Not' ptit' coin d'paradis à nous...
Bonjour amis Lecteurs,
Etant donné les circonstances,
étant donné le monde qu'on nous prépare,
au mieux totalitaire et inhumain,
au pire ravagé par une guerre mondiale,
je vous propose de passer à la vitesse supérieure,
de nous préparer, d'oser créer ensemble du nouveau.
Il est parmi vous des citoyens conscients de tout ce qui se prépare, avertis,
des citoyens pour qui l'idole n'est pas Mâmon, le Dieu Argent, ou encore
la compétition entre tous, le consumérisme, le quantitatif, la rivalité,
l'égoïsme, et qui rêvent d'un retour en arrière, de simplicité de vie,
de qualitatif, de fraternité, de coopération, d'entraide.
Je leur propose, surtout s'ils sont sans trop d'attaches familiales,
s'ils sont libres et prêts à vivre autre chose,
je leur propose, donc, de se concerter
et ensemble, de trouver une terre à acheter, à partager,
une terre éloignée de la ville, une terre dans la nature,
campagne, mer, ou aux pieds des montagnes,
mais préservée, et ensuite de s'y installer,
une caravane suffit, un mobil-home
(il y en a de beaux, confortables, spacieux),
ou un bungalow, ou une maisonnette,
et puis des espaces de vie communs,
quelque chose de chatoyant, de convivial,
de simple, de réellement fraternel et communautaire,
vivant un peu comme les premiers chrétiens (Actes 3),
"n'ayant qu'un seul coeur et une seule âme,
partageant tout entre tous, à chacun selon ses besoins",
et sans aller jusqu'à cette communion des biens, au moins avoir
une communion des compétences et des coeurs,
basée sur deux ou trois choses:
L'éthique, l'idéalisme, la simplicité de vie...
Partager un petit coin de terre préservé, loin des turbulences,
des rejets, des mesquineries, des égoïsmes, des cupidités,
un petit bout de terre où la délaissée et le divorcé bougon, désenchanté,
pourront se sentir aussi bien que les jeunes couples partageant un amour ardent,
un petit coin de paradis où l'ancien et l'enfant pourront échanger, communier,
et révéler au monde alentour la joie du partage, de la communion, de la fraternité en actes.
Alors, on esquisse quelque chose ? Prêts à vendre votre lopin de terre,
votre appart, ou à placer vos économies, dans un bout de rêve ?
Moi Eva, je coordonnerai cette initiative tendre et douce
evaresis@yahoo.fr
Cordialement, eva

Reçu:
Pourquoi pas une rubrique spécifique pour cette création d'une nouvelle réalité, d'un nouveau monde, d'un nouveau paradiglme ?
Le mélange avec la crise, l'utopie, zeigeit...tout cela est un peu touffu...
Connaissez-vous ce site ?
www.nouveau-paradigme.com et spécialement son forum ?
Bien cordialement
(suite sous l'image, un des projets en cours de réalisation au Canada, comme la Cité Radieuse à Marseille de Le Corbusier))
http://www.bioperfection.com/arc-en-ciel/
Le monde actuel est notre reflet. Il est tel que nous sommes, perdu et dégénéré, se sentant victime d'une oppression grandissante qui l'accable. Il a perdu sa connexion avec la nature, avec la vie véritable. Il se sent faible, impuissant et prisonnier (..) Les humains... doivent cesser de créer des victimes et d’être des victimes
Voici quelques-uns des concepts qui façonnent les généralisations à l’heure actuelle :
-
Le pouvoir et la permission sont entre les mains d'une divinité extérieure.
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La violence est la façon de résoudre les différends.
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Les êtres humains sont plus différents qu'ils ne sont semblables.
-
Avoir raison est plus important que comprendre.
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Le passé contrôle le futur.
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Le luxe et les plaisirs sont indispensables pour être heureux.
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La complexité est plus satisfaisante que la simplicité.
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La raison du plus fort est toujours la meilleure.
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Le service et le sacrifice sont les cadeaux ultimes qu'une personne peut offrir aux générations futures.
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Il n'y a pas assez de ressources et, pour les posséder, on doit les dérober aux autres.
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Si quelque chose « cloche », les lois et les règlements peuvent régler la question ou la solution se trouve dans un contrôle accru.
La liste est sans fin.
extrait de http://www.nouveau-paradigme.com/situation.htm
Vivre en accord avec les simples lois universelles
http://r-sistons.over-blog.com/article-appel-d-eva-aux-lecteurs-se-preparer-ensemble-a-une-vie-simple-solidaire-45040867.html
Commentaire reçu sur cet article, et ma réponse :
Je n'ai pas le temps de lire tous tes articlles, mais le coup du petit coin de paradis m'a interpellé.
Question désinformation politique, je crois qu'aujourd'hui il est vain, voire impossible de connaître la vérité factuelle de certaines situations.
Défendre des thèses que certains qualifient bêtement de complotistes ne me semble pas "productif". Cela amène encore plus d'angoisse, de violence et de luttes entre partisans et opposants de thèses différentes.
En ce qui concerne le projet de vie que tu proposes, il me trotte souvent dans la tête, entre autre parce qu'il correspond à une expérience de vie communautaire assez dépouillée en Ardèche au début des années 80.
Je ne sais pas si c'est le système dans lequel nous vivons qui est seulement responsable des souffrances que beaucoup endurent aujord'hui. Je crois que la majorité d'entre nous en sont responsables, ne fut-ce que par un complicité tacite.
D'où la tendance prédominante de vouloir à tout prix faire partie d'un camp. Pour lutter contre ce qu'on considère comme injuste. Et chacun peut trouver des injustices. L'ouvrier peut trouver injuste qu'un pdg gagne des années de smig en un an, un Pdg trouvera injuste qu'un homme sans ressources puisse toucher le RSA sans être obligé de rendre service à la société par exemple.
Ta proposition ressemble à une sorte de vie monastique. Et dans les monastères, on trouve de tout. Certains y rentrent pour fuir leur angoisse, d'autres par tradition familiale, d'autres parce qu'ils sont persuadés que c'est leur devoir, que leur Dieu est l'Unique. D'autres enfin sont de véritables spirituels qui ont de loin dépassé les divisions religieuses et sont totalement ouverts à l'inconnu, à l'autre.
Mais il est de plus en plus difficile de pouvoir se poser dans de tels lieux sans devoir faire allégeance à la religion.
Se mettre en retrait de la société n'est -il pas une forme de fuite du combat, de l'affrontement, de l'opposition ?
Je précise que je trouve le combat stérile en toute situation. Et que lorsque j'utilise le terme de fuite, je ne l'utilise pas dans un sens péjoratif, puisque de fait je ne pense pas qu'il faille "en premier lieu" s'opposer.
La phrase de Richard Buckminster Faller est très juste à ce titre.
Tout ceci pour dire que bien que ton idée me séduise énormément, je me demande si c'est la solution dont le monde a besoin.
Il va de soi que nous vivons dans un monde qui marche sur la tête. C'est tellement fort qu'il n'y a en réalité pratiquement plus d'alternative poitique. Or de l'Economie de Marché (béni soit son saint nom), point de salut.
C'est passé inaperçu, mais notre petit président l'a lui-même reconnu en dézinguant la décroissance. C'est tellement dans l'air du temps que le moral des Français est évalué en fonction de leur consommation. Personnelement, lorsque je consomme au delà de mes besoins, je sais que je suis dans une forme d'angoisse et que je compense ainsi.
Aujourd'hui donc, même si je n'arrive pas à incarner cette vison des choses, je pense que c'est en étant capable de vivre d'une autre manière, sans être doctrinaire, mais en laissant aux autres le temps qu'il leur faut pour découvrir qu'une autre réalité est possible.
Et je ne crois pas qu'il faille aller vivre isolément pour cela. C'est de témoins proches dont nous manquons cruellement, et non d'oasis. Qu'il en faille, c'est certain, mais en temps que lieu de ressourcement avant tout.
Pour le reste, la décroissance, un autre mode de vie qui n'est pas basé sur l'échange commercial devrait pouvoir se vivre sur le terrain. Si l'on base sa vie avant tout sur la relation, on peut être tellement comblé qu'on quitte sans douleur le schéma de la société de consommation.
Je la verrais plutôt comme ça la première résistance. Une non résistance en fait. Une sortie d'un mode de vie sociétal qui ne se fasse pas en opposition, qui ne se fasse pas via une lutte contre.
Le capitalisme se nourrit de notre angoisse tout en l'entretenant. Mais encore une fois, le capitalisme ne peut rien sans l'homme.
Je crois illusoire de croire qu'en se retirant du monde, l'homme deviendrait bon. Je pense que la première démarche vitale pour tout le monde est d'abord d'accepter l'idée qu'il va mourir, et que c'est dans l'ordre des choses. Tant que ce problème fondamental ne sera pas résolu, quel que soit le cadre de vie, les conflits entre individus subsisteront.
On ne peut "permettre" à chacun de se réaliser qu'en l'acceptant tel qu'il ;paraît. Et on ne peut réaliser quelqu'un à sa place.
Et pour cela, pas forcément besoin d'un lieu à part, mais surtpout être de manière "à part".
Je crois que c'est dans la mesure où la majorité de la population choisira d'elle-même un autre mode de vie que ce système politico économique disparaîtra de lui-même.
Via le chemin de la démocratie réelle, telle que je la définis sur mon blog.
Ceci dit, je suis toujours ravi de te lire et de réfléchir ainsi plus en profondeur sur ma manière d'appréhender les choses aujourd'hui.
Cordialement,
Olivier
Réponse d' Eva :
Bonjour Olivier
ravie de te lire, moi aussi
Et j'aime te lire, mais quel dommage que ton blog soit si dur à lire, car touffu - de mon point de vue
Ne te méprends pas: Je ne prône pas la fuite, la mise à l'écart
Je plaide pour un mode de vie comme avant les individus le connaissaient, c'est à dire que dans une même maison il y avait les différentes générations ensemble, avec pièce commune où se retrouver, échanger
En somme, comme j'ai vu le long de la route près de la frontière espagnole, un terrain, et dessus, une maison, un bungalow, une caravane, un petit immeuble etc tout ça dans le même "enclos", je le rêve chacun s'appropriant le terrain pour y vivre selon ses moyens et goûts, mais en ayant une pièce commune, conviviale, comme la Cité radieuse Le corbusier à Marseille - bref mode de vie plus convivial, moins replié sur soi
Je crois que notre société souffre aussi de son individualisme, société éclatée chacun seul de son côté, ce n'est pas humain
Pas de vie monastique, mais vivante
Je verrai bien des gens de toutes origines, races, confessions, pour partager la diversité, s'enrichir mutuellement
Ce n'est pas une fuite, c'est constructif, humain, vivant, être ensemble pour être mieux ensuite dans le monde
En période de guerre, il y a échange de compétences, entraide, amitié
Quant au mode de vie non basé sur l'échange commercial, c'est le rêve!
Heureuse de ta participation, merci, cordialement eva
Tu vis de quel côté ?