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16 mai 2014 5 16 /05 /mai /2014 04:07

 

 

 

UE-dictature-NOM.jpg**

 

 

Ma vidéo, 50 mn pour expliquer tout :

 

 

 

 

 

Bientôt, la France n'existera plus !

 

 

 

Mon post, sur mon blog officiel


L'Union européenne est un monstre, sortons-en ! La vidéo d'eva R-sistons

 

 

 

Le dossier, et mon article

L'UE est malfaisante, dossier avec vidéos. Il faut en sortir ! Voici comment

 

UE-art-50-UPR.jpg

 

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10 raisons pour quitter l'Union européenne

 

 

 

 

 

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8 avril 2013 1 08 /04 /avril /2013 23:10

 

 

 

CRIF-sarko-hollande.jpg

 

 

 

 

 

 

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L’article ci-dessous a été mis en ligne le 29 septembre 2010 sur le site du magazine satirique belge on-line Satiricon.be (www.satiricon.be) :

Intitulé Le printemps des sayanim, le récit que le professeur (de droit) Jacob Cohen publie ces-jours-ci à Paris aux Éditions de L’Harmattan stupéfie autant par son objectif que par son étayement : quoique mêlant réalité et fiction, il se propose de mettre à nu un système qu’il affirme bien réel, celui des sayanim –informateurs en hébreu– constitué de Juifs de la diaspora qui, par « patriotisme » assure l’auteur qui les désapprouve, acceptent de collaborer ponctuellement avec le Mossad (les services secrets israéliens) ou avec d’autres institutions sionistes, leur apportant l’aide nécessaire dans le domaine de leurs compétences afin de mener une guerre psychologique pour défendre la « sacralité » d’Israël. En France, leur nombre se situerait autour des trois mille, principalement au sein du Bnaï Brit (une association internationale) ainsi que de quelques autres organisations nationales.

Juif lui-même, l’auteur ne cache pas son jeu, puisqu’il dédie son ouvrage « à tous ceux qui se battent pour la Justice en Palestine », et il est donc hors de doute que son texte a fait grincer bien des dents au sein de la communauté.

 

PÉTRONE

 

http://homelit.skynetblogs.be/archive/2010/09/index.html


Le printemps des sayanim par Jacob Cohen, Paris, L’Harmattan, juillet 2010, 172 pp. en noir et banc au format 13,5 x 21,5 cm sous couverture brochée en quadrichromie, 16,50 €


Le printemps des sayanim.jpg

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8 avril 2013 1 08 /04 /avril /2013 19:15

 

CARICATURES- MARGARET THATCHER-1-http://www.centerblog.net/image-blog/133935-6583994-caricatures-margaret-thatcher-1-

 

Que restera-t-il de Margaret Thatcher ?

Pour certains elle aura mis fin au « monopole » syndical, elle a combattu l'IRA, elle a été ferme pour défendre les poussières d'empire aux Malouines par exemple, elle a refusé l'accélération de l'intégration européenne, elle a privatisé comme personne avant elle... Pour d'autres les plus nombreux en Grande Bretagne c'est l'arrogance, la certitude d'avoir toujours raison, même seule, c'est son inhumanité à l'égard des mineurs grévistes gallois ou des grévistes de la faim de l'IRA.


Peu de femmes politiques ont déchaîné autant de passions. Si la frange rétrograde et conservatrice de la population anglaise en a fait son héroïne pendant plus d'une dizaine d'années, l'immense majorité des britanniques a souffert de sa politique économique et sociale. Le miracle d'une Grande Bretagne prospère et isolée a vécu. C'est Thatcher qui a transformé ce pays en place boursière et en pôle de service sacrifiant un à un les pans de l'économie traditionnelle. S'il n'y a plus d'industries de transformation, si tous les « bijoux » du royaume ont été un à un vendus aux capitaux étrangers,  c'est grâce à madame Thatcher. A l'image de Reagan elle a inventé une droite décomplexée qui a aussi inspiré Nicolas Sarkozy. Après avoir été poussée dehors par les siens au début des années 90, elle n'est désormais plus une référence politique pour le parti de David Cameron. Ne serait-ce que par ses positions ultra-réactionnaires sur les questions de société comme sa vision de l'homosexualité. Paradoxe elle a aussi permis à toute une génération d'artistes de créer en se positionnant contre elle.


Alors si vous voulez vous souvenir de Margaret Thatcher réécoutez Renaud ou allez voir un film de Ken Loach. C'est ainsi que vous comprendrez mieux pourquoi dans les années 80 des enfants accostant un candidat travailliste aux environs de Birmingham, lui disaient « mes parents votent pour vous parce que nous on hait Magie Thatcher ». Le Parti communiste français est du côté de ceux à qui l'outrance libérale de la politique de Thatcher a donné envie de construire une nouvelle Grande Bretagne.

 

 

http://www.pcf.fr/38472

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Et sur la classe politique française ?

 

Séisme démocratique ! 

Aucun petit rafistolage ne permettra de faire face aux violentes convulsions que provoque ce qui est désormais appelé « l’affaire Cahuzac ». Aucun discours moralisateur, aucune loi, aucune promesse présidentielle répétée durant les campagnes électorales, n’ont ralenti l’apparition de multiples scandales politico-financiers. Au-delà de l’ignoble comportement personnel de l’ancien ministre, il est clair qu’un système a permis qu’il vienne s’ajouter à beaucoup trop d’autres. Une putréfaction avancée est en cours. La consanguinité et l’inceste permanent entre le pouvoir d’état, le monde des affaires et les grands médias dominants éclatent au grand jour. Ensemble depuis des années, ces puissants, arrogants, dominateurs et méprisants vis-à-vis des gens de peu, du haut de leur compétence prétendument indiscutable, détricotent fil après fil les droits économiques et sociaux au nom d’une pensée et d’une politique uniques. Cela ne vise qu’un objectif : satisfaire les appétits de l’argent-roi. Quand ils nous vantent les bienfaits de la « liberté totale de circulation du capital et des marchandises », ils savent que plus de la moitié de la valeur de ce commerce passe par ces sociétés financières installées dans les paradis fiscaux. Quand le ministre du budget rabote les dépenses publiques et sociales, il sait que s’il faisait rapatrier la valeur annuelle de la fraude fiscale, il n’y aurait aucun déficit budgétaire. Fraudeur lui-même, il ne peut le faire. Dans un tel climat, le gouvernement devrait prendre l’initiative de suspendre le débat sur l’accord « flexibilité du travail » et consacrer le temps nécessaire à une discussion associant nos concitoyens sur l’état de la République. Il ne le fait pas. Sur ce sujet comme sur les autres, la caste de l’oligarchie ment effrontément en faisant croire que cela irait mieux si les travailleurs avaient moins de droits. Une nouvelle fois, ce n’est pas le travail qui est sécurisé, ce sont les profits à venir. Le dénoncer est l’exact contraire d’un populisme brandi désormais comme un ultime bouclier par tous ceux qui entendent, d’une manière ou d’une autre, défendre un système à bout de souffle.

L’engagement contre la politique d’austérité et de chômage et pour une nouvelle démocratie ne font donc qu’un. Toutes celles et ceux qui ont voulu, il y a un an, chasser M. Sarkozy du pouvoir, peuvent à nouveau aujourd’hui se rassembler dans un large mouvement contre la dictature des puissances financières et pour une refondation démocratique de la République au service de l’intérêt général.

C’est le sens de la proposition du Front de Gauche de lancer un processus constituant de refondation pour une véritable République sociale et démocratique. Enoncer ce seul objectif constituerait déjà une rupture. Il ne concerne pas qu’une fraction de la gauche ou une fraction du pays, mais bien l’immense majorité du peuple qui, plus ou moins confusément ressent cet irrépressible besoin de changement démocratique et progressiste. La marche citoyenne du 5 mai doit être la plus unitaire, populaire et ouverte possible pour prétendre être un point de départ de la réappropriation souveraine par les citoyens de leur République nouvelle à construire. Préparons-la sans attendre ! Notre pays a tant besoin d’un souffle nouveau.


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8 avril 2013 1 08 /04 /avril /2013 18:22

 

L'Affaire Bernheim : Oui, et après ?

Posted: 06 Apr 2013 02:27 PM PDT


Que se passe-t-il avec le Grand Rabbin de France ? Voilà que les médias rarement enclins à parler de la communauté juive viennent de révéler au grand jour que Gilles Bernheim, Grand Rabbin de France depuis 2008, serait l'auteur de plagiats et aurait bidonné son CV.
Entre s'être auto-proclamé agrégé de Philosophie [1] et des écrits qui seraient d'inspiration ni divine ni personnelle [2] rien ne va plus pour ce qui est sensé représenter la plus haute autorité religieuse du judaïsme français. Il n'est pas dans une situation facile. D'autant plus que peu de voix semblent s'élever, étrangement, pour prendre sa défense.
Les jours qui viennent nous diront comment réagira Bernheim, mais il semblerait que la messe soit dite. Sa position en tant que Grand Rabbin est difficilement tenable et devra sans doute passer la kippa à gauche.
Une bonne chose diront certains qui voient là une victoire contre le sionisme dont Bernheim était de part sa fonction un défenseur de facto de l’État d'Israël. Un de moins donc, surtout un Grand Rabbin, c'est vrai que c'est toujours ça de prit.
Mais après Bernheim ?... Cela ne serait-il pas une victoire à la Pyrrhus ? Risquons-nous à en choquer plus d'un, mais entre un Gilles Bernheim du Consistoire et un Richard Prasquier du CRIF, l'un est un modéré plutôt en cohérence avec le judaïsme authentique tandis que l'autre est le partisan d'un sionisme intransigeant. Bernheim s'est en effet publiquement engagé contre le mariage gay [3], fut plutôt discret lors de la mort de Hessel et se montre ouvert sur la question de l'Islam [4]. Tout le contraire de Prasquier, discret sur le mariage gay, n'ayant pas manquer pas de fustiger l'attitude antisioniste d'Hessel à l'annonce de son décès [5], et associant immanquablement l'Islam aux djihadistes, à l'Iran ou aux terroristes du Hamas [6] sur le site Internet du CRIF.

Les opinions entre le Consistoire et le CRIF semblent en effet divergentes. Ce n'est d'ailleurs sans doute pas un hasard si le Consistoire qui était membre du CRIF jusqu'en 2004, a décidé, sous le rabbinat du prédécesseur de Bernheim, de quitter l'organisation aujourd'hui présidée par Richard Prasquier [7].
Le principal désaccord, et cause de cette séparation, semblerait être les modalités et l'intensité de la "lutte contre l'antisémitisme" en France. Le CRIF est de notoriété publique, un partisan de la récupération pro-active et sur-communiquante du moindre incident pouvant avoir une connotation antisémite comme en témoignent les nombreuses protestations lors des célébrations nationales de Céline en 2011, finalement annulées, ou la propension du CRIF et de ses officines à dénoncer la moindre agression dite antisémite comme celle d'un juif dans un train de Toulouse [8], à Villeurbanne [9], ou encore à Marseille [10]. Cette attitude que nous pourrions qualifier d'agressive, ne semble pas être celle choisie par le Consistoire jusqu'à présent, qui a une approche plus prudente, en tout cas plus discrète.
Par conséquent, bien qu'il soit hasardeux d'affirmer que l'Affaire Bernheim puisse être une sorte de règlement de compte entre le CRIF et le Consistoire, il ne serait pas surprenant que le successeur de Bernheim soit un rabbin nettement plus pro-sioniste et plus intransigeant sur la soumission des médias à la ligne du CRIF. Il est même possible que le futur Grand Rabbin prenne l'initiative de réintégrer le Consistoire dans l'organigramme du CRIF.
Vu sous cet angle, même si nous devons nous réjouir de voir qu'une éminente personnalité de la communauté ne soit pas épargnée lorsqu'elle commet des délits, il faut par conséquent s'interroger sur ce qui peut se tramer en coulisses et aussi sur ce que nous réserve l'avenir au point presque d'en regretter ce mystificateur.

[1] Le grand rabbin Gilles Bernheim n'a jamais eu l'agrégation de philosophie (LeMonde.fr)

[2] Plagiat : la très fragile défense du grand rabbin Gilles Bernheim (Rue89.com)


[3] Mariage homosexuel, homoparentalité et adoption : ce que l’on oublie souvent de dire. Essai de Gilles Bernheim, Grand Rabbin de France (Le Grand Rabbin de France)


[4] Minarets: l’Europe doit changer son regard sur l’islam (Le Grand Rabbin de France)


[5] Décès de Stéphane Hessel (CRIF)


[6] Une recherche avec le mot-clé "Islam" sur le site du CRIF (www.crif.org)


[7] Crif: élection sous tension (LExpress.fr)


[8] L’UEJF choquée, condamne l’agression antisémite du train Toulouse/Lyon (CRIF)


[9] Communique du CRIF : agression antisémite a Villeurbanne (CRIF)


[10] Agression antisémite à la gare Saint-Charles (CRIF)
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8 avril 2013 1 08 /04 /avril /2013 04:58

 

Sur ce post, j'ai ajouté mes dernières vidéos (eva)

 

les ruines du bronx

linternaute.com- Bronx

 

 

Le "rêve américain" ! C'est ce qu'on m'a dit.

Alors à 20 ans je suis partie 2 mois aux Etats-Unis.

 

Le "cauchemar soviétique" ! C'est ce qu'on m'a dit.

Alors j'ai été voir l'URSS sur place.

 

Récits de 2 voyages qui font tomber les préjugés...

surtout à l'heure où la "crise"

(provoquée par les mondialistes pour transférer

tout du "bas" vers le "haut" !)

tue nos emplois et risque de priver chaque citoyen

et chaque famille de sa dignité.


Et l'on se prend à rêver d'un monde où il n'y aurait

ni chômeurs ni sans domicile,

comme l'URSS si décriée d'antan

et qui avait quand même du bon !

 

Au nom de la vérité, je témoigne de ce que j'ai vu

 

Vidéo enregistrée le 6 avril 2013

en même temps que 3 autres.

 

eva R-sistons

 

La vidéo ici :

 

http://www.dailymotion.com/video/xyt5re_le-reve-americain-et-le-cauchemar-sovietique-r-sistons-video-15_news#.UWGCOzfmIa8

 

 

Mes autres dernières vidéos  

 

CHOMEURS ! Demain, l'ESPOIR !
R-sistons vidéo 17

 

Le drame des licenciements me touche profondément :

Trop de vies brisées,

de familles disloquées,

de projets anéantis.

Alors je m'adresse à tous ceux

qui sombrent dans le doute, la crainte, le désespoir.

Il y a un avenir pour vous,

l'espérance est concrète !

Voici pourquoi...

4e vidéo enregistrée le 6 avril 2013.

 

Chantal Dupille  (eva R-sistons)


 

http://www.dailymotion.com/video/xyt9vi_chomeurs-demain-l-espoir-r-sistons-video-17_news#.UWGo2jfmIa8

 

 

 

 

 

 

hollande-sarkozy_hollande_crif.jpg

 

Le mal qui ronge la France pays aujourd'hui colonisé (vidéo eva R-sistons)

 

 

http://www.dailymotion.com/video/xyt8pb_le-drame-francais-c-est-aujourd-hui-un-pays-colonise-r-sistons-video-16_news#.UWGc5DfmIa8

 

 

 

Libérons- la France !

 

valmy-france-copie-1.jpg

 

   

Autres vidéos récentes d'eva :


 

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7 avril 2013 7 07 /04 /avril /2013 05:30

Politique - le 17 Avril 2012

Comptes et légendes des Le Pen:
Un Front plus familial que national

« Mieux vaut hériter de bons chromosomes conduisant à la richesse, plutôt que de faibles chromosomes qui vous font perdre le magot légué. » Cette citation tirée de « Droite et démocratie économique », une brochure rédigée par Jean-Marie Le Pen en 1978, pourrait figurer au fronton de sa propriété du très chic parc de Montretout, à Saint-Cloud (Hauts-de-Seine), tant la famille Le Pen en a fait son code de conduite. Car si l’ancien président du Front national hier, et sa fille Marine Le Pen aujourd’hui, tentent de présenter le FN comme « le premier parti ouvrier de France », ses dirigeants roulent plutôt sur l’or.


Jean-Marie Le Pen confiait à Henri Chapier, sur son « Divan », le 9 décembre 1989, n’avoir « aucun problème avec l’argent. Quand on n’en a pas besoin, on est un homme libre. » Le patriarche a su mettre sa famille à l’abri du « besoin ». Après la destruction de leur appartement dans l’attentat de la Villa Poirier, et un séjour de trois mois chez leur ami Jean-Marie Le Chevallier, les Le Pen s’installent à Saint-Cloud, dans la demeure de Montretout, chez Hubert Lambert. Nous sommes en 1976, « l’année qui voit changer la situation matérielle de Jean-Marie Le Pen dans des proportions notables », note Eric Roussel dans « Le cas Le Pen », paru en 1985.
Le 25 septembre, l’héritier de « la dynastie Lambert, des ciments du même nom », décède. Aussitôt après avoir fait poser des scellés « sur sa future demeure », nous apprend Libération du 18 octobre 1985, Le Pen père fait valoir un testament, signé du défunt, qui le fait légataire universel de sa fortune. Héritage, frais déduits : « un minimum de 30 millions de francs d’avoirs financiers et bancaires », selon Caroline Fourest et Fiametta Venner (1), « 40 millions de francs lourds », selon Pierrette Le Pen, interrogée par Genève Home information après son divorce en décembre 1987. Et 50% de la société civile immobilière propriétaire de l’hôtel particulier de Montretout, soit 365 mètres carrés et 11 pièces sur trois niveaux, ceint d’un parc de 4 700 mètres carrés, le tout estimé entre 10 et 15 millions de l’époque (estimation portée à 6,5 millions d’euros aujourd’hui) ; plus un immeuble rue du Cirque, dans le 8ème arrondissement de Paris. Philippe Lambert, cousin du disparu, intente un procès en nullité de testament. Il se désiste en 1977, car un « arrangement » est trouvé : les cousins Lambert gardent les ciments, les parts industrielles et un gros chèque. La validité « morale » de l’héritage a maintes fois été contestée. Notamment par Jean-Maurice Demarquet, médecin de Lambert et compagnon de route de Jean-Marie Le Pen, enrôlé en 1976 pour déclarer Lambert « sain d’esprit quand il a testé » en faveur de Le Pen. Mais qui s’avoue « surpris », comme Jean Antonelli, l’autre médecin de Lambert. Il s’interrogeait, le 15 octobre 1985, dans Le Monde : « Lambert ne devait pas mourir si tôt, si vite ».

  • Un héritage construit à la sueur du front de travailleurs immigrés

Jean-Marie Le Pen comme sa fille ont souvent dénoncé les travailleurs immigrés coupables de « vivre aux crochets des Français ». Mais l’héritage Lambert, sur laquelle ils ont construit leur fortune, s’est constitué « par le travail, la peine, parfois même la mort d’un personnel en grande partie étranger », relevaient Jean Chatain et Maryse Lelarge dans l’Humanité du 23 septembre 1987.  Asiatiques après la Première Guerre mondiale, puis Polonais, et après la Seconde Guerre Espagnols, Italiens, Maghrébins sont entrés dans ce que l’on nommait « le bagne Lambert ». « Dans les années soixante, on dénombrait 17 nationalités différentes » dans les carrières de Cormeilles-en-Parisis (Val d’Oise) et Vaujours (Seine-Saint-Denis), logés dans les « cités Lambert », qui possédait aussi sa propre coopérative de distribution, selon le modèle en vigueur dans les corons. « Logés par l’usine, endettés à l’usine, les travailleurs n’avaient alors (qu’à) trimer afin d’accumuler les milliards dont le chef du Front national a hérité en 1976 », écrivait l’Humanité. La somme reçue par Le Pen « équivalait au salaire qu’un ouvrier de Lambert aurait pu espérer toucher en l’espace de… dix siècles » !

  • Un héritage "pour la cause nationale"

Malgré son origine, l’argent des Lambert devait aller « à défendre les idées nationales ». C’est du moins ce qu’a cru le défunt. Dans « A contre flots », Marine Le Pen rapporte ce propos très précis de Hubert Lambert à son père, datés de 1976 : « Je veux que tu aies les moyens financiers de ne jamais dépendre de personne (…) je te fais mon héritier, car je sais que la liberté que je t’apporterai, tu t’en serviras pour défendre les idées nationales. » On peut mettre en doute l’exactitude de la tirade – Marine Le Pen avait huit ans -, pas le flou que l’héritière Le Pen entretient dans la destination du magot. L’héritage lui a été donné « pour la cause », répète à l’envi Jean-Marie Le Pen, « même s’il prend bien soin de le garder à son nom et non de le mettre à celui du Front national », complètent Fourest et Venner. Une constante dans les trois héritages qu’a touché Le Pen.

« Déjà en 1974, révélait Libération en octobre 1985, le président du Front national avait hérité de Julien Le Sabazec », d’un testament écrit « entre deux tentatives de suicide ». Sa fragilité n’a pas joué : « je suis avant tout respectueux de la volonté du défunt », avait déclaré Le Pen. Ce fût également sa ligne de conduite pour Lambert et, plus proche de nous, pour l’héritage d’Henri Bussière. En 1994, ce gendarme retraité voulait léguer ses biens (une maison et 500 000 francs d’économies) au Front national, mais le trésorier du FN, sur commande, lui avait fait modifier son testament en faveur de Jean-Marie Le Pen en son nom propre. Après intervention de la sœur d’Henri Bussière, le tribunal de grande instance d’Epinal avait fait annuler la succession, arguant que le parti s’était « livré à une manœuvre prohibée » par le Code civil. Marine Le Pen, déjà avocate, avait pourtant plaidé devant la cour, « au nom de la morale », pour « respecter la volonté d’un mort ».

  • Une maison à la campagne pour "voir des vaches, au lieu des arabes"

Chez les Le Pen, on s’est toujours servi dans les poches des autres. Le pater familias, qui rappelle à qui veut l’entendre ses origines modestes, fils de pêcheur élevé « dans un deux pièces sans eau courante » de la Trinité-sur-Mer, choisit ses amis comme ses épouses, riches. A la naissance de sa cadette Marine, « la famille vit des avoirs et des biens immobiliers de Pierrette », sa première femme, notamment « la location de deux appartements dont elle a hérité ». Sans compter la maison familiale de Mainterne, près de Dreux- vendue après l’héritage Lambert - qui permettait « aux enfants qui habitaient le XVème de voir des vaches, au lieu des arabes », déclare-t-il sur Public Sénat en avril 2010. Sans oublier la maison de pêcheur de La Trinité-sur-Mer. Le couple « peut aussi compter sur les dons de plusieurs amis fortunés qui soutiennent la cause ». Son deuxième mariage obéit aux même règles : Jany Le Pen, née Paschos, fille d’un marchand de tableaux grec et d’une aristocrate apparentée aux Borghese, possède une somptueuse villa de 200 mètres carrés, 1 600 mètres carrés de jardin avec piscine à Rueil-Malmaison… Maison vendue en 1987 à une société immobilière, mais que le couple va néanmoins squatter sans payer de loyer (estimé à 26 000 francs mensuels) jusqu’en 1995. Il n’y a pas de petits profits.

  • Ménages et passe-passe fiscal

Même son divorce, qui a trainé de 1985 à 1987, est affaire de sous : « Je n’ai pas touché une miette de patrimoine familial en quittant le foyer », déclarait Pierrette Le Pen sur Europe 1, le 21 octobre 1985. Elégant, le président du Front national conseille à sa femme de « faire des ménages » pour gagner de l’argent : elle le prend au mot et pose nue, déguisée en soubrette, dans Playboy. Une première étape de sa vengeance, puisqu’elle déballera dans la presse une partie des petites magouilles de son ex-mari. Dans un manuscrit jamais publié mais dont Backchich livrait des extraits en juin 2010, elle écrit que Jean-Marie Le Pen a « nargué le fisc », « reprochant à l’administration de l’avoir dépouillé à outrance sur ce fameux héritage Lambert en France, alors que l’essentiel de cet héritage se trouve en Suisse », ce que confirment des enquêtes de l’Evénement du Jeudi et du Canard Enchaîné. En décembre 1987, le pourfendeur du « capitalisme apatride » est décrit par son ex-femme en porteur de valise, dans Genève Home information : « Il y avait une fondation. La fondation Saint-Julien dont messieurs Brocard père et fils, étaient gestionnaires. Jean-Marie a demandé que cette fondation soit réalisée, en liquide, et l’argent a été déposé à l’UBS et nous avons mis de l’argent à la banque Darier. » De temps à autre, Pierrette Le Pen sera chargée par son mari de retirer de ce compte des « petits nègres », un code correspondant à 10 000 francs.

Ce n’est pas le seul tour de passe-passe fiscal de Jean-Marie Le Pen. En 1998, il est « redressé » pour un montant d’un million de francs, pour dissimulation de revenus : il a oublié de déclarer deux millions de francs de plus-value sur des placements boursiers. L’administration fiscale a aussi noté des loyers « anormalement bas » payés à la SCI de Montretout, ce qu’elle assimile à un « avantage en nature » indu. Elle épingle également le patron du FN suite à la découverte d’un million de francs « d’origine indéterminée », versés en chèques et espèces par des militants du FN et transitant sur les comptes personnels de son président : « Le Pen avait tendance à confondre ses comptes personnels et ceux du FN », écrit l’Express, qui révèle l’affaire en novembre 1999. Mais c’est peut-être Pierre Poujade, qui dans Le Matin du 13 décembre 1983, le définit le mieux : « C’est un être amoral. Mais c’est aussi un battant et un orateur de talent. Sa stratégie a réussi. Il est même devenu milliardaire grâce à cela. »


(1) Marine Le Pen, mai 2011, éditions Grasset

 

  • A consulter:

Dans l'Humanité, ce mercredi, le Front de gauche, antidote électoral au FN

Dans la salle de bain de Marine Le Pen

Marine Le Pen et les jeunes: halte au sensationnalisme

Le Front de gauche est parti de la reconquête face au FN

Grégory Marin

 

 

http://www.humanite.fr/politique/comptes-et-legendes-des-le-pen-un-front-plus-familial-que-national-494738

 

 

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6 avril 2013 6 06 /04 /avril /2013 03:23

 

 

http://www.mecanopolis.org/?p=25311

 

 

 

 

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4 avril 2013 4 04 /04 /avril /2013 03:38

 

Comment la France est-elle devenue le paradis fiscal du Qatar ?

 

Il ne se cantonne plus au sport et aux médias. Après le rachat du PSG, les droits TV de la Ligue 1 de football, et divers palaces parisiens, le Qatar lorgne à présent sur les plus importantes entreprises françaises Lagardère (13 %), Vinci (5.8 %), Véolia (5 %), et plus récemment Total (3%).

Face à ce raz de marée, certains s’interrogent et d’autres s’inquiètent. Pourquoi le Qatar s’intéresse-t-il tant à la France et à son industrie ? Comment et grâce à qui s’est-il imposé dans le capital des plus grosses sociétés hexagonales jusqu’à en devenir parfois l’unique propriétaire ?

Le Qatar : késako ?

 

Le Qatar est un émirat de 11 400 km² – 60 fois plus petit que la France – peuplé par 1,7 millions d’habitants. Depuis 1971, année de l’indépendance du Qatar, les membres de la famille al-Thani se succèdent au pouvoir. Le Qatar est le 3ème exportateur mondial de gaz derrière la Russie et l’Iran et premier exportateur de gaz liquéfié. Les hydrocarbures constituent la principale source de richesses du Qatar, qui est devenu en 2011, le pays le plus riche du monde, d’après le FMI.

Le Qatar est un pays prospère, attrayant et puissant mais aussi récent, convoité, fragile. Le Chef de l’état, l’Emir Hamad bin Khalifa al-Thani, sait que pour pérenniser son influence, il doit bâtir une économie durable, stable et rentable à long terme. Autrement dit, investir.

Pourquoi le Qatar veut-il investir ?

 

Dans quelques décennies, le pétrole et le gaz qui font la fortune du Qatar, auront disparu de ses souterrains. Il faut donc trouver d’autres sources de revenus, d’autres placements financiers capables de fournir à l’émirat une vitrine et un patrimoine inépuisables.

« Le Qatar cherche à ne pas être prisonnier d’une seule source de revenus et à se diversifier au maximum. » Pascal Boniface, directeur de l’IRIS, source Metrofrance.com

Le Qatar a donc besoin d’une assurance vie.

La France a été choisie comme placement favori – certains diront comme « terrain de jeu » – des Qataris. Cela s’explique par deux phénomènes. D’une part, Paris et Doha, la capitale du Qatar, entretiennent des relations privilégiées depuis 1994 et l’arrivée au pouvoir de Hamad bin Khalifa al-Thani. L’homme est francophile et francophone.

Charles Platiau/Reuters

La famille de l’émir passe régulièrement l’été en vacances en France, loin de la chaleur écrasante du Moyen-Orient. Cheick Al-Thani est un proche de Jacques Chirac, un ami de Nicolas Sarkozy.

En juin 2007, le premier chef d’état arabe reçu à l’Elysée nouveau Président de la République est l’émir du Qatar. Le mois suivant, Hamad bin Khalifa al-Thani assiste au défilé du 14 juillet aux côtés de Nicolas Sarkozy. En 2008, ce dernier voyagera deux fois à Doha. En 2009, le Président invite l’émir et son épouse à l’Elysée où il prononcera à son égard un discours élogieux.

« Aujourd’hui, le Qatar est un modèle. Et la France est fière d’être aux côtés de votre pays dans son formidable essor et dans l’accomplissement de votre ambition » Nicolas Sarkozy lors d’une allocution à l’Elysée en l’honneur de l’émir.

En 2010, Nicolas Sarkozy élève le fils de l’émir au rang de Grand officier de la Légion d’honneur. Les relations diplomatiques entre la France et le Qatar sont garanties, et les choses ne devraient guerre évoluer avec François Hollande qui avait envoyé Laurent Fabius entamer des négociations à Doha, en février dernier.

La France : paradis fiscal du Qatar

 

Et puis, il y a l’atout majeur. Celui qui fait de la France la terre rêvée des Qataris : la convention fiscale. Elaborée en 1990, elle permet entre autre l’allègement des impositions sur dividendes des sociétés qataris basées en France.

En 2008, Nicolas Sarkozy a révisé cette convention en partenariat avec Hamad bin Khalifa al-Thani, afin de la rendre davantage favorable aux investisseurs qataris. Un nouvel article exonère d’impôt sur les plus-values tous les investissements immobiliers réalisés dans l’Hexagone par «l’Etat du Qatar ou ses entités publiques».

Total cède 3 % de son capital à Qatar Holding

 

Concernant l’ISF auquel la majorités des résidents qataris seraient soumis : « les biens situés hors de France d’un citoyen du Qatar résidant en France n’entrent pas dans l’assiette de l’impôt de solidarité sur la fortune pour une période de cinq ans après qu’il soit devenu résident français »

Le Qatar est le seul pays du monde à bénéficier d’autant de privilèges fiscaux en France. Alors pourquoi ?

Si l’on comprend l’intérêt de l’émirat à investir dans notre patrimoine, notre culture, nos entreprises, le gain du côté français peut être difficile à discerner. Nicolas Sarkozy défend son action en assurant signer des contrats juteux pour les sociétés françaises – le système gagnant gagnant. Certains l’accuseront d’avoir liquidé les biens nationaux dans l’unique but d’enrichir ses amis du patronat ou de bénéficier, après son mandat, des faveurs de l’état le plus riche de la planète…

La France et le Qatar sont alliés et partenaires depuis longtemps. La France, nouveau paradis fiscal pour des milliardaires qui ne demandent qu’à faire tourner la planche à billets… Le rapport de force équitable est-il toujours garanti ?

R. B.

 

http://actupost.fr/france-paradis-qatar/

 

 

 


 

Mercredi 3 avril 2013

"Pourquoi le Qatar, qui se présente comme un pays moderne et qui bénéficie d’une convention fiscale hors norme en France, éprouve-t-il le besoin d’aller cacher une opération aussi symbolique que le rachat du Printemps en passant par des méandres de sociétés écrans au Luxembourg, prête-noms et intermédiaires de tous ordres ?" s'interroge Mediapart, en se demandant si des gens bien placés en France ne bénéficient pas, au passage, de rétrocommissions. L'émirat qui possède déjà des parts dans Total, LVMH, Vinci, Veolia, et de nombreux grands hôtels et champs de courses prestigieux, via Qatar Investment Authority montait il y a un an dans le capital de Lagardère jusqu’à y porter sa participation à 12,8% (cf Slate), et pourrait avoir EADS (de plus en plus soumise aux banquiers) en ligne de mire.

 

 

 

Le fond souverain du Qatar possède en Allemagne 17 % de Volkswagen, 10 % Porsche et 9 % du géant du bâtiment Hochtief. En Italie il acheté Valentino et l'AC-Milan

 

En Grande Bretagne il possède 20 % de la bourse de Londres et a financé 95% de la Shard tower, le plus haut gratte-ciel d'Europe. Après avoir acheté les magasins Harrods en 2010, s'intéresserait à Marks & Spencer, avec peut-être des commissions louches comme dans l'affaire du Printemps/

 

En politique internationale l'émir du Qatar se pose en médiateur dans divers conflits. Pour la deuxième fois en trois ans il accueille à Doha le président érythréen Isaias Afewerk après avoir joué les bons office entre lui et Djibouti. Deux jours plus tôt il accueillait le président afghan Hamid Karzai et s'engageait à jouer à jouer les intermédiaires avec les talibans (la question de  l'ouverture d'un bureau des talibans à Doha n'a semble-t-il pas été abordée). Il joue aussi les médiateurs dans les territoires palestiniens entre l'OLP et le Hamas. Parallèlement le pays continue d'entetenir l'incendie en Syrie et héberge des djihadistes tchadiens, algériens etc prêts à répandre le wahabbisme (en décembre 2011 l'émirat a érigé une immense mosquée à Mohammed Ibn Abdoul Wahhab) ou l'idéologie des frères musulmans au Sahel. Il tient aussi à bout de bras le régime égyptien de Morsi (et a été accusé récemment de vouloir privatiser à son profit le canal de Suez), qui aujourd'hui se voit soupçonné d'organiser un complot contre les monarchies du Golfe, selon un responsable de la police à Dubaï.

 

Malgré l'antisémitisme affiché de nombreux médias du Qatar, l'émirat reste soupçonné d'entrenir des rapports clandestins avec Israël.  En novembre l'agence iranienne Fars avait accusé l'émir d'avoir donné  lors de sa visite du 23 octobre aux responsables palestiniens des montres et stylos munis d'émetteurs pour aider les services israéliens à les localiser. Ahmed Jaabiri et Ahmed Abu Jalal et une quarantaine d'autres militants des brigades Ezzedeen al-Qassam seraient morts à cause de cela en novembre (personne n'a démenti cette info). En janvier une source à Jérusalem indiquait que le Qatar avait aidé au transfert de 60 Juifs du Yémen sur un avion de Qatari Airline. L’ancienne ministre des Affaires étrangères et chef du parti Kadima, Tzipi Livni, aurait déclaré sur une chaîne de télévision israélienne que son rival Benyamin Netanyahou a reçu du Qatar 3 millions de dollars pour sa campagne électorale (mais l'information ne figure pas dans les archives du Jerusalem Post, comme le prétendent les sites qui ont repris cette nouvelle qui relève peut-être de la rumeur...).

 

Le Mali appelle la Russie à la rescousse

Le gouvernement du Mali a demandé à la Russie de lui livrer des hélicoptères, des avions de combat et des véhicules blindés pour combattre les rebelles islamistes dans le nord du pays, affirme mardi le quotidien russe Vedomosti.

Le Mali veut "des hélicoptères Mi-35 et Mi-17, des avions cargo et des avions de combat, des véhicules blindés BTR-80, des systèmes radar de défense antiaérienne, ainsi que des armes légères et des munitions", a indiqué une source au sein de l’agence publique russe d’exportation d’armements Rosoboronexport, citée par le journal.

En février, la Russie a déjà livré au Mali 3000 fusils d’assaut kalachnikov, 300 mitrailleuses et des munitions pour un montant total de 12 millions de dollars, dans le cadre d’un contrat conclu en septembre 2012, a précisé cette source.

Il n’est pas exclu que de nouveaux contrats sur la livraison d’armes russes, en premier lieu des hélicoptères et des véhicules blindés, au Mali puissent être signés "prochainement", a-t-elle souligné.

Le directeur de Rosoboronexport, Anatoli Issaïkine, avait indiqué début mars que l’agence livrait au Mali des armes à feu "en toute légalité".

Les autorités maliennes avaient alors fait part de leur intention d’acheter d’autres types de matériel militaire, selon la même source.

 

http://www.egaliteetreconciliation.fr/Le-Mali-appelle-la-Russie-a-la-rescousse-17342.html

 

 

Pape François : une voix pour la guerre au Mali
clément dousset
Mardi 2 Avril 2013


On était très disposé à croire au bon pape. Un sourire avenant, des mots bonhommes, des gestes parlants et simples. Peu de goût pour l’or et beaucoup d’amour pour les pauvres. Presque de quoi lui pardonner à l’Argentin de n’avoir pas été très résistant contre ses compatriotes colonels au service de l’oligarchie financière.
 
On l’attendait quand même au tournant du message pascal trouvant que, jusqu’alors, s’il avait placé beaucoup le mot pauvre et le mot paix dans ses prêches, il n’avait rien dit d’un peu concret sur ces deux-sujets-là.
 
Que nous dit-il donc le bon pape pour Pâques ? Qu’il faut un meilleur partage des richesses. C’est bien mais c’est un peu convenu et un peu court. On aurait aimé qu’il entre un peu dans le lard du capitalisme international et particulièrement occidental. Ca sera peut-être pour une prochaine fois : l’espérance fait vivre !
 
Pour la paix en Palestine, Syrie, Irak, on est dans les vœux très pieux mais pas engagés du tout. Rien pour dénoncer la responsabilité des US envahisseurs de l’Irak, la volonté franco-anglaise d’armer la rebellion syrienne, le zèle provocateur des colons israéliens…
 
Mais c’est sur le Mali (et accessoirement le Nigéria) que la voix papale détonne au lieu de tonner juste. Alors que l’armée française se livre dans ce pays au «massacre tranquille » qu’on a dénoncé des combattants rebelles emprisonnés dans le massif des  Ifoghas, le pape n’en souffle mot et ne trouve rien de mieux qu’à appeler à l’unité du territoire. Ne voit-il pas que c’est ainsi appeler à la guerre à outrance au lieu d’aider à la mise en place urgente d’une réelle force d’interposition ? Pas un mot de compassion pour ces Touaregs tués ou livrés aux exactions de l’armée malienne. Le seul mot utilisé pour désigner les combattants de l’autre bord est celui de « terroriste », certes appliqué à des Nigérians, mais dont on comprend qu’il vise comme une arme leurs frères, ceux que le François de chez nous veut « détruire » au Mali.
 
Le moins qu’on puisse dire est que des messages pascals de ce type n’appellent pas à une paix juste en Afrique ni ne mettent puissamment les hommes sur le chemin de la concorde et du pardon !
http://www.alterinfo.net/pape-Francois-une-voix-pour-la-guerre-au-Mali_a88600.html
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Bachar Al Assad le rebelle

Avic
Mercredi 3 Avril 2013

Bachar Al Assad le rebelle
Quelque part, il doit y avoir quelqu’un qui est en train de se livrer à des expériences sur les humains. Ces expériences viseraient à tester jusqu’où on peut remplacer le réel par le virtuel sans que les humains ne s’en rendent compte. Depuis quelques années on assiste à toutes les formes possibles de falsifications et de distorsion de la réalité ayant des conséquences concrètes sur notre vie quotidienne et même servant de base pour toutes nos décisions. Si expérimentation il y avait, l’expérience serait concluante. Notre vie réelle peut bel et bien être basée sur du virtuel.

Ceux qui ont compris cette facette de l’esprit humain l’utilisent sans vergogne pour réaliser leurs desseins. La méthode en est fort simple. On commence d’abord par faire comme si, en mettant en place des situations à partir desquelles se créeront d’autres situations qui, elles-mêmes, serviront de bases pour encore d’autres développements, et ainsi de suite, le tout tendant à aller vers l’objectif final. A une certaine étape, on en a oublié la fausseté initiale pour ne voir que l’enchainement logique des évènements au moment où on les observe. Cette méthode a été utilisée à maintes reprises, notamment dans la création des états après la seconde guerre mondiale. L’état d’Israël en est un bel exemple, mais pas seulement. La plupart des états africains aussi. Ces états créés artificiellement, consacrant des peuples qui n’en sont pas, divisant des populations qui elles, formaient de vrais peuples, sont devenus des réalités sociologiques, économiques et politiques, sources de conflits et de guerres.

Avec le 21ème siècle, on atteint les sommets en matière de transformation du virtuel en réalité. Grâce à l’accroissement des vecteurs de l’information et du règne de l’image sur nos vies, les techniques se sont affinées. Les dernières innovations de ces techniques sont en train de s’appliquer à la Syrie. Après deux ans de manipulation où chaque situation découle de la situation précédente, on vient de passer à une étape supplémentaire visant à éliminer l’obstacle Assad, en une sorte de plan B ou C (on ne les compte plus). Quels sont les nouveaux développements ?

Après avoir créé un peuple syrien virtuel, opposé à Bachar El Assad car maltraité de tout temps par une dictature toute aussi virtuelle, on enchaine par des évènements logiques découlant de cette virtualité. Une coalition nationale d’opposition (ne tenant aucun compte de l’opposition déjà existante) est vite créée pour résister à l’oppression. Pour se défendre des massacres virtuels, la coalition se dote d’une armée composée de combattants syriens virtuels (mais terroristes djihadistes authentiques) qui mettent la Syrie à feu et à sang. Comme on peut s’y attendre, ces combattants confrontés à une armée régulière tombent comme des mouches. Mais, paradoxalement, ils ne meurent jamais. Dès qu’un djihadiste tombe, il se transforme aussitôt en civil, faisant ainsi que l’Armée syrienne tue des civils virtuels en masse.

Deux ans de conflit, deux ans de virtualité, et la Syrie résiste toujours. Tous les scénarios habituels ont été tentés, en vain. Le scénario à l’irakienne, avec ses tentatives de soudoyer les généraux, n’a rien donné. Le scénario libyen, avec ses défections de hautes personnalités, non plus. Les massacres organisés à la roumaine, pas d’avantage. Le tout dans une ambiance de terrorisme au quotidien comme au Pakistan, en Afghanistan et en Irak, un terrorisme semblant dire : »nous sommes toujours là, nous ne lâcherons rien, nous avons encore assez de réserve de chair humaine pour vous faire plier… ».

Puisque tous les scénarios classiques ont échoué, on en essaie d’autres, inédits, mais découlant toujours des situations antérieures. Une coalition d’opposition existe déjà. Elle avait été virtuellement légitimée comme opposition officielle dès sa création. Dans la foulée, elle était devenue représentative du peuple syrien. Comment, en vertu de quoi, ça n’a aucune importance, on est encore dans le virtuel. Avec le terrain déjà ainsi préparé, il est aisé de passer à l’étape suivante. L’opposition devient un gouvernement. Il suffisait juste de lui mettre un premier ministre à sa tête. Un pays en plein chaos, sans gouvernement légitime, accaparé par un clan, ayant une coalition représentante du peuple contrainte à l’exil, ce pays avait tout à fait le droit de se choisir un gouvernement. Comment ne pas y avoir pensé plus tôt ?

Un premier ministre, un gouvernement, il ne reste plus qu’à avoir des représentations à l’international. Quelques ambassadeurs sont déjà en place dans certaines capitales des amis virtuels de la Syrie. La Ligue Arabe vient d’octroyer le siège de la Syrie au gouvernement virtuel. Il est maintenant question d’aller chercher le fauteuil de l’ONU.

Toutes ces manœuvres ont une finalité : transformer un gouvernement virtuel en gouvernement légitime et envoyer le gouvernement légitime dans le néant et faire comme s’il n’avait jamais existé. Un vrai tour de passe-passe. Dans les jours ou semaines à venir, il est fort possible qu’on entende parler de l’armée syrienne comme d’une armée de mercenaires équipée et entrainée par le Hezbollah, l’Iran et Moscou. Bachar Al Assad deviendrait le chef des rebelles terrorisant des civils innocents. Sa tête sera peut-être mise à prix.

Ce scénario semble exagéré, mais pourtant on a vu pire. Qui se souvient pourquoi il est possible à la France d’octroyer l’ambassade de Syrie à la coalition ? On se rappelle que la France avait renvoyé l’ambassadrice syrienne à la suite des massacres de Houla, tout en sachant parfaitement de quoi il retournait. Malgré l’enquête ultérieure et malgré l’évidence, la France n’a pas changé sa position. En fait, une situation virtuelle n’a pas besoin d’être crédible. Son but est uniquement de servir de tremplin à d’autres évènements, dans une sorte de course effrénée vers le but final qui, ici, est « Bachar El Assad doit partir ». Dans certains cas, il est même souhaitable que la situation initiale ne soit pas crédible, mais elle doit rester assez floue pour engendrer des prises de position tranchées sur des éléments invérifiables, ce qui permet d’occulter toute discussion sur les décisions prises par les metteurs en scène. Par exemple, quand bien même Assad serait un dictateur, au nom de quoi faut-il aller tuer des syriens pour le déloger ? Si l’occident est investi du droit divin de supprimer les dictateurs, pourquoi celui-ci et pas celui-là ? Si on accepte que des milliers d’individus descendant dans la rue soient considérés comme représentatifs d’un peuple, pourquoi ne pas aussi l’accepter en France, en Espagne, en Grèce, en Arabie Saoudite ou au Bahreïn ? Il y a des questions comme celle-là à chaque étape des scénarios virtuels que l’on nous monte, mais tout est fait pour qu’il n’y ait pas lieu de les poser. On agit d’abord dans une sorte de réaction réflexe – et donc facilement compréhensible – laissant les questions complexes pour plus tard. Et plus tard, c’est jamais, car le déroulement des évènements est tellement rapide qu’il ne sert plus à rien de s’interroger sur des évènements qui sont déjà dépassés. A un stade avancé, toute interrogation autre que celles du moment est considérée comme du conspirationnisme, du négationnisme ou autres ismes créés pour la circonstance.

Dans le cas de la Syrie, nous en sommes à un stade très avancé. Ce qui s’est passé il y a deux ans ? C’est du passé. Les massacres de Houla ? Trop vieux. Même les armes chimiques commencent à s’estomper, alors que l’enquête à leur sujet a à peine commencé. Que sortira-t-il de ce nouveau scénario ? Sans doute rien, comme d’habitude, car l’obstacle à franchir est toujours là, se renforçant de jour en jour : la Russie. Malheureusement, les agresseurs continueront, tant ils seront persuadés qu’ils y arriveront un jour. Tant qu’ils n’auront pas épuisé toutes les possibilités de virtualisation qu’offre le monde d’aujourd’hui, ils continueront, comme Vil Coyote acharné à la poursuite de Assad – Bip Bip.

Avic

http://avicennesy.wordpress.com/
http://www.alterinfo.net/Bachar-Al-Assad-le-rebelle_a88641.html
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L’axe anti-syrien Riyad – Ankara – Tel Aviv

Mardi 2 Avril 2013

Ceylon Ozbudak: Mon débardeur a fait fureur à Riyad
Ceylon Ozbudak: Mon débardeur a fait fureur à Riyad

Un bruit circule sur Facebook selon lequel Bachar al-Assad aurait été tué. Ce n’est pas la première fois, mais on verra si c’est vrai et, dans cette dernière hypothèse, on verra si la mort du président Syrien suffira à ramener la paix en Syrie et dans quelles conditions.

En attendant, on peut dire que la crise syrienne agit comme un révélateur du positionnement des uns et des autres vis-à-vis de l’entité sioniste.

La Syrie est en effet, on a trop souvent tendance à l’oublier, le dernier pays du «champ de bataille» contre le régime sioniste avec le Liban.

Parce que ceux qui fustigent (j’ai dû moi-même le faire, mea culpa) ce pays pour son inaction ou sa faiblesse devant les agissements sionistes omettent de rappeler que la Syrie est bien seule et que d’autres pays de la région ont par contre des relations diplomatiques avec l’Etat voyou.

Et que la Syrie a été, et reste, un soutien important du Hezbollah et que, récemment encore, Damas accueillait la direction du Hamas palestinien, une organisation qui lui a tourné le dos, cédant aux dollars agités par le Qatar.

Il y a d’autres aspects à évoquer sur la question de la place de la Syrie dans la résistance au régime sioniste, mais ce n’est pas l’objet de ce post.

Je voudrais plutôt aborder la nouvelle alliance qui s’est formée sur le dos de la Syrie entre l’Arabie Saoudite, la Turquie et l’entité sioniste.

Cette alliance est clairement présentée, au moins dans ses perspectives, par Ceylan Ozbudak, une commentatrice politique turque qui écrit dans un journal saoudien, The Saudi Gazette, propriété de la famille royale un peu comme tout ce qui respire en Arabie. Ceylan Ozbudak collabore également avec un journal de l’entité sioniste.

 

Le scénario proposé par cette journaliste semble un peu fantastique pour ne pas dire fantasque, mais ce qui importe en réalité c’est que de telles thèses puissent être présentées dans un organe de presse chargé de présenter pour l’étranger la vision saoudienne des évènement politiques dans la région.

J'ai plein d'idées pour démocratiser l'Arabie Saoudite

J’ai plein d’idées pour démocratiser l’Arabie Saoudite

Et que ce journal n’hésite pas à publier un article qui appelle ouvertement à une action militaire du régime sioniste en Syrie.

Israël peut-il aider au renversement d’Assad?

Par Ceylan Ozbudak, The Saoudi Gazette, 31 mars 2013 traduit de l’anglais par Djazaïri

Depuis deux ans, le monde regarde la Syrie saigner et espère que la communauté international puisse s’entendre pour agir et restaurer l’ordre dans ce pays. En mars 2012, Kofi Annan avait proposé un plan en six points qui était tombé à plat. Depuis, une action militaire unifiée est restée un espoir déçu et l’effusion de sang a continué.

Ce mardi 27 mars 2013, les 22 nations de  la Ligue Arabe ont adopté une résolution autorisant la livraison d’armes aux forces rebelles mais il n’existe cependant pas de plan d’action concertée et les divisions internes paralysent la Ligue.

Le même jour, l’OTAN rejetait une requête du dirigeant rebelle Syrien Moaz Al-Khatib pour que les missiles Patriot abattent des avions syriens. Les Etats Unis surcompensent leurs erreurs en Irak et en Afghanistan et,  sans leur consentement, il y a peu de chances que les «lions» de l’Europe arment l’opposition. Si les rebelles n’ont pas assez d’armes, le forces d’Assad continueront à avoir la supériorité militaire, à tuer encore des Syriens et à prolonger la guerre civile.

Et donc les combats continuent: alors qu’un million de Syriens dans leurs abris de fortune cherchent de la nourriture dans tout le Moyen Orient, le Comité International de Secours signale que les camps frontaliers au Liban, en Jordanie, en Turquie et en Irak sont bondés avec plus de 650 000 réfugiés, en majorité des femmes et des enfants. L’ONU estime par ailleurs à 70 000 le nombre de tués depuis le début des hostilités en avril 2011.

Le guerre brutale menée par Assad a destabilize un gouvernement au Liban; provoqué la venue de forces spéciales iraniennes en Syrie, isolé le gouvernement irakien de ses concitoyens Sunnites, oblige Israël à pénétrer en territoire syrien sur les hauteurs du Golan, et envoyé des réfugiés en Turquie, en Jordanie, en Irak et au Liban. L’ensemble de la région est affectée par la guerre menée par Assad, et nous avons tous le devoir moral et politique d’agir pour extirper de parmi nous ce seigneur de la guerre [warlord]. Le message est clair : c’est un problème pour tout le Moyen Orient.

Les excuses présentées récemment au peuple turc par le premier ministre Israélien Benjamin Netanyahou pour l’incident du Mavi Marmara en 2010 sont le signe d’une amélioration des relations entre nos deux pays. Jérusalem va certainement respecter la promesse de Netabyahou d’une indemnisation des familles des victimes turques et il est sûr que si tel est le cas, les relations israélo-turques vont connaître une renaissance. Etant les deux principales puissances économiques et militaires de la région, ces pays devraient œuvrer ensemble pour faire cesser le soutien russe à Assad. Erdogan avait déjà proposé aux Russes une base navale sur la côte turque et cette proposition, associée à des garanties qu’une Syrie post-Assad ne signifierait pas la fin de l’accès et de l’influence russe en Syrie, pourrait bien éloigner la Russie d’Assad. Maintenir les Etats Unis à l’écart de cette opération contribue aussi à garantir à Poutine que la Syrie ne deviendra pas la Libye : un Etat client des USA.

Un engagement conjoint de la Turquie, de la Russie et d’Israël à cette étape du conflit a des avantages politiques évidents : premièrement, étant donné que l’opposition syrienne est basée en Turquie, il est commode pour Ankara de négocier un accord entre les rebelles et la Russie pour faire en sorte que les inquiétudes de Moscou pour les minorités chrétienne et alaouite soient entièrement dissipées. Si cela signifie que les forces armées russes souhaitent mettre en place des « zones sécurisées» pendant une période de transition, cela doit être sérieusement considéré. En bref, les conséquences du renversement d’Assad ne doivent pas être négligées. Mais les craintes pour le lendemain [de la chute d’Assad] ne doivent pas nous empêcher de trouver des réponses créatives pour stopper les massacres d’aujourd’hui.

Deuxièmement, sauf si la Turquie et Israël travaillent ensemble pour arrêter la tuerie en Syrie et s’impliquent plus à ce stade, les djihadistes continueront à se renforcer. Tandis que le monde regarde les Syriens se faire massacrer par les forces d’Assad, les djihadistes viennent en Syrie pour prendre le rôle dominant dans une Syrie nouvelle. La Turquie, Israël et d’autres nations ne peuvent pas le permettre. La Syrie ne doit pas devenir un nouvel Afghanistan.

Les éléments qui s’opposent à Assad affrontent des troupes disciplines disposant de matériel militaire sophistiqué. Deux ans de guérilla ne lui ont pas fait perdre son emprise sur la population syrienne. Si les rebelles Syriens veulent un espoir raisonnable de victoire, il leur faudra des armes sophistiquées et un appui aérien. Si personne ne fournit ces deux éléments, il en résultera une ou deux conséquences : soit les rebelles échoueront et Assad maintiendra son régime assassin, ou les rebelles recevront une aide venue d’ailleurs. Dans cette dernière éventualité, ni la Turquie, ni Israël n’auront le droit de se plaindre si les extrémistes sont présents dans le scénario et tirent avantage des désordres dans le pays.

Les Etats Unis et l’Union Europenne n’agiront pas. Ils ne sont pas menacés aussi directement que nous le sommes dans la région. Malgré ses défauts, Israël dispose de la supériorité aérienne pour neutraliser les forces aériennes d’Assad. A lui seul, ce facteur ferait beaucoup pour faire pencher la balance en faveur des civils Syriens qui sont bombardés par leur propre gouvernement.

Assad et sa  famille doivent avoir une porte de sortie vers l’exil. Après toute la violence dont il a fait preuve, il serait beaucoup plus avantageux de lui offrir un asile sûr plutôt que de l’obliger à choisir entre continuer da campagne de destruction ou risquer de finir comme Kadhafi et Moubarak. Mais une Syrie nouvelle ne pourra pas résoudre ses problèmes toute seule. La Syrie et les Syriens auront besoin de leurs voisins pour aider à mettre fin au conflit et à créer une Syrie pluraliste et démocratique. Combien de vies supplémentaires doivent être perdues avant que nous mettions de côté nos divisions et agissions de manière concertée pour le peuple syrien ?

 — Ceylan Ozbudak est une journaliste politique et présentatrice de télévision turque et elle est directrice de Building Bridges, une ONG sise à Istanbul


http://mounadil.wordpress.com
http://www.alterinfo.net/L-axe-anti-syrien-Riyad-Ankara-Tel-Aviv_a88638.html
Pétrole Syrie
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Syrie : la course à l’or noir
Global Research, avril 02, 2013

Les réserves pétrolières assertées de la Syrie, d’un montant de 2,5 milliards de barils, sont plus importantes que celles de tous les pays environnants à l’exception de l’Irak : l’estimation vient de la U.S. Energy Information Administration, qui, en pétrole (surtout celui des autres), s’y entend. Ceci fait de la Syrie un des plus grands producteurs et exportateurs de pétrole au Moyen-Orient. Le pays possède aussi de grosses réserves de gaz naturel, utilisé jusqu’à présent pour la consommation intérieure, surtout pour alimenter en gaz les centrales thermoélectriques. Mais il y a un problème, signale l’agence étasunienne : depuis 1964, les licences pour l’exploration et l’exploitation des gisements sont réservées aux sociétés d’Etat syriennes. Ceci procurait à l’Etat, jusqu’en 2010, une entrée annuelle de plus de 4 milliards de dollars provenant de l’exportation de pétrole surtout en Europe. Mais les choses changent avec la guerre. L’ « Armée syrienne libre » s’est emparée d’importants champs pétrolifères dans la région de Deir Ezzor.

D’autres sites, dans l’aire de Rumeilan, sont contrôlés par les Kurdes du Parti d’union démocratique, hostiles cependant, aussi, aux « rebelles » avec lesquels ils se sont affrontés plusieurs fois. La stratégie Usa/Otan mise sur les « rebelles », qu’on a aidés à s’emparer des champs pétrolifères dans un double objectif : priver l’Etat syrien des revenus des exportations, déjà fortement en baisse sous l’effet de l’embargo de l’Union européenne ; faire en sorte qu’à l’avenir les plus grands gisements passent, par l’intermédiaire des « rebelles », sous le contrôle des grandes compagnies pétrolières occidentales. A cet effet, le contrôle du réseau intérieur des oléoducs et gazoducs est fondamental. Ce réseau a été saboté par les « rebelles » à plusieurs endroits, surtout dans les alentours de Homs où se trouve une des deux raffineries du pays, afin d’interrompre la fourniture de produits pétrolifères. Mais une autre mise est plus importante encore, stratégiquement : le rôle de la Syrie comme hub de couloirs énergétiques alternatifs à ceux qui passent à travers la Turquie et d’autres parcours, contrôlés par les compagnies étasuniennes et européennes.

La « guerre des oléoducs » a commencé depuis longtemps : en 2003, en envahissant l’Irak, les Etats-Unis ont immédiatement détruit l’oléoduc Kirkuk-Baniyas qui transportait en Syrie le brut irakien. Celui de Ain Zalah à Suweidiva est resté par contre en fonction. Damas et Bagdad, défiant les interdictions de Washington, ont ensuite lancé le projet de deux oléoducs et d’un gazoduc qui, à travers la Syrie, relieront les gisements irakiens à la Méditerranée et donc aux marchés extérieurs. Plus dangereux encore pour les intérêts occidentaux est l’accord stipulé en mai 2011 entre Damas, Bagdad et Téhéran : il prévoit la réalisation d’un gazoduc qui, à travers l’Irak, transportera la gaz naturel iranien en Syrie et de là aux marchés extérieurs. Ces projets, et quelques autres, déjà financés, ont été bloqués par ce que l’agence étasunienne définit comme « les conditions de sécurité incertaines en Syrie ».

Manlio Dinucci

Edition de mardi 2 avril 2013 de il manifesto

Traduit de l’italien par Marie-Ange Patrizio

Manlio Dinucci est géographe et journaliste.

Copyright © 2013 Global Research
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Jeudi 4 avril, les Jeunes Communistes de Paris organisent une soirée de soutien au peuple vénézuélien à 19H au 2 place du Colonel Fabien (75019 - Métro Colonel Fabien).

Un mois après la mort d'Hugo Chavez, les Jeunes Communistes de Paris ont fait le choix, aux côtés de l'Ambassade du Venezuela qui sera des nôtres, de lutter contre la désinformation médiatique qui s'est intensifiée contre le Venezuela et le socialisme du XXIème siècle. Nous projetterons donc un documentaire juste sur le processus révolutionnaire bolivarien. Il sera ensuite l'occasion d'un temps d'échange et de débat avec les représentants de l'ambassade. Ce sera notamment l'occasion d'évoquer la situation politique, les perspectives pour le pays...


MJCF Paris
01.44.83.85.16 / 06.80.35.05.51
2, place du Colonel Fabien
75019 Paris

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3 avril 2013 3 03 /04 /avril /2013 22:36

 

 

Mercredi 3 avril 2013

Après avoir lu ou entendu  33 fois aujourd'hui que l'affaire Cahuzac allait profiter au Front National, j'y vais.

A contrecoeur, c'est minable, de jouer la responsabilité collective, mais faut y'aller, alors j'y vais.

 Voici donc la liste non-exhaustive des condamnations de membres du Front National.

Pour la plaisir, ajoutez cela : Un proche de Marine Le Pen a ouvert le compte Cahuzac chez UBS en 1992

Cette liste a été réalisée en effectuant des recherches sur internet  et grâce au travail de certains internautes, Il est possible que certains jugements aient évolués sans qu’ils n’en soient trouvés la trace.

Nous remercions toutes les personnes qui ont effectuées ce travail et relayons donc ces informations sur No Pasaran FM, comme nous l’avons fait pour les membres UMP et PS.

Sur cette liste les condamnations sont très graves, voici donc approximativement ce pourquoi 18 % de français ont voté à l’élection présidentielle de 2012 mais étaient t’il au courant de ces faits ? Pour certains oui, ils cautionnent donc de tels actes, pour tous les autres qui se sont fait embobiner, il est temps de vous réveiller et de regarder la vérité en face. 

Source :

La première date correspond à l’époque des faits, la deuxième correspond au moment de la condamnation. Si une seule date est inscrite, il s’agit de celle de la condamnation.

N'hésitez pas à nous signaler toute erreur ou oubli et il doit y en avoir.

 

Le Front National 1992-1996, condamné pour avoir vendu une investiture.

 

Le Front National 2002, condamné pour avoir utilisé de manière dévalorisante l’image d’une personne.

 

Le Front National 2002, condamné pour avoir utilisé sur son site les clichés protégés de l’AFP.

 

Le Front National 2008, condamné pour avoir utilisé sans autorisation, en la détournant, la célèbre photo du « Che au béret et à l'étoile ». 

 

Le Front National 2007-2009, condamné à rembourser plus de 6,3 millions d'euros de dettes majorées de près de 600 000 euros d'intérêts à Fernand Le Rachinel.

 

Le Front National 2009, condamné à détruire ses tracts.

 

Le Front National 2010, condamné à retirer ses affiches litigieuses.

 

1995, trois colleurs d’affiches du Front National ont été condamnés pour le meurtre d’Ibrahim Ali-Abdallah.

 

2004, un membre du Front National dont l’identité n’a pas été révélée a été mis en examen et écroué pour la profanation de 127 tombes du cimetière juif de Herrlisheim.

 

2007, un membre du Front National dont l’identité n’a pas été révélée a été mis en examen pour l’assassinat de Karim Zaiter, un pilote de quad, la veille de Noël, puis incarcéré.  Il affirme avoir tiré au hasard sur un des engins qui tournaient sur le square sans vouloir tuer.

 

2009, quatre membres du Front National dont les noms n’ont pas été révélés ont été condamnés pour coups et blessures après avoir attaqué un homme noir une fois le repas patriotique organisé par le FN terminé.

 

Alexandre Gabriac (FN) 2007, mis en examen pour ses liens étroits avec un commando d'extrême-droite ayant tenté de cambrioler un stand de tir à Saint-Andéol-le-Château, dont l'aventure s'est terminée par le meurtre du Gendarme Ambrosse.

2009, condamné pour apologie de crime contre l'humanité, injures à caractère raciste et violences volontaires ayant entraîné une incapacité de travail supérieure à 8 jours 

 

Alexandre Simonnot (FN) 2006-2010, condamné pour avoir détruit un préservatif géant à l'occasion de la journée mondiale contre le Sida.

 

Antoinette Martinet (FN) 1997 à 1998, condamnée pour provocation à la haine, à la violence et à la discrimination.

 

Bruno Gollnisch (FN) 2004-2007, condamné en première instance et par le Conseil d'État pour contestation de l'existence de crime contre l'humanité (négationnisme), la Cour de Cassation va pourtant casser sans renvoi l'arrêt de la cour d'appel. 2008-aujourd’hui, poursuivi en justice pour incitation à la haine raciale.

 

Bruno Mégret (Fondateur du MNR et membre du FN) 1998, condamné pour avoir tenu des propos sur l’inégalité des races. 2002-2002, condamné pour avoir envoyé aux frais de la commune de Vitrolles plusieurs milliers de lettres appelant à parrainer sa candidature pour l'élection présidentielle.

2006, condamné pour détournement de fonds.

 

Calude Jaffres (FN) 1997, condamné pour usurpation de fonction.

 

Catherine Mégret (FN) 1998 et sa Mairie de Vitrolles furent condamnés pour discrimination et incitation à la discrimination.

2002, condamnée pour avoir envoyé aux frais de la commune de Vitrolles plusieurs milliers de lettres appelant à parrainer la candidature de son époux pour l'élection présidentielle.

2006, condamnée avec son mari pour détournement de fonds.

 

Cédric Bégin (FN) 1999-2002, condamné pour détention sans autorisation de munitions et d'armes, condamné pour incitation à la haine raciale.

 

Christophe Klein (FN) 1999-2002, condamné pour provocation à la discrimination raciale.

 

Claude Jaffrès (FN) 1997, condamné pour abus d’autorité et usurpation de fonction.

 

Daniel Simonpieri (FN puis UMP), condamné pour favoritisme, fausses factures et emploi fictif. Condamné pour harcèlement moral.

 

Denis Monteillet (FN) 1995, condamné pour avoir inscrit plusieurs personnes de son voisinage sur la liste présentée par son parti au municipales sans les avoir prévenues. Le Conseil d’Etat a annulé les élections des conseillers municipaux FN pour « liste irrégulière ».

 

Emilien Bonnal (FN) 1985, ex-candidat FN aux cantonales et municipales, a été  reconnu coupable de meurtre, alors qu’il collait des affiches pour le FN, pour avoir tué Abdallah Moktari, 23 ans ; qui l’avait insulté. 8 ans de prison.

 

Francis Watez (FN) 1995, condamné pour incitation à la discrimination raciale pour avoir

collé des affiches proclamant : "Musulmans, Barbaresques, Algériens, terroristes ou non, tous dehors" et "Refuser l’intégration de ces sauvages est un devoir national". (2 ans d’inéligibilité et 50 000 F d’amende).

 

François Nicolas-Schmitt (FN) 1997, condamné pour détournement de fonds.

 

Gilles Lacroix (FN) 1997-1997, condamné pour complicité de violence en réunion, avec arme et préméditation et pour complicité de destruction de biens.

 

Georges Theil (FN) 2001,  condamné pour contestation de crimes contre l'Humanité. 2004-2006, de nouveau condamné pour contestation de crimes contre l’humanité.

 

Guy Cannie (FN) 2009-2011, condamné pour escroquerie en bande organisée.

 

Jacky Codvelle (FN) 1990, condamné pour avoir mis le feu à la voiture du député du Rhône et maire PS de la ville, Jean Jacques Queyranne pour fêter le 14 juillet.

 

Jacques Bompard (FN) 2008-2010, mis en examen pour prise illégale d’intérêt.

 

Jacques Coutela (FN) 2011, mis en examen pour incitation à la haine raciale suite à son apologie d’Anders Behring Breivik, auteur des attentats d’Oslo.

 

Jean Holtzer (FN) 1990, ex-candidat FN aux cantonales a été reconnu coupable de vol à main armé pour avoir braqué une banque (8 ans fermes). Cet ancien avocat général avait un jour réclamé la peine de mort pour une histoire identique.

 

Jean-Claude Poulet (FN) 1992, condamné pour avoir battu sa femme pendant quinze ans pour "la stimuler au travail... Il fallait que je la stimule assez fréquemment"

 

Jean-Marc Maurice (FN) 2004 à 2009- 2010 à 2011, 6 condamnations. Condamné pour outrage à agent dépositaire de l'autorité publique, vol, escroquerie, banqueroute, travail dissimulé et non déclaré, abus de bien sociaux.

Jean-Marie Le Chevallier (FN), condamné pour subornation de témoin dans l'affaire du meurtre de son directeur de cabinet.

Jean-Yves Douissard (FN) 1999-2002, condamné pour incitation à la haine raciale.

 

Jean-Yves Le Gallou (FN) 1991-1998, condamné pour provocation à la haine raciale.

 

Joël Klein (FN) 1998,  condamné pour coups et blessures sur un Nord-Africain.

 

Laurent Mirabeau (financier de JM LePen) 1994, condamné pour escroquerie et exercice illégal de la profession de banquier.

 

Louis Aliot (FN) 2008, condamné pour diffamation.

 

Louis de Noëll (FN) 1997, condamné pour détournement de fond. Il avait utilisé de l’argent de la société dont il est le gérant pour s’acheter un appartement à Paris, un autre à Perpignan et une villa sur la mer. 1 an avec sursis et 50000F d’amende.

 

Marc Georges (FN) 1995, condamné pour avoir blessé par balle un jeune homme.

 

Marc Lyoen (FN) 1997, condamné pour avoir employé des clandestins. 

2008 : Candidat régulier du F.N condamné cette fois pour fraude au RSA. L'ancien dirigeant départemental du FN devra payer une amende de 500 euros et rembourser 15 000 euros au Conseil Général de Maine et Loire.

 

Marcel Mazières (FN) 1995, condamné pour avoir envoyé à un professeur de philosophie une lettre anonyme injurieuse. Extrait : « Vous transformez nos classes en goulag politique, votre aspect physique est disgracieux et, apprenant que vous êtes homo, cela est risible ».

 

Marine Le Pen (FN) 2008, condamnée pour diffamation.

 

Pascal-Bernard de Leersnyder (FN) 1991,  condamné pour actes de torture sur un enfant de cinq ans.

reconnu coupable de violence sur mineur pour avoir appris l’allemand au fils de sa compagne à coup de poing (jusqu’au sang) et pour lui avoir plongé la tête dans les WC ( "Il n’était pas digne de la salle de bains" ). 13 mois de prison dont 10 fermes.

 

Patrick Bassot (FN) élu dans le Vaucluse 2012, a été condamné à 1.000 euros d’amende pour « incitation à la discrimination, à la haine et à la violence à l’encontre des immigrés ».

 

Patrick Binder (FN) 2010-2011, condamné pour injure publique et provocation à la haine raciale. 2004-2005, condamné pour injures racistes en public.

 

Philippe Bernard (FN) 2004-2008, mis en examen pour faux et falsification, abus de confiance et escroquerie.

 

Philippe Viard (FN) 1998, mis en examen et probablement condamné depuis pour discrimination en raison de l'origine, de l'appartenance ou la non-appartenance vraie ou supposée à une ethnie, une nation ou une religion non déterminée. Condamné pour injures et pour délit de fuite après avoir renversé un enfant.

 

Pierre Van Dorpe (FN) 1989, condamné pour avoir tiré à l’aide de son fusil à pompe sur un groupe de jeunes d’origines maghrébine en blessant au dos l’un d’eux parce qu’il faisait trop de bruit. Le FN lui paye ses 15 000F de caution. 15 mois avec sursis.

 

Raynald Liekens (FN) 1994, condamné pour le meurtre d’une juive. Il a déclaré : « Elle était plus gentille avec moi que personne ne l’avait été jusque-là. Mais, quand j’ai appris qu’elle était juive, j’ai décidé de la tuer car les juifs sont les ennemis de la race blanche ».

 

Richard Jacob (FN) 2010-2011, condamné pour outrage et rébellion.

 

Roger Fabregues (FN) 1996, condamné pour trafic de drogues. Il avait profité d’un voyage au Maroc pour importer du haschisch (2 ans de prison).

 

Sylvain Ferrua (FN) 1996, condamné pour proxénétisme 1 ans avec sursis et 50000 F d’amende.

 

Tanguy Deshayes (FN) 2008-2009, mis en examen pour menaces de mort, il a confirmé en être l’auteur. Quelques années auparavant il avait été condamné pour bagarre ainsi que pour port d'arme.

 

Valls et André (FN), condamnés pour violence avec arme.

 

Xavier Voute (FN) 1997, condamné pour avoir aspergé de gaz lacrymogène des militants de Ras l'Front (mouvement anti-FN).

 

Yannick Lecointre (FN) 2010-2011, condamné pour trafic de drogue (transport, détention, acquisition, cession et emploi non autorisés de stupéfiants).

 

Jean-Marie Le Pen (FN) : reconnu coupable par le tribunal administratif de fraude fiscale

(Redressement de 1,4 Millions de Francs), reconnu coupable d’apologie de crime de guerre dont la déportation pour l’édition d’un disque sur lequel on peut entendre "un hymne du parti nazi" et "Vive Hitler", reconnu coupable d’antisémitisme insidieux, reconnu coupable de banalisation d’actes jugés constitutifs de crimes contre l’humanité (11/10/1989) pour avoir qualifié les chambres à gaz de "point de détail" de la 2ème guerre mondiale, reconnu coupable de captation d’héritage, 5000F à verser, reconnu coupable d’agression d’un candidate socialiste, 3 mois avec sursis, 20 000F d’amende, 2 ans d’inéligibilité, reconnu coupable d’avoir tenu des propos sur l’inégalité des races avec B.Megret. Condamné à verser 10 000F a L’UEJF (Union des Etudiants Juifs de France) et à publier à ses frais le jugement dans 3 hebdomadaires (30 000F par publication).

Liste de ses condamnations :

1960, condamné pour menaces de mort proférées à l'encontre d'un commissaire de Police.

1964, condamné pour coups et blessures volontaires.

1969, condamné pour coups et blessures volontaires.

1971, condamné pour apologie de crime de guerre.

1986, condamné pour antisémitisme insidieux.

1986, condamné pour apologie de crimes de guerre dont la déportation.

1987, condamné pour provocation à la haine, à la discrimination et à la violence raciale.

1991, condamné pour  trouble manifestement illicite à l'ordre public.

1991, condamné pour banalisation de crimes contre l'humanité et consentement à l'horrible.

1992, condamné pour diffamation.

1993, condamné pour injure publique.

1995, condamné pour oublis de plus-value boursière et sous-estimation de loyer.

1996, condamné pour avoir tenu des propos ayant gravement porté atteinte au président du tribunal d'Auch.

1997, condamné pour avoir injurié l'association Ras l'front (mouvement anti-FN) de « mouvement de tueurs de flics ».

1997, condamné pour avoir injurié le président de SOS-Racisme.

1997, condamné pour banalisation de crimes contre l'humanité et consentement à l’horrible.

1998, condamné pour injures publiques et violences sur personne dépositaire de l'autorité publique dans l'exercice de ses fonctions.

1998, condamné pour avoir présenté une tête en carton à l'effigie de Catherine Trautmann.

1998, condamné pour avoir déclaré « Je crois à l'inégalité des races ».

1999, condamné pour incitation à la haine raciale et apologie de crime de guerre.

2002, condamné pour avoir reproduit sans autorisation un reportage de treize photographies prises par l’AFP.

2004, condamné pour provocation à la haine raciale.

2005, condamné pour incitation à la haine raciale.

2008, condamné pour complicité d'apologie de crimes de guerre et contestation de crime contre l'humanité.

 

Eddy TRIVULCE

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3 avril 2013 3 03 /04 /avril /2013 17:05

 

 

(Captures)
(Captures)
Après avoir assuré que Jérôme Cahuzac avait "démissionné", François Hollande explique à présent l’avoir mis à la porte
Par Ivan Valerio
| 03/04/13 - 16:09

EVOLUTION - Ce mercredi 3 avril, François Hollande a pris la parole suite aux aveux de Jérôme Cahuzac. Le chef de l'Etat a annoncé plusieurs mesures pour assurer l'"exemplarité totale" des responsables politiques, revenant sur le cas de son ancien ministre du Budget. 

 

Il a également assuré avoir, par lui-même, demander à Jérôme Cahuzac de quitter le gouvernement, dès le 19 mars. Problème ? A l’époque, le chef de l’Etat soutenait une toute autre version.

 

Le Lab refait le film. 

 

 

19 mars 2013

Après l'ouverture d'une information judiciaire sur des soupçons de détention d'un compte bancaire caché en Suisse par Jérôme Cahuzac, l'Elysée annonce la démission du ministre du Budget.

 

Dans son communiqué, François Hollande le promet : c'est à la demande du ministre qu'il met fin à ses fonctions : 

Le président de la République a mis fin aux fonctions de M. Jérôme CAHUZAC, ministre délégué auprès du ministre de l’économie et des finances, chargé du budget, à sa demande.

Puis le même jour, dans un second communiqué, cette fois à la première personne : 

Je remercie Jérôme CAHUZAC pour l’action qu’il a conduite depuis mai 2012 comme ministre du Budget pour le redressement des comptes de la France. Il l’a fait avec talent et compétence.

 

Je salue la décision qu’il a prise de remettre sa démission de membre du Gouvernement pour mieux défendre son honneur.

20 mars 2013 

Le lendemain, le gouvernement et le président de la République se retrouvent pour le traditionnel conseil des ministres. Lors du compte-rendu de cette réunion, la porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem, indique qu'il s'agit bien d'une démission de Jérôme Cahuzac : 

Le président de la République est revenu sur la démission de Jérôme Cahuzac, tout comme le Premier ministre. Ils ont salué la décision courageuse de présenter sa démission. Une décision motivée par la volonté de se donner tous les moyens de défendre son honneur.

 

A voir à partir de 3'30 : 

 

 

28 mars 2013

Invité sur le plateau de France 2 pour un long entretien, François Hollande est encore une fois invité à s'exprimer sur le sujet en fin d'interview. 

 

Là encore, il s'agit d'un geste de Jérôme Cahuzac, mais le chef de l'Etat explique qu'il n'est pas possible qu'un ministre voit sont action troublée par des influences extérieures, citant en particulier la convocation d'un juge : 

- Pourquoi, dans ce cas-là, avez-vous accepté sa démission ?

 

-  Parce que j’ai considéré que, dès lors qu’il y avait une procédure judiciaire, il n’était pas possible qu’un membre du gouvernement puisse être soumis à quelque influence que ce soit, donc soumis à une convocation chez un juge. C’était l’exemplarité que je voulais réaffirmer, chaque fois qu’il y a un membre du gouvernement qui est dans une procédure, il n’est plus membre du gouvernement.

 

- Cela vous a heurté, cela vous a troublé, vous qui défendiez "la République irréprochable" ?

 

- Je ne peux pas préjuger. Je n’ai pas d’ailleurs dit qu’il partait parce qu’il était coupable. Ce sera à la justice de le dire. Mais ce que j’avais déterminé, et ce n’est pas la jurisprudence précédente, ce n’est pas ce qu’on appelait la jurisprudence du mis en examen, il n’est pas mis en examen, Jérôme Cahuzac . Mais dès lors qu’il y a une procédure, il ne pouvait plus rester au gouvernement.

A partir de 1h02'30 : 

 

 

3 avril 2013 

Au lendemain de sa mise en examen et de ses aveux, François Hollande a pris à nouveau la parole. Intervention grave, enregistrée depuis l'Elysée, courte et directe. 

 

Cette fois le vocabulaire a changé. C'est lui a tranché dans le vif et il était à la manoeuvre : 

J’affirme, ici, que Jérôme Cahuzac n’a bénéficié d’aucune protection autre que celle de la présomption d'innocence.

Et il a quitté le gouvernement, à ma demande, dès l’ouverture d’une information judiciaire.

 

 

Une position également soutenue devant l'Assemblée nationale par le Premier ministre. Répondant à une question d'un parlementaire, Jean-Marc Ayrault précise : 

Nous lui avons demandé de démissionner dans l'instant, ce qui a été fait.

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