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17 mars 2013 7 17 /03 /mars /2013 23:34

 

http://gerarddiaconesco.canalblog.com/archives/2013/01/06/26078234.html

d06

 


Deuxième LETTRE DE PHILIPPE BOUVARD

À FRANÇOIS HOLLANDE

 


 

Je n’ai jamais fréquenté de paradis fiscaux.

On chercherait en vain la plus petite niche chez moi depuis que j’ai cessé d’avoir des chiens !

Une seule fois, je me suis délocalisé dans le cadre de la loi Pons à la coûteuse faveur d’un investissement hôtelier dans les DOM-TOM qui m’a fait perdre 100% de ma mise.

A la distribution des bonus, des stocks options et des dividendes, j’ai toujours été oublié.

Mon casier judiciaire est vierge.

Mon courage est intact.

Je ne suis pas un damné de la terre. Mais je ne suis pas non plus un profiteur ou un esclavagiste.

Je ne suis protégé de personne, sauf du public auquel je dois la longueur de mon parcours.

J’ai mes opinions mais je n’ai jamais adhéré qu’au parti des amoureux de la France.

J'ai versé à la collectivité davantage que je n’en ai reçu: pas un jour de chômage et une seule nuit d’hospitalisation en six décennies.

Je me situe sans honte mais sans fierté excessive dans cette classe moyenne qu’on souhaite faire disparaître en nivelant notre société par le bas.

Je refuse autant d’être culpabilisé par un politicien (qui voudrait que l’on prenne son inexpérience pour de la normalité) que la France accorde sa confiance à un homme que l’Europe prive de la sienne et qui, bien qu’ambitionnant de devenir le gardien de la constitution ne paraît pas s’être préoccupé de la constitutionnalité de ses propositions.

Quant à moi, j’aurais nourri mes enfants, bâti des maisons, planté des arbres.

Mission accomplie.

Et vous Monsieur HOLLANDE qu’avez-vous fait ?

Sinon d’augmenter les impôts d’une classe moyenne pour favoriser les fainéants et les assistés de notre pays.

Et vous M. Hollande, qu'avez vous fait si ce n'est des enfants dont vous n'avez jamais épousé les deux mamans, même si l'une d'entre elles était ministre de la famille ?,

êtes-vous un "homme normal" M. Hollande ..?

- vous qui, du même coup, avez évité de payer l'IGF devenu par votre mentor l'ISF, en ne convolant pas, et ce, malgré tous vos biens immobiliers et mobiliers,

- vous qui avez permis à vos compagnes de toucher les allocs pour " femmes filles mères" 5 fois,

..... êtes-vous un "bon français" M. Hollande ?

- vous qui installez une maîtresse sur le trône sans qu'elle ne soit même divorcée,

- vous qui bafouez un homme dont les médias ne parlent jamais ni ne publient jamais la tête, et qui pourtant a donné son nom qui perdure, à votre maîtresse,

- vous qui ignorez les 3 enfants de ce même couple que vous avez brisé,

....... êtes-vous un "homme d'honneur" M. Hollande...?

- vous qui n'aviez jamais mis les pieds dans une entreprise, dans une usine, ni dans un ministère, et qui en bravez tout le savoir faire et la pérennité..., avez-vous conscience que ce sont les Français qui paient votre formation professionnelle ?

.....êtes-vous "un chef d’État" M. Hollande ?

 

http://koi29achelles.canalblog.com/archives/2013/02/03/26320528.html

 

 

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15 février 2013 5 15 /02 /février /2013 07:50

Ecole de nos grands parents dans un village de Hte Saone , cà sent la craie , les pupitres en bois , les blouses grises…

http://www.pix-populi.fr/forum/noir-et-blanc/lecole-de-nos-parentsou-grands-parents,fil-17127.html

http://i41.servimg.com/u/f41/09/01/61/45/dscf2111.jpg

Ecole, nuisible pour la sante ?

Le couac du système éducatif


La question fera sans doute sourire les adeptes de l’école buissonnière. Et pourtant, elle est très sérieuse. Stress, exclusion, dopage… L’école serait la cause de nombreux troubles chez nos enfants. Athlète de haut niveau, Carlos Perez anime un centre sportif dans un quartier populaire de Bruxelles. Sur le terrain, il a noué des liens privilégiés avec les familles, partageant leurs préoccupations. Il a alors pu constater que l’école était devenue un facteur déterminant dans les troubles qui frappaient les enfants. Carlos Perez a tiré un livre de cette expérience, L’enfance sous pression, qui vient d’être réédité. Il revient pour nous sur les problèmes qui traversent le système éducatif.


Dans votre ouvrage “L’enfance sous pression” vous pointez du doigt la productivité obsessionnelle qu’on impose à l’enfant. Les méthodes de l’entreprise et leurs objectifs de rendement se sont-ils immiscés dans le système éducatif ?

Effectivement, les méthodes industrielles ont été incorporées à l’école, avec les mêmes causes et les mêmes effets. On y retrouve donc ces trois piliers propres au monde de l’entreprise : concurrence, restructuration et compétitivité. Cela se traduit dans le cadre scolaire par les filières de tri et de relégation. Et ce n’est pas sans danger. L’OCDE indique que dans l’industrie, on dénombre 360 millions de dépressifs qui prennent des neuroleptiques. Malheureusement, l’école suit la même tendance.

Vous dîtes que notre système éducatif fait tout pour améliorer le rendement. Pourtant, les professeurs et les parents se plaignent que les élèves font de plus en plus de fautes d’orthographe. Ne pensez-vous pas que, paradoxalement, le niveau baisse ?
Je ne suis pas du tout d’accord avec ce constat. Plusieurs spécialistes se sont penchés sur la question et ont conclu que malgré certaines idées reçues, le niveau ne baissait, bien du contraire. Les enfants d’aujourd’hui ont développé d’importantes capacités d’adaptation à l’environnement dans lequel ils évoluent. Ils maîtrisent de plus en plus tôt toutes les nouvelles technologies. Le problème est qu’il y a tellement d’outils différents que les enfants doivent être très flexibles. Il est difficile de s’adapter à tout.

C’est donc la grille d’évaluation qui n’est pas bonne lorsqu’on pense que le niveau baisse ?
Forcément, si on prend une grille d’évaluation qui date de deux siècles, l’orthographe sera le facteur le plus déterminant. Mais les enfants d’aujourd’hui, s’ils ont une moins bonne orthographe, ont une meilleure conscience du texte, un meilleur esprit de synthèse, etc. Il ne faut pas oublier non plus qu’autrefois, seule l’élite avait accès à l’école. Aujourd’hui, elle est ouverte aux masses. Donc, les évaluations ne sont pas stables, elles changent tout le temps. Le niveau ne baisse pas ou n’augmente pas, il évolue.

Comment le modèle compétitif de l’industrie s’est-il installé dans les écoles ?
Par des réformes successives. On s’est attaqué au socle de base de l’école en réformant la pédagogie par objectifs et par compétences. La compétence est un élément typique de l’industrie. On s’en sert pour améliorer la production de chaque ouvrier. Ce modèle basé sur la compétence a d’abord été incorporé dans l’enseignement technique et professionnel puis en humanité. Il est ensuite passé dans le primaire jusqu’à s’immiscer dans les écoles maternelles.
Les Etats-Unis ont démarré cette logique en lançant une grande réforme baptisée “Le pays en danger” dans les années 80. Elle consistait à relever le niveau de l’enseignement qu’on estimait en baisse. Il fallait figurer parmi les premiers au niveau mondial. Dans ce cadre-là, les méthodes utilisées avaient pour seul but d’augmenter la productivité sans pour autant augmenter les budgets.
image
Et comment se traduit concrètement cette volonté d’être plus productif ? On donne plus de devoirs aux élèves, ils doivent apprendre plus de matières ?
Le programme scolaire est plus lourd effectivement. Mais à côté de ça, il y a moins de professeurs, moins de moyens et plus d’élèves par classe. Comme dans l’entreprise, il faut être hyper-productif mais aux moindres coûts. Si bien que ce système génère un stress important chez les enfants. Et pour beaucoup de professeurs, ce n’est pas évident non plus. Je me suis rendu compte de cette situation lorsque les parents du quartier venaient me trouver pour parler des difficultés qu’ils rencontraient avec leurs enfants. On retrouvait les mêmes troubles pour tous. De là, mon analyse s’est portée sur l’école et ses dysfonctionnements. C’est le premier déterminant pour les enfants. C’est l’endroit où ils passent le plus de temps.

L’OCDE a dressé un classement des pays avec les meilleurs systèmes d’éducation. Vous avez observé qu’hormis la Finlande, les pays qui arrivent en tête de ce classement sont aussi ceux où les enfants consomment le plus de Rilatine, un psychostimulant qu’on administre aux enfants hyperactifs mais qui feraient des ravages. L’armée US refuse d’ailleurs d’enrôler des jeunes qui ont subi ce traitement durant l’enfance. Est-on en train de doper nos enfants pour qu’ils soient plus compétitifs ?
Oui, on assiste à un dopage généralisé. A part la Finlande, les dix premiers pays de ce classement PISA sont ceux où il y a le plus de problèmes de santé, de dépressions mentales et de suicides chez les jeunes. Ce classement a jeté les bases d’une compétition internationale acharnée entre les écoles. C’est comme ISO 2000 pour les entreprises, c’est un baromètre de la compétitivité.

Quels critères sont pris en compte pour ce classement ?
Il peut y avoir des critères valables mais j’y vois deux grands problèmes. Tout d’abord, la finalité productiviste du classement : il faut rehausser le niveau dans le cadre d’une compétition. Ensuite, il y a un critère fondamental qui n’apparaît nulle part dans le classement PISA : la santé de l’enfant. A mes yeux, l’enquête perd ainsi directement de sa valeur. Il y a juste cette obsession du niveau. Jusqu’où va-t-on l’augmenter ? Dans quel but ? Est-ce utile à l’élève ou à la réputation de l’école ?

Il semble que les écoles sont de moins en moins des lieux d’éducation visant à donner aux enfants les outils nécessaires pour se débrouiller dans la vie. Mais plutôt des ateliers où l’on forme la future main-d’œuvre des entreprises.
En effet, nous vivons dans une méritocratie utilitariste. L’école d’aujourd’hui sert à ce qu’on soit employable tout simplement. Mais ce ne sont pas les valeurs premières de l’enseignement. Ce problème de formatage inquiète à juste titre les progressistes. Toutefois, il ne faut pas s’enfermer dedans non plus. La question de la santé ne doit pas devenir secondaire. En tant que sportif au contact des parents et des enfants, je peux vous dire que ce sont deux problèmes liés. La santé doit devenir une référence au sein de l’école.

Justement, vous qui êtes sur le terrain et qui avez un contact privilégié avec les familles, pouvez-vous nous dire comment les parents perçoivent la situation ?
Naturellement, les parents s’inquiètent de l’avenir de leur enfant. La plupart souhaite que l’enfant aille le plus loin et le plus haut possible dans le cadre scolaire car on nous promet que c’est l’outil indispensable pour s’émanciper. Les parents sont donc pris dans un engrenage, ils n’ont pas le choix et doivent subir ce rouleau-compresseur qu’est le système éducatif.

Sentent-ils le malaise de leur enfant ?
C’est terrible… Bien évidemment, ils le ressentent. Ce sont eux qui récupèrent l’enfant après l’école. Ils sentent le décrochage et le prennent de plein fouet. Ils le vivent comme un traumatisme. Ils savent que s’ils ne réussissent pas, leur enfant ne trouvera pas sa place dans la société. Je l’ai vécu, mon père l’a vécu et mon fils est en train de le vivre. Comment ne pas mal le vivre ?
Il faut arrêter de marginaliser les individus d’un système. Il faut les rendre utiles à la société et non les jeter comme des bons à rien. On avait catalogué mon fils comme hyperactif. Il a été éjecté progressivement du système éducatif. On a voulu lui donner de la Rilatine et on nous a proposé toutes sortes de solutions qui n’avaient aucun lien avec l’enseignement. C’est une constante dans le système éducatif : quand il y a un problème, on l’externalise. Le problème vient nécessairement de l’enfant, de son environnement ou de ses proches. C’est triste. Aujourd’hui, l’enseignement est comme un train. Si on n’arrive pas à monter dans le wagon, on reste sur le quai. L’enseignement n’a pas le temps.

Dans votre livre, vous parlez aussi de certains pays scandinaves où la situation de l’enseignement est meilleure. Pourquoi la Belgique n’adopte pas les mêmes méthodes ?
Parce qu’on a peur. On n’ose pas réformer toute l’institution, alors on vient avec des petites réformes cosmétiques qui ne règlent pas le fond du problème.

Au cœur des dernières réformes entreprises, il y a l’enjeu de la mixité sociale sur lequel les ministres butent régulièrement. Les parents obligés de camper devant des écoles les veilles d’inscriptions peuvent en témoigner. Comment expliquez-vous cet échec ?
Les ministres butent et buteront encore dans cinq ou dix ans tout comme les Etats-Unis ont buté ces cinquante dernières années. Car ils n’entreprennent que des réformes périphériques à l’enseignement. Ce n’est pas en mélangeant les pauvres et les riches dans un même sac qu’on règlera le problème de la discrimination. La mixité sociale est un leurre, il faut aller au fond des choses, s’attaquer aux véritables raisons de l’inégalité. Il faudrait aussi une déségrégation de l’espace urbain pour que l’école puisse fonctionner correctement. On ne peut pas séparer systématiquement l’école de la société.
De plus, ces réformes sur la mixité sociale sont lâches car elles tendent à culpabiliser les classes moyennes. Je ne veux pas porter un jugement sur ces parents qui ne veulent pas mettre leur enfant dans une “école à problèmes”. Les écoles peuvent être à discrimination positive mais il faut dès lors mettre les moyens nécessaires pour que ça réussisse. Il peut y avoir un professeur d’origine marocaine avec dix élèves d’origine marocaine, il n’y a aucune raison qu’ils ne réussissent pas à partir du moment où il y a une pédagogie non-discriminante.

Quelle alternative à ce marché scolaire ?
Il faut régler le problème de l’intérieur en éliminant le tri, la sélection et la relégation, le redoublement, les classes de niveau, les conseils de classe qui se travestissent en conseils d’orientation, les notations… Il faut bien comprendre qu’on ne trie pas les enfants. Et pourtant, l’enseignement d’aujourd’hui est un génocide pédagogique. Nous avons besoin d’un changement radical comme celui nécessaire pour éliminer le racisme aujourd’hui et comme celui qui est venu à bout de l’esclavagisme hier.

Quels moyens pourrait-on mettre en place concrètement ?
Il faut une école formative, pédagogique. Les élèves doivent pouvoir travailler par quatre ou cinq en ateliers réduits avec ces mêmes méthodologies que j’ai pu observer en Finlande. Là-bas, les jeunes communiquent entre eux. Ici, les classes sont cloisonnées et l’élève cantonné à son pupitre. Le professeur aussi est cloisonné. Il n’y a pas non plus de véritable courroie de transmission entre l’enseignant et les parents. A Cuba par exemple, il y a un lien très fort entre l’enfant et le professeur qui suit ses élèves du primaire jusqu’au secondaire. En outre, il connait bien les parents.
Il faut aussi une école de production intégrale où le sport et la culture font partie intégrante du programme. Aujourd’hui, on éjecte toutes ces activités qui peuvent faire aimer l’école à l’enfant et qui sont importantes pour son développement. Evidemment, cela demande des moyens. Mais c’est une vision de la société. Soit elle est au service de l’humain, soit elle est au service de l’économie.
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A propos des deux pays que vous citez en exemple, la Finlande et Cuba, les moyens mis à disposition de l’éducation y sont plus importants ?
A Cuba, les ressources humaines, ou forces sociales comme on les appelle, sont bien plus nombreuses qu’ici en Belgique. Ces pays ont mis en place une coopération qui vient tant de l’extérieur que de l’intérieur. Bien sûr, pour que la coopération de l’extérieur opère, il faut le soutien des familles. Or, en Belgique, la fracture entre les familles d’un côté et l’école de l’autre se ressent fortement dans certains milieux. Des parents ont peur de l’école car ils ont peur de l’échec. 

Vous avez mis sur pied un projet d’émancipation par le sport. Pouvez-vous nous expliquer ce concept ?
Cela va faire trente ans que nous avons créé le centre sportif Fire Gym. Au début, il était assez spécialisé sur les athlètes de haut niveau. Il l’est toujours, de nombreux champions passent par chez nous comme Lorenzo Javier, champion du monde de kickboxing des poids-lourds ou Sabatin Derebey, triple champion du monde de Jiu Jitsu brésilien. La liste est longue.
Mais peu de temps après la création du centre, nous avons eu beaucoup de demandes dans le quartier pour organiser des activités avec les jeunes. Des liens particuliers se sont tissés et j’ai pu constater des troubles récurrents. De là nous avons développé une analyse des problèmes de santé liés au système éducatif. Et nous avons entrepris beaucoup d’actions pour soutenir notre combat pour le bien-être des enfants.

Quel genre d’actions avez-vous mené ?
Pour les chèques sport par exemple. C’était une aide financière de l’Etat pour promouvoir le sport mais qui a été supprimée. Pour les maintenir, nous avons lancé une campagne dans les médias et organisé plusieurs manifestations. Nous n’avons pas vraiment eu gain de cause mais nous sommes quand même parvenus à faire passer l’aide financière pour le sport par les CPAS (Centre Public d’Aide Sociale).
Nous avons aussi créé une association, “Les parents luttant contre l’échec scolaire et le décrochage scolaire” qui a été fort médiatisée. Nous avons notamment fait venir au parlement Claude Anttila, une experte du ministère de l’Education finlandais. Elle nous a permis de faire connaitre les bienfaits du système éducatif dans son pays. Toujours contre le décrochage scolaire, nous avons organisé une marche avec 500 enfants à Bruxelles.
Bref, Fire Gym est parvenu à se faire une place dans l’agenda politique. Nous avons ainsi obtenu pour les parents un droit de regard sur les copies d’examens de leurs enfants. Nous avons aussi contribué à ce que les enfants dyslexiques puissent être accompagnés.

Fire Gym a trente ans aujourd’hui. Comment voyez-vous les choses pour la suite ?
Nous allons continuer à taper sur le même clou. Nous restons convaincus que l’enseignement n’a pas besoin de réformes mais de révolutions. Notre prochaine étape est de faire adopter le mi-temps pédagogique. Le matin est ainsi consacré à l’apprentissage des matières scientifiques mais l’après-midi se fait sans cartable. L’objectif est de réinstaurer sérieusement les activités culturelles et sportives à l’école.

C’est déjà le cas dans certains pays comme l’Allemagne, non ?
Ce n’est pas un très bon exemple car le sport y est externalisé. Les élèves peuvent exercer une activité mais à eux de choisir le sport et le club. C’est donc compliqué pour les parents qui doivent aller chercher leurs enfants pour les conduire ensuite au sport. Je pense plutôt que le sport doit faire partie intégrante du système pédagogique. Des entraîneurs comme moi devraient faire partie de l’Education.

Vous avez été deux fois vice-champion d’Europe de culturisme. Aujourd’hui vous entraînez des athlètes de haut niveau. Qu’est-ce qui a amené le grand sportif que vous êtes à s’engager dans ce combat pour une école plus saine et plus juste ?
L’exclusion. L’exclusion que j’ai subie, que mes parents ont subie et que mon fils a subie. Il y a dans notre société une tendance macabre à hiérarchiser les êtres humains et à exclure ceux qui ne conviennent pas. On les exclut de l’école, du travail, etc.

Sur base de quels critères ?
Mes parents manquaient d’outils pour pouvoir réussir quand ils sont arrivés ici. Sur les plans politique, professionnel, éducatif… Même pour le logement. Ils nous manquaient beaucoup de choses quand j’étais petit. Et c’était comme ça pour toute la classe ouvrière.
Puis, avec mes frères et sœurs, nous avons pu nous-mêmes goûter très tôt à cette dure réalité en étant relégués dans le professionnel à l’école et en commençant à travailler à 14 ans. Quand tu vois par la suite que les choses commencent à se reproduire avec tes enfants, tu te poses des questions et tu as envie de faire quelque chose. Donc, soit tu essaies de t’en sortir individuellement, soit tu essaies de trouver des solutions plus politiques, de manière collective. C’est la deuxième voie que j’ai choisie. Le fait d’avoir un centre comme Fire Gym m’a permis de rencontrer d’autres gens, de partager nos problèmes. Et très vite s’est posée la question de l’école, le plus grand déterminant dans la vie des enfants et la première source de préoccupations pour les enfants.

Et quelle aide apporte le sport dans tout ça ?
Le sport en soi ne permet pas de lutter contre l’exclusion. Mais c’est un moyen pour les jeunes de créer des liens sociaux. Ca débouche sur un travail et une réflexion collectifs qui peuvent être à la base de combats politiques pour l’émancipation.


Propos recueillis par Mouâd Salhi
http://newsaloha.tumblr.com/post/41697037543
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25 janvier 2013 5 25 /01 /janvier /2013 02:17

 

La charmante (!) Florence

http://www.meltybuzz.fr/valerie-trierweiler-tweet-sur-la-liberation-de-florence-cassez-galerie-421875-1259456.html

florence cassez libération libérée

 

COMPARAISON ENTRE FLORENCE CASSEZ
ET YVAN COLONNA !
  
  
Combien Hollande a-t-il donné
pour faire libérer Florence Cassez ? (vidéos 6'' et 6'11)

La libération de Florence Cassez tombe à pic pour Hollande : juste après son échec à subjuguer les Français par sa guerre au Mali !


Florence Cassez a été libérée officiellement pour « vice de procédure » ; mais, dans son immense majorité, la population mexicaine la croit coupable ; et, comme sa libération arrange bien Hollande, on peut se demander ce qu'il a donné en échange au président du Mexique ; car, celui-ci va le payer très cher dans son pays en terme de popularité.

Les avocats de Florence Cassez faisaient valoir que le témoignage au centre de sa condamnation avait été faussé par une reconstitution diffusée en direct par la télévision mexicaine. L'Agence fédérale (police) mexicaine a reconnu en 2010 avoir procédé à une reconstitution de l'arrestation, expliquant avoir agi à la demande de la presse.


Ce genre de chose est un classique que nous avons vu récemment dans Plus Belle la vie, et ne prouve en rien l'innocence de quelqu'un. C'est un peu comme les reportages de guerre où l'on voit des coups de feu, ou de canon, etc. En fait, dans l'immense majorité des cas, il s'agit de reconstitutions ; mais, cela ne prouve en rien que la guerre n'existe pas !


Pour voir la reconstitution d'une arrestation à Plus Belle La Vie, et constater tout ce qu'elle implique, cliquer ci-dessous :

http://mai68.org/spip/spip.php?article4858

 


Par ailleurs, puisqu'il a fallu libérer Florence Cassez pour vice de procédure, la reconstitution télévisée de son arrestation ayant pu influencer le jugement du tribunal ; alors, que dire du jugement d'Yvan Colonna, que Sarkozy — qui était tout de même à l'époque le ministre de l'intérieur de la république française, ce qui est bien plus important qu'une reconstitution télévisée — avait déclaré coupable avant même qu'il soit jugé :


Pour voir la vidéo où Sarkozy condamne par décret Yvan Colonna à être coupable, cliquer ci-dessous:

http://mai68.org/spip/spip.php?article4858

Ça aussi, c'est un vice de procédure, et autrement plus grave !


    do

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25 janvier 2013 5 25 /01 /janvier /2013 00:20

 

Qu’auraient pensé nos ancêtres de 2013 ?

Ces derniers jours, j'ai pensé à Charles, Charles est un de mes ascendants, il paraît que je lui ressemble beaucoup, le goût pour l'humour « à froid » compris. Je me suis demandé ce qu'il aurait pensé de la France de 2013, si elle lui aurait plu...

Sa famille venait d'Alsace après la guerre de 1870, plutôt que de devenir allemands, ils avaient préféré partir les uns jusqu'en Picardie, les autres à Montmartre, dans une toute petite rue près de la rue Caulaincourt, une des rues qui n'est pas encore envahie par la « bobolitude » contrairement au reste de Montmartre.

A ce que j'en sais, cela lui avait paru tout à fait normal de partir, malgré tout le déchirement que cela impliquait, et les privations, il ne s'était posé aucune question. Maintenant, on lui rirait au nez, il passerait pour un naïf, un pauvre diable manipulé à ne pas penser une seule seconde à se garantir une survie confortable.

Tout comme il ne s'en posa aucune pendant la Première Guerre Mondiale où il reçut une décoration pour avoir pris un nid de mitrailleuses à l'ennemi pendant une des interminables offensives des « tranchées ».

Il n'en tirait aucune gloire, il avait fait son devoir c'est tout, la médaille avait été accaparée par les enfants qui jouaient avec comme avec un hochet. Et personne n'en parlait plus que ça.

Il n'avait aucune haine pour les allemands, mais le pays étant en danger il ne s'épolitique, société, nostalgie, histoiretait pas posé plus que de questions que cela.

Après la « Grande Guerre », qu'il n'aurait pas songé une seconde à qualifier de « boucherie », on lui avait proposé un poste de « rond-de-cuir » confortable en Espagne, mais quitter son cher Montmartre, où ses filles croisaient régulièrement Kandinsky, un jeune peintre espagnol prometteur, et Fréhel, ses deux cabots minuscules dans les bras, et qui offraient des « grenadines » aux gosses du quartier, lui avait semblé un sacrifice beaucoup trop difficile.

Dans leur petit appartement de la « Butte » on lisait le journal avec les voisins, les uns « l'Action Française », les autres « l'Humanité ». La politique était une chose importante ainsi que l'engagement pour la collectivité, considéré comme allant de soi.

Un temps il fût tenté par « le Sillon » de Marc Sangnier, et son utopie rurale, son beau-fils, mon grand-père, s'en souviendra quand il proposera de mettre en place, pour voir, pour essayer, un système collectiviste agraire pour résoudre le problème de la pauvreté en milieu rural dans son département, et lutter contre la désertification des campagnes.

Charles était curieux de tout, par exemple bien qu'ayant des convictions très différentes des deux personnages, il avait lu Louis Blanc, son « Histoire de la Révolution », et Ernest Renan., principalement sa « Vie de Jésus », et ses conférences sur la nation. Il n'avait pas fait d'études pourtant, ce qui ne l'empêchait pas d'avoir une bibliothèque immense témoignant de son goût éclectique

politique, société, nostalgie, histoireQuand il rentrait dans son petit village de la Somme, où il avait une petite maison carrée typique de la région, il faisait du théâtre avec « monsieur Éric ». a Paris il avait joué avec la troupe de Charles Dullin. Monsieur Éric, ainsi qu'on l'appelait, était l'instituteur, qui était une personne que l'on respectait infiniment car tout le monde lui était gré de son dévouement pour les enfants et de ce qu'il transmettait. A l'époque, nul besoin de grandes déclarations fracassantes sur la culture, l'accession à la culture pour les défavorisés, cela allait de soi pour la République de l'époque, y compris dans les tout petits villages.

C'est grâce à lui qu'une des filles de Charles fut une des premières femmes à faire des études longues en France, sans pour autant qu'il ne se glorifie de quelques bonnes intentions idéologiques.

Elle travaillait bien et était consciencieuse, quels inconvénients pouvait-il y voir ? Elle le méritait.

« Monsieur Éric » également avait fait la « Grande Guerre », dans les tranchées, avec Charles ; c'était un « hussard noir » pur qui croyait qu'un jour grâce aux progrès de l'instruction l'humanité deviendrait enfin plus fraternelle et plus libre. « Monsieur Éric » écrivait de la poésie classique, sur les paysages de Picardie, sur la tragédie des « tranchées », il avait noirci de son écriture sûre et bien dessinée quelques cahiers d'écolier qu'il avait confié à son ami.

Ce qui caractérise encore maintenant Charles et « monsieur Éric », ainsi que beaucoup de personnes de leur temps, c'est leur hauteur de vue morale. Là encore, quel vilain mot ais-je employé là ?

Aujourd'hui la morale est niée, reniée, déniée, rejetée, car elle apparaît comme une contrainte insupportable aux désirs des « citoyens-consommateurs » de notre époque qui ne veulent aucun frein entre eux et la satisfaction de leurs pulsions de consommation des choses et des personnes, l'amour se consommant comme tout le reste.

Ce n'est pas que Charles et « monsieur Éric » fussent des purotins, bien au contraire mais il ne faisait qu'obéir au précepte suivant :

« Tout m'est permis mais tout ne m'est pas profitable ».

politique, société, nostalgie, histoireCharles détestait pour cela, tout comme son ami, l'hypocrisie morale profonde de la bourgeoisie positiviste, se voulant de progrès, au pouvoir depuis 1871. Il avait vu aux premières loges pendant « la Commune » quelles conséquences cela avait pour les « petites gens » et les classes réputées « dangereuses », en particulier au « Mur des Fédérés ».

Il en avait également conçu une méfiance très forte, transmise à tous ses descendants, envers toutes les idéologies, y compris les plus généreuses, leurs théoriciens n'hésitant pas à envoyer se faire tuer le peuple à leur place, ou à profiter de la situation opportunément pour prendre le pouvoir et le conserver à leur bénéfice exclusif sous prétexte d'utopie à venir.

Charles et son camarade des tranchées auraient détesté voir foulés aux pieds en 2013 leur hauteur de vues, leurs idéaux généreux à tous les deux, et la culture, en particulier les Lettres aussi méprisées, le tout au nom du progrès. Quant aux bourgeois positivistes hypocrites qu'ils détestaient, ils les auraient reconnu, ils sont toujours au pouvoir même s'ils prétendent avoir changé...

illustration de la rue des Cloÿs, prise sur le site "Paris XVIIIème"

illustration sur Fréhel prise sur le blog "radio herbe tendre"

illustration sur Ercheu, le petit village de la Somme en question prise sur le site "Ercheu info"

illustration sur "le Mur des Fédérés", prise sur le site de Larousse

 

http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/qu-aurait-pense-nos-ancetres-de-129441

 

par Grandgil (son site) mercredi 23 janvier 2013

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9 septembre 2012 7 09 /09 /septembre /2012 01:47

 

HEURS ET MALHEURS DES ANTHROPOLOGUES (2)

Dans la même rubrique:
< >
Samedi 1 Septembre 2012 - 11:29 HEURS ET MALHEURS DES ANTHROPOLOGUES (1)
Samedi 21 Juillet 2012 - 14:53 L'Iran et la nouvelle pesée de l'humain (suite)


Manuel de Diéguez
Samedi 8 Septembre 2012

 

HEURS ET MALHEURS DES ANTHROPOLOGUES (2)

Cette semaine, une révolution pédagogique a failli se déclencher au cœur même de la République: on s'imaginait qu'elle allait redevenir pensante et l'on n'en croyait pas ses oreilles d'entendre l'un de ses augures officiels, le Ministre de l'éducation nationale en personne, rappeler à huit cent cinquante mille enseignants qu'une laïcité privée d'éthique ne fera pas le poids devant le retour massif du sacré dans le monde entier, mais qu'une morale privée de la connaissance des secrets les plus cachés de l'homme et de son histoire manquera également de l'assise cérébrale qui seule définit la France de la raison.

Naturellement un double engagement aussi audacieux de l'Etat a pris tout de suite du plomb dans l'aile; à l'origine, la laïcité reprochait son inculture philosophique et scientifique à l'Eglise, mais deux siècles plus tard, le tour est venu pour une laïcité rendue acéphale d'illustrer une ignorance et une inculture calquées sur le modèle ecclésial.

Si vous n'observez pas les enjeux psychiques et politiques qui donnent leur poids aux mythes religieux, vous interdirez tout progrès aux sciences humaines. Comment pèserez-vous les recettes dont use la pensée dogmatique, comment déconstruirez-vous les raisonnements scolastiques, comment placerez-vous les constructions conceptuelles et les ruses verbales de l'entendement mythologique sous le verre grossissant des microscopes les plus puissants si vous changez la laïcité en un instrument d'abêtissement calqué sur celui des cosmologies mythiques ? Une théologie peut se passer d'approfondir les notions de preuve, de signe et d'emblème, mais un humanisme qui persévèrerait à faire silence sur les fondements anthropologiques des verbes expliquer et comprendre n'aurait pas sa place dans une civilisation dont le "Connais-toi" aurait encore un avenir.

Mais une anthropologie qui ne comprendrait pas la politique qui inspire en secret les défis que les mystiques lancent à la raison ne rendrait pas compte de la grandeur et de la noblesse des héros de l'absolu.

C'est dans la brèche ouverte entre la bancalité de la laïcité d'aujourd'hui et la cécité d'un humanisme superficiel qu'il convient de lire ma modeste réflexion d'aujourd'hui et de la semaine dernière. .

*

1 - La myopie des dieux uniques
2 - Comment nous sommes devenus les pédagogues de nos dieux
3 - Les démiurges de l'espace et du temps et le nouvel humanisme
4 - Ce que la raison a commencé de nous enseigner
5 - L'humanisme de demain
6 - L'Europe et le temps d'Allah
7 - Les Dulcinée et les Maritorne de l'histoire
8 - Les vainqueurs du temps
9 - Les entrailles de l'islam vivant
10 - Entre Charybde et Scylla
11 - La question du sens
12 -Le cyclotron à tuer le temps des morts

 
1 - 1 - La myopie des dieux uniques

Passage par les souterrains
 

Comment une divinité plus habilement construite et plus sage que les précédentes conquerrait-elle une manière d'existence dans le vide de l'immensité, et cela par le seul effet de la profondeur d'esprit dont elle pourrait se targuer? Croire et savoir font deux: on ne validera jamais l'alchimie, l'astrologie, la théologie ou la chiromancie à en perfectionner les visées oniriques, parce que tout progrès de la raison passe par l'enfantement d'un encéphale placé sur un autre échiquier de la méthode que celui d'autrefois.

Observons donc de plus près la myopie native dont souffrent les trois monothéismes dont la guérison exigerait un changement de leur esprit et de leur cœur - ce qui nous donnera une première idée, certes encore confuse, de la cécité commune à la psychobiologie que trois dieux persévèrent à se partager, mais qui les distingue cependant quelque peu de l'aveuglement propre aux neurones des polythéismes. Car nos solitaires du cosmos furent et demeurent les premiers empereurs du vide qui se soient mis en tête non seulement de disqualifier radicalement les prétentions de notre misérable grain de raison, mais également les premiers démiurges acharnés à éradiquer purement et simplement notre lumignon vacillant de la surface de la terre, et cela avec un si bel accord de vues entre eux qu'ils en sont venus à cacher ou à masquer à nos propres yeux les périodes brèves et trompeuses au cours desquelles ils accordent un retour en grâce à nos sciences, à nos lettres et à nos arts.

Au XVIIe siècle, par exemple, un Richard Simon avait réussi à construire un vasistas qui nous avait permis d'observer d'un peu plus près la cuirasse d'acier qui protégeait notre sacrificium intellectus, ainsi que le ciboire retentissant qui sonorisait notre credo quia absurdum. Ces deux oracles de l'absolu nous répétaient jour et nuit que l'absurdité même de nos convictions rationnelles servirait précisément d'emblème à une vérité enfin triomphalement révélée et de témoin du caractère irréfutable des écrits que nos trois ciels réunis nous avaient dictés - celui des juifs, puis des chrétiens, puis des musulmans.

2 - Comment nous sommes devenus les pédagogues de nos dieux
Suite du passage par les souterrains
 
 

C'est dire que l'extinction préalable de la flammèche de notre raison tremblotante sera la condition sine qua non d'une démarche enfin assurée de notre entendement et que ce sacrifice radical de notre embryon d'intelligence nous inspirera une ambition nouvelle et glorieuse, celle de nous immoler sur l'autel de notre immortalité. Puisque nous aurions été créés afin de servir d'offrandes sanglantes à nos sacrificateurs célestes, nos boîtes osseuses souffriraient de naissance d'une servitude paradoxalement providentielle, qui nous ferait chercher en vain une divinité en mesure de combler nos espérances posthumes, mais condamnée à demeurer incompréhensible, omnipotente et omnisciente, donc inaccessible et incapturable par définition.

Mais alors, notre infirmité native de victime à exposer sur nos offertoires ne serait-elle pas précisément celle de la boîte osseuse du boucher des nues qu'une véritable anthropologie scientifique nous apprendra à terrasser sur les étals sacrés de notre salut ? Mais alors, notre besoin irrépressible de nous procurer un immolateur mystérieux et de le magnifier jusqu'à la folie sur nos autels ne serait-elle pas précisément la preuve de ce que notre culte de meurtriers évangélisés serait la source ultime de notre politique et de notre histoire. Mais alors, un créateur faussement angélique aurait fait de nous des aveugles séraphisés d'avance? Mais alors, notre espèce aurait longtemps partagé clopin-clopant les exploits satrapiques et confus d'un Pygmée divin. Mais alors, les dieux-pygmées du paganisme d'un côté et le trépied de nos dieux uniques, de l'autre, auraient suivi de génération en génération et cahin-caha le même itinéraire. Mais alors, la cohorte entière de nos nains du ciel se serait montrée rebelle à couper du moins notre intelligence en deux portions inégales et à négocier le statut et les apanages respectifs de leur encéphale et du nôtre. Mais alors, comment expliquer leur refus entêté de partager leurs prérogatives excessives avec les maigres attributs qu'ils se résigneraient à concéder à notre pauvre glande cervicale?

3 - Les démiurges de l'espace et du temps et le nouvel humanisme
Au grand jour de l'histoire
 

Pour tenter de comprendre le refus obstiné de nos Titans du vide et de l'éternité de conclure d'utiles compromis avec notre infirmité cérébrale, il faut observer le statut que les saints de l'islam ont accordé à leur propre boîte osseuse. Abdelkader Dehbi, ancien moudjahid du peuple et ancien collaborateur du Président Boumédiène de 1965 à 1968, réfutait en ces termes un contradicteur audacieux qui prétendait qu'entre croire et savoir, il existerait une vaste étendue: "Le fait que Descartes, écrit-il, soit considéré comme l'un des plus grands génies rationalistes ne l'a pas empêché d'affirmer, avec une suffisance consommée et une ignorance inouïe de la logique la plus élémentaire, que "Dieu lui-même ne peut faire que ce qui a été fait n'ait pas eu lieu...". C'est vous dire le vide sidéral qui peut parfois régner même dans les têtes les mieux faites... ".

Nos malheureux cerveaux de petits logiciens se révèleraient donc tellement microscopiques que leurs coquillages se confondraient à la poussière des chemins, tandis que l'encéphale d'un super logicien surplomberait leur multitude besogneuse de l'éclat resplendissant de sa tiare - celle dont les vrais musulmans se partageraient la splendeur sur la terre et qui leur permettrait de contempler la conque osseuse des microbes qui se seraient propagés autour de leur trône.

Mais si l'islam de demain devait féconder l'Occident de la politique et si, de son côté, un Occident intellectuellement ressuscité devait trouver pour allié l'islam des retrouvailles de la civilisation musulmane avec la pensée critique, que dirions-nous de la réouverture du champ de la raison qui nous a dessillé les yeux depuis la fin du Moyen Age ? Car si notre naufrage politique plaide, hélas, contre nous, il faut bien que, de leur côté, les mythes sacrés recèlent les secrets psychiques d'une anthropologie plus rationnelle et moins désastreuse que la nôtre, laquelle nous ordonnerait de nous mettre à l'écoute des penseurs et des peseurs de la vassalité de l'Europe qui germent dans les profondeurs de la quatrième génération de l'islam français.

4 - Ce que la raison a commencé de nous enseigner

Au grand jour de l'histoire

Cherchons donc le chemin sur lequel les animalcules assujettis à un empire étranger que nous sommes devenus se sont hasardés depuis cinq siècles et qui ne nous ont en rien rapprochés de la connaissance politique de la matière grise de Jahvé, de celle de notre Machiavel en trois personnes et d'Allah l'herculéen, dont la logique anéantit nos misérables exploits cérébraux.

Certes, au XVIe siècle, nous sommes devenus des hommes de plume attentifs à corriger les fautes d'orthographe, de syntaxe et de grammaire de notre divinité. Assurément, au XVII e siècle, nos philologues ont commencé de découvrir que nos textes sacrés, nous en étions les seuls auteurs. Pas de doute : il est démontré qu'au XVIIIe siècle, nous avons déclaré que seules les civilisations en état de marche vers le royaume de la connaissance rationnelle se révèleront des moteurs fiables des microscopiques progrès intellectuels dont nous bénéficions et de ceux de nos ciels que nous aurons réduits au rang de coadjuteurs empressés de nos propres têtes - et nous nous sommes mis en devoir d'éduquer les Célestes les plus stupides de nos ancêtres. Il est également démontré qu'au XIXe siècle, nous avons découvert l'évolution rassurante de notre crâne de mécaniciens depuis le chimpanzé jusqu'à nos derniers lions de l'univers. Il est non moins certain qu'au XXe nous avons commencé de voguer toutes voiles dehors sur l'Océan de l'inconscient religieux de l'humanité et que nous avons appris à connaître les quelques archipels de la conscience claire qui ont émergé des flots. Mais est-il raisonnable de croire qu'au XXIe siècle, nous ferons débarquer dans une anthropologie résolument prospective une spectrographie de visionnaires des mythes sacrés dont se nourrissaient nos lointains ascendants et que nous nous demanderons quel génie éthique et politique ordonnait à nos trois dieux uniques non seulement de vaincre la raison native dont nous disposions à l'époque , mais de créer et de décréer à leur guise le temps que notre Renatus Cartesius proclamait irréversible? Autrement dit, quel est le sens politique d'une durée qui rebrousserait chemin sous la poigne du ciel?

5 - L'humanisme de demain
Passage par les souterrains
 

Est-il un rêve plus souverain que celui d'enfanter le temps et de le jeter à la casse selon notre bon plaisir? M. Abdelkader Dehbi nous rappelle que le mystique musulman s'égale à ce cerveau-là. A nos yeux d'Occidentaux, il se construit inconsciemment un levier titanesque de sa propre boîte osseuse et en attribue ensuite non moins inconsciemment l'omnipotence et les prérogatives fabuleuses à une divinité sommitale afin de ne pas assumer sa propre ambition cérébrale de disposer de la souveraineté intellectuelle absolue auquel le mythe sacré sert de médiateur.

Qu'on me comprenne bien: toute analyse anthropologique et critique qui se voudrait seulement ironique à l'égard de la dimension onirique de l'humanité serait vaine par définition, puisqu'elle se serait convaincue de connaître d'avance la réponse à ses questions, à l'instar, précisément, des théologies, qui n'ont rien à chercher et rien à démontrer, mais seulement à suivre dans tous ses ruisselets et ses rigoles le fleuve d'une vérité réputée révélée. Depuis Platon, en revanche, la philosophie occidentale part de l'évidence que l'humanité se trouve plongée dans les ténèbres d'une profonde ignorancte et qu'il lui faut conquérir un savoir médical dont elle se trouve privée de naissance.

Mon propos de défenseur de la philosophie socratique, donc thérapeutique, est seulement d'observer que les trois dieux uniques se présentent à leur tour et à leurs corps défendant en paradigmes de l'inconscient malade qui inspire leurs cosmologues sacrés. A ce titre, les personnages mythologiques qui peuplent les têtes de leurs adorateurs sont, eux aussi et sans le savoir, des décrypteurs des effigies cérébrales, donc oniriques par définition, d'un Zeus qui se serait vaporisé dans le cosmos. Il serait donc illogique de refuser de découvrir la signification psychopolitique du Dieu dûment installé sous l'os frontal qui abrite son sceptre; et il serait plus illogique encore, pour un Occidental averti, de hiérarchiser les songes sacrés de l'humanité, donc de les ranger dans un ordre qualitatif et en clinicien sans hiérarchiser en retour les encéphales si diversement et si inégalement ouverts et fermés de leurs propriétaires.

6 - L'Europe et le temps d'Allah
Au grand jour de l'histoire
 

Qui niera l'existence clinique de Hamlet ou de don Quichotte, qui niera que le débat porte exclusivement sur la nature basse ou sommitale de l'existence cérébrale et morale qui appartient en propre à ces personnages dans l'hôpital universel que nous appelons la littérature mondiale?

L'homme appartient à une espèce divisée entre l'erreur qui guérit et la vérité qui tue, mais il ne s'accorde pas sur la définition de la santé et de la maladie mentale. Don Quichotte avait recouvré la santé mentale: il avait découvert qu'il n'existe pas de ciel des idéalités, que les chevaliers errants sont fous à lier et que leurs Dulcinée ne sont que des Maritorne autrement habillées. Cette vérité l'a tué, mais dans son lit, tandis que l'autre vérité l'aurait tué sur les grands chemins de son rêve. Vaut-il mieux vivre dans une noble ivresse, quitte à payer le tribut de la mort aux "mensonges utiles", ou boire le poison de la vérité mortelle à laquelle Socrate attribuait les vertus d'une haute délivrance? L'Europe guérira-t-elle à ingurgiter le venin de sa servitude ou à s'habiller en Dulcinée de la Liberté?

Car la Maritorne américaine est devenue la Dulcinée de la démocratie mondiale aux yeux des uns, un filtre mortel aux yeux de Socrate. Faut-il nier les heures de notre esclavage ou les regarder en face? L'Europe mourra-t-elle sur son matelas crevé ou à l'école d'un Quichotte auquel le dieu des chevaliers errants aurait accordé la grâce de mourir dans son ciel ? Satanée question que celle des relations que la vérité entretient avec les ressorts respectifs de la santé mentale et de la folie, satanée question que celle de la noblesse ou de la bassesse de l'illusion et de la folie politiques.

7 - Les Dulcinée et les Maritorne de l'histoire
Passage par les souterrains
 

Apprenons donc à peser les élévations et les hontes de l'humanité dulcinesque ou maritornesque - car si les documents religieux se révèlaient plus ou moins dignes de l'âme, du cœur et de la raison de l'humanité, nous disposerions d'un moyen de décadenasser l'humanisme étroit, avare et falot d'une Europe vouée à la débâcle politique. Quelle serait donc la spécificité de l'existence de Zeus, de Jupiter, de Jahvé ou d'Allah dans nos têtes si la pesée de la psychobiologie de nos dieux morts ou vivants nous apprenait en quoi, nous non plus, nous ne sommes pas des vivants tridimensionnels? Puisque de nombreux docteurs de nos dieux d'autrefois se révèlent plus éloquents que ceux de nos dieux censés s'être vaporisés dans l'immensité, le XXIe siècle devra fabriquer la balance à peser le génie des grands mystiques de notre vie et de notre mort. Puis il nous faudra apprendre à transporter leur ciel dans le champ d'un humanisme plus abyssal que celui du christianisme et de l'islam des piètres docteurs de la chose.

Telle est la problématique qui sous-tend la question de l'abolition du temps des morts qu'Abdelkader Dehbi a soulevée. La Béatrice réelle et respirante est-elle celle de Dante ou la petite bourgeoise d'Italie qui a servi de modèle au poète? La vraie Nausicaa est-elle celle qui a trouvé le corps d'Ulysse sur le rivage des Phéaciens ou celle qui salue le rescapé de Charybde et de Scylla en partance pour l'Ithaque de sa résurrection, la vraie Marie est-elle celle de Ronsard ou celle qu'attendent rides et cheveux blancs, la vraie Dulcinée est-elle celle de don Quichotte, la vraie Europe est-elle celle des rêveurs du traité de Rome ou celle des bureaucrates de Bruxelles ? Décidément, la question de la définition de la santé mentale a débarqué dans l'histoire avec Homère, décidément la biographie de la démocratie se lit dans le livre des vainqueurs et des vaincus de l'Odyssée de leur ciel. Abdelkader Dehbi veut-il que le temps de la colonisation n'ait pas existé ou bien entend-il le regarder en face ? A l'Europe de savoir si elle vaincra sa vassalité à l'école de Nausicaa ou si elle la niera, afin de s'en accommoder à l'écoute de la Maritorne de Sagayo. .

8 - Les vainqueurs du temps
Au grand jour de l'histoire
 

Mais pourquoi une si haute exigence spirituelle - celle qui nourrit le "Connais-toi" de la Liberté - est-elle demeurée absente d'une psychobiologie critique du Jahvé des juifs et de celui des chrétiens, pourquoi ces divinités manchottes ou triomphales sont-elles allées, selon la Genèse, jusqu'à se repentir piteusement de leur décision, certes cruelle, furieuse et stupide de noyer toutes leurs créatures en quelques instants, à l'exception d'une seule? Si cette paire de petits dieux était capable, à l'instar d'Allah, de Dulcinée ou de Béatrice, de faire "que ce qui a été fait n'ait pas eu lieu", ces jumeaux sauvages ne se seraient pas contentés d'adresser à leur propre omnipotence des reproches bien sentis, mais tardifs, donc non moins impuissants qu'inutiles: tous deux auraient fait que le Déluge n'aurait pas eu lieu. Et pourquoi les vrais saints de l'islam, eux, ne calibrent-ils pas l'encéphale d'Allah à l'école de celui du vieux Chronos, ce barbare qui dévorait tout crus ses enfants nouveau-nés, sinon parce que la noblesse du vertige dont le monothéisme de l'islam nourrit sa politique de la grandeur des âmes conduit la science historique au plus secret du désir de Dante, d'Homère ou de Cervantès de terrasser l'espace et le temps. Décidément les secrets ultimes de la politique et de l'histoire de notre étrange espèce sont dans la sortie de la passe entre Charybde et Scylla - et il y faut la Nausicaa, la Dulcinée ou la Béatrice d'une haute folie.

9 - Les entrailles de l'islam vivant
Au grand jour de l'histoire (suite)
 

Quelle serait la politique offensive et défensive d'une Europe qui se serait arrachée à sa servitude et qui se voudrait à nouveau résurrectionnelle, donc insurrectionnelle? Et dans ce cas, comment le génie religieux de l'islam conduirait-il le cogito cartésien de la civilisation de la pensée critique à enfanter une anthropologie délivrée des garrots de la mort ? Et dans ce cas, comment psychanalyserions-nous le rêve humain le plus originel et le plus fou, mais également le plus généreux, celui d'abolir le temps des trépassés ? Et dans ce cas, comment mettrons-nous ce triomphe sur les épaules d'une divinité nourricière du temps des vivants? Croit-on que, dans tous ces cas, il ne faudrait pas aider le Continent des Dulcinée et des Maritorne à remonter le cours du temps, croit-on qu'il ne lui faudrait pas recourir à la démence libératrice d'effacer les sépulcres, croit-on qu'il ne lui faudrait pas glorifier la démence de vaincre ce qui est arrivé sous un sceptre étranger? Sinon, comment abolirions-nous la servitude et la honte qui nous ont placés sous le joug d'un empire d'au-delà des mers? Si les descendants de la bataille de Salamine n'élevaient pas leur courage jusqu'à triompher de leur mort, comment tourneraient-ils le dos à leur vassalisateur-géant, comment leur délire retrouvé en ferait-il des Christophe Colomb de leur résurrection, comment s'enracineraient-ils dans l'histoire respirante des mystiques, celle qui tue le passé des esclaves, celle qui redonne un destin respirant aux nations agonisantes, celle qui rallie à sa cause l'élan spirituel des grands anthropologues de l'absolu que furent les Augustin et les Muhammad?

10 - Entre Charybde et Scylla
Passage par les souterrains
 

En vérité, peser les civilisations sur la balance de leurs dieux vivants et de leurs dieux morts , c'est confier à l'humanisme occidental de demain les armes d'une anthropologie du ciel, donc d'un savoir d'architectes de la condition simiohumaine d'hier et d'aujourd'hui. Certes, nous savons depuis Lévy Brühl (1857-1939) que le cerveau primitif de notre espèce était un organe artisanal et qu'à ce titre, il projetait sur le cosmos les recettes et les outils qu'il avait forgés sur ses établis: s'il apercevait une montagne, il cachait en toute hâte un fabricant derrière des rochers et des pics, s'il voyait une étendue liquide, il la dotait précipitamment d'un créateur ou bien il y logeait une divinité qu'il proclamait consubstantielle à une masse d'eau. Voltaire n'avait tué Poséidon que pour métamorphoser le cosmos en une horloge parlante et pour installer un horloger gigantesque et parfait dans l'atelier des heures.

L'anthropologie critique enseignera que l'invention du langage n'a pas guéri l'animal de l'ignorance et de la peur. Au contraire, la découverte de la parole a épaissi les ténèbres de l'ignorance au point que, de nos jours encore, les religions domptent et appâtent la bête vocalisée. D'un côté, il faut lui faire mordre à l'hameçon des friandises promises au delà de la mort et, de l'autre, l'épouvanter à brandir des châtiments posthumes éternels et terribles.

C'est pourquoi les scrutateurs des aiguilles et des cadrans du cosmos se sont extasiés au spectacle d'un horloger tellement imprévoyant, qu'il aurait, à l'en croire, fabriqué le ciel et la terre sans s'être demandé où il allait les loger. Du moins saint Augustin avait-il la tête un peu plus solide que celle des théologiens au petit pied de son temps. Quelle faute de marmot de la logique, disait-il de confier à un démiurge exagérément décérébralisé l'entreprise ridiculement manquée d'avance d'enfanter un ciel et une terre qui lui resteront ensuite sur les bras! Si vous oubliez, grand nigaud, de prendre la précaution littéraire de faire créer à votre démiurge la quantité d'étendue et de temps qu'il lui faudra pour rendre son récit cohérent, quel habitat ce benêt donnera-t-il à des machineries cosmiques dont il aura omis de prévoir qu'il lui faudra les livrer empaquetées dans deux substances qu'on appelle Ouranos et Chronos? On voit que l'esprit de raison des petits enfants se demande où Dieu avait la tête, on voit que, non seulement saint Augustin armait à jamais la logique du sacré des principes moins branlants que celle des auteurs de la Genèse. Depuis lors Allah et le dieu censé incarné des chrétiens se refusent à toute connaissance rationnelle de leur nature et de leurs prérogatives, puisque la raison titubante de leur créature leur fait nécessairement conjuguer un verbe exister garrotté par les apanages réservés à l'espace et au temps.

11 - La question du sens
Au grand jour de l'histoire
 

Dans ces conditions que veut dire M. Abdelkader Dehbi, quand il évoque "l'ignorance inouïe de la logique la plus élémentaire chez Descartes" et quand il l'accuse d'une "suffisance consommée"? Saurait-il que la question du sens n'a pas de sens et ne saurait en trouver un tel, parce que tout signifiant se donne une motivation et une finalité nécessairement humaines pour fondements et que celles-ci renvoient nécessairement celui qui les formule à justifier une motivation et une finalité subjectives, et ainsi de suite jusqu'à la formulation d'une justification dite originelle, donc nécessairement privée de finalité et de motivation. La succession infinie des poupées russes qu'on appelle des signifiants se brise sur un obstacle insurmontable par définition, celui d'une prétendue cause première, laquelle serait privée de cause et renverrait le principe de causalité à la casse. On voit que la logique conduite à son terme devient l'instrument universel du néant. C'est pourquoi Saint Augustin demeure le fondateur de la mystique dite apophatique, qui signifie en grec, transcendante à la parole et à toute logique humaine. La bombe de l'absurde a pulvérisé "d'avance" les notions anthropomorphiques par nature de cause et de signification expliquantes.

Quelle sera la portée anthropologique et politique du débarquement prochain de la réflexion sur la mystique universelle dans le double champ de l'humanisme mondial et de la décadence de l'Europe ? Autrement dit, la civilisation de la raison peut-elle renaître des cendres de la raison? Dans ce cas, la théologie apophatique serait un levier et un tremplin de l'approfondissement de l'humanisme classique.

Depuis saint Augustin, nous cherchons les bésicles qui nous permettraient d'observer du dehors la prison dans laquelle nous sommes enfermés de naissance aux côtés de nos protons dansants, de nos neutrons en fuite et de nos bosons insaisissables. Quel est le génie de l'histoire dont l'Europe vassalisée aurait perdu la mémoire? Les esprits que Victor Hugo qualifiait de "résurrecteurs" détiendraient-ils quelques hauts secrets du génie politique?

En vérité, la mystique n'a jamais cherché d'autre socle cérébral et psychique de la politique que le cyclotron à tuer le temps. C'est pourquoi le sacrifice de notre pauvre verbe être sur l'autel d'une lancée vers l' inaccessible se change en fontaine d'Aréthuse de l'espérance, c'est pourquoi le croyant devient le dément qu'on voit agenouillé devant un mort herculéen, lequel aurait déplacé à potron-minet la pierre qu'on avait roulée devant son tombeau, c'est pourquoi un trépassé depuis belle lurette aurait arraché les bandelettes dont on avait enveloppé son cadavre, c'est pourquoi une carcasse crucifiée aurait ensuite montré ses cicatrices à ses fidèles, c'est pourquoi les morts sommitaux se changent en sources de vie. C'est pourquoi la "diégèse" des Grecs renvoyait à la fois au verbe conduire et au verbe commander et le "récit" était le lieu de la rencontre de la raison avec l'action. Et si l'Europe retrouvait la vie à l'école de sa mort?

12 - Le cyclotron à tuer le temps des morts
Au grand jour de l'histoire (suite)
 

Jamais l'Europe ne renaîtrait de ses cendres si elle se disait piteusement: " Décidément, je ne suis plus la folle à lier que j'étais hier, décidément je sais maintenant que jamais plus des dirigeants intrépides ne surgiront des marécages du temps des morts, jamais plus le peuple italien ne bondira hors de son tombeau, jamais plus les guerriers de Siegfried ne retrouveront le fil de leurs épées, jamais plus les Germains ne chasseront, les armes à la main, deux cents garnisons campées sur leurs terres depuis trois quarts de siècle. Voyez, dit Maritorne, comme nous jetons du grain aux poules, voyez comme nous sommes devenus gentillets. Le quartier général des vainqueurs s'est lové à Sagayo. Les habitants du village se sont assagis. Les traités internationaux qu'ils ont tristement signés avec leur souverain stipulent en toutes lettres que ce dernier campera tout sourires sur leurs arpents et leurs lopins et que sa tiare resplendira pour toujours à Pise, à Bologne, à Florence. Ces cités glorieuses se sont vertueusement soumises - mais leur obéissance n'est-elle pas l'emblème naturel de la sainteté démocratique? Comme nous sommes devenus intelligents, n'est-ce pas, comme nous avons eu raison de jeter nos vieux sacrifices aux orties!

Mais il jaillira des entrailles de l'islam français le cri d'Ulysse au Cyclope: "J'ai arraché les bandelettes de la mort qui enserraient mon front, j'ai déplacé la pierre que tu avais roulée devant ton antre, j'ai épointé un pieu incandescent et je l'ai planté tout fumant dans la prunelle du monstre."

On raconte que les mystiques et les saints du retour d'Ulysse dans sa patrie sont arrivés à bord. Savez-vous que "retour" se dit nostos en grec - savez-vous que souffrance se dit algos, d'où le français nostalgie? La souffrance de tous les mystiques que le monde a vus campés sur le pont de l'Histoire est celle de leur retour à leur éternité.

 

3Décidément, si l'Europe devait retrouver le feu des triomphateurs de la mort, il lui faudrait conduire Socrate le brûlant jusque dans l'abîme des incendiaires de leur trépas, puis porter ce cadavre au paradis du "Connais-toi". On demande à la mystique européenne de tuer le temps des trépassés, on demande aux saints modernes de retrouver le temps et le sang de l'immortalité.

Le 9 septembre 2012

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6 août 2012 1 06 /08 /août /2012 05:32

 

    Photographie officielle du président de la République française, François Hollande, prise par Raymond Depardon

    Photographie officielle du président de la République française, François Hollande, prise par Raymond Depardon ELYSEE.FR

     

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      Photographie officielle du président de la République française, François Hollande, prise par Raymond Depardon

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      Tema: Lo que ha hecho Hollande en 56 días
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      > Lo que hace un gobierno socialista en 56 días. insisto, socialista frances, ok?
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      > Esto es lo que ha hecho Hollande (no palabras, hechos) en 56 días en el cargo:
      >
      > - Ha suprimido 100% de los coches oficiales y los ha subastado; y lo
      > recaudado se destina al Fondo de Bienestar para ser distribuido a las
      > regiones con el mayor número de centros urbanos con los suburbios
      > ruinosos.
      >
      > - Ha hecho enviar un documento (doce líneas) a todos los organismos
      > estatales dependientes de la administración central en el cual les
      > comunicaba la abolición de los "vehículos de empresa" desafiando de
      > manera provocativa e insultando a los altos funcionarios, con frases
      > como "si un ejecutivo que gana 650.000 euros año, no puede permitirse
      > el lujo de comprar un buen coche con sus ingresos del trabajo, quiere
      > decir que es demasiado ambicioso, que es estúpido, o que es
      > deshonesto. La nación no necesita ninguna de estas tres figuras".
      > Touchè. Fuera los Peugeot y los Citroen. 345 millones de euros
      > salvados de inmediato, y trasladados a crear (apertura 15 de agosto
      > 2012) 175 institutos de investigación científica avanzada de alta
      > tecnología, asumiendo la contratación de 2560 jóvenes científicos
      > desempleados "para aumentar la competitividad y la productividad de la
      > nación".
      >
      > - Ha abolido el concepto de paraíso fiscal (definido "socialmente
      > inmoral") y promulgó un decreto presidencial de urgencia estableciendo
      > un porcentaje del 75% de aumento en la tributación para todas las
      > familias que, netos, ganan más de 5 millones de euros al año. Con ese
      > dinero (manteniendo así el pacto fiscal) sin que ello afecte un euro
      > al presupuesto, ha contratado a 59,870 licenciados desempleados, de
      > los cuales 6.900 desde el 1 de julio de 2012, y luego otros 12.500 el
      > 1 de septiembre como profesores en la educación pública.
      >
      > - Ha privado a la Iglesia de subsidios estatales por valor de 2,3
      > millones de euros que financiaban exclusivos colegios privados, y ha
      > puesto en marcha (con ese dinero) un plan para la construcción de
      > 4.500 jardines de infancia y 3.700 escuelas primarias, iniciando un
      > plan de recuperación la inversión en la infraestructura nacional.
      >
      > - Ha establecido el "bono-cultura" presidencial, un mecanismo que
      > permite a cualquiera pagar cero impuestos si se constituye como
      > cooperativa y abre una librería independiente contratando al menos dos
      > licenciados desempleados, con el fin de ahorrar dinero del gasto
      > público y realizar una contribución mínima al empleo y al
      > relanzamiento de nuevas posiciones sociales.
      >
      > - Ha abolido todos los subsidios gubernamentales a las revistas,
      > fundaciones y editoriales, sustituyéndolos por comités de
      > "emprendedores estatales"" que financian acciones culturales sobre la
      > base de la presentación de planes de negocio relacionados con
      > estrategias de mercado avanzadas.
      >
      > - Ha puesto en marcha un procedimiento muy complejo en el que ofrece a
      > los bancos una elección (sin impuestos): Quien proporcione préstamos
      > blandos a empresas francesas que produzcan bienes recibe beneficios
      > fiscales, quien ofrece instrumentos financieros paga una tarifa
      > adicional: lo tomas o lo dejas.
      >
      > - Ha reducido en un 25% el sueldo de todos los funcionarios del
      > gobierno, el 32% de todos los diputados y el 40% de todos los
      > funcionarios estatales de alto nivel que ganan más de 800 000 € por
      > año. Con esa cantidad (alrededor de 4 millones de euros) ha
      > establecido un fondo que ofrece garantías de bienestar a las "madres
      > solteras" en condiciones financieras difíciles garantizándoles un
      > salario mensual por un período de cinco años, hasta que el niño vaya a
      > la escuela primaria, y tres años si el niño es mayor. Todo ello sin
      > modificar el equilibrio del presupuesto.
      >
      > Resultado: pero miren qué SORPRESA! El diferencial con los bonos
      > alemanes cayó, por arte de magia. Ha llegado a 101 (el nuestro
      > viajando por 570). La inflación no ha aumentado. La competitividad de
      > la productividad nacional se ha incrementado en el mes de junio por
      > primera vez en tres años. ¿Hollande es un genio de la economía?
      >
      > Si tú también quieres este tipo de políticas EN ESPAÑA, COPIA Y
      > REENVIA ESTE CORREO HASTA QUE LLEGUE A LOS POLÍTICOS Y SE VEAN
      > OBLIGADOS A CAMBIAR SUS BAREMOS....

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      6 août 2012 1 06 /08 /août /2012 03:23
      La démocratie contre les intérêts du peuple

       

      L’autorité spirituelle étant supérieure au pouvoir temporel, de même que la politique n’est que l’application de principes et d’idées religieuses, la bataille préliminaire à mener réside dans le combat entre ces mêmes idées définissant certains clivages et révélant des conceptions du monde opposées : Dieu/Lucifer, Eglise/contre-Eglise, Monarchie/République, Révolution/contre-Révolution etc… La première chose à faire revient à démystifier les fondements et principes de la « Synagogue de Satan » -selon la célèbre expression de l’Apocalypse de Jean-, puisqu’ il nous faut d’abord bien connaître l’ennemi pour ensuite le démasquer. Parmi les faux principes de l’idéologie maçonnique se niche ce système basé sur la volonté de l’homme appelé « démocratie ».


        

      Si la République est le régime politique durable permettant à la secte maçonnique de dominer les nations, la démocratie est son associé. Les deux vont de pair et sont pour ainsi dire devenus consubstantielles. Pire encore, alors que la République est la façade visible de la judéo-maçonnerie, la démocratie est son instrument de domination. Pour régner et nous diviser. Par le vote et les partis. Elle n’est donc pas la solution mais un des principaux problèmes contrairement à ce que croit la majorité silencieuse asservie.


      Car la démocratie, quelque soit sa forme (il n’y a pas de bonne ou de mauvaise démocratie), conduit irrémédiablement à la ploutocratie via la propagande étatique et la fabrication du consentement. Les masses sont dès lors manipulées et conditionnées  comme l’expliquait Edward Bernays avec justesse : « La manipulation consciente, intelligente, des opinions et des habitudes organisées des masses joue un rôle important dans une société démocratique. Ceux qui manipulent ce mécanisme social imperceptible forment un gouvernement invisible qui dirige véritablement le pays. [...] Et si, selon la formule consacrée, tel candidat à la présidentielle a été désigné pour répondre à une immense attente populaire, nul n’ignore qu’en réalité son nom a été choisi par une dizaine de messieurs réunis en petit comité. »

       

      Ce sont des puissances d’argent qui tiennent les mass médias, imposent la couleur de l’information pour finalement fabriquer l’opinion, la façon de penser, de voter, de consommer etc… Partant de ce simple constat, démocratie = ploutocratie = règne de Mammon et plus concrètement : totalitarisme du cartel bancaire.


       

      Cette démocratie, marchepied de la ploutocratie, conduit de facto au culte de Mammon. Ainsi, l’électeur moyen sera régulièrement trahi par l’homme politique qu’il a élu. Car on ne crache pas sur la main qui nous donne à manger. Nos dirigeants politiques étant désormais aux ordres des banques, ils ne peuvent faire à la fois les intérêts du Capital et du Travail. Et dans le cas de la République judéo-maçonnique, ils ne doivent point déroger aux plans de la Synagogue de Satan. L’Histoire a prouvé à maintes reprises qu’on ne s’oppose pas de manière frontale à la marche avant des cartels (Mossadegh, Torrijos, Lumumba, Sankara, Kadhafi…) et, par extension, à l’avancée du Nouvel Ordre Mondial. Alors les marionnettes de la politique -assujetties aux banksters de la Fed- se plient aux exigences de leurs mentors suivant la devise « ordo ab chaos ».


      D’après « Le Larousse », la démocratie est un « système politique, une forme de gouvernement dans lequel la souveraineté émane du peuple. » Son étymologie grecque « demos » (peuple) « kratos » (pouvoir) confirme qu’il est bien question du pouvoir du peuple, lequel s’avère être celui du nombre [1]. Nous pourrions donc croire que le peuple est décideur. Sauf que lorsqu’un gouvernement le consulte en appelant au référendum comme ce fut le cas en 2005 lors de la Constitution Européenne rejetée à 55% par l’électorat français, nos oligarques firent passer en douce le Traité de Lisbonne, histoire de nous signifier une énième fois comment il fallait voter… Il y a près d’un siècle, le journaliste Louis Latzarus déclarait : « En démocratie, la politique est l’art de faire croire au peuple qu’il gouverne. » Depuis, tous systèmes politiques confondus et à quelques rares exceptions près, les faits ne cessent de lui donner raison.

       

      Les gouvernements étant sommés d’appliquer les directives de l’Union Européenne, ce sont des membres non élus, des technocrates cooptés par des forces occultes (exemple : Van Rompuy testé par le Bilderberg) qui dirigent indirectement les destinées de notre pays. Et l’on pourrait remonter encore plus haut dans la hiérarchie mondialiste tant ces hauts fonctionnaires ne sont que les hommes de paille interchangeables de l’oligarchie financière khazar.


       

      Rappelons aussi que le règne de Satan sur Terre s’appuie sur l’Homme ; comprendre « la volonté de l’homme se substituant à celle de Dieu ». Il s’agit donc de la démocratie telle qu’on la connaît à notre époque. Celle-ci se base sur la déclaration des Droits de l’Homme du 26 août 1789. Or les Droits de l’Homme, pur produit du catéchisme maçonnique des Lumières, sont la négation des droits divins. Ils s’opposent donc à la volonté de Dieu qui, elle seule, doit primer en vue d’un retour à la stabilité de notre société. Mais ici, nous sommes dans celle de l’homme se croyant l’égal ou le supérieur au Très-Haut. Il s’agit donc encore de ce terrible défaut d’orgueil ayant contaminé l’ange déchu et qui est généralement à l’origine de la plupart de nos maux. Vanité des vanités, tout est vanité…

       

      Autre point important : un peuple ne se gouverne pas lui-même. Il ne se gouvernera jamais de manière autonome. La pyramide mondialiste nous rappelle que nombreux sont les gouvernés et très peu les gouvernants, qu’une élite détiendra toujours le pouvoir temporel, mais qu’elle sera toujours soumise à une autorité spirituelle supérieure. Inversez cette pyramide et cela produira l’effet d’un sablier.

       

      L’auto-gouvernement du peuple est un mythe sorti occasionnellement par certains sophistes à des fins commerciales. Cela ne mange pas de pain et prend le plus grand nombre dans le sens du poil. Les démagogues auront beau faire l’éloge de la démocratie, ils ne pourront avoir raison de l’amusant Roger Dommergue Polacco de Menasce qui affirmait : « Les gens sont zombifiés. Ils mourront en criant : Vive la démocratie ! Il n’y a pas d’espoir. » Pas d’espoir venant de l’humain en l’occurrence. Car l’espoir ne peut venir que d’ailleurs ; de ce qui dépasse le commun des mortels. Dès lors, si le vote est perçu comme un outil de résistance par certains, il est pour nos élites un instrument de domination. Parmi ceux qui l’ont compris, beaucoup basculeront dans le désespoir pendant que d’autres s’en remettront à la prière.


       

      Cet auto-gouvernement est à l’évidence chimérique. Jean-Jacques Rousseau disait d’ailleurs : « S’il existait un peuple de Dieux, il se gouvernerait démocratiquement. » Or la créature n’est point le Créateur. Et c’est encore le péché d’orgueil qui fit que l’humain voulut, suite à l’ignoble complot de 1789, s’accorder d’innombrables droits -la liberté en guise de paravent- tout en délaissant ses devoirs. C’est précisément l’inverse qu’il aurait fallu. Par simple humilité et pur esprit de chrétienté.

       

      1789 avait vu le peuple s’inviter à se libérer des commandements divins. La secte maçonnique avait travaillé sur de longues années à cet accomplissement dont  nous subissons aujourd’hui encore les conséquences. Quatre ans plus loin avec l’épilogue du régicide de Louis XVI, on vit le résultat de cette « libération ». Plus tard encore, suite à la guerre civile espagnole de 1936 appuyée par le Komintern soviétique, le Pape Pie XI écrira avec justesse dans son encyclique « Divini Redemptoris » : « Lorsque du cœur des hommes l’idée même de Dieu s’efface, leurs passions débridées les poussent à la barbarie la plus sauvage. » L’Histoire, la véritable, officieuse et honteuse, n’a cessé de confirmer cet implacable constat. Le comble étant de voir toutes ces guerres et révolutions éclater un peu partout dans le monde sous l’étendard prétendument élogieux de la « démocratie ».

       

      L’homme est un loup pour l’homme dans nos sociétés modernes démocratiques. La volonté humaine ne peut donc se permettre de se couper de celle de Dieu. Car l’essence même d’une société est toujours religieuse et la religion d’Etat se substituant à la religion de l’Ancien Régime n’est autre que la laïcité. Le Juif franc-maçon Vincent Peillon l’avoua récemment : « Dans le second Empire, ça germait dans les milieux républicains, beaucoup dans les milieux francs-maçons ; il s’est constitué une alliance religieuse universelle dans laquelle on retrouvait à la fois des Catholiques libéraux, des Protestants libéraux, des Juifs libéraux puisque toutes les dogmatismes sont en crise, mais en même temps des athées, des matérialistes etc… portant un projet de religion universelle, de religion éclairée. Et donc ceux qui vont construire l’école de la République, y jouer un rôle déterminant, c’est le cas de Ferdinand Buisson, sont des gens qui sont venus à la République d’abord en étant des croyants et deuxièmement avec un projet spirituel, c’est-à-dire que la République pour s’établir a besoin de former sa propre religion qu’ils vont appeler d’ailleurs et c’est un paradoxe incroyable : la laïcité. » Un aveu lourd de signification qui devrait interpeller le plus grand nombre, troublera les indécis comme les athées convaincus et confortera les Chrétiens dans leur combat éternel contre la judéo-maçonnerie, ce gouvernement invisible dont les ravages spirituels ne sont plus à démontrer.

       

       Johan Livernette le 5 août 2012

       

       

      [1] Lire aussi sur le même sujet : « La démocratie contre le peuple » de Philippe Ploncard d’Assac

       

      .

      http://johanlivernette.wordpress.com/2012/08/05/la-democratie-contre-les-interets-du-peuple/

       

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      24 mai 2012 4 24 /05 /mai /2012 15:31

       

      L’atout pour réussir

      by Patrick Le Hyaric

      Le 24 mai 2012 @10h30

      Les premiers actes du nouveau gouvernement signifient clairement que nous sommes sortis du quinquennat sarkozyste. Le mépris, les syndicats et les corps intermédiaires bafoués, la justice instrumentalisée, niée jusqu'à l'insupportable « présomption de légitime défense »; l’installation partout d’un climat de tension, de division, de racisme ; l’argent et la concurrence de tous contre tous érigés en valeurs suprêmes, les principes démocratiques contredits par la toute puissance du Président et des conseillers ; la posture bushiste dans les relations internationales, jusqu’à réintégrer notre pays dans le commandement de l’OTAN et déclencher une guerre laissant la Libye désemparée: le sarkozysme étouffait le pays. Sa défaite est vécue comme une délivrance.

      Le gouvernement de Jean-Marc Ayrault, rajeuni, féminisé, métissé, signataire d'une charte déontologique, marque une rupture appréciée parce qu'attendue. Les déplacements internationaux de F. Hollande, sa nette réaffirmation d'une évacuation de nos troupes combattantes d'Afghanistan à la fin 2012, satisfont nos concitoyens. Chacun sait que les passages à l'acte vont maintenant nécessiter  beaucoup de détermination  et de persévérance tant la crise qui secoue la planète est profonde.

      Sous l’impulsion du Front de Gauche et de Jean-Luc Mélenchon, l’enjeu d’une relance tournant le dos à l’austérité, ainsi que l’idée d’une « réorientation » de la construction européenne ont été repris par le candidat socialiste durant la campagne présidentielle et ont été défendus auprès de Mme Merkel comme de M. Obama. Leur concrétisation impose d'affronter le mur dressé par la haute finance contre les droits économiques, sociaux, démocratiques et culturels. Elle aura besoin de mobilisations populaires et d'un engagement de toutes les composantes de la gauche et de l'écologie politique car l’expérience nous enseigne que la gauche n’est efficace que quand sa pluralité est respectée, valorisée, avec un flanc gauche, aujourd'hui le Front de Gauche, puissant à l’Assemblée Nationale.

      Depuis quelques jours, il est devenu l’adversaire privilégié des dirigeants de l'UMP qui ne rêvent que de revanche. Souvent ridicules dans leurs critiques systématiques et partisanes de ce qui change avec le nouveau pouvoir, ils ressortent les vieilles rengaines anticommunistes. Certes, elles peuvent contribuer à la remobilisation d'un électorat passablement sonné par la défaite mais, pour l'essentiel, elles tombent  à plat, tant une majorité de nos concitoyens, au premier rang desquels les jeunes, considèrent qu’ils ont écarté un cauchemar en même temps que M. Sarkozy.

      Reste à franchir une étape importante, déterminante pour la nature, la qualité, le rythme du changement, celle d'une défaite nette, sans appel de   l'ancienne majorité de droite de l’Assemblée Nationale, avec zéro député du Front national. Empêcher l’extrême-droite de disposer de la tribune du Parlement pour répandre le poison de la haine, de la xénophobie et du racisme est une ambition de salubrité publique.

      Il s'agit d'élire une nouvelle majorité parlementaire de gauche, une majorité suffisamment diverse et rassemblée pour accomplir la tâche immense confiée par les citoyens de réussir le changement, sans pour autant qu’un seul parti dispose à lui seul de la majorité absolue. En effet, la qualité, l'efficacité, la cohérence des lois ont besoin de débats contradictoires dans leur élaboration. Notre peuple est divers. Ses  aspirations, ses  urgences sociales, démocratiques, écologiques ne souffrent aucune hégémonie. L'Assemblée Nationale a vocation à refléter la réalité des confrontations d'idées et de points de vue qui, sur le terrain, traversent la société. En revaloriser le rôle, comme s'y est engagé F. Hollande, tourne le dos à une conception suiviste du rôle des députés. Responsables, constructifs, unitaires, animés par le seul objectif de faire entrer dans la vie les choix des électrices et des électeurs, les députés de gauche, tous les députés de gauche, se doivent de tirer les leçons des expériences précédentes qui peu à peu ont vu les déceptions prendre le dessus sur les espoirs.

      Elles méritent d’être méditées avec nos concitoyens dans la campagne électorale et au delà. Ce n’est pas insulter les expériences de la gauche que de le dire. C’est tout simplement appeler, dans l’intérêt de toutes et de tous, dans l’intérêt de la gauche elle-même, à la vigilance, à l’expression la plus large de toutes les forces progressistes et à l’autonomie du mouvement social pour réussir. C’est d’autant plus vrai que nous ne sommes plus ni en 1981, ni en 1984, ni en 1988, ni en 1997. La situation est bien plus grave et préoccupante. Elle ne peut conduire à appliquer une austérité de gauche après les législatives, au nom de l’ampleur des déficits. On sait déjà ce que provoque un tel choix sans issue appliqué à nos voisins grecs, espagnols, italiens ou portugais. La gravité et l’ampleur de la crise appellent aujourd’hui  à inventer une culture qui associe au sérieux de la gestion des ruptures permettant la transformation sociale et écologique. C’est parce qu’il s’agit d’une crise globale, inédite du capitalisme contemporain qu’il est indispensable que la gauche se parle, débatte dans sa pluralité et diversité afin qu'émerge un nouveau projet économique, social, culturel, environnemental. Cela se fait pour une part importante au Parlement. Nos concitoyens doivent en avoir conscience au moment d’aller voter le 10 juin prochain.

      Un Front de Gauche fort au Parlement, c’est toute la gauche qui est qualitativement plus à même de réussir. Les problèmes à résoudre sont immenses. Les forces de la réaction, des grandes puissances financières, soutenues par les institutions européennes sont arc-boutées contre le changement. Les affronter avec l’ambition de sortir de la crise, de tourner le dos à l’austérité et au chômage invite à renforcer le flanc gauche de la gauche, pour rendre plus efficace encore l’expression des quatre millions de voix qui se sont portées sur le nom de Jean-Luc Mélenchon à l’élection présidentielle. L'humain d'abord, le refus de la financiarisation de la société, une nouvelle répartition des richesses et l’engagement d’un processus pour les produire autrement seront défendus par un groupe Front de gauche le plus important possible. Il sera la meilleure caisse de résonnance dans l'hémicycle de ce qui monte parmi les populations, en France et sur tout le Continent, contre l’austérité et pour réorienter radicalement la construction européenne. Le meilleur interprète de toutes les actions sociales, syndicales, citoyennes, qui se développent en Europe, des votes, comme en Grèce, en faveur de  forces progressistes, au premier rang desquelles Syriza.

      L’une des manifestations les plus importante de ce refus de l’austérité sera le rejet du pacte budgétaire, le traité Sarkozy-Merkel et la mise en débat d’un nouveau projet de développement humain, social et écologique.

      Un Front de Gauche renforcé au Parlement c’est l’assurance de nouvelles avancées démocratiques en créant de nouvelles conditions pour que chacune et chacun se sente respecté, écouté et puisse participer aux décisions qui le concerne.

      Répondre aux urgences sociales démocratiques, c’est la condition pour faire reculer durablement l’extrême-droite et du même coup une droite de plus en plus extrême qui a reprises les idées lepénistes.

      La campagne des élections législatives est donc très importante pour la vie quotidienne et pour créer les conditions de la réussite du changement à gauche.

      .

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      30 avril 2012 1 30 /04 /avril /2012 05:19

       

       

       

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      http://i.ytimg.com/vi/IwLckg70xRk/0.jpg

       

       

      Les révélations de Médiapart:

       

      Ce journal est sérieux. Il fait honneur à la France, lui !

       

      Il fait honnêtement son travail d'information. Et c'est une journaliste qui le dit (moi §) !

       

      Il n'annonce pas des faits à la légère, sans preuves.

       

      D'ailleurs, pourquoi Sarkozy a-t-il reçu (comme il l'a fait à l'Elysée) Kadhafi pendant trois jours ?

       

      Comme il met en avant le Qatar, actuellement. Tiens, tiens...

       

      Et que penser des réserves d'or de la France qui partent à l'Etranger, comme probablement ses secrets d'Etat avec "Sarkozy l'Américain" ?

       

      Passons. Ce qui compte, ce qui prouve que les accusations à l'encontre de Nicolas Sarkozy sont vraies, c'est qu'il ne poursuit pas ce Média, c'est qu'il ne porte pas plainte alors qu'il le fait pour tout. Eh oui ! §§

       

      Eva R-sistons

       

      .

      Sarkozy-Kadhafi: la preuve du financement (en entier)

       

       

       

      Sarkozy l'Américain

       

      http://archives.plumedepresse.net/local/cache-vignettes/L130xH122/sarko_usapng249d-b7898.png

      http://archives.plumedepresse.net/local/cache-vignettes/L130xH122/sarko_usapng249d-b7898.png

       

       

      § http://fr.wikipedia.org/wiki/Chantal_Dupille..

       

      §§ (..) le plus surprenant, après avoir exalté hypocritement la Nation, comme à son habitude, il se renseigne sur ce qui se dit sur Internet et ce que son rival socialiste a réussi à faire. Courroucé après avoir écouté ses interlocuteurs, il s’est laissé aller à des commentaires au ras des pâquerettes.


      Selon certaines indiscrétions, il a lâché benoîtement, comme dans la pub et très prosaïquement : « Je les aurai un jour ». Pas exactement, il a plutôt déclaré : « Je vais me venger contre tous ces gens qui m’insultent si je suis réélu ». Tremblez Messieurs, le président est fâché. Il va sévir. Allain Jules sera envoyé en prison, malgré un casier judiciaire vierge.


      Médiapart aussi sera “massacré”. Fillon a lancé la première salve. Mais au fait, l’homme qui portait plainte jadis pour tout et pour rien, qui juge d’ « infamie » le papier de Médiapart mais, étrangement, ne porte pas plainte, vous croyez à cette fable ? Vous avez dit diffamation ? Et pourtant, même pour des poupées vaudou à son effigie, Nicolas Sarkozy n’hésitait pas à porter plainte. (..)

       

      Présidentielle 2012-Indiscrétions : Nicolas Sarkozy promet de se venger

      by Allain Jules


      .

       

      Quelques "casseroles" de Nicolas Sarkozy :


       

      (..) l’affaire Sarkozy-Kadhafi (financement de sa campagne 2007),

       

      Bettencourt-Woerth-Sarkozy (financement de sa campagne 2007),

       

      Sarkozy-Appartement de l’île de la Jatte (Neuilly/Seine),

       

      Karachigate (financement de la campagne d’Edouard balladur 2005)  etc…

       

      (..) (etc comme guerres illégitimes, note d'eva)

       

       

      Dernière mn: Sarkozy porte plainte contre Médiapart.

       

      Il ne pouvait pas moins, avant le 2e tour, pour "prouver" sa bonne foi (avec son ton mielleux qu'il emploie dans des occasions de ce type) : En accusant Médiapart de mensonge, et d'être "une officine du PS", alors que Médiapart est un média indépendant comme on en voudrait davantage ! Gageons que si Sarkozy, par malheur pour la France, l'emporte, la plainte sera enterrée - ou on n'en parlera plus - et qu'un Média exemplaire comme Médiapart sera... poursuivi, et mis au pas ! On ne lui permet d'ailleurs pas de se défendre : Les Médias aux ordres, eux, ne relaient que la version de l'UMP ! 

       

      Et comme les sondages remontent pour Sarkozy - à mon avis, les sondeurs aux ordres du Gouvernement rapprocheront les 2 candidats, puis le résultat sera truqué comme au premier tour - voir ici § -, enfin Sarkozy l'emportera à l'arraché, et ainsi il pourra échapper à la Justice qui attend qu'il perde son immunité pour le poursuivre dans plusieurs affaires. Et il pourra continuer sa politique dictée par le Nouvel Ordre Mondial, le démantèlement du modèle social français, de la SS, de l'Ecole républicaine, de la Retraite par répartition, etc, et entraîner notre pays dans toutes les guerres demandées par les Anglo-Saxons - et par Israël (Iran dégénérant en guerre mondiale), tout en achevant d'américaniser notre pays. (Eva)

       

      § Trucage rendu possible :   Présidentielles françaises 2012: le choix du peuple? (MàJ à 10h00)

       

       


       

       

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      26 février 2012 7 26 /02 /février /2012 03:21

      Bras levés, haranguant la foule, après avoir connu dans la campagne 2007 le désormais fameux FRA-TER-NI-TE de Ségolène Royal voilà qu’une autre bonne femme, blonde cette fois, nous assène elle aussi de grand principe. Son prénom Marine, la cause qu’elle défend mordicus la  DE-MO-CRA-TIE. Une honte s’époumone t’elle si, elle, qui représente ce que les sondages veulent bien lui concéder, ne peut se présenter devant les français. Mise en scène ? Récupération ? Un peu des deux sans doute mais le problème est posé et ce n’est pas un « c’était tous les ans la même chose avec le papa, maintenant c’est la fille qui chiale » qui suffit à éluder la question. Car au-delà du cas Marine Le Pen, qui crie à l’injustice sur toutes les chaînes Télé, les ¾ de la bande FM et sur les réseaux sociaux, d’autres candidats rament sérieusement pour obtenir les 500 sésames permettant d’accéder au premier tour de l’élection présidentielle.

       

      Mais peut-on parler de démocratie quand, la présélection des candidats que représente la fameuse chasse aux 500 signatures, n’est au final qu’un premier tour avant l’heure ou seule une partie des français, les maires de nos charmantes bourgades et autres métropoles (35 000 français au global) , choisissent qui a le droit de se présenter face à nos suffrages. Et en vertu de quoi ?

       

      Et premier tour ? Peut-on parler de véritable vote quand ce dernier, contrairement à ce que devrait exiger une véritable démocratie, se fait à visage découvert et non au sein d’un isoloir comme nous en avons (encore ?) le droit ? 

       

      http://img.over-blog.com/567x574/1/37/01/11/Numero-8/Course-signature-FN-coul.jpg

      Comme les civilisations, toutes les signatures ne se valent pas

       

       

      Au-delà de cela, c’est accepter et même encourager toutes sortes de pressions possibles de la part  de ses administrés mais également de son parti d’origine ou du parti de la communauté de communes auquel son bled appartient que de rendre public la signature d’un maire pour telle ou telle personne ! Une signature pour tel parti et hop subvention pour les années suivantes retirées…

       

      Et que deviendrait le pauvre maire d’un village de 15 habitants au fin fond de la Corrèze peuplé exclusivement d’ermites bouddhistes si ces mêmes habitants apprenaient, puisque c’est public et publié, que leur représentant a donné sa signature au Parti Chrétien Démocrate de Christine Boutin ?  Bon double mauvais exemple puisque les bouddhistes sont tolérants et Boutin retirée mais, bref, vous m’avez compris. (sinon remplacez dans le texte ci-dessus le terme « Bouddhiste » par « écologistes » et « Parti Chrétien Démocrate de Christine Boutin » par « Chasse Pêche nature et Tradition de Frédéric Nihous » vous verrez ça marche)

       

      Résultat, les maires s’abstiennent, pour une bonne partie d’entre eux, de donner leur signature et au final ce premier tour d’une élection présidentielle à trois tours est, allez savoir, peut-être celui ou l’abstention est la plus importante.

       

      Ah et parlons s’il vous plaît des petits candidats. Ces challengers du Dimanche qu’au choix on invite dans les grands medias pour les humilier et les traiter de candidats inutiles comme Jean Michel Apathie face à Jacques Cheminade ou Laurent Ruquier face à Phlippe Poutou ou bien qu’on refuse tout net de s’y intéresser parce qu’ils n’ont pas justement leurs 500 signatures, tout comme le Journal Sud Ouest avec la candidature de François Asselineau. C’est sûr qu’en ne les invitant pas ou en refusant d’écrire un article sur eux, leur notoriété va s’en trouver grandie !

       

      Alors bien sûr il y a internet … mais Monsieur Michu, maire et la soixantaine révolue, pour lui Internet se résume à un truc pas trop clair et abrutissant puisque cela amène ses petits enfants à porter des masques ridicules en baragouinant des « on é dé Anonimousse papi » à longueur de journée.

       

      Il reste en dernier recours le démarchage au porte à porte des candidats et militants, mais dans la pratique de l’exercice, Monsieur Michu risque d’être plus séduit par les arguments de Cindy Lee la candidate du Parti du Plaisir que par François Asselineau de l’Union Populaire Républicaine.   Et on le comprend notre petit père ! D’un côté on a un mec qui lui parle de droit, d’article 50 du traité européen, qui dénonce la domination américaine et dont le slogan est « L’union du peuple pour rétablir la démocratie ». De l’autre une blonde dont le slogan est « Pour qu’un vent d’hédonisme souffle sur la France » et tout ça s’il vous plaît sous les traits d’une poupée gonflable tout droit sortie d’une série américaine!

       

       

      500 signatures UPR François Asselineau

       

       

      Allez mes chers amis, que l’on passe au plus vite aux 1 000 signatures nécessaires, que les petits candidats soient pendus (médiatiquement s’entend !) avant d’être déclarés, que des primaires soient organisés à droite comme à gauche et que le pluralisme politique disparaisse. Oui nous souhaitons nous aussi n’avoir plus que deux choix comme les américains ! Soyons fous, avec encore un peu d’effort nous pourrions nous aussi, en éloignant jour après jour les français d’une démocratie réelle, arriver à les dissuader de se saisir des urnes par dépit et faire grimper le taux d’abstention….il nous reste encore du chemin, courage nous y arriverons…puisque tout droit nous y allons.

       

      Dessins de presse : 

       

      Course aux signatures du FN - Ysope : http://ysope.over-blog.net/

      Le mystère des 500 signatures - Olive : http://www.olivedessinateur.com

       

      • : Turpitudes, un regard satirique et décalé sur l'actualité où chaque turpitude est illustrée de dessins de presse et de caricatures humoristiques

      http://turpitudes.over-blog.com/article-la-traque-aux-500-signatures-ou-le-visage-decouvert-d-une-democratie-en-papier-mache-99557645.html

       

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