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http://www.lesoir-echos.com/le-bilan-de-nicolas-sarkozy/caricatures/33563/
http://www.01net.com/editorial/563170/acta-la-commission-europeenne-essaierait-elle-de-noyer-le-poisson/
La France, pivot d’une révolution européenne
Posted: 04 Apr 2012 11:56 PM PDT
Avant-hier, j’ai fini l’excellent livre « La déconstruction européenne » d’Eric Juillot (résumé bientôt sur le blog), qui propose une histoire de la construction européenne et du débat public sur le sujet depuis soixante ans. L’occasion de se demander s’il serait possible de réformer l’Europe ?
Ce qui est intéressant, c’est que le Royaume-Uni et l’Allemagne adoptent aujourd’hui une tonalité fortement souverainiste. Au contraire, la France reste dans une logique intégratrice. Mais cela signifie que si la France basculait dans le camp souverainiste, les équilibres politiques seraient bouleversés en Europe puisque les trois premières puissances de l’Union Européenne pousseraient alors probablement dans le même sens d’une moindre intégration politique.
http://liberalite.20minutes-blogs.fr/societe/
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Déclaration de la direction nationale du PRCF
du 31 mars 2012.
Ce samedi 31 mars 2012, une série d’associations, certaines très bien intentionnées et d’autres franchement séparatistes et antirépublicaines, vont manifester pour l’adoption par la France de la « Charte européenne des langues minoritaires ». Il s’agit d’un texte européen maintes fois recalé par le conseil constitutionnel et qui a originellement été inspiré par les milieux hégémonistes de l’Allemagne capitaliste (ceux-là même qui ont annexé la RDA en niant totalement sa spécificité et sa mémoire, qui ont poussé à l’éclatement de la Tchécoslovaquie et de la Yougoslavie en favorisant les ethno-nationalismes et qui poussent maintenant à l’éclatement de la Belgique sur des bases linguistiques), dont le but est de prendre appui sur la diversité des langues européennes pour détruire les Etats nationaux, faire éclater les Etats multinationaux et redécouper l’Europe sur des bases ethno-linguistiques.
L'adoption d’un texte aussi réactionnaire (sous ses airs « libertaires ») serait catastrophique pour la République française une et indivisible héritée de la Révolution française dans la mesure où cette Charte (terme féodal contraire à l’idée même de constitution républicaine) conduirait de cent façons à aggraver la « reconfiguration des territoires » exigée par le MEDEF dans son manifeste présidentiel « Besoin d’airEs » (Mme Parisot y exige ouvertement un « changement de patrie », d’ultimes « transferts de souveraineté » de la France vers les « Etats-Unis d’Europe », et son but proclamé est d’en finir avec les conventions collectives nationales pour négocier les contrats de travail et les diplômes à deux niveaux également défavorables aux travailleurs, les euro-régions et l’Europe supranationale dominée par Berlin).
Bien entendu, le candidat François Hollande (capitale : Maastricht) s’est prononcé, comme sa pâle doublure verte Eva Joly, pour la ratification de ce texte anticonstitutionnel qui aboutirait à re-féodaliser en douceur le territoire français, à désofficialiser la langue française (« langue de la République » au titre de l’article II de la constitution), à diviser les travailleurs d’une région donnée (un fonctionnaire devra-t-il parler corse ou flamand pour être muté à Ajaccio ou à Dunkerque ? C’est la mort de l’Education « nationale » et de la fonction publique d’Etat), à diviser les travailleurs selon l’ « ethnie » réelle ou supposée. Tout cela bien sûr, en proposant hypocritement de rayer le mot « race » de la constitution alors que Hollande s’apprête à aggraver l’euro-ethnicisation du territoire réclamée par les grands féodaux qui s’autoproclament illégalement « présidents de région » alors qu’ils ne sont officiellement que présidents des conseils régionaux.
A l’arrière-plan il y a le dés-établissement de la langue française, de plus en plus ciblée par le MEDEF et par l’UE, qui veulent lui substituer, non pas le breton, l’occitan ou le basque, - tout cela n’est qu’un habillage pour dés-officialiser le français - ; le but inavouable est de substituer à la langue de Molière le TOUT-ANGLAIS patronal, qui constitue « LA langue de l’entreprise et des affaires » aux dires du Baron Seillière, ex-président du syndicat patronal européen.
Bref on se sert actuellement du cheval de Troie de la Charte européenne pour faire en réalité le lit du « Ramina-Globish » globalitaire qui aura tôt fait d’avaler à la fois le français, les langues régionales et les autres langues nationales du monde, quand il aura réussi à affaiblir encore et encore la langue française, laquelle reste encore, avec l’exception culturelle française, un verrou mondial contre la mainmise totale de l’American way of life. Il faut savoir en effet qu’en violation totale du prétendu « Etat de droit » français, l’anglais est en train d’avaler la « com », la « pub », la chanson, le cinéma, mais aussi l’enseignement public de la maternelle à l’université avec l’aide des collabos linguistiques du gouvernement « français », Chatel et Pécresse en tête. Amis du français, des langues régionales, des langues de l’immigration, mais aussi de la langue de Shakespeare, ne vous trompez pas d’adversaires. On n’en est plus au traumatisant « il est interdit de cracher par terre et de parler breton » d’autrefois, aujourd’hui, les cadres de la CFE-CGC en sont à organiser un colloque dans notre pays pour faire respecter le droit élémentaire de travailler en français en France et d’en finir avec l’embauche préférentielle par les grosses entreprises « françaises » de cadres supérieurs « English mother tongue » (de langue maternelle anglaise). N’aidons pas l’oppression linguistique mondiale de demain en combattant l’oppression linguistique d’hier dont l’auteur ne fut pas « la langue française », mais la bourgeoisie (1) !
Dans ces conditions le PRCF :
a) Salue tous les défenseurs de la langue française qui portent actuellement un combat d’intérêt national et international (il faut en finir avec cet aveuglement qui consiste à dénoncer la prétendue « uniformisation jacobine » en France tout en fermant les yeux sur l’uniformisation du monde entier selon les normes anglo-saxonnes, au prix de la destruction de toute la diversité culturelle MONDIALE et européenne) et qui sont honteusement censurés par les médias angliciseurs et par la plupart des « présidentiables » ;
b) Salue tous les défenseurs sincères des langues régionales, qui sont un bien commun de la nation qu’il est possible d’enseigner avec les moyens nécessaires dans le cadre du service public d’éducation et sans casser l’officialité de notre langue commune, qui est aussi celle de la francophonie mondiale.
c) Dénonce à la fois la honteuse politique linguistique du gouvernement Sarkozy, fourrier n°1 du tout-anglais, et la position délétère de Hollande et de la plupart des prétendues « présidents de région » (pour la plupart membres du PS) qui, par démagogie et par volonté d’accroître leur pouvoir féodal à l’échelle locale, soutiennent la revendication ethno-linguistique portée par la « charte européenne » quand ils ne soutiennent pas de facto des sécessionnistes qui s’abritent derrière les revendications linguistiques pour « reconfigurer les territoires » sur des bases ethnico-transfrontalières comme c’est de plus en plus le cas en Bretagne, en Catalogne française, dans les Pyrénées-Atlantiques et dernièrement en Alsace où les trois collectivités territoriales dominées par l’UMP ont fusionné dans le but de tourner l’Alsace vers « l’espace germano-suisse ». A bas le « dé-(maas)tricotage de la République française oui à l’union de combat de la classe ouvrière et du peuple de France pour une République sociale, souveraine, laïque et démocratique en marche vers le socialisme !
d) Appelle les militants du mouvement ouvrier et républicain à s’engager contre la destruction en cours du français, premier service public de France et de la francophonie internationale; de fortes tensions encore peu visibles visent à organiser un démantèlement ethno-linguistique du pays; sous des prétextes de « gauche », ce démantèlement inspiré par l’Union Européenne et par le MEDEF et récupérant les mouvements sécessionnistes vise en réalité à détruire les acquis nationaux du peuple français, à aggraver les divisions dans la classe ouvrière, à donner le pouvoir absolu aux féodalités financières et politiciennes sous l’égide du nouvel Empire européen dominé par Berlin et par ses bons amis du CAC 40 .
e) Invite les progressistes sincèrement attachés à la diversité des langues sur notre sol et ailleurs à exiger que l’Education nationale rende à l’enseignement du français les moyens considérables qui lui ont été supprimés depuis trente ans par les contre-réformes successives ((Haby, Allègre, Fillon, Darcos, Chatel…)
f) là où une demande suffisante existe, exigeons que les principales langues de l’immigration puissent être enseignées dans les établissements publics dans un cadre laïque, en disputant cet enseignement aux milieux communautaristes et intégristes .
g) à contester le monopole de l’anglais dans l’enseignement des langues vivantes de la maternelle à l’université en exigeant que l’allemand, l’italien, le russe, etc. retrouvent toute leur place dans un enseignement réellement tourné vers la diversité culturelle de la France, de l’Europe et du monde.
(1) En URSS, le russe fut enseigné partout comme langue de communication entre les peuples, mais partout l’enseignement primaire fut initialement mis en place dans la langue nationale du pays et ce furent les linguistes bolchéviques qui créèrent de toutes pièces des grammaires, des lexiques, des alphabets pour permettre cet enseignement en créant les littératures kirghizes, sibériennes, etc
Texte repris sur le blog d'Eldiablo: http://eldiablo.over-blog.org/article-oui-aux-langues-regionales-patrimoine-commun-de-la-nation-non-au-tout-anglais-imperial-102800183.html
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http://lucien-pons.over-blog.com/article-oui-aux-langues-regionales-patrimoine-commun-de-la-nation-non-au-tout-anglais-imperial-102810695.html
Sur ce blog,
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La société fait son programme
Les propositions des associations, des syndicats, des organisations patronales et des fondations politiques dans le cadre de la campagne. Un tour d'horizon forcément subjectif et incomplet.
Pourquoi Poutine est-il populaire en Russie ?
Parce qu’il a su affirmer un pouvoir d’État gardant autorité sur le pouvoir du capital, et non l’inverse comme dans les sociétés occidentales qui brandissent la démocratie comme mode de domination. Après l’effondrement de l’URSS, le déchaînement sauvage de l’accaparement des richesses par des oligarques mafieux du temps d’Eltsine a laissé de forts mauvais souvenirs. Poutine a été celui qui reprend les choses en main et assure l’autorité de l’État en arbitre des conflits de classe. On n’en est pas à la propriété collective des moyens de production, mais c’est quand même une situation plus favorable à la classe ouvrière qu’une gestion de l’État, comme en France ou aux États-Unis, aux ordres exclusifs du capital.
En voici une illustration en 1mn 45s de vidéo : c’est ce que le capital appelle « absence de démocratie » et « négation des droits de l’homme » !
DR
Voilà comment il faut parler aux patrons !
Cliquer sur l’image pour voir la vidéo.
Extrait de Mister Vladimir Poutine,
Enregistré sur France 5 le 23 mars 2012 à 23h40
Comment s’étonner qu’il soit aussi brillamment réélu ! (64% des voix !)
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| Pas de manipulations !by Patrick Le Hyaric |
De fait, les horribles crimes de Toulouse et de Montauban, à un mois de l’élection présidentielle, constituent un événement politique important. L’utilisation abjecte qu’en fait l’extrême-droite le dispute à un candidat-président prêt à tout pour conserver le pouvoir. Il y voit l'occasion de déplacer le débat électoral vers les enjeux sécuritaires dont il espère qu'ils lui seront plus favorables que l'examen de son bilan et des questions de l’urgence sociale et écologique.
Nous redisons notre révulsion absolue face aux actes abominables de ce tueur illuminé.
Qu’il ait tenté de les justifier au nom de la cause palestinienne ou d'une religion en fait un terroriste assez lâche pour tuer des enfants et des soldats et pour salir cette cause et cette religion, ouvrant la voie à de nouvelles stigmatisations. Ce que n’a manqué de faire l’extrême-droite raciste et haineuse. Criminel et extrême-droite s’alimentent mutuellement à rebours des valeurs républicaines qui fondent le vivre ensemble.
Pour les familles endeuillées et pour l’immense majorité de celles et de ceux qui s’interrogent, il eut été préférable que l'assassin fut capturé vivant de telle sorte que les réalités soient éclairées et mises à la disposition de toutes et tous. Au lieu de cela, les larmes de douleur pas encore sèches, les victimes pas encore mises en terre , on a vu, dépêchés du sommet de l’Etat -ce qui est très rare- de hauts cadres de la police et des services de renseignement occuper les plateaux de télévision pour livrer et pour construire un récit officiel de ces événements. Et de trop nombreux médias ont restitué ces propos lissés sans recul ni critiques. Ce faisant, les uns et les autres ont contribué à ce que grandisse l'exigence de transparence sur des failles relevées jusque dans les rangs du gouvernement. Puisque le Président de la République mène sa campagne sur un nouveau renforcement de la sécurité, avec de nouvelles lois, on peut lui retourner le miroir. Qui a fait depuis 2002 de la question de la sécurité, l’alpha et l’oméga de la politique nationale ? Qui a multiplié les lois sécuritaires dont certaines sont inapplicables ? Qui, dans ce domaine aussi, présente un bilan négatif aux yeux de nos concitoyens ? Les «récits» du ministre de l’intérieur, du Président de la République, soulèvent eux-mêmes de multiples questions. Comment se fait-il qu’un islamiste français, expulsé d’Afghanistan et fiché comme tel n’ait pas été surveillé ? Pourquoi un individu, jugé si dangereux au point d'être inscrit sur les listes noires des Etats-Unis, n’a-t-il fait l’objet d’aucune enquête ? Comment un jeune de 23 ans, a-t-il pu, sans revenu, s’approvisionner en multiples armes de guerre, apprendre à s’en servir, accumuler tant d’argent pour se les procurer, sans jamais être repéré ?
On ne peut s'autoproclamer indéfiniment champion de la sécurité absolue de nos concitoyens sans devoir rendre des comptes quand surviennent de tels drames avec leur part d’ombre. N Sarkozy ne peut pas non plus cacher d’autres mensonges tels que la promesse de ramener en fin de quinquennat le chômage au taux de 5%, de ne laisser personne dormir dans la rue, ou encore ses envolées sur le président du pouvoir d’achat.
L'utilisation de l'émotion légitime que provoquent des événements aussi dramatiques est une spécialité sarkozyenne tout autant que ses choix en faveur des plus fortunés. Chacun a en mémoire les dernières campagnes électorales et l'exploitation faite de l’horrible tuerie au conseil municipal de Nanterre, un mois aussi avant un premier tour de scrutin présidentiel ou l’incendie de la maison d’un retraité dans le centre de la France la veille du vote.
Celui qui se présente en « père protecteur de la Nation » ne protège nos concitoyens ni de l’insécurité, ni de la crise, ni des désastres écologiques. Ses choix politiques ne sécurisent que les forces de l’argent, tandis que celles et ceux qui n’ont que leur travail et leur retraite pour subsister sont voués à l’insécurité de vie.
C’est donc bien sur le bilan du Président sortant et sur les projets pour l’avenir que doit porter le débat de la campagne électorale. Il s'agit de revivifier les idéaux républicains, de les traduire en actes pour défricher de nouveaux chemins vers l’émancipation sociale et humaine. Ce grand cri partagé « l'humain d'abord » qui conduit tant d'hommes et de femmes de gauche, d'écologistes, de progressistes à se poser la question: « Mais que serait-il advenu de cette campagne électorale si le Front de Gauche et Jean-Luc Mélenchon n'étaient pas là » ? Rarement un candidat et le projet qu'il porte auront été aussi utiles pour redonner confiance dans les capacités de la politique à changer le cours des choses.
Tout conduit à amplifier jusque dans les urnes une dynamique qui scellera la défaite du Président des riches et permettra que des solutions soient enfin apportées aux problèmes concrets que rencontrent nos concitoyens. La visée de transformation économique, sociale, écologique est omniprésente avec en son cœur l'appel à une intervention citoyenne majoritaire dans la cité comme dans les entreprises, déclinée jusqu'au concept d'une 6ème République. En quelques mois, les possibles viennent de s'élargir à un point que les plus optimistes n'avaient pas imaginé. Dans le mois qui reste, des forces considérables peuvent se mobiliser et communiquer autour d'elles leur conviction enthousiasmante qu'une alternative de progrès est possible, rassembleuse et unitaire. Allons-y !
| COMPTE-RENDU DE SESSION DU PARLEMENT EUROPÉEN (12-15 mars 2012)by Patrick Le Hyaric |
Le Parlement s'est réuni du 12 au 15 mars 2012 à Strasbourg.
Voici les principaux éléments discutés et votés lors de cette session.
Mercredi 14 mars nous avons élu Gabi Zimmer à la tête de notre groupe parlementaire pour succéder à Lothar Bisky.
Gabi Zimmer succède à Lothar Bisky, qui a démissionné de la présidence du groupe la semaine dernière en raison de problèmes de santé. Spécialisée dans les questions de pauvreté et d'aide au développement, elle est membre comme moi de la Commission emploi où elle a beaucoup œuvré pour la lutte contre la faim, la pauvreté et l'exclusion sociale à la fois à l'intérieur et à l'extérieur de l'UE.
Mardi 13 mars, les députés ont débattu des résultats du Conseil européen des 7 et 8 mars. Au cours de cette réunion des chefs d’État européens a été signé le nouveau Traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance au sein de l'Union économique et monétaire.
Si toutes les attentions se sont portées sur ce nouveau Traité qui force les États à inscrire des « règles d'or » dans leur constitution, empêchant toute relance par la consommation et sans même consulter les peuples par référendum, d'autres mesures importantes sont passées inaperçues. A commencer par la décision d'accélérer (à juin prochain) l'adoption de deux nouveaux règlements, le « Two Pack ».
Le « Two Pack »
Il s'agit de deux nouveaux règlements d'application immédiate, contrairement à une directive. Ils font suite au Paquet gouvernance économique, qui instaure déjà des règles drastiques de surveillance des budgets et autorise la Commission à sanctionner financièrement les États dont les déficits dépassent 0,5% de leur PIB. Ces deux nouveaux règlements poussent cette logique encore plus loin.
Dans le cadre actuel du semestre européen, les États membres doivent faire connaitre leur plan budgétaire mi-annuel pour le 15 avril, les gouvernements européens font ensuite leurs remarques sur ces budgets lors du Conseil européen de juin. La procédure s'arrêtait là.
Avec ce nouveau texte d'application immédiate tel quel (ce qui interdit tout échappatoire aux États) la proposition de budget devra être présentée au plus tard le 15 octobre pour une adoption au plus tard le 31 décembre. L'important est que, dans cet intervalle, la Commission se ménage une fenêtre de tir, jusqu'au 30 novembre, pour effectuer le suivi des recommandations qu'elle avait faites via le Conseil européen de juin, et donc de donner une opinion sur le budget qu'elle rend public.
Ces deux nouveaux règlements permettent finalement à la Commission d'intervenir au début et à la fin de la procédure budgétaire des États et de transposer dans le droit européen les missions de supervision de la Troïka qui ne sont basées pour l'instant que sur des accords bilatéraux.
Le « Two Pack » donne les moyens à la Commission de mettre sous tutelle les États bénéficiant d’aides.
Au nom de notre groupe de la GUE, Paul Murphy, député irlandais, a demandé : « Comment pouvez-vous deviser sans sourciller sur la croissance, l'emploi et la stabilité quand vous tentez d'institutionnaliser des politiques d'austérité synchronisées dans toute l'Europe en imposant un pacte budgétaire qui ne fera qu'aggraver la crise ?
Afin de respecter les objectifs des articles 3 et 4 du nouveau pacte budgétaire, il faudrait instaurer des milliards de restrictions et d'impôts supplémentaires dans toute l'Europe. Ratifier un tel traité conduirait à une hausse du chômage, une baisse de la qualité des services publics et à de nouvelles attaques contre les conditions de travail. En Irlande, l'argument du gouvernement dans ce débat sur le « Traité d'austérité » est entièrement fondé sur l'alarmisme qui s'articule autour de la clause de chantage inclue dans le traité stipulant que seuls les pays signataires peuvent avoir le droit aux fonds du mécanisme européen de stabilisation ».
Nikolaos Chountis, député grec de notre groupe de la GUE, a interpellé sur la situation tragique dans son pays : « Les leaders européens et le gouvernement grec ont utilisé les grecs comme cobayes d'une expérience majeure visant à réduire les salaires, les retraites et les bénéfices, à réduire les investissements dans les hôpitaux, les écoles et les universités, à éliminer les négociations collectives et à abolir les droits sociaux et du travail.
Le peuple grec, en particulier les jeunes, souffrent afin que les banques puissent en tirer profit. Le pacte budgétaire conduit l'idée d'Europe à la banqueroute: la banqueroute de la solidarité, la banqueroute de la démocratie. MM. Van Rompuy et Barroso, vous avez construit une Europe qui se renie, qui renie son histoire et ses traditions démocratiques. Cependant les peuples d'Europe ne sont pas en banqueroute : ils se battront pour défendre leurs droits démocratiques ».
Mardi 13 mars, le Parlement a adopté à une large majorité deux rapports demandant la parité hommes-femmes dans les affaires et en politique.
Le premier rapport, celui de la néerlandaise Sophia in't Veld, demande une proposition législative afin d'établir des quotas dans les conseils d'administration des entreprises. D'abord 30% de femmes dans ces structures d'ici 2015 puis 40% en 2020. Ce rapport demande également la réduction de 10% des écarts salariaux entre hommes et femmes, la moyenne européenne de ces écarts étant autour de 17%. Malgré l'opposition de la droite et l'abstention remarquée des élus de l'UMP, celui-ci a été adopté par 361 voix pour, 268 contre et 70 abstentions.
Le second rapport, celui de la finlandaise Sirpa Pietikäinen, s'attaque à la disparité dans les responsabilités politiques et demande des mesures législatives pour instaurer la parité hommes-femmes. Il a pour le coup été mieux accueilli par les élus de la droite qui l'ont soutenu, lui accordant une large majorité avec 508 voix pour, 124 contre et 49 abstentions.
Mikael Gustafsson, président de la commission des droits de la femme et de l'égalité des genres, membre de la Gauche Unitaire européenne - Gauche verte Nordique, s'est réjoui du résultat positif de ces votes. Il a cependant rappelé qu'il est impératif de s'appuyer sur plus de lois afin de garantir l'égalité entre les femmes et les hommes, notamment dans le domaine des soins aux enfants et de l'égalité de salaire à travail égal.
Au sujet de la promotion des femmes dans le processus décisionnel politique, il a déclaré que les États membres « devront travailler encore plus dur à l'avenir pour garantir que les femmes et les hommes soient traités de façon égale. C'est une question de démocratie. Dans certains parlements, les femmes ne représentent qu'un tout petit pourcentage des députés et c'est un chiffre misérablement bas - il faut faire quelque chose pour s'assurer que les assemblées d'élus reflètent réellement la population ». Mais il a aussi précisé que les quotas ne sont qu'une petite partie de la solution à ce grand problème.
A la suite d'un débat sur l'élargissement de l'Union européenne, le mercredi 14 mars en plénière, les députés ont adopté un texte sur chacun de ces pays.
Le Parlement s'est montré très critique sur la Bosnie, notamment sur ses progrès « limités » en tant que candidat. Après quinze mois de stagnation, la création d'un nouveau gouvernement a laissé un peu d'espoir, mais les députés ont rappelé leur demande : renforcement de l’État de droit, système judiciaire indépendant, défense des minorités, promotion de l'indépendance et du pluralisme des médias, lutte contre la lourdeur administrative et la corruption.
A l'inverse, pour la Macédoine, (ou Ancienne République Yougoslave de Macédoine), le Parlement a souligné « le respect continu des critères politiques » d'adhésion par ce pays. Mais l'éternelle question porte sur le nom, la Grèce refusant la mention de « Macédoine » et les Macédoniens répondant par des provocations comme le fait d'appeler leur aéroport « Philippe de Macédoine », du nom du père d'Alexandre le Grand.
Concernant l'Islande, très avancée vers la voie de l'adhésion, le dossier le plus épineux reste celui de la pêche qui doit être ouvert à partir de Pâques. L'Islande a du mal à voir ses pratiques réglées par la Politique Commune de la Pêche gérée par la Commission.
Mercredi 14 mars, le Parlement a adopté un accord international sur le cacao conclu par la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement.
En plus de cet accord, le Parlement a adopté une résolution demandant des mesures pour lutter contre le travail des enfants dans ce secteur à forte intensité de main d'œuvre : 90% du cacao mondial est cultivé par 5,5 millions de petits exploitants et 14 millions de travailleurs ruraux dépendent de son exploitation.
Mercredi 14 mars, le Parlement a approuvé très largement par 650 voix pour, 11 contre et 11 abstentions un accord commercial entre UE, États-Unis et Canada qui clôt le différent commercial sur le bœuf aux hormones.
Ce différend date de 1998, la Communauté européenne mettait alors en place une mesure d'interdiction d'importation de viande aux hormones. En 1999, les États-Unis et le Canada augmentent fortement les droits de douane sur un certain nombre de produits agricoles européens. Cette mesure de rétorsion est alors autorisée par l'OMC.
La Commission européenne a négocié avec les Etats-Unis et le Canada la fin des mesures de rétorsion ; en contrepartie, le quota annuel de viande bovine (non traitée avec certaines hormones de croissance) originaire d'Amérique du Nord pouvant être importé en Europe sans aucun droit de douane passe de 21 500 tonnes à 48 200 tonnes.
Si cet accord permet à certains produits agricoles européens d’entrer plus facilement sur le marché américain, il rend cependant encore plus difficile l'exploitation bovine européenne déjà soumise à une forte pression par l'augmentation des contingents d’importation de viande en provenance d’Argentine et du Brésil. Cet accord a d'ailleurs été dénoncé par de nombreux exploitants de la filiale dont la Coordination rurale s'est fait la voix en condamnant « une ouverture unilatérale des frontières de l'UE ». Voici l'explication de vote que j'ai déposé » pour expliquer mon opposition à cet accord :
« Le rapport que l'on nous soumet au vote est le résultat de la satisfaction d'un chantage des autorités américaines et canadiennes.
Alors que l'Union européenne a légitimement mis en place des mesures d'interdiction d'importation de viandes aux hormones, les États-Unis et le Canada en ont profité pour mettre en place des mesures de rétorsions commerciales qui ont frappé plusieurs secteurs agricoles européens.
Par cet accord que l'on nous propose de ratifier au nom d'un retour à la normale bénéfique pour ces secteurs, c'est celui de la production de viande bovine que l'on vient mettre sous la pression de la concurrence en augmentant de façon substantielle les quotas d'importation sans droits de douane.
C'est pourquoi j'ai voté contre ce texte qui se soumet à un chantage néfaste pour notre agriculture ».
Mercredi 14 mars, le Parlement a adopté le rapport de mon collègue João Ferreira, membre de la GUE/NGL, qui permet de faciliter des projets favorisant un développement durable de la pêche en Grèce, en Irlande, au Portugal, en Hongrie, en Lettonie et en Roumanie.
En adoptant son rapport par 617 votes pour, 19 contre et 9 abstentions, les députés ont voté le relèvement du taux de cofinancement (la part prise en charge par le budget de l'Union européenne) de ces projets de 75% à 85% jusque fin 2013. En augmentant de 10% au maximum les taux de cofinancement communautaires du Fonds européen pour la pêche au profit des pays qui connaissent des difficultés du fait de la crise économique et financière, le Parlement permet de rendre plus de projets éligibles à ces aides et plus rapidement.
Cependant, cette augmentation est relative car si elle permet que davantage de projets soient éligibles, on n'augmente pas pour autant l'argent alloué à ces pays. C’est ce qu’a rappelé João Ferreira lors de l'adoption de son rapport, précisant que cette augmentation nécessaire ne sera pas suffisante :
« A l'heure où la crise économique et financière s'aggrave, nous devons augmenter les fonds alloués aux pays en difficulté. La solidarité est clairement absente du tableau. Au-delà de ce problème se cache la nécessité de repenser complètement les priorités du fonds.
Plus de la moitié du Fonds européen pour la pêche a été utilisée pour détruire des bateaux. Il est urgent de réorienter le fonds vers une activité plus productive : renouvellement et modernisation, infrastructures pour le rajeunissement du secteur, création d'emplois, formation professionnelle, discrimination positive ainsi qu'un véritable soutien pour les secteurs de la pêche côtière et de la pêche artisanale ».
Jeudi 15 mars le Parlement a condamné unanimement dans une résolution commune à tous les groupes politiques, le site internet mis en place par le PVV, le Parti de la liberté néerlandais du leader populiste Geert Wilders.
Ce site internet encourage les Néerlandais à dénoncer les « troubles causés par les Européens de l'Est » dans leur vie. C'est l’une des dernières provocations du leader populiste Wilders qui s’était déjà illustré avec son film polémique sur le Coran et une suite de sorties contre l'Islam.
La résolution ne se contente pas de dénoncer le site même : « mal intentionné », visant à créer des « divisions dans la société », uniquement pour obtenir des « gains » électoraux. Elle demande également au gouvernement néerlandais de vérifier la légalité d'un tel type de site internet et voir s'il n'incite pas à la haine ou la discrimination.
Le gouvernement néerlandais du conservateur Mark Rutte, est lui aussi visé par cette résolution qui déplore son silence sur cette question (le gouvernement de Mark Rutte a besoin du soutient tacite du PVV pour avoir une majorité). Au passage, la résolution déplore les récentes positions néerlandaises sur Schengen qui constituent toujours un obstacle à l'entrée de la Roumanie et de la Bulgarie dans l'espace alors que les analyses de la Commissions démontrent que ces deux pays sont prêts à intégrer l'espace Schengen.
Dans son intervention, Marie-Christine Vergiat, élue de la Gauche unitaire européenne, a rappelé : « Certes, la présidence danoise et la Commission viennent de condamner cette initiative mais elles s'obstinent à laisser la responsabilité des sanctions aux États membres et à leurs tribunaux. Je croyais que la Commission était gardienne des Traités, que la liberté de circulation et la non-discrimination faisaient partie des valeurs de l'Union européenne. Je constate que certaines valeurs sont plus importantes que d'autres ».
Avec plusieurs députés d’autres groupes politiques du Parlement j'ai déposé une question orale à la Commission concernant le virus de Schmallenberg.
Ce virus qui s'est propagé depuis l'Allemagne s'est progressivement répandu dans le Nord de l'Europe, touchant déjà plus de 1 200 élevages d'ovins ou de bovins. Nous avons donc demandé des garanties à la Commission sur les risques de propagation de ce virus qui se traduit par des malformations à la naissance des bêtes et une forte mortalité pour les nouveaux nés. Ce virus n'étant visible qu'au moment de la mise bas, nous nous sommes donc inquiétés de cette absence de visibilité et avons demandé la plus grande vigilance à la Commission.
Lors du débat qui a suivi ce jeudi 15 mars, la Commission nous a assuré que « le niveau de préparation de l'UE est satisfaisant » et que l'impact de ce virus sur la santé animale et la production est « limité ». Les députés présents ont cependant demandé plus de garanties sanitaires à la Commission mais aussi la levée des restrictions mises en place par une dizaine de pays sur les viandes bovines de l'UE. Dans mon intervention, j'ai demandé à la Commission de mettre en place une indemnisation des éleveurs touchés tout en questionnant nos systèmes agricoles intensifs et basés sur le libre échange qui fragilisent nos exploitations sans garantir la sécurité alimentaire et sanitaire.
Voici mon intervention prononcée à cette occasion:
« Monsieur le Président, Madame la Commissaire, après la maladie de la vache folle, la tuberculose bovine, la fièvre aphteuse, la fièvre catarrhale, voici un nouveau virus de Schmallenberg, comme on l'appelle, qui commence à faire mal à nos élevages. L'ampleur de cette maladie ne sera connue que dans quelques semaines, au moment des mises bas pour les bovins et les ovins.
Plusieurs questions se posent. C'est le sens de notre question orale.
Quelles discussions avez-vous, Madame la Commissaire, pour empêcher l'embargo sur nos viandes bovines ? Dégageons-nous des moyens pour accélérer le dépistage de cette maladie et pour tenter de la faire reculer ou de la contenir ?
Il convient également, à mon sens, de créer une caisse européenne d'indemnisation des éleveurs touchés par cette maladie, en coopération avec chacun des États.
Enfin, ces crises sanitaires ne posent-elles pas de nouvelles et lourdes questions sur nos systèmes agricoles, à la fois de plus en plus concentrés et de plus en plus livrés au grand large du libre-échange, mais au bout du compte de plus en plus fragilisés, où de surcroît la sécurité alimentaire et sanitaire est de plus en plus mise en cause ?
Ceci devrait être réfléchi dans le cadre de la discussion sur la nouvelle réforme de la politique agricole commune ».
Jeudi 15 mars, le Parlement a soutenu une feuille de route visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre de 80% d'ici 2050.
En adoptant sa position avec une forte abstention (398 voix pour, 132 contre et 104 abstentions), le Parlement demande bien plus que l'objectif de réduction de 20% des émissions pour 2020 privilégié pour l'instant. Il dénonce également dans cette résolution l'attribution de quotas d'émission gratuits pour l'industrie et demande à la Commission de revoir la bourse d'échange de ces quotas d'émission. Pour rappel, en inondant le marché de quotas gratuits, l'UE avait finalement créé elle-même les conditions du crash du cours de ces quotas.
Le Parlement a également demandé un objectif de réduction des émissions des transports de 60% et surtout de maintenir le projet de taxation des émissions du transport aérien. Cette proposition fait en ce moment l'objet de pressions par les pays hors-UE qui menacent de rétorsions commerciales en particulier dans le secteur aérien.
Ma collègue Sabine Wils, GUE/NGL, a dénoncé le manque d'ambition de cette proposition :
« Le fait que l'UE n'ait pas de politique ambitieuse sur le changement climatique menace l'économie pour un développement durable ». Dans son intervention elle a rappelé l'échec du système européen d'échange de quotas en tant qu'instrument de protection du climat : « Cela prouve que les instruments qui se basent sur le marché pour résoudre le problème du changement climatique ne sont pas adaptés. Un changement climatique à long terme dépendra d'objectifs contraignants pour les énergies renouvelables et pour la réduction des gaz à effet de serre.
Une protection climatique ambitieuse avec un objectif à long terme de 95% de réduction des gaz à effet de serre d'ici à 2050 (par rapport à 1990) doit promouvoir l'innovation et la création de nouveaux emplois dans les énergies renouvelables ».
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| L’accès à l’eau potable est un droit humain fondamental, l’Union européenne doit le défendreby Patrick Le Hyaric |
Logo du Sommet Rio + 20,
en référence à la Conférence internationale de Rio
sur l'environnement et le développement de 1992
Durant le mois de juin prochain se déroulera au Brésil le sommet Rio + 20 des Nations unies. Pour préparer ce sommet, la Commission Environnement, Santé publique et Sécurité alimentaire du Parlement européen s'est réunie le 21 mars.
Un document de travail ("zero draft") a été rédigé, qui servira de base à la négociation de la résolution finale préparatoire au Sommet.
J'ai été alerté sur le fait que l'Union européenne proposerait de supprimer la référence au droit humain à l'eau et à l'assainissement dans le texte de l'ONU. Ceci va à l'encontre de la position du Parlement européen. L'eau est un bien commun de l'humanité, l'accès à l'eau potable un droit humain fondamental que l'Union européenne doit soutenir et promouvoir. C'est ce que j'ai rappelé à la Commission européenne et à M. Van Rompuy, président du Conseil européen, par la question écrite et le courrier dont voici le contenu.
Négociations de la résolution finale du Sommet de la Terre "Rio+20" des Nations-Unies et droit fondamental à l'eau et à l'assainissement
L'Union européenne négocie actuellement au sein de l'Organisation des Nations Unies la résolution finale du sommet de la Terre "Rio+20".
Ce texte est fondamental en ce qu'il donne les orientations et principes que les Nations Unies entendent donner à la lutte contre le réchauffement climatique et pour la promotion de droits humains et environnementaux.
Il doit donc faire preuve d'une grande ambition afin de défendre ces droits et doit pour cela bénéficier d'un soutien total de l'Union européenne contre toutes tentatives visant à amoindrir sa portée.
Or, selon certaines informations, il semblerait que les institutions européennes proposeraient de supprimer la référence au droit humain à l’eau et à l’assainissement dans le texte de l’Organisation des Nations Unies.
- Quelle est la position dans ces négociations de la délégation de l'Union européenne sur le droit à l'eau et à l’assainissement ? Qui définit cette position au sein de l'Union européenne ? Et à partir de quel mandat ?
- La Commission considère-t-elle le droit à une eau saine et traitée comme un service qui doit être universel, ou comme un droit fondamental pour tout être humain et que l'Organisation des Nations-Unies doit promouvoir et défendre avec le soutien de l'Union européenne ?
- La Commission considère-t-elle la décision de maintenir un monopole public de l'eau comme entravant l'objectif du droit à l'eau ?
Saint-Denis, le 23 mars 2012
Monsieur le Président,
Je suis alerté par différentes sources que, dans un brouillon (Zéro Draft), l’Union européenne proposerait de supprimer la référence au droit humain à l’eau et à l’assainissement dans le texte de l’ONU « The Future We Want». Ce brouillon sert de base à la négociation de la résolution finale, préparatoire au sommet de la terre « Rio+20 ».
Si cette information s’avérait exacte, ceci voudrait dire que, derrière une formule vague, annonçant l’accès universel à l’eau potable, l’Union européenne renoncerait à défendre l’accès à l’eau pour toutes et tous, comme un droit humain fondamental. Une telle démarche serait contraire aux actions décisives des européens en faveur des droits humains, sociaux, civils, politiques, culturels.
J’ajoute que ceci serait à l’opposé de la résolution du Parlement européen, votée le 15 mars dernier, dans laquelle notre assemblée « salue la reconnaissance par les Nations-Unies du droit de l’homme à l’eau potable et à l’assainissement comme dérivant du droit à un niveau de vie suffisant ».
Dans ces conditions, je vous demande, Monsieur le Président, qui sont les négociateurs européens ? Sur la base de quel mandat négocient-ils ? Je vous demande, Monsieur le Président de faire en sorte que leur mandat soit basé sur la résolution du Parlement européen.
Le droit à l’eau potable est constitutif du droit à la vie. Au nom des valeurs qu’elle prône, l’Union européenne doit absolument le défendre.
Dans l’attente d’une réponse rapide,
Recevez, Monsieur le Président, l’expression de ma haute considération.
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Communiqué :
nous nous retrouverons tous ensemble ce dimanche à Paris pour le lancement de ma campagne officielle à la salle Equinoxe ! Retrouvez toutes les informations pour accéder à la salle en cliquant ici.
Cet évènement exceptionnel sera déterminant pour les 30 jours qui nous séparent du premier tour. Alors je vous le dis une nouvelle fois: c'est votre mobilisation et votre présence à mes côtés qui me donneront la force de faire émerger nos idées !
Nous donnerons le tempo de notre campagne et imposerons notre voix dans cette si assommante élection présidentielle ! Ma détermination n'a jamais été aussi grande !
PS: Par ailleurs, je serai l'invité politique de RTL en direct à 9h20 demain matin et dimanche au Grand Rendez-vous Europe 1, i-télé et Le Parisien en direct à 10h10. Ce sera l'occasion pour moi d'inviter les Français à se joindre à nous.
http://www.hellopro.fr/images/produit-2/3/4/3/isoloir-de-vote-diderot-pour-personnes-handicapees-1369343.jpg
Notre société évolue, nos préoccupations individuelles et collectives aussi. En cette période de crise économique exceptionnelle, de « turbulences » imprévisibles, ne doit-on pas essayer de s'accrocher à certaines valeurs, celles qui ont été le moteur de tous les grands « mouvements » que la France a connus depuis la Révolution de 1789? La première de ces valeurs, la Liberté, ne peut guère être vaincue : les échéances à venir offrent l'occasion aux Français de le confirmer. La seconde, l'Egalité, est certainement celle qui est le plus réclamée, à ce jour, par les citoyens. A la troisième, la Fraternité, nous pouvons volontiers y associer le terme de Solidarité, plus d'actualité.
Ainsi, les candidats présidentiels commencent enfin à s'exprimer sur « la perte d'autonomie » : il ne s'agit pas ici pour moi de faire de communautarisme mais de s'intéresser à la façon dont les citoyens peuvent mieux « vivre ensemble », quelques soient leurs différences, et à la manière dont ils peuvent envisager de « vieillir ensemble » respectés, autonomes, libres de leurs choix.
En 2007, le candidat N. Sarkozy avait fait la promesse de créer un « risque « perte d'autonomie ».... Le président Sarkozy, Après avoir lancé quelques « ballons d'essai » pour tester les professionnels, les associations et le grand public, lui, a renoncé.
Mais en 2012, le nouveau candidat Sarkozy y revient, sachant que ce sujet est incontournable pour les années à venir....MM. Hollande et Bayrou, notamment, se sont risqués aussi sur ce terrain très « glissant » électoralement. Pour tous les candidats se pose la question : comment sensibiliser les citoyens électeurs à un sujet qui les concerne tous et pour lequel, paradoxalement, chacun espère que cela ne lui arrivera pas (« ça n'arrive qu'aux autres » ?) Avec l'individualisme qui s'est développé ces dernières années......ce n'est pas gagné.
François Hollande s'est dit favorable à une « cotisation spécifique pour financer la dépendance », payée par chacun (lire ici)
Nicolas Sarkozy, lui, dit clairement remettre la question à ...2013 ! (lire ici) La crise a bon dos, une fois de plus.
La campagne électorale officielle commençant dans quelques jours, espérons que TOUS les candidats ne prendront pas les citoyens pour des électeurs niais. Ils auront tous le même temps de parole sur les ondes radios et les chaînes télévisuelles : qu'ils sachent donc être clairs sur la question de « la perte d'autonomie ». Création d'un nouveau risque de protection sociale, ou pas ? Financé comment et par qui ? Il y a une urgence : un réel risque de précarité sociale et sanitaire menace. Certains sont déjà touchés : les plus vulnérables d'entre nous
http://www.tessolidaire.com/PAR_TPL_IDENTIFIANT/1501/TPL_CODE/TPL_EDITO_FICHE/1530-handicap-solidarite-insertion-sociale.htm
http://www.cawa.fr/IMG/arton4452.jpg
A l'approche du premier tour des élections présidentielles françaises le 22 avril, le candidat du Parti socialiste (PS), François Hollande, après une volte face par rapport à son attitude précédente d'« ennemi de la finance », ne cesse de rassurer les banques en disant être de leur côté.
Mercredi dernier, durant une visite à Londres, Hollande en avait appelé aux banques de la City de Londres pour qu'elles voient en lui un ami : « Je ne suis pas dangereux, » avait-il dit.
Ceci reprend une déclaration précédente faite le 14 février au journal britannique The Guardian et où il défendait le PS comme étant l'ami de la finance : « La gauche a été au gouvernement pendant quinze ans, nous avons libéralisé l'économie et ouvert les marchés à la finance et aux privatisations ; il n'y donc pas de craintes à avoir. »
La presse bourgeoise en tire les mêmes conclusions. L'International Herald Tribune a cité une dépêche de Reuters du 24 janvier : « Les banquiers, traders et gestionnaires de fonds français ne devraient pas se précipiter pour acheter un aller simple pour quitter Paris si François Hollande devient président en mars prochain. Les changements que François Hollande a proposés ne sont pas effrayants et ce qui sont effrayants parmi ceux qu'il a esquissés ne sont pas sérieux. »
Autrement dit, l'aristocratie financière sait parfaitement bien que tout ce que Hollande dit pour gagner le soutien populaire est un mensonge et une fraude. En ce qui concerne sa proposition de renégocier l'accord sur le projet de traité budgétaire européen signé par le président français sortant Nicolas Sarkozy et la chancelière Angela Merkel, ce n'est pas là une mesure pour défendre la classe ouvrière mais pour promouvoir les intérêts impérialistes français par rapport à Berlin. Le caractère chauvin de la campagne de Hollande est aussi visible dans ses diatribes nationalistes contre les importations chinoises.
Quant à l'accord sur le projet de traité budgétaire européen tout comme avec ses autres vagues promesses, Hollande est en train de faire marche arrière : il se contente maintenant d'un amendement ou d'un additif appelant simplement à une « croissance économique ». Il a refusé d'organiser un référendum sur un traité fiscal modifié en le faisant passer au parlement avec le soutien de la droite, à la manière Sarkozy.
Il s'agit tout simplement d'un mirage utilisé par le PS bourgeois pour aider ses alliés au sein de la petite bourgeoisie et des partis jadis de gauche à soutenir Hollande au second tour des élections en mai. Ces derniers comprennent l'alliance Front de Gauche-Parti communiste de Jean-Luc Mélenchon, le Nouveau Parti anticapitaliste (NPA) et les Verts. Ces partis savent que Hollande vise à appauvrir la classe ouvrière comme l'a fait le parti social-démocrate PASOK en Grèce et ils le soutiennent pour cette raison.
Hollande a dernièrement comparé ses annonces faites sur la « régulation de la finance » comme étant certainement pas plus « agressives » que le discours prononcé par le président Obama devant le Congrès. « On pourrait dire qu'Obama et moi avons les mêmes conseillers, » a-t-poursuivi - en précisant qu'il n'avait pas d'objection à la politique d'Obama sur les salaires, les coupes sociales et les guerres à l'étranger.
Durant sa visite à Londres, Hollande s'est exprimé devant les étudiants du King's College en déclarant que la finance devait « permettre de créer de la richesse » mais pas aux dépens de l'« économie réelle. » Ceci reprend le thème de Sarkozy qui avait parlé en 2009 de « moraliser » le capital après la crise bancaire.
Hollande a aussi dit que la France et la Grande-Bretagne affrontaient les mêmes obligations de « redresser les comptes publics, stimuler la croissance (augmenter leur compétitivité) et améliorer la formation. »
Le signe le plus clair des intentions de Hollande de poursuivre la politique droitière de Sarkozy est peut-être son engagement ferme pris à Londres sur la coopération franco-britannique en matière nucléaire et de défense. Elisabeth Guigou, l'ancienne ministre socialiste, chargée des Affaires européennes, qui avait accompagné Hollande durant son voyage, avait clairement fait comprendre que la France resterait dans les structures intégrées de l'OTAN en respectant le traité militaire de Lancaster House conclu en novembre 2010 par Sarkozy. Elle a dit que ceci était valable « plus que jamais. »
Une présidence de Hollande poursuivrait le recours aux méthodes illégales d'agression coloniale employées par la France et la Grande-Bretagne aux côtés des Etats-Unis contre la Libye - en Syrie et ailleurs.
Pour se distancer de Sarkozy et se présenter faussement comme le candidat du « changement », Hollande a surpris tout le monde (y compris sa propre équipe de campagne) en affirmant deux jours avant sa visite de Londres qu'il projetait de taxer à 75 pour cent les revenus dépassant le million d'euros annuel.
De toute évidence, craignant une révolte de la classe ouvrière en cas de victoire, Hollande a dit qu'il était nécessaire de maintenir la « cohésion sociale » et, dans un même souffle, il a cherché à minimiser son impact sur les riches en disant que seuls 3.000 personnes seraient affectées. Dans son rapport annuel de 2010, le Crédit Suisse avait placé la France au premier rang en Europe comptant le plus de millionnaires en dollars, soit 2,6 millions.
Hollande est connu pour préparer de brutales mesures d'austérité contre les travailleurs et sa politique sera certainement encore plus brutale que ce qu'il a annoncé jusque-là. Il s'est opposé à une augmentation du salaire minimum s'il était élu.
L'Institut national de la Statistique et des Etudes économiques (INSEE) a constaté en 2010 qu' : « entre 2004 et 2007 [c'est-à-dire avant la crise bancaire], les inégalités se sont creusées entre les ménages très aisés et le reste de la population ; en 2007, le seuil de pauvreté à 60 pour cent de la médiane correspond à un niveau de vie de 908 euros par mois. 13,4 pour cent de la population, soit 8 millions de personnes. » Aujourd'hui, après l'éclatement de la crise économique mondiale et les coupes continues de Sarkozy, la situation est certainement pire.
(Article original paru le 7 mars 2012)
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Il faut impérativement sortir de l'OTAN,
comme le préconise François Asselineau,
pour la préservation de la paix.
Ca suffit, l' UMPS
qui promet des lendemains radieux
à l'ombre de l'OTAN et du Cartel bancaire !
Note d'eva R-sistons
L'interview est ici : http://www.dailymotion.com/video/xpemq4_1
Un chapitrage a été réalisé, le voilà
Thématique société numérique | | ||
| Quelle est votre position sur ACTA et HADOPI ? (04'14") | http://www.dailymotion.com/video/xpemq4_1?start=11 | |
| Envisagez-vous de laisser les citoyens voter par Internet auprès de leur député ? (01'45") | http://www.dailymotion.com/video/xpev0l_3?start=415 | |
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Thématique Sociale | | ||
| Que pensez-vous du Revenu Universel ? (03'53") | http://www.dailymotion.com/video/xpemq4_1?start=419 | |
| | De la loyauté des débats et de la probité dans la République - (01'52") | http://www.dailymotion.com/video/xpemq4_1?start=540 |
| "Le pouvoir corrompt". Que ferez-vous pour vous en protéger? (04'58") | http://www.dailymotion.com/video/xpeuuz_2?start=783 | |
| | M.Mélenchon, anticonstitutionnel - (01'51") | http://www.dailymotion.com/video/xpeuuz_2?start=970 |
| | | |
Thématique Constitutionelles | | ||
| M.Mélenchon veut être le dernier président, et revenir au suffrage indirect. Qu'en pensez-vous ? (05'35") | http://www.dailymotion.com/video/xpeuuz_2?start=1081 | |
| | De Gaulle et le suffrage universel - (01'19") | http://www.dailymotion.com/video/xpeuuz_2?start=1337 |
| Vous proposez 3 référendums, seriez-vous prêt à un 4° référendum pour une constituante ? (00'50") | http://www.dailymotion.com/video/xpeuuz_2?start=1860 | |
| Qu'est-ce que le référendum d'initiative populaire? (00'49") | http://www.dailymotion.com/video/xpeuuz_2?start=1910 | |
| Que pensez-vous du référendum de révocation ? (03'24") | http://www.dailymotion.com/video/xpev0l_3?start=15 | |
| | Le référendum ne veut pas dire plébiscite - (03'07") | http://www.dailymotion.com/video/xpev0l_3?start=32 |
| Vous proposez le non cumul des mandats de l'élu. Qu'en sera-t-il des maires ? (01'22") | http://www.dailymotion.com/video/xpev0l_3?start=219 | |
| Vous proposez de limiter l'élu à deux mandats. Pourquoi pas 1 ni 3 ? (01'54") | http://www.dailymotion.com/video/xpev0l_3?start=301 | |
| Serait-il utile de réformer le CES (Conseil économique et social) ? (02'35") | http://www.dailymotion.com/video/xpev0l_3?start=520 | |
| Les indignés français se tiennent-ils à l'abri des récupérations et manipulations ? (03'54") | http://www.dailymotion.com/video/xpev4h_4?start=373 | |
| | Appel au dialogue avec les indignés - (02'27") | http://www.dailymotion.com/video/xpev4h_4?start=460 |
| | | |
Thématique Constituante | | ||
| Quelle différence entre Démocratie et Gouvernement représentatif ? (06'02") | http://www.dailymotion.com/video/xpeuuz_2?start=15 | |
| Une constitution doit être écrite par le peuple et pour le peuple. Qu'en pensez-vous ? (03'34") | http://www.dailymotion.com/video/xpeuuz_2?start=1416 | |
| Peut-on organiser une constituante sans sortir de l'Union Européenne ? (03'50") | http://www.dailymotion.com/video/xpeuuz_2?start=1630 | |
| | La 6° République à la Montebourg - (01'54") | http://www.dailymotion.com/video/xpeuuz_2?start=1665 |
| | Réformes constitutionnelles de la V° République - (01'21") | http://www.dailymotion.com/video/xpeuuz_2?start=1779 |
| Imaginez-vous d'introduire le tirage au sort à l'Assemblée ou au CES ? (07'33") | http://www.dailymotion.com/video/xpev0l_3?start=675 | |
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Thématique Europe | | ||
| Pouvez-vous nous éclairer sur le MES et ses conséquences ? (02'34") | http://www.dailymotion.com/video/xpemq4_1?start=265 | |
| Après le traité de Lisbonne qui vole aux français le NON des Français au référendum du TCE de 2005, est-il légitime d'arrêter de voter ? (04'11") | http://www.dailymotion.com/video/xpev4h_4?start=15 | |
| Si vous étiez chef d'état en Grèce, auriez-vous déjà organisé une constituante ? (01'47") | http://www.dailymotion.com/video/xpev4h_4?start=266 | |
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Thématique Candidats et parrainages | | ||
| Si vous n'obtenez pas les 500 parrainnages, considérez-vous que ce serait une défaillance démocratique qui mérite d'appeler à la révolution ? (04'51") | http://www.dailymotion.com/video/xpev4h_4?start=607 | |
| | L'iniquité des médias, les petits candidats muselés - (04'07") | http://www.dailymotion.com/video/xpev4h_4?start=651 |
| A part vous, y-a-t-il un candidat honnête, même petit ? (03'53") | http://www.dailymotion.com/video/xpev4h_4?start=898 | |
| 9 "micro-candidats" se sont réunis à Paris Vendredi 24 février. Pourquoi n'y étiez-vous pas ? (04'05") | http://www.dailymotion.com/video/xpev4h_4?start=1131 | |
| Que proposez-vous pour réformer les parrainages ? (06'46") | http://www.dailymotion.com/video/xpeuuz_2?start=377 | |
| | Pourquoi autant d'abstention en France - (01'37") | http://www.dailymotion.com/video/xpeuuz_2?start=584 |
| | Les parrainages, retour au système censitaire - (01'42") | http://www.dailymotion.com/video/xpeuuz_2?start=681 |
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Thématique Vote Blanc | | ||
| A partir de quel % de votes blancs, pensez-vous qu'il faille déclencher une constituante ? (02'39") | http://www.dailymotion.com/video/xpevaj_5?start=11 | |
| Doit-on passer d'un système de scrutin majoritaire des votes exprimés à un scrutin majoritaire des inscrits ? (01'52") | http://www.dailymotion.com/video/xpevaj_5?start=170 | |
| Que proposez-vous pour lutter contre le nombre grandissant de non-inscrits des listes éléctorales ? (01'19") | http://www.dailymotion.com/video/xpevaj_5?start=282 | |
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Thématique Dissidence, Révolution | | ||
| Lois mémorielles et communautaires, campagnes "manger bouger", impôt sur les sodas… Jusqu'où faut-il aller dans la liberté d'opinion et de choix des français ? (01'10") | http://www.dailymotion.com/video/xpevcg_6?start=14 | |
| Pensez-vous que les sondages nuisent à la nation ? (03'21") | http://www.dailymotion.com/video/xpevcg_6?start=84 | |
| Jusqu'à quel point peut-on autoriser les CRS et la police à la répression ? (01'45") | http://www.dailymotion.com/video/xpevcg_6?start=285 | |
| Que dites-vous à ceux qui croient que la démocratie est tombée si bas que seule une révolution est possible, et non les urnes ? (03'10") | http://www.dailymotion.com/video/xpevcg_6?start=390 |
Le pitch, ou chapô, ou description qui peut accompagner :
"François Asselineau, candidat à la présidentielle 2012 en quête des derniers parrainages, a été interviewé récemment par des citoyens montant une équipe de tournage, et bientôt un site de webTV: "theTivi". Après avoir interrogé M.Cheminade et avant d'interviewer M.Governatori, ils ont découvert M.Asselineau et l'ont questionné sur des sujets peu débattus dans les médias et concernant divers types de mouvements citoyens :
Indignés, Dissidents, Citoyens réclamant une Assemblée Constituante ou le vote blanc, manifestants contre ACTA et ceux contre le MES. Les questions portent aussi sur divers sujets de sociétés comme le Revenu universel, les sondages, les parrainages, les médias...
Une interview rare, où François Asselineau s'aventure sans connaître les questions au préalable.
Allant là où aucun autre candidat du système n'ose aller, il n'est certes pas toujours à l'aise, et sans verser dans le populisme, montre pourtant d'indéniables qualités de démocrate...
Cet index est regroupé par thématique pour trouver les réponses qui vous intéressent :
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