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17 mars 2013 7 17 /03 /mars /2013 02:01

 

Les drones s'équipent de serres pour fondre sur leurs proies

 

Les rapaces sont parmi les prédateurs les plus performants de la nature, et c'est sans aucun doute pourquoi ils ont servi de modèle au développement d'un drone équipé de serres.

L'Université de Pennsylvanie s'est largement inspiré des techniques de chasse des rapaces comme les aigles ou les faucons pour développeur un nouveau drone volant équipé d'un bras proposant une pince à la manière de serres.

drone Ce sont 3 griffes mobiles qui équipent le bras monté sur un quadrirotor et lui permettent d'attraper des objets. Mais c'est plus globalement le mouvement du rapace qui est reproduit puisque le drone est capable de fondre sur son objectif et de l'attraper à une vitesse relativement importante ( neuf fois sa propre taille par seconde ).

A terme, le système pourrait être envisagé dans le cadre d'opérations de sauvetage nécessitant une intervention rapide pour extraire une personne en détresse d'une situation critique.

Mais le projet pourrait également s'inviter dans le domaine de la sécurité, de la surveillance ou même dans l'armée pour permettre de viser des cibles humaines. En outre il est envisageable de voir des drones parfaitement autonomes lancés à la recherche de cibles spécifiques pour capturer des individus sans engager de fusillade ou d'affrontement direct.

Source

 

Voir aussi :

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Corée du Nord : les médias occidentaux nous préparent à la guerre


 

 

corc3a9e-du-nord.jpgLa soi-disant couverture de l'escalade des tensions dans la péninsule coréenne par les médias occidentaux, c'est comme regarder un film qui serait un croisement entre un mauvais James Bond et un film d'horreur bon marché de zombies carnivores. 

Ce serait drôle si le danger de la guerre n'était pas si grave et imminent. L'inquiétant objectif de la couverture médiatique occidentale est de préparer la Corée du Nord - un pays pauvre et ruiné - pour des attaques militaires tout azimut par la psychopathe superpuissance nucléaire mondiale - les États-Unis. 

Paradoxalement, ce danger vient de groupes d'information qui prétendent pompeusement être les bastions libres-penseurs du journalisme indépendant, alors qu'en réalité ils ne sont rien de plus que des auteurs de romans à sensation de la pire sorte. 

Kim Jong-un, le jeune leader de la Corée du Nord qui a succédé à son père à la fin de 2011, est présenté par les médias occidentaux comme un voyou dérangé dont le personnage ressemble grossièrement à celui du Doctor Evil (NDT : film de Austin Powers). Ses traits de caractère sont dignes d'un rôle dans un des tout premiers films de 007. 

Il y a quelques Jours, Kim aurait menacé de lancer une «guerre nucléaire préventive» contre la Corée du Sud et son patron, les Etats-Unis. Quel malheur ! 

Il a à peine été mentionné que Kim a été contraint à cette position pour défendre avec acharnement son pays soumis à une immense pression de l'implacable agression impérialiste. La République populaire démocratique de Corée vient encore une fois d'être frappée par des sanctions menées par les Etats-Unis dans le but d'isoler le pays de tout contact international. 

C'est l'équivalent de l'isolement d'un détenu, soumis à la privation sensorielle. Mais ici, c'est la torture permanente, sans répit, de toute une nation. 
Oui, la Corée du Nord a procédé à un essai nucléaire souterrain à la mi-Février. 

C'était après que les Etats-Unis aient resserré les boulons avec encore plus de sanctions, et après des années de refus de Washington d'un règlement négocié permettant de mettre fin à plus de six décennies d'embargo commercial paralysant l'économie du pays, en plus de la menace d'une annihilation nucléaire, omni-présente depuis la guerre 1950-1953 avec son voisin du sud soutenu par les Américains. 

Aucun autre pays n'a été menacé de l'Armageddon nucléaire aussi souvent que la Corée du Nord - et toujours par les Etats-Unis - depuis plus de 60 ans. 

Les médias occidentaux ont mis en exergue le fait que le dirigeant nord-coréen a ordonné à l'ensemble de ses troupes de se préparer à «effacer» une île sud-coréenne en « transformant ses bastions en une mer de flammes. ». 

Vous voyez le sous-entendu ici ? Anéantir une île? Eh bien, Kim doit être un mégalomane fou, non? 

L'île en question est le territoire contesté du Baengnyeong, qui est en fait situé au large du territoire continental nord-coréen, mais que les Etats-Unis ont inclus de force dans les possessions de la Corée du Sud après la guerre de 1950-53. Il a été utilisé depuis, par provocation, comme un relais pour la surveillance américaine et de planification pour une future attaque contre la Corée du Nord. 

Nul doute que l'île sera utilisée cette semaine par les États-Unis pendant les éternelles manœuvres de plans de guerre simulant l'invasion de la Corée du Nord, mais que Washington appelle par euphémisme « mesures défensives ». 

Comme il convient à la caricature de scélérat, des photographies et des vidéos ont abondé dans les médias occidentaux montrant Kim Jong-un vêtu d'un long manteau noir et de gants noirs, regardant à travers des jumelles apparemment vers la Corée du Sud et les forces américaines au-delà de la zone démilitarisée du 38e parallèle. 

Juste au cas où le public occidental ne parviendrait pas à saisir le rapprochement avec la caricature du démoniaque Dr Evil, une autre « sous-intrigue » est instillée- les zombies carnivores nord-Coréens. 

Ces dernières semaines, il y a eu une vague d'histoires régurgitées par les mêmes médias occidentaux sur l'apparition de cannibalismeparmi des personnes prétendument mourant de faim en Corée du Nord. Ces histoires d'horreurs cannibalesques et de nihilisme n'ont pas seulement été imprimées par les tabloïds voyeuristes de la presse de caniveau. Elles ont également été publiées en premières pages par des tirages supposés de qualité, tels que le Sunday Times et Indépendant de Grande-Bretagne, ainsi que par l'un des journaux américain de renom, le Washington Post . 

De manière significative, ces histoires macabres ont commencé à circuler dans les médias occidentaux à la fin de Janvier - environ deux semaines avant que la Corée du Nord ait effectué son explosion nucléaire souterraine. 

Cela suggère que les allégations d'horreurs carnassières en Corée du Nord sont l'œuvre d'une campagne psychologique occidentale visant à ajouter une note péjorative en technicolor à la crise actuelle. 

Cela rend la lecture difficile. Non pas à cause des détails macabres présumés, mais parce que ces histoires sont si évidemment concoctées et régurgitées de manière réflexe par les supposés organes d'information. Les prétendues horreurs proviennent toutes de la même source: il y aurait une équipe de journalistes infiltrés travaillant dans une boite appelée Asia Press, basée au Japon, qui auraient des activités secrètes en Corée du Nord et aurait interviewé plusieurs agriculteurs anonymes et des fonctionnaires du parti communiste. 

C'est si mauvais que ça ne peut pas s'inventer. 

Pourtant, les médias occidentaux se sont précipités, sans confirmation ni vérification, pour pomper ces histoires à vous glacer le sang de prétendu cannibalisme au sein de la population nord-coréenne. 

Dans une de ses parutions, le Daily Mail britannique titre : 

« Des parents nord-coréens 'mangent leurs propres enfants' après avoir été rendus fous par la faim dans un état ​​paria touchée par la famine. ». On dit aux lecteurs du Daily Mail comment des adultes affamés enlèvent et assassinent des enfants. Un homme aurait été exécuté par un peloton d'exécution après que sa femme ait découvert qu'il avait tué leur petite fille et leur fils « alors qu'elle était en voyage d'affaires »; quand elle revint à la maison son mari l'accueillit en lui annonçant en guise de bienvenue « qu' ils avaient de la viande »pour manger.


Dans un autre conte macabre, imprimé en tant qu'information sérieuse, un homme âgé aurait déterré ses petits-enfants et mangé leur chair pourrie. 

Ce qui est vraiment troublant au sujet de ces infos est que non seulement le sensationnel sordide passe pour de l'info crédible fournie par des organismes supposés sérieux, mais le pire est que cette propagande est apparemment crue par les masses de l'opinion publique occidentale qui lisent ou regardent ces médias. Jetez un coup d'œil sur quelques-uns des commentaires des lecteurs sous les histoires imprimées dans les médias mentionnés ci-dessus et vous trouverez toutes sortes de dénonciations de la Corée du Nord et de son « peuple de malades ». 

Mais ce ne sont pas les nord-coréens qui sont dépravés: ce sont les médias occidentaux et leurs abonnés crédules qui se livrent à cette diffamation odieuse d'une nation entière. 

La couverture médiatique occidentale de la Corée du Nord se souvient des histoires de bébés arrachés à des couveuses par des soldats irakiens au Koweït, ce qui était un point crucial de basculement de l'opinion publique occidentale pour soutenir la guerre menée par les Américains contre l'Irak en 1991. Plus d'une décennie plus tard, les mêmes médias occidentaux on fait circuler des histoires effrayantes d'armes de destruction massive qui ont ouvert la voie du génocide en Irak de 2003-2012 par les américains. 

La même presse de propagande occidentale répète l'interminable refrain au sujet des «sinistres ambitions nucléaires iraniennes» qui servent à justifier un embargo commercial criminel mené par les Etats-Unis contre l'Iran qui peut entraîner une attaque militaire israélo-américaine contre la République islamique. 

La même presse de propagande occidentale est désormais en train de faire le travail de mise en pièce de la Corée du Nord. Une nation de zombies mangeurs de chair, dirigée par un culte de la personnalité maléfique qui veut faire sauter les îles? »Ouais, vas-y Chuck (NDT : Chuck Hagel, secrétaire à la défense), atomise-moi tout ça ! » 

Le public occidental est en train de se faire berner comme un imbécile pour adhérer au comportement le plus dépravé de la barbarie militaire - une superpuissance nucléaire éprouvant des démangeaisons de détruire une nation ruinée qui ne menace personne 

En vérité, la réalité occidentale impérialiste est plus perverse et malade que la fiction occidentale.

http://avicennesy.wordpress.com/2013/03/13/coree-du-nord-les-medias-occidentaux-nous-preparent-a-la-guerre/


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22 janvier 2013 2 22 /01 /janvier /2013 00:55
Les dessous d'un futur vaccin contre l'Alzheimer ou le comble de l'absurde

 

Les dessous d'un futur vaccin contre l'Alzheimer ou le comble de l'absurde
21.1.2013 - La lubie d'un vaccin anti-alzheimer se précise: vraie fausse solution qui consiste en fait surtout à permettre aux labos de  continuer à s'engraisser plutôt qu'à oser voir les vraies causes en face et à y remédier, cette piste nous offre surtout l'occasion de tester notre bon sens et nos facultés logiques.
 
Exactement comme avec les allergies, les cancers ou des maladies auto-immunes, largement favorisés par les vaccins, on envisage à présent un vaccin contre un des effets secondaires graves possible des autres vaccins déjà sur le marché... quel non sens!
 
Evidemment, pour les labos, ça s'appelle "faire coup double" mais pour le public, cela signifie s'enfoncer encore un peu plus dans le marasme, la dépendance, et aller d'effet secondaire en effet secondaire!
 
Ainsi, au lieu d'arrêter de vacciner annuellement les seniors contre la grippe et de cesser de recourir à des vaccins à base d'aluminium tout au long de la vie et de constater ainsi le net déclin de l'incidence de la maladie d'Alzheimer auquel on assisterait alors immanquablement, on s'obstine à faire croire que LA cause (en réalité très secondaire) de la maladie à laquelle il faut s'attaquer, ce sont les plaques amyloïdes entre les neurones!!
 
Il faut dire que le marché est juteux: déjà 35 millions de gens atteints dans le monde et combien de gens seront en outre englobés facilement dans le segment des "individus à risque", histoire d'accroître la cible marketing des futurs vaccins préventifs anti-Alzheimer?!
 
Sur le site Futura-sciences.com, on peut lire des affirmations aberrantes sur ce vrai faux vaccin- miracle futur!
 
Extraits choisis:
 
« Les recherches continuent donc pour trouver le moyen de pousser les défenses de l’organisme à détruire ces plaques présentes entre les neurones. Le problème ne vient pas de la synthèse des bêta-amyloïdes, mais plutôt d’un déficit dans leur élimination. Les cellules du système immunitaire du cerveau, les cellules microgliagles, ne parviennent pas à s’en débarrasser comme il faudrait.
 
Des plaques séniles en net recul
 
Après avoir essayé 25 molécules différentes pour stimuler la microglie, des scientifiques de l’université Laval (Québec), épaulés par le laboratoire GlaxoSmithKline (GSK), ont peut-être trouvé le composé qu’ils cherchaient. Leur expérience est décrite dans les Pnas.
 
Ce traitement repose sur une molécule appelée MPL, pour monophosphoryle lipide A. Elle est connue, car elle joue le rôle d’adjuvant dans certains vaccins développés par GSK, ce qui implique que son innocuité a déjà été prouvée chez l’Homme.
 
Les cobayes n’étaient cependant pas humains. Des souris présentant une neurodégénérescence semblable à la maladie d’Alzheimer ont reçu par injection une dose hebdomadaire de MPL durant 12 semaines consécutives. À la fin du traitement, 80 % des plaques séniles avaient été éliminées. Les souris avaient aussi retrouvé la mémoire et obtenaient de meilleurs tests que les rongeurs non traités lors d’exercices d’apprentissage.
 
De faibles effets secondaires chez les souris avec le MPL
 
Les biologistes supposent que le MPL agirait à deux niveaux. D’une part, il augmenterait le nombre de cellules souches sanguines, celles qui se différencient en cellules de la microglie, élevant ainsi les effectifs du système immunitaire dans le cerveau. En plus, la molécule, en se fixant sur ces cellules, augmente leur appétit pour les plaques séniles, qui se trouvent mieux phagocytées.
 
Si d’un point de vue biologique les progrès sont incontestables, il faut prendre en compte en plus les effets secondaires lorsqu’on compte développer un vaccin. Contrairement aux précédents essais qui s’étaient montrés trop lourds de conséquences, l’inflammation constatée semble cette fois nettement plus modérée. De quoi supposer que le traitement serait bien supporté par les sujets humains à des doses équivalentes.
 
[…]L’idée serait de l’utiliser de deux façons différentes. Le MPL constituerait d’une part un vaccin thérapeutique pour les patients atteints par la maladie d’Alzheimer en augmentant la réponse des cellules de la microglie aux plaques séniles, permettant de ralentir la progression de la neurodégénérescence. D’autre part, il pourrait aussi constituer un bon vaccin préventif pour les personnes à risque de déclarer la démence par stimulation de la réponse immunitaire contre les bêta-amyloïdes. »
 
Nous y voilà : ou comment rentabiliser un produit déjà incorporé dans de précédents vaccins ! Le MPL figure en effet déjà dans la composition d’un vaccin comme le Cervarix (papillomavirus), un vaccin qui a déjà fait beaucoup de victimes : décès, paralysies, épilepsie, etc
 
Dans l’étude Patricia, financée par GSK, au sujet de son vaccin Cervarix, on retrouve 9% d’effets secondaires GRAVES dans le groupe Cervarix contre 8,9% dans le groupe Havrix (vaccin hépatite A du groupe qui contient aussi de l’aluminium, comme le Cervarix). Bien sûr, GSK a eu tôt fait de prétendre que seul 0,1% de ces effets secondaires étaient attribuables à l’un de ses deux vaccins… comment s’en étonner ?!
 
Mais malgré cela, un site comme Futura-Sciences ne craint pas de se ridiculiser en affirmant que cette molécule (le MPL bactérien) « est connue, car elle joue le rôle d’adjuvant dans certains vaccins développés par GSK, ce qui implique que son innocuité a déjà été prouvée chez l’Homme. »
 
Par ailleurs, il est aussi question des effets inflammatoires du MPL… troquer une future maladie d’Alzheimer que des vaccins aluminiques et antigrippaux auront favorisée chez vous, par une future maladie auto-immune inflammatoire, ça vous tente ? Parce que c’est clairement ça le pseudo « progrès » qu’on vous vend ici !

http://www.initiativecitoyenne.be
http://www.alterinfo.net/Les-dessous-d-un-futur-vaccin-contre-l-Alzheimer-ou-le-comble-de-l-absurde_a85911.html
Sur notre société folle, voir aussi :
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4 décembre 2012 2 04 /12 /décembre /2012 06:27

 

Les nanoparticules : déjà notre pain quotidien
Un chercheur travaille sur les nanoparticules dans un laboratoire de l’Institut national de recherche et de sécurité (INRS), en 2011 à Vandoeuvre-lès-Nancy.

Cela fait des années que la journaliste de Grist Twilight Greenaway garde un œil sur l’introduction des nanotechnologies dans la nourriture. Pourtant, dit-elle, après lecture d’une enquête de The Environmental Magazine, « ce qui m’a le plus surprise, c’est d’entendre combien de produits alimentaires contiennent déjà des nanoparticules ». On y apprend ainsi qu’elles « sont utilisées pour purifier l’eau, comme agent anti-agglomérant et gélifiant, et dans les emballages pour protéger contre les UV, éviter la multiplication des microbes ou détecter une éventuelle contamination ».

Dans le seul domaine des emballages, cette technologie en plein essor devrait rapporter 20 milliards d’euros d’ici à 2020, selon l’enquête de The Environmental Magazine. Dans l’industrie alimentaire, elle est aussi utilisée pour fournir nutriments et vitamines, ou encore comme conservateur, épaississant, colorant… Le dioxyde de titanium, par exemple, sert de colorant blanc « dans des dentifrices et de nombreux produits transformés, comme les Mentos, les chewing gums Trident et Dentyne, les M&Ms, la crème chantilly glacée de Betty Crocker… », liste The Environment Magazine. 

Aliments contenant des nanoparticules de dioxyde de titanium. Source : Environmental Science & Technology / Grist

En attendant, on ne comprend pas encore grand-chose à l’effet des nanoparticules fabriquées en laboratoire sur l’environnement et sur la santé des êtres vivants. L’auteur rappelle qu’elles se mesurent en milliardième de mètre – si une nanoparticule était un ballon de foot, un globule rouge aurait la taille d’un stade, explique-t-elle. Or c’est justement du fait de leur taille infinitésimale, de ce changement d’échelle, que leurs propriétés peuvent être différentes, et qu’elles peuvent facilement s’infiltrer dans nos organes.

Parmi les rares études sur le sujet, The Environmental Magazine note qu’en 2011, « des chercheurs ont trouvé qu’inhaler des nanotubes de carbone (utilisé dans le plastique et les puces informatiques) peut abîmer les poumons de la même manière que l’amiante, et ainsi augmenter les risques de cancer. Ingérer des nanoparticules pourrait avoir des effets néfastes plus subtils – comme absorber en excès une vitamine ou un minéral, à un degré toxique ». Grist évoque de son côté une étude de l’université de Cornell qui, en février, montrait que les nanoparticules modifiaient la structure des parois de l’intestin des poulets qui y étaient exposés.

Dénonçant un sérieux manque de transparence dans ce domaine, la journaliste de Grist dresse finalement un « inévitable » parallèle avec les aliments génétiquement modifiés : « Comme avec les OGM, la stratégie semble être : premièrement, les diffuser dans les produits alimentaires en masse ; et évaluer les risques ensuite (ou jamais). »

Source: bigbrowser.blog.lemonde.fr 

http://lesmoutonsenrages.fr/2012/12/03/les-nanoparticules-deja-notre-pain-quotidien/#more-34772

 

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26 octobre 2012 5 26 /10 /octobre /2012 23:42

 

 

Un monde sans humains ?

Depuis une quinzaine d'années, l'accélération du progrès technique a permis de réaliser des prouesses impensables. Refaire marcher des personnes amputées grâce à une prothèse bionique ou passer un entretien professionnel face à un robot ne relève plus de la science fiction. La technologie est partout. Elle régit nos rapports sociaux et va s'immiscer jusque dans nos corps. Mais jusqu'où laisserons-nous encore aller nos machines ? C'est cette question récurrente, à l'origine de nombreuses œuvres utopiques, que pose ici Philippe Borrel.


http://videos.arte.tv/fr/videos/un-monde-sans-humains--7002076.html

 

 

 

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Lien reçu,

http://www.pcinpact.com/news/74775-le-pointage-salaries-grace-aux-donnees-biometriques-durci-par-cnil.htm?utm_source=PCi_News_letter&utm_medium=news&utm_campaign=pcinpact

 

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Il ne tue pas, il ne fait pas de cratère, il ne détruit pas les bâtiments. Le missile conçu par Boeing fait pourtant beaucoup de dommages, il vise le cœur stratégique d'une nation. Commandé par le Pentagone en octobre 2008, un missile électro-magnétique a été testé le 16 octobre dernier dans le désert de l'Utah.

 

Un bâtiment au milieu du désert. À l'intérieur, des ordinateurs, des systèmes de surveillance et de sécurité électroniques. Le calme plat. Soudain, les écrans se mettent à défaillir. Puis écran noir. Mission accomplie. Plus aucune vie électronique n'a survécu. Même la caméra qui filmait la scène s'est éteinte. Voilà les dégâts que peut faire ce missile (voir la vidéo ci-dessous).

 

Un franc succès

 

Le Projet de Missile Avancé à fortes micro-ondes contre électroniques (baptisé CHAMP, l'abréviation de "champion" en anglais) dirigé par Phantom Works, la section de Boeing spécialisée dans la défense et la sécurité avait promis de changer le visage de la guerre contemporaine. À en croire ses concepteurs, ce premier test a été un franc succès.

 

L'idée n'est pas nouvelle, comme l'expliquait en 2008 Le Monde Diplomatique, "l'effet des impulsions micro-ondes sur les systèmes électroniques a été découvert, un peu par hasard, lorsque les armées ont constaté que, à proximité de leurs radars les plus puissants, les appareils électroniques tombaient en panne."

 

"Faire de la science-fiction la réalité scientifique"

 

Le CHAMP a visé sept autre cibles avant de s'autodétruire au-dessus du désert. Si James Dodd, vice-président de Boeing Aircraft et Keith Coleman se frottent les mains (voir la vidéo ci-dessous) "Aujourd'hui nous avons fait la science fiction en réalité scientifique" la portée de cette arme reste toute relative. Comme le souligne Business Insider, ce missile "n'est ni plus ni moins qu'une arme de plus dans l'arsenal destiné à faire tomber les systèmes radar."

 

 

Un missile qui tombe à pic

Le système de radar dit passif est largement commercialisé à l'étranger pour identifier les avions furtifs américains. Une rafale de missiles CHAMPS les rendra totalement inutiles. Le succès de ce test tombe donc à pic: l'aviation américaine sera dotée dès avril 2016 d'un nouvel et très coûteux avion, le F35, CHAMP sera alors l'allié parfait.

Et cette innovation pourrait en séduire d'autres, rappelez-vous, dans Ocean's Eleven, la bande de braqueurs faisait sauter le réseau électrique d'un casino. De belles perspectives...

 

 


 

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26 octobre 2012 5 26 /10 /octobre /2012 23:01

 

Science-fiction :

 

Clinatec : cette discrète clinique où l’on implante des nanos dans le cerveau

Par Agnès Rousseaux (24 octobre 2012)


Un centre de recherche d’un nouveau genre s’apprête à mener ses premières expériences. Implants de nanotechnologies dans le cerveau, neurostimulation, « médecine régénérative », jusqu’à des technologies pouvant changer le comportement : tels seront les recherches menées à Clinatec, à Grenoble, sur des patients volontaires. Une certaine opacité entoure ce projet, résultat d’une alliance entre industrie nucléaire, « start-up » de nanotechnologies et neurochirurgiens. Comment seront encadrées ces recherches ? Quel contrôle sera exercé sur leurs applications commerciales et industrielles ? Basta ! a mené l’enquête.

 

 

 

C’est une « clinique expérimentale » où l’on teste des dispositifs électroniques implantés dans le cerveau. Baptisée Clinatec, cette neuro-clinique, pilotée par le Commissariat à l’énergie atomique (CEA) de Grenoble, travaille sur les applications des nanotechnologies dans le champ des neurosciences, en particulier sur les maladies neurodégénératives, comme Parkinson. Mais difficile de savoir ce qui s’y passe vraiment : une certaine opacité entoure ses activités. Cas unique en France, l’établissement est situé en dehors du milieu hospitalier, sur un terrain du CEA dont certains bâtiments sont soumis au secret défense.

Au sein de Clinatec, on parle interface cerveau-machine, neuro-stimulation profonde, nano-implants dans le crâne. Ces dispositifs médicaux inédits seront testées d’ici quelques mois sur des patients. Cette alliance entre l’industrie nucléaire, celle des nanotechnologies et des chercheurs en neurosciences augure mal du nécessaire contrôle démocratique qui devrait encadrer le périlleux usage de ces sciences pour le moins futuristes. Car les nanotechnologies ne sont pas sans poser de nombreux problèmes (lire nos articles à ce sujet). A Clinatec, serait-on en train d’inventer en toute discrétion l’homme bionique de demain, bardé d’électrodes et surveillé par des capteurs ?

Des implants cérébraux contre la dépression ou l’obésité

Point commun de ces recherches : le développement de dispositifs médicaux implantés dans le corps humain. Tel ce kit de stimulation électrique du cerveau qui permet d’atténuer les effets de la maladie de Parkinson. Une sorte de pace-maker cérébral. Plus de 40 000 malades dans le monde ont déjà été « implantés », selon une technique développée par le professeur Alim-Louis Benabid, l’un des concepteurs du projet Clinatec. L’objectif est aujourd’hui de développer des techniques moins invasives, de taille réduite, grâce aux micro et nanotechnologies. Autre exemple : des neuroprothèses, pour permettre à des patients tétraplégiques de contrôler un bras robotisé, via des électrodes implantées dans le crâne. Ou de se mouvoir grâce à un exosquelette motorisé.

Clinatec est le résultat d’un partenariat entre le CEA, le CHU de Grenoble et l’Inserm. Le projet est porté par Jean Therme, directeur du CEA de Grenoble [1] et par le neurochirurgien Alim-Louis Benabid [2], actuellement conseiller scientifique au CEA. Clinatec s’inscrit dans le prolongement des travaux du neurochirurgien sur la stimulation cérébrale profonde et la maladie de Parkinson. Mais le champ de recherche s’élargit : épilepsie, troubles mentaux, troubles obsessionnels compulsifs (Toc)... Le directeur de Clinatec, François Berger, professeur de médecine [3], évoque la possibilité de traiter l’obésité ou l’anorexie par la neuro-stimulation [4]. Et peut-être, demain, la dépression.

Ces champs de recherche inédits, avec des technologies dont on ne maîtrise pas les conséquences, ne semble pas émouvoir outre mesure les pouvoirs publics. L’Agence régionale de santé (ARS) a délivré une autorisation en 2010 pour l’ouverture de Clinatec. Après une visite de contrôle, le 16 avril 2012, un arrêté autorise l’activité du centre en tant que « lieu de recherches biomédicales dédiées aux applications des micro-nanotechnologies à la médecine ». Une définition bien vague. Qu’importe, les recherches peuvent commencer. Se feront-elles de la même opacité que celle qui entoure l’élaboration du projet dès son origine ?

Geneviève Fioraso, ministre de Clinatec

La construction de Clinatec est lancée en 2008 avec une « procédure restreinte » : le CEA en tant qu’organisme de droit public classé défense n’est pas soumis au Code des marchés publics. Le culte du secret est fortement critiqué par ses détracteurs. Pourquoi faire de la recherche clinique en dehors d’un hôpital ? Quel est le statut de Clinatec ? A-t-il un comité d’éthique ? Qui compose son « directoire », dont font partie François Berger et Alim-Louis Benabid ?

« Nous n’avons pas voulu parler du projet tant que nous n’avions pas l’autorisation (de l’ARS, ndlr), répond aujourd’hui François Berger, interrogé par Basta !. Nous commençons tout juste à communiquer. Nous avons aussi décidé de ne pas faire une communication de science-fiction, mais d’être plus humbles sur ce qu’on fait à Clinatec. » Après l’opacité, le temps de la transparence ?

Le projet Clinatec est ardemment soutenu par la ville de Grenoble. Son maire, Michel Destot (PS), en est un fervent partisan. Rien d’étonnant : ancien ingénieur du CEA, il a aussi dirigé une start-up née dans le giron de celui-ci. En tant que maire, il préside depuis 1995 le CHU de Grenoble, autre acteur clé de Clinatec. Lors des dernières élections municipales, le Professeur Alim-Louis Benabid figure sur sa liste. Le chercheur a également présidé le comité de soutien de Geneviève Fioraso, alors adjointe à la Ville de Grenoble, lors des dernières législatives.

Clinatec, rêve des ingénieurs du nucléaire

Geneviève Fioraso : l’actuelle ministre de l’Enseignement supérieur la Recherche, chargée de l’« innovation » dans l’équipe de campagne de François Hollande, est une autre actrice clé de Clinatec. La société d’économie mixte qu’elle préside, la SEM Minatec entreprises, accueille Clinatec sur son pôle d’activité. Son concubin, Stéphane Siebert, est directeur adjoint du CEA Grenoble. « Destot, Fioraso, Siebert, c’est le CEA dans la mairie, Fioraso à l’enseignement supérieur, c’est le CEA au ministère », analyse l’écologiste grenoblois Raymond Avrillier.

« Le directeur du CEA nous fait courir, mais nous suivons », confie Geneviève Fioraso [5], à propos de Jean Therme. Directeur du CEA Grenoble, il est le concepteur de Clinatec. Un « rêve » débuté le 2 juin 2006 dans son bureau, en présence d’Alain Bugat, ingénieur général de l’Armement [6], alors administrateur général du CEA, et de Bernard Bigot alors haut-commissaire à l’énergie atomique (et aujourd’hui vice-président du Conseil de surveillance d’Areva et administrateur général du CEA) [7]. Ce rêve caressé par les hommes du nucléaire, civil et militaire, se muera-t-il en cauchemar pour la démocratie ?

Secret industriel ou secret défense ?

Des élus locaux de poids, le CEA, l’argument de l’innovation : c’est donc sans surprise que le projet est financé par un contrat de plan entre État et région. Plus de 20 millions d’euros sont abondés par l’État et les collectivités [8]. La municipalité de Grenoble participe à hauteur de 2,2 millions d’euros. Sans information ni approbation du Conseil municipal, tempêtaient en 2009 les élus écologistes, qui ont publié un dossier complet sur Clinatec. Malgré leurs demandes répétées et un avis favorable de la Commission d’accès aux documents administratifs, ces élus affirment n’avoir obtenu en deux ans d’enquête qu’un seul document de la part des services de l’État. Motif : secret industriel ou secret défense.

Trois ans plus tard, les chercheurs peuvent désormais officier. Mais avant le lancement des essais cliniques, un autre feu vert doit être donné par l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM), ainsi qu’un Comité de protection des personnes (CPP), comme le veut la loi sur la recherche biomédicale. Problème : du côté de l’ANSM et des CPP de la région Rhône Alpes, personne n’a vu passer de demande d’autorisation. « Normal », répond la responsable du pôle recherche du CHU de Grenoble : « Il n’y a pas de projets de recherche clinique en cours. »

Premiers patients en février 2013

Les recherches en seraient au stade de « projets de projets », pas encore aux « protocoles de recherche » ou aux essais cliniques. Une date est-elle prévue pour l’accueil de patients ? « Aucun calendrier n’est fixé », répond la responsable du CHU. Visiblement les questions ne sont pas les bienvenues. « La date d’inauguration de Clinatec est le secret le mieux gardé de Grenoble », ironise de son côté le collectif grenoblois Pièces et Main d’œuvre (PMO), très opposé au projet (lire notre entretien).

Selon l’arrêté de l’Agence régionale de santé d’avril 2012, les recherches biomédicales doivent cependant être entreprises dans l’année, sinon l’autorisation devient caduque. Le lieu est opérationnel, confirme-t-on au CHU, et « des projets de l’hôpital pourraient basculer sur ce site ». Par exemple ? Un « réglage de machines sur volontaires sains »… Le premier protocole de recherche – non-thérapeutique – est prévu pour mi-novembre, confirme François Berger, à Basta !. Une cinquantaine de personnes travaillent déjà à Clinatec, précise son directeur. Les premiers protocoles chirurgicaux sur des patients sont prévus pour février-mars 2013. Reste à obtenir les autorisations.

Bloc opératoire du futur

Ingénieurs et médecins seront donc réunis dans un même bâtiment sécurisé de 6 000 m2 [9], qui n’est pas un établissement hospitalier. Avec une mission commune : placer des nanos dans la tête de patients-cobayes. Ils bénéficieront de moyens conséquents : labos de recherche, zones expérimentales pré-cliniques, blocs opératoires et même une animalerie pour fournir des cobayes – rats, mini porcs et primates – avant les tests sur les humains.

Ceux-ci séjourneront dans une « salle d’opération du futur où médecins et technologues uniront leurs compétences », et six chambres d’hospitalisation. Pour que médecins et ingénieurs puissent se comprendre, « il faut que les ingénieurs soient présents dans le bloc opératoire jusqu’à la fin », plaide François Berger. Les innovations « seront testées sur des patients volontaires qui auront donné leur consentement éclairé », décrit Clinatec, précisant que les « activités médicales et chirurgicales de CLINATEC® relèvent des chercheurs et des chirurgiens d’organismes de recherche (Inserm) ou de CHU ». Et non du Commissariat à l’énergie atomique. Les patients apprécieront.

« Transfert de connaissances à l’industrie »

Mener des recherches, y compris sur des êtres humains avec des technologies à risques, est une chose. En commercialiser les applications pour l’industrie en est une autre. Cette frontière entre essais cliniques et applications industrielles existe-t-elle à Clinatec ? Le centre est un « hôtel à projets, ouvert aux collaborations académiques et industrielles ». L’infrastructure peut être louée pour des recherches publiques comme privées. Clinatec est décrit comme permettant le « transfert de connaissances et de savoir-faire à l’industrie » [10] et présenté comme un partenariat public-privé exemplaire. En intégrant en un même lieu toutes les compétences nécessaires, les promoteurs du projet espèrent « accélérer le processus de transfert des technologies vers le patient ». Via l’industrie pharmaceutique ou médicale.

Avant même que les travaux ne commencent, les possibilités de débouchés économiques semblent assurés. Le Laboratoire d’électronique et de technologies de l’information (Leti) du CEA Grenoble, dont dépend Clinatec, est particulièrement attaché aux collaborations étroites avec le secteur privé. Son slogan ? « L’innovation au service de l’industrie ». Son objectif ? Contribuer à « renforcer la compétitivité de ses [365] partenaires industriels ». Le Leti se targue d’être l’un des instituts de recherche les plus prolifiques au monde en matière de start-up technologiques. La proximité géographique de Clinatec avec les entreprises du site – Siemens, Philips, Thales, Bio-Mérieux, Becton Dickinson ou Sanofi Aventis – semble assurément un atout pour accélérer le transfert de ces innovations nano-médicales !

Quels débouchés commerciaux ?

Une société états-unienne, Medtronic, commercialise déjà les « kits de stimulation cérébrale neurologique profonde » à destination des personnes atteintes de la maladie de Parkinson. Un système qui est l’aboutissement travaux du professeur Alim-Louis Benabid. La firme, surnommée « le Microsoft des implants médicaux » selon PMO, a réalisé en 2012 un chiffre d’affaires de 16,2 milliards de dollars, sans doute grâce à la nouvelle version de son stimulateur neurologique [11].

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© Medtronic / Dossier de presse Clinatec

Grâce à cet implant, les patients peuvent améliorer leurs facultés de parole ou de mobilité. Mais il ne faut pas se tromper de programme, la stimulation de la fonction « parole » pouvant entraver la mobilité et réciproquement [12] ! Cette technologie reste à risque : mal implantée, elle peut provoquer le coma, voire le décès du patient.

Du traitement de Parkinson à la « médecine régénérative »

« La définition de nouvelles voies pour la médecine de demain implique une nouvelle culture de la recherche », précise le dossier de présentation de Clinatec. On espère aller bien au-delà de ces premières utilisations. Les chercheurs travailleront principalement sur la neurostimulation, l’administration localisée de médicaments (grâce à des pompes situées dans le corps par exemple) ou la suppléance fonctionnelle (des machines qui prennent le relais de fonctions défaillantes). Ils pourraient se pencher également sur la stimulation magnétique pour lutter contre la dépression.

On s’aventure ici beaucoup plus loin que le traitement des mouvements incontrôlés de la maladie de Parkinson. Il s’agit de stimuler par des électrodes le circuit cérébral de la récompense, comme le montrent des expériences menées en Allemagne sur le traitement de la dépression sévère. A Grenoble, on n’en est qu’à la recherche théorique, pas encore aux essais cliniques sur ce sujet, précise François Berger. Aurons-nous bientôt des implants cérébraux pour effacer nos mauvais souvenirs, stimuler notre jovialité, ou changer notre perception du monde ?

En 2008, le directeur du centre pointait une autre application possible : l’utilisation d’implants pour une « médecine régénérative ». La neurostimulation débuterait avant l’apparition des symptômes, pour ralentir le processus dégénératif. Elle « devrait alors être beaucoup plus précoce, peut-être pré-clinique, dans l’hypothèse où l’on disposerait de bio marqueurs, ce qui ne manquerait pas de poser des problèmes éthiques [13]  », admet François Berger... Imaginez des électrodes implantés dans le cerveau à la naissance, qui s’activeront pour prévenir le vieillissement.

« On peut changer la personnalité de quelqu’un »

« Avoir des outils implantés qui traiteront la maladie avant qu’elle n’apparaisse peut aussi être un avantage, même si cela a un côté impressionnant », argumentait François Berger devant les parlementaires. « C’est vrai qu’un des buts de la nanomédecine est de ne pas avoir à réparer. (...) À travers la nanomédecine, on dressera une nouvelle frontière entre le normal et le pathologique. Il faudra être extrêmement prudents. Il s’agit de décisions de société », prévient le directeur de Clinatec [14].

Qu’en pense son collègue Alim-Louis Benabid ? « Avec les électrodes et les implants cérébraux, on peut changer la personnalité de quelqu’un qui était anormal, pour le remettre dans la normalité. On peut faire passer les gens d’un état suicidaire à un état jovial. Faut-il en conclure qu’on peut manipuler les gens et les faire marcher au pas cadencé ? Certes, mais on les fait tellement marcher au pas cadencé par d’autres moyens », aurait-il déclaré en janvier [15]. Pour l’Union syndicale de la psychiatrie, pas de doute : « La création de Clinatec constitue manifestement un pas de plus dans une fuite en avant techno-scientiste qui n’a d’autre finalité que de contrôler les populations, en réduisant l’homme à son cerveau, à son comportement, à son utilité, à sa docilité. »

Quid du principe de précaution ?

Clinatec incarne donc une « nouvelle culture de la recherche » aux implications sans précédents pour l’être humain, qui vise de surcroît à « accélérer » le transfert de ces technologies à l’industrie. Un double objectif loin d’être compatible avec le principe de précaution. « Le clinicien que je suis ne peut cependant que lancer un cri d’alarme : attention au principe de précaution. Trop de régulation tue l’innovation thérapeutique », déclarait ainsi François Berger lors d’une audition par l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques. « A l’évidence, les citoyens ont peur », constatait le chercheur, qui salue l’organisation de conférences pour donner aux chercheurs « la possibilité d’éduquer des citoyens » sur le sujet.

« Faire croire que l’on imposerait un "nanomonde" totalitaire à la population sans débat préalable relève non seulement de la manipulation mensongère mais aussi d’une forme de paranoïa politique bien connue, qui s’appuie sur la théorie du complot, la haine des élites (sic), des élus, des responsables », lançait le maire de Grenoble Michel Destot, lors de l’inauguration du pôle Minatec en 2006. « On parle beaucoup de principe de précaution pour les domaines où l’on ne voit pas très clair, où les scientifiques ne peuvent prendre position. L’application de ce principe conduit à mon sens à l’inaction et à l’immobilisme, ce qui ne me semble pas le meilleur choix », estime l’élu, qui semble préférer l’action et le volontarisme – indéniable en matière nucléaire... – du CEA en la matière. Tout questionnement philosophique et éthique serait-il assimilé à de la craintive inertie ?

Des bugs dans le cerveau

Implanter des électrodes dans le cerveau n’est cependant pas sans danger : « Une mauvaise localisation de l’électrode risque aussi de provoquer des rires ou, au contraire, des états de tristesse », pointe François Berger [16]. Et la technique pas tout à fait sûre : des chercheurs de l’entreprise d’informatique McAfee ont découvert le moyen de détourner une pompe à insuline installée dans le corps d’un patient. Ils pouvaient injecter d’un coup l’équivalent de 45 jours de traitement... D’autres ont montré la possibilité de reprogrammer à distance un défibrillateur implanté. Et les bugs informatiques de ces dispositifs médicaux ne sont pas rares [17].

Un hacker aurait même trouvé le moyen de pirater à distance les pacemakers, et de provoquer des chocs électriques mortels en réécrivant le code informatique... Imaginez les conséquences sur le cerveau ! Medtronic, principal fabricant de stimulateurs neurologiques, conseille d’éviter les portiques de sécurité des aéroports, et prévient que le neurostimulateur peut s’allumer ou s’éteindre lorsqu’il se trouve à proximité de petits aimants permanents, comme ceux des haut-parleurs ou des portes de réfrigérateur.

Une version high tech de l’électrochoc ?

La nano-miniaturisation de ces dispositifs les rendra-t-il plus sûrs ? Ou au contraire plus incontrôlables ? Dans la course aux nanotechnologies [18], des projets comme Clinatec sont présentés comme des symboles de l’excellence française. Que nous réserve le passage de la médecine actuelle, basée sur l’anatomie et les symptômes, à la nano-médecine « régénérative » ? Où se situe la limites entre médecine et « augmentation » humaine, chère aux transhumanistes ? Jusqu’où peut-on plonger dans le cerveau ?

Et est-il souhaitable de traiter les symptômes plutôt que les facteurs environnementaux des maladies neurodégénératives ? La neurostimulation, « corrige les symptômes, et non la pathologie. Autrement dit, comme le reconnaît Benabid lui-même, les électrodes ne soignent pas. Appliquées aux souffrances psychiques, elles ne sont que la version high tech de l’électrochoc, analyse le collectif Pièces et Main d’œuvre. Peu importe la cause de la dépression, de l’addiction, du désordre alimentaire, des TOC : envoyez la bonne fréquence et n’en parlons plus. »

Choix de société

Si ces techniques ont permis de rendre la vie de malades de Parkinson plus facile, les risques de dérive n’en sont pas moins immenses. Les neuroprothèses liant homme et machine existe depuis quelques décennies. Mais « la miniaturisation due aux nanotechnologies promet un saut qualitatif inédit », résume PMO. L’utilisation des nanotechnologies est d’ores et déjà envisagé « à des fins agressives, qu’elles soient militaires, ou consuméristes », pointait en 2007 le Comité Consultatif National d’Ethique. « Investir sans réflexion sociétale, sans conscience de la dignité humaine, avec une sorte de naïveté, dans un environnement et une médecine qui produiraient a priori le bien être et la santé par les nanotechnologies aboutirait de façon paradoxale à "exiler l’homme de lui-même". »

Des inquiétudes que ne semblent pas partager les promoteurs de Clinatec. 60 000 personnes reçoivent chaque année en France un pacemaker pour leurs insuffisances cardiaques, explique le dossier de présentation de Clinatec, et « un nombre encore plus conséquent de personnes disposent de prothèses auditives et le port de lunettes est très largement répandu dans nos sociétés ». Pourquoi donc s’inquiéter d’un « dispositif médical » de plus ? Des lunettes aux nanoélectrodes dans le cerveau, il n’y aurait qu’un pas, suggèrent les promoteurs de Clinatec. Un pas que nous sommes en train de franchir, sans aucun débat.

Agnès Rousseaux

@AgnesRousseaux sur twitter

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Résumé du fonctionnement de Clinatec (dossier de présentation du CEA) :

Notes

[1] Les deux objectifs majeurs du CEA sont : « devenir le premier organisme européen de recherche technologique et garantir la pérennité de la dissuasion nucléaire », rappelle le dossier de présentation de Clinatec

[2] Alim Benabid est professeur émérite de l’Université Joseph Fourier, il a été Chef du service de neurochirurgie au CHU Grenoble de 1989 à 2004 et Directeur de l’Unité INSERM U318 de 1988 à 2007, membre de l’Académie des Sciences et de l’Académie de Médecine.

[3] François Berger, Institut des neurosciences de Grenoble, équipe nano médecine et cerveau (INSERM- CEA)

[4] Audition devant l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques du 7/11/06

[5] Source : Les Échos, 21/10/2008.

[6] Membre du conseil d’administration de DCNS, EDF et Cogema.

[7] Source : Le mensuel, journal interne du CEA, n°150, mai 2011, cité par PMO

[8] Une partie du financement est également apporté par la Fondation philanthropique Edmond J. Safra.

[9] Voir les détails donnés par l’architecte

[10] Notamment lors de colloques organisés sous égide de Nicolas Sarkozy et de Roselyne Bachelot, ministre de la Santé, en 2009 et 2010

[11] « Avec batteries sans fil rechargeables à travers la peau par induction (comme les brosses à dents électriques) », explique un site suisse sur la maladie de Parkinson. Ce dispositif est remboursé par la Sécurité sociale.

[12] « Les patients chez lesquels la stimulation permet une amélioration de la mobilité mais limite également la faculté de la parole peuvent passer, selon la situation, d’un programme "mettant l’accent sur le langage" (par exemple téléphoner, discuter) à un programme "mettant l’accent sur le mouvement" (par exemple marcher, écrire) » Source : Parkinson.ch.

[13] Source : Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques, Exploration du cerveau, Neurosciences : Avancées scientifiques, enjeux éthiques, Compte-rendu de l’audition publique du 26 mars 2008

[14] Audition devant l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques, 7/11/06.

[15] Lors d’une présentation publique à Saint-Ismier, le 17 janvier 2012, propos rapportés par PMO

[16] Pour Luc Mallet, Psychiatre, chercheur au centre de recherche de l’Institut du Cerveau et de la Moelle épinière (ICM), les observations sur les erreurs d’implantation ont montré, de façon décisive, la possibilité d’agir sur des comportements, des affects, des cognitions, en modulant de façon très précise de toutes petites zones au coeur du cerveau, les « ganglions de la base », alors que jusqu’à présent, on mettait en avant le rôle de ces petites structures dans la motricité. « La stimulation de zones très précises, par exemple, dans une petite zone qui s’appelle « noyau sous-thalamique », qui est toute petite (à l’échelle des millimètres), peut induire un état d’excitation et d’euphorie. » Source : Audition par le Sénat, le 29 juin 2011

[17] L’Organisation américaine de l’alimentation et des médicaments (FDA) s’est penchée sur le cas des pompes à perfusion qui auraient causé près de 20 000 blessures graves et plus de 700 morts entre 2005 et 2009, à cause d’erreurs de logiciels. Source

[18] Dans le cadre du Grand emprunt, l’État a investi un à deux milliards dans la micro-nanoélectronique

 

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22 août 2012 3 22 /08 /août /2012 13:05

 

Mardi 21 août 2012

 

Mieux que les implants RFID : « Des circuits électroniques qui sont intégrés avec votre peau »

main_hellpatch.jpg

Une équipe d'ingénieurs a aujourd'hui annoncé une découverte qui pourrait changer le monde de l'électronique pour toujours. Un  « un système électronique épidermique » (EES), est fondamentalement un circuit électronique intégré sur votre peau, conçue pour s'étirer, fléchir, et se tordre - et pour prendre les entrée des mouvements de votre corps.

L’EES est un saut en avant pour des technologies portables, et a des applications potentielles qui s'étendent des diagnostics médicaux au contrôle de jeu vidéo et à la guérison de blessure accélérée. Les ingénieurs John Rogers et Todd Coleman, qui ont travaillé à la découverte, disent à io9 [l'interviewer] que c'est une étape énorme vers l'effacement du clivage qui sépare la machine et l'humain.

Coleman et Rogers disent qu'ils ont développé l’EES pour renoncer au format électronique dur et rigide des « gaufrettes » de l'électronique traditionnelle, en faveur d'une plate-forme plus molle et plus dynamique.

Pour accomplir ceci, leur équipe a rassemblé des scientifiques de plusieurs laboratoires pour développer des « serpentins  filamenteux » des circuits (comme un fil et pas rigides). Quand ces circuits sont montés sur un substrat mince et en caoutchouc avec les propriétés élastiques semblables à la peau, le résultat est une correction flexible qui peut se plier et se tordre, ou s’étirer et se contracter, le tout sans affecter la performance électronique.

Cette vidéo démontre la résilience de la correction du patch EES, et comment elle peut être facilement appliquée. Le patch (consisté du substrat et du circuit en caoutchouc), iest d'abord monté sur une feuille mince de plastique soluble dans l'eau, puis appliqué sur la peau avec de l'eau comme un tatouage provisoire.


La marque de la bête - Pose du patch par folamour_dailymotion

Comment porterons-nous notre deuxième peau ?

Alors qu’est-ce qu'un EES que peut il vraiment faire pour nous ? La réponse courte est : beaucoup. Dans l'article décrivant leur nouvelle technologie, édité cette semaine dans Science, les chercheurs ont illustré l'adaptabilité de leur concept en démontrant sa fonctionnalité dans une grande sélection de composants électroniques, y compris les sondes biométriques, les LED, les transistors, les condensateurs de radiofréquence, les antennes sans fil, et même des bobines conductrices et des piles solaires pour la puissance.

head_hell_patch.jpgNous avons demandé à Rogers ce qu'il pensait comme étant les secteurs les plus porteur pour cette nouvelle technologie des circuits électroniques qui sont intégrés avec son skinWhat. Et Il a dit que la médecine était la plus prometteuse :

Notre article démontre notre capacité de surveiller l’ECG (comme moniteur de maladie cardiaque et de métabolisme), L’EMG (en tant qu'une mesure de, notamment, démarche pendant la marche) et l’EEG (comme mesure d'état cognitif et de conscience).

Nous avons également prouvé que ces mêmes dispositifs peuvent stimuler le tissu musculaire pour induire des contractions. Une fois combinés avec la détection/surveillance, de tels modes d'utilisation ont pu être de grande valeur dans la réadaptation physique. Nous avons également de l'intérêt pour la surveillance du sommeil (pour l'apnée du sommeil), et le soin néonatal (surveillance des bébés prématurés, en particulier).

Selon Rogers, la peau électronique a déjà été testée pour surveiller la santé des patients. La surveillance de santé de patients a effectivement des électrodes conventionnels de pointe, en l’état de l’art, qui ont besoin de volumineux coussinets et de sangles, et emploie des gels adhésifs irritants. « La fidélité de la mesure est égale à la meilleure technologie existante qui est disponible aujourd'hui, mais sous une forme comme une peau très unique, » a-t-il expliqué.

hell_patch_large.jpgLes circuits électroniques qui sont intégrés avec vos skinWhat plus, les propriétés uniques de la peau électronique leur permettent de faire les choses que les sondes biométriques existantes de par leurs propriétés ne peuvent simplement pas effectuer. Todd Coleman, qui a co-dirigé le projet avec Rogers, a indiqué à io9 comment un EES pourrait être appliqué à la gorge d'une personne pour servir d'aide à la communication :

Dans le royaume des applications biomédicales, on peut imaginer les fournir à des patients qui ont des désordres musculaires ou neurologiques comme l’ALS. Par exemple, dans l'article de Science, notre groupe de recherche a utilisé le dispositif… Pour commander un jeu de stratégie sur ordinateur avec les muscles dans la gorge utilisant la voix du patient pour effectuer les commandes.

En principe, la même fonction pourrait avoir été réalisée en disant simplement des commandes du bout des lèvres plutôt qu’en les parlant fort. En soi, cette capacité pourrait être fournie aux patients atteint de LAS de sorte qu'elles puissent « parler » par un système épidermique électronique qui leur est invisible, et invisible à d'autres observateurs.

hell_patch_tatoo.jpgLes circuits électroniques qui sont intégrés avec votre peau diminue la distinction entre la machine et l'humain

En dehors du contexte de la biomédecine, la nature à peine visible de l'EES ouvrent un monde entier de possibilités. Les corrections sont déjà à peine apparentes, mais une fois montées directement sur un tatouage provisoire, par exemple, n'importe quelles preuves des circuits électroniques disparaissent. Coleman a dit :

[Cette technologie] fournit une avance conceptuelle énorme en épousant le monde biologique au monde de cyber en quelque sorte, qui est très naturel. Dans un certain sens, la frontière entre le monde de l'électronique et le monde biologique devient de plus en plus amorphe. Les ramifications en ceci sont époustouflantes, pour ne pas dire plus.

J'envisage des applications sans fin qui se prolongent au delà des applications biomédicales. Par exemple, nous pourrions employer exactement la même technologie - et spécifiquement son aspect comme un tatouage discret - pour effectuer des opérations militaires secrètes, où un agent pourrait communiquer à la station de commande avec ces signaux électriques, sans dire jamais un mot.


La marque de la Bête - Electronique cachée sous... par folamour_dailymotion

La déclaration de Coleman touche ce qui est peut-être le plus importante au sujet de l'annonce d'aujourd'hui, à savoir le précédent qu'il crée pour les futures technologies qui visent à combiner l'organismal avec du synthétique.

« Le flou de l'électronique et de la biologie est vraiment le point clé ici, » a dit Yonggang Huang de l'Université Northwestern, avec qui Rogers et Coleman ont collaboré. « Toutes les formes établies de l'électronique sont dures, rigides. La biologie est douce, élastique. Ce sont deux mondes différents. C'est une manière de les intégrer vraiment. »

Envisageant l'avenir, Rogers se fait l'écho les sentiments de son collègue. Décrivant ce qu'il envisage pour son groupe de recherche dans les années à venir, il a dit :

Nous voudrions augmenter les fonctionnalitées telles que les dispositifs intègrent, non seulement sans problème avec le corps humain dans un sens mécanique, mais qu'ils communiquent également et agissent l'un sur l'autre avec le tissu en modes qui dépassent les électrons et les photons (la « devise » des technologies de dispositif de semi-conducteur), au niveau des fluides et des biomolécules (c.-à-d. la « devise » de la biologie). Nous espérons, de cette façon, brouiller la distinction entre l'électronique et le corps humain, de façon qu'ils puissent faire avancer la santé des personnes.

Lecture supplémentaire :

Rendez visite au groupe de recherche de Rogers à l'Université de l'Illinois au l'Urbana-Champagne

Visitez le laboratoire de Coleman chez Uc San Diego

La recherche de Rogers et de Coleman est éditée dans la question de demain de la Science et elle est également accessible en ligne.

Toute la courtoisie d'images de John Rogers

Source : Blacklistednewsio9.com

Traduction Folamour, Reproduction libre à condition de citer la source ainsi que celle de la traduction.

Source: Crashdebug

 

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6 août 2012 1 06 /08 /août /2012 15:20

 

En Louisiane, des loups formés pour garder une prison d’État - c'est plus économique !
6 août 2012  
 

C’est clair que cela coute moins cher à entretenir qu’un humain, et cela ne fait généralement pas grève, quoi de plus pratique! Après le remplacement du travailleur par des machines, on le fait pas des animaux, comme le dit l’expression, il n’y a pas de petites économies…

Le centre pénitentiaire de Louisiane a plus de 80 chiens-loups à son service.
Le centre pénitentiaire de Louisiane a plus de 80 chiens-loups à son service. Crédits photo : JOHN MOORE/AFP

 

Pour des raisons d’économies budgétaires, le plus grand centre de haute sécurité des États-Unis élève des chiens croisés avec des loups pour prévenir les évasions.


Des loups pour remplacer des hommes. La dernière trouvaille aux États-Unis pour répondre aux problèmes budgétaires d’une prison est originale: former un groupe de chiens-loups hybrides pour les gardes de nuit. Le centre pénitentiaire de l’État de Louisiane devait à tout prix réduire sa masse salariale. «Chaque prison essaye d’être la plus créative possible pour dépenser au mieux chaque dollar qu’elle a», explique George Camp, membre de l’association des administrations correctionnelles d’État au Wall Street Journal . Si, dans le Michigan, les patrouilles à véhicules ont été remplacées par des miradors équipés de caméras à détecteurs de mouvements, la Louisiane a opté pour un investissement animalier. 

La prison, qui est le plus grand centre de haute sécurité des États-Unis, s’étend sur une superficie de 73 km2. La moitié des 5000 détenus ont tué quelqu’un et les trois quarts font de la prison à vie. Avec la réduction du budget – moins 20 millions de dollars en cinq ans -, la direction a limogé 105 de ses 1200 gardiens et 35 de ses 42 agents de surveillance dans les tours de garde. Et a introduit en 2011 des chiens-loups dans le périmètre de sécurité de la prison. L’entretien des 80 chiens coûte seulement 48.000 euros par an, quand le salaire annuel d’un gardien est de 27.000 euros en moyenne.

«Vous pouvez toujours courir…»

Ces chiens-loups sont pour la plupart des croisements entre la race des malamutes de l’Alaska et des loups gris et pèsent plus de 55 kilos. Comment élève-t-on un loup? «En faisant très attention et en les mêlant avec beaucoup de chiens au sang chaud, explique le capitaine et éleveur Robert Tyler. Ça prend beaucoup de temps. Et c’est difficile de gagner leur confiance», ajoute-t-il.

Une fois formés à leur mission de sécurisation de l’enceinte de la prison, les chiens-loups sont capables de garder les grilles électrisées hautes de 4 mètres qui font le tour des sept complexes du centre. Si les évasions sont rares, le risque existe, et Burl Cain, le directeur de la prison, le sait. «Il me faudrait cent officiers pour couvrir les ruisseaux, les rivières et les routes. Je dois payer tous ces gens en heures supplémentaires», explique-t-il, avant d’ajouter qu’une journée de recherche d’un évadé coûte plus de 15.000 euros. Chaque animal doit couvrir plus de 300 mètres de terrain au-delà des grillages et le fait plus rapidement qu’un gardien en voiture qui n’a pas développé les mêmes facultés olfactives qu’un chien-loup formé. «Vous pouvez toujours courir, mais ils vous rattraperont», admet un détenu à vie, Lou Cruz.

 

Source: Lefigaro.fr

http://lesmoutonsenrages.fr/2012/08/06/en-louisiane-des-loups-formes-pour-garder-une-prison-detat/#more-29470

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14 avril 2012 6 14 /04 /avril /2012 05:18

 

 

Grossesse : bientôt des utérus artificiels ?


bebe1.jpg Le Meilleur des Mondes (Aldous Huxley, 1931) (Brave New World) est un roman du XXe siècle qui dresse l’image d’un monde "parfait", dans le mauvais sens du terme : des hommes et des femmes épurées de leur humanité et sans âme. C’est bien évidemment un roman de science fiction. Une des dimensions du film aborde le sujet de naissances programmées dans des utérus artificiels pour constituer une population en 5 castes (Alphas, Betas, Gamma, Delta, Epsilon).


Parfois la réalité tend à rejoindre une partie de la fiction. C’est en tout cas, ce qu’on pourrait être amené à croire, par les témoignages rapportés par ces quelques femmes victimes d’expériences à Chicago sur des utérus artificiels…

 

Source

  http://affairesfamiliales.wordpress.com/2012/04/12/bientot-des-uterus-artificiels/

 

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31 mars 2012 6 31 /03 /mars /2012 18:39

 

 

 

 

Plus de 150 chimères «homme-animal» ont vu le jour en Angleterre. Depuis trois ans, la création d’embryons hybrides se développe dans le secret de trois laboratoires. Interrogations, émotions, indignations.

 

Il y eut tout d’abord la brebis Dolly (1996-2003), premier mammifère créé par l’homme grâce à la technique du clonage; cet animal vit le jour dans la campagne écossaise. C’était une révolution. Il faut aujourd’hui compter, comme vient de le révéler le Daily Mail, avec plus de 150 embryons hybrides «homme-animal» créés ces trois dernières années dans trois laboratoires universitaires britanniques. 

L’information fait grand bruit outre-Manche, y compris dans certains milieux scientifiques, où  certains redoute que des biologistes, animés des meilleurs raisons du monde, aillent «trop loin» dans leur quête de la maîtrise du vivant. Les opposants craignent, à terme, l’émergence d’un scénario du type «La Planète des singes» issu d’hybridisations poussées entre l’humain et l’animal.

En pratique, ces embryons peuvent être  issus d’ovocytes de mammifères animaux fécondés par des spermatozoïdes humains. Il peut aussi s’agir de «cybrides» (terme issu de la contraction de «cytoplasme» et d’«hybride») issus du transfert d’un noyau d’un embryon humain dans un ovocyte animal (souvent de vache, parfois de lapine) préalablement énucléé. Ces «cybrides» disposent pour l’essentiel d’un matériel génétique humain associé à celui, animal, présent dans le cytoplasme de l’ovocyte.

Les trois laboratoires concernés sont rattachés au célèbre King College de Londres ainsi qu’aux universités de Newcastle et de Warwick. Le principe de tels travaux avait été autorisé après différentes décisions  -controversées-  prises en 2007 et 2008 par la Haute Autorité britannique en charge de l’assistance médicale à la procréation et à la recherche en embryologie  puis par le Parlement.

Course aux armements avec l'Asie

Ces initiatives témoignaient alors de la volonté britannique d’occuper une position scientifique et économique dominante (comme plusieurs pays asiatiques dont la Chine)  dans un nouveau secteur biotechnologique destiné notamment à mettre au point (via des «cellules souches») de nouvelles thérapeutiques contre des maladies aujourd’hui incurables. Cette volonté n’est toujours pas unanimement partagée en Grande-Bretagne. Le parlementaire Lord Alton, cité par le Daily Mail :

«J'ai fait valoir devant le Parlement mon opposition à la création d'hybrides humain-animal  comme une question de principe. Aucun des scientifiques que nous avons entendu n'a pu nous donner aucune justification en termes de traitement. Ethiquement, cela ne peut jamais être justifié. Cela nous discrédite en tant que pays. C'est patauger dans le grotesque. A chaque étape, la justification des scientifiques était: si seulement vous nous permettez de faire cela, nous allons trouver des remèdes pour toutes les maladies actuellement connues. C'est du chantage émotionnel.»*

Selon lui, les traitements qui ont été aujourd’hui mis au point à partir de cellules souches l'ont tous été à partir de cellules souches dites «adultes» (prélevées sur des organismes après la naissance) et non à partir de cellules «embryonnaires», obtenues à partir de la destruction d’embryons conçus in vitro.

En écho, des chercheurs de l'Académie britannique des sciences médicales viennent de publier un rapport demandant que de nouvelles règles soient établies pour fixer des frontières entre humanité et animalité, interdisant par exemple l'injection de cellules souches humaines dans le cerveau de primates. Ils recommandent aussi de ne surtout pas modifier l’un des fondements de la loi en vigueur qui n’autorise pas le développement des embryons hybrides «homme-animal» au delà de 14 jours après leur création in vitro. Pour autant, le principe même de ces recherches en biologie animale ne peut selon eux être contesté.

Ainsi le Pr Robin Lovell-Badge (Institut national britannique pour la recherche médicale), principal auteur du rapport, ne s’oppose-t-il pas à la poursuite de la recherche sur des embryons hybrides. Il y a selon lui «un impératif moral»: trouver des moyens de guérir des maladies humaines incurables. «Tant que nous avons des contrôles suffisants, comme nous le faisons chez nous, nous devrions être fiers de ces recherches», estime-t-il, tout en ajoutant que des contrôles plus stricts doivent être appliqués aux recherches sur les embryons animaux dans lesquels sont implantés du matériel génétique humain.

L’une des justifications britanniques pour autoriser de telles recherches tient à l’assurance que les embryons hybrides sont détruits au plus tard après deux semaines. C’est là une forme de compromis à haute valeur pragmatique: à ce stade, ces hybrides peuvent être une source de cellules souches embryonnaires sans réclamer stricto sensu la destruction d’un embryon «humain».

Possible en France

Cette méthode fournit aussi une solution à la pénurie d’ovocytes humains disponibles pour la recherche à laquelle sont confrontés les biologistes. La garantie est également donnée à l’opinion que ces embryons ne seront jamais implantés dans un utérus (humain ou animal) pour une gestation pouvant le cas échéant être menée à terme.

De telles garanties ne sont pas données dans les pays asiatiques où ces recherches connaissent depuis plusieurs années un rapide développement; des pays où elles ne sont freinées par aucun contre-pouvoir éthique ou religieux. Constatons aussi que sur un tel sujet, tout n’est pas pleinement transparent dans l’espace démocratique britannique où ces recherches n’avaient, depuis trois ans, fait l’objet d’aucune information publique.

«Je suis consternée que cela continue et que nous n'ayons rien su à ce sujet, a ainsi déclaré Josephine Quintavalle membre de l'association Comment on Reproductive Ethics. Pourquoi ont-ils gardé ce secret ? S'ils sont fiers de ce qu'ils font, pourquoi devons-nous poser des questions parlementaires pour que cela vienne à la lumière?». La volonté des biologistes de «faire des expériences», dit-elle, ne saurait être en soi une justification suffisamment rationnelle  pour que de telles expériences soient menées. Pour l’heure ces recherches seraient interrompues uniquement faute de moyens financiers.

Et en France? Après le feu vert donné par les autorités britanniques en 2008, Carine Camby, alors directrice générale de l'Agence de la biomédecine, observait que l'article 16 du code civil (qui traite de l'atteinte à l'intégrité de l'espèce humaine), la loi de bioéthique de 2004 ne répondant pas explicitement à la question de la création de telles chimères mêlant humanité et animalité. Cette loi (comme celle, révisée, de 2011) disposait clairement qu'il est interdit de créer in vitro des embryons à des fins de recherche scientifique mais omettait de traiter du caractère légitime ou non de la création de telles chimères.

Un minotaure en gestation

Mais quels que soient les encadrements législatifs (et sans même évoquer les rumeurs concernant les recherches menées dans différents laboratoires asiatiques) le mouvement semble ici irréversible. Depuis la création de Dolly et les progrès croissants réalisés en matière de clonage et de recherche sur les cellules souches l’espoir d’une nouvelle médecine, «régénératrice», apparaît jouer comme un nouvel Eldorado.

Deux ans après la création de la brebis écossaise, en novembre 1998, on apprenait qu’un Minotaure était en gestation dans un laboratoire de la société américaine  Advanced Cell Technology. Forts de la technique du clonage, des chercheurs annonçaient avoir implanté le noyau d'une cellule humaine adulte dans un ovule de vache préalablement vidé de son noyau.

«Les cellules indifférenciées embryonnaires offrent l'espoir de fournir une quantité illimitée de cellules capables d'être cultivées en laboratoire pour remplacer, sous forme de greffes, tous les types de tissus humains», expliquait alors le docteur James Robl, l'un des fondateurs de la société basée dans le Massachussetts.

Il envisageait déjà de soigner de la sorte des affections aussi variées que le diabète, certains cancers ou la maladie de Parkinson. Les responsables de cette firme reconnaissaient volontiers que de telles expériences posent de sérieuses questions morales. Mais ils estimaient que les avantages médicaux à venir sont supérieurs aux risques encourus, au premier rang la création d’un nouveau vivant à mi-chemin de l’humain et de l’animal.

Depuis treize ans, les termes de l’équation n’ont guère varié. Quant aux questions de fond, elles ne sont guère éloignées de celles exposées de manière prophétique en 1952 par Vercors dans Les Animaux dénaturés.

Jean-Yves Nau


Source
http://www.slate.fr/story/41863/chimeres-bioethique-recherche 

* Vous noterez qu'il y a toujours de fausses bonnes raisons inventées pour créer les pires horreurs. Nous avons droit à cette tactique pour tout.  Faire appel à vos bons sentiments, à votre bon coeur, à votre belle âme de Gentil pour vous faire passer la pilule des pires abominations dont seuls des monstres peuvent avoir l'idée. 


Idem avec Monsanto et Gates qui se présentent en sauveur de la famine alors que la réalité derrière l'insoutenable propagande est qu'ils sont en train d'affamer l'Humanité. Et cela ne date pas d'hier. 

 

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BIO - SHS : Hybrides Homme/animal.

 

Dans la course de la recherche sur les cellules souches, la création de chimères homme-animal autorisée en Angleterre !
Le gouvernement britannique a décidé le 17 mai 2007 d'autoriser la création in vitro d'embryons de chimères humain-animal. Une affaire à suivre qui bouleverse les champs actuels de l'éthique.

Libellés : , ,

posted by Bernard Claverie - IdC_Bordeaux_2

 

 

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Homme Chien

Le gouvernement britannique vient d’approuver la recherche sur les embryons hybrides homme-animal.

Les scientifiques se disent satisfaits de cette décision et vont pouvoir débuter la recherche qui va permettre des traitements dans les maladies comme le cancer, Diabète, Sida, maladie de Parkinson et accidents cérébrovasculaires.

Avec la législation en vigueur, les scientifiques pourront maintenir en vie des embryons hybrides pendant 14 jours, sans toutefois les implanter dans un utérus.

Mais rassurez-vous les embryons seront à 99.9% humains ; seule une infime partie d’ADN animal sera implanté.

Donc pas de mutant homme-chien par exemple. Pour l’instant.

 

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http://www.vincentabry.com/la-recherche-sur-les-embryons-homme-animal-peut-debuter-916

 


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31 mars 2012 6 31 /03 /mars /2012 16:01

 

 


L'histoire inconnue du 
CODEX ALIMENTARIUS

 

Aux sources du Codex Alimentarius,

l'histoire inconnue de la naissance

du Trust Mondial de la Pharmaco-chimie.


 

http://terresacree.org/codexalimentarius.html

 

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Cliquer sur le lien

 

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