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5 novembre 2010 5 05 /11 /novembre /2010 14:50

 
 

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novembre 2010 (Nouvelle Solidarité) – Mercredi, le rédacteur en chef du Canard Enchaîné révélait de sources internes à la DCRI (Direction centrale du renseignement intérieur), que « dès qu’un journaliste se livre à une enquête gênante pour lui ou pour les siens, Sarkozy demande à Bernard Squarcini, [patron de la DCRI] de s’intéresser à cet effronté. En clair, de le mettre sous surveillance, de recenser ses relations et, surtout, ses informateurs ». Ces révélations font suite aux écoutes téléphoniques et aux vols d’ordinateurs dont ont été victimes dernièrement plusieurs journalistes enquêtant sur l’affaire Woerth-Bettencourt, mettant gravement en cause le Président.
Aujourd’hui, dans une interview à Marianne, Yves Bertrand, ancien patron des Renseignement Généraux (RG), souligne que le pouvoir s’est définitivement coupé du peuple lorsque Nicolas Sarkozy a créé en 2007 la DCRI, fondant le renseignement policier (RG) dans la structure du contre-espionnage (DST). Avant leur disparition, explique t-il, les RG « donnaient le pouls de l’opinion au gouvernement. Si on ne prend plus le pouls d’un malade, il meurt quand même, mais personne ne sait que son pouls était faible. On se fout de l’opinion. On se contente des sondages, dont chacun sait qu’ils sont taillés sur mesure. Les RG, eux, avaient l’avantage d’écouter les notables comme le peuple. Ils ont cassé le thermomètre ! ». « Pourquoi ? », demande Marianne. « Nicolas Sarkozy sait tout. Il fait tout. Un hyper-président n’a besoin de personne, pas même de « grandes oreilles », comme on qualifiait les RG. (…) les RG ont bel et bien disparu. Une petite partie de ses 4 000 fonctionnaires ont rejoint la nouvelle Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI), héritière de la DST (Direction de la surveillance du Territoire) et de sa culture du secret (…) Le patron de la SDIG (ex-RG), Serge Guillen, vient d’être remercié par la Place Beauvau (…) on ne l’a jamais laissé faire son travail. Son départ est symptomatique. De très nombreux fonctionnaires quittent d’ailleurs le service, écœurés. (…) Le problème de la DCRI, ce sont les méthodes. Ce service a une culture du renseignement en milieu fermé, issue de la DST. Ils ne vont plus discuter avec personne. Quand ils veulent une information, ils ne connaissent que les écoutes et les factures téléphoniques ! On avait des négociateurs dans tous les départements ; on se retrouve avec les seuls contre-espions. Nous étions à l’écoute du pays ; aujourd’hui ils écoutent à tout va. »
Encore une grande leçon de démocratie que Sarkozy va pouvoir servir au Président chinois, actuellement en visite officielle en France ! Si les pratiques en cours n’ont hélas rien de nouveau, soyons conscient que nous assistons là, à la dangereuse dérive d’un régime à l’agonie. En exerçant un contrôle policier exacerbé sur tout ce qui met en danger l’image qu’il s’est forgé de lui-même, le Président semble vouloir compenser son impuissance à affronter les pouvoirs financiers qui lui dictent son agenda politique. C’est pour cette raison que Nicolas Sarkozy doit partir. Faute d’entrer en guerre contre cette oligarchie financière, l’opposition de gauche comme de droite, institutionnelle ou non, ne pourra qu’accompagner notre République vers son cercueil.
 
http://www.solidariteetprogres.org/article7139.html

 

 

« La tyrannie est sur nous! Le sombre avenir prédit dans 1984 est devenue une réalité. » – Deuxième trailer

 

« La tyrannie est sur nous! Le sombre avenir prédit dans 1984 est devenue une réalité. » – Deuxième trailer

 

 

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« Les États-Unis sont maintenant mondialement reconnues comme l’un des « États policiers » le plus répressif sur terre. Et il ne fait que s’aggraver.

Police State 4 retrace l’écœurante rapidité avec laquelle notre république est tombée. Vétéran de film documentaire du genre, Alex Jones prouve de façon concluante l’existence d’un réseau secret de camps de la FEMA, désormais élargi à l’échelle nationale. Le complexe militaro-industriel est en train de transformer notre libre nation en un immense camp de prisonniers. Des grilles pour contrôler la société, construites au nom de la lutte contre le terrorisme, sont en train d’être érigées pour asservir le peuple américain. Scanners du corps, canons sonores, espions citoyen, mise en scène de climat de terreur et des caméras à chaque coin de rue – ce n’est que le début du plan infernal du Nouvel Ordre Mondial.

L’Etat policier n’est pas en train d’arriver, il est déjà là! »

Sortie le 21 avril.

 

 

 

 

 


 

 

 

http://r-sistons.over-blog.com/article-bilderberg-provocations-occupation-des-pays-etat-policier-ennemi-interieur-50388045.html

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4 novembre 2010 4 04 /11 /novembre /2010 06:54

Ils sont tous devenus fous !

Dépister les délinquants dès l'âge de 2 ans !

 

Aujourd’hui, le secrétaire d’état à la justice, Jean-Marie Bockel, a remis un rapport sur la délinquance des mineurs où il préconise un dépistage des troubles du comportement vers l’âge de 2-3 ans. Il faut dire que celui-ci est un transfuge socialiste blairiste qui a vendu son âme au sarkozisme pour un strapontin sous les ors de la république et qu’à la différence d’Eric Besson, il a du mal à faire parler de son action ministérielle.

 

C’est un vieux rêve de la droite que de repérer les vilains délinquants dés leur prime enfance. Une façon de dire qu’on ne devient pas délinquant à cause de mauvaises conditions de vie mais qu’on naît ainsi, surtout si on est issu d’une famille pas comme il faut. Vous savez, ces plus ou moins basanés qui n’ont pas compris qu’ils faisaient partie d’une France hautement policée et civilisée.

 

La proposition de Jean-Marie Bockel surprend à plus d’un titre. D’abord, il est étonnant que le ministre de la santé ne soit pas associée à cette proposition puisque on parle ici de psychopathologie relevant de la pédiatrie et de la psychiatrie. Il faudrait rappeler au secrétaire d’état qu’existent les services publics gratuits de la PMI et de la santé scolaire ainsi que les secteurs de pédopsychiatrie, les CAMSP et les CMPP qui sont chargés du dépistage et du traitement des troubles du développement de l’enfant en particulier les troubles du comportement. Or, ces services sont les parents pauvres de la santé publique et souffrent d’un manque de moyens chronique voulu par les politiques de droite ces dernières années.

Et puis, il y a de quoi être inquiets. Si on veut faire un dépistage de ces troubles, à qui va-t-on confier cette tâche ? A des directrices de crêche ou de jardins d’enfants ? A des enseignants de maternelle ? Aux infirmières scolaires ?

Sur la base de quels signes, de quels critères ? J’imagine déjà qu’il faudra remplir un questionnaire avec cases à cocher ou mention à entourer:

 

 

·        « Dit-il(elle) des mots grossiers ou vulgaires à ses camarades (genre casse-toi pauvre con !) » 

·        « Invite-t-il des gens à venir se battre avec lui ? (descend un peu l’ dire si t’es un homme !)»

·         « Menace-t-il ses camarades (en désirant les pendre à un croc de boucher) ? »

·        A-t-il des tics nerveux quand il se sent pris en défaut, qu'il s'impatiente ou quand il contient sa colère? (mouvements d’épaule, crispation des doigts, regards fuyants, sourires crispés comme chez le sujet ci-dessous)

 

 



Sarkozy en off sur France 3

 

Sur le plan scientifique, la proposition Bockel se fourvoie comme on peut le lire dans un cours de pédopsychiatrie de la faculté de médecine de l’université d’Angers.

 

 

Comportements agressifs chez le jeune enfant

 

Les comportements agressifs ne sont pas pathologiques en eux-mêmes; ils sont nécessaires à l’évolution de l’enfant. C’est grâce à l’expression de son agressivité que l’enfant s’affirme face à autrui comme un sujet, lieu de désirs et de volonté, et qu’il conquiert les limites de son Moi et de sa propriété (ses jouets, sa chambre, etc.). L’absence de sens de la propriété peut être pathologique (indistinction entre soi et les autres), comme l’est un sens de la propriété exagéré (trop grande jalousie fraternelle, vols, etc.).

 

-         Les violences

 

Ces comportements en réponse à une frustration sont banaux entre 1 et 4 ans. Ils sont plus fréquents chez les enfants actifs et hypertoniques et chez les garçons. Malgré leur banalité, il faut signaler les problèmes d’adaptation qu’ils posent dans les collectivités d’enfants, crèches ou maternelles (en particulier quand l’enfant mord), alors qu’ils sont en général beaucoup mieux tolérés dans le milieu familial.

L’erreur la plus couramment commise face à ces comportements est d’y répondre sur un mode analogue : mordre l’enfant qui mord, frapper celui qui donne des coups. Cela peut entraîner un cercle vicieux d’agressivité réciproque et de désir de vengeance, ou angoisser l’enfant en alimentant ses fantasmes de châtiment et de culpabilité.

Au-delà de 4 ans, l’enfant a habituellement acquis de nouveaux moyens de s’affirmer et de réagir à la frustration, en particulier grâce à la maîtrise du langage. La persistance de violences est le signe soit d’une immaturité du Moi - c’est le cas d’enfants ayant souffert d’une carence affective précoce) soit d’un déficit instrumental ou sensoriel qui empêche l’enfant d’accéder à de nouveaux modes d’expression - c’est le cas des enfants souffrant de retard de langage, de surdité, etc.

 

La vérité de cette proposition, c’est qu’on veut faire des enfants des adultes en miniature censés savoir se tenir en société dés leur plus jeune âge. A deux ou trois ans, les enfants savent à peine parler, ne comprennent pas les questions commençant par « pourquoi ? », ne se repèrent pas dans le temps et dans l’espace et on voudrait qu’ils sachent que derrière tout adulte se cache un policier en puissance prêt à les réprimander au nom de la loi s’ils ne se tiennent pas à carreau !

 

Ainsi, on souhaite que dés l’enfance, la moindre velléité de rébellion, d'affirmation de soi soit étouffée dans l’œuf.

A deux ou trois ans, un enfant doit apprendre qu’à l'adolescence, il ne bloquera pas son lycée lors d’une grève, encore moins une raffinerie ou un dépôt de carburant à l'âge adulte et surtout ne pas remettre en cause l’ordre UMP en dehors des cadres fixés à cet effet.

 

J'imagine qu'Estrosi, Bertrand et Hortefeux vont rivaliser pour proposer des caméras de surveillance dans les maternelles, et que Jean-François Copé déposera bientôt une proposition de loi pour doter chaque crêche d'un policier référent formé en pédopsychiatrie, style gros bras en blouse blanche armé d'une seringue de tranquillisant pour animaux. On frise alors le ridicule comme dans l'excellent sketch de Dieudonné sur une institutrice complètement dépassée par des enfants de 6 ans qui en paraissent 25 et le dresseur d'ours appelé en renfort dans les écoles. (A voir ou à revoir à la fin de l'article)

 

Ainsi, quand l’ordre politique se mêle de tout, même dans une forme soft faite (pour l’instant) de gardes à vue, de fichiers d’ADN et de signalements d’enfants de 2-3 ans à risque, c’est le totalitarisme.

 

(suite ici, vidéo Dieudonné institutrice)

 

http://miltondassier.over-blog.com/article-depister-les-delinquants-des-l-age-de-deux-ans-60244299.html

 

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1 novembre 2010 1 01 /11 /novembre /2010 16:53
Conseil national de Résistance à la Base Elève
"Des fichiers vont constituer d’énormes banques de renseignements sur les personnes dès leur plus jeune âge, sans aucun débat, sans souci d’information des parents sur les risques de voir la vie de leur(s) enfant(s) et leur(s) parcours "tracés" par ces dispositifs".

Arrêts du Conseil d’État : l’Éducation Nationale confond "mise en conformité" et "effet d’annonce"

Dans un communiqué de presse du 21 octobre 2010, en réponse aux arrêts du Conseil d’État du 19 juillet sur l’illégalité flagrante des fichiers BE et BNIE, le ministère de l’Education nationale (MEN) continue à manipuler les citoyens.

Il se flatte de s’être mis en conformité avec les décisions du Conseil d’État, mais omet d’informer sur deux points essentiels : • le rétablissement du droit d’opposition des parents ; dans les faits, il n’informe pas sur ce droit et il refuse tout motif d’opposition invoqué par les familles (comme l’a rapporté le CNRBE suite à de nombreux témoignages) ;

• l’illégalité des mises en relation de la « Base élèves » avec d’autres fichiers ; dans les faits, les échanges entre fichiers sont maintenus et se multiplient (2).

Certes, pour la première fois aussi clairement, le MEN reconnaît l’existence d’une « Base Nationale des Identifiants Elèves » (3), dont la durée de conservation s’en trouve réduite (4). Mais il en maintient l’opacité car, même après le toilettage exigé par le Conseil d’État, aucun acte officiel n’a été publié à ce jour sur la BNIE, qui est censée contenir des données nominatives de 14 millions d’enfants ! Et il omet de dire qu’il veut, dès 2011, créer un Répertoire National destiné à remplacer cette « base » sur une durée comprenant la scolarité et la formation continue (5).

Alors que le MEN avait annoncé supprimées de Base élèves des données sensibles comme les compétences, elles réapparaissent aujourd’hui sous la forme d’un fichier nommé "Livret de compétences", là encore sans aucun débat ni concertation (6), ainsi que des fichiers de "suivis particuliers". De plus, l’État met en œuvre cette année la "géolocalisation" des adresses entrées dans les Bases élèves académiques et ne renonce pas non plus à utiliser ces traitements de données à caractère personnel pour les recherches d’enfants.

Plus que jamais, il faut s’opposer à ces dispositifs évolutifs et opaques car mis en place :

• sans concertation, sans étude d’impact sur la personne, l’éducation, la société ; • • sans encadrement par la loi française : des fichiers de cette ampleur • bénéficient d’une simple déclaration à la CNIL, sans publication ; • • sans possibilité de s’appuyer sur la CNIL, manifestement partiale et qui continue à désinformer la population (7) ; • • au mépris des recommandations du Comité des droits de l’enfant des Nations Unies, produites pourtant par des experts autorisés ; Ces fichiers vont constituer d’énormes banques de renseignements sur les personnes dès leur plus jeune âge, sans aucun débat, sans souci d’information des parents sur les risques de voir la vie de leur(s) enfant(s) et leur(s) parcours "tracés" par ces dispositifs.

Le CNRBE demande :

• la suppression de la Base élèves et de la Base nationale des identifiants élèves ; • • l’annulation des sanctions des directeurs d’écoles qui dénoncent la Base élèves (retenues sur salaire, retrait d’emplois de direction, direction refusée, etc.) impliquant le respect des interventions des Défenseurs des Droits de l’Homme ; • • une révision de la Loi de l’informatique, des fichiers et des libertés dans le sens d’une réelle protection de la vie privée et notamment celle des enfants • • une CNIL respectueuse des principes à l’origine de sa création ;. • une gestion des renseignements personnels exclusivement au sein des écoles (identité, coordonnées, livret scolaire) ; • • une gestion des effectifs sous forme chiffrée et donc non nominative ; • • des analyses statistiques par panels ou échantillons, selon les règles généralement admises par la communauté des statisticiens (8). Le CNRBE appelle les parents à user de leur droit d’opposition en refusant l’inscription de leur enfant dans BE, ou en demandant leur retrait.

La France a su supprimer le fichier GAMIN des années 70, elle saura s’opposer au SAFARI scolaire !

Le CNRBE.

http://www.legrandsoir.info/Le-fichage-de-nos-enfants-a-l-ecole.html


NOTES

1) Lire les mentions rajoutées en bas de l’arrêté du 20/10/08 attaqué :

Nota : Le Conseil d’État, par décision n° 317182 du 19 juillet 2010, article 5, annule l’arrêté du 20 octobre 2008 (...) en tant qu’il interdit expressément la possibilité pour les personnes concernées de s’opposer, pour des motifs légitimes, à l’enregistrement de données personnelles les concernant au sein de Base élèves 1er degré.

Le Conseil d’État, par décision n° 317182 du 19 juillet 2010, article 6, annule l’arrêté du 20 octobre 2008 (...) en tant qu’il met en oeuvre un fichier qui permet le rapprochement et la mise en relation de données avec d’autres fichiers, sans que cette modalité d’exploitation du traitement Base élèves 1er degré ait été mentionnée dans la déclaration adressée par le ministre à la C.N.I.L., ainsi que dans cette mesure le refus de l’abroger.

(2) Géoréférencement des adresses des élèves, évaluations transmises en 6ème (Affelnet), gestion des environnements numériques de travail par des sociétés privées, Base école, Base enseignants, fichier des compétences... (Voir aussi note 5).

(3) Lire sur cette page quelles sont les données contenues dans la BNIE, très loin d’être négligeables. Elles proviennent de Base élèves, qui a donc bien une dimension nationale.

(4) Auparavant, la BNIE pouvait conserver des données pendant 35 ans depuis la première inscription. La nouvelle durée annoncée par le ministère est de "5 ans après la sortie du premier degré" , soit une durée de 13 ans environ.

(5) « La constitution d’un répertoire d’identifiants d’élèves, dénommé RNIE (Répertoire National des Identifiants Élèves et étudiants) en lieu et place de la BNIE, est de nouveau à l’ordre du jour. L’objectif à terme est d’utiliser cet identifiant unique, rendu anonyme par double cryptage, pour constituer des trajectoires des élèves dans le système éducatif. Ceci ouvrirait la voie à des analyses fines des parcours », pouvait-on lire dans lestravaux préparatoires d’une réunion du Conseil national de l’information statistique (CNIS) de mai 2010, qui évoquait aussi le géoréférencement et le livret des compétences.

(6) Lire la page du CNRBE dédiée à ces projets de fichiers (il y en a plusieurs) et télécharger notre dernier article sur le sujet (12 juillet 2010)

(7) La Commission de l’informatique et des libertés, comme le CNRBE l’a maintes fois constaté (dernier communiqué d’avril 2010), a une nouvelle fois joué le jeu du MEN dans sa fiche pratique "Question réponses sur Base élèves", incomplet et trompeur. La CNIL omet de mentionner la plupart des arguments du Conseil d’État. Pourtant, ledit Conseil s’est basé sur la seule loi informatique et libertés pour relever de nombreuses illégalités. Des irrégularités que n’a jamais relevé la CNIL de manière directe ou indirecte. La procédure actuelle, depuis 2004, permet en effet à l’État de ne plus attendre un "avis conforme" de la CNIL pour créer de telles bases de données tentaculaires. Si cet avis "conforme" avait été exigé, le Conseil d’État aurait eu à se prononcer dès 2004/2005, soit plus de 5 ans avant la décision de juillet dernier.

(8) Lire par exemple cet article d’un ancien cadre de l’INSEE (septembre 2010) et cet autre point de vue de statisticien (décembre 2009).

 

URL de cet article
http://www.legrandsoir.info/Le-fichage-de-nos-enfants-a-l-ecole.html
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31 octobre 2010 7 31 /10 /octobre /2010 17:19
La marque de la bête 666 est révélée par cette partie de
l'Écriture :

Apocalypse 13:14-16... Et il lui fut donné d'animer l'image de la bête, afin que l'image de la bête parlât, et qu'elle fit que tous ceux qui n'adoreraient pas l'image de la bête fussent tués. Et elle fit que tous, petits et grands, riches et pauvres, libres et esclaves, reçussent une marque sur leur main droite ou sur leur front et que personne ne pût acheter ou vendre, sans avoir reçu la marque, le nom de la bête ou le nombre de son nom.

Dans le livre de vie de l'Agneau, il est expliqué que baptiser c'est immerger dans les eaux de la Bible (qui est la piscine de Béthesda) pour comprendre le sens de la prophétie ; car il est dit :

Apocalypse 17:15 Et il me dit : Les eaux que tu as vues, sur lesquelles la prostituée (L'église de Rome) est assise, ce sont des peuples, des foules, des nations, et des langues.

VERICHIP
Le VeriChip est une marque déposée pour une puce électronique de la société Applied Digital, en forme de grain de riz qui peut être insérée sous la peau des êtres humains.

Le composant comporte un numéro d'identification unique à 16 chiffres qui peut être consulté à distance par un lecteur de données spécifique (propriétaire).

Ce lecteur peut ensuite se connecter à des serveurs informatiques (un système d'information d'un hôpital par exemple), afin de récupérer des informations pointues sur la personne implantée (groupe sanguin, allergies, maladies, nom, numéro de dossier médical pour un hôpital ; compte bancaire, crédit, placements financiers si on l'utilisait pour les distributeurs automatiques, etc.).

L'implantation se fait sans douleur par une opération très rapide qui ressemble à un vaccin.
agents d'aéroport
Des puces sur les agents d'aéroport
Selon CNN, la direction de l'aéroport de San Antonio envisage l'implantation de puces electroniques dans les avant-bras de son personnel de sécurité.


Des puces sur les agents d'aéroport
Impossible à détecter, cette puce serait garante de l'identité du porteur et lui donnerait naturellement accès aux zones aéroportuaires où il travaille.

Inviolable, impossible à retirer sans un matériel adéquate et surtout capable de se mettre en panne si l'on tente d'en insérer une nouvelle, cette puce de 12 mm de long sur 2,1 mm de diamètre est commercialisée par la société Verichip qui vient de créer une filiale en Europe.

Le Congrès américain saisit par les syndicats doit se prononcer sur la régularité de cette demande.
Kevin Warwick
Le professeur Kevin Warwick, qui donnait récemment une conférence à Goa (Inde), estime qu'il sera possible d'envisager la greffe d'une puce électronique dans le cerveau, à partir de 2015. La puce, connectée aux neurones, devrait permettre de communiquer à distance, y compris via l'internet, par la simple transmission de pensée.
Controversé et provocateur, Warwick dirige le laboratoire de cybernétique de l'université de Reading en Grande Bretagne. Il s'est notamment illustré par le passé pour avoir été le premier scientifique à se greffer des puces dans le corps, par deux fois, en 1998 et 2002. Se considérant comme le premier “cyborg” de l'Histoire, Warwick affirme régulièrement que la télépathie constitue la prochaine frontière en matière de communication.
L'info : http://cities.expressindia.com/fullstory.php?newsid=73885
Site officiel de Kevin Warwick : http://kevinwarwick.com
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http://lepeupledelapaix.skyrock.com/

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28 octobre 2010 4 28 /10 /octobre /2010 02:54

 


 
 
 
 
27 octobre 2010 (Nouvelle Solidarité) – On apprenait lundi que le journaliste du Monde Gérard Davet, chargé d’enquêter sur l’affaire Woerth-Bettencourt, s’était fait dérober jeudi après-midi son ordinateur personnel lors d’un vol par effraction à son domicile parisien. Hier, le site d’information lepost.fr révélait que dans la nuit de jeudi à vendredi dernier, le rédacteur en chef du Point, Hervé Gattegno, qui mène lui aussi l’enquête sur l’affaire Woerth-Bettencourt, s’était fait voler son ordinateur dans les locaux de l’hebdomadaire. Ces étranges vols sont intervenus au moment même où des membres des forces de l’ordre ont eu recourt à des méthodes plus que contestables pour tenter de discréditer le mouvement d’opposition à la réforme Woerth-Sarkozy.

Dans une interview, Gérard Davet explique que « depuis deux mois, je vais de surprise en surprise. J’ai appris que le contre-espionnage français avait essayé de connaître mes sources via mon téléphone portable. Ensuite, j’ai appris que l’inspection générale des services avait elle aussi cherché, toujours via mon téléphone portable, à savoir si je fréquentais la juge Isabelle Prévost-Desprez. ». Gérard Davet rappelle qu’il a déjà déposé deux plaintes contre ces méthodes illégales et explique que dans ce climat, il devient très difficile de faire son métier de journaliste : « C’est devenu très compliqué. Car les autorités cherchent constamment à violer le secret des sources des journalistes. Du coup, ces mêmes sources se méfient et délivrent de moins en moins d’informations. C’est une forme d’intimidation insidieuse qui gêne considérablement notre travail, qui consiste à rechercher la vérité pour mieux informer nos lecteurs. » Notons que si le journaliste n’exclut par encore l’hypothèse d’un vol fortuit, aucun des objets et matériels de valeur présent dans son appartement, autre que son ordinateur et son GPS, n’ont été touchés.

Dans le cas de Hervé Gattegno, le cambriolage s’est déroulé dans les locaux parisiens du Point et n’a apparemment ciblé que le bureau occupé par l’intéressé. Notons que le ou les cambrioleurs étaient très bien renseigné puisque Hervé Gattegno venait tout juste de changer de bureau.

A la suite de ces deux nouvelles, le journal d’information en ligne Mediapart, connu pour ses révélations sur les affaires Karachi/Balladur/Sarkozy et Bettencourt/Woerth/Sarkozy, a annoncé qu’il avait été lui aussi cambriolé dans la nuit du 8 au 9 octobre. Le vol n’a concerné qu’une seule partie des locaux du journal, celui de la fameuse cellule enquête de Fabrice Arfi et Fabrice Lhomme, où des ordinateurs, un disque dur et des CD-Rom ont été dérobés. Ces deux CD, pourtant non marqués, contenaient l’intégralité des enregistrements effectués clandestinement au domicile de Liliane Bettencourt par son ancien majordome et dont la diffusion en juin dernier a lancé l’affaire Bettencourt.

Dans le même contexte – celui du programme d’austérité imposé par le gouvernement Sarkozy au nom des intérêts financiers français et internationaux – nous devons souligner certaines pratiques policières qui ont servi à alimenter un climat de tension autour du mouvement social, climat que le gouvernement a utilisé à son compte pour tenter de discréditer l’opposition massive à sa réforme des retraites. Comme l’a dit aujourd’hui à Libération le leader de la CGT Bernard Thibault : « La présence de policiers en exercice camouflés sous des badges syndicaux, à Lyon, à Paris, ne fait aucun doute. Des manipulateurs s’infiltrent et poussent au crime dans des piquets de grèves, des manifestations, des occupations de ronds-points, violentent les situation en fin de manifs pour avoir des images chocs pour le télé et créer un climat de tension. On a vu des policiers avec des badges CGT repérés par les nôtres, qui se réfugient dans un hall d’immeuble, et finissent par se faire exfiltrer par des CRS. Quand on en vient à ce genre de procédés, c’est que l’on ne sent pas très fort de l’autre côté. »
Contrairement à d’autres qui cherchent à se faire remarquer, Bernard Thibault ne va pas jusqu’à affirmer que la Police elle-même a créé de toutes pièces les incidents, mais le port de badge syndicaux par des policiers en exercice est une pratique qui devrait cesser. Notons aussi que les violences de la semaine dernière dans le centre-ville de Lyon, qui ont servi de vitrine nationale et internationale contre le mouvement social ont été largement alimentées par des déploiements de forces disproportionnés (notamment la présence au milieu de la foule du GIPN, créé à l’origine pour lutter contre les bandes terroristes) et souvent arbitraires à l’encontre des manifestants.
Jacques Cheminade l’a dit justement dans une déclaration publiée sur son site de campagne aujourd’hui : « Quand ceux d’en haut ne respectent plus leurs propres lois, ceux d’en bas perdent confiance et se révoltent. (…) Nous y sommes. L’enjeu est le vouloir vivre en commun. Il reste à alimenter la colère avec une vision positive. C’est notre effort. C’est l’objectif de mon projet. Pour inspirer un nouveau Serment du Jeu de paume refondant les moyens d’inventer, de créer et de mieux vivre ensemble. »
  
http://www.solidariteetprogres.org/article7108.html
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25 octobre 2010 1 25 /10 /octobre /2010 04:56

Rédigé par JSS le Oct 24th, 2010 and filed under Israël, Israël-Territoires Disputés. Vous pouvez suivre les réponses à cet article grâce au RSS 2.0. Vous pouvez laisser une réponse ou un trackback à cet article

Les forces spéciales israéliennes contre-terroristes, appelées “ymm” ou “yamam”, viennent de remporter l’équivalent de ce que l’on pourrait appeler le “championnat du monde” en la matière : le prix “Urban Shield” (bouclier urbain ; à ne pas confondre avec “bouclier humain” dont Hamas et Hezbollah sont toujours au coude à coude pour la première place – sic). Les forces spéciales israéliennes ont remporté cette victoire sur 27 autres polices internationales.

YaMaM – froce d’intervention d’Israël

 

Et cette victoire ne met pas seulement en valeur l’excellent travail des israéliens… Il montre à quel point cette police est excellente tant jamais aucune équipe au monde n’avait remporté un pareil nombre de points !

La compétition s’est tenue en Californie cette semaine. Elle se déroulait sur deux jours en présence de 28 formations de police américaines et internationales. L’objectif est de mettre en situation la police de chaque pays dans des situations différentes : guerre contre le terrorisme, prise d’otage, combats urbains, etc… Chaque équipe, composé de 8 agents, doit montrer sa technique et son savoir faire.

Le Ministre israélien de la défense israélien a tenu à féliciter ses troupes:  «Vous donnez beaucoup de fierté à Israël. Vous venez de prouver au monde entier que vous êtes les meilleurs ! Vous vous battez dans l’ombre, loin des projecteurs, et vous êtes prêts à tout donner pour Israël. Vous êtes des héros.Vos capacités et vos disponibilités, le fait que vous répondiez toujours présent… Vous êtes vraiment les meilleurs! Vous avez placé la police israélienne au sommet du monde.»

Source: la chaine 2 israélienne (voir le reportage vidéo ici) – adaptation et analyse, Jonathan-Simon Sellem – JSSNews

 

http://www.juif.org/go-blogs-28836.php

 

 

 

Al-Qaïda appelle “les banlieues” à tuer les civils “sionistes et croisés”

Il y a quelques jours, le deuxième numéro du magazine d’Al-qaïda sur Internet “Inspire” lançait déjà un appel similaire (lire). 


Le porte-parole “américain” d’Al-Qaïda, Adam Gadhan, a appelé les musulmans vivant en Occident à mener des attaques contre la “coalition des sionistes et des croisés” (comprendre juifs et chrétiens), dans une vidéo d’une durée de 48 minutes diffusée samedi par le centre américain de surveillance des sites islamistes SITE.

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“Aux frères musulmans résidant dans les pays de la coalition des sionistes et des croisés (…) sachez que le jihad est un devoir”, a déclaré en arabe Azzam l’Américain, dont la tête est mise à prix pour un million de dollars par les autorités américaines, selon SITE.

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Il a dit s’adresser aux membres des “communautés d’immigrés comme celles vivant en marge de la société dans “les banlieues misérables de Paris, de Londres et de Detroit”, ou celles venues en Amérique et en Europe pour étudier ou pour y chercher leur pain quotidien” (..)

 

http://www.juif.org/go-blogs-28834.php

 

Monde d'affrontement parce que basé sur l'injustice et sur les discriminations... eva

 

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24 octobre 2010 7 24 /10 /octobre /2010 18:54

 

Lorient, 19 octobre 2010
sur Dazi http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=17050
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Communiqué de la Fédération Nationale des Industries Chimiques CGT.

Une dictature en marche, face à la mobilisation qui s'amplifie.

L’histoire sociale de notre pays s’écrit actuellement au jour le jour dans un bras de fer historique opposant les salariés, leurs organisations syndicales à un pouvoir politique décrédibilisé, un pouvoir politique en divorce avec son peuple, qui entend imposer sa réforme sans la discuter, sans la négocier avec quiconque, et qui désormais fait charger les CRS contre les travailleurs, piétinant ainsi la constitution, le droit de grève individuel et collectif.

L’action de grève dans les raffineries, décidée démocratiquement chaque jour en assemblées générales du personnel, vise à faire pression sur le patronat, grand gagnant dans la réforme des retraites et commanditaire du gouvernement !

Partout dans le pays, les initiatives se multiplient, s’amplifient chaque jour.

Alors que le gouvernement peut, comme par le passé, réquisitionner des stations-services pour le fonctionnement naturel des organismes de santé et de sécurité, ce dernier décide à l’inverse d’attaquer les salariés des raffineries dans leur droit de grève individuel et collectif, avec des réquisitions personnalisées, les menaçant de peine d’emprisonnement en cas de refus.

C’est du travail forcé, indigne d’une démocratie !

La FNIC CGT et ses syndicats saluent le courage des salariés et les assurent de leur soutien entier et durable. C’est unis, ensemble, que nous devons poursuivre la bataille. Leur combat pour les retraites est le nôtre, à nous tous.

- Le gouvernement oeuvre à opposer les salariés en grève, les jeunes en résistance, à la population avec en finalité le passage en force de sa réforme de recul social sur les retraites et la protection sociale.

- Le gouvernement frappe les salariés, mais protège TOTAL qui refuse de respecter la décision du Tribunal sur le redémarrage de la raffinerie des FLANDRES.

- Le gouvernement frappe sur les salariés mais accompagne la fermeture de la raffinerie de REICHSTETT en plein débat sur l’avenir du raffinage dans la Table Ronde Nationale.

Contrairement aux mensonges coutumiers de l’Elysée, sa préoccupation n’est pas de répondre aux attentes de la population, mais à celles du patronat : l’Union Française de l’Industrie Pétrolière (UFIP) ainsi que l’Union des Industries Chimiques (UIC) qui pleure sur 100 millions d’euros de perte de chiffres d’affaires !

Les préfets, sur ordre de l’Elysée, procèdent à des réquisitions abusives, illégales, dont la finalité serait « de ne tolérer le droit de grève… qu’après le travail forcé par la réquisition ». Il s’agit d’une atteinte grave aux libertés individuelles et collectives qui concerne tous les salariés. La FNIC CGT, avec les salariés, engage dès à présent et engagera des procédures juridiques à tous les niveaux pour défendre et faire respecter le droit constitutionnel de grève. De la même façon, le gouvernement accélère autoritairement la procédure au SENAT, espérant ainsi museler, éteindre les braises d’un mécontentement face auquel il devra à terme céder.

Dans ce contexte, la Fédération Nationale des Industries Chimiques CGT appelle à maintenir et amplifier les actions partout, à faire du 28 Octobre un nouveau rendez-vous national de grèves avec manifestations d’une ampleur exceptionnelle.

Montreuil, le 22 octobre 2010

Auteur : FNIC CGT - Source : Reçu par Courriel
http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=17034
 

 

 

logo-FSC.jpg

Déclaration du Front Syndical de Classe


Sarkozy, Medef :

ce sont eux qui ont peur désormais

 

Ce n’est pas le vote par le Parlement dont le parti majoritaire ne représente aujourd’hui pas plus de 10 % des électeurs (sans compter les millions de travailleurs qui n’ont pas le droit de vote) qui va changer la donne. La véritable légitimité se trouve-t-elle du côté d’un gouvernement ultra-minoritaire qui n’a reçu aucun mandat pour casser les acquis sociaux ou du côté du peuple qui se bat avec détermination et dignité ?

 

Le combat magnifique des ports, des raffineurs, des cheminots, des éboueurs, des territoriaux et autres catégories en lutte reconductible, le pays en action permanente avec des formes unitaires en bas ont construit un mouvement qui est d’ores et déjà sans équivalent dans l’histoire des luttes en France.

 

En face, l’unité se fissure et l’idée de dirigeants syndicaux responsables tenant bien leurs troupes a fait long feu. Les appels lancés depuis des mois, par le FSC et d’autres, à prendre les choses en main par en bas et la prise en charge de leurs affaires par les travailleurs ont tout modifié. Surtout, la campagne monstre menée par les propriétaires des grands médias et leurs larbins d’éditorialistes et autres experts, visant à empêcher la jeunesse d’entrer dans la lutte pour ses droits, a failli. C’est aujourd’hui tout un peuple uni qui dit « bas les pattes » devant nos acquis sociaux et qui fait passer la peur dans le camp d’en face.

 

Ceux-là, ceux d’en-face, ont perdu leur superbe. Tous sans exception se demandent comment reprendre la main et ils ont choisi la voie des provocations et de la répression policière, de la négation du droit de grève avec l’indigne réquisition des raffineurs grévistes de chez Total.

 

Mais si notre peuple apprécie bien la situation et prend conscience que grâce à lui, la donne n’est plus la même, s‘il renforce ce qu’il a commencé en multipliant les actions quotidiennes, s’il soutient financièrement les plus engagés, de grands espoirs vont naître. Que ceux qui déjà se voient prendre la place aient d’ailleurs à l’esprit qu’ils ne pourront plus faire le coup du « blanc bonnet et bonnet blanc ».

 

Deux journées d’actions nationales sont annoncées les 28 octobre et 6 novembre ; elles doivent sans nul doute connaître une grande réussite.

 

Mais le plus important est l’installation, la consolidation dans chaque ville, chaque bourg, de luttes permanentes et de comités d’actions. 

 

Les salariés du privé, du public, les jeunes, les retraités… doivent se retrouver ensemble, définir des actions où chacun a sa place mais où le profit est attaqué.

 

Le capital est inquiet. Il sent que notre exemple peut faire contagion dans d’autres pays.

 


Voilà pourquoi nous condamnons l’absence de soutien réel de cette Confédération Européenne des Syndicats qui, après sa traditionnelle garden-party syndicale du mois dernier, est aujourd’hui muette et ne diffuse aucune information sur les luttes en France.


En revanche, nous accueillons avec un grand intérêt la déclaration de soutien de la Fédération Syndicale Mondiale au peuple de France ainsi que la visite dans notre pays jeudi 28 octobre de son secrétaire général George Mavrikos.

 

 Tous ensemble en même temps jusqu’au retrait de la casse des retraites !

 

Tous ensemble en même temps jusqu’à la victoire !

 

Source : Front Syndical de Classe

 

http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=17054

 

 

 

Retraite : Une réforme pour la bourgeoisie et contre le peuple-classe

Christian Delarue

 

1) La réforme Sarkozy-Woerth sur les retraites est une énorme contre-réforme de classe.


Cela se voit sur les deux versants : a qui elle est nuisible et à qui elle profite.

Elle est nuisible au peuple-classe, toutes composantes confondues, tant à l'encontre des travailleurs salariés du privé et du public que contre les travailleurs indépendants. Ce n'est pas rien. Il y va fort Sarko ! Les jeunes n'ont rien de bon à attendre de cette réforme sauf pour les enfants de très riches.

Cette réforme est une attaque qui profite au patronat, au capital dans ses différentes composantes puisqu'il s'agit de travailler plus longtemps pour gagner moins avec de petites retraites pour beaucoup de travailleurs. Mais elle aussi un pas en faveur d'une branche particulière du capital . Elle profite au capital financier dans la mesure ou il s'agit d'introduire plus encore la capitalisation, les fonds de pension. Et il s'agira ensuite d'aller plus loin en ce sens.


2) Que font nos élus et pourquoi ?

Nombreux trahissent le peuple-classe car ils sont embourgeoisés par de hauts revenus et par un environnement de patrons et de chefs de grandes entreprises.
Notons que le PS et les Verts ont voté à Strasbourg le phagocytage de la retraite par répartition. Et que DSK a des positions similaires à celle de Woerth.

http://www.humanite.fr/21_10_2010-le-parlement-europ%C3%A9en-pr%C3%A9conise-la-fin-de-la-retraite-par-r%C3%A9partition-456204

Les parlementaires dont on connait la grande aisance matérielle et les très bons traitements sont du côté de l'exploitation du monde du travail et du côté de la bourgeoisie.
Dans un Livre vert paru mercredi 7 juillet, destiné à lancer un vaste débat sur les retraites, la Commission Européenne prend position en faveur d'un recul généralisé de l'âge de la retraite.
http://www.metiseurope.eu/livre-vert-europ-en-sur-les-retraites-irr-aliste_fr_70_art_28860.html

CD


http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=17040
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Un appel pour l’avenir

Si vous trouvez mon idée pertinente, aidez-moi en republiant ce texte, que je trouve essentiel, sur différents sites internet. P.G. retraité CGT Appel du Conseil National de la Résistance Appel (...)
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  http://www.oulala.net

 

 

 

Le tract national qui circule chez les étudiants

C'est un joli tract générique que chaque université a reçu, ce week-end, et peut adapter avec sa zone d'impression personnalisable. Ils arrivent! :-)

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Partout en France,

le harcèlement quotidien

du pouvoir économique et politique

s’accélère.


 

                La mobilisation contre la réforme des retraites mais aussi contre l’ensemble des politiques anti-sociales, xénophobes et/ou liberticides s’accentue jour après jour, contrairement à ce que peut laisser entendre le gouvernement. En accélérant autoritairement le processus législatif, en multipliant les communiqués de presse, les passages à la télévision taisant la réalité du mouvement (« il n’y a pas de pénurie de carburant », « la mobilisation baisse »…), ce gouvernement montre clairement sa crainte quant à l’augmentation du nombre de pôles de contestation mais surtout quant au caractère intercatégoriel de la lutte en cours. La population n’est pas aveugle, elle voit  et soutient au quotidien, les actions menées par les différents secteurs en lutte.

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Localement, nous pouvons tou-te-s participer à la lutte en cours !!!

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                Depuis le mardi 12 octobre dans le Calvados, plusieurs secteurs et travailleur-euse-s, dans le public ou le privé, se sont mis-e-s en lutte : les pompiers, les cheminots de la SNCF, les salarié-e-s du CHS et du CHU, de l’éducation nationale, de la CAF, des Impôts, de la poste, des collectivités territoriales, de Valéo, de RVI, de Bosh, des routiers… Les lycées puis l’université ont rejoint depuis la lutte. C’est sans précédent ! A Caen, lors des journées nationales, plus de 40.000 manifestant-e-s se sont réuni-e-s. Chaque secteur, chaque AG (sectorielle, intersyndicale ou intercatégorielle) ont toutes organisé, quotidiennement, des actions de blocage économique avec diffusion massive d’information : blocage du dépôt de carburant en non-stop pendant plusieurs nuits et jours, blocages de flux de circulation, blocages de zones d’activités commerciales, de la Banque de France… Même les pharmacies refusent leur tour de garde en soutien et sont réquisitionnées. Ces actions ont fédéré et confirmé la volonté du passage à l’action afin de renverser les injustices prônées par le gouvernement. Nous encourageons et participons à ces actions mais nous remarquons également que le contexte national est bien plus fort !

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Un contexte national explosif !

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                L’ensemble des 12 raffineries restent encore aujourd’hui en grève (pas vu depuis 1968 !) et les 6 de Total sont à l’arrêt complet, malgré la réquisition autoritaire des salariés en lutte (atteinte au droit de grève, reconnu par exemple, par le juge du tribunal administratif en Seine-et-Marne), ayant pour conséquence la fermeture ou la rupture de stock dans 3929 stations essence sur environ 13 000. Plusieurs dépôts de carburants sont eux aussi bloqués troublant ainsi grandement la redistribution du carburant. Le recours aux forces de l’ordre a eu lieu pour dégager les blocages ; mais la détermination reste la même et des reblocages ont lieu un peu partout…

                Après une mobilisation tirée par le secteur public (SNCF, Education, EDF…), nous assistons à une tâche d’huile qui se répand autant dans le public que le privé : GDF-Suez, transports urbains, une vingtaine d’usines de caoutchouc/pneumatiques (Goodyear, Michelin, Paulstra…), une 30aine d’usines chimiques (Rhodia, l’Oréal, Basf…), dans les usines du verre (St Gobain, Isover, Baccarat…), dans la métallurgie (Dura, Astral…), dans l’industrie pharmaceutique et alimentaire (700 en grève le 19.10), dans les centrales nucléaires (Chinon, Civaux, Tricastin, Flamanville…), les convoyeurs de fonds (Brink’s, Loomis), les éboueurs (Marseille, Toulouse, Nantes…), de nombreuses cantines… La liste est longue et s’allonge !

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Passage généralisé à l’action !

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                De la Capitale aux petites villes (Lorient, Abbeville, Feyzin…), en passant par les plus grandes villes (Rennes, Strasbourg, Marseille, Lyon…), des actions se multiplient renforçant la détermination. Pour répondre aux grèves des raffineries, des blocages de dépôts de carburant ont eu lieu un peu partout, des aéroports ont été bloqués, des grands de circulation ont connu des opérations de ralentissement ou de blocage, des péages gratuits ont été organisés, des blocages de zones d’activités économiques, de centre de tri et de gares, des dépôts de transport, des conseils municipaux ont été annulés. La rage sociale s’exprime allant jusqu’au saccage des locaux du MEDEF ou de l’UMP. Le pouvoir ne peut plus nous museler.

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La répression, comme seule réponse étatique !

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                Pour les lycéen-ne-s, le Ministère de l’Education, relayé par les Rectorats et proviseurs, exercent une pression pédagogique et administrative (menaces verbales, lettres aux parents, colles, exclusion…) pouvant même être en illégalité ! Dans de nombreux blocages de Lycées, les forces de l’ordre débloquent (Cherbourg…) ou sont présents devant les portes. Pourtant, l’engagement légitime des lycéen-ne-s ne se tait pas.

                Pour les universités, des pressions arrivent sur les étudiant-e-s et les directions propagent des mensonges sur le nombre de facs mobilisées. Ils vont même jusqu’à porter atteinte au Droit de réunion, comme à Poitiers où les forces de l’Ordre ont empêché la Coordination Nationale de s’y réunir (elle est donc maintenant au Mans).

 

  Plus grave encore, les grévistes des raffineries sont réquisitionnés (5 ans de prison et 10.000 € s’ils ne se plient pas aux ordres donnés par le gouvernement), les salarié-e-s sont frappé-e-s par les CRS (Grandpuits, Amiens, Lyon…), des affrontements explosent un peu partout en France (Paris, Lyon…)… Rhétorique habituelle du gouvernement : « il faut punir les casseurs ». Ces « casseurs » sont des salarié-e-s, chômeur-euse-s, lycéen-ne-s ou étudiant-e-s. Les peines pénales sont sans précédent pour un mouvement social français : 4 mois (dont 2 avec sursis) pour un docker de 41 ans ; à Lyon, une lycéenne de 18 ans a pris 5 mois fermes pour avoir enflammé une poubelle, à Lyon un étudiant a pris 3 mois avec sursis pour avoir jeter un sac de feuille morte…. Même un syndicat de la Protection Judicaire de la Jeunesse (PJJ) déplore « la communication gouvernementale caricaturale voire mensongère » qui présente les manifestant-e-s comme des « délinquants chevronnés ». Depuis le 12.10, il y a eu 2257 interpellations dont 288 pour la journée du 21.10. La répression illégitime s’amplifie mais la détermination du mouvement également comme à Rennes où l’intervention policière pour débloquer un dépôt de bus, pris par des étudiant-e-s, fut extrêmement violente et les salarié-e-s de cette entreprise se sont alors mis également en grève ! Nous assistons à une multiplication des pratiques policières illégales (tirs tendus, norme de distance pour flash-ball, intimidations en garde à vue…).

 


Nous ne plierons pas ! Face à la Répression, la solidarité est notre arme.

Nous appelons tout le monde à diffuser l’idée juste et légitime de cette lutte et des actions au sein de vos lieux de travail, de votre famille, de vos amis….

 


                De nombreuses actions sont déjà programmées localement, notamment par l’intersyndicale interprofessionnelle locale et complété par l’AG intercatégorielle de Lutte :


Eteignez vos télés et rejoignez les piquets !!!

 

L’Assemblée Générale Etudiante
http://www.7septembre2010.fr/post/2010/10/23/Le-tract-national-qui-circule-chez-les-%C3%A9tudiants
http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=17018
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Eh oui, je ne travaille pas le dimanche et n'étais donc pas gréviste ce jour. 

 

Salut et fraternité aux bloqueurs, en espérant vous rejoindre cette semaine, avec ces quelques millions de salariés, étudiants, retraités qui manquent encore à l'appel.

 

Dimanche de pluie donc, sans manifestations, sans tracts, sans collègues de travail.

Ouf ! On respire et on se ressource dans le 7ème Art.

Profitez-en vous aussi:

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C'est moins l'usage du passé qui est intéressant dans cette vidéo que le message d'avenir, que j'espère proche, qu'elle porte :

 

Un dirigeant discrédité, oui bien sûr, on l'a.

 

Une grève qui ne puisse être résumée à une saute d'humeur (la simple "grogne sociale" si bien dépeinte par des éditorialiste aux ordres), on est à deux doigts de l'avoir.

 

Mais aussi une grève qui, se contruisant et s'étendant, construit aussi les bases d'un autre type d'économie et des relations sociales.

 

J'ai lu ici ou là que "tout ce qui est excessif est insignifiant" . C'est vrai.

Mais quand on utilise le mensonge à l'égard d'un peuple et la violence à l'égard de grévistes et de manifestants, je considère que c'est excessif. Et qu'il devient très signifiant dès lors d'appliquer cette vidéo à un homme et un pouvoir dont le but est de Défaire méthodiquement le programme du Conseil National de la Résistance

 

Je le répète souvent? Oui, car je ne suis pas sûr que la mesure du projet sarkoziste ait bien été prise jusqu'alors.

Je n'en étais pas sûr jusqu'à ces dernières semaines.  

Le vent tourne. La peur, et l'espoir, doivent changer de camp.

 

On continue !

 

Retraites : ne pas se diviser,ne rien lacher,ne pas écouter les menteurs...

 

http://rupturetranquille.over-blog.com/article-tiens-une-journee-sans-greve-59564677.html

 

 

 

Provocation-répression...

(Info transmise par J.B, amie du blog)

Sur les provocations -     répressions, un témoignage fiable transmis par l'union syndicale santé CGT     69 illustre le communiqué de la CGT de ce vendredi :
http://www.cgt.fr/spip.php?article37855
 

un camarade     lyonnais du Syndicat National des Travailleurs de la Recherche Scientifique     de la CGT

  « je voulais vous signaler un incident qui nous a été rapporté par notre secrétaire de syndicat.
Il était sur la place Bellecour avant le début de la manif du 19
 octobre avec ses collègues pompiers et des groupes de jeunes, quand ils ont assisté  à une agression verbale et physique de la part d'individus, qui portaient des badges CGT, vis à vis d'un groupe de jeunes. Les pompiers se sont interposés et ont réussi à ceinturer les agresseurs (ce sont des pompiers et ils sont costauds!).Tant et si bien qu'ils ont eu la surprise de voir ces individus sortir leur carte de police  pour se défendre car c'étaient des flics de la BAC !
Non mais est ce vous y croyez ?!!!
J'ai beau me dire qu'ils sont capables de tout, j'en suis quand même pas revenu ! Du coup, les pompiers leur ont arraché leurs badges CGT et leur ont dit qu'ils valaient mieux pour eux qu'ils foutent le camp, ce qu'ils ont fait.
http://alainindependant.canalblog.com/archives/2010/10/24/19418976.html
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On va bientôt voir comment le Traité de Lisbonne s'applique en France...
 La préfecture requiert du personnel gréviste à la raffinerie de Grandpuits : il concerne trois salariés de la raffinerie, a expliqué à l'AFP Charles Foulard, coordinateur CGT du groupe Total, qui se trouvait sur place. Ces salariés ont, selon lui, "été menacés de cinq ans d'emprisonnement s'ils refusaient".
Si certains, qui n'aiment ni la CGT ni leur procédés étaient tentés de se réjouir, qu'ils réfléchissent à deux fois à la signification de cet état de fait...
Rappelons que "l'Interprétation du Traité de Lisbonne" prévoit la possibilité de tirer à balles réelles sur tout manifestant, que ce soit contre une vaccination obligatoire ou toute autre revendication. De fait, dans bien d'autres cas, la peine de mort est virtuellement rétablie en Europe.
artemisia-college.org

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24 octobre 2010 7 24 /10 /octobre /2010 15:47

 La Rafle de Bellecour
Lyon, 21 octobre 2010

 

 
La politique de casse des salaires parvient désormais au stade de la
"stratégie de la tension" de l'avant-guerre. À consulter et à diffuser
largement. Amitiés, Annie Lacroix-Riz
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Ce qui c'est passé place Bellecour à Lyon, le 21 octobre 2010, ne peut pas être la simple décision d'un préfet. Le gouvernement est aux abois, et comme tout monstre à l'agonie, il peut être très dangereux. Ces gens qui nous gouvenenent sont des malades, sans grande culture et pas très intelligents, mais ils ont un réflexe de survie et un pouvoir de malfaisance aigus. Le gouvernement a donc choisi que la grande leçon soit donnée à Lyon, place Bellecour le 21 octobre 2010. Alors, apprenons cette leçon, découvrons ce gouvernement dit d'ouverture qui enferme les jeunes tout un après-midi, pour les gazer, les matraquer, les affoler.


Le hasard ne fait pas toujours bien les choses, puisque nous devions nous retrouver, avec quelques collègues, dans un restaurant de la place Bellecour. À 20 heures, calme et désertée, la place était encore bloquée. Après avoir parlementé avec des robocops qui interdisaient l'accès, et ne semblaient pas comprendre grand-chose : oui, non, faites le tour, c'est aussi bloqué, l'un d'eux nous a accompagnés, un collègue et moi, jusqu'au restaurant, devant lequel était garée une fourgonnette d'autres robocops. Des collègues étaient déjà là. Nous avons trinqué, et de l'autre côté de la vitre, un robocops qui ôtait son harnachement, a symboliquement trinqué avec nous, brandissant une bouteille  de vin presque vide, heureux d'être con et vulgaire, comme son pote à la Rollex et aux talonnettes.

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Retour sur l'action des forces de l'ordre place Bellecour 21/10/10

Le témoignage de 5 étudiants
parqués comme des bêtes

 

En ce 21 octobre, nous avons vécu ce que l'on pourrait appeler une garde à vue à ciel ouvert Place Bellecour à Lyon.


Tout commence en début d'après-midi, nous savons qu'un rassemblement pacifque est organisé place Antonin Poncet par l'UNL et la CGT (dans son petit break blanc). En tant que citoyens et concernés par l'amalgame jeune = casseur il nous semble important d'aller manifester dans le calme avec les jeunes et les syndicalistes.


Le dispositif policier déployé est impressionnant et dès la rue Victor Hugo on assiste à des barrages fltrants. Les CRS nous laissent passer sans aucun contrôle à notre grand étonnement. Nous sommes donc sur la place Bellecour.


Un grand nombre de personnes tentent d'accéder à la place Antonin Poncet, nous avons le cortège en visu. Cependant, le GIPN est présent et lourdement armé. Une ligne de CRS bloque de tous les côtés l'accès à la place d'où doit débuter la manifestation. Nous pensons qu'il s'agit juste d'une mesure temporaire.


Nous tentons de regagner la place en passant par la rue de la Barre. C'est alors que nous découvrons deux blindés anti-émeutes armés de canon à eau placés respectivement à l'entrée de la rue du Président Édouard Herriot et à la rue Gasparin. Ça commence à chauffer là où les CRS bloquent l'accès à la manifestation : premiers tirs de gaz lacrymo sur les personnes agglomérées dans la place Antonin Poncet et celles de l'autre côté de la ligne de démarcation.


Nous demandons alors aux CRS disposés en ligne rue de la Barre si nous pouvons sortir de cette place. « On ne veut pas se prendre des cailloux, ni des gaz nous voulons juste manifester pacifquement de l'autre côté de la rue» . Réponse sèche nous disant que de toute façon le secteur est bouclé et que les ordres sont clairs. Personne ne sort. On nous dit alors d'aller nous mettre au fond de la place (côté Saône) pour éviter les gaz et que « peut-être » là bas nous pourrions sortir.


La situation est inédite, nous faisons le tour de la place, toutes les rues adjacentes sont bloquées, à chaque barrage où nous demandons de sortir on nous répond toujours que c'est impossible. Et pourtant nous voyons des personnes qui arrivent à passer sans problème les barrages de CRS. Les personnes de plus de 25-30 ans sortent sans problème de cette place. Il est clair que le mot d'ordre est de laisser entrer les « jeunes » dans la place et de ne pas les laisser sortir pour une durée indéterminée.


Nos inquiétudes sont confrmées par un CRS qui nous dit que de toute façon « vous les jeunes vous ne sortirez pas avant 20h et même 21h si cela est nécessaire ».


Cela fait déjà 1h30 que nous attendons. Pas de mouvement, on croirait que le temps s'est arrêté. Il semble que le commandement central soit muet, les CRS au milieu de la place en petit groupe sont plus que détendus, enlèvent leurs casques, fument et parlent même avec les jeunes. L'hélicoptère de la gendarmerie ne cesse de tourner au-dessus de nous, équipé d'une caméra il passe et repasse au dessus des jeunes. Le climat est presque détendu. Mais il ne le restera pas longtemps : des groupes de CRS font des rondes, passent et traversent la place Bellecour pour « réveiller » les jeunes, peut-être trop calmes ? Deux policiers de la BAC tournent sur une moto depuis une bonne demi-heure dans la place.

Nous attendons, encore, toujours. C'est au bout de 3 heures que le harcèlement policier commence à porter ses fruits. Les jeunes au début très dispersés et calmes commencent à se rassembler et demandent à sortir.


Les jeunes sont pris dans un mouvement de foule, la police toujours en bloquant les sorties de la place, tire des grenades lacrymogènes sur le groupe nouvellement formé.


Des jeunes après s'être fait gazer se font matraquer. Il est impossible de sortir.


Les forces de l'ordre délivrent alors un message hallucinant depuis les fourgons blindés anti-émeutes : « Attention. Si vous ne vous dispersez par maintenant, nous allons devoir faire usage de la force ». Mais comment vont se disperser les jeunes alors que tout est bloqué ?


Au même moment, nous étions bloqués à un barrage en tentant de sortir pour la « 10e » fois. Les forces de l'ordre donnent l'assaut et balance la sauce sur des jeunes non armés, totalement encerclés et sans aucune protection : Canon à eau, gaz lacrymo sous toutes ses formes, matraquages, fumigènes, bangs, ...


Après cet assaut insensé il nous est ordonné de nous présenter à une sortie (enfn ouverte !) direction quai de Saône. L'humiliation continue : Contrôle d'identité avec des agents recensant toutes les infos sur chaque personne présente, fouilles corporelles et photographies. De plus la presse est là pour flmer la prise du jour. Tutoiement et petites blagues racistes de rigueur. On fait passer tous les « beurres » chez le photographe des RG. Ceux qui n'ont pas de pièce d'identité seront systématiquement mis en garde à vue et « stockés » dans les cars que nous voyons au loin sur le pont Bonaparte.


Voici comment l'État français traite sa jeunesse et ne résout en rien les problèmes d'insécurité. Il faut noter que seulement FR3 Rhône-Alpes et TLM ont fait état de ce qu'il s'était passé (à demi-mot cependant). FR2, chaîne de service public, à quand même réussi à dire que la place Bellecour était prise « toute l'après-midi par des casseurs ».


J'hallucine, les casseurs il n'y en avait que très peu, le reste est resté bloqué sous l'œil des caméras qui ont pu tourner des images et contribuer à la désinformation gouvernementale.


Ce sont des méthodes dignes d'un régime fasciste :

  • Humiliation
  • Violence gratuite
  • Atteinte au droit fondamental d'aller et venir

Un seul mot me vient à l'esprit : RÉSISTANCE.

5 étudiants
parqués comme des bêtes

Sources et informations complémentaires

 

La journée en 1 vidéo + 1 (du 19) et photos

 


Lyon le 19 octobre, des policiers déguisés en manifestants. 

 

 

 


14h00 : Les manifestants pacifiques sont bloqués
place Bellecour par la gendarmerie


Et voilà la crème de la police.
Comme on peut le voir,
impossible d'accéder à la place Antonin Poncet


... Armés de fusil à pompe.
Si c'est pas de la provoque ça...
QUI à vu un seul manifestant avec un « gun » !?


Le GIPN du jamais vu à Lyon 


Et ils ne bougent pas...


Voici comment on traite les manifestants.
On bloque et on devise le cortège en deux
pour nier lʼ évidence :
il y avait du monde pour cette manifestation pacifque !


Fourgon blindé anti-émeute surmonté d'un canon à eau


Il y en a même deux !


 Voici les « casseurs, très actifs et dangereux »


L'hélicoptère qui tourne pendant des heures
au-dessus de la place.
Le bruit créé prend la tête et stresse.


 Les CRS bloquent les accès aux cours intérieures
refuge de nombreuses personnes
contre la violence policière.


Et pendant ce temps on gaze...


Les CRS chargent sur un groupe isolé
dans un espace clos
cherchez l'erreur !

 
De petits groupes mobiles se glissent
parmi les « otages »
de la place Bellecour 


La BAC parade au milieu de la place
parmi les jeunes gens bloqués depuis 2h30 !


La rue Victor Hugo est bloquée
comme toutes les autres d'ailleurs


Le dispositif est hors du commun.
Depuis la venue de Brice Hortefeux
la milice gouvernementale est en force à Lyon


Au bout de 4h30 bloqué sur la place après les lacrymo,
coups de matraque, canon à eau,
dernière humiliation :
Contrôle, fouilles, photos, railleries et racisme d'État.


Ceux qui n'ont pas de carte dʼ identité
iront direct dans ces bus

 

http://www.musicologie.org/publirem/la_rafle_de_bellecour.html

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24 octobre 2010 7 24 /10 /octobre /2010 02:30

 

Constitution de 1958 (texte)
Constitution sceau.jpg

 

Wikipedia

 

 

Texte de l'article 16 :

 

- Lorsque les Institutions de la République, l'in­dépendance de la Nation, l'intégrité de son territoire ou l'exécution de ses engagements internationaux sont menacées d'une manière grave et immédiate et que le fonctionnement régulier des Pouvoirs publics constitutionnels est inter­rompu, le Président de la République prend les mesures exigées par ces circonstances, après consultation officielle du Premier Ministre, des présidents des assemblées ainsi que du Conseil Constitutionnel.
- Il en informe la Nation par un message.
- Ces mesures doivent être inspirées par la volonté d'assurer aux pouvoirs publics constitutionnels, dans les moindres délais, les moyens d'accomplir leur mission. Le Conseil Constitutionnel est consulté à leur sujet.
- Le Parlement se réunit de plein droit.

- L'Assemblée Nationale ne peut être dissoute pendant l'exercice des pouvoirs exceptionnels.

 

http://michel-lascombe.pagesperso-orange.fr/CDVR16.html

 

 

 

___________________________________________________________________________________________

 

 

 

Si le peuple ne fait rien,

Sarkozy pourrait activer l'article 16 de la dictature

 

 

Le peuple en guerre, contre Sarkozy et son gouvernement sur la réforme des retraites, est-il menacé ? La question devient cruciale face à l’arsenal législatif qui bride les libertés publiques. Au premier rang desquels : l’article 16 de la Constitution !


L’article 16 permet au Président de la République français de prendre toutes les mesures qu’il juge nécessaire en cas de circonstances exceptionnelles (ex : guerre civile, grève générale paralysant le pays, atteinte à l’intégrité du territoire national)


Cet article est qualifié par les juristes de droit constitutionnel d’article de la dictature car lors de sa mise en application, le Président de la République est le seul à gouverner. De plus, il concentre dans les mains d’un seul homme les pouvoirs exécutifs et législatifs.


L’article 16 menace, plus que jamais, la démocratie. François Mitterrand envisageait de l’abolir mais… il ne l’a pas fait. Cet article permet à Nicolas Sarkozy de se doter des Pleins Pouvoirs. Concrètement, le président peut limiter voire suspendre les libertés publiques, créer des tribunaux d’exception, nommer des militaires à la tête des grandes administrations. Il peut tout faire et défaire. Paranoïa ? Voici le texte de l’article 16 qui lui confère les Pleins Pouvoirs pour une durée de trente jours… renouvelables :


« Lorsque les institutions de la République, l’indépendance de la Nation, l’intégrité de son territoire ou l’exécution de ses engagements internationaux sont menacées d’une manière grave et immédiate et que le fonctionnement régulier des pouvoirs publics constitutionnels est interrompu, le Président de la République prend les mesures exigées par ces circonstances, après consultation officielle du Premier ministre, des Présidents des assemblées ainsi que du Conseil constitutionnel. Il en informe la nation par un message. Ces mesures doivent être inspirées par la volonté d’assurer aux pouvoirs publics constitutionnels, dans les moindres délais, les moyens d’accomplir leur mission. Le Conseil constitutionnel est consulté à leur sujet. Le Parlement se réunit de plein droit. L’Assemblée nationale ne peut être dissoute pendant l’exercice des pouvoirs exceptionnels. »


Suite à la loi constitutionnelle du 23 juillet 2008, l’article a été modifié et complété par le paragraphe suivant :
« Après trente jours d’exercice des pouvoirs exceptionnels, le Conseil constitutionnel peut être saisi par le Président de l’Assemblée nationale, le Président du Sénat, soixante députés ou soixante sénateurs, aux fins d’examiner si les conditions énoncées au premier alinéa demeurent réunies. Il se prononce dans les délais les plus brefs par un avis public. Il procède de plein droit à cet examen et se prononce dans les mêmes conditions au terme de soixante jours d’exercice des pouvoirs exceptionnels et à tout moment au-delà de cette durée. »


Le peuple de France, conscient de l’enjeu du bras de fer actuel, soutient massivement (71%) les grévistes et les manifestants mais qu’en sera-t-il si nous sommes acculés ?
La radicalisation du mouvement que, par ailleurs, j’appelle de mes vœux, doit impérativement déboucher sur une séquence politique d’importance. Notre seule option est la dissolution de l’Assemblée nationale mais, encore une fois, seul le président peut en prendre la décision.
Les moyens de pression ne manquent pas, à condition que les hommes et femmes politiques de gauche prennent toute leur responsabilité dans le processus.


Autrement dit, aujourd’hui, dans ce pays si démocratique, le président a tous les pouvoirs même celui de s’asseoir sur le résultat d’un référendum (traité constitutionnel européen).
Il était important au stade où nous en sommes de notre mobilisation de prendre la mesure de la menace qui pèse sur nos libertés.
Notre devise républicaine est à terre : Egalité est morte (fiscalité injuste, surendettement, mise en faillite des retraites et de la sécu), Fraternité est à l’agonie (expulsions des étrangers, abandons des pauvres). Il ne reste que Liberté !
Défendons-là chèrement, sinon nous nous réveillerons en dictature au "pays des droits de l’homme" !

NB: L’article 16 n’a été utilisé qu’une fois lors de la crise algérienne entre le 25 avril et le 20 septembre 1961 (putsch des généraux).

 

http://www.toutsaufsarkozy.com/cc/article02/EklZlFZFZkfaNCceBi.shtml

 

 

 

 

________________________________________________________________________________________

 

 

 

Liste des documents disponibles

 

 

ORIGINE DE L'ARTICLE 16

- Art. 14 de la Charte du 4 juin 1814
- Loi du 15 février 1872 dite "Loi Tréveneuc".
-
Art. 48 de la Constitution de Weinar du

MISE EN OEUVRE DE L'ARTICLE 16

- Décision du 23 avr. 1961 portant application de l'art. 16.
-
Avis du Conseil Constitutionnel du 23 avr. 1961
-
Discours radiotélévisé de Président de la République du 23 avr. 1961
-
Message du Président de la République au Parlement du 23 avr. 1961

APPLICATION DE L'ARTICLE 16

- Liste des mesures intervenues en vertu de l'art. 16 entre le 23 avr. et le 29 sept. 1961
-
CE 2 mars 1962, Rubens de Servens (extrait) 

ROLE DU PARLEMENT EN MATIERE LEGISLATIVE DURANT L'APPLICATION DE L'ARTICLE 16

- Lettre du Président de la République en date du 31 août 1961 relative au rôle du Parlement
-
Séance de l'AN du 12 sept. 1961 relative au rôle législatif de l'Assemblée nationale pendant l'application de l'art. 16

DOCUMENTS RELATIFS A LA RECEVABILITE D'UNE MOTION DE CENSURE PENDANT LA PERIODE D4APLICATION DE L'ARTICLE 16

- Débats de l'Assemblée nationale le 12 sept. 1961 (extrait)
-
Décision du 14 sept. 1961 du Conseil constitution­nel sur demande d'avis présentée par le Président de l'Assem­blée nationale
-
Décision du Président de l'Assemblée nationale en date du 19 sept. 1961

NOTIONS VOISINES

- Etat d'urgence
- Etat de siège

 

http://michel-lascombe.pagesperso-orange.fr/CDVR16.html

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23 octobre 2010 6 23 /10 /octobre /2010 14:36

 

 

 
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C'est la fin du système totalitaire marchand, autrement dit le capitalisme, grâce aux mouvements de désobéissance partout dans le pays. Le gouvernement ne sait que faire.
Un petit détournement, basé sur le film La chute, sur le thème de la désobéissance pour l'appel à Création du CinémAligre 2010.
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http://www.dailymotion.com/video/xeuywv_la-chute-desobeissance_news#from=embed
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