Comme le disent nos amis du Québec, il y a du pain sur la planche !
Nous vous invitons donc à signer et faire signer l'appel « alimentons 2012 ». "
Qui fait grève mardi... et après? Le point secteur par secteur
Transports, administrations, écoles primaires, ports et raffineries sont touchés mardi par des grèves lors de la journée interprofessionnelle pour les retraites, et les perturbations pourraient se prolonger au-delà dans certains secteurs.
Dans la plupart des cas où des préavis reconductibles ont été déposés, les syndicats, qui n'appellent pas toujours formellement à la poursuite du mouvement, s'en remettent aux décisions des salariés. Là où il y aurait prolongation, toutes les options sont possibles, dont des grèves de quelques heures par jour.
La plupart des organisations de la Fonction publique appellent à une journée de grève.
La CGT, premier syndicat, a toutefois déposé un préavis du 12 au 18 octobre, pour couvrir d'éventuels arrêts de travail, probablement sans grand impact.
Seul Solidaires a appelé à la grève illimitée.
La mobilisation pourrait être forte à l'Equipement et aux Finances.
Dans l'Education, de la maternelle à l'université, les personnels sont appelés à faire grève. Le SNUipp-FSU, principal syndicat du primaire, prévoit 47,9% de grévistes parmi les enseignants. D'après le ministère,27,17% des enseignants du primaire ont déclaré leur intention de faire grève. Dans l'enseignement privé, le premier syndicat (FEP-CFDT) appelle à la grève mardi.
Le service minimum d’accueil (SMA) dans les écoles primaires de Paris sera organis dans 130 d’entre elles.
Hôpitaux
L'association des médecins urgentistes de France (Amuf) a déposé un préavis de 24 heures.
Justice
Le Syndicat de la magistrature, 2e syndicat, appelle tous les magistrats à se déclarer en grève le 12 octobre et "à renvoyer toutes les affaires ne présentant pas de caractère d'urgence".
Aéroports
Dans l'aviation civile, des syndicats appellent à une grève de 24 heures. Air France a prévu d'annuler quelques vols court et moyen-courriers.
Ports
La CGT des ports et docks appelle à 24 heures de grève.
Routiers
La plupart des syndicats appellent à 24 heures.
Autres appels: chez Renault, pour quelques heures ou la journée, chez Saint Gobain, LCL...
La Poste
Les cinq syndicats représentatifs à la Poste (CFDT, CFTC, CGT, FO, SUD) ont lancé lundi un appel commun visant à organiser des assemblées générales mercredi afin de décider «de la poursuite de l’action».
Sud-PTT et FO, respectivement deuxième et quatrième syndicats, avaient annoncé des préavis de grève reconductible dans ces deux entreprises, les autres syndicats ayant déposé des préavis de grève d’une journée.
SNCF
Tous les syndicats ont déposé des préavis reconductibles (plus d'infos ici).
RATP
CGT (1er syndicat), Sud, FO et la CFDT ont déposé des préavis illimités. Mais l'Unsa, 2e syndicat, n'a pas déposé de préavis. La CFTC appelle à une grève de 24 heures (plus d'infos ici).
Transports urbains
Des préavis de grève de 24 heures reconductibles ont été déposés dans 29 réseaux. Dans 56 réseaux, les préavis sont limités à mardi.
Compagnies maritimes
La CGT maritime, majoritaire, et FO appellent à la grève reconductible.
Energie (EDF, GDF-Suez...)
La CGT énergie, premier syndicat, a déposé un préavis illimité. Les autres syndicats se limitent à 24 heures.
Raffineries et chimie
La CGT-chimie, premier syndicat du secteur, et la CGT du groupe Total appellent à la grève reconductible. Les salariés de la raffinerie de Donges (Loire-Atlantique) ont voté la grève reconductible avec arrêt de la production de carburant.
Métallurgie
La CGT métallurgie de l'Isère appelle à la grève illimitée, alors que la CGT métallurgie au plan national veut "hausser le ton et le niveau d'action". La CGT métallurgie du Nord-Pas-de-Calais veut une grève générale reconductible.
Agroalimentaire
La CGT soutient les grèves reconductibles d'une à huit heures.
France Télévisions
CGT, FO et CFTC ont déposé un préavis reconductible.
Protection judiciaire de la jeunesse
Le premier syndicat d'éducateurs (SNPES-PJJ/FSU) appelle à une grève reconductible.
La CGT, comme à chaque fois, recense tous les cortèges, ville par ville, carte à l'appui. (à consulter ici)
Sachez qu'à Paris, le cortège partira à 13h30 à Montparnasse, ensuite direction Bastille.
A Strasbourg, départ à 14h30 de la place de la République. A Lille, les manifestants ont rendez-vous à 14h30 Porte de Paris (à suivre sur LibéLille). 14 heures à Nice, place Massena.
Plusieurs villes donneront le ton dès le matin. Avec un appel au rassemblement dès 10h30 au vieux port de Marseille. A 10h30 aussi à Orléans, place du Martroi (à suivre sur LibéOrléans)
A Lyon, les manifestants partiront de la place Ambroise Courtois à 10h30. (A suivre sur LibéLyon)
A Bordeaux, coup d'envoi à 11 heures, place de la Victoire. A 11 heures avenue Janvier, à Rennes.
A Clermont-Ferrand, c'est à partir de 10 heures, place du 1er mai. A Toulouse, le cortège partira de la place St Cyprien, le matin à 10 heures. A suivre sur LibéToulouse.
http://www.liberation.fr/economie/01012295428-qui-fera-greve-mardi-et-apres-le-point-secteur-par-secteur
N'oublions pas
que les terroristes américains martyrisent !
http://1.bp.blogspot.com/_gaQJa8m_ATU/TGul9_1UKTI/AAAAAAAAACk/1p7q9bz65KU/s1600/cleveland-contre-wall-street.jpg
Le 11 janvier 2008, Josh Cohen et ses associés, avocats de la ville de Cleveland, assignent en justice les 21 banques qu'ils jugent responsables des saisies immobilières qui dévastent leur ville. Mais les banques de Wall Street qu'ils attaquent s'opposent par tous les moyens à l'ouverture d'une procédure. "Cleveland contre Wall Street" raconte l'histoire d'un procès qui aurait dû avoir lieu. Un procès de cinéma, dont l'histoire, les protagonistes et leurs témoignages sont bien réels.
En pleine crise des subprimes, la municipalité de Cleveland, dans l'Ohio, assigne en justice vingt et une banques, accusées d'être responsables de milliers de saisies immobilières. Wall Street parvient à bloquer la procédure. Qu'importe : Jean-Stéphane Bron, documentariste suisse, décide de le recréer devant sa caméra.
Cleveland contre Wall Street raconte l'histoire vraie d'une crise (mondiale) et de ses conséquences (locales). Dans ce tribunal de cinéma où défilent pères de famille, anciens courtiers, théoriciens de la dérégulation des marchés et représentants de l'Etat, même le très abscons phénomène de la titrisation devient concret. Un mécanisme pervers se fait jour : comment des traders, soucieux de toucher leur prime, ont encouragé tout un quartier pauvre de Cleveland, Slavic Village, à déclarer de faux revenus pour obtenir des prêts hypothécaires à des taux nettement supérieurs à la normale. Le tout sous les yeux (fermés) des banques.
Parce qu'il oppose frontalement défense et accusation, le système judiciaire américain fournit une dramaturgie efficace. Ici, comme dans le plus haletant des films de procès, le spectateur et le jury se retrouvent au coeur d'une bataille acharnée. Au-delà des subprimes, c'est bien de la faillite d'une certaine Amérique qu'il est question ici : celle de la vie à crédit et du mirage de la surconsommation.
Lien : http://television.telerama.fr/tele/films/cleveland-contre-wall-street,16130396.php
Mathilde Blottière
+ Vidéos
http://www.youtube.com/watch?v=acprmrXFi08
http://www.youtube.com/watch?v=6ajKBksJpfM
Et aussi :
Vidéos d’Alex Jones. Coup de gueule contre Soro !
WALL STREET (SORO)
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http://a2.idata.over-blog.com/300x200/1/13/13/44/europe/Patrick_Le_Hyaric.jpg
Salah Hamouri devrait être libéré ce 28 novembre. Mais les dirigeants israéliens ont décidé d’une nouvelle loi qui conduirait à allonger la durée de détention de Salah de 140 longs jours supplémentaires. J’ai interpelé Alain Juppé, Ministre des Affaires Etrangères, pour que cette injustice ne vienne pas s’ajouter à l’injustice de sa condamnation.
Voici le courrier que je lui ai adressé :
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Monsieur Alain Juppé
Ministre d’Etat
Ministre des Affaires Etrangères
7, quai d’Orsay
75007 ParisMonsieur le Ministre d’Etat,
Je viens d’être informé qu’en vertu d’un nouveau dispositif législatif décidé en Israël, notre compatriote, Salah Hamouri, devrait effectuer près de 140 jours supplémentaires de détention dans la prison de Rimonim en Israël.
Alors qu’il a déjà été victime d’une condamnation injuste à sept ans de prison, sans preuve, voilà qu’il ne pourrait pas retrouver la liberté ce 28 novembre comme prévu.
Dans tout Etat de droit, il existait jusque-là un principe de non-réactivité des lois en matière pénale. Si ce principe ne s’appliquait pas à Salah Hamouri, le pouvoir israélien ajouterait de l’injustice à l’injustice. Les autorités françaises ne peuvent laisser faire !
Aussi, je souhaiterai connaître les initiatives que vous comptez prendre pour que Salah Hamouri ne purge pas 140 jours de prison supplémentaires et soit libéré le 28 novembre prochain.
Souhaitant une intervention ferme de votre part,
Recevez, Monsieur le Ministre d’Etat, l’expression de ma haute considération.
Patrick Le Hyaric
Vice-président du Groupe de la
Gauche Unitaire Européenne
Gauche Verte Nordique
http://patricklehyaric.net/2011/10/07/liberation-de-salah-hamouri-les-autorites-francaises-doivent-agir/
C O M I T É de S A L U T P U B L I C | ||||
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Des abus de pouvoir pas facile voire impossible à faire sanctionner ...
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L'affairisme du divorce, enfants marchandises, détournements de biens, spoliations sous tutelle, héritages impossible à obtenir, sociétés liquidées abusivement, avocats, notaires, huissiers, policiers, magistrats truands...
Samedi 22 octobre 2011 - 10 h à 18 h Manifestation place de la Comédie à Montpellier - Les journées européennes de la justice - Dérives justices - Apportez vos banderolles
A l'appel des associations ANVEDJ, MJT, allopapaallomaman, exaction.net, pereenfantmere.free.fr ...
Départs de véhicules depuis Paris, Bordeau, Toulouse, Poitiers, Clermont-Ferrand, Aubenas, Grenoble, Lyon, Nice Regroupement dans les véhicules tel : 0613845996
Nous devons tous refuser cet aveuglement ou complicité de la justice | | |||
Tracts :1, 2 , 3, 4, 5, 6 , 7 , 8, 9 , 10 , 11 , 12 , 13 , 14 , 15 , 16 , 17 , 18 , |
« Winston laissa tomber ses bras et remplit lentement d’air ses poumons. Son esprit s’échappa vers le labyrinthe de la doublepensée. Connaître et ne pas connaître. En pleine conscience et avec une absolue bonne foi, émettre des mensonges soigneusement agencés. Retenir simultanément deux opinions qui s’annulent alors qu’on les sait contradictoires et croire à toutes deux. Employer la logique contre la logique. Répudier la morale alors qu’on se réclame d’elle. Croire en même temps que la démocratie est impossible et que le Parti est gardien de la démocratie. Oublier tout ce qu’il est nécessaire d’oublier, puis le rappeler à sa mémoire quand on en a besoin, pour l’oublier plus rapidement encore. Surtout, appliquer le même processus au processus lui-même. Là était l’ultime subtilité. Persuader consciemment l’inconscient, puis devenir ensuite inconscient de l’acte d’hypnose que l’on vient de perpétrer. La compréhension même du mot « doublepensée » impliquait l’emploi de la doublepensée. » - George Orwell, 1984
La langue française est probablement l'une des plus difficiles à maîtriser. Sa grammaire impossible, son orthographe baroque et son système de conjugaison ésotérique ont fait souffrir le martyre à des dizaines de millions d'écoliers à travers les âges. Néanmoins, la langue française a fort bien servi des penseurs, des scientifiques et des gens de lettres illustres que le monde entier continue d’admirer encore aujourd’hui. À une époque, pas si lointaine, on parlait français dans toutes les cours d'Europe. Les aristocrates russes parlaient mieux le français qu’ils ne parlaient le russe ; dans Guerre et Paix, Tolstoï écrit que non seulement ils s’exprimaient en français, mais pensaient en français. En 1783, l'Académie de Berlin proposait le sujet de concours suivant : « Raisons de la supériorité de la langue française ».
La tendance semble s’être inversée depuis lors. Le français est de moins en moins pratiqué dans le monde. Langue dominante au sein de la CEE à ses débuts, elle est à présent supplantée dans l’UE par l’anglais. Par rapport à leurs prédécesseurs, nos penseurs, nos scientifiques et nos gens de lettres, sont devenus médiocres, obscurs, inconnus. Les Français ne lisent plus et préfèrent regarder la télévision (97% d’entre eux en posséderaient une). Pensent-ils seulement ?
La télévision et le cinéma de masse, de plus en plus vulgaires, propagent un langage de plus en plus ordurier, obscène et vide de sens. C'est un non-langage de la non-pensée, et nous sommes peut-être bien en train de désapprendre à penser. Nous sommes aussi en train de désapprendre à ressentir. Conséquence de l’idéologie de la concurrence, c'est-à-dire, de la lutte féroce des égoïsmes, les comportements de cynisme, d’indifférence, d’hypocrisie et de lâcheté deviennent de plus en plus courants, au point d’en devenir banals. Nous sommes devenus imbéciles, incultes et anesthésiés ; nous sommes devenus des robots, des machines. Mais tout va très bien, nous nous rassurons en nous répétant que nous sommes en démocratie, et que nous vivons dans une formidable prospérité.
En vérité, par rapport à il y a seulement dix années, tout semble aller de plus en plus mal ; par ailleurs, nous n'avons jamais été en démocratie, en dépit des assurances constantes et contraires à ce sujet des politiques, des journalistes et des intellectuels. Quant à notre niveau de prospérité, il tend vers le niveau chinois plutôt que vers celui de la Suisse. Certains accusent l’Africain allocataire, le perfide plombier polonais ou l'inquiétant arabo-musulman. Mais ils se trompent de cible ; des générations de migrants, d'étrangers, de voyageurs, de réfugiés et d'apatrides ont trouvé leur place en ce pays et ont apporté leur pierre à l'édifice, en dépit de leur race, de leur origine ou de leur foi. Si l'édifice France vacille aujourd'hui, ce n'est pas parce qu'il n'y a plus de place dedans, mais parce que des puissances étrangères, exogènes, s’emploient à en saper les bases depuis plus de deux siècles. C’est à peu près le temps qu’il aura fallu pour seulement en entamer les fondations.
Il s'agit d'une entreprise de démolition volontaire, exécutée avec méthode, qui, à force, produit son effet. On rase la campagne à la périphérie des villes, extensibles à l’infini, afin d’y construire à la va-vite des dortoirs pour ilotes. Les communautés se communautarisent, encouragées en cela par les politiques et les marchands de virtuel : les premiers créent des ghettos où ils entassent les immigrés, les seconds créent de toutes pièces des communities où ils réunissent les consommateurs. À l’issue de ce double processus de morcellement et d’isolement, la société devient étriquée, exsangue, des îlots isolés se forment en dehors – c’est ce que les politiques et les journalistes appellent des zones de non droit, mais aussi, au-dedans : tous ces studios loués à des salariés seuls, isolés, jetés d’une ville à l’autre dans leur quête d’emploi, sont-ils autre chose que des zones de non société ?
Ce sont des symptômes, des conséquences logiques d'un seule et unique cause : la colonisation et l'envahissement, non du sol par des misérables venus d'Afrique, mais des esprits par des idées artificielles et funestes venues d'on ne sait où, générées par un système de pensée dit mondialiste, que certains conspirationnistes nomment le nouvel ordre mondial.
Envahir les esprits est bien plus efficient et radical que de mener une invasion militaire classique (1). Cela ne nécessite que quelques experts dévoués et compétents et des vecteurs de diffusion efficaces, que l’on regroupe sous le nom de médias. On désigne ce mécanisme par le nom de propagande, mais on parle aussi parfois de fabrication du consensus, ou, plus couramment, de communication. Mais cela ne réussit bien que lorsque les esprits à envahir ont perdu leurs repères et doutent d’eux-mêmes. Certains peuples sont extrêmement résilients à cette méthode, soit parce qu’ils sont trop « primitifs », ou au contraire, trop « civilisés ». Mais pour ceux-là, il reste toujours l'OTAN (et, à présent, Blackwater).
Dans les années 1960, un jargon techniciste nouveau émerge dans certains cercles de l'administration, de la finance et de l’industrie. Petit à petit, il se met à proliférer et imposer ses formes, sa syntaxe, son vocabulaire particulier à un nombre de locuteurs de plus en plus grand. Les journalistes, interlocuteurs privilégiés et directs des décideurs, sont contaminés à leur tour, et se mettent à le diffuser à large échelle par les journaux, la télévision et les radios. S'introduisant ainsi inexorablement dans les esprits, ce langage de technocrates change le nom des choses, édulcore des représentations ou bien au contraire, force le trait, impose des catégories, fait passer des objets pour d’autres, incite à des généralisations abusives ou provoque des amalgames. Petit à petit, les mentalités changent, et sans nous en apercevoir, nous nous mettons à penser différemment.
Assez rapidement, la novlangue prend l’accent anglo-saxon, notamment avec l'arrivée d'Internet dans les foyers au cours des années 1990. Le phénomène, qu'on tente dans un premier temps d'enrayer à l’aide de lois prescrivant de dire « navigateur » au lieu de « browser » et « restaurant rapide » au lieu de « fast-food » devient vite incontrôlable. Au cours des années 2000, l'arrivée des titres financiers dits « dérivés » et la popularisation du langage de l'opérateur de bourse et du banquier via la télévision et la presse spécialisée entraînent l’apparition de toute une série de néologismes et d’acronymes provenant directement de Wall Street, à moins que ce ne soit la City. Nous sommes aujourd’hui en présence d’une franche gangrène linguistique.
Le phénomène n’est pas inoffensif, non plus qu’il n’est nouveau dans l’histoire. On pense évidemment au langage spécifique de la nomenklatura soviétique, empreint d’un vocabulaire tout aussi technocrate, mais d’inspiration marxiste plutôt que néolibérale ; plus proche de nous, il y eut le langage de l’Allemagne nazie.
« De 1933 à 1945, Victor Klemperer, professeur juif chassé de l’université de Dresde, tient un journal où il décrit la naissance et le développement d’une langue nouvelle, celle de l’Allemagne national-socialiste. Sauvé de l’extermination par son mariage avec une « aryenne », il publie son texte en 1947 sous le titre LTI – Notizbuch Eines Philologen, où LTI sont les initiales de Lingua Tertii Imperii, la langue du IIIe Reich. » […]
« L’effet le plus puissant [de la propagande nazie], note-t-il, ne fut pas produit par des discours isolés, ni par des articles ou des tracts, ni par des affiches ou des drapeaux, il ne fut obtenu par rien de ce qu’on était forcé d’enregistrer par la pensée ou la perception. Le nazisme s’insinua dans la chair et le sang du grand nombre à travers des expressions isolées, des tournures, des formes syntaxiques qui s’imposaient à des millions d’exemplaires et qui furent adoptés de façon mécanique et inconsciente. » […]
Dans le livre de Klemperer, le passage le plus effrayant décrit la façon dont les Juifs eux-mêmes absorbent la LTI : « [le docteur P.] faisait siens tous les propos antisémites des nazis, spécialement ceux de Hitler […]. Il ne pouvait probablement plus juger lui-même dans quelle mesure il se raillait du Führer, dans quelle mesure il se raillait de lui-même et dans quelle mesure ce langage d’humiliation volontaire était devenu sa seconde nature. Ainsi, il avait l’habitude de ne jamais adresser la parole à un homme de son « groupe de Juifs » sans faire précéder son nom de la mention « Juif ». « Juif Löwenstein, aujourd’hui tu dois faire marcher la petite coupeuse » - « Juif Mahn, voilà ton certificat de malade pour le Juif des dents » (ce par quoi il désignait notre dentiste). Les membres du groupe acceptèrent ce ton, d’abord en plaisantant, puis par habitude. Certains d’entre eux avaient la permission de se servir du tramway, d’autres devaient aller à pied. En conséquence de quoi, on distinguait les « Juifs motorisés » [Fahjuden] des « Juifs à pied » [Laufjuden]. Et Klemperer conclut : « Langue du vainqueur […] on ne la parle pas impunément, on la respire autour de soi et on vit d’après elle. » (2)
Rappelons-nous, enfin, les paroles prophétiques de Georges Bernanos à ce sujet :
« Aujourd’hui même les journaux nous apprennent la nouvelle que la langue française ne sera pas considérée à San Francisco comme une langue diplomatique. Nos représentants devront donc faire traduire leurs discours en anglais, en espagnol ou en russe. Nous voilà loin du temps où l’Académie de Berlin proposait son fameux sujet de concours : « Les raisons de la supériorité de la langue française ».
Ceux qui ne voient dans cette exclusion qu’une conséquence naturelle de notre défaite militaire, et se rassurent en pensant qu’une future victoire ne pourra manquer de rendre à notre langue le prestige qu’elle a perdu sont des imbéciles et je n’écris pas pour eux. Vainqueurs ou vaincus, la civilisation des Machines n’a nullement besoin de notre langue, notre langue est précisément la fleur et le fruit d’une civilisation absolument différente de la civilisation des Machines. Il est inutile de déranger Rabelais, Montaigne, Pascal, pour exprimer une certaine conception sommaire de la vie, dont le caractère sommaire fait précisément toute l’efficience. La langue française est une œuvre d’art, et la civilisation des machines n’a besoin pour ses hommes d’affaires, comme pour ses diplomates, que d’un outil, rien davantage. Je dis des hommes d’affaires et des diplomates, faute, évidemment, de pouvoir toujours nettement distinguer entre eux.
Les imbéciles diront que je parle ainsi par amertume. Ils se trompent. J’invite au contraire les imbéciles à ne pas voir, dans la mesure prise contre nous, une manifestation consciente et délibérée de haine, ou seulement de mépris. Les maîtres de la civilisation des Machines ne croient pas à la supériorité de la langue française pour les mêmes raisons sur lesquelles l’Académie de Berlin fondait jadis une opinion contraire. Il va de soi que la langue française ne peut être jugée supérieure à la fois par les humanistes de l’Académie de Berlin et par les hommes de San Francisco. Je m’en vais reprendre un argument dont je me suis déjà servi au cours de ces pages, mais qu’importe ? Il est beaucoup moins nécessaire aujourd’hui de dire beaucoup de vérités que d’en répéter un petit nombre sous différentes formes. Eh bien, si l’Académie de Berlin avait proposé le sujet de concours suivant : « Quelle espèce de monde le Progrès des Lumières, l’avancement des sciences, la lutte universelle contre le Fanatisme et la Superstition nous donneront-ils demain ? », aucun des concurrents n’aurait certainement songé à prévoir rien qui ressemblât, fût-ce de très loin, à la Civilisation des Machines s’exterminant elle-même, au risque, dans sa rage croissante, de détruire la planète avec elle. Mais enfin, si par impossible, quelque génie naissant, quelque prophète obscur, ou mieux encore quelque apprenti sorcier – Cagliostro par exemple – avait réussi à mettre sous les yeux de la docte compagnie cette vision de cauchemar, les académiciens berlinois se seraient, deux cents ans à l’avance, trouvés d’accord, bien que d’un point de vue différent, avec les négociateurs de San Francisco. Ils auraient certainement jugé que notre langue était bien la dernière qui pût convenir à ce monde hagard et à ces liquidateurs. » (3).
Aujourd’hui, l’un des actes de résistance les plus efficaces que nous puissions commettre, serait, tout simplement, de nous réapproprier notre langue. Nous devons la réinvestir, réapprendre à l’aimer et à la pratiquer, en retrouver les mots vrais et éliminer ceux que les technocrates mondialistes y ont mis pour mieux nous tromper. En empêchant la contagion de notre langue par leur galimatias, nous empêcherons la contagion de nos esprits. Alors, nous nous arracherons à l’apathie où nous maintiennent le démarchage, les sollicitations, les mensonges et les impostures que nous infligent chaque jour, chaque heure, continûment, les émetteurs à propagande de ce que certains appellent le « NOM », à juste titre d’ailleurs, car il n’en existe pas pour désigner cette omniprésente corruption des peuples, des civilisations et des cultures qui semble se répandre partout.
Ce qui suit est une petite revue des expressions les plus courantes auxquelles nous sommes confrontés, et que nous reproduisons nous-mêmes sans trop savoir de quoi il est question. Les définitions proposées, quoique parfois narquoises, ont été formulées dans une perspective délibérée de démystification. La doxa mondialiste utilise en général deux grands procédés de mystification : le détournement ou la substitution de sens, qui consiste à dévoyer le sens habituel d’un mot ou d’une expression par l’emploi abusif de l’euphémisme ou au contraire, de l’hyperbole, et la fabrication de syntagmes et de néologismes nouveaux, censés désigner un concept nouveau, mais qui sont en réalité dépourvus de sens ou bien, ne font que reprendre des concepts existant déjà, ce qui entretient une certaine confusion.
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Alter mondialiste (Néologisme)
Militant trotskyste ou communiste tendance écolo plus ou moins engagé, attaché aux concepts de démocratie directe, de commerce équitable, de développement durable ou bien d’écologisme, généralement au chômage et préférant passer ses vacances en Amérique Latine.
Antisémite (Détournement de sens.)
a. Dans la religion mondialiste : sentence de malédiction à l’encontre d’un individu jugé hérétique, généralement conspirationniste ; équivaut à l’anathème dans la chrétienté.
b. Se dit d’un individu ayant publiquement critiqué la religion judaïque, ou bien, parlé en mal de l’État d’Israël ; généralement, ne s’applique pas aux Juifs, quoique des exceptions aient été constatées.
Synonyme : négationniste.
Arabo-musulman (Néologisme).
a. Individu au physique méditerranéen ou oriental, présumé faire partie d’un réseau terroriste d’inspiration islamique, quoique ni forcément arabe, ni toujours musulman
b. Terroriste
c. Délinquant, criminel
d. Individu pratiquant l’Islam recherché par les structures coercitives de l’État
Banque (Détournement de sens)
Agence d’usure sous protection des États et bénéficiant de l’immunité juridique totale ; souvent employé comme arme de guerre dans le but de prendre le contrôle de ressources ou d’actifs stratégiques, ou bien, de pérenniser des campagnes massives d’extorsion de fonds en les rendant légales.
Bavure (Détournement de sens)
Protestation d’innocence relative à un assassinat commis par les forces de sécurité dans l’exercice de leurs fonctions.
Citoyen (Détournement de sens)
Individu bien intégré, au casier judiciaire vierge et observant rigoureusement les rites mondialistes ; synonyme : consommateur.
Commerce équitable (Néologisme)
Produit marketing particulièrement rentable du secteur agro-alimentaire dont le principe consiste à faire croire aux acheteurs que le producteur parvient à vivre décemment de son travail ; sert de caution morale aux consommateurs, au même titre que les indulgences dans l’Europe chrétienne avant la Réforme.
Communauté internationale (Néologisme, hyperbole)
Ensemble des États membres de l'OTAN et / ou appartenant au bloc occidental ; abusivement employé pour désigner la totalité, ou du moins, la majorité des États existants, dans le but de renforcer le poids de la dite communauté internationale et de fabriquer le consensus au sein des opinions publiques concernées.
Compétitivité (Néologisme)
Capacité à dégager les plus grands profits possibles ; si nécessaire, se réalise au mépris du droit, des principes, des engagements, des règles comptables et en ignorant les éventuels coûts pour la collectivité et dégâts sur l’environnement.
Consommer (Détournement de sens)
a. Action d’acheter un bien ou un service effectuée par un consommateur ; attitude présentée comme étant vertueuse, naturelle, désirable pour tout citoyen honnête, devant être accomplie régulièrement coûte que coûte et au mépris de toute considération matérielle ou morale ; fait partie des rites essentiels de la religion mondialiste, et apparentée en cela au rite de la communion dans le christianisme.
b. Acquérir en nombre conséquent des biens et des services dont on n’a pas pour autant toujours besoin ou l’utilité.
Conspirationniste (Néologisme)
Se dit d’individus dotés de curiosité, d’esprit critique, et de capacités analytiques, généralement peu disposés à respecter les dogmes officiels.
Crise (Détournement de sens)
a. État habituel de l’économie mondiale depuis 1971
b. Dans le culte mondialiste, fléau envoyé aux hommes par les dieux pour avoir négligé le rite de consommation ; la rédemption et la rémission de ce péché mortel se fait généralement par la mise en place par le très haut clergé des conditions nécessaires permettant de parvenir à un massacre planétaire généralisé où tous les coups sont permis et toutes les armes autorisées
c. Accolé à tout qualificatif ou complément : hyperbole signifiant l’infortune, le malheur ou la calamité.
Cyber-terroriste (Néologisme)
Ressortissant chinois, russe ou scandinave soupçonné de pratiquer le partage et le don, ou bien de se livrer à des actes de résistance au mondialisme, tels que la divulgation d’informations secrètes, le sabotage, ou encore l’enquête indépendante.
Démocratie (Détournement de sens)
Régime politique représentatif bipartite particulièrement répandu en Europe et dans le monde dit « occidental » ; oint d’une légitimité sacrée par le dogme du strict respect des droits de l’homme, des libertés de la presse et de l’expression, ainsi que de l’économie de marché censée conférer stabilité et prospérité à tous.
Développement durable (Néologisme)
a. Discours de propagande diffusé par les États les plus puissants, les ONG et les altermondialistes destiné à faire croire qu’il est possible pour tous les États de la planète d’atteindre un niveau de prospérité et de confort tels qu’aux Etats-Unis et en Europe occidentale, et de le maintenir, tout en garantissant l’innocuité totale pour les écosystèmes et la biosphère, ainsi que la conservation des cultures et des traditions locales ; diffusé massivement dans le but de légitimer le pillage légal des économies de pays dits « pauvres » ou « sous-développés », ou encore, « en voie de développement », réalisé par la corruption, l’intimidation, le dol, la concurrence déloyale ou encore, les moyens militaires.
b. Boniment pseudo scientifique visant à promouvoir la négation des lois de la thermodynamique dans le but d’assurer une publicité déloyale aux éoliennes et aux panneaux photovoltaïques ; a donné lieu à la branche développementaliste de la science économique
c. Opération de communication visant à déresponsabiliser les États à l’origine de la dégradation de la biosphère et de leur environnement naturel, ainsi que les citoyens des dits États, qui pourraient en prendre conscience et chercher à modifier leurs comportements et / ou leurs habitudes de consommation.
Dictateur (Néologisme)
Chef d’État opposé à l’idéologie mondialiste.
Droits de l'homme (Néologisme)
a. Mythe à caractère juridique et religieux ; légitime l’aliénation des populations
b. Outil de propagande employé préalablement à des opérations militaires avec l’objectif de rallier les sympathies des peuples, et de conférer une légitimité spirituelle aux dites opérations ; ainsi, l’appel à la défense des droits de l’homme possède une lointaine parenté avec l’appel médiéval à la croisade.
Droit humanitaire (Néologisme)
Outil de propagande légitimant la violation de la Charte des Nations Unies et plus généralement toutes sortes d’ingérences au sein d’un État tiers ; confère une légitimité spirituelle à cette sorte d’entreprises.
Économie de marché (Néologisme)
Système oligopolistique, nourri de subventions et de corruption, et basé sur le principe de l’économie de l’offre telle que théorisée par l’école autrichienne d’économie et la Société du Mont pèlerin.
Entrepreneur (Néologisme)
Membre du clergé mondialiste fondateur d’une entreprise et en charge de celle-ci ; équivalent idéologique du stakhanoviste soviétique.
Entreprise (Néologisme)
Lieu de culte du mondialisme où l’on s’emploie à produire des biens et / ou des services le plus rapidement possible, pour le coût le plus faible possible, afin d’en tirer le profit le plus élevé possible.
Forces de sécurité (Néologisme)
Ensemble des organes coercitifs agissant sur le territoire d’un État donné, chargés d’y maintenir l’ordre et la bonne observance des rites, des lois et des usages du culte mondialiste.
Gouvernance (Néologisme)
a. De l’anglais governance, provenant du français gouvernement : gouvernement, façon de gouverner
b. Relatif à la direction, au gouvernement, mais dépourvu de signification précise
c. Bonne gouvernance : façon de gouverner en accord avec les dogmes de la religion mondialiste.
Haute finance (Néologisme)
Association de ploutocrates ; mafia transnationale d’élite, dotée d’une immunité juridique et fiscale quasiment totales ; gouverne de concert avec les politiques ; dans le mondialisme, équivaut au très haut clergé.
Immigré (Détournement de sens)
Travailleur dur à la tâche et peu exigeant.
Immigré illégal (Néologisme, détournement de sens)
Travailleur particulièrement endurant et enclin à se contenter des salaires les moins élevés ; équivalent du serf médiéval ou de l’esclave dans l’Antiquité ; de temps en temps, certains sont affranchis par l’octroi de titres autorisant leur séjour sur le territoire et leur intégration dans le corps social, désignés par le terme générique de papiers ; l’immigré illégal devient alors un immigré en situation régulière.
Jeune (Détournement de sens)
Délinquant, voyou.
Jeune des banlieues (Néologisme)
Délinquant multirécidiviste de confession musulmane, narcotrafiquant de quartier.
Journaliste (Détournement de sens)
a. Prédicateur mondialiste patenté par le clergé et autorisé par le pouvoir ; la fonction du journaliste est de faire connaître au public ce qu’il est autorisé à penser et à dire
b. Agent des services spéciaux expert dans les techniques de la guerre de l’information, agissant sous le couvert de l'article 79 du Protocole I additionnel aux Conventions de Genève.
Laïcité (Détournement de sens)
Ensemble des institutions du culte mondialiste de France.
Liberté de la presse (Néologisme)
Mise en application du dogme de la liberté d’expression par l’ensemble des publications papier ou Internet.
Liberté d'expression (Néologisme)
a. Censure d’État, instituée progressivement à partir des années 1970-80, et parachevée sous sa forme actuelle environ au moment de l’accession à la Présidence de la République de M. Sarkozy, dont l’objet est de sanctionner quiconque déroge aux dogmes du mondialisme
b. Dogme du culte mondialiste selon lequel il est permis à quiconque de dire ce qu’il pense, mais à la condition expresse de penser ce qu’il est permis de penser, semblable à ce que George Orwell appelait doublepensée dans 1984.
Libre concurrence (Néologisme)
Chaos socio-économique institutionnalisé, légitimé et imposé par les autorités au bénéfice des fortunés et des puissants ; fait partie des grands dogmes de la religion mondialiste.
Marché (Détournement de sens)
Institution de liquidation (au sens de rendre plus « liquide », c'est-à-dire, mobile et doté d’une valeur marchande) ; s’applique aux objets matériels, virtuels, juridiques, vivants, conceptuels et même spirituels.
Marché du travail (Néologisme)
Ensemble des mécanismes de répartition du travail humain, dont le rôle est d’allouer la force de travail et les compétences des individus de la manière la plus efficace possible, d’après les principe de libre circulation et de libre concurrence, au détriment de toute considération humaine ou sociale.
Médias (Néologisme)
Désigne la totalité des vecteurs de propagande : presse écrite, radio, télévision, réseaux informatiques, cinémas, espaces publicitaires publics ; ces vecteurs possèdent par ailleurs la propriété de déformer et de formater le contenu transmis, de sorte que celui-ci doivent être adaptés aux vecteurs ; les contenus qui ne pourraient être adaptés sont filtrés et éliminés.
Ménage (Détournement de sens)
Groupe solidaire de consommateurs, particulièrement apprécié des autorités, des banquiers et de la grande distribution. Généralement doté de revenus supérieurs à ceux des consommateurs isolés grâce notamment à la mutualisation des frais courants, le ménage dispose d’une capacité supérieure d’endettement, ce qui en fait un acheteur potentiel d’assurances de toutes sorte, de véhicules, voire de biens immobiliers ; régulièrement amené à fréquenter d’autres ménages, le ménage tend naturellement à participer à une compétition de consommation avec ses semblables, ce qui génère d’autant plus de consommation (et donc, de gains pour les actionnaires) qu’il y a de braves ménages en interaction.
Mondialisation (Néologisme)
Religion d’origine occidentale et d’inspiration maçonnique, apparue vers la fin du XXe siècle, dotée d’un clergé particulièrement riche, influent et puissant, et reposant sur les dogmes de démocratie, de libre-échange, de libre expression et des droits de l’homme ; postule notamment que le commerce crée la richesse et que le monde doit devenir uniforme en dépit des différences de culture et de milieu.
ONG (Néologisme)
a. Structure de propagande de guerre et de renseignement, présentée comme organisation indépendante mais généralement subventionnée par le gouvernement des Etats-Unis et pilotée par les services secrets
b. Agence de voyage pour jeunes blancs trotskystes, spécialisée dans un type de tourisme baroudeur offrant l’illusion de découvrir le monde et d’aider des peuples barbares ou arriérés à se « développer ».
Opinion publique (Néologisme)
Ensemble d'individus articiellement créé au moyen de sondages, de campagnes médiatiques et de communication, censés être d'accord sur une question donnée ; l'utilité est de créer l'illusion que la question intéresse l'ensemble de la nation, et en même temps, nier l'existence ceux qui ne seraient pas d'accord : de nous jours, on n'existe que si les médias en parlent.
Partenaires sociaux (Néologisme)
Organisations de type syndical ; se dit d’organisations travaillant dans l’intérêt du patronat, mais cherchant à faire croire qu’elles sont au service des salariés.
Patriote (Détournement de sens)
Ingénu, imbécile sensible aux symboles nationaux des États tels que le drapeau ou l’hymne national ; constitue le gros du corps électoral, des consommateurs dans un pays et de l’infanterie dans une armée.
Populisme (Néologisme)
a. Se dit de toute manifestation de patriotisme ou d’identité nationale, ethnique ou populaire
b. Revendication légitime à caractère politique ou social
c. En politique, conformité de la pensée et de son expression avec son objet.
Pouvoir d'achat (Néologisme)
Équivaut à la piété et désigne la capacité à consommer d’un individu.
Principes démocratiques (Néologisme)
Dogme fondateur de la religion mondialiste ; il s’agit de la version mondialiste du Credo chrétien ; désigne un gouvernement représentatif d’inspiration libérale et de type bipartite, avec économie capitaliste dite « de marché », soumise au principe de libre concurrence.
Problème (Détournement de sens)
Effet de rhétorique consistant à présenter une question et en imposant en même temps la réponse ; terme emprunté aux sciences qui, substitué à celui de question, permet de suggérer l’idée qu’il s’agit d’une question parfaitement définie, quantifiée, circonscrite, maîtrisée par les experts et les spécialistes et à laquelle les experts et les spécialistes seuls peuvent prétendre répondre de façon sérieuse.
Révolution (Détournement de sens)
Archétype universel, très présent chez les peuples européens ; employé avec un qualificatif ou un complément : hyperbole suggérant la nouveauté et la rupture radicale.
Science économique (Néologisme, détournement de sens)
Théologie mondialiste ; abusivement présumés pouvoir prédire l’avenir, les économistes considérés comme les plus illustres se voient récompensés par le « Prix de la Banque de Suède en sciences économiques en mémoire d'Alfred Nobel », tout aussi abusivement appelé Prix Nobel d’économie.
Sécurité (Détournement de sens)
Terme générique regroupant des activités très diverses, employé généralement par les États mondialistes pour justifier l’oppression, le contrôle et la surveillance de la population ; présentée systématiquement comme une condition de la démocratie, de la prospérité, et une garantie de l’exercice des libertés civiles, la sécurité est un principe essentiel dans la foi mondialiste ; ainsi, on parle aussi bien de sécurité routière, de sécurité informatique, et même de sécurité sexuelle.
Terroriste (Détournement de sens)
a. Musulman
b. Agent des services secrets spécialisé dans les opérations sous faux drapeau
Valeurs universelles (Néologisme)
Mythe mondialiste ; équivaut, dans la religion mondialiste, à l’esprit saint dans le christianisme.
Victimes collatérales (Néologisme)
Lors d’un conflit armé, permet de désigner les victimes civiles, tout en suggérant que leur mort, non voulue par l’état-major, était en fait accidentelle. Dans le même cas de figure, quand on parle de dégâts collatéraux, il s’agit en fait de bâtiments ou d’infrastructures qui se seraient écroulés tout seuls sur le champ de bataille ou à proximité de celui-ci.
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1 : Pierre-Antoine PLAQUEVENT, L"Empire invisible : Soft power et domination culturelle, http://www.les-non-alignes.fr/node/195
2. Eric Hazan, LQR – la propagande au quotidien, Raisons d’agir, 2006
3. Georges Bernanos, La France contre les robots, Club français du livre, 1955
http://www.agoravox.fr/actualites/societe/article/petit-lexique-de-contre-propagande-101730
Merci à mes fidèles Lecteurs et Lectrices,
toujours plus nombreux.
Voici par exemple les stats visiteurs uniques
du début de ce mois
(nous sommes le 5 octobre),
puis la prévision over-blog pour octobre complet.
Total du mois de Octobre (au 5.10) : 17210
Prévision (pour le mois entier) : 133377
Pour une seule Administratrice qui de surcroît
gère de nombreux blogs
(comme R-sistons, presque un million de visiteurs uniques),
c'est pas mal !
Et c'est grâce à vous tous !
C'est la reconnaissance d'un travail sérieux, assidu, énorme.
Internet fait mieux que la Presse aux ordres, vous voyez !
Merci à tous,
cordialement,
votre eva
NB : Abonnement gratuit à ce blog. La newsletter envoyée aux abonnés donne les liens des dernières parutions. Un envoi maxi par jour, donc, sauf exception. Attention : Pour m'écrire, uniquement ici : evaresis@yahoo.fr, si vous envoyez un message via over-blog il ne me parvient pas car il arrive sur une adresse autre que l'usuelle. Merci de le noter.
Blog au TOP d'over-blog, 51e/ plus d'un million de blogs Over-blog.com, au 16.9.11.
Plus d'un million de visiteurs uniques (stats septembre 2011) .
Les vidéos d'eva R-sistons
La première vidéo d'eva R-sistons, "revitaliser nos villages" (14 mn)
Géo-politique. Ressorts cachés des politiques internationales (vidéo eva R-sistons)
Le Nouvel Ordre Mondial expliqué à tous (vidéo eva R-sistons, 12 mn)
R-sistons, vidéo 2: La grenouille Sarkozy qui voulait être aussi grosse que le boeuf
Les vidéos de R-sistons sur Dailymotion
.
Ce monde-là,
modelé et accaparé
par une poignée d'anonymes sans scrupules,
nous n'en voulons pas !
Notre devoir d'individus responsables,
pour nous et pour nos enfants,
est d'informer
et de dire non à l'intolérable en préparation
via le Nouvel Ordre Mondial promis
et déjà en place.
Votre eva R-sistons
Si la gauche était majoritaire, le M’PEP appelle à l’organisation d’un référendum pour sortir le Traité de Lisbonne de la Constitution, afin de restaurer la souveraineté populaire et de pouvoir enfin mener de véritables politiques de gauche. Ce référendum devrait intervenir immédiatement après l’élection d’une majorité de gauche. La question posée aux Français serait : « Souhaitez-vous réviser la Constitution française pour en ôter le titre XV (‘‘De l’Union européenne’’) ? »
Par le Mouvement politique d’éducation populaire (M’PEP).
Le 4 octobre 2011.
Ce sont près de 1 000 citoyens qui viennent de lancer un « Appel à référendum pour sortir le traité de Lisbonne de la Constitution française ».
Pour signer, cliquez ici
Signez l’Appel à référendum lancé par le M’PEP !
Le 29 mai 2005, lors d’un référendum, le peuple français rejetait à 54,68% le projet de traité constitutionnel européen. Ce traité visait à graver dans le marbre du droit européen la doctrine néolibérale : priorité absolue à la « concurrence libre et non faussée » ; libéralisation des services publics pour les privatiser ; libéralisation du commerce international pour faire du libre-échange un système de mise en concurrence entre les nations, les systèmes sociaux, les peuples et les travailleurs ; libéralisation du « marché » du travail pour organiser la précarité et la soumission du salariat ; libéralisation des marchés financiers pour placer les finances publiques sous la domination de la finance ; monnaie unique placée sous le contrôle d’une Banque centrale européenne « indépendante », retirée des prérogatives de la puissance publique.
Le 4 février 2008, le Congrès réuni à Versailles (députés et sénateurs) votait à la majorité des trois cinquièmes des suffrages exprimés une révision de la Constitution française, grâce à la plupart des parlementaires socialistes et verts qui ont soutenu la droite. Le titre XV de la Constitution était modifié et stipulait, notamment : « La République […] participe à l’Union européenne dans les conditions prévues par le traité de Lisbonne… ».
Ce traité avait été signé à Lisbonne le 13 décembre 2007 entre les vingt-sept États membres de l’Union européenne et entrait en vigueur le 1er décembre 2009. Le traité de Lisbonne a modifié les deux traités fondamentaux de l’Union européenne : le traité instituant la Communauté européenne (traité de Rome, 1957, qui est rebaptisé traité sur le fonctionnement de l’Union européenne), et le traité sur l’Union européenne (traité de Maastricht, 1992).
En réalité, le traité de Lisbonne n’est qu’un résumé du projet de traité constitutionnel européen. Toutes les tares qui avaient été dénoncées au moment du référendum de 2005 se retrouvent dans le traité de Lisbonne. Dans ces conditions, ce traité interdit toute politique de gauche. En effet, un gouvernement de gauche qui voudrait s’opposer, par exemple, à des directives européennes de libéralisation en pratiquant la désobéissance européenne, ne le pourrait pas. La droite saisirait immédiatement le Conseil constitutionnel au motif que refuser d’appliquer une directive européenne n’est pas conforme à la Constitution puisque celle-ci, désormais, a intégré le traité de Lisbonne. Il ne fait aucun doute que le Conseil constitutionnel annulerait de telles décisions prises par une majorité de gauche.
Pour mener des politiques de gauche, il faut donc sortir de l’Union européenne ou pratiquer ce que le M’PEP nomme la « désobéissance européenne » en ôtant de la Constitution française toute référence au droit européen en général et au traité de Lisbonne en particulier.
C’est la raison pour laquelle, si la gauche était majoritaire, le M’PEP appelle à l’organisation d’un référendum pour sortir le Traité de Lisbonne de la Constitution, afin de restaurer la souveraineté populaire et de pouvoir enfin mener de véritables politiques de gauche. Ce référendum devrait intervenir immédiatement après l’élection d’une majorité de gauche. La question posée aux Français serait : « Souhaitez-vous réviser la Constitution française pour en ôter le titre XV (‘‘De l’Union européenne’’) ? ».
Septembre 2011 – Mouvement politique d’éducation populaire
POUR SIGNER L’APPEL cliquez ici
Pourquoi le monde va-t-il mal ?
Réponse : parce qu'il n'a plus de repères.
Explication :
Autrefois il y avait une « civilisation », c'est-à-dire un ensemble d'idéaux partagés par tous ou presque. Il y avait un esprit religieux qui fondait une morale commune. Et puis, il y avait comme repère la vertu qui est « une disposition permanente à vouloir accomplir une sorte déterminée d'actes moraux ».
Et ces actes moraux sont, d'après Aristote, les « hetikai arètai » ceux qui ont pour objet les actes de la vie pratique : justice, magnanimité, libéralité, courage, amitié et les vertus intellectuelles qui ont pour objet le savoir et la contemplation.
La vertu nous voulait patriote mais ouvert à l'autre, elle nous dictait une conduite excluant la mauvaise foi, le mensonge, la prévarication, l'exploitation de nos semblables.
Elle méprisait la richesse qui s'exhibe et privilégiait la vraie, celle d'un caractère bien trempé aux principes clairs et honnêtes.
Elle prônait aux hommes le courage, aux femmes la fidélité.
En un mot, comme en cent : la vertu est une disposition permanent à vouloir le bien.
Or, que constatons-nous aujourd'hui ?
Qui souhaite encore, et d'une manière permanente, le bien de tous ?
Nos hommes politiques qui promettent à leurs électeurs et puis se rétractent ? Ne donnent pas l'exemple dans leur vie publique et privée de cette disposition, pourtant indispensable à qui remplit une fonction élective !
Nos hommes d'affaires qui n'ont cure de ceux qu'ils engagent pour les exploiter le temps qui leur plaît et puis les remercier sans plus ? Et encore heureux si le droit du travail est respecté !
Nos intellectuels – ou plutôt « pseudo-intellectuels – qui se donnent du « philosophe » mais ne sont, au mieux, que des sophistes qui tordent le cou à la logique la plus élémentaire ?
Destruction de la famille, naufrage de l'idée de nation, dépréciation du savoir, course à l'argent, consécration par l'argent, divinisation de l'argent, diabolisation par l'absence de l'argent...
Nous sommes à court d'idées, la pénurie d'idées c'est aussi celle d'idéaux. Nous ne savons plus ce que nous voulons parce que nous ne savons plus qui nous sommes. Dès lors on tourne en rond et on cherche son refuge dans l'argent. Cette quête fait de l'autre un « concurrent » qu'il nous faut éliminer parce qu'il n'est pas question de partager la moindre parcelle du gâteau. Cette guerre larvée qui ne dit pas son nom absorbe toutes nos forces et annihile ce qui restait de vertu.
Et l'on fait de chaque pays un compétiteur dans une gigantesque course à qui affichera le plus de « croissance économique ».
Cette dernière comme « idéal »... avouez qu'il y a mieux !
Vous les croyez vertueux, c'est-à-dire disposés en vue du bien public nos dirigeants ? Ceux de France, de Navarre, d'Europe et des États-Unis ? Vous les entendez, leurs discours ? On dirait des entraîneurs d'équipe de rugby ! A croire que dans nos vies il n'y aurait qu'une chose à faire : produire plus et encore plus !
Les choses étant ce qu'elles sont et non pas ce qu'elles devaient être, ils ne reste plus que la révolution pour les remettre à l'endroit.
Et la Révolution c'est d'abord l'insurrection qui vient !
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