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Reuters
Le syndicat Unef pointe les abus de 28 universités en matière de frais d'inscriptions, rapporte France-Info mercredi 21 juillet. Le syndicat étudiant dénonce chaque année les mauvais élèves parmi les universités françaises.
Selon son recensement, 26 universités seraient à nouveau "hors-la-loi", et deux "à la limite de la légalité". Une proportion d’établissements qui n’a pas augmenté mais ne régresse pas non plus, regrette l’organisation.
Dans le peloton de tête, l’Unef pointe l'université de Pau, avec des frais d'inscription pouvant atteindre 2.261 euros, ou celle de Grenoble 2, allant jusqu’à 1.900 euros.
"Prestations pédagogiques douteuses"
Grenoble 2, Aix-Marseille 2 et 3 : ce "petit club d’universités hors-la-loi a été par le passé condamné par la justice, et figure pourtant à nouveau dans le classement", selon l’Unef.
Certaines facultés proposeraient par exemple des "prestations pédagogiques douteuses" payantes. D’autres imposant l’inscription à un "diplôme d’université" aux droits libres, en plus de l’inscription au diplôme national aux droits réglementés.
L'Unef dénonce l'attitude de la ministre de l'Enseignement supérieur, Valérie Pécresse. "Malgré ses engagements et la condamnation de ces pratiques à la rentrée dernière, la ministre de l’Enseignement supérieur n’a pas pris ses responsabilités et fait cesser les pratiques illégales", dénonce l’organisation étudiante.
L’Unef réclame "le remboursement immédiat des sommes illégales engagées par les étudiants". Le syndicat menace également de porter les cas litigieux devant les tribunaux administratifs, comme pour les universités de la Réunion et de Bordeaux 4 récemment.
(Nouvelobs.com)