Tant que le titre EDF évolue sous les 25.7 €, la tendance de fond reste baissière et le premier objectif se situe à 24 €. Une clôture sous les 24 € pourrait entrainer le titre vers les 13 €. Ceci pourrait arriver dans quelques mois lors de l’explosion sur la zone euro. Dans ce cas,les bancaires seront probablement nationalisées.
(Rappelons que le plus bas au premier trimestre 2009 était 25.1)
Le titre Société Générale se rapproche des 32 €. Une clôture sous ce niveau entrainerait probablement le titre vers de nouveaux plus bas: 29 et 25 € pour commencer.
Le titre Crédit Agricole devrait se diriger vers le 7.9 et peut être 7.5 €. Sous ce palier, le titre présenterait un grand danger avec un effondrement vers 3 €. (Supposons dans ce cas le défaut de la Grèce. Les filiales du Crédit Agricole étant fortement impliquées).
De même le titre BNP présente maintenant un objectif à 42 €.
Sous ce palier nous aurions le même scénario que pour Crédit Agricole. L’implication des filiales entrainerait probablement une correction vers 39 – 35 puis 30 €.
L’or reste très haussier, prêt à exploser à n’importe quel moment.
EURCHF (comme GBPCHF) reste dans une tendance baissière et se dirige vers la parité.
Commentaire de LIESI – Les médias insistent maintenant, non plus sur les dégradations des dettes des Etats, mais sur l’état de santé de l’économie américaine, malgré (disent-ils) l’accord trouvé à Washington pour relever le plafond de la dette. On craint désormais, toujours selon les médias qui ont tendance à conditionner les « impressions générales des acteurs de marchés », que les Etats-Unis ne retombent dans la récession. C’est dans cette logique que les prix du pétrole ont chuté, « les investisseurs s’attendant à ce qu’un ralentissement de la croissance économique mondiale réduise la demande de brut ».
Pour rappel, l’indice de l’Institute for supply management pour le mois de juillet a atteint 50,9 contre 55,3 le mois précédant, signe d’un ralentissement de l’activité industrielle. « Ces données ont fait craindre un retour en récession », expliquait Ben Potter, un analyste d’IG Markets dans un rapport. Or, dans le cadre de l’accord sur le relèvement du seuil de la dette américaine, « le pire est que Washington est justement sur le point d’adopter de fortes réductions des dépenses, ce qui est sans doute exactement le contraire de ce qu’il faudrait faire », a-t-il remarqué.
Curieux ce tir de barrage alors que les agences de notation donnent l’impression d’être provisoirement en vacances… Décidément, les tireurs des manettes ne veulent pas laisser de repos aux aoûtiens !