Tout sur la crise financière, économique, sanitaire, sociale, morale etc. Infos et analyses d'actualité. Et conseils, tuyaux, pour s'adapter à la crise, éventuellement au chaos, et même survivre en cas de guerre le cas échéant. Et des pistes, des alternatives au Système, pas forcément utopiques. A défaut de le changer ! Un blog d'utilité publique.
Devant l'ampleur de la crise économique, mais aussi de la confiance en nos représentants, ces derniers commencent à s'émouvoir (ils ne peuvent pas faire moins) et essaient très timidement de commencer à réfléchir sur des dispositions législatives ou règlementaires tendant à assainir les dispositions financières devenues scandaleuses au fil du temps des chefs d'entreprise.
Mais comment nos élus pourraient-ils prendre des mesures drastiques, je dis bien drastiques et pas ridicules quand ils sont eux-mêmes dans la situation de ces chefs d'entreprise. Avant de commencer à dénoncer la paille dans l'œil des dirigeants privés, qui eux au moins produisent, ne faudrait il pas assainir la poutre dans les salaires, les comportements et autres dorures de la République, de l'œil des élus et des représentants de l'état. Quelle justification donner aux écarts astronomiques des gratifications données sous plusieurs formes à un député ou à un sénateur au regard d'un salaire versé à un professeur d'université. En quoi, le président de l'I.M.A (Institut du monde arabe) est-il fondé à percevoir cent fois la rémunération d'un fonctionnaire en additionnant rémunérations et avantages divers. Quand, en outre cet élu cumule plusieurs casquettes et donc les avantages financiers qui y sont associés cet écart relève de la même indécence que celle dénoncée actuellement par le président de la République pour le privé. Aussi je vous propose la situation suivante :
Bien entendu vous allez qualifier d'utopie et d'irréalisable ma proposition, c'est donc que vous êtes les premiers intéressés à ce que les pactoles volés à l'Etat soient versés dans vos poches au mépris absolu de tous ceux qui triment toute une vie pour survivre en calculant le moindre centime, sans aucun espoir pour s'en sortir, en pointant au chômage quand ils n'ont plus d'emploi, en payant leurs vacances, leur restaurant, leur voiture, leur loyer, leur chauffage...........Messieurs les élus "Bon appétit" (Ruy Blas de Victor Hugo)
NB : les principes de cette proposition sont fondés sur deux vertus républicaines : Honnêteté et équité
Raoul