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25 août 2012 6 25 /08 /août /2012 14:09

 

 

 

Comment prendre le contrôle d'une nation ? (méthode gratuite !)

 

nation.jpg

Voici une méthode en 10 étapes

pour prendre le contrôle d'une nation :


  1. Demandez a un banquier (Pompicsou- Rothschild) de devenir copain avec le gars intelligent qui gouverne le pays (De Gaulle), pour qu'il devienne premier ministre (1962)
  2. Faites tomber le gars intelligent qui gouverne (De Gaulle) avec une révolution (mai 1968)
  3. Faites élire le banquier (Pompicsou) a la tête du pays (1969)
  4. Faites lui voter une loi privant le pays du droit de créer sa propre monnaie (1973)
  5. Cela oblige ainsi l'état a emprunter auprès des banques et des investisseurs internationaux
  6. Attendez patiemment que les politiques dépensent plus que l'état n'encaisse (1973 - 1998)
  7. Créez une banque supranationale indépendante (BCE) battant sa propre monnaie (1998). S'il le faut appuyez vous sur un bel idéal (l'Europe) pour faire passer la pilule
  8. Attendez patiemment que les politiques dépensent plus que l'état n'encaisse (1998 - 2012). Si ça ne va pas assez vite créez une bonne crise (Subprime 2008) pour qu'ils s'endettent plus vite
  9. Enfin mettez un ancien banquier (Mario Le Dragon - Goldman Sachs) a la tête de cette banque supranationale (2011)
  10. Attendez patiemment que les états soient en faillite pour leur imposer ce que vous avez décidé. Si ça ne va pas assez vite créez une crise, voire quelques guerres par ci par là

 

Résultats : 



La BCE tient désormais l'ensemble des pays de l'Union Européenne par les « cojones ». 

Quand vous devez x milliards a la banque, et que vous ne pouvez plus payer les y milliards d'intérêts, ce n'est plus vous qui décidez de votre vie, c'est la banque.

  • Les gagnants: Les propriétaires de Rothschild, Goldman Sachs & Cie
  • Les perdants: Le peuple
  • Les complices: Les politiques et les médias

 

 

Résumé :


  • « Donnez moi le droit d'émettre et de contrôler l'argent d'une Nation, et alors peu m'importe qui fait ses lois » - Mayer Amschel Rothschild (1744-1812)

 

La Suite:


  • Laisser les politiques et les médias expliquer aux citoyens pourquoi il n'y a pas d'autre choix que de les tondre (les citoyens)
  • Adopter si possible un discours rationnel (y a plus d'argent) et proposer un faux choix : soit on augmente les impôts, soit on diminue les prestations (sécu, retraite, enseignement)
  • Prétexter une bonne crise pour faire les 2 (augmenter les impôts ET diminuer les prestations)
  • Puis vendre les bijoux de famille (transport, énergie, immobilier) aux multinationales
  • Enfin abandonner le pouvoir a des gens non élus par le peuple, comme en Italie (Mario Montagne)

 

 

Questions :


  • La Grèce est elle encore une démocratie ?
  • Après la Grèce, a qui le tour ?
  • Pour la France, a quand le tour ?
  • Que faire pour éviter que ce soit votre tour ?

 

 

NDLR :


  • toute ressemblance avec des personnes ou des situations existantes ou ayant existé ne saurait être que fortuite
  • .

 

banksters

 

 

Le mot d'eva R-sistons


 

Et tandis que j'écris ces quelques lignes,

j'entends FR2 sur le 13 h faire de la pub

pour son poulain Sarkozy

le "bienfaiteur" du Nouvel Ordre Mondial des banksters

- pardon, de ce qu'il reste de la nation française.

 

 

Plus c'est gros, plus ça passe :

"Sarkomania",

"objets à son effigie",

"Sarkozy c'était bien, c'était une merveille",  

"que Sarkozy revienne vite"

(pour encore doubler son salaire,

pour avoir un train de vie plus important

que celui de la Reine d'Angleterre sur notre dos, etc..),

"on a la nostalgie de Sarkozy" ...

 

Rappel pour ceux qui ont la mémoire courte

et se laissent impressionner par la Communication :


 

Sarkozy nous a fait rentrer dans l'OTAN

il a bradé notre souveraineté,

une partie de notre or,

notre patrimoine,  

nos territoires, méconnaissables, 

notre industrie,

nos emplois,

et puis il a sérieusement commencé le détricotage 

de nos retraites,

de nos protections sociales,

de notre système de Santé,

de nos services publics,

de notre Droit du Travail,

de notre Ecole,

de notre Armée et de nos moyens de Sécurité,

de notre laïcité,

de nos libertés...

et les Médias sont désormais totalement verrouillés, aux ordres,

sans parler des guerres néo-coloniales dévastatrices

qu'il a menées contre des Etats souverains en notre nom

et au service de Washington, de Tel-Aviv, de Londres.....

 

Et pendant ce temps sur FR2-désinformation,

comme sur les autres Médias (C dans l'Air, etc),

on cherche par tous les moyens

à discréditer ce qui reste de la Gauche.

Alors que sous la précédente Présidence tout était fait

pour vanter les mérites du Gouvernement,

taire ses méfaits,

justifier son action en invitant ses porte-paroles

(et en réduisant les interventions de l'Opposition

à une simple phrase sans signification),

pendant ce temps, aujourd'hui,

tout est fait pour critiquer

les mesures positives pour nous

 (quand il y en a)

du Gouvernement Hollande-Ayrault,

et plus généralement la Gauche.


Le Grand capital financier ne lâche rien,

et l'Empire veut soumettre

Nations et peuples jusqu'à la moëlle.

 

Eva R-sistons

 

.

.

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18 août 2012 6 18 /08 /août /2012 05:33

Le gouvernement invisible – Partie 1

C‘est à la suite d’une longue entrevue avec ce grand homme que fut Henry Coston, que nous avons décidé de créer la lettre confidentielle LIESI, en juillet 2001. Il fut rédacteur sur le tard de la Revue Internationale des Sociétés Secrètes et ses travaux sont une mine d’informations sur le mondialisme et la finance anonyme et vagabonde.

Henry Coston – L’opinion commune considère l’Histoire comme une succession discontinue de tranches d’événements sans liaisons entre elles. On parle d’Empire babylonien, d’Empire égyptien, d’Empire chinois, d’Empire perse, d’Empire grec, d’Empire romain, etc., comme d’entités intrinsèques, disparues à jamais, sans autres conséquences que celles d’épiphénomènes, et de paradigmes. D’où le principe : « L’Histoire est un perpétuel recommencement ».

Rien n’est plus faux. Quoi qu’il paraisse, l’Histoire n’est pas formée d’accidents successifs juxtaposés en chapelet au hasard des circonstances : elle est une formation continue, dont les événements s’enchaînent logiquement au long des générations. Sur la chaîne sans fin des siècles, l’homme, tisserand infatigable, dessine d’une navette hésitante, la trame bariolée de l’Histoire, qui retrace ses espoirs, ses efforts, ses souffrances.

Si nous ne discernons pas cet enchaînement logique, c’est qu’il nous manque des maillons, oubliés ou, trop souvent, tenus cachés par des forces occultes à tendance messianique.

De nos jours, un certain nombre de sociologues, plus ou moins désintéressés, refusent d’admettre l’importance de ces forces occultes, voire même leur existence. Or voici ce qu’écrivait en 1961. dans un livre intitulé Vols de vautours sur le Congo, M. Pierre Nord (colonel André Brouillard, ancien chef des Services de Renseignement français) :

« Toute votre instruction est à refaire si vous n’avez pas compris à travers vos manuels d’histoire pour le passé, et en ouvrant vos yeux dans le présent, que tout bouleversement politique a commencé par les palabres secrètes de quelques hommes réunis dans une société de pensée – a continué par l’action secrète de leurs disciples – et que si cela n’a pas toujours, pas souvent réussi, s’il y a eu infiniment plus de conspirations que de révolutions triomphantes, en tout cas il n’y a jamais, jamais de grand, de vrai, de profond changement politique sans société secrète au départ ».

[A suivre]

 
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Publié par le 16 Août 2012 dans Non classé

Le gouvernement invisible – Partie 2

C‘est à la suite d’une longue entrevue avec ce grand homme que fut Henry Coston, que nous avons décidé de créer la lettre confidentielle LIESI, en juillet 2001. Il fut rédacteur sur le tard de la Revue Internationale des Sociétés Secrètes et ses travaux sont une mine d’informations sur le mondialisme et la finance anonyme et vagabonde.

Henry Coston -

« Toute votre instruction est à refaire si vous n’avez pas compris à travers vos manuels d’histoire pour le passé, et en ouvrant vos yeux dans le présent, que tout bouleversement politique a commencé par les palabres secrètes de quelques hommes réunis dans une société de pensée – a continué par l’action secrète de leurs disciples – et que si cela n’a pas toujours, pas souvent réussi, s’il y a eu infiniment plus de conspirations que de révolutions triomphantes, en tout cas il n’y a jamais, jamais de grand, de vrai, de profond changement politique sans société secrète au départ ».

Pierre Nord (colonel André Brouillard, ancien chef des Services de Renseignement français.

Cela est vrai même des révolutions dites « populaires » comme la Révolution française de 1789, trop longtemps attribuée à une révolte d’une population indigente contre les classes privilégiées. Dans son ouvrage magistral, La Révolution Française, Pierre Glaxote s’inscrit en faux contre cette opinion : « La misère peut susciter des émeutes. Elle ne cause point de révolutions. Celles-ci ont des causes plus profondes et, en 1789, les Français n’étaient pas malheureux ».

Un historien aussi engagé à gauche que le Pr. Albert Soboul affirme dans son Histoire de la Révolution française : « La Révolution française constitue, avec les révolutions hollandaise et anglaise du XVIIème siècle, le couronnement d’une longue évolution économique et sociale qui a fait de la bourgeoisie la maîtresse du monde ». « Cette vérité qui peut passer aujourd’hui pour commune, les doctrinaires les plus conscients de la bourgeoisie l’avaient proclamé dès le XIXème siècle… Guizot démontrait que l’originalité de la société française, comme de la société anglaise, consistait essentiellement dans l’existence, entre le peuple et l’aristocratie, d’une forte classe bourgeoise qui lentement avait précisé l’idéologie et créé les cadres d’uns société nouvelle, dont 1789 avait été la consécration. Tocqueville après lui, puis Taine soutinrent cette même opinion. Tocqueville a parlé avec une sorte de terreur religieuse, de cette révolution irrésistible qui marche depuis tant de siècles à travers tous les obstacles, et qu’on voit encore aujourd’hui s’avancer au milieu des ruines qu’elle a faites ».

Ainsi : une révolution n’est jamais spontanée : elle demande une préparation plus ou moins longue suivant les circonstances, qui exige :

- la formulation d’une idéologie subversive ;

- la mise ne place d’un réseau de diffusion, accompagnée de mouvements de foule sous des prétextes divers ;

- un financement suffisant pour assurer l’exécution d’un programme sujet à aléas, rémunérer l’état-major, les meneurs, les agents provocateurs, les indicateurs, etc., et acheter les compromissions nécessaires ;

- des interventions de l’étranger ;

- le déclenchement d’une première émeute télécommandée, suivie de journées ou de manifestations obligatoirement sanglantes.

[A suivre]

 
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Publié par le 17 Août 2012 dans Non classé

 

Nouvelle mission de Tony Blair : retour en politique britannique

L’ancien Premier ministre britannique Tony Blair a-t-il reçu comme consigne de ses mentors de revenir à la politique britannique ? Il est pour le moment conseiller sportif pour le chef du parti du Travail, Ed Miliband, mais ne prendra pas un poste officiel.

Rappelons que Ed Miliband avait été pressenti pour exercer les fonctions d’un Von Rompuy en qualité de pion de présence dans certaines réunions de sociétés secrètes mondialistes.

Pour T. Blair, on flatte ses connaissances d’ancien Premier ministre de Grande Bretagne et de fin connaisseur des questions du Moyen-Orient…
Récemment, on a vu T. Blair dîner avec Ed Miliband au Arsenal Football Club. On l’a interrogé sur la possibilité de le revoir plus actif dans la politique britannique et il n’a pas écarté cette éventualité car il y a, selon lui, de nombreuses réformes à réaliser. Mais pour le moment, l’objectif est de faire triompher le Parti travailliste.

Le fait est que Tony Blair n’est qu’un pion de puissants qui le rétribuent au minimum 20 millions de livres par an. Il gagne la bagatelle de 2,5 millions de £ par an en tant que conseiller auprès de la banque d’investissement américaine JP Morgan. A ajouter une autre somme quasi-similaire comme conseiller d’un gros cabinet d’assurance à Zurich et bien évidemment, ses conférences sont rétribuées grassement jusqu’à 200.000 €…

Voilà la manière dont le cartel récompense les pions politiciens qui ont fantastiquement œuvré pour le Nouvel Ordre Mondial. Dans le cadre de la lettre confidentielle, LIESI a déjà eu l’occasion d’évoquer les mêmes grelots distribués à l’agent Alan Greenspan chargé de piloté l’affaire SUBPRIME tout en investissant personnellement ses économies en métaux précieux.

Tony Blair… des conflits d’intérêt ?

Bien sûr, tout est légal puisque T. Blair a un service de conseil financier avec la Tony Blair Associates. Une carte visite qui lui permet de conseiller des fonds souverains d’Abu Dhabi, d’être une oreille attentive pour le gouvernement du Kazakhstan et du Koweït… des pays tout à fait neutres pour assurer à Tony Blair de jouer avec une autre casquette comme intervenant de quelques familles oligarchiques dans le Grand remodelage du Moyen-Orient. Qui a parlé de conflit d’intérêt ?

 
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Publié par le 17 Août 2012 dans Non classé

 
 

Quel événement pourrait-il permettre aux initiés de compresser le temps ?

Les scénaristes d’Hollywood planchent sur de nombreux scénarios afin de justifier une guerre contre l’Iran.

Le terrorisme ?

Le prétexte de la guerre au terrorisme commence à devenir de moins en moins crédible. Le problème ne vient de la classe politique, totalement soumise aux architectes du Nouvel Ordre Mondial, mais le nombre de citoyens du village global peine à y croire et pire, l’internet fait un sale boulot dans ce domaine… il rend le mensonge officiel de moins en moins crédible.

En outre, les gouvernements occidentaux vont avoir bien de la peine à justifier la guerre au terrorisme, c’est-à-dire Al Qaïda, quand, en Syrie et en Libye, comme ailleurs dans le monde, on déstabilise des gouvernements laïcs pour, finalement, donner le pouvoir aux terroristes d’Al Qaïda…
D’aucuns cherchent par exemple à faire une pierre deux coups : justifier une attaque de l’Iran, provoquer un crash boursier, justifier un plus grand contrôle de l’Internet, précipiter l’effondrement économique…

Conclusion

Un événement permettrait d’avancer sur tous ces schémas, très prisés par les mondialistes : une cyber-attaque sous fausse bannière des principales institutions bancaires occidentales incriminées à l’Iran.
Sans surprise, de nombreux auteurs pointent un doigt accusateur en direction des Etats-Unis et d’Israël pour expliquer les déboires de certains pays dépendant de l’Internet pour la gestion de grand nombre de réseaux divers. Il y a par exemple eu plusieurs cyber-attaques commanditées par ces deux Etats dans le Moyen-Orient. On cite Stuxnet, puis Duqu, puis Flame et Gauss, et curieusement les banques sont désormais visées…

Bien évidemment, l’effondrement général doit survenir au moment où le cartel bancaire sera à même d’imposer LA SOLUTION et que les peuples seront dans une situation de dépendance totale. Bien malin qui peut, dans ces conditions, déterminer le jour et l’heure.

 
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Publié par le 16 Août 2012 dans Non classé

 

Grondement de colère chez les démocrates

Après avoir évoqué le candidat républicain, disons un peu de bien du candidat démocrate. Lisons ce que pense l’ex président Jimmy Carter de l’actuel président Obama. Tous les deux étant de la confrérie démocrate. C’est un peu comme chez nous. Les démocrates seraient plus proches de la population à l’image des socialistes, mais ils ont fait pour Wall Street ce que Bush le républicain si honni n’aurait jamais osé. Idem avec Hollande qui fait passer le Pacte fiscal et soutient le MES (surtout pas de référendum) qui sont la traduction d’une future dictature de Bruxelles sur la France, via des institutions supranationales, directement pilotées par la Haute finance anonyme et vagabonde.

Il est vrai que Barack Obama est Monsieur “Yes we can !”.

L’ancien président Jimmy Carter a signé une tribune dans le New York Times du 24 juin titrée Un bilan cruel et inhabituel. Il y déplore le bilan des Etats-Unis en ma­tière des droits humains: “Les révélations selon lesquelles des responsables très haut placés choisissent pour cibles des person­nes à assassiner à l’étranger, y compris des citoyens américains, ne sont que la plus récente preuve inquiétante de l’ampleur de la violation des droits de l’homme par notre nation”.

Si Carter ne mentionne pas explicitement le nom du président Obama, la politique qu’il dénonce est incontestablement celle poursuivie par l’occupant actuel de la Maison Blanche. Selon Carter, la politique américaine actuelle de lutte contre le terro­risme est en violation de 10 des 30 articles de la Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948, ce qui par implica­tion fait de M. Obama un criminel de guerre.

Il s’en prend aussi à d’autres mesures anticonstitutionnelles de la nouvelle loi sur la défense (NDAA), comme la détention indéfinie de citoyens américains sans mise en accusation ou procès, alors qu’Obama avait personnellement insisté sur son insertion dans la loi. (Source : EIR)

 
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Publié par le 15 Août 2012 dans Non classé

 

La reprise imaginaire de Barack Obama

L’équipe de campagne d’Obama table sur la possibilité de convaincre une majorité d’électeurs que sa politique a permis une reprise lente, mais constante, de l’économie et que sa réélection est nécessaire pour éviter un retour à l’époque de George W. Bush.

Au cours de sa récente tournée des Etats fortement contes­tés d’Ohio et de Pennsylvanie, Obama a reconnu que « c’est dur pour vous » en terme du chômage, mais tout en insistant que les dernières statistiques économiques indiquent « un pas dans la bonne direction ». Mais on voit mal en quoi les chiffres du chômage pour juin, même truqués, pourraient indiquer un pas positif. Le rapport officiel du Bureau des statistiques du Travail (BLS) fait état de 80 000 emplois créés en juin, dont 25 000 étaient temporai­res, c’est-à-dire mal rémunérés et à court terme, alors que le taux de chômage officiel s’est maintenu à 8,2 %.

Mais ces chiffres « officiels » ne présentent qu’un tableau par­tiel, comme l’admet le BLS. Celui-ci calcule plusieurs ensembles de données, mais d’habitude les plus précises ne sont pas com­mentées dans le domaine public. Pourtant, elles montrent le véri­table état désastreux de la population active des Etats-Unis.

Prenons par exemple le taux U-6. A la différence du taux « officiel », qui ne considèrent comme sans emploi que ceux qui recherchent encore un emploi et bénéficient d’allocations chômage, le taux U-6 prend en compte ceux qui aimeraient travailler à temps plein, mais ne trouvent qu’un emploi à temps partiel, et ceux qui ont abandonné les recherches, c’est-à-dire les chômeurs de longue durée n’ayant plus droit aux alloca­tions. Si le taux officiel fait état de 12,7 millions de sans emploi (8,2%), le taux U-6 met ce chiffre à 22,8 millions, soit 14,5% de la population active.

Et même le taux U-6 sous-estime les sans emploi, dans la mesure où il ne tient pas compte des jeunes en fin d’études qui n’ont jamais travaillé, ni ceux qui continuent leurs études faute de trouver un emploi. Selon Leo Hindry de la New America Founda­tion – auparavant un ardent défenseur d’Obama – le nombre de chômeurs s’élève en réalité à 28,1 millions, ou 17,3 %.

On constate que seulement 58,6% des adultes américains gagnent un salaire. Les Etats-Unis comptent aujourd’hui cinq millions d’emplois de moins qu’en 2008, l’année de l’élection d’Obama, dont 590 000 de moins dans la production industrielle et 1 049 000 dans le bâtiment ! Les nouveaux chiffres de juin 2012 font aussi ressortir un déclin de plus de la production industrielle et une toute petite amélioration dans le bâtiment.

Les jeunes sont particulièrement frappés. Le taux de chômage des jeunes adultes dans les zones urbaines varie de 35 à 50 %. Pour ce qui est des Afro-Américains, le taux de chômage est passé officiellement de 13,6% à 14,4% en juin.

Et pourtant, un Obama en campagne se félicite des « pas dans la bonne direction » ? Et affirme toujours que les problèmes sont la faute à George W. Bush ? Ceci explique, en partie, pourquoi tant d’élus démocrates abandonnent Obama. Mais cela ne résoudra rien en soi, puisque Mitt Romney est soutenu par beaucoup des mêmes intérêts de Wall Street ayant mis Obama à la Maison Blanche. (Source : EIR)

 
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Publié par le 14 Août 2012 dans Non classé

 

Trader Noé – Analyse du 14 août 2012

Jeudi dernier nous avions évoqué la prise de bénéfices. Les supports proposés hier n’ont pas été cassés. Nous surveillerons donc attentivement les résistances des 3460-3470 sur le Future CAC 40 et 1415-1417 points sur l’indice E-mini SP 500.
Les indices semblent bien partis pour franchir à nouveau ces résistances. Dans ce cas, les prochaines résistances sur le E-mini SP 500  pourraient être 1435-1485 points et 3550-3610 points sur le Future CAC 40.

Comme suggéré avant l’arrivée des canadaires (article du 24 juillet), une telle remontée pourrait justifier de ne pas faire de QE3 pour le moment. Ce scénario collerait avec le titre du prochain numéro de LIESI : “Gagner du temps !”

En cas de non franchissement les supports proposés dernièrement restent d’actualité et il faudra les casser pour le début d’un correction. Ce ne sont pas des supports très importants. Donc pas de catastrophisme pour l’instant.
Le scénario de chute pourrait devenir puissant quand les supports 1550 et 2950-2900 seront cassés. Encore une fois il s’agit bien de gagner du temps.

Il semblerait (graphiquement) que la banque centrale suisse a de plus en plus de difficulté à maintenir la parité de la devise EURCHF au niveau des 1.20. Et si le problème venait de là ?

 
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Publié par le 14 Août 2012 dans Non classé

 

Mitt Romney/Barack Obama… se vendent aux lobbies sionistes

Dans la course à la présidentielle américaine, le candidat républicain Mitt Romney cherche des voix et connaît bien évidemment les règles du jeu aux Etats-Unis, comme dans de nombreux pays en Occident d’ailleurs.

Début août, il s’est rendu à Jérusalem où il a fait l’éloge du sionisme.
“J’aime ce pays, j’aime l’Amérique, j’aime l’amitié qui unit nos deux pays”, a clamé Romney, recevant en retour une ovation. Les personnes conviées pour constituer son auditoire ayant bien sûr fait l’objet d’une sélection soignée: des dirigeants politiques et militaires du pays, ainsi qu’une multitude de juifs très fortunés et riches hommes d’affaires négociant avec les Etats-Unis.

Selon les derniers sondages d’opinion, plus de 60 pour cent des Juifs américains voteraient en faveur du président démocrate sortant Barack Obama. Même s’ils sont moins importants que certains groupes ethniques, l’électorat juif est particulièrement concentré dans les Etats cruciaux tels que New York, Floride et la Californie. Des Etats qui devraient faire la différence entre les deux candidats Mitt Romney/Barack Obama.

Mitt Romney s’est exprimé en faveur d’Israël et n’a pas hésité à utiliser tous les épithètes possibles pour vilipender les ennemis irréductibles : de Gaza à Téhéran. Le politicien américain a condamné le projet de Téhéran en faveur du nucléaire mais a soigneusement étouffé le fait qu’Israël possède 250-300 armes nucléaires. Silence aussi sur les armes fournies par les Etats-Unis pour tuer, mutiler, des milliers de civils innocents ainsi que leurs maisons, des hôpitaux, et autres infrastructures civiles. Silence encore sur les activités criminelles de certains colons qui évoquent un nécessaire nettoyage ethnique du territoire occupé et de ses habitants arabes.

Point intéressant, Mitt Romney s’en est également pris au nouveau président égyptien élu, Mohamed Mursi, mettant ainsi en évidence sa piètre intelligence en matière de géopolitique.

Pour mieux se vendre aux lobbies sionistes, Mitt Romney a condamné B. Obama : “Je ne peux pas imaginer aller à l’Organisation des Nations Unies, comme l’a fait Obama, et de critiquer Israël à la face du monde”. “Vous ne critiquez pas vos alliés en public pour obtenir les applaudissements de vos ennemis”.

Tandis que les deux candidats américains à la présidentielle reflètent une classe politique américaine sans envergure, le renseignement américain, c’est-à-dire la CIA, a diffusé une mise en garde rappelant qu’Israël, qui se présente comme un allié des Etats-Unis, cherche toujours à espionner le territoire et la technologie de l’Oncle Sam. Un responsable du renseignement américain évoquait un rapport selon lequel Israël constituait une menace. Dans la foulée, les responsables à Tel-Aviv et Washington ont cherché à minimiser la portée du rapport. Le point important est de considérer que d’importantes leviers de pouvoir, aux Etats-Unis, ne sont absolument pas dupes des intentions non avouées des responsables sionistes, disciples de Vladimir Jabotinsky.

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18 août 2012 6 18 /08 /août /2012 05:25

 

Le projet de Nouvel Ordre Mondial trébuche sur les réalités géopolitiques
Voici quatre siècles que des leaders politiques tentent de créer un ordre international qui régisse les relations entre les Nations et prévienne les guerres. Si le principe de souveraineté des États a donné des résultats, les organisations intergouvernementales ont surtout reflété les rapports de force d’un moment. Quant à l’ambitieux projet US de Nouvel Ordre Mondial, il est en train de se fracasser sur les nouvelles réalités géopolitiques.


Imad Fawzi Shueibi
Jeudi 16 Août 2012


Maximilien de Béthune, Duc de Sully (1559-1641)
Maximilien de Béthune, Duc de Sully (1559-1641)
La lente formation d’un ordre international

L’idée d’un ordre mondial, ou international, apparaît dès le XVIIe siècle, même si l’expression « ordre mondial » n’a été introduite que récemment dans le discours politique. Elle a été discutée chaque fois que se présentait une occasion d’organiser et de pérenniser la paix.

C’est en 1603 que le roi de France Henri IV fit élaborer par son ministre, le duc de Sully, un premier projet. Il s’agissait de constituer une république chrétienne incluant tous les peuples d’Europe. Elle aurait garanti la préservation des nationalités et des cultes et aurait été chargée de régler les problèmes entre eux.

Ce Grand Dessein stipulait la une redéfinition des frontières des États pour équilibrer leur puissance, la création d’une Confédération européenne à 15, avec un Conseil supranational disposant d’un pouvoir d’arbitrage, et une armée capable de protéger la confédération face aux Turcs.


Le projet de Nouvel Ordre Mondial trébuche sur les réalités géopolitiques
Cependant ce rêve fut interrompu par l’assassinat d’Henri IV et ne ressurgit qu’à l’issue des guerres déclenchées par Louis XIV. L’abbé de Saint-Pierre lança son Projet pour rendre la paix perpétuelle entre les souverains chrétiens.

Ce plan, qui a été présenté au Congrès d’Utrecht (1713), consistait à adopter intégralement toutes les décisions prises dans ladite conférence comme base définitive en matière de tracement des frontières entre les pays belligérants, et la mise en place d’une ligue des nations européennes (une fédération internationale) ayant pour mission de prévenir les conflits.

Indépendamment de cette utopie, le plus important à cette époque fut, bien entendu, les Traités de paix de Westphalie, signés en 1648. Ils interviennent à l’issue d’un guerre de Trente ans, conduite sous bannières religieuses, donnant lieu à une accumulation de haine et à l’anéantissement de 40 % de la population.

Les négociations durèrent quatre ans (1644-1648). En définitive, elles consacrèrent une égalité dans les négociations entre toutes les parties belligérantes, qu’elles soient catholiques ou protestantes, monarchiques ou républicaines.

Les Traités de Westphalie posaient quatre principes fondamentaux :
- 1. La souveraineté absolue de l’État-nation, et le droit fondamental à l’autodétermination politique.
- 2. L’égalité juridique entre les États-nations. Le plus petit État est, de ce fait, égal au plus grand, quelque soit sa faiblesse ou sa force, sa richesse ou sa pauvreté.
- 3. Le respect des traités, et l’émergence d’un droit international contraignant.
- 4. La non ingérence dans les affaires intérieures des autres États.

Certes, ce sont des principes généraux qui ne déterminent pas une souveraineté absolue, mais il n’y en a jamais eu. Toutefois ces principes délégitimaient toute action susceptible d’abolir cette souveraineté.

Les philosophes politiques ont tous soutenu ces projets. Rousseau a vivement appelé à constituer un unique État contractuel regroupant tous les pays européens. Kant a publié en 1875 Vers la Paix perpétuelle. Pour lui, la paix est une construction juridique qui exige de codifier une loi générale applicable à tous les États. L’utilitariste anglais Bentham a stigmatisé la diplomatie secrète en ce qu’elle s’exonère du droit. Il a appelé également à créer une opinion publique internationale pouvant contraindre les gouvernements à se soumettre aux résolutions internationales ainsi qu’à l’arbitrage.


Clément-Wenceslas de Metternich (1773-1859)
Clément-Wenceslas de Metternich (1773-1859)
La création des institutions régulatrices internationales

L’idée d’un ordre international n’a cessé de progresser au fur et à mesure, et toujours sur la base des règles de la souveraineté adoptées par les Traités de Westphalie. Elle a donné naissance à la Sainte Alliance proposée par le Tsar Alexandre Ier en 1815, ainsi qu’au projet de Concert européen proposé par le chancelier autrichien Metternich au XIXème siècle visant à prévenir « la révolution » qui signifie dans le langage rationnel politique, le chaos.

C’est à partir de ce moment que les États commencèrent à tenir des sommets pour résoudre des problèmes en dehors des guerres, en privilégiant l’arbitrage et la diplomatie.

C’est dans cette perspective que la Société des Nations (SdN) fut fondée à l’issue de la Première Guerre mondiale. Mais elle n’était que la concrétisation des rapports de force du moment, au service des puissances victorieuses de cette guerre. Ses valeurs morales étaient donc relatives. Ainsi, malgré son objectif affiché de régler les différents entre nations par l’arbitrage plutôt que par la guerre, elle se déclarait compétente pour la supervision des peuples sous-développés ou colonisés -politiquement, économiquement, et administrativement- jusqu’à leur autodétermination. C’est ce qui a conduit naturellement à la légitimation des mandats. En tenant une telle position, la Société des Nations a incarné la réalité coloniale.

Le caractère artificiel de cette organisation s’est révélé lorsqu’elle s’est trouvée incapable de faire face à de graves événements internationaux comme la conquête de la Mandchourie par le Japon, celle de l’Abyssinie (Éthioipie) et l’annexion de Corfou (Grèce) par l’italie, etc.


La Société des Nations réunie à Genève
La Société des Nations réunie à Genève
Malgré le fait que l’idée de la SdN, concue par Léon Bourgeois, ait été promue par le président des États-Unis Woodrow Wilson, Washington n’y a jamais adhéré. Mis en cause, le Japon et l’Allemagne s’en sont retirés. De sorte que l’institution s’est trouvée sans valeur.

Successeur de la SdN, l’ONU était le reflet de la Charte de l’Atlantique, signée par les États-Unis et le Royaume-Uni, le 4 août 1941, et de la déclaration de Moscou, adoptée par les Alliés le 30 octobre 1943, annonçant la création d’« une organisation générale fondée sur le principe d’une égale souveraineté de tous les États pacifiques ». Le projet fut développé lors de la Conférence de Dumbarton Oaks tenue à Washington du 21 août au 7 octobre 1944.

Les principes de la Charte de l’Atlantique ont fait ainsi l’objet d’une approbation pendant la conférence de Yalta (4-12 Février 1945), avant d’être consacrés par la conférence de San Francisco (25 et 26 Juin 1945).

L’idéologie mondialiste s’est alors incarnée dans l’ONU qui, dès sa création, a prétendu établir un système de sécurité collective pour tous, y compris pour les États qui n’en étaient pas membres. En réalité, l’ONU n’est pas plus que la SdN une société contractuelle entre égaux, mais le reflet des rapports de force du moment au profit des vainqueurs du moment.

Cela dit, le monde entier s’inclina devant cette volonté.


Le Conseil de sécurité des Nations Unies
Le Conseil de sécurité des Nations Unies


Cette organisation, qui se voulait mondiale, n’était en pratique que l’expression de la volonté de domination des puissances victorieuses au détriment de la volonté des peuples qui n’était pas prise en compte.

Cette réalité géopolitique a été confirmée lors de la création du Conseil de sécurité formé de cinq grandes puissances (les vainqueurs) en qualité de membres permanents, et d’autres membres, non permanents, mais élus selon des critères géographiques, donnant lieu à une sous-représentation de l’Afrique et de l’Asie.

La défaillance de ce système est apparue durant la Guerre froide. Le conflit entre les deux grandes puissances s’est imposé aux petites qui en ont supporté toutes les conséquences sur les plans locaux ainsi que régionaux.

Cette structuration des rôles était évidente dans le fonctionnement de l’ONU que ce soit à l’égard des demandes d’adhésion que pour le traitement des conflits, comme on l’a vu à propos de la Palestine, de la Corée, de la nationalisation du pétrole iranien, de la crise du Canal de Suez, des occupations israéliennes, du Liban etc.

L’ONU a été créée en proclamant « la foi dans les droits fondamentaux de l’homme, dans la dignité et la valeur de la personne humaine, dans l’égalité de droits des hommes et des femmes, ainsi que des nations, grandes et petites, à créer les conditions nécessaires au maintien de la justice et du respect des obligations nées des traités et autres sources du droit international ». Cependant, le système de veto a privé les autres nations du droit d’être acteurs en toute égalité.

En définitive, les institutions internationales ont toujours illustré l’équilibre des puissances, loin de toute idée de justice au sens philosophique ou moral.

Le Conseil de sécurité est un directoire mondial (dans la continuation de celui installé par Metternich). Il réserve la capacité d’imposer des résolutions aux seuls Alliés, vainqueurs de la Seconde Guerre mondiale, et non à ceux qui recherchent la paix.

Après la dissolution de l’Union Soviétique, il était crucial de changer le système international.


Leo Strauss (1899-1973)
Leo Strauss (1899-1973)
Le remodelage des relations internationales par les États-Unis

C’est à ce moment que les disciples de Leo Strauss ont triomphé aux États-Unis avec l’aide des journalistes néoconservateurs. Selon eux, la société est divisée en trois castes : les sages, les seigneurs et le peuple. Les sages détiennent seuls la vérité et n’en révèlent qu’une partie aux politiciens (les seigneurs), tandis que le peuple doit se soumettre à leurs décisions. Ils n’ont cessé de promouvoir leurs idées et d’appeler à l’abrogation des principes des Traités de Westphalie, à savoir le respect de la souveraineté des États et la non ingérence dans leurs affaires intérieures. Pour imposer l’hégémonie occidentale, ils ont évoqué un « droit d’ingérence humanitaire », et une « responsabilité de protéger », incombant aux sages, exécutée par les seigneurs, et imposée aux peuples. Révisant le vocabulaire de la Seconde Guerre mondiale, ils ont aussi appelé à remplacer la « Résistance » par des négociations.

En 1999, les appels des néoconservateurs ont été relayés dans plusieurs pays occidentaux, notamment au Royaume-Uni et en France. Tony Blair présenta l’attaque du Kosovo par l’OTAN comme la première guerre humanitaire de l’Histoire. Dans un discours prononcé à Chicago, il affirma que le Royaume-Uni ne cherchait pas à défendre ses intérêts, mais à promouvoir des valeurs universelles. Sa déclaration fut saluée aussi bien par Henry Kissinger que par Javier Solana (qui était alors secrétaire général de l’OTAN et pas encore de l’UE). Peu après, Bernard Kouchner était nommé par l’ONU administrateur du Kosovo.


Tony Blair énonce sa doctrine (Chicago, 22 avril 2009)
Tony Blair énonce sa doctrine (Chicago, 22 avril 2009)
Il n’y a pas de différence notable entre la théorie des straussiens et celle des nazis. Dans Mein Kampf, Adoph Hitler stigmatisait déjà le principe de souveraineté des États affirmé par le Traité de Westphalie.

Au plan économique, cette vision des choses a déjà triomphé avec le FMI, la Banque mondiale et l’OMC. Dès leur création, ces institutions ont cherché à s’ingérer dans les politiques économiques, budgétaires et financières des États, surtout les plus pauvres et vulnérables. Certains États arabes ont été victimes de leurs conseils en matière de libéralisation économique, de privatisation du secteur public, de braderie des ressources naturelles.

Washington a hésité sur la conduite à tenir après la disparition de l’URSS. Progressivement les États-Unis se sont affirmés comme super-puissance unique, comme « hyper-puissance » selon l’expression d’Hubert Védrine. Dès lors, ils ont considéré que le système onusien hérité de la Seconde Guerre mondiale était dépassé. Il ne se sont pas contentés de se désintéresser de l’ONU, ils ont alors cesser de remplir leurs obligations financières, ils n’ont pas ratifié le Protocole de Kyoto, ils ont refusé d’adhérer à la Cour pénale internationale, et ont humilié l’Unesco à plusieurs reprises.

Les concepts issus de la Seconde Guerre mondiale ont été balayés par les attentats du 11 septembre 2001. La Stratégie nationale de sécurité des États-Unis d’Amérique, publiée par le président George W. Bush, le 20 septembre 2002, proclame un nouveau droit, « l’action militaire préventive conte les États voyous ».

La stratégie US s’est accompagnée d’un bouleversement conceptuel.
- La notion de Résistance, issue de la Résistance française à l’occupation nazie, a été délégitimée au profit d’une exigence de résolution des conflits par la négociation, indépendamment des droits inaliénables des parties. De même, la notion de terrorisme -jamais définie en droit international- a été utilisée pour délégitimer tout groupe armé en conflit avec un État, quelles que soient les causes de ce conflit.
- Abrogeant les lois de la guerre, Washington a remis au goût du jour les « assassinats ciblés » qu’il avait abandonnés après la guerre du Vietnam et qu’Israël pratique depuis plus d’une décennie. Selon leurs juristes, il ne s’agirait pas à proprement parler d’« assassinats », mais de « meurtre en légitime défense », alors même qu’il n’y a ni nécessité pour se protéger, ni concomitance de la menace et de la réaction, ni proportionnalité de la riposte.
- L’ingérence humanitaire, ou la responsabilité de protéger ont été placés au dessus de la souveraineté des États.
- Enfin, la notion d’États voyous a fait son apparition.


Bernard Lewis (1916 - )
Bernard Lewis (1916 - )
Ces États sont définis par quatre critères qui relèvent largement de la supputation et du procès d’intention :
- Leurs dirigeants oppriment leur population et pillent leurs biens.
- Ils ne respectent pas les lois internationales et constituent une menace permanente pour leurs voisins.
- Ils soutiennent le terrorisme.
- Ils haïssent les États-Unis et leurs principes démocratiques.

C’est avec une décennie de retard par rapport à la disparition de l’URSS que les États-Unis ont lancé leur remodelage des relations internationales. Concernant le Proche-Orient, le philosophe néoconservateur Bernard Lewis et son disciple Fouad Ajami ont énoncé les principaux objectifs : mettre fin au nationalisme arabe en frappant les régimes tyranniques qui ont cimenté la mosaïque tribale, confessionnelle, et religieuse. La destruction et le dépeçage des États de cette région conduiront au « Chaos constructeur », une situation incontrôlable dans laquelle disparaît toute cohésion sociale et où l’homme est renvoyé à l’état de nature. Ces sociétés retourneront alors à un stade pré-national, voire pré-historique, d’où surgiront des micro-États ethniquement homogènes et, par la force des choses, dépendants des États-Unis. L’un des leaders straussiens, Richard Perle, assurait que les guerres en Irak et au Liban seraient suivies d’autres en Syrie, en Arabie saoudite, et finiraient en apothéose en Égypte.


Le projet de Nouvel Ordre Mondial trébuche sur les réalités géopolitiques
Trois étapes

Quoi qu’il en soit, la construction de ce Nouvel Ordre Mondial a traversé plusieurs étapes.

1. 1991-2002 fut une étape d’indétermination. Washington hésita à s’affirmer comme unique super-puissance et à décider unilatéralement du sort du monde. Même si cette période s’est étendue sur plus d’une décennie, elle ne représente qu’un bref moment de l’histoire.

2. Au cours des années 2003-2006, Washington a tenté d’appliquer à tout prix la théorie du « Chaos constructeur » pour étendre son hégémonie. Il a mené deux guerres, l’une avec ses propres troupes en Irak, l’autre par procuration au Liban. La défaite israélienne de 2006 a momentanément interrompu ce projet. La Russie et la Chine utilisèrent alors par deux fois leur veto au Conseil de sécurité (à propos du Myanmar et du Zimbabwe) comme pour manifester timidement leur retour sur la scène internationale.

3. Dans la période qui va de 2006 à aujourd’hui, le système unipolaire a cédé la place à un monde non-polaire. La puissance est dispersée. La Chine, l’UE, l’Inde, la Russie, et les États-Unis, représentent à eux seuls plus de la moitié des habitants du monde, ils détiennent 75 % du PIB mondial et effectuent 80 % des dépenses militaires. Cet état de fait justifie jusqu’à un certain point un fonctionnement multipolaire du fait de la compétition persistante entre ces pôles.

La nébuleuse d’un monde non-polaire

Surtout, ces puissances doivent affronter des défis provenant aussi bien de dessus (les organisations régionales et mondiales) que de dessous (les milices, les ONG, les entreprises multinationales). La puissance est partout et nulle part, en plusieurs mains, en plusieurs lieux.

Outre les six grandes puissances mondiales, il existe quantité de puissances régionales. On peut évoquer en Amérique latine le cas du Brésil, plus ou moins l’Argentine, le Chili, le Mexique, le Venezuela. En Afrique, le Nigeria, l’Afrique du Sud, ainsi que l’Égypte. Au Proche-Orient, l’Iran, Israël, l’Arabie Saoudite. Le Pakistan, dans le sud-est de l’Asie. L’Australie, l’Indonésie, la Corée du Sud, en Asie orientale et dans le Pacifique occidental.

De nombreuses organisations intergouvernementales s’inscrivent sur cette liste de forces : le FMI, la Banque mondiale, l’OMS et l’ONU en tant que telles. Des organisations régionales comme l’Union africaine, la Ligue arabe, l’ASEAN, l’UE, l’ALBA, etc. Sans oublier des clubs comme l’OPEP.

Il faut encore ajouter certains États à l’intérieur des États-Nations comme la Californie ou l’Uttar Pradesh [ État d’Inde le plus peuplé ], et encore des villes comme New York ou Shanghai.

Il y a aussi les entreprises multinationales, notamment celles de l’énergie et des finances. Et les médias globaux comme Al-Jazeera, BBC, CNN. Et les milices comme le Hezbollah, l’Armée du Mehdi ou les Talibans. Il faut ajouter des partis politiques, des mouvements et institutions religieuses, des organisations terroristes, des cartels des drogues, des ONG et fondations. La liste est interminable.


World Economic Forum (Davos)
World Economic Forum (Davos)
Les États-Unis restent la principale concentration de puissance. Leurs dépenses militaires annuelles sont estimées à plus de 500 milliards de dollars. Ce chiffre peut atteindre 700 milliards, si nous prenons en compte le coût des opérations en cours, à la fois en Irak et en Afghanistan. Avec leur PIB annuel, estimé à 14 trillions de dollars, ils sont classés première économie dans le monde.

Toutefois, la réalité de la puissance états-unienne ne doit pas masquer son déclin à la fois en valeur absolue et relativement aux autres États. Comme l’a fait remarquer Richard Haass, le président du Council on Foreign Relations, la progression de pays comme la Chine, la Russie, l’Arabie saoudite et les Émirats atteint 1 trillion de dollars par an. Cela est dû bien sûr au marché de l’énergie. Vu l’explosion de la demande chinoise et indienne, ce montant continuera à croître. La faiblesse du dollar face à la livre sterling et à l’euro n’entrainera pas seulement une dépréciation de sa valeur face aux monnaies asiatiques, mais une possible transformation du marché du pétrole qui se payera avec un panier de devises, voire en euros.

Et lorsque le dollar ne sera plus la monnaie des échanges pétroliers, l’économie états-unienne se trouvera vulnérable à l’inflation et aux crises monétaires.

Deux mécanismes fondamentaux ont soutenu le monde non polaire :
- Nombre de flux financiers ont trouvé leur chemin en dehors des voies légales et à l’insu des gouvernements. Ce qui tend à montrer que la mondialisation affaiblit l’influence des puissances principales.
- Ces flux ont été largement utilisés par les États pétroliers pour financer secrètement des acteurs non-étatiques.

Par conséquent, dans un système non polaire, le fait d’être l’État le plus puissant du monde ne garantit pas le monopole de la force. Toutes sortes de groupes, voire d’individus, peuvent accumuler de l’influence.

Selon le professeur Hedley Bull, les relations internationales ont toujours été un mélange d’ordre et de chaos. Si l’on suit sa théorie, le système non-polaire livré à lui-même se complexifie. Et c’est ce qui s’est passé.

En 2011, l’exacerbation des tensions autour de la Libye a montré que le système non polaire n’était plus viable. Deux orientations concurrentes se sont fait jour.

La première est états-unienne. Elle vise à construire un Nouvel Ordre Mondial correspondant à la stratégie de Washington. Elle suppose l’abolition de la souveraineté des États, instaurée depuis les Traités de Westphalie, et son remplacement par l’ingérence humanitaire à la fois comme légitimation rhétorique et comme cheval de Troie de l’American Way of Life.


Brésil + Russie + Inde + Chine = BRIC
Brésil + Russie + Inde + Chine = BRIC
La seconde, soutenue par l’Organisation de coopération de Shanghai et les BRICS, est sino-russe. Elle réclame le maintien des principes du Traité de Westphalie, sans pour autant envisager un retour en arrière. Il s’agit de déterminer une nouvelle règle du jeu. Quelque chose basé autour de deux noyaux autour desquels pivotent un certain nombre de pôles.

De toute évidence, le contrôle des ressources, notamment les énergies renouvelables, est le passage idéal vers la création d’un nouveau système, dont l’émergence est bloquée depuis 1991.

Il est clair aussi que le contrôle du gaz et des voies du transport, est le centre du conflit à propos de la Syrie. Sans aucun doute, la polarisation des puissances sur ce sujet dépasse certainement les causes internes, et surpasse la question d’accès aux eaux chaudes, ou l’intérêt logistique de la base navale de Tartous.


L’impératif énergétique

La bataille de l’énergie était la grande affaire de Dick Cheney. Il l’a conduite de 2000 à 2008 en confrontation nette avec la Chine et la Russie. Depuis cette politique a été poursuivie par Barack Obama.

Pour Cheney, la demande d’énergie progresse plus vite que l’offre ce qui conduit à terme à une situation de pénurie. Le maintien de la domination US passe donc prioritairement par le contrôle des réserves restantes de pétrole et de gaz. En outre, de manière plus générale, si les relations internationales actuelles sont structurées par la géopolitique du pétrole, c’est l’approvisionnement d’un État qui détermine son ascension ou sa chute. D’où son plan en quatre points :
- Encourager, quel que soit le coût, toute production locale par des vassaux de manière à réduire la dépendance des États-Unis vis-à-vis de tout fournisseur non ami, de manière à augmenter la liberté d’action de Washington.
- Contrôler les exportations de pétrole depuis les États arabes du Golfe, non pas pour se les accaparer, mais pour les utiliser comme moyen de pression à la fois sur les clients et sur les autres fournisseurs.
- Contrôler les voies maritimes en Asie, c’est-à-dire l’approvisionnement de la Chine et du Japon non seulement en pétrole, mais aussi en matières premières.
- Encourager la diversification des sources d’énergie utilisées en Europe afin de réduire la dépendance des Européens vis-à-vis du gaz russe et de l’influence politique que Moscou en tire.


Dick Cheney (1941 -)
Dick Cheney (1941 -)
Or, les Étasuniens ont fixé comme objectif principal leur indépendance énergétique. C’était le sens de la politique élaborée par Dick Cheney après des consultations approfondies avec les géants de l’énergie, en mai 2001. Elle passe par une diversification des sources : pétrole local, le gaz domestique, et charbon, énergie hydroélectrique et nucléaire. Et par un renforcement des échanges avec les pays amis de l’hémisphère occidental, notamment le Brésil, le Canada, et le Mexique.

L’objectif secondaire est le contrôle des flux de pétrole dans le golfe arabe. Ce fut la principale raison pour déclencher Tempête du désert (1991), puis l’invasion de l’Irak (2003).

Le plan Cheney s’est concentré sur le contrôle des voies maritimes : le détroit d’Ormuz (par où transite 35 % du commerce mondial de pétrole), ou le détroit de Malacca. À ce jour, ces voies maritimes restent essentielles à la survie économique de la Chine, du Japon, de la Corée du Nord, et même de Taiwan. Ces corridors, permettent l’acheminement des sources d’énergie et des matières premières vers les industries asiatiques, puis l’exportation des produits manufacturés vers les marchés mondiaux. En les contrôlant, Washington se garantit à la fois la loyauté de ses principaux alliés asiatiques et la restriction de la montée en puissance de la Chine.

La mise en œuvre de ces objectifs géopolitiques traditionnels a conduit les États-Unis à renforcer leur présence navale dans la zone Asie-Pacifique, et à conclure un réseau d’alliances militaires entre le Japon, l’Inde et l’Australie. Toujours pour contenir la Chine.

Washington a toujours considéré la Russie comme un compétiteur géopolitique. Il a profité de chaque occasion pour réduire sa puissance et son influence. Il craignait en particulier la dépendance croissante de l’Europe occidentale au gaz naturel russe, ce qui pourrait nuire à sa capacité d’opposition aux mouvements russes en Europe orientale et dans le Caucase.

Pour offrir une alternative, Washington a poussé les Européens à s’approvisionner dans le bassin de la mer Caspienne, en construisant de nouveaux gazoducs à travers la Géorgie et la Turquie. Il s’agissait de contourner la Russie, avec l’aide de l’Azerbaïdjan, du Kazakhstan et du Turkménistan, en évitant d’utiliser les gazoducs de Gazprom. D’où l’idée de Nabucco.

Pour renforcer l’indépendance énergétique de son pays, Barack Obama s’est soudain transformé en nationaliste autarcique. Il a encouragé l’exploitation du pétrole et du gaz de l’hémisphère occidental, quels que soient les dangers des forages dans des zones écologiquement fragiles, comme le large de l’Alaska ou le Golfe du Mexique, et quelque soient les techniques utilisées, comme le craquage de l’eau.


Le projet de Nouvel Ordre Mondial trébuche sur les réalités géopolitiques
Dans son discours sur l’état de la Nation 2012, le président Obama a fièrement déclaré :
« Au cours des trois dernières années, nous avons ouvert des millions d’acres de terres à explorer pour le pétrole et le gaz. Ce soir, j’ai demandé à l’administration d’ouvrir plus de 75 % des ressources pétrolières et gazières offshore. Maintenant, en ce moment, la production étasunienne du pétrole est la plus élevée depuis huit ans. C’est vrai. Depuis huit ans. Et ce n’est pas tout. L’année dernière, notre dépendance au pétrole étranger a reculé, et a atteint le niveau le plus bas depuis seize ans » [1].

Il a évoqué, avec un enthousiasme particulier, l’extraction du gaz naturel par craquage des schistes bitumineux : « Nous avons des réserves de gaz naturels qui préservent l’Amérique pour une centaine d’années » [2].

En mars 2011, Washington a accru ses importations du Brésil pour se sevrer du pétrole du Moyen-Orient.

En fait, Washington n’a jamais cessé d’assurer le contrôle étasunien des voies maritimes vitales qui s’étendent du détroit d’Ormuz jusqu’à la mer méridionale de Chine, et de construire un réseau de bases et d’alliances qui encerclent la Chine —la puissance mondiale émergente— sous forme d’un arc allant du Japon à la Corée du Sud, l’Australie, le Vietnam et les Philippines dans le Sud-Est, puis en Inde, dans le Sud-Ouest. Le tout couronné par un accord avec l’Australie visant à construire une installation militaire à Darwin, sur la côte nord du pays, près de la mer de Chine méridionale.

Washington tente d’inclure l’Inde dans une coalition de pays de la région hostiles à la Chine pour arracher New Delhi aux mains du BRICS ; une stratégie d’encerclement de la Chine qui provoque une très vive inquiétude à Pékin.


Le projet de Nouvel Ordre Mondial trébuche sur les réalités géopolitiques
Des études ont fait apparaître une répartition inattendue des réserves de gaz mondiales. La Russie vient au premier rang avec les 643 trillions de pieds cube de Sibérie occidentale. En seconde position, l’Arabie, incluant le gisement du Ghawar, avec 426 trillions de pieds cube. Puis, en troisième, la Méditerranée avec 345 trillions de pieds cube de gaz auxquels il convient d’ajouter 5,9 milliards de barils de gaz liquide, et encore 1,7 milliards de barils de pétrole.

Concernant la Méditerranée, l’essentiel se trouve en Syrie. Le gisement découvert à Qara pourra atteindre 400 000 mètres cubes par jour, ce qui fera du pays le quatrième producteur de la région, après l’Iran, l’Irak et le Qatar.

Le transport du gaz depuis la ceinture de Zagros (Iran) vers l’Europe doit passer par l’Irak et la Syrie. Il a complètement renversé les projets états-uniens et a consolidé les projets russes (South Stream et Nord Stream). Le gaz syrien a échappé à Washington, il ne lui reste qu’à se rabattre sur le gaz libanais.

La guerre continue…


Traduction
Said Hilal Alcharifi

[1] “Over the last three years, we’ve opened millions of new acres for oil and gas exploration, and tonight, I’m directing my administration to open more than 75 percent of our potential offshore oil and gas resources. (Applause.) Right now — right now — American oil production is the highest that it’s been in eight years. That’s right — eight years. Not only that — last year, we relied less on foreign oil than in any of the past 16 years”.

[2] “We have a supply of natural gas that can last America nearly 100 years.”

http://www.voltairenet.org/Le-projet-de-Nouvel-Ordre-Mondial http://www.voltairenet.org/Le-projet-de-Nouvel-Ordre-Mondial

 

http://www.alterinfo.net/Le-projet-de-Nouvel-Ordre-Mondial-trebuche-sur-les-realites-geopolitiques_a80248.html

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14 août 2012 2 14 /08 /août /2012 09:09

Ne laissons pas Barclays plumer nos volailles

by Patrick Le Hyaric

 


Passerons-nous du « poulet Doux » au « poulet Barclays » ? Barclays est le nom de cette banque britannique qui s’est subitement associée à M. Doux, à qui le tribunal de commerce de Quimper a donné sa confiance le 1er août pour un plan de « continuation » du groupe Doux.

La période d’observation, après le redressement judiciaire va se poursuivre jusqu’au 30 novembre, avec une audience intermédiaire le 9 octobre pour évaluer la situation. Ce plan se fait à grand fracas de casse sociale puisque le pôle frais et produits élaborés, c’est-à-dire les usines où s’élaborent le plus de valeur ajoutée, est séparé du groupe car jugé moins rentable. Ainsi, 1570 salariés, notamment à Pleucadeuc et Sérent dans le Morbihan, Graincourt dans le Pas-de-Calais risquent de se retrouver sans travail si d’ici quelques jours ils ne sont pas repris par d’autres groupes.

Ainsi, « Doux-Barclays », choisit la voie du démantèlement du groupe en écrémant les secteurs jugés financièrement les plus rentables, notamment l’exportation. Celle qui bénéficie de fonds publics européens sans contrôle. Ceci se fera contre la filière avicole française, qui, pourtant pourrait encore se développer en poulets de qualité et en produits élaborés.

Les importations de volailles représentent en effet, déjà 40% de notre consommation provenant pour l’essentiel du Brésil, là où Doux s’était implanté et « embourbé » depuis 1998 en rachetant l’entreprise Frangosul. Il ne faudrait pas croire que nous sommes au bout de l’affaire !

On aurait grand tort de se satisfaire de ce montage et de considérer que le groupe Doux est sauvé et qu’il faudrait désormais regarder ailleurs. Il est de la responsabilité du gouvernement d’intervenir plus radicalement. On ne peut laisser 1500 salariés glisser dans les affres du chômage. Il y a aussi le sort de près d’un millier d’éleveurs à qui Doux reste à devoir entre 60 000 et 120 000 euros par élevage.

Mais allons plus loin ! Le montage financier est totalement baroque. Voilà M. Charles Doux acceptant ce qu’il refusait hier, c’est-à-dire la cession de 80% de son entreprise à la banque Barclays qui, par ce biais ne cherche qu’une chose : récupérer sa créance de 140 millions d’euros. Barclays ne s’intéresse pas aux poulets mais à son argent.

Au nom de cela, la Banque qui fait partie du Gotha mondial du système bancaire détiendra demain 80% du capital, et BNP Paribas 6%. Dans ces conditions, M. Doux descendra à 14%, encore qu’on ne connaisse pas le véritable statut d’un client saoudien du groupe Doux qui apporte 12 millions d’euros, ni de celui de la société d’affacturage Factor pour 3 millions d’euros.

Autant parler clair ! Le monde financier international prend le contrôle de la majeure partie de la filière avicole. Ceci peut avoir de redoutables conséquences d’ici quelques mois quand on connaît le taux de profit que recherchent les banques en ce moment.

Car, il nous faut aller encore plus loin, notamment sur les agissements de Barclays. Voici une banque internationale qui, d’un côté investit dans le poulet et qui de l’autre cherche à revendre d’ici fin septembre ses activités en France dont sa banque de détail, d’assurance et de crédit-bail. Cette même banque Barclays qui se retrouve au cœur du scandale financier actuel, le Libror (London Inter Bank Offered Rate). Il s’agit en résumé d’un accord entre plusieurs banques mondiales pour fixer les taux d’intérêt du loyer de l’argent. Barclays a été reconnu coupable ces derniers jours de manipulation du Libror en soumettant des taux plus élevés. Elle vient d’être sanctionnée d’une amende de 450 millions de dollars pour cela. Mais l’affaire est loin d’être terminée.

Et il faudrait laisser la filière avicole entre de telles mains ? Devant de tels risques, il n’est pas encore trop tard pour le gouvernement d’agir. Il doit créer les conditions pour que tous les éléments de cette affaire soient mis sur la table. Puis, il doit prendre toutes les dispositions pour réunir une conférence inter-régionale sur l’emploi et la filière avicole, avec le groupe Doux, les éleveurs, les syndicats de salariés, les banques, les transporteurs, les élus régionaux de Bretagne, Pays de Loire, du centre et du Pas-de-Calais, les maires, pour décider d’un plan solide de développement et de la valorisation de la filière avicole française.

Dans un premier temps, le fonds stratégique et des moyens du grand emprunt doivent être utilisés pour prendre les relais financier nécessaires afin de rembourser les éleveurs et les transporteurs. L’Etat doit agir maintenant. Et ne pas laisser plumer la filière avicole par les rapaces du monde de la finance.

07/08/2012

 

 

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12 août 2012 7 12 /08 /août /2012 23:15

 

Les grosses banques sont-elles les pièces maîtresses du cartel bancaire pour détruire les ETATS ?

S’interrogeant sur l’avenir de la Fed, le politicien américain

 

Ron Paul écrit :


« Le système de Réserve Fédérale est basé sur une collusion entre le gouvernement et d’importantes entreprises visant à leur permettre de faire des profits illégitimes aux dépens des contribuables. Les plans de sauvetage accordés par la Fed aux grosses banques tout au long de la crise financière ont permis de soutenir des sociétés mal gérées qui auraient autrement fait faillite, en leur offrant  des avantages dont aucune entreprise aux Etats-Unis ne devrait pouvoir bénéficier. Les plus récentes informations que nous ayons pu lire au sujet de JP Morgan en sont la preuve. JP Morgan, s’étant vue accordé un plan de sauvetage de 25 milliards de dollar, a récemment déclaré avoir enregistré 2 milliards de dollars de pertes. Si une entreprise se présente comme étant un puits monétaire sans fond, elle ne devrait pas recevoir 25 milliards de dollars gratuitement de la part de la Fed ».


Pourquoi faire payer aux pays faibles de l’Europe, ainsi qu’à leurs citoyens, des taux d’intérêt usuriers alors que les grosses firmes bancaires qui manipulent ces mêmes produits financiers peuvent tout se permettre et obtenir de l’argent sans fin ?


Cela prouve t-il l’existence d’un complot contre les Etats nations ?


« Il y a deux manières de conquérir et asservir une nation. L’une est par l’épée. L’autre par la dette ».

John Adams, 1735-1826

 
18 Comments

Publié par le 12 Août 2012 dans Non classé

 

 

Sur le Liesi, également :

 

Des factions oligarchiques britanniques cherchent-elles l’explosion du Moyen-Orient ?

Dès la démission du représentant de l’ONU et de la Ligue arabe, Kofi Annan, plusieurs autorités britanniques ont annoncé l’engagement de leur gouvernement en faveur du soutien des terroristes combattant contre le gouvernement et l’armée syrienne.

C’est ainsi que le Secrétaire aux Affaires étrangères, William Hague, vient de rendre public l’appui du Royaume Uni aux terroristes syriens, non pas du point de vue “létal”, mais sous la forme de différents “appuis”.

“Au cours des prochaines semaines, nous allons accroître notre soutien à l’opposition”, a-t-il dit lors d’un déplacement à La Haye. “Dans le cadre des communications et des questions de ce genre, nous avons aidé et nous allons pousser cette aide davantage étant donné l’échec à ce jour du processus diplomatique”. Il se garde bien de préciser les raisons de cet échec…

Avec la démission de Kofi Annan, il semble manifeste que le processus diplomatique est sérieusement entamé, même s’il faut tout de même le poursuivre à cause de l’attitude de la Russie et de la Chine. Dans le numéro 260 de LIESI, nous verrons le témoignage d’un diplomate britannique sur l’attitude de la Maison Blanche pour les prochains mois.

Les déclarations du président syrien Bachar al-Assad, pour qui des puissances étrangères soutiennent activement l’insurrection terroriste et empêchent la stabilité de la région, ne se trouvent ainsi pas démenties…
Bien évidemment, cette diplomatie qui recherche le “chaos constructif” traduit parfaitement la situation ingérable de la crise financière au sein de la City. Quand les banquiers internationaux auront ruiné le monde par leur rêve de Babel impossible, ils n’hésiteront alors plus à faire sauter la poudrière du Moyen-Orient.

 
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Publié par le 12 Août 2012 dans Non classé

 

Des vétérans US ne veulent pas des médailles données pour des guerres menées au profit de certaines factions oligarchiques

Tandis que les militaires les plus gradés au sein de l’Otan œuvrent pour les intérêts mercantiles des factions oligarchiques à la tête du cartel bancaire, il est intéressant de voir l’attitude d’anciens militaires américains, des “vétérans”, qui refusent de garder les médailles reçues au nom de la guerre au terrorisme.

Ils sont de plus en plus nombreux à comprendre qu’ils ont risqué leur vie pour la conquête du pétrole en Irak ou ailleurs, pour les intérêts de quelques factions richissimes d’hommes d’affaires, et que les sujets de LIBERTÉ ou de  DÉMOCRATIE n’étaient qu’une vaste fumisterie.

 

VIDEO


Les vétérans US des guerres au Moyen-Orient manifestent et rendent leurs médailles

 

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6 août 2012 1 06 /08 /août /2012 13:03

 

L'ouverture des Jeux Olympiques 2012 : Une cérémonie satanique ?

 

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Peut-être allez-vous me prendre pour une cinglée, mais tant pis… Il faut absolument que je vous raconte, car je suis sure que je ne suis pas la seule à avoir vécu ça !

En tout cas, moi j'ai cessé de regarder la cérémonie d'ouverture des jeux Olympiques de Londres 2012 après quelques minutes de diffusion seulement, car je me suis vite sentie très mal à l'aise !


Marie Delcourt
Lundi 6 Août 2012


L'ouverture des Jeux Olympiques 2012 : une cérémonie satanique ?

Je suis une jeune femme qui mène une vie modeste à la montagne dans les Pyrénées avec mon mari et nos enfants. Nous sommes des paysans bios qui essayent d’être en harmonie avec la Nature, et avons basé notre vie et l’éducation de nos enfants sur quelques principes simples comme : être humble, respectueux et bienveillant, ne pas mentir, ne pas voler, ne pas tuer… (ça nous sert de repères pour tous nos actes à chaque instant de la vie). Ça peut paraitre dépassé, mais si l’on y réfléchit honnêtement, ces quelques règles de vie sont des garde-fous très efficaces contre les dérives en tous genres de la vie moderne. Et cela nous donne une grande force intérieure et une belle sérénité. En fait, cette façon de vivre simple nous apporte beaucoup de bonheur.

Voilà pour les présentations.

Donc, l’autre soir nous avons été invités chez des amis et pour manger et regarder ensemble la cérémonie d’ouverture des jeux olympiques à Londres (nous n’avons pas la télé chez nous).

Or dès que la cérémonie a commencé, j’ai assez vite ressenti comme un malaise général et une forte oppression dans la poitrine, au niveau du cœur… Je n’ai pas compris pourquoi car je suis en excellente santé, mais je suis une personne très sensible avec beaucoup d'intuition, parfois même un peu extralucide (il m’arrive souvent de faire des rêves prémonitoires).

N’y tenant plus, je suis sortie de la pièce pour respirer un peu dehors, et tout de suite je me suis sentie mieux. Comme le ciel était bien clair, j’ai préféré rester regarder les étoiles. Peu après, mon mari, qui avait remarqué mon trouble, vint me voir. Finalement, nous sommes rentrés chez nous, et j’ai rapidement pensé à autre chose.

Mais le lendemain, après une nuit un peu agitée et des rêves bizarres, tout ça me travaillait encore, et voulant en savoir plus, je me suis plongée dans Internet (même si on n’a pas la télé par choix, on a quand même un ordinateur !).

J’y ai trouvé des photos de la cérémonie et une image m'a frappée, voire choquée : la vasque olympique allumée dans le stade ! La première idée qui m'est venue en la voyant, est celle de la multitude des âmes brûlant en enfer !

Regardez-bien : on distingue parfaitement les têtes qui brûlent dans les flammes (et donc les âmes récoltées par le malin) !

Avouez quand même que cette vasque a une forme tout à fait spéciale, non ? D’habitude la flamme est dans une grande vasque unique, alors que là, le concepteur a voulu que les flammes des 204 pays brûlent séparément les unes des autres, et que leur proximité crée l’illusion une flamme unique… La multitude qui brûle dans les flammes !

Mais ce n’est pas tout : en cherchant plus, j’ai remarqué que toute la cérémonie fut remplie de symboles occultes et ténébreux, voire sataniques. Parmi tout ce que j’ai trouvé, je ne citerai que :


- la statue du grand serpent à côté du stade,
- la forme particulière des 14 lumières du stade, qui ressemble à la pyramide maçonnique,
- la symbolique omniprésente des formes et des nombres (le 7 par exemple),
- les musiques et chansons aux textes très évocateurs,
- la représentation de la colline de Glastonbury (haut lieu occulte depuis des siècles, et où aujourd’hui se déroule chaque année un festival à forte symbolique satanique),
- le nom de la cérémonie « Pandémonium » (la capitale des enfers),
- la forme spermatozoïdale du coulage des anneaux qui fécondent le stade-ovule,
- la naissance du bébé et l’apparition du sorcier-maître,
- la forme très spéciale de la vasque portant la flamme…


En fait, il y en a énormément, et parfois de très discrets ! De plus, mes amis m’ont dit après coup que les commentateurs avaient utilisé plein d’expressions très connotées et noires…

Pour une soi-disant manifestation sportive véhiculant des valeurs irréprochables, toute cette symbolique très particulière a de quoi surprendre, non ?
A mon avis, toute la cérémonie a été conçue comme une initiation rituelle pour arriver à ce moment symbolique de la conquête des âmes par le diable, représentée par l’allumage de la vasque !

Finalement, j’ai mieux compris l’impression que j’avais ressentie intuitivement !
Je suis très sensible aux énergies subtiles et détecte tout de suite les influences malfaisantes ou malveillantes. Heureusement que je me suis extraite de ce piège, et je suis bien contente d’avoir suivi mon intuition qui m’a toujours protégée. Inconsciemment, j’ai résisté et n’ai pas voulu être soumise à ce conditionnement mental pervers !

Mais d’un autre côté, c’est terrible ! Quand je pense à tous ces gens qui ont assisté à ça sans comprendre le sens caché des choses, j’ai de la peine pour eux.
Car il ne faut pas croire que tout ça est anodin… Les cérémonies et les rituels ont une signification profonde, et leur but est de conditionner les esprits. En effet, même si on ne peut en percevoir les conséquences avec nos 5 sens, tout ça a un impact réel sur l’inconscient de chacun et ainsi influence subtilement le comportement des individus.

Maintenant que j’ai découvert ça, je me demande pour quelles raisons ça a été organisé comme ça… Qui a pu vouloir faire ça de cette manière ? Et pour quel but ?
Et surtout, je me demande bien qu’est-ce qui va se passer lors de la cérémonie de clôture des jeux…

 

http://www.alterinfo.net/L-ouverture-des-Jeux-Olympiques-2012-une-ceremonie-satanique_a79883.html

 

 

 

Parmi les commentaires :

 


Ma sœur et moi avons regardé la diffusion de la cérémonie d'ouverture des JO , je ne voulais pas trop mais ma curiosité l'a emporté , au début nous avons eu droit à un défilé d'images subliminales a vitesse accélérée (principaux sponsors a tendance illuminé) , ensuite l'histoire industrielle de la grande Bretagne mais ce qui m'a le plus choquée , c'était quand le grand sorcier voldemort simulait un sacrifice humain avec un enfant avec pour musique de fond celle du film "l’exorciste ", curieux non !
Les danses tribales sinistres rappelaient une sorte de rituel , des figurants sur le stade étaient placés en forme de pentagramme et de cercle , les danseurs en position d'invocation, donc magie noire !
Ce fut vraiment une cérémonie .......endiablée !!!

 

 

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5 août 2012 7 05 /08 /août /2012 06:24

 

 

Guerre monétaire & Cyber-War

Par Menthalo- Dimanche 29 juillet

L’Inde sans électricité, sans métro, sans feux de signalisation, sans industrie, sans lumière, sans ordinateurs,…

Les médias, qui comme toujours racontent n’importe quoi, prenant leurs lecteurs pour de parfaits imbéciles, vous diront que cela vient du fait d’une mauvaise mousson. Un manque de pluie, qui a obligé les paysans à pomper dans les nappes phréatiques, déclenchant une surconsommation d’électricité, qui a déséquilibré le réseau électrique indien. Après, ce sont les dominos qui tombent et mettent le pays dans le noir.

L’Inde est le 6ieme producteur d’électricité de la planète, mais sa croissance démographique et économique est telle, qu’elle a du mal à répondre à la demande. L’Inde connait un déficit énergétique de 8 à 12%. C’est probablement l’un de ses talons d’Achille. Dans la nuit de dimanche à lundi, du 29 au 30 juillet, une panne d’électricité géante bloquait une grande partie du pays. 48 heures  plus tard, une nouvelle panne créait à nouveau le chaos…. Pur hasard ?

 

GAZ, GOLD & GUERRE

Il y a quelques semaines, l’Inde défiait les Etats-Unis en concluant un accord avec l’Iran: Gaz contre Gold. Passant outre l’interdiction donnée par l’Empire de commercer avec l’Iran, l’Inde a contourné l’interdit par un troc, gaz iranien contre or indien. Ce faisant, l’Inde mettait en pratique la politique monétaire que préconisent la Chine et les rebelles à l’hégémonie du Dollar.

Ce black-out a été provoqué.

Il y 1000 manières de faire la guerre sans réveiller la masse moutonnière. Le plus simple est d’utiliser l’arsenal existant. Israël et les Etats-Unis ont développé une série de virus informatiques pour attaquer les centrales iraniennes.

Une arme informatique, mise en place par George Bush et utilisée par Barack Obama. Ce n’est pas le scénario d’un nouveau James Bond, mais les informations bien réelles que révèlent nos confrères du New York Times. Selon les experts du programme “Stuxnet” qui ont développé le virus, cette attaque aurait permis de retarder de cinq ans la mise en place du programme nucléaire iranien. Moshé Yaalon, ministre israélien des affaires stratégiques a reconnu les faits : “il est justifié, pour quiconque considère la menace iranienne comme une menace significative, de prendre différentes mesures, y compris celle-là, pour la stopper.” D’autres virus informatiques ont été découverts depuis “Stuxnet”. Il y a eu “Flame” et plus récemment “Duqu”, des virus dérivés de Stuxnet et donc provenant des mêmes sources.

La Guerre avec l’Iran n’a strictement rien à voir avec une quelconque menace nucléaire iranienne, faut-il encore le rappeler ? L’Iran est un état “terroriste” parce qu’il a dénoncé les accords américains de 73, imposant que les hydrocarbures soient facturés en Dollar. L’Iran a déclaré il y a plus de 6 ans, qu’il facturerait son gaz en Yen, en Euro, en Yuan ou en Roupie en fonction de la monnaie de ses acheteurs. Ce faisant, l’Iran a créé une lézarde dans la digue, créée pour protéger la monnaie fiduciaire américaine. Cette lézarde est depuis devenue une déchirure et c’est l’ensemble du système monétaire occidental qui s’effondre aujourd’hui sous nos yeux.

Les Maîtres du Monde d’hier n’ont pas l’intention de se laisser déposer de leur trônes sans combattre. Utilisant l’arsenal de virus informatiques à leur disposition, il leur a été facile de faire chuter la production d’électricité de l’Inde, créant instantanément un chaos total pour 700 millions d’indiens.

 

Réponse du berger à la bergère ?

Ce que vous ne savez peut être pas, c’est que l’Inde est l’un des pays les plus pointus en génie logiciel. Ce secteur représente plus de deux millions d’emplois directs et 4 à 6 millions d’emplois indirects. Bengalore, appelé Sillicon-City, est la Mecque de l’informatique indienne, qui a réalisé 76 Milliards de $ en 2010 et vise 225 B$ en 2020. Les Banques américaines ont beaucoup fait appel aux sociétés indiennes pour développer leurs programmes informatiques de trading électronique. Même si ce marché a fortement souffert depuis la crise des subprimes, les firmes de Wall Street sont très largement équipées de logiciels “made in india”.

Deux jours après une cyber-attack contre les centrales nucléaires indiennes, l’un des plus gros intervenants du trading électronique de Wall-Street, Knight Capital Corp, voit son programme informatique prendre la main et semer le chaos dans les cotations de 140 actions sur le NYSE. Je parie votre hot-dog contre mon curry d’agneau, que Knight a fait développer ses programmes à l’étranger. La plupart des programmeurs se gardent une “porte de derrière”, une entrée secrète pour aller faire des corrections de programme. Microsoft a offert une porte aux services américains, qui en usent et en abusent. Que les indiens en fassent autant, me semble de bonne guerre. Puisse t’il mettre par terre JPM de la même façon… mais peut être, l’ont ils déjà fait … ?

La première estimation évaluait les pertes brutes subies par Knight dans la journée à 440 M$, alors que leur marge du deuxième trimestre avait culminé à 30M$. Knight a du fermer ses ordinateurs cette semaine, perdant tous ses clients. Knight est en faillite. Le “détraqueur” a été détraqué.

A qui le tour ? 

Dans cette étude réalisée par le Center for Strategy & Technology de la US-AF, rédigée en 1996 et déclassifiée depuis, où les futurologues étudiaient le rôle à venir de l’Air Force dans les années 2025, vous trouverez page 55, que “Wall Street a été détruite en 2012 par un HERF, qui a détruit toutes les données informatiques … La tourmente économique aux Etats-Unis dura des semaines, nécessaires à la reconstruction des données“.

Si vous allez voir page 54, de ce même document, vous verrez que ce même scénario envisageait: “en 2009, une pandémie de grippe frappa la Chine, puis se répandit rapidement partout dans le Monde… Personne ne put jamais déterminer, si le virus était du à une mutation naturelle ou à un travail de laboratoire.

Nous sommes donc en pleine guerre, n’en déplaise aux nostalgiques des canonnades et des charges à la baïonnette, et cette guerre monétaire, bancaire, économique et informatique, est tout aussi ruineuse que les précédentes.

Donc, chers lecteurs, nous ne saurions trop vous recommander de ne pas laisser votre capital en bourse, dans les mois qui viennent.

 
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Publié par le 4 Août 2012 dans Non classé

 

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Vers la conquête des nations par la dette

De la manipulation de titres boursiers pour quel scénario attendu ?

Des analystes américains ont signalé des volumes absolument anormaux ces derniers jours sur certaines actions des marchés américains. Ils font remarquer que ces mouvements sont identiques à ceux que l’on avait enregistrés juste avant les attentats du 11 septembre 2001.
Ces mouvements surviennent tandis que la crise financière continue de secouer la Grèce. Les télévisions américaines montrent des gens en colère, des manifestations à Athènes. D’aucuns affirment que des nuages ne cessent de s’accumuler sur l’Europe, et que la somme des problèmes pourrait finalement déclencher une vague de panique.

C’est dans ce contexte que l’on signale des volumes absolument anormaux sur 140 actions. Les responsables de la bourse de New York ont déclaré qu’ils enquêtaient… mais on prétend déjà que c’est une somme d’erreurs.
Pour Josey Wales, le groupe qui se trouve derrière ces manœuvres est absolument le même qui a spéculé outrageusement quelques jours seulement avant les événements du 11-Septembre. A l’époque, l’action de ces “gens-là” s’est traduit par des volumes considérables sur les compagnies aériennes et les sociétés d’assurance.

Peu de temps après les événements du 11-Septembre la SEC a diligenté une enquête sur les mouvements de quelques titres, relevés 8 jours avant le 11-9 :

American Airlines, United Airlines, Continental Airlines, Northwest Airlines, Southwest Airlines, US Airways compagnies aériennes, Martin, Boeing, Lockheed Martin Corp, AIG, American Express Corp, American International Group, AMR Corporation, AXA SA, Bank of America Corp, Bank of New York Corp, Bank One Corp, Cigna Groupe, CNA Financial, Carnaval Corp, Chubb groupe, John Hancock Financial Services, Hercules Inc, L-3 Communications Holdings, Inc, LTV Corporation, Marsh & McLennan Cos Inc, MetLife, Progressive Corp, General Motors, Raytheon, WR Grace, Royal Caribbean Cruises Ltd, Lone Star Technologies, American Express, Inc Citigroup, Royal & Sun Alliance, Lehman Brothers Holdings, Inc, la réalité Vornado Trust, Morgan Stanley, Dean Witter & Co., XL Capital Ltd, et Bear Stearns.

Un article du 19 octobre 2001 dans le San Francisco Chronicle en a fait état.

Avec les événements survenus quelques jours après, ce groupe de spéculateurs a pu engranger des milliards de dollars.
Des mouvements similaires furent constatés le 1er août 2012 sur les options de certains titres.

Michael Ruppert, un ancien officier de police de Los Angeles, a expliqué pourquoi les enquêtes n’aboutissent jamais. Il y a dans notre monde, certains groupes occultes qui ont tous les pouvoirs.

Si dans le cadre d’une activité criminelle, l’on interroge des agents impliqués dans la sécurité nationale, ils diront qu’il leur est impossible de parler au nom du secret défense. En fait, ils savent qu’ils n’ont pas le droit d’exposer des éléments clés de la manipulation du gouvernement ou de réseaux plus élevés sans s’exposer personnellement à de graves problèmes. Eux-mêmes, comme de nombreux fonctionnaires, vivent sous la menace. C’est ainsi que de nombreuses enquêtes criminelles dans le domaine financier n’aboutissent pas. Des témoins majeurs refusent de parler ou disparaissent s’ils ont dépassé la règle de confidentialité à laquelle ils sont tenus.

En ce qui concerne ces mouvements absolument anormaux survenus le 1er août 2012 sur 140 titres de la bourse de New York, on sait déjà que les enquêtes n’aboutiront à rien… Reste à savoir ce que savent les acteurs de ces manipulations… Une super opération de CAMOUFLAGE ou une grande descente? Force est de constater que les points donnés par Trader Noé fonctionnent parfaitement. En 48 heures, on a touché tous ses points et les rebonds se sont réalisés comme par enchantement. Que préparent-ils ? Là est la question.

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2 août 2012 4 02 /08 /août /2012 00:26

 

Dr. Matthias Rath

 

www4.dr-rath-foundation.org

 

Rappel :

 

Appel du Dr Rath aux populations allemandes : construire une Europe démocratique sans l’Euro

Occupée par la campagne électorale j’avais gardé cette vidéo sous le coude. Il dit tout haut ce que je pense tout bas et n’ose ni dire ni écrire. Et si jamais je le dis je risque de me faire insulter : « tu comprends rien l’Allemagne a changé », est-ce si sûr ?


Tout le peuple Allemand est entretenu dans le mythe qu’ils sont les seuls courageux et travailleurs d’Europe, les autres n’étant que des paresseux et des voleurs. On nous le serine chaque jour et plusieurs fois par jour sur tous nos médias, nos politiques de tous bords nous l’enseignent : les Allemands sont les meilleurs, nous Français ne sommes bons à rien, quant aux Grecs, aux Espagnols, aux Italiens…


Tout ça me donne des frissons sans cesse, la répétition est là. Ils vendent aux meilleurs prix à toute l’Europe leurs productions industrielles et après engueulent ces pays parce qu’ils s’endettent…


Le nouveau moyen que la finance a trouvé pour asservir les peuples d’Europe est l’Euro. Avec cette arme ils menacent tous les peuples de faillite, les obligent à détruire leur services publics, à réduire leur salaire, à faire sauter toute protection sociale commune. Les commissaires de Bruxelles qui nous intiment ces mesures ne sont pas élus.

(Deux mots sur la guerre en Syrie : elle est le moyen détournée d’attaquer l’Iran.)


Je rajouterai aux maladies qu’il énumère le paludisme qui fait mourir des millions de gens dans les pays pauvres, mais aucune recherche sérieuse n’est faite pour l’éradiquer, ceci se passe dans des pays pauvres quel intérêt ?


Il y a un site qui parle de ces problèmes exposés rapidement dans cette vidéo : Fondation du docteur Rath de plus en français.


Son point de vue est surtout la santé, l’industrie chimique et sa finance, mais on peut l’étendre…

 

http://www.penseelibre.fr/dr-rath.

Appel du Dr Rath aux populations d'Allemagne, d'Europe et du monde entier, Berlin le 13.03.2012

 

 

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30 juillet 2012 1 30 /07 /juillet /2012 22:10

 

 

"Salir un individu, casser son image pour minimiser l'impact de ses prises de position" 

Sur Stéphane Hessel (voir plus bas)

 

//coeurdetoile.wordpress.com/

accusé de conspirationnisme

Les blogueurs non-alignés sur la Pensée Unique sont traités de "rouges-bruns", d'antisémites,  de conspirationnistes... sans la moindre preuve ! 

 

Ils passent pour fous parce qu'ils ont la finesse de penser que les politiques ne sont pas spontanées mais soigneusement élaborées, programmés dans les moindres détails.

 

Or, hier j'ai discuté avec un étudiant en Economie. Je lui ai parlé de l'Europe comme l'ennemie des citoyens, seulement au service des Banques centrales, alors qu'on lui apprenait au contraire à apprécier cette Entité supra-nationale et ses projets comme l'union monétaire, l'union budgétaire, etc - et le fédéralisme à venir. J'ai d'ailleurs été surprise d'apprendre qu'il ignorait l'existence du MES, du Pacte budgétaire..  et bien sûr il ne connaissait pas le mot "carcan" (budgétaire).

 

Puis j'ai abordé la question de la peine de mort rétablie dans le Traité européen que Sarkozy et sa clique nous ont imposé - pour les "insurgés" (donc pour les manifestants au milieu desquels se glissent des provocateurs).  Et j'ai parlé d'Eurogendfor (force de gendarmerie européenne) pour réprimer car les policiers locaux n'auront sans doute pas envie de tirer sur leurs enfants manifestant contre le manque de perspectives §

 

Or donc, les banksters et leurs laquais dans les gouvernements savaient, en rédigeant ce Traité assassin, que les populations martyrisées par leurs plans, le racket imposé, l'endettement croissant, les pertes de souveraineté et de libertés, le chômage, les baisses de salaires, de retraites, des avantages sociaux... au moment où les impôts directs et indirects ne cessent d'augmenter pour les classes moyennes et populaires, ils savaient, donc, que les citoyens finiraient par réagir, manifester, se révolter. Logique, non ? Et donc, pour eux, par avance, en imaginant leurs réactions, ils ont rétabli la peine de mort pour se débarrasser des gêneurs, de ceux qui protesteront pour ne plus être broyés à petits feux.

 

Alors, sommes-nous de sales conspirationnistes brun-rouges et antisémites en disant cela ? Eh bien non, je le dis avec force, nous faisons des analyses politiques judicieuses, nous réfléchissons;  Et c'est cela qu'on devrait nous reprocher ? C'est le monde renversé !

 

Voyons en face la réalité pour avoir plus de prise sur elle, comme le médecin qui ne peut soigner une maladie sans la diagnostiquer avant !

 

Alors oui, soyons avisés, curieux, utilisons notre esprit critique, et comme dit la sagesse populaire : "Un homme (ou une femme) averti, en vaut deux !"

 

eva R-sistons

http://sos-crise.over-blog.com


 

§ Et par ex, des policiers espagnols crèvent les pneus de leurs véhicules pour ne pas aller matraquer leurs enfants sans emploi !

 


 

A débattre 13/11/2010 à 14h49
Stéphane Hessel violemment attaqué pour sa critique d'Israël
Pierre Haski | Cofondateur Rue89

 

Les téléspectateurs de France 5 ont pu découvrir vendredi soir un délicieux nonagénaire porté par « l’audace de l’espoir » : Stéphane Hessel, ancien résistant, ambassadeur de France, militant de causes orphelines.

Au même moment, Stéphane Hessel fait l’objet d’une violente et pernicieuse campagne hostile. La raison : ses critiques vis-à-vis d’Israël.

La vie de Stéphane Hessel, qu’il a racontée avec minutie dans « Citoyen sans frontières », un livre d’entretiens avec Jean-Michel Helvig (éd. Fayard 2008), reprise dans ce documentaire de France 5, est une véritable épopée qui traverse le XXe siècle.

Né à Berlin de parents allemands, dont un père juif -c’est le couple mythique qui a donné le film « Jules et Jim » de François Truffaut-, il devient Français en 1937, s’engage dans la résistance, est capturé et torturé par la Gestapo, déporté à Buchenwald et Dora, avant de participer, à la Libération, à la rédaction de la déclaration universelle des droits de l’homme aux Nations unies naissantes.

Toute la vie de Stéphane Hessel, après ces débuts époustouflants, sera marquée du sceau de ces engagements avant tout humanistes, même s’il s’implique sur le tard en politique, d’abord mendésiste, puis au PS de François Mitterrand, et plus récemment en devenant, à l’age de 91 ans, candidat sur une liste Europe Ecologie aux dernières régionales...

L’appel au boycott des produits israéliens

Mais ce qui lui vaut la campagne hostile actuelle, c’est son engagement persistant, répété, contre la politique suivie par Israël vis-à-vis des Palestiniens, et son soutien à la campagne controversée en faveur du boycott des produits israéliens provenant des territoires occupés.

Et, pour délégitimer un homme ayant eu un tel parcours, une telle histoire, on l’accuse d’être un falsificateur, d’avoir la haine d’Israël et des juifs, la haine d’une partie de soi puisque son père était juif, même s’il ne se décrit pas comme juif.

La dernière attaque est venue d’un directeur de recherches au CNRS, Pierre-André Taguieff, qui s’est spécialisé dans le « nouvel antisémitisme », avec des livres comme « La Judéophobie des Modernes » (éd. Odile Jacob, 2008), « La Nouvelle propagande antijuive » (éd. PUF, 2010).

Ce qui rend la polémique étrange et résolument moderne, c’est que les accusations de Taguieff ont été portées non pas dans une publication du CNRS, mais sur... Facebook. Sur le « mur » du chercheur qui a depuis été fermé, mais sur lequel il avait écrit en octobre, paraphrasant Voltaire :

« Quand un serpent venimeux est doté de bonne conscience, comme le nommé Hessel, il est compréhensible qu’on ait envie de lui écraser la tête. »

Il remplaçait ensuite cette phrase par une autre :

« Il aurait certainement pu finir sa vie d’une façon plus digne sans appeler à la haine contre Israël joignant sa voix à celle des pires antijuifs. »

Depuis, accusations et contre-accusations se succèdent. Réactions indignées des défenseurs de Stéphane Hessel qui dénoncent un appel au lynchage et exigent des excuses du chercheur, et contre-attaque des amis de Taguieff qui font circuler -sur Facebook- une pétition contre « une campagne d’intimidation et de diffamation qui se développe contre lui, visant à le discréditer et à le faire taire » et en viennent à remettre en cause le passé de résistant de Hessel.

« Indignation à propos de la Palestine »

Que dit Stéphane Hessel pour susciter de telles polémiques ? Ecoutez-le d’abord à l’émission « Ripostes » de Serge Moatti, en 2008, confier ce qu’il pense du conflit israélo-palestinien et de l’attitude de la France dans ce dossier. (Voir la vidéo)

 

On retrouvera sa pensée sur le sujet, de manière plus précise encore, dans un petit livre (par le nombre de pages) qui sort ces jours-ci, intitulé « Indignez-vous ! ». Stéphane Hessel consacre deux pages à son « indignation à propos de la Palestine », revenant notamment sur la guerre de Gaza de 2009 et sur le rapport du juge sud-africain Richard Goldstone qui accuse Israël -et le Hamas- de crimes de guerre.

Stéphane Hessel écrit :

« Je partage les conclusions du juge sud-africain. Que des Juifs puissent perpétrer eux-mêmes des crimes de guerre, c’est insupportable. Hélas, l’histoire donne peu d’exemples de peuples qui tirent les leçons de leur propre histoire. [...]

Je pense bien évidemment que le terrorisme est inacceptable, mais il faut reconnaître que lorsque l’on est occupé avec des moyens militaires infiniment supérieurs aux vôtres, la réaction populaire ne peut pas être que non-violente. [...]

L’exaspération est un déni de l’espoir. Elle est compréhensible, je dirais presque qu’elle est naturelle, mais pour autant elle n’est pas acceptable. »

Ces prises de position, doublées de son soutien à l’appel au boycott des produits israéliens provenant des territoires occupés, qui lui vaut une mise en examen avec plusieurs autres personnes, sont au cœur de la campagne hostile qui le vise. Et qui prend un tour nauséabond, pour reprendre un mot chargé, lorsqu’on tente de semer trouble et confusion autour de sa biographie, et la réalité de son engagement pendant la guerre. C’est indigne et abaisse ceux qui utilisent ces arguments.

Critiquer Israël quand on a des origines juives : la haine de soi ?

Mais la question est plus vaste. Elle porte sur la manière de délégitimer toute personne qui critique Israël, surtout si elle a des origines juives : on ne peut être que dérangé ou avoir la haine de soi.

Nous évoquions ici-même récemment le cas de Charles Enderlin, le correspondant de France 2 à Jérusalem, lui-même Franco-Israélien, qui fait l’objet depuis dix ans d’une campagne personnelle pour son reportage, au début de la deuxième intifada, sur la mort à Gaza du jeune Mohamed al-Doura.

Pour avoir défendu Charles Enderlin, je me suis vu personnellement accuser par le principal détracteur d’Enderlin de relever de la « psychanalyse » et d’avoir conçu dans mon enfance la haine de moi-même et d’Israël : rien que ça.

Le cas de Stéphane Hessel est plus grave encore, en raison de sa stature morale reconnue, et qui est bien au-dessus de tous ses détracteurs. Pour minimiser l’impact de ses prises de position, il faut casser cette image et salir un homme.


Certes, Stéphane Hessel en a vu d’autres dans sa vie et s’est retrouvé face à des ennemis autrement plus redoutables ; et, de surcroît, un homme qui proclame « Indignez-vous ! » doit bien s’attendre à ses oppositions. Il n’empêche, on les aurait préférées plus dignes de l’homme et du sujet.


« Stéphane Hessel, Sisyphe heureux “ - documentaire de Sophie Lechevalier et Thierry Neuville, rediffusion sur France 5 dimanche 14 novembre à 7h52, ou sur le site de France 5 jusqu’au 19 novembre.

Stéphane Hessel, ‘Indignez-vous ! - éditions Indigène, 29 pages, 3 euros.

►Précision, le 13/11/10 à 17h30 : il s’agit bien du boycott des produits israéliens provenant des territoires occupés.

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30 juillet 2012 1 30 /07 /juillet /2012 22:01

 

La CIA imagine la mise en scène d'un monde post-américain

LE MONDE GEO ET POLITIQUE | 12.07.2012 à 14h17

Par Rémy Dupuis avec Corine Lesnes (Washington, correspondante

 

Prédire l'avenir : telle est l'ambition du National Intelligence Council (NIC), la branche publique de la CIA, qui, tous les cinq ans, réfléchit à l'état du monde à un horizon de deux décennies. Une première ébauche de son dernier exercice, intitulé "Global Trends 2030", a déjà fait le tour des think tanks de Washington en vue d'une publication au lendemain des élections de novembre.


Ce premier brouillon annonce les révolutions techniques qui risquent de transformer les relations internationales, de la généralisation des OGM à la futuriste imprimante 3D en passant par l'amélioration artificielle des performances cérébrales ou le clonage humain. Le NIC a pris en compte les critiques sur ses rapports précédents. Cette fois, le document intègre le caractère évolutif de la puissance américaine dans un monde en transition.


A l'horizon 2030, le NIC identifie des grandes tendances quasi certaines qui structureront le système international : libération de l'individu (individual empowerment), démographie, dispersion de la puissance (diffusion of power), problématiques d'énergie, d'eau et d'alimentation. L'impact de l'une ou l'autre de ces constantes est altéré par des variables-clés, parmi lesquelles l'économie et la gouvernance mondiales, les conflits armés, la technologie et, de façon décisive, le rôle des Etats-Unis. Cette dynamique permet de dégager trois scénarios pour 2030 : "retour en arrière" (reverse engines), "coopération" (fusion) et "désintégration" (fragmentation).


Ce dernier scénario est, de l'aveu même des auteurs, le plus probable. Une croissance économique inégalitaire redistribue les cartes de la puissance. L'Occident s'affaiblit au profit de l'Asie, alors que la volatilité des marchés et le changement climatique menacent la stabilité mondiale. Dans ce monde "désintégré", l'absence généralisée de volonté politique pour résoudre les problèmes mondiaux marginalise les organisations multilatérales et accentue le risque de conflits interétatiques. Si des conflits militaires majeurs - par exemple entre la Chine et les Etats-Unis - peuvent être évités, le monde est constamment au bord du gouffre.


Le scénario "retour en arrière", qui prévoit le retour à un monde "pré-américain", c'est-à-dire à l'instabilité de la première moitié du XXe siècle, n'est pas plus optimiste.

 

Empêtrés dans leurs problèmes budgétaires, les Etats-Unis n'ont plus la capacité de se projeter sur la scène internationale. D'abord bien accueilli par les pays émergents, ce retrait est vite source de déséquilibre. Les tensions ethniques et géopolitiques en Asie et au Moyen-Orient se transforment rapidement en conflits ouverts, dans un contexte de stagnation économique mondiale.


L'avenir à l'horizon 2030 apparaît donc bien sombre. Des trois scénarios de cette première ébauche des "Global Trends 2030", le seul qui soit positif brille par son irréalisme.

 

"Coopération" décrit en effet la naissance d'un monde fraternel, guidé par la Chine et les Etats-Unis, dont la collaboration sur le plan technologique déclencherait un nouvel âge d'or pour les relations internationales. Il faut croiser les doigts.


Rémy Dupuis avec Corine Lesnes (Washington, correspondante)

 

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