Tout sur la crise financière, économique, sanitaire, sociale, morale etc. Infos et analyses d'actualité. Et conseils, tuyaux, pour s'adapter à la crise, éventuellement au chaos, et même survivre en cas de guerre le cas échéant. Et des pistes, des alternatives au Système, pas forcément utopiques. A défaut de le changer ! Un blog d'utilité publique.
Athènes, le 15 novembre 2011 :
L’économie grecque est en berne, le mot est faible. C’est un constat que toute personne qui arpente les rues d’Athènes peut observer sans même chercher à le voir. Des petites pancartes « A vendre » ou « A louer » fleurissent un peu partout sur les magasins et sur les fenêtres des appartements. Quelques chiffres montrent cette situation dramatique : entre 2003 et 2010, le nombre d’entreprises de petite et moyenne taille a diminué de 30 000 (source Confédération nationale du commerce Grec)....Lire la suite en utilisant lelien ci-dessous:
Vous avez aimé Debtocracy ? Co-produisez Catastroïka !
Après debtocracy, vu par 2 millions de personnes, Aris Chatzistefanou et Katarina Kitidi se lancent dans un nouveau projet.
Je vous conseille de regarder cette interview d’Aris Chatzistefanou, chez Kontext, qui retrace l’histoire de Debtocracy et explique de façon très claire les origines de la situation Grecque d’aujourd’hui et les possibilités pour sortir de la crise.
Quelques phrases prises au passage :
“Les immigrés à Athènes payent pratiquement 5 fois plus de taxes que les armateurs Grecs.”
“Il n’y a pas de solution facile pour résoudre ce problèmes.(…) Ce que nous suggérons, est de faire défaut car il est impossible de rembourser cette dette. Une grande partie de cette dette est illégale ou odieuse. (…). Première chose à faire donc, faire défaut. (…) Dévaluer la monnaie et reconstruire l’industrie à partir de zéro. (…) En sortant de la zone euro, le système bancaire va s’écrouler, il faudra donc nationaliser les banques. Même si cela peut paraître révolutionnaire (…) c’est la seule façon de sauver le système bancaire.”
“Si vous laissez le FMI et la BCE décider du sort de la Grèce, ce sera un désastre. C’est de la responsabilité de la population de mettre la pression sur le gouvernement pour prendre cette décision.(…) Nous devons changer l’équilibre entre le capital et le travail”
“Cette Europe est juste un instrument qui travaille pour le système financier, pas pour les peuples”.
“Le problème actuel en grèce est qu’il n’y a aucun parti prêt a faire ces efforts”. “Généralement, en Grèce, c’est le peuple qui manifeste et la classe politique finit par suivre. C’est arrivé durant la guerre civile, durant la dictature. Donc, nous n’attendons pas des partis politique de prendre des décisions mais au peuple de continuer et aux partis de finalement suivre ce mouvement”.
“Tous les mouvements des indignés disent la même chose. Nous ne pouvons plus accepter ce système néo-libéral. Les gens ne demandent pas uniquement une démocratie réelle, mais aussi plus de démocratie dans l’économie. Nous avons beaucoup de choses en commun, mais bien sur, nous avons également des différences. Nous ne suivons pas tous le même chemin mais nous partons du même constat et nous souhaitons tous la même chose. Nous sommes tous ensemble”.
“Nous préparons un nouveau reportage [catastroïka] sur le même mode que debtocracy. Des gens comme vous et moi qui nous donnent un peu d’argent, c’est de cette façon que nous sommes capables de financer le projet. Nous pensons que les gens ont été content du premier film et nous demandons encore de nous aider. Ce documentaire parlera encore d’économie, en Grèce mais pas uniquement avec un focus sur les privatisations.
Le lien pour la bande annonce est ici et pour aider l’ensemble de l’équipe à finaliser ce projet, c’est là.
Okeanos
http://www.catastroika.com/indexen.php
http://www.catastroika.com/productionen.php.
Le silence des Médias
Article d'Olivier Bonnet.Dans Plume de presse.
A travers ces différents éclairages et sans vouloir influencer votre opinion, il me semble important d'attirer votre attention sur la stratégie globale utilisée pour une prise de contrôle à grande échelle. A travers cette lecture, l'exemple de l'Argentine est éloquent à plus d'un titre, d'abord la descente aux enfers, puis l'effondrement, puis la renaissance du pays qui n'a pu voir le jour qu'avec un retour de la nation souveraine, seule à même d'imposer aux oligarques mondialisés la volonté populaire. L'indépendance monétaire a permis la relance économique. La renégociation de la dette a conduit à ne rembourser que 30% de celle-ci car une bonne partie avait été contractée par la dictature militaire pour opprimer le peuple argentin. Pour la Grèce, le même piège mortel est mis en place par ces prédateurs. L'Italie a subi l'humiliation de la dépossession de la démacratie, elle est maintenant aux mains des spécialistes qui vont infliger une purge ignoble afin de piller plus librement la péninsule.
Le 11 mars 2011, le Conseil européen, sous l’impulsion d’Angela Merkel, Chancelière allemande, et de Nicolas Sarkozy a adopté un pacte pour l’Euro. De quoi s’agit-il ? Ce pacte dit aussi de : «…
Pour lire la suite cliquez ici
Appel du 7 novembre 2011
Solidarité avec le peuple grec en résistance,
Progressistes,
refusons le nouvel euro-esclavage pour dettes !
.