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Tout sur la crise financière, économique, sanitaire, sociale, morale etc. Infos et analyses d'actualité. Et conseils, tuyaux, pour s'adapter à la crise, éventuellement au chaos, et même survivre en cas de guerre le cas échéant. Et des pistes, des alternatives au Système, pas forcément utopiques. A défaut de le changer ! Un blog d'utilité publique.

Face au chômage.. des plans d’austérité: La solution des technocrates

Face au chômage… des plans d’austérité : la solution des technocrates

Conséquences des politiques d’austérité : le chômage ne cesse de progresser dans la zone euro, ce qui fragilise d’autant plus la moindre perspective de croissance. Plan d’austérité, dégradation des notes de la dette des Etats par les agences de notation, la mécanique suicidaire des architectes de la mondialisation sans repères moraux, produit les conséquences attendues. Officiellement, le chômage concerne désormais plus de 10 % de la population active de l’union monétaire. Selon les statistiques officielles, plus de 16 millions de personnes sont désormais sans emploi en zone euro, c’est-à-dire l’équivalent de l’ensemble de la population des Pays-Bas. C’est un record depuis juin 1998, date de l’introduction de l’euro. Depuis cette époque, l’écart entre les pays de la zone nord et ceux appartenant à la zone sud n’a cessé de se creuser. Aujourd’hui, la Grèce, l’Espagne, le Portugal, l’Italie, subissent de plein fouet les conséquences d’une monnaie unique et d’une politique monétaire commune.

Avant-hier, dans l’émission C dans l’air, l’économiste de l’école Fabienne Christian de Saint-Étienne, a très bien exprimé ce que nous écrivons dans le cadre de la lettre confidentielle depuis plusieurs mois. À savoir que la Grèce est un « laboratoire » où les plans d’austérité se succèdent afin de tester la résistance de la population. Des eurocrates continuent à frapper le peuple grec tandis que les plus grosses fortunes grecques sont déjà en Suisse. Nous arrivons incontestablement à une situation de non-retour. Il ne faut donc pas abuser du bâton, recommande Christian de Saint-Étienne. On ignore ce que l’avenir réserve à la France, et les événements grecs pourraient fort bien se répéter chez nous. Intéressant comme propos, de la part d’un économiste du « Système ».

Il y a beaucoup de malheurs chez nos voisins, et les économistes sont de plus en plus nombreux à pronostiquer que la chute de l’activité en 2012 pénalisera tout le monde. Hier, les plans d’austérité étaient chaudement recommandés pour réduire les déficits budgétaires. Aujourd’hui, comme en témoigne le sommet européen du 30 janvier, les dirigeants politiques de la zone euro évoquent la nécessité de soutenir l’activité. Mais, autant le dire tout de suite, la marge de manoeuvre est très faible car l’ombre des marchés financiers (les fameuses agences de notation) est plus que jamais là. Depuis quelques jours, ces agences de notation dégradent à tout-va banques et États, dans l’indifférence apparente puisque les indices boursiers remontent… grâce aux injections. Remarquez pour certaines valeurs (surtout bancaires) qu’à chaque fois que l’on approche des points pivots donnés par Trader Noé, un petit coup de rein est donné pour éviter de les franchir ! Comme quoi, le scénario est bien huilé et ils savent parfaitement ce qu’ils font. Cela dit, on sait tous ici qu’un jour (re)viendra où les dégradations successives des agences de notation pour les banques, valeurs industrielles et Etats, expliqueront le prochain plongeon. A ce moment, il y aura inéluctablement une forte hausse des coûts de financement de toutes les « structures » dégradées. L’impression dominante est tout simplement que les dirigeants politiques comme les experts choisis pour être leurs conseillers, n’ont pas la moindre solution. Cela durera tant que l’on assistera à une soumission des politiciens au monde financier et à un refus de se soumettre au Système.

Quel que soit le candidat prochainement élu, il ne sera que le sous-fifre de cette finance apatride nauséabonde, dont l’objectif a été clairement exprimé depuis de nombreuses décennies : « Le verrou qui doit sauter c’est la nation ». ll semble bien que nous vivons l’époque de la fin du temps des nations

 
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Publié par le 17 février 2012 dans Non classé

 

Trader Noé – Analyse du 17 février 2012

L’indice E-mini SP 500 reste toujours dans son canal ascendant de début d’année. Désormais, nous surveillerons les résistances 1364-1375 et 1400 points, mais aussi le support phare des 1333 points correspondant à 3350 points sur le Future CAC 40.

Espérons que le titre Peugeot pourra se redresser et repasser au-dessus des 16.4 puis 18 euros dans un premier temps. En revanche, la rupture du support des 13.4 déclencherait probablement un retour sur la zone support 11.5-11 euros. La rupture des 10.7 euros déclencherait ensuite une nouvelle accélération dans la tourmente des indices. Dans ce cas, le siège serait prié d’intervenir pour éviter que le cours ne chute davantage suite à une spéculation abusive. (Sortez de la bourse pour éviter toutes les manipulations et investissez la trésorerie dans des valeurs refuges).

De même, pour Air France, nous surveillerons attentivement le support des 4.5 euros. Sous ce seuil, une accélération pourrait se déclencher vers les supports des 3.4-2.9 euros.

Le 30 mai 2011, nous étions très positif sur le titre Hermes, nous avions précisé que le cours pourrait se rapprocher des 250 euros alors qu’il était à 170 euros environ. Actuellement, le cours évolue à proximité des 290 euros et le cours a progressé de 60 %. C’est un arc inversé. Désormais, les résistances des 295-310 euros sont importantes. Tant que le cours évolue au-dessus des 280 euros, la tendance reste haussière. Cependant, si le cours cassait ce support, allégez les positions et attendons de nouveaux supports pour se placer.

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