’objectif étant la fusion de ces deux puissances qui domineront ainsi l’Europe tout en étant sous contrôle de l’empire anglo-américain.


La France et l’Allemagne jouent donc le rôle de la chèvre et du chou, du loup et de l’agneau, pour imposer aux opinions publiques l’idée que la seule façon de dépasser nos antagonismes est la fusion toujours plus poussée de nos économies, de nos contrats sociaux etc…Ce sera l’enjeu d’après 2012 et c’est ce qui constitue le débat essentiel de nos deux gauleiters candidats face à la puissance capitaliste allemande.

Lire: De la France et de l’Europe face au piètre diktat euro-allemand.


Objectif? un seul et même état pour dominer l'Europe.

 

La fusion franco-allemande a commencé avec la création de l’euro, elle se poursuit sous Sarkozy avec la création de la règle d’or budgétaire qui imposera une uniformité de vue entre les deux gouvernements principaux de l’Europe. Tous les autres, même l’Italie et l’Espagne, jouent le rôle de faire -valoir. L’impulsion est donnée par ce duo infernal qui ne défend donc pas les intérêts de leur peuple mais celui de l’élite mondialiste œuvrant à la constitution d’une république universelle, plutôt pour un gouvernement mondial, basée sur les mêmes valeurs de développement économique, politique, culturel, religieuse même! Puisque l’Islam est, après la religion chrétienne, en cours de soumission à la doctrine mondialiste. C’est tout l’enjeu du déchaînement israélien contre la puissante Iran. Il faut détruire la seule puissance militaire musulmane encore indépendante dans les faits, peut-être pas en esprit puisqu’il est fort possible qu’Ahmadinedjad soit aussi un initié jouant son rôle d’opposant ferme à l’empire tout en sachant que son armée sera balayée comme un fétu de paille par la coalition impérialiste si jamais la guerre est déclarée, et que la Russie et la Chine joueront leur rôle jusqu’au point décidé: vers la guerre nucléaire totale ou pas.

Conclusion

L'histoire moderne aura toujours été un combat entre les forces judéo-maçonniques et les forces de la souveraineté nationale.


La France joue depuis 1789 parfaitement son rôle de membre à part entière de la république universelle judéo-maçonnique. Il n’a jamais été question de souveraineté nationale et autres fadaises. L’éducation nationale est totalement sous contrôle et l’élite doit bien rigoler à nous voir glorifier le drapeau maçonnique comme étant le symbole de notre émancipation! On comprend dès lors que le FN, dont le but politique avoué est de nous conformer encore plus à la république, joue aussi le jeu de l’élite mondialiste tout en agitant le drapeau de la souveraineté nationale.... La souveraineté nationale ne se reconquerra pas par le pouvoir politique entièrement sous contrôle c’est une évidence... Il est hors de question que notre pays reprenne son indépendance car cela signifierait l’écroulement du puzzle mondialiste maçonnique patiemment constitué. En fait tout repose sur la France et sa soumission à l’empire. C’est pourquoi elle ne sortira pas de l’euro ni de l’Europe. C’est pourquoi le franc-maçon Mélenchon exacerbe le sentiment anti-américain des français pour susciter une réaction contraire de l’élite et contribuer à diaboliser tout sentiment patriotique de souveraineté nationale. On fait croire au peuple à l’idée révolutionnaire tout en constituant en face un solide socle sécuritaire fasciste anti-souveraineté populaire. La réponse que nous donne nos deux gauleiter en lice pour le poste en 2012 ? Toujours plus d’Europe ! Et donc toujours moins de souveraineté pour les peuples. Merci à la république universelle judéo-maçonnique. Liberté, Egalité, Fraternité oui mais pour qui?


Lire: L’histoire de la franc-maçonnerie chez Barruel

Retrouvez toutes les infos engagées sur Le portail de l’éveil citoyen contre le nouvel ordre mondial.


Note: On peut donc attendre avec inquiétude, ou impatience, ce qui se passera lors de l’ouverture des JO à Londres en 2012 qui devront marquer le basculement définitif du monde occidental, pour le moins, dans le nouvel ordre mondial.

 

http://litinerantcitoyen.wordpress.com/2012/04/28/la-france-est-la-cle-de-voute-du-nouvel-ordre-mondial/

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26 avril 2012 4 26 /04 /avril /2012 14:55

 

Publication en 3 parties:

- Machiavel

- La ponérologie politique (Le Mal en politique)

- Le Nouvel Ordre Mondial vidéo eva

 

Décrypter les mécanismes du « Nouvel Ordre Mondial » - Première partie : Dialogues aux enfers entre Machiavel et Montesquieu


redaction@mecanopolis.org
Lundi 16 Mars 2009


Décrypter les mécanismes du « Nouvel Ordre Mondial » - Première partie : Dialogues aux enfers entre Machiavel et Montesquieu

Régis Mex, pour Mecanopolis


G20, sommet de l'OTAN... La crise économique mondiale accélère un processus entamé il y a déjà fort longtemps. La pression sur les États va encore s'accentuer, dans les prochaines semaines, afin qu'ils participent à de nouveaux « plans de sauvetages », aussi inutiles qu'onéreux. Lorsqu'ils crouleront sous le poids des dettes et seront menacé de faillite, le « nouvel ordre mondial » pourra s'imposer de lui même. L'histoire du monde nous démontre que les mécanismes de la manipulation sont toujours les mêmes et qu'ils s'étalent presque au grand jour, pour ceux qui se donnent la peine de garder les yeux ouverts.


DIALOGUES AUX ENFERS ENTRE MACHIAVEL ET MONTESQUIEU


Dans le Dialogue aux enfers entre Machiavel et Montesquieu (1864), Maurice Joly (1829-1878) décrit - sous couvert d'une discussion philosophique entre Machiavel et Montesquieu, personnages qu'il a réuni de manière fictive, sur les fins de la politique - comment Napoléon III a manipulé les milieux économiques, la presse, l'opinion publique, les syndicats, les milieux ouvriers, le peuple, etc, pour établir les bases solides d'un pouvoir qu'on pourrait qualifier de totalitaire. Selon l'auteur, l'empereur a fait du peuple français un peuple d'esclaves, oublieux de sa liberté et consentant à tous les asservissements.

Puisque je trouve les caractéristiques d'un gouvernement totalitaire admirablement décrites dans cette oeuvre, je vous propose ce recueil d'extraits que j'ai commenté. Vous serez sans doute surpris de voir à quel point de nombreux critères correspondent à merveille avec notre société actuelle, et à quel point les mécanismes du despotisme sont intemporels et ne changent que par la forme à travers le temps, jamais en substance. D'où l'intérêt de connaître le passé pour comprendre le présent.


Prologue:


"Machiavel:


L'instinct mauvais chez l'homme est plus puissant que le bon. L'homme a plus d'entraînement vers le mal que vers le bien ; la crainte et la force ont sur lui plus d'empire que la raison. Les hommes aspirent tous à la domination, et il n'en est point qui ne fût oppresseur, s'il le pouvait ; tous ou presque tous sont prêts à sacrifier les droits d'autrui à leurs intérêts. Qui contient entre eux ces animaux dévorants qu'on appelle les hommes ? A l'origine des sociétés, c'est la force brutale et sans frein ; plus tard, c'est la loi, c'est-à-dire encore la force, réglée par des formes.

Sous certaines latitudes de l'Europe, il y a des peuples incapables de modération dans l'exercice de la liberté. Si la liberté s'y prolonge, elle se transforme en licence ; la guerre civile ou sociale arrive, et l'État est perdu, soit qu'il se fractionne et se démembre par l'effet de ses propres convulsions, soit que ses divisions le rendent la proie de l'étranger. Dans des conditions pareilles, les peuples préfèrent le despotisme à l'anarchie ; ont-ils tort ? Les États une fois constitués ont deux sortes d'ennemis : les ennemis du dedans et les ennemis du dehors. Quelles armes emploieront-ils en guerre contre les étrangers ? Les deux généraux ennemis se communiqueront-ils réciproquement leurs plans de campagne pour se mettre mutuellement en état de se défendre ? S'interdiront-ils les attaques nocturnes, les pièges, les embuscades, les batailles en nombre de troupes inégal ? Non, sans doute, n'est-ce pas ? et de pareils combattants apprêteraient à rire. Et ces pièges, ces artifices, toute cette stratégie indispensable à la guerre, vous ne voulez pas qu'on l'emploie contre les ennemis du dedans, contre les factieux ?

Sans doute, on y mettra moins de rigueur ; mais, au fond, les règles seront les mêmes. Est-il possible de conduire par la raison pure des masses violentes qui ne se meuvent que par des sentiments, des passions et des préjugés ? Je vous l'ai dit tout à l'heure, et je le maintiens, même en présence de l'histoire contemporaine : tous les pouvoirs souverains ont eu la force pour origine, ou, ce qui est la même chose, la négation du droit. Ce mot de droit lui-même, d'ailleurs, ne voyez-vous pas qu'il est d'un vague infini ? Où commence-t-il, où finit-il ? Quand le droit existera-t-il, et quand n'existera-t-il pas ? Dans les États, le principe du droit est dominé par celui de l'intérêt. Abstraitement parlant, la violence et l'astuce sont-elles un mal ? Oui ; mais il faudra bien les employer pour gouverner les hommes, tant que les hommes ne seront pas des anges.

Tout est bon ou mauvais, suivant l'usage qu'on en fait et le fruit que l'on en tire ; la fin justifie les moyens : et maintenant si vous me demandez pourquoi, moi républicain, je donne partout la préférence au gouvernement absolu, je vous dirai que, témoin dans ma patrie de l'inconstance et de la lâcheté de la populace, de son goût inné pour la servitude, de son incapacité à concevoir et à respecter les conditions de la vie libre ; c'est à mes yeux une force aveugle qui se dissout tôt ou tard, si elle n'est dans la main d'un seul homme ; je réponds que le peuple, livré à lui-même, ne saura que se détruire ; qu'il ne saura jamais administrer, ni juger, ni faire la guerre. Je vous dirai que la Grèce n'a brillé que dans les éclipses de la liberté ; que sans le despotisme de l'aristocratie romaine, et que, plus tard, sans le despotisme des empereurs, l'éclatante civilisation de l'Europe ne se fût jamais développée.Chercherai-je mes exemples dans les États modernes ? Ils sont si frappants et si nombreux...


Montesquieu:


Vous conviendrez cependant que, quand il s'agit de gouvernement, il faut aboutir à des principes. Vous ne faites aucune place, dans votre politique, ni à la morale, ni à la religion, ni au droit ; vous n'avez à la bouche que deux mots : la force et l'astuce. Si votre système se réduit à dire que la force joue un grand rôle dans les affaires humaines, que l'habileté est une qualité nécessaire à l'homme d'État, vous comprenez bien que c'est là une vérité qui n'a pas besoin de démonstration ; mais ; si vous érigez la violence en principe, l'astuce en maxime de gouvernement ; si vous ne tenez compte dans vos calculs d'aucune des lois de l'humanité, le code de la tyrannie n'est plus que le code de la brute, car les animaux aussi sont adroits et forts, et il n'y a, en effet, parmi eux d'autre droit que celui de la force brutale. Ce n'est pas seulement au nom de l'intérêt, c'est au nom du devoir qu'agissent tous les oppresseurs. Ils le violent, mais ils l'invoquent ; la doctrine de l'intérêt est donc aussi impuissante à elle seule que les moyens qu'elle emploie."


Commentaire:


Cet extrait des Dialogues issu du prologue met les choses à leur place d'une manière objective: si le gouvernement est coupable de bien des vices, ses fondations reflètent la nature de peuples. En effet, comme le dit le proverbe, "on a les politiciens que l'on mérite", et il me semble particulièrement intéressant de constater, lorsque l'on remonte aux sources des causes de la perversité de nos gouvernements, que beaucoup de mesures moralement contestables que ces derniers sont forcés de mettre en place sont dues à l'irresponsabilité et à la méchanceté des peuples. Il me semble, d'ailleurs, que l'extrait est suffisamment éloquent à ce sujet. Le problème est que, comme le souligne Montesquieu, les gouvernements auront tendance à s'égarer dans la force, à négliger le bien de ses sujets, et à ne favoriser que les intérêts du "prince" (souverain) et ses proches. La solution ne se trouverait donc pas dans un système, puisque tous devront user de moyens douteux à un instant ou à un autre de leur existence, mais bien dans l'attitude des dirigeants; il ne faut pas qu'ils s'égarent sur la voie de la facilité et estiment leurs citoyens comme un troupeau de bétail qui n'a d'autre utilité que celle d'être exploité. Ils doivent, au contraire, être conscients que si les peuples manquent de responsabilité, ils doivent être ceux qui les guideront pour les amener à s'améliorer, comme un parent bienveillant éduque son enfant. Hélas, nous savons tous que les gouvernements de notre temps (et ceux d'une écrasante majorité à travers l'histoire, d'ailleurs) empruntent la voie inverse, et ont bien peu de scrupules moraux et philosophiques. Mais il n'empêche que nous ne devons pas être aveugle et ne voir que leurs fautes; nous devons aussi avoir un regard introspectif et admettre la responsabilité de la collectivité, ce qui, je pense, se fait bien trop rarement de notre temps, alors que l'on ne peut arriver à un vision juste des choses en l'absence de la considération de ce point.


"Machiavel:


Ici, je vous arrête ; vous faites une part à l'intérêt, cela suffit pour justifier toutes les nécessités politiques qui ne sont pas d'accord avec le droit.


Montesquieu:


C'est la raison d'État que vous invoquez. Remarquez donc que je ne puis pas donner pour base aux sociétés précisément ce qui les détruit. Au nom de l'intérêt, les princes et les peuples, comme les citoyens, ne commettront que des crimes. L'intérêt de l'État, dites-vous ! Mais comment reconnaîtrai-je s'il lui est réellement profitable de commettre telle ou telle iniquité ? Ne savons-nous pas que l'intérêt de l'État, c'est le plus souvent l'intérêt du prince en particulier, ou celui des favoris corrompus qui l'entourent ?

Vous ne songez donc pas qu'avec des maximes pareilles, il n'y a pas de société qui puisse vivre ; vous croyez que le sujet tiendra longtemps ses serments quand il verra le souverain les trahir ; qu'il respectera les lois quand il saura que celui qui les lui a données les a violées, et qu'il les viole tous les jours ; vous croyez qu'il hésitera dans la voie de la violence, de la corruption et de la fraude, quand il y verra marcher sans cesse ceux qui sont chargés de le conduire ? Détrompez-vous ; sachez que chaque usurpation du prince dans le domaine de la chose publique autorise une infraction semblable dans la sphère du sujet ; que chaque perfidie politique engendre une perfidie sociale ; que chaque violence en haut légitime une violence en bas. Voilà pour ce qui regarde les citoyens entre eux.

Pour ce qui les regarde dans leurs rapports avec les gouvernants, je n'ai pas besoin de vous dire que c'est la guerre civile introduite à l'état de ferment, au sein de la société. Le silence du peuple n'est que la trêve du vaincu, pour qui la plainte est un crime. Attendez qu'il se réveille : vous avez inventé la théorie de la force ; soyez sûr qu'il l'a retenue. Au premier jour, il rompra ses chaînes ; il les rompra sous le prétexte le plus futile peut-être, et il reprendra par la force ce que la force lui a arraché.

La maxime du despotisme, c'est le perinde ac cadaver des jésuites ; tuer ou être tué : voilà sa loi ; c'est l'abrutissement aujourd'hui, la guerre civile demain.

Sans doute, les orages de la liberté existeront toujours, et il se commettra encore bien des crimes en son nom : mais le fatalisme politique n'existe plus. Si vous avez pu dire, dans votre temps, que le despotisme était un mal nécessaire, vous ne le pourriez pas aujourd'hui, car, dans l'état actuel des mœurs et des institutions politiques chez les principaux peuples de l'Europe, le despotisme est devenu impossible."


Commentaire:


Ici, nous retrouvons ce que nous avons laissé entendre précédemment en plus approfondi; les citoyens créent une entité qui leur ressemble par sa nature, l'État, qui constitue l'autorité. Mais l'autorité influence toujours, voire façonne entièrement, le caractère de ce qui dépend d'elle. Donc, si l'autorité est vertueuse, la morale des citoyens aura tendance à s'améliorer, et inversément si elle est vicieuse. De là découle toute l'importance de ce que les dirigeants assument les mauvais aspects qui existent naturellement, et tentent d'améliorer la situation, plutôt que de se complaire égoïste dans l'état imparfait des choses, en ne se souciant guère du bien commun.


"Machiavel:

Impossible ?... Si vous parvenez à me prouver cela, je consens à faire un pas dans le sens de vos idées.

 

Montesquieu:

Je vais vous le prouver très-facilement, si vous voulez bien me suivre encore.

 

Machiavel:.

Très-volontiers, mais prenez garde ; je crois que vous vous engagez beaucoup. Je me propose de démolir, pièce à pièce, toutes les belles choses que vous venez de dire, et de vous démontrer que ce sont mes doctrines seules qui l'emportent même aujourd'hui, malgré les nouvelles idées, malgré les nouvelles mœurs, malgré vos prétendus principes de droit public, malgré toutes les institutions dont vous venez de me parler.

 

Machiavel:

En écoutant vos théories sur la division des pouvoirs et sur les bienfaits que lui doivent les peuples de l'Europe, je ne pouvais m'empêcher d'admirer, Montesquieu, à quel point l'illusion des systèmes peut s'emparer des plus grands esprits. A la première occasion, le mouvement se produira par la rupture d'un des ressorts que vous avez si soigneusement forgés. Croyez-vous que les pouvoirs resteront longtemps dans les limites constitutionnelles que vous leur avez assignées, et qu'ils ne parviendront pas à les franchir ? Quelle est l'assemblée législative indépendante qui n'aspirera pas à la souveraineté ? Quelle est la magistrature qui ne fléchira pas au gré de l'opinion ? Quel est le prince, surtout, souverain d'un royaume ou chef d'une république, qui acceptera sans réserve le rôle passif auquel vous l'aurez condamné ; qui, dans le secret de sa pensée, ne méditera pas le renversement des pouvoirs rivaux qui gênent son action ? En réalité, vous aurez mis aux prises toutes les forces contraires, suscité toutes les entreprises, donné des armes à tous les partis. Vous aurez livré le pouvoir à l'assaut de toutes les ambitions, et fait de l'État une arène où se déchaîneront les factions. Dans peu de temps, ce sera le désordre partout ; d'intarissables rhéteurs transformeront en joutes oratoires les assemblées délibérantes ; d'audacieux journalistes, d'effrénés pamphlétaires attaqueront tous les jours la personne du souverain, discréditeront le gouvernement, les ministres, les hommes en place...


Dans vos calculs, vous n'avez compté qu'avec des minorités sociales. Il y a des populations gigantesques rivées au travail par la pauvreté, comme elles l'étaient autrefois par l'esclavage. Qu'importent, je vous le demande, à leur bonheur toutes vos fictions parlementaires ? Votre grand mouvement politique n'a abouti, en définitive, qu'au triomphe d'une minorité privilégiée par le hasard comme l'ancienne noblesse l'était par la naissance. Qu'importe au prolétaire courbé sur son labeur, accablé sous le poids de sa destinée, que quelques orateurs aient le droit de parler, que quelques journalistes aient le droit d'écrire ? Vous avez créé des droits qui resteront éternellement pour la masse du peuple à l'état de pure faculté, puisqu'il ne saurait s'en servir. Ces droits, dont la loi lui reconnaît la jouissance idéale et dont la nécessité lui refuse l'exercice réel, ne sont pour lui qu'une ironie amère de sa destinée. Je vous réponds qu'un jour il les prendra en haine, et qu'il les détruira de sa main pour se confier au despotisme. Le tempérament de vos institutions est de donner plus de force à l'aristocratie qu'au peuple, plus de force au prince qu'à l'aristocratie, proportionnant ainsi les pouvoirs à la capacité politique de ceux qui doivent les exercer.

Le peuple, par une conséquence absolument inévitable, s'emparera, un jour ou l'autre, de tous les pouvoirs dont on a reconnu que le principe était en lui. Sera-ce pour les garder ? Non. Après quelques jours de folie, il les jettera, par lassitude, au premier soldat de fortune qui se trouvera sur son chemin. Dans votre pays, vous avez vu, en 1793, comment les coupe-têtes français ont traité la monarchie représentative : le peuple souverain s'est affirmé par le supplice de son roi, puis il a fait litière de tous ses droits ; il s'est donné à Robespierre, à Barras, à Bonaparte.

Vous êtes un grand penseur, mais vous ne connaissez pas l'inépuisable lâcheté des peuples ; je ne dis pas de ceux de mon temps, mais de ceux du vôtre ; rampants devant la force, sans pitié devant la faiblesse, implacables pour des fautes, indulgents pour des crimes, incapables de supporter les contrariétés d'un régime libre, et patients jusqu'au martyre pour toutes les violences du despotisme audacieux, brisant les trônes dans des moments de colère, et se donnant des maîtres à qui ils pardonnent des attentats pour le moindre desquels ils auraient décapité vingt rois constitutionnels.

Cherchez donc la justice ; cherchez le droit, la stabilité, l'ordre, le respect des formes si compliquées de votre mécanisme parlementaire avec des masses violentes, indisciplinées, incultes, auxquelles vous avez dit : Vous êtes le droit, vous êtes les maîtres, vous êtes les arbitres de l'État ! Ce que vous savez, ainsi que moi, du passé, m'autorise, dès à présent, à dire que le principe de la souveraineté populaire est destructif de toute stabilité, qu'il consacre indéfiniment le droit des révolutions. Il met les sociétés en guerre ouverte contre tous les pouvoirs humains et même contre Dieu ; il est l'incarnation même de la force. Il fait du peuple une brute féroce qui s'endort quand elle est repue de sang, et qu'on enchaîne ; et voici la marche invariable que suivent alors les sociétés dont le mouvement est réglé sur ce principe : la souveraineté populaire engendre la démagogie, la démagogie engendre l'anarchie, l'anarchie ramène au despotisme. Le despotisme, pour vous, c'est la barbarie. Eh bien, vous voyez que les peuples retournent à la barbarie par le chemin de la civilisation.

Mais ce n'est pas tout, et je prétends qu'à d'autres points de vue encore le despotisme est la seule forme de gouvernement qui soit réellement appropriée à l'état social des peuples modernes, car, avec vos grands États, qui ne vivent plus que par l'industrie ; avec vos populations sans Dieu et sans foi, dans des temps où les peuples ne se satisfont plus par la guerre, et où leur activité violente se reporte nécessairement au dedans, la liberté, avec les principes qui lui servent de fondement, ne peut être qu'une cause de dissolution et de ruine. De la lassitude des idées et du choc des révolutions sont sorties des sociétés froides et désabusées qui sont arrivées à l'indifférence en politique comme en religion, qui n'ont plus d'autre stimulant que les jouissances matérielles, qui ne vivent plus que par l'intérêt, qui n'ont d'autre culte que l'or, dont les moeurs mercantiles le disputent à celles des juifs qu'ils ont pris pour modèles. Croyez-vous que ce soit par amour de la liberté en elle-même que les classes inférieures essayent de monter à l'assaut du pouvoir ? C'est par haine de ceux qui possèdent ; au fond, c'est pour leur arracher leurs richesses, instrument des jouissances qu'ils envient.

Ceux qui possèdent implorent de tous les côtés un bras énergique, un pouvoir fort ; ils ne lui demandent qu'une chose, c'est de protéger l'État contre des agitations auxquelles sa constitution débile ne pourrait résister, de leur donner à eux-mêmes la sécurité nécessaire pour qu'ils puissent jouir et faire leurs affaires. Quelles formes de gouvernement voulez vous appliquer à des sociétés où la corruption s'est glissée partout, où la fortune ne s'acquiert que par les surprises de la fraude, où la morale n'a plus de garantie que dans les lois répressives, où le sentiment de la patrie lui-même s'est éteint dans je ne sais quel cosmopolitisme universel ? Je ne vois de salut pour ces sociétés, véritables colosses aux pieds d'argile, que dans l'institution d'une centralisation à outrance, qui mette toute la force publique à la disposition de ceux qui gouvernent "


Commentaire:

Il y a peu à redire là-dessus, si ce n'est que, après 145 ans, ce texte reste d'une grande actualité. Il est effectivement saisissant de constater à quel point des passages tels que ceux qui sont surlignés restent valables, et sont sans doute même bien plus vrai qu'à l'époque; les masses de travaux qui ont continué à écraser bien des hommes malgré l'abolition de l'esclavage sont effectivement une poursuite de ce dernier dans une autre forme, surtout aujourd'hui où tout est si bien réglementé et où tant de personnes sont assommées par le crédit que l'on n'a d'autre choix que de suivre une route toute tracée et qui se présente en simulacre de liberté.

 

suite ici ,

 

http://www.alterinfo.net/Decrypter-les-mecanismes-du-Nouvel-Ordre-Mondial-Premiere-partie-Dialogues-aux-enfers-entre-Machiavel-et-Montesquieu_a30808.html

 

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http://www.decitre.fr/gi/25/9782916721125FS.gif

 

http://www.decitre.fr/gi/25/9782916721125FS.gif

 

Ponérologie Politique
La science du Mal
La ponérologie politique ou la science de la genèse du Mal
appliquée à des fins politiques

 

 

 

 

 

L'article ici :

 

http://femmesdelafrancophonie.org/2008/03/la-ponrologie-p.html

 

extrait :

 

Jamais nous ne sommes trouvés en position aussi précaire, aussi proche de la destruction totale.(Note d'eva : Le Nouvel Ordre Mondial en marche)


Laura Knight-Jadczyk et Henry See pensaient que la situation terrible à laquelle cette planète et ses habitant-es sont confrontés pouvait avoir un lien avec la question de la psychopathie. Les phénomènes abordés dans La ponérologie politique — en rapport avec les groupes et la façon dont ceux-ci sont corrompus par des déviants pathologiques qui s’y infiltrent sous l’aspect de la normalité — leur étaient très familiers. Ils savaient qu’il se passait quelque chose d’étrange, mais ils ne savaient pas encore le nommer ou le catégoriser. Ils avaient trouvé certaines dénominations et catégorisations dans des textes sur la psychopathologie, mais qui n’abordaient pas la dimension sociale, jusqu'à ce qu'ils aient accès à l’ouvrage d'Andrzej Lobaczewski. Dans La ponérologie politique – La science de la genèse du mal, appliqué à des fins politiques (Political Ponerology), Lobaczewski présente le sujet d’une manière radicalement différente des autres textes sur la psychopathie, en suggérant que l’influence des psychopathes et autres déviant-es n’est pas qu’une simple influence parmi tant d’autres affectant la société, mais que, si les circonstances sont favorables, elle détermine la manière dont nous vivons, ce que nous pensons, et la façon dont nous jugeons ce qui se passe autour de nous.


Quand on comprend la véritable nature de cette influence : qu’elle est sans conscience, sans émotion, égoïste, froide et calculatrice, dénuée de tous standards moraux ou éthiques, on est horrifié, mais en même temps, tout commence à s’éclairer soudainement. Notre société perd de plus en plus son âme parce que les personnes qui la dirigent et qui donnent l’exemple sont sans âme — ils n’ont littéralement aucune conscience. Quand vous en venez à comprendre que les rênes du pouvoir politique et économique sont entre les mains de personnes sans conscience qui ne possèdent pas de faculté d’empathie, cela permet de regarder ce que nous appelons le "Mal" d’une façon totalement nouvelle. Le "Mal" n’est plus seulement une question morale; il peut alors être analysé et compris scientifiquement.

 

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extrait d'un formidable article :

 

 http://femmesdelafrancophonie.org/2008/03/la-ponrologie-p.html

 

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La ponérologie politique ou la science du Mal appliquée à des fins politiques

 

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Le Nouvel Ordre Mondial,

Introduction par eva R-sistons

 

  Voir aussi  VOST:

 

http://www.dailymotion.com/video/xpdogm_la-folie-du-nouvel-ordre-mondial-alex-jones-vostfr-fevrier-2012_news?start=337#from=embediframe

 

 

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