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8 février 2011 2 08 /02 /février /2011 22:09
Devise des révolutionnaires (1789)
http://images.recitus.qc.ca/main.php?g2_itemId=6485

 

 

DÉCLARATION  DE  ACTUS/prpe  SUR LA RÉVOLUTION  POPULAIRE EN ÉGYPTE.

 

 

Non au système néolibéral  et dictatorial de Moubarack. Oui pour une révolution démocratique et populaire !


 À l’instar du déclanchement de la révolte sociale  populaire en Tunisie en décembre dernier, les masses populaires égyptiennes ont emboîté le pas  en exigeant la fin de la dictature du Raïs Hosni Moubarak et son départ  immédiat du pouvoir.                                                        

Notre Parti ACTUS/prpe adresse ici  comme il l’a fait pour la révolution de jasmin en Tunisie, nos sincères félicitations et notre  solidarité militante aux masses populaires égyptiennes en lutte  pour l’instauration d’une révolution démocratique.

 

L’Egypte  honoré du Colonel Nasser, trahi et déshonoré par Sadate et Moubarack.

 

Ce grand pays naguère admiré avait alors pour Leader nationaliste le Colonel Gamal Adel Nasser. Ce dernier avait déclenché l’ire des impérialistes pour avoir nationalisé le canal de suez en 1956. Rappelons que 8% du commerce mondial transitent par cette voie maritime. Les contributions du Colonel Gamal Adel Nasser dans  la création de l’OUA et au renforcement des pays non alignés ont suscité l’admiration de toute l’Afrique. Cependant hélas, après sa mort, ses successeurs ont avili le pays des Pharaons depuis 40 ans de Sadate à Moubarak. L’Egypte est devenu un terrain de prédilection du néolibéralisme économique et un fidèle allié de la domination de  l’impérialisme occidental et principalement étatsunien dans la région du moyen orient. La vassalisation du plus grand pays arabe aux USA font de lui un allié privilégié d’u gouvernement israélien dans le conflit israélo-palestinien qui retarde à ce jour la création d’un état palestinien, pourtant réclamé par le reste de la  dite communauté internationale. 

 

Le système néolibéral allié à la dictature, une source de la paupérisation des masses populaires.

 

La paupérisation croissante des masses populaires est provoquée par les mesures suicidaires du FMI imposées au pays et appliquées par le président Sadate dans les années 70 avec la vague de privatisations des secteurs publics à impacts sociaux.  Le développement d’une petite bourgeoisie locale et compradore elle-même sous traitante des multinationales occidentales a laminé les petits artisans locaux et provoquant une augmentation de nombre de chômeurs.                                                                                                 

Selon des informations du quotidien britannique « Guardian », la fortune de la famille Moubarak serait de l'ordre de 40 à 70 milliards de dollars. Loin des 5 milliards prêtés à la famille Ben Ali, en Tunisie. Soit autant, voire plus que Carlos Slim et Bill Gates [Cf. L'Expansion.com du 07.02.2011 ] Comment pourrait-on accepter que 40% des égyptiens vivent avec moins de 3 dollars par jour, alors que le PIB s'élève à 138 milliards d'euros en 2009 ?           

 

La prédation des richesses du pays par le clan au pouvoir au détriment des masses populaires a crée des frustrations, augmenté la misère et auxquelles viennent s’ajouter une dictature implacable par un état d’urgence instauré depuis 1981. Ces conditions inhumaines qui compressent les masses populaires depuis plusieurs décennies ont fini par exploser car les égyptiens n’en pouvaient plus !

 

La révolte sociale populaire ou l’aspiration à une révolution démocratique et les manœuvres  impérialiste de son étouffement  

 

Les manifestations gigantesques anti Moubarak  qui perdurent depuis une quinzaine de jours à la place Taharir  du Caire (au nom prémonitoire de place de la Libération), est le début d’une révolution démocratique et populaire. Ce mouvement populaire inquiète les impérialistes occidentaux et principalement les USA  qui ont soutenu politiquement, économiquement et militairement le régime de Hosni Moubarak depuis 30 ans et à qui il octroye annuellement  entre 2 et 3 milliards de dollars  [L’Humanité 29.01.2011]


Ces gigantesques sommes n’ont jamais servi à l’amélioration des conditions de vie des masses populaires,  mais ont servi plutôt à entretenir les organes de répressions et de surveillance du peuple. Les pro Moubarak, « chiens de garde » du despote Hosni Moubarak et comprenant  une partie des policiers déguisés en civile ont  été lancés à l’assaut par leur le Raïs sur les manifestants pacifiques  anti Moubarak  de la place Tahrir. Le bilan est lourd : plusieurs morts et des centaines de blessés.

 

L’objectif escompté par le pouvoir aux abois est de diviser le peuple et de créer volontairement un chaos afin de justifier une répression plus musclée et son maintien au pouvoir. Dans sa déclaration du jeudi 03 janvier à la télévision américaine ABC, le Raïs Hosni Moubarak déclara : « qu'il aimerait quitter le pouvoir mais qu'il ne peut le faire par crainte du «chaos» qui s'installerait alors dans son pays. » .Il se présente comme le seul garant de la stabilité montrant ainsi son intention de s’agripper au pouvoir nonobstant les cris de colère des masses populaires qui demandent son départ immédiat et plusieurs morts et des centaines de blessés. 


Les gesticulations et déclarations hypocrites des impérialistes occidentaux qui ont soutenu pendant 30 ans le despote Moubarak et qui réclament  aujourd’hui du bout des lèvres le respect des « droits démocratiques du peuple » ne devraient pas endormir les victimes égyptiennes. Les pyromanes d’hier font semblant de s’ériger en pompiers face à la colère du peuple, il n’y a qu’un pas que ces puissances  occidentales ont osé  franchir  sans pudeur et  avec allégresse. Elles sont complices de  la dramatique situation du peuple égyptien car pendant les 30 dernières années elles demeurées aphones et aveugles.

 

Les ridicules mesures anesthésiantes annoncées par le Raïs telles que son renoncement à la  présidentielle de septembre 2011, les nominations de ses fidèles lieutenants le Général Omar Soleiman au poste de Vice-président, d’un nouveau premier ministre le Général  Ahmad Chafic, la dissolution de  l’ancienne direction de son parti le  Parti National Démocrate(PND), la toute dernière augmentation de 15% des fonctionnaires alors que la fortune  volée par sa famille serait estimée entre 40 à 70 milliards de dollars… sont autant de subterfuges que Hosni Moubarak et ses alliés impérialistes occidentaux appliquent dans l’espoir de sauver les meubles afin de s’assurer la pérennité du système inféodé au grand capital et au néolibéralisme. A ce sujet la revue Maghreb intelligence du 15 janvier 2011 écrit : « Les Américains auraient semble-t-il opté pour un militaire comme candidat (…) La surprise c’est que le nom de Chafik vient supplanter celui du général Omar Soleiman, patron des Moukhabarates et jusque-là considéré comme l’homme des Américains ».


Le régime Moubarak est incontestablement le nervis des USA qui comptent encore confisquer la révolution démocratique des masses populaires égyptiennes en martelant sempiternelle crainte de la prise de pouvoir par les « extrémistes musulmans, alliés des terroristes ». Il est inacceptable et insupportable de voir les puissances impérialistes occidentales continuer à régenter la vie politique, économique et sociale des états africains selon leurs agendas et leurs intérêts en imposants leurs valets dictatoriaux qui leurs sont soumis.


La démocratie doit être intégralement appliquée et exercée par les peuples. Seuls ces derniers ont le droit légitime et la liberté de choisir librement ses dirigeants, son système politique, économique, culturel et social conformes à ses aspirations.


La révolte sociale populaire  égyptienne est légitime et ne doit pas être accaparée par les fossoyeurs du peuple et alliés des puissances impérialistes. Les masses populaires doivent la conduire à terme en ne cédant sur aucune de leurs revendications : du pain, du travail, de la liberté, de la démocratie, un gouvernement de transition issu de l’opposition…en exigeant au préalable le départ du despote Moubarak.


La révolte populaire sociale égyptienne à l’instar de celle de la Tunisie, a pour fondement la paupérisation des peuples sous la férule de dictateurs imposés par l’impérialisme occidental au service du grand capital et multinationales prédatrices des pays du sud. Ces pays sont appréciés par le FMI pour l’application stricte de ses  mesures anti sociales et leurs prétendus « progrès économiques » notamment pour la Tunisie. C’est une injure à la mémoire des victimes africaines de ces mesures antisociales du FMI. Cette institution ne tarit pas d’éloges à l’égard des économies dites « prospères » de certains pays d’Afrique, or les conditions de vie des masses populaires sont diamétralement opposées et leur paupérisation croit à un rythme exponentiel. Inversement on constate croissance soutenue de la prospérité d’une poignée de dirigeants corrompus, prédateurs et de leurs proches qui s’accaparent des  richesses du pays à l’instar des multinationales qui pillent davantage les ressources naturelles car les profits  chez  les capitalistes sont sans limites.


Citons en exemple le Tchad où les statistiques de la Banque des Etats de l’Afrique Centrale (BEAC) estime le meilleur taux de croissance (4,4% pour 2011) de toute  l’Afrique centrale grâce aux revenus du pétrole. Mais jamais de mémoire de tchadien, la misère n’a jamais atteint un tel seuil ! En effet, le dictateur, Général président Idriss Déby, imposé  au peuple et soutenu militairement par l’impérialisme français depuis 20 ans, fait mains basses sur les deniers publics avec son clan familial comme en Tunisie. Non satisfait de cette fortune, il complète son palmarès provisoire de crimes contre l’humanité par la mort de plus de 31000 tchadiens selon les rapports des associations des droits de l’Homme. L’une de ces dernières victimes est Dr Ibni Oumar Mahamat Saleh, qui était porte-parole de la Coordination des partis politiques pour la défense  de la Constitution (CPDC), une coalition de partis politiques  démocratiques  et Secrétaire général du Parti pour les libertés et le développement (PLD). Ce dernier fut  froidement assassiné le 3 février 2008.


Les Forces révolutionnaires,démocratiques et progressistes doivent former un large front afin de faire triompher les futures révolutions démocratiques.


Le système économique capitaliste, le néolibéralisme ou encore en termes édulcorés économie de marché, imposés par les dictateurs, nervis des puissances impérialistes, creusent d’avantage le fossé entre les couches des populations et exacerbent les luttes de classes qui sous-tendent les révoltes sociales populaires en Egypte et dans d’autres pays d’Afrique. Il appartient aux Forces progressistes, aux révolutionnaires, aux communistes, aux démocrates… de s’associer, aux jeunes, paysans, ouvriers, chômeurs, bergers égyptiens révoltés de donner une orientation claire, un contenu véritablement révolutionnaire et démocratique prélude à un changement radical et irréversible. Faute de quoi, les alliés du régime Moubarak et leurs excroissances, tapis à l’ombre s’accapareraient de la  direction  de la lutte et  perpétreraient insidieusement l’ordre ancien.  

 

Notre Parti, ACTUS/prpe souhaiterait vivement que ce vent de révolte populaire sociale qui a vu le jour en Tunisie avec la fuite du dictateur Ben Ali, et qui embrase aujourd’hui l’Egypte et  fait trembler le raïs Moubarak jusqu’à  sa prochaine  éviction du pouvoir, puisse s’étendre à  tout le continent africain, au Moyen orient, en Asie et en Amérique latine.


Notre parti, ACTUS, soutient toutes les légitimes revendications  des masses populaires égyptiennes afin d’instaurer durablement une véritable révolution démocratique.


Nous  demandons que les commanditaires et responsables des morts et blessés de la place Tahrir  et  dans le reste du pays soient jugés et  sévèrement punis.


Les sacrifices des martyrs devrait conduire le peuple égyptien à mener la lutte jusqu’à la victoire finale. C’est un devoir de mémoire.

 

Le Tsunami de la révolution démocratique qui envahit l’Afrique donne espoir aux masses populaires exploitées, écrasées par la mondialisation néolibérale alliée des dictateurs africains. Ce mouvement révolutionnaire est irréversible car c’est la fin d’un cycle tragique de notre histoire. Les impérialiste  quelle que soit leur puissance, ne saurait l’anéantir. La confiance dans la lutte renaît chez les pessimistes et la découverte de la puissance du pouvoir que détiennent les masses populaires. Désormais la peur a changé de camp car la tornade révolutionnaire tuniso-égyptienne emporterait incontestablement les tyrans de la Françafrique qui ne sont  en réalité que de «tigre en carton ou des géants au pied d’argile».  

 

- « Moubarack Dégage !» Ces inscriptions qui fleurissent  sur les banderoles doivent être

   maintenues et appliquées et respectées.

- Non au Moubarackisme sans Moubarack ! Oui à un véritable changement !

-  Vive la révolution démocratique des masses populaires égyptiennes !

-  Hommages aux martyrs tombés pour la juste cause du peuple !

-  Vive la solidarité des peuples africains opprimés, exploités et en lutte contre les  dictateurs !

-  Vive  l’Afrique nouvelle  prospère, indépendante, démocratique  et populaire !


 Le 08 Février  2011


Action Tchadienne pour l’Unité et le Socialisme / Parti Révolutionnaire Populaire et Écologique

Chadian Action for Unity and Socialism/Popular and Ecological Revolutionary Party

                                                     (ACTUS / prpe)   

 

Le Secrétaire  Général

General Secretary

Dr LEY- NGARDIGAL  Djimadoum  

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8 février 2011 2 08 /02 /février /2011 15:43

 

Nicolas Dupont-Aignan pense que les ministres manquent de probité.
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6 février 2011 7 06 /02 /février /2011 15:23
fév 052011

Et pan sur les becs d’Edwy Plenel et Elisabeth Lévy !

« Je donnerai des nouvelles plus détaillées plus tard mais la Cour de cassation a rendu ses trois arrêts définitifs aujourd’hui. Dix ans de bataille pour une victoire. Clearstream battu à plate couture. Mon enquête est jugée sérieuse, utile et dans l’intérêt général. Mes condamnations sont annulées et ils doivent m’indemniser. Je suis content.«  Il peut, Denis Robert ! Sa réaction, postée il y a une quinzaine d’heures sur sa page Facebook, vient saluer l’épilogue judiciaire d’un long combat.  Comme quoi il ne faut jamais désespérer de rien. Un détour par nos archives nous renvoie au dernier billet consacré à cette affaire, en juin 2008, particulièrement pessimiste comme l’indiquait son titre : À la mémoire de la liberté d’informer, les regrets éternels de Denis Robert. « Je jette l’éponge. C’est une victoire de Clearstream, de ses avocats, de ses juristes, de ses dirigeants, des banquiers de son conseil d’administration. Une victoire de la censure« , écrivait-il alors. Presque trois ans plus tard, revirement radical : « L’ancien journaliste de Libération avait été condamné en appel à payer un total de 4 500 euros de dommages et intérêts ainsi que plusieurs milliers d’euros de frais de justice, résume Europe 1. Clearstream avait par la suite proposé un arrangement à Denis Robert, que celui-ci avait refusé. Il avait alors formé un pourvoi en cassation. Dans un arrêt rendu jeudi, la 1ère chambre civile de la Cour de cassation a cassé la décision de la cour d’appel de Paris, en relevant « l’intérêt général du sujet traité et le sérieux constaté de l’enquête ». Tiens donc ! Nouvelle recherche dans nos archives, Phrase du jour du 22 juin 2006 : « Il y a peut-être eu des choses répréhensibles dans l’histoire de cette chambre de compensation, mais ce peut-être suffit à dire que nous ne pouvons en faire une information«  : Edwy Plenel, ancien directeur de la rédaction du Monde et partie civile dans le procès sur la manip des fichiers de Clearstream, auxquels son nom a été ajouté, reste prudent. Il y a « peut-être«  eu des choses répréhensibles. Notre moustachu n’est pas bien sûr. Il est même quasiment certain du contraire : « Depuis 2001, j’ai toujours dit, mais sans doute n’ai-je pas été assez entendu, qu’il n’y avait pas d’affaire Clearstream. Ce que nous ne pouvons ni prouver ni recouper ni sourcer de façon honnête, loyale et transparente, n’existe pas dans notre métier.«  Circulez, y’a rien à voir. Comment vous dites, Clearstream  ? Non, rien. De qui Plenel se moque-t-il ? De la justice : ces surprenantes déclarations sont extraites de la transcription par l’Obs.com de la déposition de Plenel chez les juges d’Huy et Pons. » Pas d’affaire Clearstream ? La Cour de cassation vient de proclamer l’inverse. Plenel va-t-il présenter ses excuses à Denis Robert ?

Une autre qui devrait le faire, c’est Elisabeth Lévy, auteure en septembre 2009 d’un papier particulièrement dégueulasse, moquant Denis Robert, traité de « second couteau » et d’ « idiot utile« . « Il fallait avoir admis comme vérité révélée les «révélations» de Denis Robert« , écrivait-elle avec ces odieux guillemets, parlant d’ « un récit dont rien, jusqu’à aujourd’hui, n’a prouvé qu’il était vrai. En 2001, donc, Denis Robert publie Révélations, co-écrit avec un ancien employé de la chambre de compensations. Décidé à tout sacrifier, y compris sa carrière (qui connaissait des hauts et des bas, mais qui n’en a pas ?), le fin limier est tombé sur le centre mondial du blanchiment. La preuve : il existe des comptes non publiés (comme dans n’importe quelle banque, y compris celle de vous et moi) qui, par glissements sémantiques, deviennent des comptes dissimulés puis occultes. Une fois qu’on a collé sur le livre le sticker «investigation», c’est indiscutable. Peu importe que Clearstream gagne la plupart de ses procès en diffamation.«  La Cour de cassation vient, par les conclusions de son arrêt, d’éclairer la nature des propos de la vipère de Causeur : d’indignes sarcasmes médisants proférés à l’encontre d’un confrère pourtant à l’époque en butte à un scandaleux harcèlement judiciaire, qui a bien failli provoquer sa ruine ! La plus haute juridiction française remet la Lévy à sa place : Robert avait raison. Et s’il incarne l’honneur du journalisme, comment qualifier celle qui lui plantait un couteau dans le dos alors qu’il était à terre ?

 

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http://www.plumedepresse.net/denis-robert-contre-clearstream-la-justice-triomphe-enfin/#more-3984

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6 février 2011 7 06 /02 /février /2011 15:09

Soutien aux policiers et aux magistrats mis en cause par le Président de la République

samedi 5 février

Paris, le 5 février 2011 – J’apporte mon soutien aux fonctionnaires de police et aux magistrats mis en cause par le Président de la République concernant le traitement judiciaire de Tony Meilhon, l’assassin présumé de Laëtitia Perrais.

 

Au regard des éléments dont je dispose, aucune faute ou dysfonctionnement n’a été commis de nature à engager la responsabilité des uns ou des autres, et à entraîner des sanctions.


La mise en cause présidentielle a été hâtive et sans fondement autre que l’exploitation politique d’une affaire suscitant une légitime émotion.


La vérité est que la justice et la police manquent de moyens, et que la succession des réformes législatives n’a pas été de nature à définir clairement les compétences et les formes d’intervention de chacun.


En ce qui concerne les multirécidivistes de crimes sexuels, une étude doit être effectuée de toute urgence sur les cas où s’imposent à la fois une inhibition de la libido, improprement appelée castration chimique, et le réel suivi des criminels à l’aide des moyens modernes de détection.


La société de l’argent, de l’exhibition et du rapport de force dans laquelle nous vivons entraîne la multiplication de ces crimes. Ma politique visera à en sortir en élevant à la dignité d’Homme, tous les individus de l’espèce humaine. Contre le crime, la meilleur arme est la solidarité et le progrès conjugués.

 

http://www.cheminade2012.fr/Soutien-aux-policiers-et-aux-magistrats-mis-en-cause-par-le?var_mode=calcul

 

 

 

§§§§§

 

 


La manipulation de Nicolas Sarkozy serait-elle prise à son propre piège?

 

L'affaire Laetitia et les manques de moyens de la justice touche le coeur du système.

Nicolas Sarkozy grand seigneur de la manipulation étant lui-même manipulé tente la fuite en avant pour rendre coupable auprès de la population : des personnes qui comme dans beaucoup d'autres professions manquent de moyens . Son image de sauveur en paroles nous la connaissons bien car il accumule depuis sa prise de pouvoir : les risques de sa chute. Rappelons toute la campagne médiatique sur son investiture : le président moderne : sportif, qui sait vivre avec l'argent ( celui des autres) , les vacances offertes sur le yacht d'un ami financier , les soirées en robe de gala avec les jeunes ministres grisées par ce pouvoir de la grande fête, et puis les scandaleuses informations de dépenses dépassant la raison. Hélas, le peuple devient de plus en plus miséreux , et comme beaucoup d'autres pouvoirs une fracture voir un gouffre commence à ne plus rendre crédible sa manipulation experte certes, mais qui aujourd'hui touche le coeur même de notre système : la justice.


Comment pourrions nous indéfiniment laisser notre pays entre les mains d'un seul homme et de son oligarchie sans devenir tous coupables et victimes ?


Pouvons-nous laisser l'avenir de nos enfants et le nôtre entre les griffes de grosses associations subventionnées récupérant les idées : écolo, sociale, justice etc..... pour faire perdurer ce système? Ce système d'en haut n'a aucun moyen de vivre par lui-même car il sert les intérêts de la minorité oligarchique de la planète manipulant Etat et toutes personnes aimant se vautrer dans cette manière méprisante de voir les petits comme de l'inutile et comme de gros idiots que l'on manipule en permanence.


L'avenir est entre les mains et les cerveaux de la Société Civile , elle seule peut faire le lien entre les idées et la mise en application de ces idées , le gouffre entre le vieux système dirigeant  ceux qui exécutaient est incompatible avec le nouveau qui veut se mettre en place .


Les actes et les idées doivent être en synergie si nous voulons sortir de cette crise dans laquelle un président manipulateur donne l'image d'un grand homme alors qu'il devrait apprendre la véritable école de la vie pratique.


Nous subissons tous du haut vers le bas l'effet désastreux de cet organigramme pyramidal moribond.

 

http://www.lienenpaysdoc.com/

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6 février 2011 7 06 /02 /février /2011 14:32

Epuisés et craignant pour leur vie, les manifestants préparent la succession du régime Moubarak Un article de Robert Fisk
Un article de Robert Fisk
Epuisés et craignant pour leur vie, les manifestants préparent la succession du régime Moubarak

En un jour de drame et de confusion au Caire, les opposants au régime de Moubarak proposent un nouveau type de politique.


5 février 2011

Les manifestants en Egypte ont prouvé que les protestations pouvaient être organisées et se poursuivre indépendamment des interruptions sur les réseaux Internet et téléphoniques (Photo : CC - darkroom productions)


Enfermés hier à l’intérieur d’un cordon de troupes de l’armée et de bobines de fil de fer barbelé - une protection demandée par Washington autour des manifestants de la place Tahrir - des dizaines de milliers de jeunes Egyptiens qui exigent le renversement d’Hosni Moubarak ont pris leur première initiative concrète en termes de mesures politiques pour créer la nouvelle nation qui va remplacer le gouvernement corrompu qui les a dominés pendant 30 ans.


Assis sur les trottoirs jonchés de débris, au milieu des déchets et des pierres brisées d’une semaine de combats de rue, ils ont dressé une liste de 25 personnalités politiques devant négocier pour mettre en place une nouvelle direction politique et une nouvelle constitution afin de remplacer le régime de Moubarak en pleine décrépitude.


Cette liste comprend Amr Moussa, le secrétaire général de la Ligue arabe - qui a la confiance des Egyptiens - le prix Nobel Ahmed Zuwail, un Egyptien-américain qui a conseillé le président Barack Obama, Mohamed Selim Al-Awa, un professeur et auteur d’études islamiques qui est proche des Frères musulmans, et le président du parti Wafd, Saïd al-Badawi.


Les autres nommés pour le comité, lequel devrait rencontrer le vice-président égyptien Omar Suleiman dans les 24 heures, sont Nagib Suez, un important homme d’affaires du Caire (impliqué dans les systèmes de téléphonie mobile verrouillés par Moubarak la semaine dernière), al Nabil-Arabi, un délégué égyptien de l’ONU, et même le chirurgien cardiaque Magdi Yacoub qui vit maintenant au Caire.


La sélection - et l’organisation de fortune par les manifestants de la place Tahrir d’un collège d’« électeurs » sous Facebook et Twitter - n’a pas été confirmée, mais elle marque la première tentative sérieuse pour transformer les massives manifestations de rue des sept derniers jours en un projet politique qui voit l’avenir au-delà du renversement du président unanimement détesté.


Les premières tâches du comité seront d’élaborer une nouvelle constitution égyptienne et un système électoral qui empêcheraient l’escroquerie d’un président à vie à travers des élections frauduleuses comme l’a fait Moubarak. Pour éviter cela, les présidents égyptiens serait limités à deux mandats consécutifs, et le mandat présidentiel serait réduit de six à quatre ans.


Mais tous ceux qui participent à cette initiative n’ont aucun doute sur l’avenir sombre qui les attend si leur courageuse incursion dans la politique échoue. Il y avait plus de snippers autour de la place Tahrir au cours de la nuit - un ingénieur, un avocat et un autre jeune homme ont été assassinés - et des policiers en civil ont à nouveau été démasqués sur la place. Il y a eu encore quelques batailles avec jet de pierres au cours de la journée, malgré une présence militaire considérablement accrue, et la plupart des manifestants craignent que si les troupes quittent la place, ils soient immédiatement arrêtés, ainsi que leurs familles, par le cruel appareil de la sécurité d’Etat de Moubarak.


Il y a déjà d’inquiétantes informations à propos de manifestants qui ont osé retourner chez eux et qui ont disparu. L’écrivain égyptien Mohamed Fadel Fahmy, qui est impliqué dans les discussions du comité, a peur pour lui-même. « Nous sommes en sécurité tant que nous sommes sur la place, » m’a-t-il m’a dit, en me poussant à publier son nom comme un symbole de la liberté qu’il réclame. « Si nous perdons la place, M. Moubarak arrêtera tous les groupes d’opposition - et il y aura le règne de la police comme jamais auparavant. En fait nous nous battons pour nos vies... »


La police dispose maintenant de longues listes de noms de manifestants qui ont donné des interviews aux télévisions ou ont été cités dans les journaux, dans les messages Twitter et les pages Facebook.


Les manifestants ont assisté à des divisions croissantes entre l’armée égyptienne et les voyous du ministère de l’Intérieur, dont les sbires ont échangé des tirs avec des soldats il y a trois jours, tandis qu’ils continuent d’occuper le bâtiment dans le sous-sol duquel des chambres de torture restent intactes. Ce sont les mêmes salles remplies d’horreur où les prisonniers « restitués » par l’Amérique ont été envoyés pour un traitement « spécial » aux mains des tortionnaires sadiques de Moubarak - une autre faveur qui liait le régime égyptien aux États-Unis comme allié de « confiance ».


Un autre jeune homme impliqué dans le comité de sélection a admis qu’il n’avait pas confiance en Omar Suleiman, l’ex-patron du renseignement et négociateur avec Israël et avec les Palestiniens, que Moubarak a nommé cette semaine. Suleiman qui, soit dit en passant, a pris la responsabilité de vouloir faire retomber toute la crise sur la presse étrangère - une façon vicieuse autant que malhonnête d’exercer ses premiers jours de pouvoir. Pourtant, il a habilement manipulé les manifestants de la place Tahrir en leur assurant une protection armée.


En effet, hier matin, nous avons eu le choc, nous tous qui étions debout sur le côté ouest de la place, de voir un convoi de 4x4 aux vitres noircies soudainement émerger depuis les jardins voisins du Musée égyptien, s’arrêtant en face de nous et immédiatement entouré d’une garde prétorienne de soldats aux bérets rouges et d’une débauche d’agents de sécurité tenant des fusils à lunette. Puis, émergeant du véhicule situé au milieu de tout cela, est apparu le feld-maréchal Mohamed Tantawi Hussein, le chef de l’armée égyptienne et un ami de tous temps de Moubarak, portant un képi vert et les insignes de général sur ses épaules.


Il y avait là un visiteur à vous couper le souffle, agitant brièvement les manifestants qui s’étaient massés près du cordon militaire pour assister à cette arrivée extraordinaire. La foule rugit. « L’armée égyptienne est notre armée », criaient-ils à l’unisson. « Mais Moubarak n’est pas à nous. » C’était un message pour Tantawi pour qu’il le communique à son ami Moubarak, mais sa visite a été en elle-même un puissant symbole politique. Bien que Moubarak puisse éructer à propos « des mains étrangères » derrière les exigences pour son renversement, et malgré tous les mensonges que Suleiman peut proférer face à des journalistes étrangers à ce sujet, Tantawi montrait que l’armée avait pris sa mission de protéger les manifestants au sérieux. La récente déclaration militaire qu’il ne serait jamais fait usage des armes contre ceux qui veulent détrôner Moubarak - puisque leurs griefs étaient « légitimes » - a été publiée avec l’aval de Tantawi. C’est pourquoi les manifestants croient - mais naïvement et dangereusement - dans l’intégrité de l’armée.


Sont remarquablement absents de la liste des personnalités proposées pour le comité, Mohamed ElBaradei, l’ancien responsable des inspecteurs de l’ONU et lauréat du prix Nobel, et des membres des Frères musulmans, les spectres « islamistes » que Moubarak et les Israéliens ont toujours agités sous le nez des Américains pour les convaincre de conserver le vieux Moubarak au pouvoir.

 

L’insistance de la Confrérie [des Frères Musulmans] de ne pas se joindre à des pourparlers avant le départ du président Moubarak, et leur soutien à ElBaradei dont les propres ambitions présidentielles sont faibles (de nature « transitoire ») et ne se s’imposent pas aux manifestants - l’excluent de fait. Suleiman a malicieusement invité les Frères à le rencontrer, en sachant qu’ils ne le feront pas jusqu’à ce que Moubarak ait disparu.


Mais la proposition que al-Awa soit présent sur la liste du comité - ainsi que l’intellectuel islamiste Ahmed Kamel Abu Magd - veillera à ce que leurs points de vue soient inclus dans les discussions avec Suleiman. Ces discussions traiteraient également des droits civils et constitutionnels et d’une clause spéciale pour permettre que Suleiman gouverne temporairement l’Egypte parce que « le Président est empêché d’exercer ses fonctions ».


Moubarak serait autorisé à demeurer en Egypte à condition qu’il ne joue aucun rôle - publiquement ou secrètement - dans la vie politique du pays. Il est considéré comme un adversaire encore féroce qui n’hésitera pas à décapiter l’opposition s’il reste en mesure de le faire.


« Il est de la vieille école, comme Saddam Hussein et Arafat, et ces deux derniers jours il a montré son vrai visage », a déclaré un autre partisan du comité hier. « Il est l’homme derrière les attaques contre nous et les assassinats par balles. »


Mohamed Fahmy sait ce que cela signifie. Son propre père a été en exil hors d’Egypte pendant sept ans - après avoir voulu organiser des manifestations identiques à celles à laquelle nous avons assisté aujourd’hui - pour se débarrasser de l’empire Moubarak.

 

Robert Fisk


The Independent
5 février 2011.

http://www.silviacattori.net/article1528.html

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6 février 2011 7 06 /02 /février /2011 03:13
Quand le filet de protection de la tyrannie israélienne se déchirera (Haaretz)
Amira HASS

Le moment où la machine de la répression israélienne se désintégrera parce les hommes qui la composent se seront mis à réfléchir au lieu d’obéir n’est pas encore arrivé.


Il y a un moment miraculeux dans les soulèvements populaires quand la peur de la machine répressive ne fait plus reculer les masses populaires et quand la machine se désagrège et laisse apparaître ses composantes qui sont aussi des hommes. Des hommes qui cessent d’obéir et se mettent à réfléchir.


Quand ce moment arrivera-t-il pour nous ? Un groupe d’hommes d’affaire palestiniens avait envisagé la possibilité de rejoindre la lutte populaire de villages proches de Ramallah contre le mur de séparation. C’était avant les révoltes en Tunisie et en Egypte. Finalement, comme me l’a expliqué un participant, ils ont pensé qu’ils ne pouvaient pas se permettre de prendre part à de telles activités car le lendemain "Beit El" (le surnom qu’on donne à l’Administration Civile (des territoires palestiniens occupés NdT) dont la base se trouve près de la colonie qui porte ce nom) leur retirera tous les permis spéciaux (principalement pour pouvoir se déplacer NdT) qui leur permettent d’avoir une activité professionnelle. L’exemple de ce qui est arrivé à d’autres dans des circonstances similaires (par exemple les permis VIP des officiels haut placés du Fatah qui avaient daigné participer à une ou deux manifestations ont été abrogés) est suffisant pour créer la peur.


Une machine répressive ne s’appuie pas seulement sur les armes et sur la torture dans des caves. Comme l’a montré le régime soviétique, la bureaucratie est l’épine dorsale d’un tel système. C’est la même chose pour nous en Israël : Loin d’être une société démocratique transparente comme cela se devrait, Israël a créé une bureaucratie complexe et invisible qui contrôle complètement la liberté de mouvement des Palestiniens et donc la liberté du trouver un emploi, de se procurer des moyens de subsistance, de faire des études, la liberté de tomber amoureux, de fonder une famille et autres libertés fondamentales.


Un régime qui ne respecte pas ces libertés est automatiquement qualifié de "tyrannique." Nous avons échappé à ce qualificatif parce que dans notre cas, c’est une tyrannie collective exercée par les Juifs israéliens (ceux qui profitent du système) contre les Palestiniens. Les représentants de cette tyrannie collective, qui se manifeste par la violation systématique du droit sacré de la propriété de l’autre et par une discrimination systématique à son encontre, sont des officiers de l’armée qu’on admire, des officiels du Ministère de la Défense dont on dit du bien, des architectes, des entrepreneurs, etc...Mais les libertés se moquent des qualificatifs ; et un peuple entier en est toujours privé.


La machine israélienne de répression a réussi à fabriquer une filet de protection qui s’appelle l’autorité palestinienne. Elle fait tout ce qu’elle peut pour que le statu quo ne change pas et qu’aucune lumière ne vienne révéler et faire voler en éclat le mirage de la prospérité économique et du développement des institutions nationales.


La manifestation organisée par l’intermédiaire de facebook devant le bureau des représentants égyptiens à Ramallah a été brisée par les forces de sécurité de l’autorité palestinienne. Le jeune homme qui a appelé à manifester a été recherché, arrêté et interrogé longuement. Le Hamas a aussi peur de la lumière. Environ 25 personnes appelées par facebook se sont rassemblées lundi sur la place du soldat inconnu de Gaza pour exprimer leur soutien aux Egyptiens. Elles aussi eurent à faire à des forces de sécurité peines d’ardeur. Six femmes ont été arrêtées.


Tôt ou tard, les filets protecteurs que la tyrannie israélienne a réussi à se donner se déchireront. Les masses envahiront-elles alors les rues et briseront-elles les barrages et les barrières, marcheront-elles sur Sheikh Jarrah, Silwan et Psagot (quartiers de Jérusalem Est colonisés par les Israéliens NdT) comme mes collègues Akiva Eldar et Aluf Benn l’ont prédit ?


Ne nous faisons pas d’illusions. Il n’y aura pas de confusion. Les soldats israéliens recevront des instructions claires. L’armée israélienne de l’opération Plomb Endurci sera à la hauteur de sa réputation. Même si la marche est composée de 200 000 civils désarmés, l’ordre sera de tirer. Il n’y aura pas seulement 10 morts parce que l’armée de Plomb Endurci aura à coeur de se surpasser. Le moment où la machine de la répression israélienne se désintégrera parce les hommes qui la composent se seront mis à réfléchir au lieu d’obéir n’est pas encore arrivé.


Amira Hass

Pour consulter l’original : http://www.haaretz.com/print-editio...

Traduction : D. Muselet

URL de cet article 12686 - Legrandsoir.info
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6 février 2011 7 06 /02 /février /2011 00:26

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5 février 2011 6 05 /02 /février /2011 17:36
Les pauvres des États-Unis bénéficient pour la sixième année du gasoil de chauffage Vénézuélien.
Juan REARDON
En 2010, près de 500.000 personnes aux États-Unis ont bénéficié de ce programme, parmi lesquelles 157.000 foyers de bas revenus, environ 850 grands immeubles d’appartements, 245 refuges pour sans-abris, et environ 250 communautés indigènes.

Le 25 janvier 2011 la compagnie pétrolière vénézuélienne CITGO a célébré le démarrage de sa sixième année de distribution de gasoil de chauffage aux familles de bas revenus des États-Unis. Près de 132.000 foyers à travers les États-Unis bénéficieront de ce programme en 2011, pour un total de 60 millions de dollars d’économies.

Joseph P. Kennedy II, fils de l’homme politique Robert Kennedy, est le

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JOSEPH P. KENNEDY

président de la Citizen Energy Corporation, organization non-lucrative basée aux États-Unis et qui a établi en 2005 un partenariat avec la CITGO pour lancer ce programme du gasoil de chauffage. Lors de la cérémonie du mardi 25 janvier, il a déclaré : “Chaque année nous découvrons des familles qui doivent lutter jour après jour pour avoir à manger et pour chauffer leurs maisons.

Nous sommes profondément reconnaissants à la CITGO et au peuple du Vénézuéla pour leur générosité envers ceux qui ont besoin de garder leurs familles au chaud. Chaque année nous demandons aux grandes companies pétrolières et aux nations productrices de pétrole d’aider nos citoyens âgés et les pauvres à surmonter l’hiver. Une seule compagnie, la CITGO, et un seul pays, le Venezuela, ont répondu à nos appels”. La CITGO est une filiale de la compagnie pétrolière de l’État vénézuélien PDVSA. En 2010, près de 500.000 personnes aux États-Unis ont bénéficié de ce programme, parmi lesquelles 157.000 foyers de bas revenus, environ 850 grands immeubles d’appartements, 245 refuges pour sans-abris, et environ 250 communautés indigènes. Au total, 26 millions de gallons (environ 117 millions de litres) de gasoil de chauffage ont été distribués à une population vivant dans 25 états, le district de Washington y compris.

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En six ans Citgo a ainsi livré 170 millions de gallons (= 772 millions de litres) de gasoil de chauffage, selon l’AFP.

“La CITGO est très fière de célébrer ce sixième anniversaire de notre Programme de Gasoil de Chauffage, qui est notre programme vedette de développement social. C’est une initiative cohérente avec les principes d’humanisme et de solidarité défendus par le gouvernement de la République Bolivarienne du Vénézuéla à travers sa compagnie nationale pétrolière, PDVSA. Que ferions-nous si chacun d’entre nous était placé devant ce choix : chauffer sa maison ou nourrir sa famille ? Ce sont des décisions que nul ne devrait avoir à prendre" a expliqué Alejandro Granado, président de la CITGO.

Dans une colonne du Boston Globe, Kennedy écrivait en 2005, au sujet de l’impact des coûts croissants du mazout sur les foyers de bas revenu : “Pour les foyers de classe moyenne, la hausse des prix de l’énergie signifie moins de revenus. Mais pour les plus pauvres, cette hausse et l’érosion des aides sociales signifient s’imposer de graves privations, se regrouper autour de la cuisinière, utiliser des systèmes de chauffage dangereux, fermer des pièces pour faire baisser la facture de mazout, porter des vêtements à l’intérieur. La nourriture des enfants dans les quartiers pauvres décline de manière dramatique pendant les périodes de froid et quand les factures de mazout grimpent.”

Note de l’auteur : les personnes aux États-Unis qui se battent pour payer leur gasoil de chauffage sont invitées à téléphoner à la Citizens Energy Corporation au 1-877-JOE-4-OIL (1-877-563-4645) ou à s’inscrire en ligne sur www.citizensenergy.com pour savoir s’ils peuvent bénéficier du programme d’aide de gasoil de chauffage de la Citgo-Venezuela.

JUAN REARDON

Texte original (anglais) : U.S. Poor to Benefit from 6th Year of Subsidized Venezuelan Heating Oil, By JUAN REARDON – VENEZUELANALYSIS.COM

Traduction (français) : Thierry Deronne, pour La revolución Vive

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URL de cet article 12664
http://www.legrandsoir.info/Les-pauvres-des-Etats-Unis-beneficient-pour-la-sixieme-annee-du-gasoil-de-chauffage-Venezuelien.html
 
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5 février 2011 6 05 /02 /février /2011 08:07

 

http://forget.e-monsite.com/rubrique,nouveaux-compteurs-edf-chers,1130700.htm llink

 

 

Nouveaux compteurs EDF


"Si EDF vient vous changer le compteur, vous ne pouvez pas les en empêcher, ils ont le droit de mettre un nouveau compteur, (lequel leur appartient), mais surtout ne signez rien!

 

De cette manière ils ne pourront pas vous faire payer ce nouveau compteur dont la décision d'implantation sera seulement la leur (300 €), car il n'auront pas de bon de commande ou de bon de réception de travaux.

 

Si jamais ils vous envoient quand même la facture, demandez-leur alors de vous produire le bon de commande correspondant à cette facture.

 

Comme ils n'en auront pas, vous pourrez refuser de payer en disant que vous n'avez rien demandé. Devant un tribunal, c'est imparable, car la vente forcée, heureusement, est illégale.

 

 

 

http://artdevivresain.over-blog.com/article-la-vente-forcee-ce-n-est-pas-sain-66124327.html

 

 


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5 février 2011 6 05 /02 /février /2011 08:02

Présence de Jacques Tourtaux le 20 février au salon Anticolonial de Paris

http://img10.hostingpics.net/pics/481801tourtauxlivres.jpg
 

DIMANCHE 20 FEVRIER 2011
aura lieu le SALON ANTICOLONIAL
de 10h00 à 20h00
à la Bellevilloise, 19-21 rue BOYER
75020 PARIS
Métro GAMBETTA

Je dédicacerai mes livres
au stand de la 4ACG

"GUERRE D'ALGERIE
SOUVENIRS D'UN APPELE ANTICOLONIALISTE"
Avant-Propos d'Henri ALLEG, l'auteur de La Question

"GUERRE D'ALGERIE
L'ENFANT DE LA MISERE
L'ETAT COLONIAL ET SA JUSTICE DE CLASSE"

 

 

Pour tous renseignements: Tel. 03.26.40.62.15.

Mail: jacques.tourtaux@orange.fr

 

 

http://che4ever.over-blog.com/pages/Presence_de_Jacques_Tourtaux_le_20_fevrier_au_salon_Anticolonial_de_Paris-4533607.html

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