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5 juillet 2011 2 05 /07 /juillet /2011 04:20

De Gaulle était-il un obstacle pour la haute finance ?

 

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Opinion d'eva R-sistons
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Révolutions de couleurs,
déstabilisations en tous genres : Pays arabes, Chine, Iran, etc
et... mai 68 (via Cohn-Bendit)
pour abattre l'homme qui préférait l'étalon or à l'étalon "dollar" !

Comme il dérangeait, le Gl, par sa clairvoyance et par son courage !
Sortie OTAN, politique pro-arabe,
méfiance à l'égard de l'argent, des Anglo-Saxons et d'Israël,
tout y était et bien d'autres choses encore,
je suis de + en + admirative...

Au fait, au 1er rang, le traître Pompidou. Le suppôt de la Haute Finance.
Il attendant le moment du départ du Gl pour que la Haute Finance fasse main-basse sur la France... Quelle vomissure, lui aussi !
Et Giscard ensuite...

Dieu que le Gl de Gaulle paraît grand face à tous ces minables !

eva

 


De Gaulle était-il un obstacle pour la haute finance?
Charles de Gaulle vécut de 1890 à 1970. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il dirigea l’organisation de résistance «La France libre» contre l’occupation allemande. De 1944 à 1946, il fut le chef du Gouvernement provisoire. Ensuite, il fonda la Cinquième République dont il fut président de 1959 à 1969. Dès lors, il suivit la voie de «l’indépendance nationale», refusant la domination des Etats-Unis et de l’Union soviétique à l’ONU, et il travailla à libérer la France de la tutelle américaine.
Son objectif pour l’Europe de l’après-guerre était opposé aux plans de l’agent des Etats-Unis Jean Monnet: Il ne voulait pas de gouvernement central européen à la botte des Etats-Unis, mais une «Europe des nations». Aussi rechercha-t-il la réconciliation avec l’Allemagne, qui fut scellée par la création de l’«Office franco-allemand pour la jeunesse», de nombreuses réunions et le Traité de l’Elysée du 22 janvier 1963. Pour lui, les pays situés derrière le rideau de fer, – RDA, Pologne, Tchécoslovaquie, Hongrie, Roumanie et Bulgarie – faisaient également partie de cette Europe des nations, si bien qu’il s’opposait à l’idéologie de la guerre froide, de part et d’autre du rideau de fer.
En plus de ce point de vue, la nouvelle alliance militaire entre les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et Israël fit de ces pays sinon des ennemis déclarés de de Gaulle, du moins des adversaires.
Il condamna fermement la guerre du Vietnam provoquée par les Etats-Unis et exigea que la superpuissance occidentale retire ses troupes.
Il n’épargna pas Israël de ses critiques, en particulier pour son occupation de la bande de Gaza et de la Cisjordanie. Il imposa un embargo sur les armes à destination d’Israël et se rapprocha du monde arabe, notamment de l’Egypte, de la Syrie et du Liban.
En outre, il faut mentionner qu’il prit ses distances à l’égard de l’OTAN. Le 21 février 1966, dans une allocution télévisée, il déclara que la France, après l’expiration du Traité de l’OTAN, exigeait la subordination à son commandement de toutes les installations militaires étran­gères en France. Après une visite en Union soviétique et parce que les partenaires de l’OTAN n’avaient pas réagi à ses de­mandes, il retira, le 1er juillet 1966, les officiers français des états-majors intégrés. Le quartier général et le commandement politique de l’OTAN furent transférés de Paris en Belgique.
En plus de la sortie de l’OTAN, de Gaulle montra clairement que la France n’était pas disposée à devenir dépendante des Etats-Unis. Il annonça en février 1965 qu’elle échangerait contre de l’or ses réserves de devises en dollars dans le cadre du système de Bretton Woods.1 Jusqu’à l’été 1966, la France augmenta à 86% la part en or de ses réserves. D’autre pays l’imitèrent. Mais de Gaulle fit quelque chose d’incroyable: il insista pour que les lingots d’or soient transportés en France afin d’éviter que la FED, la banque centrale américaine dans les coffres de laquelle se trouvent également les réserves d’or d’autres pays, ne mette la main dessus. Une procédure dont on reparle aujourd’hui dans de nombreux pays qui craignent qu’en cas de faillite des Etats-Unis, leur argent gagné péniblement, qui est encore stocké sous forme d’or aux Etats-Unis, ne puisse disparaître d’un coup.
«Mai 1968» à Paris – une tentative de putsch préparée de longue main?
La sortie de l’OTAN dominée par les Etats-Unis, les critiques de la politique israélienne, le rapatriement de l’or stocké dans les coffres-forts de la FED: autant de raisons pour divers acteurs d’organiser un putsch contre de Gaulle?
Mais l’attaque est venue, à première vue, de la gauche: Selon les appels des étudiants, «Mai 1968» visait à renverser de Gaulle, tentative qui a échoué lamentablement, car premièrement, le 30 mai 1968, entre 300 000 et un million de participants ont manifesté contre les étudiants gauchistes et deuxièmement le peuple a accordé aux gaullistes 358 des 487 sièges aux élections législatives de juin 1968.
En mai 68, le parti communiste français (PCF) était sur le pied de guerre. Etait-ce parce qu’il ne pouvait pas être en première ligne, comme les livres d’histoire voudraient nous le faire croire? Ou bien parce qu’il percevait quelque chose derrière les actions des étudiants, une révolte organisée de l’extérieur? On connaissait suffisamment les activités d’Herbert Marcuse au profit de l’OSS, précurseur de la CIA, aux Etats-Unis pendant la Seconde Guerre mondiale et Marcuse était le ­maître à penser de la révolte de 1968 en Europe. Le «Gladio» ou un autre organisme tirait-il les ficelles?
Qu’en était-il des relations, des engagements et des antécédents des acteurs individuels de 1968? La haute finance et ses diverses agences dans les pays de l’alliance de guerre occidentale, encore active aujourd’hui, auraient eu probablement assez de raisons et sans doute les moyens d’agir.
Peut-être qu’un jour Wikileaks nous donnera un aperçu de la situation ou qu’un ancien chef d’agence ne supportera plus les activités des politiques et dira ouvertement ce qu’il pense.
Le fait que de Gaulle continue à être vilipendé et considéré comme un réactionnaire par les médias est très significatif et tend à confirmer la thèse selon laquelle son idée d’Europe des nations ne convenait pas à certains tireurs de ficelles. Idée qui diffère heureusement du centralisme bruxellois et correspond beaucoup plus à l’état d’esprit des citoyens des Etats européens d’aujourd’hui et à leur désir d’autodétermination, mais qui rendrait impossible la mainmise des Américains sur l’Europe.
1    Pour plus de détails à ce sujet, consulter le site www.zeit.de/1966/36/besiegt-de-gaulle-den-dollar/komplettansicht


De Gaulle et Roosevelt: des projets pour le monde de l’après-guerre
Dans ses «Mémoires de guerre», de Gaulle nous rend compte de son entretien avec Roosevelt en juillet 1944 à Washington. Au cours de cette conversation, Roosevelt fit part de ses réflexions stratégiques pour le «monde» après la Seconde Guerre mondiale. La vision de Roosevelt apparut à de Gaulle comme une menace pour l’Europe et en particulier pour la France. De Gaulle écrit ceci: «C’est un système permanent d’intervention qu’il entend instituer de par la loi internationale. Dans sa pensée, un directoire à quatre: Amérique, Russie soviétique, Chine, Grande-Bretagne, réglera les problèmes de l’univers. Un parlement des Nations Unies donnera un aspect démocratique à ce pouvoir des ‹quatre grands›. Mais, à moins de livrer à la discrétion des trois autres la quasi-totalité de la terre, une telle organisation devra, selon lui, impliquer l’installation de la force américaine sur des bases réparties dans toutes les régions du monde et dont certaines seront choisies en territoire français. Roosevelt compte ainsi attirer les Soviets dans un ensemble qui contiendra leurs ambitions et où l’Amérique pourra rassembler sa clientèle. Parmi «les quatre», il sait, en effet, que la Chine de Tchang Kaï-chek a besoin de son concours et que les Britanniques, sauf à perdre leurs dominions, doivent se plier à sa politique. Quant à la foule des moyens et petits Etats, il sera en mesure d’agir sur eux par l’assistance. Enfin, le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, l’appui offert par Washington, l’existence des bases américaines, vont susciter, en Afrique, en Asie, en Australie, des souverainetés nouvelles qui accroîtront le nombre des obligés des Etats-Unis. Dans une pareille perspective, les questions propres à l’Europe … lui font l’effet d’être accessoires.»25
De Gaulle reconnut dans ces projets une «volonté de puissance» et le désir de ­dominer l’Europe. Il fit valoir que cela risquait «de mettre en péril l’Occident. En tenant l’Europe de l’Ouest pour secondaire, ne va-t-il pas affaiblir la cause qu’il entend servir: celle de la civilisation?» […] «C’est, dis-je au président Roosevelt, l’Occident qu’il faut redresser. S’il se retrouve, le reste du monde, bon gré mal gré, le prendra pour modèle. S’il décline, la barbarie finira par tout balayer. Or, l’Europe de l’Ouest, en dépit de ses déchirements, est essentielle à l’Occident. Rien n’y remplacerait la valeur, la puissance, le rayonnement des peuples anciens.»26
Ensuite Roosevelt se dit très déçu que le peuple français ait cédé aux nazis. De Gaulle, en homme poli, ne rétorqua pas mais il aurait aimé lui «rappeler combien l’isolement volontaire de l’Amérique avait compté dans notre découragement après la Première Guerre mondiale». Il aurait également aimé lui faire observer à quel point son attitude vis-à-vis du général de Gaulle et de la France combattante avait contribué, en misant sur le régime de Vichy, à «maintenir dans l’attentisme une grande partie de notre élite». Ce passage des «Mémoires de guerre» nous fait très bien comprendre que de Gaulle jugeait la «déception» de Roosevelt hypocrite. Il le quitta, persuadé que «dans les affaires entre Etats, la logique et le sentiment ne pèsent pas lourd en comparaison des réalités de la puissance; que ce qui importe c’est ce que l’on prend et ce que l’on sait tenir; que la France, pour retrouver sa place, ne doit compter que sur elle-même».27


Vendredi 1 Juillet 2011

http://www.alterinfo.net/De-Gaulle-etait-il-un-obstacle-pour-la-haute-finance_a60644.html
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commentaires

S
<br /> Si De Gaulle fut grand (je cite Levy*) , pas seulement par la taille ? …Pourtant les soixante-huitards (dont Daniel Co le Bandit*, lanceur de pavés professionnel) l’ont bien éJecté ?<br /> <br /> <br />
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