Sarkozy, Medef :
ce sont eux qui ont peur désormais
Ce n’est pas le vote par le Parlement dont le parti majoritaire ne représente aujourd’hui pas plus de 10 % des électeurs (sans compter les millions de travailleurs qui n’ont pas le droit de vote) qui va changer la donne. La véritable légitimité se trouve-t-elle du côté d’un gouvernement ultra-minoritaire qui n’a reçu aucun mandat pour casser les acquis sociaux ou du côté du peuple qui se bat avec détermination et dignité ?
Le combat magnifique des ports, des raffineurs, des cheminots, des éboueurs, des territoriaux et autres catégories en lutte reconductible, le pays en action permanente avec des formes unitaires en bas ont construit un mouvement qui est d’ores et déjà sans équivalent dans l’histoire des luttes en France.
En face, l’unité se fissure et l’idée de dirigeants syndicaux responsables tenant bien leurs troupes a fait long feu. Les appels lancés depuis des mois, par le FSC et d’autres, à prendre les choses en main par en bas et la prise en charge de leurs affaires par les travailleurs ont tout modifié. Surtout, la campagne monstre menée par les propriétaires des grands médias et leurs larbins d’éditorialistes et autres experts, visant à empêcher la jeunesse d’entrer dans la lutte pour ses droits, a failli. C’est aujourd’hui tout un peuple uni qui dit « bas les pattes » devant nos acquis sociaux et qui fait passer la peur dans le camp d’en face.
Ceux-là, ceux d’en-face, ont perdu leur superbe. Tous sans exception se demandent comment reprendre la main et ils ont choisi la voie des provocations et de la répression policière, de la négation du droit de grève avec l’indigne réquisition des raffineurs grévistes de chez Total.
Mais si notre peuple apprécie bien la situation et prend conscience que grâce à lui, la donne n’est plus la même, s‘il renforce ce qu’il a commencé en multipliant les actions quotidiennes, s’il soutient financièrement les plus engagés, de grands espoirs vont naître. Que ceux qui déjà se voient prendre la place aient d’ailleurs à l’esprit qu’ils ne pourront plus faire le coup du « blanc bonnet et bonnet blanc ».
Deux journées d’actions nationales sont annoncées les 28 octobre et 6 novembre ; elles doivent sans nul doute connaître une grande réussite.
Mais le plus important est l’installation, la consolidation dans chaque ville, chaque bourg, de luttes permanentes et de comités d’actions.
Les salariés du privé, du public, les jeunes, les retraités… doivent se retrouver ensemble, définir des actions où chacun a sa place mais où le profit est attaqué.
Le capital est inquiet. Il sent que notre exemple peut faire contagion dans d’autres pays.
Voilà pourquoi nous condamnons l’absence de soutien réel de cette Confédération Européenne des Syndicats qui, après sa traditionnelle garden-party syndicale du mois dernier, est aujourd’hui muette et ne diffuse aucune information sur les luttes en France.
En revanche, nous accueillons avec un grand intérêt la déclaration de soutien de la Fédération Syndicale Mondiale au peuple de France ainsi que la visite dans notre pays jeudi 28 octobre de son secrétaire général George Mavrikos.
Tous ensemble en même temps jusqu’au retrait de la casse des retraites !
Tous ensemble en même temps jusqu’à la victoire !
Source : Front Syndical de Classe
http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=17054
Retraite : Une réforme pour la bourgeoisie et contre le peuple-classe
Christian Delarue
1) La réforme Sarkozy-Woerth sur les retraites est une énorme contre-réforme de classe.
Cela se voit sur les deux versants : a qui elle est nuisible et à qui elle profite.
Elle est nuisible au peuple-classe, toutes composantes confondues, tant à l'encontre des travailleurs salariés du privé et du public que contre les travailleurs indépendants. Ce n'est pas rien. Il y va fort Sarko ! Les jeunes n'ont rien de bon à attendre de cette réforme sauf pour les enfants de très riches.
Cette réforme est une attaque qui profite au patronat, au capital dans ses différentes composantes puisqu'il s'agit de travailler plus longtemps pour gagner moins avec de petites retraites pour beaucoup de travailleurs. Mais elle aussi un pas en faveur d'une branche particulière du capital . Elle profite au capital financier dans la mesure ou il s'agit d'introduire plus encore la capitalisation, les fonds de pension. Et il s'agira ensuite d'aller plus loin en ce sens.
2) Que font nos élus et pourquoi ?
Nombreux trahissent le peuple-classe car ils sont embourgeoisés par de hauts revenus et par un environnement de patrons et de chefs de grandes entreprises.
Notons que le PS et les Verts ont voté à Strasbourg le phagocytage de la retraite par répartition. Et que DSK a des positions similaires à celle de Woerth.
http://www.humanite.fr/21_10_2010-le-parlement-europ%C3%A9en-pr%C3%A9conise-la-fin-de-la-retraite-par-r%C3%A9partition-456204
Les parlementaires dont on connait la grande aisance matérielle et les très bons traitements sont du côté de l'exploitation du monde du travail et du côté de la bourgeoisie.
Dans un Livre vert paru mercredi 7 juillet, destiné à lancer un vaste débat sur les retraites, la Commission Européenne prend position en faveur d'un recul généralisé de l'âge de la retraite.
http://www.metiseurope.eu/livre-vert-europ-en-sur-les-retraites-irr-aliste_fr_70_art_28860.html
CD
http://www.dazibaoueb.fr/article.php?art=17040
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Le tract national qui circule chez les étudiants
Par XM le samedi 23 octobre 2010, 20:13 - Bon pour le moral - Lien permanent
C'est un joli tract générique que chaque université a reçu, ce week-end, et peut adapter avec sa zone d'impression personnalisable. Ils arrivent!
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Partout en France,
le harcèlement quotidien
du pouvoir économique et politique
s’accélère.
La mobilisation contre la réforme des retraites mais aussi contre l’ensemble des politiques anti-sociales, xénophobes et/ou liberticides s’accentue jour après jour, contrairement à ce que peut laisser entendre le gouvernement. En accélérant autoritairement le processus législatif, en multipliant les communiqués de presse, les passages à la télévision taisant la réalité du mouvement (« il n’y a pas de pénurie de carburant », « la mobilisation baisse »…), ce gouvernement montre clairement sa crainte quant à l’augmentation du nombre de pôles de contestation mais surtout quant au caractère intercatégoriel de la lutte en cours. La population n’est pas aveugle, elle voit et soutient au quotidien, les actions menées par les différents secteurs en lutte.
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Localement, nous pouvons tou-te-s participer à la lutte en cours !!!
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Depuis le mardi 12 octobre dans le Calvados, plusieurs secteurs et travailleur-euse-s, dans le public ou le privé, se sont mis-e-s en lutte : les pompiers, les cheminots de la SNCF, les salarié-e-s du CHS et du CHU, de l’éducation nationale, de la CAF, des Impôts, de la poste, des collectivités territoriales, de Valéo, de RVI, de Bosh, des routiers… Les lycées puis l’université ont rejoint depuis la lutte. C’est sans précédent ! A Caen, lors des journées nationales, plus de 40.000 manifestant-e-s se sont réuni-e-s. Chaque secteur, chaque AG (sectorielle, intersyndicale ou intercatégorielle) ont toutes organisé, quotidiennement, des actions de blocage économique avec diffusion massive d’information : blocage du dépôt de carburant en non-stop pendant plusieurs nuits et jours, blocages de flux de circulation, blocages de zones d’activités commerciales, de la Banque de France… Même les pharmacies refusent leur tour de garde en soutien et sont réquisitionnées. Ces actions ont fédéré et confirmé la volonté du passage à l’action afin de renverser les injustices prônées par le gouvernement. Nous encourageons et participons à ces actions mais nous remarquons également que le contexte national est bien plus fort !
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Un contexte national explosif !
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L’ensemble des 12 raffineries restent encore aujourd’hui en grève (pas vu depuis 1968 !) et les 6 de Total sont à l’arrêt complet, malgré la réquisition autoritaire des salariés en lutte (atteinte au droit de grève, reconnu par exemple, par le juge du tribunal administratif en Seine-et-Marne), ayant pour conséquence la fermeture ou la rupture de stock dans 3929 stations essence sur environ 13 000. Plusieurs dépôts de carburants sont eux aussi bloqués troublant ainsi grandement la redistribution du carburant. Le recours aux forces de l’ordre a eu lieu pour dégager les blocages ; mais la détermination reste la même et des reblocages ont lieu un peu partout…
Après une mobilisation tirée par le secteur public (SNCF, Education, EDF…), nous assistons à une tâche d’huile qui se répand autant dans le public que le privé : GDF-Suez, transports urbains, une vingtaine d’usines de caoutchouc/pneumatiques (Goodyear, Michelin, Paulstra…), une 30aine d’usines chimiques (Rhodia, l’Oréal, Basf…), dans les usines du verre (St Gobain, Isover, Baccarat…), dans la métallurgie (Dura, Astral…), dans l’industrie pharmaceutique et alimentaire (700 en grève le 19.10), dans les centrales nucléaires (Chinon, Civaux, Tricastin, Flamanville…), les convoyeurs de fonds (Brink’s, Loomis), les éboueurs (Marseille, Toulouse, Nantes…), de nombreuses cantines… La liste est longue et s’allonge !
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Passage généralisé à l’action !
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De la Capitale aux petites villes (Lorient, Abbeville, Feyzin…), en passant par les plus grandes villes (Rennes, Strasbourg, Marseille, Lyon…), des actions se multiplient renforçant la détermination. Pour répondre aux grèves des raffineries, des blocages de dépôts de carburant ont eu lieu un peu partout, des aéroports ont été bloqués, des grands de circulation ont connu des opérations de ralentissement ou de blocage, des péages gratuits ont été organisés, des blocages de zones d’activités économiques, de centre de tri et de gares, des dépôts de transport, des conseils municipaux ont été annulés. La rage sociale s’exprime allant jusqu’au saccage des locaux du MEDEF ou de l’UMP. Le pouvoir ne peut plus nous museler.
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La répression, comme seule réponse étatique !
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Pour les lycéen-ne-s, le Ministère de l’Education, relayé par les Rectorats et proviseurs, exercent une pression pédagogique et administrative (menaces verbales, lettres aux parents, colles, exclusion…) pouvant même être en illégalité ! Dans de nombreux blocages de Lycées, les forces de l’ordre débloquent (Cherbourg…) ou sont présents devant les portes. Pourtant, l’engagement légitime des lycéen-ne-s ne se tait pas.
Pour les universités, des pressions arrivent sur les étudiant-e-s et les directions propagent des mensonges sur le nombre de facs mobilisées. Ils vont même jusqu’à porter atteinte au Droit de réunion, comme à Poitiers où les forces de l’Ordre ont empêché la Coordination Nationale de s’y réunir (elle est donc maintenant au Mans).
Plus grave encore, les grévistes des raffineries sont réquisitionnés (5 ans de prison et 10.000 € s’ils ne se plient pas aux ordres donnés par le gouvernement), les salarié-e-s sont frappé-e-s par les CRS (Grandpuits, Amiens, Lyon…), des affrontements explosent un peu partout en France (Paris, Lyon…)… Rhétorique habituelle du gouvernement : « il faut punir les casseurs ». Ces « casseurs » sont des salarié-e-s, chômeur-euse-s, lycéen-ne-s ou étudiant-e-s. Les peines pénales sont sans précédent pour un mouvement social français : 4 mois (dont 2 avec sursis) pour un docker de 41 ans ; à Lyon, une lycéenne de 18 ans a pris 5 mois fermes pour avoir enflammé une poubelle, à Lyon un étudiant a pris 3 mois avec sursis pour avoir jeter un sac de feuille morte…. Même un syndicat de la Protection Judicaire de la Jeunesse (PJJ) déplore « la communication gouvernementale caricaturale voire mensongère » qui présente les manifestant-e-s comme des « délinquants chevronnés ». Depuis le 12.10, il y a eu 2257 interpellations dont 288 pour la journée du 21.10. La répression illégitime s’amplifie mais la détermination du mouvement également comme à Rennes où l’intervention policière pour débloquer un dépôt de bus, pris par des étudiant-e-s, fut extrêmement violente et les salarié-e-s de cette entreprise se sont alors mis également en grève ! Nous assistons à une multiplication des pratiques policières illégales (tirs tendus, norme de distance pour flash-ball, intimidations en garde à vue…).
Nous ne plierons pas ! Face à la Répression, la solidarité est notre arme.
Nous appelons tout le monde à diffuser l’idée juste et légitime de cette lutte et des actions au sein de vos lieux de travail, de votre famille, de vos amis….
De nombreuses actions sont déjà programmées localement, notamment par l’intersyndicale interprofessionnelle locale et complété par l’AG intercatégorielle de Lutte :
Eteignez vos télés et rejoignez les piquets !!!
http://www.7septembre2010.fr/post/2010/10/23/Le-tract-national-qui-circule-chez-les-%C3%A9tudiants
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Eh oui, je ne travaille pas le dimanche et n'étais donc pas gréviste ce jour.
Salut et fraternité aux bloqueurs, en espérant vous rejoindre cette semaine, avec ces quelques millions de salariés, étudiants, retraités qui manquent encore à l'appel.
Dimanche de pluie donc, sans manifestations, sans tracts, sans collègues de travail.
Ouf ! On respire et on se ressource dans le 7ème Art.
Profitez-en vous aussi:
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C'est moins l'usage du passé qui est intéressant dans cette vidéo que le message d'avenir, que j'espère proche, qu'elle porte :
Un dirigeant discrédité, oui bien sûr, on l'a.
Une grève qui ne puisse être résumée à une saute d'humeur (la simple "grogne sociale" si bien dépeinte par des éditorialiste aux ordres), on est à deux doigts de l'avoir.
Mais aussi une grève qui, se contruisant et s'étendant, construit aussi les bases d'un autre type d'économie et des relations sociales.
J'ai lu ici ou là que "tout ce qui est excessif est insignifiant" . C'est vrai.
Mais quand on utilise le mensonge à l'égard d'un peuple et la violence à l'égard de grévistes et de manifestants, je considère que c'est excessif. Et qu'il devient très signifiant dès lors d'appliquer cette vidéo à un homme et un pouvoir dont le but est de Défaire méthodiquement le programme du Conseil National de la Résistance
Je le répète souvent? Oui, car je ne suis pas sûr que la mesure du projet sarkoziste ait bien été prise jusqu'alors.
Je n'en étais pas sûr jusqu'à ces dernières semaines.
Le vent tourne. La peur, et l'espoir, doivent changer de camp.
On continue !
Retraites : ne pas se diviser,ne rien lacher,ne pas écouter les menteurs...
http://rupturetranquille.over-blog.com/article-tiens-une-journee-sans-greve-59564677.html
Provocation-répression...
(Info transmise par J.B, amie du blog)
Sur les provocations - répressions, un témoignage fiable transmis par l'union syndicale santé CGT 69 illustre le communiqué de la CGT de ce vendredi : http://www.cgt.fr/spip.php?article37855
un camarade lyonnais du Syndicat National des Travailleurs de la Recherche Scientifique de la CGT
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