6 août 2011
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le yuan monnaie chinoise est depuis 2009 en concurrence avec le dollar et l'euro,avant ce n'était qu'avec le dollar vous constatez que ces deux monnaies connaissent un dégringolement ou est donc l'incitateur par ailleurs les chinois achètent la Grèce et le magrebh bientot les états unis,attention pour les retraites!
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Les investisseurs digèrent les dernières annonces du sommet extraordinaire organisé à Bruxelles. Les marchés analysent les premiers éléments, dont l'allongement de la durée des prêts aux pays en difficulté et la réduction des taux d'intérêt demandés.
« Les solutions envisagées risquent toutefois de déboucher sur un défaut de paiement de la Grèce, brisant ainsi un tabou au sein de l'Union monétaire ».
Ce que nous percevons dans l'expression de la « force allemande », c'est l'amorce d'un fédéralisme économiquepour l'ensemble de la zone euro... l'aboutissement du projet de superstructure totalitaire pour l'Europe, point souvent évoqué par une source du Groupe Bilderberg à LIESI.
Cela fait plus d'un an maintenant que la Grèce est dans une situation financière difficile. Les aides de l'Union européenne et du FMI se révèlent aujourd'hui insuffisantes. Malgré l'aggravation de la crise, la contagion à l'Irlande et au Portugal, et les craintes d'extension à des pays plus importants (Espagne ?), les dirigeants européens semblent ne pas prendre encore l'exacte mesure des problèmes posés, réagissant avec un temps de retard structurel sur les marchés financiers.
L'Allemagne est sans doute l'exemple le plus frappant, à plus d'un titre. Sa stratégie en matière d'aide financière est assez constante : refuser ou sous-dimensionner son soutien avant de céder par peur des risques induits et face à la pression des pays partenaires. Cette approche est motivée largement par un agenda de politique intérieure. Pourtant, avec l'accumulation des défaites électorales, Angela Merkel et son gouvernement auraient pu depuis de nombreux mois se rendre compte que cette stratégie est inefficace.
La crise actuelle pose la question de la création d'une agence européenne de la dette qui émette pour l'ensemble des pays de la zone euro, et leur permette de se financer tous à des taux qui n'épuisent pas encore davantage l'économie des pays les plus faibles. De ce point de vue, le Mécanisme Européen de Stabilité Financière qui doit entrer en fonction en 2013 ne constitue qu'un pas dans la direction d'un fédéralisme sans doute nécessaire à la poursuite de la construction européenne.
Cette évolution implique une plus grande cohérence des fiscalités, une correction des déséquilibres macroéconomiques excessifs au sein de la zone euro (croissance trop basée sur la consommation dans certains pays et sur les exportations dans d'autres), une mobilité accrue des populations et des transferts de richesses des zones les plus riches vers les zones défavorisées. Le gouvernement Merkel, trop systématiquement à l'écoute de son électorat, n'a pas encore perçu que l'Allemagne a un rôle central à jouer pour permettre une sortie par le haut de la crise de la dette souveraine. Faire des propositions résolues dans ce domaine lui permettrait de passer d'un rôle de leader économique à un rôle politique et positionner Berlin comme la capitale d'une zone unie.
Si les trimestres à venir lui permettent d'identifier cette opportunité, notre zone pourra plus facilement s'affirmer sur la scène internationale comme un partenaire actif pour les Etats-Unis ou la Chine et les autres grands pays émergents.
Il sera alors plus aisé de traiter d'autres questions majeures : la redéfinition des missions et objectifs de la BCE, qui doit sortir de l'objectif d'inflation pour passer à un objectif de croissance nominale (impératif pour parvenir à l'objectif d'une réduction du ratio dette/PIB) et les moyens à mettre en œuvre pour éviter un dépeuplement du continent européen, synonyme d'extinction lente.
La crise grecque plaide pour plus de fédéralisme en Europe, s'accordent les économistes, qui appellent de leurs voeux la création d'euro-obligations ou d'un poste de ministre européen des Finances en prélude au nécessaire renforcement du budget fédéral. Au moment où la crise grecque s'est aggravée, un deuxième plan de sauvetage comprenant une participation des banques peine à être mis sur pied et les craintes d'une contagion à d'autres pays, comme l'Italie, ont refait surface.
Ce deuxième plan élaboré dans la douleur suffira-t-il à résoudre les maux de la zone euro ?
Les économistes réunis à Aix-en-Provence (sud de la France) de vendredi à dimanche, interrogés par l'AFP, en doutent.
Pour Jacques Attali, "ce n'est pas en réglant, ou en ne réglant pas, le problème grec ou portugais, qu'on va y arriver. Tout ça ne règle rien."
"Il faut faire des bons du Trésor européen et un budget fédéral qui fédéralise une partie de la dette", sans quoi "l'euro n'existera plus dans dix ans", estime-t-il.
L'Allemagne opposée
L'idée n'est pas nouvelle, rappelle l'eurodéputée centriste (MoDem) Sylvie Goulard. "Le Parlement européen a été traité de fou" quand il l'a soumise en décembre dernier. Mais le sujet avance, malgré l'opposition de l'Allemagne, qui ne veut pas payer pour les pays les moins vertueux, assure-t-elle. Le commissaire aux Affaires économiques Olli Rehn s'est ainsi engagé fin juin à présenter un rapport sur la mise en place d'un "système d'émission commune d'obligations souveraines européennes".
Pour Élie Cohen, directeur de recherche au CNRS (Centre national de la recherche scientifique) en France, il faut remettre sur la table le projet de "mutualiser totalement au niveau européen la dette grecque" par le truchement du Fonds européen de stabilité financière (FESF), qui rachèterait les titres grecs pour les convertir ensuite en obligations européennes. "Dans ce scénario, les Européens, en dernier ressort, rembourseront de la dette grecque. Pour les Allemands, qui ont fait des sacrifices, qui ont accepté des réformes sociales très coûteuses, au moment où la Grèce augmentait ses salaires de 30 %, cela semble incompréhensible", reconnaît-il. Pourtant, cette option coûterait pourtant beaucoup moins cher qu'un "défaut (de paiement) sauvage" de la Grèce, estime Élie Cohen.
Règles strictes
Pour Laurence Boone, chef économiste pour l'Europe de Bank of America-Merrill Lynch, tant que la crise n'atteint pas l'Italie ou l'Espagne, la zone euro peut se contenter d'une "petite dose de fédéralisme et de règles plus strictes pour éviter des dérapages".
Mais si la crise de la dette s'étendait, la question des transferts de souveraineté, jusque-là limités à la politique monétaire sous la conduite de la Banque centrale européenne (BCE), ne manquerait pas de se poser, estime-t-elle. Plus de fédéralisme, cela signifierait "un socle minimal de politique commune, comme il y a aux États-Unis", et nécessiterait de modifier les traités.
L'émission d'euro-obligations serait un des outils de cette politique, et pourrait servir alternativement en cas de récession de la zone euro ou pour réaliser des investissements en commun, par exemple dans le domaine énergétique. Plus prudent, le président de la BCE, Jean-Claude Trichet, s'est prononcé, dimanche, en faveur d'une "confédération souple, qui resterait très différente des États-Unis et dans laquelle on aurait un ministre confédéral des Finances". "Cette évolution n'est pas pour demain, mais pour après-demain", a-t-il nuancé.
"Les dirigeants européens refusent d'aborder la seule vraie question: comment aller vers un véritable fédéralisme qu'impose depuis l'origine l'euro, notre monnaie fédérale, que réclament les marchés financiers et que la seule logique rend pertinente?", estime le président de la Fondation Schuman, Jean-Dominique Giuliani.
Dans les années 1990 avec le traité de Maastricht, les Européens ont fait un pari risqué: créer une monnaie commune - qui verra le jour en 1999 - mais sans politique budgétaire commune, chaque Etat gardant jalousement sa souveraineté dans ce domaine.
Au terme d'une décennie cahin-caha, l'exercice a atteint ses limites avec la crise financière et économique mondiale ayant plongé le Vieux continent dans la pire récession de l'après-guerre. Le Pacte de stabilité, censé faire office de corset commun pour limiter les déficits, a volé en éclats.
Grèce début 2010, Irlande fin 2010, Portugal en juin 2011, les crises à répétition se succèdent, et avec elles les colmatages négociés aux forceps. Mais à chaque fois l'Union monétaire donne le sentiment d'être à la traîne des événements.
"Les démarches aujourd'hui semblent un peu en retard", a tancé mercredi le Premier ministre polonais Donald Tusk, qui préside l'Union européenne, en appelant à "des idées de solutions concernant l'ensemble de la zone euro" dont il ne fait pas encore partie, "et pas uniquement la Grèce".
Sous la pression, l'Union a bien réalisé des avancées au cours de l'année écoulée, faisant sauter le verrou qui interdisait l'entraide financière entre Etats, imposant que les projets de budgets nationaux soient visés à Bruxelles avant leur adoption par les Parlements nationaux ou durcissant la discipline budgétaire commune.
Mais le remède paraît insuffisant. Les pro-européens voient le salut dans une fédéralisation accrue via la création notamment d'euro-obligations. Les pays de la zone euro mutualiseraient une partie de leurs emprunts sur les marchés, avec un taux d'intérêt moyen où les pays puissants protègeraient les plus fragiles.
Un premier pas, prudent, en ce sens a été accompli lors du sommet de l'Union monétaire à Bruxelles jeudi. Alors que l'Allemagne s'y opposait catégoriquement jusqu'ici, la zone euro compte à l'avenir racheter, via son Fonds de secours financier, de la dette publique de pays en difficulté détenue par les investisseurs sur les marchés.
Le président de la Banque centrale européenne, Jean-Claude Trichet, est allé plus loin en soutenant l'idée d'un ministre européen des Finances ayant la haute main sur les grandes orientations budgétaires et économiques de l'Union.
Dans le camp eurosceptique, les plus virulents, à gauche comme à droite, prônent au contraire un retour aux monnaies nationales.
Mais même chez certains des plus dubitatifs à l'égard de la monnaie unique, tel l'économiste américain Nouriel Roubini qui a prédit sa disparition à plusieurs reprises, l'option d'une gestion fédérale de l'euro paraît inéluctable.
"Soit la zone euro se dirige vers une plus grande intégration économique, fiscale et politique (...) soit elle connaîtra des défauts en pagaille, des crises bancaires et en fin de compte un éclatement", a-t-il prévenu cette semaine dans une tribune de presse.
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Il est de plus en plus évident que les promoteurs de cette crise, CHIRURGICALEMENT ORCHESTREE, car LIESI n'a informé que par des sources de première main et non en lecture d'une boule de cristal, vont générer une grosse dévaluation.
Que chacun se prépare donc à cette éventualité.
On nous signale que la Poste avait encore un accident informatique national, empêchant ses clients de retirer quelques euros... C'est un peu comme les indices boursiers quand ils arrivent graphiquement près de certains points de « rupture ». Les humanistes appelleront cela le pur hasard... qui bégaie.
Rappel de ce que nous écrivions :
« Ils ne le diront jamais, mais sachez qu'il y a une volonté politique de couler la Grèce ».
(Confidence d'un banquier international à LIESI)
Autre source
Comment l'Europe gaspille le fric qu'on lui donne
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Une petite brève, pour évoquer les millions dépensés par la commission européenne. Le Bureau of Investigative Journalism, qui a étudié de près lesystème européen de transparence financière, a mis le doigt sur quelques excès des commissaires avec l'argent des contribuables.Ou comment la gabegie continue pendant la pire crise économique depuis 80 ans.
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Alors que l'Euope réclame une augmentation d'au moins 5% de son budget avant 2014 (ou 4,9% pour 2012), force est de constater que l'orgie bat son plein dans les instances bruxelloises. Plus de 1,1% du PIB européen serait ainsi gaspillé pour l'Europe... L'Europe, qui réclame aussi que la Belgique cesse d'indexer les salaires sur les prix, et rappelle la France à l'ordre car son salaire minimum est jugé trop élevé. Par contre, rien n'est trop cher pour les technocrates de Bruxelles.
On pourrait aussi rappeler qu'en mars, les députés européens se sont voté une augmentation de 1.500 euros par mois, soit 3,7% en plus des 7.956 euros mensuels et des 19.709 euros destinés à rémunérer leurs collaborateurs. C'est cette enveloppe qui a été augmentée, et passe donc à 21.209 euros.
A ce sujet, mentionnons un rapport d'audit du parlement européen daté de 2008, qui montrait que certains députés européensdétournaient une partie de leurs frais (à l'époque 165.000 euros par an et par député, 130 millions au total chaque année). Le plus souvent, cl'argent est versé à un prestataire qui rémunère les collaborateurs, mais le rapport explique que prafois, la somme a été versée à des entreprises fictives ou non enregistrées en Belgique.
Ils ont également trois bars qui leur sont réservés (ainsi qu'aux lobbyistes), où on voit arriver chaque semaine des palettes entières des meilleurs vins européens, évidemment à prix cassés. Des bouteilles à plusieurs dizaines d'euros ne sont en effet pas rares à la carte.
- Ainsi, plus de 7,5 millions d'euros seraient passés dans des jets privés entre 2006 et 2010.
- Le luxueux hôtel New Yorkais Péninsula a perçu plus de 28.000 euros pour quatre nuits passées là par Barroso et une délégation de huit personnes en septembre 2009. Soit 780 euros par nuit, bien au-delà de la limite fixée par l'Europe elle-même, qui est de 275 euros pour une nuit à New York.
- La commission (son service du protocole) a dépensé plus de 20.000 euros en cadeaux (boutons de manchettes et stylos plume Tiffany) pour divers intervenants entre 2008 et 2010.
- En 2009, plus de 300.000 euros ont été dépensés en 'cocktails', dont 75.000 euros en une seule fois, pour &une nuit pas comme les autres" où étaient présents des artistes performeurs, mais aussi des DJ célèbres...
- En 2009 encore, la commission a même financé les séjours de fonctionnaires ainsi que leurs familles dans une résidence 5 étoiles au Ghana et en Papouasie nouvelle Guinée.
- Et puis, on peut ajouter à cette liste les 5 millions d'euros qui vont être dépensés afin d'offrir à chacun des 736 députés européens un Ipad. Ca fait un an que la commission avait évoqué la chose, qui a suscité de vives réactions des européens, et voilà que la mesure va être appliquée.
Ajoutons également qu'en 2009, en pleine crise économique, les frais de représentation et de mission de Barroso nous ont coûté la modique somme de 730.230 euros. Les frais uniquement de représentation de barroso (qui couvrent les frais de réception, des invitations à déjeuner, les cadeaux, sous forme de chocolats, de fleurs ou de garnitures de stylos) sont de 32.000 en 2009, contre moins de 3.000 pour la vice présidente chargée de la communication! Pour les 27 membres de la commission européenne, la somme d'élève à près de 4 millions d'euros (3,9 très exactement).
L'association Contribuables associés a de son côté publié un rapport de 60 pages sobrement intitulé "L'Europe dilapide notre argent!". Quelques extraits:
Le budget du Parlement européen représente près de 1 % du budget de l'Union européenne, mais 20 % des dépenses administratives des institutions européennes. Budget 2011 : 1,686 milliard d'euros, dont 37 % sont affectés aux frais de personnel (essentiellement les salaires des 6 000 employés). [...] Les dépenses des parlementaires européens (salaires, frais de voyage, bureaux et rémunération des assistants) représentent environ 24 % du budget. Outre ses trois lieux de décision, Bruxelles, Strasbourg et Luxembourg, le Parlement européen dispose de bureaux d'information dans chacune des capitales des vingt-sept États membres et dans plusieurs grandes villes.
En outre, 10% du budget du parlement européen est gaspillé dans le transport entre le parlement de Strasbourg et celui de Bruxelles.
Salaires des fonctionnaires:
Un quart des fonctionnaires de la Commission européenne gagnent plus de 10 000 euros par mois, 214 gagnant entre 15 000 et 18 000 euros, soit autant qu'Angela Merkel, le chancelier allemand.
Concernant les 27 commissaires européens eux-mêmes, le montant de leurs frais de déplacement s'est monté à 3 908 391 euros, dont 355 338 euros de frais de représentation (frais de protocole, invitations de presse, restaurants...).
José-Manuel Barroso, le président de la Commission, est le recordman des dépenses avec 730 230 euros, dont 32 457 euros de frais de représentation.
Le tout, pour 66 déplacements, soit environ 11 000 euros par déplacement. [...] 17 anciens commissaires européens touchent encore des indemnités d'au moins 96 000 euros par an, bien qu'ils aient depuis longtemps un emploi de lobbyiste ou en politique.
Précisons que ces fonctionnaires ne paient pas d'impôts, et qu'ils sont payés par la Belgique!
La présidence de l'UE par la France: un brin!
La France a présidé le Conseil de l'Union européenne du 1er juillet au 31 décembre 2008. Cette présidence française a coûté 175 millions d'euros aux contribuables, selon le rapport de la Cour des comptes rendu public le 20 octobre 2009. [...] 175 millions, c'est trois fois plus que la précédente présidence assurée par Jacques Chirac en 2000 (56,9millions) et douze fois plus que celle de 1995 (14,1 millions).
Inclus dans ces 175 millions : 16,6 millions d'euros de l'Union pour la Méditerranée (13-14 juillet 2008 à Paris), 3 millions d'euros en maroquinerie, papeterie et gadgets ou encore 57 408 euros pour le logo de la présidence française, signé par le célèbre designer Philippe Starck.
Les limousines de Strasbourg:
Le Parlement européen a passé un contrat de 5,25 millions d'euros (sur quatre ans) avec la société française Biribin Limousines pour véhiculer les députés européens dans Strasbourg.
Les chauffeurs de l'entreprise sont détenteurs de la licence “Grande Remise” qui garantit leur “absolue discrétion” : le silence est d'or... [...]Pour la location de limousines et de minibus à Bruxelles, c'est la société TMS qui a remporté le contrat d'un montant de 2,5 millions d'euros en 2010. Cette même année, dix BMW ont été également achetées pour le pool des véhicules protocolaires à Bruxelles pour la somme de 378 293,40 euros.
La com':
Selon un “projet de rapport” de la commission du contrôle budgétaire du Parlement du 3 février 2011, la direction générale de la communication au Parlement européen comptait 722 postes au 31 décembre 2009 pour un coût de 80,9 millions d'euros.
Le rapporteur de la commission, l'eurodéputé finlandais Ville Itälä, s'interroge sur « la nécessité fondamentale de ces postes » et demande que leur nombre « soit réexaminé et que des explications détaillées soient fournies ».
Europarl TV, la chaîne du Parlement européen qui émet sur Internet depuis septembre 2008, coûte 9 millions d'euros par an mais ne compte que 900 téléspectateurs en moyenne par jour .[...]
Pour la commission du contrôle budgétaire du Parlement européen (projet de rapport du 3 février 2011), Europarl TV ne peut « être considéré comme un succès compte tenu de son nombre très limité d'utilisateurs directs [...] et ce malgré des crédits annuels considérables ».
Le couac inutile:
Le Parlement européen entend se doter en 2011 d'un centre de visiteurs de 6 000 mètres carrés sur trois niveaux dans ses locaux, où le grand public pourra se familiariser avec l'institution [...] : le “Parlamentarium”.
L'ouverture – initialement prévue pour les élections européennes de juin 2009 – est programmée pour octobre-novembre 2011. [...]. En fait, la joyeuse affaire dure depuis quatre ans et a déjà coûté la bagatelle de 23 millions d'euros entre 2007 et 2011. Le budget initial était de 15,3 millions.
Et...
Le Parlement européen a décidé en décembre 2008 de créer une Maison de l'Histoire de l'Europe.
Le musée devait ouvrir ses portes à Bruxelles en 2014. La rénovation et l'aménagement du bâtiment coûteront 52,4 millions d'euros, selon EurActiv.com. Le Daily Telegraph évalue à 13,5millions d'euros par an ses coûts de fonctionnement.
Avant même le début des travaux, les estimations du coût total du musée ont plus que doublé depuis le lancement du projet, pour atteindre les 156 millions d'euros.
Club privé:
En 2009, l'Union européenne a acheté le “Foyer européen” à Luxembourg pour 5,1 millions d'euros.
L'espace était précédemment loué. Le lieu abrite le “Cercle culturel des institutions européennes”, réservé aux employés de l'UE.
Au rez-de-chaussée, on trouve un restaurant où les employés de l'UE et leurs invités peuvent dîner, tandis que les étages supérieurs sont voués aux différents clubs et activités : un cercle de danse des Highlands, un club de dégustation de vins, de langues et cultures arabes, de céramique...
Cas concrets de dépense injustifiée: la piste de ski ouverte un seul jour ou le bordel subventionné
L'Observatoire des subventions a trouvé un cas ahurissant de dépense injustifiée de la commission européenne: un danois qui a voulu créer une piste de ski sur une petite île toute plate où il ne neige quasiment pas, a demandé en 2006 la somme de 100.000 euros au ministère Danois de l'agriculture, qui les lui a donnés en les prenant sur les fonds de l'Europe destinés au développement régional.
Avec les 100.000 euros, le danois a acheté un petit canon à neige, 80 paires de ski et une machine pour tracer la piste. En 2007, elle a pu ouvrir une seule journée, faute de neige. Commentaire du danois: "Je ne pensais pas qu'ils allaient soutenir quelque chose d'aussi fou. Mais comme l'argent était débloqué, il n'y avait pas de raison de ne pas réaliser ce projet".
Autre exemple, relevé par Open Europe: En Espagne, dans un village Andalous, un dénommé Ramon a obtenu une aide de 54.000 euros pour créer une école d'équitation. Seulement, ledit centre équestre s'appelle Le Septième Ciel et c'était en réalité une maison close!
La région calabraise, en Italie, décroche probablement le ponpon de la fraude: en 2006, sur 110 millions de subsides européens attribués à la Calabre, 80 auraient été détournés selon la police italienne. c'est encore dans cette région que le conseil régional a décidé de subventionner l'équipe nationale de foot pour la coupe du monde de 2010. Pour cela, 8 millions d'euros de crédits accordés par l'Union européenne pour la région dans le cadre du programme 2007/2013 (afin d'atteindre les objectifs de développement économique et l'intégration sociale) ont été détournés de leur but initial.
Les aides de ce type, appelées fonds structurels et destinés aux régions d'Europe, s'élèveront à 336,3 milliards d'euros entre 2007 et 2013. En 2007, le montant des fraudes a doublé, passant de 87 à 155 millions d'euros. Mais, ce ne sont que les fraudes avérées.
Décidément, les technocrates de Bruxelles ne vivent pas dans le même monde que les smicards français.
Donde Vamos
#Posté le jeudi 21 juillet 2011