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De plus en plus d'Étasuniens se préparent à un désordre social
Photo du film "Le livre d'Élie".
Par l'Agence France-Presse
*Note du webmaster:
L'apparition de cet article sur ce blog n'a pas pour but de promouvoir les milices armées ni le mouvement révolutionnaire émergent. Cet article a pour but de renforcir la réflexion et la mise en action vers un mode de vie plus autosuffisant en contexte de grande fragilité sociale, économique et géo-politique.
De l'extérieur, la maison de Jerry Erwin, située dans le nord-est de l'État de l'Oregon, aux États-Unis, est une maison ordinaire avec une pelouse soignée et peu différente de celles de ses voisins.
Cependant, dans sa cour arrière, se cachent les signes de préparations de M. Erwin, un homme de 45 ans, pour qui la fin du monde, un effondrement sociétal catastrophique est désormais probable de se produire de son vivant.
« J'ai empilé des stocks de bois à brûler, des tonneaux récupérateurs de pluie sous un auvent, j'ai un abri enroulé d'un barbelé Concertina électrififié comme ce qu'utilise l'armée », a-t-il dit à l'AFP.
Son fils et lui se sont également approvisionnés en une série de munitions par milliers et en suffisamment de nourriture pour une période de six mois.
« Il y a plusieurs années, j'ai travaillé pour finir de payer ma maison et pour remplacer les fenêtres, et je suis fier de dire que, très récemment, on a remplacé toutes les portes extérieures par des portes plus écoénergétiques, dotées du maximum d'options sécuritaires intégrées possibles, a-t-il raconté à l'AFP. En plus, je vais ajouter des améliorations structurales aux contours des portes pour que ce soit pratiquement impossible, enfin je l'espère, qu'un bélier puisse les défoncer. »
M. Erwin et d'autres, comme lui aux États-Unis et ailleurs, voient les bouleversements politiques et les désastres naturels comme des pures signes de la fin de la civilisation.
« On est très bien parti. On a les symptômes qui ont engendré la disparition ou l'effondrement des grandes puissances : réduction de ressources, détérioration de l'environnement, changement climatique, les mêmes choses qui ont touché d'autres grandes sociétés », a-t-il expliqué.
Pour M. Erwin, le déclin est irréversible, et se préparer à l'inévitable est la meilleure démarche à adopter.
Un grand nombre de personnes partagent son pessimisme : des écologistes de gauche, qui croient que le changement climatique et l'avidité capitaliste condamneront la société humaine, aux intégristes chrétiens, qui pensent que le péché fera de même.
S'étiquetant « preppers » (ceux qui se préparent), « doomers » (ceux qui anticipent les catastrophes) et « survivalists »* (ceux qui assurent leur survie), ces pessimistes répondent, de diverses manières, à la même question : comment se préparer le mieux à l'apocalyspe à venir?
Jim Rawles, que M. Erwin décrit comme le "saint patron du *survivalisme", préfère adopter un point de vue isolationniste ou influencé par le christianisme.
Il a instruit ses enfants à domicile, refuse de dire où il habite et conseille aux lecteurs de son site www.survivalblog.com de « se déplacer dans une région sécuritaire et d'y vivre à l'année longue. »
« Quand vous préparez votre retraite, pensez : château médiéval », a-t-il ajouté en louant les bénéfices quant à l'utilisation des sacs de sable pour protéger toute maison.
M. Rawles, comme bien des gens se situant au bas mot à l'autre bout de l'échelle des « survivalistes », est également contre l'impôt et pour le droit du port d'armes à feu et il soupçonne tout ce qui dénote le socialisme.
Toutefois, ce mouvement « survivaliste » inclut également l'opinion des activistes de gauche, se dévouant à vivre loin et n'ayant jamais déchargé une arme à feu, et des gens comme Chris Martenson, qui a démissionné d'un travail où il gagnait un salaire à cent mille et quelques, considéré comme étant « une diversion inutile des vraies tâches qui se trouvent sous la main. »
Il a commencé à cultiver sa nourriture et a créé un « cours intensif », qui préconise vivement aux gens qu'ils feraient mieux de se préparer pour une instabilité sociétale. Il a également repris la gestion de ses investissements et s'est vanté d'avoir gagné un retour sur investissement de 166 pour cent dans son portfolio.
Pour M. Martenson, ce sont les attaques du 11 septembre 2001 qui lui ont ouvert les yeux, moment où il se sentait saisi par l'incertitude et complètement non préparé.
M. Erwin a toujours senti que la société finirait par se désintégrer, mais lui et bien d'autres de son genre, aux États-Unis, affirment que c'est le dysfonctionnement du gouvernement suite à l'ouragan Katrina en 2005 qui les a incités à agir.
« Je me disais : d'accord, les choses ne vont pas s'améliorer... peut-être que cette société, notre civilisation, l'empire étasunien s'effondra au cours de ma vie », a dit M. Erwin.
Pour John Milandred, aucun événement spécifique l'a poussé à laisser sa maison à l'extérieur de la ville pour établir une ferme à Oklahoma.
« On en a simplement eu assez de payer des factures pour ne rien accomplir », a-t-il rétorqué.
Membre du American Preppers Network (réseau étasunien de ceux qui se préparent), M. Milandred a avoué que sa femme et lui ont aspiré à « cultiver notre nourriture pour être auto-suffisants... vivre comme des défricheurs, comme nos grands-parents. »
On ne sait pas combien de personnes se sont souscrites à ce mode de vie, mais il existe des centaines de sites Web consacrés à ce mouvement, et celui de M. Erwin, www.surburban-self-reliance.com, attire des visiteurs de partout dans le monde.
La crise financière mondiale a fait augmenter un intérêt fou dans ce mouvement, affirme M. Erwin, mais il déplore les retardataires s'y joignant.
« Nous les aiderons si possible, a-t-il précisé. Mais beaucoup de personnes embarquent à la dernière minute, et ça va être difficile pour eux. »
Traduit par L'Éclair.
pour le site www.consciencedupeuple.com
*Survivaliste : étym. du radical de survival « survie »; anglicisme de survivalist « celui qui pratique des techniques de survie en plein air (souvent dans l'anticipation de l'apocalypse ou la peur du gouvernement); mot anglais des États-Unis V. 1985.
*Survivalisme: étym. du radical de survival « survie »; anglicisme de survivalism « doctrine selon laquelle l'homme doit se préparer à survivre dans un monde en passe de lui devenir hostile »; mot anglais des États-Unis V. 1960.
REM. Les équivalents français de ces anglicismes devraient venir des origines des mots « survie »ou« survivance » et non survival.
Traduction de l'article original:
http://rawstory.com/rs/2010/0710/americans-preparing-social-collapse/
http://consciencedupeuple2007.blog.mongenie.com/index.php?idblogp=947107
Note de la webmaster:
Vous êtes plusieurs à me demander mon opinion sur l'annonce récente de
BP concernant le colmatage de la fuite de pétrole. En fait, je ne sais
si c'est la vérité, mais permettez-moi d'en douter! Est-ce que
l'incident dans le Golf a été réellement prémédité, est-ce qu'il sert
à créer des effets collatéraux qui seront une réponse à l'instauration
de la loi martiale et donc éventuellement, la manifestation "officielle"
d'un nouvel ordre mondial?
Je ne sais pas. Ce qui est de plus en plus difficile en ce moment,
c'est de discerner le vrai du faux. L'information est extrêmement
diluée et nous devons être aguerris sur le fait que l'une des stratégies
de désinformation implique justement l'injection d'un maximum de nouvelles,
parfois bien-fondées entremêlées de fausses rumeurs, qui a pour but de
créer une confusion totale qui, tôt ou tard, découragera les chercheurs
"de bonne volonté". Cette stratégie sert aussi à discréditer les diffuseurs
de nouvelles et en faire des menteurs, des faux propagandistes.
On me reproche déjà d'avoir évoqué la possibilité d'une évacuation
de la Côte Est alors qu'il n'en est pas question jusqu'à maintenant
dans les médias! D'abord, ce n'est pas moi qui dit que la Côte Est
pourrait (verbe au conditionnel) être évacuée, mais des résidents,
des journalistes, des analystes et scientifiques.
Je ne suis pas prophète, je diffuse de l'information et je fais des
éditoriaux qui visent à activer la conscience du peuple. C'est tout.