Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
28 avril 2009 2 28 /04 /avril /2009 01:50

Comment les financiers instaurent la tyrannie...



Chers amis,

L'heure est extrêmement GRAVE. Ce dont nous allons vous parler ici dépasse de loin le seul enjeux des vaccinations. Ce tout récent (et ô combien pitoyable!) exemple dont nous venons de prendre connaissance illustre fort bien ce vers quoi nous marchons à grand pas si nous ne protestons pas avec force et en masse! Car ce type de désastre démocratique peut à lui seul résumer la perte délétère de notre saine capacité de révolte et d'indignation. Or, c'est vraiment ainsi que s'instaurent les tyrannies. Sournoisement, petit à petit....

Voyez clair, il en va de VOS libertés car le gravissime signal d'alarme que constitue la situation dont nous allons vous parler ci-dessous non seulement pourrait se concrétiser aux USA mais bien pire, elle pourrait s'étendre à d'autres pays comme ceux de l'Union Européenne qui a la fâcheuse habitude de copier ses amis d'Outre-Atlantique....

Ne pensez pas qu'il s'agit d'une quelconque façon de "conspirationnisme" car nous ne nous basons que sur les FAITS. Des faits qui démontrent qu'on va trop loin et qui devraient vous pousser à vous interroger : pourquoi on va trop loin, autrement dit "qui va vraiment trop loin?" et "dans quel but?". En d'autres termes: qui tire vraiment les ficelles derrière le rideau? Pour mieux comprendre, suivez toujours le même fil d'interrogation, FOLLOW THE MONEY..... A qui cela profite-il?

 


“ Si les gens du peuple permettent au gouvernement de décider de leur nourriture et de leurs médicaments, leurs corps ne tarderont pas à présenter l’état pitoyable des âmes qui vivent sous la tyrannie. » Thomas Jefferson (1743-1826) 3è Président des E.U. auteur de la déclaration d’indépendance.



"C'est toujours au nom de la sécurité, de la santé et du bien être social que les tyrans modernes ont saisi le pouvoir absolu." Pierre Gilbert




Voyez à présent ce que le Congrès américain a DEJA adopté là aussi soit-disant pour le plus grand bien des Américains....

Un nouveau test de santé mentale obligatoire pour les mamans dès la maternité, déjà adopté par le Congrès!

Une mesure gouvernementale délétère pour toutes les nouvelles naissances aux USA vient juste d'être adoptée par la Chambre des Représentants et est à présent en route vers le Sénat. Le "Mother's Act", s'il passe, obligera TOUTES les femmes nouvellement mères à subir un test au moyen d'une liste de questions subjectives afin de déterminer si chaque mère est mentalement apte à repartir de l'hôpital avec son nourrisson. Imaginez un instant qu'alors que votre enfant vient de naître, vous ne puissiez pas repartir avec lui à votre domicile au simple prétexte que vous n'avez pas répondu d'une façon jugée satisfaisante au dit questionnaire. Imaginez encore qu'on puisse vous répondre que la seule façon de pouvoir repartir chez vous avec votre bébé est que vous ou que votre épouse soyez tenu de suivre un traitement ou de commencer à prendre des anti-dépresseurs, lesquels peuvent causer une psychose, des hallucinations et même des envies suicidaires. C'est tout simplement aberrant. Malheureusement, ce texte de loi est en cours de procédure accélérée ce qui signifie pas de débat public, pas d'annonce ou d'explication publique du large impact de ce type de mesure sur notre société et c'est la raison pour laquelle nous avons à agir, MAINTENANT!

Le "Mother's Act" viole le droit constitutionnel des Américains  à la liberté privée et plus largement, le droit à la liberté en général et cela est tout simplement fort dangereux.
C'est pourquoi nous devons contribuer à stopper ça. Nous avons un besoin urgent d'appeler et de contacter par mail chaque sénateur du Comité de soutien afin de faire part de notre ferme opposition au "Mother's Act" et du fait que nous soyons outragés qu'il n'y ait pas eu de débat public ou de divulgation des conséquences que cela pouvait avoir sur notre société dans son entièreté.

Pour envoyer une lettre, rendez-vous
ici.

Svp appelez les sénateurs suivants du Comité de soutien et dites leur que vous souhaitez que le parcours du "Mother's Act" s'arrête en commission:

Lisa Murkowski, R: 202-224-6665, AK
John McCain, R: 202-224-2235, AZ
Christopher Dodd, D: 202-224-2823, CT
Johnny Isakson, R: 202-224-3643, GA
Tom Harkin, D: 202-224-3254, IA
Pat Roberts, R: 202-224-4774, KS
Edward Kennedy D: 202-224-4543, MA
Barbara Mikulski D: 202-224-4654, MD
Richard Burr, R: 202-224-3154, NC
Kay Hagan, D: 202-224-6342, NC
Judd Gregg, R: 202-224-3324, NH
Jeff Bingaman, D: 202-224-5521, NM
Sherrod Brown, D 202-224-2315, OH
Tom Coburn, R 202-224-5754, OK
Jeff Merkley, D 202-224-3753, OR
Bob Casey, D 202-224-6324, PA
Jack Reed, D 202-224-4642, RI
Lamar Alexander R 202-224-4944, TN
Orrin Hatch R 202-224-5251, UT
Bernard Sanders, I: 202-224-5141, VT
Patty Murray, D, 202-224-2621, WA
Michael Enzi, R, 202-224-3424, WY

Merci beaucoup pour le soin que vous prendrez à appeler et à agir! Souvenez-vous que "Nous le peuple" devons décider!
Respectueusement,
Sheila Matthews
Cofounder
www.ablechild.org

Cet article est issu du site de l'ancien candidat (R) à la présidence Ron Paul (Un homme qui avait à coeur de rompre les liens incestueux entre l'industrie et le monde politique et qui aurait bien mieux amélioré la situation que ne pourra jamais le faire Obama...), voir ici.



Vous le voyez, nos amis Américains sont dans une situation éminemment périlleuse PARCE QU'ILS ONT LAISSE FAIRE. A présent, les voilà dans l'urgence. Le sort de centaines de millions de gens ne dépend plus que de quelques lanceurs d'alerte acharnés. Parce que le peuple n'a pas fait son job de citoyens, tout simplement.
Lorsqu'Hitler a imposé ses lois de plus en plus liberticides dès la fin des années 30', trop peu de gens se sont mobilisés et à eux aussi on disait que ça allait être "pour leur bien", "pour l'honneur de leur pays", "pour leur bien être", "pour leur sécurité" etc etc

On a vu le résultat.....

Et aujourd'hui, on recommence. Certains seront choqués parce qu'ils s'imaginent à tort que jamais rien n'atteindra l'horreur des nazis. Hélas, ceci est faux et à force de décerner à cette horreur immense le triste laurier du "pire mal qui sera jamais possible", on banalise et on permet des horreurs de même style
sur un mode encore plus pernicieux parce que jugé par trop de gens comme "Au nom du Bien".

Pourtant, la tyrannie est déjà là et bien là et pour rappel, si vous ne le voyez toujours pas (c'est bien connu que ce qui est trop "pétant" peut éblouir au point d'aveugler...), rendez-vous compte que:

- Les industriels ont déjà réussi à imposer leurs OGM: en Amérique déjà l'étiquettage des produits OGM n'existe pas et ce, alors que plus de 85% de la population voudrait AVOIR LE CHOIX! En Europe, il n'est pas strictement obligatoire pour les firmes de mentionner l'utilisation d'OGM si elle ne dépasse pas 1% etc
Mais, pas d'inquiétude nous ont dit les Monsanto &Co, c'est "pour notre bien" et celui de "la planète" car ça permettra de lutter contre la faim dans le monde (il fallait oser mais ils l'ont fait!)

- Les industriels qui savent que le monde pollué est rentable en terme de malades induits (qui consommeront à vie leurs traitements chimiques palliatifs bien lucratifs) souhaitent avec force imposer le CODEX ALIMENTARIUS afin d'obliger les gens à avoir une prescription médicale pour l'obtention de compléments alimentaires et encore, ce sera des doses réduites au point de ne plus être fort efficaces. Ceci rendra les gens de plus en plus dépendants du système médical et moins à même de s'autogérer et de rester en santé à bas coût! Mais là aussi, c'est officiellement "pour notre bien", au prétexte que trop de gens consommeraient  ces produits de façon irrationnelle et que les compléments alimentaires ne seraient "pas tellement sans danger que ça" (que dire alors, en comparaison, de leurs poisons vaccinaux et autres médicaments débilitants?)

- Aux USA,
un adolescent qui refusait de poursuivre la chimio s'est vu traîner en justice par un travailleur social afin de le forcer contre son gré à continuer sa chimio (fort heureusement le juge a tranché en faveur du malade mais enfin, comment une telle procédure a-t-elle pu être jugée recevable initialement???!) En France, il est demandé aux médecins de renseigner tant à la sécurité sociale qu'à l'ordre des médecins les patients jugés "déviants" et "récalcitrants" c'est à dire ceux qui refusent vaccinations, chimio et tutti quanti!
En France, en Belgique, etc, les praticiens qui souhaitent donner un avis public indépendant ou refuser chimio, vaccins etc en leur âme et conscience sont mis au banc de leur communauté et suspendus, radiés etc

- Les industriels sont tellement puissants que ce sont eux qui établissent les normes des résultats de laboratoires (par le biais des comités d'experts et sociétés médicales, entièrement noyautées). De la sorte, c'est X pourcents de part de marchés en plus chaque année puisque dès lors que le patient dépasse, même d'un peu tel ou tel seuil fixé sans cesse à la baisse par les industriels, il se verra prescrire des anti-cholestérolémiants, des anti-hypertenseurs (bétabloquants) et ce pour longtemps, la plupart du temps à vie. Quelle manne!


Et on pourrait hélas citer encore d'innombrables exemples!



Cette tyrannie consistant à imposer un test de santé mentale à toute nouvelle future maman prétendra aussi se baser sur "l'intérêt de tous" en prétextant que bien des enfants souffrent de sévices, que la violence américaine est due à des carences éducatives et à l'instabilité psychiatrique de nombreux parents etc...
On voit déjà ça d'ici, c'est évident. Et, pendant ce temps, la population aura encore zappé les vrais intérêts de telles mesures pour ceux qui tirent réellement les ficelles en coulisses! Car le rôle des médicaments psychiatriques, des vaccinations et des polluants dans la genèse de la violence et de troubles psychiatriques aura complètement été occulté, une fois encore! Pourtant le rôle de ces médicaments, des vaccinations (grandes pourvoyeuses de dommages neurologiques évoluant parfois à très "bas bruit" et de façon sournoise) et de divers polluants comme les métaux lourds pour ne citer qu'eux est clairement lié à ces phénomènes de société que sont la violence et l'inadaptation à la vie en société...

De plus, il n'est pas du tout impossible que les mères qui refuseraient les cocktails vaccinaux faits aux enfants dès la maternité aux USA (comme le vaccin HB fait dès la naissance par ex) soient arbitrairement classés comme "démentes" ou "inaptes" et leurs enfants vaccinés de force. Une fois encore, on devine qui en tirera profit! Puisque déjà, ceux qui réclament une info indépendante sur les vaccinations (par exemple les participants à la conférence de Namur le 8 avril dernier) sont si facilement assimilés à des "sectaires" par nos éminences grises dans les pages des grands quotidiens européens- voir à ce sujet l'exemple de
la carte blanche d'un Professeur de médecine belge- comment ne pas imaginer que des gens jugés "sectaires" ne puissent pas être ensuite décrétés "dangereux" pour leurs propres enfants et incapables de décider de leur santé?? Il n'y a qu'un pas qui sera hélas vite franchi si nous restons aussi amorphes que nous l'avons été jusqu'à présent!

Alors que le président John Fitzerald Kennedy déclarait dans les années 60' "Nous sommes tous des Berlinois", il est à présent grand temps de nous rendre compte que nous sommes tous aussi des Américains et que la tyrannie qui les menace nous menace tout autant. Si nous ne réagissons pas.....

Source






Ceux qui détiennent le pouvoir sont ceux qui détiennent l'argent. Ils ne veulent pas forcément nous tuer, ils veulent juste de l'argent, TOUJOURS PLUS D'ARGENT, même si ça doit coûter des vies, peut-être la vôtre, celle de vos proches, amis, voisins, etc... Pour que leur souhait puisse toutefois se concrétiser dans la réalité, il faut bien entendu que l'esprit critique des gens soit mis en sourdine et donc, il est bien évident que les démarches des financiers (qu'il s'agisse de vaccination, d'autres types de tyrannies médicales ou de toute autre loi et règlement liberticide) se font toujours soit-disant pour notre plus grand bien à tous. Voir encore tout récemment à ce sujet la carte blanche d'un professeur de médecine belge parue dans Le Soir où c'était également ce même slogan qui était encore repris, mots pour mots.  "Pour le plus grand bien de tous"... Quand ce sont des Professeurs de médecine, des politiciens, des journalistes qui nous rabâchent ce type de sottise à longueur de temps sans même plus se rendre compte qu'ils sont eux aussi manipulés, un pourcentage suffisant de gens finissent par les croire et ce pourcentage devient suffisant pour que telle ou telle pratique liberticide puisse se concrétiser. On a ainsi fini par "fabriquer   leur consentement" comme l'expliquait très bien Noam Shomsky pour qui "La propagande est aux démocraties ce que la violence est aux dictatures"



C’est la nécessité qui est l’excuse pour toutes les violations de la liberté humaine. C’est l’argument des tyrans, et le credo des esclaves. William Pitt, 1783.



http://panier-de-crabes.over-blog.com/article-30649699.html
Partager cet article
Repost0
21 avril 2009 2 21 /04 /avril /2009 16:34
publié par liliM Hier 11H14

Le nouvel ordre mondial s'affiche publiquement

 

mardi 31 mars 2009 par Zone-7

(Source : Les 7 du Québec)

guill


"La gauche et la droite ne signifient plus rien, la seule chose qui compte est de savoir si vous êtes au service de Wall street, ou si vous essayez de défendre le peuple contre les financiers" - Webster Tarpley, auteur et historien, citation tirée du documentaire
The Obama Deception de Alex Jones


Le "nouvel ordre mondial" est une nouvelle appellation pour l'ancien ordre mondial qui a régné sous l'empire colonial anglo-saxon. Il s'agit du même groupe élitiste de banquiers privés internationaux, de financiers et de corporations.


Voici ce qu'en dit Wikipedia :

Le nouvel ordre mondial (« new world order ») est le nom donné à une vision du monde de l'après-guerre froide immédiat et de la période de l'histoire entamée au tournant de la dernière décennie du XXe siècle, juste après l'effondrement de l'Union Soviétique. L'expression a été utilisée lors d'un discours prononcé au Congrès américain le 6 mars 1991 par le président George H.W. Bush puis régulièrement reprise[1],[2].

Le nouvel ordre mondial est défini par sa tendance unipolaire (après cinquante ans de bipolarité, incarnée par l'opposition entre le monde occidental et le bloc soviétique), un fort interventionnisme international au nom des Droits de l'homme, un gouvernement mondial.

Pour certains, c'est une volonté d'expansion de tout ce qui, schématiquement, définissait le modèle américain pendant la Guerre froide, notamment la démocratie et l'économie de marché. Mais selon d'autres, comme Lawrence Patton McDonald, il s'agit d'une fusion entre le capitalisme et le communisme tel que pratiqué en Russie[3].

La question des démocraties à travers le monde a été abordée dans un rapport de la Commission Trilatérale de 1975 intitulé The Crisis of Democracy. Selon ce rapport, dont la rédaction a été supervisée par Zbigniew Brzezinski, le sentiment d'aliénation des citoyens ainsi que l'action des intellectuels ayant une valeur menacent ce système de gouvernance, qui impliquerait un retour à la dictature telle qu'elle est pratiquée dans les pays non démocratiques. (Source)

Il n'y a pas si longtemps, si vous prononciez ces mots de nouvel ordre mondial en public, les chances d'être perçu comme un conspirationniste par les anticomplotistes étaient plutôt grandes. Pourtant, ce terme fut inventé et utilisé par cette élite elle-même, cette coterie internationaliste qui ne se cache plus pour affirmer son agenda particulier.

David Rockefeller dans son livre Mémoires[4], a écrit que lui-même et sa famille ont travaillé contre l'intérêt des États-Unis. Il a d'autre part expliqué que le but était de construire une souveraineté supranationale d'une élite intellectuelle et de banquiers mondiaux. (Source)

Les termes de gouvernance mondiale, de gouvernement mondial, ou encore de pouvoir centralisé par la sphère financière via une banque et une monnaie mondiale, sont tous des synonymes de la globalisation dont nous avons été témoins depuis les dernières décennies. Ce gouvernement mondial constitué de grands blocs régionaux interdépendants - en système organique - a pour but de détruire la souveraineté des États du monde en les rendant tous dépendants les uns des autres, à l'opposé d'indépendants.

Pas d'indépendance = pas de résistance. Dépendance signifie, en d'autres mots, plus de contrôle.

Le nouvel ordre mondial s'affiche publiquement

Plusieurs leaders de différents pays, personnalités bien connues et grands médias ne se cachent plus pour annoncer publiquement leur agenda.

La globalisation par les marché financiers dérèglementés à la sauce capitaliste débridé complètement hors de contrôle et sans éthique nous ont mené tout droit à la grande dépression mondiale que nous connaissons aujourd'hui. La bulle des produits dérivés, la cause réelle de la crise actuelle, est leur monstrueuse création qui va maintenant engloutir le reste de l'économie mondiale dans un immense trou noir sidéral ; à moins que nous décidions de la neutraliser immédiatement et de complètement la démanteler. Néanmoins, il ne faudrait pas perdre de vue qu'il n'y aura pas plus d'issue, ni d'avenir viable dans un système fractionnaire bancaire où la création de l'argent ex-nihilo basé sur le crédit, la dette, est entre les mains de banquiers privés.

Mais que demandent tous ces politiciens, financiers et banquiers - ces grands philosophes gardiens du bien commun et sauveurs de l'humanité, en concert avec les médias ? Un nouvel ordre mondial. C'est-à-dire plus de cette même globalisation qui a plongé le monde dans la dépression et le chaos à venir.

C'est exactement ce dont les chefs des pays membres du G-20 vont discuter ce 2 avril 2009, à Londres ; alors qu'à l'extérieur, on se prépare à électrifier les protestants. Une nouvelle monnaie mondiale, une banque mondiale, ainsi que de nouvelles institutions financières supranationales qui auront un pouvoir transcendant la souveraineté des nations de la planète.

Qui se propose d'être à la tête de tout cela ? Les mêmes artisans de cette débâcle économique qui n'ont absolument pas manqué l'occasion, pour ne pas dire simplement prévu, de profiter énormément de celle-ci. Ils ne seraient pas parvenus à vendre le concept de gouvernance mondiale aux populations du monde sans profondément déstabiliser le Système en créant le chaos et la confusion totale dans la matrice économique, engendrant ainsi la peur, l'insécurité et le désespoir.

Problème - Réaction - Solution. C'est typique et vieux comme le monde. On créé un problème qui causera alors une réaction, ensuite de quoi on apporte notre solution déjà préparée d'avance qui satisfait nos objectifs et notre agenda. Le clou du spectacle, c'est qu'il y a des tonnes d'argent à faire à chaque étape du chemin vers le but ultime de consolidation et de concentration du pouvoir.

Voici la liste de différents politiciens et médias qui ont ouvertement demandé la venue d'un nouvel ordre mondial :

- Le Haaretz : Will the US financial crisis lead to a New World Order ? Many world leaders are now calling for a global government.

- Time : Obama's New World Order

- Baron David de Rothschild sees a New World Order in global banking governance

- The Scotsman : New World Order : Global co-operation, nationalisation and state intervention - all in one day

- CNN : G-20 : Shaping a New World Order

- AFP : G7 sets sights on new world economic order

- Gorbachev laments New World Order behind schedule, blames US for new Cold War

- The Financial Times : And now for a world government

- Marketwatch : How realistic is a North American currency ? Uniting U.S., Canada, Mexico money could result from crisis

- Isracast : Gaza & Obama's New World Order

- Asia Times : The IAEA and the new world order

- Time Magazine : New World Order

- The Times : The New New World Order The West's foreign policy priority is no longer terrorism : it is to tame the new great power nationalisms and harness them to democratic ideals

- Henry A. Kissinger : The chance for a new world order

- NEWSWEEK : We Need a Bank Of the World

- Gordon Brown calls for new world order to beat recession

- Sarkozy Calls for "New World Order" at UN

- Merkel, Brown Call for Global Economic Rules


Difficile d'argumenter que le nouvel ordre mondial est l'affaire de conspirationnistes alors qu'autant de chefs d'État, d'importants personnages et de médias l'ont si ouvertement et publiquement annoncé. En fait, l'appellation contrôlée de nouvel ordre mondial est tellement à la mode que le futur complexe destiné à remplacer les tours jumelles du défunt World Trade Center (WTC) portera le nom de
One World Trade Center !

Source : news of tomorrow

http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=3253

Partager cet article
Repost0
17 avril 2009 5 17 /04 /avril /2009 02:31

Nombreux furent les commentaires et les prises de position depuis la fin du sommet du G 20 à Londres le 2 avril. Mais en prenant connaissance du communiqué final de 9 pages, ainsi que des textes adjacents sur le renforcement du système financier, ainsi que de la mise à disposition de moyens par les institutions financières internationales (les trois textes sont actuellement consultables uniquement en anglais), on se rend compte qu’il y a beaucoup de velléités, dont les conséquences ne peuvent être évaluées rapidement, devant être examinées une à une.

g20cretins
Les politiciens ayant participé au Sommet, tout au moins ceux qui ont eu droit à la parole dans les médias européens, en ont eu plein la bouche de superlatifs. On peut en déduire que la crise financière et économique actuelle est d’abord une crise de confiance, cette dernière devant être retrouvée grâce aux belles paroles et aux apparitions en groupes.

Mais en réalité, la crise de confiance prend des dimensions autrement plus importantes. Les élites politiques et économiques ont abusé pendant des décennies de la confiance des gens et il serait temps qu’elles fassent leur mea culpa et renoncent à leurs mandats au lieu de se cramponner au pouvoir.

Mais les politiciens à Londres étaient bien loin de cette idée, car le Sommet ne se dirige pas en faveur des populations, mais bien d’un renforcement du pouvoir centralisé. D’un pouvoir et d’une violence dirigés aussi contre les peuples ayant une autre vision du monde de demain. Car ces peuples et leurs Etats offrent des alternatives à l’hégémonie voulue par les puissances économiques mondiales de Londres et de New York et ils sont très critiques face au «nouvel ordre» mondial prôné par le Premier ministre britannique Gordon Brown.








De l’argent pour la City de Londres
  • La protestation de la Suisse et du Luxembourg envers la liste d’Etats ne correspondant pas ou peu, voire pas du tout, aux standards fiscaux de l’OCDE, publiée par le secrétariat de l’OCDE sans en référer aux membres de l’organisation, montre bien de quoi il s’agit. Le ministre luxembourgeois des Affaires étrangères Jean Asselborn, a mis le doigt sur la plaie dans une interview accordée au «Deutschland­funk» le 3 avril, en dénonçant le caractère unilatéral de cette liste du fait que les «paradis fiscaux» britanniques et chinois n’y sont pas mentionnés. Il s’en est pris particulièrement aux gouvernements des grands pays de l’UE: «Cela correspond à un comportement dans l’Union européenne que nous vivons depuis des mois, tout étant soumis à la volonté d’un directoire des grands et de quelques-uns de leurs vassaux. Les forces de l’ombre dans l’Union européenne ont mis les visionnaires de côté.»

    Asselborn s’est aussi exprimé à propos des dessous de l’affaire. Même s’il est vrai que le capitalisme anglo-saxon est mort, il n’en reste pas moins que cette «arrogance anglo-saxonne sous-jacente», dont le but est de se débarrasser des autres places financières, comme le Luxembourg et la Suisse, afin de «drainer les flux de capitaux vers la cité de Londres», se perpétue.
Bétonnage des structures du pouvoir au lieu de recherche de solutions
  • Le chef économiste de la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED) Heiner Flass­beck - qui a d’ailleurs estimé que le problème des paradis fiscaux «n’avait strictement rien à voir avec la lutte contre la crise financière» - a exprimé des critiques, dans une interview accordée le 3 avril au «Deutschlandfunk», à l’égard de ce Sommet. Pas un mot n’est tombé à Londres «quant à la fermeture des casinos, à la volonté de renoncer définitivement à la spéculation sur les monnaies, sur les matières premières, sur les actions financées par des crédits etc.».

    Bien au contraire: par leur déclaration de principe en faveur de la mondialisation pratiquée jusqu’à présent, les politiciens bétonnent les structures du pouvoir et de la richesse dans le monde. On peut donc se demander à qui profitera le 1,1 billion de dollars américains prévu en premier lieu pour le FMI et la Banque mondiale. Les pays nouvellement industrialisés et ceux en développement ont jusqu’à présent fait l’expérience que les crédits accordés par le FMI et la banque mondiale leur ont coûté la liberté de mener une politique indépendante et les ont incrustés dans les mailles du néolibéralisme. Ils sont dû accumuler toujours plus de dettes provoquant des intérêts cumulés et ont dû accepter des investissements inutiles et coûteux imposés par l’étranger.
Pour les banques et contre les pauvres

Ce sont avant tout les bailleurs de fonds et les investisseurs des pays riches qui en ont profité. Combien paie-t-on d’intérêts annuellement pour 1,1 billion de dollars? Et à qui vont ces intérêts? La bourse a réagi en flèche après le Sommet de Londres. Et Josef Ackermann, de la Deutsche Bank, a estimé que «la branche redeviendrait très profitable après cette crise». Toutefois, les pauvres de ce monde n’ont jamais tiré quelque profit des cours de bourses et des bénéfices faramineux des banques. Bien au contraire!

•    Le fait qu’il se trouve, dans le document final du Sommet, des expressions qui sont à l’avantage de chaque participant, peut servir à chacun dans son pays, mais ne reflète pas un échange d’idées quant aux causes de la crise actuelle et une volonté de rechercher des solutions allant dans le sens du bien-être des populations.

D’ailleurs, il serait faux de fixer son regard uniquement sur les décisions prises à Londres. Le monde est composé de beaucoup plus d’Etats que ceux représentés à ce Sommet. Rien de ce qui a été déclaré et décidé à Londres n’a force de loi.
En revanche, il apparaît plausible que les décisions prises à Londres présentent de fortes menaces pour la liberté et la démocratie dans le monde.

Si on cherche véritablement des solutions mondiales pour venir à bout de la crise actuelle, alors c’est dans l’endroit voulu par le droit international, c’est-à-dire l’Assemblée générale des Nations Unies. Car le monde n’a pas besoin de puissance dirigeante, mais d’une coopération honnête entre tous les Etats et toutes les populations, surtout entre ces dernières.

Les peuples du monde, le lieu de décision! Voilà le «Nouvel ordre mondial» pour lequel il vaut la peine de s’engager.


http://panier-de-crabes.over-blog.com/article-30301754.html

Karl Müller
Source

Partager cet article
Repost0
17 avril 2009 5 17 /04 /avril /2009 01:25
L'ONU et le FMI soutiennent l'agenda de dictature financière mondiale . 


Le FMI comme l'ONU ont jeté tout leur poids derrière des propositions pour mettre sur pied un nouveau système de monnaie mondiale pour remplacer le dollar pour instaurer rapidement la dictature mondiale financière, la même semaine que le secrétaire au trésor US, Timothy Geithner disait aux mondialistes du CFR qu'il était " ouvert " à cet idée.


Comme nous l'avons rapporté hier* Timothy Geithner avait initialement repoussé une proposition chinoise et russe de remplacer le dollar par une nouvelle monnaie mondiale, mais plus tard il a dit aux élitistes du CFR qu'il avait constamment fait du lobbying en faveur d"une monnaie mondiale dans le cadre d'un agenda plus large de gouvernance mondiale, et qu'il était "ouvert" à cette idée.


Effectivement, avant que Geithner ne soit nommé par Obama (Secrétaire au Trésor ndlt) alors qu'il était encore président de la Banque de Réserve Fédérale de New York, il avait plaidé pour un nouveau système bancaire central mondial, peu de temps après avoir participé à la rencontre Bildenberg du 2008.


Maintenant, l'ONU et le FMI ont jeté leur poids derrière cette action et on rapporte que le sujet sera l'un des points de discussion principal lors de la conférence du G20, des responsables ayant initialement écarté toute spéculation que la création d'une monnaie mondiale serait sur l'agenda.


"Un panel d'économistes de l'ONU a poussé jeudi à la création d'une structure de réserve de monnaie mondiale pour remplacer le système instable basé sur le dollar et pour coordonner les démarches faites par les pays riches pour stimuler leurs économies selon ce qu'a rapporté une dépêche de l'AFP*.


" Un nouveau système mondial de réserve - ce qui pourrait être perçu comme un SDR particulièrement étendu ( Spécial Drawing Rights) avec des émissions régulièrement ou cycliquement ajustées à la taille des accumulations en réserve, pourrait contribuer à la stabilité mondiale, la puissance économique et l'équité mondiale" a dit le panel.


En plus, le directeur du FMI, Dominique Strauss Kahn, a dit que les discussions sur une nouvelle réserve de monnaie mondiale pour remplacer le dollar US étaient "légitimes" et pourraient avoir lieu "dans les mois à venir" selon une information.


Comme nous avons à plusieurs reprises mis en garde *, l'introduction d'un nouveau système de monnaie mondiale constitue la pierre d'angle du mouvement pour une gouvernance mondiale, un contrôle centralisé et plus de pouvoir concentré dans les mains d'un nombre réduit d'individus.


L'exploitation rapide et brutale de l'effondrement économique par les mondialistes et les banques centrales qui sont principalement à l'origine du problème, tourne autour de leur offensive pour une union monétaire mondiale, une directive venant du pouvoir central du CFR et du Groupe Bildenberg.


La Réserve Fédérale est déjà un organisme privé et en tant que tel n'a pas de compte à rendre au peuple américain. (Cela vaut également pour la Banque Centrale européenne ndlt). Une banque centrale mondiale - c'est effectivement ce que créera le nouveau système mondial de réserve monétaire - établira de facto une dictature financière qui exercera son pouvoir sur les économies de chaque pays de la planète sans avoir aucun compte à rendre.


L'élite dirigeante est depuis longtemps décidée à nous faire avaler de force une monnaie mondiale. En fait, une monnaie mondiale est au coeur même de leur plan de domination du monde.
Si vous contrôlez la monnaie vous contrôlez le destin des états, vous éliminez la souveraineté nationale. " Le contrôle de la monnaie et du crédit est un coup porté au coeur même de la souveraineté" a une fois fait observer le président de la Banque d'Amérique, A.W. Clausen.


Comme l'a fait remarqué Carroll Quigley, un professeur de Georgetown et historien du CFR, le but des familles bancaires et de leurs mignons c'est " rien de moins que de créer un système mondial de contrôle financier entre des mains privées, capable de dominer le système politique de chaque pays et l'économie du monde dans son ensemble... contrôlé de manière féodale par les banques centrales du monde agissant de concert, par des accords secrets pris lors de fréquentes rencontres privées et de conférences."


En 2007, Robert Mundell, " le père de l'Euro" avait noté que " la réforme monétaire internationale devient habituellement possible seulement en réponse à un besoin ressenti et la menace d'une crise mondiale".


Cette crise là est arrivée peu de temps après, fournissant aux élites l'opportunité parfaite de s'engager dans un programme massif de centralisation financière en se posant en sauveurs - alors que ce sont eux qui ont crée le problème.


Les actions même des élites vont continuer à faire empirer la crise financière, fournissant le capital politique nécessaire pour qu'ils puissent instituer ce qu'ils ont projeté depuis longtemps - une nouvelle monnaie mondiale pour un gouvernement mondial qu'ils ont l'intention d'instaurer ensuite.
Paul Joseph Watson*

_______________
*http://prisonplanet.com
inv
http://www.marcfievet.com/article-30260230.html
.

Partager cet article
Repost0
13 avril 2009 1 13 /04 /avril /2009 15:02


Lu sur un site de bourse

5 000 milliards de plan de relance..çà fait mouche, et les joyeux belligérants du G20 de pratiquer les supers propos de leur réunion, relayés par les médias dithyrambiques,
(tel le site Boursorama faisant une enquète après "le succès du G20"..!)
Une parcelle de décisions disciplinaires à l'encontre des vilains financiers, et surtout une somme que l'on croirait sortie de leur poche..elle fut reprise avec ostentation..!

Comme d'habitude, nos chers élus, leurs troupeaux de ministres et conseillers prendront dans quelques mois l'air "dépité" devant l'inefficacité de leur gabegie, car ces plans ne relanceront rien du tout, ils serviront juste à boucher les trous des actifs toxiques reconnus de leurs amis "banksters".

Est-il possible d'aller plus loin dans l'incompétence, pour ne pas dire plus...oui !
(En fait, ils ne veulent surtout rien changer..)

En prétendant ou faire croire que cette société consummériste peut repartir sur les mêmes bases qu'aux plus belles heures de la croissance, en pleine période de dépression, avec une courbe de chômage qui explose, un blocage des salaires pour ceux qui garderont leur emploi, et une explosion de la dette des Etats qu'il faudra bien reconvertir en nouveaux impôts.

Mais il manque encore l'estocade, que nos chers élus et leurs troupeaux d'incompétents surpayés vont
découvrir hypocritement ébahis:
Ces 5 000 milliards de $, à reconvertir en obligation que les Etats vont devoir se racheter tant le marché risque d'être engorgé, il va bien falloir les recycler. Comment? En fabricant des billets tout simplement...sans parler du marché obligataire qui pourrait devenir illiquide...dans ce cas ce serait les prémices d'un krach obligataire.

Profitez encore quelques temps de la déflation sur les produits que vous ne pouvez plus vous acheter...plus de 7 millions de français vivent avec 800 euros par mois, la baguette et la pomme de terre ne connaissent pas la déflation.
Il est également des seuils inquantifiables à ne pas dépasser, ignorés de nos chers maîtres, c'est celui de la colère...!

Il faut passer, impérativement, d'un modèle économique "artificiel" basé sur la croissance exponentielle du crédit, à un autre modèle économique dans lequel la dette ne progresse pas plus vite que la production de richesses réelles, les banques étant "au service" de l'économie et non l'inverse.


http://millesime.over-blog.com/article-30046556.html

Commentaires

Fort de cette rencontre, on est assuré que des inquiétudes demeurent sur la mise en œuvre réelle du processus de réforme qui va se poursuivre en mai quand la Commission européenne fera des propositions sur une régulation plus stricte des fonds spéculatifs et l'encadrement des rémunérations des dirigeants et des traders.
Cela n’est pas étonnant .En effet, le G20 ne s'est pas interrogé sur l'utilité sociale de la finance, pourtant à l'origine de la crise. Bien au contraire, ils ont enfoncé le clou en abordant avant tout que des questions d'argent. Le FMI et la banque mondiale sortent renforcés du G20 de Londres et empochent 1000 milliards de dollars pour "relancer " l'économie, ou plutôt leur modèle économique - qui vient de faire faillite. Les responsables du G20 sont-ils sérieux ?
Par ailleurs, des limites réelles entachent la mise en train des décisions du G20
En effet, l’origine de la crise n’a pas été traitée lors de la réunion du G20. La déformation du partage des revenus au détriment des salariés (et au profit de l’actionnariat) qui est en partie à l‘origine de l’endettement massif des ménages dans les pays occidentaux n’est pas résolue
Certains problèmes ont été abordés de façon symbolique pour propulser une injustice. Si les paradis fiscaux ont été pointés du doigt, ils ne représentent que la face cachée d’un dumping fiscal entre les grandes puissances en présence.
Commentaire n° 1 posté par zodo il y a 3 jours à 17h08


Mais, il semble inévitable d’aller vers une harmonisation fiscale des entreprises et des salariés dans les différents Etats afin d’éviter une concurrence inutile et destructrice entre pays (les gouvernements cherchant à tout prix à attirer les capitaux).
De plus, les grands déséquilibres macroéconomiques n’ont pas fait l’objet de discussions sérieuses. La surconsommation américaine, l’excès d’épargne des chinois, et donc les déficits budgétaires et commerciaux structurels de nombreux pays occidentaux n’ont pas été évoqués.
Ainsi que la question de la spéculation qui devrait être au cœur de la réflexion sur l’évolution de notre modèle économique si l’on souhaite ne pas revivre les excès connus sur de nombreux produits dérivés, sur l’immobilier et autres actifs.
Les politiques de change non plus et la place du dollar dans l’économie mondiale n’a pas été discutée en profondeur.
En outre, le rôle des banques centrales dans la création d’indicateurs macro-prudentiels et dans les déséquilibres monétaires, n’ont pu été dans les priorités des chefs d’Etat.
Dans ces conditions des zones d’ombre suscitent des interrogations aux quotidiens. Comment pouvons-nous éviter l’émergence de crises encore plus graves lorsque l’on ne discute pas de l’endettement effrayant des consommateurs, d’endettement structurel des Etats occidentaux.
Commentaire n° 2 posté par zodo il y a 3 jours à 17h21


(Excepté l’Allemagne et certains petits pays..), du dumping fiscal entre les grandes puissances, de l’importance des politiques monétaires, du laxisme de la FED ces dernières années et donc de la place du dollar ?
Que dire de la question de l’environnement, assez préoccupante ces derniers temps ?
On l’a vu, la place de l’environnement, qui constitue un grand danger selon les experts. L’environnement qui fait certes l’objet de quelques phrases dans le communiqué final doit être au centre des questions de croissance de nos économies et du capitalisme du XXIe siècle.
Plusieurs autres points demeurent obscurs et renferment les gènes de l’échec des décisions du G20.
En claire, on déduit que les « pompiers » chargés d’enrayer la crise qui ébranle tour à tour les économies du Sud-est asiatique ont donc au moins prouvé leur aveuglement. Pourtant, c’est sans états d’âme que les « experts » du FMI imposent, en contrepartie de prêts d’une ampleur record dont les risques sont assumés par les Etats-membres, l’ouverture des marchés intérieurs aux produits étrangers et du capital productif à la finance internationale.
Commentaire n° 3 posté par zodo il y a 3 jours à 17h28
Partager cet article
Repost0
13 avril 2009 1 13 /04 /avril /2009 14:56

Echec flagrant du sommet du G20 de Londres malgré les tentatives désespérées ses dirigeants concernés pour faire croire le contraire....
selon Newropeans.

Pour Newropeans, le sommet du G20 est un échec flagrant. Non seulement ce sommet n'a pas traité la question centrale d'une réforme radicale du système monétaire international et du remplacement du dollar US par une nouvelle monnaie de référence fondée sur un panier des principales devises de la planète, mais en plus, les décisions présentées ne sont que des effets d'annonce sans aucun contenu sérieux.

- en matière de stimulation économique, le chiffre de 1 000 milliards USD est un amalgame de sommes déjà engagées, de sommes prévues et de déclarations d'intention, et n'aura donc aucun impact significatf.

- en matière d'augmentation du capital du FMI la grande majorité des 750 milliards USD annoncés n'ont pas de donateurs identifiés, et quand ils en ont, les décisions, pour être effectives, doivent être soumises à de difficiles et imprévisibles débats parlementaires; autant dire que ce sont des voeux pieux.

- en matière de régulation du système financier international, d'une part, aucune règle commune précise n'a été édictée en ce qui concerne le contrôle des grandes banques et places financières mondiales; d'autre part, les listes de "paradis fiscaux" ne comprennent même pas le noyau des places financières les plus concernées comme Wall Street ou la City. Là encore, on est donc en plein virtualisme.

En conséquence, Newropeans est extrêment inquiet de constater que les dirigeants du G20, par un étrange mélange d'inconscience et d'égoïsme national, ont laissé le monde se rapprocher un peu plus d'une situation de dislocation géopolitique mondiale et donc d'une crise longue et tragique.

Les
dirigeants européens, et l'ensemble des partis politiques nationaux qui les soutiennent, portent une immense part de responsabilité dans cet échec du G20 car s'il y a bien une entité politique qui connaît l'importance d'une devise commune pour éviter guerres monétaires et dévaluations compétitives, sources d'instabilité généralisée, c'est bien l'UE.
S'il y a bien une entité qui peut apporter expertise et conseils pour construire une nouvelle devise de référence internationale, c'est bien encore l'UE. Et s'il y a bien un groupe de pays qui sait que ce type de processus est à même de renforcer sa propre bonne gouvernance économique et financière, c'est bien la zone euro !

L'incapacité des dirigeants européens à saisir l'opportunité offerte par les positions chinoise, brésilienne, russe et indienne sur cette question, et au contraire leur alignement sur les tenants de l'ordre ancien à savoir Etats-Unis et Royaume-Uni,
( qui parlent d'un Nouvel Ordre Mondial n'ayant rien de nouveau)
est tout simplement tragique car c'est bien la position européenne qui aurait permis de faire pencher la balance du G20 sur cette question.

Newropeans va donc redoubler d'efforts tant auprès de l'opinion publique que dans sa future action au Parlement européen pour orienter au plus vite la position européenne, et à travers elle, celle du G20, en direction du traitement prioritaire du problème principal au coeur de cette crise : la réforme du système monétaire international.

http://millesime.over-blog.com/article-30058257.html

Partager cet article
Repost0
8 avril 2009 3 08 /04 /avril /2009 03:49


publié par roland (Dazibaouebmaster) Hier 18H55


Par Malakine (Horizons)


gallery-g20london1 Si l’on examine le G 20, le nez collé à l’évènement et l’esprit saturé de bruits médiatiques, le constat s’impose de lui-même avec les belles photos de chefs d’Etat hilares que les quotidiens ont mis en une : Le G 20 a été un formidable succès, de nature à donner un choc de confiance aux marchés, et d’ailleurs les bourses ne s’y sont pas trompées en saluant les conclusion du sommet par des envolées brutales de tous les indices.

Comment eut-il pu d’ailleurs en être autrement ? On ne pouvait pas raisonnablement imaginer un échec en forme de remake de la conférence de Londres de 1933 qui aurait ajouté le désespoir à la dépression. Le G20 était avant tout une grande messe médiatique destinée à traiter la dimension psychologique de la crise. De ce point de vue, ses résultats réels importent moins que le fait que la réunion ait eu lieu et se soit conclue par un accord, aussi creux et aussi partiel soit-il.

En revanche, la portée historique de l’évènement est plus délicate à percevoir. On peut tout aussi bien y voir comme Nicolas Baverez l’avènement d’un « nouvel ordre mondial » caractérisé par une nouvelle mondialisation, désormais politique et multipolaire, ou comme Pierre Antoine Delhommais le triomphe de la mondialisation néolibérale qui annonce un nouveau monde qui sera la copie conforme de l’ancien, avec les mêmes fragilités et les mêmes travers.

Fondamentalement la question est de savoir si le rêve de Jacques Attali d’un gouvernement mondial qui pourrait équilibrer les forces du marché qui s’expriment désormais au niveau planétaire est en train de prendre forme ou si la mondialisation est par essence sauvage et non régulable. La conjonction de ces deux propositions contradictoires ouvre alors la voie à une troisième hypothèse : le début d’une déglobalisation du monde.

Un embryon de gouvernement mondial

L’ordre du jour de ce G 20 était incontestablement celui d’un gouvernement économique mondial. Les américains voulaient accentuer les programmes de relance. Les Européens, moraliser le capitalisme et en finir avec les paradis fiscaux. Les Russes et les Chinois, jeter les bases d’une monnaie de réserve supranationale. Le FMI, augmenter ses moyens d’intervention et nettoyer les bilans des banques.

Même si aucun de ces objectifs n’a été pleinement atteint, plusieurs annonces laissent clairement entrevoir le début d’une gouvernance mondiale du capitalisme : Création du conseil de stabilité financière, contrôle des hedge funds présentant un risque systémique, assouplissement des normes comptables, soutien au commerce mondial ect … Sans discuter le caractère suffisant ou approprié de ces mesures, constatons une intention claire de réguler collectivement le capitalisme mondialisé. Si cette tendance se confirmait, on pourrait alors envisager un traité mondial, une constitution économique chère à Paul Jorion, un conseil exécutif adossé à l’ONU et une assemblée représentant les peuples qui aurait la tutelle sur toutes les institutions multilatérales participant l’encadrement de l’économie mondiale : OMC, FMI, Banque mondiale, OIT …

L’hypothèse d’une gouvernance économique mondiale est pourtant une chimère. Les piètres résultats du G 20 au regard des ambitions initiaux attestent des limites de cet exercice.

L’impossible démocratie mondiale

La première des limites est inhérente à tous les systèmes démocratiques. Pour que des normes communes s’imposent à tous, il est nécessaire qu’un intérêt général puisse s’imposer sur les intérêts particuliers, ou pour le dire autrement, que les acteurs aient le sentiment d’appartenir à un même Tout, uni par des liens de solidarité naturels et intangibles. La démocratie qui est (était ?) possible au niveau des nations n’est pas aussi aisément transposable au niveau infra ou supra national, et a fortiori au niveau planétaire.

Les intérêts des grandes puissances ne sont pas naturellement pas ceux que recommande la viabilité du système économique global. Les Chinois ont un intérêt immédiat à continuer à concentrer l’essentiel de l’appareil productif mondial pour exporter toujours plus, quitte à financer le déficit commercial des Etats-Unis. Les américains ont intérêt à consommer plus qu’ils ne produisent et à drainer l’essentiel de l’épargne mondiale. Et pourtant, il est évident qu’un système qui produit de tels déséquilibres croissants n’est pas tenable sur le long terme…

La somme des intérêts particuliers de court terme est souvent contraire à l’intérêt général à long terme. L’exemple serait encore plus frappant avec la perspective de l’épuisement des ressources fossiles et la problématique du réchauffement climatique. Tous ont intérêt à consommer toujours plus quand l’intérêt général commanderait de se montrer enfin économe.

Un système post-politique par essence sauvage

La deuxième limite est inhérente à la logique du système économique lui-même. La mondialisation n’est pas, contrairement à ce ses dévots prétendent, un fait naturel et historique qui résulterait d’une évolution des techniques, de la disparition des régimes communistes ou d’un pas avant dans la progression de l’Humanité vers une conscience planétaire.

La mondialisation est une construction politique fondée sur une idéologie concurrentialiste proche du darwinisme. Elle a été créée par les acteurs planétaires dans leur propre intérêt : les entreprises multinationales et les élites mondialisées, parmi lesquels figurent naturellement les dirigeants politiques actuels. Ceux-ci trouvent très valorisant de se battre à la plus grande des échelles, et tout naturel de retirer tout le profit possible de leur domination, interprétée comme un signe de mérite et de leur compétence. Le système est conçu pour maximiser les profits des gagnants dans la grande compétition planétaire. J’ajouterai pour faire plaisir à ceux qui croient encore aux principes libéraux classiques tout en éliminant toute notion risque et de responsabilité en cas d’échec.

Il est donc parfaitement logique que la mondialisation aille de pair avec les paradis fiscaux, la concurrence fiscale qui minimise l’imposition sur les plus riches, les rémunérations extravagantes des leaders mondiaux, des formes de travail qui confinent à l’esclavage moderne à force de compression des coûts, des zones de production qui se transforment en poubelles planétaires… Toutes les règles qui pourraient avoir pour effet de réduire les profits potentiels des acteurs dominants sont contraires aux principes mêmes de la mondialisation

Pour rechercher cette optimisation des profits, la mondialisation s’est attachée à désarmer les Etats en les mettant en concurrence les uns avec les autres dans un système où gagnant est toujours le plus laxiste. La mondialisation est une construction clairement post-politique dans le sens où elle a voulu échapper au politique. Elle a progressé à chaque fois que les Etats ont libéralisé, dérégulé ou encouragé la circulation des hommes, des capitaux et des entreprises au niveau mondial. La mondialisation qui a prospéré sur l’absence de normes au niveau étatique ne va pas spontanément se soumettre à des normes au niveau mondial. Si le système appelle aujourd’hui un besoin de normes, on verra très vite que ces normes auront plus de chances d’être édictées sur les anciens espaces étatiques de souveraineté ou sur de nouveaux espaces continentaux intégrés.

Vers la “déglobalisation”

Tous les commentateurs ont souligné que le fait majeur du G 20 était qu’il est eu lieu. Tous ont également souligné la modestie, presque l’humilité, de l’administration américaine. C’en est définitivement fini de l’unilatéralisme et de l’impérialisme américain. Et tous s’en sont réjouis. Vive la mondialisation multipolaire et démocratique ! L’idée d’une mondialisation multipolaire est séduisante. On comprend très bien les cris de joie de Nicolas Baverez. Le Dieu américain est mort, mais reste sa créature.

Il y a cependant une contradiction entre ces deux termes, presque imperceptible avec le vocable français qui renvoie à l’idée d’interconnexion des cultures et des civilisations, plus évidente avec le terme anglo-saxon de globalisation qui renvoie à l’idée de l’adoption d’un seul et même système politique, économique, idéologique et culturel par toute la planète.

La globalisation c’est le triomphe d’un système sur tous les autres. Cette notion est indissociable de l’idée de domination et d’’impérialisme. Elle suppose l’idée d’un centre, un centre financier (Wall Street et la City), un centre politique (Washington), un centre culturel (Hollywood), quelques pôles productifs archi-spécialisés (la Chine côtière pour l’industrie manufacturière, la Japon pour le High tech, l’Allemagne pour les machines-outils, la Russie pour le Gaz, le Moyen-Orient pour le pétrole… La globalisation pousse à la concentration et à la spécialisation. Elle est rigoureusement incompatible avec l’idée d’égalité des droits et des légitimités. Le mot d’ordre de la globalisation c’est « the winner take all » En aucun cas, « un homme, une voix » Elle fonctionne sur le mode du rapport de force où la loi du plus puissant s’impose par l’évidence de sa domination. Non pas par  le compromis fondé sur la délibération et la raison.

De ce point de vue, l’émergence au niveau mondial d’une gouvernance, plus ou moins démocratique, est incompatible avec son principe darwinien. Que se passera t-il lorsque des intérêts divergents mais néanmoins tous légitimes, s’exprimeront avec une voix forte dans ces sommets mondiaux ? Lorsque la Chine et de la Russie demanderont vraiment d’en finir avec le dollar comme seule et unique monnaie de réserve. Lorsque l’Europe voudra vraiment en finir avec le primat de la spéculation ou les paradis fiscaux. Lorsque la dépression globale fera apparaître la nécessité de soutenir son propre marché intérieur ?

La mondialisation se fragmentera en différents ensemble continentaux où les nouvelles puissances définiront souverainement les règles applicables à leur marché intérieur. Ca en sera fini du terrain de jeu mondial, de la totale liberté de circulation des capitaux, des marchandises et des entreprises et de la domination des forces du marché sur le pouvoir politique. Il y aura toujours des échanges entre ces grandes zones continentales et un besoin de normes pour les organiser. On sera donc toujours dans un système mondialisé mais ce ne sera plus la mondialisation.


Malakine


http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=3046

Partager cet article
Repost0
8 avril 2009 3 08 /04 /avril /2009 03:20


Financement du 11 septembre :
Nous avons la preuve


Pour comprendre toute la portée du 11 Septembre, il faut avoir une analyse globale.

Le 11 Septembre n’est pas un événement strictement américain. C’est un événement mondial dont les répercussions sont internationales.

Depuis le siècle dernier, on a eu seulement deux événements de portée mondiale et globale. Le G8 de Gênes, en juillet 2001, et le 11 Septembre en 2001.

Ce sont deux choses complètement différentes, mais elles vont exactement dans le même sens.

Elles contribuent à la même logique.

Avec le 11 Septembre, on aboutit à une économie de guerre, au monde du terrorisme.

Avec le G8 à Gênes, on aboutit à la fin du mouvement anti-globalisation.

À Gênes, on a complètement ouvert les portes au marché et aux multinationales. Les multinationales n’ont plus aucune limite et elles parviennent à imposer leur propre idée du marché.

Les deux événements sont liés puisqu’ils aboutissent finalement à la crise mondiale que l’on constate aujourd’hui.


http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=3005



par Franco Fracassi


Des informations inédites,
par le journaliste d'investigation Franco Fracassi


L'association française loi 1901 d'information francophone sur le 11 Septembre
ReOpen911 organise en France métropolitaine aux mois de mars, avril et mai 2009 une tournée de projections/débats du documentaire italien ZÉRO – Enquête sur le 11 Septembre. Le député européen Giulietto Chiesa a été à l'origine du projet du film. ZÉRO a été brillamment accueilli au festival de cinéma de Rome en 2007 et projeté en février 2008 au Parlement européen pour illustrer la demande d'une Commission d'enquête indépendante sur le 11 Septembre. C'est le journaliste d'investigation et documentariste italien Franco Fracassi qui a réalisé le film. Parmi d'autres intervenants, tous deux participent aux débats qui suivent les projections dans des salles combles de plusieurs grandes villes en France (Paris, Lyon, Marseille, Bordeaux, etc.). Dans cette interview réalisée le 14 mars 2009 par Dante Ricci pour un journal local,  Franco Fracassi présente le film ZÉRO – Enquête sur le 11 Septembre et dit posséder des éléments de preuve concernant le financement des attentats du 11 Septembre, que lui et son équipe ont recueillis lors de l'investigation qui a débouché sur le documentaire. 

 

 

Dante Ricci : Vous êtes journaliste de formation, quel est votre parcours ?

Franco Fracassi : J’ai longtemps travaillé, durant seize ans précisément, comme journaliste de guerre sur différents conflits internationaux. J’ai ensuite mené différentes investigations journalistiques, notamment sur la Russie, pays dans lequel j’ai vécu un temps. J’ai réalisé beaucoup de reportages sur ce pays. J’ai fait pas mal de reportages également sur la mafia, ses liens avec les services secrets…
D.R. : Des dossiers plutôt « chauds »…

F.F : Comme vous dites, oui. J’ai décidé ensuite de passer à la réalisation de films documentaires.

D.R: Pourquoi vous êtes-vous intéressé aux attentats de New York ?

F.F : Le journalisme n’est pas un métier comme les autres. Il y a quelque chose de l’ordre de la mission. Un peu comme un curé, si vous voyez… Le plus important pour un journaliste est de contribuer à la fabrication d’une conscience populaire honnête et sincère. Les journalistes ont le devoir de poser, toujours, des questions sur la vérité officielle qu’on leur livre. Ils doivent se poser ces questions et transmettre ensuite à l’opinion des faits précis. Or que s’est-il passé après les attentats du 11 Septembre ? Eh bien, tous les journalistes, tous ou presque, ont cessé de se poser ces questions. Ils ont accepté comme telle la thèse officielle, sans demander aucune preuve complémentaire. L’idée est bien de croire à quelque chose, à une vérité, mais à quelle vérité ? C’est ça la question ! Et sur quelle base…

D.R. : Quand vous est venue cette interrogation ?

F.F : J’ai toujours pensé, par expérience, que la vérité sur ce type de sujet n’est pas forcément celle que l’on veut bien nous dire. La vérité, par définition, n’est pas toujours fidèle aux apparences. Parfois, elle est un peu différente, parfois elle est même très différente. Sur les attentats de New York, tout m’est apparu affreusement simple, trop simple. Trois jours seulement après les attentats, trois jours seulement après le plus grand attentat de l’histoire, voilà qu’on nous livre cette vérité sur un plateau. Par expérience, je sais que ce n’est pas possible. Tous les amateurs de romans policiers savent que lorsqu’il y a un crime, et là il y a eu un énorme crime, il convient de chercher à qui profite le crime pour ensuite trouver le coupable. Un crime oui, mais pourquoi et pour qui ? Ben Laden a-t-il profité des attentats du 11 Septembre ? peut-être… mais il n’est certainement pas le seul ! Il y a eu d’autres personnes qui ont largement profité de ces attentats, celles-là mêmes qui, ensuite, se sont revendiquées comme victimes de ce crime…
D.R. : En France, se poser des questions sur le 11 Septembre, c’est interdit ! Est-ce la même chose en Italie, ton pays d’origine ?

F.F : Oui et non.

D.R. : En France, c’est « mal »…

F.F : En Italie, ce n’est pas « mal », non… La politique italienne est alignée sur la politique européenne de ce point de vue. De l’extrême gauche à l’extrême droite, tous les partis politiques italiens ont pourtant accepté cette thèse officielle. Les grands journaux et les médias aussi. Mais au même moment,de nombreux ouvrages sont sortis, édités par de grandes sociétés d’édition, de nombreux matériels ont été publiés avançant d’autres hypothèses.

D.R. : Il y a donc eu, en Italie, ce travail de contre-enquête…

F.F : Oui, pour la bonne et simple raison que nous y sommes habitués depuis « les années de plomb ». Durant les années 70, de nombreux attentats ont été perpétrés en Italie, des attentats qui ont fait des dizaines de morts, et on a constaté, avec le recul et l’expérience, que ces attentats n’avaient pas été forcément menés par ceux à qui on _ les médias et les politiques _ les avait attribués plus tôt. La manipulation politique et médiatique, en Italie, on connaît ça depuis quelques années… En Italie, on pense qu’il existe toujours une autre vérité que celle qui se situe derrière la version que l’État veut bien présenter. Après les attentats du 11 Septembre, de nombreuses émissions de télé ont évoqué ce sujet, et à chaque fois, elles réunissaient des millions de téléspectateurs. Les Italiens ont toujours été très intéressés par ce sujet.

D.R. : À New York vit une forte communauté italo-américaine, touchée en partie par les attentats, cela a-t-il influé sur les événements ?

F.F : Je ne crois pas, non, car les Italiens n’ont rien à faire des autres Italiens qui vivent ailleurs. Ce travail de contre-enquête vient surtout de notre histoire récente.

D.R. : À quel moment vous êtes-vous décidé à enquêter sur le 11 Septembre ?

F.F : En 2004.

D.R. : Avez-vous rencontré des soucis particuliers lors de vos enquêtes ?

F.F : Non, pas du tout. Les soucis sont intervenus lorsque nous terminions le film, nous n’avons en effet trouvé aucun distributeur pour s’occuper du film.

D.R. : Personne ne vous a mis en garde ?

F.F : Non.

D.R. : Vous avez dû lire le livre de Thierry Meyssan, L’Effroyable imposture

F.F : Oui. Le livre s’est beaucoup vendu en Italie, il sort actuellement en poche. Thierry Meyssan est très connu chez nous.

D.R. : En France, on l’a traité de « terroriste » !

F.F : Alors qu’en Italie, c’est quelqu’un de très respectable et de très connu. Pourquoi ?

D.R. : On l’a dit pro-Arabe, paranoïaque, avec la thèse du complot américano-sioniste…

F.F : Ah bon ?

D.R. : Thierry Meyssan avance ses propres thèses. Selon lui, ces attentats ont été imaginés et organisés par les néo-conservateurs américains au pouvoir, aidés par le complexe militaro-industriel et par les services secrets américains…

F.F : En ce qui nous concerne, nous n’avançons aucune thèse, et ce, pour différentes raisons. J’ai toujours pensé qu’un journaliste ne devait pas donner « sa propre version », son travail se limitant à livrer des faits, à retranscrire une réalité. Les faits, il doit les trouver en enquêtant. Quand tu produis un travail journalistique, tu dois être prêt à remettre en cause tes propres idées. Donc, il ne faut pas avoir d’idées préconçues avant.

D.R. : Vous avez lu son livre ?

F.F : Oui.

D.R. : Qu’en avez-vous pensé ?

F.F : Ce livre propose des choses intéressantes, mais j’ai l’impression qu’il « force » aussi d’autres choses, d’autres idées qui ont pris le dessus sur les premières analyses autour des Tours ou du Pentagone notamment. Ensuite, Thierry Meyssan mélange un peu tout. Quand tu as des arguments controversés aussi forts que ceux-là, moins tu prends de positions politiques ou idéologiques, mieux tu peux défendre ton travail. Je crois que Meyssan avait quelque chose à dire qui allait au-delà de son enquête journalistique.

D.R. : Mais il n’a jamais défendu l’idée d’être un journaliste, il a toujours dit « Voilà ma conviction » sur les faits…

F.F : Justement, d’après moi, ce que l’on pense n’est pas le plus important, car tout le monde pense des choses différentes. Jamais ce que l’on pense ne constitue une preuve, non ?

D.R. : Vous le rejoignez sur certains points. Visiblement, les tours ne se sont pas effondrées par la simple percussion des deux avions. Vous parlez d’explosions à la base des deux Tours…

F.F : Tout à fait, mais avant de l’affirmer, nous essayons de vérifier les preuves… Le film ne reconstitue que 5 % du travail d’investigation que nous avons mené. 95% de notre travail n’est pas montré dans le film. Nous avons mené un grand nombre d’entretiens pour vérifier ce que nous disons. Pour les tours en question, nous avons enquêté en vérifiant la version officielle. Nous avons rencontré un scientifique que l’on voit dans le film, qui a travaillé sur le rapport officiel publié par l’Administration américaine ensuite. Il nous a affirmé que le travail de la Commission était « faux » et qu’il avait été « manipulé ». Nous avons ensuite recherché des témoignages directs. Les témoignages sont importants dans l’élaboration de la vérité, parce que par définition, ces gens se trouvaient dans les tours… Les témoignages que nous relatons disent qu’ils ont vu d’autres choses dans les tours que ce que rapporte la version officielle… dont William Rodriguez [le portier principal de la tour nord qui sauva 200 personnes - Ndlr] qui a été désigné héros national par le gouvernement américain. Nous avons rencontré Steven Jones, un physicien reconnu qui a notamment élaboré la théorie de la fusion froide. Steven Jones s’est penché sur les tours et personne n’a écouté sa version des faits qui est très différente de la version officielle. Nous avons enquêté à Rome, dans un laboratoire qui mène des recherches sur la fission nucléaire. Nous avons rencontré des scientifiques internationaux qui étaient étrangers au 11 Septembre. Nous les avons interrogés sur le matériel officiel, les thèses validées par la Commission d’enquête officielle. Ils ont mené un vrai travail scientifique et nous ont livré ensuite leur interprétation, voilà les faits que nous livrons.

D.R. : Vous maintenez donc que des explosifs ont été placés sur la base des deux tours jumelles ?

F.F : Oui…

Sur l’attaque du Pentagone, vous rejoignez la thèse de Thierry Meyssan selon laquelle jamais aucun Boeing ne s’y est écrasé…

F.F : Oui. Sur les vidéos qu’a transmises le Pentagone, on ne voit aucune trace de débris d’avions… On ne voit rien. Mais nous sommes allés plus loin, nous avons enquêté sur le système de défense propre au Pentagone, qui a été pris au dépourvu ce jour-là, nous avons enquêté aussi, et on ne le voit pas dans le film, auprès de Barbara Honegger, une journaliste réputée aux États-Unis, c’est elle qui a mis à jour le scandale de l’Irangate notamment. Barbara Honegger travaille actuellement pour le Pentagone justement. Elle est responsable de la communication du Pentagone. Eh bien, Barbara Honegger a pu rencontrer, dans le cadre de son nouveau poste, tous les intervenants du Pentagone et elle a eu accès à tous les documents internes de la maison. Elle a eu accès à la propre enquête que le Pentagone a mandatée en interne sur cette attaque. Qu’a dit Barbara Honegger suite à son propre travail d’investigation ? Elle a dit que tout le monde s’est posé les mauvaises questions au sujet de l’attaque du Pentagone, car l’important n’était pas de savoir ce qui était tombé sur le Pentagone, un avion de chasse, un missile ou un Boeing, mais bien de comprendre ce qui s’était passé à l’intérieur même du Pentagone, ce qui n’est pas la même chose. Dans l’enceinte même du Pentagone, on le voit très bien sur toutes les vues aériennes du bâtiment, on voit qu’il y a cinq anneaux constitutifs en partant du centre du Pentagone. La « chose » qui a percuté le Pentagone a donc détruit les trois premiers anneaux, le 5ème, le 4ème, et le 3ème. Or, la plupart de ceux qui sont morts au Pentagone durant l’attaque ont été tués dans le premier anneau du Pentagone, ce qui n’avait rien à voir avec l’attaque.

D.R. : De quoi sont-ils morts alors ?

F.F : Toutes les horloges internes du Pentagone se sont arrêtées précisément à 9 h 32. Les horloges internes s’arrêtent automatiquement en cas d’explosion. Or l’impact sur le Pentagone est arrivé à 9 h 37, donc 5 minutes après. Tous les témoignages de gens qui se trouvaient alors à l’intérieur de l’ édifice ont ensuite relaté une odeur de cordite. Ce sont des témoignages concordants. La cordite est un matériel important qui intervient dans la fabrication des bombes. Et on retrouve chez certains témoins l’utilisation du terme « bombe » pour relater les faits. Les rapports internes du Pentagone parlent d’une bombe, mais pas le rapport officiel de la commission d’enquête.

D.R. : Sur les vidéos, on voit nettement Donald Rumsfeld, patron du Pentagone, faire « le brancardier »…

F.F : Eh oui (rires)… Car à ce moment précis, tout le monde ignore ce qui se passe dans le ciel, Rumsfled devait s’occuper de la défense du pays et on le voit aider à transporter les blessés… C’est ahurissant. Il aurait dû se trouver à un poste de commandement, et non devant le Pentagone à transporter les blessés. Brancardier, ce n’est pas son métier, si ?

D.R. : La thèse officielle parle de l’écrasement d’un Boeing d’une ligne régulière. Si ce Boeing ne s’est pas écrasé sur le Pentagone, qu’est-il devenu avec ses passagers ?

F.F : Je l’ignore. Cependant, jamais personne n’a vu les corps des passagers, même pas les familles des victimes. Les familles ont su qu’il s’agissait de leurs parents grâce aux tests ADN, mais à aucun moment ils n’ont eu accès aux corps des victimes. Les corps ont été reconnus grâce aux empreintes ADN, mais personne ne les a vus.

D.R. : Cet avion a bien existé ?

F.F : Oui, tout à fait. Les passagers ont bien pris cet avion. Qu’est-il devenu ? Je n’ai pas de réponse. Où est-il passé ? Sont-ils morts ? Ou vivants ?

D.R. : Vous parliez du système de défense du Pentagone, en théorie, aucun avion ne peut franchir une ligne invisible située autour du Pentagone…

F.F : Aucun avion ne peut transpercer cette ligne sauf si on l’autorise à passer…

D.R. : Vous ne parlez pas du 4ème avion qui s’est écrasé quelque part…

F.F : Non. Nous avons enquêté sur cet avion, mais il nous apparaissait compliqué d’intégrer de manière simple et lisible le scénario de ce 4ème avion. On s’aperçoit que le film fonctionne sans ce 4ème avion et qu’il dure déjà 1 h et 45 minutes…

D.R. : Vous parlez ensuite des terroristes. Vous affirmez que sur les 19 terroristes morts et présentés par le gouvernement américain, 6 sont encore vivants et vivent toujours au Proche-Orient…

F.F : Oui (rires).

D.R. : Si, officiellement, ils sont morts, ils ne peuvent pas être vivants !

F.F : (rires)… C’est vrai. Nous les avons retrouvés nous aussi, mais ils ont refusé de témoigner. On comprend pourquoi…

D.R. : Vous les avez rencontrés personnellement?

F.F : Ce qui est sûr, c’est qu’ils existent et qu’ils sont bien vivants. Nous en avons rencontré un précisément. Et cette personne, nous pouvons en témoigner, elle vit toujours. Les cinq autres ont été retrouvés par différents médias locaux qui ont témoigné de leur existence. On ne les a pas rencontrés, mais ils existent. C’est un fait.

D.R. : Visiblement, ces terroristes étaient connus et surveillés par les services secrets américains ?

F.F : Et en plus, ils faisaient tout pour ne pas se cacher… Si vous devez prendre un avion en otage, vous essayez d’être discret, non ? (rires). Leur comportement est pour le moins étrange. On a comme l’impression que ces gens-là ont tout fait pour se rendre visibles aux yeux du plus grand nombre, comme pour, a posteriori, justifier de leur existence. Comme s’il fallait que le public sache qu’ils ont réellement existé. Comme si leur existence entrait dans le cadre d’une histoire… C’est notre hypothèse.

D.R. : Al-Qaïda, d’après vous, n’a jamais existé en tant que telle. Cette organisation est la création des services secrets américains et anglais…

F.F : Beaucoup de gens croient en Al-Qaïda, ce n’est plus une fiction actuellement, c’est évident, mais l’organisation terroriste, celle dont nous parlent les médias, n’a jamais existé. C’est autre chose. Dans chaque pays, on trouve des mouvements terroristes. Chaque organisation travaille de son propre côté. Ensuite, elles revendiquent leur appartenance à Al-Qaïda, c’est un peu comme une franchise…

D.R. : Une sorte de « Benetton » du terrorisme ?

F.F : C’est un peu ça, oui. Il y a Al-Qaïda et tous les groupuscules qui se trouvent dans différents pays. Ces groupuscules se revendiquent ensuite d’Al-Qaïda, mais l’organisation terroriste en tant que telle n’existait pas.

D.R. : Ben Laden existe-t-il vraiment ?

F.F :  (rires)…Oui, je peux dire qu’il existe, lui. Mais est-ce qu’il est encore vivant, ça, je l’ignore.

D.R. : Dans le film, vous dites qu’on ne le retrouvera jamais…

F.F : Tant que le mythe existe, on a des raisons de le combattre, oui. Reconnaissez que la façon dont lui et le Mollah Omar ont fui d’Afghanistan est plutôt comique, non ? Il aurait fui sur un cheval blanc et le Mollah Omar sur une mobylette… (rires).

D.R. : On sait que les services secrets français ont envoyé des messages d’avertissement, à l’été 2001, à leurs confrères américains. Un journaliste français, J. Dasquier [NdR: il s’agit de Guillaume Dasquié], a été placé en garde à vue pour avoir révélé cette information.

F.F : Tous les services secrets étrangers ont averti leurs confrères américains. Savez-vous même que les services secrets de l’Azerbaïdjan ont averti la CIA ? On se croirait dans le film Borat (rires…). Tout le monde savait qu’il y avait ce risque d’attentat, curieusement, sauf les services secrets américains.

D.R. : Combien de temps vous a pris la réalisation de cette enquête ?

F.F : Deux ans et demi.

D.R. : Qui a financé le film ?

F.F : Le film a coûté précisément 650.000 euros. Le film a été produit par une petite société indépendante que nous avons montée avec mon associé. Nous avons lancé une souscription en Italie qui a regroupé plus de 2000 personnes et donateurs. C’est grâce à cette souscription que nous avons pu financer le film. Le film leur appartient aussi. Tout cela est très contractuel.

D.R. : Vous utilisez Dario Fo comme narrateur principal…

F.F : Il est Prix Nobel de Littérature, quand même ! C’est une figure incontournable de la scène culturelle européenne et mondiale. Dario Fo est connu dans le monde entier. C’est pourquoi nous avons pensé immédiatement à lui, d’autant qu’il parvient à être très didactique, il met beaucoup de fougue dans ce qu’il dit. Il a beaucoup de talent… C’est un homme de théâtre très respecté.

D.R. : Que s’est-il passé lorsque vous avez recherché des distributeurs ?

F.F : Personne n’a voulu distribuer le film ! En Italie, nous avons démarché tout le monde, toutes les sociétés de distribution, du coup, nous avons dû créer notre propre société de distribution.

D.R. : Pourquoi personne n’a-t-il été intéressé ?

F.F : On nous a dit qu’on avait bien travaillé, mais… le sujet visiblement était trop brûlant… Curieusement, la société [Piemme – Ndlr] qui a acheté les droits de distribution en DVD en Italie est une société qui appartient au groupe Berlusconi. Alors que tous les médias du groupe Berlusconi nous ont attaqués lorsque le film est sorti… Paradoxal, non ? D’un côté, il nous attaque, de l’autre il vend le DVD…(rires), c’est incroyable, non ? Nous avons fait une émission sur La Cinq, une chaîne du groupe Berlusconi… mais il n’a pas voulu la diffuser… Allez comprendre (rires)…

D.R. : Votre film a été diffusé lors du Festival du cinéma de Rome ?

F.F : En 2007, oui. Notre film a été celui qui a accueilli le plus grand nombre de spectateurs ! En deux jours de vente de billets seulement, il a été complet. Trois autres projections ont été ajoutées pour accueillir toutes les demandes du public… La presse italienne nous a commentés, comme toutes les télévisions. Ensuite, le film a été présenté dans d’autres festivals d’Amérique latine, il a toujours été très bien accueilli.

D.R. : Et en France ?

F.F : Aucune grande société n’a voulu le distribuer. Du coup, la distribution est assurée par l’association Reopen911. Le tabou est plus grand ici, j’ai l’impression. La plus grande diffusion a été assurée en Russie et dans l’ensemble des anciens pays soviétiques. Puis au Moyen-Orient. On a même retransmis le film sur la première chaîne russe, la diffusion a fait tout de même 35 millions de spectateurs, un record pour cette chaîne ! Ensuite, ils ont vendu le DVD à des centaines de milliers d’exemplaires ! Dans le monde arabe, Al Jazeera l’a diffusé sur son antenne, le film a recueilli plus de 10 millions de téléspectateurs…

D.R. : Et aux États-Unis ?

F.F : (rires)…Le film est sorti en salle uniquement à San Francisco ! (rires). Le DVD est vendu uniquement à San Francisco, c’est comme ça. Il faut savoir aussi que iTunes a acquis les droits de sa diffusion Internet aux États-Unis.

D.R. : La France reste-t-elle imperméable aux thèses contestataires ?

F.F : Je ne sais pas pourquoi, parce qu’habituellement les journalistes français travaillent très bien.

D.R. : Au fond, personnellement, quelle est votre thèse, sachant que dans le film vous ne présentez aucune thèse?

F.F : À qui profite le crime? Ça, tout le monde s’en est rendu compte…

D.R. : Le complexe militaro-industriel américain?

F.F : Pas uniquement. Je ne pense pas que le 11 Septembre ait été organisé exclusivement par une organisation américaine ni par l’Administration américaine… Il y a beaucoup de gens et de sociétés dans le monde qui ont profité du 11 Septembre. Ce sont eux qui ont organisé ces événements. Ces gens et ces sociétés se trouvent en Amérique, bien sûr, mais aussi en Arabie Saoudite, en Angleterre, au Pakistan… Il ne s’agit pas précisément des pays, mais des intérêts privés, financiers, industriels, militaires ou économiques, agissant dans tous ces pays.

D.R. : Vous rejetez l’idée que le 11 Septembre serait une organisation des services secrets américains ?

F.F : Oui, pour moi ça ne tient pas, c’est autre chose. Probablement, il y a au sein des services secrets américains des gens qui ont participé à tout cela, oui. Dans l’Administration américaine, des gens ont certainement participé à cela, il y a aussi dans les milieux militaires américains, au Pentagone, des gens qui y ont participé, mais aussi dans d’autres services étrangers. Il faut savoir que l’argent ayant financé les attentats provient directement du gouvernement de l’Arabie Saoudite. Ils ont payé 10 milliards de dollars pour cela. Nous avons la preuve, nous avons les chèques, les traces bancaires, qui confirment tout ceci.

D.R. : Vous parlez de l’implication directe du gouvernement saoudien ?

F.F : Oui.

D.R. : À qui a-t-il versé cet argent ?

F.F : C’est là où les circuits se compliquent. On a retrouvé l’argent à la Bank of New York, mais il est bloqué par un procureur américain [Ndlr: Robert M. Morgenthau]. Ensuite, le maire de l’époque, Rudy Giuliani, intervient directement pour faire débloquer l’argent qui part vers l’Europe, on le retrouve sur le compte d’un citoyen allemand qui réside en Suisse, qui a un passé de nazi et qui s’est, depuis, converti à la religion musulmane, il possède même une banque en Italie. Vous voyez, tout devient complexe. Cet individu récupère l’argent saoudien en provenance de New York, puis le redistribue en partie en Bosnie, qui, à l’époque, est encore en conflit, et au Kosovo pour soutenir les mouvements de résistance islamiques. Une partie de cet argent va également en Afrique pour inonder d’autres mouvements terroristes. Enfin, une autre partie de cet argent retourne aux États-Unis, à Houston exactement, là où l’on retrouve la société Enron, qui sera au centre d’un énorme scandale financier. C’est de différents comptes bancaires d’Enron que provient l’argent qui est ensuite utilisé par les terroristes sur le sol américain [1] !

D.R. : Vous avez les preuves de ce que vous avancez ?

F.F : Nous avons la trace du passage de cet argent et des différents chèques émis, oui. Ce n’est pas une thèse, ce sont des faits prouvés.

D.R. : Des intérêts internationaux seraient donc au centre de cette manipulation. Mais concrètement, comment tout ceci se met-il en place ?

F.F : Des plans ont été concrètement rédigés et validés par ces gens depuis le milieu des années 90.

D.R. : Thierry Meyssan parle, lui, d’un complot strictement américain pour mettre la main sur le pétrole…

F.F : Ce n’est pas faux non plus. Mais ce n’est qu’une partie de l’ensemble. Pour comprendre toute la portée du 11 Septembre, il faut avoir une analyse globale. Le 11 Septembre n’est pas un événement strictement américain. C’est un événement mondial dont les répercussions sont internationales. Depuis le siècle dernier, on a eu seulement deux événements de portée mondiale et globale. Le G8 de Gênes, en juillet 2001, et le 11 Septembre en 2001. Ce sont deux choses complètement différentes, mais elles vont exactement dans le même sens. Elles contribuent à la même logique. Avec le 11 Septembre, on aboutit à une économie de guerre, au monde du terrorisme. [Avec] le G8 à Gênes, on aboutit à la fin du mouvement anti-globalisation. À Gênes, on a complètement ouvert les portes au marché et aux multinationales. Les multinationales n’ont plus aucune limite et elles parviennent à imposer leur propre idée du marché. Les deux événements sont liés puisqu’ils aboutissent finalement à la crise mondiale que l’on constate aujourd’hui.

D.R. : Cette crise n’est-elle pas, au fond, une bonne nouvelle pour repartir de zéro justement !

F.F : (rires) Le monde ne fonctionne pas comme ça…

D.R. : Ça bouge au niveau des paradis fiscaux par exemple…

F.F : Le monde est plus compliqué que ça, je crois…

D.R. : Votre thèse nous amène à penser qu’à un moment donné, des gens issus de l’Administration américaine acceptent l’idée de sacrifier 3000 personnes sur leur propre sol…

F.F : Et d’après vous, qu’est-ce qui s’est passé à Pearl Harbor ? Où est le problème ? À Pearl Harbor, c’étaient des Japonais, à New York, ce sont des Arabes… tout simplement. Si vous passez une annonce dans un journal quelconque « recherche volontaires pour tuer 3000 personnes contre des milliards de dollars et le pouvoir mondial absolu »… Pensez-vous que vous ne trouverez personne pour répondre favorablement à votre annonce ? Il faut faire tomber nos propres tabous. Beaucoup de gens n’ont rien à faire du décès de 3000 personnes ! Plus de 5000 soldats américains sont morts en Irak ! Des centaines de milliers d’Irakiens sont morts ! Des dizaines de milliers de soldats américains sont morts au Vietnam ! Qui s’en soucie? Jusqu’à preuve du contraire, aucun parent de la famille Bush n’est mort en Irak… À partir du moment où aucune personne proche de ces gens n’est tuée sur place, ils n’en ont rien à faire !

D.R. : Votre objectif aujourd’hui ?

F.F : Nous voulons, avec ce film, ouvrir la pensée des gens, apprendre à recommencer à penser librement sans barrières. Les médias ont arrêté de penser sur le 11 Septembre et ils ont entraîné avec eux l’ensemble de la population. Il faut donner des clés, des éléments précis et réels, pour que les gens se remettent à réfléchir. Chaque personne est différente, chacun peut avoir son libre arbitre par rapport à notre film, c’est normal, mais il ne faut plus s’arrêter de penser. Pour cela, il faut des éléments concrets, des preuves. Ce film apporte des éléments. En ce qui nous concerne, nous travaillons sur un sujet qui est la conséquence du 11 Septembre.

D.R. : Quel sujet ?

F.F : Nous travaillons sur Al-Qaïda. Nous menons une enquête sur le mouvement de Ben Laden. Nous espérons avoir les moyens financiers pour mener à bien cette enquête.

D.R. : L’association ReOpen911 milite pour une réouverture de l’enquête sur les attentats de New York. Qu’en pensez-vous ?

F.F : J’aimerais qu’il y ait une enquête honnête et indépendante, mais, au fond de moi, je doute qu’il y en ait une un jour… Je crois que la vérité serait si terrible à assumer qu’elle pourrait détruire nos propres sociétés. La crise actuelle ne serait rien comparée au traumatisme que causerait cette vérité. Car elle remettrait en cause notre modèle de société. La vérité serait terrible, je crois. D’un côté, je redoute le moment où l’opinion publique apprendra cette vérité, d’un autre côté, il faut qu’elle sorte ne serait-ce que pour les victimes, puisque nous sommes tous les victimes du 11 Septembre. Je suis une victime du 11 Septembre, vous êtes une victime aussi… (rires)

D.R. : Terrifiant, non ?

 

 

 

Interview réalisée par Dante Ricci le 14 mars 2009 à Aix-en-Provence et parue dans L'Agenda stéphanois, n° 344, du 18 au 31 mars 2009, pp. 9 - 14

 

Note:

[1] Les archives des procédures judiciaires de l’Etat américain contre ENRON seront détruites le 11 septembre 2001 dans l’effondrement du WTC7 à 17H26

 

 

___________________

 

L'association ReOpen911 distribue le film en DVD et organise actuellement la tournée des projections/débats.

 

Voici les dates et horaires des nouvelles projections/débats :

 

 

Toutes les dates sur le site http://zero.reopen911.info

La diffusion en salle s’accompagne de la sortie du DVD en version originale, sous-titrée en français. Si vous ne pouvez pas vous déplacer, c’est le film qui vient vers vous ! Merci de nous aider à diffuser ce documentaire exceptionnel autour de vous : un exemplaire acheté du DVD (15 €) peut être montré à des dizaines de personnes… Par ailleurs, la boutique offre des prix dégressifs encore plus attractifs pour une diffusion la plus large possible, à l’attention des journalistes, des politiques (conseillers municipaux, maires, députés…) En Italie, par exemple, le film a même été présenté dans des collèges et lycées et a été vu par plus de 18 000 jeunes personnes dans le cadre scolaire ! Nous sommes ouverts à toute idée et suggestion de salles et de lieux, pour de nouvelles projections, y compris gratuites… Contactez-nous par courriel à contact-zero@reopen911.info !  

 

Pour connaître les autres dates, consulter le dossier de presse, visionner un extrait, lire les comptes-rendus des séances passées et en savoir plus, visitez le site officiel francophone du film.

Pour recevoir toute information complémentaire, merci de nous contacter par courriel à
contact-zero@reopen911.info

Association ReOpen911
http:// www.reopen911.info



Samedi 18 avril : Caen - Cinéma Le Lux – Débat avec Elias Davidsson (21h00)
Dimanche 19 avril : Rennes - Cinéma Le Sévigné – Débat avec des membres de ReOpen911 (17h30)
Lundi 20 avril : Montpellier - Cinéma Le Diagonal - Débat avec des membres de ReOpen911 (18h00)
Vendredi 24 avril : Lyon - Cinéma Opéra - Débat avec Franco Fracassi (20h30)
Samedi 25 avril : Grigny (69) - Salle Jean Macé - Débat avec Franco Fracassi (19h30)



Source: Mondialisation.ca

Partager cet article
Repost0
8 avril 2009 3 08 /04 /avril /2009 00:56

USA : Le Conseil Des Affaires Etrangères (CFR) Dévoile Son Agenda De Gouvernance Mondiale



USA : Le Conseil Des Affaires Etrangères (CFR) Dévoile Son Agenda De Gouvernance Mondiale

Le Conseil des Affaires Etrangères souvent décrit comme le " véritable département d'état" a lancé une initiative pour promouvoir et appliquer un système de gouvernance mondiale efficace.

Henry Kissinger, un membre du CFR, prédit qu' Obama voudra
" ... donner une nouvelle impulsion à la politique étrangère américaine en partie à cause de l'accueil extraordinaire qu'il reçoit à travers le monde. Je pense que sa tâche sera de développer une stratégie d'ensemble pour l'Amérique dans cette période, où, vraiment, un nouvel ordre mondial peut être crée. C'est une fantastique opportunité, ce n'est pas simplement une crise."




Le programme intitulé " The International Institutions and global Gouvernance Program" - Les Institutions Internationales et le Programme de Gouvernance Mondiale" utilise les ressources du " ... Programme d'Etudes David Rockfeller, pour faire une estimation des mécanismes existants de gouvernance régionale et mondiale..." Le financement initial du programme s'est fait par une subvention de 6 millions de $ de la Fondation Robina, qui affirme que celle-ci est " l'une des subventions d'exploitation les plus élevées jamais reçue dans l'histoire du Conseil."

Le programme IIGG, lancé le 1er Mai 2008, est le dernier signe d'un agenda qui existe depuis et avant la création du Conseil des Affaires Etrangères, a déclaré un ancien membre du CFR, le contre amiral Chester Ward, concernant le groupe.

"La clique la plus puissante dans ces groupes élitistes ont un objectif en commun - ils veulent provoquer l'abandon de la souveraineté et de l'indépendance nationale des Etats Unis. Une deuxième clique de membres internationaux au sein du CFR comprend les banquiers internationaux de Wall Street, et leurs agents dans des postes clés. Ils veulent avant tout le monopole bancaire mondial quelque soit la puissance qui s'arroge le contrôle du gouvernement mondial".

"Les Institutions Internationales et le Programme de Gouvernance Mondiale" identifie plusieurs "problèmes mondiaux" qui nécessitent un système de gouvernance mondiale. Les problèmes environnementaux, le terrorisme, l'économie mondiale, et l'énergie sont tous mentionnés. Le projet déclare ensuite qu'un système d' " adhésion universelle" pourrait être recherché, ou, une alternative, une organisation régionale telle que le modèle de l'Union européenne.

" Dans chacune de ces sphères, le programme examinera si le cadre le plus prometteur de gouvernance est une organisation formelle avec adhésion universelle ( e.g Les Nations Unies) une organisation régionale ou sous régionale, une coalition plus étroite informelle de pays ayant le même état d'esprit, ou une combinaison des trois."

Le programme appelle à la "reconceptualisation" de la souveraineté nationale, citant le " bassin" de souveraineté de l'Union européenne comme modèle. Le projet du CFR reconnaît qu' historiquement, les Etats Unis ont résisté aux idéaux de gouvernance mondiale. Le projet déclare " l'attitude des Etats Unis sera parmi les facteurs les plus importants pour déterminer le futur de la gouvernance mondiale..."

Le programme IIGG continue, " ... peu de pays ont été aussi sensibles que les Etats Unis aux restrictions de leur liberté d'action ou jaloux de conserver leurs prérogatives en matière de souveraineté..." Le programme déclare que la séparation des pouvoirs telle qu' inscrite dans la Constitution, de même que le Congrès US, sont des entraves pour que les Etats Unis assument de "nouvelles obligations internationales".

Comme il est déclaré,

" la tradition ancrée depuis longtemps du pays comme "exception" libérale inspire les US dans sa vigilance à protéger la souveraineté nationale et les institutions de tout ce qui est perçu comme de l'interventionnisme d'institutions internationales. Finalement, la séparation des pouvoirs inscrite dans la Constitution US, qui donne au Congrès une voix critique dans la ratification des traités et l'acceptation des institutions mondiales, complique l'hypothèse que les US puissent assumer les nouvelles obligations internationales".

Les actions du complexe Militaro Industriel sous l'Administration Bush a de même bien servi les intérêts mondialistes. Les "Structures Mondiales" sont maintenant présentées comme étant le mécanisme pour prévenir de telles atrocités. La diabolisation de l'Amérique est centrale pour construire un système de gouvernance mondiale. Patrick M. Stewart, actuellement directeur du programme IIIGG du CFR, prévoit que l'Administration Obama "... cherchera à tourner la page de ce qui pourrait avoir été perçu comme un "unilatéralisme de cowboy" des années Bush, en adoptant la coopération multilatérale, suscitera à nouveau des alliances et partenariats avec les US, et s'engagera dans une diplomatie renforcée dans le cadre de l'ONU," comme rapporté par Xinhua. Le projet IIGG lui-même déclarait en Mai 2008 que, " peu importe que l'administration qui sera investie en janvier 2009 soit Démocrate ou Républicaine, il y a de forte chance pour que l'orientation de la diplomatie étrangère US soit dans une certaine mesure multilatérale".

Les forces mondiales travaillent avec acharnement dans les domaines économique et politique pour essayer de façonner le futur du monde, faisant avancer la domination de l'élite mondiale. Il y a des appels réguliers à la création d'une monnaie mondiale en réponse à la crise économique, s'attirant le soutien tacite du secrétaire au trésor, Timothy Geithner, et cela parle au CFR.

Henri Kissinger, un membre du CFR, prédit que le Président Obama "... donnera une nouvelle implusion à la politique étrangère américaine pour partie à cause de l'accueil extraordinaire qu'il reçoit à travers le monde. Je pense que sa tâche sera de développer une stratégie d'ensemble pour l'Amérique dans cette période, où, vraiment, un nouvel ordre mondial peut être créer. C'est une fantastique opportunité, ce n'est pas simplement une crise."

Le programme de gouvernance mondiale du Conseil des Relations Etrangères sera sans nul doute poursuivi sous l'Administration Obama, qui est remplie de membres du CFR. Le Président du CFR, Richard Haass, sert de haut conseiller dans l'Administration Obama. Comme l'admet la programme IIGG, quelque soit celui qui siège à la Maison Blanche, l'agenda mondialiste avance à toute vitesse.


Daniel Taylor - Global Research /infowars.com -31 Mars 2009 - Copyright Daniel Taylor Infowars.

Global Research

Infowars

Pour lire le Programme en anglais cliquer sur Infowars ci dessus.


http://www.planetenonviolence.org/
Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blog d' Eva, R-sistons à la crise
  • : Tout sur la crise financière, économique, sanitaire, sociale, morale etc. Infos et analyses d'actualité. Et conseils, tuyaux, pour s'adapter à la crise, éventuellement au chaos, et même survivre en cas de guerre le cas échéant. Et des pistes, des alternatives au Système, pas forcément utopiques. A défaut de le changer ! Un blog d'utilité publique.
  • Contact

Recherche