Tout sur la crise financière, économique, sanitaire, sociale, morale etc. Infos et analyses d'actualité. Et conseils, tuyaux, pour s'adapter à la crise, éventuellement au chaos, et même survivre en cas de guerre le cas échéant. Et des pistes, des alternatives au Système, pas forcément utopiques. A défaut de le changer ! Un blog d'utilité publique.
Les Français doivent maintenant se redresser
et dire NON à l'invasion galopante de l'américain
qui obéit non pas à une fatalité
mais à une stratégie délibérée
de domination économique, culturelle
et au bout du compte,
de colonisation politique absolue.
Même maltraitée par des usages inappropriés, la langue reste un lieu et un enjeu de pouvoir. Le souci de la langue a longtemps été une priorité de l’Etat français, qui avait compris à quel point son efficacité et son prestige dépendaient de la maîtrise et de l’imposition d’un idiome considéré comme porteur à la fois d’un système politique et d’une vision du monde: la langue française telle qu’elle fut définie par l’Académie Française à la fin du XVIIème siècle fut l’instrument d’une reconnaissance sociale par la culture; le français de la IIIème République
naissante fut la pierre de touche d’un régime qui, pour la première fois, avait uniformisé une nation aux particularismes affirmés.
Le début du XXIème siècle, après les errements de la fin du XXème, semble sonner le glas de cette tradition à la fois régalienne et civilisatrice. Un exemple caricatural va le montrer. Courant novembre 2010, les militaires français se sont vu remettre un dépliant illustré sur la “mission” actuellement en cours en Afghanistan intitulé France’s commitment in Afghanistan: a comprehensive approach for the Afghan People… Ils ont sans doute pensé au départ à un canular. Le double cartouche de la dernière page, frappé d’une Marianne encore tricolore, les a ramenés à la réalité: c’est bien le Ministère des Affaires Etrangères et Européennes (!!!) et le Ministère de la Défense qui ont commis l’opuscule. “Impossible mais pas français”, disait paraît-il Napoléon. L’Empereur a été entendu mais on peut douter que ce soit dans le sens qu’il eût souhaité.
Deux ministères français peuvent désormais s’associer pour produire dans une langue qui n’est pas choisie au hasard un opuscule à destination des Afghans (auxquels on explique, bons princes, que, grâce à la coalition, ils progressent dans leur aptitude à lire toute forme d’écrit: la guerre américaine comme vecteur de culture, il fallait y penser...). L’Etat français a donc décidé de pousser jusqu’à l’absurde sa logique de soumission à l’empire américain et au pseudo modèle qu’il incarne. On n’adopte pas la langue de l’ennemi: même Vichy rédigeait sa propagande en français. Si on l’adopte, c’est qu’on a renoncé à se définir selon son identité nationale (un thème récurrent du discours sarkozyen pourtant). Notre gouvernement, ou ce qui en tient lieu, jette le masque sur plusieurs points:
- il viole la Constitution de 1958 qui, en son article 2, stipule que “le français est la langue de la République”
- il rompt le pacte républicain, qui fait de l’Etat le garant et l’interprète de la nation, au nom de laquelle il s’exprime dans sa langue
- il humilie son armée, réduite de façon explicite à n’être qu’un supplétif de forces onusiennes qui parlent américain, dans une guerre où elle ne défend aucun de nos intérêts fondamentaux.
Tout cela a bien entendu une cohérence. La cancérisation progressive de nos sociétés par le simili-anglais “officiel” répond à un objectif. Non pas celui d’instiller une langue de culture, comme pouvait l’être le français au XVIIIème siècle: l’anglais qu’on tend à imposer dans nos écoles, nos administrations et maintenant notre armée n’a pas plus à voir avec la langue de Shakespeare que le français de Sarkozy avec celui de Racine. L’anglais qu’on promeut dans les écoles de commerce et les séminaires gouvernementaux est un vague “globish” digne du volapuk bruxellois dont se gaussait le général de Gaulle et qui vise à introduire la “world culture” la plus inepte et la plus fade dans les cultures qui résistent encore à la mondialisation capitaliste. Ce globish n’est pas par hasard à connotation anglo-saxonne: il est la langue de la puissance américaine qui, après avoir fait croire qu’elle avait gagné la Seconde Guerre Mondialepour sauver les démocraties, s’est comportée avec l’arrogance que l’on sait depuis l’effondrement du monde communiste. On pourrait rire de cette collaboration d’Etat avec l’empire des marchands yankees qui a tout de même le bon goût de s’effondrer peu à peu. On peut aussi, sans verser dans un nationalisme à la Déroulède, en être profondément révulsé.
Au tribunal de l’Histoire, Nicolas Sarkozy et le “gang” dont il est l’émanation seront traduits, à n’en pas douter, pour intelligence avec une puissance étrangère et trahison de l’intérêt national. Il ne tient qu’à notre génération de les déférer devant une juridiction plus concrète…
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Qui connaît le cinéma africain francophone ?
LE GRAND FESTIVAL DU CINÉMA PANAFRICAIN DE OUAGADOUGOU S'ACHÈVE DANS L'INDIFFÉRENCE SCANDALEUSE DES AUTORITÉS ET DES GRANDS MÉDIAS FRANÇAIS.
LA RÉCOMPENSE SUPRÊME VA AU RÉALISATEUR FRANCO-SÉNÉGALAIS ALAIN GOMIS
Lire le dossier ici :
https://www.facebook.com/notes/françois-asselineau/le-grand-festival-du-cinéma-panafricain-de-ouagadougou-sachève-dans-lindifférenc/488614771178343
LE DERNIER ARTICLE DE FRANÇOIS ASSELINEAU (SUR LE FESTIVAL DU CINÉMA PANAFRICAIN DE OUAGADOUGOU) EST EN LIGNE SUR AGORAVOX ==
http://www.agoravox.fr/culture-loisirs/culture/article/le-grand-festival-du-cinema-131850?debut_forums=0#forum3651771
Fin réponse François Asselineau :
(..) Le "silence total" de ces grands médias - que je dénonce dans mon article et que je maintiens - entraîne des conséquences visibles à l'œil nu. Si l'on interroge les Français, je suis bien persuadé qu'à part une infime fraction de nos compatriotes ayant des liens étroits avec le continent africain et qui ont peut-être été en effet informés par RFI, l'écrasante majorité des Français n'ont aucune idée, non seulement de l'existence de ce Festival de Ouagadougou, mais, pire encore, de l'existence même d'un cinéma africain francophone.
Si l'on compare ce silence total qui entoure ce FESPACO au matraquage médiatique qui entoure la remise des Oscars à Hollywood ou le "Festival du Film Américain de Deauville", on est accablé devant l'asservissement de nos grands médias (hors RFI) au "soft power" américain.
On est également consterné de voir que, derrière leurs discours qui affirment hypocritement le contraire, nos prétendues élites n'éprouvent en réalité aucun intérêt, et ressentent même beaucoup de mépris, pour tout ce qui ressemble de près ou de loin à la défense de nos intérêts nationaux, au développement de la francophonie, et à nos liens avec l'Afrique.
RFI est donc bel et bien une exception. Et je saisis l'occasion de cet échange pour vous faire part de toute ma gratitude pour l'action que vous menez, malgré les vicissitudes du temps, pour porter la voix de la France dans le monde et pour tenter d'intéresser nos compatriotes au monde tel qu'il est.
Très cordialement
François Asselineau
Président de l'UPR
Et en Italie, en Europe,
LE DERNIER ARTICLE DE FRANÇOIS ASSELINEAU (SUR LES DÉCLARATIONS DE BEPPE GRILLO ET LE NOUVEL OURAGAN MONÉTAIRE QUI ARRIVE) EST EN LIGNE SUR AGORAVOX ==
http://www.agoravox.fr/actualites/politique/article/nouvel-ouragan-monetaire-en-vue-131707
...BHL remis à sa place par un militant de l'UPR sur ARTE