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Côte d’Ivoire : le parti de l’ex-président Gbagbo dénonce le harcèlement du pouvoir

 

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Côte d’Ivoire : le parti de l’ex-président Gbagbo dénonce le harcèlement du pouvoir

Deux audiences importantes se tiennent ce vendredi 31 août pour le Front populaire ivoirien, le parti de l'ancien président Laurent Gbagbo. A Abidjan, le secrétaire général par intérim du FPI, Laurent Akoun, doit être jugé pour troubles à l'ordre public et à Accra, c'est le porte-parole de Laurent Gbagbo, Justin Koné Katinan, qui pourrait bien être fixé sur son sort, les juges devant se prononcer sur la légalité de son arrestation.
Jeudi, lors d'une conférence de presse à Abidjan - dans ses mêmes locaux qui ont été attaqués par des hommes non identifiés il y a deux semaines - le FPI a dénoncé à nouveau le harcèlement dont il se dit victime de la part du pouvoir d'Alassane Ouattara.

 

 

Sylvain Miaka Ouretto, le président par interim du FPI, propose de s'asseoir avec le pouvoir, en dépit des pressions.
Sylvain Miaka Ouretto, le président par interim du FPI, propose de s'asseoir avec le pouvoir, en dépit des pressions.

Pour le Front populaire ivoirien, les accusations portées par le gouvernement relèvent tout simplement de la manipulation. Les responsables du FPI assurent n'avoir aucun intérêt à mener des actions violentes qui pourraient encore plus accabler Laurent Gbagbo, emprisonné à la Cour pénale internationale (CPI). 

« On veut nous prendre comme des boucs-émissaires, présenter le FPI comme le mauvais perdant, comme l'empêcheur de tourner en rond, comme des hommes et des femmes qui sont contre la paix en Côte d'Ivoire, or c'est tout à fait le contraire que nous pensons », explique Sylvain Miaka Ouretto, président par intérim du parti. 

Les autorités ivoiriennes assurent ne pas mener de chasse aux sorcières et que ce sont les enquêtes réalisées après les attaques qui conduisent vers certains responsables du Front populaire ivoirien. 

Le FPI, lui, continue à dénoncer une dictature du parti d'Alassane Ouattara. Pourtant Sylvain Miaka Ouretto propose de s'asseoir avec le pouvoir : « En dehors des échanges, rien ne peut se construire ! Il faut qu'on discute et que dans la responsabilité et dans la sérénité, on essaie d'identifier quel est le mal qui nous ronge et quelle solution on apporte à ce mal. » 

De son côté, le gouvernement assure souhaiter la présence d'une opposition en Côte d'Ivoire, mais une opposition républicaine.

 

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