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26 septembre 2009 6 26 /09 /septembre /2009 15:06
Temps de changer "la médicine économique" de Bernanke ?
Note secrète de la Maison Blanche au G20


Le 24 septembre 2009




J’ai toujours une vive émotion quand je mets la main sur une note confidentielle avec « The White House, Washington » figurant dans l’entête. Même lorsque, comme celle que j’ai à présent sous les yeux, ça concerne un sujet soporifique : le sommet du G20 cette semaine.

 

Mais le contenu de la lettre m'a commotionné et m’a gardé éveillé le reste de la nuit.

 

Datée du 3 septembre, la lettre de 6 pages de la Maison Blanche a été envoyée aux 20 chefs d'État qui se réuniront ce jeudi à Pittsburgh. Après les bêlements diplomatiques du début, le « sherpa » du sommet de notre Président, Michael Froman, fait une petite danse du scalp en annonçant que la récession est vaincue. « Les marchés boursiers mondiaux ont repris 35 pour cent depuis la fin mars, » indique Froman. En d'autres termes, le marché boursier est monté et tout baigne.

 

Tout en reconnaissant que l'économie de cette année a brusquement fait un détour par les enfers, l’aide et ambassadeur d’Obama auprès du G20 semble répéter comme un perroquet l'exubérance irrationnelle du chef de la Réserve fédérale, Ben Bernanke, qui a déclaré la semaine dernière, « La récession est très vraisemblablement finie. » Tout ce qui manquait dans la déclaration de Bernanke, c’était la banderole « MISSION ACCOMPLIE. »

 

Et les Français sont furieux. La lettre aux dirigeants du G20 de la Maison Blanche était la réponse à une missive diplomatique confidentielle du chef de l'Union européenne, Fredrik Reinfeldt, écrite un jour plus tôt à « Monsieur le Président » Obama.

 

Nous avons aussi la note confidentielle de Reinfeldt. Le Président de l'UE y déclare : Malgré les discours lénifiants de Bernanke, « la crise n'est pas terminée, le marché du travail continuera à subir les conséquences du faible recours à ses capacités et à la production dans les mois à venir. » Il s’agit d’un parler diplomatique pour, Quelle merde fume Bernanke ?

 

Puis-je vous rappeler Monsieur le Président, que, le mois dernier, 216.000 Étasuniens ont perdu leur emploi, ce qui porte le total perdu depuis votre investiture aux environs de sept millions. Et, ça grimpe.

 

Le Wall Street Journal a aussi une copie de la lettre de la Maison Blanche, même s’il ne l’a pas publiée. (Je l'ai ici avec le message de l'UE et notre traduction.) Le Journal contrefait la fuite comme si la Maison Blanche voulait : « De grands changements dans la politique de l’économie mondialisée, » visant à créer une « croissance durable. » Obama prend les choses en main ! Ce qui manque dans le rapport du Wall Street Journal, c’est que le plan d'Obama, subtilement mais nettement, étouffe la demande européenne, de resserrer la régulation de la Finance et, plus important encore, détourne l'inquiétude de l'UE au sujet de la lutte contre le chômage.

 

Les dirigeants européens craignent que le régime Obama fasse la stupidité de couper prématurément les relances budgétaires et monétaires. L'Europe exige que les États-Unis continuent la perfusion de l'économie dans le cadre du programme Sauvons-Notre-Cul coordonné au niveau international. Comme Reinfeldt de l'UE le dit dans son plaidoyer devant la Maison Blanche, « L’essentiel est que, lors de ce sommet, les chefs d’États et de gouvernements continuent d'appliquer les mesures de politique économique qu'ils ont adoptées » et n’agissent pas unilatéralement. « Les stratégies de sortie doivent être mises en œuvre de manière coordonnée. » Traduction du jargon diplomatique : Si vous, aux États-Unis, désactivez maintenant la relance budgétaire et monétaire de votre propre chef, l'Europe et la planète, Amérique avec elle, couleront.

 

L’ambassadeur d’Obama dit Non ! Il écrit à la place que chaque nation doit être autorisée à « inverser le mouvement » de la lutte contre la récession « à un rythme adapté à la situation de chaque économie. » En d'autres termes, « l'Europe doit s’en tirer toute seule ! » Assez parlé d’Obama discutant avec le fantôme de FDR.

 

Le désaccord entre la politique technique d’Obama et les plans de l'UE reflète une profonde différence dans la réponse à une question cruciale : Mais enfin, de quelle récession s’agit-il ? Pour Obama et Bernanke, c’est une récession de banquiers et, puisque « les tensions sur les marchés financiers ont diminué de manière significative, » pour reprendre les mots de la lettre de la Maison Blanche, alors les jours heureux sont revenus ici. Mais, si la récession concerne la perte de l’emploi et des économies d'une vie des travailleurs du monde entier, selon le point de vue de l'UE, alors c’est encore à votre bon cœur Msieudames.

 

Si Bernanke et Obama étaient véritablement soucieux de préserver l’emploi, ils auraient demandé aux banques saoulées par le butin du renflouage du contribuable de prêter quelques sous aux consommateurs et aux entreprises. La Chine l'a fait en ordonnant à ses banques d’augmenter le crédit. Et, mon pote, en augmentant le crédit d’un exorbitant 30%, ils ont fait sortir à toute vitesse l’économie chinoise de la récession, dans une croissance à deux chiffres.

 

Mais l'administration Obama a pris le chemin inverse. La lettre de la Maison Blanche au G20 appelle à augmenter lentement les réserves des banques, et cela ne peut que provoquer davantage de resserrement dans le marché du crédit.

 

Ce n'est pas que la Maison Blanche ignore complètement les pertes d'emplois. Sa lettre suggère : « Le G20 devrait s'engager à... un revenu de soutien en faveur des chômeurs. » Vous pouvez imaginer les Européens, qui bénéficient déjà des allocations chômage les plus généreuses, la plupart sans durée limite, virant au cramoisi à propos de ça. Le prolongement de la chiche allocation chômage dans le cadre du plan de relance des États-Unis commence déjà à expirer, sans l’amorce d’une proposition visant à continuer l'aide aux victimes du chômage de cette récession.

 

Les Européens sont si mignons quand ils sont en colère, quand ils martèlent de leurs petits poings. Obama suppose qu'il peut les ignorer. L'UE, autrefois le gros acteur du G7, a vu le statut de ses membres dilué dans le G20, où les puissances du BRIC (Brésil, Russie, Inde et Chine) font désormais étalage de leurs muscles. Mais les Européens ont une chose ou deux à enseigner aux Étasuniens sur l'économie du crépuscule de l'empire.

 

Peut-être que les différences sont d'ordre culturel et non pas économique ; peut-être que les Européens n’ont pas l’optimisme du gagneur étasunien à la destinée manifeste.

 

Ainsi, pour donner aux visiteurs un avant-goût de l’esprit yes-we-can, Obama devrait inviter les 93.700 chômeurs de Pittsburgh à la réunion du G20 pour fêter la hausse de 35% du marché boursier.

 

Ou, selon ma propre suggestion, changer "la médecine économique"  de Bernanke.

 

 

Pour la totalité de l’échange entre la Maison Blanche et l’EU, allez sur GregPalast.com.

 

 

Texte original en anglais:  Change Bernanke's drugs? Secret White House G-20 notes, Secret White House letter to G-20, le 22 septembre 2009.  Titre original : «Time to Change Bernanke's medication, Secret White House letter to G-20 ». Texte écrit pour le Huffingtonpost.




 
Greg Palast est l'auteur du best-seller « Armed Madhouse ».



: http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=15360

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24 septembre 2009 4 24 /09 /septembre /2009 14:36
Spécial Iran - L'Iran est le 4e producteur de pétrole au monde et le 2e exportateur de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP). Il dispose aussi de la 2e plus grande réserve en gaz naturel, après la Russie, et en est le 6e producteur (Wikipedia)
(De quoi susciter bien des convoitises, eva )!




       L'Iran, garant de la résistance
        à la domination de l'Occident,
         facteur de bilatéralisme.
     Un Iran nucléarisé est une chance
        pour le monde, pour la paix.


     Introduction, par eva R-sistons


Mes amis,

Ce qui m'intéresse, dans ce blog, ce n'est pas d'analyser l'actualité au jour le jour, cela vous pouvez le trouver partout, mais de voir, ensemble, ce qui change fondamentalement, en profondeur, si vous préférez, d'étudier l'essentiel plutôt que le détail, l'accessoire - donc les lignes directrices qui engagent le présent et l'avenir de nos sociétés. Et bien sûr, puisque ce blog est, comme son nom l'indique, un blog d'incitation à résister à l'intolérable, je présente les choses sous l'angle du combat politique, en rappelant que je suis, personnellement, une adepte des méthodes non violentes actives. Pour moi, Gandhi a plus fait bouger les choses  avec une résistance intelligente, que d'autres avec les armes. Au passage, je rappelle qu'en Palestine, pour moi une grève générale de la faim ferait changer le cours d'une Histoire tragiquement injuste et abominable, mieux que toutes les bombes surtout vivantes, étant entendu que le terrorisme est l'arme du pauvre. Faut-il rappeler que le terrorisme d'Etat, impuni d'ailleurs, et avec des armes sophistiquées, fait beaucoup plus de victimes ?

Or donc, alors que j'ai un retard monumental dans mes courriels (avec mes excuses à tous ceux auxquels, faute de temps, je n'ai pas répondu), une fois de plus je prends ma plume pour alerter, cette fois à partir d'un article qui a retenu toute mon attention, sur la stratégie militaire iranienne. D'un mot, ce qui me caractérise le plus, c'est une réactivité incroyable: je réagis au quart de tour. Exactement comme, hier, lorsque j'ai lu le mot du Président d'Artemisia College: Un paragraphe m'a fait sursauter, j'en ai fait une parution et un titre. En effet, il m'a paru essentiel d'alerter gendarmes, policiers, militaires,  journalistes, élus, infirmières... sur leurs responsabilités vis à vis de la communauté humaine. S'ils exécutent des ordres injustes, ils deviennent complices de criminels et co-responsables d'une boucherie planétaire (voir 
http://r-sistons.over-blog.com/article-36336513.html). Les collabos, en 40, on a vu ce que ça a donné... C'étaient des milliers de fonctionnaires zélés qui ont conduit des innocents, Juifs, Tsiganes, handicapés mentaux, etc... aux camps de la mort. Un crime de masse, froidement exécuté. Une des grandes abominations du siècle passé ! Je dis bien une, à l'encontre de la Pensée Unique, car comment réagir face à cette page méconnue, par exemple, lorsque les 600.000 soldats russes faits prisonniers par l'Armée allemande ont été laissés non nourris, oui, vous avez bien lu, condamnés à mourir de faim ? C'est un crime de guerre ! Et n'est-ce pas une mort plus atroce encore, une lente agonie, effroyable ?

Mon propos d'aujourd'hui est "la force de l'Iran, une chance pour la paix", et je voudrais d'autant plus aborder ce sujet que je crois qu'Israël est trop démangé par l'idée (fixe) d'attaquer l'Iran, qu'il le fera envers et contre tout, au risque d'allumer une mèche que plus personne ne contrôlera. Et à soi seule, cette idée justifie ma fureur envers cet Etat, ma colère contre le sionisme. Il ne s'agit bien sûr pas d'antisémitisme, mais de passion pour la vie, d'attachement à  la paix, donc à la vie de chaque individu, quel qu'il soit, unique, précieuse. Plus le risque de guerre, cette fois nucléaire et donc dévastateur, se rapproche, plus j'ai du mal à retenir mon exaspération face à Israël et à sa politique coloniale cruelle et meurtrière.



La force de l'Iran nucléarisé,
est une chance pour la paix.

par Eva R-sistons


La force militaire de l'Iran est une nouvelle donne de la politique mondiale, dont il faudra tenir compte car elle change radicalement la situation de la planète. Le déséquilibre du monde (unipolaire) est rompu, et j'expliquerai pourquoi.

Un Iran fort, c'est d'abord, bien sûr, une fierté pour les peuples Musulmans, une fierté pour tous les tenants de la souveraineté nationale, trop bafouée par l'Occident mais aussi, d'abord, par des dirigeants corrompus, complices de Washington pour des raisons de promotion personnelle, de goût du pouvoir et de l'argent. Ces dirigeants sont de simples relais du Nouvel Ordre Mondial qui n'a que trop sévi sur la planète, des marionnettes se désintéressant complètement du sort de leur peuple, de l'Arabie saoudite au Maroc, en passant par le Pakistan, l'Afghanistan ou la Jordanie et bien sûr l'Egypte, sous perfusion, maintenu artificiellement à flots grâce aux Américains, sans que l'argent reçu profite à la population. Là, peut-être davantage qu'ailleurs, le divorce est total entre l'Elite corrompue et le peuple.

Avec l'Iran, les Musulmans relèvent la tête. Nasser avait été un grand dirigeant, portant haut le flambeau de la résistance, du nationalisme, de la fierté. En Iran même, en 1953, le premier ministre Mohammad Mossadegh avait nationalisé le pétrole, il est ensuite éloigné du pouvoir à l'issue d’un complot orchestré par les services secrets britanniques et américains, l'opération Ajax. L'Occident le remplace par un homme de confiance, Mohammad Reza Shah Pahlavi, qui  met en place un régime autocratique et dictatorial. Une fois renversé, l'Iran retrouve sa liberté et la république islamique voit le jour. Non alignée... et rêvant de retrouver sa grandeur, son indépendance perdues.

L'Iran perse est un grand Etat musulman, bien plus moderne qu'on ne l'imagine. Il est la 2e puissance économique et militaire du Moyen Orient, et il entend jouer un rôle moteur dans la région: Protecteur de l'Islam, de l'unité du monde musulman, de l'intégrité territoriale, et garantissant à la région un développement indépendant de la convoitise, donc de la main-mise, des multinationales étrangères. Mais son objectif est d'abord d'empêcher les croisés d'aujourd'hui, judéo-chrétiens, de porter atteinte à la souveraineté de la nation, de piller ses ressources.



De toutes parts encerclé par des nations hostiles, en proie à tous les appétits et à toutes les menaces, l'Iran a besoin de la seule arme protectrice efficace aujourd'hui, pleinement dissuasive: Le "bouclier" nucléaire. Un bouclier uniquement défensif, absolument pas offensif, d'agression, la nuance est de taille, car elle alimente toutes les fausses rumeurs malveillantes. Si l'Iran est rayé de la carte, en même temps que la Syrie, le champ est libre pour les vautours occidentaux, pour les prédateurs anglo-saxons et israéliens. Il ne restera plus que des Etats aux ordres de Washington, avec des marionnettes obséquieuses, des dictateurs corrompus, des ressources pillées, des nations vassalisées, et des peuples floués, amers, malheureux et donc vindicatifs: Le terreau idéal pour un terrorisme qui terrorise la planète - puisqu'on nous inculque l'idée de craindre le terrorisme du pauvre plutôt que celui d'Etat, du riche - merci les médias, encore et toujours: Quand comprendra-t-on que ce sont nos pires ennemis, et que tant qu'ils pourront sévir impunément rien ne sera possible, et surtout pas la liberté, la démocratie ? Le premier combat à mener, de protestation à grande échelle, est contre ces relais du business militaro-financier qui dévaste la planète. Oui, je prétends que les Médias sont plus dangereux que les quelques terroristes montés en épingle.


Farhang (« la culture ») a toujours été le point central de la civilisation iranienne. Beaucoup d’Iraniens se considèrent comme les fiers dépositaires d’une culture millénaire et sophistiquée. Wikipedia


Aussi le combat de l'Iran pour la liberté, la souveraineté, ne doit-il pas seulement être celui des peuples musulmans et arabes. Il nous concerne tous, il doit être le NOTRE. L'enjeu est en effet de taille: Celui de la résistance à l'impérialisme, à un monde dominé par l'Empire, à son service et à son profit.  On ne peut tolérer la dictature d'une poignée d'individus mal intentionnés sur l'ensemble de la planète !

Au-delà, aussi, se dessine un autre enjeu: Celui de l'équilibre de la planète. Co-armé par la Russie et la Chine, l'Iran est capable, aujourd'hui, par exemple, de détruire une bonne partie de la marine de guerre américaine, la fameuse Cinquième flotte près de Bahreïn, dans le golfe Persique. Et de menacer, aussi, l'allié indéfectible de Washington, Israël.

Ainsi, le haut degré de technologie de l'Iran est-il sa meilleure protection - et la nôtre, aussi. Loin d'être un danger pour le monde, l'armement nucléaire de l'Iran représente une chance: Pour la paix, pour le multilatéralisme, pour l'équilibre du monde.

Aujourd'hui, une Amérique affaiblie militairement, économiquement, presque exsangue, ne peut entreprendre une guerre contre l'Iran, d'ailleurs vouée à être globale, et donc impopulaire, dévastatrice aux yeux d'une opinion mondiale de moins en moins sensible au sourire, ou à la communication, d'Obama. D'où ses réticences. Grâce à l'appui technologique, en sous-mains, de la Russie et de la Chine, l'Iran préserve les chances de la paix: Parce qu'il inspire désormais la crainte, le grand Etat perse a contribué à éloigner la menace du bouclier antimissile américain, aux portes de la Russie et en territoire européen. On entend les arguments du fort, on écrase le faible.


Et parce qu'il déjoue tous les plans israéliens par la force de son armement, par la puissance de sa technologie, l'Iran a une chance d'éviter une guerre d'agression, et aussi de nous éviter la conflagration mondiale qui suivrait son attaque par son voisin de plus en plus sioniste. Le Gl de Gaulle, une fois de plus, avait raison: Rien ne vaut une bonne dissuasion nucléaire !


Mieux encore, non content, par la qualité de ses équipements militaires, d'éviter, peut-être, à son pays d'être attaqué, et à travers lui, d'autres Etats comme la Syrie ou le Liban, non content de rendre leur fierté aux peuples Musulmans, non content, aussi, d'accroître les chances de paix, l'Iran, aujourd'hui, représente une chance pour le multilatéralisme. En tenant tête à l'Empire, grâce à ses armes de dissuasion massive, il éloigne le risque d'un monde unipolaire, dominé par Washington et ses prédateurs, il dissuade les stratèges américains de concevoir des plans tyranniques et coloniaux, et il conforte la mise en place d'un monde nouveau, réunissant Russes, Chinois, Iraniens, Syriens, Vénézueliens.. et tant d'autres, opposés à la dictature du Nouvel Ordre Mondial sur la planète, bref il renforce la bi-polarisation, Alignés et Non-Alignés, facteur d'équilibre et de paix. Aussi cette nouvelle guerre froide, comme l'ancienne, peut-elle justement contribuer à éviter, j'ose l'expression, la guerre "chaude", celle qui se croit tout permis parce que régnant en maître, guerre préventive, nucléaire, permanente et même totale.


C'est pourquoi je pense que la militarisation croissante de l'Iran, pleinement dissuasive, est un atout pour la paix, l'équilibre du monde, et l'avenir de la planète.


Et elle est aussi une chance pour la Russie et la Chine, en tant qu'avant-poste: Un Iran faible, attaqué, réduit à néant, dirigé par une marionnette aux ordres de Washington, puis pillé, ouvre la porte à d'autres abus, et... à d'autres attaques, cette fois plus redoutables: Contre la Russie et contre la Chine. L'Iran nucléarisé est un bouclier pour les Russes et les Chinois, considérablement affaiblis si l'Iran était rayé de la carte comme tant de dirigeants israéliens le souhaitent réellement. Si cette digue sautait, l'eau impériale s'engouffrerait aussitôt vers une Russie et une Chine affaiblies par la perte de leur avant-poste. Et là, seul le Diable peut présider à la suite....

Chers lecteurs, de même que l'intérêt de l'Europe bien compris, comme le réclamait prophétiquement le Gl de Gaulle, est de former une grande alliance avec la Russie, facteur de paix, de même la nucléarisation croissante de l'Iran est-elle une chance pour celle-ci, découlant de la renaissance d'un monde bi-polaire, et même multipolaire, freinant les ardeurs d'un seul, tyrannique, prédateur, prêt à saccager la planète pour satisfaire sa cupidité insatiable. S'octroyant TOUS les droits, même les plus meurtriers !

Il est temps de déjouer la désinformation criminelle qui nous conduit tous droit dans le mur pour le bon plaisir de quelques-uns, et de dire à nos concitoyens qu'ils ne doivent pas craindre un Iran nucléarisé, mais au contraire le considérer comme un atout pour la paix, ce Bien à nul autre précieux.


Eva R-sistons aux Médias menteurs, à la propagande de guerre contre l'Iran.


TAGS : Iran, Etats-Unis, Syrie, Liban, nucléaire, Chine, Russie, désinformation, Gl de Gaulle, Vénézuela, Nouvel Ordre Mondial, Europe, alignés, non-alignés, paix, Obama, terrorisme, Musulman, Islam, Mossadegh, Nasser, Opération Ajax, Occident, Mohammad Reza Shah Pahlavi, Egypte, Pakistan, Jordanie, Maroc... 


Commentaire reçu sur mon blog du Nouvel Obs, 
qui complète parfaitement cet article:


"Malheureusement les marionnettes ne se trouvent pas uniquement dans le monde arabe et l'Afrique. Il y a des Blair serviles un peu partout en Europe prêts jouer avec le feu, pensant que l'Iran c'est Sadam. Le nucléaire de l'Iran est-il la vraie raison qui inquiète les Américains et ses satellites ,ou un prélude pour neutraliser la Russie suspectée de fomenter une sainte alliance avec la Chine ? C'est juste qu'un bipolaire, de force militaire équilibrée est un gage de sécurité et de paix, mais le bloc qui perdra le plus de pions perdra certainement la maitrise de son destin. D'où la Russie protègeant l'Iran,  et la Chine la Corée du Nord."


Intérieur d'une mosquée, wikipedia 


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Strategie militaire Iranienne,
la Cinquième Flotte se rétracte
devant la puissance des missiles iraniens 

 

L’Iran dispose d’une quantité de missiles de croisières amplement suffisante pour anéantir en grande partie, voire totalement, la Cinquième Flotte, qui se trouve à portée des lanceurs de missiles mobiles iraniens, stratégiquement installés tout au long de ses cotes montagneuses qui dominent le Golfe Persique. Par cette nouvelle ‘donne’ la Russie et les Etats-Unis sont arrivés à un accord du démantèlement du bouclier antimissile devant être installé en Europe de l’Est.

L’administration Américaine minimise délibérément la vulnérabilité de sa flotte à la technologie avancée de l’Iran en matière de missiles, lesquels ont été achetés à la Russie dès le début du conflit et actuellement fabriqués en série sur le sol iranien, l’aide de la Chine et de la Corée du Nord complète la réussite de ce programme de défense.

 Les plus sophistiqués de ces missiles iraniens sont les « Sunburn » et les « Yakhonts », correspondants respectivement  au Shahab-4 et au Shahab-5. Ce sont des missiles contre lesquels les vaisseaux de guerre américains, devant eux ils fondent comme du beurre, car ils n’ont pas de parade efficace, avertissent tous les grands experts militaires du monde. Les néoconservateurs  américains provoquent  délibérément des représailles de riposte iraniennes négligeant aux conséquences dramatiques contre une intervention armée US ; ils veulent sacrifier la totalité de la Cinquième flotte. Cela risque d’aboutir à un nouveau Pearl Harbor, qui créerait l’environnement politique idoine en vue d’une guerre totale contre l’Iran et d’actions armées s’étendant à l’ensemble de la région du Golfe Persique.

Toutes les bases militaires opérationnelles américaines se trouvent dans les pays arabes domestiqués par les américains et le sionisme. La cinquième flotte dont on vient de parler a son QG dans le petit Etat de Bahreïn, situé face à l’Iran, dans le Golf  Persique à une parfaite portée des missiles air-mer iraniennes. La base de la cinquième flotte,  au Bahreïn, n’est qu’à 150 miles marins de la côte iranienne, et elle serait elle-même facile à la portée d’une nouvelle génération de missiles air-mer iraniens. Par ailleurs, n’importe quel bâtiment de la Navy, dans le terrain d’opération confiné du Golfe Persique, aurait des difficultés à manœuvrer et se trouverait à faible distance de la côte rocheuse et en dents de scie de l’Iran, tout au long du Golfe Persique, jusqu’à la Mer d’Arabie. Cinq porte-avions et six portes-hélicos patrouillant dans les eaux du Golf Persique et de l’Océan indien seront mobilisés dans le cas ou les Etats-Unis persistent sur leur erreur pour envahir l’Iran, reste à comprendre que toute cette armada américaine massée dans la région, n’est qu’une forme d’intimidation connue et une ‘dissuasion périmée’ qui risquent  de mettre définitivement fin au mythe de la suprématie militaire des Etats-Unis, engagée déjà dans son déclin. La Russie n’accepterait  que l’armée américaine camperait américaine à ses frontières, dans le but d’envahir plus tard la le reste du monde,  dont la Russie blanche, ferait partie dans la prochaine étape.                                                                                                 
Le projet de bouclier antimissile imaginé sous la présidence de George Bush prévoyait l'implantation de missiles d'interception en Pologne et d'une station radar en République tchèque dans le but d’intercepter en cas de guerre les missiles Russes et éventuellement ceux iraniens. L'éventualité d'une présence militaire américaine accrue dans une zone que la Russie considère comme faisant partie de sa sphère d'influence avait soulevé l'hostilité farouche de Moscou pour se dégénérer encore une fois en guerre froide. La Russie membre du conseil de sécurité et deuxième puissance militaire mondiale, reste éternellement méfiante à l’égard du des américains, d’Israël, de l’Union européennes et surtout de certains pays arabes égarés, alliés au sionisme et sous domination américaine comme: l’Egypte, l’Arabie Saoudite et le Maroc, elle est seul en mesure de  prendre des décisions fermes pour épargner la région du Moyen-Orient du pire. L’Iran pays musulman par excellence, deuxième puissance militaire et économique du Moyen-Orient, doit aussi se porter garante de l’unité du monde musulman et de son Islam et protéger la région de la convoitise des croisés; cet engagement lui  a valu qu’il soit mis dans l’œil du cyclone. L’Iran  a était discrètement surarmé par la Russie et la Chine faire face aux éventuelles attaques américaines et/ou européennes. L’Iran a commencé à acheter de la technologie militaire à la Russie peu après que celle-ci se soit rétractée, en 2000, du Gore-Chernomyrdin Protocol (Protocole Gore-Chernomyrdin), lequel limitait les ventes d’équipement militaire par la Russie à l’Iran. À la suite de quoi, la Russie se mit à vendre à l’Iran de la technologie militaire susceptible d’être utilisée dans n’importe quel conflit avec les États-Unis, notamment des systèmes de défense anti-aérienne et des missiles sol-mer, équipements dans lesquels la Russie s’était spécialisée précisément afin de contrebalancer l’écrasante supériorité maritime des États-Unis.

Des usines de production de missiles ont étaient construites par les Chinois et les Russes spécialement pour faire face à une longue guerre contre les Etats-Unis et leurs alliés. L’Iran produit en série, le missile SS-N-22, dit « Sunburn », atteint la vitesse de mach 2,5, soit 1 500 miles/heure. Il utilise la technologie furtive et sa portée atteint les 130 miles. Il véhicule une tête explosive conventionnelle de 750 livres, capable de détruire la plupart des bâtiments de guerre, ce missile a était amélioré par les iraniens pour recevoir une tète nucléaire. Plus préoccupant encore est le SSN-X-26 de fabrication russe, dit « Yakhont ». C’est un missile de croisière d’une portée de 185 miles, qui rend tous les bâtiments de l’US Navy présents dans le Golfe Persique vulnérables. Plus grave : les Yakhonts ont été mis au point spécifiquement pour être utilisés contre des porte-avions, et ils ont été vendus par la Russie aux pays amis fidèle à la politique russe. Plus encore, les missiles Yakhont et  Sunburn sont conçus pour esquiver les radars de surveillance Aegis, actuellement équipant les bâtiments de l’US Navy, grâce à leur technologie furtive et à leurs manœuvres en vol à très basse altitude, qui épousent les aspérités du terrain. Dans leur approche terminale, ces missiles adoptent des trajectoires d’esquive qui leur permettent d’échapper aux tirs anti-missiles terre-mer. Si importante est la menace représentée par les Sunburn, les Yakhonts et d’autres missiles mis au point par la Russie et vendus par elle à la Chine, à l’Iran et à d’autres pays. Tout cela, fait mal au cœur Israël et Benyamin voyant la menace de sa sécurité s’élargissant à tous les horizons commencent à avoir la fièvre et reproche à poutine la vente de ces armes à ses ennemis.

Une bonne nouvelle pour les pays en guerre avec Israël et les Etats-Unis ; le service de testage des armes du Pentagone a pris la décision, cette année, de cesser la production de tous les nouveaux types de porte-avions tant qu’une défense anti-missile efficace n’aurait pas été mise au point. A présent les Etats-Unis sont dans l’incapacité d’envahir l’Iran ni par mer, ni par air, si une attaque contre l’Iran devait intervenir, elle entrainement assurément la destruction sa marine de guerre, la destruction de l’USS entreprise fleuron de la Navy US Force entrainera la mort de 5000 hommes qui servent ce navire de soutien et le reste des forces navales. Des pertes ultérieurs en termes de croiseurs  par mer faire la guerre à l’Iran et doivent se retirer par la petite porte des négociations. Quant aux pertes ultérieures en termes de croiseurs de soutien et d’autres forces navales appartenant à la Cinquième Flotte dans le Golfe Persique, elles seraient catastrophiques. Les Etats-Unis veulent éviter une catastrophe similaire à Perl Harbor, ou l’attaque par missiles de croisières iraniens rééditerait la même catastrophe qui a envoyé au fond de l’océan cinq bâtiments, la destruction de 188 avions et la mort de 2 333 soldats américains ce qui a entrainé très rapidement la déclaration d’une guerre totale contre le Japon par le Congrès des Etats-Unis.

Les Etats-Unis n’ont plus de moyens financiers et le soutient des Nations-Unis pour faire face à une éventuelle déclaration de guerre entre  les deux pays. Une  déclaration d’une guerre totale contre l’Iran par le Congrès US entraînerait une campagne de bombardements intensifs sans l’intervention de l’US Navy et une grave aventure qui mènera à la débâcle de l’armée américaine, comme au Viêt-Nam et n’entraîner aucun changement dans la région, bien au contraire elle renforcera la solidarité entre les pays du monde musulman. Le plan d’attaque de l’Iran par les États-Unis sous les mandats Bush prévoyait  de sacrifier la Cinquième flotte afin de justifier une réplique nucléaire. Il ne s’agit pas là d’un scénario hypothétique, mais d’une option discutée au sein de l’état-major interarmes US. Selon les informations, recueillis auprès de la presse américaine spécialisée,  l’amiral William Fallon a fait savoir que si un tel ordre d’attaquer l’Iran était donné, il refuserait de le suivre et présenterait sa démission, ainsi que celle de l’ensemble de l’état-major du Centcom. C’est pour une résistance des officiers supérieurs de la Navy et de l’Army qui ont empêché les néoconservateurs et l’Air Force de lancer ces opérations suicidaires. Des jeux stratégiques mis au point par le Pentagone   devaient servir à tester une série de nouveaux concepts opérationnels, recours à un ensemble d’attaques asymétriques, à des stratégies utilisant des navires civils maquillés afin de lancer des offensives, des avions sans pilote , des avions pour des attaques kamikazes , et des missiles de croisière Silkworm, c’est la quasi-totalité de la Cinquième Flotte qui s’est retrouvée par le fond et par le piège . Les simulations ont révélé à quel point des stratégies asymétriques étaient susceptibles de tirer profit de la vulnérabilité de la Cinquième Flotte face à des missiles de croisière terre-mer, en particulier dans les eaux confinées du Golfe Persique. Des fuites rapportées par la presse libre américaine font état de fait de ce qui suit : Prenant une décision éminemment discutable, le Pentagone choisit, tout simplement, de « remettre à flot » la Cinquième Flotte afin de poursuivre l’exercice, qui aboutit, au final, à la défaite du pays du Golfe Persique fictif choisi. Les résultats de ce test  amenèrent le lieutenant général Paul Van Riper, commandant de l’État du Golfe mythique, à qualifier les résultats officiels de cet exercice de « slogans creux ». Au cours d’une interview télévisée réalisée peu après, le général Riper a déclaré : «  les concepts en cours de test par le commandement ne s’étant pas révélé à la hauteur, le commandement s’est mis à réécrire le scénario de l’exerce à sa façon, afin de démontrer la validité de leurs concepts hypothétiques du départ. C’est là-dessus que porte essentiellement ma plainte. » Au début 2006, les néoconservateurs du Pentagone travaillant fidèles à  l’administration Bush ont commencé à faire une promotion vigoureuse d’une nouvelle guerre contre l’Iran, en raison de la menace alléguée censée qu’est nucléaire est parfaitement légal et qu’il respecte le traité sur la non-prolifération nucléaire (TNP). Depuis 2004, l’administration Bush cite des données provenant de ses services de renseignement selon lesquelles l’Iran serait en train de mettre au point des armes atomiques, et qu’il ne faut en aucun cas laisser ce pays y accéder. Bush a contraint les services de renseignement et l’AIEA à fournir de faux rapport sur l’évolution du nucléaire iranien, pour pouvoir motiver son agression. Un rapport bourré d’ambigüité fut présenté par Bush aux congrès  sur le plus gros du développement nucléaire de l’Iran, disant qui  aurait été mené à bien dans des usines souterraines construites à une profondeur de 70 pieds, avec des dalles de béton armé qui les protègent contre toute attaque par les armes conventionnelles connues. Quant à la protection des sites nucléaire elle sensée être protégée de nouveau par des missiles SS 330 fournis par la Russie et peuvent-être fabriqués dans les usines iraniennes. A la base des déclarations des responsables iraniens, la portée du missile iranien  Shahab-3 est d’environ, 3000 Km, irrépérable par le système radar du bouclier antimissile européen, utilisable pour la défensive et l’offensive et dont l'Iran soit en mesure d'en produire des centaines. Un nouveau pas a était franchi par l’Iran avec les tests du Shahab-4, d’une porté de 5000 Km, ce missile est également capable de "frapper différentes cibles en même temps, alors que l’Iran est réputé disposer seulement au stade du Shahab-3, produit par centaines.

 Revenons au bluff américain sur la protection des installations nucléaires iraniennes, un succube qui a amené l’administration Bush à prétendre, que des armes nucléaires tactiques devraient être utilisées afin d’éliminer les installations nucléaires iraniennes.  Cela occasionna une controverse enflammée entre des néoconservateurs de premier rang comme Dick Cheney et Donald Rumsfeld, et les chefs des états-majors réunis, qui restèrent catégoriquement opposés à cette éventualité, ces derniers connaissent bien la capacité de riposte de l’Iran et les conséquences qui s’en suivent. Le Pentagone s'est défendu de céder aux exigences russes, et les deux parties se sont assuré avec un  accord secret a été conclu entre les deux parties rassurant Obama de ne pas vendre la technologie de missiles à longue portée aux iraniens nuisibles à la sécurité européenne. La sécurité des Etats-Unis sera également renforcée, a-t-il assuré Obama par cette phrase ; "Le meilleur moyen d'améliorer notre sécurité et la sécurité de nos alliés de manière responsable, c'est de déployer un système de défense antimissile qui réponde mieux aux menaces auxquelles nous faisons face et qui utilise des technologies éprouvées que nous paierons le juste prix", a-t-il expliqué. Le chef de la minorité républicaine de la Chambre des représentants, John Boehner, a exhorté "le président à revoir cette mauvaise décision, à se ranger aux côtés des alliés des Etats-Unis, et à faire ce qui convient pour la sécurité des Américains". M. Boehner a estimé que la décision de l'administration "renforce la Russie et l'Iran au détriment des alliés des Etats-Unis en Europe".

Le jour commence à se lever sur le faux problème du nucléaire iranien et prend l’allure de  la ‘ Crise de Cuba’ ou l’ex Union Soviétique utilisa la Havane pour résoudre ses différents avec Washington, la Rt prononcé vendredi le 11/sept./2009 pour relier "le moment venu" les systèmes de défense antimissile des Etats-Unis, de l'ussie vient de démanteler le bouclier anti-missile et améliorer ses relations avec les Etats-Unis, peut-être sur le dos des iraniens? Le secrétaire général de l'Otan Anders Fogh Rasmussen s'esOtan et de la Russie. "Nos pays et nos armées vont toutes devenir de plus en plus vulnérables à des attaques de missiles et l'intérêt fondamental de l'Otan et de la Russie est d'explorer la possibilité de relier, le moment venu, les systèmes de défense antimissile des Etats-Unis, de l'Otan et de la Russie."                       Les loups ne se mangent pas entre eux !

Conclusion

Les tensions américaines secondées par celles  européennes, exercées sur l’Iran mènent à une escalade avec les autres puissances majeures, comme la Russie et la Chine, qui ont fourni à l’Iran des systèmes d’armes sophistiquées susceptibles d’être utilisées contre les avant-postes militaires américains. L’administration américaine  a caché à l’opinion publique états-unienne la gravité de la vulnérabilité de la Cinquième Flotte, ainsi que la manière dont elle risquerait d’être prise au piège et détruite, dans le cas d’un conflit de grande ampleur avec l’Iran. L’accord tacite du démantèlement du bouclier antimissile, n’est qu’un camouflet sur les graves erreurs commises par l’administration de Georges Bush pendants ses deux mandats.

Par Y.Merabet Journaliste indépendant.
article envoyé par Abrahms 

http://www.alterinfo.net/Strategie-militaire-Iranienne,-la-Cinquieme-Flotte-se-retracte-devant-la-puissance-des-missiles-iraniens_a36872.html



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    Dans les Médias :




Les Etats-Unis soupçonnent des Iraniens d'aider les taliban

Iran: toutes les options restent "sur la table", selon le chef d'état-major israélien

Paris condamne "avec la plus grande fermeté" les propos de dirigeants iraniens sur Israël

Paris condamne "avec la plus grande fermeté" les propos de Mahmoud Ahmadinejad niant l'Holocauste

Israël a dit à la Russie qu'il n'attaquerait pas l'Iran, selon M. Medvedev

Iran: pas d'accusations sans preuves, rappelle l'ayatollah Khameneï


L'approbation par l'AIEA
d'une résolution proposée par l'Iran


L'Assemblée générale de l'Agence internationale de l'Energie atomique a approuvé une résolution proposée par l'Iran concernant l'interdiction de toute attaque militaire contre les installations nucléaires. Selon cette résolution, toute attaque armée ou militaire contre les installations nucléaires est qualifiée de contraire à la Charte des Nations unies, au Droit international et aux statuts de l'AIEA.

Dans le même temps, la 53ème Assemblée générale de l'AIEA a approuvé une autre résolution qui porte sur le démantèlement des installations nucléaires du régime sioniste. Cette résolution est considérée comme une avancée technique et juridique importante pour développer l'usage pacifique de l'énergie nucléaire. Jusqu'à présent, l'interdiction d'attaque contre les installations nucléaires était pensée, uniquement, dans le cadre des débats techniques, au sein de l'AIEA, mais l'approbation de cette nouvelle résolution fait de cette interdiction une mesure contraignante.

Il y a, dans le monde, plus de 400 centrales atomiques et quelque 300 réacteurs de recherche, ainsi que des centaines d'autres installations nucléaires; ce qui nécessitait l'interdiction d'attaques armées ou militaires contre ces sites qui contiennent, naturellement, une grande quantité de matières radioactives. La catastrophe de Tchernobyl, en avril 1986, en Ukraine, a, déjà, prouvé que les radiations radioactives ne connaissent pas de frontières et peuvent menacer le monde entier. L'approbation de l'autre résolution portant sur le démantèlement des installations nucléaires du régime sioniste est, également, un pas important, pour renforcer la crédibilité de l'Agence internationale de l'Energie atomique.

Le régime sioniste est le seul détenteur, d'ailleurs, illégal, de l'arme atomique, au Moyen-Orient, et son arsenal nucléaire menace la sécurité et la stabilité de la région et du monde. Les analystes estiment que cette nouvelle résolution pourrait contraindre Tel-Aviv à arrêter ses projets nucléaires et à signer le TNP, permettant aux inspecteurs de l'AIEA de visiter ses sites nucléaires. Le représentant du régime sioniste à la réunion de l'Assemblée générale de l'AIEA a déclaré, pourtant, que ce régime ne coopérerait pas avec l'Agence.


 http://french.irib.ir




Sélection de liens :


Medvedev: Peres m'a assuré qu'"Israël" n'envisageait pas d'attaquer l'Iran

Nucléaire: Israël n'exclut pas une frappe contre l'Iran (vice-ministre)

Réactions au complot américain pour revivifier le processus de paix du Moyen-Orient

A propos de la bombe nucléaire de l'Iran: Esquisse d'une théorie générale de l'inconscient religieux du cerveau des démocraties

Sarkosie: UNE GRAVE CRISE S'ANNONCE

Gaza, crimes de guerre, crimes contre l’humanité

Après 10 ans d'efforts, "Israël" sommé par l'AIEA d'adhérer au TNP!

« Israël »: Nous allons interdire l'arrivée des missiles «S-300» dans la région

Un Etat criminel qui doit être isolé, boycotté

Les responsables et les docteurs ès propagande se sont déchaînés contre Goldstone, qui est à la fois juif et sioniste, jusqu’à l’accuser d’antisémitisme, arme de plus en plus éculée et inefficace à laquelle a recours Israël lorsque tous les autres outils de propagande ne marchent pas. ...

Le roi Abdallah II de Jordanie accuse le régime israélien de saper les efforts de paix

Ali Khamenei : le "cancer sioniste" ronge le monde islamique



Les tentatives de nier l'existence de l'Holocauste réalisées par Téhéran sont inadmissibles et ne contribuent pas à l'établissement d'un dialogue fructueux sur le problème concernant l'Iran, a déclaré samedi aux journalistes le porte-parole de la diplomatie russe Andreï Nesterenko. ... (A juste titre ! Ces propos sont stupides, maladroits, inacceptables ! Eva)


Brzezinski : Si Israël attaque l’Iran,
il faudra intercepter ses bombardiers

Le bras de fer entre Washington et Tel-Aviv se durcit. Interrogé par le journaliste « anti-conspirationniste » Gerald Posner pour le site Internet Daily Beast, Zbigniew Brzezinski a appelé à la fermeté si Israël passait outre les injonctions US et attaquait l’Iran.
Daily Beast est un site people qui compte Tony Blair et Condoleezza Rice parmi ses contributeurs réguliers.
M. Brzezinski, qui fut conseiller de sécurité nationale du président Carter et forma le jeune Barack Obama aux relations internationales, est toujours le secrétaire général de la Commission trilatérale.
Selon lui, si les bombardiers israéliens venaient à traverser l’espace aérien irakien pour attaquer l’Iran, les États-Unis ne devraient pas hésiter à les intercepter, voire à les détruire comme Israël tira sans hésiter sur l’USS Liberty durant la guerre des Six jours.
- Lire l’
entretien original 
http://www.voltairenet.org/ 
 
http://r-sistons.over-blog.com/article-36362942.html




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23 septembre 2009 3 23 /09 /septembre /2009 17:38

Édition spéciale

Opération Sarkozy : comment la CIA a placé un de ses agents à la présidence de la République française


par Thierry Meyssan


Nicolas Sarkozy doit être jugé à son action et non pas d’après sa personnalité. Mais lorsque son action surprend jusqu’à ses propres électeurs, il est légitime de se pencher en détail sur sa biographie et de s’interroger sur les alliances qui l’ont conduit au pouvoir. Thierry Meyssan a décidé d’écrire la vérité sur les origines du président de la République française. Toutes les informations contenues dans cet article sont vérifiables, à l’exception de deux imputations, signalées par l’auteur qui en assume seul la responsabilité.




19 juillet 2008




Thèmes
Action secrète

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Les Français, lassés des trop longues présidences de François Mitterrand et de Jacques Chirac, ont élu Nicolas Sarkozy en comptant sur son énergie pour revitaliser leur pays. Ils espéraient une rupture avec des années d’immobilisme et des idéologies surannées. Ils ont eu une rupture avec les principes qui fondent la nation française. Ils ont été stupéfaits par cet « hyper-président », se saisissant chaque jour d’un nouveau dossier, aspirant à lui la droite et la gauche, bousculant tous les repères jusqu’à créer une complète confusion.

Comme des enfants qui viennent de faire une grosse bêtise, les Français sont trop occupés à se trouver des excuses pour admettre l’ampleur des dégâts et leur naïveté. Ils refusent d’autant plus de voir qui est vraiment Nicolas Sarkozy, qu’ils auraient dû s’en rendre compte depuis longtemps.

C’est que l’homme est habile. Comme un illusionniste, il a détourné leur attention en offrant sa vie privée en spectacle et en posant dans les magazines people, jusqu’à leur faire oublier son parcours politique.

Que l’on comprenne bien le sens de cet article : il ne s’agit pas de reprocher à M. Sarkozy ses liens familiaux, amicaux et professionnels, mais de lui reprocher d’avoir caché ses attaches aux Français qui ont cru, à tort, élire un homme libre.

Pour comprendre comment un homme en qui tous s’accordent aujourd’hui à voir l’agent des États-Unis et d’Israël a pu devenir le chef du parti gaulliste, puis le président de la République française, il nous faut revenir en arrière. Très en arrière. Il nous faut emprunter une longue digression au cours de laquelle nous présenterons les protagonistes qui trouvent aujourd’hui leur revanche.

Secrets de famille

À la fin de la Seconde Guerre mondiale, les services secrets états-uniens s’appuient sur le parrain italo-US Lucky Luciano pour contrôler la sécurité des ports américains et pour préparer le débarquement allié en Sicile. Les contacts de Luciano avec les services US passent notamment par Frank Wisner Sr. puis, lorsque le « parrain » est libéré et s’exile en Italie, par son « ambassadeur » corse, Étienne Léandri.

En 1958, les États-Unis, inquiets d’une possible victoire du FLN en Algérie qui ouvrirait l’Afrique du Nord à l’influence soviétique, décident de susciter un coup d’État militaire en France. L’opération est organisée conjointement par la Direction de la planification de la CIA —théoriquement dirigée par Frank Wisner Sr.— et par l’OTAN. Mais Wisner a déjà sombré dans la démence de sorte que c’est son successeur, Allan Dulles, qui supervise le coup. Depuis Alger, des généraux français créent un Comité de salut public qui exerce une pression sur le pouvoir civil parisien et le contraint à voter les pleins pouvoirs au général De Gaulle sans avoir besoin de recourir la force [1].

Or, Charles De Gaulle n’est pas le pion que les Anglo-Saxons croient pouvoir manipuler. Dans un premier temps, il tente de sortir de la contradiction coloniale en accordant une large autonomie aux territoires d’outre-mer au sein d’une Union française. Mais il est déjà trop tard pour sauver l’Empire français car les peuples colonisés ne croient plus aux promesses de la métropole et exigent leur indépendance. Après avoir conduit victorieusement de féroces campagnes de répression contre les indépendantistes, De Gaulle se rend à l’évidence. Faisant preuve d’une rare sagesse politique, il décide d’accorder à chaque colonie son indépendance.

Cette volte-face est vécue comme une trahison par la plupart de ceux qui l’ont porté au pouvoir. La CIA et l’OTAN soutiennent alors toutes sortes de complots pour l’éliminer, dont un putsch manqué et une quarantaine de tentatives d’assassinat [2]. Toutefois, certains de ses partisans approuvent son évolution politique. Autour de Charles Pasqua, ils créent le SAC, une milice pour le protéger.

Enigme_Pasqua.jpgPasqua est à la fois un truand corse et un ancien résistant. Il a épousé la fille d’un bootlegger canadien qui fit fortune durant la prohibition. Il dirige la société Ricard qui, après avoir commercialisé de l’absinthe, un alcool prohibé, se respectabilise en vendant de l’anisette. Cependant, la société continue à servir de couverture pour toutes sortes de trafics en relation avec la famille italo-new-yorkaise des Genovese, celle de Lucky Luciano. Il n’est donc pas étonnant que Pasqua fasse appel à Étienne Léandri (« l’ambassadeur » de Luciano) pour recruter des gros bras et constituer la milice gaulliste [3]. Un troisième homme joue un grand rôle dans la formation du SAC, l’ancien garde du corps de De Gaulle, Achille Peretti —un Corse lui aussi—.

Ainsi défendu, De Gaulle dessine avec panache une politique d’indépendance nationale. Tout en affirmant son appartenance au camp atlantique, il remet en cause le leadership anglo-saxon. Il s’oppose à l’entrée du Royaume-Uni dans le Marché commun européen (1961 et 1967) ; Il refuse le déploiement des casques de l’ONU au Congo (1961) ; il encourage les États latino-américains à s’affranchir de l’impérialisme US (discours de Mexico, 1964) ; Il expulse l’OTAN de France et se retire du Commandement intégré de l’Alliance atlantique (1966) ; Il dénonce la Guerre du Viêt-nam (discours de Phnon Penh, 1966) ; Il condamne l’expansionnisme israélien lors de la Guerre des Six jours (1967) ; Il soutient l’indépendance du Québec (discours de Montréal 1967) ; etc.

Simultanément, De Gaulle consolide la puissance de la France en la dotant d’un complexe militaro-industriel incluant la force de dissuasion nucléaire, et en garantissant son approvisionnement énergétique. Il éloigne utilement les encombrants Corses de son entourage en leur confiant des missions à étranger. Ainsi Étienne Léandri devient-il le trader du groupe Elf (aujourd’hui Total) [4], tandis que Charles Pasqua devient l’homme de confiance des chefs d’États d’Afrique francophone.

Conscient qu’il ne peut défier les Anglo-Saxons sur tous les terrains à la fois, De Gaulle s’allie à la famille Rothschild. Il choisit comme Premier ministre le fondé de pouvoir de la Banque, Georges Pompidou. Les deux hommes forment un tandem efficace. L’audace politique du premier ne perd jamais de vue le réalisme économique du second.

Lorsque De Gaulle démissionne, en 1969, Georges Pompidou lui succède brièvement à la présidence avant d’être emporté par un cancer. Les gaullistes historiques n’admettent pas son leadership et s’inquiètent de son tropisme anglophile. Ils hurlent à la trahison lorsque Pompidou, secondé par le secrétaire général de l’Élysée Edouard Balladur, fait entrer « la perfide Albion » dans le Marché commun européen.

La fabrication de Nicolas Sarkozy

Ce décor étant planté, revenons-en à notre personnage principal, Nicolas Sarkozy. Né en 1955, il est le fils d’un noble catholique hongrois, Pal Sarkösy de Nagy-Bocsa, réfugié en France après avoir fuit l’Armée rouge, et d’Andrée Mallah, une roturière juive originaire de Thessalonique. Après avoir eu trois enfants (Guillaume, Nicolas et François), le couple divorce. Pal Sarkosy de Nagy-Bocsa se remarie avec une aristocrate, Christine de Ganay, dont il aura deux enfants (Pierre-Olivier et Caroline). Nicolas ne sera pas élevé par ses seuls parents, mais balloté dans cette famille recomposée.

Sa mère est devenue la secrétaire d’Achille Peretti. Après avoir co-fondé le SAC, le garde du corps de De Gaulle avait poursuivi une brillante carrière politique. Il avait été élu député et maire de Neuilly-sur-Seine, la plus riche banlieue résidentielle de la capitale, puis président de l’Assemblée nationale.

Malheureusement, en 1972, Achille Peretti est gravement mis en cause. Aux États-Unis, le magazine Time révèle l’existence d’une organisation criminelle secrète « l’Union corse » qui contrôlerait une grande partie du trafic de stupéfiants entre l’Europe et l’Amérique, la fameuse « French connexion » qu’Hollywwod devait porter à l’écran. S’appuyant sur des auditions parlementaires et sur ses propres investigations, Time cite le nom d’un chef mafieux, Jean Venturi, arrêté quelques années plus tôt au Canada, et qui n’est autre que le délégué commercial de Charles Pasqua pour la société d’alcool Ricard. On évoque le nom de plusieurs familles qui dirigeraient « l’Union corse », dont les Peretti. Achille nie, mais doit renoncer à la présidence de l’Assemblée nationale et échappe même à un « suicide ».

En 1977, Pal Sarkozy se sépare de sa seconde épouse, Christine de Ganay, laquelle se lie alors avec le n°2 de l’administration centrale du département d’État des États-Unis. Elle l’épouse et s’installe avec lui en Amérique. Le monde étant petit, c’est bien connu, son mari n’est autre que Frank Wisner Jr., fils du précédent. Les fonctions de Junior à la CIA ne sont pas connues, mais il clair qu’il y joue un rôle important. Nicolas, qui reste proche de sa belle-mère, de son demi-frère et de sa demi-sœur, commence à se tourner vers les États-Unis où il « bénéficie » des programmes de formation du département d’État.

À la même période, Nicolas Sarkozy adhère au parti gaulliste. Il y fréquente d’autant plus rapidement Charles Pasqua que celui-ci n’est pas seulement un leader national, mais aussi le responsable de la section départementale des Hauts-de-Seine.

En 1982, Nicolas Sarkozy, ayant terminé ses études de droit et s’étant inscrit au barreau, épouse la nièce d’Achille Peretti. Son témoin de mariage est Charles Pasqua. En tant qu’avocat, Me Sarkozy défend les intérêts des amis corses de ses mentors. Il acquiert une propriété sur l’île de beauté, à Vico, et imagine de corsiser son nom en remplaçant le « y » par un « i » : Sarkozi.

L’année suivante, il est élu maire de Neuilly-sur-Seine en remplacement de son bel-oncle, Achille Peretti, terrassé par une crise cardiaque.

Cependant, Nicolas ne tarde pas à trahir sa femme et, dès 1984, il poursuit une liaison cachée avec Cécilia, l’épouse du plus célèbre animateur de télévision français de l’époque, Jacques Martin, dont il a fait la connaissance en célébrant leur mariage en qualité de maire de Neuilly. Cette double vie dure cinq ans, avant que les amants ne quittent leurs conjoints respectifs pour construire un nouveau foyer.

Nicolas est le témoin de mariage, en 1992, de la fille de Jacques Chirac, Claude, avec un éditorialiste du Figaro. Il ne peut s’empêcher de séduire Claude et de mener une brève relation avec elle, tandis qu’il vit officiellement avec Cécilia. Le mari trompé se suicide en absorbant des drogues. La rupture est brutale et sans retour entre les Chirac et Nicolas Sarkozy.

En 1993, la gauche perd les élections législatives. Le président François Mitterrand refuse de démissionner et entre en cohabitation avec un Premier ministre de droite. Jacques Chirac, qui ambitionne la présidence et pense alors former avec Edouard Balladur un tandem comparable à celui de De Gaulle et Pompidou, refuse d’être à nouveau Premier ministre et laisse la place à son « ami de trente ans », Edouard Balladur. Malgré son passé sulfureux, Charles Pasqua devient ministre de l’Intérieur. S’il conserve la haute main sur la marijuana marocaine, il profite de sa situation pour légaliser ses autres activités en prenant le contrôle des casinos, jeux et courses en Afrique francophone. Il tisse aussi des liens en Arabie saoudite et en Israël et devient officier d’honneur du Mossad. Nicolas Sarkozy, quant à lui, est ministre du Budget et porte-parole du gouvernement.

À Washington, Frank Wisner Jr. a pris la succession de Paul Wolfowitz comme responsable de la planification politique au département de la Défense. Personne ne remarque les liens qui l’unissent au porte-parole du gouvernement français.

C’est alors que reprend au sein du parti gaulliste la tension que l’on avait connu trente ans plus tôt entre les gaullistes historiques et la droite financière, incarnée par Balladur. La nouveauté, c’est que Charles Pasqua et avec lui le jeune Nicolas Sarkozy trahissent Jacques Chirac pour se rapprocher du courant Rothschild. Tout dérape. Le conflit atteindra son apogée en 1995 lorsque Édouard Balladur se présentera contre son ex-ami Jacques Chirac à l’élection présidentielle, et sera battu. Surtout, suivant les instructions de Londres et de Washington, le gouvernement Balladur ouvre les négociations d’adhésion à l’Union européenne et à l’OTAN des États d’Europe centrale et orientale, affranchis de la tutelle soviétique.

Rien ne va plus dans le parti gaulliste où les amis d’hier sont près de s’entre-tuer. Pour financer sa campagne électorale, Edouard Balladur tente de faire main basse sur la caisse noire du parti gaulliste, cachée dans la double comptabilité du pétrolier Elf. À peine le vieux Étienne Léandri mort, les juges perquisitionnent la société et ses dirigeants sont incarcérés. Mais Balladur, Pasqua et Sarkozy ne parviendront jamais à récupérer le magot.

La traversée du désert

Tout au long de son premier mandat, Jacques Chirac tient Nicolas Sarkozy à distance. L’homme se fait discret durant cette longue traversée du désert. Discrètement, il continue à nouer des relations dans les cercles financiers.

En 1996, Nicolas Sarkozy ayant enfin réussi à clore une procédure de divorce qui n’en finissait pas se marie avec Cécilia. Ils ont pour témoins les deux milliardaires Martin Bouygues et Bernard Arnaud (l’homme le plus riche du pays).

Dernier acte

Bien avant la crise irakienne, Frank Wisner Jr. et ses collègues de la CIA planifient la destruction du courant gaulliste et la montée en puissance de Nicolas Sarkozy. Ils agissent en trois temps : d’abord l’élimination de la direction du parti gaulliste et la prise de contrôle de cet appareil, puis l’élimination du principal rival de droite et l’investiture du parti gaulliste à l’élection présidentielle, enfin l’élimination de tout challenger sérieux à gauche de manière à être certain d’emporter l’élection présidentielle.

Pendant des années, les médias sont tenus en haleine par les révélations posthumes d’un promoteur immobilier. Avant de décéder d’une grave maladie, il a enregistré pour une raison jamais élucidée une confession en vidéo. Pour une raison encore plus obscure, la « cassette » échoue dans les mains d’un hiérarque du Parti socialiste, Dominique Strauss-Khan, qui la fait parvenir indirectement à la presse.

Si les aveux du promoteur ne débouchent sur aucune sanction judiciaire, ils ouvrent une boîte de Pandore. La principale victime des affaires successives sera le Premier ministre Alain Juppé. Pour protéger Chirac, il assume seul toutes les infractions pénales. La mise à l’écart de Juppé laisse la voie libre à Nicolas Sarkozy pour prendre la direction du parti gaulliste.

Sarkozy exploite alors sa position pour contraindre Jacques Chirac à le reprendre au gouvernement, malgré leur haine réciproque. Il sera en définitive, ministre de l’Intérieur. Erreur ! À ce poste, il contrôle les préfets et de le renseignement intérieur qu’il utilise pour noyauter les grandes administrations.

Il s’occupe aussi des affaires corses. Le préfet Claude Érignac a été assassiné. Bien qu’il n’ait pas été revendiqué, le meurtre a immédiatement été interprété comme un défi lancé par les indépendantistes à la République. Après une longue traque, la police parvient à arrêter un suspect en fuite, Yvan Colonna, fils d’un député socialiste. Faisant fi de la présomption d’innocence, Nicolas Sarkozy annonce cette interpellation en accusant le suspect d’être l’assassin. C’est que la nouvelle est trop belle à deux jours du référendum que le ministre de l’Intérieur organise en Corse pour modifier le statut de l’île. Quoi qu’il en soit, les électeurs rejettent le projet Sarkozy qui, selon certains, favorise les intérêts mafieux.
Bien qu’Yvan Colonna ait ultérieurement été reconnu coupable, il a toujours clamé son innocence et aucune preuve matérielle n’a été trouvée contre lui. Étrangement, l’homme s’est muré dans le silence, préférant être condamné que de révéler ce qu’il sait.
Nous révélons ici que le préfet Érignac n’a pas été tué par des nationalistes, mais abattu par un tueur à gage, immédiatement exfiltré vers l’Angola où il a été engagé à la sécurité du groupe Elf. Le mobile du crime était précisément lié aux fonctions antérieures d’Érignac, responsable des réseaux africains de Charles Pasqua au ministère de la Coopération. Quand à Yvan Colonna, c’est un ami personnel de Nicolas Sarkozy depuis des décennies et leurs enfants se sont fréquentés.

Une nouvelle affaire éclate : de faux listings circulent qui accusent mensongèrement plusieurs personnalités de cacher des comptes bancaires au Luxembourg, chez Clearstream. Parmi les personnalités diffamées : Nicolas Sarkozy. Il porte plainte et sous-entend que son rival de droite à l’élection présidentielle, le Premier ministre Dominique de Villepin, a organisé cette machination. Il ne cache pas son intention de le faire jeter en prison.
En réalité, les faux listings ont été mis en circulation par des membres de la Fondation franco-américaine [
5], dont John Negroponte était président et dont Frank Wisner Jr. est administrateur. Ce que les juges ignorent et que nous révélons ici, c’est que les listings ont été fabriqués à Londres par une officine commune de la CIA et du MI6, Hakluyt & Co, dont Frank Wisner Jr. est également administrateur.
Villepin se défend de ce dont on l’accuse, mais il est mis en examen, assigné à résidence et, de facto, écarté provisoirement de la vie politique. La voie est libre à droite pour Nicolas Sarkozy.

Reste à neutraliser les candidatures d’opposition. Les cotisations d’adhésion au parti socialistes sont réduites à un niveau symbolique pour attirer de nouveaux militants. Soudainement des milliers de jeunes prennent leur carte. Parmi eux, au moins dix mille nouveaux adhérents sont en réalité des militants du Parti trotskiste « lambertiste » (du nom de son fondateur Pierre Lambert). Cette petite formation d’extrême gauche s’est historiquement mise au service de la CIA contre les communistes staliniens durant la Guerre froide (Elle est l’équivalent du SD/USA de Max Shatchman, qui a formé les néoconservateurs aux USA [6]). Ce n’est pas la première fois que les « lambertistes » infiltrent le Parti socialiste. Ils y ont notamment placé deux célèbres agents de la CIA : Lionel Jospin (qui est devenu Premier ministre) et Jean-Christophe Cambadélis, le principal conseiller de Dominique Strauss-Kahn [7].

Des primaires sont organisées au sein du Parti socialiste pour désigner son candidat à l’élection présidentielle. Deux personnalités sont en concurrence : Laurent Fabius et Ségolène Royal. Seul le premier représente un danger pour Sarkozy. Dominique Strauss-Kahn entre dans la course avec pour mission d’éliminer Fabius au dernier moment. Ce qu’il sera en mesure de faire grâce aux votes des militants « lambertistes » infiltrés, qui portent leur suffrages non pas sur son nom, mais sur celui de Royal.
L’opération est possible parce que Strauss-Kahn est depuis longtemps sur le payroll des États-Unis. Les Français ignorent qu’il donne des cours à Stanford, où il a été embauché par le prévot de l’université, Condoleezza Rice [
8].
Dès sa prise de fonction, Nicolas Sarkozy et Condoleezza Rice remercieront Strauss-Kahn en le faisant élire à la direction du Fonds monétaire international.

Premiers jours à l’Élysée

Le soir du second tour de l’élection présidentielle, lorsque les instituts de sondages annoncent sa victoire probable, Nicolas Sarkozy prononce un bref discours à la nation depuis son QG de campagne. Puis, contrairement à tous les usages, il ne va pas faire la fête avec les militants de son parti, mais il se rend au Fouquet’s. La célèbre brasserie des Champs-Élysées, qui était jadis le rendez-vous de « l’Union corse » est aujourd’hui la propriété du casinotier Dominique Desseigne. Il a été mis à disposition du président élu pour y recevoir ses amis et les principaux donateurs de sa campagne. Une centaine d’invités s’y bousculent, les hommes les plus riches de France y côtoient les patrons de casinos.

Puis le président élu s’offre quelques jours de repos bien mérités. Conduit en Falcon-900 privé à Malte, il s’y repose sur le Paloma, le yacht de 65 mètres de son ami Vincent Bolloré, un milliardaire formé à la Banque Rothschild.

Enfin, Nicolas Sarkozy est investi président de la République française. Le premier décret qu’il signe n’est pas pour proclamer une amnistie, mais pour autoriser les casinos de ses amis Desseigne et Partouche à multiplier les machines à sous.

Il forme son équipe de travail et son gouvernement. Sans surprise, on y retrouve un bien trouble propriétaire de casinos (le ministre de la Jeunesse et des Sports) et le lobbyiste des casinos de l’ami Desseigne (qui devient porte-parole du parti « gaulliste »).

Nicolas Sarkozy s’appuie avant tout sur quatre hommes :
- Claude Guéant, secrétaire général du palais de l’Élysée. C’est l’ancien bras droit de Charles Pasqua.
- François Pérol, secrétaire général adjoint de l’Élysée. C’est un associé-gérant de la Banque Rothschild.
- Jean-David Lévitte, conseiller diplomatique. Fils de l’ancien directeur de l’Agence juive. Ambassadeur de France à l’ONU, il fut relevé de ses fonctions par Chirac qui le jugeait trop proche de George Bush.
- Alain Bauer, l’homme de l’ombre. Son nom n’apparaît pas dans les annuaires. Il est chargé des services de renseignement. Ancien Grand-Maître du Grand Orient de France (la principale obédience maçonnique française) et ancien n°2 de la National Security Agency états-unienne en Europe [
9].

Frank Wisner Jr., qui a été nommé entre temps envoyé spécial du président Bush pour l’indépendance du Kosovo, insiste pour que Bernard Kouchner soit nommé ministre des Affaires étrangères avec une double mission prioritaire : l’indépendance du Kosovo et la liquidation de la politique arabe de la France.

Kouchner a débuté sa carrière en participant à la création d’une ONG humanitaire. Grâce aux financements de la National Endowment for Democracy, il a participé aux opérations de Zbigniew Brzezinski en Afghanistan, aux côtés d’Oussama Ben Laden et des frères Karzaï contre les Soviétiques. On le retrouve dans les années 90 auprès d’Alija Izetbegoviç en Bosnie-Herzégovine. De 1999 à 2001, il a été Haut représentant de l’ONU au Kosovo.

Sous le contrôle de Wali, le frère cadet du président Hamid Karzaï, l’Afghanistan est devenu le premier producteur mondial de pavot. Le suc est transformé sur place en héroïne et transporté par l’US Air Force à Camp Bondsteed (Kosovo). Là, la drogue est prise en charge par les hommes d’Haçim Thaçi qui l’écoulent principalement en Europe et accessoirement aux États-Unis [10]. Les bénéfices sont utilisés pour financer les opérations illégales de la CIA.
Karzaï et Thaçi sont des amis personnels de longue date de Bernard Kouchner, qui certainement ignore leurs activités criminelles malgré les rapports internationaux qui y ont été consacrés.

Pour complèter son gouvernement, Nicolas Sarkozy nomme Christine Lagarde, ministre de l’Économie et des Finances. Elle a fait toute sa carrière aux États-Unis où elle a dirigé le prestigieux cabinet de juristes Baker & McKenzie. Au sein du Center for International & Strategic Studies de Dick Cheney, elle a co-présidé avec Zbigniew Brzezinski un groupe de travail qui a supervisé les privatisations en Pologne. Elle a organisé un intense lobbying pour le compte de Lockheed Martin contre les l’avionneur français Dassault [11].

Nouvelle escapade durant l’été. Nicolas, Cécilia, leur maîtresse commune et leurs enfants se font offrir des vacances états-uniennes à Wolfenboroo, non loin de la propriété du président Bush. La facture, cette fois, est payée par Robert F. Agostinelli, un banquier d’affaires italo-new-yorkais, sioniste et néo-conservateur pur sucre qui s’exprime dans Commentary, la revue de l’American Jewish Committee.

La réussite de Nicolas rejaillit sur son demi-frère Pierre-Olivier. Sous le nom américanisé « d’Oliver », il est nommé par Frank Carlucci (qui fut le n°2 de la CIA après avoir été recruté par Frank Wisner Sr.) [12] directeur d’un nouveau fonds de placement du Carlyle Group (la société commune de gestion de portefeuille des Bush et des Ben Laden) [13]. Sans qualité personnelle particulière, il est devenu le 5e noueur de deals dans le monde et gère les principaux avoirs des fonds souverains du Koweit et de Singapour.

La cote de popularité du président est en chute libre dans les sondages. L’un de ses conseillers en communication, Jacques Séguéla, préconise de détourner l’attention du public avec de nouvelles « people stories ». L’annonce du divorce avec Cécilia est publiée par Libération, le journal de son ami Edouard de Rothschild, pour couvrir les slogans des manifestants un jour de grève générale. Plus fort encore, le communiquant organise une rencontre avec l’artiste et ex-mannequin, Carla Bruni. Quelques jours plus tard, sa liaison avec le président est officialisée et le battage médiatique couvre à nouveau les critiques politiques. Quelques semaines encore et c’est le troisième mariage de Nicolas. Cette fois, il choisit comme témoins Mathilde Agostinelli (l’épouse de Robert) et Nicolas Bazire, ancien directeur de cabinet d’Edouard Balladur devenu associé-gérant chez Rothschild.

Quand les Français auront-ils des yeux pour voir à qui ils ont affaire ?

Thierry Meyssan

Analyste politique français, président-fondateur du Réseau Voltaire et de la conférence Axis for Peace. Dernier ouvrage publié : L’Effroyable imposture 2, éd. JP Bertand (2007).


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Profile ; 16 juin 2008Les informations contenues dans cet article ont été présentées par Thierry Meyssan lors de la table ronde de clôture de l’Eurasian Media Forum (Kazakhstan, 25 avril 2008) consacrée à la peopolisation et au glamour en politique.

L’intérêt suscite par ces informations a conduit l’auteur à rédiger le présent article qui a été publié par Profile, le principal news magazine russe actuel (édition du 16 juin 2008), sous le titre « ОПЕРАЦИЯ САРКОЗИ ».

Plusieurs versions et traductions non autorisées de cet article ont été diffusées alors que le site du Réseau Voltaire était hors service. Nous vous prions de considérer le présent article comme le seul valide.



 

[1] « Quand le stay-behind portait De Gaulle au pouvoir », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 27 août 2001

[2] « Quand le stay-behind voulait remplacer De Gaulle », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 10 septembre 2001

[3] L’Énigme Pasqua, par Thierry Meyssan, Golias ed, 2000.

[4] Les requins. Un réseau au cœur des affaires, par Julien Caumer, Flammarion, 1999.

[5] « Un relais des États-Unis en France : la French American Foundation », par Pierre Hillard, Réseau Voltaire, 19 avril 2007.

[6] « Les New York Intellectuals et l’invention du néo-conservatisme », par Denis Boneau, Réseau Voltaire, 26 novembre 2004.

[7] Le responsable US du renseignement, Irving Brown en personne, a revendiqué avoir lui-même recruté et formé MM. Jospin et Cambadélis pour lutter contre les staliniens alors qu’ils militaient chez les lambertistes pour, cf. Éminences grises, Roger Faligot et Rémi Kauffer, Fayard, 1992 ; « The Origin of CIA Financing of AFL Programs » in Covert Action Quaterly, n° 76, 1999. Il importe d’éviter une interprétation anachronique : leur engagement au service des USA est celui d’atlantistes durant la Guerre froide. Au-delà, il les conduira, par exemple, en 1999, à jouer un rôle central dans l’engagement de Paris au sein de l’OTAN pour bombarder Belgrade, pourtant allié traditionnel de la France. De même, il importe d’éviter les fausses équivalences : la collaboration de Nicolas Sarkozy avec les USA ne s’est pas développée sur une base idéologique, mais relationnelle et carriériste (note modifiée le 27 juillet 2008 en réponse à des lecteurs).

[8] « Dominique Strauss-Kahn, l’homme de « Condi » au FMI », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 5 octobre 2007.

[9] « Alain Bauer, de la SAIC au GOdF », Note d’information du Réseau Voltaire, 1er octobre 2000.

[10] « Le gouvernement kosovar et le crime organisé », par Jürgen Roth, Horizons et débats, 8 avril 2008.

[11] « Avec Christine Lagarde, l’industrie US entre au gouvernement français », Réseau Voltaire, 22 juin 2005.

[12] « L’honorable Frank Carlucci », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 11 février 2004.

[13] « Les liens financiers occultes des Bush et des Ben Laden » et « Le Carlyle Group, une affaire d’initiés », Réseau Voltaire, 16 octobre 2001 et 9 février 2004.


http://www.voltairenet.org/article157210.html

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20 septembre 2009 7 20 /09 /septembre /2009 09:22
Présenté par Le Grand Soir en collaboration avec ReOpen911
La déconstruction d’une supercherie :
le 11-Septembre, les médias et le mythe de l’information (Project Censored)
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DIVERS
On dit que les poissons rouges n’ont pas de mémoire
Je suppose que leurs vies ressemblent à la mienne
Et le petit château en plastique
est une surprise à chaque fois
Pas facile de dire s’ils sont heureux
Mais ils n’ont pas l’air de s’en faire.

Ani Di Franco - "Little Plastic Castles"

Au cours des huit dernières années, on a assisté à une explosion de mythes médiatiques dans la culture américaine. Les grands médias commerciaux, les pontes qu’ils soutiennent, et les politiciens des deux grands partis chantent tous le même refrain : « Depuis le 11 septembre 2001, tout a changé. » Des chaines câblées aux stations de radio en passant par les blogs et jusqu’aux réunions publiques, les Américains entendent sans cesse dire que « nous vivons dans un monde post-11-Septembre ».

Bien qu’il y ait une part de vérité dans cette platitude énoncée sur un moment historique capital, les citoyens qui réfléchissent pourraient aussi se demander si de tels messages véhiculés par les mass media ne sont pas des autosuggestions qui finissent par s’imposer. Ceci constitue un point de départ intéressant pour débattre de ce qui a ou n’a pas changé depuis le 11-Septembre.

Cet essai aborde le phénomène actuel de la fabrication des mythes par les médias et la manière dont, comme de nombreux Américains l’avaient senti au lendemain du 11-Septembre, certaines choses n’ont pas changé. (1) Les médias institutionnels grand public ont ressuscité de puissants mythes du passé pour modeler la perception que se fait l’opinion publique du présent. À travers le prisme du 11-Septembre, on peut constater comment les grands médias consacrent en réalité plus de temps à fabriquer des mythes qu’à informer. Les auteurs examineront les principaux mythes que les grands médias et même une bonne partie des médias alternatifs ont développés depuis le 11-Septembre. Nous nous proposons d’examiner comment la fabrication de mythes autour du 11-Septembre, par l’exploitation émotionnelle de ces événements, a empêché un examen dépassionné des causes ou des responsabilités.

Ne raconter que la version officielle : un acte de censure

911_6-cfa0d.jpg Ni les grands médias ni les médias indépendants n’ont abordé les événements du 11-Septembre avec un esprit ouvert. À quelques très rares exceptions, les grands médias et les médias alternatifs indépendants ont balayé certaines questions essentielles sur le 11-Septembre en les qualifiant de « conspirationnistes » ou « antipatriotiques » [ou en France, « antiaméricaines », NdT]. Même la presse de gauche, dont The Nation, In These Times, Mother Jones et The Progressive, entre autres, a constamment fait preuve de résistance, voire d’hostilité, envers une enquête complète et indépendante sur les attentats. Peut-être certains progressistes empêcheurs de tourner en rond ont-ils oublié les paroles d’une de leurs propres icônes, Emma Goldman, féministe et anarchiste américaine, qui avait noté avec pertinence que : « Le péché le plus impardonnable dans toute société est la liberté de pensée ». À l’instar de leurs pairs des grands médias, les journalistes de la presse indépendante ont souvent mis l’accent sur des personnalités excentriques ou des déclarations extrêmes au lieu de se concentrer sur les éléments troublants soulevés par les sceptiques. De telles pratiques institutionnalisent les actes d’autocensure qui s’appuient sur la mythologie historique américaine, phénomène que nous analyserons plus loin dans cet article. (2)

La mythologie traditionnelle américaine fut invoquée pour exalter la version officielle du 11-Septembre, qui est devenue la seule et unique version. Tony Judt, historien à l’Université de New York, a récemment regretté que le discours moderne tournait pratiquement uniquement autour « de versions officielles telles qu’elles sont officiellement formulées et perçues ». (3) Rien n’est plus vrai dans le cas du 11-Septembre. Les grands médias et même la presse progressiste ont constamment adopté la version officielle soutenue par le gouvernement et formalisée dans le Rapport de la Commission sur le 11-Septembre. Selon cette version officielle, 19 islamistes radicaux ont conspiré et percé les défenses du pays le mieux protégé du monde. Parce que les services de renseignement ont ignoré les nombreuses mises en garde, ces terroristes ont réussi à prendre le système de défense des États-Unis par surprise, détourner 4 avions, et en faire écraser 3 sur des cibles qui symbolisent la puissance économique et militaire des États-Unis. (4)

Mais est-ce la véritable histoire, et est-ce là toute l’histoire ? Existe-t-il d’autres versions qui cadrent mieux avec les faits ? Y a-t-il des détails importants qui sont ignorés ? Autant de questions que les grands médias n’ont pas posées et n’ont pas encouragé le public à se poser non plus. La résistance des grands médias, commerciaux et indépendants, a efficacement empêché de véritables reportages, de vrais débats et une analyse en profondeur sur le 11-Septembre. Cette étrange absence a fait du 11-Septembre un sujet qui revient souvent dans les publications de Project Censored. (5)

En fait, certains hauts responsables s’en sont même pris à ceux qui mettaient en doute la version officielle du 11-Septembre, comme s’ils étaient des hérétiques, et ils persistent à employer des arguments aux accents religieux pour défendre la mythologie américaine et la version officielle du 11-Septembre. Tucker Carlson, de la chaîne MSNBC, a illustré cette tendance lors d’une interview du Dr David Ray Griffin, philosophe des religions et spécialiste du 11/9. Lors de l’émission, Carlson a critiqué le professeur pour avoir mis en doute la version officielle du 11/9. Dès que Griffin a affirmé qu’il rejetait la version du gouvernement sur le 11/9, Carlson l’a interrompu et a lancé : « ... C’est mal, c’est blasphématoire, c’est un pêché que de suggérer, de laisser entendre ou d’encourager des gens à croire que le gouvernement américain aurait tué 3 000 de ses concitoyens, parce que c’est faux. » (6) Dans cet exemple, comme souvent, l’interviewer a tué dans l’œuf l’idée même d’un débat autour des idées alternatives sur le 11/9, cadrant ainsi la suite de l’interview et renforçant les mythes de la version officielle.

Nous sommes ici en présence d’une question cruciale : la fabrication de mythes par les médias décourage le pluralisme des points de vue sur la réalité, et induit par conséquent une forme de censure.

Une culture profondément enracinée dans ses mythes

« Les mythes auxquels on croit ont tendance à devenir des vérités »
George Orwell

Avant même de devenir un pays, l’Amérique s’est toujours appuyée sur la mythologie culturelle pour se donner du sens et un but. Ceci est évident dans la croyance exprimée par plusieurs des premiers dirigeants de l’époque coloniale selon lesquels l’Amérique et le Nouveau Monde étaient « des terres vierges », des terres libres de toutes les souillures de l’Histoire qu’ils avaient abandonnée derrière eux en Europe. Le dirigeant puritain John Winthrop avait déclaré que l’Amérique « sera comme une cité sur la colline », vue et vénérée comme la nouvelle Terre Promise. (7)

Au fur et à mesure que leurs besoins changeaient, les Américains se sont racontés de nouvelles histoires. Pour créer une nouvelle république, les Américains devaient créer de nouvelles croyances impulsées par un sentiment de destin national. Au XIXe siècle, cet amas d’idéaux finit par s’imposer dans les esprits de la plupart des Américains sous couvert du « destin manifeste ». Ce terme, lancé par John O’Sullivan, un journaliste et mythologue du XIXe siècle, se basait sur l’idée que l’Amérique était à la fois exceptionnelle et triomphante dans toutes ses entreprises ; que l’Amérique, par une inspiration divine, était destinée à devenir le phare du monde de la démocratie, et que la nouvelle république n’emploierait les armes que pour défendre ses intérêts nationaux. (8)

Puisque les intellectuels, les politiciens, les journalistes, les responsables et autres personnalités médiatiques ont depuis longtemps assimilé ces mythes, ils sont partie prenante de la grande narration de l’histoire américaine. Cependant, il existe d’autres versions plus proches de la réalité historique qui contredisent souvent la ligne officielle.

Au lendemain du 11-Septembre : une frénésie de mythes médiatiques

Dans toute période de traumatisme psychologique, les sociétés tendent à se raccrocher à leurs mythes. Après le 11/9, de nombreux Américains désorientés se sont retournés vers leur mythologie traditionnelle pour retrouver du sens et un but collectif ; personne ne voulait être perçu comme antipatriotique. Toujours attentifs à l’état d’esprit de l’opinion publique et aux tendances, les politiciens ont eu recours aux termes familiers des mythes traditionnels pour expliquer les événements qui ont suivi. En retour, les médias, en accord avec de puissants pouvoirs politiques, ont ressuscité les mythes du destin national et de la loyauté, de l’exceptionnalisme moral, du triomphe sur l’adversité, pour expliquer les événements récents.

En tête du mouvement dans les médias, Dan Rather, le présentateur star de CBS déclara : « Je vais faire mon travail de journaliste, mais en même temps je vais leur accorder [à l’administration Bush] le bénéfice du doute, à chaque fois que ce sera possible dans une telle situation de crise, d’urgence. Pas parce que je crains une réaction du public, mais parce que je veux être un Américain patriote et fier de l’être. » (9) Plus tard, Rather regretta ses propos, mais à l’époque ils renforcèrent le pouvoir du nationalisme aveugle en temps de crise. Dans les grands médiaux commerciaux, la plupart ont abandonné leur rôle de critiques et se sont transformés en simples larbins du pouvoir.

Le Président George W. Bush a poursuivi dans la voie de la mythologie nationaliste après les attentats du 11/9 en affirmant que le monde avait changé et était désormais divisé en deux, entre le Bien et le Mal. Les peuples et les nations à travers le monde devaient choisir leur camp. Dans cette conception manichéenne, les « ennemis » ne se trouvaient plus uniquement à l’étranger, ou « là-bas » comme au cours des deux dernières guerres mondiales, mais désormais « ici » aussi, et peut-être même des Américains en faisaient-ils partie.

Peu après le 11/9, Bill Maher, animateur de l’émission « Politically Incorrect » sur la chaîne ABC, réagit à une déclaration du Président Bush selon laquelle les terroristes du 11/9 étaient des lâches. Maher répliqua sèchement : « C’est nous qui avons été des lâches. En balançant des missiles de croisière à des milliers de kilomètres. Ca, c’est de la lâcheté. Rester dans l’avion lorsqu’il frappe l’immeuble. Vous pouvez en penser ce que vous voulez, mais c’est tout sauf de la lâcheté. » (10) Peu après, Maher a été viré de son émission sur ABC. En réponse à Maher, le porte-parole de la Maison Blanche, Ari Fleischer, avertit que dans un monde post-11/9, les Américains devaient « faire attention à ce qu’ils racontaient ». (11)

Un tel néo-McCarthysme montrait le risque encouru par ceux qui prenaient leurs distances avec le discours nationaliste. (12) D’une manière ironique, ce sont les journalistes qui auraient dû mener les débats après le 11/9, tout en veillant au respect du pluralisme. Mais, à l’instar de Dan Rather, beaucoup sont devenus de simples sténographes du pouvoir en place, marginalisant et même diabolisant toute analyse « hérétique » importante.

Ressusciter les mythes traditionnels américains

Quelques jours après le 11/9, Bush a ressuscité le mythe de la conquête de l’Ouest pour imposer la guerre contre le terrorisme. Il a fait appel à de faux dilemmes tels que « Vous êtes avec nous ou vous êtes contre nous », et « Il s’agit d’une bataille entre le Bien et le Mal » ainsi qu’à des notions de justice dispensées par des chasseurs de primes avec des phrases telles que « Recherché mort ou vif » pour expliquer sa politique de sécurité nationale. Rares sont ceux dans les médias qui ont dénoncé l’attitude simpliste, emplie de pathos et même de machisme du président.

Les références de Bush au Far West ont permis au gouvernement de remplacer les méchants Indiens de l’Amérique, les hors-la-loi et autres stéréotypes d’ennemis dont ben Laden lui-même, par al-Qaïda. Mais, non seulement ben Laden n’avait aucun lien avec l’Irak, selon le FBI, il n’était même pas accusé des crimes du 11/9 par manque de preuves. Néanmoins, une récompense de 25 millions de dollars a été offerte pour sa capture en relation avec les attentats du 11/9, récompense offerte par le « Programme de récompenses pour la Justice », un organisme sans prérogative d’enquête et administré par le Département d’État. Ce qui contredit la position du FBI. (13)

De plus, ce mythe de la justice du Far West a préparé le terrain aux justifications des guerres préventives, de la torture, et à considérer la Convention de Genève comme « désuète ». (14) Une fois encore, les grands médias n’ont pas remis en cause cette politique, mais au contraire l’ont présentée comme indispensable dans un monde post 11/9. (15) L’Amérique s’est ensuite lancée tête baissée dans une guerre abstraite contre le terrorisme tout en observant du coin de l’œil un Western mélodramatique.

Censure, désinformation et déni grâce à l’amnésie historique collective

Un autre facteur qui a empêché toute discussion sur le 11/9 est le refus qu’un gouvernement supposément élu de manière démocratique aurait pu jouer un rôle dans les attentats. Ce déni refuse toute analyse des attaques au-delà de la théorie du complot officielle qui explique le succès de 19 djihadistes d’al-Qaïda par l’ignorance ou l’incompétence du gouvernement. La théorie du « retour de bâton », qui explique ces événements par les ressentiments provoqués par des décennies d’une politique étrangère américaine inepte, demeure un point très sensible – comme l’a démontré le récent scandale médiatique au sujet de la remarque « l’Amérique a du sang sur les mains » attribuée à James Wright, l’ancien pasteur du candidat démocrate à la Maison Blanche Barack Obama, lors d’une interview avec Bill Mayers sur (la chaîne de télévision publique) PBS. (16)

D’autres interprétations du 11/9 ont rarement pu être exprimées librement dans la presse américaine. Toutes ces hypothèses alternatives suggèrent d’éventuelles complicités au sein même du gouvernement américain : pour pouvoir déclencher une guerre, il fallait laisser les attaques se produire (thèse du laisser-faire), ou même les provoquer (thèse du déclenchement délibéré). Une meilleure connaissance de l’histoire américaine (8) aurait pu aider les journalistes et l’opinion publique à envisager ces éventualités dans un contexte plus large. En examinant l’histoire, on peut voir les attentats du 11/9 comme une provocation de plus parmi tant d’autres. (17)

Des précédents historiques pour des interprétations alternatives non officielles

« Celui qui contrôle le passé contrôle le futur.
Celui qui contrôle le présent contrôle le passé
. »
George Orwell

Les précédents historiques peuvent servir à mettre les mythes nationaux en perspective. On apprend beaucoup à les examiner attentivement. Les médias institutionnels grand public ont largement évacué tout contexte historique qui pourrait induire un examen critique général des événements tragiques du 11/9 et de la guerre contre le terrorisme. Les faits qui entourent certains événements historiques ont été littéralement effacés de l’histoire. Un retour sur ce « trou noir de la mémoire historique » peut servir d’antidote à un autre type de censure, la censure par omission.

Certains pourraient trouver incroyables les événements suivants de la politique internationale des États-Unis, particulièrement lorsque ces derniers ne sont pas contestables. En prenant en compte cette série de provocations, de faux prétextes, de manipulations et d’opérations sous faux-pavillon, les versions alternatives du 11/9 cadrent avec les mensonges habituels des gouvernements, tandis que la version officielle devient une anomalie. Bien que cela ne constitue pas une preuve en ce qui concerne le 11/9, les médias auraient au moins une indication sur la direction que pourrait prendre une véritable enquête de leur part. (18) Voilà quelques exemples :

1846 : la guerre mexicano-américaine. Après l’annexion du Texas et l’établissement plus au sud de la frontière avec le Mexique, le Président James Polk a lorgné sur les vastes terres du Mexique, dont la Californie qu’il voulait annexer depuis longtemps. Pour envahir le Mexique, Polk avait besoin d’un prétexte, un incident qui permettrait aux États-Unis d’envahir un pays bien plus faible et confisquer une bonne partie de son territoire. Pour cela, il a envoyé une armée, dirigée par le général Zachary Taylor, construire un fort au sud du Rio Grande. Cette provocation attira la riposte prévue : les Mexicains ont tenté de repousser l’incursion américaine, en tuant et en capturant des soldats. Bien que le Président Polk ait été l’auteur de la provocation, il envoya néanmoins un message indigné au Congrès pour réclamer une déclaration de guerre. La guerre trouva des soutiens au sein du Congrès auprès des Sudistes, farouchement déterminés à étendre l’esclavagisme. La guerre elle-même fut de courte durée, mais les gains furent immenses. En guise d’indemnisation pour avoir interrompu son expansion vers le sud, les États-Unis obligèrent le Mexique à céder un vaste territoire qui recouvre aujourd’hui le Nouveau Mexique, l’Arizona, l’Utah, le Nevada, la Californie, et une partie du Colorado. La série de provocations avait commencé. (19)

1898 : La guerre hispano-américaine fut déclenchée après une explosion accidentelle sur le navire américain USS Maine dans le port de la Havane. Les Espagnols tentèrent d’éviter la guerre mais les grands journaux US, ceux de l’empire de presse Hearst en tête, affirmaient, malgré l’absence de preuves, que l’Espagne avait attaqué un navire de guerre américain. En réclamant vengeance, la presse « jaune » a popularisé un cri de guerre devenu célèbre « Remember the Maine and to Hell with Spain ! » (Souvenez-vous du Maine et au diable l’Espagne !). Pendant la guerre qui suivit, les États-Unis s’emparèrent non seulement de Cuba, mais aussi d’autres colonies espagnoles comme Porto Rico et les Philippines. (20)

1915 : Aux abords de la première guerre mondiale, d’autres « événements déclencheurs » se sont produits. Parmi les plus connus, on trouve le naufrage du bateau de croisière britannique Lusitania qui a aussi servi de prétexte, cette fois-ci pour entrer dans la première guerre mondiale. Le gouvernement US savait que le bateau transportait secrètement des munitions, mais n’a pas fait grand-chose pour en avertir le public. Parmi les munitions se trouvaient des obus et des cartouches destinés aux troupes anglaises qui combattaient les Allemands. Lorsqu’un sous-marin allemand coula le paquebot, 1 195 passagers et membres d’équipage périrent. Tandis que le public exprimait sa rage devant l’atrocité commise par les Allemands et que la propagande de guerre s’intensifiait, le Président Woodrow Wilson engageait les États-Unis dans la première guerre mondiale. (21)

1941 : La soi-disant attaque perfide de Pearl Harbor est un des plus grands mythes de l’histoire des États-Unis, un événement cataclysmique qui a servi à manipuler l’opinion publique jusqu’à nos jours. Alors que Pearl Harbor a longtemps été présentée comme une attaque surprise, les éléments rassemblés par l’historien Robert Stinnett montrent qu’en réalité l’événement avait été provoqué par le gouvernement des États-Unis qui a laissé faire pour pouvoir manipuler l’opinion publique. Le mythe du « Jour d’infamie » de l’Amérique, longtemps enraciné dans l’inconscient collectif américain, consolide fortement l’idée que l’Amérique n’attaque que pour se défendre.

Pearl Harbor est un autre exemple d’une longue lignée de supercheries à travers toute l’histoire des États-Unis destinées à manipuler l’opinion publique en faveur d’une guerre. (22) En faisant appel à la puissance du symbole de Pearl Harbor, le lobby néoconservateur Project for a New American Century (Projet pour un nouveau siècle américain) recourt à cette analogie historique dans son document Rebuilding America’s Defenses (Reconstruire les Défenses de l’Amérique), publié en 2000. Dans ce document, ils émettent des hypothèses sur ce qui pourrait s’avérer nécessaire pour justifier un changement radical de la politique étrangère des États-Unis. Les auteurs expliquent qu’une transformation de la politique US promouvant le recours à la force serait difficile, car « ... le processus de transformation, même s’il devait aboutir à des changements révolutionnaires, serait probablement long sans un événement catastrophique et catalyseur – comme un nouveau Pearl Harbor ». (23) L’administration Bush tout autant que les grands médias ont utilisé les événements du 11/9 pour ressusciter le mythe selon lequel l’Amérique n’attaque jamais en premier et ne combat que pour la liberté. (24)

1964 : L’« incident » du golfe de Tonkin déclencha une escalade massive de la guerre au Vietnam. Pour préparer une opinion publique réticente à entrer en guerre, les dirigeants américains organisèrent des raids le long des côtes nord-vietnamiennes mais furent frustrés lorsque les Nord-vietnamiens ne ripostèrent pas. Le Président Lyndon B. Johnson, le secrétaire à la Défense Robert McNamara, et d’autres hauts dirigeants en arrivèrent à la conclusion qu’il fallait un événement marquant, un prétexte pour remuer l’opinion publique. En l’absence d’attaque, il fallait donc en inventer une. (25)

La « riposte » a pris la forme de soi-disant attaques nord-vietnamiennes contre deux croiseurs US. Au mois d’août 1964, le premier navire a été prétendument attaqué par des torpilleurs vietnamiens. (26) Deux jours plus tard, les médias ont annoncé que les Nord-vietnamiens avaient attaqué un second navire américain. Bien que le Pentagone ait affirmé que les assaillants avaient été repoussés, les officiers à bord du croiseur ont révélé plus tard que « nos destroyers ne faisaient que tirer sur des cibles fantômes... il n’y avait pas de torpilleurs devant nous. » (27) Néanmoins, quelques jours plus tard, le Congrès votait la résolution du golfe de Tonkin, sur la base d’événements qui n’avaient pas eu lieu, pour entraîner les États-Unis dans une « opération de police » désastreuse qui allait durer 10 ans, coûter la vie à plus de deux millions de personnes, et couvrir les États-Unis de déshonneur. (28)

Remarques :

Les médias qui abordent les sujets importants du présent devraient rappeler ces exemples du passé. Au lieu de cela, les événements importants qui contredisent les mythologies officielles américaines sont souvent ignorés. Cette tendance a été formalisée au début du XXe siècle.

L’avènement de la première guerre mondiale a propulsé la nouvelle science de la propagande à l’avant-scène des opérations gouvernementales. Le Président Woodrow Wilson créa le premier système officiel de propagande en nommant le génie des relations publiques, George Creel, à la tête du Committee on Public Information (Commission à l’information publique). Le rôle de la CPI était de distiller des informations auprès de la population afin d’obtenir la réaction voulue. Le programme fut un grand succès. Avec l’aide d’Edward Bernays, neveu de Sigmund Freud et un promoteur de la propagande des premiers jours, le gouvernement développa des nouvelles méthodes pour convaincre l’opinion publique américaine pacifiste d’entrer dans « la der des der » et dans « La guerre qui fera du monde un havre pour la démocratie ». Dans son livre Propaganda de 1928, devenu un classique, Bernays faisait remarquer que : « La manipulation consciente et intelligente des habitudes organisées des masses est un élément important dans une société démocratique. Ceux qui manipulent ce mécanisme invisible de la société constituent un gouvernement invisible qui est le véritable pouvoir dirigeant du pays. » (29)

Tout en analysant le rôle des médias dans la popularisation des mythes auprès du public, continuons à déconstruire les dénis et les supercheries de la version officielle du 11/9.

Fabrication instantanée de mythes sur le 11-Septembre

1. Construction immédiate d’une version officielle

« Très souvent, l’ennemi de la vérité n’est pas le mensonge, délibéré, manigancé et malhonnête, mais le mythe – persistant, convaincant et irréel. »
John F. Kennedy

911_4-3b073.jpg Le 11 septembre 2001, les officiels du gouvernement et les grands médias ont commencé à construire la version officielle avec une rapidité sans précédent. Avant même la fin des attentats, la division de l’antiterrorisme du FBI disait au conseiller à la Sécurité nationale Richard Clarke que c’était des agents d’al-Qaïda qui avaient attaqué le World Trade Center. Cette version a été adaptée et amplifiée dans les jours, les semaines et les mois qui ont suivi. (30) D’un côté, les hauts responsables affirmaient que les attaques les avaient pris totalement par surprise. Et pourtant, de l’autre, le 11 septembre à 11 heures de matin, le FBI avait déjà commencé à publier les noms, nationalités et photos des 19 pirates présumés. Avant même que se soient dissipées la fumée et la poussière, les mythologues des médias étaient fins prêts pour tout expliquer en faisant largement appel à la mythologie traditionnelle et à l’histoire populaire.

Mais si les autorités étaient si peu au courant au point d’avoir été pris par surprise, comment ont-elles réussi à découvrir si rapidement la liste exacte des coupables ? Les services de sécurité avaient-ils gardé ces agents d’al-Qaïda sous surveillance ? Pour en rajouter dans les contradictions, la véracité de la liste s’est révélée suspecte. Dans les semaines qui ont suivi les attaques, plusieurs médias, dont la BBC, ont révélé que certains des individus mentionnés dans la liste étaient encore en vie. (31) Ces révélations auraient dû jeter un discrédit sur la version officielle, ce qui explique en partie la discrétion des médias sur ce sujet.

2. Les grands médias mènent la danse dans la fabrication de mythes sur le 11/9

« L’histoire est le présent. C’est pourquoi chaque génération la réécrit. Mais ce que la plupart des gens croient être l’histoire n’est que son produit fini, le mythe. »
E.L. Doctorow

Si la rapidité avec laquelle les coupables ont été identifiés est étonnante, la vitesse avec laquelle les médias ont suivi l’est plus encore. À peine quelques heures après l’effondrement des tours, le sénateur Orin Hatch (Républicain de l’Utah) de la Commission du Sénat sur le Renseignement avait déjà désigné ben Laden comme le responsable des attentats du 11/9, même s’il n’y avait guère d’éléments pour le prouver, ni à l’époque, ni même plus tard. (32) À travers la fabrication de mythes par les médias, ben Laden est devenu le suspect principal « prêt à l’emploi » des attaques du 11/9. Le FBI l’a ensuite retiré de la liste des personnes les plus recherchées, parlant de manque de preuves. (33)

Mais si ces attentats avaient été des attaques surprises, comment le gouvernement et certains médias pouvaient-ils, le jour même, connaître les noms des coupables ? CNN, par exemple, à 16 h 00 le 11 septembre 2001, a accusé ben Laden « sur la base d’éléments nouveaux et précis découverts depuis les attentats ». (34) Les grands médias et le gouvernement ont fait preuve ce jour-là d’une vision étonnante, capable de transpercer les fumées épaisses qui s’élevaient, en créant un méchant plus vrai que nature, en brossant par avance les traits d’une nouvelle politique, générant peut-être ainsi une prophétie auto réalisatrice sur la guerre contre le terrorisme. La nuit suivant les attentats, le Président Bush écrivait dans son journal : « Le Pearl Harbor du XXIe siècle a eu lieu aujourd’hui... Nous pensons que c’est Oussama ben Laden. » (35)

De même, le mythe colporté sur les Tours Jumelles est né dans les moments qui ont immédiatement suivi. Juste après la destruction des tours, FOX News a donné la parole à « un passant », un témoin dont les propos devaient plus tard devenir la version officielle. Fox News a interviewé le « passant » qui, de manière étonnante, a expliqué : « ... J’ai vu les deux tours tomber, la première puis la seconde, à cause d’une défaillance structurelle provoquée essentiellement par l’intensité des incendies. » (36) Cela aussi parait étrange. Dans un état de choc, utilisant un jargon d’ingénieur, cet homme spéculait sur les causes de la catastrophe. Ce faisant, il annonçait la version officielle. D’autres versions avaient été formulées le même jour, mais elles ont été noyées par celle-ci, née dans le chaos de la rue, et qui devait devenir la version officielle du Rapport de la Commission sur le 11/9.

Versions alternatives : la suppression des témoignages des secouristes

911_2-ec880.jpg Au lieu d’interviewer simplement un passant, les médias auraient pu interviewer d’abord les secouristes sur ce qui aurait pu provoquer l’effondrement des tours. Mais lorsque les médias ont interviewé les secouristes, ils se sont contentés de raconter leur héroïsme et de relayer l’horreur vécue. Pratiquement sans exception, les médias n’ont relayé aucun des nombreux témoignages des secouristes qui parlaient d’explosions avant et pendant l’effondrement des tours.

En anticipant l’importance de leurs témoignages, certains secouristes se sont enregistrés. Sur ces enregistrements, des dizaines de pompiers parlent d’explosions, particulièrement d’une série de sons « boum, boum, boum » au moment où les tours ont commencé à s’écrouler. En 2002, des rapports similaires de pompiers ont été publiés. Le pompier Thomas Turilli se rappelle que le son était « comme des bombes qui explosaient, boum, boum, boum, peut-être 7 ou 8, puis un souffle immense a surgi et le chef nous a tous jetés à terre et s’est couché sur nous. » (37) Ceci n’est qu’un des dizaines de témoignages similaires de secouristes qui tous parlent d’explosions.

Juste après les attaques, la ville de New York a fait saisir les propos enregistrés des pompiers et le service des pompiers a interdit à quiconque d’en parler parce que, selon lui, leur contenu pouvait devenir des pièces à conviction lors d’un procès. Cette suppression d’éléments de preuves perdura sous les maires Rudy Giuliani et Michael Bloomberg. Il a fallu attendre 3 ans, après des pressions des familles des victimes et un procès intenté par le New York Times pour voir la ville communiquer enfin les bandes de ces témoignages. (38)

À voir la manière dont les tours se sont désintégrées et sont tombées, certains observateurs ont émis l’idée que les tours ne s’étaient pas simplement « effondrées ». En fait, un présentateur de CBS News, Dan Rather, a annoncé le 11/9 que les effondrements « rappelaient la manière... lorsqu’un immeuble est délibérément détruit par des explosifs placés au bon endroit pour le faire tomber ». L’émission ABC News avec Peter Jennings a souligné aussi cette similitude. Pourtant, depuis le 11/9, personne dans les grands médias n’a jamais fait une telle comparaison de nouveau. (39)

3. Les rapports prématurés sur l’immeuble 7 du World Trade Center

911_3-79a24.jpg D’étranges pratiques journalistiques ont accompagné l’effondrement de la 3e tour, l’immeuble 7 du World Trade Center (WTC-7). Il s’agit du scoop de CNN annonçant « l’effondrement » du WTC-7 une demi-heure avant l’événement et d’un reportage de la BBC qui l’a annoncé 26 minutes avant. Ces deux reportages auraient dû provoquer quelques remous dans les médias, mais ils ont été immédiatement oubliés. (40)

Puisque aucun avion n’avait frappé ce gratte-ciel de 47 étages, doté d’une structure d’acier, et puisque les incendies étaient bien plus restreints que ceux des Tours Jumelles, pourquoi quelqu’un aurait-il eu l’idée d’imaginer sa désintégration et son effondrement ? Une fois de plus, les médias ont énoncé ce qui devait devenir la version officielle, et ce avec une avance incroyable, avant même que l’événement ne se produise, et ils l’ont ensuite développé pendant les jours et les mois qui ont suivi. (41) Pourtant, quelles étaient les chances que deux grands médias fassent la même erreur en même temps sur le même sujet ? Nous avons ici l’exemple de reportages dont la chronologie semble hautement improbable ou totalement incroyable. Quelle que soit la conclusion qu’on en tire, la question importante est celle-ci : pourquoi aucun grand média n’a jugé bon d’enquêter là-dessus ?

Très récemment, le Financial Times de Londres a publié un des articles les plus détaillés sur le WTC-7 jamais publiés à ce jour dans un grand média commercial. Sinon, très peu ont couvert cette histoire controversée. (42)

Dans le contexte de la construction d’un mythe, ce reportage devrait être examiné et débattu dans les médias. Pratiquement personne dans les grands médias et seulement quelques personnes courageuses de la presse indépendante ont enquêté sur ces histoires. Une telle entorse à la déontologie du métier mériterait à elle seule une enquête. Les reportages des grandes chaînes de télévision dès les premières heures ont largement contribué à générer spontanément du mythe. Avec le recul, cela soulève de sérieuses questions.

4. Les derniers instants du vol UA93 : le recyclage d’anciens mythes

Tous les mythes qui entourent le 11/9 ne proviennent pas du passé américain. La calamité d’une attaque sur le territoire national exigeait le développement de nouveaux mythes et a permis à « l’industrie-à-fabriquer-de-l’opinion » d’exploiter cette faiblesse culturelle. Non seulement les médias ont échoué à expliquer ces événements tragiques, mais ils ont généré des contes mythiques dans leur sillage (comme le téléfilm Vol 93).

Le plus connu de ces mythes est celui des passagers héroïques du vol UA93 qui, en se révoltant contre les pirates, auraient prétendument empêché une frappe sur Washington DC. Par leur geste, les passagers ont non seulement fourni un modèle de comportement aux Américains, mais ils ont aussi lancé la première contre-attaque dans la guerre contre le terrorisme. Il est indéniable que se soulever contre les pirates d’un avion constitue effectivement un acte héroïque, mais affirmer que cette action a empêché une autre frappe sur la capitale requiert d’autres présomptions – par exemple, celle d’une défaillance persistante d’un système de défense anti-aérien qui a coûté plusieurs milliers de milliards de dollars. Pour croire au mythe du vol UA93, il faut aussi nier une quantité non négligeable de preuves matérielles, comme la découverte de fragments de l’avion à plus de 13 km du point d’impact. (43)

Un scénario d’héroïsme désintéressé pour feuilleton télé

911_5-d3f7e.jpg Chaque mythe a besoin de héros. Dans le cas du vol UA93, plusieurs candidats ont été identifiés par les télévisions, par les appels effectués à partir de téléphones portables. Bien qu’il existe toujours une controverse sur la possibilité de passer de tels coups de fils à l’époque, ce détail est sans importance quant à la construction du mythe du vol 93. (44)

Que ces appels aient pu ou non passer, le vol du « Allons-y les gars » (« Let’s Roll »), ainsi qu’il allait être surnommé, a provoqué une éruption instantanée de mythes lancés par les médias. Au cours des quelques jours qui ont suivi, plus d’une dizaine de personnes ont signalé avoir reçu des appels de leurs proches – la plupart étaient des gens qui venaient de perdre leur conjoint lorsque le vol UA93 s’est écrasé près de Shanksville, en Pennsylvanie. Les histoires poignantes racontées par ces survivants s’immiscèrent dans une conscience populaire déjà submergée par le pathos et l’angoisse.

À la recherche d’histoires sensationnelles, les grands médias se sont immédiatement focalisés sur la vie et la mort héroïque des passagers du vol UA93. (45) En l’absence totale de preuves matérielles, les grands médias se sont mis à rédiger des scénarios pour les histoires qu’ils avaient l’intention de raconter. Bien que les appels aux proches n’aient pas fait l’objet de vérifications, les grands médias se sont emparés de cette histoire. Plusieurs médias se sont empressés de la diffuser en consacrant un temps considérable aux proches qui auraient reçu ces appels. Les médias ont ainsi imposé de manière indélébile une histoire de sacrifice héroïque. Devant le besoin de se réaffirmer et de s’identifier émotionnellement aux proches des victimes, leurs reportages ont connu des audiences exceptionnelles. Les dernières paroles énigmatiques du vendeur de logiciels Todd Beamer, entendues par un opérateur des téléphones de bord, sont devenues légendaires : « Vous êtes prêts ? OK. Allons-y les gars. » Comme la plupart d’entre nous s’en souviennent, la révolte des passagers a été déclenchée par ce cri de guerre. (46)

Peu de spectateurs semblaient avoir remarqué que Todd Beamer n’a jamais parlé à sa femme, mais a préféré parler pendant 15 minutes à Lisa Jefferson, une opératrice de GTE Airfone/Verizon. Mme Jefferson a promis d’appeler la femme de Todd s’il devait mourir. Cependant, Jefferson n’a pas suivi le protocole de la compagnie GTE : elle n’a pas enregistré l’appel d’urgence de Todd Beamer. Les médias n’avaient aucun moyen de vérifier l’appel. (47) Une fois l’appel rendu public, les médias ont noyé Lisa Beamer sous les invitations : pendant un an ou plus, elle a accordé plus de 200 interviews. Larry King, de CNN, lui a offert son plateau à partir duquel elle a pu défendre le plan de compensation des victimes pour un montant de 7 milliards de dollars offerts par l’administration Bush. (48) Une fois encore, plutôt que d’informer dans un contexte où pouvaient subsister des éléments inconnus, les grands médias commerciaux ont préféré présenter un mythe sur l’héroïsme.

Tout ceci a eu lieu au moment où le pays était encore sous le choc des images de l’effondrement des Tours Jumelles et n’a fait qu’accentuer le traumatisme dans le public. Ce n’était pas uniquement dû au fait que les images des tours aient été diffusées des centaines de fois aux heures de grande écoute à la télé ; c’était aussi le symbolisme obsédant que ces images véhiculaient. Toujours sensible à l’impact d’une métaphore, le linguiste et psychologue George Lakoff a fait remarquer que de nombreux Américains, en voyant la désintégration des tours et la chute de ceux qui tentèrent de s’échapper en sautant, ont vu leur propre chute ainsi que celle de leurs compatriotes. En termes encore plus imagés, Lakoff a souligné : « L’image d’un avion pénétrant la tour Sud a été pour moi celle d’une balle transperçant un crâne, les flammes qui jaillissaient de l’autre côté étaient comme du sang qui giclait. C’était un assassinat. » (49) Ceci a renforcé le mythe de la version officielle : le 11/9, c’était la liberté même, personnifiée par les tours, qui était attaquée.

De nombreux observateurs ont aussi souligné que, dans l’esprit du public, les Tours Jumelles étaient des symboles du capitalisme et de l’interventionnisme américains. C’était la raison pour laquelle le « cerveau » d’al-Qaïda, Khaled Sheikh Mohammed, disait qu’elles avaient été prises pour cibles. (50) Un contre mythe intéressant donné par les médias commerciaux nous est fourni par le livre de Mitch Frank, du magazine Time, où il affirme que les tours étaient des symboles globaux de paix et que les « maléfiques », comme les appelait Bush, attaquaient non seulement la liberté américaine, mais le concept de paix lui-même. Ce dernier mythe allait devenir une puissante justification à la guerre contre le terrorisme, puisqu’il fait appel à la mythologie de l’exceptionnalisme américain.

Comme si les choses avaient été planifiées selon les termes du livre de Naomi Klein, La Stratégie du choc, les images alarmantes du 11/9 ont préparé le public à une nouvelle politique – la guerre contre le terrorisme, le Homeland Security (le ministère nouvellement créé de la Sécurité de la Patrie, NdT), et la loi USA PATRIOT ACT (Uniting and Strengthening America by Providing Appropriate Tools Required to Intercept and Obstruct Terrorism Act ou en français : Loi pour unir et renforcer l’Amérique en fournissant les outils appropriés pour déceler et contrer le terrorisme, NdT) – des politiques qui étaient impensables avant le cataclysme psychique du 11/9. (52)

La nécessité de héros positifs

À cette époque de traumatisme et d’humiliation nationaux, une autre histoire très séduisante est apparue. Elle racontait l’histoire d’une révolte de passagers qui, après plusieurs minutes de lutte, ont repris le contrôle du poste de pilotage et/ou ont fait perdre le contrôle de l’avion aux pirates. (53) Cette histoire de prise de contrôle du cockpit racontait aux Américains que des passagers héroïques avaient non seulement riposté, mais aussi empêché une autre attaque sur Washington. Avant même que l’avion ne se soit écrasé, la première bataille de la guerre contre le terrorisme avait commencé.

Mais ceci n’est pas simplement un mythe patriotique réconfortant, il a aussi détourné l’attention et couvert une autre histoire, une histoire aux implications sinistres. La première version du Pentagone sur le vol UA93 a révélé que des chasseurs F-16 suivaient l’avion et certains rapports militaires ont même précisé que l’avion avait été abattu. Le 11/9 et les jours qui ont suivi, des sources militaires ont signalé un avion abattu au-dessus de la Pennsylvanie et de nombreux éléments matériels indiquaient qu’un avion avait effectivement été abattu. (54) En résumé, diverses sources – de la presse locale jusqu’aux plus hautes instances du Pentagone – ont d’abord déclaré que le vol UA93 avait été abattu, pour ensuite changer de version peu de temps après. (55) Cependant, la première version n’était pas celle que le public voulait entendre. Encore une fois, quelle que soit la conclusion sur le destin du vol UA93, les grands médias commerciaux se sont focalisés sur des histoires d’héroïsme et de puissance Américaine, pas sur les éléments concrets sur le terrain. (56)

Les médias persistent à renforcer le mythe du vol UA93

Quelle que soit la vérité sur les derniers instants du vol UA93, ils constituaient un matériel dramatique avec une très forte charge émotionnelle qui avait tout pour plaire. Quatre films ont rapidement été tournés : Let’s Roll : The Story of Flight 93 (2002), The Flight That Fought Back (2005), Flight 93 : The Movie (2006), et United 93 (2006). (57) Les studios et les chaînes ont immédiatement saisi l’énorme potentiel en termes de suspense, de conflit, d’héroïsme et de drames humains.

Réécrire l’histoire, réviser le mythe à travers un film

Le cinquième anniversaire de la tragédie du 11/9 constitue un exemple de la manière dont une histoire racontée de manière quasi historique peut à la fois renforcer et réviser une version précédente. Un docufiction peut aussi modeler la perception du public pour, dans ce cas précis, rejeter la faute sur l’administration Clinton – et par extension aux Démocrates, malgré le fait que les événements du 11/9 aient eu lieu sous une administration républicaine. En termes crus, le résultat fut un film pseudo historique tourné dans un but de propagande. Le docudrame d’ABC/Disney, The Path To 9/11, a provoqué des controverses en coulisses. Promu par de pleines pages de publicité qui montrait des yeux sombres regardant à travers une entaille dans le drapeau américain, cette émission spéciale a provoqué de tumultueux remous. Elle avait été coproduite par l’ancien Président de la Commission, Thomas Kean, qui apparemment était impatient à la fois de promouvoir la version officielle qu’il avait aidée à rédiger ainsi que d’enfoncer l’administration Clinton un peu plus qu’elle ne l’avait été dans le Rapport de la Commission. Ainsi donc, la fiction dramatique avait été conçue par des politiciens dans un but politique précis. (58)

Les pourvoyeurs de sensations fortes découvrent l’Histoire pop

Certains animateurs d’émission de radio conservateurs (très à droite, NdT) ont découvert l’histoire récente après la diffusion du docufiction de la chaîne ABC/Disney. Ils ont mis en évidence ce que les services de renseignement savaient et ce que la Maison Blanche n’avait pas fait au sujet d’al-Qaïda – mais uniquement pendant les années Clinton. (59) Des porte-parole républicains et les pourvoyeurs de sensations fortes se sont exprimés comme s’ils lisaient le même prompteur. D’un seul coup, les grands pontes discutaient des éléments importants que la Commission sur le 11/9 avait ignorés – des choses qu’ils n’avaient jamais relevées auparavant. Rush Limbaugh a commencé par citer le complot Bojinka d’al-Qaïda en 1994 comme la preuve que c’était l’administration Clinton, et non celle de Bush, qui aurait dû empêcher les attentats du 11/9. Le moment choisi et la présentation biaisée de cet élément historique précis par certaines vedettes de la radio mérite d’être soulignés dans le contexte d’un processus de fabrication d’un mythe.

Alors que la fabrication, la révision et la confirmation du mythe se poursuit, il en va de même pour la recherche d’une version qui aurait plus de sens. Bien que les mythes persistent, ils doivent désormais faire face à un développement de l’analyse logique. Alors que les grands médias commerciaux et même une certaine presse progressiste perpétuent les mythes historiques, de nombreux Américains exigent une version basée sur des faits. Un sondage effectué par l’institut Zogby International en 2007 montrait que 51 % des Américains voulaient une enquête sur les rôles joués par le Président Bush et le Vice-président Cheney dans les événements du 11/9, et que 67 % voulaient une enquête sur la Commission du 11/9 qui a complètement ignoré l’effondrement de la tour 7 du WTC. Ce qui laisse penser que de nombreux Américains, malgré le bombardement de mythes par les médias, se demandent encore ce qui a réellement pu se passer le 11/9. (60)

Héros et victimes

Dans les moments de doute, de vulnérabilité et de peur, la « mythologisation » de l’héroïsme et la victimisation ont agi comme un réconfort pour les Américains, vis à vis d’eux-mêmes et de leurs compatriotes. Les ennemis avaient été identifiés et les chariots placés en cercle, donnant l’impression que tout le monde « était uni ». Ceci fut exprimé d’une autre manière dans la phrase digne d’un slogan pour autocollant : « Nous sommes unis ». Cependant, la fixation sur les héros et les victimes a aussi eu d’autres effets : le renforcement de la notion simpliste d’une bonté naturelle, renforçant le sentiment que l’Amérique n’était qu’une victime innocente – que sa politique étrangère n’avait rien à voir avec l’agression subie. De plus, la préoccupation des médias pour les héros et les victimes a eu pour effet de détourner l’attention d’autres aspects, plus complexes, plus dérangeants, moins enthousiasmants de la catastrophe.

Les mythologues des médias ont réussi jusqu’à présent à empêcher tout débat national sur des aspects essentiels du 11/9. Le pouvoir du mythe à écarter toute recherche de la vérité peut se révéler très puissant. Cependant, le mouvement qui cherche à comprendre ces événements et qui propose d’autres versions prend de l’ampleur et fait partie d’un mouvement plus large d’Urgence pour la Vérité. Comme le faisait remarquer le professeur Peter Dale Scott de l’Université de Californie à Berkeley : « … Nous entrons dans un état d’urgence dont les limites exactes sont inconnues, sur les bases d’un événement grave et controversé – le 11/9 – qui demeure encore largement un mystère. » (61)

Le pouvoir du recadrage et du renforcement

Les fabricants de mythes se contentent rarement du degré de crédulité du public, quel que soit son niveau. Lors de la Convention républicaine de l’été 2008 à Minneapolis, dans l’État du Michigan, la première dame Laura Bush, qu’on peut difficilement qualifier d’observatrice neutre de l’administration Bush, a répété un des mythes les plus opportunistes et douteux du début du XXIe siècle : que la guerre contre le terrorisme avait été un succès : « N’oublions pas, » a dit la première dame, « que le Président Bush a préservé la sécurité du peuple américain. » (62)

La déclaration de Laura Bush se heurte à l’évidence, à savoir que l’administration de son mari n’a pas préservé la sécurité du peuple américain. En termes de principes inscrits dans la Constitution des États-Unis, Bush a fait passer d’importantes restrictions sur les libertés civiques, de la mise au placard des IIIe et IVe amendements par la loi USA PATRIOT ACT à la suspension de l’Habeas Corpus remplacé par la loi des tribunaux militaires spéciaux (Military Commission Act). En termes de vies humaines, près de 3 000 personnes sont mortes le 11/9 et plus de 6 000 ont été blessées, et des centaines de secouristes sont tombés et tombent encore malades à cause de la pollution du site et des mensonges de l’EPA, l’Agence de Protection de l’Environnement. (63)

De plus, des milliers de soldats américains sont morts et des dizaines de milliers ont été blessés dans des guerres qui n’ont aucun rapport avec le 11/9, en Afghanistan et en Irak. Ce chiffre n’inclut pas le million de morts irakiens estimé par Opinion Research Business en Grande-Bretagne, ni les autres victimes de la région, dont environ 4,5 millions de réfugiés selon le journaliste indépendant Dahr Jamail, provoqués par les guerres au Moyen-Orient après le 11/9. (64) L’administration Bush a échoué non seulement à préserver la sécurité des Américains, elle a aussi provoqué de grandes souffrances pour des millions de gens à travers le monde, faisant sans doute ainsi augmenter les risques pour les Américains. (65) Pourtant, le mythe selon lequel l’administration Bush a réussi à préserver la sécurité des Américains persiste.

Et pourtant les « spin doctors » [faiseurs d’opinion, NdT] du gouvernement, appuyés par les grands médias, nous demandent de croire que les événements du 11/9 étaient si exceptionnels qu’ils ne comptent pas vraiment, que personne n’était responsable à ce moment-là, et donc que personne n’était coupable. Une telle rhétorique implique une réécriture importante de l’histoire dès sa première copie et démontre que la censure est toujours vivace, c’est-à-dire que les mythes sont admis et priment sur les faits. L’analyste politique britannique Mohammed Cohen a fait remarquer que « le plus grand mystère politique du XXIe siècle, peut-être de toute l’histoire de l’Amérique est celui-ci : comment les Républicains ont-ils échappé à toute responsabilité pour le 11/9 ? Comment les attaques les plus m

eurtrières jamais commises sur le sol américain peuvent-elles constituer pour eux un objet de fierté, plutôt que de honte ? » (66)

Les réponses sont complexes et impliquent une réécriture perpétuelle et sans relâche des événements qui se poursuit depuis la retombée des fumées toxiques du 11/9. À part l’expert en contreterrorisme, Richard Clarke, aucun membre de l’administration Bush, de la FAA ou de l’armée n’a eu à rendre des comptes pour les défaillances de la sécurité nationale. C’est comme si le cataclysme était simplement tombé du ciel, comme un éclair dans un ciel sans nuage ou, comme la Commission sur le 11/9 l’a écrit, effectivement : « Tout le monde étant en partie responsable, personne ne sera donc déclaré coupable ». (67)

911_7-723ed.jpg Le renforcement de cette vision déformée persiste encore fin 2008. Charlie Rose, l’animateur d’une émission sur PBS, nous en a fourni un exemple parmi d’autres. Son invité, Nassim Nicolas Taleb, auteur de Black Swan [Le Cygne noir – allusion au fait que l’on disait à une époque qu’un cygne noir, « ça n’existe pas », jusqu’à leur découverte en Nouvelle-Zélande - NdT], disait que lorsque l’on part du principe que des événements anormaux ou rares ne peuvent pas se produire, c’est à ce moment que leurs chances de se produire augmente. Rose a répliqué aussi sec « comme le 11/9, qui était un cygne noir ». Lorsque Taleb, lui-même d’origine musulmane, n’a pas répondu, Rose a pu renforcer le mythe promu par l’administration Bush, et particulièrement Condoleezza Rice, puis repris par la Commission sur le 11/9 selon lequel « personne n’aurait pu imaginer » de telles attaques suicides. (68)

Ceci est à l’évidence faux, ne serait-ce qu’à cause du Rapport quotidien au Président daté d’un mois avant le 11 septembre 2001 [Presidential Daily Briefing du 6 août, NdT], sans parler de nombreux autres avertissements et exemples historiques. Rice elle-même a témoigné devant la Commission sur le 11/9 que personne n’avait eu la moindre idée qu’une telle attaque pouvait avoir lieu, alors que c’est elle en personne qui avait remis au Président le rapport précisant qu’une telle attaque allait se produire. Nous sommes censés croire au mythe que personne n’est responsable, qu’il s’agissait d’une attaque surprise. De nombreux dirigeants politiques, y compris des Démocrates de la future administration Obama, avaient déjà prévenu qu’Obama serait mis à l’épreuve dés les premiers jours de son mandat. Le futur Vice-président Joseph Biden se trouvait à Seattle lorsqu’il a déclaré : « Écoutez-moi bien. Dans les six premiers mois de son mandat, le monde mettra Barack Obama à l’épreuve comme ils l’ont fait pour John Kennedy. Le monde observe. Nous sommes sur le point d’élire un brillant sénateur de 47 ans comme Président des États-Unis d’Amérique. Et si vous ne deviez vous souvenir de rien d’autre, souvenez-vous que je vous l’ai dit ici, à cet endroit même. Observez, nous allons connaître une crise internationale, une crise sciemment provoquée, pour tester ce gars. » (69) La manipulation et le mythe de non responsabilité se poursuivent. D’autres attaques se produiront. Personne n’en sera responsable. Le « test » sera la réaction, pas la prévention. Cela a bien marché pour l’administration Bush. Le Président Obama a peu de raisons de remettre en cause un mythe qui pourrait aussi bien servir à sa propre administration s’il devait se produire un autre 11-Septembre.

En outre, cette myopie historique a permis à l’administration Bush et à la Commission d’enquête d’éluder les conséquences de non pas un seul, mais deux préalables au 11-Septembre : le premier attentat meurtrier contre le WTC en 1993 et aussi le projet contrecarré du complot Bojinka l’année suivante. Les deux étaient l’œuvre d’al-Qaïda, et ils ciblaient ces bâtiments emblématiques, mais les similitudes vont bien au-delà. Si l’attentat du WTC et le complot avorté Bojinka en 1994 avaient reçu plus d’attention, il serait devenu évident que ces actions antérieures avaient été planifiées par le même groupe, et plus spécifiquement certains des mêmes individus, en utilisant les mêmes moyens, des avions (dans le cas de Bojinka), pour frapper les mêmes objectifs. Les Tours Jumelles ont toujours été au sommet de la liste des cibles pour al-Qaïda et leurs agents ont pris des leçons de pilotage pendant des années. En outre, dans le cas du complot Bojinka ces mêmes terroristes avaient les mêmes objectifs en utilisant une tactique similaire : le détournement d’avions de ligne. Ne connaissant pas cette histoire, le public n’a pas été en mesure de voir ces étonnants parallèles, et le gouvernement a pu éviter de répondre à une bien embarrassante question : comment les terroristes présumés ont-ils pu planifier deux tentatives d’attentats contre les Tours et réussir la troisième ?

Particulièrement révélateur de la politique aux États-Unis est le fait que les Démocrates, historiquement sensibles aux accusations mystificatrices du temps de la guerre froide qu’ils sont « incompétents en matière de sécurité nationale », n’ont jamais contesté cette opinion dans l’ensemble de la période de l’après-11-Septembre, même si les Républicains ont souvent brandi cet argument comme un bâton. Apparemment, fait remarquer Cohen, ils n’osent pas réfuter le mythe « de peur d’être accusés de politiser le 11-Septembre, alors même que les Républicains ne cessent d’utiliser la tragédie de manière partisane ». Pour un public éduqué qui connaît l’histoire, il s’agit là du spectacle incroyable et fascinant d’un ballet entre mythologie et désinformation. « Le refus de l’administration Bush de reconnaître la moindre responsabilité dans ces attaques », affirme Cohen, « est absolument époustouflant. Pas le moindre responsable n’a été limogé dans ce qui est le plus flagrant échec de la sécurité nationale depuis Pearl Harbor ou l’incendie de la Maison Blanche par les Britanniques en 1814. » (70) En fait, plusieurs des principaux responsables de l’administration ont été promus après le 11/9, comme par exemple le général Richard Myers ou la conseillère à la Sécurité nationale Condoleezza Rice, qui devint secrétaire d’État. Il semble que l’incompétence en haut lieu ait en fait été récompensée après ces tragiques événements. Encore une fois, le rapport officiel a choisi de blâmer tout le monde, et par conséquent, personne en particulier. Personne n’a été tenu pour responsable de cette colossale suite d’incompétences et d’échecs. Ce qui soulève d’autres questions. Peut-être l’incompétence n’est-elle pas la seule possibilité ? Peut-être ces mythes devraient-ils être déconstruits pour que la réalité du 11/9 se fonde en toute transparence sur l’information factuelle ?

Tirer les conclusions

« Un gouvernement populaire sans informations populaires ou les moyens de les acquérir n’est que le prologue d’une farce ou d’une tragédie, ou peut-être les deux. La connaissance gouvernera toujours l’ignorance, et un peuple qui entend se gouverner lui-même, doit s’armer du pouvoir que confère la connaissance. »
James Madison

Deux conclusions se dégagent de ce double examen de la création de mythes par les médias, et des divers récits, officiels et alternatifs, autour du 11-Septembre :

- les médias de masse, mais aussi les médias alternatifs, sélectionnent des éléments d’un passé mythique pour façonner le présent, et

- aux États-Unis, aucune enquête sérieuse n’a encore été entreprise sur le rôle joué par le gouvernement et les grands médias dans l’occultation de la réalité des événements du 11/9.

Pourtant, compte tenu de la façon dont le choc et le traumatisme engendrés par les attentats du 11/9 ont été utilisés pour justifier des changements politiques majeurs au cours des huit dernières années, on serait en droit de penser qu’une enquête sérieuse et transparente aurait été menée à bien depuis longtemps. À la lumière des faits contradictoires établis, il est évident que la Commission d’enquête a essentiellement consisté en un exercice visant à affiner puis à sacraliser un mythe officiel, et non une enquête probante sur les grandes questions (qui, quoi, quand et pourquoi) de ces événements tragiques. Est-il possible d’imaginer que personne, à part les kamikazes morts, n’ait été tenu pour responsable ? (71)

Dans une société démocratique, il est essentiel que les gens puissent être bien informés par le biais d’une presse libre, de manière à ce que le gouvernement, accessible et responsable, soit légitime. Malheureusement, l’examen du 11-Septembre à la lumière des précédents historiques montre à quel point cet idéal est devenu chimérique depuis longtemps. Les médias (US) ont toujours failli à s’acquitter de leurs objectifs pourtant garantis par la Constitution : informer le public avec exactitude et agir comme le véritable quatrième pouvoir.

Les récits alternatifs à l’histoire mythique qui ont été passées sous silence, délibérément ignorées voire censurées, offrent de nombreux chemins de la connaissance pour aider à comprendre le présent. Les mythologues des médias et leurs alliés politiques continuent à projeter sur le monde leurs grandes fictions, ancrées dans la peur, la xénophobie, et l’absence de responsabilité, plutôt que de rendre compte d’une réalité complexe, chaotique, effrayante. Ils présentent ainsi une seule analyse acceptable. Bien que l’Internet devienne sans cesse plus accessible au plus grand nombre, il ne peut remplacer une presse libre dans une société démocratique.

En tant qu’Américains, nous nous devons d’insister pour obtenir (du gouvernement) une enquête franche et honnête, libérée des idéologies, qui ne prenne pas comme point de départ des conclusions préétablies, et n’aura pas peur de la vérité, quelle qu’elle soit. Si nous méritons des médias qui montrent l’exemple, nous avons, plus que jamais, la possibilité de « devenir nos propres médias ». (72) Une étape importante vers la réalisation de cet objectif est de comprendre comment les mythes des médias dominants obscurcissent les perspectives historiques et factuelles alternatives que le public a désespérément besoin d’examiner. En analysant la façon dont les médias fabriquent des mythes, nous pouvons ouvrir la voie vers une présentation de la réalité qui soit plus authentique et pluraliste.

Mickey S. Huff et Paul W. Rea
Fondateurs de Project Censored

- Mickey S. Huff est professeur agrégé d’histoire et de raisonnement critique au Diablo Valley College, chargé de cours en sociologie à la Sonoma State University, et directeur associé de la Fondation de la liberté des médias et de Project Censored. Il enseigne l’histoire récente des États-Unis, l’histoire de la presse américaine, la propagande de l’après-11/9, et la sociologie des médias et de la censure. Il tient un blog à cette adresse : http://mythinfo.blogspot.com et http://dailycensored.com

- Paul W. Rea, PhD, professeur de sciences humaines, donne des cours sur des questions politiques, notamment celles de « la politique à l’ère nucléaire » et de « la science, la technologie et les valeurs humaines », au St Mary’s College en Californie. En 2004, il a publié Still Seeking the Truth About 9/11, [Toujours en quête de vérité sur le 11/9], et termine Mounting Evidence : Why We Need a Serious Investigation of 9/11 [Pourquoi nous avons besoin d’une enquête sérieuse sur le 11/9].

- Frances Capell est stagiaire à Project Censored et l’assistante de Mickey Huff au Diablo Valley College. Mme Capell a contribué à la correction de la version en ligne de cet article, initialement publié comme le chapitre 14 du livre Project Censored 2009.

Article original en ligne ici :
http://www.projectcensored.org/asse...

Traducteurs :
VD pour Le Grand Soir http://www.legrandsoir.info Et Arno Mansouri pour ReOpen911 http://www.ReOpen911.info

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18 septembre 2009 5 18 /09 /septembre /2009 08:41
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J'accuse le CRIF d'avoir colonisé la France,
de l'avoir dévoyée, par Eva R-sistons


Cela fait plusieurs mois que je prépare cet article, dont l'idée m'est venue en remarquant l'influence grandissante des Institutions Juives sur la politique française, depuis l'accession de Nicolas Sarkozy à la tête de notre pays, influence changeant radicalement le visage de la France. Quelques semaines avant la parution  du livre de Paul-Eric Blanrue, "Sarkozy, Israël et les Juifs", j'évoquais avec Michel Collon ma préoccupation, à l'issue d'une de ses conférences. Mais l'Actualité, très chargée, ne m'a pas permis de publier ces lignes. Je n'ai pas encore lu le livre de mon confrère, volontairement, pour ne pas être influencée par ses idées. 

Il est manifeste que les groupes d'influence qui défendent les intérêts de la Communauté juive en France, sont plus actifs qu'ailleurs. Même les Etats-Unis, dont les choix portent souvent la marque des groupes de pression juifs, ou des lobbies attachés à défendre les intérêts d'Israël,  ne sont pas autant influencés qu'en France, pourtant le pays le plus attaché à son indépendance nationale, depuis le Gl de Gaulle. J'ai cherché à comprendre pourquoi, et je donnerai plus loin mon point de vue, certes original, mais dont j'ai hélas la certitude qu'il doit n'être que trop vrai. Auparavant, j'aimerais analyser certains faits me paraissant incontournables, dans trois directions: La première concerne la politique extérieure, la seconde la politique intérieure, et la troisième, le climat actuel en France, profondément modifié, particulièrement malsain et lourd de menaces pour les libertés - donc pour la démocratie. Je crains fort, en effet, que nous ne nous acheminions vers un régime crispé, d'essence totalitaire, policière, répressive.

Le CRIF, le Conseil Représentatif des Institutions juives de France, est l'un des organismes qui défendent les intérêts des Juifs en France, essentiellement sur le plan politique; il est actuellement présidé par M. Richard Prasquier, qui se définit lui-même comme "porte-parole de la Communauté juive de France auprès des Pouvoirs Publics, le CRIF est sa représentativité politique, c'est à ce titre qu'il s'exprime auprès des Médias". De nombreux Juifs, néanmoins, contestent sa représentativité, allant jusqu'à remettre en cause sa légitimité.


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Parmi les autres Institutions juives très actives, très engagées, citons l'Union des Etudiants Juifs de France, l'UEJF, l'Association qui défend les intérêts des patrons juifs, et la Ligue contre l'antisémitisme, la LICRA. Elles ont, avec le CRIF, la faveur d'un Nicolas Sarkozy très opportuniste, plus soucieux de sa carrière que des intérêts du pays qu'il est censé représenter.  Et le CRIF, aujourd'hui, est "le" passage obligé des ambitieux. On chuchote même que le Président français ne ferait pas un pas sans être accompagné par un dignitaire du CRIF...  et que sa première visite, aux Etats-Unis, aurait été pour le Congrès juif mondial.  De quoi teinter, en effet, les choix de la France d'aujourd'hui. 

Et pour revenir aux propos que j'ai annoncés, le CRIF et la LICRA ont pour objectif d'influencer la politique française afin qu'elle s'aligne sur celle d'Israël, n'hésitant pas à justifier ouvertement le génocide palestinien, à défendre les orientations du gouvernement israélien pourtant "fascisant"  (le Likoud appelle d'ailleurs ouvertement à l'élimination ou à la déportation de masse des Palestiniens), et même à reconnaître Jérusalem comme la capitale historique d'Israël, devant donc rester une et indivisible.  

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Implicitement, donc, les amis de Sarkozy issus du CRIF, et de quelques autres Institutions censées représenter les Juifs de France,  reconnaissent le bien-fondé de ce qui est intolérable aux yeux de tous: Les punitions collectives (pourtant interdites) infligées aux Palestiniens pour avoir exprimé démocratiquement leur choix à Gaza, la privation des droits élémentaires, les bombardements même avec des armes prohibées (uranium appauvri, phosphore blanc ou rouge, le DIME...) et au risque de faire de Gaza le laboratoire, vivant, des nouvelles armes, la destruction des infrastructures et plus largement de toute vie normale, en particulier professionnelle, le blocus privant les Gazaouis des équipements nécessaires, même des matériaux médicaux ou pour la reconstruction, ou encore l'incarcération de tout un peuple, fait unique dans l'Histoire de l'humanité (Gaza est le plus grand camp de concentration du monde), son extermination progressive (quelles malformations, en particulier, après les bombardements sur les populations civiles ?),  le déversement des eaux usées brutes, non traitées, en Cisjordanie, par de grands tuyaux métalliques, etc etc, sans parler des commerces de la mort,  des trafics d'êtres humains, soulevant l'indignation mondiale. D'un mot, Abraham Burg résume: "Israël vit par l'épée".  Violence d'Etat intolérable ! Et les Palestiniens continuent de payer, injustement, pour ce que les Juifs ont subi... 

Et c'est cette politique barbare, pourtant, que le CRIF cautionne, et même dont il se rend complice, par exemple en apportant le soutien des Juifs de France à Tsahal. Pour moi, c'est une forme de négationnisme à l'égard des souffrances des Palestiniens, pourtant innocents de la Shoah perpétuellement instrumentalisée, d'ailleurs, à des fins coloniales, impérialistes, de contrôle et de domination. Israël est de notoriété publique le grand agent de la contre-révolution.


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Juifs pour la guerre, et Juifs pour la paix... Un peuple divers, qui ne peut être représenté par des Institutions monolithiques comme le CRIF.


Or, justement, des hommes du CRIF conseillent Nicolas Sarkozy en matière de politique étrangère, notamment au Proche-Orient et au Moyen Orient. Avec pour conséquence il y a quelques mois, par exemple, une chose inimaginable auparavant : "L'Elysée a annoncé le déploiement d'un frégate dans les eaux internationales au large de Gaza pour participer à la lutte contre la contrebande d'armes, à la demande du président Nicolas Sarkozy et en coopération avec Israël et l'Egypte" (lepoint.fr). Autre illustration du changement de politique, la présence d'une base militaire française à Abu Dhabi, ce qui constitue une agression contre une nation souveraine, pacifique. A terme, une décision comme celle-ci, sous influence, menace directement les intérêts français dans le monde. Et que dire du choix du Ministre des Affaires Etrangères, le très néoconservateur Bernard Kouchner, le plus va-t-en guerre de tous, alors que c'était Hubert Védrine qui était pressenti ? Or, Kouchner prévient ouvertement, finalement, que la guerre contre l'Iran est inévitable...

Et c'est aussi le CRIF qui est derrière le choix du personnel du Quai d'Orsay, complètement réorganisé, amputé de ses éléments gaulliens, partisans d'une politique indépendante et pro-arabe... Sous l'impulsion du CRIF, désormais, seuls sont tolérés, aujourd'hui, les Ambassadeurs souhaitant un rapprochement inconditionnel avec les Etats-Unis, sous la férule de l'OTAN, et au risque de toutes les guerres coloniales, impériales, préventives, permanentes, nucléaires, hautement prédatrices, et soi-disant au nom de la Liberté, de la paix, de la Sécurité, de la Démocratie...  menaçant en réalité la paix mondiale, et les intérêts français.  Et aussi, à terme, on oublie trop de le dire, l'existence même de l'Etat d'Israël ! Car il pâtira, au final, de toutes ces folies...

Cette épuration qui ne dit pas son nom, ce grand nettoyage ne touche pas seulement le Quai d'Orsay, mais aussi toutes les Grandes Institutions, toutes les Administrations, aujourd'hui purgées des éléments indésirables, trop favorables aux idées du Gl de Gaulle, trop indépendantes. Réalise-t-on l'ampleur du changement ?  "La France vit une épuration sourde de ceux qui ne vont pas dans le sens des intérêts américains et israéliens", déclare en connaissance de cause le professeur de géopolitique Aymeric Chauprade.

Comment le CRIF pourrait-il être crédible, alors qu'il soutient un gouvernement criminel, violant constamment le Droit, les résolutions internationales, lequel gouvernement est le plus réactionnaire, le plus extrémiste, le plus fanatique de l'Histoire d'Israël ? C'est pourtant ce pays qui a eu des dirigeants comme M. Begin, Prix Nobel 1978, déclarant sans ambages : " Notre race est la race des maîtres. Nous sommes des dieux divins sur cette planète. Nous sommes aussi différents des races inférieures comme ils le sont des insectes.... Les autres races sont comme l'excrément humain. Notre destin doit être de régner sur ces races inférieures". (www.suntzu.vox.com/?_c=esv1)  

Avec les dirigeants du CRIF comme inspirateurs de la politique étrangère, comme éminences grises, occultes,  toutes les traditions françaises sont bousculées. Au lieu de mener une politique neutre, en faveur de la paix, multilatérale, comme avec le tandem Chirac-de Villepin qui a été l'honneur de la France lors de la guerre d'Irak, voici notre pays désormais prêt à être au premier rang des guerres de  l'OTAN, de l'Occident impérial, colonial, accaparant les richesses du monde, soutenant les dictateurs dociles, privant les peuples de leur souveraineté, de leurs ressources, les maintenant dans la misère et la servitude, bref perpétuant un  Système inique, meurtrier, brutal. En s'appuyant sur les recommandations du CRIF, soutien d'Israël lui-même agent de la contre-révolution mondiale orchestrée par les USA, Sarkozy s'inscrit dans une stratégie préjudiciable aux intérêts des peuples comme de la France, en définitive, et en l'alignant sur les choix anglo-saxons, il nuit grandement à l'image de notre pays dans le monde.  La France de Sarkozy conseillé par le CRIF devient le supplétif des guerres de l'OTAN, en rupture totale avec la politique voulue par le Gl de Gaulle et perpétuée par ses successeurs. Et elle risque de se retrouver impliquée dans un choc de civilisations contraire à ses principes, et lourd de risques pour le devenir de l'humanité. Bref, notre politique interventionniste, coloniale, alignée, imposant par la force un certain ordre mondial, unipolaire, est indéfendable.

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La France ridiculisée à Durban.
 

Et nous avons été ridiculisés à Durban, avec une scénographie inscrite à l'avance, un coup d'éclat prémédité, anti-démocratique et grotesque, avec un CRIF donnant le signal d' évacuation d' une partie de la salle, alors qu'Ahmadinejad faisait pourtant une déclaration respectable, dans la droite ligne des grands discours tiers-mondistes. Que la France se prête désormais à de telles manipulations, est indigne d'elle.


Une politique intérieure inspirée par le CRIF 

La politique intérieure de la France porte également la marque du CRIF. Là aussi, le modèle impulsé par le Gl de Gaulle avec le Conseil National de la Résistance, est en pleine déliquescence, appelé à disparaître bientôt sous les coups de butoir de la Haute Finance ennemie des peuples. Tout passe peu à peu à la trappe, dans un silence médiatique assourdissant : Depuis les protections sociales jusqu'aux services publics, en passant par le Droit du Travail ou la Recherche. Et de surcroît, la laïcité est menacée par les intérêts catégoriels et communautaristes, divisant au lieu d'unir, et puis l'indépendance de la Justice risque d'être un souvenir, même chose pour la liberté de l'information, aux mains des sionistes, et un Etat totalitaire se met progressivement en place, pour mieux contrôler chaque citoyen... Tout, finalement, est réformé, "modernisé", dénaturé, la France de Sarkozy conseillé par le CRIF n'aura plus rien de commun avec celle d'antan: Il y aura un avant, et un après Sarkozy, la fin d'une Nation souveraine, fière de son modèle social, de ses valeurs républicaines, de sa laïcité, au profit d'un Etat à l'américaine, brutal, sauvage, doux aux forts, impitoyable avec les faibles... La France était maître de son destin, celui-ci lui est désormais imposé de l'extérieur, faisant d'elle un Etat couché, aligné, semblable à tant d'autres, notamment anglo-saxons.... Une France néo-conservatrice !!!! Bush était haï dans le monde entier, et c'est la France qui a hérité de son successeur, aussi fermé aux besoins de son peuple, aussi méprisant envers son pays, aussi cyniquement sourd aux intérêts des citoyens, aussi attentif au sort des plus nantis, et aussi va-t-en guerre. 


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Et le CRIF se mêle même de donner des leçons aux magistrats français, en les sommant, via la Ministre de la Justice, de revoir leur copie, dans l'affaire Fofana... Et les pressions du CRIF auraient commencé avant même que la Cour n'aie prononcé son verdict !!!! Du jamais vu ! De qui se moque-t-on ? Même le Nouvel Obs et Marianne ont trouvé que, décidément, la soumission de l'Etat français aux diktats du groupe de pression qui représente la faction la plus radicale de la communauté juive, dépassait les limites !

Et bien sûr, le CRIF prend soin de placer ses partisans à la tête de tous les partis, pour que quels que soient le choix des Français (si l'on peut parler ainsi, puisque les choix sont désormais habilement et insidieusement suggérés, mieux dit, imposés par les Médias sionistes), un partisan de la politique atlantico-sioniste soit aux commandes ! (voir mon article, "Janus, la politique de l'imposture", http://r-sistons.over-blog.com/article-35281001.html). N'est-ce pas le chou-chou des Français bernés, D. Strauss-Kahn, qui a déclaré, dans une de ses plus célèbres citations : "Je considère que tout Juif de la diaspora, et donc de la France, doit partout où il le peut, apporter son aide à Israël. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle il est important que les Juifs prennent des responsabilités politiques".  Et un autre socialiste "bon teint", Delanoë,  déclare peu socialistement parlant et très crifiennement, "la création de l'Etat d'Israël ne serait pas l'installation d'une colonie juive en Palestine, mais au contraire la décolonisation de la Palestine occupée... par les Palestiniens et restituée à son peuple d'origine, les Juifs". Vous allez voter pour ces "socialo"-sionistes militants, vous ???  Et savez-vous que François Hollande avait promis au CRIF de purger le Quai d'Orsay et l'ENA de leurs éléments "arabes", s'il était élu ???? Janus...  la politique de Janus !

Moi, cette France-là, couchée, vassale, appliquant ce que des Institutions, véritables corps étrangers, décident pour elle, cela ne me convient pas, à plus forte raison, comme dit de Gaulle, s'il s'agit de "fiers et de dominateurs" ! La France dominée ??? Celle de 1789 ? Celle de l'Appel du 18 Juin ? Celle du Conseil National de la Résistance ?  Celle du modèle républicain, Liberté, Egalité, Fraternité ? 

Et à propos de libertés, au fait, que deviennent-elles dans la France crifienne ??  Les médias, par exemple ? La journaliste que je suis, attachée au pluralisme, à l'indépendance de la presse, à sa neutralité... ne peut accepter la désinformation,  la propagande,  dans des Médias dirigés par les Industriels de l'Armement et orchestrés par la fine fleur sioniste. Désormais, la France est lanterne rouge de l'Europe, devançant même l'Italie de Berlusconi ! En avant les mensonges, l'abrutissement des Français, le mot d'ordre est, aujourd'hui: Empêchons-les citoyens de penser !

Et justement, la Police de la pensée crifienne veille.  L'humour de Dieudonné ne fait pas rire, et quand il se présente, pour dénoncer l'omniprésence des sionistes, que se passe-t-il ? Voué à la censure et même au diable ! On tente, bien peu démocratiquement, de l'empêcher de se présenter. Aujourd'hui, on promeut un journaleux sans talent parce qu'il a fait de l'Islamophobie son fond de commerce, Ph. Val, et on diabolise le talentueux Siné, qui a osé critiquer Israël ! Mais justement, "est-il permis de critiquer Israël" ? L'auteur de ce livre, Pascal Boniface, a éprouvé les limites de la liberté.  A ses dépens, comme Alain Ménargues, Richard Labévière, Jean-Marie Bigard, Marion Cotillard, Bruno Guigue, Aymeric Chauprade, Daniel Mermet, Edgar Morin, et.. et.. Dieudonné, évidemment !!! Pour ne citer que ceux-là.... Me Gilles-William Goldnadel  s'est fait une spécialité de poursuivre les esprits trop libres, gageons qu'un bataillon d'avocats va être mobilisé pour éplucher chaque mot de cet article, oui chaque mot, pour dénicher la faille, ah que la France sarkozienne, ou crifienne, est belle !!!  Oui, qu'elle est belle la patrie des Droits de l'homme aujourd'hui !!!!  Dieudo a le droit de se moquer des Islamistes, mais surtout pas de leurs clones fanatiques au sein du judaïsme ! Lynchage, chasse aux sorcières, Mac Carthysme, le grand jeu !  France, qu'as-tu fait de ta Liberté, l'un de tes trois grands principes républicains ??? Avec le tandem Sarkozy-CRIF, la liberté des journalistes est surveillée, et tout embryon de critique d'Israël est taxé d'antisémitisme ! Au menu des Médias, encore et toujours: La Shoah. Au TOP, 60 ans après !!! Et les 60 ans de la colonisation de la Palestine ? Silence médias sionistes...  Crif aidant, les chaînes publiques se comportent comme des privées, très privées... Armes de désinformation massives, arguments de mensonges massifs, formatages des esprits en chantant, en riant, en peoplisant, en mentant etc etc.... Les petits copains de Leymergie ou de Darmon sont là, ceux du CRIF aussi, et tout ce beau monde chaque jour s'évertue à laver nos cerveaux... la poudre Crif-Crif lave plus blanc !!! Vous avez dit Médias colonisés ?? 
(Voir mon blog r-sistons à la désinformation  http://anti-fr2-cdsl-air-etc.over-blog.com )


CRIF--NS-b.jpg

Et il y a bien pire encore. Avec le CRIF, c'est comme avec les collines alsaciennes. Quand on atteint un sommet, on en découvre un autre !!!

Car en réalité, le CRIF et les Institutions du même style, déviantes par rapport au Judaïsme officiel (puisque les valeurs sont diamétralement opposées), le CRIF et ses amis, donc, sont déterminés à empêcher que soit diffusée toute opinion différente de la leur. Alerte ! La chasse aux sorcières est de rigueur : Ce climat rappelant celui du MacCarthysme, instaure une véritable terreur, les plus honnêtes et sincères des Français en ont fait l'amère expérience,  de l'Abbé Pierre à Raymond Barre en passant par le Préfet Guigue,  tous ont été ostracisé, montrés du doigt, exposés à la vindicte, et même mis en quarantaine ou poussés à démissionner ! Car il est interdit de critiquer Israël, sous peine d'être accusés d'antisémitisme ! Moi-même, alors que je ne supporte pas le racisme, notamment du fait de la multiplicité de mes origines, je figure abusivement sur le blog antisionisme-antisémitisme au TOP des antisémites, oui vous avez bien lu !! Car une pensée ou une parole libres vous condamnent aussitôt, dans la France du CRIF. Et les procès à répétition (généralement en pure perte) caractérisent désormais notre "démocratie irréprochable", exacerbant, en définitive, les tensions communautaires, faisant le jeu de l'antisémitisme que l'on prétend combattre !!! Et c'est une société totalitaire qui se met en place, lentement mais sûrement,  conséquence logique d'un climat malsain d'Inquisition, une épée de Damoclès est suspendue au-dessus de chaque Français, appelé à se mouler dans le cadre de la Pensée Unique. Gare aux esprits libres ! Ecoutons Freeman : " La stratégie du Lobby Israélien touche le fond du deshonneur et de l'indécence, et comprend la diffamation, les citations sélectives inexactes, la déformation volontaire d'un dossier, la fabrication de mensonges, et un total mépris de la vérité.  L'objectif de ce Lobby est le contrôle du processus politique par l'exercice d'un droit de véto sur la nomination des personnes qui contestent le bien-fondé de son point de vue, la substitution d'une justesse politique de l'analyse , et l'exclusion de toutes les options pour la prise de décisions par les Américains et notre gouvernement autres que celles qu'il favorise. " (blog les attentats du 11 septembre vus par une conspirationniste, article 3). Et en France, tout débat sur les relations avec Israël est devenu tabou ! Et impossible de trouver un vrai débat sur le renversement de la diplomatie française, sur les changements d'alliance en cours... On disserte sur le dernier fait divers, mais on n'aborde jamais les questions de fond engageant l'avenir de la France...

LISTE-noire-de-juifs-engag-s.jpg Liste noire de Juifs !


Un climat malsain

Ce climat de terreur est insupportable, il dénature les fondements mêmes de l'Etat français. Aujourd'hui, nous vivons dans un pays où règne la peur, l'intimidation, l'insinuation, la délation, la flagornerie, le chantage... Incitation à l'auto-censure, au rejet de l'autre (musulman, russe, chinois etc), à la guerre, voilà la France d'aujourd'hui, méconnaissable, hideuse, repoussante... Le CRIF et ses amis ont colonisé l'esprit des Français !  C'est une véritable dictature de l'esprit qui s'instaure jour après jour dans le pays de Voltaire... au point qu'il circule désormais une liste de Juifs opposés au sionisme, une Shit List, une liste des merdes ! Qui ose déclarer que certains Juifs sont de la merde ???? Ceux qui font la Une des Médias sionistes, aujourd'hui, sont les sionistes et leurs amis, à l'exclusion des autres , car il est interdit, aujourd'hui, d'avoir une pensée libre, réellement libre ! En France ! Tout cela prouve bien le caractère disproportionné de l'influence du CRIF et de ses amis, empoisonnant l'atmosphère ! Et privant notre pays de l'apport d'authentiques intellectuels, libérant la pensée ! Pouvant, s'ils le souhaitent, critiquer aussi Israël, publiquement, ou même douter de la Shoah, ou encore dénoncer la Pensée Unique imposée sur le 11 septembre !

Savez-vous que j'étais régulièrement interviewée lorsque je publiais mes livres ? J'ai des centaines de critiques, mais à l'époque, je ne connaissais même pas l'existence du sionisme !!! Et aujourd'hui, croyez-vous qu'un seul Média inviterait l'intellectuelle, l'esprit libre, que je suis, à débattre ? Lorsqu'il m'a interviewée, Philippe Bouvard a un jour dit: "Je n'ai jamais vu quelqu'un qui crève autant l'écran". Décapant ! Oui, mais pas dans les Médias sionistes ! Demandez à Monique Atlan si elle parlera du livre "Sarkozy, Israël et les Juifs" ! Non ! C'est ça, la liberté ?
 
Mais comme si cela ne suffisait pas, voici un nouveau sommet, une loi scélérate en préparation, de surcroît osant se prévaloir de ML King !  Pour criminaliser l'antisionisme, donc toute critique de la politique criminelle d'Israël ! Cette loi scellerait la mort définitive de la liberté de penser, d'opinion, de parole !!!  Elle serait une honte, un scandale !

Avant de me demander pourquoi le CRIF a pu ainsi, impunément, sans aucune entrave, coloniser la France, la prendre en otage, jouir d'une telle influence dans notre pays, je voudrais conclure provisoirement :

Oui, j'accuse un petit groupe, un réseau, un clan, d'avoir indûment, sans mandat, et à l'aide de laquais serviles dans les Médias comme au sommet de l'Etat, colonisé la France, après l'avoir infiltrée, influencée, au risque de la tuer, d'assassiner progressivement (et de manière insidieuse, occulte, cachée, presque honteuse, en tous cas malhonnête), tout ce qui en fait le prix, son indépendance nationale comme son modèle social, ses valeurs, ses principes républicains, ses traditions, son Histoire, ses libertés, sa laïcité, ses médias, sa démocratie... Cette colonisation est un véritable cancer, qu'il faut extirper avant qu'il ne gangrène tout le corps, définitivement !! 

Et j'accuse Nicolas Sarkozy d'avoir vendu la France pour le plat de lentilles du pouvoir, des honneurs, bref pour booster sa carrière ! Un seul homme s'est octroyé tous les droits, même celui de devenir le fossoyeur du pays qu'il dirige, même celui de le transformer au point de le rendre méconnaissable ! C'est un crime contre la France, contre ses intérêts, contre le peuple de France !

antis-mitisme-accusation-car-d-fend-paix  

La France a désormais ses ennemis intérieurs, ceux de la République, ce qui devrait interpeller un Ministère de l'Intérieur soucieux des intérêts de notre pays ! Ces ennemis de l'intérieur sont au service de l'Etranger atlantico-sioniste !!!  Oui, un groupe d'hommes qui n'aiment pas la France, qui ne veulent pas son Bien, qui se demandent comme D. Strauss-Kahn chaque jour en se levant, comment ils peuvent servir Israël, ce qui n'est évidemment pas leur rôle, ce qui est une authentique trahison (je pose clairement la question : Comment réagirait-on en Israël si la France se permettait de coloniser le pays ?) !

En agissant ainsi, ces hommes qui en réalité ne représentent nullement la Communauté juive dans son infinie diversité (voir mon article "Juifs, Israéliens, sionistes, la foire d'empoigne, http://r-sistons-actu.skynetblogs.be/archive-day/20080321, "Ah, le joli spectacle à "Ce soir ou jamais" sur France 3 ! Autant d'invités, autant d'avis différents ! Conclusion de l'animateur : "Etre Juif, c'est ne pas être d'accord les uns avec les autres"), tentent d'imposer, et d'abord aux Juifs eux-mêmes, un modèle unique, agressif, intolérant, qui risque de se retourner en premier lieu contre le grand peuple de la Bible, celui qui a enchanté notre enfance avec les fabuleuses interventions de Yahvé lui-même en sa faveur. 

 Oui, pour moi le CRIF porte atteinte au crédit des Juifs eux-mêmes, quotidiennement entraînés dans des voies idéologiques qui ont un très lointain rapport avec leur religion mythique, pétrie de ses Prophètes légendaires, et avec les grands principes donnés à Moïse. La Pensée juive est trahie dans ses fondements, complètement dénaturée, et les intérêts de cette Communauté sont desservis. Tout le monde y perd ! Comme nous sommes loin de la Sagesse de l'ancien Président du CRIF, Théo Klein, toute en modération et en ouverture !

La France, aussi, est trahie dans sa chair, dans son coeur, dans son âme. Car elle ne s'appartient plus en tant que Nation souveraine, les vrais objectifs du CRIF, et de Nicolas Sarkozy, sont soigneusement dissimulés, en tous cas jamais avoués, tout se fait derrière son dos, grâce à l'aide des Médias aux ordres, cachant honteusement les vrais enjeux, les changements profonds qui affectent notre pays (les bouleversements, devrait-on dire), oui dissimulant aux Français le fait que Nicolas Sarkozy est au seul service des plus favorisés, des Américains et des Israéliens, et que lui le Chef des Armées comptait changer toute la politique extérieure de la France et entraîner le pays dans des guerres qui ne sont pas les siennes, pour plaire à ses amis du CRIF et peut-être aussi parce qu'il est, comme  Bush, un cow-boy va-t-en guerre, en réalité complètement indifférent à la Sécurité de la France, à la Liberté, à la Démocratie, contrairement à ce qu'il prétend... Le peuple de France est concerné par son Destin, et pourtant tout s'accomplit dans les coulisses, avec des hommes de l'ombre !!!

Car, même si je n'aime pas le mot, je vais l'employer car lui seul convient en effet, il s'agit en réalité d'un complot contre les intérêts de la France, au seul service de l'Empire anglo-saxon et israélien, indifférent au sort des peuples, seulement adorateur du Veau d'Or,  vouant un culte cynique et malsain à Mâmon, le Dieu de l'Argent ! Et ce complot porte atteinte aux valeurs républicaines... Car le CRIF, en fait, débordant de son rôle initial, s'octroie une influence démesurée, le droit de regard et de décision sur toutes les affaires de la France, et sur le choix de ceux qui les conduisent, en constituant un Etat dans l'Etat, sans avoir été mandaté pour cela, et sans vraiment représenter la Communauté juive de France, si diverse, et moins radicale !

Nicolas Sarkozy, comme le CRIF, ont privatisé la République, au seul service de quelques-uns, les plus fortunés.  A nous d'ouvrir les yeux, ensuite de reconquérir nos droits, nos valeurs, notre Liberté. Pour défendre une conception SAINE de la politique, universelle,  pour défendre la cause de la Justice, du Bien commun, de la Paix.



Pourquoi les Institutions juives ont-elles, en France, un si grand rôle ?


Là, nous touchons au coeur du problème.  Car la France est le seul pays à avoir des Institutions comme celle du CRIF, totalement idéologique et envahissante. Pourquoi ? Une telle infamie n'aurait jamais dû arriver dans notre pays.

Un jour, le Général de Gaulle entra dans la vie des Français. Il lança le fameux appel du 18 juin, incitant à résister à l'intolérable qui venait de se produire.  Personne ne marqua autant que lui l'Histoire, la grande, de notre pays. Mais il avait des ennemis. Et celui qui le détestait le plus, justement, était Israël.  Car le Gl aimait plus que tout la Liberté. 

Israël a une spécialité, celle de se débarrasser sans scrupules de ceux qui le gênent. De Gaulle, méfiant à l'égard d'Israël, et des Américains aussi d'ailleurs (quelle acuité !), était très critique vis-à-vis de ces deux Etats. Il fit sortir la France de l'OTAN, puis il élabora une politique pro-arabe originale, enfin il défendit becs et ongles l'indépendance de la France. Bref, il indisposa Israël. Comment en venir à bout ? On ne supprime pas un homme de cette stature. Trop imposante !

Je prétends qu'à défaut, Israël tenta de tuer politiquement le Général. Comment ? En imaginant une situation pouvant le destabiliser. Et en envoyant un homme, un Allemand, un drôle de rouquin, Cohn-Bendit, fomenter en France une révolution. Celle de mai 68 !

Et la Révolution eut raison du Général. Un de chute !

Le même rouquin fut à nouveau envoyé en 2009 pour abattre le soldat Bayrou, dangereux rival potentiel de Sarkozy, puis le PS, et enfin pour "libéraliser" les Rouges Verts, en faire la roue de secours verdâtre, atlantiste et sioniste, du Capitalisme à l'agonie. Mais c'est une autre histoire: Celle du capitalisme vert.

Israël avait abattu un géant, mais pas le Gaullisme. Et dans le coeur des Français, de Gaulle, et son indépendance nationale, étaient toujours vivants. Précieux ! Et tellement gênants pour Israël, soucieux d'avoir les mains libres au Proche et au Moyen Orient, afin d'assurer sa domination sur la région et, au passage, de rafler les ressources de ses voisins. Et en effet, lors de la guerre d'Irak, le tandem Chirac-de Villepin, si gaullien, s'opposa avec panache aux ambitions anglo-saxonnes et israéliennes. Jamais le crédit de la France à l'étranger ne fût si grand !!!   Avec des dirigeants fidèles à l'idéal gaullien, avec des Français attachés à l'indépendance nationale, avec des Hauts Fonctionnaires de l'Etat, au Quai d'Orsay comme à l'ENA, imprégnés des valeurs traditionnelles de la France, difficile pour Israël d'avoir les mains libres pour accomplir ses forfaits. Je prétends qu'après avoir "tué" politiquement le Gl de Gaulle, il entreprit d'extirper le grain de sable de la France qui se mettait en travers de ses projets de domination prédatrice.  Ce grain de sable, c'était justement le Gaullisme, cet idéal rassembleur et d'indépendance de la Nation. Un idéal qui fascine encore des individus de tous bords, à commencer par moi, pourtant résolument à gauche. C'est que le Gl transcende si bien les clivages, et il est visionnaire (Eurasie...), prophétique - et si intègre, une qualité qui se perd tant aujourd'hui !

Or donc, pour extirper définitivement ce "Mal" français, empêcheur de tourner, ou de dominer et de voler, en rond, et de surcroît si séduisant pour l'ensemble de la planète, donc susceptible de donner des idées, de susciter des émules, il fallait s'implanter en France, s'immiscer dans ses affaires, et en prendre le contrôle. Pour extirper à jamais cette sacrée indépendance française !   Et voici comment, pour moi, les réseaux les plus influents du sionisme international, ou d'Israël, se mirent en tête de venir à bout de la France, et de son esprit rebelle, frondeur. Au risque de coloniser le pays, pour mieux le tenir à sa merci, pour mieux tuer son influence, et l'aligner, via de commodes marionnettes, sur la Pensée unique atlantico-sioniste.

Le pari a réussi. La France est à genoux, vidée de sa substance, et à la merci de ses nouveaux maîtres, se servant d'elle comme tremplin pour leurs ambitions personnelles ou pour leurs projets iniques et criminels. 

Mais en assassinant la France, le CRIF et ses laquais (au Gouvernement, dans les Médias..) piétinent les intérêts de la Communauté juive en France, menacée par les excès mêmes de ceux qui se sont indûment octroyés tous les pouvoirs, en prétendant servir leurs frères.  

Il y a des Ghozlan, et des Sophie Ernst (écoutez le passionnant débat opposant ces deux frère et soeur juifs que tout oppose: Débat "Les Juifs en France", diffusé le 28.2.9, 43 mn, sur Public Sénat. Une Sophie Ernst, par sa modération, son ouverture,  sa sincérité, son altruisme, combat mieux l'antisémitisme que tous ceux qui brandissent  constamment la Shoah et des accusations sans fondement. A voir absolument, remarquable débat !).

Il y a des Richard Prasquier, qui interviennent pour changer le cours de la Justice (affaire Fofana), et des Théo Klein (ancien Président du CRIF), qui est un Juste, pour la rendre.

Il y a des avocats (comme Goldnatel) qui partent en guerre contre tous les embryons de soupçons de risques.. d'antisémitisme, traquant la moindre virgule déplacée, et d'autres, comme Roni Brauman, le Médecin du Monde qui soulage les souffrances humaines,  pour servir la cause de la Justice.

Il y a des Rabbins qui militent pour la paix, une paix juste, et il y a même des Professeurs comme Yakov Rabkin pour publier un "L'opposition juive au sionisme" (2005). Il n'y a pas seulement des obsédés de l'antisémitisme, le voyant partout, même où il n'est pas !

Burg-Vaincre-Hitler-humanisme-universel-   Burg-j.jpg A. Burg


Et puis il y a tous les anonymes qui sont bernés par ceux qui prétendent parler en leur nom,  et qui ne veulent pas être tués une seconde fois par leurs prétendus défenseurs. Des hommes et des femmes qui aiment la France, qui sont bien intégrés, et qui ne souhaitent pas que le message judaïque soit perverti, pour devenir discriminant, eugénique, assassin. En d'autres termes, qui ne veulent pas que l'on tue le Juif pour modeler un Israélien différent. Bref, qui aspirent à vivre leur foi de façon apaisée, au lieu de se laisser entraîner à poursuivre les chimères d'une guerre sans fin contre tous.    C'est à eux que je fais appel, pour vaincre l'hydre institutionnelle issue de leur Communauté - au service de Mâmon, et qui les coupe du reste du pays. L'apport des Juifs à la communauté humaine est original, créatif, et attachant par la culture. Il ne doit pas être écrasé par une chape de plomb. La morale juive est exigeante, elle peut être un phare pour le monde, à condition de rester fidèle à ses grands principes, d'être attachée à ses devoirs plutôt qu'à ses droits. La vocation du Juif authentique est sacerdotale, dans la Bible il est écrit qu'il doit servir Dieu et l'humanité, et non la dominer.

La nation juive doit être exemplaire. Ses dirigeants, aujourd'hui, sont poursuivis pour corruption. Où est la fidélité aux textes sacrés ? 

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Si l'on n'entend que la voix des promoteurs actuels du CRIF, alors des Dieudonné se lèveront, courageusement, pour les dénoncer. En perpétuant la France résistante de 1789 ou de 1940. En refusant le pouvoir occulte, prépondérant, malfaisant, d'un groupe sur la communauté humaine. 

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Car la France se trouve aujourd'hui dans la situation paradoxale, totalement inédite, insensée, scandaleuse et menaçante, où, comme les Etats-Unis, elle ne recherche plus son intérêt, mais celui d'Israël. Il faut prendre conscience de cette aberration, si l'on veut vraiment s'en libérer, retrouver la maîtrise de notre destin.

Jeanne d'Arc a bouté les Anglais hors de France. Qui délivrera notre pays de ses chaînes ? Qui rendra à la France sa liberté, sa dignité, son honneur ? Des Juifs clairvoyants, comme Théo Klein ou Sophie Ernst ? Un autre gl de Gaulle, un Chevènement ? Ou nous-mêmes, dans un sursaut salvateur ?

Eva R-sistons




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antis-mitisme-j.jpg

NB J'ai horreur de cette image, car elle caricature le Juif
de façon scandaleuse. Néanmoins, je la mets pour
ce qu'elle symbolise, ce 2 poids 2 mesures intolérable:
Un seul pèse autant que tous les autres... Comme si, par ex,
la "Shoah" des Noirs, des Amerindiens, des Arméniens...
n'avait aucune valeur à côté !
Et par ex, la moitié des Tsiganes furent victimes de la Shoah:
Un mot pour eux, et tant  pour ceux, juifs, qui perdirent
un tiers des leurs ? La vie d'un Tsigane vaut-elle moins que celle
d'un Juif ? C'est contre cette injustice, ce racisme finalement,
que je m'élève... Eva


shoah-tsigane.jpgtampon JUIF

   Tsigane et Juif victimes de la Shoah

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Pour ceux qui souhaitent reproduire ce texte (en indiquant
la source), voici une version abrégée : 

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J'accuse le CRIF d'avoir colonisé la France,
par eva R-sistons

Cela fait plusieurs mois que je réfléchis à cet article, dont l'idée m'est venue en remarquant l'influence grandissante des Institutions Juives sur la politique française, depuis l'accession de Nicolas Sarkozy à la tête de notre pays, influence changeant radicalement le visage de la France. Quelques semaines avant la parution  du livre de Paul-Eric Blanrue, "Sarkozy, Israël et les Juifs", j'évoquais avec Michel Collon ma préoccupation, à l'issue d'une de ses conférences. Mais l'Actualité, très chargée, ne m'a pas permis de publier ces lignes. Je n'ai pas encore lu le livre de mon confrère, volontairement, pour ne pas être influencée par ses idées. 

Il est manifeste que les groupes d'influence qui défendent les intérêts de la Communauté juive en France, sont plus actifs qu'ailleurs. Même les Etats-Unis, dont les choix portent souvent la marque des groupes de pression juifs, ou des lobbies attachés à défendre les intérêts d'Israël,  ne sont pas autant influencés qu'en France, pourtant le pays le plus attaché à son indépendance nationale, depuis le Gl de Gaulle. J'ai cherché à comprendre pourquoi, et je donnerai plus loin mon point de vue.

Auparavant, j'aimerais analyser certains faits me paraissant incontournables, dans trois directions: La première concerne la politique au extérieure, la seconde la politique intérieure, et la troisième, le climat actuel en France, profondément modifié, particulièrement malsain et lourd de menaces pour les libertés - donc pour la démocratie. Je crains fort, en effet, que nous ne nous acheminions vers un régime crispé, d'essence totalitaire, policière, répressive. Et profondément liberticide !

Le CRIF, le Conseil Représentatif des Institutions juives de France, est l'un des organismes qui défendent les intérêts des Juifs en France, essentiellement sur le plan politique. Parmi les autres Institutions juives très actives, très engagées, citons l'Union des Etudiants Juifs de France, l'UEJF, l'Association qui défend les intérêts des patrons juifs, et la Ligue contre l'antisémitisme, la LICRA. Elles ont, avec le CRIF, la faveur d'un Nicolas Sarkozy très opportuniste, plus soucieux de sa carrière que des intérêts du pays qu'il est censé représenter.  Et le CRIF, aujourd'hui, est "le" passage obligé des ambitieux. On chuchote même que le Président français ne ferait pas un pas sans être accompagné par un dignitaire du CRIF...  et que sa première visite, aux Etats-Unis, aurait été pour le Congrès juif mondial.  De quoi teinter, en effet, les choix de la France d'aujourd'hui. 

Le CRIF et la LICRA ont pour objectif d'influencer la politique française afin qu'elle s'aligne sur celle d'Israël, n'hésitant pas à justifier le génocide palestinien, à défendre les orientations du gouvernement israélien pourtant "fascisant"  (le Likoud appelle d'ailleurs ouvertement à l'élimination ou à la déportation de masse des Palestiniens), et même à reconnaître Jérusalem comme la capitale historique d'Israël, devant donc rester une et indivisible.  

Implicitement, donc, les amis de Sarkozy issus du CRIF, et de quelques autres Institutions censées représenter les Juifs de France,  reconnaissent le bien-fondé de ce qui est intolérable aux yeux de tous, comme la privation des droits élémentaires, les punitions collectives (pourtant interdites) infligées aux Palestiniens pour avoir exprimé démocratiquement leur choix à Gaza, les bombardements même avec des armes prohibées (uranium appauvri, phosphore blanc ou rouge, le DIME...), la destruction des infrastructures et plus largement de toute vie normale, en particulier professionnelle, le blocus privant les Gazaouis des équipements nécessaires, ou encore l'incarcération de tout un peuple, fait unique dans l'Histoire de l'humanité, son extermination progressive (quelles malformations, en particulier, après les bombardements sur les populations civiles ?),  le déversement des eaux usées brutes, non traitées, en Cisjordanie, par de grands tuyaux métalliques, etc etc, sans parler des commerces de la mort,  des trafics d'êtres humains, soulevant l'indignation mondiale. D'un mot, Abraham Burg résume: "Israël vit par l'épée".  Violence d'Etat intolérable ! Et les Palestiniens continuent de payer, injustement, pour ce que les Juifs ont subi... 

Varsovie-ghetto.jpgSoldats-humilient-P.jpg
Shoah Juifs de Varsovie, "Shoah" des Palestiniens...

Et c'est cette politique barbare, pourtant, que le CRIF cautionne, et même dont il se rend complice, par exemple en apportant le soutien des Juifs de France à Tsahal. Pour moi, c'est une forme de négationnisme à l'égard des souffrances des Palestiniens, pourtant innocents de la Shoah perpétuellement instrumentalisée, d'ailleurs, à des fins coloniales, impérialistes, de contrôle et de domination. Israël est de notoriété publique le grand agent de la contre-révolution.

Or, justement, des hommes du CRIF conseillent Nicolas Sarkozy en matière de politique étrangère, notamment au Proche-Orient et au Moyen Orient. Avec pour conséquence il y a quelques mois, par exemple, une chose inimaginable auparavant : "L'Elysée a annoncé le déploiement d'un frégate dans les eaux internationales au large de Gaza pour participer à la lutte contre la contrebande d'armes, à la demande du président Nicolas Sarkozy et en coopération avec Israël et l'Egypte" (lepoint.fr). Autre illustration du changement de politique, la présence d'une base militaire française à Abu Dhabi, ce qui constitue une agression contre une nation souveraine, pacifique. A terme, une décision comme celle-ci, sous influence, menace directement les intérêts français dans le monde. Et que dire du choix du Ministre des Affaires Etrangères, le très néoconservateur Bernard Kouchner, le plus va-t-en guerre de tous, alors que c'était Hubert Védrine qui était pressenti ? Or, Kouchner prévient ouvertement, finalement, que la guerre contre l'Iran est inévitable...

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Un peuple divers, qui ne peut être représenté par des Institutions monolithiques comme le CRIF.


Et c'est aussi le CRIF qui est derrière le choix du personnel du Quai d'Orsay, complètement réorganisé, amputé de ses éléments gaulliens, partisans d'une politique indépendante et pro-arabe... Sous l'impulsion du CRIF, désormais, seuls sont tolérés, aujourd'hui, les Ambassadeurs souhaitant un rapprochement inconditionnel avec les Etats-Unis, sous la férule de l'OTAN, et au risque de toutes les guerres coloniales, impériales, préventives, permanentes, nucléaires, hautement prédatrices, et soi-disant au nom de la Liberté, de la paix, de la Sécurité, de la Démocratie...  menaçant en réalité la paix mondiale, et les intérêts français.  Et aussi à terme, finalement,  l'existence même de l'Etat d'Israël ! 

Cette épuration qui ne dit pas son nom, ce grand nettoyage ne touche pas seulement le Quai d'Orsay, mais aussi toutes les Grandes Institutions, toutes les Administrations, aujourd'hui purgées des éléments indésirables, trop favorables aux idées du Gl de Gaulle, trop indépendantes. Réalise-t-on l'ampleur du changement ?  "La France vit une épuration sourde de ceux qui ne vont pas dans le sens des intérêts américains et israéliens", déclare en connaissance de cause le professeur de géopolitique Aymeric Chauprade.

Comment le CRIF pourrait-il être crédible, alors qu'il soutient un gouvernement criminel, violant constamment le Droit, les résolutions internationales, lequel gouvernement est le plus réactionnaire, le plus extrémiste, le plus fanatique de l'Histoire d'Israël ?

Avec les dirigeants du CRIF comme inspirateurs de la politique étrangère, comme éminences grises, occultes,  toutes les traditions françaises sont bousculées. Au lieu de mener une politique neutre, en faveur de la paix, multilatérale, comme avec le tandem Chirac-de Villepin qui a été l'honneur de la France lors de la guerre d'Irak, voici notre pays désormais prêt à être au premier rang des guerres de  l'OTAN, de l'Occident impérial, colonial, accaparant les richesses du monde, soutenant les dictateurs aux ordres, privant les peuples de leur souveraineté, de leurs ressources, les maintenant dans la misère et la servitude, bref perpétuant un  Système inique, meurtrier, brutal.


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En s'appuyant sur les recommandations du CRIF, soutien d'Israël lui-même agent de la contre-révolution mondiale orchestrée par les USA, Sarkozy s'inscrit dans une stratégie préjudiciable aux intérêts des peuples comme de la France, et en l'alignant sur les choix anglo-saxons, il nuit grandement à l'image de notre pays dans le monde.  La France de Sarkozy conseillé par le CRIF devient le supplétif des guerres de l'OTAN, en rupture totale avec la politique voulue par le Gl de Gaulle perpétuée par ses successeurs. Et elle risque de se retrouver impliquée dans un choc de civilisations contraire à ses principes, et lourd de risques pour le devenir de l'humanité. Bref, notre politique interventionniste, coloniale, alignée, imposant par la force un certain ordre mondial, unipolaire, est indéfendable. 

Et nous avons été ridiculisés à Durban, avec une scénographie inscrite à l'avance, un coup d'éclat prémédité, anti-démocratique et grotesque, avec un CRIF donnant le signal d' évacuation d' une partie de la salle, alors qu'Ahmadinejad faisait pourtant une déclaration respectable, dans la droite ligne des grands discours tiers-mondistes. Que la France se prête désormais à de telles manipulations, est indigne d'elle.


Une politique intérieure inspirée par le CRIF 

La politique intérieure de la France porte également la marque du CRIF. Là aussi, le modèle impulsé par le Gl de Gaulle avec le Conseil National de la Résistance, est en pleine déliquescence, appelé à disparaître bientôt sous les coups de butoir de la Haute Finance ennemie des peuples. Tout passe peu à peu à la trappe, dans un silence médiatique assourdissant ! Depuis les protections sociales jusqu'aux services publics, en passant par le Droit du Travail ou la Recherche. Et de surcroît, la laïcité est menacée par les intérêts catégoriels et communautaristes, divisant au lieu d'unir, et puis l'indépendance de la Justice risque d'être un souvenir, même chose pour la liberté de l'information, aux mains des sionistes, et un Etat totalitaire se met progressivement en place, pour mieux contrôler chaque citoyen... Tout, finalement, est réformé, "modernisé", dénaturé, la France de Sarkozy conseillé par le CRIF n'aura plus rien de commun avec celle d'antan: Il y aura un avant, et un après Sarkozy, ce sera la fin d'une Nation souveraine, fière de son modèle social, de ses valeurs républicaines, de sa laïcité, au profit d'un Etat à l'américaine, brutal, sauvage, favorable aux forts, impitoyable avec les faibles... Une France néo-conservatrice !

Et le CRIF se mêle même de donner des leçons aux magistrats français, en les sommant, via la Ministre de la Justice, de revoir leur copie, dans l'affaire Fofana... Les pressions du CRIF auraient d'ailleurs commencé avant même que la Cour n'aie prononcé son verdict !!!! Du jamais vu ! De qui se moque-t-on ? Même le Nouvel Obs et Marianne ont trouvé que, décidément, la soumission de l'Etat français aux diktats du groupe de pression qui représente la faction la plus radicale de la communauté juive, dépassait les limites !


juif-peuple-ancien-tableau-j.jpg Scène de la vie juive

 
Et bien sûr, le CRIF prend soin de placer ses partisans à la tête de tous les partis, pour que quels que soient le choix des Français,  un partisan de la politique atlantico-sioniste soit aux commandes ! (voir mon article, "Janus, la politique de l'imposture", http://r-sistons.over-blog.com/article-35281001.html). N'est-ce pas le chou-chou des Français bernés, D. Strauss-Kahn, qui a déclaré, dans une de ses plus célèbres citations : "Je considère que tout Juif de la diaspora, et donc de la France, doit partout où il le peut, apporter son aide à Israël. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle il est important que les Juifs prennent des responsabilités politiques". 

Et à propos de libertés, au fait, que deviennent-elles dans la France "crifienne" ??  Les médias, par exemple ? Ils sont colonisés par les sionistes !

Et justement, la Police de la pensée crifienne veille.  L'humour de Dieudonné ne fait pas rire, et quand il se présente, pour dénoncer l'omniprésence des sionistes, que se passe-t-il ? Voué à la censure et même au diable ! On tente, bien peu démocratiquement, de l'empêcher de se présenter. Aujourd'hui, on promeut un journaleux sans talent parce qu'il a fait de l'Islamophobie son fond de commerce, Ph. Val, et on diabolise le talentueux Siné, qui a osé critiquer Israël ! Mais justement, "est-il permis de critiquer Israël" ? L'auteur de ce livre, Pascal Boniface, a éprouvé les limites de la liberté.  A ses dépens, comme Alain Ménargues, Richard Labévière, Jean-Marie Bigard,  Marion Cotillard, Bruno Guigue, Aymeric Chauprade, Daniel Mermet, Edgar Morin, et.. et.. Dieudonné, évidemment !!! Pour ne citer que ceux-là.... Me Gilles-William Goldnadel  s'est fait une spécialité de poursuivre les esprits trop libres, gageons qu'un bataillon d'avocats va être mobilisé pour éplucher chaque mot de cet article, oui chaque mot, pour dénicher la faille, ah que la France sarkozienne, ou crifienne, est belle !!!  Oui, qu'elle est belle la patrie des Droits de l'homme aujourd'hui !!!!  Dieudo a le droit de se moquer des Islamistes, mais surtout pas de leurs clones fanatiques au sein du judaïsme ! Lynchage, chasse aux sorcières, Mac Carthysme, le grand jeu !  France, qu'as-tu fait de ta Liberté, l'un de tes trois grands principes républicains ??? Avec le tandem Sarkozy-CRIF, la liberté des journalistes est surveillée, et tout embryon de critique d'Israël est taxé d'antisémitisme ! Au menu des Médias, encore et toujours: La Shoah. Au TOP, 60 ans après !!! Et les 60 ans de la colonisation de la Palestine ? Silence médias sionistes...  Crif aidant, les chaînes publiques se comportent comme des privées, très privées... Armes de désinformation massives, arguments de mensonges massifs, formatages des esprits en chantant, en riant, en peoplisant, en mentant etc etc.... Les petits copains de Leymergie ou de Darmon sont là, ceux du CRIF aussi, et tout ce beau monde chaque jour s'évertue à laver nos cerveaux... la poudre Crif-Crif lave plus blanc !!! Vous avez dit Médias colonisés ?? 
(Voir mon blog r-sistons à la désinformation  http://anti-fr2-cdsl-air-etc.over-blog.com )

Et il y a bien pire encore. Avec le CRIF, c'est comme avec les collines alsaciennes. Quand on atteint un sommet, on en découvre un autre !!!

Car en réalité, le CRIF et les Institutions du même acabit, déviantes par rapport au Judaïsme officiel (puisque les valeurs sont diamétralement opposées), le CRIF et ses amis, donc, sont déterminés à empêcher que soit diffusée toute opinion différente de la leur. Alerte ! La chasse aux sorcières est de rigueur : Ce climat rappelant celui du MacCarthysme, instaure une véritable terreur !  Les plus honnêtes et sincères des Français en ont fait l'amère expérience,  de l'Abbé Pierre à Raymond Barre en passant par le Préfet Guigue,  tous ont été ostracisé, montrés du doigt, exposés à la vindicte, et même mis en quarantaine ou poussés à démissionner ! Car il est interdit de critiquer Israël, sous peine d'être accusés d'antisémitisme !  Une pensée ou une parole libres vous condamnent aussitôt, dans la France du CRIF. Et les procès à répétition (généralement en pure perte) caractérisent désormais notre "démocratie irréprochable", exacerbant, en définitive, les tensions communautaires, faisant le jeu de l'antisémitisme que l'on préte
nd combattre ! Et c'est une société totalitaire qui se met en place, lentement mais sûrement,  conséquence logique d'un climat malsain d'Inquisition - une épée de Damoclès est suspendue au-dessus de chaque Français, appelé à se mouler dans le cadre de la Pensée Unique. Gare aux esprits libres ! En France, tout débat sur les relations avec Israël est devenu tabou, et impossible de trouver un vrai débat sur le renversement de la diplomatie française, sur les changements d'alliance en cours... On disserte sur le dernier fait divers, mais on n'aborde jamais les questions de fond engageant l'avenir de la France...

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Un climat malsain

Ce climat de terreur est insupportable, il dénature les fondements mêmes de l'Etat français. Aujourd'hui, nous vivons dans un pays où règne la peur, l'intimidation, l'insinuation, la délation, la flagornerie, le chantage... Incitation à l'auto-censure, au rejet de l'autre (musulman, russe, chinois etc), à la guerre, voilà la France d'aujourd'hui, méconnaissable, hideuse, repoussante... Le CRIF et ses amis ont colonisé l'esprit des Français !  C'est une véritable dictature de l'esprit qui s'instaure jour après jour dans le pays de Voltaire... au point qu'il circule désormais une liste de Juifs opposés au sionisme, une Shit List, une liste des merdes ! Qui ose déclarer que certains Juifs sont de la merde ???? Ceux qui font la Une des Médias sionistes, aujourd'hui, sont les sionistes et leurs amis, à l'exclusion des autres , car il est interdit, aujourd'hui, d'avoir une pensée libre, réellement libre ! En France ! Tout cela prouve bien le caractère disproportionné de l'influence du CRIF et de ses amis, empoisonnant l'atmosphère ! Et privant notre pays de l'apport d'authentiques intellectuels, libérant la pensée ! Pouvant, s'ils le souhaitent, critiquer aussi Israël, publiquement, ou même douter de la Shoah, ou encore dénoncer la Pensée Unique imposée sur le 11 septembre !

Mais comme si cela ne suffisait pas, voici un nouveau sommet, une loi scélérate en préparation, de surcroît osant se prévaloir de ML King !  Pour criminaliser l'antisionisme, donc toute critique de la politique criminelle d'Israël ! Cette loi scellerait la mort définitive de la liberté de penser, d'opinion, de parole !!!  

Avant de me demander pourquoi le CRIF a pu ainsi, impunément, sans aucune entrave, coloniser la France, la prendre en otage, jouir d'une telle influence dans notre pays, je voudrais conclure provisoirement : Oui, j'accuse un petit groupe, un réseau, un clan, d'avoir indûment, sans mandat, et à l'aide de laquais serviles dans les Médias comme au sommet de l'Etat, colonisé la France, après l'avoir infiltrée, influencée, au risque de la tuer, d'assassiner progressivement (et de manière insidieuse, occulte, cachée, presque honteuse, en tous cas malhonnête), tout ce qui en fait le prix, son indépendance nationale comme son modèle social, ses valeurs, ses principes républicains, ses traditions, son Histoire, ses libertés, sa laïcité, ses médias, sa démocratie... Cette colonisation est un véritable cancer, qu'il faut extirper avant qu'il ne gangrène tout le corps, définitivement !! 

Et j'accuse Nicolas Sarkozy d'avoir vendu la France pour le plat de lentilles du pouvoir, des honneurs, bref pour booster sa carrière ! Un seul homme s'est octroyé tous les droits, même celui de devenir le fossoyeur du pays qu'il dirige, même celui de le transformer au point de le rendre méconnaissable ! C'est un crime contre la France, contre ses intérêts, contre le peuple de France ! 

La France a désormais ses ennemis intérieurs, ceux de la République, ce qui devrait interpeller un Ministère de l'Intérieur soucieux des intérêts de notre pays ! Ces ennemis de l'intérieur sont au service de l'Etranger atlantico-sioniste !!!  Oui, un groupe d'hommes qui n'aiment pas la France, qui ne veulent pas son Bien, qui se demandent comme Strauss-Kahn chaque jour en se levant, comment ils peuvent servir Israël, ce qui n'est évidemment pas leur rôle, ce qui est une authentique trahison (je pose clairement la question : Comment réagirait-on en Israël si la France se permettait de coloniser le pays ?) !

En agissant ainsi, ces hommes qui en réalité ne représentent nullement la Communauté juive dans son infinie diversité (voir mon article "Juifs, Israéliens, sionistes, la foire d'empoigne, http://r-sistons-actu.skynetblogs.be/archive-day/20080321), tentent d'imposer, et d'abord aux Juifs eux-mêmes, un modèle unique, agressif, intolérant, qui risque de se retourner en premier lieu contre le grand peuple de la Bible, celui qui a enchanté notre enfance avec les fabuleuses interventions de Yahvé lui-même en sa faveur.  Oui, pour moi le CRIF porte atteinte au crédit des Juifs eux-mêmes, quotidiennement entraînés dans des voies idéologiques qui ont un très lointain rapport avec leur religion mythique, pétrie de ses Prophètes légendaires, et avec les grands principes donnés à Moïse. La Pensée juive est trahie dans ses fondements, complètement dénaturée, et les intérêts de cette Communauté sont desservis. Tout le monde y perd ! Comme nous sommes loin de la Sagesse de l'ancien Président du CRIF, Théo Klein, toute en modération et en ouverture !

La France, aussi, est trahie dans sa chair, dans son coeur, dans son âme. Car elle ne s'appartient plus en tant que Nation souveraine, les vrais objectifs du CRIF, et de Nicolas Sarkozy, sont soigneusement dissimulés, en tous cas jamais avoués, tout se fait derrière son dos, grâce à l'aide des Médias aux ordres, cachant honteusement les vrais enjeux, les changements profonds qui affectent notre pays (les bouleversements, devrait-on dire), oui dissimulant aux Français le fait que Nicolas Sarkozy est au seul service des plus favorisés, des Américains et des Israéliens, et que lui le Chef des Armées comptait changer toute la politique extérieure de la France et entraîner le pays dans des guerres qui ne sont pas les siennes, pour plaire à ses amis du CRIF, et peut-être aussi parce qu'il est, comme Bush, un cow-boy va-t-en guerre, en réalité complètement indifférent à la Sécurité de la France, à la Liberté, à la Démocratie, contrairement à ce qu'il prétend... Le peuple de France est concerné par son Destin, et pourtant tout s'accomplit dans les coulisses, avec des hommes de l'ombre !!!

Car, même si je n'aime pas le mot, je vais l'employer car lui seul convient en effet, il s'agit en réalité d'un complot contre les intérêts de la France, au seul service de l'Empire anglo-saxon et israélien, indifférent au sort des peuples, seulement adorateur du Veau d'Or,  vouant un culte cynique et malsain à Mâmon, le Dieu de l'Argent ! Et ce complot porte atteinte aux valeurs républicaines... Car le CRIF, en fait, débordant de son rôle initial, s'octroie une influence démesurée, le droit de regard et de décision sur toutes les affaires de la France, et sur le choix de ceux qui les conduisent, en constituant un Etat dans l'Etat, sans avoir été mandaté pour cela, et sans vraiment représenter la Communauté juive de France, si diverse, et moins radicale !

Nicolas Sarkozy, comme le CRIF, ont privatisé la République, au seul service de quelques-uns, les plus fortunés.  A nous d'ouvrir les yeux, ensuite de reconquérir nos droits, nos valeurs, notre Liberté. Pour défendre une conception SAINE de la politique, universelle,  pour défendre la cause de la Justice, du Bien commun, de la Paix.


Pourquoi les Institutions juives ont-elles,
en France, un si grand rôle ?


Là, nous touchons au coeur du problème.  Car la France est le seul pays à avoir des Institutions comme celle du CRIF, totalement idéologique et envahissante. Pourquoi ? Une telle infamie n'aurait jamais dû arriver dans notre pays.

Un jour, le Général de Gaulle entra dans la vie des Français. Il lança le fameux appel du 18 juin, incitant à résister à l'intolérable qui venait de se produire.  Personne ne marqua autant que lui l'Histoire, la grande, de notre pays. Mais il avait des ennemis. Et celui qui le détestait le plus, justement, était Israël.  Car le Gl aimait plus que tout la Liberté. 

Israël a une spécialité, celle de se débarrasser sans scrupules de ceux qui le gênent. De Gaulle, méfiant à l'égard d'Israël, et des Américains aussi d'ailleurs (quelle acuité !), était très critique vis-à-vis de ces deux Etats. Il fit sortir la France de l'OTAN, puis il élabora une politique pro-arabe originale, enfin il défendit becs et ongles l'indépendance de la France. Bref, il indisposa Israël. Comment en venir à bout ? On ne supprime pas un homme de cette stature. Trop imposante !

Je prétends qu'à défaut, Israël tenta de tuer politiquement le Général. Comment ? En imaginant une situation pouvant le destabiliser. Et en envoyant un homme, un Allemand, un drôle de rouquin, Cohn-Bendit, fomenter en France une révolution. Celle de mai 68 !

Et la Révolution eut raison du Général. Un de chute !

Le même rouquin, adulé des Médias courtisans, fut à nouveau envoyé en 2009 pour abattre le soldat Bayrou, dangereux rival potentiel de Sarkozy, puis le PS, et enfin pour "libéraliser" les Rouges Verts, en faire la roue de secours verdâtre, atlantiste et sioniste, du Capitalisme à l'agonie. Mais c'est une autre histoire: Celle du capitalisme vert.

Israël avait abattu un géant, mais pas le Gaullisme. Et dans le coeur des Français, de Gaulle, et son indépendance nationale, étaient toujours vivants. Précieux ! Et tellement gênants pour Israël, soucieux d'avoir les mains libres au Proche et au Moyen Orient, afin d'assurer sa domination sur la région et, au passage, de rafler les ressources de ses voisins. Et en effet, lors de la guerre d'Irak, le tandem Chirac-de Villepin, si gaullien, s'opposa avec panache aux ambitions anglo-saxonnes et israéliennes. Jamais le crédit de la France à l'étranger ne fût si grand !!!
 
Avec des dirigeants fidèles à l'idéal gaullien, avec des Français attachés à l'indépendance nationale, avec des Hauts Fonctionnaires de l'Etat, au Quai d'Orsay comme à l'ENA, imprégnés des valeurs traditionnelles de la France, difficile pour Israël d'avoir les mains libres pour accomplir ses forfaits. Je prétends qu'après avoir "tué" politiquement le Gl de Gaulle, il entreprit d'extirper le grain de sable de la France qui se mettait en travers de ses projets de domination prédatrice.  Ce grain de sable, c'était justement le Gaullisme, cet idéal rassembleur et d'indépendance de la Nation. Un idéal qui fascine encore des individus de tous bords, à commencer par moi, pourtant résolument à gauche. C'est que le Gl transcende si bien les clivages, et il est visionnaire (Eurasie...), prophétique - et si intègre, une qualité qui se perd tant aujourd'hui !

Or donc, pour extirper définitivement ce "Mal" français, empêcheur de tourner, ou de dominer et de voler, en rond, et de surcroît si séduisant pour l'ensemble de la planète, donc susceptible de donner des idées, de susciter des émules, il fallait s'implanter en France, s'immiscer dans ses affaires, et en prendre le contrôle. Pour extirper à jamais cette sacrée indépendance française !   Et voici comment, pour moi, les réseaux les plus influents du sionisme international, ou d'Israël, se mirent en tête de venir à bout de la France, et de son esprit rebelle, frondeur. Au risque de coloniser le pays, pour mieux le tenir à sa merci, pour mieux tuer son influence, et l'aligner, via de commodes marionnettes, sur la Pensée unique atlantico-sioniste.

Le pari a réussi. La France est à genoux, vidée de sa substance, et à la merci de ses nouveaux maîtres, se servant d'elle comme tremplin pour leurs ambitions personnelles ou pour leurs projets iniques et criminels. 

Mais en assassinant la France, le CRIF et ses laquais (au Gouvernement, dans les Médias..) piétinent les intérêts de la Communauté juive en France, menacée par les excès mêmes de ceux qui se sont indûment octroyés tous les pouvoirs, en prétendant servir leurs frères.  

Il y a des Ghozlan, et des Sophie Ernst (écoutez le passionnant débat opposant ces deux frère et soeur juifs que tout oppose: Débat "Les Juifs en France", diffusé le 28.2.9, 43 mn, sur Public Sénat).

Il y a des Richard Prasquier, qui interviennent pour changer le cours de la Justice (affaire Fofana), et des Théo Klein (ancien Président du CRIF), qui est un Juste, pour la rendre.

Et puis il y a tous les anonymes qui sont bernés par ceux qui prétendent parler en leur nom,  et qui ne veulent pas être "tués" une seconde fois par leurs prétendus défenseurs. Des hommes et des femmes qui aiment la France, qui sont bien intégrés, et qui ne souhaitent pas que le message judaïque soit perverti, pour devenir discriminant, eugénique, assassin. En d'autres termes, qui ne veulent pas que l'on tue le Juif pour modeler un Israélien différent. Bref, qui aspirent à vivre leur foi de façon apaisée, au lieu de se laisser entraîner à poursuivre les chimères d'une guerre sans fin contre tous.   C'est à eux que je fais appel, pour vaincre l'hydre institutionnelle issue de leur Communauté - au service de Mâmon, et qui les coupe du reste du pays. L'apport des Juifs à la communauté humaine est original, créatif, et attachant par la culture; Il ne doit pas être écrasé par une chape de plomb.  La nation juive doit être exemplaire. Ses dirigeants, aujourd'hui, sont poursuivis pour corruption. Où est la fidélité aux textes sacrés ? 

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Si l'on n'entend que la voix des promoteurs actuels du CRIF, alors des Dieudonné se lèveront, courageusement, pour les dénoncer. En perpétuant la France résistante de 1789 ou de 1940. En refusant le pouvoir occulte, prépondérant, malfaisant, d'un groupe sur la communauté humaine. 

Car la France se trouve aujourd'hui dans la situation paradoxale, totalement inédite, insensée, scandaleuse et menaçante, où, comme les Etats-Unis, elle ne recherche plus son intérêt, mais celui d'Israël. Il faut prendre conscience de cette aberration, si l'on veut vraiment s'en libérer, retrouver la maîtrise de notre destin.

Jeanne d'Arc a bouté les Anglais hors de France. Qui délivrera notre pays de ses chaînes ? Qui rendra à la France sa liberté, sa dignité, son honneur ? Des Juifs clairvoyants, comme Théo Klein ou Sophie Ernst ? Un autre gl de Gaulle, un Chevènement ? Ou nous-mêmes, dans un sursaut salvateur ?

Eva R-sistons 

article complet sur http://r-sistons.over-blog.com


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18 septembre 2009 5 18 /09 /septembre /2009 04:11


La vraie reprise : celle du chômage !

Par Simone Wapler, 17 septembre 2009


"Le pire de la récession s'agissant de l'emploi est encore devant nous, notamment en Allemagne, France et Italie", souligne l'Organisation de coopération et de développement économique (OCDE), dans son rapport annuel "Perspectives de l'emploi" publié mercredi à Paris.

Aïe ! L'OCDE se met au pessimisme ? L'emploi n'est plus un paramètre à la traîne, comme on l'entendait jusqu'à présent ?

Le secrétaire général de l'organisme des ex-pays-riches, Angel Gurria, précise même : "si la reprise ne devient pas plus vigoureuse, le taux de chômage dans les pays de l'OCDE pourrait même approcher un plus haut depuis l'après guerre à 10%, soit 57 millions de chômeurs... L'emploi est la toile de fond de cette crise. Il est primordial que les gouvernements se concentrent sur l'aide aux chercheurs d'emplois dans les mois à venir".

Eh oui, cette relance est une relance sans emploi : triste constat un an après la faillite de Lehman Brothers.

Rappelons le postulat du traitement de la crise :

La croissance mondiale était tirée par la consommation américaine qui se faisait à crédit. La bulle du crédit éclate, mais, pour éviter la récession, il faut continuer à consommer alors que n'en avons pas les moyens.

Donc :

  1. D'abord, on sauve les banques (il faut qu'elles prêtent)
  2. Ensuite, on imprime de l'argent et on baisse les taux (il faut que l'emprunt ne soit pas cher)
  3. Enfin, on attend la reprise de la consommation... comme avant.

Oups ! Il y a un hic dans ce plan : ceux qui ont encore un emploi épargnent et ceux qui n'en ont plus ne consomment pas.

Continuons. Ceux qui n'ont plus d'emploi sont de plus en plus nombreux. Ce qui fait que ceux qui en ont encore un sont de plus en plus inquiets et épargnent de plus en plus. C'est une mécanique infernale.

A MoneyWeek, nous soutenons que les prétendus signes de reprise ne sont que des interprétations erronées de statistiques incohérentes.

Aux Etats-Unis, le rythme réel d'accroissement du chômage se situe entre 600 000 et 1 000 000 de personnes par mois. En Californie, un Etat économiquement comparable à la France, depuis le 1° septembre, 143 000 chômeurs supplémentaires ont épuisé leurs droits à la retraite, rappelle le bulletin du GEAB. Cela représente 1 000 000 de personnes de plus en détresse pour le mois en cours, l'équivalent de Marseille ou Genève.

Le taux de faillites des entreprises américaines a atteint un plus haut historique à 12,2 %.

Dans le reste du monde, ce n'est pas mieux, comme le souligne l'OCDE. Et malgré les tripotages d'été (chômeurs rayés, chômage partiel dans des usines qui ne repartiront jamais, recensement des travailleurs saisonniers,...) les chiffres commencent à inquiéter.

Nous le répétons : une reprise sans emploi et sans dépense de consommation n'est pas une reprise.

Les marchés actions vont le réaliser. Quand, nous n'en savons rien. Mais on n'investit pas dans un bear market rallye comme dans un marché haussier. Utilisez les ordres de vente stop pour protéger vos plus-values latentes.


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17 septembre 2009 4 17 /09 /septembre /2009 04:57
 16, 2009 par fonzibrain

280206bushbinladen

les faux amis.


L’humanité est le seul journal qui a relevé cette nouvelle et pris la peine de parler du discours et non de Ben laden :
la proposition inattendue de Ben Laden Dans une « déclaration au peuple américain »


le chef d’al-Qaida se dit disposé à réagir favorablement
Washington arrêtait les guerres d’Irak et d’Afghanistan.

Dans un message vidéo, adressé au « peuple américain », Oussama Ben Laden a usé d’un ton inhabituel, dans un registre plus politique (et donc moins religieux), qui n’est pas le sien. « Il est temps de vous libérer de la peur et du terrorisme idéologique des néoconservateurs et du lobby juif, et de vous demander ce qui vous importe le plus : votre propre sécurité ou celle des Israéliens (…) si vous optez pour votre sécurité et choisissez d’arrêter les guerres, nous serons disposés à réagir favorablement à cette option. » Le chef d’al-Qaida, qui a choisi de mettre ses habituelles diatribes politico-religieuses au placard, fait observer aux Américains qu’en élisant Obama, ils n’ont fait que « changer les visages à la Maison-Blanche (…) l’amère vérité, poursuit-il, est que les néoconservateurs continuent à projeter leur ombre pesante sur vous ». Et dans le cas où Washington ne mettrait pas fin à sa guerre en Irak et en Afghanistan, Ben Laden avertit qu’il n’aura « d’autre choix que de poursuivre la guerre d’usure » contre les États-Unis, « sur tous les fronts possibles, de la même manière » que contre l’Union soviétique « pendant dix ans, jusqu’à son démantèlement » !

Visiblement, bien qu’il ne s’agisse pas d’une vraie vidéo – la dernière remonte à septembre 2007 – mais d’un message audio où l’on ne voit qu’une image fixe de Ben Laden pendant la diffusion de sa « déclaration au peuple américain », le chef d’al-Qaida a voulu se rappeler aux bons souvenirs de ses détracteurs. Un, pour démentir les rumeurs circulant sur la toile sur son décès des suites d’une longue maladie. Deux – et c’est le plus important – Ben Laden veut faire savoir qu’il reste un acteur de la crise pakistano-afghane, et c’est à ce titre qu’il fait cette proposition inattendue de cessez le combat si Washington renonçait à la guerre. Partant de là, la question est de savoir s’il s’agit d’un repositionnement stratégique d’al-Qaida et, dans ce cas, s’il ne vise pas à faire barrage aux tentatives de Washington de trouver des interlocuteurs parmi les talibans afin de sortir de l’enlisement qui se profile à l’horizon. Quoi qu’il en soit, cette dernière sortie de Ben Laden prouve au moins une chose : qu’au sein d’al-Qaida, ça discute sec !

Hassane Zerrouky
L\'humanité

C’est pas délirant de voir ben laden en analyste de politique internationale et surtout proposant la paix !

” Il est temps de vous libérer de la peur et du terrorisme idéologique des néoconservateurs et du lobby juif, et de vous demander ce qui vous importe le plus : votre propre sécurité ou celle des Israéliens (…) si vous optez pour votre sécurité et choisissez d’arrêter les guerres, nous serons disposés à réagir favorablement à cette option. »

c’est vrai que ça change des censés discours habituels plein de haine,il y doit y avoir plusieurs ben laden,un faux de la cia (la fausse vidéo) et le vrai qui parfois dis des choses comme le faux,c’est pour ça que c’est un peu dure à compprendre ou alors il est bi polaire,lol !

mais peut être aussi que ce message est une psyops pour affaiblir les djihadistes ou les diviser.

enfin bref,en tout cas ,c’est vraiment marrant que des millions d’occidentaux partagent la même analyse que Ben Laden.

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17 septembre 2009 4 17 /09 /septembre /2009 03:37


Le 16 septembre 2009 COMMUNIQUE DE PRESSE


Réélection de Barroso :
le néant démocratique européen


La réélection du président sortant de la Commission européenne confirme de manière consternante que l’Union européenne et son Parlement ne sont qu’un trou noir démocratique.


Un candidat unique, une large partie de l’opposition sociale-démocrate qui vote avec la majorité en l’échange de places, un « programme d’action » du prétendant qui n’est rien d’autre qu’un catalogue incantatoire de vaines promesses,… tout ceci forme la « démocratie européenne » au nom de laquelle on tue à petit feu depuis 20 ans la démocratie nationale, où le vote des citoyens et des parlementaires n’a plus aucun pouvoir sur les grandes décisions.


Le Parlement européen n’est pas le lieu d’un débat et de choix alternatifs véritables, comme le prouve à nouveau aujourd’hui la réélection de Barroso. Il n’est pas non plus le lieu où des élus des pays membres défendent avec constance et dans la transparence les intérêts des peuples qu’ils sont censés vaguement représenter.


Ce néant démocratique, malgré toute la vaine agitation d’un Daniel Cohn Bendit, est à la mesure d’élections européennes, notamment en France, où les enjeux sont dissimulés, les listes indépendantes réduites au silence, le double discours roi.


Ainsi, la nécessité historique d’une réorientation profonde de la construction européenne demeure intacte et Debout la République continuera à y prendre toute sa part.


Nicolas DUPONT-AIGNAN Député de l’Essonne Président du rassemblement gaulliste Debout la République


Source : http://www.debout-la-republique.fr/Reelection-de-Barroso-ou-est-donc.html

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16 septembre 2009 3 16 /09 /septembre /2009 00:12

14.09.2009



Grippe A/H1N1 : qui gagne de l'argent
avec les masques de protection ?

Le 14 septembre, les personnels des universités et des laboratoires de recherche ont reçu copie d'une circulaire du ministère de tutelle afin de les informer à propos de la grippe A/H1N1 et des mesures prévues à ce sujet. La gravité de cette annonce, alors que les vaccins et traitements envisagés font toujours l'objet de débats pleins d'incertitudes, contraste avec le dérapage des prix des masques de protection vendus dans les pharmacies. Ces masques constituent pourtant l'outil d'une mesure préventive, en principe sans risque et à la portée de l'ensemble de la population. Ils auraient donc dû être mis dès le départ à la disposition des citoyens, sans que la marchandisation et la « liberté du commerce » puissent valablement y faire obstacle. Qui gagne de l'argent avec cette explosion récente des prix d'un tel outil de base ? Que font les pouvoirs publics ?

 

Voir le prix d'une boîte de vingt masques de protection du type FFP2 (pièce faciale filtrante contre les particules, filtration des aérosols à 94% au minimum, moins de 8% de fuite vers l'extérieur) monter de 30 à 40 ou 50 euros en l'espace de quelques semaines, est une bien mauvaise surprise à laquelle de nombreux citoyens se sont trouvés confrontés ces derniers jours en faisant le tour des pharmacies.

Pire, la vente d'un seul masque devient de fat la norme, à des prix qui varient souvent entre 2 et 3 euros le masque.

Les pharmaciens se défendent d'en être à l'origine. Certains attribuent cette montée des prix aux grossistes, d'autres aux fabricants. Quelle est la réalité ? Aucune règle ne semble contrôler ce processus marchand.

Des masques FFP2 importés de Chine sont à présent vendus en France à 30 euros les vingt dans des pharmacies. Où est passée la promesse de prix moins chers grâce aux délocalisations ? Et quelle est la qualité des masques chinois par rapport à ceux vendus à ce même prix dans nos pharmacies il y a quelques semaines, et à présent devenus nettement plus chers ?

En même temps, une pharmacienne évoque sauf méprise la montée fulgurante, en peu de temps, du prix d'un masque FFP2 produit apparemment dans un pays « riche » de l'Union Européenne : de 50 centimes le masque à 2 euros et 20 centimes le masque. Un souvenir qu'il serait intéressant de confirmer. Quelle est la raison d'une telle montée du prix de ces masques ?

Un autre pharmacien déclare avoir passé une commande début août et ne rien avoir reçu du grossiste. Quel en est le motif ?

Qui enquête sur cette évolution ? Qui prend des mesures pour contrôler les prix des masques de protection, leur production et leur commercialisation ?

 

Suit la circulaire du ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche.

http://media.enseignementsup-recherche.gouv.fr/.../A-H1N1...

 

INFO - Grippe A/H1N1


Qu'est-ce que la grippe A/H1N1 ?

La grippe A/H1N1 est un virus qui s'est développé chez l'animal mais qui se transmet maintenant d'homme à homme. Ce virus est différent du virus de la grippe saisonnière, virus d'origine humaine qui circule habituellement.

Comment se propage la grippe A/H1N1 ?

Dans le cadre de l'épidémie actuelle, la transmission se fait de la même manière que celle d'une grippe saisonnière :
  • par la voie aérienne, c'est-à-dire la dissémination dans l'air du virus par l'intermédiaire de la toux, de l'éternuement ou des postillons
  • par le contact rapproché avec une personne infectée par un virus respiratoire (lorsqu'on l'embrasse ou qu'on lui serre la main)
  • par le contact avec des objets touchés et donc contaminés par une personne malade
Quels sont les symptômes de la grippe A/H1N1 ?
Les symptômes de la grippe A/H1N1 sont les mêmes que ceux de la grippe saisonnière : fièvre supérieure à 38°, ou courbatures, ou grande fatigue notamment, ET toux ou difficultés respiratoires.

Quelles sont les règles d'hygiène élémentaires pour se protéger, protéger les autres, et limiter la propagation de la grippe A/H1N1 ?
  • éviter tout contact avec une personne malade
  • se laver régulièrement et avec soin les mains avec du savon ou avec une solution hydroalcoolique (en vente en pharmacies et grandes surfaces)
  • se couvrir la bouche et le nez avec un mouchoir en papier (que vous devez jeter dans une poubelle) lorsque vous toussez ou éternuez

En savoir plus
www.pandemie-grippale.gouv.fr : le site interministériel de préparation à un risque de pandémie grippale
www.pandemie-grippale.gouv.fr/monquotidienenpandemie/ : pandémie grippale : guide pratique de la vie quotidienne
www.enseignementsup-recherche.gouv.fr : le site du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche
www.inpes.fr : le site de l'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé
www.invs.sante.fr : le site de l'Institut de veille sanitaire (InVS) qui diffuse régulièrement des bulletins d'information
www.sante-sports.gouv.fr : le site du ministère de la Santé et des Sports

Mon établissement peut-il être fermé ?

En présence de cas groupés de grippe A/H1N1 dans votre établissement et après expertise des autorités de santé, la fermeture temporaire de tout ou partie de votre établissement pourrait être envisagée afin de limiter la propagation du virus et d'assurer une meilleure protection des étudiants et du personnel.

La fermeture et la réouverture sont décidées par les préfets, en fonction de la situation et de son évolution et en concertation avec les Recteurs d'Académie et les Présidents ou Directeurs des établissements d'enseignement.

A noter
  • Si vous ressentez les symptômes de la grippe A/H1N1, appelez votre médecin traitant. Si vous êtes étudiant, vous pouvez aussi vous rendre au Service universitaire de médecine préventive et de promotion de la santé (SUMPPS) pour y être examiné par un médecin. Contactez le centre 15 uniquement en cas d'urgence.
  • Si l'on vous a diagnostiqué la grippe A/H1N1, respectez les prescriptions de votre médecin, n'oubliez pas d'avertir votre établissement afin que ce dernier puisse prendre les mesures adaptées.
  • En cas de fermeture de votre établissement, il est essentiel de respecter les consignes qui pourraient vous être données à cette occasion.

Comment s'organise la continuité des cours ?

Dans l'hypothèse d'une fermeture prolongée, votre établissement mettra en place son plan de continuité administrative et son plan de continuité pédagogique.

A noter
  • Vous trouverez toutes les informations concernant le plan de continuité auprès de votre établissement et sur son site internet.
  • Votre adresse de courrier électronique, mise à disposition par votre établissement et activée lors de votre entrée à l'université, vous permettra de rester informé des dispositions vous concernant (mesures sanitaires, cours en ligne, modalités d'examen, etc.).

S’informer sur les conditions de voyages et de stages à l’étranger

Pour un déplacement professionnel (mission, colloque…), un stage à l’étranger ou un voyage à titre personnel, il est conseillé de se référer au site du ministère des Affaires étrangères français (www.diplomatie.gouv.fr) afin de connaître la situation dans le pays de destination.

Le guide des stages (www.etudiant.gouv.fr) incite, par ailleurs, les étudiants à choisir un pays ou une région d’accueil sûrs et invite les établissements à aider les étudiants dans leur choix.

 

les gestes de chacun font la santé de tous

 

(fin du texte du Ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche)

 

On peut lire également, sur une site officiel consacré à la pandémie gripale :

http://www.pandemie-grippale.gouv.fr/monquotidienenpandem...


Les antiviraux et les masques anti-projections pour malades

Si vous êtes grippé, il faut suivre le traitement prescrit par votre médecin, tout en prenant soin de ne pas transmettre le virus à votre entourage (masque anti-projections (de type chirurgical)).

Le traitement par antiviraux

Dans certains cas, votre médecin traitant prescrira des antiviraux. Les antiviraux ne sont pas des vaccins, mais des médicaments qui permettent de diminuer les effets du virus. Ils pourront être prescrits par le médecin après consultation et diagnostic, dès l’apparition des premiers symptômes grippaux.

Port du masque anti-projections

Le traitement par antiviral n’empêche pas la propagation du virus par le malade. Il est donc indispensable que le malade porte un masque anti-projections pour protéger son entourage. Ces masques sont délivrés en pharmacie, associés ou non à un traitement antiviral.

Obtenir médicaments et masques anti-projections

- Les traitements antiviraux et les masques sont distribués en pharmacie ou, si nécessaire, le seront dans des centres spécialement installés. L’accueil en pharmacie pourra être aménagé et adapté pour réduire les risques de contamination. Chacun devra respecter cette organisation. Si vous êtes malade et devez vous rendre à la pharmacie pour collecter votre traitement, vous devrez porter le masque anti-projections donné par votre médecin à l’occasion de votre consultation.
- Si vous ne pouvez pas vous rendre vous-même à la pharmacie, un proche pourra y aller à votre place.

Actuellement, les traitements antiviraux et les masques sont disponibles en milieu hospitalier et en pharmacie d’officine.

- Couverture médicale La délivrance des traitements antiviraux et des masques anti-projections pour tous les malades se fait sur prescription médicale nominative et les produits antiviraux sont remboursés au tarif en vigueur.
L’Etat a déjà constitué d’importants stocks d’antiviraux et de masques anti-projections pour les malades.

En pratique

- Suivre les indications du médecin.
- Porter un masque anti-projections pour éviter de contaminer votre entourage.
- Les traitements antiviraux et les masques anti-projections sont délivrés sur ordonnance.

 

(fin de citation)

 

Et sur le même site, à l'adresse :

http://www.pandemie-grippale.gouv.fr/monquotidienenpandem...

(...)

L’apparition d’un nouveau virus de type H1N1, très transmissible d’homme à homme, et pour lequel les populations n’ont aucune immunité, a amené l’OMS à déclarer la situation de pandémie le 11 juin 2009.

Nous ignorons encore aujourd’hui quel sera l’impact du virus pandémique sur la santé publique, mais on peut s’attendre à de fortes tensions sur le système de soins, et à des perturbations importantes dans le fonctionnement de notre société, auxquelles il faut se préparer.

La lutte contre une pandémie grippale sur notre territoire est l’affaire de tous.

Historiquement les grandes pandémies ont toujours bouleversé les sociétés qu’elles ont touchées. C’est la première fois dans l’histoire qu’il nous est donné d’anticiper une telle menace.

Cette démarche de précaution, de prévention, d’anticipation, implique la mobilisation de tous les acteurs de la société : l’Etat, les collectivités territoriales, les entreprises, mais également les citoyens.

(...)

(fin de citation)

Mais dans ce cas, pourquoi parler uniquement de masques anti-projections pour les malades avérés ? Dans la mesure où il paraît difficile de contrôler la propagation réelle du virus H1N1, la véritable mesure préventive serait le port d'un masque (dans les transports en commun, au travail si nécessaire, dans toutes les manifestations à risque...) par l'ensemble des citoyens. Etonamment, il ne semble pas qu'en la matière de véritables prévisions institutionnelles existent. Ni que l'actuelle marchandisation des masques de protection soit compatible avec une telle prophylaxie, alors que les perspectives de vaccins et traitements paraissent peu claires. Une telle lacune peut, pour le moins, surprendre.

 

Ou la crise économique et la prétendue « sortie de crise rapide » limiteraient-elles d'ores et déjà, plus fortement qu'on ne le pense, les dépenses et programmations publiques en matière de santé ?

On peut s'interroger à ce sujet, à la lecture de l'extrait qui suit, tiré d'un texte récent d'une cellule interministérielle de communication :

http://www.tarn.pref.gouv.fr/pdf/_FAQ%2004%2009%2009%20_V...

Quels sont les différents types de masques qui permettent de se protéger ?

Le masque anti-projections (de type chirurgical) est réservé aux personnes malades (à porter dès les premiers symptômes) afin qu’elles évitent de contaminer d’autres personnes/leur entourage (lorsqu’elles toussent, éternuent…). En effet, le virus se transmet par dissémination dans l’air. Le risque de contamination existe à partir d’une proximité, en face à face, de moins d’un mètre d’une personne malade.

Le masque de protection respiratoire (masque FFP2) est réservé aux professionnels dont le rôle en situation de pandémie serait capital et qui seraient amenés à être en contact régulier et rapproché avec des malades (professionnels de santé, services de secours…). C’est un appareil de protection respiratoire jetable qui protège celui qui le porte contre l’inhalation d’agents infectieux transmissibles par voie aérienne.

(fin de citation)

Mais pourquoi le masque de type FFP2 serait-il réservé aux professionnels, alors que la transmission du virus est possible dans bien d'autres situations ? Ou s'agit-il en réalité d'un « impératif économique » ?


Indépendance des Chercheurs

indep_chercheurs@yahoo.fr

http://www.geocities.com/indep_chercheurs

http://science21.blogs.courrierinternational.com

Groupes de discussion :

http://groups.yahoo.com/group/problemes_des_scientifiques

http://groups.yahoo.com/group/combatconnaissance


http://science21.blogs.courrierinternational.com/archive/2009/09/14/grippe-a-h1n1-qui-gagne-de-l-argent-avec-les-masques.html

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15 septembre 2009 2 15 /09 /septembre /2009 03:31
Lundi 14 septembre 2009
Reopen 911

Beaucoup d’informations ont été accumulées depuis huit ans sur les attentats du 11 septembre 2001, et presque autant de questions. Ces questions ont, pour les uns, pris une importance capitale, au point de les faire parfois douter de toute parole officielle. Pour les autres, ces questions ne sont que fausses questions, le 11-Septembre ne comportant encore des zones d’ombre que pour les seuls récalcitrants qui refusent de voir la lumière. La réconciliation des uns et des autres dans une vision commune de l’histoire promet d’être difficile.


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Que savons-nous du 11-Septembre ? Dans cette interrogation, c’est le "nous" qui pose question. Car force est de constater que "nous" ne croyons pas tous savoir la même chose quant à cet événement, pourtant fondateur de notre temps ; qui plus est, si ce "nous" s’étend à l’opinion mondiale. Car si en France, nous étions 72%, en septembre 2008, à croire en la culpabilité d’Al-Qaïda (sondage
Sofres-Logica), les Pakistanais (sondage WorldPublicOpinion) n’étaient que 4% à croire en la même chose ! L’immense majorité des sondés de ce pays (72%) déclarant ne pas savoir qui est responsable. 

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Une autre
étude, menée durant l’été 2008 par l’université du Maryland dans 17 pays, révélait que seules 46% des personnes interrogées considéraient qu’Al-Qaida était responsable du 11-Septembre. Si les Chinois étaient 56% à déclarer ne pas savoir qui est responsable, 36% des Turcs et 30% des Mexicains désignaient le gouvernement américain. L’Egypte, quant à elle, était l’un des très rares pays à soupçonner Israël, avec 43% des sondés.

De telles disparités rendent l’écriture d’une histoire commune impossible. Et le 11-Septembre étant devenu l’un des présupposés majeurs à toute réflexion sur le monde contemporain, il est évident qu’une telle division entre les tenants de la version officielle et les autres pose un très sérieux problème. "Nous" ne vivons plus vraiment sur la même planète, selon que l’on croit en la culpabilité d’Al-Qaïda, en celle du gouvernement américain, ou d’un autre, en celle de plusieurs acteurs… ou si l’on ne parvient à croire en rien.

Il faut commencer par prendre conscience de cette divergence de points de vue, somme toute préoccupante… et rappeler, juste en passant, que le géopoliticien Aymeric Chauprade fut viré par Hervé Morin de son poste d’enseignant à l’Ecole militaire pour avoir justement pris acte de cette réalité contrastée, et osé "mettre en opposition deux façons de voir le monde, sachant que la moitié de l’humanité pense que les attentats du 11 Septembre sont le fruit d’un tel complot [américain et/ou israélien]" (le ministre de la Défense pourrait d’ailleurs un jour "se mordre les doigts" de cette décision, selon le criminologue Xavier Raufer, qui exprimait, le 30 juillet dernier dans Valeurs actuelles, ses propres doutes sur le 11-Septembre…).

Elans contrariés

Comment alors dissiper cette confusion et poser les bases d’une histoire commune ? Pour ce faire, il faudrait rompre avec la culture du secret et du mensonge qui fut celle de l’administration Bush, cadenassant la fabrication du rapport de la Commission d’enquête en 2004, au point que John Farmer, conseiller juridique à la Commission, dut reconnaître, dans un livre paru cette année, qu’"à un certain niveau du gouvernement, à un certain moment… il y a eu un accord pour ne pas dire la vérité sur ce qui est arrivé".

Témoignage corroboré par la contre-enquête du journaliste au New York Times Philip Shenon sur le travail de la Commission, publiée l’an dernier, et chroniquée le 28 août 2009 dans le supplément Il Venerdi de La Repubblica par Carlo Bonnilii :

 "Au lendemain du 11/9, écrit le journaliste, le problème (…) n’était pas la recherche de la vérité. Mais plutôt la recherche d’une vérité « compatible ». Qui, à la différence de toute autre vérité, ne ferait de mal à personne. Qui coïnciderait avec les intérêts d’une administration sur le point de demander un second mandat à ses électeurs. Qui ne franchirait pas le seuil de tolérance à la douleur de la bureaucratie en charge de la sécurité intérieure (FBI) et extérieure (CIA) et des hommes qui les dirigeaient à l’époque (Robert Mueller et George Tenet). Qui garderait intact le secret inavouable du régime saoudien et de ses liens avec les pirates de l’air du 11/9. Une vérité, en somme, qui permettrait d’accompagner, sans les faire dérailler, les politiques, les stratégies, les priorités d’intervention contre la violence de l’islamisme radical baptisée par la Maison-Blanche de George W.Bush et Dick Cheney."


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Une nouvelle enquête indépendante, voilà ce qu’il faudrait… et l’acteur Charlie Sheen a justement interpelé à ce sujet, le 8 septembre 2009, le président des Etats-Unis, d’une façon originale, via un entretien fictif, 20 Minutes with the President, qui le met en scène avec Barack Obama. Une entrevue idéale, rêvée (avant une concrétisation espérée), où le héros de Platoon et Wall Street informe Obama de toutes les zones d’ombre qu’il aimerait enfin voir éclaircies…

Mais cette fameuse nouvelle enquête semble malheureusement relever aujourd’hui de la chimère. Preuve en est, la démission forcée, le 5 septembre, d’un conseiller du président Obama, Van Jones, spécialisé dans les questions environnementales, en raison de son soutien, il y a cinq ans, à la cause des Truthers : sa signature en bas d’une pétition réclamant une nouvelle enquête… Le Los Angeles Times fait remarquer que c’est précisément pour avoir demandé jadis ce que demande aujourd’hui Sheen que Van Jones a été mis à l’écart.

Experts… en embrouille

Pour atteindre certaines vérités simples sur le 11-Septembre, on aurait pu croire que la science et les avis d’experts auraient constitué des alliés déterminants. Malheureusement, force est de constater que la science n’aura mis, au bout de huit ans, personne d’accord, et que les experts se contredisent les uns les autres. La plupart des médias, partisans de la version officielle, ont souvent convoqué des experts accréditant cette version, faisant croire que tous les experts partageaient le même avis (voir par exemple le dossier Désintox de Rue89), ce qui est un mensonge. De nombreux experts (en aviation, en architecture, etc.) se sont aussi manifestés pour contredire la version officielle. Leurs avis, qui se comptent par centaines, ont été collectés sur des sites alternatifs comme Patriots Question 9/11.

Pour prendre un seul exemple de ces contradictions entre experts, tous les pilotes américains du site Patriots Question 9/11 considèrent que la manoeuvre réalisée sur le Pentagone, par ce qu’on suppose être le vol 77 d’American Airlines, était d’une extrême difficulté et n’aurait pu être réalisée – si tant est qu’elle fut même réalisable – que par un pilote très expérimenté aux qualités techniques extraordinaires. En aucun cas, Hani Hanjour, le piètre pilote présumé, n’était capable, selon eux, de réaliser une telle manoeuvre. Mais les experts de Rue89 affirment, de leur côté, exactement le contraire : "Dany Crivello nous assure qu’un de ses anciens collègues instructeurs, qui avait testé Hanjour sur des vols, n’émet aucun doute sur la capacité du terroriste à accomplir cette trajectoire vers le Pentagone malgré son médiocre niveau de pilotage." Quant à Jean Belotti, un ancien pilote, il affirme : "Un entraînement sur simulateur ou quelques vols dans un aéroclub suffisent pour guider un avion dans le ciel et viser une cible. Les gros jets se pilotent presque avec deux doigts aujourd’hui !" Ce dernier avis a de quoi surprendre le profane, mais c’est un avis d’expert…

A une époque où il était encore permis de s’étonner, le 30 septembre 2001, le Washington Post s’étonna : "Sans aucun doute, les qualités de pilote d’Hanjour étaient faibles. Il prit des leçons dans une école de pilotage de Scottsdale, dans l’Arizona, quatre ans auparavant, mais ses instructeurs lui demandèrent finalement de partir en raison de ses pauvres compétences [...]. Il y a à peine un mois, des instructeurs du Freeway Airport à Bowie volèrent avec lui et le jugèrent inapte à piloter un avion par lui-même. Mais le matin du 11-Septembre, alors que le vol 77 se détournait de sa route vers Los Angeles pour foncer sur Washington et le Pentagone, Hanjour est censé avoir exécuté ce qu’une haute source de l’aviation a qualifié de "virage soigné et coordonné"." En 2009, Rue89 ne s’étonne plus de rien ; seuls les "conspirationnistes" s’étonnent encore : "Selon les conspirationnistes, un aviateur non professionnel n’aurait jamais pu réaliser une manœuvre aérienne aussi complexe : se crasher sur le Pentagone après un vol à 60 cm du sol à une vitesse de 850 km/h, sans jamais toucher la pelouse." En effet, il n’y a vraiment pas de quoi s’étonner…

J’aurais pu aussi prendre l’exemple de la controverse autour de la chute des tours du World Trade Center. Quand certains voient dans la récente découverte, par Niels Harrit et son équipe, de nanothermite dans les poussières du WTC la preuve irréfutable d’une démolition contrôlée, d’autres n’y voient… rien. Une supercherie de plus, sans doute, sortie tout droit d’un cerveau "conspirationniste" malade…

Info certifiée 100% qualité

Si la science ne nous aide pas à créer du consensus, la crédibilité des médias traditionnels aurait pu nous permettre de faire le tri entre informations sérieuses et farfelues. Mais j’ai déjà eu l’occasion de montrer que les plus grands médias avaient délivré des informations fort contradictoires, qui ruinaient même en certains points la version officielle, pourtant toujours défendue. Au terme de mon recensement de ces informations contradictoires, j’avais conclu : "Si nous résumons les informations qui précédent, nous obtenons la version suivante : le Pakistan et l’Arabie Saoudite, deux pays alliés des Etats-Unis, ont soutenu les pirates de l’air du 11-Septembre ; le renseignement américain avait connaissance bien avant les attentats d’une mission-suicide à venir d’Al-Qaïda, et connaissait les principaux kamikazes ; les guerres d’Afghanistan et d’Irak étaient planifiées avant les attentats ; Ben Laden n’a jamais été sérieusement traqué. Version vraie ou fausse ? En tout cas, basée uniquement sur les grands médias."

Qu’est-on ainsi censé penser de cet article du Times of India, daté du 9 octobre 2001 ?

 

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J’ai essayé de joindre par mail son auteur,
Manoj Joshi, en vain pour le moment… L’information qu’il livre, absolument cruciale, sur le supposé financement du 11-Septembre par l’ISI, confirmée, dit-il, par le FBI, est, comme le disait BHL dans Qui a tué Daniel Pearl ?, "le grand non-dit de l’Amérique de George Bush et Donald Rumsfeld". Information jugée "sûre" par Patrick Pesnot dans les Rendez-vous avec X sur France Inter en mai 2009, mais, à l’inverse, "pas crédible" par l’ancien officier de renseignement Eric Denécé, interviewé en janvier 2009. Quant à la journaliste du Figaro Marie-France Calle, interrogée en décembre 2008 suite à un article qu’elle avait consacré au complot monté par Omar Saeed Sheikh depuis sa cellule pour assassiner Musharraf, elle m’avait simplement répondu : "Je n’ai guère d’autres évidences que vous du rôle joué par Sheikh Omar dans la préparation des attentats du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis. J’ai lu votre article avec intérêt."

On comprend que l’on ne voie pas le monde tout à fait de la même manière, selon que l’on juge cette information crédible ou non. Car si elle est véridique, son implication immédiate est que les Etats-Unis "couvrent" l’un des responsables majeurs des attentats – l’ancien chef de l’ISI Mahmoud Ahmad n’ayant jamais été inquiété par quiconque. Si Manoj Joshi n’a pas été victime d’une entreprise d’intoxication (ce qu’on ne sait), son papier (précédé certes par celui du Dawn) est le plus explosif jamais publié sur le 11-Septembre ; le début d’une réaction en chaîne imprévisible.

La Raison en bandoulière

Si la science et les médias n’ont pas suffi à apporter une vérité acceptable par tous, sur quoi pouvons-nous dès lors compter ? Sur le dialogue ? Jusqu’ici, nous devons constater qu’il fut inexistant. Dialogue de sourds. La soirée télévisée du 11 septembre 2009 nous en donnera sans doute une nouvelle illustration. Sur Canal Plus, Stéphane Malterre présentera son documentaire 11-Septembre : enquête sur la théorie du complot, véritable entreprise de diabolisation des "conspirationnistes", dont on peut pourtant lire, sur Médiapart, qu’il constitue "un travail journalistique basé sur des preuves, des faits – la vérité des petits faits – et non pas des constructions intellectuelles, des fantasmes ou des raccourcis".

A la même heure, sur France 2, Eric Raynaud présentera son livre 11-Septembre : Les Vérités cachées, qui prétend également s’appuyer sur des faits et des preuves, mais pour soutenir une vision diamétralement opposée : "Dans cet ouvrage, je m’attache essentiellement à (…) montrer que les tenants de la version officielle du 11-Septembre sont, aujourd’hui, dans une position absolument intenable. Je ne l’ai pas décrété : j’ai pris le parti d’aligner des faits, des études, des expertises et des témoignages incontestables, pris aux sources les plus fiables, tous vérifiés et totalement vérifiables par le lecteur."

Quand certains partent en guerre en prétendant avoir Dieu de leur côté, d’autres rentrent dans la polémique médiatique en s’accaparant la raison et les faits, laissant au camp d’en face la déraison et les fantasmes… On imagine bien que ces deux camps ne parviendront jamais à se parler vraiment.

Opération manipulation

Pour réconcilier un jour les "conspirationnistes", les "anti-conspirationnistes", et les autres, simplement sceptiques et pas sûrs de leur jugement, il faudra d’évidence en finir avec certaines caricatures, comme celle que propose justement Stéphane Malterre dans son documentaire.

Ce film se demande quelles sont "les vraies motivations" des "adeptes de la théorie du complot", et, insidieusement, en arrive à la thèse selon laquelle tous les "conspirationnistes" sont (ou sont manipulés par) des antisémites. L’essentiel de la démonstration tient en une manipulation grossière : une concentration sur le seul film Loose Change 2, comme si tous les "sceptiques" le considéraient comme la Sainte Bible, et une focalisation, ensuite, sur une seule source d’information (parmi une multitude) de ce film, le journal d’extrême droite American Free Press… pour aller pointer du doigt l’antisémitisme de son directeur et ses liens avec les négationnistes et le Ku Klux Klan. Le documentaire s’ouvre, d’ailleurs, sur une interview de Jean-Marie Le Pen et s’achève par celle du blogueur Tristan Mendès-France, victime de quelques insultes, dont une antisémite, sur un forum dédié au 11-Septembre. Plus caricatural, tu meurs.

Oubliés, comme toujours, les anciens du FBI et de la CIA qui se posent des questions, oubliés les officiers de l’armée américaine, les politiciens américains qui contestent, oubliés les scientifiques, les pilotes, etc., tous insatisfaits du rapport de 2004 (sans être forcément des "conspirationnistes"), pas anti-américains on s’en doute, et pas connus non plus pour un quelconque penchant antisémite. Les interroger, eux, aurait été plus intéressant, mais aurait contrarié la thèse – tellement faible – défendue par Stéphane Malterre, qui a préféré prolonger le naufrage médiatique dont j’ai déjà parlé.

Pour ne citer que l’une de ces personnes respectables et un brin crédibles que Malterre et tous les autres journalistes français ont décidé de négliger, je vous renvoie aux interventions de Michael Meacher, ancien ministre de l’Environnement de Tony Blair, de 1997 à 2003. Il a écrit notamment deux articles fondamentaux : This war on terrorism is bogus, le 6 septembre 2003, et The Pakistan Connection, le 22 juillet 2004, tous deux publiés dans le Guardian. Il est aussi apparu sur la chaîne de télévision Nederland 2, dans l’émission "Twee Vandaag" du 9 septembre 2005, en compagnie de l’ancien Secrétaire d’Etat à la défense allemand Andreas von Bülow. La thèse qu’il suggère, motivée par la référence au projet impérialiste du PNAC, est celle du "laisser-faire" : elle implique à la fois Al-Qaïda, avec ses terroristes, et les dirigeants américains.

La première vidéo est l’interview intégrale des deux hommes, elle dure presque une heure. L’intervention de Meacher est passionnante, mais elle n’est malheureusement pas sous-titrée en français. La seconde vidéo est le montage final, sous-titré, lui, en français.

La police de la pensée veille

Tandis que des membres de la Commission d’enquête ont eux-mêmes  déploréle relatif échec lde leur travail, et même dénoncé des tromperies délibérées, nos médias refusent toujours de prolonger l’enquête, et préfèrent s’adonner à la chasse aux sorcières. Dernier exemple en date, le 7 septembre, le journal Le Monde s’en prend à un jeune photoreporter italien, Massimo Berruti. Celui-ci vient de remporter le prix du Jeune Reporter de la ville de Perpignan. "Au festival Visa pour l’image, il expose en ce moment un travail sur le Pakistan, intitulé "Pakistan – Vérité ou contre-vérité". Les images, avec leurs noirs très denses, sont léchées et maîtrisées. Le photographe s’est penché sur la société pakistanaise, montrant le mouvement des magistrats, mais aussi des partis politiques, des prisonniers, des habitants", rapporte Claire Guillot.

Mais voilà, il y a un hic ; le photographe doute des déclarations officielles sur le 11-Septembre : "Je ne fais pas partie des médias de masse, je ne suis pas payé, donc je peux parler librement, lance-t-il. Il y a de nombreuses raisons d’avoir des doutes sur ce que les médias disent depuis le début, c’est-à-dire depuis le 11-Septembre." Une prise de positon qui permet à la journaliste du Monde d’assimiler Berruti à un "conspirationniste" et de regretter que son prix lui ait été remis… malgré tout : "Et c’est sans ciller que, vendredi 4 septembre, lors de la soirée de projection, le maire a remis au photographe son prix de 8 000 euros", conclut-elle, visiblement scandalisée.

Gardons le cap

Finissons avec les images avec lesquelles tout a commencé, celles de la stupeur et de la non-réflexion, lorsque l’opinion n’était pas encore fragmentée…


… et croyait déjà en la responsabilité de Ben Laden, possiblement sponsorisé, nous disait-on, par l’Irak ou l’Iran. Le milliardaire saoudien avait menacé trois semaines auparavant de frapper les Etats-Unis, quand et où il le voulait, nous disait-on encore.

Nous savons aujourd’hui que ces menaces n’avaient pas empêché les Etats-Unis de continuer à nouer des relations étroites avec cet homme et à utiliser, de manière indirecte, ses combattants pour des opérations en Asie centrale, jusqu’au 11-Septembre. Nous le savons grâce à Sibel Edmonds, qui a fini par rompre, en juin dernier, le silence auquel on l’avait astreint. Ou plutôt, nous pourrions le savoir si les documents auxquels elle fait référence étaient déclassifiés. Ce genre de révélation aiguise encore, fort heureusement, la curiosité de quelques-uns.

Le conspirationnisme est sans doute dangereux pour nos sociétés. Mais l’anti-conspirationnisme primaire, aveugle aux questions légitimes, l’est assurément encore plus. Certes pas pour l’ordre social, qu’il fait perdurer, mais pour la sacro-sainte aspiration au vrai et au juste que chacun porte, et dans l’abandon de laquelle toute vie humaine se trouve avilie. Que faire alors, pour naviguer entre ces deux écueils ?

Attaqué, lynché, diffamé, Chauprade trouva les mots justes : "J’ai une démarche purement scientifique, celle du scientifique qui doute, qui expose des théories intéressantes, sans conclure, parce qu’il n’a pas encore les éléments suffisants pour conclure. Je resterai sur ma ligne scientifique, académique, et en même temps je suis un homme libre, je revendique le droit de penser, d’analyser. (…) Il faut rester sur une ligne d’analyse raisonnable et modérée, mais ferme et indépendante." Gardons ce cap.

Par Taïké Eilée pour Agoravox, le 11 Septembre 2001



VIDEO:


Exclusif / Kurt Sonnenfeld de la FEMA s'exprime sur le 11/9
envoyé par Rudy-D. - L'info video en direct


En tant que cameraman officiel pour le gouvernement américain, Kurt Sonnenfeld a été envoyé à Ground Zero, le 11 septembre 2001, où il a passé près d'un mois : "Ce que j'ai vu à certains moments et en certains endroits ... est très inquiétant!"

Il y a tourné 29 cassettes, qu'il ne leur a jamais remis et a été persécuté depuis.
Kurt Sonnenfeld vit en exil en Argentine, où il a écrit "El Perseguido" (Le Persécuté). Son livre récemment publié raconte l'histoire de son cauchemar et nous conduit dans le cercueil des événements 9/11.

Il a travaillé pour le gouvernement des États-Unis comme cameraman officiel et a servi le Directeur des Opérations de radiodiffusion pour l'Agence Fédérale de Gestion de Secours (FEMA).

De plus, Kurt Sonnenfeld a été contacté par plusieurs autres agences gouvernementales et programmes pour des opérations classifiées et "sensibles" au sein d'installations militaires et scientifiques partout à travers les Etats-Unis.

Le 11 septembre 2001, le secteur connu comme "Ground Zero" a été caché des yeux du public. Sonnenfeld, cependant, a eu un accès sans restriction lui permettant d'accumuler des documents et fournir des vidéos à pratiquement toutes les chaînes d'information dans le monde.
Les bandes vidéos qui révèlent certains éléments troublants sont toujours en sa possession.

Que fera l'Administration Obama ?
http://www.dailymotion.com/user/Rudy-D/video/x9cayu_joe-biden-face-aux-preuves-dexplosi_news

¤ 9/11 FEMA videographer at Ground Zero goes public - http://www.voltairenet.org/article160636.html

¤ Kurt Sonnenfeld: an inconvenient 9/11 witness - http://www.voltairenet.org/article160666.html

¤ Plus d'infos sur Reopen911: www.reopen911.info
¤ Le Groupe Facebook : http://www.facebook.com/group.php?gid=26665320896




http://panier-de-crabes.over-blog.com/article-36068195.html
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