Tout sur la crise financière, économique, sanitaire, sociale, morale etc. Infos et analyses d'actualité. Et conseils, tuyaux, pour s'adapter à la crise, éventuellement au chaos, et même survivre en cas de guerre le cas échéant. Et des pistes, des alternatives au Système, pas forcément utopiques. A défaut de le changer ! Un blog d'utilité publique.
La crise poursuit inéluctablement son cours, (entre gesticulations conjoncturelles impuissantes), nous rapprochant chaque jour un peu plus de l'irréparable, c'est-à-dire des fractures sociétales qui conduisent aux guerres civiles larvées ou ouvertes et des fractures internationales qui ne peuvent mener qu'à des fuites en avant fatales.
Pourtant, l'analyse des causes profondes de la crise est bien documentée : entre inégalités galopantes, système monétaire aberrant et système financier jouant son profit contre l'économie réelle, rien n'est hors de portée d'une volonté réformatrice affirmée. A croire que la réforme raisonnée est impossible et la révolution inévitable bien que hasardeuse dans ses effets.
Bonjour les dégâts !
La courbe du chômage augmente inexorablement, tel un signal de fatalité. A l'opposé du chômage il y a le plein emploi et ce plein emploi ne semble pas être l'état peu probable pour les sociétés hyper-industrialisées du 21 ème siècle.
On commence à comprendre que l'embellie des trente glorieuses n'était qu'un résultat conjoncturel du moins pour le France et d'autres pays européens.La configuration du marché du travail ne dépend pas d'une règle économique universelle et les chiffres des économistes ne servent pas à grand chose.
Le plein emploi obtenu pendant quelques années aux Etats-Unis est un trompe-l'oeil car il y a des sous-emplois qu'ici on désigne comme emplois précaires. La jeunesse l' bien compris : les études sont entreprises non pas pour l'élévation en valeur éthique que procure une éducation mais pour se faufiler dans le monde technique et occuper un emploi disponible.
Le chômage provient de deux facteurs, d'un côté la profusion de marchandises produites par un nombre restreint de travailleurs qui ne sont plus sectorisés dans les pays avancés, comme dans les années 1960-70 mais répartis de plus en plus à une échelle planétaire. D'un autre côté, il y a la raréfaction inévitable des ressources accentuée par la raréfaction de la monnaie, car les classes supérieures sont voraces et insatiables, étant même prêtes à franchir la loi.
(Comme ces entrepreneurs italiens rattrapés par le fisc parce qu'ils avaient fraudé pour se shooter aux ivresses d'une ferrari, ou encore Ernest Antoine Sellière fraudant le fisc à grande échelle).
Ce ne sont que des exemples parmi d'autres mais ils ont le mérite de dévoiler les traits de la nature humaine (toujours plus) et c'est en partant de cette "nature" qu'on peut comprendre un peu le chômage et pourquoi les élites et les peuples ne mettent pas en oeuvre une grosse machine volontaire visant à transformer en profondeur le système économique.
Si le chômage augmente et ne baissera plus, c'est sous la responsabilité des élus et des économistes.
On est pas prêt à voir le bout du tunnel..!
En 2012, il y a trois millions de chômeurs et la France regarde des apprentis cuistots évoluant sous le regard de chefs confondant la gastronomie avec une course à pied. Le jeux télévisés sont à l'image de la société, basés la plupart, sur des épreuves visant à éliminer les autres concurrents. Il n'est même pas certain qu'avec cinq millions de chômeurs les français se révoltent, les gens mangent à leur faim, ce n'est pas comme en 1930. Ils ont accès aux "net-vertissements" ou à la télé, pour tromper l'ennui et oublier qu'il n'y a pas de travail.
Le chômage découle d'une économie qui répond à des désirs humains, lesquels sont arbitrés par les règles édictées par le politique.
Les économistes ne veulent pas comprendre la genèse du chômage, les politiques ne peuvent résorber la chômage parce que la société ne veut pas réduire le chômage, du moins une majorité, et comme en démocratie c'est la majorité qui élit ses gouvernants, alors la boucle est bouclée.
La conscience se sent bien démunie et impuissante face au chômage qui parfois est vécu comme un drame, mais que faire quand la majorité ferme les yeux et qu'un chômeur n'a pas plus d'incidence sur l'attention des gens, qu'un accident de la route.
Quand tant de gens qont indifférents ou abrutis, quand le narcissisme et les perversions font que même chez les plus instruits et lotis, on trouve des individus, prêts à pourrir l'exsistence aux autres, ou à se démettre de leurs responsabilités, IL n'y a rien à faire, sauf à rester debout.
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