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23 septembre 2009 3 23 /09 /septembre /2009 17:55


Traité de Lisbonne : l’UE tente de faire chanter les Irlandais

Passé en France de
manière expéditive, sans débat ni référendum, le Traité de Lisbonne, qui n’est autre que la constitution européenne que nous avions refusé le 29 mai 2005, tente d’acheter le « second » vote des irlandais pour le référendum du 2 octobre prochain. Lors d’une conférence de presse au Parlement européen le 16 septembre, l’eurodéputé du Parti socialiste irlandais Joe Higgins a accusé la Commission européenne de répandre délibérément la peur pour forcer les Irlandais à voter « oui ».


La Commission, a-t-il dit, a envoyé ses employés dans les écoles irlandaises pour promouvoir le traité, ce qui est un « moyen cynique pour faire comprendre aux parents qu’ils devraient voter oui au traité de Lisbonne ». Le gouvernement irlandais et les organisations pro-Lisbonne exploitent les peurs de la population dues à la crise économique pour dire que si le non l’emporte, la crise s’aggravera, alors qu’en réalité, ce sont les politiques néo-libérales de la Commission qui sont responsables de la crise. C’est d’autant plus flagrant dans le cas de l’Irlande que l’UE a pourvu à son « développement » en misant sur un modèle illusoire d’une politique de services financiers basée sur du dumping fiscal. Et l’Irlande se retrouva fort dépourvue dès que la crise fut venue. Le taux de chômage irlandais a été multiplié par deux en un an et frappe déjà 12,5% de la population et pourrait atteindre les 15% en fin d’année selon le Premier ministre Brian Cowen. Soutenu par la Commission, la BCE et le FMI, son gouvernement a déjà planifié une nouvelle cure d’austérité de 5 milliards d’euros, dont 1,8 milliard de coupes dans les aides sociales, 1,2 dans les dépenses de santé et 746 millions dans l’éducation.

Joe Higgins accuse le président de la Commission, José Manuel Barroso, d’ingérences grossières dans le débat irlandais. Si « la gauche irlandaise est pour un débat démocratique le plus large possible sur le traité », l’intervention partisane de la Commission représente « un abus flagrant de l’argent du contribuable et de la procédure démocratique ». Avec la réélection de Barroso pour un second mandat de cinq ans, les partisans du non vont redoubler d’efforts, dit-il, car « l’Europe en a assez du programme néolibéral de M. Barroso ».

En réponse à une question du correspondant de l’Executive Intelligence Review (EIR) sur le récent arrêt de la Cour constitutionnelle allemande et sur les appels à référendum, dans ce pays et dans d’autres, Higgins a répondu qu’il suivait de près toutes ces questions, qui donnent au camp irlandais du non une responsabilité encore plus grande vis-à-vis du reste de l’Europe.

Le Parti socialiste irlandais fait partie, avec treize autres organisations, de l’alliance Say No to Lisbon/CAEUC (Dire non à Lisbonne/ Campagne contre la Constitution de l’UE). D’après Higgins, la campagne du oui dispose de moyens dix fois supérieurs à celle du non, grâce notamment à la propagande du gouvernement et au soutien des grandes entreprises comme Ryanair.

En effet, le camp du oui bénéficie du soutien inconditionnel des banques irlandaises, puisque ces dernières, en faillite totale, viennent d’être massivement renflouées. Le 16 septembre, le gouvernement a annoncé la création d’une Agence nationale de gestion des actifs (NAMA) pour fournir aux banques 54 milliards d’euros de bons d’Etat (plus du tiers du PIB irlandais) en échange de leurs actifs toxiques d’une valeur nominale de 77 milliards d’euros. Ce plan concerne notamment Bank of Ireland, Allied Irish Bank, EBS building society, Irish Nationwide, Irish Life and Permanent, ainsi que Anglo-Irish Bank, récemment nationalisée. Cette opération a été effectuée sur les ordres directs du Fonds monétaire international et de la Banque centrale européenne.


http://www.solidariteetprogres.org http://www.solidariteetprogres.org

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22 septembre 2009 2 22 /09 /septembre /2009 22:42
ALERTE EN BELGIQUE !
LA CHAMBRE PARLEMENTAIRE VIENT D'ACCORDER LES PLEINS POUVOIRS AU GOUVERNEMENT POUR CAUSE DE PANDÉMIE !


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RTL Info 22/09/09 21:20

La Commission de la Santé publique de la Chambre a adopté mardi à l'unanimité, moins 1 abstention (Vlaams Belang), un projet de loi accordant des pouvoirs spéciaux au gouvernement en cas d'épidémie ou de pandémie de grippe A (H1N1). En cas d'épidémie, il y aura " urgence à disposer d'un cadre juridique adéquat ", a justifié la ministre de la Santé Laurette Onkelinx. Dans ce cas de figure exceptionnel, le processus parlementaire serait trop long. Un arrêté délibéré en Conseil des ministres, serait alors approuvé par le gouvernement et publié au Moniteur après avis du Conseil d'Etat. Le Conseil d'Etat a réagi positivement au projet de loi qui offre la possibilité au gouvernement d'user de pouvoirs spéciaux, une technique rarement utilisée, et qui, dans d'autres circonstance, a parfois prêté le flanc à la controverse.

Voilà, on y est... Nos gouvernants ont pris le chemin de la dictature en douceur et comme toujours dans le dos des citoyens. Comme un seul homme, les députés se sont soumis à la loi du diktat de l'OMS. J'aime bien la dernière phrase :
... qui dans d'autres circonstances, a parfois prêté le flanc à la controverse.

" Qu'en termes élégants ces choses là sont dites ", disait Molière. Mais ici, j'ai bien l'impression que les puissants nous jouent là le premier acte d'une sinistre farce. :cry:


On tue un homme, on est un assassin. On tue des millions d'hommes, on est un conquérant. On les tue tous, on est un dieu.
(Jean Rostand, Pensées d'un biologiste, Éd. J'ai Lu)
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19 septembre 2009 6 19 /09 /septembre /2009 04:43




L’article 2 de la Convention européenne des droits de l’homme oblige les États, parties à la Convention, à ne pas donner la mort illégalement et à prendre toutes les mesures utiles pour protéger la vie humaine.


Si l’article 2 de la Convention admet l’administration de la peine de mort prévue dans le Code pénal, ce principe est remis en question par une prohibition générale de la peine de mort prévue par le protocole additionnel n°13.


Le Protocole n°13 à la Convention européenne des droits de l’homme abolit la peine de mort même en temps de guerre

Sur les 47 États contractants de la Convention, 41 États ont signé et ratifié le protocole n°13[


4 États sur les 47 États contractants de la Convention ont signé, mais pas ratifié le protocole n°13 :

Arménie Espagne Lettonie Pologne


Enfin, 2 États sur les 47 États contractants de la Convention n’ont ni signé, ni ratifié le protocole n°13 :

Azerbaïdjan Russie

http://fr.altermedia.info/general/reintroduction-de-la-peine-de-mort-en-europe-devinez-qui-y-aura-droit_25860.html




Rappel:

Les surprises du Traité de Lisbonne

L’Union européenne a décidé de réintroduire la peine de mort pour les insurgés. Vous ne le croyez pas ? Les médias ne vous l’ont pas appris ? Alors asseyez-vous et attachez vos ceintures.

Tous les Etats membres de l’Union européenne ont aboli la peine de mort. Lors d’émeutes, c’est la prison qui est la pire sanction qui attend les insurgés. Or le Traité de Lisbonne admet de nouveau la peine de mort pour les insurgés au sein de l’Union européenne. A la suite de la crise économique, elle s’attend à de graves troubles dans beaucoup d’Etats membres. C’est pourquoi elle tient à ce que le Traité de Lisbonne entre en vigueur le plus rapidement possible.

En juin 2008, les Irlandais l’ont refusé et bloqué ainsi son entrée en vigueur. Il vise à étendre considérablement le pouvoir des 27 commissaires de l’Union européenne, à mettre en place un président puissant, à réduire à l’état de vestiges les lois nationales des Etats membres et à rendre possible la peine de mort dans certains cas. L’entrée en vigueur du Traité permet explicitement de «réprimer [si nécessaire], conformément à la loi, une émeute ou une insurrection». La peine de mort pourra être prononcée dans l’UE pour sanctionner «des actes commis en temps de guerre ou de danger imminent de guerre». Cela a été précisé en petits caractères dans le Bulletin officiel de l’Union européenne du 14 décembre 2007 et dans les commentaires à propos de la Charte des droits fondamentaux qui aurait force de loi si le Traité entrait en vigueur. Il semble que personne n’ait lu ce passage car l’article 2 («droit à la vie») de la nouvelle Charte des droits fondamentaux dispose que «nul ne peut être condamné à la peine de mort ni exécuté.» Cela paraît incontestable, mais dans un passage en petits caractères on trouve les exceptions:

«La mort n’est pas considérée comme infligée en violation de cet article dans les cas où elle résulterait d’un recours à la force rendu absolument nécessaire:

C’est ainsi que l’abolition de la peine de mort est relativisée et invalidée. Selon l’alinéa c), il sera donc possible dans l’UE, malgré l’interdiction officielle de la peine de mort, d’y recourir pour «réprimer, conformément à la loi, une émeute ou une insurrection». Le saviez-vous? Le Bundestag allemand a voté en avril 2008, à une majorité de deux tiers, avec les voix de la CDU, du SPD, du FDP et des Verts, pour l’abandon de la souveraineté en faveur de l’UE, le Traité de Lisbonne et la réintroduction de la peine de mort pour des insurgés qui y est inscrite. La chancelière Angela Merkel a salué le Traité comme étant un «grand projet».

a) pour assurer la défense de toute personne contre la violence illégale;
b) pour effectuer une arrestation régulière ou pour empêcher l’évasion d’une personne régulièrement détenue;
c) pour réprimer, conformément à la loi, une émeute ou une insurrection.»

Avec l’entrée en vigueur du Traité de Lisbonne, le gouvernement de l’UE devient un gouvernement central puissant, comme celui de l’ex-Union soviétique. Les différentes républiques perdront beaucoup de leur importance et devront renoncer à leurs intérêts individuels pour le bien de l’Empire. Les Irlandais qui, contrairement aux Allemands, avaient été consultés par référendum sur le Traité et l’abandon de leur souveraineté qu’il impliquait l’avaient rejeté en juin 2008 également à cause du retour de la peine de mort. A l’automne 2009, il y aura en Irlande une seconde tentative. Pour que tout marche comme prévu, les 27 commissaires européens se sont mis d’accord en secret, le 18 mars, à Bruxelles, sur le fait de modifier plusieurs lois irlandaises avant le référendum. Ainsi l’UE a mené en Irlande, en dépit de l’interdiction de la propagande politique dans les médias étatiques, une campagne politique en faveur du oui au Traité de Lisbonne, campagne financée avec l’argent des contribuables européens.

Afin que les Irlandais votent «correctement» lors du second référendum, cet automne, les 27 pays de l’UE se sont mis d’accord, le 18 mars à Bruxelles, pour aller à la pêche aux voix. Par exemple, les évêques qui prêchent dans les églises en faveur du Traité de Lisbonne, et donc de l’abandon de la souveraineté irlandaise, recevront de l’argent provenant des caisses de l’UE. En tête de la campagne figure la direction du Parlement européen. Elle a même annoncé publiquement qu’elle voulait que le «non» irlandais soit corrigé le plus vite possible, même au moyen de pressions directes exercées sur les évêques irlandais. De nombreux commissaires de l’UE ont estimé que c’était probablement un peu trop audacieux et ils se sont mis d’accord pour acheter des votes en secret.

Extrait de:
Udo Ulfkotte,
«Vorsicht Bürgerkrieg!
Was lange gärt, wird endlich Wut.
»
pp. 361-363. Kopp Verlag, 2009
(Traduction Horizons et débats)
ISBN 978-3-938516-94-2

Source: Mecanopolis



http://fr.altermedia.info/general/reintroduction-de-la-peine-de-mort-en-europe-devinez-qui-y-aura-droit_25860.html


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Le traité de Lisbonne autorise
à tuer des « émeutiers »

En route vers la tyrannie

 

"La peine de mort est abolie. Nul ne peut être condamné à une telle peine ni exécuté", proclame l’article 2 - 2 de la Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne. Pourtant, ce texte est discrètement corrigé : "Selon l’article 6 alinéas 1 et 3 du Traité de Lisbonne, « les droits, les libertés et les principes » de la Charte sont à interpréter en fonction des dispositions générales du Titre VII de la Charte qui en définit l’interprétation et l’application ainsi qu’en tenant dûment compte des « explications » mentionnées dans la Charte et où sont indiquées les sources de ces dispositions", explique le professeur de droit allemand Karl Albrecht Schachtschneider, interviewé par le magazine Focus-Money (article traduit par Reporterre). "Pourquoi tant de complication ?", l’interroge alors le journaliste, nommé Olivier Janich. "C’est pour dissimuler les choses. On ne présente aux députés que le texte du Traité, qui est de toute façon difficile à comprendre et beaucoup trop long", répond le juriste. Une pierre dans le jardin de Nicolas Sarkozy, qui a osé appeler Lisbonne "mini-traité" et "traité simplifié" alors qu’il est évidemment tout le contraire : long de 152 pages, contenant plus de 350 dispositions de droit primaire, auxquelles s’ajoutent 13 protocoles et 59 déclarations, et complexifié à l’extrême à dessein, pour qu’on n’y comprenne rien. Conséquence de ce camouflage sur le sujet qui nous occupe : la noble prohibition de la peine de mort est rendue caduque par "l’explication" suivante : "La mort n’est pas considérée comme infligée en violation de cet article dans les cas où elle résulterait d’un recours à la force rendu absolument nécessaire : pour assurer la défense de toute personne contre la violence illégale ; pour effectuer une arrestation régulière ou pour empêcher l’évasion d’une personne régulièrement détenue ; pour réprimer, conformément à la loi, une émeute ou une insurrection" (article 2 - 2 de la Convention européenne des droits de l’homme) et "Un Etat peut prévoir dans sa législation la peine de mort pour des actes commis en temps de guerre ou de danger imminent de guerre ; une telle peine ne sera appliquée que dans les cas prévus par cette législation et conformément à ses dispositions" (article 2 du protocole no 6 annexé à la CEDH). Réglons tout de suite le sort de cette dernière disposition : "Selon l’explication, la peine de mort peut être introduite en temps de guerre ou de danger imminent de guerre. Il s’agit là d’un cas très théorique", croit pouvoir avancer le journaliste de Focus-Money. "Vous croyez ? Ne sommes-nous pas en guerre en Afghanistan ? Qu’est-ce qu’un danger de guerre ? Qu’en était-il de la guerre en Yougoslavie  ?", rétorque Karl Albrecht Schachtschneider.


"Ce qui est encore plus inquiétant, c’est que l’on puisse tuer illégalement et sans ordonnance d’un juge lors d’un émeute ou d’une insurrection. Qui définit cela ?", l’interroge alors Olivier Janich. Réponse : "C’est là le problème. A mon avis, les « manifestations du lundi » à Leipzig, en 1989, pourraient être qualifiées d’insurrection, comme pratiquement toute manifestation non autorisée. Prenons les émeutes en Grèce ou les manifestations récentes de Cologne et de Hambourg. Il suffit que quelques « autonomistes » lancent des pierres." Chez nous, on songe aux émeutes de banlieue ou encore aux accrochages en marge du sommet de l’Otan à Strasbourg. Cette qualification d’émeute, qui autorise donc à s’affranchir de l’obligation de ne pas donner la mort, permet en réalité de rendre légale n’importe quelle répression sanglante. Difficile de ne pas croire que c’est justement le but poursuivi : sinon, pourquoi avoir pris la peine d’inscrire cette disposition dans un texte de plein droit, si ce n’est pour se ménager la possibilité de l’invoquer ? Cette idée est exprimée dans la fin de l’interview du juriste allemand (les questions de Focus-Money sont en italiques) : "Pouvez-vous imaginer une raison pour laquelle on prend ce genre de décision ? Les gouvernements s’attendent manifestement à des insurrections. Le scepticisme à l’égard des gouvernements et de l’appareil européen ne cesse d’augmenter. La crise financière et économique accentue la pression sur la population. Donc on a l’intention de tirer sur les manifestants ? C’est ce qu’il semble. Que peut-on faire contre ça ? A mon avis, le Traité de Lisbonne justifie la résistance, également parce qu’il sape la démocratie. A quelle forme de résistance pensez-vous ? Par exemple à des manifestations et à toutes les formes d’opposition publique, à la voie suivie par Gandhi. Manifestations qui vont être qualifiées d’insurrections. Cela évoque les dictatures. Le terme de dictature est impropre mais très usité. Depuis la République romaine, on la définit comme une législation de l’état d’urgence d’une portée limitée dans le temps. Je parlerais plutôt de despotisme, lequel peut dégénérer en tyrannie. D’ailleurs, si en octobre les Irlandais acceptent le Traité de Lisbonne, la peine de mort sera rétablie."


Sur le volet anti-démocratique de Lisbonne enfin, faisant écho à notre article de décembre 2007
Traité européen : le foutage de gueule officiel, Susan George (membre du Conseil scientifique d’Attac), Aurélie Trouvé (coprésidente d’Attac) et Michael Youlton (coordinateur de la campagne irlandaise pour le non au Traité de Lisbonne), ont publié hier une tribune sur Rue89 : "Les gouvernements européens se sont ainsi mis d’accord sur des changements cosmétiques à la Constitution pour qu’elle soit plus facile à avaler  » : voici ce que Valéry Giscard d’Estaing disait en 2007 du Traité de Lisbonne, frère jumeau du Traité constitutionnel européen (TCE). Le 2 octobre prochain, les Irlandais iront voter sur un traité rejeté trois fois, par les Français, par les Néerlandais et par eux-mêmes. En France et aux Pays-Bas, ce traité a pu finalement être adopté en privant les citoyens d’un nouveau vote et en le confiant aux parlementaires. Mais en Irlande, une disposition constitutionnelle oblige, pour toute modification significative des traités européens, à une consultation préalable du peuple par référendum. Voilà donc le gouvernement irlandais obligé de faire revoter des citoyens qui ont « mal » voté en juin 2008. (...) quand des centaines de travailleurs de Dell se voient licenciés suite à une délocalisation en Pologne, M. Barroso accourt immédiatement pour distribuer des carottes avant le référendum : quelques millions d’euros pour la formation et le reclassement. Ceci afin que ne soit pas soulevé le fond du problème, une Europe du libre-échange sans processus d’harmonisation sociale vers le haut et où les entreprises se délocalisent là où les règles sont les moins contraignantes. (...) Les partisans du oui mettent en avant ce soutien de l’Union européenne, mais se gardent bien de dire qu’il est conditionné à des coupes drastiques dans les programmes sociaux et les fonds publics, qui poussent des milliers d’Irlandais à manifester en ce moment. (...) Si les électeurs irlandais disaient non pour la seconde fois, cela pourrait au moins offrir l’opportunité de mettre en débat, avec l’ensemble des citoyens, le contenu d’un nouveau traité, qui puisse réellement résoudre les problèmes sociaux, écologiques et démocratiques auxquels est confrontée l’Union européenne."

Please, irish friends, vote no !


http://www.agoravox.fr/actualites/europe/article/le-traite-de-lisbonne-autorise-a-62526

 

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19 septembre 2009 6 19 /09 /septembre /2009 04:04

La police et les militaires s'entrainent à arrêter les réfractaires au vaccin

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Vendredi 18 Septembre 2009

La police et les militaires s'entrainent à arrêter les réfractaires au vaccin  

Selon certaines rumeurs, la police et les effectifs militaires s'exercent à mettre en place des points de contrôle afin de capturer les personnes qui refusent de prendre le vaccin de grippe porcine, tandis que les services de Santé préparent le terrain pour une campagne de vaccination de masse en avertissant que des problèmes de santé sérieux et potentiellement mortels seront associés au vaccin de H1N1.

Dans cette vidéo You Tube, une femme se présentant comme étant soldat, explique comment elle a participé à un exercice de répétition en Californie,  s’entrainant à mettre des barrages routiers et des points de contrôle, de telle manière que les autorités puissent vérifier qui a reçu le vaccin de grippe porcine. Ceux qui ont été vacciné seront équipés d'un bracelet RFID de façon à être localisé et suivi. A ceux qui n'ont pas pris le vaccin, il leur sera proposé de le prendre sur place et s’ils refusent toujours, ils seront acheminés dans un camp d'internement, selon ce témoignage.

http://www.youtube.com/watch?v=1qQ4iFI5Np8&feature=player_embedded


http://www.alterinfo.net/La-police-et-les-militaires-s-entrainent-a-arreter-les-refractaires-au-vaccin_a36855.html
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19 septembre 2009 6 19 /09 /septembre /2009 01:49



Ouvrez la bouche, vous êtes fiché


Il agit toujours en plein jour, devant un public ami, après avoir invité la presse et même parfois la police. Juché sur un escabeau, il "barbouille" une des grandes affiches qui enlaidissent le paysage de l'un de ses slogans préférés - "la pub fait dé-penser". Si la police n'a pas assisté au spectacle, il se rend à pied au commissariat pour faire une déposition.


François Vaillant est l'un des fondateurs du Collectif des déboulonneurs. Cet ancien dominicain de 58 ans, rédacteur en chef de la revue Alternatives non violentes, doit comparaître lundi 21 septembre devant le tribunal de Rouen. Non pas en tant que "barbouilleur", mais parce qu'il refuse de figurer dans le Fichier national des empreintes génétiques, le Fnaeg. Pourquoi, demande-t-il, les empreintes d'"un dissident, pas un délinquant", figureraient-elles dans ce fichier qui recense déjà plus d'un million de personnes ? Pourquoi accepter l'existence d'un tel fichier, "une aubaine dans l'éventualité d'un gouvernement de type Vichy" ?

En mai 2007, il avait été condamné à 1 euro d'amende pour dégradation de mobilier urbain. Il rêve maintenant d'un procès contre un afficheur. Des paysans du Larzac qui l'ont formé quand il avait 20 ans, il a appris que le procès est une tribune publique, un des outils de la désobéissance civile. Ce lundi, sa cause sera celle des centaines de personnes qui, chaque année, refusent un prélèvement d'ADN.

Un an après avoir été condamné, il avait été convoqué au commissariat et, sommé d'offrir un échantillon de salive, avait refusé d'ouvrir la bouche. Il le sait : il a la loi contre lui, et l'infraction est passible d'un an de prison ferme et de 15 000 euros d'amende.

Marie-Christine Blandin viendra témoigner en sa faveur. Depuis qu'elle a été élue sénatrice (Verts), l'"ancienne prof de sciences nat'", effrayée par les conséquences du fichage génétique, fait le tour de France des tribunaux pour soutenir les récalcitrants. Vendredi 18 septembre, elle devait être à Caen au procès de François Dufour et de l'un de ses camarades du Collectif des faucheurs volontaires. Jugé en mai 2008 pour refus de prélèvement, l'ancien porte-parole de la Confédération paysanne avait été relaxé, mais le parquet a fait appel.

Les procès pour refus de prélèvement d'ADN se multiplient. Au ministère de la justice, faute de statistiques sur les relaxes, leur nombre demeure inconnu. Reste celui des condamnations : 245 en 2004, 519 en 2007. C'est peu, comparé à l'inflation du nombre de personnes fichées : 40 000 en 2004, 806 356 au 1er octobre 2008, 1 080 000 au 1er septembre 2009. Au cours du seul mois d'août, 34 500 personnes ont été répertoriées dans le Fnaeg, indique le commissaire principal Bernard Manzoni, à la police technique et scientifique, installée à Ecully, près de Lyon.

Le Fnaeg est "un outil efficace", note le commissaire. Depuis sa création, il a permis 25 000 rapprochements entre des traces relevées sur une scène d'infraction et des empreintes fichées. "Il faut reconnaître qu'il permet de résoudre des affaires, mais on est maintenant dans une logique d'alimentation du fichier, estime Matthieu Bonduelle, le secrétaire général du Syndicat de la magistrature. Personne ne prône le fichage généralisé, mais, de fait, on est en train de l'effectuer."

Plus d'un million aujourd'hui, combien demain ? "On n'est pas en vitesse de croisière", remarque Yann Padova, le secrétaire général de la Commission nationale informatique et libertés (CNIL). Avant d'occuper ces fonctions, Yann Padova avait fait un calcul basé sur des statistiques policières et judiciaires de 2003 et 2004 : potentiellement, le Fnaeg était alors susceptible de répertorier les empreintes de 4 millions de personnes.

C'est que le recrutement est large : y figurent non seulement les personnes qui ont été condamnées dans le cadre de 137 infractions (à l'exception notable des délits financiers), mais aussi les suspects à l'encontre desquels "il existe des indices graves ou concordants". Sur les 1 080 000 personnes fichées au 1er septembre, 263 000 l'avaient été à la suite d'une condamnation (leur empreinte sera conservée quarante ans), et 817 000 simplement comme "mises en cause dans des affaires judiciaires" (la conservation est alors de vingt-cinq ans).

Créé en 1998 sous Lionel Jospin pour recenser les empreintes des auteurs d'infractions sexuelles, modifié en 2001 par la loi Vaillant, le Fnaeg a changé de nature en 2003, lorsque Nicolas Sarkozy était ministre de l'intérieur. Les infractions banales et les personnes suspectées ont été introduites, la sanction pour refus a été alourdie, et surtout les officiers de police judiciaire ont été habilités à ordonner un prélèvement, alors que seuls les magistrats avaient ce privilège.

La CNIL reçoit chaque année "une petite dizaine" de plaintes de personnes qui demandent à être radiées du fichier. Parmi elles, un père qui y figurait pour non-paiement de pension alimentaire. Pour Benjamin Deceuninck, un des animateurs du collectif Refus-ADN (Refusadn.free.fr), "la police a automatisé le fichage : maintenant, dès qu'on se retrouve au commissariat, on doit donner son empreinte, c'est une politique du chiffre".

Lui-même a déposé un recours devant la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH), à Strasbourg, en octobre 2008, après avoir été condamné à 500 euros d'amende par la Cour de cassation pour refus de prélèvement. La CEDH a aussi été saisie par un collectif de trente-deux faucheurs volontaires. C'est que les récalcitrants se recrutent chez les désobéisseurs de tout poil, des anti-OGM aux anti-pub en passant par les jeunes gens de Tarnac. Mais pas seulement.

Jean-Yves Hubert, lui, se souviendra longtemps de ce matin de 2006 où il s'est disputé avec son colocataire pour une histoire de loyer. Ils se sont battus, le colocataire a porté plainte. Au commissariat, le jeune homme a refusé qu'on lui prélève un peu de salive. Question de principe. Etudiant en informatique, il refuse d'être "catalogué comme un violeur", s'interroge sur ce que ce fichier "donnera à l'avenir", voit "un acte de défiance" dans cette volonté de le ficher et, "par symétrie", se méfie. Il a été condamné à 500 euros d'amende et un an de prison avec sursis pour violences volontaires et refus de prélèvement d'ADN.

Devenu consultant en informatique, le jeune homme n'en est pas quitte pour autant. Car le délit est "continu". Un an après sa condamnation, nouvelle convocation pour prélèvement, nouveau refus, nouvelle amende. Jean-Yves Hubert fait appel, perd. Son "entêtement" lui a coûté 2 850 euros et il peut à tout moment recevoir une nouvelle convocation - "peut-être au lendemain de la publication de l'article ...", plaisante-t-il. Quelques mois avant la fameuse bagarre, il avait adhéré à l'UMP. Il n'a pas renouvelé sa cotisation
.

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16 septembre 2009 3 16 /09 /septembre /2009 04:54
L'ancien Premier ministre Dominique de Villepin.(REUTERS)

Dominique de Villepin aurait été placé sous surveillance policière
NOUVELOBS.COM | 15.09.2009 | 16:02

L'ancien Premier ministre, renvoyé en procès dans l'affaire Clearstream, aurait été filé en avril par des policiers de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI), selon l'un de ses avocats.



Selon l'avocat de Dominique de Villepin, l'ancien Premier ministre, renvoyé en procès dans l'affaire Clearstream, aurait été suivi par des policiers de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) en avril.
"Les officiers de sécurité qui sont en charge de la protection de Dominique de Villepin ont repéré au mois d'avril des voitures qui 'filochaient' l'ancien Premier ministre", a rapporté mardi 15 septembre l'un de ses avocats dans l'affaire Clearstream, Olivier Metzner. Il confirme ainsi une information à paraître mercredi dans le journal satirique Charlie Hebdo."Ces officiers de sécurité ont alors relevé les plaques d'immatriculation qui se sont avérées être celles de voitures du ministère de l'Intérieur" et de la DCRI, a ajouté Olivier Metzner, précisant que ces filatures avaient alors cessé.

"Inquiétant dans un Etat démocratique"

Selon l'avocat, Dominique de Villepin s'en est immédiatement plaint auprès du patron de la DCRI, Bernard Squarcini, qui a nié ces filatures. "Il est tout de même inquiétant que dans un état démocratique on fasse surveiller un ancien Premier ministre", a commenté Olivier Metzner, à moins d'une semaine du début du procès Clearstream, le 21 septembre.

(Nouvelobs.com avec AFP)



http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/politique/20090915.OBS1238/dominique_de_villepin_aurait_ete_place_sous_surveillanc.html
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16 septembre 2009 3 16 /09 /septembre /2009 01:39



Mardi 15 septembre 2009
Dans un livre qu’elle publie gratuitement sur le web et en version physique payante, la vice-présidente du MoDem veut montrer qu’il existe d’autres moyens de financer la création. D’ailleurs, elle revient sur les projets Hadopi, Loppsi et Herisson, des moyens contournés pour « ficher les internautes ».

Effectivement, le meilleur moyen de promouvoir un livre et d’avoir le courage de ses opinions était de mettre un livre en téléchargement libre. Quand on s’appelle Corinne Lepage, et que l’on est anti-hadopienne convaincue, cela tombait sous le sens…

« Entre colère et espoirs » est donc disponible en cliquant sur ce lien, et démontre la viabilité des modèles de distribution alternatifs. « Il faut trouver canaux pour diffuser la création et le savoir, comme nous cherchons à le faire dans l'économie en général. Je voulais montrer que l'on pouvait associer diffusion gratuite et protection du droit d'auteur » indique-t-elle tout d’abord dans une interview accordée à Marianne2.

Hadopi, Loppsi : société de surveillance

Mais certains propos du livre (choisis dans cet article) sont légèrement plus sulfureux, accusateurs : « Mais les ambitions présidentielle et gouvernementale de ficher les Français continuent de plus belle… Il existe aujourd'hui 45 fichiers qui permettent le contrôle de près de 30 millions de Français. Sept nouveaux fichiers sont en préparation cependant que les moyens de la commission nationale informatique et liberté ne cessent de se réduire tant sur le plan matériel que sur le plan juridique. Le projet HADOPI ne constitue en réalité qu'un moyen de ficher les internautes au prétexte de leur donner les moyens de pouvoir constituer leur bonne foi grâce au suivi permanent de leurs activités informatiques. Le projet hérisson dont il est question dans une autre chronique s'inscrit dans la même logique ainsi que le projet LOPSI 2. Il semble que désormais le gouvernement soit de thé de tout ce qu'il est nécessaire pour contrôler les citoyens français en dehors de la sphère Internet ; la bataille se livre désormais sur Internet ».

Le bestial Herisson

En ce qui concerne le projet Herisson (Habile Extraction du Renseignement d’Intérêt Stratégique à partir de Sources Ouvertes Numérisées), son but « est d'assurer une surveillance complète des réseaux Internet et par là même de mettre sous contrôle le dernier espace de liberté existant ».


Corinne Lepage rappelle qu’un appel d’offres avait été lancé en 2007, pour la création d’une plateforme dédiée au traitement des sources ouvertes pour le renseignement militaire d'intérêt stratégique : « Il s'agit en réalité de surveiller tous les réseaux avec des technologies extrêmement poussées permettant le cas échéant de surveiller en réalité tous les acteurs du
Web, en dehors de tout contrôle ». Ce qui induit également la surveillance des réseaux chat IRC, mailong lists, forums, blogs, podcasts, P2P…

Alarmiste, elle finit par rappeler qu’« En réalité, c’est bien une société de surveillance généralisée qui se met en place ».

Source : Informaticien.com

http://panier-de-crabes.over-blog.com/article-36117124.html



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16 septembre 2009 3 16 /09 /septembre /2009 00:30

wake-up-fascism


De mieux en mieux,aux USA,la police pourra faire des prises de sang forcées sur ceux qui refusent de souffler dans l’éthylo test ! Quand on pique les gens de force,en plus de faire une prise de sang on peut très bien injecter quelque chose.


Starr hopes the new system will cut down on the number of drunken driving trials. Officers can’t hold down a suspect and force them to breath into a tube, she noted, but they can forcefully take blood — a practice that’s been upheld by Idaho’s Supreme Court and the U.S. Supreme Court.
article original

C’est à dire :

Starr espère que le nouveau système permettra de réduire l’alcool au volant. Les agents ne peuvent pas détenir les suspects et les forcer à respirer dans un tube, mais ils peuvent prendre de force le sang – une pratique qui a été confirmée par la Cour suprême de l’Idaho et de la Cour suprême américaine.”
traduction google

C’est dingue quand même comme les libertés se restreignent,voila que de simples officiers de police pourront vous prendre votre sang de force,et honnêtement,quand on plante une aiguille pour prendre du sang,qui nous dit qu’ils ne pourront pas également injecter un quelconque produit.

En tout cas,c’est une preuve de plus que l’état(les usa,l’europe,c’est pareil) s’immisce de manière coercitive dans nos vies.Cela n’augure rien de bon et plante le décors des années à venir.

La soviétisation de nos systèmes est patente,les libertés individuelles se restreignent à vu d’oeil.

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15 septembre 2009 2 15 /09 /septembre /2009 21:20
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Les ennemis d'Internet libre font feu de tout bois. Vigilance !



La pitoyable affaire Hortefeux n'a pas retenu l'attention des commentateurs sur l'un de ses aspects les plus inquiétants, la critique d'Internet.
Les pourfendeurs de la liberté d'expression sur la Toile ont en effet, une nouvelle fois, profité d'un débat public pour jouer leur petite musique insidieuse, espérant préparer les esprits à de futures restrictions de leur liberté d'expression.

Ainsi, Jean-François Copé affirmait le 14 septembre sur France2 : “Je crois que l’on a oublié quelque chose de très important qui touche notre profession (la politique) et la vôtre (le journalisme) : Internet”, ajoutant
: “Il faudra un jour ou l’autre que l’on assume un débat public sur Internet et la liberté.”

Analysons de près cette déclaration, plus révélatrice qu'il n'y paraît en première lecture. Qui en effet a filmé la séquence où Brice Hortefeux exprime des propos controversés sur les militants UMP d'origine arabe auvergnate ? Une chaîne de télévision, Public Sénat. Et qui a refusé ensuite de la diffuser à l'antenne ? Public Sénat. Qui a permis qu'elle sorte de la censure journalistique pour être portée à la connaissance du public ? Internet.


Après le reportage bidonné de France2 sur Luc Chatel dans un supermarché, après la visite truquée d'une usine par Nicolas Sarkozy, au lieu de s'indigner d'un nouvel acte de censure, ou d'auto-censure de la part d'une chaîne de télévision publique, Jean-François Copé a préféré s'en prendre à la Toile, qui a joué le rôle démocratique que n'assument plus les médias. C'est là que l'affaire devient très intéressante.

Quand la plupart des journalistes se taisent, cachent ou déforment la réalité, seule la Toile ose bousculer les puissants. C'est précisément cela qui dérange le système en place, qui s'est exprimé pour l'occasion à travers l'un de ses représentants, Jean-François Copé.

Ce n'est pas la première fois que des piliers du système partent à l'assaut d'Internet, prenant pour prétexte la lutte contre la pédophilie ou le terrorisme afin de réclamer une "régulation d'Internet".

Nadime Morano par exemple est coutumière de ces attaques contre la Toile, elle qui déclarait en 2008 sans craindre le ridicule "
Internet, c’est comme une magnifique voiture de course. Si vous n’avez pas votre permis de conduire et que vous ratez un virage, c’est la mort. Il en va de même sur la Toile."

Autre pourfendeur de l'Internet libre, Frédéric Lefebvre, qui tente régulièrement au parlement de faire voter des amendements liberticides. Ainsi, en novembre 2008, il proposait, heureusement sans succès, qu'au nom "de la protection de l'enfance et du respect de la dignité humaine", le CSA soit en charge de "la labellisation et de la régulation de tous les sites incluant des contenus audiovisuels créés par les utilisateurs". Fini les vidéos pour nous rafraîchir la mémoire quand les médias sont défaillants, fini les conférences et interviews en ligne de ceux qu'on ne voit jamais sur le petit écran, fini la créativité militante. Mais quel monstre oserait s'opposer à une si noble cause, "la protection de l'enfant et le respect de la dignité humaine" ?...

La gauche du système n'est pas en reste. Philippe Val, patron de Charlie Hebdo et nouveau directeur de France Inter selon la volonté de Nicolas Sarkozy, a toujours détesté la Toile. Déjà en 2001,
il écrivait : "Qui est prêt à dépenser de l’argent à fonds perdus pour avoir son petit site personnel ? Des tarés, des maniaques, des fanatiques, des mégalomanes, des paranoïaques, des nazis, des délateurs, qui trouvent là un moyen de diffuser mondialement leurs délires, leurs haines, ou leurs obsessions. Internet, c’est la Kommandantur du monde ultra-libéral. C’est là où, sans preuve, anonymement, sous pseudonyme, on diffame, on fait naître des rumeurs, on dénonce sans aucun contrôle et en toute impunité. Vivre sous l’Occupation devait être un cauchemar. On pouvait se faire arrêter à tout moment sur dénonciation d’un voisin qui avait envoyé une lettre anonyme à la Gestapo. Internet offre à tous les collabos de la planète la jouissance impunie de faire payer aux autres leur impuissance et leur médiocrité. C’est la réalité inespérée d’un rêve pour toutes les dictatures de l’avenir."

François Hollande n'a jamais non plus goûté aux délices de la liberté sur Internet. Plusieurs fois, il a exprimé son désir de voir cette liberté encadrée.

Précisons qu'Internet n'est pas un espace en dehors des lois. Contrairement à ce que tentent de faire croire les "régulateurs de la liberté d'expression", la Toile est soumise aux mêmes lois que celles qui régissent l'expression publique en général, à savoir l'interdiction de l'injure, de la diffamation et l'obligation de ne pas contester un certain nombre de vérités historiques officielles.

En réalité, si Internet dérange, c'est parce qu'il est le dernier espace de la liberté de l'esprit, le seul endroit où la contestation et la diffusion d'idées non conformes est encore possible. Quand un nombre croissant de citoyens éteignent leur téléviseur, referment leur journal, dégoûtés par la bien-pensance généralisée et la complaisance avec le pouvoir et ses amis, c'est Internet qui fait office de refuge
.
C'est évidemment sur la Toile, et nulle part ailleurs, que les vrais débats aujourd'hui ont lieu, que les idées bouillonnent, que l'information circule.


Prenons garde de ne pas perdre subrepticement, sous des prétextes moraux, notre liberté d'informer, de débattre, de convaincre, de lutter. Il faudra être très vigilant vis-à-vis de tout ce qui se fera dans le cadre de la loi Hadopi 2, il faudra aussi surveiller le parlement européen, régulièrement secoué de cette même volonté de contrôler Internet de très près,
comme nous l'avions révélé il y a quelques temps.

Surtout, il faut à tout prix éviter que ne s'installe dans l'esprit d'un nombre croissant de Français l'idée qu'Internet = danger, loi de la jungle. C'est ce que cherchent à l'évidence les ennemis de la liberté sur la Toile, à coup de déclarations qui vont toujours dans le même sens, et profitant de n'importe quelle affaire pour servir ce discours.


http://www.levraidebat.com/article-36094971.html


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15 septembre 2009 2 15 /09 /septembre /2009 05:46


 De mieux en mieux,aux USA,la police pourra faire des prises de sang forcées sur ceux qui refusent de souffler dans l’éthylo test ! Quand on pique les gens de force,en plus de faire une prise de sang on peut très bien injecter quelque chose.


wake-up-fascism



Starr hopes the new system will cut down on the number of drunken driving trials. Officers can’t hold down a suspect and force them to breath into a tube, she noted, but they can forcefully take blood — a practice that’s been upheld by Idaho’s Supreme Court and the U.S. Supreme Court.
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C’est à dire :

Starr espère que le nouveau système permettra de réduire l’alcool au volant. Les agents ne peuvent pas détenir les suspects et les forcer à respirer dans un tube, mais ils peuvent prendre de force le sang – une pratique qui a été confirmée par la Cour suprême de l’Idaho et de la Cour suprême américaine.”
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C’est dingue quand même comme les libertés se restreignent,voila que de simples officiers de police pourront vous prendre votre sang de force,et honnêtement,quand on plante une aiguille pour prendre du sang,qui nous dit qu’ils ne pourront pas également injecter un quelconque produit.

En tout cas,c’est une preuve de plus que l’état(les usa,l’europe,c’est pareil) s’immisce de manière coercitive dans nos vies.Cela n’augure rien de bon et plante le décors des années à venir.

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