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4 décembre 2010 6 04 /12 /décembre /2010 02:31

Pas de travail, pas de problème ! 
Ils ont connu ou connaissent le chômage et la précarité depuis des mois. Ils ont décidé de vivre autrement. La débrouille, pas de stress et le choix d’une vie plus harmonieuse.

http://envoye-special.france2.fr/index-fr.php?page=reportage&id_rubrique=1826

 

 

Funemployment : Chômeuses et heureuses de l’être !


ParElise Pierre, publié le24 août 2010

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funemployment.jpg

 

Chloé, 34 ans, après dix ans de bons et loyaux services pour une agence de communication, a été licenciée durant la crise : « J’ai décidé de voir le bon côté des choses : j’ai mis à profit cette période pour me relancer dans la peinture, une de mes passions, je vois beaucoup plus mes amis, je vais à la piscine ! Je prends le temps de réapprendre à me connaître, j’ai entamé un bilan de compétences. Je vis cette période avec le sourire et je fais toutes ces activités car je ne culpabilise pas. »

 

Perdre son emploi n'est pas toujours synonyme de drame

Ce n’est pas une provocation, mais une réalité importée des Etats-Unis, où le funemployment - contraction de fun (amusement) et unemployment (chômage) - a déjà conquis de nombreux jeunes qui, licenciés ou attirés par des plans de départ volontaire avantageux, en profitent pour prendre du bon temps. Ils voyagent, renouent avec les études ou une passion délaissée, s’engagent comme volontaires, etc. Et assument l’ironie de leur situation sur des badges (1) : "Qui a besoin de travailler ?", "Je regarde la télé toute la journée", "Pas de job, pas de problème", ou encore sur leurs blogs comme Mon amie chômeuse qui affiche :  "Toi aussi tu aimerais bien flâner dans les expos, passer l’après-midi au cinéma ou à regarder pousser ton ficus ?... »

 

Le chômage, c’est le bonheur

Selon les experts (2), "le funemployment traduirait à la fois le narcissisme culturel américain - notre propension à l’égocentrisme et le sentiment que tout nous est dû - et une réaction de rejet du monde de l’entreprise." Plutôt que de travailler toujours plus, avec des horaires à rallonge, dans la même entreprise, on vit pour soi, on pense à son bien-être.

« Pourquoi ne pas profiter de ce temps pour faire quelque chose de sympa ? Nombre de salariés, à force de passer leurs soirées et week-ends au bureau, ne font plus la différence entre vie personnelle et  professionnelle. Quand ils arrêtent de travailler, ils comprennent ce à quoi ils avaient renoncé » explique Jean Twenge, prof de psychologie à l’université d’Etat de San Diego (2).

Les chômeuses heureuses profitent de cette période de break pour se remettre en question. Rejetant le modèle de leurs parents qui se sont surinvestis au travail sans réelle reconnaissance, elles veulent désormais travailler pour vivre, et non plus vivre pour travailler. « On voit apparaître une génération pour laquelle le travail n’est plus la seule raison d’être », précise Jean Twenge (2).

 

Les funemployeuses sont des célibattantes CSP+

En terme d’âge, ces adeptes du funemployment sont trentenaires pour la plupart, célibataires et sans enfants. En effet, le risque financier du chômage s’assume mieux seule et cette génération est plus habituée à rebondir et changer de situation sans stress !

Gaëlle, 28 ans, qui a quitté un poste de rédactrice en chef pour  partir en Afrique pour une association humanitaire : « J’ai pu prendre ce risque car je n’ai pas d’enfant, pas de crédits sur une maison ni attaches ! Et après m’être investie 5 ans pour un magazine dont les valeurs ne me correspondaient pas, j’ai décidé d’arrêter les frais. Je voulais un job qui ait du sens ! ».

La plupart des funemployers ont prévu financièrement cette période sans solde : licenciement négocié avec indemnités, Assedic, épargne personnelle ou familiale… Chloé a ainsi 2 ans devant elle, après avoir négocié son licenciement avec un maintien de salaire puis indemnités. Souvent ces jeunes femmes avaient de bonnes situations (CSP+ ou CSP++) qui leur permettent de s’octroyer ce temps de réflexion.

Néanmoins, elles doivent savoir assumer leur statut, dans un pays où le chômage est toujours très mal vu et où toute période d’inactivité doit être justifiée sur un CV. « Dans les soirées, on commence toujours par nous demander notre profession, précise Gaëlle, il faut donc rappeler que l’on n’a pas démissionné par caprice, mais pour mieux se réaliser ! ».

 

Une période de rebond qui ne dure qu'un temps

Le funemployment n’a pas pour but d’inciter aux grasses matinées, ni de rendre accro aux feuilletons TV. « Depuis que je suis funemployer, je ne me vautre pas devant la télé, j’en profite plutôt pour mener des activités à l’extérieur ! » confirme Chloé.

Beaucoup de chômeuses heureuses en profitent même pour lancer leur propre entreprise, tandis que d’autres redéfinissent le poste qui leur conviendra vraiment. « Le nez dans le guidon dès la sortie des études, je n’avais jamais eu le temps d’y réfléchir avant » confirme Gaëlle, désormais heureuse volontaire au Gabon.

(1)    Irina Blok, ex-graphiste, funemployer a créé ces badges
(2)    Source "Chômeurs et heureux de l’être" paru dans Courrier International

 

(première publication : 2 avril 2010)

 

http://www.maviepro.fr/magazine/trouver-un-job/funemployment-chomeuses-et-heureuses-de-l-etre

 

 

 

« Pas de travail, pas de problème »

Les chiffres du chômage pour le mois d’octobre 2010 viennent de paraître et après deux mois de hausse consécutive, ils sont en baisse pour le mois d’octobre de 0,3 %. Dans une interview donnée au Parisien, le directeur général de Pôle emploi, Christian Charpy, annonce un taux de chômage de 9% pour l’année 2011. Le chômage a été perçu différemment par les sociétés à travers ces dernières années et il est encore en train de vivre une révolution. Etre au chomage n’inquiète plus forcément et pour certains est même synonyme de liberté, plaisir ou encore véritable mode de vie.


Le chômage n’est pas un phénomène récent, mais la façon dont il est vécu a énormément évoluée. Jusqu’au début du XXe siècle, le chômage était souvent considéré comme volontaire dans le sens où les gens qui ne travaillaient pas étaient considérés comme des gens qui ne se donnaient pas les moyens de travailler. Au moment de la Dépression des années 1930, le chômage prend une autre valeur avec la crise économique du moment et l’on parle alors de chômage subit ou involontaire qui, par son ampleur, entraîne des problèmes économiques et sociaux.

 

Made in USA

Les temps changent et maintenant le chômage peut encore être vécu différemment par la société. Le funemployment a été créé aux Etats-Unis, fun signifiant amusement et unemployment se traduit par chômage, il s’agit donc de s’amuser en étant au chômage. Bien plus que cela, il s’agit même de se déculpabiliser de ne pas travailler. Profiter de tout ce temps libéré pour voyager, jardiner, bricoler ou même tout simplement sortir se balader ou lire, c’est le but du funemployment.

Ce concept arrive timidement en France et concerne principalement des trentenaires souvent célibataires et sans enfants, une situation synonyme de moins de frais et donc d’une plus grande souplesse de revenu. Plus qu’une notion, c’est devenu un réel mode de vie pour quiconque l’adopte. De nombreux sites sont consacré à ce mode de vie alternatif qui selon le site « elaee » répond même à des commandements. Le site propose donc « les tables de loi du funemployment » qui comptent 7 commandements comme par exemple :

commandement 1 : jeune active trentenaire, tu seras

commandement 2 : un sens à ta vie, tu donneras

commandement 7 : l’entreprise, tu réinventeras

Ce site n’est pas le seul à promouvoir le funemployment. Le blog mon amie chômeuse est réalisée par une jeune trentenaire qui a fait le choix de rester au chômage. Le concept de ce blog est simple : elle fait, teste, découvre pour les gens qui travaillent, ce qu’ils n’ont pas le temps de faire et le publie ensuite sur son blog.

 

Un phénomène en vogue

Cette tendance a déjà été soulevé il y a quelques années. Même si l’appellation de funemployment n’existait pas encore, Pierre Carles a pointé du doigt ce nouveau rapport des jeunes au travail, il parle de « déserteur du travail ». Son film  Attention Danger Travail réalisé en 2003 présente les témoignages d’une dizaine de chômeurs qui racontent pourquoi et comment ils ont décidé de ne plus travailler et de s’épanouir sans le travail. A l’époque le film qui s’attaque à la valeur travail a suscité de nombreuses réactions dans les médias : Le Monde, Le Progrès et bien sûr Alternatives Économiques se sont intéressés à la question.

 

 

 

 

A la fin du mois de novembre, ce nouveau phénomène de société a une fois de plus été mis en avant. L’émission de France 2, Envoyé Spécial du jeudi 25 novembre, a consacré une enquête à ce mode de vie alternatif qu’est le funemployment. Dans ce reportage, on évoque même la notion de « chômage professionnel ».

Le funemployment est certes un mode de vie alternatif qui reste minoritaire, mais la tendance générale va bien dans ce sens. Après avoir interviewer de jeunes américains, Courrier International tire un bilan de ce nouveau rapport au travail; aujourd’hui, les gens sont plus nombreux qu’il y a 40 ans à vouloir travailler moins pour bénéficier de temps libre. Quant aux jeunes salariés, ils ne cherchent pas les heures supplémentaires même si elles sont synonymes de meilleurs salaires.

http://lpjournalisme2011.wordpress.com/2010/11/26/funemployment/

MalBouffe, FunEmployement, Lobby Pharma: Quand votre Soirée TV rattrape la Réalité

Mercredi soir, zapping d’Envoyé Spécial sur France 2, un reportage sympathique sur les restaurants micro-ondes, suivi du « funemployment », ces gens qui arrivent à vivre « heureux » sans travail pour finir sur le cultissime film « Le Fugitif » sur France 3. Curieusement, docu ou film, l’actualité politique et économique nous rattrape même dans nos divertissements!
Qui n’a pas dégusté dans un restaurant ayant pignon sur rue, dans la Capitale ou dans une ville de province, une entrée, un plat ou un dessert, peu gouteux, difficile à digérer voire franchement immangeable?
Dites-vous que vous avez peut être été victime du fléau des restaurateurs adeptes du micro-onde.
Car malheureusement, la crise n’aidant pas, les entrepreneurs de la restauration se voient de plus en plus tentés de recourir à la technologie et à la facilité plutôt qu’au travail bien fait et des plats « faits maisons ».
2 conséquences:
- Il y a tromperie sur la marchandise puisque si vous allez au restaurant en payant un certain prix, ce n’est pas pour se voir refiler du « réchauffé »
- Quid de la qualité et des ingrédients notamment les matières grasses hydrogénées, les conservateurs, et des impacts sur notre santé?
Et les journalistes de nous présenter un filou tenancier d’un restaurant dit « basque » achetant tout chez Metro. En arrière salle, la brigade et son chef cuisinier ont été remplacés par 6 sri-lankais uniquement là pour vider les poches en plastique, les boites de conserve, camoufler la supercherie en personnalisant le plat (ajout de fromage rapé, amandes effilées…), puis réchauffer le tout au micro-onde. Ah la belle cuisine française!
Cas isolé? Que nenni puisqu’on retrouve le même délire gustatif dans les brasseries parisiennes, piège à touriste, qui pratiquent grosso-modo de la même manière. Les poubelles du soir sont là pour confirmer l’escroquerie.
Point culminant: le marché des plats à réchauffer pour les professionnels de l’arnaque à la restauration.
De grands groupes comme Davigel (groupe Nestlé) ou l’anglais Brake fournissent de plus en plus de plats à des escrocs patentés.
Le plus incroyable, comme on peut le voir dans le reportage, c’est l’accord de grands chefs français pour avaliser de telles pratiques. Lors d’un concours avec un chèque de 5000 euros offert par la firme Blake au meilleur jeune cuisinier du moment, on peut ainsi voir le chef cuisto de l’Elysée en personne vendre son éthique à l’antenne.
Dans la lignée de son employeur…
Et d’apprendre que les chefs français sont là parce qu’ils « se retrouvent dans la qualité des produits bruts de Blake »…alors que juste avant on apprenait que bon nombre de ces produits sous-vides ou en conserve sont fabriqués dans les pays de l’Est. On ose imaginer la qualité de ces produits.
Ainsi on découvre en quelques dizaines de minutes, un monde ignoble, jouant avec notre santé, mettant sur la touche toute une profession et un savoir faire culinaire, encourageant au besoin l’immigration clandestine, dans un seul et unique but: la rentabilité!
Suivait un reportage sur le « funemployment », un état d’esprit, un art de vivre venu des Etats-Unis en Crise dont le principe est de se déculpabiliser d’être chômeur ou chômeuse tout en vivant heureux(se).
Comparaison en France avec plusieurs cas: d’abord une agent de maitrise dans le domaine de la musique qui arrive malgré tout à vivre avec à peine 700 euros par mois. Mais l’autre exemple demeure plus choquant.
Certes « Céline », trentenaire ne s’inscrit plus à Pole Emploi et ne touche plus son indemnisation chômage, histoire d’avoir bonne conscience. Sauf qu’elle habite un…logement étudiant. Et là ni elle, ni ses proches et encore moins le journaliste ne s’offusque de la situation. Assumer le chômage est une chose, user et abuser des avantages offerts aux étudiants en est une autre! C’en est même plus choquant que d’encaisser une indemnisation chômage à laquelle elle aurait pourtant droit.
Tellement facile d’avoir cette bonne conscience quand on ne réfléchit pas plus loin que le bout de son nez!
Dernier cas français, le changement de vie, où ce presque retraité a choisi de s’exiler dans une grande tente dans le « trou du cul de la France ». Pourquoi pas, voilà un magnifique hymne au mot « Liberté »!
Zappons…France 3 rediffusait « Le fugitif » le fameux docteur Kimble (Harrison Ford) pourchassé par la police et le Marshal (Tommy Lee Jones), une histoire vraie devenue culte au cinéma. On se dit que là enfin, voilà un véritable moment de divertissement, pas comme ces reportages.
Sauf que pour rappel, le synopsis se base, en plus de la chasse à l’homme la plus célèbre du cinéma, sur la découverte par un éminent médecin des effets secondaires d’un nouveau produit phare du grand laboratoire pharmaceutique. Ses prélèvements ont été échangés pour truquer l’étude et faire croire que les fils de suture magiques n’avaient que des avantages et aucun effet secondaire notable.
Et de repenser alors à un labo français, actuellement dans l’oeil du cyclone médiatique, s’amusant à jouer aux apprentis sorciers, avec la vie des patients, finançant tantôt le RPR puis l’UMP, tantôt le FN, bidouillant ses études tout en faisant croire à des médicaments miracles…
Sans oublier que ce même laboratoire a dans le milieu des années 90 été le client d’un cabinet d’avocats dont le plus célèbre membre s’appelle…Nicolas Sarkozy.
Ah même en regardant la TV, reportage ou film, pas moyen vraiment de se déconnecter l’esprit de notre triste réalité!

29/11/2010

http://www.cpolitic.com/cblog/2010/11/27/malbouffe-funemployement-lobby-pharma-quand-votre-soiree-tv-rattrape-la-realite/ http://www.cpolitic.com/cblog/2010/11/27/malbouffe-funemployement-lobby-pharma-quand-votre-soiree-tv-rattrape-la-realite/

 

http://www.alterinfo.net/MalBouffe-FunEmployement-Lobby-Pharma-Quand-votre-Soiree-TV-rattrape-la-Realite_a52173.html

 

 

 

Ton amie chômeuse a tesé la chaîne de restau COJEAN

http://www.monamiechomeuse.com/blog/nouvelles-experiences/?p=451

 

cojean

 

http://www.monamiechomeuse.com/blog/nouvelles-experiences/?tag=expert

 

 

 

envoye-spe

(Requête de Jérôme Sesquin)

 

Ton amie chômeuse a été suivie par une équipe de TV

http://www.monamiechomeuse.com/blog/nouvelles-experiences/?p=442

 

 

Il y a plus de 10 ans que ton amie chômeuse n’a plus la télé. Pas vraiment par snobisme (ce n’est pas mon genre, tu me connais ami lecteur), mais plutôt parce que je crois que j’ai épuisé mon quota. De 5 à 20 ans, j’ai du la regarder entre 3 et 7 heures par jour, allant jusqu’à réviser le bac devant Roland Garros (la faute à Marat Safin qui était diablement sexy).

Aujourd’hui, j’ai bien décroché. Si bien que quand on m’a parlé d’un tournage pour l’émission Envoyé Spécial, une grande confusion s’est installée dans ma tête, imaginant un programme à mi-chemin entre Capital, Vis ma vie et Confessions Intimes. Je me voyais déjà racontant des anecdotes très personnelles avec le mascara qui coule et je me suis dit « pas question ».

Au final, j’ai pu faire accepter mon cahier des charges : pas de scènes chez moi, pas d’amis ni de famille (M. le maudit m’a clairement dit d’aller me faire voir quand je lui ai proposé d’apparaître dans le sujet, et j’ai obtenu la même réaction de la plupart de mes proches), pas de scènes de nu (j’étais prête à transiger sur ce dernier point, mais le journaliste n’a pas insisté). Banco, le tournage ayant pour louable objectif de donner une autre image du chômage a débuté dès le surlendemain.

Ce qui est marrant, c’est la consigne : « soyez aussi naturelle que possible ». Ben voyons. Moi, quand je me balade dans Paris, je suis toujours suivie par une équipe de trois personnes, dont une avec une caméra pas exactement invisible. Pour être sûr que je serai bien naturelle, le journaliste m’a parfois refait jouer jusqu’à quatre fois le moment où je dis « bonjour » en poussant la porte du bureau. Au final, le résultat est confondant de réalisme, c’est du beau boulot.

Seconde difficulté : ton amie chômeuse n’est pas habituée à se faire l’exégète d’elle-même. C’est un drôle de truc que de parler de soi ; déjà chez le psy, c’est curieux, mais devant un public potentiel de 2 millions de personnes, c’est franchement perturbant. On commence une phrase, on se dit que ça sonne vachement compliqué et tiré par les cheveux, et on termine en ayant complètement oublié de quoi on parlait il y a 15 secondes. Le tout devant un journaliste qui hoche la tête gentiment (« arrête ton char, je n’ai rien compris moi-même à ce que je venais de dire, il est plus qu’improbable que tu aies pu détecter un sens à mes paroles »).

Ami lecteur ou spectateur d’Envoyé Spécial jeudi dernier, sache que le tournage a duré deux jours, et que tu as échappé à des moments d’une intensité dramatique telle qu’ils ne pouvaient pas être diffusés à une heure de grande écoute.

1- Ton amie chômeuse effectuant une glissade spectaculaire à l’entrée du théâtre de l’Atelier (il neigeait, il y avait du verglas, c’était l’apocalypse) et se rattrapant in extremis au bras de sa pauvre mère d’1m55 et 43kg avec la même classe que Bambi faisant ses premiers pas. Un truc à flanquer une attaque cardiaque à la ménagère la plus robuste.

2- La mère de ton amie chômeuse (ils avaient fini par la coincer devant le théâtre) expliquant le plus sérieusement du monde à la caméra que j’étais tellement balèze que de toutes façons je m’en serais tirée dans n’importe quelle situation, supérieurement intelligente que je suis (et moi de me cacher le visage, de lui faire des signes très explicites pour qu’elle arrête le massacre d’absolue non objectivité, mais sans succès).

3- Ton amie chômeuse participant à une formation Premier Secours à la Croix-Rouge (l’idée était de me filmer en train de réaliser une requête d’un client), tellement investie dans ma mission que j’en ai oublié la présence de la caméra, perdant toute crédibilité en me précipitant sur mon ami Chris qui mimait (vachement bien) une crise d’épilepsie. En fait il allait bien, évidemment, il faisait semblant.

Je remercie chaleureusement les réalisateurs du reportage d’avoir coupé ces scènes au montage, j’avoue que j’aurais eu les boules. Du coup je leur pardonne d’avoir fait un gros plan sur ma dentition et d’avoir révélé à la face du monde le secret que je gardais jalousement (cette incisive plus longue que les autres).


Le reportage (enfin, la partie qui me concerne) ici

 (Note d' eva, ici se réfère à Envoyé Spécial, FR2)

 

Et surtout les films réalisés par Chris Schepard :
Mon amie chômeuse décrypte les paroles de Tokio Hotel
Mon amie chômeuse n’a rien d’autre à foutre que d’aller au ciné toute la journée
Mon amie chômeuse pratique le Tai-Chi
Mon amie chômeuse espionne ses voisins
Mon amie chômeuse apprend le chinois
Mon amie chômeuse persécute l’homme-statue
Mon amie chômeuse lit tous les livres de la terre

 

 

Connexe :

Pour un revenu minimum universel !

 

et ceci :

 

Actuchomage.org

 

http://www.actuchomage.org/forum/

 

L'emploi et le chômage en débats

 

http://www.actuchomage.org/forum/index.php?f=15&rb_v=viewforum

 

 

http://www.actuchomage.org/

 

Samedi 4 décembre, venez nombreux à la Chômeurs Pride !

Samedi 4 décembre, venez nombreux à la Chômeurs Pride !

Les associations AC!, APEIS, MNCP et CGT-Privés d'emploi vous invitent à participer à cette huitième manifestation nationale contre le chômage et les précarités, pour la justice sociale, qui se déroulera samedi prochain à Paris de Stalingrad à la place Clichy.

 

 

Bien qu'il soit, pour une majorité de Français, évident que la crise financière a accentué le chômage et que la haine du chômeur a connu un répit momentané, la voici qui reprend du poil de la bête alo...

Des chômeurs sans ressources pendant des mois. La faute à Pôle Emploi ? Non : à l’Etat. Ce sont des agents contractuels qui, à la fin de leur CDD, attendent deux, trois, voire même six mois avant d’êt...

 

A Paris, un bâtiment inoccupé a été aménagé pour des mal-logés. Malgré les apparences, aucune motivation sociale derrière cette initiative… bien au contraire. Reportage.

 

Depuis le début de l'année, quelque 300.000 bénéficiaires du Tarif de Première Nécessité de l'électricité se sont volatilisés. Sel...

 

 

Une heure n'a pas été suffisante pour parler du RSA ce vendredi soir à l'antenne de Fréquence Paris Plurielle. Cependant, l'essentiel a été dit.

 

 

Illustration de Na!

 

 

 

 

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