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22 avril 2011 5 22 /04 /avril /2011 00:38

SOS Fukushima: Appel mondial

13 04 2011

Les initiateurs de cet appel ont fondé leur démarche à partir d’un certain nombre de constats établis au regard du désastre nucléaire se déroulant actuellement au Japon, et s’étendant progressivement à la totalité de la planète.
Ils ont décidé de lancer cet appel mondial dans la mesure où ils n’ont pas trouvé d’équivalent sur internet. Ce qui ne veut pas dire qu’il n’en existe pas. Et ils seraient enchantés d’apprendre qu’il en existe déjà au moins un auquel pouvoir collaborer, ne serait-ce qu’en le faisant connaitre, en le traduisant dans leur langue notamment.

L’ambition qui les motive apparaitra forcément naïve aux nihilistes et aux fatalistes bien qu’elle soit dictée par une urgence d’un ordre totalement inédit. Dans une telle situation les blessures d’orgueil, la peur du ridicule leur paraissent dérisoires. C’est donc de la manière qui suit - peu importe qu’elle puisse être ou paraitre illusoire - qu’ils ont souhaité répondre à leur propre inquiétude et aux appels parfois désespérés de ceux, anonymes ou de renom, réclamant la mise en commun de tous les moyens intellectuels et matériels dont dispose l’Humanité, en vue de ralentir puis de stopper le processus « apocalyptique » (ainsi que l'a qualifié le Commissaire européen à l’énergie) en cours au Japon.

Nous observons que l’aveu de ce terrible pronostic n’a pas provoqué de réaction de panique généralisée contrairement à ce que certains gouvernants pouvaient craindre, mais une sidération (cette donnée est d’une grande importance, et si ce pronostic n’obtenait pas rapidement une tentative de traduction par une action concrète à sa mesure, peut-on exclure une telle réaction?). Si telle est donc bien l’ampleur envisageable de la catastrophe, cela signifie que seul quelque chose d’exceptionnel (voire de l’ordre du miracle, c’est-à-dire la mise en œuvre d’une combinaison de l’inimaginable, de l’inattendu, de l’imprévisible et du génie, et des moyens matériels afférents) permettra de neutraliser le processus. Et ce « miracle » il s’agit de le faire naitre.

Dans ce but nous nous devons de tenter de faire collaborer tous les imaginaires et toutes les compétences dont l’Humanité est détentrice; toute son intelligence. Pour cela nous avons lancé ce forum mondial où toutes les idées doivent pouvoir s’exprimer, qu’elles émanent de néophytes, de novices ou de candides, ou à l’inverse d’avis compétents, experts ou savants de professionnels exerçant dans les diverses disciplines techniques et scientifiques concernées d’une manière ou d’une autre par une centrale nucléaire ; même si bien entendu ces derniers sont les plus attendus.
Les premiers doivent servir d’inspirateurs aux seconds grâce à la fécondité de leur naïveté, de leurs suggestions dénuées de tout formatage technique ou scientifique, et d’aiguillons s’ils ne craignent pas de relever ce qui pourrait leur apparaitre comme des erreurs de logique, de raisonnement, de calculs, etc, et de contester, sans agressivité, des affirmations incertaines ou douteuses; surtout si elles émanent de sommités. Le débat doit être fructueux, intense, sans concession mais cordial et respectueux. Nous voudrions décourager la flatterie ainsi que la condamnation à l’emporte-pièce, mais encourager les recadrages appropriés et mesurés.

Pour éviter les polémiques, par souci d'efficacité, vous comprendrez que les jugements, les appréciations pro ou anti nucléaires, les commentaires politiques, et les développements d’ordre idéologique (religieux et philosophiques) doivent garder toute leur place dans d’autres lieux plus adéquates. Ce forum étant un forum à visée essentiellement technique, seules les suggestions et réflexions aboutissant à une dimension de cet ordre sont sollicitées. Si elles nécessitent un développement ou un long argumentaire, elles doivent privilégier les liens internet dans la mesure du possible. Les questions et les commentaires eux doivent être brefs, et courtois.

Bien que le défi soit pour le moins ambitieux, si néanmoins le débat parvenait à atteindre un niveau de bonne qualité, puis d’excellence, nous espérons qu’il suscitera la curiosité et l’intérêt de ceux et celles qui dirigent ou influencent notre monde. Et dans le cas où une ou des solutions « miracle » ou exceptionnelles ou seulement particulièrement remarquables parvenaient à émerger, nous espérons également qu’ils et elles sauront en convaincre l’Assemblée générale ou le Conseil de sécurité de l’ONU de les appliquer au plus vite.

Et déjà ils et elles devraient convaincre notre Secrétaire Général sud-coréen de l'ONU, Ban Ki-moon, dont les concitoyens sont parmi les plus exposés, d’associer tous les moyens nécessaires au bon fonctionnement de ce forum ou d’un forum de ce genre (comme déjà par exemple d’apporter les moyens de traduction des écrits, au minimum dans les langues officielles de l’ONU. Mais en attendant son intervention nous comptons sur les internautes).
Nous pensons qu’en particulier, le Commissaire européen à l’énergie, Günther Oettinger, devrait de son coté avoir toutes les raisons d’agir efficacement dans ce sens.

Le forum est désormais le vôtre. Le nôtre à tous. Il sera ce que nous en ferons : un espace de cacophonie stérile ou au contraire d’échanges respectueux et fructueux. S’il devait en apparaitre d’autres (la diversité dans la mesure où elle reste transitoire peut constituer un atout), il faut néanmoins souligner que l’union fait la force et que la dispersion des volontés peut la mettre en péril.

Et maintenant à notre imagination et à nos compétences, novices ou affirmées !

Même sceptiques il nous reste à cultiver l’espoir ! Qu’avons-nous à y perdre ? Pas grand’ chose… Alors, cultivons-le.


Premières actions à la portée de tous :


Et déjà diffusons cet appel, mettons-le en lien dans nos mails, dans nos interventions sur les forums sur Fukushima, et le nucléaire d’une manière générale ; multiplions nos interventions ne serait-ce que dans le but d’indiquer ce lien, sur ces forum, dans les blogs, sur les sites des média, des partis politiques, des syndicats, des établissements de formation professionnelle, des universités, des sociétés scientifiques…; etc, etc…

 

 

 

http://tentonsdesauverlhumanite.unblog.fr/2011/04/13/appel-mondial-aux-imaginaires-et-aux-competences/#comments

 

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irradiation, contamination, micro…04 15 2011

Tokyo_Radiation_Air_Sol_Ground_12_04_2011_news

Deux nouvelles vidéo d’Alex très importantes ici… Il nous explique comment fonctionne les mesures de la radioactivité, ou il est facile pour les médias de nous y tromper, et la différence entre l’irradiation et la contamination.
François Marginean dans son émission de radio L’Autre monde nous l’avais bien expliqué aussi. Plus on est près de la source radioactive, et plus c’est dangereux pour nous. Ce qui devrait donc nous préoccuper, c’est la contamination, puisque respirer ou ingérer une particule radioactive, ne peu pas plus nous rapprocher de la source, elle se retrouve en nous, dans notre corps.
On a beau se rassurer en pensant que nous sommes loin du Japon, et que la radioactivité se dissous dans l’atmosphère avant d’arriver au dessus de nos têtes, il n’en demeure pas moins, qu’il n’en faut pas gros dans notre air, nos aliments et notre eau, pour être affecté. Les isotopes d’une durée de vie de quelques jours ne pose pas problèmes, mais on ne nous parle pas des nombreux autres, qui on des durées de vie de 30 ans et souvent beaucoup plus.
Les autorités du Canada et des États-Unis ont d’ailleurs décidé de ne plus prendre les mesures, sans doute pour ne pas nous affoler (SIC), et en Europe, ils ont eu la merveilleuse idée d’augmenter les limites permises, comme ça y’a a plus de problèmes!!! on peu continuer d’aller travailler à tout les matins, de consommer, et de se divertir la tête tranquille le soir devant notre téléviseur.
VIDÉO: 1 - 2
LIEN POUR LES VIDEO 1 et 2 : http://www.youtube.com/watch?v=jnXLJxmzXa0
Merci Valérie!
Jo ^^


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21 avril 2011 4 21 /04 /avril /2011 21:39
CHEMTRAILS, PAS PROUVÉ !?!

Il reste malheureusement beaucoup de gens dans l'ignorance du programme en cours de "mort lente et destruction de la jeunesse" pour une dépopulation mondiale  "douce et rentable".




Alors voici point par point un résumé

de l'évidence de ce programme:

 

 


1) D'ABORD: Une parmi des centaines de vidéos d'un avion commercial filmé durant l'épandage (personne ne pourra plus dire qu'il s'agit de "condensation").

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Vidéo sur le site
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PUIS L'ÉPANDAGE QUOTIDIEN DANS TOUS LES PAYS CONTRÔLÉS PAR LE CLUB BILDERBERG:
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Vidéo sur le site
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2) Quels produits sont épandus et quelles conséquences ?

Pour ceux qui sont à l'aise en anglais, l'institut Carnicom est le site offrant le plus d'informations résultant des études réalisées: http://www.carnicom.com/
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 L'analyse des principaux produits:
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- Aluminium (stérilisation de la terre où ne pourront plus pousser que les semences transgéniques de Monsanto)
- Barium (avec l'aluminium, il s'accumule dans le cerveau des jeunes enfants, participant à détruire la volonté et limiter l'intelligence)
- Polymères (permettent la création de "toiles d'araignées" pour maintenir le plus longtemps possible tous ces produits en suspension dans l'atmosphère que nous respirons)
- Bactéries, virus, globules rouges, plasma (peut varier d'un pays à l'autre comme d'un jour à l'autre selon les besoins, le plus souvent déterminés par les intérêts des multinationales pharmaco-chimiques)
- Nano robots (particules microscopiques programmées pour s'assembler et créer lentement à l'intérieur de l'organisme humain ou animal, des filaments récepteurs d'ondes en vue de l'utilisation de ces ondes pour un contrôle mental par le programme HAARP ).
Ce sont ces filaments qui ressortent parfois des organismes chez les gens situés dans les zones de plus fort épandage, ou dotés d'un système immunologique faible, provoquant ce qu'on nomme la "maladie des morgellons". Pour en savoir plus sur cette maladie et les dernières études: Dr Staninger
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TOUTE PERSONNE DOTÉE D'UN CERVEAU NORMAL  
DOIT SE RENDRE À L'ÉVIDENCE :
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-     Un programme d'une telle ampleur internationale et réalisé en catimini ne peut avoir été mis en place qu'indépendamment de tout gouvernement.
-     Aucun épandage de produits chimiques sur les populations ne pourrait avoir lieu sans l'accord du gouvernement du pays concerné (le seul gouvernement à s'y être opposé est celui de Pologne. Un accident d'avion a fait disparaître un Président qui de surcroît refusait aussi de faire vacciner sa population contre la grippe).
-     Aucun des "grands" partis politiques des pays gazés ne s'est jamais manifesté pour défendre son peuple.
-     La conclusion évidente est qu'il s'agit d'un programme mis en place par des gens au dessus des gouvernements, et avec l'accord de ceux-ci, ainsi que de tous les politiciens importants, AU GOUVERNEMENT OU DANS L'OPPOSITION!

NOTRE PASSIVITÉ EST LEUR FORCE !!!

 

ALLONS-NOUS CONTINUER DE LAISSER GAZER NOS ENFANTS ?
OU MONTRER NOTRE DÉSACCORD ?
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Mais pour le moins montrer que nous sommes nombreux à ne pas être dupes!
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http://4.bp.blogspot.com/-IqD_Xgy4eV8/TZwwa9OyuuI/AAAAAAAAAEc/0yrB_4PrG9o/s250/portada%2Bfrances%2Breducida.jpg
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21 avril 2011 4 21 /04 /avril /2011 19:13

http://www.mediapart.fr/files/u29687/es__Source_conseil_g__n__ral_de_Haute-Savoie.jpg

http://www.mediapart.fr/files/u29687/es__Source_conseil_g__n__ral_de_Haute-Savoie.jpg

Haut lieu symbolique de la Résistance, le plateau des Glières abrita entre janvier-mars 1944 près de 465 maquisards

 

 

Plateau des Glières les 14 et 15 Mai 2011

 

DEMANDEZ LE PROGRAMME

Communiqué de l’association Citoyens Résistants d’Hier et d’Aujourd’hui

 

Thorens-Glières le 20 avril 2011

 

L’écrasante opinion négative de la population à l’égard de Nicolas Sarkozy exprime l’incapacité du ‘président des riches’ à respecter le peuple français dans sa diversité en tant que chef d’Etat.

Viendra-t-il faire son « pèlerinage » au Plateau des Glières cette année quand bon lui semble ? Qu’importe ! Au delà du personnage qui ne trompe plus grand monde, ce sont les politiques publiques asservies aux financiers, la perte du pouvoir du citoyen face aux forces de l'argent et la remise en cause de certains droits de l'homme que nous comptons dénoncer. Les directions qui sont prises actuellement sont complètement opposées à celles prises dès 1943 par le Conseil National de la Résistance qui a fait naître la Sécurité Sociale, construire les retraites par répartition ou encore développer la liberté de la presse. Ce programme de solidarités fait aujourd'hui partie intégrante de l'identité française.

 

Ainsi, les citoyens s’engagent dans la résistance d’aujourd’hui en honorant celle d’hier lors du rassemblement et pique-nique citoyen au plateau des Glières :

 

Paroles de résistances dimanche 15 mai 2011.

 

La veille, samedi 14 mai, se tiendra un Forum des résistances à Thorens-Glières.

 

- samedi 14 mai à Thorens-Glières :

Cette journée sera consacrée aux débats, aux films et aux conférences en présence entre autres de Patrick Pelloux (médecin urgentiste), du professeur Grimaldi, de Frédéric Lordon (économiste), de Gérard Mordillat (écrivain et scénariste), de Charles Piaget (ex-leader des LIP), de Michel Etievent (historien), Bastien Cazals et Alain Refalo (instituteurs désobéisseurs) etc. (voir le programme ci-joint).

 

Un appel des anciens résistants aux jeunes générations en vue des prochaines échéances électorales sera lancé ce jour là en présence de Stéphane Hessel, Léon Landini et d’une dizaine d'anciens résistants.

 

- dimanche 15 mai à 10h30 sur le plateau des Glières :

Ce sera le pique-nique citoyen, sans slogan ni banderole, où interviendront les résistants d'hier aux côtés des résistants d'aujourd'hui.

S’exprimeront à la tribune:

- François Amoudruz (ancien résistant, ancien déporté, actuel vice-président de la Fédération Nationale des Déportés Internés Résistants et Patriotes)

- Walter Bassan (ancien résistant, déporté)

- Edgar Morin (sous réserve)

- Pierre Pranchère (ancien résistant)

- Elise Aubry et Julien Bayou, sur l’accès au logement (du collectif des Jeudis Noirs)

- Jean-Pierre Dubois, sur les droits sociaux (actuel président de la Ligue des Droits de l'Homme)

- Valérie Franciosi et Corine Pointet, sur le respect du droit au repos (caissières en grève contre le travail dominical depuis 76 dimanches)

- Philippe Marquet, sur la survie des paysans (agriculteur en procès avec la firme Lactalis)

- Radhia Nasraoui, militante contre la torture (une des leaders de la révolution tunisienne)

 

En raison du climat politique actuel, du succès du livre "Indignez vous!" de Stéphane Hessel qui a pris naissance lors de notre rassemblement, du crédit acquis lors des éditions précédentes, la participation s'annonce très importante.

"Paroles de résistances" est devenu un évènement national !

 

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20 avril 2011 3 20 /04 /avril /2011 22:25

80 DEFIS !!!!!!


lettre ouverte à "Messieurs" les gouvernants et politiques de tous les pays


QUE FAITES VOUS ????


http://farm4.static.flickr.com/3284/2923565855_fdbf7280cf.jpg

http://farm4.static.flickr.com/3284/2923565855_fdbf7280cf.jpg


FACE A CE GENOCIDE !

95% DE LA TERRE EST MORTE

L'AIR EST POLLUE ET SATURE DE MERDE

L'EAU EST AU MEME POINT

CE SONT LES TROIS ELEMENTS VITAUX

 


- Omniprésence chimie, énergies fossiles, informatique, nucléaire,

ogm, plastique, robotisation, sel, sucre, technologies

- Difficultés grandissantes d’approvisionnement des ressources

énergétiques classiques

- 99 % de tout approvisionnement dépend de transports longs

- Alimentation et eau malsaines

- Déforestation

- Désertification

- Réduction des terres arables

- Monoculture

- Agriculture et élevage assassins

- Ruralité oubliée

- Gaz à effet de serre

- Phénomènes climatiques extrêmes

- Fonte des glaces

- Risques nucléaires

- Pollutions permanentes des airs (intérieur et extérieur)

- Pollutions permanentes des terres

- Pollutions permanentes des eaux

- Pollutions permanentes des mers et océans

- Catastrophes écologiques

- Pillage des cours d’eau, mers et océans

- Envahissement de déchets en tous genres

- Radiations électromagnétiques

- Mépris du végétal et de l’animal

- Biodiversité saccagée

- Réfugiés climatiques de plus en plus nombreux

- Agressions sanitaires

- Risques d’épidémies

- Sédentarité

- Multiplication des souffrances, maladies et morts évitables

- Multiplication des maladies mentales

- La population mondiale est globalement en mauvaise santé

- Sabotages relationnels

- Dépendances croissantes et déresponsabilisation

- Inégalités insultantes

Réfugiés de la misère de plus en plus nombreux

- 15 % des Occidentaux en dessous du seuil de pauvreté

- 1 milliard de personnes sous-alimentées et malnutris (sur 7)

- 6 milliards d‘individus malnutris (sur 7)

- 2 milliards de personnes ont des problèmes d’accès à l’eau

- Accès au Droit compliqué pour une partie significative des

populations

  • Atteintes aux Droits de l’enfant, de la femme et de l’homme

- Abus de pouvoir et/ou mépris sur les personnes en situation de

faiblesse (enfants, femmes, personnes handicapées, seniors)

- Contradictions fondamentales du système économique mondial

(explications feuillet joint)

- Situations financières intenables

- Les problèmes de pouvoir d’achat et de vouloir d’achat

- Chômage de masse

- Pillage des fonds publics

- Les paradis fiscaux qui blanchissent l’argent

- Les « experts » en tous domaines, comme les agences de notations,

sont soumis à des intérêts privés

- Terrorisme, conflits, criminalité, violences sur les personnes, drogues,

en extension

- Administration médiocre des détenus

- Budget militaire mondial : 1 500 milliards de dollars annuel

- Les 4 premiers commerces mondiaux : les armes, la drogue, les

médicaments, le trafic humain

- Les 4 premiers postes des dépenses des nations : le gaspillage, les

intérêts de la dette, la maladie, le militaire

- Corruptions dans pays pauvres et riches

- Concentration des pouvoirs dans quelques mains

- Les difficultés financières de la Presse écrite

- Information juste, difficile à trouver

- Education actuelle incompatible avec le Bien Etre Durable

- Ignorances des populations

- La spiritualité est trop souvent absente

- Temps de vie mal utilisé (inactivité forcée ou mal choisie, activité

subie, « bouchons », « queues », rancoeurs, frustrations…)

- La majorité des gens sont sectaires, les racismes règnent

- La façon de penser des futurs adultes

- Le non conventionnel est marginalisé, même stigmatisé

- Indigence du personnel politique

  • Paradigme planétaire axé sur la performance et la consommation

  • - Déséquilibre démographique entre Occident et reste du monde

- Déséquilibre démographique au sein de l’Occident entre actifs et

inactifs

- Hypofertilité masculine par déclin spermatique, en constante

augmentation

- Nationalismes présents dans tous les pays

- La première puissance mondiale potentielle (la Chine) est une

dictature

 

Les politiciens classiques de tous pays savent tout cela. Ils

perpétuent pourtant leurs principes d’actions, divisent, ils rient ( !),

bombent le torse et toisent les « petits »...

 

Patrick Doudin

 

 

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20 avril 2011 3 20 /04 /avril /2011 22:20

http://www.lefigaro.fr/medias/2008/12/02/20081202PHOWWW00294.jpg

COURT METRAGE "MIRA" - UN HOMMAGE AUX VICTIMES DU 11 AVRIL 2002

 

Le court métrage "MIRA"  (Regarde)  dirigé par Daniel et Juan Carlos YEGRES de la Coopérative HUMANA est la première fiction sur les événements du 11 avril 2002.

 

« Ce film est un hommage à toutes les victimes des événements du 11 avril, non seulement à ceux qui y ont perdu la vie, mais aussi à leur famille et à ceux qui les ont vécus directement et porteront toujours le poids de ce drame. »


Le matin du 11 avril, deux frères aimants et une mère attentionnée… Mais l’un des frères est un des francs tireurs de Puente LLaguno.

 

 

La vidéo à voir ici :

 

 

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20 avril 2011 3 20 /04 /avril /2011 15:36

http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/IMG/jpg/Abbas-2.jpg

http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/IMG/jpg/Abbas-2.jpg

 

 

Visite de Mahmoud Abbas à l’Élysée le 21 avril : la France doit reconnaître l'État palestinien.*


 

Alors que Nicolas Sarkozy rencontrera Mahmoud Abbas le vendredi 21 avril à l’Élysée, l'Association France Palestine Solidarité rappelle au président de la République la nécessité de reconnaître l'État palestinien. Une telle décision constituerait en effet une étape politique majeure en vue de l'établissement d'un futur et nécessaire accord de paix basé sur le droit international.

Devant l'impasse totale à laquelle ont abouti les négociations dites « directes » du fait de l'entêtement du gouvernement israélien à refuser toute perspective de paix fondée sur le droit – par son refus à accepter le retour aux frontières de 1967 et à mettre fin à la colonisation – l'admission de l'État palestinien parmi les pays membres des Nations Unies marquerait un progrès considérable vers un règlement du conflit. La France pourrait s'engager en faveur d'une paix durable au Proche-Orient en étant une force motrice notamment à même d'amener les autres États membres de l'Union européenne à reconnaître l'État palestinien dans ses frontières de 1967, Jérusalem-Est inclus. Alors que les peuples de la région manifestent actuellement une puissante aspiration à la liberté et à la démocratie, la France ne peut rester muette sur cette question.

A ce jour, plus de 100 pays – dont de nombreux pays d'Amérique latine – se sont engagés à reconnaître l'État palestinien lors de la prochaine Assemblée générale des Nations Unies. L'ONU, la Banque mondiale et le FMI ont en outre récemment indiqué que l'Autorité palestinienne a mis en place les institutions politiques et économiques nécessaires à la création d'un État viable. La diplomatie française doit prendre ses responsabilités en reconnaissant l’État palestinien. L'actuelle absence de perspective politique pour la population palestinienne, de même que la poursuite du siège illégal de la bande de Gaza, sont porteurs de logiques mortifères, avec toutes leurs conséquences sur la population civile, dont la population civile fait les frais. Il s'agit d'en sortir.

Nous enjoignons le président de la République à placer clairement la création d'un État palestinien indépendant, souverain et viable en respect du droit international au cœur des principes que la politique étrangère française devrait défendre sans relâche. La visite de Mahmoud Abbas à l’Élysée doit être l'occasion de démontrer la volonté de la France en la matière.


Le bureau national de l'AFPS

 

 

Visitez le site : Il est passionnant ! (eva)


http://www.france-palestine.org/article17214.html

 

 

 

http://www.jeuneafrique.com/photos/004052010102313000000colonie.jpg

http://www.jeuneafrique.com/photos/004052010102313000000colonie.jpg
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20.04.2011

Etat palestinien : l’appel des intellectuels israéliens

 

Plus de soixante personnalités israéliennes, parmi lesquelles 17 lauréats du Prix Israël – la plus haute distinction nationale dans le domaine des arts, des sciences et des lettres – s’apprêtent à lancer demain après-midi à Tel Aviv un appel à la création d’un Etat palestinien dans les frontières d’avant la guerre de 1967.

Les universitaires Zeev Sternhell, Yehouda Bauer, David Tartakover, Menahem Yaari et le sculpteur Danny Karavan figurent parmi les initiateurs de cette pétition qui sera symboliquement signée, demain après midi, en public devant Independence Hall, où David Ben Gourion proclama, le 4 mai 1948, la naissance de l’Etat d’Israël quelques heures avant la fin du mandat britannique sur la Palestine. La déclaration devrait être lue par l’actrice Hanna Maron, lauréate elle aussi du prix Israël, décerné chaque année le jour anniversaire de l’Indépendance.

« La terre d’Israël est le berceau du peuple juif, où son identité a été formée. La terre de Palestine est le berceau du peuple palestinien où son identité a pris forme », indique le texte de la pétition, qui reprend plusieurs phrases de la déclaration d’Indépendance d’Israël et qui souligne que « la fin complète de l’occupation est une condition essentielle pour la libération des deux peuples, Israélien et palestinien ».

Rappelant que la Charte d’indépendance d’Israël s’inspire de la Résolution de partage de l’ONU de 1947, qui appelait à « la création d’un Etat-nation juif et démocratique et d’un Etat-nation arabe démocratique », les signataires ajoutent : « Nous appelons à saluer l’indépendance escomptée d’un Etat palestinien aux côtés d’Israël, selon les frontières de notre indépendance fixées lors de l’armistice de 1949 ».

Il y a deux semaines, d’autres personnalités israéliennes ayant pour la plupart appartenu au Mossad, comme son ancien chef des années 90, Danny Yatom, au Shin Bet, à l’armée ou au monde des affaires, avaient rendu public non une pétition mais une « Initiative de paix israélienne » préconisant également la création d’un Etat palestinien, à côté de l’Etat d’Israël.

Selon leur document de deux pages, les lignes d’armistice de 1967, devaient être la base des frontières de l’Etat palestinien avec des modifications acceptées par les deux camps, et fondées sur des échanges de territoire dont le total ne pourrait excéder 7% de la superficie de la Cisjordanie.

« Nous avons regardé atour de nous, constaté ce qui se passe dans les pays voisins et nous nous sommes dits qu’il est temps pour les Israéliens de faire entendre leur voix, eux aussi, avait alors expliqué Danny Yatom, avant d’ajouter : nous pensons qu’une telle initiative peut rassembler un grand nombre d’Israéliens ». Un autre promoteur de l’initiative, Yaacov Perry, ancien chef du Shin Bet, avait assuré avoir envoyé le document au premier ministre à Benjamin Netanyahou, qui lui avait promis de le lire. S’en inspirera-t-il lorsqu’il s’exprimera, fin mai devant le Congrès américain, à Washington ?

 

http://renebackmann.blogs.nouvelobs.com/archive/2011/04/20/etat-palestinien-l-appel-des-intellectuels-israeliens.html

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20 avril 2011 3 20 /04 /avril /2011 13:37

 

 

http://www.goodplanet.info/var/ezwebin_site/storage/images/contenu/depeche/remise-d-une-petition-a-bruxelles-contre-les-brevets-sur-les-plantes/323684-1-fre-FR/Remise-d-une-petition-a-Bruxelles-contre-les-brevets-sur-les-plantes_img-left.jpg
http://www.goodplanet.info/var/ezwebin_site/storage/images/contenu/depeche/remise-d-une-petition-a-bruxelles-contre-les-brevets-sur-les-plantes/323684-1-fre-FR/Remise-d-une-petition-a-Bruxelles-contre-les-brevets-sur-les-plantes_img-left.jpg

58.000 personnes ont signé la pétition contre le monopole des multinationales sur les semences…
Une pétition signée par plus de 58.000 personnes a été remise lundi au Parlement européen à l’issue d’une manifestation à Bruxelles contre les projets de l’UE, accusée de vouloir accorder aux multinationales un monopole sur les semences. Un cortège bariolé de quelque 200 militants, selon la police, certains déguisés en abeilles, d’autres en ingénieurs agronomes, a défilé devant le Parlement européen sous des banderoles «Libérez nos semences».

La pétition portant 58.728 signatures de citoyens de 20 pays contre les brevets sur les plantes, proclamant que les semences doivent «rester un patrimoine commun», a été remise à une vice-présidente du Parlement européen, la Verte Isabelle Durant. «Il est indispensable de défendre et de maintenir au niveau européen la possibilité pour les agriculteurs de multiplier et échanger les semences locales», a-t-elle estimé. «La réglementation européenne, qui fera l’objet d’une révision en 2012, ne peut en aucun cas être taillée sur mesure pour que quelques multinationales soient les seules détentrices des variétés de semences», a-t-elle averti.
«Le vivant ne doit pas être mis dans un catalogue»
La réglementation européenne doit être révisée en 2012. Bruxelles propose la mise en place d’une «loi européenne sur les semences» qui remplacerait et simplifierait une douzaine de textes. Les manifestants redoutent que la commercialisation des semences non référencées dans les catalogues des multinationales soit interdite. Ils ont symboliquement remporté la partie devant le Parlement européen contre des militants déguisés en représentants de sociétés fictives aux noms inspirés des géants de l’agronomie, telles que «Monsalo», «Baveu», «Cargrill» ou «Singentoi», rassemblés dans un «jardin OGM», une action d’un collectif bruxellois altermondialiste.

 

www.goodplanet.info/var

 

suite ici :

 

http://lesmoutonsenrages.wordpress.com/2011/04/20/une-petition-remise-au-parlement-europeen-contre-les-brevets-sur-les-plantes/

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18 avril 2011 1 18 /04 /avril /2011 17:07
Conférence d'Etienne Chouard à Nice le 29 avril 2011.
 

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Le Comité pour une Nouvelle Résistance-CNR organise une conférence sur le thème de la création monétaire et de la dette publique le vendredi 29 avril 2011 à 19 h, maison des associations, place Garibaldi à Nice. Le conférencier est Etienne Chouard, professeur d'économie à Marseille.

 

 

 

Etienne Chouard est très connu depuis 2005 pour avoir contribué à rendre accessible au plus grand nombre les informations contenues dans le Traité Constitutionnel Européen  que le peuple français a rejeté massivement.

 

Citoyen sans parti et sans ambitions politiques personnelles,  son analyse critique du TCE remporte un vif succès. Depuis, il approfondit l’idée d’une Assemblée constituante tirée au sort et d’une création monétaire rendue à la puissance publique pour protéger durablement toute la société contre les abus du pouvoir .


Devant les atteintes à notre vivre ensemble, devant l'appropriation sans vergogne de tous les biens publics par une caste d'hyper riches, il est nécessaire et je dirais même plus, il est de notre devoir d'agir. Il faut s'informer sur les questions économiques. Le mécanisme de la dette est une arme de destruction massive de nos services publics.  L'état doit retrouver le pouvoir de créer de la monnaie. Il doit arracher aux banques privées la création monétaire comme c'était le cas avant 1972. La séparation entre les banques de dépôts et les banques d'investissement doit être une revendication politique de premier plan. Le Conseil National de la Résistance avait imposé cela à la Libération. Cette loi a permis à l'état d'être le garant de l'intérêt général. Les trente glorieuses ont permis à notre pays ruiné et pillé de relever la tête et de redevenir une puissance industrielle de premier plan, pour le plus grand bonheur de la population. Comme par hasard les trente piteuses qui ont suivi l'interdiction faite à l'état de créer de la monnaie, ont installé la précarité.

 

La désindustrialisation, le chômage de masse, les délocalisations, les privatisations, la finance en lieu et place de l'économie réelle, le pillage des biens publics par les puissants, ne sont que les conséquences de ce choix politique majeur et désastreux. Il faut donc ouvrir les yeux et retrouver le courage de dire non à cette entreprise de démolition programmée.


Cette conférence permet de mieux cerner les enjeux actuels.

 

 

  • Venez nombreux.

 

  • Faites circuler massivement cette information SVP!

 

 

Lucien PONS..

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18 avril 2011 1 18 /04 /avril /2011 05:16

 

Attac et les Amis de la Terre lancent la campagne « A nous les banques ! » pour un contrôle citoyen du système bancaire
jeudi 14 avril 2011.
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Les ministres des Finances et gouverneurs de Banque centrale des pays du G20 se réunissent aujourd’hui à Washington, pour la deuxième fois depuis le début de la présidence française du G20. Alors que les 20 ont renoncé à lutter contre la spéculation et à contrôler sévèrement l’activité de la finance, les Amis de la Terre France et ATTAC France appellent à la mobilisation autour d’une campagne commune : "A nous les banques". S’ouvre aujourd’hui un mois d’évaluation citoyenne des banques, à l’aide d’un questionnaire envoyé par les associations et les citoyens aux directions générales des principaux groupes bancaires opérant en France. Une vingtaine de questions est posée pour faire la transparence sur les conséquences sociales et écologiques de leurs pratiques. Nous attendons leurs réponses dans un délai d’un mois, au terme duquel nous les publierons avec nos commentaires.

Les sommets passent et, en dépit des promesses, on attend toujours la mise en place de mesures significatives réellement contraignantes pour les milieux bancaires et financiers.

Alors que les peuples subissent les conséquences écologiques et sociales de la crise, la responsabilité des acteurs financiers, en particulier celle des banques privées, n’a toujours pas été reconnue par les gouvernements. En plaçant la rentabilité financière au centre de leur politique d’investissement, au détriment des critères sociaux et environnementaux, les banques financent des entreprises et projets controversés, qui polluent l’environnement, accaparent des terres et violent les droits des communautés locales. Cette loi du profit à tout prix conduit également les banques à risquer les dépôts des particuliers sur les marchés financiers ; les actionnaires gagnent à tous les coups, la collectivité et les usagers étant mis à profit pour payer en cas de perte. Enfin en s’implantant dans les paradis fiscaux et en facilitant l’évasion fiscale, elles privent les États d’importantes recettes fiscales, alors que l’impôt reste le principal instrument de redistribution des richesses et de financement des services publics.

Spéculation et prises de risques, politique vis-à-vis des clients, relation avec les salariés, impact écologique et social des financements, démocratie dans le fonctionnement, autant d’aspects sur lesquels les banques sont interpellées dans un questionnaire élaboré par ces associations et mis à la disposition du grand public. Les usagers sont invités dans le mois qui vient à se saisir de ce questionnaire pour interpeller leur banque sur ses pratiques. Au terme de ce mois les réponses reçues seront rendues publiques, afin que chacun puisse juger par lui-même du fonctionnement de sa banque. Dans le cadre de cette campagne commune, ATTAC et Les Amis de la Terre proposent également un certain nombre d’alternatives concrètes, indispensables : l’établissement d’une taxe sur les transactions financières, l’encadrement strict des produits dérivés, l’encadrement des activités et le plafonnement les rémunérations des traders et des dirigeants des banques. Thomas Coutrot, coprésident d’Attac France, commente : « Nous voulons donner aux citoyens des outils pour exiger du système bancaire un comportement responsable. L’opacité et la rapacité des banques ne sont plus supportables. Salariés des banques, usagers, associations, travaillons ensemble à montrer qu’une autre banque est possible ».

Juliette Renaud, chargée de campagne sur la Responsabilité des acteurs financiers aux Amis de la Terre complète : "Il est grand temps d’aller demander des comptes à nos banques. Face aux dérives du secteur bancaire, il est plus que jamais nécessaire d’instaurer un contrôle citoyen, qui permettra de s’assurer que l’argent déposé dans les banques est réutilisé dans l’intérêt public, sans danger ni pour les peuples, ni pour la planète". Face à l’importance du lobby bancaire et financier, qui bloque toute tentative de régulation, Les Amis de la Terre et ATTAC appellent les usagers, les salariés et les associations à s’unir pour exercer une vraie pression sur les banques et les pouvoirs publics : "A nous les banques !".

 

http://www.cdurable.info/+Attac-et-les-Amis-de-la-Terre-lancent-la-campagne-A-nous-les-banques-pour-un-controle-citoyen-du-systeme-bancaire,1888+.html

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18 avril 2011 1 18 /04 /avril /2011 05:02
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Eric Verhaeghe : « Soit les peuples décident d’être libres, soit ils s’asservissent »
16 avril 2011

 

 


Interview avec Eric Verhaeghe dont le livre Jusqu’ici tout va bien. Enarque, membre du Medef, président de l’Apec, je jette l’éponge (cf. notre revue de livre ici) a été publié le 13 janvier dernier.


Cet acte dissident, mûrement réfléchi de la part de quelqu’un « du système » (le Medef lui avait notamment confié la présidence de l’Apec et des mandats à l’Acoss, la Cnav, l’Agirc, l’Unedic et Pôle Emploi) est un signal à ce qu’on appelle abusivement « l’élite » qu’il est grand temps de sortir d’un autisme politique, social et culturel dévastateur. Il était intéressant qu’au-delà de ce qui a motivé son désaccord spécifique avec le Medef, Eric Verhaegue approfondisse pour Nouvelle Solidarité certains des thèmes abordés dans son ouvrage et qu’il rende intelligibles les mécanismes mis en place par ce système, au nom d’une soi-disant rationalité économique présentée comme un fait de nature que l’on ne saurait contester et qui, en réalité, sert de paravent à des choix politiques anti-démocratiques.


Nouvelle Solidarité : On nous dit qu’une mécanique parfaitement objective grève les relations sociales, contre laquelle on ne pourrait pas intervenir car elle serait un « fait de nature ». Vous répliquez qu’en réalité, elle masque un transfert de richesse en faveur des employeurs. Comment opère cette mécanique, à partir de quoi et soutenue par qui ?

Eric Verhaeghe : Cette idée selon laquelle l’organisation sociale serait un fait de nature indépendant de la volonté humaine, indépendant de choix collectifs, est le paradigme sous-jacent à l’ensemble de l’idéologie du marché. Des expressions comme « la main invisible du marché » ou « la concurrence égale et parfaite » ne disent pas autre chose. On doit à Léon Walras, à la fin du dix-neuvième siècle, d’avoir formalisé et mathématisé ce modèle. Il a mis cent ans à se transformer en une idéologie aboutie, en une référence politique et culturelle constante dans le débat public, au nom de laquelle les penseurs du marché justifient une vision globale. L’idéologie du marché nous demande donc concrètement de renoncer à tout choix collectif libre et de donner en revanche libre cours au rapport de force spontané entre les individus, qui évidemment favorise les détenteurs du capital. C’est le sujet principal de préoccupation de notre époque. De façon implicite, les rapports sociaux son devenus un espace d’étude plus que de choix ou de volonté. Cette transformation de l’organisation sociale en un objet de nature, c’est une réification, c’est-à-dire une représentation des rapports sociaux comme une espèce de chose naturelle contre laquelle la volonté humaine ne peut rien. Cette réification, évidemment, est un fait idéologique. Elle répond à la volonté des détenteurs de capitaux, hostiles à toute réglementation choisie par les peuples, et favorable à la libre expression de leur volonté de puissance. L’image de la main invisible du marché, c’est cela. Elle nous dit : surtout ne cherchez pas à modifier le rapport de forces naturel entre les acteurs économiques, laissez libre cours à ce rapport de forces naturel et ne cherchez surtout pas à y introduire des critères moraux ou des garde-fous qui pourraient constituer ce qu’on appelle des biais à la concurrence. En réalité, cette religion de la libre concurrence dans laquelle nous vivons, et qui est un pur fait idéologique, c’est l’habillage intellectuel d’un simple rapport de force entre détenteurs des capitaux et salariés. Et ce rapport de forces, il faut avoir à l’esprit que c’est un choix idéologique et non pas le produit d’une analyse scientifique.

Il est intéressant de comprendre la place de l’expert dans nos sociétés à partir de ce choix idéologique. La justification de l’expert aujourd’hui, c’est précisément de donner une caution scientifique à cette vision réifiée des rapports sociaux, c’est-à-dire cette projection des rapports sociaux comme un fait de nature. Prenons l’exemple de l’affaire Mediator-laboratoire Servier. On ne peut pas imaginer une affaire Mediator sans l’intervention d’experts qui donnent une caution prétendument scientifique à des décisions qui sont simplement un asservissement des décisions collectives par rapport à des intérêts particuliers. Le rôle de l’expert, dans ce système, c’est de faire croire à l’opinion publique que les décisions qu’on lui demande d’endosser sont des décisions fondées sur des critères objectifs, sur une compréhension scientifique de la nature, alors qu’en réalité, les décisions résultent simplement d’intérêts privés. Aujourd’hui la mécanique du consentement des peuples à leur propre oppression est celle d’une caution scientifique utilisée pour faire adhérer l’opinion publique, pour la faire consentir à un système qui lui est totalement défavorable.

Vous dénoncez une nouvelle aristocratie dans votre ouvrage. Comment la définiriez-vous ?

Cette aristocratie peut prendre des formes très différentes selon les Etats. D’une façon ou d’une autre, dans les pays industrialisés, l’aristocratie regroupe les détenteurs du capital. C’est-à-dire ceux qui ont intérêt à faire fonctionner le système de façon totalement dérégulée pour augmenter leurs profits. Simplement, la forme culturelle, la forme circonstancielle que les détenteurs du capital revêtent, peut différer selon les Etats. En France, par exemple, l’aristocratie – la nouvelle aristocratie – est très liée à la fonction publique, de près ou de loin, qu’il s’agisse de fonctionnaires en poste ou d’anciens fonctionnaires. Dans mon livre, je prends cet exemple, très connu, de l’Inspection générale des finances, qui aujourd’hui truste les postes de décision dans le service public et dans les grandes entreprises financières de France, plus quelques entreprises industrielles. En France, la nouvelle aristocratie est très clairement liée aux services publics ou à la fonction publique, alors qu’aux Etats-Unis, cette aristocratie est beaucoup plus liée aux intérêts bancaires directs, sans intervention des pouvoirs publics. C’est ainsi qu’aux Etats-Unis, Stiglitz le montre très bien dans son livre Freefall, ce sont les banquiers qui envoient certains des leurs travailler dans la fonction publique pour orienter les décisions, alors qu’en France, c’est plutôt le phénomène inverse. Ce qu’il faut retenir, c’est que la logique de cette aristocratie est de constituer des noyaux durs de détention du capital.

Cette aristocratie est-elle consciente de l’oppression qu’elle exerce ou a-t-elle bonne conscience, faute de vision ? Est-elle consciente du fossé qu’elle a creusé entre elle et le reste du pays ?

E.V. : Déjà, elle ne se perçoit pas comme oppressive, et de fait, c’est la grande difficulté de l’exercice, dans nos démocraties. L’exercice du pouvoir par l’aristocratie ne se fait pas sur une base oppressive, elle se fait sur une fabrique du consentement. En permanence, l’aristocratie respecte un certain nombre de formes, de règles de formalisme, pour ne pas apparaître comme autocrate ou oppressive et apparaître comme, finalement, le fruit d’un choix collectif libre et légitime. C’est ça la difficulté, c’est cette fabrique du consentement. En revanche il y a très clairement une conscience au sein de l’élite du rôle particulier qu’elle exerce. J’ai en mémoire des discussions avec des membres de cette élite qui disaient que le système ne peut fonctionner intelligemment que si on laisse l’élite décider, parce que c’est elle qui sait et qui est capable de prendre les bonnes décisions.

Rappelons-nous cette réification des rapports sociaux, cette vision de l’organisation sociale comme une espèce de produit de la science, ou de fait de nature, dans la perspective de l’élite, où seule l’élite est capable de prendre les bonnes décisions parce qu’elle seule maîtrise les déterminants de l’organisation de la société. C’est un phénomène tout à fait conscient. J’ai entendu des chief economists de grandes entreprises financières dire : il faut laisser l’élite décider pour éviter les erreurs. Cette posture est d’ailleurs théorisée par les économistes libéraux. Selon eux, l’élite a les coûts d’accès à l’information les moins élevés. Rationnellement, elle est donc la mieux placée pour prendre les bonnes décisions de la façon la plus efficiente. C’est ce qu’on appelle, par exemple, le délit d’initié. Qu’est-ce que le délit d’initié, sinon le fait qu’une élite profite de l’information dont elle est détentrice pour accroître sa richesse. On voit bien à travers le délit d’initié que l’élite a accès à des informations qui lui sont spécifiques, qui lui permettent de prendre des décisions économiquement beaucoup plus avantageuses que celles que vous et moi prendrions sans avoir accès à ces informations.

On dit que le capitalisme financier se caractérise par la prise de risque pour le justifier. Or il s’agit, selon vous, d’un faux risque car les composants d’un même milieu, au sein duquel privé et public s’associent, se protègent entre eux. Comment cela marche-t-il dans les faits ?

En effet, ce qu’on appelle le capitalisme financier, qui a permis d’ailleurs de dégager des richesses patrimoniales colossales durant les trente dernières années, se fonde essentiellement sur la privatisation d’activités publiques rentables, et notamment d’activités de réseau. Si vous prenez la liste des dix plus grandes capitalisations boursières françaises et celle des dix plus grandes capitalisations boursières mondiales, vous arriverez au même constat : les dix plus grandes capitalisations boursières françaises sont, dans neuf cas sur dix, d’anciennes entreprises publiques. La première, la plus riche, celle que personne ne conteste, c’est Total, qui fonctionne essentiellement sur la privatisation de concessions pétrolières par des Etats. En réalité, Total ne vit sur aucune forme de prise de risque financier, elle vit de la rente pétrolière. Ainsi, l’entreprise qui est la mieux capitalisée en France est une entreprise qui ne prend aucun risque, qui vit d’une activité de rente privatisée. Les dix plus grandes entreprises françaises vivent de la même façon. Prenez France Télécom, prenez EDF, prenez Gaz de France, toutes ces entreprises-là ont dégagé d’immenses bénéfices grâce à des privatisations dans de très bonnes conditions pour les actionnaires, uniquement parce que le service public les a protégées. Il y a donc bien un lien organique entre le pouvoir public et le pouvoir financier. Le pouvoir financier s’est essentiellement développé grâce à une privatisation des activités publiques les plus rentables, généralement décidée au mieux à la lisière des conflits d’intérêts. C’est-à-dire que ceux qui ont décidé de privatiser des activités publiques sont aussi ceux qui ont pris ensuite le contrôle des activités des entreprises qu’ils venaient de privatiser. On voit bien que la représentation walrassienne d’un capitalisme fondé sur la prise de risque individuelle est une vision totalement romantique et totalement fausse par rapport à la réalité de ce qu’est le capitalisme aujourd’hui.

Justement, selon les thèses de Léon Walras, l’aristocratie libérale refuserait l’intervention de l’Etat. M. Pébereau a lui-même affirmé, en 2006-2007, en tant que président de l’Institut de l’entreprise, qu’il ne fallait pas envisager d’accroissement des dépenses publiques et que le faire serait irresponsable. Or, dès que la grande crise financière a éclaté, en 2007, cette aristocratie en général, et M. Pébereau en particulier, ont sollicité et organisé l’intervention de l’Etat en faveur de leurs intérêts. Que faut-il en conclure ?

Je distinguerais deux choses. D’un côté, il y a le sujet de la dépense publique, et notamment du déficit public. Celui-ci provient largement des exonérations fiscales qui sont pratiquées au plus grand bénéfice de l’élite depuis trente ans. Notre fiscalité ressemble aujourd’hui à une passoire. Elle ne comporte des principes généraux que pour justifier une myriade d’exceptions. Inévitablement, en renonçant à percevoir l’impôt, l’Etat se met en situation de déficit. L’exonération est la forme qu’a prise en France la faveur fiscale accordée aux patrimoines les plus élevés, alors que d’autres pays comme les Etats-Unis ont fait le choix d’une baisse d’impôts claire et nette pour les tranches les plus élevées de revenus. Dans ces conditions, les bénéficiaires de ces exonérations ont beau jeu de reprocher ensuite à l’Etat de dépenser trop. Avec une véritable ambiguïté, car de leur point de vue, il est quand même nécessaire que l’Etat s’endette. N’oublions jamais que l’emprunt d’Etat est un placement sûr avec un taux garanti solidement par les contribuables. Les grandes fortunes ne pourraient pas se passer de ce « fond de portefeuille » extrêmement solide. Justement, la préoccupation des créanciers de l’Etat est de ne pas mettre leur placement en péril par un endettement excessif. D’un autre côté, l’intervention de l’Etat est nécessaire sur deux plans : d’une part, encore et toujours, l’Etat, ce sont les contribuables. Donc quand l’Etat offre sa garantie aux banques en cas de faillite, il offre la garantie la plus solide qui soit en cas de pépin : celle des Français dont on dit qu’ils coûtent trop cher à faire travailler quand tout va bien. Ce qui s’appelle le beurre et l’argent du beurre. D’autre part, l’Etat, c’est l’autorité publique, celle qui produit des normes juridiques légitimes. L’intervention de l’Etat est indispensable pour préserver juridiquement la domination des élites.

Structurellement, l’Etat est un instrument de domination entre les mains des détenteurs de capital, et il est évident qu’ils ont besoin de l’intervention de l’Etat parce que celle-ci est à leur service et se fait à leur service, dans tous les domaines. Prenez l’exemple de l’éducation : en France, le développement de l’éducation se fait essentiellement sur la base de l’inégalité. Les enquêtes PISA de l’OCDE le montrent, plus le temps passe, plus les décrochages scolaires augmentent. Cela signifie que l’Education nationale est de plus en plus au service des meilleurs élèves et de moins en moins au service des moins bons ou des mauvais élèves. Or, tout le monde sait que le pacte républicain, c’est un service éducatif égal pour tous. On voit bien qu’aujourd’hui, la logique du système est profondément inversée, la logique de l’éducation est de plus en plus inégale.

C’est une privatisation au sens le plus profond du terme…

On laisse filer le rapport de forces naturel.

Le système français ne s’est-il pas transformé depuis une trentaine d’années en un système proche du système britannique, que nous appellerions l’Empire britannique, tel qu’il est orienté depuis la City et Wall Street, en ayant pris en otage les Etats du Royaume-Uni et américain ?

Bien sûr. On a fait le choix d’une financiarisation en France, comme dans les grands pays industrialisés. C’est un choix qui remonte aux années 60. C’est dans ces années-là que des gens comme Jean-Yves Haberer, qui à l’époque était au cabinet de Michel Debré, ont fait le choix de constituer quelques grandes entreprises financières, quatre ou cinq – pas plus – en France, et de restructurer le capital français autour de ces quatre ou cinq grandes entreprises qui noyautent complètement l’ensemble de l’organisation capitalistique française. Ce choix politique conscient, opéré au milieu des années 60, produit aujourd’hui ses effets. Il ne faut absolument pas imaginer que c’est le produit d’un enchaînement pratiquement spontané entre des phénomènes naturels. C’est le produit d’une politique choisie, intelligente d’ailleurs, plutôt efficace dans le cadre d’une concurrence internationale. En tout cas, ça a été choisi, délibéré et orchestré. La théorie selon laquelle tout cela est le produit d’une rationalité spontanée du marché, d’une main invisible du marché, est évidemment une théorie fausse. C’est le produit d’un choix politique opéré par des élites pour développer une élite financière et globalement, ce choix opéré il y a aujourd’hui près de cinquante ans est un choix qui montre son efficacité pour ceux qui en bénéficient.

Que pensez-vous de l’application d’une loi de type Glass-Steagall en France, séparant les métiers financiers de banque d’affaires, pariant sur les différences de prix à court terme ou fournissant des services d’intermédiation, et celui de banque de dépôt et de crédit, finançant l’économie réelle et fournissant des moyens de dépôt et de paiement à tous les publics ?

On résume souvent le Glass-Steagall à une étanchéité entre activité de détail et activité d’investissement, mais on oublie souvent l’étanchéité entre banque et assurances. Ce dernier point est tout aussi important. Depuis la remise en cause sous une forme ou sous une autre, par l’ensemble des pays industrialisés, des mécanismes Glass-Steagall qui existaient depuis les années 30, on a amené deux confusions. Aujourd’hui, toutes les banques de dépôt font de l’investissement et prennent des risques, notamment avec l’argent des épargnants, mais pas seulement. Parallèlement, toutes les banques se sont lancées dans des opérations d’assurance. Or, sans rentrer dans des détails techniques (mais ils ont leur importance), l’assurance fonctionne autour d’un problème de solvabilité à long terme, alors que la banque fonctionne sur un problème de liquidités à court terme. Les deux métiers ont donc des logiques très différentes. Réduire tout à un problème de profit bancaire à court terme nous met profondément en danger et c’est ce que ne vont pas tarder à ressentir les retraités américains qui bénéficient d’une retraite par capitalisation. La recherche du profit à court terme d’un certain nombre de fonds de pension va profondément poser un problème de solvabilité sur ces fonds de pension à long terme. Du fait que l’argent a été englouti pour des profits à court terme, l’on n’aura plus, tôt ou tard, les moyens de financer les retraites à long terme. C’est un sujet de fond qui va très vite poser la question de la légitimité de la retraite par capitalisation.

Pour répondre à la question, en effet, on ne pourra pas reconstruire un monde de l’après2008 sans restructurer fondamentalement le système bancaire. Ce qui implique de remettre en cause les effets de taille. Aujourd’hui, beaucoup de banques ont des tailles infiniment supérieures à celles des Etats. C’est ce qu’on appelle les too big to fail , dont vous parlez d’ailleurs assez utilement. Il s’agit de banques qui ont atteint des tailles telles qu’aucun Etat ne peut survivre si elles tombent en faillite. Ce sont donc des banques qui ont la capacité d’imposer aux Etats l’obligation de les sauver en cas de faillite. Pour être plus simple et plus clair, la taille des banques, sans loi Glass-Steagall, leur permet d’imposer au contribuable de payer pour réparer les pots cassés par les banquiers, et ce sujet doit être traité parce que c’est un problème de démocratie, c’est un problème politique et non un problème économique. Le retour à la loi Glass-Steagall est évidemment un préalable fondamental pour régler cette question, parce que ça permettra de réduire mécaniquement la taille des banques et notamment d’isoler en compartiments les opérations risquées d’investissement et les opérations non risquées de dépôt. Ces mesures, qui ne sont pas d’ordre économique mais politique, sont donc des mesures indispensables que l’on doit prendre très vite. La question est : est-ce que cela suffit ? On ne peut pas ignorer qu’on a en plus un sujet sur les marchés à terme. Ils sont aujourd’hui devenus un élément de désordre profond dans l’organisation des économies. Pourquoi ? parce que les marchés à terme ne sont pas au service de l’économie réelle, mais mettent l’économie réelle à leur service, notamment parce qu’ils réalisent un certain nombre de spéculations sur les produits, sur la production, qui sont destinés à dégager des profits colossaux sans aucun rapport avec la production réelle. Il faut qu’on adopte une politique claire vis-à-vis des marchés à terme. On a commencé notamment en imposant, sans rentrer dans les détails techniques, une part minimum de détention de sous-jacent dans les opérations de spéculation, pour limiter ce qu’on appelle les effets de levier, c’est-à-dire qu’aujourd’hui, on évite l’accès à ces marchés à des gens qui s’endettent complètement pour faire du profit spéculatif avec très peu de risques. Ce qu’il faut, c’est rétablir le risque réel sur ces marchés, mais on a un sujet, et la loi Glass-Steagall c’est important, mais il faut un Glass-Steagall des marchés à terme et sur ce sujet-là, on n’est pas encore forcément au bout de ce qu’on peut faire.

Que pensez-vous de l’ensemble des propositions de Lyndon LaRouche et de Jacques Cheminade à cet égard ?

Je pense qu’il faut fédérer les bonnes volontés. Les positions LaRouche-Cheminade sont des positions qui vont dans le bon sens et dont, d’ailleurs, ils n’ont pas le monopole puisque le principe de la loi Glass-Steagall est globalement partagé par un certain monde alternatif, on va dire, à l’économie néo-libérale. On peut reconnaître à LaRouche et Cheminade le mérite d’être sans doute les plus anciens à avoir défendu ces positions et de les avoir défendues avec le plus de constance. Ce qu’il faut aujourd’hui, c’est arriver à rassembler autour de ces positions de bon sens, qui souvent ont été assimilées ou discréditées par l’image de la dissidence. Je crois qu’il faut, et on n’aura pas le choix dans le monde qui est en train de se reconstruire, dépasser ces vieilles antiennes et inventer un après 2008 qui aura du sens – je dirais platonicien – c’est-à-dire la capacité à organiser une harmonie entre tous sur des bases de justice et d’égalité.

L’économiste François Morin vient de faire paraître un ouvrage, Un monde sans Wall Street , disant que les conséquences d’une autre politique aboutiraient à une faillite organisée, civilisée, de certains intérêts spéculatifs, de sorte que l’orientation par des mastodontes financiers comme Wall Street ou la City de Londres, ne serait plus dominante. Qu’en pensez-vous ?

Il faut se poser la question de la réappropriation des systèmes démocratiques par les peuples. On voit aujourd’hui que quelques traders, quelques spéculateurs profitent de mécanismes totalement dérégulés pour mettre les Etats et les peuples en minorité, et imposent des décisions sans aucun intérêt pour l’économie réelle, uniquement au service de leurs intérêts particuliers. Il faudra, on le sait tous, prendre des décisions impopulaires. Pour être plus clair, il faudra que les peuples prennent des décisions impopulaires pour retrouver la maîtrise des organisations sociales. Tôt ou tard se posera la question des spéculateurs et de la place qu’on réserve à la spéculation dans une nouvelle organisation socio-économique. On ne sait pas encore le contour que cette décision prendra, ce qu’on peut pressentir, c’est qu’il faut que ce soit le produit d’une décision collective, probablement spontanée à l’issue d’un mouvement de réappropriation, mais personne ne peut dire comment ça va se passer.

Comment pensez-vous qu’on puisse retrouver un idéal collectif ?

Un idéal collectif, ça ne se retrouve pas, ça se forge dans une collectivité. Soit la collectivité a envie d’un idéal collectif, et elle le forgera par une décision spontanée et collective, comme c’était le cas pendant la Révolution française, en quelque sorte, soit il n’y aura pas de mouvement collectif. L’idée qu’on puisse décréter un idéal collectif est, à mon avis, une idée fausse. Soit les peuples décident d’être libres et assument leur liberté, soit ils s’asservissent. Mais personne ne décidera à leur place qu’ils doivent se libérer. Et ça, c’est la grande, la très grande humilité que nous devons avoir face à l’histoire, c’est que personne ne peut la maîtriser.

On peut tout de même leur donner à penser, à réfléchir, ou les informer comme vous le faites ?

Il faut en effet, et c’est la logique platonicienne, que chacun prenne sa part de justice. Face à ce que je crois être l’impérieux besoin d’un choix collectif, il faut que ceux qui ont eu la chance d’avoir accès soit au savoir, soit à certains éléments de conscience, prennent leur part de responsabilité et qu’ils participent au grand choix collectif que nous appelons de nos vœux. Maintenant, est-ce que cela suffira, est-ce que le déclic va se produire ? Personne ne le sait.

 

Merci beaucoup Eric Verhaeghe

 


http://www.solidariteetprogres.org/article7624.html

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