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1 avril 2013 1 01 /04 /avril /2013 15:17
Laurent Pinsolle, proche de Nicolas Dupont-Aignan, évoque le risque de krach immobilierLaurent Pinsolle, proche de Nicolas Dupont-Aignan, évoque le risque de krach immobilier (©dr)

 
 

De l’article 50, de l’Europe et de l’UPR

Posted: 31 Mar 2013 10:55 PM PDT

 

Mon papier de mercredi a déclenché une nouvelle polémique avec les partisans de François Asselineau. Même si elles n’ont un intérêt que très limité, les échanges ont permis de clarifier les différences entre les deux mouvements, comme l’illustre la réponse d’un responsable de l’UPR.
Du Général de Gaulle et des traités
Vous évoquez le Général, mais il faut rappeler qu’il était resté dans la CEE, en imposant le compromis de Luxembourg, et que cela ne lui avait nullement empêché de jouer la carte de la France à l’échelle de la planète entière. En cela, sa politique me semble bien plus proche de cellle que je défends que de la vôtre. Mieux encore, comme me l’ont rapporté des commentateurs du blog, plusieurs déclarations du Général de Gaulle indiquent qu’il ne tenait les traités que pour ce qu’ils étaient.
Dans « C’était de Gaulle », au sujet de la sortie de la CEE, il soutient : « C’est de la rigolade ! Vous avez déjà vu un grand pays s’engager à rester couillonné, sous prétexte qu’un traité n’a rien prévu pour le cas où il serait couillonné ? Non. Quand on est couillonné, on dit ‘je suis couillonné. Eh bien, voilà, je fous le camp !’ Ce sont des histoire de juristes et de diplomates, tout ça ». On ne l’imagine guère rester enchaîner deux ans à un traité qui nous « couillonnerait »…
Dans « La tragédie du Général » de JR Tournoux, publié en 1967, au paragraphe intitulé « Le fétichisme du droit », les propos suivants sont attribués à De Gaulle : « Je ne veux pas laisser la France mourir par respect pour le juridisme.

Ne faites pas du juridisme. Quand on veut en sortir, on en sort, même si les textes ne l'ont pas prévu.

Qu'on laisse éclater un conflit entre le juridisme et le bons sens, entre les hommes de loi et le bon sens, alors toujours le bon sens est roulé, à moins que les pouvoirs publics n'interviennent à temps pour donner un coup de main.

Trois choses comptent en matière constitutionnelle. Premièrement, l'intérêt supérieur du Pays, ce que les Romains appelaient Salus patria. Cela prime tout, et de cela, je suis seul juge. Deuxièmement, loin derrière, il y a les circonstances politiques, les convenances, les tactiques. Il faut en tenir compte. Sinon, on n'aboutit à rien. Troisièmement, beaucoup plus loin derrière, il y a le juridisme.

Alors vous comprenez, le juridisme, oui, certes, il faut y faire attention. Mais, c'est secondaire, même tertiaire.

Je n'ai jamais rien fait dans ma vie que parce que j'ai fait passer d'abord le salut de la Patrie, et que je ne me suis pas empêtré dans le juridisme, et cela dans plusieurs circonstances que vous savez ».
Clémenceau disait que « la guerre est une chose trop grave pour être confiée à des militaires », vision à laquelle le Général de Gaulle adhérait dans les années 1930, quand des débats eurent lieu sur la conduite de la guerre. On pourrait dire la même chose sur les traités, qui sont des choses trop importantes pour être confiés à la seule évaluation des juristes. Comme le soutient le Général de Gaulle, l’intérêt supérieur du pays prime. Et à partir du moment où un dirigeant dispose d’un mandat pour mener une politique contraire aux traités européens, il n’y a aucune raison valable, à mon sens, pour ne pas la mener, surtout quand les politiques imposées par ces traités sont une calamité pour le pays.
Le fétichisme juridique de l’article 50

Bien sûr, vous évoquez l’interview du Monde d’avril 2012. Mais NDA n’a jamais dit que l’article 50 était la seule et unique voie pour sortir de l’UE, contrairement à vous (et c’est bien le point qui fait débat entre nous). Il parle de quitter l’UE, dans sa forme actuelle (ce qui sous-entend qu’il est favorable à une autre UE, radicalement différente). Ces propos ne me posent aucun problème. NDA et Nigel Farage ne disent pas du tout la même chose que vous. Vous dites que le SEUL et UNIQUE moyen de sortir de l’UE (et de l’euro) est l’article 50 et qu’il faut respecter à la lettre les traités. Ce n’est pas du tout ce qu’ils ont dit et c’est bien ce sur quoi je ne suis pas d’accord avec vous.

Je pense qu’il faut sortir de l’ordre juridique européen de la manière la plus rapide possible. Bien sûr, il existe une possibilité que nos partenaires européens nous accordent moins de 2 ans de procédure. Mais cette hypothèse est tout sauf certaine. Et que fait-on dans le cas contraire ? On ne peut pas raisonner uniquement dans un cas idéal. Il faut aussi penser à ce qui se passerait autrement. Et autrement, c’est deux ans de prison supplémentaire. C’est un risque délirant. Et ce risque est important car vous oubliez que de nombreux pays auraient intérêt à nous bloquer (avec le soutien de toute la technostructure européenne) : tous ceux qui sont des bénéficiaires nets des fonds européens (Europe de l’Est notamment), les différents parasites fiscaux qui profitent des autres pays dans l’UE actuelle (Luxembourg, Chypre, Malte, Grande-Bretagne, Irlande…etc) ou les petits pays qui voient l’Europe comme un moyen d’échapper à l’influence des grands. Comment voulez-vous trouver une majorité qualifiée pour nous donner moins de deux ans ? Le scénario le plus probable est qu’il n’y ait pas d’accord pour nous accorder un billet de sortie avant deux ans.
Alors, vous dites que violer un traité ne serait pas moral. Encore du fétichisme juridique ! Comme si les traités internationaux étaient des tables de la loi qui étaient toujours respectées, partout, tout le temps et en toutes circonstances... Pourtant, ces deux derniers mois, a été mis en place un contrôle très strict des mouvements de capitaux à Chypre, et la BCE a monétisé 30 Mds de la dette publique irlandaise. Ce sont deux violations caractérisées et majeures des traités européens. Et la terre ne s’est pas arrêtée de tourner. Et ce ne sont pas des cas isolés. Les critères de Maastricht n’avaient pas été respectés pour décider des pays qui ont fait l’euro. Le pacte de stabilité non plus. Il y a tout de même un sacré paradoxe à ce que vous souhaitiez respecter de manière plus stricte encore que ne le font les eurocrates des traités que vous ne cessez de dénoncer. Bref, vous sombrez dans un fétichisme juridique totalement abstrait et déconnecté de la réalité. Pour paraphraser le Général, si nous sommes couillonnés, il faut foutre le camp, immédiatement.
Car imaginons deux secondes ce qui se passerait si un président qui souhaitait sortir de l’Union Européenne uniquement par l’article 50 et en respectant strictrement les traités européens. Prenons le cas (probable, et qu’il serait bien léger de balayer de la main) où nos partenaires ne nous donneraient pas de billet de sortie avant deux ans. Comment imaginer un président élu sur un programme qui soutiendrait qu’il faudrait attendre deux ans après son élection pour sortir de la monnaie unique, reprendre le contrôle de la banque centrale, faire du protectionnisme, mettre en place un contrôle des capitaux ? Comment la population réagirait à une telle inaction (car pas grand chose ne pourrait être fait) ? Ne risquerait-il pas d’être renversé ? Le climat politique serait non seulement lunaire pas aussi potentiellement extrêmement instable. Je ne comprends pas que vous ne parveniez pas à le comprendre. Ou plutôt, j’ai l’impression, que pris dans vos contradictions, vous refusez de reconnaître que vous avez tort, un peu comme les partisans de la monnaie unique aujourd’hui…
Du coup, je souhaite vous poser une question : si nos partenaires refusent de nous faciliter la tâche, continuez-vous à appliquer l’intégralité du droit européen pendant deux ans, pour n’en sortir que deux ans après le lancement de la procédure, comme certains UPR m’ont répliqué ?
Quelle Europe pour l’avenir ?
Vous répétez à satiété que nous ne serions pas clairs sur l’Europe. Mais cette manœuvre dilatoire est ridicule : nous avions présenté un projet très clair aux Français aux élections européennes de 2009, qui a servi d’épine dorsale au projet européen présenté lors des présidentielles, et que nous pourrions presque reprendre intégralement aujourd’hui. Le flou que vous dites voir n’existe que dans votre esprit, à moins qu’il s’agisse juste d’une simple tactique... Dire que l’on entend « tout et son contraire chez nos militants » est ridicule et malhonnête : comme s’il y avait des fédéralistes !
Si je devais résumer ma position sur l’Europe (outre le point de l’article 50 et de la procédure de sortie de l’ordre juridique européen, traité plus haut), qui n’a pas varié depuis que j’ai rejoint le mouvement, ce serait :
1- il faut complètement sortir de l’ordre juridique européen, tant sur le fond (politiques néolibérales) que sur l’organisation institutionnelle (pouvoir aux technocrates, non respect de la souveraineté nationale)
2- notre objectif est de remplacer la construction actuelle par une nouvelle architecture institutionnelle (le projet présenté en 2009 pourrait presque être repris en l’état) plutôt que de juste sortir de l’UE, comme vous
3- néanmoins, si l’UE venait à se révéler inréformable, alors je pense qu’il vaut mieux sortir de cette prison complètement plutôt que d’y rester
Je n’ai jamais dévié de cette ligne.
Dire que nous souhaitons construire une nouvelle prison est totalement malhonnête, comme le montre le projet que nous avions présenté en 2009 lors des élections européennes. Nous voulons construire un espace ouvert où les nations restent pleinement souveraines et sont totalement libres de faire ce qu’elles veulent, à la carte, sans jamais que quoique ce soit leur soit imposé. Je ne vois pas d’où vous pouvez déduire de ce que j’ai écrit que je souhaite construire une prison. Le projet que nous avions présenté en 2009, celui de 2012 ou tous mes écrits disent le contraire. Encore une fois, vous nous faites un mauvais procès, une interprétation totalement déformée de nos propos.
Je ne pense pas qu’une construction européenne alternative soit indispensable au 21ème siècle, puisque je pense qu’il est préférable de ne pas en faire partie si elle n’est pas radicalement différente de l’actuelle. Mais en revanche, l’Europe peut être utile (politique industrielle, environnement, stabilité économique). Et je persiste à penser que la coopération avec nos voisins européens, si elle n’exclut nullement d’autres coopérations, est plus facile et plus naturelle qu’avec la plupart des autres pays.
Deux visions différentes
En résumé, oui, il y a des différences entre nos mouvements, même si nous partageons la même volonté de sortir intégralement de l’ordre juridique européen tel qu’il est aujourd’hui. Trois émergent à mon sens :
-        la vision du rôle des Etats-Unis dans la construction européenne
-        le moyen de sortir de l’ordre juridique de l’UE : par l’article 50 ou unilatéralement
-        l’avenir de l’Europe : nous voulons réformer radicalement l’UE (pour en faire une Europe des Etats pleinement souverains, une Europe des coopérations à la carte, sans la moindre technostructure centrale) alors que vous ne voulez rien construire à la place de l’UE
Ces différences ne sont pas nouvelles. Elles sont fondatrices à nos mouvements. Et on pourrait même en débattre si vous ne polluiez pas le débat par des insinuations mensongères et des procès d’intention totalement ridicules.
Des accusations mesquines et ridicules 
Car ce que vous appelez des anecdotes, ce sont ces attaques malhonnêtes et ridicules à l’encontre de notre parti ou de Nicolas Dupont-Aignan, qui m’ont poussé à écrire, comme quand en 2010 vous évoquiez des liens avec l’UMP alors que la campagne des parrainages indiquait le contraire. Vous dites que je m’y focalise longuement, mais cela est faux puisque je consacre plus de la moitié de mon papier aux différences de fond qu’il existe entre nous, que ce soit sur la vision de l’Europe ou l’article 50. La copropriété et le syndic, outre le fait d’être des images évidentes pour qualifier la construction européenne, ont sans doute été utilisés par des dizaines d’hommes politiques et d’intellectuels, bien avant François Asselineau. Suggérer un plagiat est aussi mesquin que ridicule.
Quant à l’analyse de l’impasse de la construction unifiée de l’Europe, ce n’est pas nouveau. J’en parle très fréquemment sur mon blog ou lors de débats, car c’est un sujet qui a été à la source de ma construction idéologique, lors du débat sur le traité de Maastricht il y a plus de 20 ans.
Sur le thème de la profession de foi, encore une polémique ridicule, je vous signale qu’elle évoquait le fait de « reprendre sa liberté monétaire », ce qui est assez clair. Ensuite, que voulez-vous dire ? De deux choses l’une, soit vous nous faites un procès en duplicité (cela serait le signe que nous ne souhaitons pas vraiment le faire, ce qui semblait être la ligne de l’UPR dans son papier du printemps 2012) et là, cela est ridicule puisque TOUTES les interventions de NDA postérieures confirment que notre ligne est bien de revenir à une monnaie nationale. Si j’ai pris l’exemple de la vidéo que j’ai tournée, c’est parce qu’elle est la première d’une série de vidéos que tournent les membres du Bureau National. Donc que cette première vidéo soit consacrée au démontage de la monnaie unique montre au contraire que c’est un sujet qui est important pour nous. Votre procès de Moscou n’a pas de sens.
Ou alors, vous nous donnez une leçon de communication politique (quand vous évoquez les radars), et là je vous dirai que nous nous présentons aux élections, donc il est un peu fort de café que des personnes qui ne se savent pas ce que c’est nous donnent des leçons.
Des partis et des clubs de réflexion
Bien sûr, vous trouvez mon rappel sur les différences entre l’UPR et DLR peu chaleureux, mais c’est juste la verité. Aussi dynamique que soit l’UPR sur Internet (et encore sur Internet, tous les doutes sont permis), tant que vous ne vous présenterez par aux élections, vous ne serez pas un vrai parti politique. Près de 40 formations politiques ont présenté plus de 40 candidats aux législatives et plus d’une centaine au moins un candidat. Vous, aucun.
Il y a des centaines de mouvements de toutes sortes qui rassemblent des milliers de personnes sans que les médias s’y intéressent. Quand NDA a échoué de peu à se présenter en 2007 (ce qui était bien la preuve que nous n’avions aucune aide de l’UMP à l’époque), nous avons présenté 60 candidats, sans la moindre aide de l’UMP. Nous avons fait campagne aux européennes en finançant nous même la campagne, première campagne nationale de DLR. Puis, en 2012, NDA a été candidat avec 750 parrainages, 300 candidats aux législatives. Notre contribution publique, nous l’avons gagné, par l’investissement humaine et financier remarquable des militants du mouvement.
Vous n’avez rien parce que vous n’êtes pas allés aux législatives. Vous n’avez rien accompli de concret électoralement à date. Nous, en revanche, avons réussi à créer un nouveau parti, totalement indépendant, qui s’installe dans le paysage politique français. Vos résultats sont virtuels (et donc soumis à caution), les nôtres sont concrets avec les 700 000 voix de la présidentielle. Vous vous dites « mouvement de libération nationale » mais pour libérer la France, il faut se présenter aux élections, ce que vous avez refusé de faire lors des élections législatives de 2012. On ne libère pas la France depuis Facebook.
Enfin, l’UPR n’est pas plus le fruit de citoyens que DLR, car ce sont les nombreux citoyens militants du mouvement bénévoles qui, sous la direction de Nicolas Dupont-Aignan, ont permis à notre parti de grandir et de se faire une place dans le paysage politique. Et si NDA était député-maire, François Asselineau était conseiller municipal de Paris UMP avant de fonder votre mouvement, ancien collaborateur de Charles Pasqua, pas vraiment un novice.
Votre entrée sur la scène politique aura véritablement lieu quand vous vous présenterez aux élections. Rendez-vous en 2014. Et cela me tarde.
J’en profite pour remercier ceux qui ont défendu nos positions : notamment Tythan, qui a publié une longue réponse à Eddy Roos sur son blog, mais aussi André-Jacques Holbecq ou Paul R, et tous les autres.

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29 mars 2013 5 29 /03 /mars /2013 18:16

Imprimez cet article. Imprimez cet article.

Le Parti socialiste est mort, le parti solférinien est né. Ce constat, nous avons été un certain nombre à le dresser, dès novembre 2008, lequel a justifié notre sortie de ce marais nauséabond de références morales, d’alignement idéologique sur le libéralisme, de refus du débat. Depuis son arrivée au pouvoir, entre le choix assumé d’approfondir les politiques au service de l’oligarchie : du rapport Gallois à l’Accord national interprofessionnel et le refus du débat sur ses orientations, il a tombé le masque. Il fait le choix de la schlague contre le peuple pour faire passer, de force, ses décisions nocives.

 

(c) Photodegauche.fr Octave Honorin

(c) Photodegauche.fr Octave Honorin

 

S’il reste considéré comme de « gauche » par une partie notable de l’électorat, le constat est brutal : il mène la politique qu’exigent les possédants. Ce n’est pas une découverte, loin de là. Mais aujourd’hui, il assume le choix de la brutalité face à celles et ceux qui, dans le camp de la gauche, n’acceptent ni ses renoncements ni ses oukases. Il a fait donner, dans un premier temps, son petit artificier aux mains brûlées, Luc Carvounas, pour essayer de semer le sel de la division entre formations du Front de Gauche. Malgré l’échec patent de la tentative, celui qui n’a jamais gagné une élection sur son nom a récidivé le week-end passé :

 

Le Parti de Gauche est une formation de la gauche française, mais je ne dirais pas que c’est une formation importante de la gauche française. Il ne représente ni beaucoup de militants ni beaucoup d’élus locaux. (…) Le Parti communiste est, lui, une formation importante, qui a une histoire importante avec le Parti socialiste.

 

(Photo : Rémy Blang)

(Photo : Rémy Blang)

 

Là encore, il a raté sa cible et je me rappelle, pour y avoir assisté, les sourires complices entre Mélenchon et Pierre Laurent et le bonheur manifeste de ce dernier à assister aux travaux du congrès du Parti de Gauche. « Caramba, encore raté ! » Il faudra donc aller plus loin dans l’outrance pour empêcher l’électeur de penser à des politiques alternatives. Ce sera le story telling de la haine. Une manœuvre initiée par l’ancien ami personnel de Jean-Luc Mélenchon, lequel lui a manifesté un soutien sans faille même aux pires heures et qui finit par une accusation d’antisémitisme. Je détaille le procédé dans une note publiée ce jour dans le blog que j’ai ouvert chez Ragemag, je n’y reviens pas. Sachez juste qu’elle vient de très haut puisqu’un conseiller du président de la République a osé tweeter :

 

 

 

 

Parti de Gauche, nous on peut

 

Le constat est impitoyable, au final : le Parti solférinien n’a plus rien à dire. Pour tarir la possibilité d’une alternative, il doit donc « tuer le Front de gauche », selon les mots d’une secrétaire fédérale solférinienne en Seine-Saint-Denis. Elle dit tout haut la lettre de mission que l’oligarchie a confié à Harlem Désir, Jean-Marc Ayrault et jusqu’à « Maintenant la gauche ». Ce dernier rogaton de feu « la gauche du PS » fleurit dans les terres où le Front de Gauche se développe. Il n’y a là nulle coïncidence. En tenant une rhétorique « anti austéritaire », les militants de « Maintenant la gauche » tentent de venir sur notre terrain pour détourner, au nom du vote utile, la classe ouvrière de son organisation naturelle.

 

Je me trompe ? Je vais trop loin ? J’attends de voir les « hérauts » de l’autoproclamée « gauche » du parti solférinien enrayer les assauts cannibales dirigés par Bartolone et son fils spirituel en Seine-Saint-Denis ou dans le Val-de-Marne. Permettez que je juge sur pièces. J’ai passé le temps de croire au père noël. Si la politique menée par le gouvernement vous déplaît tant, vous qui vous parez du beau nom de « camarades », quittez donc le Titanic de Solférino. Il vous insulte autant que nous, autant qu’il insulte l’intelligence de l’ensemble de la classe ouvrière chaque minute qui passe.

 

Hollande et les ordonnances

 

Comme l’a si bien dit Martine Billard, dans son discours au congrès :

 

Ce n’est plus le temps des hésitations. Ce n’est plus le temps des longs discours. Si nous n’allons pas de l’avant, c’est l’extrême-droite qui le fera. Oui, il y a une course de vitesse engagée entre eux et nous. Oui, nous devons la gagner, pour la République, pour la France, pour notre peuple.

 

Et à celles et ceux qui ne voient pas dans les attaques répétées du Parti solférinien et de ses stipendiés éditocrates la preuve ubuesque de notre influence grandissante, je veux conclure en citant Marceau Pivert, leader de la gauche de la SFIO en 1936 :

 

Tout est possible, maintenant, à toute vitesse. Nous sommes à une heure qui ne repassera sans doute pas de sitôt au cadran de notre histoire. Alors, puisque tout est possible, droit devant nous, en avant, camarades !

 

http://www.oulala.info/2013/03/le-vide-de-la-pensee-solferinienne-eclate-entre-anathemes-et-menaces/

 


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29 mars 2013 5 29 /03 /mars /2013 01:40

 

Le sultanat d'Oman, nouvelle terre d'asile de la famille Kadhafi

 



 

Qu’étaient-ils devenus depuis l’asile humanitaire accordé par l’Algérie fin août 2011, après la prise de Tripoli ? On avait perdu la trace de Safia Kadhafi, l’épouse du défunt guide libyen, d’Aïcha, sa fille, d’Hannibal et de Mohammed, ses fils, et des enfants de ceux-ci, d’autant plus que le plus grand secret entourait leur présence sur le sol algérien, alimentant toutes les rumeurs.

Une présence qui s’est faite discrète, jusqu’à se faire oublier, car l’épée de Damoclès d’un retour au pays pesait sur les derniers du clan, à la demande pressante du nouveau pouvoir libyen qui exigeait, dès le mois d’octobre 2011, leur extradition.

Mais jeudi dernier, voilà que l’on reparlait de la famille, saine et sauve et en exil, de feu Mouammar Kadhafi, par la voix de l’ambassadeur algérien en Libye, Abdelhamid Bouzaher, qui révéla que ses membres avaient quitté l’Algérie « depuis longtemps », mais sans aller jusqu’à divulguer leur nouvelle destination.

C’est finalement dans le sultanat d’Oman, un « pays ami » comme l’a précisé, lundi, à Doha, Mohamed Abdelaziz, le ministre libyen des Affaires étrangères, que la veuve de Kadhafi et ses enfants ont trouvé refuge. "Une partie de la famille (Kadhafi) s’est déplacée à Oman", a déclaré ce dernier en conférence de presse, en marge d’un sommet arabe.

Ses dires confirment ainsi la véracité des informations distillées par la presse omanaise, selon lesquelles Mascate était disposée à être la nouvelle terre d’asile de la famille de l’ancien dirigeant libyen au nom de « raisons humanitaires », le quotidien Al-Chabiba précisant même que cet élan de magnanimité ne s’adressait qu’aux femmes et aux enfants de moins de 18 ans, et que  «toute activité politique ou médiatique» leur serait interdite. 

Selon ce même journal, les proches de Kadhafi auraient déjà posé leurs valises à Oman au mois d'octobre, alors que le discours officiel laisse planer le doute sur leur arrivée, ainsi que sur le nombre des membres réfugiés dans le sultanat.

Dans cette tribu Kadhafi décimée, les fils rescapés du guide libyen, lynché à mort, se comptent sur les doigts de la main : trois ont été tués au cours du conflit en 2011, Mouatassim dans la région de Syrte en octobre, Khamis lors de combats en août, Seif al-Arab n'ayant pas survécu à un raid de l’Otan en avril. Seul l'héritier du trône, Seif al-Islam, 41 ans, a été arrêté, attendant aujourd'hui d'être confronté à ses juges, derrière les barreaux de sa prison libyenne.

 

http://oumma.com/16196/sultanat-doman-nouvelle-terre-dasile-de-famille-kadhaf?utm_source=Oumma+Media&utm_campaign=c49bef1934-RSS_EMAIL_CAMPAIGN&utm_medium=email

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25 mars 2013 1 25 /03 /mars /2013 22:41

mardi 26 mars 2013

Qui était Saint François d'Assise

Le nouveau pape prétend s'inspirer de la vie de ce saint.

« François d'Assise  naquit dans un monde où les serfs souffraient d'une pauvreté extrême et où les êtres difformes, les vieux, les pauvres et les lépreux étaient traités avec un profond mépris. Le clergé aisé vivait confortablement en exploitant ses serfs et persécutait quiconque n'était pas d'accord avec lui.

En 1206, François était un riche jeune homme de 20 ans. Il vivait en Italie, à Assise, une vie insouciante et cruelle, évitant tout contact avec la difficulté et retenant son souffle quand il voyait un lépreux.
La ressemblance avec la vie du prince Siddhârta est frappante.

Un jour où il se promenait à cheval, son animal se cabra soudainement et il se retrouva face à un lépreux Il descendit de sa monture et, avant même qu'il s'en rende compte, il était en train de serrer sa main sanguinolente et d'embrasser ses joues et ses lèvres purulentes. Il sentit le lépreux retirer sa main et, quand François leva les yeux sur lui, il avait disparu.

Il sut alors, tout comme saint Paul sur la route de Damas, qu'il avait rencontré le Christ ressuscité.

La vie et la philosophie de François furent totalement remises en question. Il commença à voir clairement que les Évangiles recommandaient une vie de pauvreté, dévouée à aider les autres, ne possédant « ni or, ni argent, ni monnaie dans vos ceintures ; ni sac pour le chemin, ni deux tuniques, ni souliers, ni bâton... ». François disait que la pauvreté consistait à ne rien avoir, à ne rien désirer, et pourtant à tout posséder vraiment, l'esprit libre. Il en arriva à considérer que l'expérience en elle-même est importante, et non ce que nous vivons. Les choses que nous possédons ont une emprise sur nous et menacent de prendre le pouvoir sur notre vie. Une voix provenant d'un crucifix peint sur un tableau de l'église de San Domenico, près d'Assise, lui dit un jour : « François, va et répare ma maison qui, tu le vois, tombe en ruine. » Cet appel fut, pour François, une expérience ineffable à laquelle il ne put résister.

Il transforma sa nature non seulement dans ses dimensions animale et végétale mais également, comme nous allons le voir bientôt, dans sa dimension matérielle, si bien que les animaux lui répondaient de manière incroyable. Le grillon chantait quand il le lui demandait et les oiseaux se rassemblaient pour l'entendre prêcher. Lorsqu'un terrible loup menaça le village montagnard de Gubbio, François partit à sa rencontre. Le loup se précipita sur lui mais, dès qu'il entendit François lui ordonner de ne faire de mal à personne, il se coucha à ses pieds et, depuis ce jour, il se mit à le suivre partout, totalement apprivoisé. Il y a quelques années, le squelette d'un loup a été retrouvé enterré sous le sol de l'église de San Francesco della Pace, à Gubbio.

Si l'on compare le mysticisme de Ramon Llull avec celui de saint François, on observe qu'un changement profond s'est opéré dans le monde en peu de temps. Le mysticisme de François est celui des choses simples et naturelles, du grand air et du quotidien.

Dans la première biographie de saint François, Les Petites Fleurs de saint François d'Assise, il est dit qu'il découvrit .les mystères de la nature grâce à la sensibilité de son cœur. Pour François, tout. était vivant. Il avait une vision extatique du cosmos tel que le conçoivent les idéalistes : ce sont les hiérarchies célestes qui créent tout et qui donnent la vie. […]

L'esprit du christianisme avait autrefois aidé à l'évolution du bouddhisme. Il avait introduit l'enthousiasme qui avait aidé les enseignements de compassion universelle de Bouddha à s'épanouir dans le monde matériel. Mais à ce moment de l'histoire, c'est l'esprit du Bouddha qui aida à réformer le christianisme, en inspirant la simple dévotion et la compassion pour chaque chose vivante.

Un jour, vers la fin de sa vie, saint François méditait et priait sur le mont La Verna devant sa cellule d'ermite, quand le ciel se remplit soudain de lumière : un séraphin à six ailes lui apparut. François s'aperçut que cet être avait le même visage que celui du crucifix peint qui l'avait envoyé en mission. Il comprit que Jésus-Christ l'envoyait sur une nouvelle mission.

Peu après sa mort, l'ordre des Franciscains qu'il avait fondé se trouva dans la tourmente. Le pape demandait aux frères de prendre davantage de responsabilités, parmi lesquelles l'acquisition de terres et la gestion de l'argent. De nombreux franciscains y virent une violation de la vision de François et fondèrent des groupes séparatistes, les Fraticelli, ou Spirituels franciscains. Pour eux-mêmes, comme pour les étrangers, ils étaient ce nouvel ordre d'hommes spirituels qui conduirait l'Église à sa fin, comme Joachim de Flore l'avait prédit.

C'est pour cette raison que les disciples de saint François furent persécutés comme des hérétiques et tués. Une fresque célèbre de Giotto montre ainsi saint François en train de soutenir l'Église : s'il l'a vraiment aidée à ne pas s'effondrer complètement, peut-on vraiment dire qu'il ait réussi à la réformer comme la voix du crucifix le lui avait demandé ? Dans l'ésotérisme, on dit que le séraphin qui donna à saint François ses stigmates lui avait annoncé que sa nouvelle mission devait être accomplie après sa mort. Une fois par an, le 3 octobre, pour l'anniversaire de sa mort, il devait conduire l'esprit des défunts en dehors des sphères lunaires, vers les hiérarchies supérieures.

http://leschroniquesderorschach.blogspot.fr/2013/03/qui-etait-saint-francois-dassise.html?utm_source=twitterfeed&utm_medium=twitter
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18 mars 2013 1 18 /03 /mars /2013 01:14

 

Chine: vivre dans une cage,
l'envers du boom immobilier

 

 

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Le mois dernier, l'agence Associated Press a causé tout un émoi en Asie en suivant durant quelques jours un travailleur de Hong Kong contraint - comme des centaines d'autres - de dormir dans une «cage en métal».

Photos à l'appui, le reportage raconte comment cet homme et ses voisins tentent péniblement de trouver le sommeil la nuit, étendus sur un couvre-sol en linoléum ou en bambou. Les «locataires» de ces cages arrivent ainsi à repousser les punaises et les autres intrus qui, autrement, envahissent les matelas.

Incapables de payer les prix exorbitants pour un logement décent dans cette région autonome chinoise, de plus en plus d'habitants de Hong Kong doivent se résigner à choisir un tel refuge.

Ces microespaces, dans l'une des villes les plus chères de la planète, sont empilés les uns sur les autres pour loger le plus de monde possible. Le loyer d'une cage de 1,5 mètre carré (16 pieds carrés): environ 175$ CAN par mois (1300$HK).

 

«On ne peut rien y faire. Je dois vivre ici. Je dois survivre», commente un ancien boucher qui a élu domicile dans ces abris grillagés.

Selon une organisation d'aide sociale, ils sont plus de 100 000 à Hong Kong à vivre dans des logements «inadéquats», souvent des appartements subdivisés en petits cubicules en bois ou en métal, sinon dans des abris de fortune sur le toit des immeubles.

C'est l'envers du boom immobilier dans la prospère ex-colonie britannique.

Les prix des logements à Hong Kong ont bondi de 23% en 2012 et doublé par rapport à 2008, provoquant l'indignation d'une grande partie de la population. Même les garages se négocient à prix d'or dans la «perle de l'Orient».

Dans un récent classement régulièrement mis à jour, le magazine The Economist estime que le marché immobilier de Hong Kong est surévalué en moyenne de 64%. Suivent dans l'ordre les marchés de Singapour (surévaluation de 58%), de la Belgique (55%) ... et du Canada (54%).

Vite, on divorce

Or, des situations similaires à celle de Hong Kong se répètent ailleurs en Chine, surtout dans les zones hyperindustrialisées près de la mer.

Avec la pollution alarmante et les iniquités sociales, les coûts élevés du logement alimentent de plus en plus les tensions sociales croissantes dans le pays le plus peuplé du monde, une grande partie des 1,3 milliard de Chinois ne pouvant pas accéder à la propriété.

Depuis deux ans, les autorités ont pris des mesures pour contrer la spéculation immobilière, incluant la restriction du crédit et une remontée des taux d'intérêt. Pour autant, la tendance haussière se maintient.

À Shanghai, une ville très prisée certes, les prix de l'immobilier ont bondi de 41% en moyenne sur un an. Si bien qu'il faut débourser environ 450 000$ CAN aujourd'hui pour un logement de 1000 pieds carrés en banlieue de la ville. Un appartement au centre-ville vous coûtera au moins le double.

«Le gouvernement est incapable de briser le cycle des anticipations qui poussent les prix à la hausse, augmentations qui nourrissent les expectatives», affirme dans une étude l'économiste Mark Williams, de Capital Economics.

Craignant une révolte de la classe moyenne naissante, le gouvernement chinois a donc décidé de prendre les grands moyens en adoptant, la semaine dernière, une taxe de 20% s'appliquant sur la plus-value des ventes d'immobilier. Enfin un remède de cheval capable d'enrayer la spéculation immobilière?

Pas si sûr. Les proprios chinois ne sont pas à court d'imagination pour maximiser leur investissement dans la brique et le mortier.

Selon les médias locaux, la Chine enregistre depuis une semaine une hausse marquée... du nombre de divorces. Le motif de ces ruptures soudaines? C'est une tactique des époux pour éviter la toute nouvelle taxe immobilière.

Une lacune dans la loi permet aux couples possédant deux immeubles de divorcer, de se partager les deux propriétés et d'en revendre au moins une sans impôt.

Le divorce coûte en Chine à peine quelques yuans et les conjoints peuvent se remarier aussitôt après. Une procédure express, donc, qui permet de réaliser des économies de quelques dizaines de milliers de dollars sur la vente d'une maison.

«Je compte vendre mon logement cet après-midi», a confié à un quotidien de Shanghai une femme venant d'obtenir son certificat de divorce. Il faut croire que la passion pour l'immobilier est parfois plus forte que l'amour...

Entre-temps, pas moins du tiers des quelque 7,1 millions d'habitants de Hong Kong résident dans des logements sociaux et 210 000 personnes sont en attente d'un logement.

 Source

  http://www.wikistrike.com/article-chine-vivre-dans-une-cage-l-envers-du-boom-immobilier-116273284.html

EN CHIFFRES

+41 %
Hausse du prix moyen d'une propriété à Shanghai depuis un an
+23 %
Hausse des prix des logements à 
Hong Kong en 2012
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18 mars 2013 1 18 /03 /mars /2013 00:58

 

François 1er et ses bonnes relations
avec la communauté juive
Publié le : 14 mars 2013

 

Jorge Mario Bergoglio, le cardinal argentin élu pape hier soir et qui a pris le nom de François 1er, est connu pour avoir toujours entretenu de bonnes relations avec la communauté juive.


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En 1994, selon le rabbin David Rosen, directeur des affaires inter-religieuses de l’Amricain Jewish Committee, il avait fait preuve de solidarité avec la communauté juive suite à l’attentat qui avait frappé le centre AMIA à Bunos Aires. Il fut, en 2005, la première personnalité publique à signer une pétition appelant à la justice dans le cas de cette attentat, de même qu’il fut l’un des signataires d’un document intitulé « 85 victimes, 85 signatures » rédigé dans le cadre du 11ème anniversaire de l’attentat terroriste. Il avait, de plus, visité le centre AMIA reconstruit afin de discuter avec des leaders juifs.

Israel Singer, l’ancien dirigeant du Congrès Juif mondial, dit qu’il a passé beaucoup de temps à travailler avec Bergoglio, dans les années 2000, lorsqu’ils s’occupaient tous les deux de distribuer de l’aide aux pauvres de Buenos Aires dans le cadre d’un programme judéo-catholique appelé « Tsédaka ». « Nous avons été dans les barrios où les juifs et les catholiques souffraient ensemble », a-t-il déclaré. « Si tout le monde était assis dans des chaises avec des accoudoirs, il choisissait celle sans. Il cherchait toujours à être plus modeste. Il va avoir du mal à porter tous ces uniformes. »

Suivez nos dernières parutions grâce à Twitter !

Il a co-rédigé un livre avec le rabbin Skorka, ce qui lui vaut des attaques par des sites latino antisémites nostalgiques de la junte militaire de Videla. Il a également écrit le préface du livre d’un autre rabin, Sergio Bergman, auquel il se réfère comme « l’un de mes professeurs ».

En 2007, François 1er avait assisté à l’office de Rosh Hashanah à la synagogue Bnei Tikva Slijot de Buenos Aires. Lors de cette visite, selon des propos rapportés par l’agence Zenit, il avait dit à l’assemblé qu’il était là pour examiner son coeur, « comme un pèlerin  avec vous, mes frères ainés ». « Aujourd’hui, ici, dans cette synagogue, nous sommes à nouveau conscients du fait que nous somme un peuple en marche et que nous nous mettons en présence de Dieu ». « Nous devons Le regarder et Le laisser nous regarder, examiner notre coeur en sa présence et nous demander si nous avançons irréprochables ».

Il a également beaucoup travaillé avec le Congrès Juif Latino-américains, organisant des réunions avec de jeunes juifs qui participent à son programme « Nouvelles Générations ». Le directeur exécutif du Congrès Juif Latino-américain, Claudio Epelman, à ainsi dit que son congrès « avait eu une relation étroite avec Jorge Gergoglio pendant plusieurs années ». « Nous connaissons ses valeurs et ses forces. Nous n’avons aucun doute qu’il fera un excellent travail en dirigeant l’Eglise Catholique. »

En Novembre dernier, il a organisé une cérémonie commémorant la Nuit de Cristal à la cathédrale métropolitaine de Buenos Aires, avec le rabbin Alejandro Avruj de la congrégation « NCI-Emanuel World Masorti ». Selon Rosen, « ceux qui affirmaient que Benoit XVI serait le dernier pape ayant connu la Shoah, ou le dernier pape à avoir un lien personnel avec le peuple juif, avaient tord ».

 

JSSNews

 

http://jssnews.com/2013/03/14/francois-1er-et-ses-bonnes-relations-avec-la-communaute-juive/

 

 

 

Dimanche 17 mars 2013

 

La première lettre du pape François est… pour les juifs

 

 

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Non, ce n’est pas une blague, ni l’exagération d’un « complotiste antisémite » croyant que les juifs tiennent même le Vatican.

L’information est officielle, rendue publique sur le site de la « communauté hébraïque de Rome » .
Le jour-même de son électionFrançois a trouvé le temps d’écrire une lettre à la dite communauté, dans laquelle il affirme :
« J’espère vivement pouvoir contribuer au progrès que les relations entre juifs et catholiques ont connu à partir du concile Vatican II, dans un esprit de collaboration rénovée et au service d’un monde qui puisse être toujours plus en harmonie avec la volonté du Créateur ».

Jean-Paul II avait déjà innové (et rompu avec la tradition catholique) dans ses rapports au judaïsme.
Benoît XVI était ensuite allé encore plus loin, tâchant même de dédouaner le peuple juif du déicide.
Mais on peut s’attendre à ce que François repousse encore les limites en la matière, comme le note avec satisfaction le site ultra-sioniste JSSNews, qui rappelle que Mgr Bergoglio a participé à des cultes talmudiques dans des synagogues, co-écrit un livre avec un rabbin, préfacé celui d’un autre (présenté comme son « professeur »)…

 

Source

 

 


J’ai dit à chaud ce que j’avais à dire à propos du nouveau pape. J’ai d’abord été un peu seul avec Edwy Plénel qui tweeta dans le même sens que moi. Mais depuis lors, mon bref tableau a été complété par des centaines d’articles et reportages allant dans ce sens dans la presse hispanophone. Une personne un tant soit peu informée sait, de façon absolue et certaine, que personne ne peut dire « je ne savais pas » à propos des massacres de masse, les tortures et les viols qui ont abouti au meurtre de 30 000 personnes en Argentine. Puis ensuite, après la fin de la dictature, des années de polémiques publiques n’ont pas permis à qui que ce soit d’être « neutre » ou « à côté ». Pour ou contre, un point c’est tout. Encore une fois, parmi les nôtres qui furent martyrisés et assassinés, il y avait beaucoup de catholiques et de nombreuses gens d’église, comme nos compatriotes les deux religieuses enlevées à la sortie d’une réunion de résistance dans une église. La camarade qui est restée en arrière ce jour-là pour ranger les chaises à la fin de la réunion et qui a donc échappé par hasard à la rafle m’a raconté la scène. Je sais de quoi je parle. Ce n’est donc pas une affaire de religion. C’est une question politique. Ce pape a couvert, et même collaboré selon certains, avec nos ennemis les plus féroces. Nous ne l’oublierons pas un jour, pas une minute, pour la raison que nous n’oublions aucun des nôtres mort dans la lutte où il n’était pas du bon côté.

 

http://www.jean-luc-melenchon.fr/2013/03/15/ca-va-mieux-en-le-disant/

 

.
Je reçois de Do (mai68.org) ce Livre introuvable à télécharger gratuitement :

 

 

 

Bonjour à toutes et à tous,

Les Juifs aussi sont divisés en classes : une classe dominante, et une classe dominée. Le sionisme est avant tout l’idéologie de la classe dominante juive :

http://mai68.org/spip/spip.php?article4719

Je vous propose aujourd’hui un petit livre, de moins de cent pages en gros caractères, qui nous vient en direct de l’ancienne Union Soviétique. Il a été écrit par N. Bolchakov et publié par Novosti en 1972. Il nous apprend beaucoup de choses sur le sionisme.

En particulier, il nous explique que le sionisme est l’idéologie de la classe dominante juive et qu’il est donc forcément anticommuniste. Mais aussi, il dénonce les nombreuses compromissions du sionisme avec Hitler et les nazis. Ce petit livre est bourré de références prouvant ce qu’il raconte.

Ne loupez pas ce livre, car il est introuvable. Même d’occasion. Il doit cependant être consultable à la Bibliothèque nationale. À condition toutefois d’en connaître l’existence…


Table des matières :

  • L’anticommunisme, profession des sionistes
  • Le système sioniste de double exploitation des Juifs
  • Le pacte avec le diable
  • La volonté du nouveau patron
  • Les S.A. en chemises bleues
  • Sous le drapeau de l’antisoviétisme
  • Bibliographie

Voici ce livre au format PDF :

http://mai68.org/spip/IMG/pdf/L-ant…

(Faire un clic droit sur le lien, puis "Enregistrer sous")

Bien à vous,
do
http://mai68.org

Post-scriptum : il est à noter que "PS" ne signifiant pas « Parti Socialiste », mais « Parti Sioniste », et que la profession des sionistes étant l’anticommunisme, il n’est pas étonnant que Mitterrand ait tout fait pour faire disparaître le P"C"F au profit du FN !

Téléchargez ce livre et mettez-le physiquement sur vos sites (ne vous contentez pas de mettre un lien vers ce livre sur mon site) pour qu’il ne puisse plus jamais disparaître !


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12 mars 2013 2 12 /03 /mars /2013 00:15

 

 

Logo Dailymotion

 

 

Incroyable !

 

Les compteurs de Daily Motion sont FOUS !

 

Quelques jours après la parution de La petite fille impertinente, 5 j'aime. Puis 0, et ça n'a pas bougé, ou alors 1.

 

Le Nouvel Ordre Mondial dépasse rapidement les 300 j'aime, et d'un seul coup, le score ne dépasse plus les 300, depuis plusieurs mois.

 

Le 10 mars 2013, il y a plus de 30.000 vues. Et le 12 mars 2013, le chiffre descend à 24.848.

 

Dans le même temps, la vidéo Nouvel Ordre Mondial est tombée, le 12 mars 2013, à 0 vue, avec 291 J'aime. C'est une histoire de fous !

 

J'attends des explications.

 

Eva R-sistons (Chantal Dupille)

 

http://www.dailymotion.com/R-sistons

 

A 15 h 57, c'est repassé à

Eva R-sistons
30 088 vues
et la vidéo NOM 5220 vues.
Jusqu'à quand ??

 

 

R-sistons vidéo 4 : Le Nouvel Ordre Mondial pour les "Nuls"  
12:12

.

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30 janvier 2013 3 30 /01 /janvier /2013 05:23
Réflexions sur la « Russie de Poutine » et la « France sans De Gaulle »
29.01.2013, 15:31, heure de Moscou
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Шарль де Голль франция французский генерал президент Франции

 
Photo : en.wikipedia.org/Steiner, Egon/cc-by-sa 3.0

Début 2002, un clip avait fait relativement parlé de lui durant la campagne présidentielle russe. Un trio de jeunes filles intitulé Поющие Вместе (littéralement Chantant ensemble) avait en effet interprété un titre intitulé : Je veux un homme comme Poutine (Takogo, kak Putin).

La chanson se voulait une ode au président russe et aux vertus que celui-ci représentait en tant que président mais aussi et surtout en tant qu’homme. Certes Vladimir Poutine n’avait pas à l’époque affirmé son image autant qu’aujourd’hui 10 ans plus tard mais celui-ci avait déjà exprimé son image d’homme fort et de dirigeant à poigne.

Il y a 10 ans la Russie sortait de 11 ans de désintégration post-soviétique, de 11 ans d’anarchie politico-sociale et de règne des mafias, d’une crise financière et d’une banqueroute de l’Etat (en 1998) mais aussi d’une crise morale et sanitaire sans précédent. La Russie s’était retrouvée au bord de l’implosion et beaucoup, tant Russes qu’étrangers, avaient pensé que le pays n’y survivrait pas. Le très célèbre Atlantic magazine avait même dramatiquement annoncé en mai 2001 la disparition de la Russie dans les prochaines années. Pourtant, au cœur du pays, des forces travaillaient à ce que la Russie ne disparaisse pas, un souhait que la majorité des citoyens russes partageaient bien évidemment.

10 ans plus tard la Russie affiche un tableau de bord plus que correct et que peu avaient prévu. La situation démographique y est rétablie et la tragique croix russe (faible natalité et forte mortalité) inversée pour la première fois depuis 1991. L’assainissement des finances publiques et de l’économie russe est confirmé après 10 ans de forte croissance économique et de gouvernance stable et sans alternance, permettant la réalisation de reformes sur la durée. Le pays est aujourd’hui l’un des moins endetté de la planète et l’un de ceux qui a le plus de réserves financières, le taux de chômage y est très bas et le revenu par habitant augmente, tout comme le moral des citoyens.

La Russie est devenue une grosse PME bien gérée

Il y a 10 ans, le clip (Takogo, kak Putin) avait suscité beaucoup de moqueries des médias français qui commençaient tout juste leur campagne de diffamation de la gouvernance russe (elle dure depuis) en dénonçant l’apparition d’un culte de la personnalité, ombre de la dictature. A l’époque l’Euro venait d’être mis en circulation, la France et les Français vivaient l’ascenseur européen et on leur avait juré que tout irait bien, que l’Europe allait garantir leur avenir, la paix (lire à ce sujet cet excellent article de mon collègue Laurent Brayard) et aussi la sécurité.

10 ans plus tard il est pourtant inévitable de constater que la situation en France s’est aggravée à un tel point que les dissimulations statistiques de l’Etat ne servent plus à rien. L’Etat est ruiné et sa dette a été évaluée à la fin du troisième trimestre 2012 à 1 818,1 milliards d'euros, soit 90 % du PIB, contre 663,5 milliards d'euros fin 1995, (55,5 % du PIB). Près de 30 % des actifs (9 millions de personnes) ne travaillent pas à temps plein et les soldats sont désormais désarmés lorsque le président visite des casernes, preuve que la situation sociale s’électrise fortement.

La France est devenue une moyenne PME très mal gérée.

Comment être surpris d’apprendre récemment que les français sont 64 % à être mécontent de la situation ? Je profite au passage de montrer la perfidie de certains médias qui dans le même temps titrent ces jours-ci sur la chute de popularité du président Poutine. Celui-ci serait à son niveau le plus bas depuis 2000 : seulement 62 % des sondés seraient satisfait du travail du président, les lecteurs français apprécieront le « seulement » j’en suis certain.

Comment être surpris également que la société française montre des signes de « crispations alarmantes » ? Le Monde peut faire semblant de s’effrayer mais regardons en détails ces sondages et tentons d’en comprendre le sens profond:

- 89 % des sondés pensent que la France décline.

- 87 % des sondés pensent que la France a besoin d’un vrai chef d’Etat.

- 86 % des sondés pensent que l’autorité est une valeur trop critiquée aujourd’hui.

- 72 % des sondés trouvent que le système démocratique fonctionne mal en France.

- 60 % des sondés voient la mondialisation comme une menace et souhaitent que le pays se protège.

 

Résumons : les Français veulent un vrai chef d’Etat, qui restaure un peu d’ordre et d’autorité, et qui protège la France contre les dangers de la globalisation. Bref il faut être clair : un nouveau général De Gaulle ! On pourrait du reste même comparer le souhait des français de 2012 avec celui des russes en 2002.

Mais si les premiers ont volontairement chassé De Gaulle, les seconds sont pour l’instant visiblement assez sages pour garder Poutine, l’avenir proche dira s’ils ont eu raison ou pas…

 

.http://french.ruvr.ru/2013_01_29/Reflexions-sur-la-Russie-de-Poutine-et-la-France-sans-De-Gaulle/

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26 janvier 2013 6 26 /01 /janvier /2013 02:29

 

Le rôle singulier des Grecs catholiques d’Orient

Le Monde catholique a célèbré en Novembre et Décembre 2012 le 50 ème anniversaire du Concile Vatican II qui a marqué la prise en compte de la spécificité des Eglises d’Orient en terre d’Islam (...)

 

Le Monde catholique célèbre en Novembre et Décembre 2012 le 50 me anniversaire du Concile Vatican II qui a marqué la prise en compte de la spécificité des Eglises d’Orient en terre d’Islam; un fait qui a constitué un bouleversement dans la perception mutuelle des deux branches de la catholicité et une modification de leurs rapports sur la base d’une plus grande égalité.


Catholique romain de rite grec, de culture arabe, en terre d’Orient, le Melkite, généralement désigné comme Grec-Catholique, est l’héritier de Rome, d’Athènes, de Constantinople et de Jérusalem, une quadruple civilisation matrice du Monde moderne.Homme de synthèse par destination, une vocation dictée par l’Histoire et la géographie, le melkite ou rite royal se trouve au point de brassage et de friction des grands axes de la circulation du Moyen orient: Marjayoun, Jezzine, Tyr et Saida, au sud Liban, dans la région limitrophe de l’ancienne Palestine, à Zahlé et Baalbeck, dans le Centre Liban, dans la zone frontalière de la Syrie, et, au-delà, à Alep, dans le nord de la Syrie, à la lisière du Monde turc et arabe, ainsi qu’en haute Galilée, secteur de démarcation israélo-arabe.

Œcuménique, le siège du patriarcat, depuis la perte de Constantinople, se situe alternativement, au Caire, en Hiver, et à Damas, en Eté, les deux pôles du Monde arabe. Alep, capitale économique de la Syrie, constitue une des places fortes des Grecs catholiques. La ville, en voie de transformation en Emirat Islamique du fait de la coalition islamo-atlantiste a fourni plusieurs prélats éminents à la communauté dont l’un des plus prestigieux n’est autre que le Patriarche Maximos IV Sayegh, l’homme du Concile Vatican II, qui conduit le pape Paul VI à admettre les patriarches des Eglises d’Orient au rang de «Primus inter Pares», avec prééminence sur les Cardinaux. «A Mes Frères les Patriarches des Eglises d’Orient, à mes fils les Cardinaux», distingue désormais le souverain Pontife ses ouailles depuis ce fameux Concile, qui conféra la pourpre cardinalice à tout nouveau Patriarche d’Orient élu à la tête de son Eglise

Un autre prélat de renommée internationale d’origine aleppine n’est autre que Monseigneur Hilarion Capucin, ancien Archevêque de Jérusalem, expulsé par les autorités d’occupation israéliennes pour sa connivence supposée avec le mouvement national palestinien.


L’Arabie saoudite et l’Iran à l’assaut des Melkites du Liban

Zahlé, Chef-Lieu de la plaine de la Bekaa, dans le centre du Liban, constitue la place forte des Melkites au Liban. Une sourde rivalité oppose depuis un an l’Arabie saoudite chef de file des sunnites, et l’Iran, chef de file des chiites, pour emporter l’adhésion des Melkites à leur cause, en prévision des prochaines élections législatives libanaises prévues en juin 2013. L’issue de la bataille de Zahlé pourrait déterminer la majorité gouvernementale pour la prochaine mandature parlementaire et sans doute présidentielle.

Le sud-Liban, qui compte la plus forte concentration melkite du Liban, abrite trois des principaux sites du Liban antique, Tyr, Sidon et Cana de l’ancienne Phénicie. Un legs que le Melkite assume sans ostentation.Son patriotisme, forgé dans l’épreuve, se conforte de l’absence de sectarisme et de fanatisme, sentiment funeste dans une zone en proie à un prophétisme endémique. Aucun Melkite ne figurait dans le cercle dirigeant de la milice chrétienne durant la guerre inter-factionnelle libanaise (1975-1990), contrairement aux autres confessions religieuses chrétiennes, telles les Maronites ou les Grecs orthodoxes, dont l’alliance avec Israël, l’ennemi officiel du Monde arabe a considérablement affecté le crédit.

A ce titre, le poste de chef de la diplomatie libanaise lui était traditionnellement dévolu au Liban, occupé par des brillants diplomates, les Frères Salim et Philippe Takla, proches parents des fondateurs du Journal égyptien «Al-Ahram», l’un des plus beaux exemples du savoir-faire libanais dans le domaine journalistique. Son ambition puisée dans son héritage spirituel est d’être présent dans le débat contemporain pour faire entendre sa voix autrement que par voie de procuration. Sans prétention, mais sans concession. Dans un esprit de conciliation, par fidélité à sa tradition qui concilie militantisme et diplomatie.

Sa démarcation n’implique pas la séparation. C’est un Patriarche Melkite, Maximos IV Sayegh, qui, le premier, a brandi la revendication de l’autonomie des Patriarches d’Orient face à la Curie Romaine. «La langue de la Curie est le Latin que je maitrise, mais je me dois de m‘exprimer en grec, la langue de notre rite, ou en arabe, ma langue maternelle et celle du peuple de mes fidèles. Je ne le ferai pas par esprit de conciliation. Je parlerai donc la langue française, c’est-à-dire la langue diplomatique du Vatican, mais non la langue officielle du Vatican», tonnera- t-il d’emblée dans son discours inaugural au Concile.

C’est un autre prélat Melkite, à l’exclusion de toute autre communauté d’Orient, Philippe Naba’a, Archevêque de Beyrouth, qui se verra confier la délicate tâche d’assurer le secrétariat du Concile Vatican II et de mettre en harmonie les relations frondeuses des Eglises d’orient avec le Saint Siège. C’est également un prélat Melkite, Hilarion Capucci, Archevêque de Jérusalem qui connaitra les geôles israéliennes pour fait de résistance.C’est enfin un autre prélat grec-catholique, le 4me, Mgr Cyril Bustros, actuel Archevêque de Beyrouth, qui assumera la lourde tâche de porte-parole du Synode d’Orient en octobre 2010, le premier du genre dans l’histoire de la chrétienté.


La déclaration du Synode des Eglises d’Orient

Déclaration tonitruante de Mgr Bustros qui a retenti comme un camouflet majeur à la doxa officielle occidentale:

«Israël ne peut pas s’appuyer sur le terme de Terre promise figurant dans la Bible pour justifier le retour des juifs en Israël et l’expatriation des Palestiniens», avait déclaré Mgr Bustros, à l’époque Archevêque de Newton (États-Unis).

«On ne peut pas se baser sur le thème de la Terre promise pour justifier le retour des juifs en Israël et l’expatriation des Palestiniens», a dit le président grec-melkite de la commission pour le message du synode pour le Moyen-Orient lors d’une conférence de presse.

Dans ce message, les évêques et patriarches orientaux affirmaient qu’il «n’est pas permis de recourir à des positions bibliques et théologiques pour en faire un instrument pour justifier les injustices».«Pour nous, chrétiens, on ne peut plus parler de Terre promise au peuple juif», terme qui figure dans l’Ancien testament, car cette «promesse» a été «abolie par la présence du Christ». Après la venue du Jésus, «nous parlons de Terre promise comme étant le royaume de Dieu», qui couvre la Terre entière, et est un «royaume de paix, d’amour, d’égalité (et) de justice», a-t-il expliqué.

«Il n’y a plus de peuple préféré, de peuple choisi, tous les hommes et toutes les femmes de tous les pays sont devenus le peuple choisi», a ajouté le prélat.

Il a par ailleurs mis en avant deux problèmes dans la solution préconisée par la communauté internationale et le Vatican d’instituer un État juif et un État palestinien pour résoudre le conflit au Proche-Orient.Dans le cadre d’un État juif, il s’est inquiété du risque d’exclusion «d’un million et demi de citoyens israéliens qui ne sont pas juifs mais arabes musulmans et chrétiens». Pour lui, il vaudrait mieux parler d’«un État à majorité juive». «La question du retour des déplacés palestiniens» est «aussi très grave, a-t-il ajouté. Quand on va créer deux États, il va falloir résoudre ce problème», avait affirmé Monseigneur BUSTROS.
Fin de citation

Au Liban même, le pays a été florissant lorsque ses relations étaient confiées à des diplomates de talent les frères Takla et Khalil Abou Hamad), son armée à des chefs militaires de rigueur (Toufic Salem, chef d’Etat-Major), ses finances à des banquiers avisés (Henri Pharaon) et son économie à d’intrépides capitaines d’industrie (les Familles Pharaon, Sehnaoui, Débanné, Sklaff etc.), sa fibre sociale à des êtres de grande intégrité, le polytechnicien Charbel Nahas ou le magistrat Salim Jreissati, un des plus brillants juristes de sa génération. A distance des fauteurs de troubles, la communauté grecque catholique a néanmoins payé un lourd tribut à la guerre du fait de sa configuration géographique et humaine.

Décimée, elle n’entend pas pour autant assumer un rôle de communauté croupion. Elle entend au préalable se reconstituer avec en guise de première étape la réhabilitation humaine et spirituelle de sa principale base d’implantation, le Liban, en vue de continuer à apporter son concours au dialogue des cultures et de maintenir son rôle prééminent dans le domaine de la prestance morale et de la pertinence intellectuelle. La communauté grecque catholique compte près d’une dizaine de millions de fidèles à travers le Monde, répartis au sein de quatorze pays (Liban, Syrie, Egypte, Jordanie, Palestine, Brésil, Venezuela, Canada, Australie, Etats Unis, Chypre Ukraine et Inde). En France, les Grecs catholiques disposent d’un joyau de l’architecture médiévale: L’Eglise Saint Julien le Pauvre, sur les rives de la Seine, Face à Notre Dame de Paris.

Jadis principalement concentrée dans la zone de compétence du Patriarcat d’Antioche, principalement au Liban, (300.000 foyers), en Syrie 80 000, et en Egypte (60.000), les Melkites se sont dispersés à la faveur des guerres du Moyen orient, notamment en Amérique latine qui compte près de 350.000 foyers, presque autant que l’ensemble du Proche Orient, au Canada (20.000) et enfin, en Californie, ou le district de Santa Anna, à Los Angeles abrite 20. 000 fidèles.

L’opinion de base en France et dans le Monde tend à réduire les Chrétiens arabes aux Maronites du fait que cette communauté est généralement perçue comme pro occidentale en raison sans doute de la relation privilégiée la liant à la France dans la fondation du Liban moderne et vraisemblablement des positions pro israéliennes prises par les milices chrétiennes durant la guerre du Liban (1975-1990).

Si les Maronites constituent bien la plus importante minorité des minorités chrétiennes du Liban et dispose à ce titre de la magistrature suprême, il n’est pas certain qu’ils constituent la plus importante chrétienne d’Orient, vraisemblablement devancés par les Coptes d’Egypte qui compte six millions de fidèles en Egypte même et autant en diaspora. Mais le tropisme pro israélien manifesté par une large fraction du camp maronite depuis la fondation de l’Etat Hébreu, notamment le rôle supplétif de l‘armée israélienne assumé par les officiers félons, Saad Haddad et Antoine Lahad, le zèle tonitruant des chefs successifs des milices chrétiennes Bachir Gemayel, Elie Hobeika et Samir Geagea, pourrait expliquer une part de cette exposition médiatique au sein de la presse occidentale et de la confusion entre Maronites et chrétiens arabes(1).

 

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7 janvier 2013 1 07 /01 /janvier /2013 16:46

 

 

Un Lecteur me signale à l'instant cet auteur :

 

 

 

Augustin Barruel

Description de l'image Augustin Barruel.jpg.
Naissance 2 octobre 1741
Villeneuve-de-Berg
Décès 5 octobre 1820 (à 79 ans)
Paris
Nationalité Blason France moderne.svg Français
Profession Prêtre
Essayiste

 

Augustin de Barruel, né à Villeneuve-de-Berg le 2 octobre 1741 et mort à Paris le 5 octobre 1820, est un prêtre jésuite, et essayiste polémiste catholique français.

 

Ses travaux consistent à montrer que la Révolution française n'a pas été un mouvement de révoltes spontanées du peuple, mais un processus organisé pendant plusieurs décennies dans des loges et dans des clubs (en particulier celui des Jacobins) afin de permettre à la bourgeoisie libérale de s'emparer du pouvoir. Karl Marx arrivait aux même conclusions.

 

Ses recherches sur les réseaux de pouvoirs parallèles - avant et pendant la Révolution - ont été continuées au début du XXe siècle par le chartiste Augustin Cochin.

 

Ces deux historiens sont les fondateurs d'une école historique qui est qualifiée de conspirationnisme ou de Théorie du complot par les tenants d'une révolution spontanée et populaire qu'ils expliquent par la philosophie de l'histoire.

 

Sommaire

Biographie

Premières années et études

Issu d'une famille authentiquement noble, Barruel fait ses humanités au collège de Tournon avant de devenir jésuite en 1756. Après les années de formation spirituelle, il enseigne la grammaire au collège de Toulouse. C'est là, en 1764, que le surprend le décret de Louis XV expulsant les jésuites du royaume de France. Contraint à l'exil, il se rend d'abord en Pologne, puis en Bohême (maintenant République tchèque) où il termine ses études de théologie et est ordonné prêtre à Chomutov en 1768. Il enseigne également en Moravie, puis revient en France comme précepteur privé d'une famille aristocratique slovaque. Il se trouve à Avignon lorsque la Compagnie de Jésus est supprimée par le pape Clément XIV en 1773. Le Père Barruel sera précepteur des enfants du prince François-Xavier de Saxe, frère de la Dauphine de France. Il va vivre avec cette famille princière pendant trois ans, de juillet 1774 à mai 1777 au château de Chaumot (dans l'Yonne) puis dans celui de Pont-sur-Seine (dans l'Aube).

Écrivain et polémiste

Devenu abbé par la force du décret, Barruel survit comme précepteur et se met à écrire. Il publie des vers en faveur de l'avènement de Louis XVI et collabore à L'Année littéraire de Fréron entre 1774 et 1784. En 1781, il publie sous le titre d'Helviennes des lettres anti-lumières contre les Encyclopédistes et la philosophie des Lumières. Il exerce sa verve de polémiste dans le Journal ecclésiastique dont il est presque le seul rédacteur entre 1788 et 1792. D'abord favorable aux idées démocratiques — il renonce volontairement à la particule nobiliaire —, sa vigoureuse opposition à la constitution civile du clergé le contraint finalement à s'exiler à Londres en 1792. Il est tout d'abord hébergé par le philosophe Edmund Burke qui, bien que franc-maçon, le félicitera pour son Mémoire pour servir… pourtant antimaçonnique1. Il a tout le loisir qu'il lui faut pour écrire son Histoire du clergé pendant la Révolution, parue en 1793, qui dénonce la persécution religieuse. Suivent ses Mémoires pour servir à l'histoire du Jacobinisme, parus en quatre volumes entre 1797 et 1799, qui connaissent un vif succès et sont traduits en plusieurs langues. Ces Mémoires développent la thèse d’une Révolution antichrétienne fomentée par les philosophes, les francs-maçons et les Juifs2.

Publication des Mémoires

Les Mémoires pour servir à l'histoire du Jacobinisme de l'abbé Barruel soutiennent une théorie du complot selon laquelle les Illuminés de Bavière, groupe fondé le 1er mai 1776 par Adam Weishaupt, ont infiltré la franc-maçonnerie et d'autres sociétés, afin de renverser les pouvoirs en place, aussi bien politiques que religieux, pour asservir l'humanité. Cette thèse, qui veut que la Révolution française résulte d'un complot fomenté par les philosophes athées, les nouveaux templiers, les rosicruciens, les francs-maçons, et certains protestants contre l'Église et la royauté, sous l'influence des Illuminés, a connu une postérité considérable dans les milieux contre-révolutionnaires. D'autant plus qu'à la même époque, une thèse similaire avait été proposée par l'Écossais John Robison, qui suggérait que la Révolution Française avait été suscitée par l'action secrète de la franc-maçonnerie et de ses comparses. Augustin Barruel déclare avoir été lui-même reçu en loge3. Dans son acception radicale, sa thèse n'a été retenue par aucun historien, à l'exception, peut-être, de Louis Blanc3.

Retour en France

Rentré en France après le 18 brumaire, Barruel ne reste pas inactif. En 1803, il publie une apologie du Concordat, Du Pape et de ses droits religieux, qui lui vaut d'être nommé chanoine de la cathédrale de Paris par Napoléon. Cette lune de miel avec le pouvoir napoléonien ne dure pas. Il est emprisonné en 1811 pour avoir soutenu Pie VII, qui s'opposait à la nomination de Jean-Sifrein Maury comme archevêque de Paris. Après la restauration universelle de la Compagnie de Jésus par Pie VII en 1814, Barruel demande et obtient l'année suivante sa réadmission parmi les jésuites.

Le 20 août 1806, il reçoit à Paris une lettre de Florence provenant d'un capitaine italien, Jean Baptiste Simonini, dans laquelle ce dernier exprime la satisfaction que lui a procuré la lecture de ses Mémoires pour servir à l'histoire du jacobinisme. Il tient toutefois à évoquer un témoignage personnel qui prend la forme d'une théorie du complot juif évoquant la thèse de la judéo-maçonnerie, la maçonnerie étant sous la direction du judaïsme. Barruel transmet la lettre au pape Pie VII, qui lui répond par son secrétaire, puis au roi Louis XVIII4. Ces correspondances ont été publiées pour la première fois en 1882, dans le journal La Civiltà Cattolica5.

Il meurt à Paris, le 5 octobre 1820, à près de 80 ans.

Dans la littérature

Augustin Barruel et la lettre du capitaine Jean Baptiste Simonini font partie de la trame du roman d'Umberto Eco Le Cimetière de Prague.

Publications

  • Ode sur le glorieux avènement de Louis-Auguste au trône, présenté à la Reine, Paris, Valade, 1774 disponible sur Gallica.
  • Traduction du latin de M. l'abbé Boscovich, Les Éclipses, poème en six chants, Paris, Valade et Laporte, 1779.
  • Les Helviennes, ou Lettres provinciales philosophiques, Amsterdam et Paris, Laporte, 1781 ; Amsterdam et Paris, Moutard, 2 vol., 1784 et 3e vol., 1784-1785 ; Amsterdam et Paris, Briant, vol. 4-5, 1788 ; 7e éd. Paris, Pailleux, 1830 Vol. 1, Vol. 2, Vol. 3 et Vol. 4 6éme édition de 1833 disponibles sur Internet Archive.
  • Lettres sur le divorce, à un député de l'Assemblée nationale, ou bien, Réfutation d'un ouvrage ayant pour titre : « Du Divorce », Paris, Crapart, 1789 disponible sur Google Livres.
  • Le Patriote véridique, ou discours sur les vraies causes de la révolution actuelle, Paris, Crapart, 1789 disponible sur Gallica.
  • Le Plagiat du Comité soi-disant ecclésiastique de l'Assemblée nationale, ou Décret de Julien l'Apostat, formant les bases de la Constitution civile du Clergé français, suivi des représentations de saint Grégoire de Nazianze, Antioche et Autun, Imprimerie impériale, 1790 disponible sur Gallica.
  • Les Vrais Principes sur le mariage, opposés au rapport de M. Durand de Maillane et servant de suite aux lettres sur le divorce, Paris, Crapart, 1790 disponible sur Gallica.
  • De la conduite des curés dans les circonstances présentes. Lettre d'un curé de campagne à son confrère, député à l'Assemblée nationale, sur la conduite à tenir par les pasteurs des ames, dans les affaires du jour, Paris, Crapart, [1790] disponible sur Google Livres.
  • Développement du serment exigé des prêtres en fonction par l'Assemblée nationale, Paris, Craparad, 1790 disponible sur Internet Archive.
  • Question nationale sur l'autorité et sur les droits du peuple dans le gouvernement, Paris, Craparad, 1791 disponible sur Gallica.
  • Question décisive sur les pouvoirs ou la juridiction des nouveaux pasteurs, Paris, Crapart, 1791 disponible] sur Google Livres.
  • Développement du second serment appelé civique, décrété le 16 et le 29 novembre 1791, Paris, Crapard, [1791] ; Pergamon press, « Les archives de la Révolution française », 1989.
  • Préjugés légitimes sur la constitution civile du clergé et sur le serment exigé des fonctionnaires publics, Paris, Crapart, [1791].
  • (éd.) Collection ecclésiastique ou recueil complet des ouvrages faits depuis l'ouverture des états généraux, relativement au clergé, à sa constitution civile, décrétée par l'Assemblée Nationale, sanctionnée par le roi, Paris, Crapart, 1791-1793.
  • Lettre pastorale de M. l'évêque d'Evreux, à ses diocésains. En leur adressant l'Apologie de la conduite du Pape, dans les circonstances présentes, Paris, Crapart, 1792.
  • Histoire du clergé pendant la Révolution française, Londres, J. Debrett, 1793 ; Ferrare, Pomatelli, 1794 ; Londres et Anvers, C.-H. de Vos, 1794 ; Londres et Paris, 1797.
  • Histoire du clergé pendant la révolution française, 2 vol., Londres et Paris, Chez les libraires, 1797.
  • Mémoires pour servir à l'histoire du jacobinisme, Hambourg, 5 vol., P. Fauche, 1798-1799.
Rééditions : Hambourg, P. Fauche, 1803 ; Édition revue et corrigée, 1818 ; Abrégé par E. Perrenet éd. Paris, La Renaissance française, 1911 ; avec un introduction de Christian Lagrave, Diffusion de la pensée française, « Les Maîtres de la Contre-révolution », 1974 ; Extraits sous le titre : Spartacus Weishaupt, fondateur des Illuminés de Bavière, Ventabren, Les Rouyat, 1979 ; Pergamon press, « Les archives de la Révolution française », 1989 ; Éditions de Chiré, « Les Maîtres de la Contre-révolution », 2 t., 2005.
  • Abrégé des Mémoires pour servir à l'histoire du jacobinisme, 2 vol., Londres, P. Le Boussonnier, 1798, 1799 ; Luxembourg, 1800 ; Hambourg, P. Fauche, 1800, 1801 ; Paris : A. Le Clère, 1817.
  • Lettres d'un voyageur à l'abbé Barruel, ou nouveaux documents pour ses mémoires, nouvelles découvertes faites en Allemagne, anecdotes sur quelques grands personnages de ce pays, chronique de la secte, etc. (1er juin-1er novembre 1799), Londres, Dulau, 1800.
  • Du Pape et de ses droits religieux, à l'occasion du Concordat, 2 vol., Paris, Crapart, 1803.
  • Trois propositions sur l’Église de France, établie en vertu du concordat, Londres, J. Booker, [1804].
  • Du Principe et de l'obstination des Jacobins, en réponse au sénateur Grégoire, Paris, 1814 ; Trad. italienne : Del principio e della ostinazione dei Giacobini ; risposta dell’abate Barruel al senator Gregoire, Torino, Galletti, 1814.
  • Réplique pacifique aux trois avocats de M. le sénateur Grégoire, Paris, [s. n.], 1814.
  • (éd.) Recueil précieux pour les historiens de ce temps, ou choix de brochures et de pamphlets sur les personnages et les événements de la Révolution à dater de la première abdication de Buon aparte jusqu'au moment présent, 4 vol., Paris, Chez les marchands de nouveautés, 1815.
  • Réponse a l’avocat de la Petite-Église, Laval, Portier, [1818].
  • Lettres inédites de Barruel à son retour d’exil (1802-1806), publiées par Abel Dechêne, Aubenas, C. Habauzit, 1923.
Traductions des Mémoires pour servir à l'histoire du jacobinisme
  • En anglais (Grande-Bretagne) : Memoirs illustrating the history of Jacobinism, 4 vol., trad. Robert Clifford, London, E. Booker, 1798 ; Extraits : The Antichristian and antisocial conspiracy, on extract from the French of the Abbe Barruel to which is prefixed, Jachin and Boaz, or, An authentic key to the door of Free-masonry, ancient and modern, Lancaster [Pa], Joseph Ehrenfried, 1812.
  • En anglais (États-Unis) : Memoirs illustrating the history of Jacobinism, First American Edition, from the second London edition, New York, Hudson & Goodwin, 1799 ; Selections from the Abbe Barruel’s “Memoirs Illustrating the history of Jacobinism”, Pittsfield [Mass.], Phinehas Allen, 1802.
  • En catalan : Memorias para servir á la historia del jacobinismo, trad. de Fr. Raymundo Strauch y Vidal, Perpiñan, J. Alzine, 1827.
  • En italien : Storia del giacobinismo : massoneria e illuminati di Baviera, Carmagnola, trad. Pietro Barbiè, 1852 ; rééd. avec une préface de Albert Cesaro Ambesi, Carmagnola, G. Oggero, 1989.
  • En portugais (extraits) : O segredo revelado ou Manifestação do systema dos Pedreiros Livres e Illuminados, e sua influencia na fatal revolução franceza, obra extrahida das Memorias para a Historia do jacobinismo do abbade Barruel, trad. de José Agostinho de Macedo, Lisboa, na Imp. Regia, 1809-1810.

Notes et références

  1. Encyclopédie de la franc-maçonnerie, Le livre de poche, article « Edmund Burke », p. 113
  2. Voir l’Église et la Révolution, de Pierre Pierrard, p. 117.
  3. a et b Encyclopédie de la franc-maçonnerie, Le livre de poche, article « Barruel », p. 66
  4. Aleksander Dmitrievich Netchvolodow, L'Empereur Nicolas II et les Juifs, Etienne Chiron, Paris, 1924, ASIN B001D7RNEA, p.231-236
  5. Nicolas Deschamps, Les Sociétés Secrètes et la Société, III, p. 661.

Voir aussi

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie
  • Michel Riquet, Augustin de Barruel : un jésuite face aux jacobins francs-maçons (1741-1820), Paris, Beauchesne, 1989.
  • Christian LAGRAVE, « L’abbé Barruel, ses idées et leurs sources » in Le Sel de la terre (49240 Avrillé), nº 55 (janvier 2006), p. 210-232.
Article connexe
Liens externes

http://fr.wikipedia.org/wiki/Augustin_Barruel

 

 

 

Notes eva : PA Taguieff intervient toujours pour discréditer les chercheurs de vérité et réhabiliter ou justifier les gens de sa tribu.

 

Abusivement, et pour discréditer ceux qui veulent comprendre le monde, les agents de la Pensée unique traitent de "conspirationnistes" tous ceux qui ne se contentent pas de l'info officielle, tous les journalistes d'investigation comme moi, par ex, ou les politiciens non-alignés, comme François Asselineau. C'est ça, la démocratie ? En tous cas, comme je le dis toujours, il est bien évident que les dirigeants politiques élaborent des plans, rien n'est jamais improvisé.  Déjà, Shakespeare disait : "Des fous conduisent des aveugles". Voulons-nous être aveugles ? Moi, je réponds non ! Et je traque inlassablement la vérité.... Si on veut être honnête intellectuellement parlant, et neutre, on est nécessairement amené à dénoncer les mensonges des médias, à prendre le contre-pied de l'info officielle.

 

Mais attention, il ne faut pas confondre ceux qui se réfèrent aux "Illuminatis", comme l'Abbé Barruel, et ceux qui comme M. Asselineau en politique, ou en tant que journalistes d'investigation, Michel Collon ou moi-même, dénoncent les ménsonges des Médias courtisans, et cherchent les clés permettant de comprendre les politiques menées par les Décideurs, comme le fameux "Diviser pour régner". 

 

eva

 

TAGS : Augustin Barruel, Conspirationnisme, Augustin Cochin, Karl Marx, Michel Collon, François Asselineau...

 

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Le conspirationnisme n’a pas eu lieu

(Source : AgoravoxGaelR)

 

Plus que jamais les grands médias sont méfiants. Avec l’avènement des réseaux sociaux, tout un chacun peut s’improviser enquêteur, journaliste et commentateur.

N’importe qui, grâce à la toile, s’empare d’un sujet, s’exprime et acquiert potentiellement une large audience.

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« Méfiez-vous, disait Arlette Chabot, méfiez-vous des adeptes de la théorie du complot, je vous demande d’être prudent(…) un jour vous vous apercevrez que vous avez été trompés, manipulés. Ayez aussi en tête que le « buzz » qui doit vous faire réagir peut-être organisé aujourd’hui par des sociétés spécialisées . »

Ainsi nous alertait Arlette Chabot dans un documentaire intitulé « Huit journalistes en colère » diffusé surArte en février 2010.

Depuis le 11 septembre 2001 notamment, on nous suggère de nous méfier d’internet, on y trouve tout et n’importe quoi.

Tout est matière à remises en cause, à rumeurs, à fantasmes.

Avec le temps, un nouveau qualificatif est apparu dans le langage courant : « le théoricien du complot », aussi appelé « conspirationniste » ou « complotiste ».

Ces termes souvent utilisés dans les grands médias par les journalistes et les commentateurs désignent semble-t-il celui qui s’imagine que la vérité nous est toujours cachée. Selon lui, des puissances occultes orchestrent les grands événements pour nuire au plus grand nombre. Le conspirationniste souffre d’un délire de persécution et voit des complots partout.

A priori, rien ne semble distinguer le théoricien du complot du paranoïaque.

A l’exception du diagnostique médical, les deux individus souffrent des mêmes symptômes : ils se sentent persécutés et s’imaginent des choses extraordinaires qui se trameraient dans leur dos.

Alors pourquoi est apparue cette expression et que signifie-t-elle ?

Prenons le terme « conspirationniste ».

Il est constitué de la racine « conspiration » et du suffixe « isme »

A-t-on besoin ici de définir ce qu’est une conspiration/ un complot ? Tout un chacun peut se reporter à la définition du dictionnaire et y songer à l’envi. En effet, les termes « complot » ou « conspiration » peuvent désigner un grand nombre de situations, qu’il soit question d’évènements historiques, mythologiques, ou surgis dans le quotidien. L’existence de complots entre les humains jalonnent notre existence. Comme le dit Jacques Alain Miller dans un entretien à l’Express de décembre 2011, « dès qu’on parle, n’est-il pas vrai qu’on complote ? »

La terminologie en « isme » désigne en revanche quelque chose de très précis.

Un isme est un concept. Le suffixe « isme » ajouté à la fin d’un mot permet de désigner une doctrine, un dogme, une idéologie ou une théorie (exemples : catholicismebouddhismecubismesurréalisme,gaullismesocialismedarwinisme… etc).

Ainsi en se référant à la structure du terme on peut s’interroger :

  • Soupçonner l’existence d’un complot, est-ce une doctrine, un dogme ou une idéologie ?

À l’évidence non.

Présumer une conspiration, c’est une intuition, une opinion.

S’il arrive qu’une opinion -une perception même- soit le fruit d’une idéologie, l’opinion elle, n’est pas une idéologie.

C’est un jugement personnel que l’on porte sur une question (un jugement qui n’est pas obligatoirement juste d’ailleurs).

  • Soupçonner l’existence d’un complot, est-ce un théorie ?

Le fait de mettre en doute les premiers pas de l’Homme sur la lune, la version officielle du 11 septembre ou l’attentat de JFK ne peut se réclamer d’une même théorie. Chaque mise en cause d’un fait historique suggère une théorie particulière.

Si l’on suppose que tous ces événements sont liés par un dessein commun, on ne pourra jamais englober l’ensemble des complots existants dans une même théorie. « La conspiration » dans son acception générale n’est donc pas une théorie.

A l’instar de «  conspirationniste  » ou «  complotiste  », l’expression « théoricien du complot » définit le sujet comme un adepte d’une discipline ou d’une croyance particulière (on parle d’ailleurs « d’adepte de la théorie du complot » comme on parle « d’adepte d’une secte » !). Ce terme, comme ses équivalents, tend à catégoriser sous une même expression toute personne suspectant l’existence d’une manipulation quelle qu’elle soit. C’est absurde !

En réalité les termes « conspirationniste »« complotiste » et « théoricien du complot » sont des formules qui n’ont aucun sens.

Leur structure même le prouve.

Par conséquent ces termes sont des exemples édifiants de ce qu’Orwell appelait le novlangue.

Le novlangue est un langage inventé par Georges Orwell dans son livre 1984.

C’était la langue officielle du gouvernement autoritaire de l’Océania.

Basé sur l’idiome de l’époque, il consistait à créer une langue simplifiée, débarrassée des termes jugés inutiles.

Le postulat était qu’en modifiant le langage, on transformerait l’esprit des gens.

Il était entendu que lorsque le novlangue serait une fois pour toute adopté et que l’ancilangue serait oubliée (la langue d’origine), une idée hérétique -c’est à dire une idée s’écartant des principes de l’angsoc- serait littéralement impensable, du moins dans la mesure où la pensée dépend des mots.

- Georges Orwell 1984

Le novlangue est donc défini par une simplification lexicale et syntaxique de la langue destinée à rendre impossible l’expression des idées subversives et à éviter toute formulation de critique ( et même la seule « idée » de critique) de l’Etat.

Ainsi nous constatons aujourd’hui l’émergence d’expressions installées de manière volontaire ou non, visant à discréditer toute personne qui met en cause la parole du Gouvernement.

En effet, « être conspirationniste » est discréditant à deux égards :

1°) Comme explicité plus haut, l’expression « conspirationniste » (« complotiste » ou « théoricien du complot ») vise à assimiler le sujet non comme une personne qui exprime librement son opinion, mais comme un croyant ou un disciple d’une secte ou d’un dogme particulier. On ne peut pas discuter avec lui d’un sujet rationnel puisque celui-ci obéit au dogme conspirationnisteLe théoricien du complot est un mystique qui ne voit la réalité qu’au travers du prisme complotiste.

2°) L’expression «  conspirationniste  » fonctionne par amalgame.C’est Donald Rumsfeld le premier, qui lors d’une conférence de presse au lendemain du 11 septembre, a attribué un caractère antisémite aux tenants de la thèse du complot. Aussitôt l’ensemble des médias s’est engouffré dans la brèche. On a accusé Thierry Messan de propager des thèses haineuses. David Ray Griffin et les réalisateurs du filmLoose Change avaient prétendument puisé leur sources dans les milieux d’extrême droite. Quelques années plus tard, c’est la chroniqueuse d’une émission grand public qui affubla Mathieu Kassovitz du titre de « Négationniste du 11 septembre ». Manuel Walls lui, dans un entretien avec des internautes, avança que ceux qui croyaient au complot du Bilderberg étaient les mêmes qui mettaient en cause la version officielle du 11 septembre et l’existence de la Shoa.

L’association est clairement établie depuis longtemps :

Conspirationnisme = révisionnisme = antisémitisme

En somme ce qui sous-tend l’accusation «  conspirationniste  » c’est un procès en nazisme !

Les théoriciens du complot sont les hérétiques des temps modernes.

Si jadis on accusait certains de sorcellerie, aujourd’hui on les accuse de complotisme. Si hier ils passaient sur le bûcher, aujourd’hui ils sont voués aux gémonies.

Les théoriciens du complot sont des infréquentables. Ils propagent des rumeurs nauséabondes, manipulent, divulguent de fausses informations. Ils prennent corps dans des cercles extrêmistes et infestent le reste de la société. C’est une espèce qui se répand par contagion. Soyez vigilant, personne n’est immunisé !

Je me souviens de cette scène où un journaliste osait confronter Bernard Henry Lévy sur les doutes concernant l’existence des tirs de l’armée de l’air Lybienne sur sa propre population. Celui-ci répondant à son interlocuteur : « Méfiez-vous, vous n’êtes pas loin de la théorie du complot ! »

Assurément, toute personne qui doute de la version du Gouvernement est un conspirationniste qui s’ignore.

Bernard Henry Lévy comme Arlette Chabot nous alertait :

Méfiez-vous, méfiez-vous des adeptes de la théorie du complot, je vous demande d’être prudent (…) un jour vous vous apercevrez que vous avez été trompés, manipulés. Ayez aussi en tête que le « buzz » qui doit vous faire réagir peut-être organisé aujourd’hui par des sociétés spécialisées.

Arlette Chabot, comme sept autres de ses confrères, s’était retrouvée devant les caméras d’Arte pour la réalisation d’un documentaire destiné à redorer le blason d’une presse en crise. Une ronde de journalistes fameux venaient courber l’échine, confesser leurs fautes, leurs faiblesses, tenter d’exciter la charité du téléspectateur.

Dans son intervention, Arlette Chabot nous donnait un bel exemple de l’imposture de notre classe journalistique : elle nous alertait au sujet des théories du complot en reprenant paradoxalement la thématique des officines secrètes et des puissances occultes, elle usait ainsi de cette ruse orwellienneque je dénonce dans cet article.

En conclusion, les journalistes et les commentateurs refusent de reconnaître leurs contradicteurs, ils refusent de leur donner voix au chapitre et de faire écho à leur thèses. Ils font passer leurs adversaires pour des fous, des croyants, des fanatisés et s’indignent à la seule évocation de leurs thèses. Le terme novlangue décrypté ci-dessus est un outil qui permet de légitimer cette attitude. Les expression «  conspirationniste  », «  complotiste  » et « théoriciens du complot » ne signifient rien et ne visent qu’à empêcher les gens de contester la parole du Gouvernement.


Nous avons ici un exemple typique d’une stratégie sectaire.

Ainsi, nos journalistes et nos commentateurs assurent la pérennité de la pensée unique et du dogme officiel.

 

 http://etat-du-monde-etat-d-etre.net/du-reste/presse-libre/le-conspirationnisme-na-pas-eu-lieu

 

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