Tout sur la crise financière, économique, sanitaire, sociale, morale etc. Infos et analyses d'actualité. Et conseils, tuyaux, pour s'adapter à la crise, éventuellement au chaos, et même survivre en cas de guerre le cas échéant. Et des pistes, des alternatives au Système, pas forcément utopiques. A défaut de le changer ! Un blog d'utilité publique.
secteur de la santé. Le FMI ne fait pas dans la dentelle. Un véritable système de ventes à la découpe des biens publics à l’échelle d’un pays. Le 1er avril 2010, un blog laissait entendre que le gouvernement pourrait vendre certaines de ses îles pour payer sa dette. Il s’agissait d’une blague. Nous n’en sommes plus là… Les révélations du quotidien To Vima indiquent ainsi qu’après les ports, les aéroports, les chemins de fer, l’électricité, le nouveau plan recommande également la privatisation… des plages touristiques du pays «pour développer le tourisme et le marché des propriétés». Le Parthénon, Delphes et le Temple d’Apollon, une question de jours ? » Se souvenant peut-être alors qu’il est « socialiste », le gouvernement grec, qui avait pourtant avalé toutes les couleuvres d’un plan indigne pour sa population, a semble-t-il cette fois décidé que trop, c’est trop. « Nous sommes dans le besoin, mais nous avons aussi des limites. Nous ne négocierons les limites de notre dignité avec personne, proteste son
porte-parole, George Petalotis : la conduite des représentants de l’UE, du FMI, et de la banque centrale européenne a été inacceptable. » Voilà qui vient à point rappeler la nature politique de Strauss-Kahn, responsable du FMI : un libéral pur jus, grand ami du patronat, qui a privatisé, en tant que ministre de Jospin, comme même la droite n’avait osé le faire ! Pour rappel, un extrait de notre billet Sarkobrun et Sarkorose, qui détaillait ses exploits : « 1994 : il participe à la création du « Cercle de l’industrie« , lobby des industriels français au sein de l’Union européenne. Y sont représentés : Rhône-Poulenc, Lafarge, Pechiney, Elf, L’Oréal, Bull, Schneider, Renault, Total… ; 1997 : ministre de l’Économie, des Finances et de l’Industrie de Lionel Jospin, il supervise les ouvertures de capital (France Télécom, Air France, Thomson, EADS…) et les privatisations (Crédit lyonnais, Gan, CNP, CIC, Autoroutes du Sud de la France…) qui s’enchaînent à un rythme inégalé (42 milliards par an en moyenne contre 38 pour le gouvernement Balladur et 27 pour le gouvernement Juppé). En décembre, il annonce vouloir relancer la réflexion sur les fonds de pension ; 1999 : il baisse le taux d’imposition des stock-options de 40% à 26%, ce qui représente un bénéfice de 4 milliards de francs pour 12 000 privilégiés ; 2000 : il participe à la Conférence annuelle du Groupe de Bilderberg, un rassemblement des plus puissants hommes d’affaires, dirigeants et hommes de médias dans le monde ; 2003 : il co-fonde avec Michel Rocard le club de réflexion À gauche, en Europe qui soutient très tôt et de façon inconditionnelle le Traité constitutionnel européen. En mai 2005, il sort un DVD en faveur du « oui » ; 2007 : il devient directeur général du FMI sur proposition de Jean-Claude Juncker (cet homme politique luxembourgeois est l’un des architectes du traité de Maastricht) et Romano Prodi (ancien président de la Commission européenne), avec le soutien actif de Nicolas Sarkozy et avec l’accord du président des États-Unis George W. Bush. » Un bilan factuel, indiscutable, qui ne laisse aucune place au doute, mais qu’il convient de rappeler sans relâche à l’heure où une candidature DSK, imposteur d’entre les imposteurs, pourrait bien torpiller la (vraie) gauche.
http://www.alterinfo.net/Au-secours-la-gauche-DSK-revient-_a55374.html