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1 septembre 2009 2 01 /09 /septembre /2009 07:31



Mardi 1 septembre 2009
- Par L' Aviseur - Ecrire un commentaire


Peut-être vous en souvenez vous, lors de son discours prononcé devant le Congrès à Versailles, le 7 juillet, le Prézydent avait déclaré : « L'idée d'une France sans usine et sans ouvriers est une idée folle. »
Monsieur Sarkozy parle Djeune, monsieur Sarkozy est dans le coup, il faut ici entendre "idée folle" comme utopie et l’Utopie comme une bonne chose, et s’il faut être fou, c’est-à-dire capable d’assez d’audace pour rompre avec les préjugés, soyons le!


Il s’agissait donc d’une provocation, et délibérée, que personne n'avait relevée, affirmant cyniquement le but véritable de sa politique, qui s’articule sur 4 axes:
1 – Poursuivre la politique d'accompagnement des destructions d'emplois en proposant « aux partenaires sociaux de prendre des mesures en faveur de l'activité partielle et d'étendre le contrat de transition professionnelle ».
C'est à dire, flinguer la classe ouvrière, avec l'aide des syndicats ouvriers et des partis de gauche.


2 – Ouvrir aux spéculateurs des possibilités nouvelles de faire fructifier leur Capital par un emprunt public basé sur un taux garanti de rémunération palliant les carences du marché.


3 – Faire financer ce pillage des fonds publics par la classe productive, par la poursuite du démantèlement des services publics, par l'offensive annoncée contre les régimes de retraite.


4-Une politique de relance de l’immigration afin de tirer un peu plus les salaires vers le bas.
le Daily Express a révélé que: «plus de 50 millions de « travailleurs » africains vont être invités à venir en Europe dans le cadre d’un accord secret en matière d’immigration.»


L’argument massu des économistes de Bruxelles :« Les pays à faible taux de fécondité pourraient avoir besoin d’un nombre important d’immigrés dans les décennies à venir, s’ils veulent maintenir la population en âge de travailler à son niveau actuel. Disposer d’une population suffisante en âge de travailler est vital en termes d’économie et de recettes fiscales »!


Hypocrisie suprême, lors même que ces gens organisent une politique de destruction du travail salarié, de destruction physique de la classe productive, afin de sauver les spéculateurs et les banques.


L’arrogance de ce gouvernement UMP/PS/CRIF/CRAN/Ni Pute ni soumise, ultra minoritaire, ne vient que de la lâcheté et de la trahison pure et simple des chefs des partis dits "d’opposition", qui osent encore se réclamer des travailleurs et du socialisme!


Pas un seul de ces responsables des partis de gôche, ne s’est opposé au discours de Sarkozy: pas un seul de ces dirigeants institutionnels n’a proposé de prendre les mesures d'exception et d'urgence pour sauver la classe productive, l’interdiction des licenciements par la loi, et l'arrêt de l'invasion africaine, seules réponses possibles pour combattre efficacement cette politique catastrophique de destruction des emplois et de la population laborieuse que monsieur Sarkozy, précisément, propose de généraliser.


En cette rentrée politique, l’ImMonde, sous le titre de: "Six crises à contenir", passe en revue les priorités du gouvernement Sarkozy:


-la taxe carbone, préconisée par le « socialiste » Michel Rocard et soutenue par Con Bandit.


-l'inévitable « hausse des licenciements »


-« la réforme des collectivités territoriales » pour aller jusqu'au bout de la remise en cause des départements et des communes .


-le projet de loi transformant La Poste en société anonyme »


-la grippe A.(très utile manoeuvre pour boucler le "contrôle social")


-la sécurité et l'éducation, vicieusement entremêlées, afin d'organiser «16 000 nouvelles suppressions de postes » s'ajoutant aux 13 500 qui disparaîtront déjà cette rentrée.


Autant de sujets brûlants, autant de « crises à contenir », de crises qui selon l'imMonde doivent donc être contenues, par l'étanchéité du barrage que les partis de gauche et les directions syndicales corrompues dressent contre le flot montant de la colère des masses.


Pourtant placés en situation de légitime défense, les travailleurs sont prévenus: il faut attendre les élections en 2012. Mais que restera-t-il de la France, à ce rythme, en 2012?


Prévenus aussi par le secrétaire confédéral de la CGT, Mourad Rhabi, qui en réponse aux innombrables grèves de l’été, a pris l'engagement solennel : « Il n'y aura pas de grève générale! »
Non mais! Bande de salopards à casquette!
Plus fort que Thorez, en 1947, beuglant: "il faut savoir terminer une grève!"
Hein, qu’ils ont raison de vouloir relancer l’immigration?


inv inv inv
Tout en rêvant à

inv Source : Abbé Tymon de Quimonte

http://www.toutsaufsarkozy.com/cc/article03/EkVEZFlAuZqXTJrjLG

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28 août 2009 5 28 /08 /août /2009 05:37
publié par roland (Dazibaouebmaster) Hier 23H08



disparitionBrève interrogation :

Avec l'instauration du RSA, les RMIstes sont obligés de s'inscrire à l'ANPE Pôle-Emploi. Il me semble avoir vu que ça concernait 1,3 millions de personnes.

Or les chiffres du chômage, bien qu'en forte augmentation, ne font nullement état de 1,3 millions de chômeurs en plus.

Où sont ils donc passés ?

Enlevés par les petits hommes verts ?

Disparus dans un tour de passe-passe du grand magicien Sarko le magnifique ?

C'est étrange quand même... Bizarre autant qu'étrange...  ROLAND

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28 août 2009 5 28 /08 /août /2009 05:35



Bonjour à qui communique pour trouver du travail
par exemple comme via :

http://www.lepost.fr/article/2009/08/24/1667465_isabelle-communique-nique-nique-j-assume.html  j'avoue que rien ne va plus en nos environnements économiques non pas seulement depuis les 50 ans (c'est pire après les 60), mais hélas à cause d' environnements économiques qui respectent plus la citoyenneté des gens; et je pense aussi, parce l'orientation et l'accompagnement de nos recherches ...., sont très très défaillants.... Ouvertement, forcé de trouver du travail, j'interpelle l'INTERLOCUTEUR c'est à dire celui ou celle repéré(e) avec ma feuille de route à reprendre,  vous si vous acceptez de me lire ici...  Vous avez dans vos entourages amicaux et ou familiaux des personnes qui, préservées du chômage non indemnisé, touchent la retraite depuis les 57-60 ans. C’est pourquoi, je présuppose que vous êtes favorable à l'équivalent retraite y compris du chômage non indemnisé imposé depuis que quinqua (pour faire préférer d'autres plus jeunes et d'autres d'ailleurs à bas coûts) et, de manière à permettre à tout SEXA laissé au chômage non indemnisé de toucher comme les autres une retraite normale depuis les 60 ans ?

Je vous en conjure, confirmez le moi en retour, à moi qui à mes 60 ans (juin 2008) ai vu la CRAM ne me valider que 143 trimestres cotisés, par le simple fait qu'on me rejette des emplois et qu'on me refuse depuis l'année 2000 de l'ASS (pourtant perçue en 1999) invoquant le salaire d'agent hospitalier que touchait mon conjoint (en travail de nuit) et qui, plus jeune que moi de 1 mois, ne touche plus depuis janvier 2009 qu'une très maigrichonne retraite avec un fils de 29 ans qui se retrouve aussi au chômage.

Amputé de quelque 120.000 euros de rémunérations si en base SMIC perdues depuis 10 ans, la CRAM ne me prévoit qu'une retraite INVIVABLE de 359 euros après mes 65 ans après 2013.   

Forcé de trouver du travail, en attendant pour les 17 trimestres défaillants à la CRAM (bien qu'aucune sollicitation formulée des milliers de fois depuis plus de 10 années n'ait de réponse positive), vous pouvez maintenant me préciser celui que vous auriez à me confier ou que vous connaîtriez pouvant me convenir, après avoir lu et ou relu ma lettre prospective comprise parmi les "Sujets" du site www.vieuxauchomage.com (*) et que vous pouvez imprimer.

Dans l'attente, recevez mes respects Jean Tessier  St MARD 17700 SURGERES Tél 06.78.18.79.26

(*) Ce site interactif peut raconter d’autres «Histoires» de vieux au chômage

PS Quand mon environnement économique de la prétendue République Française (celui de mon éducation et des trois quart de mon parcours professionnel) s'avère incapable non seulement de respecter cet autre engagement pris 10 ans plutôt de permettre à au moins 50 % des plus de 50-60 ans d'avoir un emploi, mais encore la simple application du droit au travail et à un revenu compris dans la convention universelle des droits de l'Homme, mon esprit ne peut pas oublier toutes ces activités sacrifiées comme celles qui ne sont plus présentes dans nos assiettes et qui sont absentes des équipements comme des moyens de communication et de gestion qui valaient nos compréhensions respectives. Reste que seriner sa rengaine, cultiver sa voix ou sa voie, ça n'est pas possible sans permettre une croute aux siens.       . 

----- Original Message -----

From: gerard.filoche@democratie-socialisme.org To: A Groupe s contacts web 2 Sent: Wednesday, August 26, 2009 12:05 PM Subject: FW: « Vous voulez une majorité, oui ou merde ? S¹il faut ajouter le MoDem, on ajoute le MoDem » (COHN-BENDIT)
« Vous voulez une majorité, oui ou merde ? S’il faut ajouter le MoDem, on ajoute le MoDem » (COHN-BENDIT)
 
“Vous voulez une majorité, oui ou merde ? S’il faut ajouter le MoDem, on ajoute le MoDem…“, a crié Cohen-Bendit devant les Verts, jetant un froid parmi les militants réunis pour leurs Journées d’été à Nîmes. « Si vous voulez une majorité, il faut aller chercher les gens là où ils sont, pas là où vous êtes » a-t-il ajouté.

Presque tout est faux dans cette déclaration démagogique de celui qui alla, l’an passé, offrir son livre “Forget mai 68″ à l’Elysée à Nicolas Sarkozy.
 
D’abord parce qu’une majorité se forge.

Ce n’est pas une simple addition, c’est une dynamique. L’idée que c’est une simple addition est pure méconnaissance des ressorts qui déterminent des millions de salariés, des millions d’électeurs de gauche et au-delà à franchir, dans une présidentielle le cap des 50 %.
 
L’unité doit se créer sur une aspiration profonde, sur une base politique identifiable et mobilisatrice. Additionner des roses de gauche et des poireaux du Modem ne correspond pas à cela.
 
Bien sûr, il faut convaincre au-delà des premiers rangs de la gauche : mais pas en perdant les derniers rangs…

Bien sûr, pour emporter une large victoire, il faut mordre sur la droite, le centre et tout le toutim… Mais cela peut (et doit) se faire par conviction, par ébranlement, par attraction, pas par capitulation, compromission, confusion.
 
Évidemment, il faut arracher des voix à la droite, à l’UMP, à l’ex UDF, aux autres clubs néo-gaullistes. Cela ne passe pas par des accords avec leurs dirigeants. Cela passe par la force des idées de la gauche unie et attractive.
 
Les débats, les accords, cela doit concerner la gauche, toute la gauche, pas le camp adverse.
 
Alors faut-il “ajouter le Modem” ? Non, car ce serait le conforter alors qu’il s’agit de l’assécher. Il ne devrait d’ailleurs pas y avoir de voix au prétendu "centre" si la gauche faisait vraiment son boulot contre la droite.
 
“Si vous voulez une majorité, il faut aller chercher les gens là où ils sont, pas là où vous êtes” : oui, mais grâce à vos bonnes idées, pas en copiant, en imitant ou en s’alignant sur les idées fausses des autres. Pas en approuvant la “retraite par points à 67 ans” du Modem, mais en détruisant cette idée réactionnaire pour faire gagner celle, progressiste, de la défense de la retraite à 60 ans.
 
Mais c’est vrai, il faut se bouger, militer, convaincre. Mener et gagner la bataille idéologique. Pas annoncer d’avance qu’on va y renoncer pour avoir plus d’alliés à n’importe quel prix.
 
Car l’essentiel des voix qui manquent à la gauche pour gagner une élection présidentielle, elles viennent de la gauche elle-même, de son électorat sociologique potentiel qui s’abstient.
 
C’est l’abstention, la pire ennemie de la gauche.
 
C’est ce sentiment créé - par la droite l’extrême droite et parfois par l’ultra-gauche - dans les couches populaires, que la gauche ne vaut pas mieux que la droite, que tout ça c’est pareil, que voter ne sert à rien.
 
Tout ce qui renvoie les deux camps dos-à-dos, qui supprime les différences de choix, de stratégie, qui trouble les lignes, décourage le vote ! Et c’est cela qui fait gagner la droite alors qu’elle est minoritaire !

Il y a 93 % de la population active qui est salariée. La salariat est majoritaire de façon écrasante. Il est exploité, mal, payé. Il y a 5 % de la population qui détient près de 50 % du patrimoine. Il y a 10 % qui détient moins de 1 %. Et il reste 85 % qui ne peut se partager que 50 % des richesses. Normalement, il devrait y avoir des majorités écrasantes pour la gauche.
 
Cela arrive parfois : en 2004, revanche sur 2002 et sur la loi Fillon contre les retraites, la gauche gagne 20 régions sur 22 et le PS a 30 % des voix aux Européennes. Dans notre pays en temps normal, la gauche est majoritaire en chiffres absolus, on l’a vu également en mars 2008 (2 villes sur 3 à gauche, 61 % des départements – sans le Modem, voire souvent contre lui ! ).
 
Mais quand le débat n’est pas clair, quand les lignes sont floues, quand les slogans-phares socialement ne sont pas attractifs, alors “on ne se bouge pas”, et vous pouvez toujours courir après le Modem comme Ségolène Royal en 2007, c’est trop tard, ça rate. Même si Bayrou avait appelé, cela aurait probablement raté, car cela relevait d’une combinaison contre-nature, pas d’une dynamique.
 
Le peuple de gauche sent l’authenticité, il reflue quand il sent la confusion, la démobilisation, l’absence de conviction.

En 1993, quand la droite avait gagné, elle avait moins de voix en chiffres absolus que ce qu’elle avait en 1981 quand elle avait perdu : elle n’avait pas progressé, c’est la gauche qui avait reflué.
 
Pareil, en 2002, la gauche était majoritaire, c’est à l’intérieur de la gauche que cela s’est joué, il y a eu un glissement de la gauche vers la gauche qui a fait que la campagne “modérée” de Lionel Jospin lui a fait manquer de 196 000 vox la présence au 2° tour alors qu’il aurait immanquablement gagné s’il y avait affronté Chirac.
 
Cohn-Bendit s'esclaffe, mais pour forcer le trait, pour tenter de faire passer une bien vieille et bien grosse combinaison de "troisième voie",  il n’est pas le seul, en voulant marier l’eau et le feu, la droite et la gauche, derrière ses expressions grossières et forcées du type “ vous voulez une majorité oui ou merde”. Ce ton provoc’ lui sert à masquer la manoeuvre, mais c’en est une, bien sûr, et pas bien odorante. “Vous voulez la majorité, ajouter le Modem”, faites des concessions… veut dire au fond : “Vous voulez la majorité, renoncez à ce que vous êtes…”. Il tient à casser le clivage gauche-droite, il prétend n’être ni de gauche, ni de droite, ni du centre, ni du bas, ni du haut, il travaille à faire perdre les repères. Et le résultat si par malheur il était écouté serait l’échec.
 
Car, c’est quand les repères sont perdus, quand le clivage droite gauche n’est plus évident, que le peuple de gauche vote moins. Il y a 10 à 15 % des voix abstentionnistes (davantage encore aux Européennes du 7 juin) qui n’ont plus confiance à regagner : il faut pour cela une dynamique unitaire forte sur un programme fort, si vous affadissez l’affaire en “ajoutant” le Modem, c’est foutu d’avance. Un accord au sommet avec le Modem fera perdre plus que ce qu’il fera gagner : les exemples italiens et allemands sont là pour la prouver. Vous ne gagnerez même pas les voix restantes du Modem, et vous perdrez les voix de gauche.
 
Une fois que vous avez compris cela et mis cela en oeuvre, une dynamique unitaire de toute la gauche sur un vrai programme de gauche, alors qu’il y ait des électeurs ex-modem qui viennent, ce sera le résultat, pas le préalable.
 
Et quand il s’agit de scrutins de listes qui peuvent s’élargir au deuxième tour, pourquoi pas, mais pas au détriment de la clarté politique, pas au détriment des forces de gauche actives...
 
Ce n’est pas pareil quand, au plan local, des Modem qui se disent de gauche veulent rejoindre la gauche, c’est leur contradiction, que lorsque Ségolène Royal raconte dans son livre qu’elle est s’est rendue de nuit, dans le dos de son parti, dans le dos de la gauche, sans aucune “démocratie participative”, entre les deux tours de 2007, devant le logement de François Bayrou… pour lui proposer d’être Premier ministre….

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L'environnement économique - par juste

L'environnement économique qui depuis plus de 50 ans a voulu l’éducation reçue et permis mon parcours professionnel finalement cassé par le chômage imposé, s'avère incapable non seulement de respecter cet autre engagement européen de permettre à au moins 50 % des plus de 50-60 ans d'avoir un emploi (ce qui est très réducteur en regard du droit au travail et à un revenu compris dans la convention universelle des droits de l'Homme de 1948 et la constitution de 1958), m'exaspère.

Il m'exaspère de voir toutes ces activités sacrifiées : celles qui ne sont plus présentes dans les assiettes des gens, celles qui sont absentes de nos équipements, celles qui ont disparues de nos méthodes et moyens de communication et de nos outils de gestion; celles qui valaient nos compréhensions respectives.

Il m'exaspère devant la montée des INCOMPREHENSIONS et de l'indifférence aux autres à qui personne ne permet de gagne pain.

N'exaspère-t-il pas les différents marcheurs pour l'emploi et ceux qui osent se pointer dans des "Pôles Emploi" encombrés qui s'ils permettent la sélectivité de prétendu-es meilleurs, laissent sans voix tant de gens atterrés. 

N'exaspère-t-il pas l'auteur de cette malicieuse chanson "comme si de rien n'était" ou celle

qui  "communique - nique"    http://www.lepost.fr/article/2009/08/24/1667465_isabelle-communique-nique-nique-j-assume.html ?



http://www.vieuxauchomage.com/blogs.php?lng=fr
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26 août 2009 3 26 /08 /août /2009 05:49



 

(Haut-fourneau de Joeuf Sarcilor, Conservatoire de la photo) 
C'est là que des générations de JOB ont  travaillé.
Dimanche 2 novembre 2008

L'AUTRE HISTOIRE DE JOB


C’est l’histoire de Job.

Une histoire sombre.

Si vous aimez le Bling-Bling, les soirées « people », ou des week-end chic chez Bernard ARNAULT – ou chez DSK/Anne Saint-Clair, au choix – ,  l’histoire de Job n’est pas pour vous.

 

Job est Lorrain. Il a 14 ans quand il quitte volontairement l’école pour les hauts-fourneaux.

 

Son père est soudeur chez WENDEL –  comme  le grand-père. Très bien vu, une force de la nature.  

"La force de la nature" meurt à 50 ans d’un cancer du poumon.

A l’époque, le véritable responsable du cancer du poumon était le tabac. Soudure,  émanations toxiques, facteurs professionnels ? ça c’était bon pour les médecins « rouges ».  Les vrais médecins, les autres, les non subversifs, savaient que pour lutter contre le cancers du poumon, il suffisait d’augmenter le prix du paquet de cigarettes

(Ai-je parlé a passé ?)

 

"La force de la nature" meurt donc d’un cancer du poumon.

 

Et Job est embauché dans les aciéries WENDEL. Mais comme il est trop jeune – pensez donc, 14 ans ! –  on lui confie le poste de commissionnaire. Il porte le courrier à l’aciérie, au laminoir, aux hauts-fourneaux.

 

 « Je ne vous dis pas comme j’avais peur quand je traversais la petite passerelle au-dessus de la fonte qui coulait à 1100° ! »

 



A 16 ans, on l’engage au laminoir, à la fabrication de rails de chemin de fer.

Le bloom – c’est-à-dire la barre d’acier – mesure 20 m de long et arrive sur le train à rails à une température de 950°. Pour fabriquer les rails, il faut passer le bloom dans trois cannelures différentes. Job ripe (glisse) le rail tout rouge dans les trois cannelures à l’aide d’une barre à mines de 1m50 de long. Elle pèse 35 kg.  Une rampe d’arrosage permet de refroidir le métal.

 

« C’était tellement chaud, que j’étais obligé de tremper la barre à mines dans l’eau toutes les demi-heures pour la refroidir ! »

 

Les pieds sont exposés à une température qui avoisine les 100°. Job les trempe dans l’eau pour les refroidir. Il porte un pantalon, une veste, des gants en amiante.

 

Le bruit est infernal.

 

A 18 ans, on lui propose de conduire les ponts roulants. Il accepte.

 

« C’était moins fatiguant que le laminoir, mais au-dessus du blooming il y avait de la poussière, de la vapeur, de la graisse, de la calamine, du souffre… »

 

La cabine est recouverte de plaques d’amiante. Job passe en permanence la tête hors de la cabine, au-dessus de la cage de laminage.

 

Le bruit est encore plus infernal qu’au laminage.

 

 

« Pour « faire glisser le lingot », on utilisait des graisses minérales à 1000°. Lorsque  je prenais ma douche, l’eau coulait toute noire et quand je toussait, je crachais également noir »

 

A 27 ans, il demande sa mutation à Fos sur Mer.

Le paradis !

Oui, pour Job, comme pour la plupart de sidérurgistes lorrains, descendre dans le Sud, c’est le paradis !

 

 

 

 


  (vue aérienne Arcelor-Mittal, photo du site)



Il devient « lamineur-opérateur » au skin-pass.

 

Le Skin-pass est un laminoir de surface qui répare les défauts des bobines. Il permet de rebobiner, de planer la surface des tôles.

 

« On utilisait une huileuse pour graisser les bobines : une machine de 2 m qui pulvérisait des huiles minérales, si bien que pendant le graissage, on travaillait dans un véritable brouillard d’huile. Quand disparaissait le brouillard d’huile, venait la poussière de calamine. »   

 
 

 

(Bobineuse, photo du site Arcelor-Mittal)

Et au milieu de ces vapeurs, le bruit. Des pointes à 150 décibels.

 

« On ne pouvait pas porter de casques sur les oreilles, car il fallait parler entre opérateurs, par exemple :

-       ATTENTION ! Bobine trop longue !

-       ATTENTION ! Il faut couper ! »

 

Parfois, il faut découper la tôle au chalumeau.

 

«  J’étais un bon soudeur. Quand il y avait du découpage ou du soudage à faire, j’étais toujours volontaire. »

 

En 2005, après 40 ans de bons et loyaux services, Job demande sa retraite et l’obtient (Loi Fillon). 172 trimestres de cotisation. Il mérite un peu de repos, notre Lorrain, sous le beau soleil de Provence !

 

Sauf que la machine est grippée, et comme il est à la retraite, il ne peut plus graisser les engrenages dans les brouillards d’huile :

 

-       En 2006 on diagnostique un cancer des cordes vocales.

-       En 2007 un cancer du rein.

-       Toujours en 2007 une surdité majeure.

-       En 2008 une pleurésie du poumon droit dans un contexte d’exposition à l’amiante.

-       Toujours en 2008 un cancer de vessie.

 

Chacun de ces cancers a une origine professionnelle avérée, notre équipe (APCM) l’a démontré.

 

Savez-vous que des « JOB » il y en a légion en France?

 

-       Que leurs cancers des cordes vocales et leurs cancers du poumon sont attribués 9 fois sur 10 à la cigarette ?

-       Que leurs cancers du rein et leurs cancers de vessie sont attribués « au hasard » ?

-       Que leur surdité est considérée le plus souvent comme un malheureux handicap lié à l’âge ?

-       Que même en multipliant par dix le prix du paquet de cigarettes nos amis « Job » feront un jour ou l’autre un cancer de gorge ou de poumon ?

 

 

Note : je ne fume pas et je déconseille la cigarette.

   http://www.basagana-ramon.com/article-24339587.html





GRISAILLE SUR LES HAUTS-FOURNEAUX (31/10/2008 )

J'ai entendu ce matin à la radio que la moitié des hauts-fourneaux de Fos-sur-Mer seraient fermés de la mi-novembre à la mi-janvier. 3.400 emplois sont concernés.  Le ciel est triste. J'ai pris mon Panasonic et je suis parti, sous la pluie, prendre les hauts-fourneaux en photo. Il y avait un ...


Genèse d'un roman: "Le Christ de Marie-Shan" (22/10/2008 )
(Au fond, les hauts fourneaux de Fos sur Mer)  L'idée d'écrire Le Christ de Marie-Shan m'est venue en 2006, lorsque au terme d'une bataille boursière sans précédent, l'Indien Lakhsmi MITTAL a fait main basse sur ARCELOR, le géant européen de l'acier. Une histoire ordinaire dans un décor de ...


Faut-il mettre Henry KRAVIS en prison? (30/09/2008 )
 Oui: faut-il mettre Henry KRAVIS en prison? La question mérite d’être posée. Après tout, on met bien des gens en prison pour « abus des biens sociaux »! Sauf que là, on n’est pas dans la case « abus des biens sociaux », puisqu’il n’y a pas d’abus. Il y a juste des profits. Et quels ...




Le dernier article de Raymond Basagana

Avant de répondre : un détour pour dire
qui est Henry Kravis ?

 


H.K. est l’un des « cracs » de la finance internationale.


Un Américain né en 1944 qui achète et vend des entreprises. Il y a une trentaine d’années, il a créé ce que l’on appelle un fonds d’investissement, c’est-à-dire une énorme tirelire dans laquelle des millions d’individus, d’organisations, d’Etats… versent leurs économies. La particularité des fonds d’investissement par rapport aux fonds de pension ou aux fonds spéculatifs (hedge funds) est « qu’ils ne se contentent pas d’acheter des bouts de société cotées, mais qu’il les avalent tout entières, et qu’ils vont même battre la campagne pour dénicher des entreprises familiales à vendre ».


Grâce à des coups de génie spéculatifs et à un impitoyable élagage dans les sociétés acquises –  puis revendues – , Henry KRAVIS s’est retrouvé à la tête d’un empire. Ses sociétés « en transit » employaient, en 2008, plus de 450.000 personnes. L’équivalent de la ville de Lyon.

Dans mon article du 30 septembre 2008, je dénonçais les bénéfices astronomiques encaissés par les grands argentiers de la planète, dont Henry KRAVIS. Des chiffres ahurissants, à donner le tournis. Jugez plutôt : Chaque chaque jour que Dieu faisait, Monsieur KRAVIS gagnait 1.232.856 dollars, soit 51.369 dollars de l’heure (Source, Solveig GODELUCK et Philippe ESCANDE, Les Pirates du Capitalisme, Albin Michel, 2008, p.7).

 

 

Mon article n’a pas plu à Monsieur John Doe (J’ignore si c’est un pseudo).

 

Voici ma réponse :

 

Bonjour,

Merci de votre commentaire. Vous êtes franc et vous allez droit au but, c’est de bonne guerre dans un Blog.

OK pour la forme.

Par contre, j’ai beaucoup à dire sur le fond.

Je ne connais pas Henri Kravis. Je sais, pour m’être informé, que c’est une personnalité étonnante, fidèle en amitié, patriote, connue pour sa générosité (fondation pour les écoliers défavorisés, pour les enseignants de couleur, dons pour la recherche sur le cancer, pour la recherche sur les maladies cardio-vasculaires…)


Ai-je le droit de le mettre nommément en cause ? Dans l’absolu, la réponse est non. Toujours dans l’absolu, j’aurais dû intituler mon article : « Faut-il mettre en prison les financiers, traders, banquiers, responsables de la crise ?

 

Mais, dans l’absolu uniquement. Concrètement, il me fallait « nommer ».

 

Pourquoi ? Parce que Kravis, Bonderman, Buffet, Arnault… sont des symboles.

Des symboles qui racontent une histoire, celle d’un monde où l’argent circule plus vite que les hommes, où l’économie toute entière baigne dans la finance, un monde dominé par la loi suprême de la dictature de l’actionnaire et où les « pirates » de la finance – quelle que soit leur générosité dans les « soirées de bienfaisance » (Kravis, Warren Buffet…) –  se sont enrichis à la vitesse de la lumière.

 

J’ai écrit cet article en septembre 2008, en plein déconfiture bancaire.

 

J’étais, et vous avez raison de le souligner, un « citoyen lambda sans qualification particulière », et aucun mandat de la République ne m’autorisait à mettre mon bec dans l’auge financière.

 

Avais-je le droit de parler ?

 

Septembre 2008 : les Etats Unis d’Amérique, les Etats d’Europe, la France… se précipitaient au secours des banques – dont certaines étaient à l’agonie – , nationalisaient à tour de bras, injectaient des milliards.

 

Souvenez-vous : Bear Stearns, Fannie Mae et Freddie Mac en Amérique, Fortis au Benelux, Bradford et Bingley à Londres, Natixis, BNP-Paribas en France…

 

Le monde financier s’était tourné, d’un coup, vers l’Etat, non pas pour lui imposer son diktat, comme il en avait coutume depuis une dizaine d’années, mais pour qu’il le sauve !

Un comble : le libéralisme appelait au secours le socialisme étatique !

Comme l’écrivait Eric Le Boucher dans son éditorial d’Enjeux : « …le trader se jetait à genoux, impuissant, quémandeur, devant le contribuable ! »

 

J’assistais –  comme vous d’ailleurs – à ce scénario ahurissant : Face à la faillite, ceux qui avaient privatisé les profits (banquiers, décideurs financiers, Kravis, Bonderman, Buffet, Arnault…), nous demandaient, à nous, contribuables, de mutualiser les pertes !

 

Et je découvrais, comme tous les profanes en économie (américains, européens, asiatiques…) que nous devions passer à la caisse.

 

Le marché n’était ni autorégulateur ni autosuffisant !

 

J’ai ouvert mon bec, parce que cette crise « privisible » était en train de tuer des millions d’emplois en Europe, en Chine, semait la désolation en Amérique… parce qu’elle portait en elle un toxique redoutable dont les financiers et les banquiers se gardaient bien – et se gardent toujours – de chercher l’antidote. Un virus infiniment plus meurtrier que celui de la grippe A : la spéculation.

 

J’avais vu, en cette année 2008, des images tristes :

Au cœur de l’Amérique profonde, des maisons désertes, des volets clos, des portes scellées avec des planches en contreplaqué, des écriteaux implorant les pilleurs de passer leur chemin. C’était à Slavic Village, à Claveland (Ohio), l’épicentre de la crise des subprimes.

 

J’ignore si vous êtes Américain, cher Monsieur John Doe. Si oui, sachez que nous étions des millions à nous sentir concernés par le désarroi de vos compatriotes.

 

Si vous n’êtes pas Américain, je vous apprendrai que le 1er janvier 2009, le salaire minimum de l’Etat de Pensylvanie (Etat pris au hasard) était de 7,25 dollars/ heure travaillée. Celui d’Henry Kravis, au moment où j’écrivais mon article était de 51.369 dollars/heure circadienne, 24h/24 !

 

Et vous voulez que je me taise ?

 

Pourquoi, parce que je suis médecin et non banquier ?

 

En fait, vous posez un problème qui va bien au-delà du listing de qualification que vous exigez de moi.

 

Ce que vous me contestez, c’est le droit de penser, parler, juger… dès lors que je n’appartiens pas au sérail.

 

Vous niez la légitimité des citoyens-lambda à s’interroger sur la pratique quotidienne des oligarchies financières. Vous ne tolérez pas que nous considérions leurs agissements, leurs discours, comme contraires aux intérêts de l’immense majorité des habitants de la planète.

 

J’en prends acte, mais vous aurez du mal à faire taire les citoyens-lambda !

 

Des blogs sont légion à dénoncer les prédateurs qui accumulent l’argent, détruisent l’Etat, dévastent la nature et les êtres humains, entretiennent sur la planète des paradis fiscaux réservés à leur seul usage.

Je cite au hasard SOS-crise, le blog de Hadria Rivière, celui de Jacques Tourteaux, monde-solidarité.org, etc. La liste est longue, très longue.

J’ignore si ceux et celles qui les animent ont pris des cours chez Nicole El-Karaoui (Précurseur en Maths Financières, sommité mondiale dans les « dérivés de crédit, prof à Paris VI). Toujours est-il que les articles de ces Blogs sont fichtrement documentés et pertinents.

 

En ce qui me concerne, la pudeur la plus élémentaire m’interdit de déballer mes titres universitaires.

Je peux, par contre, vous avouer que je garde un souvenir ému et lumineux de mes douze années d’enseignement à l’Ecole Supérieure de Commerce d’Alger. J’y ai côtoyé des économistes et des financiers de talent, dont le « big boss », Monsieur Mohamed Taminy, une pointure en sciences financières, ancien de Harvard (si ma mémoire est bonne), qui m’a honoré de son amitié.

Le contact et l’amitié de ces universitaires hors norme m’a sans doute familiarisé avec l’univers dont vous me refusez l’accès.

 

Quoi qu’il en soit, j’ai écrit en 2006 –  en pleine euphorie boursière et immobilière – , un « thriller » d’anticipation économique dans lequel je prévoyais que les hedge funds, les OPA hostiles, les LBO, la titrisation… nous menaient au désastre. J’y campais un effondrement des pyramides de crédit, un krach boursier.

Le livre est paru en décembre 2007. Avant la crise.

 

Ce n’était peut-être pas un traité pour initiés, mais PPDA en a parlé dans Vol de Nuit, dans son émission de LCI, et dans son blog personnel de TF1.

 
Une caution inattendue: PPDA


Rassurez-vous, cher Monsieur John Doe, je ne connaissais pas PPDA et je n’avais aucune entrée à TF1.

 

A toutes fins utiles, sachez aussi que la suite – intitulée L’héritière de Shanghai – paraîtra en novembre prochain.

 

Quant à mon métier de médecin, je le fais de mon mieux. Je donne tout ce que je sais et tout ce que je peux. Mais si un jour, par négligence ou cupidité, je commettais une erreur médicale, vous seriez en droit de me demander des comptes.

 

La population de la planète ? Vous dites qu’elle explose ? Mao Tse Dong avait imposé l’enfant unique en Chine. Sans cette décision « historique », la population chinoise actuelle serait multipliée par deux, peut-être par trois.

Une question : Etes-vous pour ou contre Mao ?

 

Le système de santé ? Il m’arrive de prescrire des médicaments chers, très chers, chez des malades atteints de maladies rares. Croyez-moi, cher Monsieur John Doe, ça donne du baume au cœur de savoir que la solidarité collective est là pour financer ces traitements couteux.

 

Une solidarité que Barak Obama nous envie.

http://www.basagana-ramon.com/article-35276628.html

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26 août 2009 3 26 /08 /août /2009 05:41

 
Une adolescente de 14 ans blessée, découverte 60 heures après la mort des membres de sa famille
Témoignage


Le 25 aout 2009

Plus de 60 heures après le début de son supplice, Amira a finalement été découverte lorsque le propriétaire de la maison, est revenu chez lui et l’a trouvée allongée dans la chambre.

Lorsque le journaliste a demandé à Amira comment elle était arrivée chez lui, elle a répondu : "Je suis blessée, mon oncle. Je suis désolée. Je suis entrée dans votre maison sans votre permission. J'ai hésité à le faire, mais je ne connaissais aucun autre endroit où aller. S'il vous plaît pardonnez-moi. "


















Photo : Amira, 14 ans, ou l'incroyable désir de survie d'une jeune Palestinienne à Gaza

Le 7 février 2009, DCI-Palestine a confirmé la mort de 304 enfants et enquête sur la mort de 96 autres. Cela signifie qu’au moins 400 enfants ont été tués pendant l’opération Plomb Durci.

Le mercredi 14 janvier 2009 vers 17h, Amira, 14 ans, se trouvait chez elle dans le quartier de Tal Al Hawa au sud-ouest de la ville de Gaza. Elle était avec son père, son frère de 13 ans Ala, et sa soeur de 15 ans, Ismat, lorsque les chars israéliens ont fait irruption dans le secteur. "Nous avions très peur", raconte Amira.

Vers environ 18h30, le père d’Amira qui est le muezzin (la personne qui fait l’appel à la prière) de la mosquée voisine a quitté la maison pour appeler à la prière d’Isha (nuit). Il est rapidement revenu à la maison et peu de temps après, il a mis ses enfants au lit malgré le bruit des missiles et des tirs.

Amira se souvient que son père est allé à la porte d’entrée pour voir ce qui se passait. «Dormez et n’ayez pas peur» leur a-t’il dit. Les enfants se sont endormis mais se sont réveillés en hurlant au bruit d’une forte explosion juste à l’extérieur de leur maison.

Ils ont sauté du lit et ont couru vers la porte d’entrée de la maison. Amira est sortie la première et alors qu’elle courait sur plusieurs mètres devant la maison, elle se souvient avoir senti qu'elle avait marché sur une personne et s’est arrêtée net.
Elle a regardé derrière elle et a vu son père étendu au sol et saignant abondamment à côté de leur porte d’entrée. Amira, son frère et sa sœur, Ala et Ismat, se sont agenouillés auprès de leur père, en criant et en pleurant de peur. "S'il vous plaît Dieu, ne laissez pas mourir mon père". Amira le répétait alors qu’elle était assise par terre à côté de lui.

Le frère et la sœur d’Amira lui ont dit de rester avec leur père, pendant qu’ils allaient chercher une ambulance.

Son frère et sa sœur avait déjà fait plusieurs mètres lorsque Amira a entendu le bruit d'une autre explosion. À ce moment-là, elle a eu le sentiment que sa jambe droite se divisait en deux parties. Amira a crié de douleur et son frère et sa soeur sont revenus pour l'aider. Le frère d’Amira a essayé de bouger sa jambe, en vain. Alors Ala et Ismat sont repartis à la recherche d’une ambulance, en disant à Amira de ne pas avoir peur. Amira les a regardés descendre la rue en courant jusqu'à ce qu’ils tournent dans un angle et qu’ils soient hors de portée de vue.

Elle ne pouvait plus voir ses frères et soeurs, mais elle pouvait les entendre crier, "Ambulance ! Ambulance ! S'il vous plaît, aidez-nous." Quelques instants plus tard, Amira a entendu le bruit d'une autre explosion et a vu une épaisse fumée qui s’élevait de l’endroit son frère et sa sœur avaient disparu. Elle n’entendait plus leurs voix.

Amira s’est assise près de son père, en le suppliant de se réveiller, mais il n'a pas bougé. Elle a commencé à avoir peur quand elle a entendu le bruit des tanks se rapprocher et s’est trainée à l'intérieur de sa maison en passant par la porte d’entrée. Elle s’est convaincue que son père allait se réveiller et qu’il la suivrait, elle a délibérément laissé la porte ouverte pour lui.

À l'intérieur de la maison, elle a rampé sur le balcon surplombant la rue. Quelques instants plus tard, elle a entendu une autre explosion et a vu de la fumée qui s’élevait de l’endroit où son père était allongé. Lorsque la fumée s’est dégagée, elle a vu que les jambes de son père avaient été arrachées de son corps.
"À ce moment-là", dit-elle, "j’ai su qu'il était mort." Epuisée et engourdie par la douleur de sa jambe droite, Amira s'est endormie sur le balcon et s’est réveillée à la lumière du jour le lendemain matin (jeudi).

Ayant froid et soif, Amira s’est démenée dans la cuisine pour boire de l'eau. Alors qu’elle s’était hissée pour tenir debout sur la jambe gauche, elle a perdu connaissance et est tombée. Amira a repris connaissance quelque temps plus tard et elle a ensuite pu se relever à côté de l'évier de la cuisine pour boire de l'eau du robinet.

Ensuite, elle est sortie en rampant jusqu’à l'endroit où se trouvait le corps de son père pour récupérer son téléphone portable dans sa poche. Elle voulait donner le téléphone au père de sa cousine qui habitait à environ 500 mètres pour qu'il puisse informer les contacts de son père qu'il avait été tué. Elle s’est trainée jusqu’à sa maison et a frappé à la porte, mais personne n’a répondu.

Amira s’est ensuite couverte d’un sac nylon qu’elle avait trouvé par terre et avec des feuilles qu’elle avait arrachées d’un arbre à proximité afin de rester au chaud. Elle est restée dans cette position jusqu'au lendemain matin, en perdant de temps en temps conscience au cours de la nuit. Elle se souvient avoir eu peur du bruit des chiens qui aboyaient, des chars et des obus. Elle se disait : "Mon père va me protéger", à chaque fois qu'elle avait peur.

Au lever du soleil (vendredi), Amira a vu qu'il y avait un trou dans le mur qui entoure la maison voisine d'un journaliste qu’elle connaissait bien parce que sa sœur aînée s'était liée d'amitié avec sa fille.

Faible et déshydratée, Amira s’est glissée à travers le trou dans le jardin et à l'intérieur de la maison à la recherche d'eau. Elle a trouvé une chambre avec de nombreux matelas et couvertures et une bouteille d'eau, ce qui lui a permis de boire.

«J'ai rampé et j’ai attrapé la bouteille d'eau et j’ai commencé à boire rapidement. L'eau était délicieuse. Je me suis alors couchée sur un matelas et j’ai pris une couverture parce que j'avais très froid. J'ai pu voir un hélicoptère de la fenêtre cassée de la chambre" .

"Je me suis endormie et réveillée à plusieurs reprises. [...] A un moment donné, j'ai rampé jusqu’à la salle de bains et j’ai rempli la bouteille d’eau du robinet. En revenant dans la chambre, j'ai vu un pot plein d'olives marinées sur le sol de la cuisine. C'est sûr qu’elles étaient destinées à être stockées. Nous avons l’habitude de stocker des olives marinées jusqu'à ce qu'elles deviennent comestibles l'année suivante.

J'ai attrapé le pot et j’ai essayé de l'ouvrir parce que j'avais faim mais je n’ai pas réussi. Je l'ai laissé là-bas et je suis retournée en rampant jusqu’à la chambre. Je me suis allongée sur le matelas en me couvrant de couvertures.

Je crois que c'était samedi. J’ai commencé à boire lentement à la bouteille. Je ne voulais pas gaspiller l'eau parce que je ne me sentais pas capable de retourner pour la remplir."


Plus de 60 heures après le début de son supplice, Amira a finalement été découverte lorsque le journaliste qui est propriétaire de la maison, est revenu chez lui et l’a trouvée allongée dans la chambre. Il avait évacué sa famille par peur de l'arrivée imminente des forces israéliennes dans le quartier.

Lorsque le journaliste a demandé à Amira comment elle était arrivée chez lui, elle a répondu : "Je suis blessée, mon oncle. Je suis désolée. Je suis entrée dans votre maison sans votre permission. J'ai hésité à le faire, mais je ne connaissais aucun autre endroit où aller. S'il vous plaît pardonnez-moi."

Amira a été transportée d'urgence à l'hôpital Shifa où elle a subi immédiatement une intervention chirurgicale pour ressouder l'os cassé de sa jambe droite. Elle a subi une importante perte de sang et a du être transfusée afin de lui sauver la vie. Quatre jours plus tard, Amira a subi plus d'une intervention chirurgicale pour remettre sa jambe en état.

Amira a été placée sous la surveillance d'un groupe de médecins français qui a voulu l'envoyer en France pour compléter son traitement et lui offrir une réadaptation pour sa jambe.

Le 22 Janvier, et à nouveau le 23 Janvier, Amira, accompagnée de sa tante, a été emmenée en ambulance jusqu’au point de passage de Rafah pour entrer en Egypte. A chaque fois, elles ont été refoulées par les responsables égyptiens qui les ont insultées, en les accusant de mentir sur l'étendue des blessures d’Amira.

Le 5 Février 2009, Amira attendait toujours dans la bande de Gaza une autorisation d'entrer en Égypte par le passage de Rafah afin de continuer à recevoir des soins médicaux à l'étranger. Les efforts déployés par les délégations de médecins internationaux continuent pour coordonner et obtenir les autorisations requises pour sa sortie.

Amira présente des signes de stress psychologique en raison du traumatisme qu'elle a connu et les nouveaux retards dans son traitement et sa réadaptation ne font que retarder son rétablissement.


L'utilisation aveugle de la force dans des zones civiles densément peuplées est une violation du droit international.

Toutes les parties sont liées par les obligations juridiques internationales de faire la distinction entre combattants et civils et de prendre toutes les précautions nécessaires pour minimiser les pertes civiles lors des hostilités.

Toutes les parties doivent respecter le principe de proportionnalité et de nécessité lors de la conduite et la planification des opérations militaires. Dans le contexte d’une forte densité de population de Gaza, les commandants militaires doivent prendre encore plus de précautions pour minimiser les dommages aux civils.

L’utilisation par Israël de l'artillerie lourde et des tanks dans les quartiers de la ville de Gaza est une violation du droit international, puisque par nature, ces armes frappent de façon aveugle, des objets militaires et civils, sans distinction, comme dans le cas de cette famille.

Alors que les victimes qui ont survécu à l'opération Plomb Durci luttent pour faire face à ses conséquences, DCI-Palestine continue d'appeler à :

• Un accès sans entrave pour la fourniture d’une aide humanitaire et médicale d’urgence à la bande de Gaza ;

• La levée immédiate et permanente du siège de la Bande de Gaza imposé par Israël afin de permettre la libre circulation des personnes, des biens et des services dans et hors du territoire ;

• Une enquête indépendante sur les incidents impliquant des victimes civiles lors de l'opération Plomb Durci, et des poursuites judiciaires rapides, conformément au droit international, contre les responsables qui ont ordonné, planifié et exécuté des crimes de guerre ;

• L'annulation de rehaussement des relations bilatérales entre l’UE-Israël approuvé par le Conseil d'Association le 16 Juin 2008.



Article original en anglais, «
Cast Lead: Injured girl (14) found 60 hours after family members killed », DCI, le 7 février 2009.

Traduction : MG pour
ISM.

http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=14906




La jeune Amira AlKarem de Gaza, portera plainte, le lundi 31 août prochain, auprès de la Cour Pénale Internationale de la Haye, pour crime de guerre et crime contre l’humanité. C’est une première.Voir la vidéo ci-dessous.

Vous vous le rappelez sûrement, Amira, âgée de 14 ans au moment des faits, est une rescapée de tirs de missiles israéliens qui l’ont visée, ainsi que son père, son frère et sa soeur, dans sa maison à Gaza, le 14 janvier dernier lors des massacres israéliens. Elle a perdu sa famille sous yeux, a été blessée à la jambe et s’est vu refuser à plusieurs reprises la possibilité de se faire opérer à l’étranger par les autorités israéliennes.

En France depuis la fin juillet, pour une nouvelle intervention chirurgicale et pour une rééducation, elle a décidé de déposer plainte contre Israël auprès du tribunal de la Haye.

Un collectif d’avocats, les médecins qui l’ont soignée, des journalistes, et tous les sympathisants qui peuvent se rendre disponibles, prendront le car avec elle, lundi prochain, pour l’escorter jusqu’au tribunal et souligner la force et la symbolique de cette démarche, qui est une première.

VIDEO


http://sergeadam.blogspot.com/
 (un blog à visiter)


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23 août 2009 7 23 /08 /août /2009 22:23
Exemple de quartiers de seniors dessiné et conçus par eux-mêmes collaborativement avec l'architecte, dans un écoquartier des Pas-Bas (EVA-Lanxmeer), en lien avec la municipalité de Culemborg
wikipedia.org


Tarifs-inquietude Version imprimable Suggérer par mail

Inquiétude autour
des tarifs des maisons de retraite



Un projet de décret du ministère du travail modifie les dotations accordées aux établissements publics et associatifs et prévoit de leur laisser une plus grande liberté pour fixer le tarif hébergement

Le document fait l'objet de critiques de toutes parts. Le ministère du travail a envoyé aux professionnels de la prise en charge des personnes âgées un projet de décret, en date du 23 juin dernier, qui modifie la tarification dans les établissements publics et associatifs

Le texte, que s'est procuré La Croix , fixe de nouvelles règles pour la gestion financière des établissements hébergeant des personnes âgées dépendantes (les Ehpad) et instaure de nouvelles modalités de calcul du tarif hébergement, une des trois composantes du prix de journée, avec les soins et la dépendance.

C'est la loi de financement de la Sécurité sociale pour 2009, votée en fin d'année dernière, qui oblige à ces révisions. Le nouveau système, qui doit entrer en vigueur au 1er janvier 2010, met en place une tarification « à la ressource » et en « fonction des besoins des personnes », selon le document. Concrètement, il apporte deux principaux changements.

l

ire la suite

Source : lacroix.fr


http://www.lamaisondelautonomie.com/index.php/Dernieres-news/Inquietude-tarifs.html




COUPE REGLEE


La démographie des personnes âgées est explosive. Dans ce contexte, la nécessité d'une prise en charge de qualité se fait pressante, à domicile comme en institution. Il convient en priorité d'améliorer le nombre et la qualification des personnels qui ont pour mission de s'engager, seuls ou aux côtés des familles, dans un accompagnement de tous les instants. Sans oublier les conditions d'hébergement parfois indignes, survivances d'un passé que l'on voudrait révolu. Voudrions-nous finir notre vie dans la promiscuité et l'exigüité d'une chambre double ?

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22 août 2009 6 22 /08 /août /2009 10:00



Le nombre d'américains ayant vu leur logement saisi pour défaut de paiement ou étant en retard sur leurs remboursements a atteint des sommets au deuxième trimestre.

La crise semble loin d'être terminée pour le secteur immobilier américain. Selon une étude publiée hier la Mortgage Bankers Association, une fédération des banques spécialisées dans l'immobilier, le nombre d'Américains qui ont vu leur logement saisi pour défaut de paiement ou étant en retard sur le remboursement de leur crédit a atteint plus de 13% au cours du deuxième trimestre 2009. Parmi les emprunteurs, près de 4% faisaient l'objet d'une saisie, et 9.24% étaient en retard d'au moins une échéance. Pour ce dernier chiffre, c'est 0,12 point de plus qu'au premier trimestre, qui avait déjà marqué un record depuis la création de l'enquête en 1972.

Fait plus inquiétant, le profil des emprunteurs faisant défaut change. Désormais, ce ne sont plus les emprunteurs de catégorie subprimes, ni même les emprunteurs à taux variables qui tirent les défauts de paiements, mais les emprunteurs à taux fixe. «Signe que la capacité de remboursement est intrinsèquement liée au chômage, les emprunteurs étiquettés comme les plus solides représentent désormais un tiers des débuts de procédures de saisie», indique la Mortgage Bankers Association. Une situation qui pourrait s'amplifier au fil des prochains mois, avec les destructions d'emplois massives d'emplois qui ont lieu chaque mois aux Etats-Unis, et qui promettent, selon de nombreux économistes, de perdurer.

 

Le plan d'aide fédéral ne décolle pas

 

La reprise n'est donc pas sensible dans ce secteur, et pour cause. Le rebond de l'activité, réelle dans bien des secteurs au vu des dernières statistiques, a été tirée par la contraction des coûts, et notamment par la baisse des charges de personnel. L'embellie observée sur les chiffres du PIB ne s'est donc pas accompagnée par une reprise de l'emploi. De ce fait, la hausse des destructions de postes fait basculer toute une catégorie d'emprunteurs dans un profil à risque.

Si le gouvernement a bien tenté, avec le programme fédéral «Making Home Affordable», d'empêcher les saisies, ce dernier semble avoir bien du mal à prendre ancrage: seuls 10% des emprunteurs répondant aux critères y auraient recours, selon des données de juillet. Vendus à prix soldés, les logements saisis trouvent en tout cas vite preneurs. Les statistiques des reventes de logements publiées cet après-midi devraient en témoigner : les analystes s'attendent, comme le mois dernier, à une hausse du nombre de ventes de logements anciens et à une baisse des prix de vente.

http://www.lefigaro.fr/economie/2009/08/21/04001-20090821ARTFIG00237-usa-les-saisies-de-logements-battent-des-records-.php

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14 août 2009 5 14 /08 /août /2009 06:50


publié par roland (Dazibaouebmaster) le 11/08/2009 17H14

Jean-Pierre Dubois, président de la LDH
LDH: Ligue des Droits de l' Homme


Monsieur le Ministre,

Au cours de ces mois dits de vacances, les services de police et administratifs n'ont pas respecté les conventions internationales en matière de droits spécifiques des enfants. Même si beaucoup de ces mesures ont été rapportées, certaines sur le fond, d'autres sur la forme, il n'empêche que des instances de police ont jugé qu'il convenait de mettre en rétention des familles entières. A Metz, à Toulouse, à Nice ou à Marseille, pour ce que nous connaissons actuellement, les réseaux militants et les sections de la LDH se sont mobilisés pour obtenir la mise en liberté de ces enfants et de leurs familles. La LDH se félicite des résultats positifs de ces actions et des décisions prises par la justice.

Mais, nous constatons que plusieurs cas restent à régler. Malgré les prescriptions de la convention des droits de l'Enfant, malgré les observations de plusieurs autorités internationales ou européennes et malgré les recommandations des différentes autorités administratives indépendantes françaises, les services de police continuent à agir de la même manière.

C'est donc en pleine connaissance de cause que ces mesures ont été prises. Elles sont la conséquence directe de la politique menée par le gouvernement.

Nous vous demandons de mettre fin à cette inversion du droit qui ignore la spécificité de l'enfance et met notre pays dans une situation inacceptable au regard de ses engagements internationaux. Le droit des mineurs à vivre en famille dans des conditions décentes et à recevoir une éducation prime toute autre considération. La LDH saisira, dès le mois de septembre, les instances européennes et internationales appropriées.

D'ores et déjà, nous vous demandons solennellement de mettre un terme à ces situations. Tous les enfants actuellement encore retenus avec leurs familles doivent être immédiatement libérés et leur accueil en France doit être assuré.

Vous comprendrez que nous rendions cette lettre publique.

Je vous prie de croire, Monsieur le Ministre, en l'assurance de ma haute considération.

Jean-Pierre Dubois, président de la LDH

http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=5436

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11 août 2009 2 11 /08 /août /2009 14:57


L'emploi salarié a reculé de 0,6 % en 2008,
soit la plus forte baisse depuis 1991

publié par liliM le 08/08/2009 22H15

L'emploi salarié a reculé de 0,6 % en 2008, soit la plus forte baisse depuis 1991

08/08/09 - C'est ce qu'annonce la direction des statistiques de Pôle emploi, dans un communiqué du 7 août. Ce net recul en 2008, avec 92 700 pertes nettes d'emplois, a marqué un tournant après quatre années consécutives de progression de l'emploi salarié. L'organisme a revu à la baisse son estimation du printemps (recul de 0,3 %) fondée sur des statistiques trimestrielles basée sur les effectifs dans les entreprises de plus de dix salariés, tandis que ce résultat annuel porte sur la totalité des entreprises d'au moins un salarié cotisant à l'assurance chômage, a précisé Pôle emploi à l'AFP. La France, où la croissance économique a chuté de deux points entre 2007 et 2008 pour s'établir à 0,3 %, "n'avait pas détruit autant d'emplois depuis 1991", a ajouté Pôle emploi, notant que la baisse est plus proche de celle du début des années 1990 (- 87 300 postes en 1991 avec + 1 % de PIB) que de 2003 (- 41 300). "Ainsi dans un contexte de forte décélération du PIB, les entreprises ont ajusté leur politique d'embauche en 2008 de façon moins rapide que lors du retournement de cycle précédent du début des années 1990", selon cette étude. Pôle emploi note par ailleurs la hausse globale du nombre d'établissements, mais une baisse du nombre d'établissements des plus de 99 salariés, la poursuite du dynamisme soutenu de l'emploi féminin, qui s'accélère en situation de recul de l'activité économique. A la différence des années précédentes, l'année 2008 voit des pertes d'effectifs dans le secteur tertiaire et un net ralentissement des créations d'emplois dans la construction.
Au premier trimestre 2009, la tendance à la baisse s'est poursuivie avec 192 500 postes supprimés, soit un recul de 1,9 % sur un an selon l'Insee. Le 35e baromètre
Fiducial-Ifop publié le 6 août montre que si l'emploi dans les TPE a résisté au deuxième trimestre 2009, il s'est aussi largement précarisé. 64 % des emplois créés l'ont été en CDD, un niveau sans précédent depuis la création de l'enquête en décembre 2000. Et les suppressions d'emploi ont concerné à 67 % des CDI, note Fiducial dans un communiqué.
> Emploi salarié 2008. Après quatre années consécutives de progression de l'emploi, 2008 se caractérise par des pertes d'emplois :

http://www.pole-emploi.org/communication/emploi-salarie-2008-@/communique.jspz?id=3941


Source : reçu par mail de
annuaire sécu

http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=5392

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9 août 2009 7 09 /08 /août /2009 22:52

publié par
roland (Dazibaouebmaster) le 06/08/2009 20H28

(JPG)IRIN News

GAZA-VILLE, 4 août 2009 (IRIN)

Des enfants jouent dans les vagues à moins de 50 mètres d’un tuyau noir de la largeur d’un tonneau, qui déverse des eaux usées non traitées directement dans la mer.

Ce tuyau est relié à l’une des trois principales stations de pompage d’eaux usées de Gaza, qui déverse ses eaux de rejet dans la mer en plusieurs endroits. L’autorité en charge de l’eau dans la bande de Gaza ne peut pas importer les pièces nécessaires à la maintenance et à la réparation des stations de pompage d’eau et d’eaux usées en raison du blocus imposé depuis deux ans par Israël, d’après le Bureau pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA) des Nations Unies à Gaza.

« Nous savons que des eaux usées sont déversées dans la mer, mais les frontières sont fermées et nous ne pouvons pas voyager », a expliqué Mariam Al-Halu, qui emmène ses deux fils se baigner. D’après les habitants, en raison des coupures d’électricité et des températures insupportables, beaucoup de gens fuient la chaleur en se baignant dans les eaux polluées.

D’après un rapport sur la qualité de l’eau de mer publié en juillet 2009 par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), des échantillons d’eau de mer prélevés d’avril à juin par le laboratoire de la santé publique de Gaza étaient contaminés par des bactéries fécales, en particulier des coliformes et des streptocoques.

En analysant 71 échantillons d’eau de mer prélevés dans 25 endroits différents sur les plages de Gaza, sept zones polluées ont été mises en évidence, selon le rapport.

L’OMS recommande de ne pas se baigner à moins de 2 000 mètres de l’endroit où les eaux usées sont déversées. En nageant à seulement 50 mètres du tuyau de rejet, les frères al-Halu s’exposent à des risques importants.

Ces risques vont des maladies intestinales et infectieuses bénignes à des infections plus graves et potentiellement mortelles telles que l’hépatite et la méningite, bien que le risque d’épidémie de choléra soit minime, d’après l’OMS.

L’OMS et les autorités sanitaires de Gaza ont lancé une campagne de sensibilisation en mai, au début de la saison estivale, afin de prévenir les baigneurs et les pêcheurs contre les risques potentiels associés au déversement d’eaux usées non traitées.

Pourtant, bon nombre de baigneurs et de pêcheurs n’ont pas tenu compte des dangers potentiels, malgré les panneaux placés dans sept zones le long des 42 km de côte de la Bande de Gaza.

Environ 80 000 mètres cube d’eaux usées non traitées ou partiellement traitées sont déversées chaque jour dans la mer. Les installations d’épuration sont en mauvais état et nécessitent de toute urgence des réparations, mais les matériaux font défaut, d’après un rapport publié en avril 2009 par le groupe de responsabilité sectoriel Eau, assainissement et hygiène (WASH), qui rassemble des agences des Nations Unies et des organisations internationales répondant à la crise de Gaza dans les domaines de l’eau et de l’assainissement.

Les cliniques et les hôpitaux de Gaza ont rapporté des cas d’infections oculaires et cutanées, ainsi que de virus intestinaux, chez des baigneurs. Cependant, les autorités de santé de Gaza déclarent qu’il n’y a pas d’indicateur clair permettant d’affirmer que ces cas sont liés à une contamination fécale.

« Les eaux usées ont provoqué une augmentation de la quantité d’algues dans l’eau de mer et sur les plages, en particulier à proximité des tuyaux de déversement », a dit Bahha Alagha, ingénieur de l’Autorité de la qualité de l’environnement (AQE) de Gaza.

« Les poissons mangent les algues et sont ensuite vendus sur le marché local », a expliqué M. Alagha.

D’après un rapport spécial sur l’environnement marin, publié par l’association de défense des droits humains Al-Dameer, la consommation de poissons ou fruits de mer pêchés dans des zones à forte concentration en eaux usées présente un risque grave pour la santé humaine, car les contaminants provenant de l’environnement marin peuvent être transmis via la chaîne alimentaire marine.

Un comité de protection des plages, qui rassemble l’AQE, les ministères de la Santé et de l’Intérieur, ainsi que l’autorité de l’eau de Gaza, a été mis en place pour répondre à ces problèmes.

4 août 2009 - IRIN
Photo : Erica Silverman/IRIN
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