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Tout sur la crise financière, économique, sanitaire, sociale, morale etc. Infos et analyses d'actualité. Et conseils, tuyaux, pour s'adapter à la crise, éventuellement au chaos, et même survivre en cas de guerre le cas échéant. Et des pistes, des alternatives au Système, pas forcément utopiques. A défaut de le changer ! Un blog d'utilité publique.

Informations économiques stratégiques internationales, Bilderberg



LETTRE D’INFORMATIONS ECONOMIQUES STRATEGIQUES INTERNATIONALES
Numéro 184 15 juin 2009

1
LETTRE D’INFORMATIONS
ECONOMIQUES STRATEGIQUES
INTERNATIONALES
Numéro 184 15 juin 2009

Groupe Bilderberg :
pandémie de grippe, crise
économique et Nouvel Ordre Mondial
« Quelque chose doit remplacer les gouvernements et
le pouvoir privé me semble l’entité adéquate pour le
faire »
1.
David Rockefeller, fondateur du Groupe Bilderberg
Dans son précédent numéro, LIESI évoquait la
rencontre du Groupe Bilderberg à Athènes et
s’interrogeait sur les intentions du cartel bancaire à
propos de « la grippe porcine ». Finalement, des
éléments de réponse furent donnés par le journaliste
d’investigation Jim Tucker. Selon ses sources, le
comité exécutif du Groupe Bilderberg a annoncé aux
« invités » que le monde devait s’attendre à la création
d’un « ministère mondial de la santé » et d’un
« ministère mondial des finances ». C’est Carl Bildt,
ancien Premier ministre suédois et membre régulier du
Groupe Bilderberg qui « a prononcé un discours
prônant la transformation de l’Organisation
Mondiale de la Santé en un ministère mondial de la
santé, et la conversion du Fonds Monétaire
International en un ministère mondial des finances,
les deux ministères seront placés sous les
auspices des Nations Unies ». Voilà donc les deux
premiers ministères émergents du Gouvernement
Mondial embryonnaire, annoncé par le président
Sarkozy… pour 2009.
Dans le même temps, en Russie, la rédaction de
Gazeta.ru écrit : « La grippe qualifiée de "porcine" pour
le grand public n’est pas plus dangereuse pour la santé
1
Source : Newsweek International du 1er février 1999.
de l’homme que les autres types de ce virus. La
panique causée par cette maladie constitue au contraire
un habile moyen de distraire les gens de la crise, une
bonne source de profit pour les compagnies
pharmaceutiques et les services vétérinaires, ainsi
qu’un excellent prétexte pour permettre aux autorités
d’introduire des mesures protectionnistes. […] Dans un
monde globalisé, la panique est depuis longtemps
devenue un puissant levier politique et financier. […]
Les Etats et les médias exploitent à la perfection un trait
de la psychologie humaine qui consiste à refouler les
problèmes locaux au profit de problèmes globaux »2.
Au moment où, selon les médias, le Japon devient la
nouvelle inquiétude de l’Organisation Mondiale de la
Santé, la directrice générale de cette dernière, la
Chinoise Margaret Chan, réunissait à Genève une
trentaine de fabricants de vaccins, dont Novartis3,
Sanofi, Solvay et GSK. Objectif assigné à ces entités
contrôlées par les familles du cartel bancaire : produire
4,9 milliards de doses de vaccin contre la grippe A
en un an, soit 94,3 millions de doses par semaine.
Or, dans l’interview qu’il accorda avant de décéder,
Aaron Russo rappelait cette confidence que lui fit N.
Rockefeller :
« – Le journaliste : On l’a bien compris, ils ont cherché
à vous recruter en vous donnant quelques détails sur
leur plan. Pour eux, la guerre contre le terrorisme est
le moyen d’imposer tacitement une dictature.
Après, ils passeront à l’étape suivante : le
marquage de l’humanité au moyen d’une « puce ».
A ce sujet, vous dites qu’ils vous ont fait cette
proposition : si l’on vous recrute, la puce que l’on vous
imposera vous identifiera comme l’un des nôtres, ce qui
vous évitera bien des tracasseries. Vous seriez
intouchable. Est-ce cela ?
– Oui, c’est effectivement arrivé. Vous avez
parfaitement compris le message qu’ils m’ont fait
passer si j’acceptais d’être recruté. […] »
Il est aujourd’hui incontestable que nous sommes
passé à l’« étape suivante » : le projet de marquage de
l’humanité au moyen d’une puce et réalisé dans les
conditions d’une crise économique, financière, sociale
2 Voir notre dossier sur la « grippe porcine ».
3 Novartis, qui a reçu la souche du virus, est prête à démarrer
la production mais la société bâloise attend le feu vert de
l’OMS qui ne sera donné que lorsque le degré d’alerte passera
en phase 6… le temps laissé aux gouvernements pour
préparer des mesures liberticides. (Cf. note 2.)
2
et sanitaire4. Comment ? Par l’injection, selon un
PROTOCOLE spécial5, d’un vaccin contenant la
fameuse « puce ». Injection pouvant être organisée
mondialement par le « MINISTERE mondial de la
santé » du Gouvernement Mondial embryonnaire, sous
contrôle du cartel bancaire... Il est bien normal que les
personnes souhaitant réaliser des projets aussi
macabres ne soient pas désireuses de faire la une des
grands journaux !
Jim Tucker et Daniel Estulin évoquent un autre projet
des leaders du mondialisme : introduire un « ministère
mondial du travail ».
Ce n’est pas tout ! Le 5 mai 2009, le Comité d’action
pour un Parlement Mondial (COPAM)6, basé à Paris,
s’est joint à la Campagne pour l’Etablissement d’une
Assemblée Parlementaire des Nations Unies
(CEUNPA). Les responsables du COPAM et du
CEUNPA estiment que le moment est enfin venu de
collaborer étroitement, de coordonner les actions pour
établir un Parlement Mondial… une sorte de
Gouvernance Mondiale. M. Olivier Giscard d’Estaing,
président du COPAM, explique que « les futurs
délégués d’une assemblée parlementaire mondiale
pourraient initialement être nommés par les Parlements
nationaux. Cependant, nous croyons que les délégués
ne devraient pas nécessairement être eux-mêmes des
députés élus. Le cumul du mandat mondial avec un
autre mandat parlementaire au niveau national serait à
l’inconvénient du premier ».
Il ne faut absolument pas négliger les actions
concertées de ces mouvements dont personne n’a
entendu parler. Qui sait, par exemple, que 72 heures
avant le G20 organisé à Londres début avril 2009, des
politiciens, universitaires, représentants de différentes
organisations représentant 61 pays, se sont réunis et
ont fait une déclaration commune appelant à la création
4
Le journaliste Jim Tucker vient de confier à Charlie Skelton,
du journal britannique The Guardian, que selon des
informations obtenues à l’issue de la réunion du Groupe
Bilderberg de 2008, « des plans sont en cours pour substituer
à la carte d’identité une puce sous cutanée, laquelle sera
présentée comme étant d’une plus grande efficacité et
garantissant un suivi total de la population ». « Charlie Skelton
a quitté la Grèce, pétrifié jusqu’à l’os en raison de la manière
dont il a été harcelé, détenu, par les autorités grecques
pendant plusieurs jours, et ce pour avoir pris de simples
photos de l’Hôtel ou se trouvaient les membres du Groupe
Bilderberg ». « Mon expérience durant ces derniers jours en
Grèce m’a dégoûté. […] Nous devons nous battre,
maintenant, tout de suite, de tout notre coeur, pour stopper le
projet de carte d’identité ». (Source : TruthNews)
5 Lire l’ouvrage NAUFRAGE D’UN SYSTEME – 22 €. De
nombreux événements annoncés en 2003 se sont déjà
produits. La perspective de « pucer » l’humanité n’est pas
quelque chose de nouveau : en effet, ces dernières années,
les autorités canadiennes ont réalisé un « test » grandeur
nature.
6 Le COPAM fut créé en 1995 pour soutenir la création d’un
Parlement mondial. Il est constitué d’une vingtaine de
personnalités, essentiellement des anciens chefs d’Etat ou de
gouvernement.
d’une Assemblée parlementaire auprès des Nations
unies ? Le document en question stipule : « La création
d’une Assemblée parlementaire auprès des Nations
Unies devrait être une partie importante du nouveau
système de gouvernance financière et économique
internationale ». D’aucuns ont confié qu’un « forum
parlementaire mondial » pourrait d’abord influer comme
un organe consultatif avant « d’exercer un réel contrôle
mondial sur les institutions du système ».
Les anciens politiciens, hommes liges du Pouvoir
occulte, débarqués de leur positions officielles
gouvernementales, sont toujours là pour agir au nom
du cartel bancaire. Voici l’appel qu’ils ont lancé par
l’intermédiaire de leur porte-parole Boutros Boutros-
Ghali, ancien Secrétaire générale des Nations Unies :
« En ce moment critique, nous exhortons les Nations
Unies et le gouvernement de ses Etats membres à
soutenir la création d’une Assemblée parlementaire
auprès des Nations Unies au cours des délibérations
sur la réforme des institutions monétaires, financières
et économiques internationales ». Ce groupe de
personnes suggère encore : ce nouvel organe pourrait
« contrôler les liens réciproques entre les politiques
financières et économiques du système international et
leur impact dans d’autres domaines tels que le
développement durable, l’approvisionnement
alimentaire, l’éducation, la santé ou l’éradication de la
pauvreté. […] Des répercussions potentiellement
graves sont à craindre sur la stabilité politique et la
démocratie. La situation exige des réactions mondiales
rapides et efficaces. Un cadre institutionnel approprié
doit être mis en place pour réguler et réorienter le
système financier »7.
Pour aboutir à cette super concentration du pouvoir,
objectif poursuivi par le comité exécutif du Groupe
Bilderberg depuis sa création, en 1954, une seconde
vague de crise est jugée nécessaire.
Dans son précédent numéro, LIESI annonçait qu’une
seconde vague de crise surviendrait après l’été. La
préparation de cette seconde étape – lire
l’effondrement du secteur bancaire mondial – par le
cartel bancaire, est actuellement masquée par la
remontée des indices boursiers, destinée à générer un
sentiment d’euphorie. Selon la source bancaire qui
nous a annoncé la « reprise printanière » – ce qui s’est
produit avec une exactitude déconcertante –, le cercle
d’initiés chapeautant l’exécutif du Groupe Bilderberg a
besoin de cette euphorie pour préparer le prochain
effondrement, lequel sera « très brutal ».
Les milliardaires américains sont
secrètement instruits de l’avenir
Selon le magazine irlandais IrishCentral, une réunion
très confidentielle, regroupant les personnalités les plus
riches du monde, s’est tenue le 5 mai 2009 dans la
Maison Sir Paul Nurse, dans l’Université de
Rockefeller située à Manhattan, New York. La crise
7
Source : http://fr.unpacampaign.org/statements/financial_crisis/index.php
3
financière mondiale était le sujet principal de cette
réunion pour laquelle le secret a été demandé par le
milliardaire Warren Buffet, PDG de Berkshire-
Hathaway, Bill Gates, co-fondateur de Microsoft, et
David Rockefeller Junior, Directeur Général de
Rockefeller Financial Services. Oprah Winfrey
(productrice et animatrice TV de grande renommée),
George Soros (financier milliardaire), Ted Turner
(Fondateur de CNN et magnat des médias), et le maire
de la ville de New York Michael Bloomberg étaient de la
partie8.
Comment une telle réunion, réunissant une partie des
gens les plus riches de la planète, a-t-elle pu être
organisée dans un délai si court, dans la capitale des
médias américains, et ce, dans le plus grand silence ?
« Sur la lettre d’invitation adressée aux participants, Bill
Gates, Waren Buffet et Rockefeller faisaient référence
à la récession mondiale et l’urgente nécessité de
planifier l’avenir. Ils indiquaient qu’ils voulaient
connaître les opinions, au sens le plus large, des
leaders clés de la finance et de la philanthropie ».
On retiendra cependant, d’après le London Times, que
pour les participants : lutter contre « la surpopulation
est une priorité ». Selon un participant de la réunion, ce
groupe d’individus a « élaboré une stratégie dans
laquelle la croissance de la population mondiale devrait
être considérée comme potentiellement désastreuse et
une menace environnementale, industrielle, et
sociale ». Cette réunion secrète et le contenu de son
agenda laissent augurer la planification d’événements
plutôt inquiétants.
Selon le London Times ce groupe s’attend à un
« désastre imminent », en faveur d’une réduction de la
population.
D’aucuns apprécieront à sa juste mesure la déclaration
de Leonid Ivachov, ancien chef de la Direction de la
coopération militaire internationale du ministère russe
de la Défense et président de l’Académie des
problèmes géopolitiques : « De mon point de vue,
l’attention soutenue portée au problème nucléaire
permet de détourner l’opinion publique des principales
menaces que sont les épidémies ». Pour Leonid
Ivachov, toutes les épidémies actuelles ont été
créées dans des laboratoires. « Les médecins
militaires détiennent la formule de la pneumonie
atypique qui a donné naissance au virus. La grippe
aviaire a également une origine artificielle », précise
t-il à l’agence de presse russe RIA Novosti. « Selon les
renseignements américains, d’ici 2015, quelque 3
milliards de personnes seront “de trop”. L’activation des
différents virus susceptibles de déboucher sur la mort
massive de gens est une stratégie globale destinée à
réduire la population de la planète », a déclaré M.
Ivachov.
8 Les autres invités étaient Eli et Edythe Broad (fortune du
couple estimée par le magazine Forbes à 5 milliards de dollars
US) ; John Morgridge, l’ancien PDG de CISCO et sa femme
Tashia ; Peter Peterson, président du Groupe Financier
Blackstone ; Julian Robertson, fondateur de Tiger
Management Corporation ; et Patty Stonesifer, l’ancienne
présidente de la fondation de Bill et Melinda Gates.
Quelle synchronicité !
Curieusement, plusieurs semaines après, le 24 mai
2009, s’exprimant en Espagne par l’intermédiaire du
quotidien El Pais, Robert Zoellick, le président de la
Banque mondiale, estimait que la crise mondiale
pourrait déboucher sur une « grave crise humaine et
sociale avec des implications politiques très
importantes » si des mesures adéquates ne sont pas
prises à temps. « Ce qui a commencé comme étant
une grande crise financière et est devenue une
profonde crise économique, dérive aujourd’hui en une
crise du chômage. […] Les dangers liés au
protectionnisme et à la dette privée dans le monde
émergent, malgré les aides du FMI. […] Et il existe ce
que j’appelle le facteur X, que l’on ne voit jamais
arriver, comme la grippe porcine », a-t-il ajouté.
Le secteur bancaire mondial
est proche de la banqueroute
Récemment, J. Attali a commencé l’une de ses
conférences en affirmant : « La situation est beaucoup
plus grave qu’on nous le dit et le scénario du pire est le
plus vraisemblable ». Pour étayer ses propos
alarmistes, le porte-parole de l’establishment a égrené
une kyrielle de chiffres, peu connus du public,
révélateurs d’une situation explosive.
- En janvier 2008, le total de l’endettement américain,
tout acteur confondu, était de 350 % du PIB. Pire que
celui de 1929, où il n’a jamais dépassé 300 %.
Aujourd’hui, ce chiffre est de 500 % du PIB, c’est-àdire
54 trillions9 de dollars.
- Quelle est la situation du système bancaire mondial ?
Le total des encours bancaires mondiaux est de 84
trillions. Le total des fonds des banques est de 4
trillions. Soit un ratio dépassant largement celui des
15, limite jugée déjà comme dangereuse. Le système
bancaire mondial est donc en faillite avéré et
surtout celui des Etats-Unis. Explication : le total des
crédits alloués par le système bancaire américain est
environ de 12 trillions dont 3,6 sont considérés comme
détruits et 1,8 transféré dans le système bancaire
mondial. Le total du capital des fonds propres des
banques américaines est de 1,3 trillion.
Techniquement, selon les statistiques bancaires, le
système financier américain est donc totalement en
faillite. D’ailleurs, aux Etats-Unis, des conséquences
sociales immédiates sont perceptibles : les villages de
fortune fleurissent autour des grandes villes. Des tentes
sont montées et regroupent des familles à la rue ayant
tout perdu. Selon des sources officielles, à l’heure
actuelle, 32,2 millions d’Américains ont besoin
d’assistance alimentaire, soit un Américain sur dix !
- Quelle est la situation des banques et tout
particulièrement des trois banques françaises les plus
importantes ? D’une manière générale, la valeur
boursière des banques devrait être supérieure à leurs
fonds propres. Or, aucune des trois principales
9 1 trillion de $ = 1 000 milliards de $.
4
banques françaises n’a une valeur boursière
supérieure à la moitié de ses fonds propres
officiels10. Quelle que soit la méthode comptable, le
marché a donc le sentiment que la situation réelle de
ces banques françaises est très différente de ce qu’en
disent les médias. Or le marché… c’est
l’establishment ! Fin mai 2009, les analystes de BNP
Paribas avouaient dans une note : « Les signes
augmentent selon lesquels les banques européennes
seraient en grande difficulté, notamment les banques
italiennes ». En outre, le Fonds monétaire international
a calculé que, pour supporter le choc de la dépréciation
des actifs, les banques européennes vont devoir
encore rassembler 600 milliards de dollars de capitaux
nouveaux d’ici à fin 2010, chiffre contesté par le
gouverneur de la Banque de France.
Alors, quel avenir s’esquisse aujourd’hui à l’approche
de l’automne, période où LIESI s’attend au
déclenchement d’une seconde vague de la crise, celle
de l’accélération ? Pour J. Attali, « l’avalanche a été
déclenchée. On pouvait l’éviter mais rien n’a été fait
pour cela. Cette avalanche va grossir. Avec
l’aggravation de la crise, des créances que l’on croyait
sans risques pour les banques vont s’avérer douteuses.
Les entreprises vont avoir besoin d’un financement
que l’on peut estimer, pour les pays développés, à
un montant compris entre 50 et 100 trillions par
grand pays. Aucun pays ne pourra trouver ces 100
trillions sur le marché financier parce que personne
ne prêtera. Seuls les Etats peuvent le faire.
Comment ? En cash ou en mettant en place des
mécanismes d’isolation des mauvaises dettes dans une
banque spécifique. Mais différentes questions se
posent. Par exemple, quel sera le prix de ces actifs
toxiques qu’il convient d’isoler ?
Le scénario du pire est une dépression accompagnée
d’une très forte inflation. Nous ne sommes pas loin
d’entrer sur le chemin qui conduira à un Weimar
planétaire ». Les premiers signes en faveur de ce
scénario sont peut-être déjà là. En effet, la baisse des
obligations constitue probablement le début de la fin
pour les produits d’Etat, ce qui signifie clairement la fin
de l’accès à une source de financement
universellement employée dans le cadre des dépenses
gouvernementales. Lorsque le prix des obligations
baissent, ceci signifie que les investisseurs s’en
désintéressent. Les taux montent donc en parallèle. En
clair, les gouvernements et donc à terme les
10 Pour l’instant, en France, la crise déclenchée par le cartel
bancaire se traduit essentiellement par une progression du
chômage, des licenciements et des échecs importants des
jeunes à l’embauche. Au cours de cette seconde vague de
crise, annoncée tout particulièrement dans notre numéro 182,
nous assisterons à une aggravation des taux d’impayés
des crédits. « On verra, avertit J. Attali, comme en Amérique,
des millions de gens traînés devant les tribunaux et tenus de
rendre les clés de leurs voitures ou de leurs logements ». En
outre, pour les gouvernements européens, les recettes
fiscales vont tellement chuter que les promesses faites en
2009 seront irréalisables.
contribuables vont payer très cher leurs plans de
relance et de financement11.
Attali accuse les gouvernements d’Etats
« On pouvait l’éviter [l’avalanche] mais rien n’a été fait
pour cela », écrit J. Attali. Dans un autre document
rédigé quelques heures avant la rencontre du G20,
Attali livre ses réflexions comme suit : « L’opposition
reste totale entre les Américains (qui souhaitent
augmenter la consommation, même au prix de
l’inflation), les Chinois (qui souhaitent relancer
l’investissement et protéger leurs avoirs), les
Européens (qui souhaitent réguler le capitalisme
mondial), et les pays les plus pauvres, encore une fois
principales victimes. Pourquoi cela ? Parce que, au lieu
de réunir le Comité Monétaire et Financier
Intérimaire du FMI, composé de 24 membres, organe
légitime pour décider d’une réforme équilibrée, on a
choisi de réunir un comité sans pouvoir, le G20,
parce que la présidence en était britannique (alors
que celle du CMFI est assurée par l’Egypte) et qu’ainsi
le monde anglo-saxon pouvait protéger ses
privilèges, en attendant le retour naturel de la
croissance mondiale. Cette stratégie peut réussir : si
les Américains parviennent, par des faillites massives
de grandes entreprises, à réduire leur taux
d’endettement, et, par une relance forte, à relancer
leur économie ; si les Chinois continuent de
financer les déficits anglo-saxons ; si une hausse
des prix du pétrole jusqu’à 80 dollars le baril
relance les économies des pays producteurs ; et si
le progrès technique fait le reste... Mais si toutes ces
conditions ne sont pas réunies, la crise
s’approfondira ».
Dans son précédent numéro, LIESI a fait part d’une
prochaine décrue des cours du pétrole pour 2010. En
outre, depuis plusieurs mois maintenant, les Chinois ne
sont quasiment plus acheteurs de bons du Trésor US.
Autrement dit… la crise va bien s’approfondir. L’on voit
déjà les frictions se confirmer sur le plan géopolitique.
Retour sur la géopolitique
du Pakistan
Les derniers avertissements d’ordre financier, adressés
par Pékin à Washington, traduisent la tension entre les
deux pays à la suite des actions engagées par
11 « Lorsque les obligations d’Etat, universellement
considérées (à tort) comme le placement financier le plus sûr
au monde, n’attirent plus les fonds privés, ce sont les banques
centrales qui prennent le relais par le biais des plans de
relance, ou autrement dit de l’inflation monétaire, comme on
l’observe actuellement. Les fonds des investisseurs privés,
tout comme la monnaie nouvellement créée, chassent les
seuls produits tangibles permettant de préserver la valeur du
capital dans une situation de détresse économique
généralisée. Il n’en existe guère hormis les métaux précieux et
certaines matières premières » (Source : Daily Bourse).
5
l’establishment dominant l’administration Obama au
Pakistan. Récemment, Washington a fait pression sur
les autorités pakistanaises pour mener une offensive
militaire majeure contre les insurgés islamiques, dans
la vallée de Swat et les districts voisins. Le 7 mai 2009,
l’ambassadeur chinois Luo Zhaohui s’adressait à
d’importants hommes d’affaires pakistanais et
s’inquiétait ouvertement d’une « influence extérieure »
dans la région. Luo a déclaré que les stratégies
américaines avaient besoin de « mesures correctives ».
« Ces questions inquiètent sérieusement la Chine », at-
il ajouté. Ces commentaires traduisent officiellement
les craintes de la Chine quant au développement de
l’influence américaine en Asie du Sud. Le diplomate
chinois a rappelé aux autorités pakistanaises que plus
de 60 compagnies chinoises sont impliquées dans 122
projets au Pakistan. Pour Pékin, le Pakistan est un
partenaire crucial pour sa propre stratégie régionale.
« Après la guerre frontalière sino-indienne de 1962, la
Chine a énormément investi pour faire du Pakistan un
contrepoids à l’Inde. Le Pakistan est le plus important
acheteur d’armes chinoises et, selon le Pentagone, le
récipiendaire de 36 % des exportations militaires
chinoises entre 2003 et 2007. L’assistance technique
de la Chine a été essentielle aux programmes d’armes
nucléaires et de missiles balistiques du Pakistan. En
retour, la Chine a obtenu l’autorisation de construire
d’importantes installations portuaires, navales et
commerciales, à Gwadar, un village côtier du
Baloutchistan. Ce port est à la base de la stratégie du
collier de perles de Pékin visant à développer l’accès
pour sa marine à une série de ports le long de voies
maritimes à travers l’océan indien, avant tout pour
protéger l’approvisionnement en pétrole et en gaz en
provenance du Moyen-Orient et de l’Afrique ».
Rappelons que le pouvoir coiffant l’administration
Obama souhaite « bloquer » la Chine dans cette partie
de l’Asie centrale, riche en pétrole et où l’instabilité
grandit.
C’est aujourd’hui devenu un secret de polichinelle : les
événements du 11-Septembre devaient ouvrir la boîte
de Pandore contenant de nombreux projets
stratégiques, dont l’invasion de l’Afghanistan.
Aujourd’hui, le contrôle de l’Afghanistan et du Pakistan
offre la possibilité de construire des pipelines pour
acheminer les richesses énergétiques de la région. Par
le contrôle de cette région, le cabinet fantôme des
Etats-Unis sait qu’il s’en prend directement aux intérêts
de Pékin, mais aussi de Moscou. Ce n’est pas un
hasard si ces deux puissances ont décidé de se réunir
dans le Groupe de coopération de Shanghai pour
contrer l’influence grandissante des Etats-Unis dans la
région.
Une autre puissance, l’Inde, suit le développement de
ces tensions avec inquiétude. Depuis la fin des années
1990, les relations entre l’Inde et le Pakistan se sont
considérablement améliorées. Même les attentats de
Bombay de l’automne dernier n’ont pas porté atteinte
aux bonnes relations développées car le gouvernement
indien a parfaitement saisi les conclusions qu’il devait
dégager de la guerre asymétrique engagée par les
forces financières de la City.
Londres et Riad sont-ils favorables
à une déstabilisation
de l’Afghanistan ?
A la fin des années soixante-dix, pour empêcher la
présence des Soviétiques en Afghanistan, Z. Brzezinski
et les réseaux qu’il représentait se sont entendus avec
les autorités saoudiennes, coiffées par le groupe anglohollandais
de la City, pour créer un nouveau groupe de
terroristes dits « arabes », notamment Osama Ben
Laden et les Talibans. La secte wahhabite, contrôlée
depuis Londres jouera un rôle clé dans cette opération.
D’aucuns dirons qu’aujourd’hui ces groupes n’ont plus
de rapport avec les cellules de renseignement qui les
ont créées. C’est faux ! Ces derniers mois, Executive
Intelligence Review a par exemple démontré que le
groupe anglo-hollandais a encore employé ces groupes
terroristes pour organiser les attentats de Bombay,
cherchant ainsi à fragiliser toute l’Asie du Sud-Est.
Au-delà des considérations géopolitiques, le groupe
anglo-hollandais tire également un intérêt financier en
maintenant des troupes anglo-américaines en
Afghanistan. En effet, l’une des conséquences directes
de l’effondrement systémique est que l’argent de la
drogue a acquis un rôle central dans le système
financier. A ce titre, le cartel bancaire de la City ne
néglige pas les bénéfices qu’il tire de la culture du
pavot en Afghanistan. Sur une production mondiale
d’héroïne estimée environ à 795 tonnes en 2007,
l’Afghanistan en avait produit quelque 753 tonnes (soit
95 %). Comme par hasard, 80 % du pavot cultivé en
Afghanistan le sont dans des zones sous contrôle
des troupes de l’Otan, dont 50 % dans la seule
province du Helmand, sous occupation anglaise.
Une constatation qui n’a pas échappé à Ahmed
Baheen, porte-parole du ministère afghan des Affaires
étrangères : « La production d’opium en Afghanistan
est élevée uniquement là où sont stationnées les forces
étrangères internationales, comme les troupes
britanniques dans le Helmand ». Les « puissances » à
l’origine d’une telle politique semblent intouchables.
C’est ainsi que le discours du général McKiernan
devant le Conseil atlantique à Washington, confirmant
le rôle de la drogue dans le financement de la machine
de guerre des Talibans, est resté lettre morte !
Auparavant, l’ancien « tsar » anti-drogue du Président
Clinton, le général Barry McCaffrey, avait nommément
accusé les Britanniques de saboter les efforts
américains visant à éradiquer la culture du pavot12.
D’autres, comme Antonio Maria Costa, le directeur
général de l’Office des Nations Unies contre la drogue
et le crime, a mis en cause le rôle des recettes du trafic
12 Le commandant américain de l’Otan, le général John
Craddock, tente depuis longtemps d’organiser une offensive
contre le trafic de drogue, mais il se heurte à chaque fois à
une résistance acharnée des Britanniques. Début février 2009,
l’hebdomadaire Der Spiegel avait laissé filtrer le contenu d’une
directive secrète du général Craddock, autorisant les troupes à
poursuivre les trafiquants, mais les Anglais ont opposé un
refus d’intervention dans la province qu’ils occupent et où est
produit, comme nous l’avons dit, une grosse partie de l’opium
afghan.
6
de drogue dans la remise à flot du système financier.
« Le commerce de la drogue pourrait bien être la seule
industrie en croissance, à l’abri du chômage. L’argent
qui en provient n’est que partiellement réinjecté dans
des activités illégales, en Asie, en Afrique et en
Amérique du Sud, où il est utilisé pour soudoyer les
politiciens, acheter des élections ou financer des
insurgés comme les Talibans ou les FARC en
Colombie. Le reste de l’argent est réintroduit dans le
circuit économique légal après blanchiment. Nous ne
savons pas de quelles sommes il s’agit, mais c’est
imposant. Certains éléments indiquent que ces fonds
ont aussi atterri dans le secteur financier, évidemment
sous pression depuis la seconde moitié de l’an dernier.
Il apparaît que les crédits bancaires ont été financés
par des capitaux provenant du trafic de drogue et
d’autres activités illégales… Il faut savoir que de
nombreuses banques ont été sauvées de cette
manière »13.
En parcourant les archives de novembre 2008 du blog
d’Antonio Maria Costa, on peut lire : « Les banquiers
ont non seulement créé des instruments financiers
monstrueux dont la taille, la complexité, restent
incompréhensibles, mais nombre d’entre eux se sont
lancés dans quelque chose de stupide et de
diabolique : ils ont permis à l’économie criminelle
d’intégrer l’économie mondiale. Les banques
d’affaires, les gestionnaires de fond et les
opérateurs, associés aux auditeurs, aux
comptables et aux avocats, ont aidé les mafias à
blanchir les revenus du crime et à devenir des
partenaires d’affaires légitimes ».
Afin d’apprécier à sa juste valeur l’importance de cette
manne pour le réseau bancaire anglo-saxon, voici des
chiffres éloquents : au départ, la récolte d’un paysan
vaut approximativement 600 à 700 dollars. Quand
elle arrive en Europe ou aux Etats-Unis, la même
quantité rapporte 6 millions de dollars. Une somme
considérable qui sera recyclée dans les casinos
financiers pour soutenir le « système bancaire » de
la City et de Wall Street.
Conclusion : jamais les forces internationales
n’arrêteront un commerce aussi lucratif. D’où cette
menace du président pakistanais Zardari qui, le 13
octobre 2009, lors d’un passage à Londres, a prévenu
les commanditaires des Talibans : « C’est le plus grand
défi du XXIe siècle. […] Ce n’est pas une affaire à court
terme, il s’agit d’une affaire à long terme. Elle remet en
cause notre mode de vie, ils tentent de créer un nouvel
ordre mondial ». Ses propos sont à rapprocher des
commentaires exprimés par H. Clinton : « On ne peut
souligner assez la gravité de la menace pour
l’existence de l’Etat du Pakistan que représente
l’avancée continue des Talibans… qui tentent de
prendre le contrôle du Pakistan, un Etat nucléaire. […]
Cela représente une menace mortelle pour la sécurité
mondiale ».
L’inquiétude des responsables américains réside dans
le fait que si les Talibans venaient à prendre le pouvoir
au Pakistan, le risque d’une catastrophe nucléaire n’est
13 Source : l’hebdomadaire autrichien Profil du 27 janvier
2009.
pas à écarter. Mais alors, pourquoi les politiciens
américains ne prennent-ils aucune sanction contre
Londres et les Saoudiens ?
Et que dire du Yémen, l’un des pays les plus pauvres
du monde arabe, où d’aucuns signalent des
ressemblances avec l’Afghanistan ? Pour le moment,
près de la frontière entre l’Arabie saoudite et le Yémen,
dans les montagnes, les militants islamistes constituent
d’importants stocks d’armes… Des réseaux islamistes
sont actuellement en train de quitter l’Irak et
constituent un sanctuaire dans trois provinces
limitrophes de l’Arabie saoudite, appelé « triangle
du mal ». Les Yéménites, de retour d’Irak se sont alliés
avec des Saoudiens qui fuient la répression du
royaume. Il n’est donc que trop évident que ces
préparations militaires feront, à terme, du Moyen-
Orient, une véritable poudrière, ce qui présage d’une
forte progression des cours du pétrole après le scénario
évoqué dans le précédent numéro de LIESI.
Bayer et les produits contaminés
au HIV et l’hépatite C
Dans les années 80, une division du géant
pharmaceutique mondial Bayer, Cutter Biological, a
vendu pour des millions de dollars de produits infectés
avec le HIV et l’hépatite C à des hémophiles à travers
le monde. Le sang requis pour fabriquer ces produits
fut prélevé dans des prisons américaines alors que ni
les donneurs ou le sang donné ne furent testés pour le
HIV. De plus, le sang n’avait pas été stérilisé.
Dès que la FDA a découvert le problème, ils ont
demandé à Bayer de ne pas vendre ces produits
contaminés aux Etats-Unis, tout en prenant soin de
garder l’affaire silencieuse. Bayer continuera de vendre
consciemment, pendant plus d’un an, des produits
contaminés à des hémophiles de pays étrangers
comme le Canada, l’Angleterre, l’Espagne, le Japon,
Taiwan, la France, l’Argentine, la Malaisie, l’Indonésie,
Hong Kong, Singapour, le Mexique, le Costa Rica, le
Brésil, les Philippines et à plus de 7 000 Américains
alors même qu’ils avaient une nouvelle version plus
sécuritaire. Il est estimé qu’environ 15 000 Canadiens
sont décédés du SIDA causé par la contamination des
produits de Bayer.
Les BREVES DE LIESI de Mai/juin 2009

PDF
http://dl.free.fr/r1FG9blQj/Lettre184pdf.pdf

                                                http://illusions-de-mouvements.over-blog.com/article-33248867.html

A lire :

LES États-Unis Déclarent la guerre aux Extraterrestres


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E
Très bon site, en effet, je vais le mettre en lieneva
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E
Je voudrais juste vous présenter mon blog de vidéos qui ytraitent de ce genre de sujets:<br /> eyeswideopen.over-blog<br /> Comme beaucoup de gens je ressens qu’il y a des choses qui clochent dans le système… Et sans doute bien plus que les informations disponibles dans les médias.<br /> Ainsi cette liste de liens sur des vidéos disponibles sur le net est diverse et divisée en dossiers (économie, histoire, USA, 11 septembre, santé, internet). Elle se veut être un condensé d’informations que les médias dominants ne relaient pas.<br /> Il y a de tout en durée comme en contenu ou en présentation. Un petit commentaire les accompagne (durée, réalisateur, année, liens et bouquins éventuellement).<br /> Le critère que j’ai retenu est celui du choc intellectuel que j'ai ressenti en visionnant ces vidéos. Ce choix est bien sûr subjectif et l’idée de ce site est d’agrandir cette liste de manière participative en ajoutant des liens dans les commentaires.<br /> Surtout soyez critiques<br /> et vérifiez les sources des informations que vous recevez. <br /> En espérant que ce site vous apporte.<br /> Cessons d’avoir peur car il n’y a aucune raison pour cela.
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E
Merci Lenz, publié ! eva
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L
http://www.denissto.eu/node/132La plus grande escroquerie de tous les temps
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